Nov 8, 2010 | Non classifié(e)
Le samedi 6 novembre, le pôle entrepreneurial de l’Économie de communion (ÉdeC) portugais a été inauguré à la cité-pilote des Focolari, dans la commune d’Abrigada-Alenquer.
250 personnes étaient présentes, dont le maire d’Alenquer, quelques députés, entrepreneurs et économistes.
Le Pr. Luigino Bruni, économiste, et l’entrepreneur Alberto Ferrucci, de la commission centrale de l’ÉdeC, ont relevé, lors de leur intervention, l’importance d’un pôle de l’ÉdeC dans une cité-pilote du mouvement des Focolari (il en existe actuellement 35, répartis sur les 5 continents), pour témoigner d’une culture économique nouvelle, capable de faire s’écrouler les murs du capitalisme et de l’individualisme d’aujourd’hui.
Mme le Pr. Manuela Silva, économiste, a souligné l’importance vitale de ce pôle, mettant en évidence la vision prophétique de Chiara Lubich, fondatrice des Focolari, à propos de l’Économie de communion. « Quand elle est mise en actes, elle est appelée à devenir une lumière qui porte loin, comme un phare dans la nuit de la société d’aujourd’hui », a-t-elle ajouté. Elle a donc mis chacun au défi de rester fidèle à l’intuition première de Chiara sur l’ÉdeC.
Quelques entrepreneurs adhérant au projet ont retracé l’histoire de la construction de ce pôle, qui a débuté en 2004 et pour laquelle de nombreuses personnes ont uni leurs efforts, jusqu’à ce que ce rêve devienne réalité. Il y a eu des actes de générosité, petits et grands, des souffrances, des renoncements sur le plan matériel et spirituel. Ils ont été de vraies « pierres » apportées à cette « cathédrale », comme quelqu’un a défini le nouveau pôle, destiné à témoigner de la présence de Dieu dans le monde de l’économie.
Actuellement, 3 entreprises sont installées au pôle « Giosi Guella », et beaucoup d’autres, qui ont adhéré à ce projet et sont réparties dans tout le pays, y sont reliées. Il s’agit de petites et moyennes entreprises commerciales qui, grâce à l’idéal de l’Économie de communion, œuvrent pour le bien commun.
À l’issue du programme, une liaison internet a été assurée avec le pôle Lionello Bonfanti, à Loppiano (Italie), ce qui a donné une plus grande envergure à cet événement. On a rappelé, entre autres, une phrase prononcée par Chiara au sujet du pôle installé en Italie : « Une lueur au milieu des ténèbres, qui, même faible, se voit de loin. » Un encouragement à relever ce défi.
Le maire d’Alenquer, Jorge Riso, a procédé officiellement à l’inauguration. Au cours de sa brève intervention, il a remercié le mouvement et la cité-pilote Arco-Iris de leur apport positif sur le terrain, non seulement à travers le centre de physiothérapie, mais aussi pour les rapports qu’ils ont su établir avec la population. « Ce pôle est une chance pour la commune d’Alenquer. C’est un projet qui va bien au-delà des limites de notre commune », a-t-il dit.
Nov 4, 2010 | Non classifié(e)
« Les Focolari : une prophétie d’unité. » Ainsi s’intitule l’article de 32 pages paru dans cette revue de culture et d’actualité religieuse publiée par la maison d’édition italienne San Paolo. Il cherche à comprendre les raisons du succès du mouvement, désormais présent dans les milieux les plus divers. Ce dossier retrace les étapes de l’histoire du mouvement, la vie des Focolari aujourd’hui, leur engagement dans le domaine social et leur foi vécue au quotidien. « En faisant parler les simples militants comme les responsables du mouvement, à commencer par Maria Voce », peut-on lire dans introduction de l’article signé de la plume de Vittoria Prisciandaro. Le numéro de novembre de cette revue fondée en 1979 et tirant à 37000 exemplaires, est accompagné d’un supplément – le premier d’une série de cinq livres audio – consacré pour l’occasion à Chiara Lubich. Il s’agit de l’anthologie « L’Amour triomphe de tout », où sont réunies quelques pensées de Chiara, lues par des acteurs italiens. Les Focolari, un idéal de fraternité. Outre la présentation des lieux importants, des étapes de l’histoire du mouvement et des « petits faits » du quotidien inspirés par l’Évangile, ces 32 pages consacrées aux Focolari rapportent les questions posées au coprésident et à la présidente, comme par exemple : « Quelle est la place des prêtres, des paroisses et des évêques au sein du mouvement ? », ainsi que la synthèse des questions posées à Giancarlo Faletti. Mouvements ecclésiaux, fédéralisme, éducation, inculturation, réforme de la justice, dialogue interreligieux et société pluriethnique, sont, en revanche, quelques-uns des sujets abordés dans l’interview de Maria Voce, « Emmaus, la théologienne avocate qui a pris la suite de Chiara ». La revue mensuelle Jesus est en vente en kiosque. En outre, d’ici quelques jours, une interview enregistrée de Maria Voce, qui reprend l’article dans ses grandes lignes, sera disponible sur le site http://www.stpauls.it/jesus/default.htm. Vous trouverez également, sur les pages du site focolare.org – et cela s’adresse en premier à ceux qui ne lisent pas l’italien –, un résumé de quelques points particulièrement intéressants du dossier. Bonne lecture !
Nov 1, 2010 | Non classifié(e)
Une journée nationale organisée conjointement par le mouvement des Focolari et les communautés musulmanes d’Italie, « afin de montrer que la vie ensemble et l’intégration sont possibles, face à la montée de l’intolérance et à la radicalisation du repli communautaire dans nos villes ». Les 600 musulmans et chrétiens présents venaient de toute l’Italie. Il y avait une cinquantaine de personnalités appartenant aux deux religions, dont une vingtaine d’imams et de représentants d’autres communautés musulmanes, réparties sur tout le territoire. Les jeunes et les enfants, qui avaient un programme conçu spécialement pour eux, étaient nombreux. « Maman, est-ce qu’on est déjà morts ? » avait demandé un petit enfant lors d’une rencontre similaire, qui se déroulait il y a quelques années à New York. « Pourquoi tu me poses cette question ? » avait demandé sa maman. Et il avait répondu : « Parce que j’ai l’impression d’être déjà au Paradis. » Et ceux qui étaient à Loppiano n’auront sans doute pas trouvé cette question enfantine, à en juger par l’atmosphère de fraternité, « d’un autre monde », que l’on y respirait. Pourtant, on a bel et bien abordé les problèmes brûlants qui envahissent notre société.
« L’objectif de cette journée est de faire un pas de plus sur le chemin parcouru jusqu’à aujourd’hui pour nous sentir comme une seule famille, parce que même si nous naissons frères, à présent, nous savons que nous pouvons aussi le devenir », ont expliqué Luisa Gennaro et Mario Ciabattini, des Focolari. L’imam Kamel Layachi, chef des communautés musulmanes de Vénétie, a aussitôt répondu : « L’amour est le fondement de l’union des cœurs, c’est un point d’arrivée et un point de départ. » Shahrzad Houshmand, théologienne iranienne, qui animait la table ronde « Les défis du dialogue », a introduit ainsi le sujet : « Cela faisait des années que nous rêvions de ce jour où nous pourrions nous rencontrer entre musulmans et chrétiens d’Italie, pour construire ensemble l’avenir du pays. » Voici quelques extraits des différentes interventions. Paul Lemarié, des Focolari : « Dieu nous aime immensément, et c’est comme cela que l’expérience des Focolari a débuté. » Izzidin Elzir, imam de Florence et de Toscane : « Notre dialogue avec les Focolari s’est engagé il y a 20 ans dans leur centre international La Pira, et aujourd’hui, nous en voyons les résultats ici. » Judith Povilus, vice-présidente de l’Institut universitaire Sophia : « Le dialogue est une dimension profondément anthropologique, comme la dimension transcendantale. » Adnane Mokrani, théologien musulman, professeur à l’Université pontificale grégorienne : « Le dialogue est lié à l’essence même de l’être musulman. Croire que Dieu est un, qu’il est unique, revient à croire qu’il existe un seul genre humain. » Roberto Catalano, du Centre de dialogue interreligieux des Focolari : « Je ne peux plus être italien sans chacun de vous. Pour nous, membres des Focolari, la fraternité est importante, mais la fraternité universelle, ouverte à tous sans exception, dans le monde entier. » Et il raconte comment s’est amorcé le dialogue pratiqué par les Focolari en Algérie dans les années 60, puis au Liban, où est née une école dans un village qui, pendant la guerre, a accueilli aussi bien des musulmans que des chrétiens. « Nous avons vu naître une fraternité si contagieuse que, durant le conflit de 2006, elle a permis d’accueillir des milliers de réfugiés appartenant aux deux religions, et ils ont vécu ensemble pendant longtemps. » Diverses réponses ont été trouvées pour agir comme antidotes à la « peur de la différence » : coresponsabilité sociale, citoyenneté active et travail en réseau, dialogue interreligieux non pas en « option », mais en tant que nécessité première.
Les témoignages de dialogue au quotidien étaient très concrets : « Dans le Triveneto, où nous habitons, mais pas seulement, nous avons noué des amitiés qui nous font cheminer vers une vraie fraternité. Le dialogue de la vie est entré dans nos maisons, grâce à nos enfants… Aujourd’hui, nous marquons ce chemin d’une pierre blanche. » Parmi les nombreux messages qui sont arrivés, il y eu celui de Maria Voce, présidente des Focolari : « Nous confions à Dieu ce chemin que nous parcourons ensemble, afin qu’il soit un don pour notre pays » ; celui de Mgr Mansueto Bianchi, chargé des questions autour de ce dialogue par la Conférence épiscopale italienne : « Notre témoignage doit être en accord avec nos paroles pour défendre la vie humaine et nous ouvrir à la transcendance » ; celui des maires de Florence et de Padoue, ainsi que du maire de Rocca di Papa, présent dans la salle. Au milieu d’une telle atmosphère, les paroles de Chiara Lubich, prononcées lors d’une vidéoconférence le 12 novembre 2000 à Washington, devant 6000 personnes, ont été accueillies avec enthousiasme : « Si nous vivons selon ce que nous enseignent nos religions, une communion en Dieu naîtra entre nous. Aujourd’hui, ‘nous’ sommes tous présents ici comme une seule chose. Nous devons propager ensemble cette révolution pacifique pour réaliser la fraternité universelle. »
Oct 31, 2010 | Non classifié(e), Parole di vie
La prédication de Jésus débute par le discours sur la montagne. Sur une colline des environs de Capharnaüm, face au lac de Tibériade, Jésus, assis comme le faisaient les maîtres, annonce aux foules l’homme des béatitudes. Déjà à plusieurs reprises, l’Ancien Testament citait le terme « bienheureux » qui magnifiait ainsi celui qui accomplit la Parole du Seigneur.
Pour les disciples, les béatitudes de Jésus en évoquent donc certaines qu’ils connaissent déjà. Mais là, ils entendent dire pour la première fois que ceux qui ont le cœur pur, non seulement sont dignes de gravir la montagne du Seigneur, comme le chantait le psaume , mais peuvent même voir Dieu. Quelle est donc cette pureté si élevée qu’elle mérite une telle récompense ? Jésus va l’expliquer plusieurs fois au cours de sa prédication. Cherchons à le suivre, pour puiser à la source de l’authentique pureté.
« Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu. »
Pour Jésus, un moyen de purification l’emporte sur tous les autres : « Déjà vous êtes émondés par la parole que je vous ai dite » . Ce ne sont pas tant les exercices rituels qui purifient l’âme, mais sa Parole. Celle de Jésus n’est pas comme celle des hommes. Le Christ y est présent, comme il l’est – quoique d’une façon différente – dans l’Eucharistie. Par sa Parole, le Christ entre en nous et, si nous la laissons agir, elle nous libère du péché, purifiant ainsi notre cœur.
La pureté est, par conséquent, le fruit de la Parole vécue. Les Paroles de Jésus nous libèrent des inévitables attachements qui nous menacent si notre cœur n’est pas orienté vers Dieu et ses enseignements. Quels attachements ? Tout simplement aux biens, aux personnes ou à nous-mêmes. Mais si notre cœur est centré sur Dieu seul, tout le reste disparaît.
Pour y parvenir, tenons à dire souvent à Dieu, à Jésus, au cours de la journée, cette invocation du psaume : « C’est toi, le Seigneur ! Je n’ai pas de plus grand bonheur que toi ! » Répétons-la souvent, surtout lorsque les tentations risquent d’entraîner notre cœur vers des images, des sentiments et des passions qui peuvent occulter en nous la conscience du bien et nous priver de notre liberté.
Sommes-nous tentés de regarder certaines affiches publicitaires, de suivre certains programmes télévisés ? À ce moment-là, disons-lui : « C’est toi, le Seigneur ! Je n’ai pas de plus grand bonheur que toi ! » Ce premier pas nous fera sortir de nous-mêmes, en re-déclarant à Dieu notre amour. Nous aurons ainsi grandi dans la pureté.
Une personne, ou une activité, s’interposent-t-elles entre Dieu et nous, faisant obstacle et même altérant notre rapport avec Lui ? C’est le moment de lui redire : « Tu es, Seigneur, mon unique bien ». « C’est toi, le Seigneur ! Je n’ai pas de plus grand bonheur que toi ! » Cela nous aidera à purifier nos intentions et à retrouver la liberté intérieure.
« Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu. »
Vivre la Parole nous rend libres et purs parce qu’elle est amour. Et le feu divin de l’amour purifie nos intentions et notre être profond, car, d’après la Bible, le « cœur » est le siège de l’intelligence et de la volonté.
Et Jésus nous commande une façon d’aimer qui nous permet de vivre cette béatitude.
C’est l’amour réciproque, l’amour de celui qui est dans la disposition de donner sa vie pour les autres, à l’exemple de Jésus. Ce style d’amour suscite un courant, un échange, une atmosphère dont la caractéristique dominante est justement la transparence, la pureté. En effet, dans cet amour-là, Dieu est présent et Lui seul peut créer en nous un cœur pur. Lorsque nous vivons l’amour réciproque la Parole agit, apportant purification et sanctification.
Un individu isolé est incapable de résister de manière durable aux sollicitations du monde. En revanche, l’amour réciproque constitue un excellent terrain où chacun peut rester pur et vivre sa vie chrétienne de façon authentique.
« Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu. »
Et quel est l’effet de cette pureté, qu’il faut toujours conquérir ? On peut « voir » Dieu, ce qui signifie comprendre son action dans notre vie et dans l’histoire, entendre sa voix dans notre cœur, savoir saisir sa présence là où elle se trouve : dans les pauvres, dans l’Eucharistie, dans sa Parole, dans la communion fraternelle, dans l’Église.
C’est un avant-goût de la présence de Dieu qui nous est donné dès ici-bas, dans cette vie où nous « cheminons par la foi, non par la vue », en attendant de pouvoir le voir « face à face » , éternellement.
Chiara Lubich
Oct 30, 2010 | Non classifié(e)
Qui est allé à Assise n’est certainement pas resté indifférent à la spiritualité qui transpire de ses murs. Outre les millions de pèlerins qui viennent chaque année chercher de quoi nourrir leur âme, on voit s’y succéder sans relâche de nombreux événements placés sous le signe de l’esprit. Comme, par exemple, celui qui vient de se dérouler, du 28 au 31 octobre, au théâtre des Stuoie : la XIVème conférence internationale de la Catholic Fraternity* (C.F.), vingt ans après sa fondation. Le thème choisi pour cette édition était : « Jésus Christ est le même hier et aujourd’hui et pour les siècles » (cf. He 13,8).
Environ 400 représentants de diverses associations, expressions d’autant de charismes de l’esprit et venus du monde entier, étaient présents. Des journées vécues dans une joie contagieuse qui émanait des chants, et dans l’harmonie des différentes langues et cultures.
Le programme s’articulait autour de moments de prière, de réflexion et de témoignages. C’est le cardinal Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, qui a célébré la messe d’ouverture, et Mgr Domenico Sorrentino, évêque d’Assise, a prononcé le discours de bienvenue.
La plus importante table ronde de la journée, axée sur le thème : « Communion et mission des mouvements ecclésiaux au troisième millénaire », offrait un grand intérêt. Sont intervenus Maria Voce et Michelle Moran, respectivement présidente du mouvement des Focolari et de l’ICCRS, et Adriano Roccucci, vice-président de la communauté Sant’Egidio. En tant que modérateur, Guzman Carriquiry, sous-secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs, a rappelé le soutien accordé par les derniers papes aux nouveaux charismes. En présentant les intervenants, il s’est arrêté sur Maria Voce, « qui a la lourde tâche de diffuser le charisme de Chiara Lubich, charisme qui a déjà donné un premier fruit de sainteté : la jeune Chiara Luce Badano, récemment béatifiée par le Pape Ratzinger ».
Maria Voce a évoqué « avec émotion » le premier rassemblement des différents mouvements et des communautés nouvelles autour de Jean-Paul II, ce jour où « a jailli de notre cœur, dans un élan spontané, un hymne de louange à l’Esprit Saint qui, en déferlant en quelque sorte dans l’Église de notre temps, a suscité en elle les charismes les plus divers afin de répondre, en vivant l’évangile de façon authentique et radicale, aux nombreux besoins de l’humanité d’aujourd’hui. Une floraison surprenante qui faisait penser à un nouveau printemps de l’Église ». La présidente des Focolari s’est alors demandé « vers quels horizons nous pousse l’Esprit Saint pour que la communion entre les divers mouvements ecclésiaux se renforce de façon à réaliser le dessein de Dieu et à répondre aux attentes du monde. Il me semble, a-t-elle poursuivi, qu’il faille chercher la réponse dans ces paroles : vivre toujours plus intensément pour l’unité. » Et après avoir évoqué Celui qui se trouve au cœur de la spiritualité de l’unité, « l’Abandonné, qui exprime dans son cri celui de l’humanité de toutes les époques… », elle a conclu en souhaitant que « l’humanité se rapproche de l’heure de son unité avec chaque jour qui passe ».
Michelle Moran a mis en lumière le travail d’amitié et de communion entre les mouvements, accompli depuis plus de dix ans. Elle a ajouté, faisant référence au Renouveau charismatique (ICCS) : « Tout cela est né de l’Esprit Saint, c’est un courant de grâces pour l’Église entière, comme un grand fleuve et ses nombreux affluents… »
Adriano Roccucci, de Sant’Egidio, a invité tous les participants à devenir des « bâtisseurs d’amitié et de communion. La communion permet la réalisation de l’universalité, parce que l’amitié ouvre à l’autre, à Dieu et à l’homme », a-t-il ajouté.
La conférence a été conclue par le cardinal Paul Josef Cordes, président émérite du Conseil pontifical « Cor Unum », et Matteo Calisi, l’actuel président de la C.F., qui ont ouvert une perspective sur les « défis qui attendent la Catholic Fraternity ».
Nota : La C.F. est une fédération de communautés et d’associations regroupant diverses communautés charismatiques catholiques, qui encourage les communautés membres à rester fidèles à leurs charismes. Elle a été reconnue par le Saint Siège le 30 novembre 1990 sous le nom de Catholic Fraternity of Charismatic Covenant Communities and Fellowships. Les communautés et associations qui la composent sont présentes dans différents pays d’Asie, d’Europe, d’Amérique et d’Océanie.
Oct 28, 2010 | Non classifié(e)
“Le phénomène Chiara Luce Badano”: c’est par ces mots que le journaliste Rosario Carello, animateur de l’émission “A sua immagine” (À son image), diffusée sur la chaîne Rai Uno le 10 octobre, a défini tout ce qui se passe autour de la jeune fille de Sassello, proclamée bienheureuse le 25 septembre dernier.
“Le phénomène, ce n’est pas tant elle, qui a certes vécu de façon extraordinaire, mais plutôt le phénomène mondial qu’elle a déclenché par sa vie exemplaire, même si elle a mené la vie normale d’une jeune d’aujourd’hui”, dira Maria Voce, présidente des Focolari.
Le Pape l’a proposée comme modèle de sainteté aux jeunes du monde entier, en les invitant à la connaître: “…Une vie brève mais un formidable message. 19 années remplies de vie et de foi. Deux années, les dernières, marquées par la souffrance, mais vécues dans la foi et dans la joie qui naissait dans son cœur plein de Dieu… Une grâce de Dieu aidée par les personnes qu’elle côtoyait”, a poursuivi le Saint Père, avant de rendre hommage d’abord à ses parents, à sa communauté paroissiale et au mouvement des Focolari, dont elle faisait partie.
Le soir du 25 septembre, la salle Paul VI est devenue le théâtre d’une explosion de joie et d’un “désir de sainteté”, manifesté par des milliers de jeunes à l’intérieur comme à l’extérieur de la salle. Des jeunes qui se sont exprimés par des chants, des danses, des chorégraphies, des images et des expériences de vie. Tous avaient envie de dire quelque chose d’elle, comme un groupe de jeunes d’Amérique latine: “Chiara Luce est un modèle pour les jeunes. Elle a réussi à surmonter de nombreux obstacles jusqu’à devenir sainte. Elle est un très grand exemple pour nous tous.” Et des jeunes du Liban déclaraient: “Chiara Luce nous dit que nous pouvons suivre son exemple par notre vie. La sainteté n’est pas un but éloigné pour nous, les jeunes.” Une jeune africaine ajoute: “Pour moi, le moment le plus touchant de la journée a été sa béatification. C’était la première fois que je participais à une cérémonie de béatification, c’était très émouvant.” Et une jeune italienne résume ainsi cette journée intense: “J’ai compris que pour devenir saint, il faut toujours aimer.” “Pour nous, les jeunes, la sainteté semble très difficile à atteindre aujourd’hui, affirme un jeune au nom d’un groupe de l’Inde. Mais si nous essayons de marcher sur ce chemin, ce sera une expérience merveilleuse.” Et, pour finir, l’enthousiasme des Mexicains: “Cela a été très fort de connaître la vie de Chiara Luce, et cet événement a été très beau. Grâce à son exemple, nous sommes sûrs de réussir à avancer sur la voie de la sainteté.”
Mais qui est cette jeune fille nouvellement béatifiée et répondant au nom de Chiara?
Comment s’explique ce “phénomène” déclenché par une jeune fille née dans un petit village de Ligurie, Sassello, devenue la “sainte des jeunes”?
“Ce qui me touche chez elle, c’est qu’elle a transformé l’ordinaire en aventure extraordinaire”, confie un jeune italien.
Et 400 de ces jeunes venus du monde entier sont restés quelques jours de plus en Italie pour approfondir la spiritualité de l’unité, grâce à laquelle Chiara Luce est montée sur les autels.
“Désir de sainteté” chez les jeunes: c’est cela, le phénomène que sa béatification a révélé à la face d’un monde qui semble tourné vers tout autre chose.
Oct 26, 2010 | Non classifié(e)
«Depuis 35 ans, je me consacre à travers mon métier à la communication dans différents domaines, et pourtant, je peux affirmer être “née” à la vraie communication en mars 1995 seulement. C’est là que, lors de la conférence de presse organisée pour la remise du prix UELCI au meilleur écrivain catholique de l’année, à Milan, j’ai connu Chiara Lubich pour ne jamais l’abandonner.» C’est par ces mots qu’Alma Pizzi a débuté son intervention pour se présenter, lors du dernier séminaire de NetOne, en juin 2010.
Journaliste convaincue, consultante pour les relations avec la presse, professeur de journalisme et écrivain, originaire de Lombardie et présidente de l’UCID (Unione Cristiani Imprenditori Dirigenti, Union des chefs d’entreprise chrétiens), elle apportait également son soutien actif à NetOne, le réseau international d’opérateurs inspiré par le charisme de l’unité.
Au mois de juin dernier, elle disait encore d’elle: «J’ai vécu ma deuxième “naissance”, encore plus décisive, en juin 2000, ici à Castelgandolfo, lors du premier séminaire international de NetOne, qui voyait le jour à cette occasion. Depuis, je considère NetOne comme ma maison, et j’ai toujours répondu présente. Mais j’ai surtout découvert une nouvelle façon d’être journaliste, une approche révolutionnaire comparée à ce que j’avais connu auparavant. J’ai commencé à mettre mes rapports avec les autres à la première place, à les faire passer avant le produit de mon travail.»
(On peut également consulter la vidéo de cette intervention dans son intégralité sur le site de NetOne.)
«J’ai été frappée et émue en lisant ses derniers articles, écrit une journaliste qui l’a connue et a travaillé avec elle. Plusieurs portent sur la sainteté, comme celui sur Chiara Luce Badano ou le tout dernier, sur Clarles Ier d’Autriche, bienheureux “grâce” et non pas “malgré” la politique, publié le 24 octobre 2010, veille de sa mort, sur le site du journal en ligne qu’elle dirigeait. Elle rapporte entre autres ces mots tirés du journal de Charles Ier: “J’aspire toujours et totalement à décerner le mieux possible, en toute chose, la volonté de Dieu et de l’accomplir, et de la manière la plus parfaite qui soit”.»
Collaboratrice à Città Nuova, la revue des Focolari, elle avait conclu son article sur le journaliste Giuseppe De Carli, disparu récemment, par ces mots: “Nous ignorions tout de son mal et, à présent, nous pensons qu’il est arrivé au but, à ce but que nous voudrions atteindre nous aussi, avec le même sens du travail accompli consciencieusement.”
Nous lui rendons hommage sur ses dernières paroles et nous renvoyons le lecteur à l’article de Città Nuova qui permet d’en savoir plus sur elle.
Oct 25, 2010 | Non classifié(e)
Oct 25, 2010 | Non classifié(e)

La rencontre organisée conjointement par les Focolari et par les communautés musulmanes d’Italie a pour objectif de réunir chrétiens et musulmans, qui se sont rencontrés dans différentes régions d’Italie ces dernières années, grâce à des expériences de dialogue, inspirées par la spiritualité de communion de Chiara Lubich.
Des initiatives importantes de collaboration sur le terrain ont été prises dans différentes régions de la péninsule, à Trente, Vérone, Trévise, Padoue, Trieste, Rovigo, Turin, Milan, Gênes, Parme, Reggio d’Émilie, Florence, Rome et Teramo, pour ne citer que les principales. Inspirées par le désir d’aller à la rencontre de l’autre, comme le propose la Règle d’or, elles se sont souvent traduites en actions conjointes qui offrent des modèles d’intégration sur le terrain.
La journée du 31 octobre s’inscrit dans le sillage de la journée de l’amitié islamo-chrétienne, célébrée le 27 octobre dans toute l’Italie, et se veut également un temps de réflexion sur l’expérience vécue jusqu’à ce jour dans ce domaine.
Le programme, préparé par un comité organisateur composé de chrétiens et de musulmans, prévoit des temps d’approfondissement aussi bien du Coran que de l’Évangile, des expériences vécues et une table ronde sur les défis posés par le dialogue. Les différentes parties du programme seront entrecoupées de moments artistiques proposés par des groupes musulmans et chrétiens, ainsi que par une présentation de la cité-pilote de Loppiano, qui accueillera la rencontre.
La participation de représentants d’autorités religieuses et civiles est également prévue.
Oct 23, 2010 | Non classifié(e)
Oct 22, 2010 | Non classifié(e)
Oct 21, 2010 | Non classifié(e)
Oct 20, 2010 | Non classifié(e)
C’est dans une “atmosphère de famille” que s’est déroulée, le dimanche 17 octobre, près du Vatican, la rencontre organisée par le mouvement des Focolari destinée aux participants au Synode spécial du Moyen-Orient (10-24 octobre), qui avait pour thème “L’Église catholique au Moyen-Orient: communion et témoignage”. Le but de l’initiative était d’approfondir le charisme de Chiara Lubich, axé sur la spiritualité de communion, et de se familiariser avec une expérience forte de 40 ans de présence dans les différents pays du Moyen-Orient.
Une vingtaine d’évêques d’Orient ainsi que d’autres membres du Synode ont participé à cette rencontre. Ce sont don Antonio Borges, délégué du mouvement des Focolari pour le Moyen-Orient, et Son Éminence le cardinal Ennio Antonelli, président du Conseil pontifical pour la famille, qui ont prononcé le discours de bienvenue. Ce dernier a fait part de sa réflexion théologique et de son expérience au sujet de “L’évêque et la communion avec le presbytère”. Philippe Ehrenzeller, coresponsable des Focolari en Égypte, a donné, quant à lui, les grandes lignes de “La spiritualité de communion à la lumière du charisme de Chiara Lubich”.
Les évêques ont suivi avec grand intérêt les différents exposés: l’histoire et la présence des Focolari au Moyen-Orient, évoquée par Nadine Chehab (Turquie), la vie du mouvement au sein de l’Église locale, décrite par l’évêque maronite Simon Atallah (Liban), l’expérience œcuménique faite par Fadia Haddad (Égypte) et l’expérience du dialogue interreligieux expliquée par Arlette Samman (Liban), le tout sur fond d’images de la vie et des activités du mouvement dans ces régions.
C’est le patriarche d’Alexandrie des coptes catholiques, Sa Béatitude Antonios Naguib, relateur général au synode, qui a conclu la rencontre. Il commentait qu’il avait beaucoup été question de communion au synode, “tout à fait celle qui se pratique ici”. Il faisait également observer combien il est important de mettre l’accent sur l’amour comme le fondement de la communion, affirmant que seule la communion vécue dans l’amour, en unité, peut transmettre Dieu-Amour.
Tard dans l’après-midi, les participants se sont rendus à la basilique Sainte-Marie-du-Transtévère où ils ont participé, avec la communauté Sant’Egidio, à une prière solennelle pour la paix.
Oct 20, 2010 | Non classifié(e)
Oct 20, 2010 | Non classifié(e)
“L’éducation, un acte d’amour”: tel est le titre du congrès international sur la pédagogie, qui s’est tenu à Trente les 9 et 10 octobre derniers. Les participants étaient au nombre de 420 et venaient de toute l’Europe, mais aussi d’Inde, d’Argentine, du Brésil, de Cuba, du Zimbabwe et du Burundi. Deux journées organisées par l’EdU (Éducation et Unité), placées sous le haut patronage de la province de Trente et des représentants de la Commission européenne en Italie.
L’EdU est un réseau formé de professionnels du monde de l’éducation et de la formation, qui développe une réflexion et un travail de recherche destinés à élaborer une théorie de l’éducation à partir du charisme de l’unité de Chiara Lubich. Des professeurs d’université et des enseignants travaillant avec des classes de tous niveaux, mais aussi des étudiants et des administrateurs, en font partie. Ils étudient la question du rôle central de la personne, qu’ils placent au cœur du défi de l’éducation, afin d’expérimenter dans quelle mesure la formation et l’éducation sont non seulement des “urgences”, mais aussi de vraies occasions de tendre à cette fraternité universelle qui permet à la personne de se réaliser. Les impressions de Serena, étudiante en première année de sciences de l’éducation, nous en donnent la preuve. “J’ai trouvé les exposés des intervenants et les témoignages très intéressants. (…) Cela a été un moment de partage, de collaboration, de découverte et, surtout, m’a procuré une sensation de tranquillité et de paix avec tout et avec tous. Ce congrès restera gravé dans mon cœur!” Un enthousiasme partagé par Wiletov, Polonais, qui a quelques années de plus. “Je suis maintenant un pédagogue de 70 ans, mais après ce congrès, je me sens comme le soleil, qui peut donner sa chaleur tant qu’il n’est pas couché.”
L’art d’aimer, proposé par Chiara Lubich dans un enregistrement vidéo, a servi de point de départ. À partir de là, en cherchant à concilier méthodologie et vie pratique, il y a eu plusieurs temps de travail pour approfondir les méthodes et les instruments, mais également des témoignages percutants, qui ont mis en évidence la force de l’amour vrai dans la pédagogie et encouragé chacun à proposer les mêmes méthodes éducatives dans son milieu de travail. Tout ceci avec une confiance renouvelée dans le difficile métier d’éducateur, à en juger par les impressions que quelques-uns des éducateurs présents ont livrées lors de la conclusion: “Merci, ce congrès m’a permis de réorienter ma boussole.” “Pour moi, cela a été comme un examen de conscience: Qui suis-je? Pourquoi suis-je éducateur?…” “L’éducateur est le premier destinataire de l’éducation même”. “Je suis arrivé avec un grand poids dans mon cœur, la peur de ne plus arriver à enseigner. À présent, je me sens prêt à recommencer.”
Oct 19, 2010 | Non classifié(e)
Oct 19, 2010 | Non classifié(e)
«L’Œuvre de Marie, ou mouvement des Focolari, est présente au Moyen-Orient depuis 1967.
Enracinée dans la culture de cette région, en communion étroite avec l’Église universelle et les églises locales, elle jouit de la bienveillance et de la bénédiction des patriarches et des évêques du lieu.
Elle compte environ 15000 membres et adhérents catholiques appartenant à divers rites.
Par ses liens vivants avec la Parole de Dieu, qui la poussent à se réévangéliser constamment, elle cherche à affronter les souffrances et à relever les défis qui se posent au Moyen-Orient, à la lumière de celle-ci.
En suivant les enseignements de l’Église, ses membres s’engagent à témoigner de l’Évangile au sein de la société où ils vivent.
La spiritualité de communion qui la caractérise amène ses membres à faire l’expérience du Ressuscité, qui leur redonne courage face aux innombrables défis à relever.
Nombreuses sont les familles qui, après avoir été tentées d’émigrer, ont finalement décidé, grâce au soutien de leur communauté, de rester dans leur pays afin de construire, avec les autres, un avenir meilleur.
Nombreuses sont les histoires d’actes courageux de pardon et de réconciliation, qui entraînent beaucoup d’autres personnes.
Jésus crucifié et abandonné, source inépuisable d’amour et de vie nouvelle, est la réponse et le chemin, le moyen irremplaçable pour répandre une culture de la Résurrection.
Beaucoup de nos frères orthodoxes partagent la spiritualité de l’Œuvre de Marie avec ses membres de confession catholique. Fortement liés par l’amour du Christ tout en demeurant chacun au sein de sa propre église, ils vivent et œuvrent ensemble à la réalisation du testament de Jésus: “Que tous soient un” (Jn 17,21).
Avec des amis musulmans et juifs, les membres de l’Œuvre vivent une expérience profonde de “dialogue de la vie” et une expérience religieuse, en vivant et en travaillant ensemble pour la paix et la fraternité universelle.
Oct 19, 2010 | Non classifié(e)
Oct 15, 2010 | Non classifié(e)
Oct 15, 2010 | Non classifié(e)
Oct 15, 2010 | Non classifié(e)
Oct 15, 2010 | Non classifié(e)
Oct 14, 2010 | Focolare Worldwide
Oct 14, 2010 | Non classifié(e)
La cérémonie de béatification, qui s’est déroulée dans l’après-midi du 25 septembre au sanctuaire du Divin Amour, a ouvert les célébrations en l’honneur de Chiara Luce Badano, une jeune fille de 18 ans née à Sassello (région de Savone) en 1971 et morte en 1990 d’un ostéosarcome, au terme d’une vie marquée par une foi lumineuse et par l’adhésion à la spiritualité du mouvement des Focolari. La cérémonie de béatification, joyeuse et toute en profondeur, a été présidée par le préfet pour les causes des saints, Son Excellence Mgr Angelo Amato, envoyé spécialement par le Pape Benoît XVI. “Une jeune fille au cœur cristallin”: c’est ainsi que Mgr Amato définit Chiara Luce dans son homélie. “Une jeune fille moderne, sportive, positive, qui, dans un monde plein de bien-être, mais aussi souvent malade de tristesse et d’absence de bonheur, nous transmet un message d’optimisme et d’espérance”, poursuit-il. Environ 25000 personnes y ont assisté, notamment des jeunes, venus de 57 pays répartis sur les cinq continents. Une foule innombrable se pressait aussi dehors, où des écrans géants avaient été installés. Parmi les personnes présentes, le maire de Rome, Gianni Alemanno. Mais la fête ne s’est pas arrêtée là: en effet, elle s’est prolongée jusqu’à dimanche, avec des moments inédits, qui s’adressaient plus particulièrement aux jeunes. Étaient présents également les parents de la bienheureuse, qui constitue un cas plus unique que rare: la béatification de Chiara a été possible grâce à son jeune âge et à la brièveté remarquable de l’instruction de sa cause. Samedi soir, au Vatican, dans la salle Paul VI s’est déroulée une fête mêlant musique et témoignages, et des milliers de personnes ont pu suivre l’événement depuis la place Saint-Pierre, grâce, là encore, à des écrans géants. Dimanche matin, à 10h30, le secrétaire de l’État du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, a célébré une messe de remerciement en la basilique Saint-Paul-hors-les- Murs. À 12 heures, lors de l’Angélus, le Pape a adressé ses salutations aux personnes présentes reliées depuis Castel Gandolfo. Des rencontres en liaison télévision ou internet étaient prévues en même temps dans plusieurs pays du monde.
Lors de la conclusion de la messe, Maria Voce, présidente du mouvement des Focolari, a exprimé ses remerciements par ces mots: “Je remercie tout d’abord, au nom du mouvement des Focolari, représenté ici par des personnes de 69 pays répartis sur les cinq continents, Mgr Amato qui a présidé, au nom du Saint Père, cette cérémonie solennelle et émouvante. Je remercie et je salue les autorités religieuses et civiles, toutes les personnes présentes dans ce sanctuaire ou dans le parc qui l’entoure, ainsi que tous ceux qui suivent ce moment à travers les médias. J’adresse un remerciement spécial aux techniciens, grâce auxquels nous pouvons donner à cet événement une dimension planétaire. C’est pour moi une grande émotion de voir se réaliser le dessein magnifique et lumineux de Dieu sur cette jeune fille de dix-huit ans, qui s’est progressivement révélé d’abord à elle-même puis à nous tous, de le voir reconnu aujourd’hui par l’Église comme le premier fruit mûr de notre mouvement. C’est un moment historique, une confirmation, de la part de l’Église, que la spiritualité de l’unité vécue conduit à la sainteté.
Comme nous sommes reconnaissants envers Dieu du charisme qu’il a envoyé sur la terre à travers Chiara Lubich, et quelle joie nous avons dans le cœur en voyant le don que l’Église nous fait aujourd’hui! Le Ciel aussi doit être en fête! C’est un nouvel engagement que nous prenons. Chiara Luce nous pousse à aller de l’avant, et même à ‘courir’ sur la voie de la sainteté. Que son exemple éclaire le plus grand nombre de personnes possible, et qu’il en contamine beaucoup.”
Oct 14, 2010 | Focolare Worldwide
Oct 14, 2010 | Non classifié(e)
(suite…)
Oct 14, 2010 | Non classifié(e)
Oct 13, 2010 | Non classifié(e)
Oct 12, 2010 | Focolare Worldwide
L’accès à l’instruction est aujourd’hui un des grands défis qui se posent à l’Afrique sub-saharienne. Les “volontaires” du mouvement des Focolari soutiennent, en collaboration avec l’association Action pour un monde uni (AMU), un projet qui, non seulement, permet d’offrir des bourses d’études, mais a pour objectif de créer des liens de fraternité.
En dépit des stéréotypes, Afrique et recherche scientifique poussée ne sont pas incompatibles. Les résultats du projet “Fraternité avec l’Afrique” sont là pour le prouver. En 2006, à l’occasion des manifestations organisées pour le 50ème anniversaire de leur naissance au sein des Focolari, les “volontaires de Dieu” avaient lancé ce nouveau projet en collaboration avec l’AMU, une ONG qui s’inspire elle aussi de la spiritualité du mouvement des Focolari.
En accordant des bourses d’études à des étudiants ne disposant pas de moyens suffisants, “Fraternité avec l’Afrique” vise à faire en sorte que les Africains puissent utiliser au mieux leurs capacités intellectuelles et leurs qualités de scientifiques et exprimer leur potentiel sans être obligés d’émigrer.
Par des actions de sensibilisation et des collectes de fonds dans le monde entier, le projet encourage ceux qui bénéficient de bourses d’études à rendre des services concrets à leur peuple. Ainsi se créent des liens de fraternité qui préservent la communauté sur place. En effet, ces jeunes s’engagent à travailler dans leur pays pendant au moins cinq ans après avoir terminé leurs études.
Au total, 107 bourses d’études ont été accordées à ce jour à des jeunes des pays d’Afrique sub-saharienne, la majeure partie d’entre eux ayant choisi d’étudier des disciplines scientifiques comme l’économie ou la médecine. “J’ai retrouvé confiance en moi et dans l’avenir”, raconte un jeune étudiant de Nairobi. “Je remercie Dieu du soutien que d’autres jeunes et moi-même avons reçu de “Fraternité avec l’Afrique”, car cela nous aide à comprendre que nous aussi, nous devrons prendre soin des autres quand nous aurons terminé nos études.”
Oct 11, 2010 | Non classifié(e)
La dottrina spirituale di Chiara Lubich viene presentata secondo tre grandi momenti:
il primo concentrato sul cuore del carisma;
il secondo sull’originale modalità di vivere e pensare la fede; il terzo sulla visione del mondo nei suoi aspetti più diversi, dalla politica all’economia, dalla filosofia alle scienze della comunicazione.
Come dimostrano i saggi teologici introduttivi, la figura di Chiara Lubich può essere collocata, senza timore di eccedere nella valutazione, accanto alle più grandi personalità della spiritualità cattolica di tutti i tempi.
Il suo insegnamento ha già mostrato lungo gli anni tutta la propria ricchezza, generando libri, discorsi, lettere, interventi. Di tale variegato e ricco messaggio però mancava un’organica articolazione che ne abbracciasse sia l’estensione cronologica di oltre mezzo secolo, sia l’ampiezza degli argomenti trattati.
Il presente volume, che della figura di Chiara Lubich offre la dottrina spirituale, intende colmare tale vuoto.
Gli scritti che lo compongono vanno dal 1943 (anno di fondazione del Movimento dei Focolari) ai nostri giorni, e racchiudono l’intera varietà dei generi letterari nei quali ha preso vita la spiritualità di Chiara Lubich: lettere personali e manifesti programmatici, pagine a stampa e parole sussurrate all’orecchio, magistrali lezioni accademiche e frasi stringate come aforismi, discorsi pubblici e colloqui intimi e personali. In queste pagine non manca nessuno dei numerosi registri utilizzati da Chiara Lubich per esprimere la sua originale interpretazione del cristianesimo.
Curato da un esperto studioso di Chiara Lubich, questo libro è stato rivisto dall’Autrice parola per parola, non senza nuove integrazioni e una significativa presenza di inediti. Al testo si affiancano due saggi sul valore teologico e spirituale, la bibliografia completa delle opere e una rassegna dei principali scritti sulla sua figura, due dettagliate schede sulla biografia e sul Movimento dei Focolari, un indice dei temi spirituali.
Frutto di una competenza e di un amore rari, questo libro è una vera piccola “summa” che consente di conoscere in profondità una delle più suggestive spiritualità del nostro tempo.
Oct 10, 2010 | Non classifié(e)
Dialogue est le mot clé de la contribution apportée par les Focolari aux semaines sociales organisées à Reggio de Calabre. Lucia Fronza Crepaz a participé à la rédaction du document présenté par le mouvement et, à Reggio, elle dirigera, avec Luca Antonini, le groupe d’étude sur les transitions institutionnelles. Mme Fronza a été plusieurs fois députée et elle est coresponsable, au sein des Focolari, du secréteriat du mouvement Humanité Nouvelle.
Lorsque la Conférence épiscopale italienne a souhaité la contribution des Focolari, qu’avez-vous ressenti?
Une grande joie. La joie d’avoir été appelés ensemble, avec tous les autres. C’est une idée géniale et typiquement catholique qui a nous été proposée: nous appeler avant d’élaborer le programme ou, mieux, aller au siège des différentes associations pour reccueillir leurs attentes, saisir leurs charismes et leurs différents langages. Nous apporterons avant tout ce que Chiara Lubich nous a donné: la culture de la Résurrection. Non pas tant comme une réponse à ces temps sans grandes perspectives, mais comme une espérance qui puise dans la certitude de la Pâque de Jésus, qui embrasse de vastes horizons et tourne son regard vers l’unique famille humaine, cette seule et même famille qui est le vrai but de l’histoire. Donc, de l’histoire de l’Italie aussi. C’est ce qui peut donner à notre pays, au moment du 150ème an¬niversaire de son unité, cette nouvelle unité qui naît dans l’espérance de Jésus ressuscité.
Vous avez hérité de Chiara Lubich l’appel au dialogue et à l’unité. Elle disait: « Tous seront un si nous, nous sommes un. » Comment dialoguer dans cette société qui semble si divisée et fracturée?
Le dialogue tel que le concevait Chiara est le reflet de la vie trinitaire, d’un Dieu qui est un et trine. Au lieu de nous demander pourquoi nous n’avons pas d’identité, nous devons partir de notre forte identité qui se fonde sur la culture de la Résurrection, si nous voulons parvenir à engager un dialogue plein d’espérance. Si nous considérons ce qu’il y a de nouveau en chaque homme, dans chaque culture et dans chaque religion, nous faisons apparaître une lueur d’espérance.

Tout ceci se fait dans la ville qui est, selon vous, le lieu privilégié. Est-ce aussi un lieu de dialogue?
On peut voir la ville comme une ‘décharge’, comme certains l’appellent, comme lieu de solitude ou bien, au contraire, envisager la vocation de la ville. Ce qu’elle doit être: le lieu où les gens trouvent leur identité. On peut alors se demander: Qu’en est-il des personnes nouvelles qui arrivent, de leur culture? Eh bien, elles façonnent elles aussi l’avenir de nos villes. Si nous ne perdons pas de vue l’horizon de la famille humaine, il devient clair pour nous que ce qui se passe dans la ville en fait déjà partie.
Vous, les Focolari, vous proposez un laboratoire de la ville, puisque la paroisse n’englobe qu’une partie de la ville et que le diocèse va au-delà de ses frontières. En quoi cela consiste-t-il?
Une ville, même de taille modeste, nous place devant tous les défis de la mondialisation: la rencontre entre des cultures et des générations différentes. Une ville est déjà un laboratoire. Le grand thème des rapports entre les religions, par exemple, concerne aussi le simple chrétien qui va à la rencontre du musulman. Ce microdialogue montre que même à petite échelle, il est possible d’apporter un début de réponse aux grandes questions de l’humanité. Ce projet nouveau peut partir d’une paroisse, d’un maire, d’un groupe de citoyens ou encore de plusieurs associations. Ainsi, la ville n’est plus le lieu où les tensions s’exacerbent, mais devient le lieu par où commencer.
Source: Avvenire, édition du 24 septembre 2010
Publié par Giovanni Ruggiero
Oct 9, 2010 | Non classifié(e)
Oct 6, 2010 | Non classifié(e)
Souvenez-vous: le 12 janvier dernier, un très violent tremblement de terre ravageait Haïti, faisant près d’un demi-million de morts. Les pages d’“AMU Notizie”, que vous pouvez télécharger ici en intégralité, tiennent les projecteurs allumés là où ils se sont éteints, et décrivent comment le travail de reconstruction se poursuit dans ce pays qui est peut-être le plus pauvre de l’hémisphère nord. L’engagement de l’AMU, tout comme celui des autres ONG, est précieux car il arrive non plus au moment de l’urgence, mais ensuite, quand l’intérêt de l’opinion publique s’émousse au risque de faire apparaître les réussites des débuts comme vaines.
Par l’intermédiaire de l’association locale Action contre la Pauvreté du Nord-Est (PACNE), l’AMU soutient, conjointement avec le mouvement Familles nouvelles et les Jeunes pour un monde uni, le projet de construction d’un centre d’accueil pour les personnes évacuées. Aujourd’hui, les travaux ont bien avancé, et l’on procède à présent à l’installation des commodités tels que l’eau courante.
Un comité incluant les responsables de la PACNE et les représentants de la communauté locale, tels que le maire et le curé ou le pasteur, est chargé de décider quels seront les bénéficiaires de ce projet. La priorité sera donnée aux personnes les plus nécessiteuses parmi celles qui ont fui vers Mont Organisé, la localité où se trouve aujourd’hui le chantier, après avoir tout perdu. Lorsque ces mêmes personnes auront la possibilité de retourner en ville ou dans des logements destinés à durer plus longtemps, le centre pourra être également utilisé pour accueillir des personnes âgées ou infirmes, en tout cas, des personnes seules. Tout se fera dans la plus grande transparence à travers une commission élue dans ce but. Certes, les besoins et les difficultés d’Haïti sont énormes, et il faudra des années pour que les infrastructures et le système économique répondent entièrement aux besoins des gens. C’est précisément pour cette raison que l’AMU continuera d’étudier de nouvelles propositions de projets, dont nous ne manquerons pas de vous informer.
Oct 6, 2010 | Focolare Worldwide
Una risposta testimoniata proprio dai giovani più colpiti, quelli di New York: da loro innanzitutto un grazie, perché attraverso e-mails e fax hanno sentito condiviso con i coetanei di tutto il mondo "il grande dolore di questo tragico momento per il nostro Paese". Toccante la loro esperienza: “Mentre guardavamo il World Trade Centre cadere in fiamme e cenere, abbiamo subito pensato agli inizi del Movimento a quelle parole della nostra storia: “Erano i tempi di guerra e tutto crollava. Solo Dio e il Suo amore rimangono”.
Questo e’ apparso chiaro non solo a noi Giovani per un Mondo Unito, ma anche a tanta altra gente nel nostro Paese che si sono unite in questo momento di dolore. Infatti, subito dopo abbiamo visto come l’amore è più forte dell’odio, l’amore sta già vincendo perché le barriere dell’indifferenza crollano e ci si aiuta l’un l’altro concretamente sostenendosi a vicenda. Molti gli atti concreti per le squadre di soccorso, i sopravvissuti, le famiglie in lutto. Gli aiuti e le offerte di volontariato hanno superato la domanda.
Che cosa possiamo fare noi di concreto, ci siamo chiesti, che non sia già stato dato? Abbiamo capito che abbiamo un dono unico, immenso da offrire in questo momento di shock e smarrimento: quella comprensione di questo grande dolore illuminata dal mistero di Gesù che sulla croce giunge a gridare l’abbandono del Padre. Siamo certi più che mai dell’amore di Dio e che questa sofferenza porterà frutti."
Una certezza che si imprime in tanti: "Tutto crolla… Oggi ho sentito in modo più forte che anche se tutto crolla… l’amore di Dio resta" (Francesca 17 a. Scicli). Da Los Angeles: "Ci impegniamo ad amare tutti, specialmente quelli che soffrono per questa tragedia. Vediamo, nonostante tutto, segni di quel mondo nuovo per cui vogliamo vivere".
Oct 6, 2010 | Non classifié(e)
"La Giornata di Assisi è molto molto importante, molto molto urgente. Se prima il dialogo interreligioso si poteva fare, era segno dei tempi, adesso è un’esigenza improrogabile, proprio per le circostanze. Perché c’ è la minaccia anche di uno scontro di culture, di religioni. Non solo. Come ha detto il Papa ed ho pensato anch’io quando sono cadute le torri, qui non si tratta soltanto di un fattore umano come l’ odio, ma qui c’ è di mezzo „la forza delle tenebre“, ci sono forze del male, per cui non basta l’elemento politico, civile, umano, per contrapporsi. Anche quello sarà stato necessario, ma è necessario che si arruolino anche le religioni, che le religioni si mobilitino, perché contro il Male – con la M grande – ci vuole Dio, ci vuole l’aiuto di Dio, l’aiuto soprannaturale. E’ essenzialissimo l’aspetto religioso oggi nel mondo".
Oct 6, 2010 | Senza categoria
La Giunta della Regione Toscana si è impegnata ad inserire nei programmi di sviluppo della Regione il progetto del Polo Imprenditoriale di Loppiano (Incisa Valdarno, FI), riconosciuto come laboratorio di una nuova economia, "modello da proporre e moltiplicare anche al fine di rafforzare e organizzare l’attuazione di una nuova politica di cooperazione allo sviluppo".
Loppiano incontra gli Imprenditori – Questo progetto verrà presentato nella cittadella internazionale di Loppiano, il 9-10 febbraio 2002, in un incontro a livello nazionale con imprenditori, dipendenti, operatori economici, ricercatori e studenti interessati al progetto di Economia di comunione.
Verranno presentati:
– La cittadella di Loppiano e la sua vita
– Gli ultimi sviluppi del progetto dell’Economia di Comunione a 10 anni dal suo lancio
– Il nascente Polo produttivo "Lionello"
Oct 5, 2010 | Non classifié(e)
C’est sur cet événement extraordinaire, la béatification de Chiara Luce Badano, première jeune des Focolari à être érigée sur les autels, le samedi 25 septembre, que s’est ouvert le rassemblement annuel des délégués des Focolari du monde entier. Difficile d’imaginer meilleure entrée en matière pour les traditionnels trois premiers jours de retraite spirituelle des délégués, venus de 78 pays pour représenter les 182 nations où le mouvement est présent. En tout, 345 personnes y participent.

La présidente, Maria Voce, a dit en introduction: “Nous voulons faire cette retraite avec Jésus, ensemble, pour faire un pas de plus vers la sainteté.” Son intervention préliminaire a été une réflexion sur la volonté de Dieu, le second point de la “spiritualité de l’unité”, choisi pour être approfondi et mis en pratique dans tout le mouvement cette année.
Il y a deux indications à mettre en actes cette année: d’une part, tendre à la sainteté, point souligné le 23 avril dernier par Benoît XVI dans une salutation aux membres du mouvement, quand Maria Voce a été reçue par le Saint Père; d’autre part, réaliser l’unité, afin de “contribuer à exaucer la prière de Jésus à son Père: ‘Que tous soient un’ (cf. Jn 17,21)”, avec pour objectif la fraternité universelle.

Parmi les diverses interventions, entrecoupées par de nombreux moments de communion joyeuse dans la salle et dans les groupes d’approfondissement, il y a eu celle du Pr Jesús Morán, philosophe et théologien espagnol: “Le oui de l’homme à Dieu puise aux racines de l’existence”. Il en ressortait “que l’homme est fait pour dire oui à Dieu, un oui qui le rend pleinement personne”, pour reprendre les propos d’un des participants.
Le même sujet a été abordé par la sociologue brésilienne Vera Araujo, sur le plan de ses répercussions dans le domaine social. Elle a relevé “les lieux où la volonté de Dieu se manifeste: dans la vie quotidienne, professionnelle, dans les signes des temps”, entre autres. Elle a également fait apparaître combien il est important de redonner vie à toutes les institutions par l’amour évangélique, “parce que c’est à travers elles que nous pouvons élargir notre tissu de relations vraiment humaines”.

Les travaux se poursuivront jusqu’au 17 octobre avec un programme riche et varié, des approfondissements sur le thème de la formation et des mises au courant sur la vie du Mouvement dans le monde. Les participants d’Asie évoqueront le regard particulier qu’ils portent sur leur continent, dans la continuité des événements vécus au début de l’année 2010, à l’occasion du voyage de Maria Voce et Giancarlo Faletti en Corée, au Japon, aux Philippines, en Thaïlande et au Pakistan.
(http://www.focolareasiatour.it/)
Photos Thoùmas Klann
– les délégués au Centre du Mouvement à Rocca di Papa
– le professeur Jesús Morán
– la sociologue Vera Araujo
– Maria Voce lors d’une pause
Sep 30, 2010 | Non classifié(e), Parole di vie
Cette Parole se trouve déjà dans l'Ancien Testament
Répondant à une question, Jésus s’inscrit dans la tradition prophétique et rabbinique, qui recherchait le principe unificateur de la Torah, c’est-à-dire de l’enseignement de Dieu contenu dans la Bible. Rabbi Hillel, un de ses contemporains, avait dit : « Ne fais pas à ton prochain ce qui est détestable à tes yeux, voilà toute la loi. Le reste n’en est qu’une explication » .
Pour les maîtres du judaïsme, l’amour du prochain découle de l’amour de Dieu qui a créé l’homme à son image et à sa ressemblance. On ne peut donc aimer Dieu sans aimer sa créature : voilà le véritable fondement de l’amour du prochain et c’est « un grand principe général de la loi »
Jésus confirme ce principe et ajoute que le commandement d’aimer le prochain est semblable au premier et au plus grand commandement, celui d’aimer Dieu de tout son cœur, de tout son esprit et de toute son âme. En affirmant qu’il existe une relation de similitude entre les deux commandements, Jésus les soude définitivement et c’est ce que fera toute la tradition chrétienne. Comme le dira l’apôtre Jean en une formule concise : « Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas » .
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Le prochain — tout l’Évangile le dit clairement — c’est tout être humain, homme ou femme, ami ou ennemi, et on lui doit respect, considération, estime. L’amour du prochain est universel et personnel à la fois. Il embrasse toute l’humanité et se concrétise envers celui-qui-se-tient-près-de-toi.
Mais qui peut nous donner un cœur aussi grand, qui peut susciter en nous une telle bienveillance au point de nous faire nous sentir proches des êtres les plus étrangers, au point de nous faire dépasser notre amour de nous-mêmes et voir ce ‘nous-mêmes’ dans les autres ?
Un cœur si grand est un don de Dieu, c’est l’amour même de Dieu qui « a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné »
Il ne s’agit donc pas d’un amour ordinaire, ni d’une simple amitié, ni de philanthropie, mais de cet amour versé dans nos cœurs depuis notre baptême : cet amour qui est la vie même de Dieu, de la Trinité, à laquelle nous pouvons participer.
Ainsi l’amour est tout, mais pour pouvoir bien le vivre il faut connaître ses qualités telles qu’elles ressortent de l’Évangile ou des Écritures en général et que nous pouvons résumer en quelques aspects fondamentaux.
Tout d’abord, Jésus – mort pour tous, par amour de tous – nous enseigne que le véritable amour doit s’adresser à tous. Ce n’est pas comme l’amour simplement humain que nous vivons si souvent, et qui se limite à un domaine restreint : la famille, les amis, les proches…
Le véritable amour que Jésus demande n’admet aucune discrimination : il ne fait pas de différence entre la personne sympathique et l’antipathique ; pour lui, il n’existe pas le beau, le laid, le grand, le petit. Cet amour ne fait pas de distinction entre le compatriote et l’étranger, la personne qui appartient à mon Église et celle qui appartient à une autre, à ma religion ou à une autre. Cet amour aime tout le monde.
C’est ce que nous devons faire nous aussi : aimer tout le monde.
Et encore : l’amour véritable aime en premier, il n’attend pas d’être aimé, comme cela se passe en général pour l’amour humain : on aime celui qui nous aime. Non, l’amour vrai prend l’initiative, comme l’a fait le Père. Alors que nous étions encore pécheurs, et pas dans une attitude d’amour, il a envoyé son Fils pour nous sauver.
Donc : aimer tout le monde et aimer en premier.
Et encore : le véritable amour voit Jésus en chacun de nos prochains : « C’est à moi que tu l’as fait » , nous dira Jésus au jour du jugement dernier. Cela est valable pour le bien que nous faisons et malheureusement aussi pour le mal.
L’amour véritable aime l’ami et aussi l’ennemi : il lui fait du bien, il prie pour lui.
Jésus veut également que l’amour, qu’il a porté sur la terre, devienne réciproque : que l’un aime l’autre et réciproquement, jusqu’à parvenir à l’unité.
Toutes ces qualités de l’amour nous aident à comprendre la Parole de vie de ce mois et à mieux la vivre.
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Oui, le véritable amour aime l’autre comme soi-même. Nous devons prendre cette phrase à la lettre, voir réellement dans l’autre un autre nous-même et faire à l’autre ce que l’on ferait pour soi-même.
L’amour vrai sait souffrir avec celui qui souffre, se réjouir avec celui qui est dans la joie, porter les poids de l’autre ; il sait, comme le dit Paul, « se faire un » avec la personne aimée.
C’est donc un amour qui n’est pas seulement fait de sentiments ou de belles paroles, mais de faits concrets.
Ceux qui se réfèrent à un autre credo cherchent eux aussi à vivre ce que l’on appelle la « règle d’or », qui existe dans toutes les religions. Elle demande que l’on fasse aux autres ce que l’on aimerait que l’on fasse pour nous. Gandhi l’explique d’une manière très simple et efficace : « Je ne peux pas te faire de mal sans me blesser moi-même » .
Ce mois-ci doit donc être une occasion pour remettre au premier plan l’amour du prochain, qui se présente sous de si nombreux visages : du voisin à l’amie d’école, de l’ami au parent le plus proche…
Mais il nous apparaît aussi sous les visages de l’humanité angoissée que la télévision introduit dans nos maisons depuis les lieux touchés, par exemple, par la guerre et les catastrophes naturelles. Inconnus autrefois et à mille lieues de chez nous, ils sont maintenant devenus, eux aussi, nos prochains.
L’amour nous suggérera chaque fois ce qu’il faut faire et dilatera peu à peu notre cœur à la mesure de celui de Jésus.
Chiara Lubich
Sep 29, 2010 | Non classifié(e)
Sep 28, 2010 | Non classifié(e)
Le lieu n’aurait pas pu être mieux choisi: dans la banlieue de Montevideo, capitale de l’Uruguay, se trouve le centre mariapolis “El Pelícano”, un endroit idéal pour un week-end de travail dans une atmosphère détendue. L’événement, qui s’est déroulé du 11 au 12 septembre, a réuni plus de 150 participants, venus du Paraguay, d’Argentine et du pays qui l’organisait. Il s’agissait d’entrepreneurs, d’étudiants, d’ouvriers et d’économistes désireux d’approfondir les grandes lignes du projet de l’ÉdeC. La présentation de l’Économie de communion et de son histoire vieille de presque vingt ans, qui a abordé les aspects entreprenariaux, sociaux et universitaires et évoqué les pôles et leurs entreprises ainsi que les défis actuels, a été suivie d’un aperçu des expériences des protagonistes, où ont été présentées quelques entreprises qui adhèrent à l’ÉdeC. María Elena González, du Paraguay, à la tête de “Todo Brillo” (Tout propre), commence par ces mots: “Je ne vous parlerai pas de notre entreprise, mais de celle d’un Autre”, faisant allusion à “l’associé invisible” déjà bien connu qui accompagne les entrepreneurs de l’Économie de communion, autrement dit, l’aide de Dieu. Avec une simplicité désarmante, elle raconte les débuts modestes de son entreprise de produits d’entretien, leur fidélité, même au plus fort de la crise, aux valeurs auxquelles se réfère l’ÉdeC, et la façon dont ils s’en sont sortis grâce aux efforts de chacun. Son entreprise emploie aujourd’hui 420 salariés, ce qui, pour le Paraguay, n’est pas peu. Les expériences faites par deux entreprises uruguayennes, héroïques sur un marché compétitif et parfois impitoyable, sont émouvantes: “Toujours plus haut”, une entreprise de vêtements de sport, et “Domus Aurea”, une entreprise de bâtiment, racontent comment elles redistribuent leurs bénéfices selon les besoins réels des ouvriers, et comment elles essaient de vivre la “culture du don”, en dépit des manques de moyens. Vient ensuite le tour de 4 entreprises argentines: “La Sagrada” (La Sacrée), entreprise agricole de Buenos Aires, spécialisée dans la production et la commercialisation de produits laitiers de qualité; une coopérative métallurgique et l’entreprise Breccia, qui produit des appareils électroménagers, toutes deux installées dans la ville de Mendoza, au pied de la Cordillère des Andes; enfin, la Dimaco, une entreprise dont parlent ses 10 employés présents au congrès. Au cours d’une téléconference depuis Indianapolis (États-Unis), John Mundell, président et fondateur de Mundell & Associés, présente son entreprise spécialisée dans le conseil environnemental. Il raconte comment, chez lui, on essaie de mettre en pratique les points forts de l’ÉdeC, comment on évalue l’engagement des employés sur la base de ces projets, leurs rapports positifs avec les concurrents, le respect réciproque, y compris envers les employés, et évoque l’importance du partage des expériences de travail au sein de l’entreprise comme un moyen de transmettre, entre autres, les valeurs de l’ÉdeC. L’entrepreneur américain affirme avec conviction: “Les entreprises de l’ÉdeC réussissent et vont de l’avant grâce aux valeurs qu’elles mettent en pratique et non malgré ces valeurs”, qui demandent de faire des sacrifices, de rester dans la légalité et d’aller à contre-courant en prenant parfois des décisions contraires aux principes économiques, tout en demeurant fidèle aux valeurs chrétiennes. Le séminaire s’achève par une évocation des “nouveaux défis que doivent relever les entreprises de l’Économie de communion, afin de nous encourager mutuellement à poursuivre le chemin entrepris et de ne pas manquer notre rendez-vous avec l’histoire”, comme l’on dit.
Sep 27, 2010 | Non classifié(e)
La lumière de Chiara Luce
La première personne des Focolari à être béatifiée
En ce temps d’engagement civil tiède et d’incertitudes existentielles, l’Église propose une jeune femme – Chiara Badano, morte à dix-huit ans, rongée par une maladie terrifiante – comme un exemple pour parvenir à se libérer des torpeurs de l’âme et de nos vies dépourvues de joie et d’espérance. Alors qu’aujourd’hui, la foi chrétienne tend à redevenir un chemin étroit qui demande un choix, le cas de la nouvelle bienheureuse semble n’intéresser que la religion catholique et être confiné dans un simple rituel religieux. Mais ne nous fions pas aux apparences. Par la façon dont Chiara a vécu sa vie, trop brève et interrompue trop brutalement pour ne pas inspirer de regrets, sa béatification envoie des messages forts et interpelle sur des questions que se posent tous les hommes et les femmes, sans distinction d’origine et de convictions. Chiara Badano n’est pas un exemple de christianisme perçu comme une survivance de légendes racoleuses pour les simples d’esprit, mais bien plutôt un exemple de liberté d’esprit qui s’incarne à travers notre manière de vivre avec notre temps au quotidien, à une époque où les sociétés les plus sécularisées se demandent si la foi religieuse n’est pas une échappatoire inutile. Un christianisme qui change la vie, parce qu’il fait appel à l’esprit et au cœur. À l’esprit et au cœur des jeunes d’abord, mais aussi de toute personne en quête de sens.
En béatifiant une jeune fille, l’Église se met réellement à l’écoute des jeunes et répond à leur désir d’authenticité vis-à-vis de toute forme d’autorité. La jeune Chiara a atteint la sagesse de vie en se fondant non pas sur des théories abstraites, mais bien plutôt sur un choix typique de l’adolescence, que les adultes, à l’inverse, vivent avec désenchantement : miser tout et tout de suite sur l’amour, avec le désir de le rendre éternel. Celui-ci est le dénominateur commun des saints, indépendamment de l’âge qu’ils ont atteint sur la terre : ils sont tous amoureux de Jésus-Christ, qu’ils ont choisi comme le bien de toute leur vie. À partir de là, ils font naître une vie animée d’une énergie insoupçonnable, qu’ils dépensent pour le bonheur d’autrui. Les saints accèdent à leur propre bonheur en consumant leurs forces au service de leur prochain, en particulier les pauvres et les faibles, qu’ils voient comme des images vivantes de Dieu. Il s’agit d’un bonheur mystérieux, résistant au mal et aux souffrances qui tissent la trame de l’existence de chacun.
La sainteté n’invite pas à vivre une vie de magie ou sous l’influence de forces paranormales, mais à suivre un chemin sur lequel tous peuvent s’engager sans distinction, et que tous sont capables de parcourir en vivant l’Évangile et le plus grand commandement donné par celui-ci : tu aimeras ton Dieu de toutes tes forces et tu aimeras les autres comme Jésus-Christ t’a aimé. Chiara Badano est une jeune fille qui s’est éprise d’un amour enflammé pour Jésus-Christ au moment où il fallait. Ayant vécu et étant morte dans ce grand amour, elle n’a pas eu le temps de se préoccuper de ses souffrances, mais elle a su tourner son regard et son cœur vers les autres. En entretenant un dialogue constant avec ce Vivant, elle est devenue, sans prêcher, la preuve concrète que Dieu n’est pas un élément sur lequel miser au hasard dans les paris de notre existence, mais un interlocuteur intéressant qui, si nous le cherchons et l’interrogeons, peut rendre la vie et la mort humaines meilleures.
Quand l’Église reconnaît la sainteté d’un garçon ou d’une jeune fille, elle allume une bougie dans les ténèbres des temps au lieu d’en maudire l’obscurité. À la perception des difficultés de la vie, expérimentées par chacun au quotidien, vient s’ajouter une alternative qui nous aide : comprendre que la vie ne se résume pas à cela, que le sens de l’existence ne réside pas uniquement dans le temps écoulé entre la naissance et la mort et que, si nous aimons, nous pouvons vivre heureux et de manière responsable jusque dans les souffrances et les situations précaires les plus diverses. Les jeunes
sont par définition porteurs de vie, leur âge est donc peu compatible avec la souffrance. On envie la jeunesse et on regrette la sienne ; c’est un bien désiré, mais passager. On rêve de le reconquérir. La sainteté chrétienne a beaucoup en commun avec ce sentiment humain, parce qu’elle l’expérimente et cherche à le guérir en promettant autre chose que la science : l’amour, la capacité d’aimer est le seul élixir qui promet la jeunesse éternelle du cœur et de l’esprit, même dans le déclin physique le plus abominable et inexorable.
Avant d’être une manière de raisonner, les saints représentent un parcours de vie vécue. L’Église se juge elle-même sur ses saints, et pas seulement sur ses pécheurs. Chaque fois qu’elle proclame une personne bienheureuse ou sainte, et plus spécialement si celle-ci est jeune, elle renouvelle sa détermination à changer en mieux. À propos des saints du vingt et unième siècle, Benoît XVI espère voir aboutir une vraie réforme de l’Église, engagée depuis le concile Vatican II.
Chiara Badano est la première personne engagée dans le mouvement des Focolari à être béatifiée. Une autre grande Chiara, fondatrice de ce vaste mouvement d’hommes et de femmes qui voudraient transformer le monde par l’amour, a voulu ajouter au nom de sa jeune disciple celui de Luce, à tel point que la nouvelle bienheureuse est maintenant désignée sous le nom de Chiara Luce Badano. Et la lumière intérieure, comme chacun sait, ouvre l’esprit et réveille le cœur.
Carlo Di Cicco
Article paru dans l’Osservatore Romano le 26 septembre 2010
Sep 27, 2010 | Non classifié(e)
Sep 26, 2010 | Non classifié(e)
Audio mp3 – Discorso Maria Voce all’Aula Nervi (Vaticano) 25 settembre 2010
Les parents de Chiara Luce ont été acclamés par une ovation debout, le soir du 25 septembre, au moment de monter sur la scène de la salle Nervi, entièrement pleine et reliée à la place Saint-Pierre où étaient installés des écrans géants. Son père, Ruggero, a donné un témoignage surprenant: “Ces journées ont été très spéciales, mais ce que je voudrais dire aujourd’hui, c’est qu’avec Chiara, nous avons vécu des moments exceptionnels. Nous vivions dans une atmosphère impossible à expliquer. Ces deux années ont été les plus belles de notre vie, les plus bénies par Dieu, parce que Jésus nous faisait vivre dans une dimension surnaturelle qui nous soulevait de terre. Comme lorsque l’on prend l’avion et que, par le hublot, on voit la terre et les nuages. Toutes nos souffrances et celles de Chiara, qui étaient encore plus grandes, restaient en bas, elles ne nous atteignaient pas. Cela a été le fruit de l’amour de tous ceux qui ont prié pour nous et nous ont soutenus.”
“Je voudrais saluer tout le monde, mais plus particulièrement les jeunes. Cette expérience vaut pour tous, mais Chiara a offert sa vie pour vous, elle l’a donnée pour vous!” Ces paroles, prononcées par la mère de la nouvelle bienheureuse Chiara Luce Badano, ont été elles aussi accueillies par de très longs applaudissements.
Première partie: Life (vie). 130 jeunes acteurs assistés de 70 techniciens ont retracé par des musiques, des chorégraphies, des expériences et des séquences filmées, la naissance et l’enfance de Chiara Luce qui, à l’âge de 9 ans, avait découvert la vie de l’Évangile et l’avait choisi comme l’alphabet de sa propre vie.
La seconde partie, Love (amour), a abordé la croissance et l’adolescence de Chiara Luce, jusqu’à sa rencontre avec Jésus Crucifié et Abandonné, l’amour le plus grand. Des témoignages de jeunes d’aujourd’hui, qui ont mis en évidence le caractère universel de l’expérience faite par cette jeune de leur âge, sont venus enrichir le spectacle. Marilisa a raconté la douloureuse expérience de la séparation de ses parents et sa réconciliation avec son père, après 7 ans de silence et de rancœur. D’autres témoignages nous arrivaient de loin, comme celui d’une jeune fille jordanienne engagée dans le dialogue avec les musulmans de son âge, et celui d’un jeune du Pakistan.
La dernière partie de la soirée, Light (lumière), la plus émouvante et la plus profonde, était consacrée à la maladie, à l’aventure vécue ensemble sur la voie de la sainteté. «Chiara a mis 25 minutes à dire son oui. Puis elle s’est tournée vers moi avec son sourire habituel, rayonnante, et elle avait un regard vraiment plein de lumière. Elle n’est plus jamais revenue en arrière.” C’est ainsi que sa mère a fait revivre le moment où l’on a annoncé à Chiara la gravité de son mal.
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Dans une vidéo datant de 1989, Chiara Lubich proposait, avec détermination, l’unité comme idéal et Jésus Abandonné comme la clé pour le construire. Tout le programme de vie de Chiara Luce. Les mots qu’elle écrivait à Chiara Lubich dans une lettre résonnent dans la salle: «J’ai découvert que Jésus Abandonné était la clé de l’unité avec Dieu, je veux le choisir comme mon époux et me préparer pour le moment où il viendra. Le préférer!»
Peu avant la fin, Maria Voce, la présidente du mouvement des Focolari, est montée sur la scène.
Verso la conclusione è salita sul palco Maria Voce, la presidente del Movimento dei Focolari.
Ses propos reflétaient le sentiment partagé par la foule de jeunes: “À présent, nous repartons enrichis, avec le désir de vivre de nouvelles choses, de grandes choses. Nous avons vécu des moments forts, très forts. Ensemble. Nous avons découvert une très belle chose, que tout peut changer: nos rapports avec les autres, notre façon d’accueillir les joies et d’affronter les souffrances, même quand elles se présentent à l’improviste sous un visage tragique, et que nous pouvons faire naître une révolution. Elle a un nom: amour. Nous repartons avec cette nouvelle force dans le cœur.”
Sep 25, 2010 | Non classifié(e)
Audio mp3 – Discorso Maria Voce nella Basilica di San Paolo fuori le Mura.
“Au retour de mon voyage en Grande-Bretagne avec le Saint Père, j’étais assis à côté de lui dans l’avion. Nous avons parlé de Chiara Luce Badano, et il m’a dit que notre Bienheureuse était un exemple à mettre en valeur auprès des jeunes.” C’est le cardinal Bertone, secrétaire d’État auprès du Saint-Siège, qui fait cette confidence, durant son homélie, aux jeunes qui remplissent la grande basilique romaine, en présence de 3 cardinaux, 15 évêques et 200 prêtres concélébrants. Le cardinal a rappelé la consigne de Chiara Luce aux jeunes: “Moi, je ne peux plus courir, mais je veux vous transmettre la flamme, comme aux Jeux Olympiques.” “Votre participation, a-t-il ajouté, est le signe que vous avez accepté cette consigne.” Et il a rappelé l’invitation de Jean-Paul II lors des Journées mondiales de la jeunesse en août 1989: “Jeunes, n’ayez pas peur d’être des saints! Vous devez voler à haute altitude.”
Dans son homélie, le secrétaire d’État au Vatican a passé en revue les traits marquants de la vie de Chiara Luce. Une foi solide et constante dans l’amour de Dieu, qui se reflète dans son amour envers son prochain; une vie joyeuse, jalonnée de nombreux centres d’intérêt et d’amitiés saines; une maturité chrétienne précoce, qui s’est manifestée dans sa capacité à affronter, de façon héroïque et en toute conscience, la maladie et la mort. Il évoque aussi les facteurs qui ont contribué à la formation de Chiara. Sa famille, tout d’abord, qui “a pleinement joué son rôle éducatif”, tout comme la communauté ecclésiale et l’environnement social de Sassello. “Dans l’histoire et dans la formation de Chiara Badano, le mouvement des Focolari a joué un rôle essentiel”, a-t-il ajouté. En effet, à l’âge de neuf ans, elle avait connu le mouvement, où “elle a fait une expérience communautaire forte et progressive de vie chrétienne”, et “elle a appris à approfondir son rapport personnel avec Dieu”, jusqu’à vivre la dernière étape extraordinaire de sa vie, ce qui lui a permis d’accomplir son ascension vers la sainteté.
Chiara Badano, conclut le secrétaire d’État au Vatican, a été et demeure un exemple qui concrétise les paroles du message lancé récemment aux jeunes par le Pape, en vue des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à Madrid: “Souvent, la Croix nous fait peur, parce qu’elle semble être la négation de la vie. En vérité, c’est le contraire! Elle est le “oui” de Dieu à l’homme, l’expression suprême de son amour et la source d’où jaillit la vie éternelle.”
Maria Voce, présidente des Focolari, rappelle avec une profonde émotion, en exprimant ses remerciements à la fin, que la basilique Saint-Paul avait été aussi le témoin du dernier adieu à Chiara Lubich, le 18 mars 2008. “Ces deux célébrations n’en font désormais plus qu’une, a-t-elle ajouté. Depuis cette basilique, le témoignage que Chiara Luce nous a donné renvoie la balle dans notre camp. Maintenant, c’est à nous d’agir.” Ces paroles ont trouvé leur illustration lorsque, à la fin de la célébration, les jeunes ont reçu chacun un petit flambeau, pour continuer la course avec Chiara Luce.
Le cardinal Bertone donne aussi aux parents de Chiara Luce, de façon inattendue, une bénédiction spéciale du Pape Benoît XVI, pour leur 50ème anniversaire de mariage qu’ils fêteront prochainement. La basilique est secouée par un tonnerre d’applaudissements spontanés qui, à eux seuls, disent merci aux deux époux dont le témoignage est un exemple pour tous.
Les paroles prononcées par le Pape Benoît XVI lors de l’Angélus (voir encadré), sont accueillies avec joie et émotion par les jeunes reliés depuis la basilique.
Sep 24, 2010 | Focolare Worldwide
Audio mp3 – Ringraziamento finale di Maria Voce alla Cerimonia per la Beatificazione, Santuario del Divino Amore, 25 settembre 2010
La cérémonie de béatification, qui s’est déroulée dans l’après-midi du 25 septembre au sanctuaire du Divin Amour, a ouvert les célébrations en l’honneur de Chiara Luce Badano, une jeune fille de 18 ans née à Sassello (région de Savone) en 1971 et morte en 1990 d’un ostéosarcome, au terme d’une vie marquée par une foi lumineuse et par l’adhésion à la spiritualité du mouvement des Focolari.
La cérémonie de béatification, joyeuse et toute en profondeur, a été présidée par le préfet pour les causes des saints, Son Excellence Mgr Angelo Amato, envoyé spécialement par le Pape Benoît XVI. “Une jeune fille au cœur cristallin”: c’est ainsi que Mgr Amato définit Chiara Luce dans son homélie. “Une jeune fille moderne, sportive, positive, qui, dans un monde plein de bien-être, mais aussi souvent malade de tristesse et d’absence de bonheur, nous transmet un message d’optimisme et d’espérance”, poursuit-il.
Environ 25000 personnes y ont assisté, notamment des jeunes, venus de 57 pays répartis sur les cinq continents. Une foule innombrable se pressait aussi dehors, où des écrans géants avaient été installés. Parmi les personnes présentes, le maire de Rome, Gianni Alemanno.
Mais la fête ne s’est pas arrêtée là: en effet, elle s’est prolongée jusqu’à dimanche, avec des moments inédits, qui s’adressaient plus particulièrement aux jeunes. Étaient présents également les parents de la bienheureuse, qui constitue un cas plus unique que rare: la béatification de Chiara a été possible grâce à son jeune âge et à la brièveté remarquable de l’instruction de sa cause.
Samedi soir, au Vatican, dans la salle Paul VI s’est déroulée une fête mêlant musique et témoignages, et des milliers de personnes ont pu suivre l’événement depuis la place Saint-Pierre, grâce, là encore, à des écrans géants. Dimanche matin, à 10h30, le secrétaire de l’État du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, a célébré une messe de remerciement en la basilique Saint-Paul-hors-les- Murs. À 12 heures, lors de l’Angélus, le Pape a adressé ses salutations aux personnes présentes reliées depuis Castel Gandolfo. Des rencontres en liaison télévision ou internet étaient prévues en même temps dans plusieurs pays du monde.
Lors de la conclusion de la messe, Maria Voce, présidente du mouvement des Focolari, a exprimé ses remerciements par ces mots:
“Je remercie tout d’abord, au nom du mouvement des Focolari, représenté ici par des personnes de 69 pays répartis sur les cinq continents, Mgr Amato qui a présidé, au nom du Saint Père, cette cérémonie solennelle et émouvante.
Je remercie et je salue les autorités religieuses et civiles, toutes les personnes présentes dans ce sanctuaire ou dans le parc qui l’entoure, ainsi que tous ceux qui suivent ce moment à travers les médias. J’adresse un remerciement spécial aux techniciens, grâce auxquels nous pouvons donner à cet événement une dimension planétaire.
C’est pour moi une grande émotion de voir se réaliser le dessein magnifique et lumineux de Dieu sur cette jeune fille de dix-huit ans, qui s’est progressivement révélé d’abord à elle-même puis à nous tous, de le voir reconnu aujourd’hui par l’Église comme le premier fruit mûr de notre mouvement. C’est un moment historique, une confirmation, de la part de l’Église, que la spiritualité de l’unité vécue conduit à la sainteté.
Comme nous sommes reconnaissants envers Dieu du charisme qu’il a envoyé sur la terre à travers Chiara Lubich, et quelle joie nous avons dans le cœur en voyant le don que l’Église nous fait aujourd’hui!
Le Ciel aussi doit être en fête!
C’est un nouvel engagement que nous prenons. Chiara Luce nous pousse à aller de l’avant, et même à ‘courir’ sur la voie de la sainteté. Que son exemple éclaire le plus grand nombre de personnes possible, et qu’il en contamine beaucoup.”
Comunicato Stampa Servizio Informazione – Celebrazione al Santuario del Divino Amore 25.9.2010
Comunicato Stampa Servizio Informazione – Serata di Festa in Aula Paolo VI (Vaticano) 25.9.2010 
Sep 22, 2010 | Non classifié(e)
Une vraie fête pour un événement qui a laissé une empreinte indélébile. Certes, il y avait des protestations, mais elles étaient bien petites en comparaison aux milliers de personnes – catholiques ou non – qui, à la surprise générale, se sont déversées dans les rues pour saluer Benoît XVI. Même les évêques catholiques étaient émus de joie. Personne ne s’attendait à une chose pareille, à un tel succès. Un vrai miracle en réponse aux nombreuses prières.
En l’espace de 4 jours, le Pape s’est adressé aux laïcs, aux religieux, aux enfants, aux jeunes, aux politiques, aux évêques et aux séminaristes, aux fidèles catholiques, aux membres d’autres Églises et d’autres religions. Il a redonné espoir à tous et a placé le christianisme et ses valeurs au centre de la société, en encourageant à ne pas les marginaliser. Ses paroles étaient la réponse au défi de la sécularisation, si forte dans ce pays, et apportaient une réponse positive et généreuse à ceux qui l’écoutaient.
Il a donné entièrement tort à ceux qui le voyaient comme quelqu’un de froid et distant. Le témoignage tangible de son union avec Dieu, son recueillement et son amour personnel envers chacun ont vraiment conquis le cœur de beaucoup de personnes! Chacune de ses paroles semblait faire la lumière sur des sujets bien précis.
La cérémonie œcuménique dans l’abbaye de Westminster a été un moment de spiritualité intense qui faisait apparaître une vision nouvelle de l’œcuménisme, où les Églises seraient unies pour répondre à une ‘sécularisation agressive’. Ce point a été souligné par l’archevêque Rowan Wiliams lorsqu’il s’est adressé au Pape: “Prions pour que votre séjour parmi nous en Grande-Bretagne nous aide à renouveler l’espérance et l’énergie dont nous avons besoin, en tant que chrétiens, pour témoigner de cette conviction qui est la nôtre: c’est dans notre rapport avec Dieu que nous grandissons dans la plénitude de la liberté et dans la beauté de l’Esprit.” Et aux évêques catholiques et anglicans réunis ensemble, l’archevêque a dit: “Les obstacles qui existent encore ne nous empêchent pas de chercher des chemins nouveaux pour nous construire réciproquement dans la sainteté.”
Le nombre de personnes ayant suivi la visite du Pape, aussi bien sur place que par internet ou à la télévision, était impressionnant. BBC et Sky ont retransmis en direct chaque étape du voyage. Nous avions l’impression d’avoir vécu aux côtés du Pape pendant 4 jours.
Le premier ministre, David Cameron, a dit au Pape en le saluant à l’aéroport: “Vous vous êtes adressé à un pays qui compte 6 millions de catholiques, mais ce sont plus de 60 millions de personnes qui vous ont écouté. Vous avez délivré un message non seulement à l’Église catholique, mais aussi à chacun d’entre nous, qu’il soit croyant ou non. Vos paroles ont mis le pays entier au défi de ‘se réveiller’ et de réfléchir… Car je crois que nous pouvons tous partager votre message qui appelle à œuvrer au bien commun, et que chacun de nous a un devoir social envers l’autre, envers notre famille et nos communautés. Et, bien, évidemment, ce souci de l’autre doit s’étendre au-delà de nos rives… Votre présence a été un grand honneur pour notre pays.”
Au moment de repartir, le Pape a remercié tout le monde de l’accueil chaleureux qu’il avait reçu. Il a réaffirmé que la diversité qui existe au sein de la société britannique offre l’opportunité d’approfondir le dialogue œcuménique, interreligieux et interculturel, et qu’elle est donc une grande richesse pour la communauté entière.
Puis, dans son discours de clôture, prononcé devant les évêques catholiques, le Pape les a encouragés à “explorer des chemins appropriés et efficaces” pour “faire participer à la mission de l’Église” “les nouveaux mouvements ecclésiaux, qui possèdent un charisme particulier pour évangéliser”. Nous nous sommes donc sentis directement concernés.
Quand, lors de la messe, nous avons entendu les paroles de Jésus, qui invite à “ne pas cacher la lumière sous le boisseau”, il nous semblait voir se confirmer ce que le Pape avait fait naître dans le cœur de chacun de ceux qui l’avaient écouté. »
Sep 21, 2010 | Focolare Worldwide
“Je souhaite que ‘Loppianolab’ soit le point de départ de nombreuses idées qui, grâce à une forte impulsion spirituelle, réveilleront les qualités qui ont fait la grandeur des Italiens: la créativité et l’ingéniosité, l’accueil et la solidarité, la culture et l’art”. Ainsi s’exprimait Maria Voce, présidente des Focolari, lors du multi-événement original qui vient de se conclure à la cité-pilote de Loppiano, dans les environs de Florence.
Son vœu a été accueilli par une salle comble (plus de 1500 personnes, sans compter tous ceux qui étaient reliés par Internet), un public intéressé par un événement organisé par des personnes s’occupant de questions très diverses. Maria Voce anticipait dans son message que “la nouveauté vient de l’œuvre même des promoteurs de l’initiative: la mise en commun de propositions et d’expériences, de différents mondes comme l’économie, la culture et la formation, qui, une fois réunis, souhaitent promouvoir un projet culturel respectueux de la dignité et de la grandeur de l’être humain, dans une vision à l’échelle du pays; la communion de plusieurs entités actives dans différents domaines, comme le pôle Lionello Bonfanti de l’Économie de communion, l’Institut universitaire Sophia, le groupe éditorial Città Nuova et la cité-pilote de Loppiano, pour aider à explorer et à parcourir ensemble de nouvelles pistes.”
Ceux qui ont participé aux nombreuses manifestations qui se sont succédé durant les quatre jours intenses de ce “laboratoire expérimental de fraternité” varié ou les ont suivies, approuveront Maria Voce, selon laquelle cela a été une “contribution originale, collective et efficace au bien commun de l’Italie – 150 ans après la réalisation de l’unité du pays -, dans le sillage du charisme de Chiara Lubich”, axé justement sur l’unité.
“Notre chère Italie, affirme Maria Voce, a besoin d’une impulsion d’idéalité et d’initiatives concrètes pour redynamiser son tissu social.” Et il suffisait de se promener au milieu des stands du pôle Lionello Bonfanti pour rencontrer des entrepreneurs qui avaient de l’idéalité à revendre! En effet, on pouvait voir à cette exposition permanente, outre la vingtaine d’entreprises établies sur ce pôle, 72 autres entreprises venues représenter les plus de 200 qui adhèrent au projet de l’Économie de communion dans toute l’Italie. Mais lorsque les personnes présentes arpentaient les rues de la cité-pilote située en pleine nature, échangeaient quelques mots avec quelques-uns de ses 900 habitants originaires du monde entier ou écoutaient les étudiants récemment diplômés de l’Institut Sophia (qui existe depuis trois ans), là encore, une conviction s’enracinait dans leur esprit; une certitude que Maria Emmaus Voce exprimait en ces termes, pour conclure son message: “L’amour de Dieu et l’amour entre nous peuvent nous aider à faire de ce rendez-vous un moment où il apparaîtra que l’Évangile de Jésus, relu à la lumière de l’unité, est capable de ‘faire l’histoire’ même aujourd’hui.”
Peut-être est-ce justement cette interaction entre des personnes si différentes, la force de l’unité mise en pratique, qui a jeté en terre une semence viable, une semence qui, espérons-le, saura “faire l’histoire”.
Sep 17, 2010 | Non classifié(e)
Sep 15, 2010 | Non classifié(e)
Sep 14, 2010 | Non classifié(e)
La première édition de LoppianoLab, événement proposant de nombreux rendez-vous, débats, tables rondes et expositions, se déroule au centre international de Loppiano qui, depuis 45 ans, est à la pointe du dialogue interculturel et social. Un défi mondial et original pour partager diverses expériences et pratiques de cohésion et d’innovation dans le domaine de l’économie, de la culture et de la formation. Cette expérience dynamisante pour l’Italie pourrait être appelée à se renouveler sur d’autres continents. 4 rendez-vous pour une plus grande cohésion dans le pays • Expo 2010 – Entreprises en réseau: une réponse innovante à la crise et Convention ÉdeC pour l’Italie 50 entreprises italiennes de typologie variée et adhérant au projet mondial d’économie de communion, mettront sur pied l’Expo 2010, qui se tiendra au pôle entreprenarial Lionello Bonfanti. Auront lieu des expositions et des tables rondes lors desquelles les entreprises de l’économie civile mettront en avant des idées et projets orientés vers une économie au service de l’homme et de la société. Une occasion d’échanger sur l’énergie et l’environnement, la finance éthique et le développement durable, les interventions dans le domaine social et la promotion de la santé. • Convention “ÉdeC pour l’Italie: Entreprises, projets et avenir” Les 18 et 19 septembre, des experts et des opérateurs discuteront entre autres de la crise économique et de l’entreprenariat chez les jeunes et les femmes. Le pôle entreprenarial Lionello Bonfanti abrite aujourd’hui une vingtaine d’entreprises ÉdeC. À l’instar d’autres pôles travaillant avec les cités-pilotes des Focolari dans d’autres parties du monde, il se veut un point de convergence et de visibilité pour les entreprises adhérant à ce projet, mais aussi pour les organisations d’entreprises et les associations, qui souhaitent toujours plus placer leurs activités et leurs associés sous le signe du développement durable et éthique. • Congrès: “Quel pays, quelle unité?” pour relever le défi socio-culturel en Italie. Il s’agit du moment le plus important de la manifestation, lors de laquelle culture et économie sont au cœur du débat. Étudier, travailler, trouver de nouvelles solutions pour relever les défis d’aujourd’hui et explorer des pistes possibles pour une vision unitaire du pays, dans le respect de l’identité culturelle et économique de chaque région. • Rendez-vous annuel du groupe éditorial Città Nuova Lecteurs, opérateurs culturels et défenseurs de la culture qui découle du charisme de l’unité, se rencontrent pour ébaucher des parcours d’engagement social et civil à travers des forums et des débats avec les auteurs et les rédacteurs de la revue Città Nuova. Depuis 50 ans, celle-ci est le porte-voix d’un projet culturel fondé sur la reconnaissance de l’unité de la famille humaine, en pratiquant le dialogue avec les différentes expressions contemporaines qui croient aux valeurs de l’homme. Città Nuova s’est développée au fil des ans et se décline aujourd’hui en 37 éditions étrangères, dans différentes langues.
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