Oct 18, 2011 | Focolare Worldwide
«L’inauguration de la nouvelle année académique de l’institut universitaire Sophia, au seuil de sa quatrième année d’existence, constitue indubitablement une occasion opportune pour nous arrêter et jeter un regard rapide sur le chemin parcouru jusqu’ici, afin d’en tirer une motivation pour ce qui nous attend encore. Les résultats académiques obtenus sont un fait encourageant. Les travaux de thèse, qui ont marqué la fin du parcours d’un certain nombre d’étudiants, en sont un signe particulièrement éloquent. En effet, ces travaux sont le fruit d’un travail intellectuel conduit avec sérieux et compétence, mais ils sont aussi le fruit d’une expérience qui a des caractéristiques tout à fait uniques. Cette expérience, fidèle à l’esprit du charisme de l’unité qui anime l’institut, conjugue la pensée et la vie concrète, les études, qui ont une place centrale, et les rapports qui sont à construire et à alimenter quotidiennement au sein de l’ensemble de la communauté académique. Tout ceci nous permet d’envisager l’avenir de Sophia avec un optimisme réaliste, car, tout en étant conscients des difficultés qui ne pourront manquer sur le chemin, nous poursuivons avec conviction un projet lumineux qui s’est manifesté et dont nous voyons déjà en germe la réalisation. Et, pour que ce projet dont Sophia est la dépositaire aille vers sa pleine réalisation, je désire cette année attirer votre attention sur l’un des points fondamentaux autour desquels se développe l’expérience de Sophia, à savoir, la vie de la Parole. Je voudrais pour cela vous inviter à vous laisser imprégner profondément par la Parole, c’est-à-dire par la façon de penser de Jésus, par sa façon de vouloir et d’aimer. Vivre la Parole, laisser la Parole vivre en nous : c’est à cela que nous exhortait Chiara Lubich, qui voyait là une condition indispensable pour accéder à une nouvelle manière d’être et de connaître. En effet, seul un homme transformé par la Parole peut effectuer une vraie conversion de l’esprit. Cet homme peut alors devenir un transmetteur crédible de la vérité annoncée, mais aussi de la vérité vécue. Il peut avoir une incidence efficace dans les différents milieux sociaux et culturels où il agit, et y introduire le germe fécond de la vie de l’Évangile. C’est ce dont Sophia peut donner un témoignage authentique, grâce à l’apport de chacun de vous. C’est aussi le souhait que je vous adresse de tout cœur.» Maria Voce
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Oct 17, 2011 | Focolare Worldwide
Espérances et doutes : « tels sont les sentiments dans nos cœurs lorsque nous sommes arrivés à l’IUS » raconte Gabriel Almeida, représentant des étudiants. Sophia est pour nous la réponse à un appel personnel que Dieu adresse à chacun et qui rencontre l’histoire de tant de personnes, prêtes à être toujours mieux une petite communauté itinérante désireuse de construire, non sans efforts, la civilisation de l’amour. » On respire un air de changement, de croissance et de nouveauté à l’aube de cette quatrième année académique. Environ un millier de professeurs, étudiants, amis de toute l’Italie ont participé le 17 octobre à Loppiano, à l’inauguration de cette année académique, comme d’ailleurs des maires de Toscane, des personnalités religieuses et politiques et différents professeurs d’institutions européennes avec lesquelles Sophia entretient des relations fructueuses. « Sophia est une réalité jeune dans son acte fondateur, a affirmé Mgr. Betori, grand chancelier de l’Institut et archevêque de Florence, dans son discours d’ouverture, « mais qui trouve une large place au sein du monde académique, au sein duquel il a été possible de présenter une proposition nouvelle dans le contexte culturel actuel, propre à enseigner le dialogue et la communion. Je vous adresse l’exhortation du Pape au séminaire de Fribourg : «Nous sommes l’Église. Soyons-la ! Soyons la pour nous ouvrir pour aller au-delà de nous-mêmes et pour être ensemble aux autres » ». Les résultats obtenus par Sophia au cours de ces quatre premières années de vie s’avèrent encourageants : à ce jour, 83 étudiants ordinaires se sont inscrits aux cours de maîtrise, dont 34 cette année. 33 ont défendu leur thèse et ont obtenu le titre académique en « Fondements et prospectives d’une culture de l’unité ». 15 sont inscrits dans le cycle du doctorat, tandis que 7 sont issus d’un parcours de maîtrise d’autres institutions académiques et sont en train d’acquérir les crédits nécessaires pour accéder au doctorat. Il convient aussi de relever la présence d’étudiants à titre extraordinaire pour lesquels des parcours appropriés et personnalisés ont été prévus. »
Et ce sont justement les résultats académiques qui sont l’élément le plus encourageant de l’IUS, comme le relève la Vice-Chancelière et Présidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce : «Chaque fois que je signe un diplôme, je ressens la joie de déclarer qu’une autre personne est arrivée à acquérir les principes de cette culture de l’unité pour la porter au monde. Ce qui a été construit jusqu’à présent nous permet de regarder l’avenir avec un optimisme réaliste ». Le pivot de base sur lequel il convient de développer aussi l’expérience de Sophia est établi dans la vie de la Parole évangélique : « Je vous invite à vous laisser envahir profondément par la vie de la Parole évangélique, donc de la façon de penser, de vouloir et d’aimer de Jésus. »
Illustrant les défis et les perspectives pour le futur de cette communauté académique, le président Piero Coda a expliqué qu’il serait nécessaire de requalifier le cursus des études, de façon à rendre les titres plus correspondants au niveau scientifique et plus négociables sur le plan académique et professionnel. C’est la raison pour laquelle nous sommes en train de définir trois nouvelles filières de maîtrise spécialisée en Études politiques, Économie et gestion, Ontologie trinitaire ». Un espace plus important sera donné, au sein de l’Institut, à l’étude et à la recherche en sciences sociales par l’instauration d’une chaire de « Fondements des sciences sociales » et par un prochain congrès en collaboration avec l’Université de Trente. Vera Aranjo, une sociologue brésilienne, dans son discours officiel, se déclare convaincue qu’« il n’y a jamais eu meilleure époque que l’époque actuelle pour un sociologue ». « Nous voudrions nous aussi dire un mot de la possibilité de trouver de nouveaux paradigmes et de nouveaux modèles : la personne, la fraternité, la communion, l’amour-agapé, l’unité. Il ne s’agit pas seulement de concepts ou de paradigmes, mais aussi d’outils à insérer dans la boîte à outils des opérateurs sociaux». Cette réflexion a la saveur d’un encouragement et d’un espoir pour la nouvelle sociologie mais aussi, et peut-être surtout, pour l’aventure académique de Sophia, appelée à imprégner la société d’une culture nouvelle. [nggallery id=72] Altre foto: Flickr photostream
Oct 16, 2011 | Non classifié(e)
L’Évangile que Chiara et ses compagnes lisaient dans les refuges était une découverte continuelle, c’était un livre qu’elles ne connaissaient pas vraiment auparavant : personne ne leur en avait jamais parlé en ces termes. « Jésus agit toujours en tant que Dieu. Pour le peu que l’on donne, il nous comble de dons. On est seule et on se retrouve entourée de mille mères, pères, frères, sœurs et de tous les biens de Dieu que l’on peut distribuer à ceux qui n’ont rien ». Ainsi pour chacune d’elles se consolidait la conviction, parce que basée sur l’expérience, qu’il n’existe pas de situation humaine problématique qui ne puisse trouver une réponse, explicite ou implicite, dans ce petit livre qui rapportait des paroles célestes. Les personnes qui adhéraient au mouvement naissant s’y immergeaient, s’en nourrissaient, se ré-évangélisaient et expérimentaient que tout ce que disait et promettait Jésus se réalisait immanquablement. Chiara écrivait : « La guerre continuait. Les bombardements se succédaient. Les refuges n’étaient pas suffisamment sûrs et la possibilité de comparaître rapidement devant Dieu se faisait toujours plus grande. Tout cela faisait naître un désir dans notre cœur : mettre en pratique dans ces moments, qui pouvaient être les derniers de notre vie, la volonté de Dieu qui lui tenait le plus à cœur. Nous nous sommes alors rappelées le commandement que Jésus déclare sien et nouveau : “Voici mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Nul n’a d’amour plus grand que celui qui se dessaisit de sa vie pour ceux qu’il aime” (Jn 15,12-13). La découverte du « commandement nouveau » les enflamma à tel point que l’amour réciproque devint leur habitus, leur façon d’être. C’était ce même amour qui attirait à leurs réunions tant de gens, de tous âges et classes sociales. S’aimer réciproquement n’était pas pour eux une option mais leur façon même d’être et de se présenter au monde. « Jésus, disait-on, comme un émigrant, a apporté parmi nous les us et coutumes de sa propre patrie. En nous donnant “son” commandement, il a apporté sur la terre la loi du Ciel, qui est l’amour entre les trois personnes de la sainte Trinité. Nous nous sommes regardées dans les yeux et nous avons décidé : “Je veux être prête à mourir pour toi”. “Moi pour toi”. Toutes pour chacune. Mais, si nous devions être prêtes à donner la vie l’une pour l’autre, il était logique que, dans le même temps, il fallait répondre aux mille exigences que l’amour réciproque réclamait : il fallait partager les joies, les douleurs, le peu de biens que nous avions, nos expériences spirituelles personnelles. Nous nous sommes efforcées de faire ainsi pour que soit vivant entre nous, avant tout autre chose, l’amour réciproque. « Un jour, dans le premier focolare, nous avons sorti de l’armoire le peu choses que nous possédions, nous en avons fait un tas au milieu de la chambre, et nous avons donné ensuite à chacune le peu dont elle avait besoin et aux pauvres le superflu. Prêtes à mettre notre salaire en commun, ainsi que tous les biens, petits et grands, que nous avions ou que nous pourrions avoir par la suite. Prêtes à mettre en commun également les biens spirituels… Le désir même de sainteté était passé au second plan, derrière notre unique choix : Dieu, qui excluait tout autre objectif mais incluait, évidemment, la sainteté qu’il avait pensée pour nous. « Lorsque, par la suite, il y eut inévitablement des difficultés du fait des imperfections de chacune de nous, nous avons décidé de ne plus nous regarder avec nos yeux humains, qui nous font découvrir la paille de l’autre en oubliant notre poutre, mais avec celui qui pardonne tout et oublie. Et nous sentions si nécessaire le pardon réciproque, à l’image de Dieu miséricordieux, qu’on s’est proposé entre nous une sorte de vœu de miséricorde : celui de se lever chaque matin en se voyant comme des personnes “nouvelles”, qui n’étaient jamais tombées dans ces défauts ».
Oct 14, 2011 | Non classifié(e)
Oct 14, 2011 | Non classifié(e)
Oct 12, 2011 | Focolare Worldwide
Presque paradoxalement, dans un monde toujours plus globalisé et communiquant, le sentiment d’être étranger et les espaces de solitude augmentent, avec des conséquences négatives évidentes au niveau individuel et collectif, au point que l’OMS en est arrivée à prévoir qu’en 2030, la dépression des jeunes pourrait devenir, dans l’absolu, la deuxième cause de mortalité. Et pourtant, toujours davantage et sous toutes les latitudes – comme cela a été signalé dans l’intervention préparée par la Commission Internationale EdU – on constate « une volonté de communauté » (d’après l’expression de Z. Bauman), et, à partir de ce besoin radical, on reconnaît la nécessité de « former l’homme-relation », idée-clé de Chiara Lubich dans le domaine éducatif. Elle l’avait soulignée dans sa lectio à l’occasion du doctorat honoris causa en pédagogie (USA, 2000), et maintenant, cette idée-clé est rappelée avec force au cours de cette 5ème rencontre pédagogique de l’EdU. Un pari engageant et fascinant qui a impliqué les 270 participants (professeurs d’université, enseignants, parents, étudiants), ainsi que tous ceux qui ont suivi la retransmission Internet, de la Sicile à l’Albanie, de Malte à la Slovénie, et jusqu’à la Colombie et d’autres pays non européens. Il n’y eut pas seulement des réflexions sur le besoin essentiel de nouer des relations authentiques en tant que fondement d’une authentique communauté, mais la possibilité de l’expérimenter par les échanges au cours des nombreux moments de dialogue et par les présentations croisées d’expériences éducatives. Ces dernières, afin de rester en cohérence avec le thème de la rencontre, ont considéré la complexité de la construction d’une réalité communautaire dans des contextes variés – en faisant participer des familles, des écoles, des institutions présentes sur le territoire – à partir de l’audace de personnes capables de tisser des relations et des alliances, renversant ainsi la tentation individualiste répandue et injectant des doses d’espérance, élément incontournable de tout projet éducatif. L’intervention stimulante du professeur Domenico Bellantoni (Université Pontificale Salésienne, Rome) a permis d’approfondir le sens de la relation dans le contexte communautaire. Il a participé à la journée entière et, à partir de la logothérapie de Victor Frankl, a approfondi l’idée de personne-auto transcendance, ouverte de ce fait à la relation et à la responsabilité. D’autres interventions, bientôt disponibles sur le site de l’EdU (www.eduforunity.org), ont été faites par Maria Ricci, Michele De Beni, Teresa Boi et Giuseppe Milan, qui ont présenté plus directement les contributions sur lesquelles a porté cette année le travail de la Commission centrale EdU. Le dialogue final fut aussi riche, provoqué par les questions ouvertes posées dans les travaux de groupe. Les participants sont repartis avec joie et un élan éducatif renouvelé, comme en témoignent quelques impressions : « On peut le faire : je sors d’ici avec une espérance nouvelle ! », « Il faut apprendre la grammaire de la relation », « Nous sommes prêts à un engagement individuel et collectif, à faire des propositions constructives et à savoir les perdre », « Le fait de se voir nouveaux chaque jour crée la communauté ». Et sur les messages arrivés par Internet : « Quelle possibilité extraordinaire de construire des rapports personnels entre nous et dans notre communauté, avec l’aide aussi des moyens de communication » (Slovénie) ; « Je suis disposée, avec tous, à m’engager à poursuivre avec espoir ce grand projet. » (Argentine).
Oct 11, 2011 | Non classifié(e)
Selon l’usage, la rencontre a débuté par trois jours de retraite spirituelle centrés sur la Parole de Dieu – point de la spiritualité de Chiara Lubich qui, cette année, caractérisera la vie des membres du mouvement des Focolari – et sur la Nouvelle Evangélisation, en vue du Synode des Evêques de 2012, du 7 au 28 octobre. Les thèmes ont été approfondis à la lumière de l’Exhortation Apostolique post-synodale “Verbum Domini” de Benoît XVI et en suivant les ‘Lineamenta’ pour le Synode de 2012. Quelques méditations de Chiara Lubich ont permis de parcourir avec elle comment, pendant la seconde guerre mondiale, elle avait redécouvert la Parole et comment elle est vécue dans le Mouvement aujourd’hui, avec les effets qu’elle produit: “elle change les mentalités, fait resplendir la vie, rend libre, donne la joie, suscite des vocations, crée la communauté”. Le tout accompagné de témoignages sur la vie de la Parole dans des contextes très variés et quelques fois adverses et de partages entre les participants, caractéristique qui distingue les rencontres Focolari. Les travaux ont été introduits par l’actuelle présidente, Maria Voce, et par le co-président, Giancarlo Faletti, avec un exposé sur leurs activités de l’année écoulée touchant trois points:
- * les voyages (Espagne, Terre Sainte, Canada, USA, Saint-Domingue, Russie, Hongrie, Tchéquie, Slovénie et Angleterre), d’où ressort la beauté de chaque peuple, leur contribution au “projet du monde uni”, ainsi que le grand thème de l’inculturation.
- * le dialogue, dont le développement, l’extension et un changement ont pu être constatés: il y a des personnes n’appartenant pas à l’Eglise catholique, des non chrétiennes et des personnes dont les options sont autres que religieuses, qui font partie de la même “famille” des Focolari.
* les perspectives et priorités: la priorité des priorités est la vie, éclairée par la Parole de Dieu.
La Nouvelle Evangélisation. En 2002 Chiara Lubich en avait parlé à un groupe d’Evêques, en partant de Jean-Paul II qui mentionnait les Mouvements en tant qu’instruments particuliers pour son actualisation. L’évangélisation est dite “nouvelle” parce qu’elle doit être telle dans son ardeur, ses méthodes et ses expressions. La première annonce à faire est: Dieu t’aime. Cette nouvelle évangélisation doit arriver à former des communautés chrétiennes mûres. De tout l’Evangile, la parole à souligner est celle de l’amour. Mais cela signifie aussi incarner le commandement nouveau de Jésus “de façon toujours plus authentique et radicale”. Le monde est au rendez-vous. A tour de rôle, chaque zone géographique a raconté la situation dans laquelle vivent les membres des Focolari dans les différentes régions du monde. Une attention particulière a été donnée au Moyen-Orient à travers l’expérience de dialogue vécu avec tous les focolarini de ces pays, expérience née de l’exigence de trouver ensemble une ligne pour affronter les nouveaux défis de cette terre si travaillée où le dialogue entre les différentes cultures semble parfois entravé par des murs infranchissables. Vincenzo Buonomo, docteur en Droit International, a ensuite exposé la situation du Moyen-Orient et le développement du monde arabe. Puis le continent Africain. Les focolarini qui y vivent, ont présenté l’histoire religieuse et socioculturelle de ce continent, en décrivant aussi les étapes de la diffusion de la spiritualité de l’unité en Afrique Subsaharienne.
Jeunes et adultes. La caractéristique de cette rencontre a également été la présence des jeunes qui ont enrichi le programme des délégués des Focolari à différents moments: durant l’après-midi dédié au Genfest (Budapest, 31 août – 2 septembre 2012); lors de la présentation d’un projet de formation pour les jeunes à partir de You Cat, et avec la projection du documentaire “Ensemble c’est possible. Sur les traces de Carlo et Alberto” sur la vie de deux Gen pour lesquels a débuté le procès de béatification, des deux ensemble. La veille du dernier jour, samedi 8 octobre, Maria Voce s’est reliée par Internet avec des milliers de personnes pour une salutation et un voeu. Maria Voce a en effet exprimé aux membres des Focolari du monde entier un rêve: “Si aujourd’hui, chacun de nous, en commençant dès maintenant, se met à vivre la Parole de Dieu avec la même intensité que les premières focolarines qui la vivaient avec Chiara, il sera avec les autres autant de lumières qui s’allument et tracent les chemins du monde comme des rayons lumineux, ”. Et elle a ajouté: “comment ne pas s’attendre à tout et à beaucoup? Comment ne pas penser que ces lumières ont la possibilité d’éclairer tous les recoins de cette cave obscure qu’est le monde?” Le voeu est celui d’une “ année splendide et lumineuse”, en écho au ‘testament’ spirituel de Chiara Lubich “laisse à celui qui te suit seulement l’Evangile”.
Oct 9, 2011 | Non classifié(e)
L’aventure des jeunes filles de Trente réunies autour de Chiara ne pouvait laisser indifférente la population de la ville, qui comptait alors quelques dizaines de milliers d’habitants, pas plus que l’Église du lieu. Le comportement des jeunes filles de la « maisonnette » de la place des Capucins, siège du premier « focolare », laissait stupéfaits grands et petits. Dans ce modeste appartement, les pauvres étaient chez eux. Les problèmes sociaux de la ville, saignée à blanc par la guerre, ces jeunes filles les faisaient leur. Elles pensaient vraiment réussir à les résoudre, en croyant simplement à la vérité des paroles de l’Évangile. En aimant chaque « frère », chaque prochain, l’un après l’autre. Chiara écrivait : « Parmi toutes les Paroles, notre charisme nous souligna immédiatement celles qui concernaient spécifiquement l’amour évangélique envers chaque prochain, et pas seulement envers les pauvres, lorsque nous avons lu dans l’Évangile ces paroles de Jésus : “Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, qui sont mes frères – c’est-à-dire à tous, ajoute Chiara – c’est à moi que vous l’avez fait !” (Mt 25,40). Alors, notre vieux mode de concevoir le prochain et de l’aimer s’est écroulé. Si le Christ était d’une certaine façon en tous, on ne pouvait faire de discriminations, on ne pouvait avoir de préférences. Les concepts humains qui classifiaient les hommes ont volé en éclat : compatriote ou étranger, vieux ou jeune, beau ou moche, antipathique ou sympathique, riche ou pauvre, le Christ était derrière chacun, le Christ était en chacun. Et chaque frère était réellement un “autre Christ” – si la grâce enrichissait son âme – ou un “autre Christ”, un Christ en devenir – s’il était encore loin de lui. « En vivant ainsi, nous nous sommes rendu compte que le prochain était pour nous la route pour arriver à Dieu. Bien plus, le frère nous est apparu comme une arche sous laquelle il était nécessaire de passer pour rencontrer Dieu. Nous avons expérimenté cela dès les premiers jours. Quelle union à Dieu le soir, pendant la prière ou dans le recueillement, après l’avoir aimé toute la journée dans les frères ! Qui nous donnait cette consolation, cette douceur intérieure si nouvelle, si céleste, sinon le Christ qui vivait la phrase : “Donnez et on vous donnera” (Lc 6, 38) de son Évangile ? Nous l’avions aimé toute la journée dans les frères et voici que lui nous aimait à son tour. Et de quelle utilité nous a été ce don intérieur ! C’étaient les premières expériences de la vie spirituelle, de la réalité d’un royaume qui n’est pas de cette terre. Ainsi, dans le merveilleux chemin que l’Esprit nous montrait, l’amour du prochain fut un nouveau fondement de notre spiritualité ».
Oct 6, 2011 | Non classifié(e)

Au Paradis terrestre, Dieu conversait avec l’homme : Père qui dialogue avec son fils. Le péché rompt le dialogue. Pour le rétablir, la parole (le Verbe) est venue sur terre et s’est faite chair: le Verbe devient Médiateur entre les hommes et Dieu et, par Lui, le dialogue se rétablit..
Il suscite un ordre nouveau, dont la loi est l’amour. Et l’amour s’exprime en premier lieu par la parole : l’amour n’est pas monologue, il est dialogue, il ne se referme pas sur lui-même, mais recherche l’autre et le sert.
(…) Le Christ rompt toutes les barrières et rétablit le contact avec tous. Il parle avec des femmes perdues, comme aussi avec des bandits, il pardonne, y compris aux crucifiés (…) .Il est venu pour les pécheurs et non pour les justes, qui n’existent pas.
Saint Paul, pharisien devenu chrétien, risque de se faire tuer par ses anciens compagnons de faction, parce qu’il rencontre des impurs, des païens, ces païens avec lesquels les Juifs zélotes ne parlaient pas et dont il tirera la grande Église. Pour lui, il n’y avait ni Juifs ni Grecs, ni esclaves ni maîtres, ni hommes ni femmes, mais des âmes toutes filles de Dieu.
(…) Une impulsion puissante a été donnée à l’évangélisation du monde, et donc au développement de la civilisation chrétienne, dès le deuxième siècle, par le dialogue des apologistes grecs – Justin en tête – avec des penseurs païens quand ceux-ci recherchent dans la sagesse de Socrate et Platon et des sages romains et d’autres races les germes de la Raison divine et, dès lors, les valeurs de la solidarité, de la communion, de l’égalité. C’est ainsi qu’un terrain d’entente fut trouvé et que s’engagea un dialogue, qui a rapproché gentils et chrétiens, après que des persécutions des empereur et des controverses théologiques les avaient davantage séparés.
Les malheurs de la division et du silence sont survenus quand la religion a été remuée – et mêlée aux intrigues de la politique et alors, au lieu de s’entretenir avec les musulmans, à l’exemple de François d’Assise, elle s’est battue contre eux, perdant temps, argent et âmes pour des générations (…) Face à toutes ces formes de régression, ce fut le groupe des saints qui fit vivre le dialogue.
(…) Et c’est le dialogue qui, sous l’impulsion des papes Jean XXIII et Paul VI, a rapproché orthodoxes, protestants et catholiques en quelques années, ce que n’avaient pas réussi les controverses et subtilités, oublis et silences de nombreux siècles.
(…) La religion ne connaît pas d’autre obstacle que la haine, car elle est l’amour. Elle cherche l’unité et la paix.
Igino Giordani – Extrait de “Ut unum sint”, 1967, n.7, pp.28-30.
Oct 6, 2011 | Focolare Worldwide

Germán M. Jorge
«Le téléphone sonne ; c’est le principal concurrent de notre pays, responsable d’une usine de fabrication de ciment. Il me demande si nous pouvons lui vendre une certaine quantité de ciment parce que les autres fournisseurs ne lui font plus crédit. Il traverse un moment particulièrement difficile sur le plan financier en raison de la dissolution de la société de sa famille, avec toutes ses conséquences. Je savais que la situation était grave et je sentais au-dedans de moi qu’était arrivé le moment tant attendu : j’avais l’occasion de changer le cours de l’histoire ; sur le marché ce concurrent risquait gros avec moi et il avait dit aux autres collègues que son erreur avait été de me laisser relever la tête. Après sa demande, la conversation s’est poursuivie à peu près comme cela :
– Ne te préoccupe pas, lundi tu auras le ciment.
– Mais je ne sais pas si les chèques pourront être prêts pour lundi; cela fait deux mois que je ne reçois pas mon salaire.
– Il n’y a pas de problème; appelle-moi quand ils seront prêts.
– Quel sera le prix?
– Le prix que je paye. Ce sera ce que tu me dois. – Mais tu ne gagnes rien de cette façon. – çà ne sert à rien que je gagne dans cette affaire; vous ne serez jamais mes clients et maintenant vous avez besoin d’un coup de main.
Il me remercie et la conversation s’arrête là. Mais je vous assure que la plénitude et la joie que j’éprouve à ce moment valent beaucoup plus que le ciment. Ce fait a étonné mes employés. Au début ils ne comprenaient pas et j’ai dû leur expliquer que le plus important n’était pas le fait en soi, mais ce que cela peut provoquer à l’intérieur et à l’extérieur de notre entreprise. Ce mois-là, nous avons battu le record des ventes et en plein dans la crise, nous réussissons maintenant à vendre 30% de plus par rapport à l’an passé à la même période. Cette façon de se comporter, en se mettant au service des autres, a renforcé notre réputation et nous permet de nouvelles opportunités de business chaque jour, sans qu’il soit pratiquement nécessaire de les chercher. Je crois que si les entreprises découvraient l’utilité, même économique, que les principes de l’Economie de Communion, vécus avec radicalité, engendrent, ils n’hésiteraient pas à les mettre en pratique». de Germán M. Jorge Source: “Economia di Comunione – una cultura nuova” n.30
Oct 2, 2011 | Non classifié(e)
Oct 2, 2011 | Non classifié(e)
Elles mettaient en pratique une phrase de l’Évangile, et – ce qui était une nouveauté pour l’époque – Chiara et ses premières compagnes, pour s’encourager mutuellement et pour progresser ensemble, se racontaient les fruits que la Parole, vécue, avait produit dans leur vie. Chiara raconte : « Nous sommes toujours en temps de guerre. Chaque fois que la sirène sonne l’alerte aérienne, dans l’abri nous ne pouvons emporter qu’un petit livre : l’Évangile. Nous l’ouvrons, et ces paroles, que nous connaissons pourtant par cœur, deviennent lumineuses sous l’effet du nouveau charisme, comme si une lumière les éclairait de l’intérieur. Elles enflamment nos cœurs et nous poussent à les mettre aussitôt en pratique. Elles nous attirent toutes, et nous nous efforçons de les vivre une par une. Par exemple, je lis à voix haute, pour mes compagnes : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même” (Mt 19,19). Ton prochain. Où était notre prochain ? Il était là, tout près de nous, dans toutes ces personnes que la guerre frappait, qui étaient blessés, qui n’avaient plus ni vêtements ni maison et qui souffraient de la faim et de la soif. Alors, aussitôt, nous leur portions secours par tous les moyens. « L’Évangile nous l’assure : “Demandez, on vous donnera” (Mt 7,7). Nous demandons, pour les pauvres, et – chose extraordinaire en ces temps de guerre – chaque fois, Dieu nous comble de toutes sortes de biens ! Un jour, c’est un des premiers épisodes et nous le racontons souvent, un pauvre m’a demandé une paire de chaussures pointure 42. Sachant que Jésus s’était identifié aux pauvres, je suis allée à l’église Sainte-Claire et j’ai adressé au Seigneur cette prière : “Donne-moi une paire de chaussures pointure 42, pour toi dans ce pauvre”. À peine sortie, je rencontre une jeune fille qui me tend un paquet. Je l’ouvre : il contenait une paire de chaussures pointure 42. « Nous lisons dans l’Évangile : “Donnez et on vous donnera” (Lc 6,38). Nous donnons, nous donnons et chaque fois nous recevons en retour. Ce jour-là, il ne nous reste qu’une seule pomme à la maison. Nous la donnons à un pauvre qui vient demander. Dans la matinée, nous voyons arriver une douzaine de pommes, peut-être d’une parente de l’une d’entre nous. Ces pommes-là aussi, nous les donnons à d’autres personnes qui frappent à la porte et, dans la soirée, c’est une valise pleine de pommes qui arrive. C’est toujours la même expérience qui se répète. « Autant d’épisodes qui, l’un après l’autre, nous étonnent et nous émerveillent. Notre joie est immense et contagieuse. Jésus avait promis et, aujourd’hui encore, il tient sa promesse. Jésus n’est donc pas une figure du passé ; il appartient au présent. Et l’Évangile est vrai. Cette constatation nous donne des ailes sur le chemin que nous venons d’entreprendre. Et quand les gens nous interrogent sur les raisons de notre joie en ces temps de si grande tristesse, nous leur disons ce que nous sommes en train de vivre. Ce qu’ils retiennent, ce n’est pas leur rencontre avec un petit groupe de jeunes filles ou un mouvement naissant, mais plutôt le sentiment d’avoir rencontré Jésus vivant ».
Oct 1, 2011 | Non classifié(e), Parole di vie
« Suis-moi »
Ces mots, Jésus les avait déjà adressés à André, Pierre, Jacques et Jean sur les rives du lac. Dans un contexte différent, Paul recevra le même appel sur la route de Damas. Mais Jésus ne s’est pas arrêté là. Au cours des siècles, il a continué à appeler à lui des hommes et des femmes de tous peuples et de toutes nations. Il le fait encore aujourd’hui : il passe dans notre vie, il nous rencontre en des lieux différents, de manières différentes et il fait de nouveau résonner en nous son invitation à le suivre. Souhaitant établir avec nous un rapport personnel, il nous appelle à demeurer avec lui et il nous invite en même temps à collaborer avec lui au grand dessein d’une humanité nouvelle. Malgré nos faiblesses, nos péchés, nos misères, il nous aime et nous choisit tels que nous sommes. Son amour nous transformera et nous donnera la force et le courage de le suivre comme l’a fait Matthieu. Il a pour chacun un amour, un projet de vie, un appel particuliers. On les perçoit en nous dans une inspiration de l’Esprit-Saint, en certaines circonstances ou encore dans un conseil, une indication de quelqu’un qui nous aime… Malgré la diversité de ses manifestations, il fait toujours résonner la même parole :
« Suis-moi »
Un jour, j’ai, moi aussi, ressenti cet appel de Dieu. C’était en un froid matin d’hiver, à Trente. Maman avait demandé à ma plus jeune sœur d’aller chercher le lait à deux kilomètres de chez nous, mais il faisait trop froid et elle n’en avait pas envie. Mon autre sœur avait refusé, elle aussi. Alors je me suis proposée : « J’y vais, maman », et j’ai pris la bouteille. Je suis sortie de la maison et à mi-chemin, il s’est passé quelque chose d’un peu particulier : c’était comme si le ciel s’ouvrait et que Dieu m’invitait à le suivre. Ces mots ont résonné dans mon cœur : « Donne-toi toute à moi ! » C’était un appel explicite auquel j’ai tout de suite voulu répondre. J’en ai parlé à mon confesseur qui m’a permis de me donner à Dieu pour toujours. C’était le 7 décembre 1943. Il ne me sera jamais possible de décrire ce qui s’est passé en moi ce jour-là : j’avais épousé Dieu. Je pouvais tout attendre de lui.
« Suis-moi »
Ces mots ne concernent pas seulement le moment déterminant où nous choisissons l’orientation de notre vie, Jésus continue à nous les adresser chaque jour. “Suis-moi”, semble-t-il nous dire devant les devoirs quotidiens les plus simples ; “Suis-moi” dans cette épreuve à étreindre, dans cette tentation à surmonter, dans ce service à accomplir… Comment lui répondre concrètement ? En faisant ce que Dieu veut dans le moment présent, toujours porteur d’une grâce particulière. Nous nous efforcerons donc ce mois-ci de nous engager résolument à vivre la volonté de Dieu ; de nous consacrer aux frères et aux sœurs que nous avons à aimer, à notre travail, à nos études, à notre vie de prière, à notre repos, aux activités que nous devons accomplir. Apprenons à écouter en nous la voix de Dieu qui nous parle aussi à travers celle de la conscience : elle nous dira ce qu’il veut de nous à chaque instant, soyons prêts à tout sacrifier pour le réaliser. « Donne-nous de T’aimer, ô Seigneur, chaque jour davantage. Mais cela ne suffit pas, car les jours qui nous restent sont peut-être trop peu nombreux. Donne-nous alors de T’aimer à chaque instant présent, de tout notre cœur, de tout notre esprit et de toutes nos forces, en ce qui est Ta volonté ». C’est la meilleure façon de suivre Jésus.
Chiara Lubich
* Parole de vie publiée en juin 2005
Sep 30, 2011 | Non classifié(e)
Sep 29, 2011 | Focolare Worldwide
Samedi 24 septembre, la Mariapolis Lia, la citadelle argentine des Focolari, située dans la pampa, se prépare à recevoir plus de mille jeunes. Le premier autobus arrive de Paranà (Argentine) avec 50 jeunes qui ont fait 12 heures de voyage. Parmi eux il y a Juan Carlos, qui vient pour la première fois, invité par une amie d’université qui lui a simplement dit : « C’est une expérience unique à vivre ! ». Arrivent ensuite d’autres jeunes de Buenos Aires, Cordoba, Rosario, Bahia Blanca, Neuquén, Federal, Chaco, Salta, Asuncion (Paraguay) et Montevideo (Uruguay). Le climat de fin de semaine s’annonce agréable, le printemps dans l’hémisphère austral vient d’arriver. Repas tiré du sac dans l’immense parc, et ensuite les visites à la citadelle, organisées par petits groupes. Après le repas du soir, jeux et karaokés dans l’amphithéâtre jusqu’après minuit. Derrière les coulisses, il y a les 80 jeunes qui, vivant cette année dans la citadelle, travaillent pour tous. Dimanche 25 septembre. La grande salle est comble. La Fête des Jeunes 2011 commence. Des personnages masqués composent une chorégraphie qui ne laisse indifférents aucun des 1000 jeunes présents. Petit à petit, à travers les différentes expressions artistiques, se dévoile le slogan choisi pour cette journée : « La Révolution c’est aimer, le oui est en toi ». Peu de paroles, juste celles qu’il faut pour ne pas perdre le fil conducteur, témoignages qui démontrent comment l’amour – qui prend l’initiative, qui n’exclut personne, qui est concret – révolutionne les milieux. Comme ce qui est arrivé avec les compagnons de classe de Felipe, dans le quartier où il cherche à aider Santiago, ou à la régie de Ciel et Virgina, ou encore à Carina et ses amis avec les tremblements de terre du Chili. Un opéra théâtral, avec des scènes parfois dramatiques et d’autres faisant sourire, fait parcourir le chemin que font de nombreux jeunes : de l’indifférence et de l’irresponsabilité à la pratique de l’amour envers tous.
Dans une vidéo passent rapidement les histoires vraies de trois jeunes qui sont arrivés au but : Marcos, mort accidentellement sur son lieu de travail ; Juamma, qui, avec ce style de vie dans le cœur, s’est donnée inlassablement pour les plus démunis et qui, dans un voyage pendant les vacances, a eu un accident sur un fleuve ; Lucia, morte de la leucémie. Trois jeunes comme les autres, avec le même désir de vivre, avec de nombreux projets, mais qui ont révolutionné leur vie et leurs milieux avec l’amour. Gabriel était venu à la fête de l’année précédente avec de nombreuses expériences pesantes dans son sac. Ce jour a été pour lui la clé de voûte. Il est reparti dans sa ville natale, Mendosa, disposé à renouer le rapport avec ses parents et à recommencer. En janvier dernier il est venu à la citadelle pour y rester une année et aujourd’hui il a donné à tous l’expérience du chemin tortueux parcouru et les défis du moment qu’il partage avec les garçons et les filles de diverses cultures et provenances. Plus de deux heures ont passé, mais le temps a paru si court ! Le parc se remplit de groupes qui jouent de la guitare, dansent, jouent au ballon, ou tout simplement, parlent. Tous attendent d’entrer dans le labyrinthe. ‘’Tuweln’’, en mapuche (langue d’une ethnie indigène du sud de l’Argentine et du Chili), signifie « commencer quelque chose ». C’est ce qui veut être exprimé avec ce labyrinthe original. On passe d’une salle à l’autre et, avec des photos, des phrases, des vidéos, on fait un parcours qui mène à une conclusion : « le défi est en toi ». Certainement, quelque chose ‘’commence à naître’’ en chacun. A la fin, Chiara Lubich, dans une vidéo, parle de la Révolution de l’Amour que chacun peut engendrer autour de lui et le filet, tressé entre tous, est la réponse à cette invitation : nous ne sommes pas seuls, mais nous comptons sur la force de l’unité. Et après l’avoir expérimentée, il est difficile de partir. Se succèdent des chansons aux rythmes animés et tous chantent et participent. Sur un mur, les jeunes laissent leurs impressions. Parmi elles, on peut lire : ‘’Cela vaut la peine de tout donner pour l’unité’’ !
Sep 29, 2011 | Focolare Worldwide
« Benoît XVI s’est rendu sur sa terre natale, du 22 au 25 septembre, où il a passé quatre jours très intenses. Même si les messes – célébrées en plein air au stade olympique de Berlin, place de la Cathédrale à Erfurt, à Etzelsbach, sanctuaire de la région de Thuringe, et à Fribourg en Forêt Noire – ont été des moments saillants de son séjour, à travers de nombreuses autres rencontres, le Pape a clairement témoigné de ne pas être venu seulement pour les 30% de catholiques. Il a en fait rencontré de représentants du Judaïsme et de l’Islam, il a fait un discours, digne d’être remarqué, à la Chambre des députés allemands et il s’est entretenu avec des représentants des Eglises orthodoxes. Dans le monastère agostinien à Erfurt où Martin Luther a étudié la théologie, est entré dans cet Ordre et a été ordonné prêtre, c’est dans ce lieu, donc très significatif, qu’a eu lieu la rencontre avec des représentants de l’Eglise évangélique-luthérienne. A cette occasion le Pape a clairement exprimé son estime pour la spiritualité de Luther et pour son engagement à chercher une réponse adaptée à la question sur Dieu. Benoît XVI a invité les chrétiens des deux Eglises à “témoigner ensemble la présence du Dieu vivant, offrant ainsi au monde la réponse dont il a besoin… Aidons-nous réciproquement à le vivre. C’est un grand devoir oecuménique qui nous introduit au cœur de la prière de Jésus.” Le Président de l’EKD (Eglise évangélique en Allemagne), Nikolaus Schneider a apprécié et souligné ce qu’a dit Benoît XVI: les deux Eglises devraient “s’aider réciproquement à intensifier et vivifier la vie de foi de notre société – c’est vraiment un devoir oecuménique.” Ceux qui espéraient que la venue du Pape marque des pas concrets dans l’oecuménisme et ceux qui attendaient que Benoît XIV trace un nouvel itinéraire pour les concélébrations communes – surtout en vue de l’anniversaire des 500 ans de la réforme en 2017 – n’ont pas été satisfaits. De même, pour les couples de confessions différentes qui ne peuvent s’approcher ensemble à l’Eucharistie, sa venue n’a pas apporté de “nouveauté”. La foi n’est pas une réalité qu’on peut marchander, par analogie aux accords politiques, mais sa motivation réside dans le fait que: “L’unité dans la foi ne grandit pas en en soupesant les avantages et les inconvénients, mais au moyen d’une profonde identification dans la vie et dans la pensée.” Benoît XVI n’a pas voulu, tant dans le domaine oecuménique que dans les questions de fond des catholiques, offrir des réponses superficielles ni des solutions concrètes. Il a voulu pénétrer aux racines de la “crise des Eglises”, dans laquelle il voit une crise de la foi. Il était venu pour encourager la confiance en Dieu et pour renforcer la foi en Christ qu’il considère être la base fondamentale pour que se produisent des changements et des renouvellements»
Sep 26, 2011 | Focolare Worldwide
Sep 25, 2011 | Senza categoria
Comment se comporter pour montrer à Dieu qu’il était vraiment le centre de tout ce qui les intéressait ? Chiara et ses premières compagnes se demandaient comment mettre en pratique l’idéal de vie qu’elles venaient de découvrir, Dieu Amour. La réponse fut bientôt évidente : elles devaient à leur tour aimer Dieu. Chacune d’elles n’avait de sens en ce monde qu’en étant « une étincelle de ce brasier infini, amour qui répond à l’Amour ».
Avoir la possibilité d’aimer Dieu leur apparut comme un cadeau si extraordinaire qu’elles répétaient souvent : « Il ne faut pas tant dire : “Nous devons aimer Dieu”, mais : “Oh ! Pouvoir t’aimer, Seigneur ! Pouvoir t’aimer avec notre cœur si petit” ». Elles se rappelèrent une phrase de l’Évangile, incontournable pour quiconque veut mener une vie chrétienne cohérente : « Il ne suffit pas de me dire : “Seigneur, Seigneur !” pour entrer dans le Royaume des cieux ; il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux » (Mt 7,21).
Faire la volonté de Dieu était donc la possibilité qui leur était offerte d’aimer Dieu. Dieu et sa volonté coïncidaient. Plus tard, Chiara écrira : «
Dieu était comparable au soleil. Un rayon parti du soleil aboutissait à chacune de nous : la volonté de Dieu sur chacune, sur une compagne, sur une autre, sur moi. Un seul soleil, mais de nombreux rayons, et tous étaient des “rayons de soleil ”. Un seul Dieu, une volonté unique, particulière sur chacune, même si c’était chaque fois la volonté de Dieu. Il s’agissait pour nous d’avancer dans notre propre rayon, sans jamais en sortir. Et avancer dans le temps qui nous était imparti. Il n’était pas question de perdre notre temps à épiloguer sur le passé, ou à rêver à l’avenir, mais d’abandonner le passé à la miséricorde de Dieu, puisqu’aussi bien il n’était plus en notre pouvoir. Quant à l’avenir, nous le vivrions pleinement dès qu’il deviendrait présent. « Seul le présent était entre nos mains. Pour que Dieu règne dans nos vies, il était indispensable de concentrer, dans le moment présent, nos esprits, nos cœurs et nos forces à l’accomplissement de sa volonté. « Un voyageur, dans un wagon de chemin de fer, ne se figure pas avancer l’heure de l’arrivée en marchant le long des couloirs. Il reste assis et se laisse porter par le train. De même, pour atteindre Dieu, nous devions accomplir sa volonté avec soin, dans le présent, car le temps passe tout seul. Cela ne devait pas être si difficile de comprendre quelle était la volonté de Dieu. « Elle se manifestait par le moyen de nos supérieurs, de l’Écriture, du devoir d’état, des circonstances, des inspirations, etc. Éclairées et soutenues, instant par instant, par l’amour de Dieu, nous devions être en mesure de construire notre sainteté. Ou, plus exactement, quand nous faisions la volonté d’un Autre – Dieu lui-même –, c’est lui qui construisait en nous sa sainteté. «Faire la volonté de Dieu ne signifie donc pas seulement “se résigner”, comme souvent on le croit. C’est en réalité la plus grande aventure divine qui puisse échoir à quelqu’un : non pas suivre sa propre volonté étriquée, ses projets limités, mais plutôt suivre Dieu et accomplir le dessein qu’il a pour chacun de ses enfants. Un dessein divin, inimaginable, infiniment riche. « Faire la volonté de Dieu nous a fait découvrir une voie de sainteté faite pour tous. Puisque chacun peut la vivre, n’importe où, quelle que soit sa situation ou sa vocation, la volonté de Dieu est une carte d’accès à la sainteté pour les foules. Faire la volonté de Dieu pour l’aimer est devenu le deuxième point de la spiritualité de l’unité».
Sep 24, 2011 | Non classifié(e)
Résidence pour personnes âgées (29 juillet/7 août). En nous réunissant, un objectif simple mais précis : aimer. C’est avec ce désir dans le coeur, qu’ensemble, nous nous sommes mis au travail. Avec la chaleur estivale torride, ce travail de service a été dur: nettoyer les chambres des personnes âgées, servir à table, animer leur soirées… mais l’Amour circulait, ça se sentait dans l’atmosphère. Nous étions particulièrement attentifs à faire les choses ensemble, à ne laisser personne de côté et à perdre notre idée quand, ensemble, on voyait qu’elle n’était pas adaptée. Tout ça sous le signe du sourire… et cela a rendu chaque chose extraordinaire. Les personnes âgées nous faisaient confiance et nous encourageaient. Si, pour décorer la sale, une fleur en papier mâché n’était pas parfaite, ou si le panneau de la tombola préparé au dernier moment allait mal par manque d’entraînement, elles savaient toujours fermer les yeux. De notre coté, écrit Salim originaire du Kenya: «Je suis content d’avoir été à la résidence, je me suis senti chez moi parce que ce genre d’activité m’a donné envie d’être heureux. On ne peut pas être triste si nous aimons de cette façon!» Caritas (1/14 août). Pour permettre aux volontaires de l’association d’avoir quelques jours de vacances, nous avons proposé de porter de l’avant, durant le week-end du 15 août, les multiples activités auxquelles ils se dédient sur notre territoire. Cette fois-ci, le travail consistait dans la préparation du menu, l’ensachement des repas et enfin de les distribuer aux nombreux marginaux de notre ville découvrant ainsi leur monde. Ce fut une surprise pour nous de découvrir combien jour après jour, alors que les problèmes n’ont pas manqué, qu’il n’y a pas eu un seul moment où le sourire ait disparu de nos visages : un cadeau en plus des repas distribués à tous ceux qui venaient chaque jour.
A leur retour, les volontaires nous ont félicité pour le travail accompli et nous, nous avons expérimenté que même les idées divergentes se remettent en place si on vit la règle d’or et qu’on a le sourire aux lèvres. Et maintenant, après cet été si actif et aventureux où nous avons fait le plein, nous voici prêts pour commencer cette nouvelle année. Ensemble, visons à montrer au monde la beauté de ce nouveau courant de vie et courrons décidés vers le grand rendez-vous de septembre prochain: le Genfest 2012. Des Jeunes Pour un Monde Uni de Sassari (Sardaigne)
Sep 23, 2011 | Non classifié(e)
Sep 22, 2011 | Non classifié(e)

Gustavo Alvarado
“Tu viens d’un pays, le Costa Rica, qui est connu dans le monde entier pour être un pays de paix, un pays qui n’a même plus d’armée… Il y a quelques années, votre président Oscar Arias Sànchez a reçu le prix Nobel de la paix. Quelle différence trouves-tu entre celui qui a vécu dans ton pays et celui qui vit dans une communauté du focolare dans l’intimité d’un peuple qui a souffert d’une guerre longue et douloureuse qui a laissé tant de blessures ? Qu’est-ce qui t’aide à comprendre et aider ce peuple maintenant ? » “Avant de venir vivre au focolare de San Salvador – depuis lequel nous avons des contacts avec de nombreuses nations d’Amérique Centrale – je connaissais les souffrances de ces populations uniquement par les nouvelles. Je n’arrivais pas à comprendre complètement ces choses, étant né dans un endroit où, depuis le 1er décembre 1948, l’armée a été supprimée et où, par la suite, il n’y a eu aucune guerre civile. Ce qui a permis au Costa Rica un certain développement économique et social, différent du reste des nations voisines. Je me suis senti tout de même “à la maison” quand je suis arrivé ici, peut-être d’ailleurs grâce aux années vécues dans un pays d’Amérique du Sud – le Vénézuela – plus grand que le mien, et qui, dans un certain sens, a élargi mes horizons humains. J’ai trouvé là beaucoup de maux que l’on trouve ailleurs : pauvreté, corruption, déséquilibres sociaux, injustice, insécurité individuelle, mais peut-être à cause de tout cela – et non en dépit de cela – les personnes savent lutter chaque jour pour leur pain quotidien, et ayant aussi vécu des choses atroces, ils ont « appris à souffrir », passant outre les difficultés. Ici, il n’y a pas eu seulement des guerres sanglantes, mais des tremblements de terre, des inondations, et autres malheurs. La solidarité est une valeur présente parmi les gens. La femme, parce qu’elle doit affronter différentes formes d’oppressions, est forte, décidée, “batailleuse ». Dans ce contexte l’idéal de vie présenté par le Mouvement des focolari répond largement aux attentes les plus profondes des personnes, parmi lesquelles on trouve des descendants d’européens, d’africains, des métis, des indigènes… La rencontre avec le visage de Jésus Abandonné, reconnu dans chaque situation douloureuse, fait s’évanouir n’importe quelle peur. Durant ces années, j’ai découvert la sagesse du “être un” avec l’autre : pour aimer un peuple, il suffit de réussir à vivre ainsi jusqu’au bout avec la personne qui se trouve devant toi. Et ainsi, chaque jour, je me trouve enrichi de la nouvelle expérience d’unité vécue ». par SSA
Sep 22, 2011 | Non classifié(e)
Sep 20, 2011 | Focolare Worldwide
Ce sont de jeunes artistes qui participent au projet « Art & Culture – Reshaping Urban life » (Art et culture, remodelant la vie urbaine), organisé par différents partenaires du monde de l’art, de la culture et de la formation, financé par le programme de culture de l’Union Européenne EACEA. Parmi eux l’association ‘’Starkmacher’’, connu entre autre pour le projet Forts sans violence, réalisé avec le Gen Rosso dans différentes écoles de l’Europe et du monde. Le groupe des artistes urbains est depuis peu revenu d’Udine, où du 24 août au 4 septembre, ils ont travaillé ensemble 10 jours dans le ‘’Parc de ciment’’, redonnant à la ville leurs impressions en tableaux, œuvres acoustiques, sculptures, comme par exemple le modèle en filigrane du château d’eau de la ville. Udine est la troisième étape du projet itinérant, qui prévoit le développement d’un laboratoire dans chacune des cinq différentes villes des trois états européens impliquées dans l’initiative (Udine et Venise pour l’Italie, Schwerte et Dortmund pour l’Allemagne et Sternberk pour la République tchèque). « L’atmosphère entre nous est très particulière – raconte une étudiante de Monaco de Bavière – c’est comme si nous nous connaissions depuis longtemps et nous réussissons vraiment à travailler ensemble sur une œuvre unique avec différents artistes. Les personnes qui nous accueillent prennent au vol chacun de nos désirs ou nécessités ! C’est une façon exceptionnelle de travailler ! » Durant le rendez-vous de février, à Schwerte en Allemagne, les participants ont approfondi avec les experts les bases théoriques et culturelles de leur travail. Le sujet central est en fait l’influence réciproque entre le développement urbanistique et l’expression artistique dans la société et dans les villes d’aujourd’hui. Il existe un lien direct entre les arts et les villes, et les jeunes ont une sensibilité particulière pour le lieu dans lequel ils vivent. Leurs œuvres respectent presque toujours le milieu dans lequel ils sont nés.
Seconde étape en Tchéquie, du 2 au 10 juin, où un vieux monastère abandonné à Sternbeck a été un lieu d’inspirations et de suggestions. Chacun a pu choisir son propre ‘’atelier’’ dans lequel travailler, le soir ils se retrouvaient pour mieux se connaître, chanter et danser ensemble. Chaque séminaire se termine avec une exposition publique des œuvres nées les jours précédents, mais aussi de quelque tableau ou sculpture porté à la maison depuis son propre atelier. Ces jours-ci, le 4ème rendez-vous a lieu à Udine, cette fois pour des workshop avec le Gen Rosso, jusqu’au 23 septembre. Prochaine étape : un séminaire interdisciplinaire avec le Gen Rosso à Dortmund en Allemagne et enfin, le dernier congrès à Venise le 23 février 2012.
Sep 19, 2011 | Non classifié(e)
Un laboratoire ne ferme pas, au besoin il se relance. Il en est d’autant plus ainsi lorsque son objectif consiste à mettre en oeuvre des solutions concrètes pour faire naître l’espérance et faire repartir l’Italie aujourd’hui. Les organisateurs n’ont pas voulu que la discussion soit close en conclusion de la deuxième édition de LoppianoLab, le laboratoire national qui, pendant quatre jours, a examiné les thèmes de l’économie, de la culture, de la formation, de l’art et de la communication en réseaux pour l’Italie, dans un dialogue rigoureux à la recherche non du futur du pays, mais d’un présent repensé et partagé.
Le bilan de cet événement multiple est positif: il a confirmé sa vocation d’espace national de rencontre entre le monde du travail, les acteurs culturels, les citoyens et les institutions. Ce rendez-vous a invité à se réunir dans le centre international de Loppiano (province de Florence) environ 3.000 personnes et 70 organismes italiens. Il a donné lieu à 56 événements: tables rondes, rencontres, littéraires et manifestaions artistiques ainsi que spécialités gastronomiques multiculturelles. Parmi ces événements, il convient de relever l’importance particulière qu’a représenté la deuxième Convention nationale de l’Économie de communion, 20 ans après sa naissance: ensemble, économistes et opérateurs économiques se sont réunis pour déterminer des pistes de travail pour le futur. Alberto Ferrucci, de la Commission internationale ÉdeC, a indiqué que serait présenté à l’ONU un document énonçant des propositions que le projet d’Économie de Communion formule pour affronter la crise et créer un nouveau modèle de développement. Ces journées ont vu la recension de multiples histoires d’entrepreneurs qui ont choisi de ne pas seulement penser au résultat final et au bénéfice, mais aussi aux différentes personnes qui représentent les forces de travail. “La Trinité, Voie de la vie?” Tel a été le thème de la soirée-dialogue entre théologie, philosophie et art à partir de l’ouvrage du théologien Coda “Partir de la Trinité” (“Dalla Trinità”). À l’Institut universitaire Sophia (Ius) Loppiano Lab a développé deux autres étapes: la présentation de la revue Sophia, expression des recherches développées à l’Institut ainsi que de la revue Nuova Umanità – depuis trente ans expression de la culture du Mouvement des Focolari; les participans ont pu en outre prendre connaissance du projet académique de la Ius, qui se présente comme un parcours de vie, d’étude et de recherche qui permet d’acquérir et d’approfondir toujours plus une culture inspirée par le christianisme, capable d’illuminer et d’innerver les multiples dimensions de l’humain et les différentes disciplines. La rencontre du Groupe éditorial de Città Nuova s’est produite d’abord en session plénière et ensuite en groupes de travail régionaux, journalistes et agents, lecteurs et collaborateurs à titre divers de la revue “Città Nuova”, tous protagonistes engagés à dynamiser le réseau national qui promeut la culture de l’unité.
Dans le même temps, la citadelle de Loppiano, qui accueillait l’événement, a présenté l’”Open City”, un parcours original de connaissance des lieux et des personnes: les 50 ans du Centre Ave Arte présentés dans une exposition, des lectures artistiques sur des morceaux de textes d’Igino Giordani et de François Neveux, musique, danse et saveur du monde, rencontre avec des étudiants et des professeurs de Sophia, mini-présentation de livres et d’autres choses encore. Dans la matinée du dimanche 18, le laboratoire en a conclu “Espérer avec l’Italie. En réseaux pour le Bien commun lors du cent cinquantième anniversaire de l’Unité” a mis en lumière les résultats obtenus dans les différents domaines indiquant des pistes à suivre pour la poursuite de la réflexion et des expérimentations, repris dans quatre propositions destinées à faire réespérer l’Italie: le soutien à l’entrepreneuriat des jeunes, avec une attention particulière accordée au Sud, lors de l’Exposition des entreprises Edc au Pôle Bonfanto; l’ouverture nécessaire aux autres réseaux, organisations et institutions, dans les laboratoires proches du Groupe Città Nuova; École d’été en Argentine et au Chili et et trois nouveaux masters au sein de l’Institut Universitaire Sophia, instrument et opportunité pour relancer l’humanisme nouveau; Loppiano comme un laboratoire permanent. Quel est sa contribution pour l’Italie? Montrer que, dans nos cités, l’unité est aussi possible dans la vie quotidienne.
Sep 18, 2011 | Non classifié(e)
Chiara écrit, en 2000 : « Dieu. Dieu qui, dans la furie de la guerre engendrée par la haine, s’était manifesté à nous, sous l’action d’une grâce particulière, pour ce qu’il est vraiment : amour. La première idée-force sur laquelle l’Esprit a construit cette spiritualité a donc été celle-ci : Dieu amour (cf. 1Jn 4,8). « Quel changement apporte cette vérité, comprise de manière complètement nouvelle par les personnes lorsqu’elles entrent en contact avec le charisme du Mouvement ! En comparaison, la vie chrétienne qu’elles menaient auparavant, même si elle était cohérente, leur apparaît marquée par la solitude, comme si elles étaient orphelines. Voici, en effet, leur découverte : Dieu est amour, Dieu est Père ! Notre cœur, qui avait vécu dans l’exil de la nuit de la vie, s’ouvre, s’élève et s’unit à celui qui l’aime, qui pense à tout, et compte même les cheveux de notre tête. « Les circonstances, qu’elles soient joyeuses ou douloureuses, prennent un sens totalement nouveau : tout est prévu, voulu, par l’amour de Dieu. Plus rien ne peut nous faire peur. C’est une foi exaltante qui fortifie, qui fait exulter. C’est une foi qui fait verser des larmes, les premières fois qu’on l’éprouve. C’est un don de Dieu qui nous fait crier : “Nous avons cru à l’amour »” (cf. 1Jn 4,16). En choisissant Dieu, qui est amour, comme idéal de notre vie, nous posions le premier fondement, la première exigence, de cette nouvelle spiritualité qui avait éclos dans notre cœur. Nous avions donc trouvé celui pour qui nous voulions vivre : Dieu amour ».
Sep 17, 2011 | Non classifié(e)
Sep 15, 2011 | Focolare Worldwide
De Récife:
- Jésus, je t’aime beaucoup. Tu peux toujours compter sur moi et je voudrais toujours être fidèle à toi. Je te promets de ne jamais te trahir comme l’a fait Judas. Je suis super reconnaissant parce que tu as donné la vie pour nous. Gabriel
- J’ai bien aimé quand on a parlé de la Parole de Dieu, parce que comme ça je peux me rappeler d’aider plus ma maman parce que dans mon coeur c’est l’homme nouveau qui vit. Pedro
- Jésus est le trésor de ma vie, c’est le vrai homme de la terre et de nous tous. Abraão
De Sao Paolo:
- J’ai aidé mon ami Rafael à porter sa valise jusqu’à la chambre parce qu’il est très petit et qu’il n’arrive pas à la porter. Après j’ai joué avec lui. Eduardo
- J’aurai voulu que toute ma famille soit là pour voir ce grand moment de ma vie. Matheus
- J’ai vendu 50 paquets de gâteaux pour aider les Gen 4 de ma ville. Pedro
De Brasilia:
- Cher Jésus, je ne t’oublierai jamais. Je répandrai la joie dans le monde et j’aimerai beaucoup mes camarades. André
- J’ai laissé ma place à un ami sur la balançoire. J’ai partagé mon goûter avec un ami. Je partage mes affaires avec les autres et j’ai prêté mes jeux… Jésus, je t’aime beaucoup. Paulo
- Seigneur, je te demande un peu d’argent pour pouvoir les donner aux pauvres. Carlos
- Je sais que parfois je ne suis pas un enfant qui aide tout le monde, mais j’essaie de faire de mon mieux. J’espère que tu me comprends, ton cher Gen 4 André».
Matthias Bolkart – Centre Gen4 [nggallery id=69]
Sep 11, 2011 | Non classifié(e)
Cette spiritualité s’articule en douze points fondamentaux, intimement liés les uns aux autres :
- Dieu Amour
- La volonté de Dieu
- La Parole de Dieu
- Le frère
- L’amour réciproque
- Jésus eucharistie
- L’unité
- Jésus abandonné
- Marie
- L’Église
- L’Esprit Saint
- Jésus au milieu de nous
Pour Chiara Lubich, la spiritualité de l’unité, dans chacun de ses points, n’est jamais la simple formulation d’un projet qui aurait mûri dans son esprit, d’une réflexion, d’une amorce de théologie spirituelle. C’est plutôt une spiritualité qui demande une adhésion immédiate, décidée et concrète, quelque chose qui suscite la vie. Dans la splendeur de l’histoire de l’Église, de chacun de ses fidèles, de ses saints et de ses communautés, un fait est toujours demeuré constant : c’est la personne en tant qu’individu qui va à Dieu. Cela reste également vrai dans la spiritualité de l’unité, en ce sens que l’expérience que chacun fait avec Dieu et en Dieu est unique et ne peut se répéter. Toutefois, à côté de cette expérience spirituelle personnelle indispensable, la spiritualité portée par le charisme de l’unité, confié par l’Esprit à Chiara, met l’accent sur la dimension communautaire de la vie chrétienne. Ce n’est pas une nouveauté, l’Évangile est éminemment communautaire. Et il y a déjà eu dans le passé des expériences qui ont souligné l’aspect collectif du voyage vers Dieu, surtout les spiritualités conçues par ceux qui mettaient l’amour à la base de la vie spirituelle. Il suffit de citer l’exemple de saint Basile et de ses communautés. Chiara Lubich apporte « sa » spiritualité, un mode communautaire original pour aller à Dieu : être un dans le Christ, selon les paroles de l’Évangile de Jean : « Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous » (Jn 17,21). Chez Chiara, cela devient un style de vie. Une « spiritualité communautaire » avait été préconisée pour notre époque par des théologiens contemporains et est rappelée par le concile Vatican II. Karl Rahner, par exemple, en parlant de la spiritualité de l’Église du futur, l’envisageait dans la « communion fraternelle dans laquelle il soit possible de faire la même expérience fondamentale de l’Esprit ». Le concile Vatican II a, quant à lui, porté son attention sur l’Église en tant que corps du Christ et peuple réuni dans le lien d’amour de la Trinité. Si sainte Thérèse d’Avila, docteur de l’Église, parlait d’un « château intérieur », la spiritualité de l’unité contribue à édifier également un « château extérieur », où le Christ soit présent et en éclaire chaque partie.
Sep 10, 2011 | Focolare Worldwide
Sep 8, 2011 | Senza categoria
Sep 8, 2011 | Non classifié(e)
Elle réunit 31 évêques de 18 pays et de 15 églises différentes. C’est la 30ème rencontre oecuménique des évêques organisée par le Mouvement des Focolari, la première ayant eu lieu en 1982. Nous sommes à Welwyn Garden City, une petite cité à quelque 40 kilomètres au Nord de Londres. Il s’agit en réalité d’une cité jardin, immergée dans la verdure, avec d’amples prairies plus étendues que les rues elles-mêmes et aussi de petits lacs. Fondée en 1920 par Sir Ebenezer Howard, elle compte quelque 40.000 habitants. C’est là qu’a été érigé le Focolare Centre for unity, né après la visite de Chiara Lubich en Angleterre en 1983, quand elle avait ressenti la nécessité d’«un berceau», d’un lieu pour les activités des Focolari. La rencontre des évêques est itinérante, car il s’agit justement d’une oaccasion de connaître la réalité ecclésiale du pays hôte. Cette année, il s’agit en particulier de la connnaissance de l’Église d’Angleterre. Un document intitulé “The anglican communion covenant”, en constitue une approche intéressante: la proposition d’un pacte pour soutenir la communion et un accord, préparé par un groupe de théologiens anglicans, qui lie les églises de la communion anglicane, par lequel les 44 églises autonomes anglicanes s’engagent à reconnaître des prtincipes communs. Ce sera un important instrument de communion, qui peut représenter aussi un lien entre églises non anglicanes. L’adhésion sera toujours libre et il n’est pas prévu de sanctions juridiques pour celles qui changeraient d’idées. Le programme de la rencontre concerne aussi des lieux symboliques de l’anglicanisme, tels que Lambeth Palace, siège du Primat de l’Église d’Angleterrre, Rowan Williams, qui a écouté tous les participants, la visite du sanctuaire de Sant’Alban, où sont conservées les reliques du premier martyr anglais, et la rencontre, en la cathédrale de Westminster, de l’archévêque catholique Vincent Nichols. Cette année, le thème choisi est: “La Parole de Dieu et sa force de transformation”. Et Maria Voce, présidente des Focolari, est intervenue. Elle est intervenue avec passion à propos de la spiritualité oecuménique des Focolari, née de la vie de la Parole. Et elle a rappelé à quel point la spiritualité des Focolari est née de l’Évangile, lu à la lumière de la chandelle dans une cave onscure par Chiara Lubich entourée de ses premières compagnes au cours des bombardaments de la seconde guerre mondiale.
«La cave obscure d’aujourd’hui – explique Maria Voce – c’est le monde avec ses défis et ses interrogations. La Vérité voit se substituer à elle une multitude de vérités, l’intérêt économique prévaut, le noyau familial semble ne plus avoir de signification». « La cave obscure nous interpelle tous parce qu’il n’y avait rien d’autre que l’Évangile. Et c’est de là que nous devons repartir pour nous réévangéliser nous-mêmes et, ensuite, l’humanité qui nous entoure». «En commençant par vivre la parole, instant après instant, et en partageant les expériences, les fruits de cette vie». Martin Luther écrivait déjà: “L’âme peut se passer de tout, à l’exception de la Parole de Dieu”. Et, dans cette période que Maria Voce qualifie de “délicate, s’agissant du passage de la période de fondation” des Focolari “à la période d’actualisation et de développement, nous devons retourner aux origines et nous rappeler que toute la vie du Mouvement est née de l’Évangile vécu”. C’est ainsi que sont nées les communautés centrées sur la parole, la spiritualité de communion et la vie de la parole a aussi facilité le dialogue oecuménique et à tous les niveaux. “L’attachement fidèle à l’unique Évangile” – écrit le document “Voies vers la communion”, établi par l’Église catholique et la Fédaration luthérienne mondiale – est une étape indispensable sur le chemin de la pleine unité”; unité à rechercher non seulement avec les chrétiens appartenant aux autres églises “mais aussi – ajoute Maria Voce – pour entamer le dialogue avec des personnes d’autres religions et dans la rencontre avec des personnes de convictions non religieuses et avec les diverses expressions culturelles actuelles”. Correspondance d’Aurelio Molè [nggallery id=68]
Sep 8, 2011 | Non classifié(e)
Sep 8, 2011 | Focolare Worldwide
Sur l’invitation du Card. Miloslav Vlk, archevêque émérite de Prague, les Evêques de différentes Eglises amis des Focolari s’interrogent à propos de leur mission et de l’efficacité de leur action pastorale face aux actuelles difficultés pour transmettre et permettre d’accueillir le message évangélique dans les sociétés occidentales mais aussi en d’autres parties du monde. Ils le font à la lumière et la force qu’émane la Parole de Dieu à l’origine de l’Eglise du Christ dans ses expressions les plus variées et qui peut, encore aujourd’hui, leur donner une nouvelle vigueur et force d’irradiation. Des rendez-vous marquants sont prévus avec le Primat de l’Eglise d’Angleterre, le dr. Rowan Williams, archevêque de Canterbury, avec l’archevêque catholique de Westminster, Mgr. Vincent Nichols, avec des représentants de l’Eglise Méthodiste et d’autres réalités ecclésiales présentes en Angleterre. L’intervention de Maria Voce, présidente du Mouvement des Focolari, qui soulignera l’effet de la vie de la Parole à l’origine du Mouvement et de sa spiritualité œcuménique, sera d’une importance particulière. A l’apogée de la rencontre, un “Pacte d’amour réciproque” qui engage les participants à avoir un amour mutuel capable de dépasser les divisions du passé, selon l’invitation de Jésus à rester dans son amour et à nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Le vendredi 9 septembre, “Journée ouverte” à laquelle le Mouvement des Focolari de la Grande-Bretagne invite les dirigeants des différentes Eglises, sera présentée l’expérience de communion fraternelle vécue par les Evêques des différentes Eglises chrétiennes ainsi que la perspective d’une unité toujours plus profonde et amicale entre les responsables, selon l’esprit de la prière de Jésus qui demande l’unité de tous. (suite…)
Sep 7, 2011 | Non classifié(e)
Sep 6, 2011 | Senza categoria
Sep 6, 2011 | Non classifié(e)
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Sep 6, 2011 | Non classifié(e)
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