Mar 22, 2007 | Focolare Worldwide
Un projet de solidarité – Dans le cadre de la campagne humanitaire « Le cœur fond », lancée par la chaîne de supermarchés italiens Unicoop, un projet a été lancé : « Les autres et nous. » Son objectif : sensibiliser les étudiants des écoles supérieures de Toscane au thème du partage, en les impliquant en première personne dans des expériences de solidarité dans des régions du monde défavorisées. Parmi les différents terrains d’intervention, le Cameroun a été choisi, avec le site de Fontem où le Mouvement des Focolari est présent depuis plus de 40 ans. Et, en collaboration avec les Focolari de Toscane et ceux de Fontem, quelques interventions ont été engagées en faveur de la tribu des Mundani.
En voyage – Du 14 au 24 février, un groupe de 20 personnes engagées dans le projet s’est rendu à Fontem. Parmi elles : Claudio Vanni, dirigeant d’Unicoop, Massimo toschi, assesseur de la Région toscne, Piero Taiti, directeur sanitaire de l’hôpital de Prato (près de Florence), Sept étudiants de l’Institut Technique « Dagomari » de Prato, accompagnés d’une enseignante. Des structures en plein développement – La visite au nouveau département des maladies infectieuses de l’hôpital de Fontem a suscité un grand intérêt, de même d’ailleurs que celle aux nouveau terrain de volley du Collège. Mais l’objectif des jeunes visiteurs italiens était le village de Besali, dans la région des Mundani, une tribu de 8 000 personnes. Le voyage pour y parvenir est aventureux : 58 km de piste en pleine forêt, la traversée de cours d’eau sur des ponts de fortune ou à gué, étant donné que l’on était encore dans la saison sèche. Mais, à l’arrivée, la fatigue et les désagréments du voyage ont été effacés par l’accueil chaleureux du Fon, le chef de tribu, par les dignitaires et toute la population du village en fête. Mais pourquoi justement Besali ? Pour répondre à une demande d’aide pour les nombreux adolescents qui n’ont pas la possibilité d’aller à l’école. La chaîne de magasins Unicoop a accepté la proposition d’insérer l’école de Besali parmi ses projets humanitaires. Par le passé, les dirigeants de cette chaîne de supermarchés s’étaient déjà montrés très intéressés par l’expérience de Fontem, offrant volontiers leur collaboration pour compléter l’installation du système électrique, dans le nouveau département des maladies infectieuses. A présent, la construction de l’école élémentaire de Besali a été entreprise, sur un terrain offert par le Fon et quelques dignitaires du village. Les travaux, réalisés au milieu de beaucoup de difficultés logistiques, en arrivent désormais à leur phase finale.
Mar 21, 2007 | Focolare Worldwide
Mar 18, 2007 | Focolare Worldwide
C’est l’heure de la Chine : l’Europe et la Chine vivent un processus de rapprochement qui est en train de s’accélérer. L’objectif de ce séminaire, ouvert aux journalistes, est d’offrir un lieu de rencontre entre ces deux univers. La catégorie de l’interdépendance, sur laquelle portent les travaux du séminaire, veut surtout faire connaître les aspects qui favorisent la rencontre authentique entre peuples et cultures, et dépasser la désinformation, les stéréotypes, les difficultés de communication et les malentendus injustifiés. L’initiative s’insère dans le cadre des « Journées de l’interdépendance -personnes, peuples, Etats pour un monde plus uni ». L’édition 2006 avait abordé le rapport entre occident et monde islamique. De nombreuses questions doivent être débattues : développement des ordres législatifs, art et traditions culturelles, religions, mass médias, société civile, droits de l’homme, liberté d’opinion, problème écologique. Seront mis en présence des chercheurs et des journalistes européens qui s’intéressent d’une manière ou d’une autre à la Chine, et des intervenants chinois, témoins et acteurs de sa civilisation millénaire.
Parmi les interrogations – De quelle manière la Chine actuelle réussit-elle à concilier sa tradition pluri millénaire et son énorme effort d’innovation ? Existe-t-il un nouvel espace pour les religions et la vie spirituelle dans la Chine d’aujourd’hui, à mi chemin entre le communisme et le libéralisme ? Connaissons nous nos Chinatown ? Existe-t-il des expériences d’intégration réussie en Italie ? Une société civile qui s’accroît – « Les signaux qui proviennent de la Grande Muraille – écrit Michele Zanzucchi dans un récent reportage dans Città Nuova (n°4 2007) – sont évidents, parfois contradictoires mais toujours stimulants. Un milliard trois cents millions de personnes, un pays uni depuis 221 avt J.-C., une nation d’une puissance économique et sociale incroyable, qui regroupe 55 ethnies différentes. Au moment du plus grand développement économique, s’accroît la demande interne de démocratie et de respect des droits de l’homme. Et cela se produit, non pas par l’intermédiaire de la politique, mais grâce à cette société civile qui s’accroît de façon impétueuse. Peut-être faut-il regarder ce monde avec plus d’attention pour comprendre où va la Chine. »
Mar 16, 2007 | Focolare Worldwide
En un passage de son journal datant de quelques années Chiara M. écrivait : « Se débattre dans cette obscurité douloureuse, solitaire et l’âme en pleurs, un cri silencieux, infini, adressé au ciel en un écho sans fin. Mais où es-tu ? Pourquoi ne parles-tu pas ? Que fais-tu pendant que je hurle ma douleur, mon impuissance, ma solitude ? Je me disais : serre les dents et croie malgré tout. Croire au-delà du croyable, du possible, tout perdre. Rien, il ne devait rien rester. Je sentais mon âme pleurer. Il ne m’est rien resté, un rien rempli du tout, seulement Dieu ». À la fin de mes études, j’ai commencé à travailler comme infirmière à l’hôpital de ma ville, Trente, en Italie du nord. Tout me plaisait : voyager, jouer de la guitare, faire de la photo, lire, apprendre des langues étrangères, connaître d’autres peuples et d’autres cultures, l’alpinisme ou la mer, chanter autour d’un feu de bivouac ou m’extasier du jeu de lumière du soleil à travers les feuilles des arbres de la forêt. J’avais programmé de me rendre à Fontem, au Cameroun, une de nos cités-pilotes, pour étendre mon champ d’expérience car je désirais élargir mon bagage culturel et humain. Mais je n’avais pas tenu compte des imprévus. Suite à la prise d’un médicament, j’ai eu une réaction violente, inexplicable, à tel point que j’ai dû être hospitalisée immédiatement dans le service où je travaillais. À partir de là, a commencé un calvaire fait d’examens médicaux, d’hospitalisations, de consultations dans d’autres villes et dans d’autres hôpitaux, de traitements et tentatives de traitements de toute nature, d’espoirs et d’attentes, de déceptions, d’impuissances, mais surtout de grandes, très grandes douleurs que même la morphine ne pouvait éliminer et qui n’ont jamais pu être éliminées. Ma démolition physique a commencé lentement et a continué constamment, goutte à goutte, chaque jour. Je me souviens du moment où j’ai remis pour la dernière fois ma guitare dans son étui. Je pleurais car je sentais que c’était vraiment la dernière fois. Les mains me faisaient trop mal et je savais que chaque aggravation était sans retour. Une autre fois, à la suite d’une erreur sur un médicament, j’ai failli perdre une jambe. Et là, vraiment, je ne serai pas arrivée à dépasser seule cette nouvelle épreuve. Les paroles d’une amie du Mouvement m’ont aidé à ne pas sombrer dans le désespoir : « Tu connais cette douleur. Nous la portons ensemble, mais si tu n’y arrives pas, ne te préoccupe pas, nous la porterons pour toi ». La réalité qui marquait mon corps n’a pas changé mais en moi, je sentais la force de l’unité. Il y a eu des moments où cela a été terrible de dire « Oui » a Dieu. « Oui » à la perte de mon travail que j’aimais énormément, « Oui » à me trouver définitivement sur ce fauteuil roulant. En y pensant, c’est de la folie de Lui dire « Oui » constamment, avec ténacité, continuellement. C’est une folie de se jeter dans le vide, de se fier uniquement à Lui, de lui donner carte blanche, de le laisser agir. Et pourtant, paradoxalement, chaque chute apparente dans le vide, dans le noir, devient un plongeon dans la lumière et mon associé ne finit jamais de me surprendre. Tu sais, il y a un an, il m’a donné la possibilité d’écrire un livre intitulé « Amour cruel et très doux » où je raconte cette expérience. Chaque jour, je reçois des e-mails, des lettres de personnes qui ouvrent leur cœur, qui se confient à moi, qui se remettent à espérer. Grâce à ce « Oui » radical que je Lui dis, à mon associé.
Mar 9, 2007 | Focolare Worldwide
Ce Prix « Thomas More 2006 » a été reçu en son nom par Esperanza Aid et Mauro de Souza, coresponsables du Mouvement des Focolari au Paraguay. Dans un message, Chiara Lubich a souhaité à l’université une année riche d’initiatives qui, par les valeurs chrétiennes et profondément humaines qu’ils promeuvent, contribuent toujours plus à la fraternité universelle. Avant la remise du prix, on a donné lecture de la motivation : « A Chiara Lubich, fondatrice du Mouvement des Focolari, Œuvre de Marie, pour son grand engagement en faveur de l’unité et de l’œcuménisme. Pour la contribution de son charisme à la proposition de l’Economie de Communion, en réponse aux nombreuses inégalités qui frappent aujourd’hui l’humanité. Pour la construction de la paix dans un monde uni. » Chiara Lubich fait partie des personnalités récompensées, le 27
décembre dernier, par l’Institut Thomas More, de la Faculté de sciences juridiques et diplomatiques de l’université catholique de Asuncion. Avec elle Mgr Elio Sgreccia, président de l’Académie Pontificale pour la vie, M. José antonio fortea, théologien espagnol qui est venu cette année au Paraguay, et la Conférence Episcopale du Paraguay qui célébrait ses 50 ans. Le Paraguay a une riche histoire, marquée non seulement par des guerres, des conquêtes et des révolutions mais, notamment, par la rencontre – non sans souffrances – de la culture aborigène guarani et de la culture européenne. Un pays bilingue, où l’on parle l’espagnol et le guarani. En 1964, un premier groupe de paraguayens participe à une Mariapolis en Argentine. Le Mouvement des Focolari est présent aujourd’hui au Paraguay, avec des personnes engagées dans différents secteurs de la société et de l’Eglise pour y apporter des semences de fraternité, sur cette terre riche de potentialités. Un seul exemple : le témoignage de l’engagement politique de Cesar Romero.
Mar 6, 2007 | Non classifié(e)
Le 8 mars 2007, à six années de distance du décès de Ginetta Calliari, une des principales figures du Mouvement des
Focolari au Brésil, l’Eglise catholique, avec l’introduction de son procès de béatification, a donné le coup d’envoi de l’étude sur sa vie dans la perspective de la faire reconnaître comme modèle de vie chrétienne. L’ouverture du procès a eu lieu à la cathédrale d’Osasco, près de Sao Paulo au Brésil. Des personnalités de la société civile, du monde religieux et du monde politique ont trouvé en Ginetta Calliari un leader spirituel et une source d’inspiration pour leurs idéaux et leurs actions. Pendant les 42 années passées sur cette terre, Ginetta n’a pas économisé ses forces pour répandre la culture de la fraternité et l’idéal de l’unité, caractéristiques des Focolari. Avec une foi inconditionnelle dans la force de transformation de l’Evangile, elle a entraîné dans cette aventure des milliers de brésiliens et a suscité de nombreuses œuvres sociales et culturelles. Elle a été l’un des premiers soutiens de l’Economie de communion, projet lancé – justement au Brésil – par Chiara Lubich, pour contribuer à combler le fossé entre riches et pauvres, amenant des entreprises de production et de services des secteurs les plus variés, à donner une destination sociale à une partie de leurs bénéfices. Née à Trente, en Italie, Ginetta Calliari (1918-2001), a été aux côtés de Chiara Lubich dès les débuts du Mouvement des Focolari, dans les années 40. En 1959, elle était parmi les premiers jeunes focolarini à partir pour le Brésil, premier pays en dehors de l’Europe où le Mouvement des Focolari s’est diffusé. Le Brésil compte à ce jour 300 000 adhérents environ et 61 centres.
Fév 28, 2007 | Non classifié(e), Parole di vie
Cette Parole de vie est extraite d’un texte qui chante l’intervention de Dieu qui a libéré son peuple de l’exil à Babylone. Tout au long de son histoire, Dieu ne cesse d’intervenir chaque fois que le peuple est abattu, découragé et tenté par le mal. Chacun de nous peut se retrouver, lui aussi, dans cette image contrastée : d’une part l’incertitude, voire l’anxiété, du semeur concernant le grain qu’il a semé (la saison sera-t-elle bonne ? Le blé lèvera-t-il ?), mais aussi d’autre part la joie de la moisson attendue.
« Qui a semé dans les larmes moissonne dans la joie ! »
Quand nous pensons à notre vie, écrit Chiara Lubich, nous l’imaginons souvent dans l’harmonie « d’une série de journées se déroulant dans la paix et l’ordre, avec le travail bien accompli, les études, le repos, les moments en famille, les rencontres, le sport, les loisirs. […] Le cœur humain espère toujours qu’il en sera ainsi, et jamais autrement. Mais, notre “saint voyage” peut ensuite se révéler différent lorsque Dieu en a décidé ainsi. Il veut ou permet l’introduction dans notre projet d’autres éléments pour donner à notre existence son vrai sens et la conduire au but pour lequel elle a été créée. […] Mais pourquoi cela ? Dieu voudrait-il la mort ? Non, au contraire, Dieu aime la vie, et une vie pleine, tellement féconde que jamais – malgré notre désir de perfection, d’harmonie et de paix – nous n’aurions pu l’imaginer. »1
L’image suggérée par la Parole de Vie arrive à propos : le semeur jette un grain destiné à mourir, signe de nos fatigues et de notre souffrance, puis le moissonneur recueille le fruit de l’épi qui a jailli de cette mort : « Si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul ; si au contraire il meurt, il porte du fruit en abondance. »2
« Dieu veut que, pendant notre vie, nous connaissions une certaine mort – ou même plusieurs – mais cela pour porter du fruit en accomplissant des actions dignes de lui et non de nous-mêmes, simples mortels. Le véritable sens de notre existence, c’est cela : une vie riche, pleine, surabondante, une vie qui soit un reflet de la sienne. »3
« Qui a semé dans les larmes moissonne dans la joie ! »
Comment vivre cette Parole de vie ? Nous guidant dans la façon de vivre la parole, Chiara précise : « Valorisons les souffrances, petites ou grandes, mettons-les à leur vraie place. Reconnaissons que les efforts, les sacrifices pour aimer notre prochain ont toute leur valeur : cela nous est demandé expressément. »4 Cette souffrance engendre la vie !
Et cela sans jamais capituler, même quand nous ne voyons pas le résultat, sachant que parfois « l’un sème et l’autre moissonne ».5 Quel sera l’avenir des enfants que nous cherchons à éduquer le mieux possible ? Qui verra les fruits de mon engagement politique ou social ? Ne nous lassons jamais de faire le bien6, les fruits viendront de toute façon, peut-être beaucoup plus tard… peut-être différents, mais il y en aura.
Une espérance, une certitude sont devant nous, une destination sûre au bout du chemin de la vie. Les difficultés, les épreuves, les contrariétés qui parfois nous oppressent, sont le passage obligé qui nous ouvre au bonheur et à la joie. « Et alors, avançons ! Regardons au-delà de chaque douleur. Ne nous arrêtons pas à cette épreuve. Croyons à la moisson qui viendra. »7
« Qui a semé dans les larmes moissonne dans la joie ! »
Patricia, 22 ans, est assistante de direction. « Dès le début, confie-t-elle, j’ai cherché à améliorer mon travail et la qualité des relations avec mes collègues, pour que chacun se sente valorisé et épanoui. » Mais souvent, elle doit aller à contre-courant pour rester fidèle jusqu’au bout à son idéal. Elle raconte : « Une personne importante de mon milieu de travail, qui jouissait de certains privilèges, avait un comportement nettement malhonnête. Je devais le lui dire. » Pour avoir exprimé ses convictions, Patricia perd son emploi. « J’ai souffert terriblement, mais dans le même temps, j’étais dans la paix, parce que j’avais agi de façon juste. » Elle ne désespère pas, forte de sa conviction d’avoir un Père à qui tout est possible et qui l’aime au-delà de toute mesure. Dans la situation que traverse son pays, le Paraguay, il lui semble impossible de trouver du travail. Et pourtant, le soir même, il lui arrive deux offres d’emploi. Son nouveau poste, mieux adapté à sa formation, lui convient mieux que le précédent.
Fabio CIARDI et Gabriella FALLACARA
1 Conversation de Chiara Lubich du 25 février 1988, inédite en français.
2 Jn 12,24.
3 Conversation du 25 février 1988, cit.
4 Conversation de Chiara Lubich du 23 juin 1988, inédite en français.
5 Jn 4,37.
6 Cf. Gal 6,9.
7 Conversation du 25 février 1988, cit.
(suite…)
Fév 28, 2007 | Non classifié(e)
Une physionomie du monde de la médecine dotée de beaucoup d’aspects novateurs : telle est la réalité qui est ressortie des travaux du 1er congrès international qui s’est déroulé les 16 et 17 février dernier à la Polyclinique Gemelli de Rome. Cette session a eu lieu en liaison par satellite avec 54 points du monde : Japon, Sibérie, Tanzanie, Etats-Unis, etc. Au centre des travaux de ces deux jours, un thème devenu désormais inéluctable : « Communication et relations dans le milieu de la médecine. »
Sur le front du traitement du sida, un nouveau modèle culturel, en cours de réalisation dans quelques pays d’Afrique et les fruits de la collaboration entre hémisphères nord et sud ont été présentés. Parmi ces collaborations, on peut citer le projet entre l’université de Florence et la région toscane, et l’hôpital de Fontem en plein cœur de la forêt nord camerounaise. Parmi les « bonnes pratiques », ces réalisations ont démontré scientifiquement, comme une évidence, l’efficacité de la relation dans ce domaine. Les grande mutations en cours dans le monde la santé – notamment la relation médecin-malade -, ont été abordées durant ces deux journées de travail intenses par les 46 rapporteurs de 17 pays, aux compétences les plus diversifiées, chercheurs engagés dans les différents secteurs de la médecine. « Nous pourrions définir la relation comme une composante essentielle de la médecine du XXIe siècle. »Telle est la constatation qui résonnait comme un défi dès les premiers moments du congrès. D’où les nouvelles voies qui s’ouvrent dans le domaine de la formation – comme, par exemple, la proposition de nouvelles matières d’étude dans les universités et les écoles de spécialisation – et dans le développement des modèles d’application.
Le Congrès répondait ainsi aux messages du pape Benoît XVI qui – entre autre chose – invitait les 600 participants à « découvrir de nouvelles voies pour parvenir à une toujours plus grande authenticité des relations dans monde de la médecine » ; et de Chiara Lubich qui leur souhaitait que le Congrès soit pour eux « une stimulation et permette un renouvellement dans leur travail pour construire des rapports authentiques de fraternité, ceci afin que l’engagement culturel soit soutenu par une réelle expérience de vie communautaire ». Des représentants des Institutions ont donné leur apport durant le Congrès, notamment le ministre italien de la santé, Mme Livia Turco, qui s’est rendue présente par un message, le Président de la Commission Hygiène et Santé du Sénat italien, M. Ignazio Marino et plusieurs universitaires. Les différents messages sont publiés sur www.mdc-net.org
Fév 18, 2007 | Non classifié(e)
Samedi 17 février, « le Père a rappelé à lui don Silvano Cola », décédé subitement d’un arrêt cardiaque, au Centre sacerdotal de Gottaferrata où il vivait avec d’autres prêtres.
Il était responsable de la branche des prêtres diocésains qui s’est formée dès les années 50 au sein du Mouvement des Focolari naissant. Don Silvano a été parmi les premiers prêtres qui, au contact des Focolari, ont trouvé une nouvelle impulsion pour vivre leur ministère : dans l’unité qui jaillit de la réciprocité de l’amour évangélique, central dans la spiritualité de l’unité. Communiquant la nouvelle de sa mort, Chiara Lubich a fait ressortir la « générosité infatigable » avec laquelle il a rempli sa tâche au service du monde des prêtres : « Les ayant aimés, il les aima jusqu’au bout. » Ces dernières années, don Silvano Cola avait partagé avec Valeria Ronchetti, une des premières focolarines, la responsabilité du secrétariat institué par la fondatrice des Focolari pour promouvoir la communion entre mouvements ecclésiaux et nouvelles communautés. Ce secrétariat avait été mis en place en réponse au souhait de Jean-Paul II, après la grande rencontre qui les avait réunis place Saint-Pierre, la veille de Pentecôte 1998. Don Silvano Cola est né à Camerino (Macerata) le 22 janvier 1928 et il a été ordonné prêtre à Turin, le 27 juin 1950. En accord avec son archevêque, en 1964, il s’est installé au Centre du Mouvement des Focolari, à Rocca di Papa (près de Rome). En 1990, il a pris part en tant qu’auditeur au Synode des évêques sur la formation sacerdotale. Il était actuellement un des membres du Conseil général des Focolari. Ses funérailles ont lieu mardi 20 février, à 14h30, au Centre Mariapolis de Castelgandolfo (Rome), rue saint Jean-Baptiste de la Salle.
Fév 2, 2007 | Non classifié(e)
Le Liban, au bord d’une nouvelle guerre, le Sud Soudan et la situation apocalyptique du Darfour, le Pakistan, carrefour du terrorisme international… telle est la provenance de quelques-uns des participants à cette 31e rencontre des évêques amis du Mouvement des Focolari, qui se déroule près de Rome, du 3 au 9 février. Benoît XVI les recevra lors d’une audience spéciale le jeudi 8 février au matin. Le même jour, à 13 heures, est prévue une rencontre avec les journalistes : ils seront interpellés sur leur engagement et celui de leurs Eglises locales respectives, notamment dans quelques-unes des régions du monde les plus travaillées (Lieu du RV via Paolo VI, 25 – salle de l’Augustinanum). Le thème de leur rencontre de cette année : « Le Christ crucifié et abandonné, lumière de la nuit culturelle. » « L’humanité et l’Eglise – explique le card. Miloslav Vlk, archevêque de Prague et modérateur de cette rencontre – sont aux prises avec des défis particuliers que Jean-Paul II n’a pas hésité qualifier de « nuit obscure » de notre époque. Une telle situation ne comporte pas seulement des risques mais également, comme l’a souligné Benoît XVI, la possibilité d’un nouveau commencement : d’une nouvelle et énergique annonce de Dieu, comme Amour, qui porte à une vision de la vie humaine, centrée sur le don de soi et sur le partage. Une contribution essentielle sur ce thème a été préparée par Chiara Lubich. Un autre thème important de la rencontre : la collaboration des Mouvements et Communautés de laïcs de différentes Eglises pour un témoignage commun, qui s’exprimera le 12 mai prochain, lors de la 2e Journée « Ensemble pour l’Europe », à Stuttgart et, simultanément, dans de nombreuses villes européennes.
Jan 31, 2007 | Non classifié(e), Parole di vie
Y a-t-il une manière plus intelligente de vivre que de placer notre propre vie dans les mains de Celui qui nous l’a donnée ? Il est Amour et veut notre bien. Ne pouvons-nous donc pas nous fier à Lui aveuglément ?
En proclamant cette « bénédiction » le prophète Jérémie utilise une image chère à la tradition biblique, celle d’un arbre planté au bord d'un ruisseau. Il ne craint pas la saison chaude, ses racines sont bien alimentées, son feuillage reste vert et il porte du fruit en abondance.
Tandis que celui qui place son espérance en dehors de Dieu – par exemple dans le pouvoir, la richesse, les amitiés influentes – est comparé à un arbuste planté en terre aride, rabougri, qui a du mal à grandir et ne porte pas de fruit.
« Béni, l'homme qui compte sur le Seigneur »
C’est dans les situations désespérées que nous pensons à nous tourner vers le Seigneur : maladie incurable, insolvabilité, danger de mort… Il ne peut en être autrement puisque l’impossible aux hommes est possible à Dieu. Mais si Dieu peut tout, pourquoi ne pas avoir recours à Lui à chaque instant de notre vie ?
C’est à une communion constante avec le Seigneur, bien au-delà des situations de crise, que nous invite la Parole de vie de ce mois, car nous avons toujours besoin de l’aide de Dieu. Et il est donc béni, c’est-à-dire qu’il a trouvé la joie et la plénitude de vie, celui qui maintient un rapport de confiance jaillissant de la foi en son amour.
Lui, le Dieu proche, plus intime à nous que nous-mêmes, chemine avec nous. Il connaît les moindres battements de notre cœur. Nous pouvons tout partager avec Lui : joies, douleurs, préoccupations, projets… Il ne nous laisse pas seuls, même dans les moments les plus durs. Ayons donc pleinement confiance en Lui. Il ne nous décevra jamais.
« Béni, l'homme qui compte sur le Seigneur »
Et si, pour exprimer cette confiance, nous pensions à « travailler à deux », comme nous y invite Chiara Lubich ?
Nous portons parfois le souci de situations ou de personnes pour qui nous ne pouvons rien faire directement. Notre inquiétude à leur sujet nous empêche de bien accomplir ce que Dieu désire de nous dans le moment présent. Nous voudrions par exemple nous trouver auprès de cette personne qui nous est chère et qui souffre dans l’épreuve. Ou bien, nous ne voyons pas comment résoudre telle situation inextricable, venir en aide aux populations en guerre, aux réfugiés, aux affamés…
Nous nous sentons impuissants… Voici le moment de faire confiance au Seigneur, dans une attitude qui peut parfois aller jusqu’à l’héroïsme. Chiara nous indique plusieurs exemples : « Je ne peux rien faire pour ce cas. Eh bien je ferai ce que Dieu désire de moi en cet instant : étudier le mieux possible, balayer ma chambre, prier, bien m’occuper de mes enfants… C’est Dieu qui veillera à démêler cette affaire, à réconforter celui qui souffre, à trouver une solution à l’imprévu. »
Chiara conclut : « Ce travail à deux, réalisé en parfaite communion, nous demande une grande foi dans l'amour de Dieu pour ses enfants, et permet à Dieu d’avoir confiance en nous pour nos actions.
Une telle confiance réciproque fait des miracles. Là où nous ne pouvons agir, un Autre agit véritablement, qui fait immensément mieux que nous.
L’acte héroïque de confiance sera récompensé. Notre vie, limitée à un seul domaine, acquerra une nouvelle dimension. Nous serons au contact de l'Infini. Il nous semblera plus évident, pour l’avoir touché du doigt, que nous sommes vraiment les enfants d’un Père qui peut tout. »
« Béni, l'homme qui compte sur le Seigneur »
Écoutons Rina, contrainte par l’âge à rester toujours à la maison. Le téléphone sonne. Au bout du fil, une vieille dame à qui elle envoie la parole de vie depuis longtemps. Son frère est mourant et elle est anxieuse et agitée. En période de vacances, où trouver quelqu’un pour les aider, d’autant que son frère vit en clochard… « Je sens la douleur de mon amie, et je me sens aussi impuissante qu’elle. Que puis-je faire, moi, si loin, immobilisée dans mon fauteuil ? Mes paroles de réconfort ont du mal à venir. Je me sens incapable même de cela. Je peux tout au plus lui affirmer que je pense à elle. Et surtout que je prie.
Le soir, au retour des personnes avec qui j’habite, nous confions ensemble cette situation à Dieu à qui nous remettons nos peurs et nos incertitudes. La nuit, je me réveille et ce clochard seul en train de mourir me revient à l’esprit. Je me rendors et, à chaque réveil, je me tourne vers le Père : “C'est ton enfant, tu ne peux l'abandonner. Occupe-toi de lui.” Quelques jours plus tard mon amie m’appelle et me dit que ce jour-là, après notre conversation téléphonique, elle s’était sentie pacifiée. “Sais-tu que nous avons pu l'emmener à l'hôpital ? Il a été pris en charge et soulagé de ses douleurs. Il s'est éteint sereinement, après avoir reçu l'Eucharistie. Il était prêt, la souffrance l’avait purifié.” Dans mon cœur une impression de gratitude, et de plus grande confiance dans le Seigneur. »
Préparée par P. Fabio Ciardi et Gabriella Fallacara
Jan 29, 2007 | Non classifié(e)

« Le Mouvement Gen est né pour faire espérer à nouveau le monde en quelqu’un qui ne nous trompe jamais. » Par ces paroles, Chiara Lubich a rappelé aux jeunes des Focolari, dans un message relayé en direct par satellite, ce qui constitue l’objectif du Mouvement Gen » – ‘’Génération nouvelle ‘’ des Focolari -, né il y a 40 ans, en pleine contestation des jeunes.
2007, année du 40e anniversaire, n’est pas une simple commémoration pour les Gen mais marque une nouvelle étape, avec la consigne que leur donne Chiara L. : « Soyez en chemin. ‘’ Toujours en chemin. ‘’ Mais Jésus est le Chemin. Que ce 40e anniversaire engage encore plus le Mouvement Gen à vivre avec Jésus comme compagnon de route. » « Vous donnerez ainsi, depuis le point du monde où vous vous trouvez, l’élan indispensable et décisif au tournant qui doit être pris par l’humanité. »
Un événement vécu au niveau de la planète a relié en un réseau les jeunes qui vivent la spiritualité de l’unité : Terre Sainte, Philippines, Brésil, Afrique du Sud, Corée, Etats-Unis, Egypte, Ouganda, Tanzanie et de nombreux autres. En tout 44 pays étaient présents au rendez-vous grâce à une liaison par satellite. 23 congrès ont eu lieu en même temps dans le monde, avec à Rome plus de 2000 jeunes provenant de tous les pays d’Europe, avec des représentants des continents extra européens.
Les Gen de tous les pays ont répondu avec enthousiasme et générosité au défi qui leur était lancé de devenir des « athlètes de Dieu, héros de l’Evangile, témoins de la vérité, démonstration que Dieu est plénitude, bonheur, paix, beauté, richesse, abondance, amour, miséricorde, confiance ».
Quelques flashs – Du Caire : « C’est la première fois que j’assiste à un événement historique tel que celui-ci ! » du Venezuela : « Mon cœur se dilatait en voyant le monde ainsi relié, pas seulement par satellite mais spirituellement. » De Hong Kong : Je veux dire mon ‘oui’ à Jésus, même si humainement ça m’est difficile, je veux lui dire oui, toujours, tout de suite, avec joie. » D’Italie : « Il remplit chaque vide. Mais il demande en contrepartie tout le cœur, toute l’âme : quel Idéal que celui-ci ! »
La salutation du Pape Benoît XVI à un groupe de Gen qui a participé à l’audience du mercredi 10 janvier, à la conclusion du congrès, a donné à tous une grande joie.
Jalons historiques – La naissance du Mouvement Gen remonte à 1967. Il propose aux jeunes du monde entier une révolution pacifique, qui transforme les cœurs et, à partir de là, a une incidence sur la vie sociale, renouvelant les structures, apportant partout la vie de l’Evangile. Un des slogans fondateurs du Mouvement Gen a été : « C’est la révolution que nous voulons faire : ni l’occident ne nous plaît, ni l’orient ne nous plaît, ni le capitalisme, ni le communisme, c’est le christianisme qui nous plaît, le capital de Dieu nous plaît. »
Pas seulement des chrétiens – Avec le temps et avec le développement du Mouvement des Focolari, des jeunes de plusieurs Eglises chrétiennes et des croyants de différentes religions sont arrivés parmi les Gen. Nous les retrouvons dans des régions de conflits comme la Terre Sainte, l’Iraq, la Colombie, prêts à témoigner par leur vie d’une culture de paix. Ils sont aujourd’hui 18 000 dans le monde entier. Animateurs du mouvement Jeunes pour un Monde Uni, avec eux et avec de nombreux autres jeunes, ils s’engagent à construire partout des « fragments de fraternité », ils donnent vie à des actions qui ont une incidence sur l’opinion publique et ils s’engagent pour essayer de trouver des réponses aux inégalités sociales qui existent dans leurs pays respectifs.
Jan 25, 2007 | Non classifié(e)
Jan 23, 2007 | Non classifié(e)
Jan 22, 2007 | Senza categoria
Jan 11, 2007 | Non classifié(e)
Jan 11, 2007 | Non classifié(e)
Jan 9, 2007 | Non classifié(e)
Jan 3, 2007 | Non classifié(e)
Déc 31, 2006 | Non classifié(e), Parole di vie
« Il a bien fait toutes choses ; il fait entendre les sourds et parler les muets » (Mc 7, 37).
Umlazi : l’un des nombreux faubourgs des grandes villes d’Afrique du Sud surgi dans les années 50 pour la population de couleur. 750 000 personnes y habitent. On y manque d’écoles, d’hôpitaux, de logements décents, même d’un terrain de foot. Le chômage dépasse les 40 %. La pauvreté engendre abus et violence et le sida frappe une grande partie de la population. Beaucoup se sentent isolés et ont peur de parler de leurs souffrances, de toutes leurs inquiétudes.
Les responsables des différentes communautés chrétiennes d’Umlazi décident de « rompre le silence » et d’établir avec chacun un dialogue d’écoute et de communion de vie pour porter ensemble leurs difficultés. Ils commencent avec les jeunes et créent avec eux des rapports de plus en plus profonds.
Forts de cette expérience, les chrétiens d’Umlazi ont proposé, pour la « Semaine de prière pour l’unité des chrétiens », que l’on mette en pratique ce mois-ci, en de nombreux endroits du monde, le passage de l’Évangile de Marc d’où est tirée cette Parole de vie.
La recherche de l’unité entre chrétiens, tout comme la réponse chrétienne à la souffrance humaine, sont deux intentions présentes dans cette semaine pour l’unité, l’indique le guide à la « Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2007 ».
***
Tandis que Jésus est en voyage, on lui amène un sourd-muet qu’il guérit en prononçant la parole « Ephphata », ce qui signifie « Ouvre-toi ». Voyant cela, les gens, émerveillés, expriment leur joie en s’exclamant :
« Il a bien fait toutes choses ; il fait entendre les sourds et parler les muets. »
Si les miracles de Jésus sont l’expression de son amour pour tous ceux qu’il rencontre ils préfigurent aussi le monde nouveau qu’il est venu instaurer. La guérison du sourd-muet est le signe que Jésus est venu pour nous donner une nouvelle capacité d’entendre et de parler.
« Ephphata » : c’est aussi la parole qui a été prononcée sur nous, au moment de notre baptême.
« Ephphata » : Il nous ouvre ainsi à l’écoute de la Parole de Dieu, pour que nous la laissions pénétrer en nous.
« Ephphata » est son invitation à écouter tous ceux en qui il s’est identifié (toute personne, surtout les plus petits, les pauvres, les nécessiteux), et à instaurer avec tous un dialogue d’amour allant jusqu’à partager notre propre expérience évangélique.
Reconnaissants envers Jésus pour sa présence agissante en nous, nous proclamons, comme la foule à son époque :
« Il a bien fait toutes choses ; il fait entendre les sourds et parler les muets. »
Comment vivre cette Parole de vie ?
En brisant notre « surdité » et en faisant taire les rumeurs qui, en nous et autour de nous, nous empêchent d’écouter la voix de Dieu, de notre conscience, de nos frères et sœurs.
De toute part nous parviennent, souvent de manière tacite, des demandes d’aide : un enfant qui réclame notre attention, un couple d’époux en difficultés, un malade, une personne âgée, un prisonnier qui a besoin d’assistance. Nous entendons le cri des citadins pour une ville plus vivable, des travailleurs pour une plus grande justice, des peuples entiers dont on nie l’existence… Souvent, nous nous laissons distraire et attirer par d’autres choses, et l’oreille de notre cœur n’est pas attentive à ceux qui nous entourent. Parfois même, repliés sur nous-mêmes, nous préférons faire semblant de ne rien entendre.
La Parole de vie nous demande « d’écouter » pour porter avec les autres leurs soucis et leurs difficultés, aussi bien que leurs joies et leurs attentes, dans une solidarité retrouvée. Elle nous invite à ne pas rester « muets », mais à trouver le courage de parler : pour partager nos expériences et nos convictions les plus profondes ; pour intervenir en faveur de ceux qui sont sans voix ; pour faire œuvre de réconciliation ; pour proposer des idées, des solutions, des stratégies nouvelles…
Et si l’impression de ne pas être à la hauteur des situations nous donne un sentiment d’infériorité, une certitude nous soutiendra : Jésus nous a ouvert les oreilles et la bouche :
« Il a bien fait toutes choses ; il fait entendre les sourds et parler les muets. »
Voici l’expérience de Lucy Shara en Afrique du Sud. Ayant déménagé avec sa famille à Durban, elle s’était trouvée confrontée à la vie d’une grande ville en même temps qu’à un nouveau travail, un poste de responsabilité, rarement confié à une femme africaine dans les années de l’apartheid.
Elle se rend compte un jour que de nombreux ouvriers sont touchés par une forme d’asthme aigu, causé par les mauvaises conditions de vie sur leur lieu de travail. Beaucoup d’entre eux disparaissaient subitement ou s’absentaient pour de longs mois. Elle en parle avec le sous-directeur en proposant une solution : installer des appareils efficaces pour assainir l’atmosphère. Cela représente une grosse dépense et l’entreprise refuse.
Lucy, qui cherche depuis un certain temps à vivre la Parole de vie, trouve en celle-ci force et lumière. Elle sent brûler en elle comme un feu qui lui donne le courage de garder son calme pendant les négociations et d’écouter sincèrement la position de la direction. « À un moment donné – raconte-t-elle – les mots justes me sont venus pour défendre les « sans voix ». J’ai pu faire comprendre que le coût d’une telle opération serait amorti par les meilleures conditions de santé des ouvriers, qui n’auraient plus à s’absenter pour maladie ». Ses paroles convainquent la direction. L’épurateur d’air installé fait baisser l’asthme de 12 à 2 % et reculer d’autant l’absentéisme. La direction la remercie et lui verse même une prime importante. Quant aux ouvriers, leur joie est grande et l’on respire désormais dans l’entreprise une nouvelle « atmosphère », dans tous les sens du terme.
Chiara LUBICH
Déc 27, 2006 | Focolare Worldwide
« Le message de l’Evangile, vécu par des personnes qui ont tout partagé avec nous et ont cherché en même temps pour nous des moyens de subsistance, a été un élément déclencheur qui nous a libéré intérieurement. Cela nous a ouvert de nouveaux horizons, nous a amenés à faire de notre vie un ‘’saint voyage’’ et nous a rendus « acteurs » de la transformation de notre milieu social. » Je suis né et j’habite sur une île que l’on appelle à présent Ile Santa Terezinha. Elle se trouve à la périphérie de Recife, au Nord Est du Brésil. Il y a trente ans, on l’appelait l’ « Ile de l’Enfer » à cause des conditions de vies dégradées dans lesquelles on vivait. Le Mouvement des Focolari a commencé depuis, dans cette communauté, une action de promotion sociale et, en même temps, spirituelle et culturelle. De cette expérience vécue ensemble est née l’Association des habitants de l’Ile Santa Terezhina dont j’ai été le président durant cinq mandats consécutifs. Cette Association a pour objectif de faire vivre aux habitants une expérience communautaire, tout en devenant acteurs de leur développement. Nous avons choisi comme mot d’ordre la phrase de l’Evangile : « Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice… » Nous avons placé en Dieu nos espoirs et l’Evangile est devenu comme la boussole de notre vie car, à l’époque, nous vivions dans un pays de système capitaliste et encore sous un régime militaire : presque toutes les communautés étaient orientées vers des partis qui avaient choisi la lutte comme seule proposition pour dépasser les inégalités sociales. Nous étions en revanche toujours ouverts pour dialoguer avec es administrateurs publics, indépendamment des courants politiques, manifestant clairement nos positions comme communauté. Il s’est ensuivi des avancées et des conquêtes : l’assainissement d’un lieu qui, auparavant, était toujours inondé à cause des pluies et de la marée haute ; la construction de maisons avec le soutien de l’Etat, pour résoudre le problème du manque de logements ; l’institution d’une école primaire qui compte plus de 600 élèves pour combattre l’analphabétisme. Pour stopper le problème de la mortalité infantile, nous avons ouvert un dispensaire en collaboration avec la municipalité de Recife et avec l’appui d’organisations allemandes. Nous avons ouvert également un centre pour soigner les enfants souffrant de dénutrition. Pour combattre le chômage, nous avons créé une entreprise de construction en ciment qui procure du travail à sept pères de famille. Grâce à l’initiative des parrainages d’enfants, est née une association de soutien à l’enfance et à l’adolescence qui effectue un travail de prévention. Elle propose des occupations aux enfants et aux adolescents, dans le temps libre en dehors des heures de classe, avec une formation humaine et une éducation civique. L’estime et la reconnaissance des autorités compétentes n’ont pas tardé à arriver : elles ne connaissaient pas l’expérience évangélique que nous vivions « derrière le rideau » amis elles nous voyaient comme une communauté organisée et un peuple capable de lutter. L’amour qui nous anime nous pousse à grandir et à nous améliorer. Nous ne pouvons pas nous contenter de la manière dont nous avons vécu hier. Avec l’ouverture démocratique son nés de nouveaux systèmes de participation comme le « Bilan Prévention-Participation », selon lequel les communautés élisent leurs représentants pour pouvoir discuter avec la municipalité et décider de l’emploi d’une partie des ressources financières décidées par le maire et son équipe. La ville est divisée en six secteurs, appelés « Régions politico administratives » et les représentants (en tout 470) en sont élus comme délégués de ce budget de participation. Au cours d’une assemblée, j’ai été élu comme délégué de ma région pour représenter dans les négociations, non seulement ma communauté mais également plusieurs villages de la région. Durant l’exercice de ce mandat, je me suis efforcé de voir Jésus dans l’autre, selon les paroles de l’Evangile : « Tout ce que tu as fait au plus petit c’est à moi que tu l’as fait. » C’est facile lorsqu’il s’agit de quelqu’un qui appartient à la même communauté que moi mais plus difficile lorsqu’il s’agit de quelqu’un qui n’agit pas toujours en accord avec les intérêts de ceux qui sont les moins favorisés. Je devais travailler pour ma communauté mais, en même temps, maintenir le lien avec eux et pas seulement par diplomatie. Un jour, nous discutions en réunion l’attribution des financements. Les délégués présents voulaient inclure seulement les localités des délégués qui participaient à la réunion. Me souvenant que nous devons « aimer la patrie d’autrui comme la nôtre » et, en ce cas, aimer la communauté de l’autre comme la nôtre, je dis qu’il n’était pas juste de sacrifier une communauté seulement parce que ses représentants n’étaient pas présents, et que nous n’avions pas seulement à tenir compte de nos nécessités mais aussi de celles des autres. Ma proposition fut accueillie. A une autre occasion, où je n’avais pu être présent à cause de mon travail, on avait constaté que les fonds destinés à une place de l’Ile Santa Terezinha n’étaient pas suffisants. Et, en mon absence, les autres délégués remirent à disposition une partie de leurs ressources pour la réalisation de notre place. Différents fruits sont nés de ce travail en commun : nous sommes parvenus à goudronner les rues principales de l’Ile, en plus de la construction de la place ; nous avons obtenu des équipements pour notre centre de santé et des et différents patronages pour les manifestations culturelles. Puis, dans d’autres villages et communautés de la région de Recife, nous avons réussi à mettre en route plusieurs œuvres de constructions, en nous mettant d’accord avec d’autres délégués du budget participation. (J. Recife)
Déc 19, 2006 | Focolare Worldwide
La célébration a eu lieu à la Chambre des députés, auprès du Parlement de Brasilia, le 7 décembre dernier, en présence de 200 députés fédéraux, quelques semaines seulement après l’installation des nouveaux organes gouvernementaux et législatifs. Le Président de l’Assemblée parlementaire, M. Aldo Rebelo a envoyé un message. La nouvelle de la session solennelle en l’honneur du Mouvement politique pour l’unité (MPPU) figurait sur le site institutionnel de la Chambre des députés et faisait partie du calendrier officiel des travaux. « En ce moment historique que vit le Brésil, au carrefour de choix politiques cruciaux, sur le plan national comme sur le plan international, pour son peuple comme pour de nombreux pays, nous avons vécu une journée très importante » a déclaré à son retour Mme Lucia Crepaz, Présidente du Mouvement politique pour l’unité international. « Au cours de cette session, j’ai entendu des députés de partis différents s’interroger et prendre position pour la fraternité universelle, principe inspirateur du MPPU. Et je dois dire que, si dans les milieux politiques, on considère souvent la fraternité comme une composante fragile, inadaptée pour satisfaire l’harmonisation des intérêts de chacun, là est ressorti, une fois encore, sa capacité de projet, de se faire à la fois contenu et méthode politique, guide des actions quotidiennes personnelles comme des grandes transformations politiques ». Mme Luiza Erundina, députée brésilienne, a retracé l’historique du MPPU. Elle a rappelé surtout le message adressé aux parlementaires, en 1998, au nom de Chiara Lubich par Ginetta Cagliari – une des premières collaboratrices de Chiara Lubich, co-fondatrice du Mouvement des Focolari au Brésil. Elle a rappelé également la fondation, en 2001, du Mouvement politique pour l’unité, sa diffusion dans plusieurs Etats du Brésil et une série d’initiatives politiques sur tout le territoire et dans les sièges politiques institutionnels, qui ont eu des retombées également sur le Parlement à Brasilia.
Au cours des deux journées qui ont suivi, la Convention du MPPU a accueilli quelques dizaines de personnalités politiques, administrateurs, fonctionnaires, chercheurs et citoyens intéressés, provenant de 25 Etats du Brésil. Ensemble, ils ont élaboré les prochaines lignes d’action, à partir de ce qui a été réalisé depuis 2001 jusqu’à aujourd’hui. A cette occasion leur sont parvenus des messages de soutien de la part des centres nationaux du MPPU d’Argentine, d’Uruguay, du Paraguay où cette expérience se poursuit sur les mêmes bases depuis quelques années.
Le Mouvement politique pour l’unité. Né en 1996 à l’initiative de Chiara Lubich, le MPPU peut être défini comme un champ d’expérimentation international de dialogue en politique. Il réunit des personnalités politiques de toutes tendances, qui oeuvrent dans les contextes sociaux et politiques les plus variés et puisent dans le charisme de l’unité une source d’inspiration et de motivation pour travailler ensemble en faveur du bien commun.
Déc 18, 2006 | Non classifié(e)
« … Ce monde riche s’est emparé de Noël et de son contexte et a délogé Jésus ! De Noël, il aime la poésie, l’ambiance, l’amitié qu’il suscite, les cadeaux qu’il suggère, les lumières, les étoiles, les chants… Il mise sur Noël pour faire les meilleures recettes de l’année. Mais il ne pense pas à Jésus. » De ces paroles de Chiara Lubich, dans la méditation « Ils ont délogé Jésus », est née une initiative mise en œuvre par les plus jeunes du Mouvement des Focolari, les Gen 4.
Chaque Noël depuis 1996, ils bravent le froid de l’hiver et la fièvre de consommation et proposent l’enfant Jésus sur les places et dans les centres commerciaux des grandes villes. Pour leur action « Ils ont délogé Jésus », ils sont allés cette année à la conquête du Central Park de New York, Piazza del Popolo à Rome, Via Po au centre de Turin… Du centre Gen 4 mondial sont partis plus de 8 000 petites corbeilles destinées à servir de berceau à l’enfant Jésus qui trouvera un foyer en Espagne, au Japon, en Afrique ou en Suède. Voici quelques échos des quatre coins du monde : Turin – Porter beaucoup de petits Jésus Après avoir entendu au journal télévisé que des chaînes de supermarché ne vendent plus de crèches parce que c’est un produit « peu rentable », Margherita, une fillette de Turin, s’est exclamée : « Cette année, nous devons porter beaucoup de petits Jésus ! ». Allemagne – Il revient avec deux enveloppes Les Gen 4 d’Allemagne ont installé leur stand sur un marché de Noël. Un homme s’approche, prend une statuette de l’enfant Jésus et la regarde… puis il s’éloigne sans rien prendre. Les Gen 4 décident de la lui offrir et lui courent après. Les yeux de l’homme s’éclairent. Il raconte qu’il a perdu son travail et qu’il n’a pas d’argent pour acheter une statuette, puis il s’en va. Il revient quelques temps plus tard avec deux enveloppes. Lui aussi veut offrir quelque chose aux Gen 4. La première contient une prière qu’il a copiée pour eux et la seconde une lettre avec ces mots : « Chers enfants ! Je veux vous remercier pour le plus grand don qui soit. Je n’oublierai jamais. Vous m’avez fait une grande surprise. Je vous souhaite à tous un bon Noël et de beaux cadeaux ». Dallas (Texas) – Pas le temps de s’arrêter
Devant un gratte-ciel de bureaux, les Gen 4 de Dallas ont obtenu pour la première fois la permission de proposer l’enfant Jésus. Ce n’est pas facile : les gens passent, pressés, en murmurant : « non merci » ou « qu’est-ce que c’est ? des gâteaux ? ». Effarés, les Gen 4 se demandent pourquoi tous ces gens n’ont pas le temps de s’arrêter pour emporter Jésus chez eux. Ils demandent à Jésus de les aider à faire arriver son amour à tous. Tant pis s’ils ne récoltent pas d’argent pour les pauvres, ils savent qu’ils sont là pour porter Jésus au monde. Ils ne se laissent pas abattre : ils préparent des panneaux en couleur qu’ils montrent aux passants, en leur offrant l’enfant Jésus en cadeau et en chantant des chants de Noël. Maintenant les gens s’arrêtent et prennent Jésus. Une dame qui voulait prendre une statuette s’aperçoit qu’elle a oublié son porte-monnaie. Les Gen 4 la lui offrent sans hésiter et elle s’en va émue et heureuse. Les Gen 4 aussi sont heureux, Jésus a cette fois encore trouvé une maison. Au moment de compter l’argent de la caisse, ils se souviennent qu’ils doivent donner 10% à l’entreprise devant laquelle ils ont installé leur stand. Ils entrent tous ensemble dans le bureau du directeur et celui-ci, touché, ne veut rien prendre. Il veut apporter lui aussi sa contribution pour que l’argent arrive, par les Gen 4, aux personnes qui en ont besoin. Trente (Italie) – Je vous invite tous chez moi Silvia et Monica se retrouvent pour fabriquer les petits Jésus en plâtre et veulent inviter leurs amis. Silvia prépare des invitations qu’elle distribue à toute sa classe : « Samedi après-midi, je vous invite chez moi pour faire l’enfant Jésus ». Le jour dit, ils sont dix ! Avant de commencer, Silvia et Monica montrent une vidéo dans laquelle les Gen 4 expliquent comment est née l’action : « ils ont délogé Jésus ». Les amis n’ont plus envie de repartir chez eux et se promettent de se revoir bientôt. Pise (Italie) – Je peux faire moi aussi un acte d’amour Un monsieur distingué répond à Lorenzo qui lui propose l’enfant Jésus : « Ça ne m’intéresse pas, je suis athée ». Lorenzo lui demande : « Moi, je suis un Gen 4. Ça veut dire quoi, athée ? ». « Et ça veut dire quoi Gen 4 ? » reprend le monsieur. « Les Gen 4, c’est ceux qui font des actes d’amour ». « Même si je ne crois pas, je peux faire moi aussi un acte d’amour » conclut l’homme qui prend un enfant Jésus et laisse une somme généreuse. (D’autres épisodes sont recueillis dans le livre Hanno sloggiato Gesù, Città Nuova 2005)
Déc 18, 2006 | Non classifié(e)
Noël. L’invisible est devenu visible. Le Verbe s’est fait chair. La lumière a brillé dans les ténèbres. Si Dieu est descendu pour nous du ciel sur la terre, il n’y a pas de doute qu’il nous aime. Et, si Dieu même nous aime, tout est plus compréhensible : derrière les pans obscurs de l’existence nous pouvons découvrir sa main amoureuse, une raison que, souvent, nous ne connaissions pas, mais une raison d’amour. Chiara Lubich
Nov 28, 2006 | Non classifié(e)
L’état de santé de Chiara Lubich est en continuelle progression. Hospitalisée à la Polyclinique Agostino Gemelli de Rome, le 2 novembre dernier, pour une insuffisance respiratoire causée par une infection pulmonaire, elle a quitté le service de soins intensifs. Le Professeur Massimo Antonelli, responsable du service, a déclaré que « la réponse positive aux thérapies mises en œuvre a permis de rejoindre une situation clinique stable et satisfaisante ». La gratitude du mouvement des Focolari est grande pour l’efficacité des soins, et pour la disponibilité et la compétence du chef de service et de ses collaborateurs. Le 21 novembre, le card Tarcisio Bertone, Secrétaire d’Etat du Vatican, avait rendu visite à Chiara Lubich, après avoir présidé la messe pour l’inauguration de l’année académique de l’Université Catholique du Sacré Cœur. Il amenait avec lui une nouvelle bénédiction du pape et lui a remis de sa part un chapelet. La fondatrice des Focolari a reçu, le jour suivant, la visite du Pr Lorenzo Omaghi, Recteur de l’Université Catholique. Parmi les messages qui lui parviennent chaque jour : Celui de la Présidente irlandaise, Mme Mary McAleese, de parlementaires italiens, européens et brésiliens représentant différents partis, de plusieurs maires dont celui de Rome, M. Walter Veltroni, et celui de Trente, Alberto Pacher – la ville natale de Chiara Lubich – qui lui exprimait l’amitié et les souhaits de la ville pour son rétablissement. M. Romano Prodi, chef du Gouvernement italien, souhaite que « son séjour à l’hôpital soit très bref » car, ajoute-t-il « il y a trop besoin d’elle… ». Des vœux de rétablissement et l’assurance des prières lui sont parvenus également de M. William Vendley, Secrétaire Général de la Conférence mondiale des religions pour la paix (WCRP), d’amis juifs parmi lesquels des rabbins et des personnalité d’Israël, d’Argentine et des Etats-Unis. Le grand rabbin de Rome, M. Riccardo Di Segni, lui souhaite « que son corps soit fort comme son esprit et puisse surmonter cette crise ».
Nov 12, 2006 | Focolare Worldwide
J’ai été procureur général, spécialisée dans la lutte antidrogue en Colombie, pendant environ 11 ans. J’ai dû suivre de nombreux procès contre le crime organisé, avec 98 % de résultats positifs. J’ai toujours été consciente que chaque délit concerne la vie d’un homme et d’une famille, qui exigent respect, amour, considération, malgré la gravité pénale considérable des actes commis. Je me suis sentie heureuse dans une tâche qui me donnait la possibilité de faire une expérience continue de Dieu. Je me sentais réalisée en même temps personnellement et professionnellement, et j’avais, de plus, une sécurité financière. Je pouvais compter aussi sur une excellente équipe de travail, des détectives expérimentés de grande valeur humaine et professionnelle. La corruption, cependant, cherchait à s’infiltrer plus que jamais dans toutes les instances publiques, surtout parmi les fonctionnaires de la justice. Ma façon d’agir radicale et droite impliquait tout le groupe de travail, c’est pourquoi les investigations avaient toujours lieu dans le plein respect de la loi. Un jour, nous avons « touché » quelqu’un qui se croyait invulnérable. L’offre ne s’est pas fait attendre : plusieurs millions, ce qui pouvait assurer une grande tranquillité financière. Je ne pouvais pas et je ne voulais pas céder, ni faire semblant de rien. À partir de ce moment-là les choses ont changé pour moi, au travail, en famille et dans la vie quotidienne. Face à mon refus j’ai été l’objet de menaces, de pressions de la part de mes supérieurs, et finalement licenciée en même temps que l’un de mes meilleurs enquêteurs qui, comme moi, n’avait pas cédé à la corruption. Au fond de mon cœur j’ai éprouvé amertume, découragement et déception. Je vivais seule avec mes deux enfants parce que mon mari m’avait abandonnée quelques années auparavant. En regardant mes enfants sans défense, j’ai pensé que tout ce qui nous arrive est permis par Dieu pour notre sanctification. Je sentais que je payais le prix pour rester dans le droit chemin. Les enfants et moi nous nous sommes mis d’accord pour réduire toutes nos dépenses. Nous étions tranquilles parce que certains de l’immense amour de Dieu. J’ai demandé à Dieu la force nécessaire de pardonner à ceux qui me contraignaient à changer mon train de vie. En m’efforçant de vivre « une amnistie complète du cœur », j’ai trouvé la vraie liberté et la force de recommencer. Avec l’argent qui me restait de mon indemnité et quelques économies, j’ai acheté un petit car scolaire. Ma journée de chauffeur commençait à 4 h 45 pour emmener les enfants à l’école. Cela me coûtait de circuler dans les rues où je risquais de rencontrer mes précédents collègues ou mes patrons. Rapidement la nouvelle avait circulé que « le procureur, surnommé la ‘dame de fer’, faisait le chauffeur ». Quelques rires et commentaires déplaisants sont même parvenus à mes oreilles. Au bout d’un an environ, quelqu’un que je connaissais et qui exerçait en libéral m’a demandé de travailler avec lui pour la préparation d’un travail pour le bureau antidrogue de l’ONU. Cela m’a permis de rentrer de nouveau dans le domaine de ma spécialité, bien qu’avec une rémunération minime, en collaborant avec des professionnels de toute l’Amérique latine et des Caraïbes. L’Organisation internationale a apprécié ma compétence et mon sérieux, et m’a engagée avec un traitement mensuel honorable. Maintenant, je donne même du travail à mes collègues du Parquet. Au début, j’avais peur de me trouver face à eux, connaissant leur façon incorrecte d’agir et ce qu’ils pensaient de moi. J’ai supplié Marie de me remplir de l’humilité nécessaire pour oublier le passé et ne pas juger. Cela n’a pas été facile, mais je sens très fort l’amour de Dieu pour moi et pour ma famille. (D. L. – Colombia)
Nov 2, 2006 | Focolare Worldwide
Oct 30, 2006 | Focolare Worldwide
Le card. Antonelli : “L’Economie de communion n’est pas une utopie.” L’archevêque de Florence, le card. Ennio Antonelli, est intervenu lors de l’inauguration du premier pôle d’activités économiques européen des entreprises de l’Economie de communion. Ce nouveau pôle d’activités est en train de voir le jour à Loppiano – cité pilote internationale des Focolari -, sur les collines toscanes, près de Florence. Mgr antonelli avait exhorté, citant le pape : “Benoît VI a dit plusieurs fois que l’histoire est guidée par des minorités créatives. Ce soir Nous participons à un événement important d’une minorité créative.” Il a mis en évidence les racines : l’amour évangélique, un amour qui “ne concerne pas seulement les personnes prises individuellement, l’aumône et le volontariat mais qui concerne la culture, les structures et les éléments moteurs de la société. C’est le critère de transformation du monde”, comme l’affirme le Concile.” “Il me semble – a-t-il ajouté – que nous comprenons mieux ce soir toute ce que cela signifie.” Et il a défini l’idée de l’Economie de communion qui “n’a rien d’une utopie”, mais qui “certes, requière de grandes énergies spirituelles, de grandes motivations et qui est tellement fascinante qu’elle peut influencer beaucoup d’autres entreprises”. Romano Prodi : “Ce que nous inaugurons a valeur d’exemple pour la société.” “Dans toute société, nous avons besoin d’exemples pour avancer.” Le President du Conseil italien est intervenu en ces termes lors de la cérémonie d’inauguration. Romano Prodi s’est dit reconnaissant pour une cette réalisation, pour l’engagement de “transparence dans les budgets, respect des lois et libre partage des bénéfices pour alimenter un réseau de solidarité.” “Chaque société a besoin d’exemples, a-t-il répété – car autrement, elle devient aride et tout devient standard répétitif. Il y a ici un exemple.Il y a ici “un plus” auquel tous ne sont pas appelés mais qui est un signe de progrès dans le ‘vivre ensemble’ humain.” Il pôle d’activités rend visible une voie économique qui cherche à combler le fossé entre riches et pauvres En arrivant sur le lieu du pôle d’activités, on est de tout de suite frappés par la construction originale qui comprend 9600 mètres carrés mais n’apparaît pas comme un simple hangar industriel. Le pôle compte 5621 actionnaires, parmi lesquels des retraités, des mères de famille, des étudiants. Par l’actionnariat qui constitue l’E.diC. spa, ils se sentent partie prenante d’un projet qui a une ampleur mondiale. Déplacer son entreprise ou créer de nouvelles filiales n’est pas une entreprise aisée. C’est ce qui ressort des flashes d’expériences qui ont été donnés par ces chefs d’entreprises. Mais c’est une expérience fascinante – cela a été dit aussi – de venir se rattacher au pôle d’activités pour être une communauté d’entreprises qui s’ouvre au territoire sur lequel elle se trouve, qui se rend visible pour donner sa contribution éthique spécifique au monde de l’économie, au rêve de combler le fossé entre riches et pauvres.
Le professeur Zamagni : Pour faire fleurir l’entreprise, il faut tout recentrer sur la personne.” “La finalité ce ces entreprises – a dit Cecilia Manzo, présidente de E.diC. spa, qui gère et promeut le pôle d’activités – suscite la participation du personnel dans la festion de l’entreprise.” C’est ce dernier aspect qu’aspect qu’a souligné le professeur Zamagni, enseignant d’Economie Politique à l’université de Bologne. Aujourd’hui, dans cette époque post-industrielle – a-t-il dit – le facteur stratégique n’est plus la machine, ni le capital, mais la personne. Si nous voulons que l’entreprise refleurisse, il est nécessaire de tout recentrer sur la personne. Et plus que les incitations, il est important d’agir sur les motivations ce ceux qui travaillent.” Et c’est ce qui se produit dans les entreprises de l’Economie de communion : les employés eux-mêmes partagent les objectifs pour lesquels l’entreprise est née : “Une idée génale, a-t-il dit encore, qui est en avance sur son temps.” Chiara Lubich a confié un mot d’ordre au nouveau pôle d’activités : “Dieu agit toujours.” La fondatrice des Focolari, à qui l’on doit le lancement – il y a 15 ans – de l’Economie di communion a fait parvenir un message où elle a souhaité que le pôle d’activités soit “une réponse concrète aux problèmes économiques d’aujourd’hui”. Et elle a donné au pôle d’activités un mot d’ordre : “Dieu agit toujours”. Il a été inscrit sur une plaque en terre cuite – réalisée par un sculpteur, Benedetto Pietrogrande -, découverte ce jour “Ceci, a-t-elle expliqué, pour nous rappeler de la valeur que Dieu donne au travail, à l’esprit créatif propre à l’homme.” Elle a ensuite précisé un autre aspect de ce projet : Il fait partie à part entière” des cités pilotes du Mouvement des Focolari qui sont appelées à être “une maquette de société nouvelle fondée sur l’Evangile”.
Oct 16, 2006 | Focolare Worldwide
Oct 15, 2006 | Non classifié(e)
Oct 15, 2006 | Non classifié(e)
Oct 14, 2006 | Non classifié(e)
Oct 13, 2006 | Focolare Worldwide
Oct 12, 2006 | Focolare Worldwide
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Oct 11, 2006 | Focolare Worldwide
Oct 9, 2006 | Focolare Worldwide
Oct 8, 2006 | Non classifié(e)
Oct 3, 2006 | Non classifié(e)
Oct 3, 2006 | Focolare Worldwide
Oct 1, 2006 | Focolare Worldwide
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Sep 28, 2006 | Focolare Worldwide
Sep 28, 2006 | Focolare Worldwide
Sep 28, 2006 | Focolare Worldwide
Sep 28, 2006 | Focolare Worldwide
Sep 28, 2006 | Focolare Worldwide
J’ai été procureur général, spécialisée dans la lutte antidrogue en Colombie, pendant environ 11 ans. J’ai dû suivre de nombreux procès contre le crime organisé, avec 98 % de résultats positifs. J’ai toujours été consciente que chaque délit concerne la vie d’un homme et d’une famille, qui exigent respect, amour, considération, malgré la gravité pénale considérable des actes commis. Je me suis sentie heureuse dans une tâche qui me donnait la possibilité de faire une expérience continue de Dieu. Je me sentais réalisée en même temps personnellement et professionnellement, et j’avais, de plus, une sécurité financière. Je pouvais compter aussi sur une excellente équipe de travail, des détectives expérimentés de grande valeur humaine et professionnelle. La corruption, cependant, cherchait à s’infiltrer plus que jamais dans toutes les instances publiques, surtout parmi les fonctionnaires de la justice. Ma façon d’agir radicale et droite impliquait tout le groupe de travail, c’est pourquoi les investigations avaient toujours lieu dans le plein respect de la loi. Un jour, nous avons « touché » quelqu’un qui se croyait invulnérable. L’offre ne s’est pas fait attendre : plusieurs millions, ce qui pouvait assurer une grande tranquillité financière. Je ne pouvais pas et je ne voulais pas céder, ni faire semblant de rien. À partir de ce moment-là les choses ont changé pour moi, au travail, en famille et dans la vie quotidienne. Face à mon refus j’ai été l’objet de menaces, de pressions de la part de mes supérieurs, et finalement licenciée en même temps que l’un de mes meilleurs enquêteurs qui, comme moi, n’avait pas cédé à la corruption. Au fond de mon cœur j’ai éprouvé amertume, découragement et déception. Je vivais seule avec mes deux enfants parce que mon mari m’avait abandonnée quelques années auparavant. En regardant mes enfants sans défense, j’ai pensé que tout ce qui nous arrive est permis par Dieu pour notre sanctification. Je sentais que je payais le prix pour rester dans le droit chemin. Les enfants et moi nous nous sommes mis d’accord pour réduire toutes nos dépenses. Nous étions tranquilles parce que certains de l’immense amour de Dieu. J’ai demandé à Dieu la force nécessaire de pardonner à ceux qui me contraignaient à changer mon train de vie. En m’efforçant de vivre « une amnistie complète du cœur », j’ai trouvé la vraie liberté et la force de recommencer. Avec l’argent qui me restait de mon indemnité et quelques économies, j’ai acheté un petit car scolaire. Ma journée de chauffeur commençait à 4 h 45 pour emmener les enfants à l’école. Cela me coûtait de circuler dans les rues où je risquais de rencontrer mes précédents collègues ou mes patrons. Rapidement la nouvelle avait circulé que « le procureur, surnommé la ‘dame de fer’, faisait le chauffeur ». Quelques rires et commentaires déplaisants sont même parvenus à mes oreilles. Au bout d’un an environ, quelqu’un que je connaissais et qui exerçait en libéral m’a demandé de travailler avec lui pour la préparation d’un travail pour le bureau antidrogue de l’ONU. Cela m’a permis de rentrer de nouveau dans le domaine de ma spécialité, bien qu’avec une rémunération minime, en collaborant avec des professionnels de toute l’Amérique latine et des Caraïbes. L’Organisation internationale a apprécié ma compétence et mon sérieux, et m’a engagée avec un traitement mensuel honorable. Maintenant, je donne même du travail à mes collègues du Parquet. Au début, j’avais peur de me trouver face à eux, connaissant leur façon incorrecte d’agir et ce qu’ils pensaient de moi. J’ai supplié Marie de me remplir de l’humilité nécessaire pour oublier le passé et ne pas juger. Cela n’a pas été facile, mais je sens très fort l’amour de Dieu pour moi et pour ma famille. (D. L. – Colombia)
Sep 28, 2006 | Non classifié(e)
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