Mai 10, 2010 | Focolare Worldwide
Jeudi 6 mai 2010
Présentation et visite du Centre Mariapolis de Saint Pierre de Chartreuse. Restauré, aménagé, complété au fil des ans grâce à la générosité des membres du mouvement et du monastère voisin de la Grande Chartreuse, ces bâtiments conçus initialement t pour être une pension d’altitude pour fillettes, est devenu un centre de rencontre très apprécié par les différents mouvements de l’église dans la région et tout particulièrement par le mouvement des Focolari.
Et puis, changement de décor ; du grand silence, on passe directement aux embouteillages lyonnais ! Et pourtant c’est la même présence agissante de Dieu qui s’exprime le soir dans une rencontre avec Emmaüs et Giancarlo des responsables des différentes activités du mouvement des focolari dans le garnd sud de la France (du sud-est au le sud-ouest). De nombreuses réalisations sont présentées avec brio par les 50 participants. Puis Emmaüs rappelle chacun à l’essentiel : « Partager tout ce que l’on fait pourrait devenir facilement un catalogue ennuyeux de bonnes actions. L’essentiel est de partager ce que l’on vit intérieurement, de vivre cette communion, cet amour réciproque qui permet ensuite à chacun de discerner avec l’Esprit-Saint ce qu’il doit faire ou non, et comment. »
Vendredi 7 mai 2010
Lyon, capitale des Gaules
Trois moments significatifs ont marqué l’après midi et la soirée:
• Une interview d’Emmaüs sur RCF où elle raconte l’histoire de son engagement dans le mouvement des focolari qui l’a conduit jusqu’à accepter de devenir la première présidente du mouvement après Chiara Lubich. Emmaüs précise également quel est le charisme particulier de ce mouvement et son « profil marial » au sein de l’Eglise et de l’humanité…
• Une rencontre de communion profonde avec le Cardinal Barbarin durant laquelle ont été évoqués notamment les questionnements actuels de l’Eglise, la dimension œcuménique du mouvement des focolari et la prochaine béatification de Chiara Luce, décédée à l’âge de 18 ans et modèle de sainteté pour beaucoup de jeunes…
• Enfin la soirée a été marquée par une rencontre avec les jeunes. Moment de famille, de joie partagée et de grande liberté d'expression. Moment intense né de la vie et des exigences des jeunes, puis conclusion festive, photo souvenir et joie profonde visible sur tous les visages.
Samedi 8 mai 2010
Le matin, Emmaüs et Giancarlo rencontrent les membres des divers focolare du sud de la France. Moment privilégié de communion où se partagent les joies et les souffrances, où se resserrent les liens d’unité autour de l’Unique bien pour lequel chacun a tout donné.
Puis l’après midi, rencontre avec les communautés du sud de la France : environ 500 personnes provenant des régions de Lyon, Drôme-Ardèche, PACA, St Etienne, Montpellier, Toulouse, Aurillac, Corse, Ile de la Réunion..
Après une présentation des différents groupes, quatre 4 thématiques ont été évoquées par des expériences et des témoins qui ont fortement marqué la région et qu’on ne peut passer sous silence : André Martinet, Antoine et Suzanne Buisson, Hachemi Bakouche, Claire Chapelle. En tous ces domaines, les membres du mouvement des Focolari apportent par leur vie des réponses concrètes. Et Emmaüs a terminé, en Français, en invitant à regarder les personnes et les événements avec le regard de Dieu, à savoir reconnaitre les miracles qu'il opère dans nos vies et autour de nous.
Plus de renseignements ou photos sur www.focolari.fr
Mai 9, 2010 | Focolare Worldwide
Mai 6, 2010 | Focolare Worldwide

Avant de quitter Lourdes, Maria Voce a assisté à une messe en l’église de l’Immaculée Conception et un fait dernier petit tour à la grotte. Elle nous partage ses réflexions : « Nous avons voulu commencer ce voyage en France par Lourdes, et il ne pouvait pas en être autrement. Et Marie, siège de la sagesse, nous invite à regarder tous ces miracles qui surviennent autour de nous, non seulement les guérisons physiques, mais tous ces retours vers Dieu, toutes ces petites conversions dans nos vies. Qui sait combien de miracles nous verrons durant ce voyage. Mais, comme Marie à la Visitation, il nous faut encore attendre un peu. Tout est déjà là. Le grain est planté et il va germer. » À Toulouse, elle a rencontré les membres du mouvement des Focolari qui ont pu se libérer un mercredi après midi, environ 120. Accueil chaleureux et festif. Les divers groupes se présentent rapidement. Quelle diversité ! Du rugby au Cantal, de St Thomas d’Aquin aux violettes de Toulouse, du Canal du Midi aux vestiges cathares et l’Aérospatiale ! Peu à peu, par de nombreuses touches historiques, sociologiques, politiques, religieuses se dessine un tableau impressionniste de la région, sans doute le tableau d’une croix occitane, cadeau qui a été remis à Maria Voce et Giancarlo Faletti (co-président du mouvement des Focolari) avec de nombreux produits locaux. Deux heures de rencontre denses et déjà il faut partir pour Lyon. Avec dans le coeur le sentiment profond de faire partie d’une même famille et le désir de se revoir au plus vite.
Mai 4, 2010 | Focolare Worldwide
Maria Voce a commencé son voyage en France (4-12 mai 2010) par Lourdes ce mardi 4 mai.
Journée sous la pluie et la neige avec dans le coeur ce qu’avait écrit Chiara dans son journal personnel lors de sa venue à Lourdes en 1958.
Maria Voce a rappelé qu’elle était venue elle-même à Lourdes dans les années 50 et qu’elle avait alors prié Marie de lui indiquer sa vocation.
Elle a rencontré le mouvement et Chiara en 1959 et n’était jamais revenue à Lourdes depuis. Maintenant, devenue présidente du mouvement des Focolari, elle voulait commencer son voyage en France par Lourdes,
remercier Marie et lui confier le mouvement qui porte aussi son nom (OEuvre de Marie).
Avr 30, 2010 | Non classifié(e), Parole di vie
L'amour se situe au centre du dernier discours de Jésus : l'amour du Père pour le Fils, et l'amour envers Jésus qui consiste à observer ses commandements.
Ceux qui écoutaient Jésus retrouvaient facilement dans ses paroles un écho de la Sagesse biblique : « L’aimer c'est garder ses lois » et « la Sagesse… se laisse voir aisément par ceux qui l’aiment » . Le fait qu'il se manifeste à celui qui l'aime trouve surtout son parallèle dans le Premier (ou Ancien) testament, dans le livre de la Sagesse 1, 2, où il est dit que le Seigneur se manifestera à ceux qui croient en lui.
Le sens de la Parole à vivre pour ce mois est à comprendre ainsi : celui qui aime le Fils est aimé par le Père et est aimé en retour par le Fils qui se manifestera à lui.
« Celui qui m'aime sera aimé de mon Père et à mon tour, moi je l'aimerai et je me manifesterai à lui. »
Cependant, pour que Jésus se manifeste ainsi, il faut aimer.
On ne peut imaginer un chrétien sans ce dynamisme, cette capacité d'amour dans son cœur. Sans être remontée, une horloge non seulement ne donne pas l'heure, mais perd même toute raison d’être. De même, un chrétien qui n'est pas toujours dans l’attitude d’aimer ne mérite pas le nom de chrétien.
Tous les commandements de Jésus se résument, en effet, en un seul : le commandement de l'amour pour Dieu et pour le prochain, en qui l'on voit et aime Jésus.
L'amour n'est pas pur sentimentalisme. Il se traduit concrètement dans la vie, dans le service envers les frères, surtout les plus proches. Il commence par de petits détails, même d’humbles services.
Charles de Foucauld affirme : « Quand on aime quelqu'un, on est réellement en lui, on est en lui par l’amour, on vit en lui par l’amour, on ne vit plus en soi, car ce n'est plus à soi qu'on est attaché, on est détaché de soi, en dehors de soi » .
Et c'est par cet amour que la lumière fait son chemin en nous, la lumière de Jésus, selon sa promesse : « Celui qui m'aime… je me manifesterai à lui » . L'amour est source de lumière : en aimant on parvient à mieux comprendre Dieu qui est amour.
Cela nous conduit à aimer toujours plus et à approfondir notre relation avec le prochain.
Cette lumière, cette connaissance de Dieu que nous donne notre amour pour lui, est donc le sceau, la véritable preuve en retour du véritable amour. On peut l'expérimenter de différentes manières, selon la couleur, la tonalité qu’elle prend en chacun de nous. Cependant, elle présente aussi des caractéristiques communes : elle nous éclaire sur la volonté de Dieu, elle nous donne la paix, la sérénité, et une compréhension toujours nouvelle de la Parole de Dieu.
Cette lumière nous permet d’avancer dans la voie de la vie toujours plus sûrement et rapidement. Même si l’obscurité nous rend le chemin incertain, ou nous paralyse, cette Parole de l'Évangile nous rappelle que la lumière s'allume avec l'amour. Un geste concret, même tout petit (une prière, un sourire, une parole), suffira pour nous donner cette lueur qui nous permettra d'avancer.
Lorsqu'on roule en bicyclette la nuit, si l'on s'arrête, on est dans le noir. Mais si l'on se remet à pédaler, la dynamo nous donne le courant nécessaire pour voir la route.
Il en est de même dans la vie : il suffit de remettre l'amour en route, le véritable amour, celui qui donne sans rien attendre, pour rallumer en nous la foi et l'espérance.
Chiara Lubich
Avr 29, 2010 | Non classifié(e)
Avr 28, 2010 | Senza categoria
« Un moment spécial d’une grande intensité… qui m’a laissé dans l’âme une joie profonde ». Ainsi s’est exprimée Maria Voce à la sortie de son entretien avec le Saint-Père vendredi 23 avril.
De retour d’un long voyage dans plusieurs pays d’Asie, à la rencontre des communautés du Mouvement et sous le signe du dialogue interreligieux, la présidente des Focolari a informé le pape de ses contacts avec les différentes cultures, pour lesquelles l’Évangile devient souvent porteur d’espérance.
Durant l’entretien ont été abordé de nombreux sujets concernant la vie du Mouvement et en particulier la prochaine béatification de la jeune Chiara Luce Badano.
Les causes de béatification en cours pour des membres du mouvement des Focolari sont au nombre de 17, parmi lesquelles on peut citer celle de l’homme politique et écrivain Igino Giordani.
L’audience s’est terminée par la bénédiction du pape, qui a chargé Maria Voce de la transmettre, ainsi que ses salutations, à tout le Mouvement.
Avr 20, 2010 | Non classifié(e)
Trois, deux, un, c’est parti! Le compte à rebours est lancé. Du 1er au 9 mai, la “Semaine du monde uni” se déroulera lieu au moment aux quatre coins de la planète. Une initiative promue depuis 1996 par les Jeunes pour un monde uni, la branche très développée des jeunes du mouvement des Focolari, pour sensibiliser l’opinion publique.
Des manifestations, des soirées culturelles, des fêtes et des tournois sportifs auront lieu. Il y aura des rencontres sur des sujets qui tiennent particulièrement à cœur aux jeunes, tel que le désarmement ou l’accueil des immigrés. Mais aussi et surtout, des projets concrets de solidarité seront lancés dans les quartiers les plus à risque. Le tout dans un seul but: diffuser les valeurs de fraternité, de paix et d’unité entre les peuples, et montrer que la fraternité universelle est possible. “United World: let’s face the challenge” (“Monde uni: à nous de relever le défi”) est le slogan choisi par les jeunes pour les manifestations de l’année 2010.
“Les activités qui se seront proposées dans le monde entier avec les Jeunes pour un monde uni sont comme une mosaïque d’amour fraternel, où les jeunes cherchent à mettre en pratique la vraie signification du mot “amour” et, à travers le mot “fraternel”, à transmettre l’idée d’égalité et de fraternité”, peut-on lire dans une des très nombreuses présentations des différentes initiatives, publiée ces jours-ci dans la revue américaine Living City.
“Votre rôle principal consiste à appliquer l’Évangile aux réalités terrestres pour le rendre vivant”, disait Chiara Lubich aux jeunes. Ils ont accueilli ses paroles avec un grand enthousiasme, pour s’apercevoir ensuite qu’il s’agissait d’un message véhiculé également par de nombreuses autres grandes religions et plusieurs leaders spirituels. Mahatma Gandhi, par exemple, disait: “ Toi et moi, nous sommes un. Je ne peux pas te faire du mal sans m’en faire à moi aussi.” Et dans le Coran, on lit: “Donne aux tiens tout ce qui leur est dû, et fais de même avec le pauvre et le voyageur.” En somme, c’est l’application de la Règle d’or, présente dans toutes les grandes religions, qui enseigne: “Fais aux autres ce que tu voudrais que l’on te fasse” (Lc 6:31).
Nombreuses sont les références web où il est possible de “se connecter” aux “petites affiches” colorées et rédigées dans toutes les langues, qui annoncent projets et rendez-vous. On peut consulter le lien http://settimanamondounito2010.blogspot.com/p/gmu-nel-mondo.html ou, plus simplement, www.mondounito.net.
Les jeunes aiment désigner leurs initiatives par une expression qui leur a été suggérée par Chiara Lubich: FRAGMENTS DE FRATERNITÉ. Fragments, parce qu’ils peuvent être présents aussi bien dans une maison de retraite que dans un asile ou une école. Fraternité, parce que ce sont des projets qui ont un but: promouvoir dans le monde où nous vivons, avec tous les moyens suggérés par l’amour, une culture de communion, d’interdépendance et d’amour entre les peuples, les races et les différentes cultures.
Avr 19, 2010 | Non classifié(e)
Asie. “Nous nous sommes rendus dans un quartier très pauvre”, nous écrivent de Tagaytay les Jeunes pour un monde uni des Philippines. “Et nous avons marché près de deux kilomètres avant de trouver le point d'eau qui approvisionne la région. Nous l'avons désinfectée parce qu’elle était très sale et provoquait de nombreuses maladies. Cela a été l'occasion pour nous d’apprendre aux habitants comment la garder propre, et de nouer des liens d’amitié étroits avec beaucoup de jeunes de cet endroit.” À Karachi, au Pakistan, les jeunes rendent souvent visite aux pensionnaires d’un hospice pour malades mentaux, “dont la plupart ont été abandonnés par leurs familles”, écrivent les jeunes du Pakistan. Pour certains d’entre nous, “c’était la première fois qu’ils se confrontaient à cette ‘blessure’ de notre société. Cela nous a ouvert les yeux et le cœur, et nous nous sommes demandé: “Et si c’était moi qui étais à leur place?”
Afrique. À Luanda, en Angola, les jeunes ont choisi de “donner un peu d'amour” à des enfants qui vivaient auparavant dans la rue et sont à présent accueillis dans un centre. Une réalité qui ne tarde pas à révéler son lot de récits d’abus et de vexations. “Beaucoup d’entre eux ont de graves problèmes familiaux. Certains ont même été accusés de sorcellerie et chassés de chez eux, d’autres avaient été victimes d’abus, racontent les jeunes de Luanda. Nous nous sommes mis tout de suite à les aimer concrètement, en faisant par exemple le ménage et la lessive. Nous leur avons parlé de la Règle d'or et nous les avons invités à la mettre en pratique avec nous.” Toujours en Afrique, à Yaoundé (Cameroun), les jeunes se sont rendus, le premier jour de la semaine du monde uni, dans la section pour mineurs de la prison de la ville, où 250 jeunes de 10 à 17 ans sont détenus. “Nous nous sommes présentés et nous leur avons raconté en quoi nous croyons, puis nous avons partagé avec eux ce que nous avions apporté: chips, sandwiches, pop-corns.”
Nord du Brésil. Les pluies torrentielles ont fait sortir nos fleuves de leur lit, ce qui a causé des inondations dans les zones environnantes, des pertes humaines et des dégâts matériels. Les jeunes se sont alors mobilisés. “Dans de nombreuses villes, nous avons collecté des biens de première nécessité, des vêtements et des médicaments, pour les apporter à ceux qui avaient tout perdu, nous écrit-on du Brésil. Des centaines de jeunes ont déployé un grand enthousiasme pour tisser une chaîne de solidarité.”
À Manaus, en Amazonie brésilienne, les jeunes ont organisé un événement qui rassemblait 700 d’entre eux au sein du groupe d’action “Fermes de l’espérance”, au profit des jeunes qui tentent de sortir de la toxicomanie. “Cela a été un moment vraiment spécial et une occasion de montrer à ces jeunes qu’un monde meilleur existe, et qu’eux aussi peuvent en faire partie.”
Publié par les Jeunes pour un monde uni
Avr 16, 2010 | Non classifié(e)
Il l’attendait près de l’ascenseur et, dès son arrivée, Maria Voce a reçu un accueil sympathique et chaleureux de Mgr. Julián Carrón, à l’Université du Sacré-Cœur de Milan, située dans le quartier du Lambrate. C’est dans l’église de l’université qu’avait été dressée une chapelle ardente pour don Luigi Giussani, disparu le 22 février 2005.
Appelé à Milan par le fondateur en septembre 2004, le prêtre espagnol, qui venait d’avoir 60 ans, a été nommé président de la diaconie centrale du mouvement Communion et Libération,
le 19 mars 2005. Le 8 mars 2008, il a été reconduit pour six ans.
Ils ne s’étaient plus vus depuis octobre 2008, date à laquelle ils avaient été tous deux invités par Benoît XVI à participer au synode des évêques sur la Parole de Dieu. La présidente des Focolari se trouvait à Milan pour assister aux célébrations organisées à Milan, pour le deuxième anniversaire de la mort de Chiara Lubich et, à cette occasion, elle a souhaité rencontrer le président de Communion et Libération. Au terme de cette entrevue, les voilà prêts à répondre tous deux aux mêmes questions.
Une rencontre entre présidents de mouvements est toujours importante. Quelle
est la signification de celle-ci ?
JULIÁN CARRÓN : Il est important de prendre le temps de nous voir et de reconnaître que ce qui nous unit c’est, plus que toute autre chose, notre gratitude pour la foi, pour le charisme que chacun a reçu et qui nous permet de vivre cette foi encore plus intensément, et pour le soutien amical que nous nous apportons mutuellement pour vivre chacun notre charisme, afin d’atteindre la plénitude de la vie. Ainsi, en vivant chacun selon l’appel par lequel le Seigneur nous a attirés, nous apportons notre part au service de l’Église.
MARIA VOCE : Cette rencontre nous a fait expérimenter la communion entre les différents charismes. Cette communion entre Chiara et don Giussani, qui avait déjà commencé lors de de la rencontre mémorable entre les mouvements réunis à l’appel de Jean-Paul II à Rome, en 1998. Un rendez-vous qui avait fait naître en nous une grande joie, parce qu’elle nous avait fait voir deux charismes différents, mais tous deux s’efforçant de faire grandir la communion au sein de l’Église, à tous les niveaux. Reconnaître cela de façon réciproque et se réjouir les uns pour les œuvres des autres est très important, et plus particulièrement aujourd’hui.
Votre présidence possède une caractéristique unique, historique : vous êtes les successeurs des fondateurs. L’héritage que vous avez reçu est-il un frein pour vous aujourd’hui ?
JULIÁN CARRÓN : Je suis parfaitement conscient que l’œuvre a été créée par un autre. Donc, ce que j’essaie de faire en toute simplicité, c’est de servir cette œuvre de la meilleure façon possible, avec mes traits de caractère, différents de ceux de don Giussani.
MARIA VOCE : L’œuvre est à Dieu, et pour construire le mouvement des Focolari, Dieu s’est servi d’une créature unique, Chiara. Á présent que Chiara a quitté cette œuvre, Dieu la fait avancer à travers l’inspiration qu’elle continue de nous donner par sa spiritualité, ses écrits, l’exemple de sa vie, et Mgr. Carrón peut en dire autant de don Giussani. Aujourd’hui, l’œuvre de Dieu est entre nos mains mais, comme nous nous le disions récemment, c’est Dieu qui nous l’a confiée, et nous nous efforçons d’accomplir notre mission de premiers responsables du mieux que nous pouvons.
Comment vivez-vous les comparaisons que l’on ne manque pas de faire avec le fondateur, même à l’intérieur de vos mouvements respectifs ?
JULIÁN CARRÓN : Les comparaisons sont impossibles, parce que la grâce dont don Giussani et Chiara ont été investis leur est propre. Nous avons “des grâces”, et nous sommes donc reconnaissants de pouvoir prendre part à une grâce qui nous a engendrés, nous aussi. Ainsi, dans la mesure où nous éprouvons le désir d’être constamment réengendrés, nous pouvons contribuer à assurer la continuité de nos charismes respectifs.
MARIA VOCE : C’est un moment délicat, car nous savons que nous ne pouvons pas faire de comparaisons. D’autres en font peut-être, mais ce sont des comparaisons qui ne se vérifient pas dans la réalité, parce que l’un est le fondateur, celui qui a été investi d’un charisme par Dieu, et les autres sont ses disciples, qui font avancer les choses nées de ce charisme, toujours dans la gratitude pour ce don de Dieu, car eux aussi sont ses enfants.
À présent que le fondateur est parti, à quel danger votre mouvement doit-il faire face ?
MARIA VOCE : À un double danger. D’abord, celui de rester arrimés à quelque chose qui se rattachait forcément à la période de la fondation, en refusant d’affronter une situation nouvelle pour l’humanité ou les nouveaux défis, ou encore de chercher à relever ces défis avec Chiara, mais en restant en dehors de l’histoire. D’autre part, le désir de nouveauté – que nous portons tous en nous, parce qu’il fait partie de la de vie – pourrait nous faire envisager le passé comme quelque chose à classer aux archives. En ce sens, la période de la génération qui vient après le fondateur est particulièrement cruciale, parce qu’il faut témoigner qu’il ne peut y avoir de nouveauté sans continuité, que la nouveauté inclut et exprime tout le passé, qui est notre histoire à tous.
JULIÁN CARRÓN : Don Giussani utilisait cette expression : “Combien de fois nous attachons-nous au ‘comment’, à la ‘manière’ et non à ‘l’objet’. Il est évident que chacun d’entre nous a découvert le charisme selon un “comment”, une “manière”, à travers des personnes, des visages, dans des situations données. Mais la nature historique du christianisme exige que ce “comment”, cette “manière” change. C’est le “comment” – la manière – qui change, et non l’ “objet“, le contenu de ce que nous découvrons.
En quoi l’expérience des Focolari répond-elle particulièrement aux attentes de l’homme d’aujourd’hui ?
MARIA VOCE : Dans ce monde si fragmenté et fragmentaire, où d’innombrables contacts se nouent, les moyens de communication nous offrent des possibilités insoupçonnées pour nous mettre en rapport avec l’autre. Malgré cela, ces contacts ne cessent de perdre de leur sens, deviennent plus incomplets, fugaces. Pourtant, le cœur humain a besoin de se sentir proche des autres cœurs. C’est pourquoi je pense que le témoignage de l’amour réciproque et de la communion, donné par les chrétiens, est ce qui peut redonner un sens à la vie des hommes qui nous entourent ; c’est ce qui peut faire saisir la beauté de ces liens, des liens pouvant s’inscrire dans la durée et susciter de vraies relations.
Mais comment ?
MARIA VOCE : Nous avons besoin d’un amour surnaturel, qui nous fait accepter l’autre tel qu’il est, sans rien attendre en retour, et nous fait dépasser les innombrables différences que l’humanité nous présente. Je crois que les mouvements apportent ce témoignage et font renaître l’espérance, précisément parce qu’ils se tiennent proches des personnes, à travers le monde entier. Et l’espérance est ce dont l’humanité d’aujourd’hui a le plus besoin. Ce n’est pas un hasard si le pape a écrit une encyclique sur l’espérance. Il me semble que les mouvements peuvent être un signe prophétique de cette espérance. Chacun avec son propre charisme et en communion avec les autres charismes.
Qu’est-ce qui rend la proposition de Communion et Libération si attirante aujourd’hui ?
JULIÁN CARRÓN : Nous nous trouvons face à une situation d’où l’humain est de plus en plus absent – on parle, en effet, d’urgence éducative –, où la personne rencontre de plus en plus de difficultés dans sa créativité, son désir d’apprendre et de grandir. Dans ce contexte, don Giussani nous invite à faire appel à ce que l’homme possède de plus original : son cœur, son expérience, qui aura de plus en plus une importance décisive ; car, nous le voyons malheureusement, nous sommes dans un contexte de désaffection envers la tradition de l’Eglise. C’est pourquoi nous devons faire appel à ce qu’aucun pouvoir ne peut enlever à l’homme : son désir de bonheur, son exigence de beauté et de justice.
Sur quoi misez-vous, alors ?
JULIÁN CARRÓN : Le vrai défi que nous devons relever, c’est celui de vivre notre expérience chrétienne avec un enthousiasme capable de toucher les cœurs, de leur faire voir la possibilité de vivre leur vie plus intensément et de montrer la foi chrétienne comme quelque chose de rationnel.
Paolo Lòriga
Milan redevient protagoniste des événements
Les idées et la spiritualité des Focolari, une inspiration pour l’avenir de la ville de saint Ambroise
C’est poussés par leur désir de se libérer du joug de l’oppression et de participer à la construction d’une nation italienne libre, que les Milanais se soulevèrent contre le général Radetzky. La ville était alors la capitale du royaume de Lombardie-Vénétie, et ces événements aboutirent à la fameuse bataille de cinq jours (18-22 mars 1848), fêtée encore aujourd’hui. C’est lors de ces commémorations que l’on a rendu hommage à Chiara Lubich lors d’un congrès. La prestigieuse salle Alessi du Palazzo Marino – là où, en 2004, Chiara s’était vu remettre le titre de citoyenne d’honneur –, accueillait de très nombreuses personnalités du monde de la politique, de la finance et de l’entreprise. La ville voulait se sentir libérée, aujourd’hui comme au temps de Radetzky, des nouvelles formes d’oppression. Libérée des nombreuses blessures qui, chaque jour, l’affectent profondément. Elle voulait entendre un message de paix, de partage, de fraternité, et elle le cherchait dans le projet de vie proposé par le charisme des Focolari. Parmi les intervenants, Maria Voce, présidente du mouvement, les professeurs Baggio et Zamagni, Mgr. Zappa, à la tête de l’archidiocèse, et Emanuela Scandolara, de l’association Arcobaleno, qui œuvre en faveur des personnes d’autres pays habitant la ville. La réflexion était animée par le vice-directeur du Corriere della Sera, Gian Giacomo Schiavi. La présidente des Focolari offre à la population l’image d’une Chiara vivante, prompte à répondre aux exigences les plus impérieuses, jusqu’à faire dire au maire, Mme Letizia Moratti, que la ville doit parier sur l’amour, sur la fraternité universelle, sur cette vocation ambroisienne fondée sur des valeurs de solidarité, d’accueil et de dialogue, qui se retrouvent dans la vie de Chiara, citoyenne d’honneur de Milan. La messe, célébrée dans la cathédrale Saint-Ambroise, est l’occasion, pour l’Église ambroisienne, de souligner, à travers les paroles de l’archevêque Tettamanzi, la nouveauté et le caractère moderne du rapport profond unissant Chiara à Dieu, qui constitue le fondement d’une société créative et est à l’origine de l’intuition du focolare en tant que cellule vivante servant à instaurer des relations sociales nouvelles et sensées.
Les deux rencontres ont permis de définir une sorte de programme pour donner un nouveau souffle à Milan, à travers une prise de conscience : la recherche constante du dialogue et la spiritualité vécue, témoignent du sens concret que l’amour envers le prochain peut donner à la construction d’une citoyenneté active. Un point fondamental dont la politique devrait toujours s’inspirer. D’où la responsabilité du peuple de Chiara, qui veut propulser une culture qui soit l’âme authentique de Milan, et lui fasse retrouver sa place de protagoniste des événements, à l’échelle nationale et internationale.
Carlo Genovese
Avr 14, 2010 | Focolare Worldwide
Le Palais Borromée, un bijou de l’art romain le plus exquis, est discret vu de l’extérieur, et son intérieur est construit dans un style délicieusement ancien. Il s’agit du siège de l’ambassade d’Italie auprès du Saint Siège. C’est ici que l’ambassadeur Zanardi Landi a invité, outre des prélats et collègues, quelques-uns des plus hauts représentants du mouvement des Focolari pour rendre hommage à sa fondatrice, deux ans après sa mort. Il souhaitait également donner quelques clés de lecture pour faire connaître cette réalité ecclésiale et sociale aux nombreux ambassadeurs et fonctionnaires d’ambassade qui sont intervenus, dont ceux d’Autriche, de Bosnie-Herzégovine, du Burundi, d’Égypte, de France, d’Allemagne, de Macédoine, de Serbie, d’Uruguay, ainsi qu’un représentant de l’ambassade des États-Unis. Plus de cent personnes étaient présentes en tout.
Zanardi Landi a raconté aux personnes présentes ses premiers contacts avec le focolare, qu’il a noués à Belgrade – «certes, ce n’était pas excusable, mais je ne soupçonnais même pas l’existence des Focolari, la plus grande réalité ecclésiale au monde» –, et qui se sont poursuivis dans son Frioul natal où, grâce à sa rencontre avec des entrepreneurs de l’Économie de communion, il a trouvé «un esprit d’ouverture et une grande imagination dans l’invention de nouveaux moyens de communication et de communion».
Le cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, qui avait répondu présent, tout comme son homologue du Conseil pontifical pour la famille, le cardinal Ennio Antonelli, a voulu rappeler «l’admirable parcours de Chiara Lubich, qui savait faire vivre l’Évangile dans toute sa beauté… animée qu’elle était du désir d’apporter des réponses aux grandes questions de l’humanité». Il a évoqué le «génie féminin qui s’est exprimé, chez Chiara Lubich, avec une force et une fascination immenses». Il a conclu en donnant une définition de la fondatrice: «Un exemple lumineux de ce que signifie être charité vécue.»
Piero Coda, président de l’Université Sophia de Loppiano, a initié les personnes présentes à la découverte du dialogue, «une chose ancienne et nouvelle à la fois» et qui, chez Chiara Lubich, s’est fait «conscience historique et ligne de conduite», en montrant combien, aujourd’hui, le dialogue est «indispensable» pour assurer une présence chrétienne dans le monde, «non pas comme une tactique, mais comme un exercice pratique de vraie humanité». Deux aspects caractéristiques du mouvement ont donc été présentés dans ce contexte: le dialogue interreligieux et l’Économie de communion.
La cérémonie s’est conclue par l’intervention de la présidente du mouvement, Maria Voce, qui a rappelé que «le message d’unité de la famille humaine, auquel Chiara a toujours cru fermement en travaillant inlassablement à un monde uni et solidaire, est de plus en plus fort et actuel». Un message pétri de l’amour enseigné par Jésus, mis en pratique à travers l’“art d’aimer” que Chiara Lubich a “inventé”.
Et elle a conclu en ces termes: «Si l’archevêque de Melbourne, Mgr. Denis Hart, qui s’est montré reconnaissant pour ce que fait le mouvement au sein de son diocèse et impressionné par sa dimension planétaire, nous a dit: “Vous êtes les ambassadeurs de l’amour du Christ dans le monde”, nous avons envie de faire irradier ce message de fraternité à leurs côtés, jusqu’à embrasser toute la famille humaine».
Michele Zanzucchi
Avr 13, 2010 | Non classifié(e)
1544 participants, dont 140 issus de pays en-dehors de l’Europe. Il s’agit des participants au congrès du mouvement paroissial et diocésain, qui se déroulera du 16 au 18 avril à Castel Gandolfo, près de Rome. Né en 1966 et encouragé par le Pape Paul VI, le mouvement est actuellement présent au sein de plus de 3000 paroisses de 41 pays, sur les cinq continents. Il se développe à partir de la conviction que la spiritualité des Focolari peut non seulement donner un nouvel élan à la vie de chaque personne, mais aussi faire refleurir au sein des communautés et, par là même, au sein des paroisses et des diocèses, la vie de communion qui avait caractérisé les premières communautés chrétiennes.
Cette année, le congrès s’est choisi pour titre de réflexion: "La paroisse, témoin de l'amour de Dieu”. Des mots faisant écho “à une réalité qui a été fortement soulignée par le Saint Père dans son encyclique Deus Caritas est”, expliquent les promoteurs de cette initiative. Dans sa première lettre encyclique, Benoît XVI écrivait: “Dans la liturgie de l’Église, dans sa prière, au sein de la communauté vivante des croyants, nous expérimentons l'amour de Dieu, nous ressentons sa présence et nous apprenons ainsi à la reconnaître dans notre quotidien. Il nous a aimés en premier, et il continue de nous aimer en premier; c’est pourquoi, nous aussi, nous pouvons répondre par l'amour. Dieu ne nous demande pas d’éprouver un sentiment que nous ne sommes pas en mesure de susciter en nous-mêmes. Il nous aime, il nous montre et nous fait expérimenter son amour et, à partir de ce « en premier » de Dieu, il peut nous donner une réponse en ravivant l'amour en nous aussi”.
Le congrès de Castel Gandolfo se déroule à un moment crucial pour la vie de l’Église et pour ses différentes communautés réparties à travers le monde. Des participants venus du Brésil, d’Argentine, de Colombie, de l’Uruguay, du Canada, d’Afrique du Sud, de Corée et des Philippines seront également présents. “Benoît XVI nous invite à annoncer à tous les hommes que Dieu nous aime, déclarent les organisateurs du congrès. Et c’est cela, l’étincelle inspiratrice du mouvement des Focolari. Il est important que nos communautés paroissiales découvrent et retrouvent le visage de Dieu amour, afin qu’elles deviennent des témoins authentiques de l'amour de Dieu, parce que Dieu règne au milieu d’elles, mais aussi parce qu’elle répandent l'amour sur tous les hommes”. Des méditations de Chiara Lubich sur Dieu Amour et des expériences de communautés animées par cet esprit alterneront au cours du programme.
Une école d’approfondissement de la spiritualité de l'unité et de son irradiation au sein des communautés paroissiales, destinée aux animateurs du mouvement parossial venus d’Asie, d’Africe et d’Amérique, sera organisée au lendemain du congrès, du 18 au 22.
Avr 11, 2010 | Non classifié(e)
Il s’agit d’une initiative à l’échelle internationale, promue par la branche des jeunes du mouvement “Religions for Peace/Religions pour la paix” (l’ancienne WCRP – World Conference on Religions for Peace), ainsi que par son Conseil international, au sein duquel sont représentés, entre autres, le mouvement des Focolari, la Rissho Kosei-kai et le Shanti Ashram. L’action porte sur la coopération interreligieuse et s’adresse aux organisations internationales, aux gouvernements, aux parlements et aux assemblées nationales, aux mairies et aux grands médias. Elle réclame fermement une réduction significative des armes nucléaires et conventionnelles ainsi que des sommes d’argents investies dans ce but jusqu’à ce jour, afin d’atteindre résolument les objectifs de développement définis par la plateforme du Millennium (ONU 2000). En outre, elle demande la révision du traité international de non-prolifération nucléaire, déjà inscrit au calendrier pour 2010, qui jouit d’un soutien plus fragile à l’échelle internationale ces derniers temps, en raison de l’aggravation des crises dans les points chauds de la planète. Le lancement officiel de la campagne a eu lieu le 7 novembre 2009, au Costa Rica. Le mouvement des Focolari y a participé en envoyant une délégation de six membres, quatre d’entre eux étant des jeunes de divers pays. En janvier dernier, au cours de son voyage en Asie, Maria Voce, présidente du mouvement des Focolari, a apporté son soutien à cette initiative en signant solennellement l’appel alors qu’elle rencontrait les leaders du mouvement de jeunes au sein de la Rissho Kosei-kai à Tokyo. C’est ainsi qu’à la mi-février, la pétition a pu être lancée publiquement, durant le congrès des Jeunes pour un monde uni à Castel Gandolfo, près de Rome, puis dans le monde entier. On prévoit que la traditionnelle fête des jeunes, qui attire de nombreux participants et se tiendra le 1er mai à Loppiano, près de Florence, ainsi que les autres manifestations organisées dans le cadre de la Semaine pour le monde uni à travers le monde (du 1er au 9 mai 2010), représenteront des moments importants pour intensifier l’initiative. Qui peut soutenir cette action? Tout le monde, parce que l’adhésion est personnelle et peut se faire par la simple apposition de sa signature en ligne, sur le site du mouvement Religions for Peace (http://religionsforpeace.org/initiatives/global-youth-network/campaign-for-shared-security/), et parce que l’on peut également contribuer à recueillir un plus grand nombre de signatures, en utilisant les moyens à sa disposition. “Dans un moment où il est urgent de réagir aux schémas de conflits et de donner plus de poids à la société civile internationale en nous unissant à ceux qui œuvrent dans le même but, affirment les organisateurs, il nous semble que cette initiative peut être elle aussi un instrument fécond, capable d’appuyer des choix concrets en faveur de la paix et de la fraternité universelle.”
Mar 31, 2010 | Non classifié(e)
Jésus est fidèle à sa promesse: “Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, dans mon amour, je suis au milieu d’eux.” Oui, là où deux ou plus sont unis dans son amour, le Ressuscité manifeste sa présence, et il apporte les dons de l’Esprit: lumière, joie, paix, amour. C’est l’expérience que nous avons faite avec stupeur dès les débuts du mouvement lorsque, à Trente, pendant la Seconde Guerre mondiale, avec mes premières compagnes, nous avions fait nôtre ce commandement: “Aimez-vous comme je vous ai aimés”, et nous avions conclu un pacte: “Je suis prête à mourir pour toi; moi pour toi…”. Et c’est bien le Ressuscité que le monde attend aujourrd’hui! Il attend des témoins capables de dire à tous les hommes en vérité: nous l’avons vu avec notre âme; nous l’avons découvert dans la lumière dont il nous a illuminés; nous l’avons touché dans la paix qu’il nous a donnée; nous avons entendu sa voix au fond de notre cœur; nous avons goûté à sa joie sans pareille. Ainsi, nous pourrons proclamer à tous les hommes qu’Il est le bonheur le plus accompli et qu’il rend l’espérance au monde. Chiara Lubich
Mar 31, 2010 | Non classifié(e), Parole di vie
Jésus a prononcé ces paroles à l’occasion de la mort de Lazare de Béthanie, qu’il ressuscita le quatrième jour.
Lazare avait deux sœurs : Marthe et Marie.
À peine Marthe apprit-elle l’arrivée de Jésus qu’elle courut à sa rencontre et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ! » Jésus lui répondit : « Ton frère ressuscitera ». Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera lors de la résurrection au dernier jour ». Et Jésus déclara : « Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais ».
« Je suis la Résurrection et la Vie. »
Jésus veut faire comprendre qui il est pour l’homme. Il possède le bien le plus précieux : la Vie, cette Vie qui ne meurt pas.
Dans l’Évangile de Jean, Jésus dit également : « Comme le Père possède la Vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils de posséder la Vie en lui-même » (Jn 5, 26). Et Jésus qui possède la Vie peut la communiquer.
« Je suis la Résurrection et la Vie. »
Marthe, elle aussi, croit à la résurrection : « Je sais qu’il ressuscitera au dernier jour ». Mais Jésus, par cette affirmation : « Je suis la Résurrection et la Vie », lui fait comprendre qu’elle ne doit pas attendre l’avenir pour espérer en la résurrection des morts. Maintenant déjà, il est pour tous les croyants cette Vie divine, ineffable et éternelle, qui ne mourra jamais.
Si Jésus est en eux, s’il est en toi, tu ne mourras pas. Dans le croyant, cette Vie, bien différente de notre condition humaine, possède la nature même de Jésus ressuscité.
Et cette Vie divine, qui existe déjà en toi, se manifestera pleinement au dernier jour, lorsque tu participeras, de tout ton être, à la résurrection.
« Je suis la Résurrection et la Vie. »
Ces paroles de Jésus ne nient certainement pas la réalité de la mort physique, mais celle-ci n’entraînera pas la perte de la véritable Vie. La mort restera pour toi, comme pour tous, une rencontre unique, forte et peut-être redoutée. Mais elle n’exprimera plus le non-sens d’une existence, elle ne signifiera plus l’absurdité, l’échec de la vie, ta fin. La mort ne sera plus pour toi réellement une mort.
« Je suis la Résurrection et la Vie. »
Et quand donc est née en toi cette Vie qui ne meurt pas ?
Au moment du baptême. Là, malgré ta condition d’être humain appelé à mourir, tu as reçu du Christ la Vie immortelle. Par le baptême, en effet, nous avons reçu l’Esprit Saint, qui a ressuscité Jésus.
La condition pour recevoir ce sacrement, c’est ta foi, que tu as déclarée personnellement ou par l’intermédiaire de tes parrain et marraine.
Jésus a bien précisé en parlant à Marthe, lors de l’épisode de la résurrection de Lazare : « Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra… Crois-tu cela ? » (Jn 11,26)
La réponse à cette question, « croire », engage toute la vie : elle ne signifie pas seulement que l’on accepte les vérités annoncées par Jésus, mais qu’on y adhère de tout son être.
Pour posséder cette vie, tu dois donc dire ton oui au Christ. C’est-à-dire adhérer à ses paroles, à ses commandements, les vivre. Jésus l’a confirmé : « Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort » (Jn 8, 51). Et les enseignements de Jésus se trouvent résumés dans l’amour. Il est donc impossible que tu ne sois pas heureux : la Vie est en toi !
« Je suis la Résurrection et la Vie. »
En cette période où l’on se prépare à célébrer Pâques, aidons-nous à prendre ce tournant, sans cesse à renouveler, vers l’amour qui conduit à la mort de notre moi, afin que le Christ, le Ressuscité, vive en nous dès maintenant.
Chiara Lubich
Mar 30, 2010 | Non classifié(e)
Il nous faut repenser à Marie: à son immense douleur après avoir vécu de si près la mort de son Fils, mais aussi à son espérance dans la résurrection, plus vive que jamais en Elle. C’est Marie qui incarne le mystère chrétien où la croix et la résurrection ne font plus qu’un. Et, tout en cherchant à partager sa douleur, nous devons diriger nos pensées vers Jésus ressuscité et nous montrer reconnaissants, infiniment reconnaissants de tout ce qu’il signifie pour nous et pour le monde, en accord avec notre foi, avant tout parce que s’Il est ressuscité, nous aussi, nous ressusciterons. Chiara Lubich (extrait d’une interview accordée à Antonella mozza. Mollens, pour la retransmission Ecclesia-CEI, 27/03/2002)
Mar 30, 2010 | Non classifié(e)
Après un long voyage, long pas seulement à cause des 12000 km à faire, mais surtout à cause d’une panne sur l’avion, Bruna Tomasi est arrivée à Santiago du Chili. Elle y avait été invitée, encore avant le séisme qui a durement frappé ce pays d’Amérique latine, pour rendre hommage à Chiara et fêter le deuxième anniversaire de sa mort.
À son arrivée, elle s’est aussitôt intéressée au sort des rescapés du séisme et a cherché à savoir où en était l’aide, mise en place au lendemain de la tragédie.
Le jour suivant, elle s’est rendue dans un centre du mouvement, situé dans un quartier populaire de la capitale, où elle a rencontré un groupe de jeunes des Focolari. Elle leur a raconté l’expérience qu’elle a vécue avec Chiara aux premiers temps du mouvement, lorsque “tout s’écroulait et que seul restait Dieu, que nous avions découvert comme Dieu Amour”. Elle a souligné combien il est important de “ne jamais perdre son enthousiasme et d’aller de l’avant, en préservant avant tout l’unité et l’entente entre vous”. Chez elle, ce n’étaient pas seulement des mots: c’était une réalité vécue depuis plus de 65 ans.
Mais le jour que tout le monde attendait, c’était le dimanche 14 mars: ce jour-là, de nombreuses personnes ont accouru pour faire sa connaissance et l’écouter, dans le grand amphithéâtre de l’université catholique. Bruna a fait partager à tous, avec conviction, l’expérience de Dieu Amour et la nouveauté apportée par le charisme de l’unité. Parmi les participants, il y avait des représentants d’autres mouvements d’Église, de l’Église orthodoxe et de la communauté juive. Voici quelques-unes de leurs impressions à chaud: “Nous avions besoin d’entendre ces paroles” (mouvement Fondacio). “Le désir ardent de sainteté est resté gravé en nous” (communauté catholique Shalom).
C’est une journée inoubliable pour le mouvement des Focolari au Chili, non seulement grâce à cette visite exceptionnelle de Bruna, mais aussi parce que, lors de la messe de clôture, le premier focolarino chilien, Juan Ortiz, a été ordonné prêtre par le cardinal Francisco Javier Errazurz, archevêque de Santiago. Après avoir évoqué, ému, le souvenir de Chiara, le cardinal a conclu en encourageant les personnes présentes à “continuer à faire grandir la flamme de l’amour et de l’unité entre vous, afin que cet amour amène toujours plus de personnes au Christ, et qu’il soit un phare de lumière dans notre culture, une présence qui interpelle et annonce l’unité de l’Église; un témoignage vivant, qui montre que la fraternité au sein de la famille humaine est plus forte que l’égoïsme, l’animosité et l’indifférence. L’amour est plus fort!”
Mar 30, 2010 | Non classifié(e)
“Être prêtre aujourd’hui” : tel sera le sujet proposé lors d’un après-midi où les participants tenteront d’apporter une réponse, notamment par des témoignages et des numéros artistiques, aux graves défis lancés aux prêtres aujourd’hui, à la fois par l’Église et par la société. Cet événement se déroulera le 9 juin prochain au Vatican, dans l’aula Paul VI, dans le cadre des manifestations organisées pour clore l’année sacerdotale. Des prêtres de plus de 70 pays, répartis sur les cinq continents, devraient y participer.
À l’origine de cette initiative, on trouve les prêtres du mouvement des Focolari et du mouvement de Schönstatt, associés à l’ICCRS (Renouveau charismatique catholique international) et à d’autres mouvements ecclésiaux.
Le programme définira, en trois temps, les contours de l’identité des prêtres aujourd’hui : hommes de Dieu, frères parmi les frères, prophètes d’un monde nouveau. Une pensée de Benoît XVI, extraite d’une vidéo, servira d’introduction à chaque “étape”. Plusieurs pensées de Chiara Lubich, fondatrice des Focolari, et du père Joseph Kentenich, fondateur de Schönstatt, seront proposées lors de la conclusion.
Témoignages: interviendront, entre autres, un prêtre irlandais, qui évoquera la fidélité à l’appel de Dieu, les survivants du massacre du petit séminaire de Buta, au Burundi, et un prêtre allemand, qui a surmonté son alcoolisme grâce au soutien de sa communauté. D’autres témoignanges aborderont la maladie, la vie affective et le célibat, vécus dans une vision de fraternité, mais aussi la vie pastorale, dans le contexte d’aujourd’hui, multiculturel et multiconfessionnel. Il sera également question d’une grande action d’évangélisation menée au Brésil avec des laïcs, dans le sud du pays.
Le cardinal Claudio Hummes, préfet de la Congrégation pour le Clergé, présidera la cérémonie des vêpres qui clôturera la soirée. Le cardinal Francisco Javier Errázuriz, archevêque de Santiago du Chili, ancien président du CELAM, interviendra en donnant une expérience théologique.
La partie artistique sera assurée par le groupe international Gen Verde et des prêtres venant des quatre coins du monde. Les chorégraphies seront exécutées par les séminaristes du Centre international de spiritualité de communion “Vinea mea”, situé à Loppiano (dans les environs de Florence).
Tous les participants seront également les acteurs de cet après-midi. En effet, il y aura de brefs moments au cours desquels les prêtres, les séminaristes et les laïcs, ainsi que les personnes consacrées, échangeront en petits groupes sur les thèmes développés.
Retransmissions télévisées: il sera possible de suivre le programme dans de nombreux pays du monde, grâce aux liaisons satellite assurées par le Centre télévisuel du Vatican, par la chaîne Telepace et d’autres réseaux, mais également par internet.
Initiatives mises en place pour préparer la manifestation du 9 juin:
6 mai: café-théâtre Ars Amoris, autour de la personne du saint curé d’Ars, à Rome, dans la grande aula de l’université pontificale du Latran.
8 juin: journée de retraite proposée par le Renouveau charismatique catholique, dans la basilique du Latran.
Avant et après les manifestations clôturant l’année sacerdotale, durant quelques jours, la cité pilote internationale des Focolari de Loppiano propose aux prêtres un programme qui leur sera spécialement consacré.
11 juin: le mouvement de Schönstatt invite les prêtres à passer un après-midi de fête à Belmonte (dans les environs de Rome).
Pour consulter le programme et pour de plus amples informations: www.sacerdotioggi.org – sacerdotioggi@gmail.com
Bureau de presse: Silvestre Marques, tél. +39-340-0538 300
José Luis Correa, tél. +39-389-1230 117
Carla Cotignoli, tél. +39-348-8563 347
Mar 29, 2010 | Non classifié(e)
Il avait tout donné: une vie aux côtés de Marie, dans l’inconfort et l’obéissance. Trois années passées à prêcher en révélant la Vérité, en témoignant de son Père, en promettant l’Esprit Saint et en accomplissant toutes sortes de miracles d’amour. Trois heures en croix, où il pardonne à ses bourreaux, ouvre les portes du Paradis au bon larron, nous donne sa Mère et, enfin, son Corps et son Sang. Il lui restait la divinité. Son union à son Père, qui l’avait rendu si puissant sur terre, comme le fils de Dieu, et si royal sur la croix, devait ne plus se faire sentir, jusqu’à briser en quelque sorte son unité avec Celui dont Il avait dit qu’il était un avec Lui: “Moi et le Père nous sommes un” (Jn 10,30). En Lui, l’amour était anéanti, la lumière éteinte, la sagesse muette. Nous étions séparés du Père. Il fallait que son Fils, en qui nous nous retrouvions tous, ressente sa séparation d’avec son Père. Il devait faire l’expérience de l’abandon de Dieu, afin que nous ne soyons jamais plus abandonnés. Jésus a su dépasser cette très grande épreuve en s’abandonnant de nouveau à son Père – “Père, entre tes mains je remets mon esprit” (Lc 23,46) – , et c’est ainsi qu’il a rétabli l’unité brisée entre les hommes, et entre les hommes et Dieu. À présent, il se manifeste à nous comme un remède à toute forme de manque d’unité, comme la clé de l’unité. À nous maintenant de répondre à cette grâce et de faire notre part. Puisque Jésus a pris sur lui tous nos péchés, nous pouvons le découvrir derrière chaque douleur, derrière chaque séparation, découvrir un de ses visages. Nous pouvons l’embrasser dans ces souffrances, dans ces divisions, et lui dire notre oui comme il l’a fait, en nous en remettant à la volonté du Père. Alors, Il vivra en nous – peut-être souffrirons-nous encore – comme Réssuscité; il nous manifestera sa paix, qui reviendra dans notre cœur. Chiara Lubich
Mar 29, 2010 | Non classifié(e)
À Hong Kong, on a célébré le 40ème anniversaire des débuts du mouvement des Focolari en terre chinoise, marqués par la naissance, à Hong Kong, de la première communauté de vie commune (le focolare), en 1970. Pour fêter l’événement, qui tombait en même temps que le deuxième anniversaire du départ de Chiara pour le ciel, plus de 500 personnes s’étaient donné rendez-vous le 14 mars, dans la grande salle de théâtre de la Bishop Pashan Catholic School, à Kowloon Bay. Les premiers protagonistes de cette aventure, arrivés de Rocca di Papa (région de Rome), étaient présents pour l’occasion: Giovanna Vernuccio, une des premières compagnes de Chiara, qui a donné vie au mouvement en Asie en 1966, et Silvio Daneo, un autre des premiers focolarini à rejoindre le continent asiatique. Rubi Tong, première focolarine chinoise, qui vit depuis quelques années à Fontem, en Afrique, dans la cité pilote du mouvement, avait elle aussi fait le voyage.
La salle de théâtre était remplie de familles, de jeunes, de prêtres et de religieux, de chrétiens de confession catholique ou appartenant à d’autres Églises, et de personnes d’autres religions. “Devant toute cette foule multiple et joyeuse, assurément variée mais harmonieuse, commente Silvio Daneo, on ne peut pas ne pas y voir la réalisation de l’unité voulue par Jésus, au moment où il a prié son Père pour que tous soient un. Et c’est bien cette unité qui résume le grand Idéal de Chiara, aujourd’hui présent jusque dans chaque recoin de la planète. Les Chinois l’ont accueilli avec enthousiasme et avec cohérence, comme si Confucius l’avait annoncé plusieurs siècles avant même la venue du Christ, par sa grande maxime: entre les quatre mers (les quatre points cardinaux), nous sommes tous frères.” Lors de la célébration solennelle de la matinée, le cardinal Joseph Zen, évêque émérite du grand diocèse de Hong Kong, a raconté sa première rencontre avec le focolare, en 1957, lorqu’il était étudiant à Turin. L’intervention du vénérable Kok Kwong, ancien chef de la communauté bouddhiste, qui a connu le focolare en 1969, a constitué un moment émouvant. Nombreuses étaient les personnalités présentes: plusieurs pasteurs des différentes Églises chrétiennes, des représentants des communautés bouddhistes locales et des membres du mouvement bouddhiste de la Rissho Kosei Kai. Les numéros artistiques illustrant la culture chinoise n’ont pas manqué. Après la fête, les remerciements à Chiara “pour sa vie” et l’expression de la reconnaissace pour ce que “le mouvement des Focolari a accompli en terre chinoise”, tous s’engagent à envisager l’avenir “dans un élan renouvelé”, ont dit, en conclusion, les deux coresponsables du mouvement, Rita Azarian et Manfried Koegler.
Mar 29, 2010 | Non classifié(e)
Mar 28, 2010 | Non classifié(e)
En ce moment très grave et douloureux, nous vivons cette ”heure de passion” en unité avec le Pape, avec l’Église tout entière, et avec tous ceux qui ont été blessés par le grave fléau des abus.
Mais surtout, j’ai exprimé notre sympathie au Saint Père, en mon nom personnel et au nom de tout le mouvement des Focolari, et je l’ai assuré de nos prières, à l’heure où nous assistons de plus en plus souvent à des attaques dirigées contre sa personne. Celles-ci nous apparaissent comme une réaction primaire à sa position claire et ferme, qui constitue la ligne directrice de son pontificat.
Animés de la foi en l’Amour du Père, qui guide l’histoire, nous sommes convaincus que cette heure annonce une nouvelle résurrection, justement parce qu’elle nous “force”, nous et l’Église tout entière, à un nouveau radicalisme évangélique.
Maria Voce, présidente des Focolari
Mar 28, 2010 | Non classifié(e)
Mar 23, 2010 | Non classifié(e)
La ville de Milan se rassemble pour rendre hommage à Chiara Lubich, qui en était devenue citoyenne d’honneur en 2004. Et la ville lombarde célèbre cet événement alors qu’elle traverse un moment délicat. Le 17 mars, deux ans après le décès de la fondatrice du mouvement des Focolari, survenu le 14 mars 2008, une rencontre intitulée “Semences de fraternité pour un monde plus uni” s’est déroulée dans la prestigieuse salle Alessi du Palazzo Marino. Les hôtes et les intervenants ont été accueillis par le maire, Mme Letizia Moratti, et par le conseil municipal. “Dans l’engagement de Chiara Lubich à l’échelle internationale, a dit Mme le maire, il y quelque chose que nous ressentons très fort à Milan: la conscience du fait que le dialogue et la rencontre de cultures différentes ne suffisent pas à dépasser les incompréhensions entre les peuples, et que les valeurs de solidarité et de communion sont les bases sur lesquelles construire un avenir de paix. Son cheminement illustre comment l’amour du prochain peut donner un sens concret aux actions humaines.” Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui, à Milan, sentent combien il est urgent de délivrer un message nouveau, porteur d’espérance. Mgr. Gianni Zappa, de l’archidiocèse de Milan, a tenu à mettre en évidence l’importance du dialogue dans la spiritualité de Chiara, tandis que le professeur Stefano Zamagni a montré comment le principe de fraternité rompt avec les schémas traditionnels de conflit politique et économique. La rencontre s’est conclue par les mots de Maria Voce, présidente du mouvement des Focolari : “J’ai l’impression que Chiara avait découvert que cette belle ville avait presque une vocation particulière: la vocation à faire le bien, à répandre l’amour et l’art d’aimer. Il me semble aussi qu’à Milan, la réalisation de ce projet est un objectif à poursuivre de toutes nos forces, afin de pas trahir le plan que Dieu a sur cette ville. Accueillir l’héritage de Chiara et, même, continuer à le faire vivre, comme nous le voulons, signifie aussi que nous devons faire nôtre cet engagement et offrir l’entière disponibilité des personnes du mouvement qui vivent ici.” Le lendemain, l’archevêque de Milan, le cardinal Dionigi Tettamanzi, a célébré la messe dans la basilique Saint-Ambroise, afin de remercier le Seigneur, a-t-il dit, du don inestimable que l’Église et la société ont reçu à travers la vie exemplaire de Chiara. La basilique était remplie des nombreux membres de la communauté des Focolari présente dans la ville, mais aussi de tous les amis et toutes les personnes qui se reconnaissent, d’une manière ou d’une autre, dans le rêve de Chiara, construire la fraternité universelle: des personnalités politiques, des représentants du monde de l’entreprise et de mouvements d’Église, ainsi que des frères appartenant à d’autres Églises. photos de la basilique Saint-Ambroise photos du Palazzo Marino
Mar 21, 2010 | Non classifié(e)
Mar 10, 2010 | Non classifié(e)
"Ces jours-ci, dans de nombreux pays du monde, nous évoquons la mémoire de Chiara Lubich et sa pensée. Cet événement nous offre l’occasion de remercier Dieu de l’immense cadeau qu’elle représente pour l’humanité, et de refaire jaillir la force vive du charisme de l’unité, qui a touché des personnes de cultures, de traditions et de convictions religieuses différentes.
Nous expérimentons, jour après jour, que Chiara ne nous a pas laissés seuls, et qu’elle continue d’agir, notamment à travers la vie de nos communautés, aux quatre coins de la terre, en apportant sa lumière et en renouvelant la société actuelle”. Ainsi s’exprime Maria Voce, présidente du mouvement des Focolari, dans son message à toutes les personnes présentes lors des célébrations organisées à l’occasion du deuxième anniversaire de la mort de Chiara.
En effet, ces derniers jours, les initiatives les plus diverses, prises spontanément, se multiplient sur tous les continents. Elles ne visent pas seulement à évoquer le souvenir de Chiara, mais aussi à révéler son héritage au plus possible de personnes, à l’heure où le monde entier traverse une crise et où la quête de nouveauté est forte.
Rencontres œcuméniques à Moscou et à Bucarest, et interreligieuses à Hong Kong (à l’occasion du 40ème anniversaire de l’arrivée du mouvement des Focolari sur cette terre); à Jérusalem, sur la montagne de Sion, où la tradition veut que Jésus ait prié pour l’unité, chrétiens, juifs et musulmans participeront à une cérémonie au cours de laquelle 8 oliviers seront dédiés à Chiara.
Manifestations culturelles: les villes de Rome et Milan accueillent deux rencontres auxquelles participeront des autorités religieuses et politiques, intitulées respectivement “Semences de fraternité pour un monde plus uni” et “Chiara Lubich: une vie consacrée à l’unité”, 10 ans après qu’elle a été faite citoyenne d’honneur de la ville de Rome, au Capitole.
L’impact du charisme de Chiara Lubich dans le monde de l’économie sera approfondi à l’université de Reggio d’Émilie. À Parme, il sera question de la “communication à l’ère des nouveaux médias: le style de Chiara Lubich”. Les manifestations artistiques ne seront pas en reste, avec des ballets classiques et des concerts.
Il y aura de nombreuses messes, dont beaucoup seront célébrées par les évêques, et qui seront suivies de rencontres ouvertes à tous, avec des témoignages et des temps pour approfondir la spiritualité de l’unité, autour de la redécouvrte de “Dieu Amour”, dont tout est parti. À Rome, la messe aura lieu dans la basilique Saint-Jean-de- Latran et sera célébrée par l’archevêque Gianfranco Ravasi, président du conseil pontifical pour la culture; à Milan, par le cardinal Dionigi Tettamanzi; à Santiago du Chili, par l’archevêque cardinal Francisco Javier Errázzuriz Ossa; à Instanbul, par Son Éminence Mgr Pelatre. À Saint Domingue (République dominicaine), le célébrant sera le cardinal Lopez Rodriguez et, à Hong Kong, le cardinal Zen. D’autres messes auront lieu à Split (Croatie), à Bucarest (Roumanie), à Melbourne (Australie), à Salvador de Bahia et à Aracaju (Brésil), à Iringa (Tanzanie) et à Montréal (Canada), pour n’en citer que quelques-unes.
Aux Etats-Unis (à Hyde Park, dans la banlieue New York), la messe célébrée par l’archevêque Celestino Migliore, observateur permanent à l’ONU pour le Saint Siège, sera suivie de la célébration de la remise du prix Luminosa 2010 pour l’unité.
Des événements en tout genre – plus de 400 dans le monde à ce jour – , qui montrent quel point l’esprit d’unité a atteint, et quelle reconnaissance s’exprime en évoquant la mémoire de Chiara Lubich. “Quelle est la meilleure façon pour nous de lui dire merci?” conclut Maria Voce dans son message. “Avançons ensemble en suivant ses pas, en vivant l’Idéal pour lequel Chiara a donné sa vie: la fraternité universelle.”
Mar 9, 2010 | Non classifié(e)
Mar 7, 2010 | Focolare Worldwide
Après Haïti, le Chili. Dans la nuit du 26 au 27 février, un très violent séisme de magnitude 8,8 sur l’échelle de Richter a frappé le pays, notamment la ville de Concepción et la côte. Les premières nouvelles de la communauté du mouvement des Focolari au Chili commencent à arriver. Ce sont des messages envoyés par mail, encore très fragmentaires et confus. Ils parlent de destruction, d’amis et de proches perdus, de douleur ressentie par tous. Pourtant, toutes ces nouvelles sont porteuses d’une espérance jamais abandonnée, d’un élan de solidarité qui est parti de nombreux endroits, au lendemain du séisme. Espérance et solidarité: des traits typiques du peuple chilien.
Ramiro et un groupe d’amis sont partis de la capitale, Santiago, pour rejoindre les membres de la communauté des Focolari les plus touchés. Ils ont voyagé de nuit à bord de deux voitures remplies de biens de première nécessité, en bravant le couvre-feu. À Concepción, après deux jours de voyage (normalement, il ne faut que 6 heures), ils ont reçu un accueil très ému de la communauté parce que, raconte Neldi, co-responsable du mouvement au Chili, les biens qu’ils avaient apportés en cadeau “étaient justement ce dont nous avions besoin, et la distribution a aussitôt commencé. Nous ressentons très fort l’esprit de famille, l’élan de solidarité”. “C’est impressionnant, écrit Ramiro, de voir que, dans cette situation de douleur, Jésus est là, présent en chaque personne et dans chaque famille qui souffre des conséquences de ce séisme.” Le groupe a ensuite rejoint Curicó et, de là, le centre mariapolis de Cunaco, à 170 km au sud de Santiago.
Dans les jours mêmes où le séisme s’est produit, se déroulait un congrès de jeunes filles. Ce sont les “gen”, les jeunes du mouvement des Focolari. Bea Isola raconte, par mail, ce qui est arrivé:
“À ce moment-là, nous participions au congrès au centre mariapolis de Cunaco. Un congrès dont nous avions rêvé et que nous préparions depuis des mois… Mais nous ne savions pas quel programme Dieu nous avait réservé pour ce troisième jour. Nous étions profondément convaincues de l’amour de Dieu. C'est la première chose que nous nous sommes rappelée cette nuit-là, car la devise que nous avions choisie pour le congrès était: “Ayez courage! Dieu vous aime immensément!”
Après les secousses, le panneau sur lequel ces mots étaient inscrits est resté seul planté au beau milieu de la salle où se déroulait le congrès, comme un signe très fort qui restera gravé pour toujours dans nos âmes!
Dans les heures qui ont suivi le séisme, nous avons vécu dans la peur et dans l’attente de nouvelles de nos familles et de nos amis, en particulier de ceux qui vivaient dans les zones les plus durement frappées, et dont nous n’avions pas de nouvelles parce les communications sont restées coupées pendant de longues heures, pendant même deux jours avec certains. Les uns ont appris qu’un de leurs amis était mort, les autres, que plusieurs personnes avaient péri sous les décombres d’une discothèque.
Puis nous avons visité le petit village voisin du centre mariapolis. Les magasins étaient détruits, les gens dormaient dehors, sans eau ni électricité. Nous nous sommes proposées, avec tous les autres, pour aider les religieuses à vider la paroisse de ses biens – au péril de notre vie. Ce sont de petites choses, mais elles reflètent l’expérience intense d'amour réciproque que nous étions en train de vivre. Nous sommes reparties transformées par Dieu. Et, ces jours-ci, les mails et les coups de téléphone continuent à arriver, et ils racontent eux aussi des faits concrets. Au Chili, où les déséquilibres sociaux se font durement sentir, la fraternité grandit! Et nous le remarquons partout!“
C’est cette fraternité qui redonne courage et espoir à tous ceux qui ont tant perdu, quand ils n’ont pas tout perdu. Ainsi Gonzalo Espinoza, 21 ans, écrit de Constitución, ville frappée elle aussi par l’onde de choc, après une rencontre vécue avec un groupe de jeunes qui sont venus le voir:
“Les quelques heures que j’ai passées avec eux m’ont fait oublier tout ce que j’ai vécu au cours de cette semaine. J’ai vu des personnes qui demandent de l’aide… j’ai vu la douleur, j’ai vu la nature en furie, qui m’a laissé sans maison, cet endroit où j’ai passé les 21 années de ma vie avec ma mère et ma grand-mère… Aujourd’hui, je n’ai plus rien… Grâce à Dieu, ma famille est en vie. Je souffre en pensant à mes amis disparus, à ceux d’entre eux qui sont morts. Mais je relève la tête et je continue à me battre pour ma famillle.”
Fév 28, 2010 | Non classifié(e), Parole di vie
N’as-tu jamais senti le besoin d’être aidé, tout en ayant le sentiment que personne ne peut venir à ton secours ? Il t’arrive alors de te tourner vers Quelqu’un qui sait rendre possible ce qui te semble impossible. Ce « quelqu’un » s’appelle : Jésus.
Voici ce qu’il te dit :
« En vérité je vous le déclare, si un jour votre foi est semblable à une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : “Passe d’ici là-bas”, et elle y passera. Rien ne vous sera impossible » (Mt 17,20).1
Bien sûr, l’expression « déplacer les montagnes » n’est pas à prendre au pied de la lettre et Jésus ne promet pas aux disciples le pouvoir de réaliser des miracles spectaculaires pour étonner les foules. (…) Si Jésus utilise une manière de parler volontairement excessive, c’est pour faire pénétrer, dans l’esprit de ses disciples, l’idée que rien n’est impossible à celui qui a la foi.
Chaque miracle accompli par Jésus, directement ou par les siens, l’a toujours été en vue du royaume de Dieu ou du salut des hommes. Déplacer une montagne ne servirait pas cette cause.
La comparaison avec la « graine de moutarde », indique, elle, que Jésus te demande avant tout une foi authentique, fondée uniquement sur Dieu et non sur tes propres capacités.
Si le doute te saisit, si ta foi se fait hésitante, cela manifeste que ta confiance en Dieu n’est pas encore totale. Ta foi, faible et peu efficace, prend encore appui sur tes propres forces et la logique humaine.
Par contre, celui qui se fie entièrement à Dieu lui permet d’agir et… à Dieu rien n’est impossible. Ce que Jésus demande à ses disciples, c’est justement cette attitude pleine de confiance qui permet à Dieu lui-même de manifester sa puissance. Et cette foi, capable de déplacer les montagnes, n’est nullement réservée à quelques personnes en dehors du commun. Tous les croyants peuvent et doivent l’acquérir.
« En vérité je vous le déclare, si un jour votre foi est semblable à une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : “Passe d’ici là-bas”, et elle y passera. Rien ne vous sera impossible » (Mt 17,20).
On pense que Jésus aurait adressé ces paroles à ses disciples au moment de leur envoi en mission.
Il est facile de se décourager et de prendre peur lorsqu’on se sait un petit troupeau peu préparé, sans talents particuliers pour affronter des foules innombrables auxquelles il faut porter la vérité de l’Évangile.
Il est facile de perdre courage face à des gens qui s’intéressent à tout autre chose qu’au royaume de Dieu.
La tâche semble impossible.
Et voilà que Jésus assure aux siens que, avec la foi, ils « déplaceront les montagnes » de l’indifférence et de l’absence d’intérêt du monde.
Pourvu qu’ils aient la foi, rien ne leur sera impossible.
Cette phrase peut encore s’appliquer à toutes les autres circonstances de la vie, à condition qu’elles soient en rapport avec la diffusion de l’Évangile et le salut des hommes.
Les difficultés insurmontables, peuvent faire naître en nous une tentation : celle de renoncer à se tourner vers Dieu. La logique humaine nous dit alors : perdons toutes illusions, cela ne sert à rien d’espérer.
Jésus nous incite alors à ne pas perdre courage et à nous tourner vers Dieu avec confiance. Lui, d’une manière ou d’une autre, nous exaucera.
C’est l’expérience de Lella, une jeune étrangère venant de commencer un nouveau travail en Flandre. Elle se sentait marginalisée et découragée du fait de la barrière de la langue. Ayant pensé bien faire en apprenant le français afin de pouvoir parler avec ses compagnes, elle comprit vite que les flamands l’étudient seulement à l’école et ne le parlent pas volontiers.
Comment déplacer cette montagne de l’impossibilité de communiquer qui l’isolait des autres? Que pouvait-elle faire pour ses compagnes de travail ?
Une d’elles, Godelieve, en larmes, venait de se retirer dans sa chambre, sans toucher au repas. Lella aurait voulu frapper à sa porte, lui parler, essayer de l’aider. Mais elle y renonça, vaincue encore une fois par le mur de la langue.
Le lendemain matin, elle se rendit à l’Eglise et ne put s’empêcher de pleurer. Jésus était là, l’entendait au-delà des mots. La certitude de cette compréhension lui donna du courage. Elle demanda à Jésus: “Pourquoi ne puis-je pas partager avec les autres leur souffrances, leur dire ce que tu m’as dit lorsque je t’ai rencontré : que tu as transformé la souffrance en amour ?”
Puis son regard tomba sur l’évangile du jour. Elle y lut: “Soyez pleins d’assurance, j’ai vaincu le monde !” Ces paroles lui donnèrent une grande paix.
Rentrant de l’église, elle se mit à préparer le petit déjeuner, avec Annj, la jeune qui s’occupe du ménage de la maison.
Godelieve descendit la première de sa chambre afin de chercher son café. En hâte pour ne rencontrer personne. Mais soudain elle s’arrêta. La paix de Lella l’avait touchée au plus profond d’elle-même, plus fortement que n’importe quelle parole.
En chemin, Godelieve rejoignit Lella et s’efforçant de parler français, elle lui dit: “Ce n’est pas nécessaire que tu me parles. Aujourd’hui, c’est ta vie qui m’a dit: “Aime, toi aussi !”.
La montagne s’était déplacée.
CHIARA LUBICH
Fév 23, 2010 | Focolare Worldwide
Fév 22, 2010 | Focolare Worldwide
60 chrétiens et musulmans venus des différents cantons de la Suisse se sont retrouvés le 14 février à Baar, au centre du mouvement des Focolari, pour une journée de rencontre et de dialogue. Le programme était articulé autour de l’expérience très profonde faite par un couple venu tout spécialement d’Algérie, Mohammed et Shahrazade. Leur enthousiasme et le récit très simple de leur vie avec la communauté musulmane du mouvement des Focolari en Algérie ont été, pour les participants, une grande bouffée d’espérance, fondée sur la certitude qu’un chemin ensemble est déjà une réalité. En effet, le mouvement des Focolari est présent en Algérie depuis les années 60 et est aujourd’hui composé à 90% de musulmans, qui appartiennent aux divers courants de l’islam. Le dialogue promu par les Focolari consiste avant tout à partager des moments de vie. “Cette expérience, a dit Mohammed, médecin de profession, m’a aidé à aller à l’essentiel et a purifié ma foi. La découverte de Dieu Amour qui se manifestait à moi, n’était plus une simple théorie”. Et Shahrazade a ajouté: “Nous avons appris l’humilité, mais aussi que l’amour nous conduit à nous améliorer constamment, parce que l’amour de Dieu est sans mesure”. Paul Lemarié, qui suit le dialogue islamo-chrétien pour le centre de dialogue interreligieux du mouvement des Focolari, a également participé à la rencontre de Baar. Celle-ci a même eu des échos dans la presse locale. C’est ainsi que Martin Hoegger écrit: “Une journée riche en événements, axée sur le partage des racines communes aux chrétiens et aux musulmans: la foi en l’amour de Dieu. Mais également axée sur l’aspiration à le vivre dans nos relations les uns avec les autres, dans un dialogue de vie”. Et dans un autre article, on peut lire: “Nous avons tous été enrichis, chrétiens et musulmans, par cette journée de partage intense, centrée sur la découverte de Dieu Amour, tellement que nous pouvons affirmer qu’une autre étoile a commencé à briller sur toute la Suisse.”
Fév 15, 2010 | Focolare Worldwide
« J’ai le sentiment d’avoir trouvé ici en Asie un champ déjà labouré, et dont les graines ont déjà commencé à germer » : l’image que Maria Voce, Présidente du Mouvement des Focolari, donne du Mouvement présent sur le continent asiatique est celle d’une organisation mature, prête à cueillir les fruits de son propre travail. Lors d’une interview donnée à « MissionOnLines », Maria Voce raconte son voyage commencé le 6 janvier. Ce voyage l’a porté de la Corée du Sud, au Japon, aux Philippines et en Thaïlande ; dans quelques jours elle s’envolera pour le Pakistan, dernière étape de ce tour d’Asie. Ce qui l’a poussé à venir en l’Asie c’est « le besoin de connaître la communauté du Mouvement des Focolari dans ces différents pays ; mais aussi le sentiment que ce voyage me donnerait la possibilité de recueillir pleinement l’héritage de Chiara Lubich. Mais ma présence ici – nous explique-t-elle – se veut aussi un signe de notre soutien pour notre Œuvre, et entend témoigner aux personnes du Mouvement que nous les avons très à cœur ». En Thaïlande, Maria Voce a d’abord participé au quatrième Symposium international bouddhiste-chrétien. Il s’est déroulé dans la ville de Chiang Mai, et deux cents personnes y ont participé, représentant une vingtaine de pays d’Extrême Orient, d’Italie et de Grande Bretagne. C’est ensuite le 7 et 8 février, que Maria Voce a participé à la rencontre de 800 focolarini venus des différents pays d’Asie. Comme le souligne la présidente, « cette rencontre a été un évènement exceptionnel. Malgré les très grandes difficultés rencontrées lors de son organisation, chacun a eu à cœur de s’y engager totalement, pour arriver à avoir un moment d’unité ressenti par tous comme essentiel pour reprendre un nouvel élan ». Du 9 au 12 février, la présidente a rencontré les évêques d’Extrême Orient amis du Mouvement, réunis à Sampran pour leur congrès autour du thème : « Communiquer Dieu Amour. La nouvelle évangélisation d’aujourd’hui ». Parmi eux étaient présent l’archevêque de Bangkok, Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, le nonce apostolique de Thaïlande, Singapour et du Cambodge, l’archevêque Salvatore Pennacchio, et Ruffin Anthony l’évêque collaborateur d’Islamabad et Rawalpindi au Pakistan. Les trente prélats ont plus particulièrement approfondi deux sujets : d’une part le défi de l’encyclique Caristas in veritas et la nécessité de la communication à l’époque de la mondialisation ; et d’autre part le dialogue interreligieux à la lumière de Dieu Amour. Le voyage de Maria Voce se poursuit sous le signe du partage, des échanges entre les uns et les autres, de la découverte : « Ce qui est surtout impressionnant en Asie, nous dit-elle, c’est le sens du sacré dans les populations elles-mêmes, et cela nous oblige à être à la hauteur ».
Fév 8, 2010 | Non classifié(e)
Le nouvel évêque d’Islamabad et Rawalpindi, au Pakistan, dont le diocèse arrive jusqu’à la frontière avec l’Afghanistan, où les visites pastorales sont parfois à très haut risque, vient d’être ordonné.
Msgr. Anthony Rufin participe ainsi pour la première fois au congrès périodique des évêques amis du Mouvement des Focolari de l’Extrême Orient.
En 2009 il s’était tenu à Macao, cette année à Bangkok, en terre thaïlandaise. Le rendez-vous débutera cet après-midi, 9 février, et continuera jusqu’au 12.
Les trente prélats réfléchiront sur le thème « Communiquer Dieu Amour. La nouvelle évangélisation aujourd’hui » et s’interrogeront particulièrement sur deux sujets : d’un côté, le défi de l’encyclique Caritas in Veritate et la nécessité de la communication à l’époque de la mondialisation, et, de l’autre, le dialogue interreligieux à la lumière de Dieu Amour.
Par Paolo Lòriga
Fév 5, 2010 | Non classifié(e)
Fév 3, 2010 | Non classifié(e)
Un voyage qui a débuté en 1985, lorsque Chiara Lubich a lancé chez les jeunes du mouvement des Focolari l'idée d’inviter aussi les gens de leur âge, quelles que soient leur nationalité, leur culture et leurs convinctions religieuses, à travailler ensemble pour construire un monde plus solidaire. Un voyage qui les a déjà amenés très loin, comme en témoignent les multiples activités et projets mis en œuvre dans les pays en voie de développement, dans les villes ou, tout simplement, là où ces jeunes vivent. Afin de donner une nouvelle impulsion à ce projet et de le faire connaître au plus de jeunes possible, les Jeunes pour un monde uni se retrouveront au centre mariapolis de Castelgandolfo, du 19 au 21 février.
Une rencontre qui a pour ambition de relancer les “chemins pour un monde uni” des débuts, qui avaient caractérisé les premiers temps du mouvement, et de recommencer – ou de continuer –, aujourd’hui, à les faire partager ensemble à d’autres jeunes. Des jeunes toujours plus différents dans un monde globalisé: certains arrivent de loin, d’autres n’ont aucune croyance religieuse, mais tous ont en commun le désir d’abattre les barrières qui se dressent aujourd’hui encore entre les personnes d’ethnies, de cultures et d’origines sociales différentes.
Cette rencontre, qui prévoit entre autres une visite d’une demi-journée de Rome, est ouverte non seulement à ceux qui connaissent déjà les Jeunes pour un monde uni, mais aussi à ceux qui les abordent pour la première fois. Les temps de réflexion, les témoignages et les échanges alterneront avec les moments de fête, d’amitié et de travail concret, afin de donner forme, sans attendre, aux idées qui auront émergé au cours de la rencontre.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 12 février à cette adresse: sgmu@focolare.org, ou bien au 0039 6 94792089, auprès du secrétariat international GMU, chargé de l’organisation.
par Amanda Cima
Source: Città nuova
www.mondounito.net
Les Jeunes pour un monde uni sont aussi sur Facebook !
Fév 3, 2010 | Non classifié(e)
Notes biographiques
Giancarlo Faletti a été coprésident du mouvement des Focolari du 7 juillet 2008 au 13 septembre 2014 Piémontais de Cerro Tanaro (Asti, Italie), Giancarlo Faletti est né le 14 septembre 1940 dans une famille particulièrement sensible aux problèmes sociaux. Sans avoir reçu une éducation religieuse particulière, il ressent vite l’exigence de s’engager dans un groupe catholique de jeunes, et plus tard, dans le volontariat chrétien, auprès des personnes qui souffrent et vivent dans la pauvreté. Après une période de recherche, en 1959 il rencontre la spiritualité de communion et est fasciné par la proposition de Chiara Lubich de vivre pour contribuer à la réalisation de l’unité de la famille humaine, comme le demande Jésus au Père : « Que tous soient un ! » (Jn 17,21), le but même du Mouvement. A 25 ans, il décide de se donner complètement à Dieu et entre dans la communauté du focolare. Ses études en économie terminées, il trouve un emploi dans un prestigieux institut bancaire à Turin, avec d’importantes responsabilités. En 1972, après plusieurs années au focolare de Turin, il devient responsable de celui de Gênes, où il montre une attention et une présence plus particulières aux jeunes. Des années qui ont porté du fruit, surtout parmi les jeunes, comme Chiara Luce Badano, récemment béatifiée, et Alberto Michelotti et Carlo Grisolia pour lesquels la cause de béatification est actuellement en cours. Après sa nomination comme délégué responsable du Mouvement pour le Latium, Giancarlo Faletti complète ses études de théologie à l’Université Pontificale de Saint Jean de Latran, et est ordonné prêtre en 1997. Quelques mois plus tard, Chiara Lubich le nomme délégué responsable du Mouvement pour les Abruzzes, la Sardaigne et Rome, où il reste jusqu’à l’Assemblée de 2008, date à laquelle il est élu Co-président. À la fin de cette Assemblée, il accompagne Maria Voce chez le pape Benoît XVI et, fin janvier 2009, il est présent à Moscou à l’intronisation du Patriarche Cyrille 1er . Au cours des années., il a accompagné la Présidente Maria Voce dans les différents voyages en Europe et dans le monde pour rencontrer les communautés des Focolari. Il a eu ainsi l’occasion d’avoir de nombreux contacts avec des personnalités au niveau des institutions civiles ou ecclésiales.
Fév 2, 2010 | Focolare Worldwide
Ils sont en première ligne pour secourir les blessés et les personnes évacuées. La communauté du mouvement des Focolari est regroupée à Mont-Organisé, ville située dans le nord de l’île, non loin de la frontière avec la République dominicaine. D’après les premières informations recueillies par la revue “Living City”, à New York, la communauté des Focolari a décidé de construire un centre d’accueil pour les familles, sur un morceau de terrain qu’elle a reçu en cadeau il y a quelques années. Dans les jours qui ont suivi le tremblement de terre, la somme de 47000 dollars est arrivée, et elle servira à assurer un logement à vingt familles. Ils sont nombreux à avoir quitté la capitale pour chercher de l’aide précisément dans la partie septentrionale du pays. “Ils sont arrivés sans rien, ils ont tout perdu, ils ne savent pas où aller et n’ont pas mangé depuis des jours”, rapporte Wilfrid Joachin, coordinateur du mouvement des Focolari à Mont Organisé. “Tout le pays est dévasté. Ici, presque chaque famille a perdu un de ses membres dans le tremblement de terre. Maintenant, après ce désastre, tout le monde cherche à s’installer dans les campagnes”. Pourtant, ce sont aussi des nouvelles rassurantes qui nous parviennent d’Haïti. “Tous les enfants associés au projet international de parrainage, sponsorisé par le mouvement, sont sains et saufs”, affirme W. Joachin.
Un centre devant assurer la distribution de vêtements, de nourriture et de médicaments est aussi en train d’être organisé. L’aide arrive par l’intermédiaire de la communauté du focolare présente en République dominicaine. Le Dr Modesto Herrera, membre du focolare, est parti de La Romana, une ville de la République dominicaine, avec 150 autres médecins, infirmiers et volontaires, puis ils ont rejoint Port-au-Prince en car, dans l’intention de passer cinq jours à Haïti. “Les gens nous attendaient à l’Église évangélique, où nous logions. Certains d’entre nous ont travaillé dans des camps de réfugiés, d’autres dans des hôpitaux, où ils soignaient 300 personnes par jour. Le plus beau a été de tisser des liens avec eux”.
L’élan de solidarité suscité par le tremblement de terre au sein de la population de la République dominicaine constitue un autre signe d’espérance. Le pays a aussitôt ouvert ses frontières afin d’accueillir les blessés haïtiens dans ses hôpitaux, laissant de côté des années de préjugés culturels et de conflits entre les deux pays. “Peut-être est-ce la volonté de Dieu que nous nous manifestions auprès de ces personnes et que nous veillions sur elles, parce que ce sont nos frères et nos voisins”, a écrit l’évêque Mgr. Francisco Ozoria, président de la Commission pastorale haïtienne en République dominicaine. “Puisque Dieu fait fleurir la vie sur les ruines, la population d’Haïti verra naître une nouvelle vie, grâce à la solidarité de tous”.
Jan 31, 2010 | Focolare Worldwide
Jan 31, 2010 | Non classifié(e), Parole di vie
Jésus se présente comme celui qui réalise les promesses divines et les attentes d’un peuple dont l’histoire est marquée par l’alliance conclue avec son Dieu et qu’il n’a jamais révoquée.
Une autre image utilisée par Jésus évoque, en l’expliquant, cette même idée de la porte : « Je suis le chemin,(…). Personne ne va au Père si ce n’est par moi » (Jn 14,6). Il est donc véritablement un chemin et une porte ouverte sur le Père, sur Dieu lui-même.
« Je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé, il ira et viendra et trouvera de quoi se nourrir. »
Dans notre vie, quelle importance donner à cette parole?
D’autres passages de l’Evangile, dans la ligne de celui de Jean apportent des réponses, mais retenons celui de la « porte étroite » par laquelle il faut s’efforcer de passer pour entrer dans la vie. .
Pourquoi la porte étroite ? Parce que cette image nous semble la plus apte à comprendre la vérité que Jésus révèle de lui-même et nous indique le mieux comment la vivre.
Quand Jésus devient-il la porte totalement ouverte sur la Trinité ? C’est au moment où la porte du Ciel semble se fermer pour lui qu’il devient la porte du Ciel pour chacun de nous.
Jésus dans son abandon est la porte, le passage par lequel se réalise l’« admirable échange » entre Dieu et l’humanité : en devenant néant, il unit les fils au Père et c’est par ce vide, (l’embrasure de la porte) que l’homme entre en contact avec Dieu et Dieu avec l’homme.
Il est ainsi en même temps porte étroite et porte entièrement ouverte. Et nous pouvons en faire l’expérience.
« Je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé, il ira et viendra et trouvera de quoi se nourrir. »
Jésus dans son abandon s’est fait pour nous accès au Père.
Il a fait sa part. Mais pour bénéficier d’une telle grâce, chacun de nous doit aussi faire la sienne, bien petite : s’approcher de cette porte et la franchir. Comment ?
Lorsque la déception nous envahit, lorsqu’un traumatisme, un malheur imprévu ou une maladie incompréhensible nous blessent, nous pouvons toujours nous rappeler la souffrance de Jésus, qui a éprouvé personnellement toutes ces épreuves et bien d’autres encore.
Oui, il est présent dans chacune de nos souffrances. Chacune d’elles porte son nom.
Essayons alors de reconnaître Jésus dans toutes nos angoisses, aussi bien que nos difficultés et les mauvais moments de la vie, dans toutes les obscurités, dans nos tragédies personnelles et celles qui touchent les autres. Reconnaissons-le aussi dans les souffrances de l’humanité qui nous entoure. Il les a faites siennes, elles sont devenues Lui.
Nous pouvons alors lui dire, avec foi : « C’est toi, Seigneur, mon unique bien »4. Il nous suffira ensuite d’agir concrètement afin de soulager « ses » souffrances dans les pauvres et les malheureux, pour franchir la porte, et trouver au-delà une joie encore jamais éprouvée, une nouvelle plénitude de vie.
Chiara Lubich
N.B. Ce commentaire a été publié in extenso en mars 1999
Jan 21, 2010 | Non classifié(e)
Chère Eli, Chiara aurait aujourd’hui 90 ans. Pendant ce laps de temps, l’humanité a parcouru un chemin. Dans cette perspective, toi qui as été à ses côtés si longtemps, quelle est à ton avis la portée historique de Chiara ?
« Il me semble que Dieu, dans l’histoire, envoie à chaque époque un charisme correspondant à des besoins particuliers de l’humanité. A notre époque, il existe une tension à l’unité, politique, commerciale, etc. L’union européenne, l’ONU, le dialogue œcuménique en sont un témoignage. Le concile Vatican II a ouvert les portes aux autres Églises et aux autres religions. Pour le charisme de l’unité, on peut dire qu’il préexistait un contexte historique. Le charisme de Chiara, que l’on peut résumer par les paroles de Jésus : “Que tous soient Un” (Jn 17,21), est véritablement l’unité portée à sa dimension maximale : “tous Un”. Son charisme s’adresse à tous les enfants de Dieu, qui est Amour, voilà pourquoi tous sont faits pour aimer. Chiara, misant sur cette nature de l’homme, n’a eu de cesse de créer des relations avec tout le monde. Son intuition que c’est l’amour réciproque qui porte à l’unité a été une nouveauté : la découverte que l’on peut aller à Dieu ensemble, en communion, allant de plénitude en plénitude ! »
Le « don de prophétie » de Chiara a été plusieurs fois mis en évidence, même par les personnalités les plus éminentes de l’Église. Pourrais-tu nous donner quelques-unes de ses intuitions qui se sont, en un certain sens, réalisées ?
« Un fait : c’était tout au début du Mouvement, le jour de la fête du Christ Roi de l’univers. Elle a invité ses premières compagnes à demander ce qu’on lisait dans les Écritures : “…demandez et je vous donnerai toutes les nations en héritage…”. Et de son vivant, elle a vu cet esprit évangélique arriver dans 184 pays, c’est-à-dire presque dans le monde entier… Une autre nouveauté – sur les traces des Pères de l’Église – la présence de Jésus “là où deux ou trois se trouvent réunis” en son nom (Mt 18,20). La présence de Jésus entre elle et ses premières compagnes, qui comblait toutes leur aspirations, était une expérience toute nouvelle. De même la communion des biens et l’unité (seuls les communistes en parlaient), la Parole de l’Évangile (les protestants)… L’attitude d’ouverture et le souci de mettre en relief le positif des autres Églises en entamant un dialogue œcuménique ; le dialogue interreligieux aussi, et celui avec tous les hommes de bonne volonté… toutes choses qu’ont ensuite confirmées le Concile, puis les papes, et qui font maintenant partie de la vie de l’Église. Il y a aussi l’expérience vécue avec le peuple Bangwa en Afrique… (exemple de la nouvelle évangélisation), commencée dans les années soixante. Et aussi l’importance des laïcs pour “tracer la route” à l’Église institutionnelle, dans divers domaines humains. On peut ainsi mieux comprendre pourquoi Dieu a choisi une femme pour construire l’unité entre tous. “L’Œuvre de Marie – nous l’avons écrit dans les statuts, c’est voulu par Chiara et ratifié par l’Église – désire être, autant que possible, une présence de Marie sur la terre, presque sa continuation” (article 2). Sous ce désir, il y a sa forte expérience spirituelle. »
Quelle relation Chiara avait-elle avec les jeunes et que représentaient-ils pour elle ?
« Elle avait une relation privilégiée avec les jeunes parce qu’elle sentait qu’ils n’avaient pas besoin de perdre beaucoup de choses, comme peut-être les adultes. Elle les sentait plus libres et se trouvait bien avec eux, surtout avec les très jeunes. Elle croyait en leur nature non contaminée et entretenait avec eux une relation directe, simple et spontanée. Elle était heureuse de voir que les jeunes sont attirés par de grands idéaux, que tout leur semble possible. Car son idéal était immense, positivement utopique, et les jeunes se sentaient attirés. Elle a fait une “révolution” rien que dans la simplicité de sa relation avec eux, avec sa proposition toute normale de se réaliser en faisant la volonté de Dieu, de présenter la sainteté à la portée de tous. Elle recevait beaucoup de lettres des jeunes qui voulaient l’imiter en suivant Dieu, s’engager à vivre l’Évangile, à tout donner… C’est comme lorsqu’elle a lancé l’Économie de communion : elle est allée tout de suite trouver les jeunes étudiants et les a encouragés à bien se préparer pour pouvoir la développer. Quand elle a commencé son aventure, elle était toute jeune et entourée de compagnes encore plus jeunes qu’elle. En somme, elle a toujours eu une grande confiance dans les jeunes. »
A ton avis, que nous dirait Chiara aujourd’hui ?
« Elle nous dirait encore : aimez-vous les uns les autres, comme Jésus nous a aimés. Oui, je crois. »
Jan 19, 2010 | Focolare Worldwide
Nous avons tous partagé, ces jours-ci, la douloureuse situation que connaît Haïti, et les conséquences terribles du très violent séisme qui a ravagé ces terres.
Très vite, nous avons reçu des messages de solidarité de la famille du focolare du monde entier, qui nous demandaient des nouvelles et nous assuraient de leurs prières pour les nombreuses victimes et pour la nation entière.
Six jours après ce tremblement de terre dévastateur, nous avons réussi à joindre par téléphone Wilfrid Joachin, coordinateur du focolare au niveau local, qui vit à Mount-Organisé, une ville située dans le nord d’Haïti.
Joachin fait le point sur la situation de cette région du pays: “Deux de nos amis qui étudient à Port-au-Prince ont survécu. Presque toutes les familles ont perdu au moins un de leurs membres dans le tremblement de terre, parce que beaucoup de personnes originaires des villages habitent temporairement la capitale pour y étudier ou y travailler. Une famille de Carice a perdu sept de ses huit enfants. En ce moment, comme Port-au-Prince a été détruit, tout le monde cherche à fuir la ville, vers les campagnes.”
“Beaucoup de gens de la capitale sont arrivés à Ounaminthe (ville du nord-est du pays, située à la frontière avec la République dominicaine) sans rien, parce qu’ils ont perdu tout ce qu’ils avaient à Port-au-Prince. Et ils ne savent pas où aller. Ils n’ont pas mangé depuis des jours et quêtent pour avoir de la nourriture et un toit. D’autres villes, comme Mont-Organisé, Savanette ou Carice, offrent des scènes semblables. Tout le pays est détruit, rasé par ce grand désastre. Nous, nous sommes venus dans l’idée de construire un centre pour les familles démunies.”
Il y a quelques années, le mouvement des Focolari d’Haïti a reçu un morceau de terrain. Joachim et les autres membres du mouvement sont en train de mettre au point un projet prévoyant de construire sur ce terrain, ce qui permettra à vingt familles d’avoir un logement. En attendant, un centre assurera la distribution de vêtements et d’aliments, ainsi qu’une aide sanitaire. Il y a un hôpital près de Mount-Organisé, poursuit Joachin, “et c’est nous qui y prendrons soin de ces familles, même si nos moyens sont insuffisants.”
Le groupe des Focolari d’Haïti dépend en grande partie de l’aide extérieure pour pouvoir mener à bien ce projet. C’est pourquoi nous faisons appel à la générosité de toutes les personnes désireuses d’apporter leur aide. Il est possible de participer dès à présent.
Pour toute information contacter: toronto@focolare.ca
Jan 17, 2010 | Non classifié(e)
«Je vous remercie pour cette création qui s’efforce de traduire sous une forme artistique l’histoire extraordinaire du Saint Curé d’Ars». Ainsi s’est exprimé l’Archevêque Mgr Mauro Piacenza, Secrétaire de la Congrégation pour le Clergé, à la fin du spectacle “Ars Amoris – l’Amour venu d’Ars” donné par le ConcerThéâtre, qui a fait ses débuts le jeudi 14 janvier au Centre Mariapoli de Castelgandolfo.
S’adressant aux 550 prêtres de 31 pays, réunis pour leur retraite annuelle, l’Archevêque a rappelé combien il est important de donner une visibilité à Dieu Amour dans la société d’aujourd’hui: «Les fidèles laïcs ne demandent rien d’autre au prêtre (…) Comme l’affirmait Chiara Lubich, voilà 35 ans, l’amour, “l’évangile, est la vraie ‘révolution’ ”».
L’Amour venu d’Ars – a-t-il poursuivi – c’est «l’art d’aimer, c’est la capacité d’aimer toujours, quoi qu’il arrive, d’aimer chacun, partout et en toute circonstance ».
Il a rappelé que l’étincelle qui est à l’origine du charisme de Chiara Lubich a été “une révélation renouvelée (…) de Dieu en tant qu’Amour”. Ce charisme, «qui, certes, concerne l’histoire humaine d’une personne bien précise, est en réalité un charisme universel. Car l’amour, et donc aussi l’unité, sont au cœur du message évangelique et appartiennent à l’histoire et à la vie de l’Église elle-même».
«Ce n’est pas – a-t-il précisé – un vague sentiment d’amour, mais l’Amour qui s’est rendu visibile en Jésus de Nazareth, Christ et Seigneur; l’Amour qui s’est laissé clouer sur la croix pour nous et pour nos péchés; l’Amour de Jésus abandonné».
«Quant à vous, chers prêtres amis du mouvement des Focolari – a-t-il conclu –, en raison de la responsabilité qu’implique votre rencontre avec un charisme aussi beau et aussi fécond, vous êtes appelés de façon toute spéciale à vivre cet amour radical». «Aujourd’hui, j’aimerais vous laisser un véritable “mandat missionaire”: soyez des témoins fidèles de l’amour et de l’unité dans vos diocèses, dans les presbytériums auxquels vous appartenez, rivalisez d’estime envers vos confrères et d’obéissance fidèle à l’Église».
Jan 14, 2010 | Focolare Worldwide
Nous suivons avec anxiété les nouvelles concernant le tremblement de terre qui a dévasté Haïti, le pays le plus pauvre du continent américain, et réduit la capitale Port au Prince à un amas de décombres.
Dans tout le mouvement s’est mise en place une vaste action de solidarité pour participer aux secours d’urgence et, dès que ce sera possible, à la reconstruction.
Les dons peuvent être envoyés à:
Association Humanité Nouvelle
Chez Yves POMMIER
25 domaine Butte à la Reine
91120 PALAISEAU
en précisant " Opération Haïti " au dos des chèques. Un reçu fiscal vous sera adressé en retour.
Pour le moment, nous pouvons rassurer les parrains de l’action « Parrainages » : les enfants qui font partie du programme éducatif développé au nord-est d’Haïti, à Mont Organisé, vont bien. « Tous sont sains et saufs, on a ressenti des secousses, mais sans dommage. Cependant, tous ont des membres de leur famille à Port au Prince et ils ne parviennent pas à avoir de leurs nouvelles ». C’est ce que nous a fait savoir la communauté du mouvement des Focolari à Haïti, qui se développe depuis une trentaine d’années grâce à des liens étroits avec le Mouvement au Canada, avec le soutien financier des parrainages et d’autres initiatives.
Le mouvement des Focolari est présent surtout au nord-est du pays depuis 1985 dans un contexte plutôt rural. La communauté locale est formée de personnes qualifiées et de confiance qui servent de relais pour l'action "Familles Nouvelles, Parrainages "
Pour tout renseignement s'adresser en France à :
Actions Familles Nouvelles, Parrainages
c/° Suzanne BOUDRE
179 Rue Marceau
91120 PALAISEAU
Tél 01 60 14 05 85
Actions Familles Nouvelles, Parrainages
c/° Hélène et Christophe CHAPOULET
12, rue du Cervin
38500 – VOIRON
Tél 04 76 65 51 04
Déc 31, 2009 | Non classifié(e), Parole di vie
Du 18 au 25 janvier on célèbre, en de nombreux pays du monde, la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, tandis que d’autres pays la célèbrent à la Pentecôte.
Chiara Lubich, on s’en souvient, proposait à cette occasion comme parole de vie du mois le verset biblique choisi pour la Semaine de prière et le commentait.
Cette année, la phrase choisie pour la Semaine de prière est tirée de l’Évangile de Luc : « C’est vous qui en êtes les témoins » (Lc24,48). Pour nous aider à la vivre, nous proposons ce texte de Chiara qui, bien que commentant un autre texte biblique, est un appel pressant à nous, chrétiens, à témoigner ensemble de la présence de Dieu au monde.
« Voici la demeure de Dieu avec les hommes. Il demeurera avec eux.
Ils seront ses peuples et lui sera le Dieu qui est avec eux. » (Ap 21, 3)
Ecoutons-la bien cette Parole de Dieu : si nous voulons appartenir à son peuple, il nous faut le laisser vivre parmi nous.
Mais comment est-ce possible ? Comment goûter, dès ici-bas, cette joie sans fin que nous procurera la vision de Dieu ?
C’est justement ce que Jésus est venu nous révéler : nous communiquer sa communion d’amour avec le Père, afin que nous en vivions nous aussi.
Dès maintenant, nous chrétiens, nous pouvons en vivant cette phrase obtenir la présence de Dieu parmi nous. Les Pères de l’Église nous en donnent déjà certaines conditions. Pour Basile, il faut vivre selon la volonté de Dieu, pour Jean Chrysostome, aimer comme Jésus a aimé ; pour Théodore Studite l’amour réciproque est nécessaire, et pour Origène la concordance de pensées et de sentiments, afin de parvenir à l’entente qui « unit et contient le Fils de Dieu » .
Mais ce sont les paroles de Jésus qui nous donnent la clé pour que Dieu puisse demeurer parmi les hommes : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». (cf. Jn 13, 34). L’amour réciproque nous introduit à la présence de Dieu. « Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous » (1 Jn 4, 12), car « Là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18, 20), dit Jésus.
« Il demeurera avec eux. Ils seront ses peuples »
Le jour qui marquera l’accomplissement de toutes les promesses de l’Ancienne Alliance n’est donc pas si éloigné ni impossible à atteindre : « Ma demeure sera auprès d’eux : je serai leur Dieu et eux seront mon peuple » (Ez 37, 27).
Cette prophétie se réalise déjà en Jésus qui continue, au-delà de son existence historique, à être présent parmi ceux qui vivent selon la loi nouvelle de l’amour réciproque, cette norme qui les constitue en peuple, le peuple de Dieu.
Cette parole de vie est donc un appel pressant, spécialement pour nous chrétiens, à témoigner par l’amour de la présence de Dieu. « A ceci tous vous reconnaîtront pour mes disciples, à l’amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jn 13, 35). Le commandement nouveau vécu de cette façon établit les conditions pour que s’actualise la présence de Jésus parmi les hommes.
Sans cette présence qui donne son sens à la fraternité d’origine divine que Jésus a portée sur la terre pour toute l’humanité, nous ne pouvons rien faire.
« Il demeurera avec eux. Ils seront ses peuples et lui sera le Dieu qui est avec eux »
Mais c’est surtout à nous, chrétiens, bien qu’appartenant à différentes communautés ecclésiales, de donner au monde le spectacle d’un seul peuple constitué de toutes langues, races et cultures, de grands et de petits, de malades et de bien portants. Un seul peuple dont on puisse dire, comme des premiers chrétiens : « Voyez comme ils s’aiment, ils sont prêts à donner la vie l’un pour l’autre ».
Voilà le « miracle » que l’humanité attend afin de pouvoir espérer encore, voilà la contribution nécessaire au progrès œcuménique, au chemin vers une unité pleine et visible des chrétiens. C’est un « miracle » à notre portée, ou mieux, à la portée de Celui qui, en demeurant parmi les siens unis par l’amour, peut changer les destinées du monde, en menant l’humanité entière vers l’unité.
CHIARA LUBICH
Déc 1, 2009 | Non classifié(e)
Une année intense vécue au cœur de l’Europe et au-delà, portant le proposition de la “pédagogie de l’unité” à la connaissance de professeurs d’université, d’éducateurs, d’enseignants, de jeunes et d’adultes intéressés par les thématiques éducatives.Une année 2009 riche de rencontres, de séminaires, de tables rondes inter associations. Ces rendez-vous ont eu lieu à Catane, Benevent, Milan, Varese, Tortone, Vienne, Barcelone, Londres, Cordoba, Buenos Aires. Et du côté des pays de l’Est, en Slovénie, Macédoine et Croatie. C’est ce qu’ont peut relever dans le compte rendu établi par la Commission centrale “EdU-EducationUnité” où est fait le point des initiatives organisées dans l’année. La pédagogie, développée à partir du charisme de l’unité a été présentée à la fois dans son contenu théorique et avec le support des expériences éducatives, mises en place par le mouvement des Focolari. Parmi les réalisations les plus significatives, on peu noter celles des écoles maternelles “Rayon de soleil” en Croatie, “Fantasy” en Serbie et “Perles” en Macédoine. A partir de l’utilisation d’un matériel très simple, peu coûteux et naturel, l’enfant est encouragé à créer, en donnant libre cours à son imagination, avec les autres enfants, développant ainsi sa capacité de collaboration et d’intégration. Une méthode qui redonne espoir à un peuple traumatisé par de longues années de guerre et blessé justement dans sa capacité à se mettre en relation avec l’autre. Le 15 mai dernier, Michele De Beni, membre de la Commission “EdU, a participé à un Séminaire d’Etude organisé par la Faculté de Pédagogie de Skopje, en Macédoine. 120 personnes y ont participé, parmi lesquelles des professeurs musulmans et chrétiens provenant d’universités de plusieurs pays. En Croatie, dans l’école “Rayon de soleil”, la “Pédagogie de communion” a été présentée à une équipe de la télévision nationale croate qui a réalisé un reportage de 7 minutes. Toujours en Croatie, une quarantaine d’étudiants de la Faculté de philosophie de Zagreb, accompagnés de professeurs et d’assistants de leur établissement, ont fait un séjour d’étude dans cette même école maternelle. Un membre de la Commission EdU, Giuseppe Milan, qui est aussi directeur du Département de Sciences de l’éducation à l’université de Padoue, a été invité en mai dernier à participer à la “Semaine pour l’Europe” organisée par la municipalité slovène de Skofja Loka. Là, il a présenté la “Pédagogie de communion” au public d’universitaires, et aux autorités civiles et religieuses de la ville. A cette occasion, a émergé la proposition de concrétiser une collaboration entre les universités de Padoue et de Ljubljana.
Nov 30, 2009 | Focolare Worldwide
Décembre 2009 Difficile route de montage. Je conduis la voiture d’un ami âgé. Il connaît ces petites routes comme sa poche et je le vois à la manière dont avec la main, il fait signe de ralentir, d’accélérer, de procéder avec prudence. Du coin de l’œil, j’observe ses gestes, parfois à peine ébauchés. Je fais tout mon possible pour réussir à être en parfaite harmonie et conduire exactement comme cet ami conduirait. Je l’imagine tel un chef d’orchestre et j’éprouve un immense bonheur lorsque je parviens à exécuter parfaitement le morceau. Le soir même, Massimiliano, frère d’un couvent très ancien, me téléphone. Depuis quelque temps, la relation avec son supérieur est devenue difficile et il me dit qu’il n’a plus la force de le supporter. Il a dont décidé d’abandonner le chemin entrepris. Je lui fais le récit du chef d’orchestre et je perçois le silence, dense, au bout du fil. Il me dit alors : “Peut-être mon erreur a-t-elle été d’attendre quelque chose de la part de mon supérieur. C’est vrai, il ne peut pas jouer de mon instrument, il ne peut se substituer à moi. Il peut seulement m’aider à être à l’unisson avec les autres ! Je dois me réapproprier mon instrument, ma responsabilité et montrer mon talent dans l’harmonie de l’ensemble.” Massimiliano pleure. Une fois le coup de fil terminé, je me rends compte qu’une idée, née d’un geste d’amour, a libéré un rayon de lumière que quelqu’un, quelque part, attendait. (Tanino Minuta, République Tchéque)
Nov 30, 2009 | Non classifié(e), Parole di vie
La lumière resplendit dans les « bonnes actions » que réalisent les chrétiens. C’est à travers elles qu’elle peut briller. Mais, me diras-tu, les chrétiens ne sont pas les seuls à agir ainsi. Bien d’autres s’engagent pour le développement, construisent des maisons, œuvrent pour plus de justice…
Tu as raison. Mais si un chrétien peut et doit également accomplir tout cela, telle n’est pas, pourtant, sa fonction spécifique. Il doit accomplir les « bonnes actions » avec un esprit nouveau, un esprit manifestant que c’est le Christ lui-même qui agit en lui.
L’évangile en effet, ne fait pas seulement référence à des actions de charité isolées : visiter les prisonniers, vêtir les indigents et toutes les œuvres de miséricorde en lien avec les exigences d’aujourd’hui. Il veut parler d’une adhésion totale du chrétien à la volonté de Dieu qui transforme sa vie entière en une « bonne action ».
Si le chrétien se comporte ainsi, à travers lui il laissera transparaître le Christ à qui reviendra la louange pour les « bonnes œuvres » accomplies. Et Dieu, à travers lui, sera présent dans le monde. Le chrétien doit donc laisser transparaître cette lumière qui l’habite, il doit être le signe de la présence de Dieu parmi les hommes.
« Que votre lumière brille aux yeux des hommes, pour qu’en voyant vos bonnes actions ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux. »
Si la bonne action du croyant pris individuellement a cette caractéristique, il en va de même pour la communauté chrétienne au milieu de ce monde. Sa vie doit révéler la présence de Dieu, qui se manifeste là où deux ou trois sont unis en son nom, présence promise à l’Église jusqu’à la fin des temps.
L’Église primitive accordait une grande importance à ces paroles de Jésus. Dans les moments d’épreuve en particulier, elle incitait les chrétiens à ne pas réagir par la violence à la calomnie. Leur comportement devait être la meilleure réfutation du mal que l’on disait d’eux. Dans l’épître à Tite, on peut d’ailleurs lire à ce sujet : « Exhorte aussi les jeunes gens à la pondération en toutes choses. Montre en ta personne un modèle de belles œuvres : pureté de doctrine, dignité, parole saine et inattaquable, afin que l’adversaire, ne trouvant aucun mal à dire à notre sujet, soit couvert de confusion » (Tt 2,6-8).
« Que votre lumière brille aux yeux des hommes, pour qu’en voyant vos bonnes actions ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux. »
Le christianisme vécu est, aujourd’hui encore, une lumière qui porte les hommes à Dieu.
Voici un petit fait à ce sujet. Antoinette, une jeune fille sarde, s’est rendue en France, à Grenoble, pour son travail. Dans son bureau peu ont envie de travailler. Antoinette est chrétienne et elle se met au service de Jésus dont elle reconnaît la présence en chaque personne. Elle aide chacun et reste toujours calme et souriante. Il arrive souvent que quelqu’un se mette en colère, hausse le ton et passe sa mauvaise humeur sur elle en se moquant : « Puisque tu as envie de travailler, tape donc aussi mon travail. »
Antoinette ne dit mot et continue à travailler. Elle sait qu’ils ne sont pas foncièrement mauvais. Chacun a probablement ses soucis.
Un jour, alors que les autres sont absents, le chef de bureau vient la trouver et lui déclare : « Maintenant vous allez me dire comment vous faites pour ne jamais perdre patience et garder toujours le sourire. » Antoinette élude la question et répond : « Je m’efforce de rester calme, de prendre les choses du bon côté. » Son interlocuteur frappe alors du poing sur la table et s’exclame : « Non ! Dieu a quelque chose à voir là-dedans. Sinon c’est impossible. Et dire que je ne croyais pas en lui. »
Quelques jours plus tard le directeur appelle Antoinette. Il l’informe qu’elle va être mutée dans un autre bureau « afin, ajoute-t-il, qu’elle le transforme comme elle l’a fait dans son poste précédent. »
« Que votre lumière brille aux yeux des hommes, pour qu’en voyant vos bonnes actions ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux. »
Chiara Lubich
Fondatrice du mouvement des Focolari
dont elle a été présidente de 1943 jusqu’à son décès en 2008.
Oct 31, 2009 | Non classifié(e), Parole di vie
Cette phrase t’impressionne sûrement. Tu as raison, je crois, d’en rester perplexe et de réfléchir à ce qu’il te convient de faire. Jésus ne s’est jamais exprimé au hasard. Prends donc ces mots au sérieux, sans minimiser leur portée.
Mais essayons de comprendre leur vraie signification. Regardons pour cela comment Jésus se comportait avec les riches qu’il rencontrait, car il fréquentait aussi des personnes menant une vie aisée. À Zachée, qui donne la moitié de ses biens, il déclare : « Le salut est venu pour cette maison. » (Lc 19,9)
Les Actes des apôtres nous rapportent que dans l’Église primitive la communion des biens était libre. Les premiers chrétiens n’étaient pas tenus d’abandonner tout ce qu’ils possédaient. Jésus n’avait donc pas l’intention de fonder une communauté composée uniquement de membres ayant renoncé à tous leurs biens pour le suivre.
Mais il affirme pourtant :
« Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu. »
Que Jésus réprouve-t-il alors ? Certainement pas les biens en tant que tels, mais plutôt l’attachement qu’y porte le « riche ». Pourquoi ? Parce que celui-ci se comporte en propriétaire de ce qui n’appartient qu’à Dieu.
Effectivement les richesses prennent facilement la place de Dieu dans le cœur de l’homme. Elles rendent aveugle et ouvrent la voie à toute sorte de vices. L’apôtre Paul écrivait : « Quant à ceux qui veulent s’enrichir, ils tombent dans le piège de la tentation, dans de multiples désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. La racine de tous les maux, en effet, c’est l’amour de l’argent. Pour s’y être livrés, certains se sont égarés loin de la foi et se sont transpercé l’âme de tourments multiples. » (1 Tm 6, 9-10) Déjà Platon disait : « Il est impossible qu’un homme soit en même temps extraordinairement bon et extraordinairement riche. »
Alors quelle doit être l’attitude de celui qui possède des biens ? C’est de conserver un cœur libre, entièrement ouvert à la volonté de Dieu. Qu’il se sente en fait l’administrateur de ses biens, du capital de Dieu, que Jean Paul II a dit « grevé d’une hypothèque sociale ».
Les biens ne sont pas un mal en soi. Il ne faut pas les mépriser, mais apprendre à bien les utiliser. Ce n’est pas la main, mais le cœur qui doit s’en écarter. Sachons les gérer pour le bien des autres car celui qui est riche doit l’être pour eux.
« Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu. »
Peut-être diras-tu : je ne suis pas vraiment riche et cette phrase ne me concerne pas. Attention ! Vois la question que les disciples, consternés, ont posée au Christ immédiatement après la réflexion qu’il venait de faire : « Qui donc peut être sauvé ? » (Mt 19, 25) Cela montre clairement que cette phrase du Christ s’adressait à tous. Même celui qui a tout quitté pour le suivre peut avoir le cœur attaché à mille choses. Même un pauvre qui jure parce qu’on touche à son baluchon peut être un « riche » devant Dieu.
Chiara Lubich
Fondatrice du mouvement des Focolari
dont elle a été présidente de 1943 jusqu’à son décès en 2008.
Oct 13, 2009 | Focolare Worldwide
Je suis né et j’ai grandi dans une famille qui s’est toujours engagée à transmettre les valeurs chrétiennes basées sur le respect et sur l’amour du prochain, sans discrimination aucune. Dès mon plus jeune âge, je me suis proposé de vivre respectant ces valeurs : avec mon équipe de football, en classe, avec mes amis, je me suis toujours efforcé d’aller à contre-courant et de ne pas me laisser entraîner par tout ce que la société de consommation propose. En effet, en Europe, prédomine le matérialisme, et l’avoir et les apparences comptent plus que l’être. A une certaine période de ma vie, les plaisirs et les joies passagères m’ont fait dériver. En pratique, je me suis vendu au monde. Je voulais connaître tout ce que, jusqu’alors, j’avais considéré comme la voie la plus facile, et en même temps, la plus vaine. C’est ainsi qu’a commencé pour moi, une nouvelle phase de ma vie, où le respect envers les personnes et envers Dieu n’avaient plus de valeur. J’ai commencé à faire des expériences qui m’apportaient des satisfactions passagères. Tout de suite après, j’éprouvais un grand vide dans mon âme, une immense solitude qui me faisait me sentir très mal. Après avoir plongé maintes fois, j’ai décidé de recommencer et de revenir à mes origines. J’ai voulu retrouver les valeurs qui avaient toujours été présentes en moi, même si elles étaient ensevelies sous mille choses vaines. A présent, dans cette cité pilote où je vie avec des jeunes du monde entier, je fais une expérience très belle. Je découvre de nombreuses choses que je ne connaissais pas, grâce aux personnes que j’ai autour de moi. Je découvre dans le frère une voie pour grandir, un miroir dans lequel me refléter. Je recherche et je trouve l’amour pur, donné gratuitement. Un amour qui naît du cœur, sans préjugés. Cet amour, qui a ses racines dans l’Evangile vécu, me porte à me détacher des choses passagères et c’est une voie vers la vraie liberté, une route qui me porte à Dieu, ensemble avec mes frères. (J. – Italie) Témoignage donné à la Fête des jeunes, O’Higgins, Argentina, le 27 septembre 2009
Sep 30, 2009 | Non classifié(e)