Août 27, 2018 | Non classifié(e), Parole di vie
La Parole de ce mois provient d’un texte attribué à Jacques, personnage important de l’Église de Jérusalem. Il recommandait aux chrétiens cohérence entre croire et agir. Le début de la lettre souligne une condition essentielle : faire le vide en nous pour accueillir la Parole de Dieu et nous laisser guider par elle afin de cheminer vers la pleine réalisation de la vocation chrétienne. La Parole de Dieu possède une force bien à elle : elle est créatrice et produit de bons fruits aussi bien chez l’individu que dans la communauté, elle construit des relations d’amour entre chacun de nous et Dieu ainsi qu’entre les hommes. Cette Parole, nous dit Jacques, a déjà été « plantée » en nous. « Accueillez avec douceur la parole plantée en vous et capable de vous sauver la vie » Dieu, dès la création, a prononcé une Parole définitive : l’homme est son « image ». Chaque créature humaine en effet se trouve face à Dieu, appelée à l’existence pour partager sa vie d’amour et de communion. Pour les chrétiens, ce sont la foi et le baptême qui nous insèrent en Jésus-Christ, Parole de Dieu entrée dans l’histoire humaine. En chaque personne donc, le Christ a déposé la semence de sa Parole. Elle l’appelle au bien, à la justice, au don de soi et à la communion. Accueillie et cultivée avec amour dans la « terre » de chacun, elle est capable de produire la vie et des fruits. « Accueillez avec douceur la parole plantée en vous et capable de vous sauver la vie » Un des lieux où Dieu nous parle est la Bible qui, pour les chrétiens, culmine dans les évangiles. Accueillons sa Parole dans une lecture aimante de l’Écriture. En la vivant, nous pourrons en voir les fruits. Nous pouvons écouter Dieu aussi au plus profond de notre cœur, où nous constatons si souvent l’invasion de bien des « voix », de bien des « paroles » : slogans, propositions de choix, modèles de vie, de même que préoccupations et peurs… Comment reconnaître la Parole de Dieu et lui faire place pour qu’elle vive en nous ? Pour cela, désarmons notre cœur et répondons à l’invitation de Dieu, en nous mettant à écouter librement et courageusement sa voix en nous, souvent la plus discrète de toutes. Sa voix nous demande de sortir de nous-mêmes et de nous aventurer sur les chemins du dialogue et de la rencontre, avec lui et avec les autres. Elle nous invite à collaborer pour rendre l’humanité plus belle, où nous nous reconnaîtrons toujours davantage frères et sœurs. « Accueillez avec douceur la parole plantée en vous et capable de vous sauver la vie » La Parole de Dieu, en effet, a la possibilité de transformer notre quotidien, de le libérer de l’obscurité du mal personnel et social, mais elle attend notre adhésion consciente, si imparfaite et fragile soit- elle. Nos sentiments et nos pensées ressembleront toujours davantage à ceux de Jésus. La foi et l’espérance en l’Amour de Dieu se renforceront en nous, tandis que nos yeux et nos mains s’ouvriront aux nécessités de notre prochain. Voici ce que suggérait Chiara Lubich en 1992 : « Il y avait en Jésus une profonde unité entre son amour pour son Père du ciel et celui pour les hommes, ses frères. Il y avait en outre une extrême cohérence entre ses paroles et sa vie, ce qui attirait tout le monde. Ainsi doit-il en être pour nous aussi. Accueillons les paroles de Jésus avec la simplicité des enfants. Mettons-les en pratique dans leur pureté et leur lumière, dans leur force et leur caractère radical, pour être les disciples qu’il désire, c’est-à-dire des disciples qui ressemblent au maître : autant d’autres Jésus répandus dans le monde. Pourrait-il exister une plus belle et plus grande aventure pour nous 1 ? » Letizia Magri 1 D’après Chiara LUBICH, Come il Maestro, in “Città Nuova” 36 (1992/4), p. 33.
Août 27, 2018 | Focolare Worldwide
“Selon des sources autorisées, durant la seule journée du 11 août, 5100 vénézuéliens ont franchi la frontière entre l’Équateur et le Pérou. Un record qui dépasse celui du mois de mai dernier, lorsqu’en un jour il y avait eu 3700 nouveaux arrivés. Aussi l’Équateur a-t-il déclaré un état d’urgence migratoire”. Roggero, né au Vénézuéla de parents italiens, connaît bien l’Amérique Latine, où il a vécu presque 40 ans. Depuis 2015 il habite la capitale péruvienne. Non seulement le Brésil, la Colombie, l’Équateur et le Pérou, mais aussi des Pays plus éloignés comme le Chili, l’Argentine et même l’Uruguay sont confrontés à un exode sans précédent qui, selon de nombreux observateurs, risque de provoquer dans cette région du monde une des plus grandes crises humanitaires des dernières décennies. Les nouvelles normes d’entrée en Équateur et au Pérou imposent depuis peu de jours la présentation du passeport, un document impossible à obtenir en ce moment, à la place de la carte d’identité. ” Il s’agit d’une réalité difficile à comprendre si on ne la vit pas soi-même. Le nombre vénézuéliens ayant fui au Pérou s’élèverait à 400 000 personnes. Ils ont quitté leur Pays en proie à une très grave crise, où l’on manque de tout, et ils sont ici à la recherche d’un travail et pour subvenir aux besoins des membres de leur famille restée au Vénézuéla. Mais au prix de grands sacrifices. Ils sont prêts à tout, endurent souvent la faim, passent jusqu’à trois ou quatre heures par jour en bus pour gagner quelques dollars. Beaucoup dorment à même le sol et souffrent du froid parce qu’ils n’ont même pas une couverture, ou prennent leur douche à l’eau froide. Mais ils savent au moins que ceux qui sont restés au Vénézuéla (femme, enfants, frères, grands-parents) ont un toit et peuvent en quelque façon survivre avec les quelques dollars qui leur arrivent de l’étranger. Désormais les “apports” qui arrivent de l’extérieur sont une composante très importante de l’économie vénézuélienne”.
Dans ce contexte, depuis plusieurs mois la communauté des focolari, accueille les personnes dont parents ou amis signalent l’arrivée ou avec lesquelles elle est entrée en contact au gré des circonstances.“L’important pour nous – dit Silvano – est qu’elles trouvent un climat de famille. Si ensuite nous pouvons partager de la nourriture, quelque vêtement, des médicaments, une couverture ou des renseignements pour l’obtention d’un permis de séjour temporaire, c’est encore mieux. Le 12 août nous nous sommes rencontrés pour la troisième fois au focolare de Lima, avec le Centre Fiore, un de nos lieux d’activité. Nous étions 23, dont deux tiers de vénézuéliens. Nous avons d’abord partagé l’Eucharistie avec ceux qui le souhaitaient. Puis nous avons offert un repas: deux grandes tablées. Avant de nous quitter nous avons projeté un documentaire présentant Chiara Lubich, parce que la plupart ne connaissaient pas notre Mouvement. Toujours émouvant le moment dédié à la distribution des vêtements provenant de la collecte que la communauté locale fait généreusement. Nous avons aussi beaucoup ri lorsque l’un des participants a vu quelqu’un enfiler sa veste: il pensait que c’était un vêtement mis à disposition! Cette risée inhabituelle cachait des réalités très dures et toutes sortes d’histoires douloureuses, vécues avant, durant et après la fuite du Vénézuéla. En parler et se sentir écoutés leur a permis de se libérer. Nous avons pu offrir, dans ce laps de temps, quelques tours de machine à laver à des personnes qui en avaient grand besoin. Deux rockeurs, amis de l’un de nos invités, se sont trouvés là par hasard. En sortant, frappés par la relation qu’ils avaient perçue entre nous tous, ils ont dit que nous étions des “personnes de qualité”. Il semble que, dans le monde des rockeurs, au moins au Vénézuéla, on ne puisse pas faire meilleur compliment. Mais ce n’est pas fini: l’un des invités, celui auquel nous aurions le moins pensé, nous a invités à terminer par une prière, tous en cercle et nous tenant chacun par la main.Voilà qui avait du sens! Le même soir nous avons appris que l’ONU estime à 2,3 millions les vénézuéliens qui ont déjà quitté leur Pays depuis le début de la crise. Nous avons donc encore beaucoup à faire. Et pour pas mal de temps”.
Août 26, 2018 | Focolare Worldwide
Mariés depuis 31 ans, avec cinq enfants et la première petite-fille, en attente pour bientôt, Gianni et Maria Salerno auraient beaucoup d’histoires à raconter et aussi de suggestions pratiques à offrir, surtout aux couples plus jeunes, sur le thème de l’éducation des enfants. Mais pour leur contribution au Panel sur ‘’la joie et les défis des parents dans l’éducation d‘aujourd’hui’’, thème central à la rencontre de Dublin, qui est en train d’affronter, dans un climat de fête et de prière, des arguments importants – comme le rôle de la technologie dans la famille, le rapport à la foi, les multiples connexions avec le travail, l’économie, le milieu – ils ont choisi d’être les porte-paroles du patrimoine de vie et d’expérience mûrie en tant d’années de l’existence des Familles Nouvelles des Focolari, dont ils sont les responsables depuis deux ans. Une ‘’famille des familles’’, qui s’abreuve à la spiritualité de l’unité de Chiara Lubich comme une boussole qui indique le nord sur le chemin souvent laborieux de la vie. Interviewés par le quotidien catholique ‘’Avvenire’’, Gianni et Maria ont synthétisé leur intervention à Dublin : « Nous voudrions souligner quelques ‘’paroles-clés’’ qui nous semblent très utiles dans le rapport avec les enfants et qui peuvent être vécues n’importe où, dans tous les pays du monde, indépendamment de la culture à laquelle nous appartenons. La première est le détachement. Les enfants ne sont pas nôtres, ils sont avant tout enfants de Dieu. C’est une attitude qui encourage à chercher leur bien, dans le respect de la liberté de chacun, en les aidant à découvrir le dessein de Dieu pour leur bonheur. Une autre parole-clé est accompagnement : en faisant sentir notre proximité, les enfants peuvent affronter les difficultés sans se sentir seuls, et ils se forment de cette façon à la responsabilité, à l’engagement, à l’entraînement constant de la volonté. Il y a ensuite un verbe qui a toujours été fondamental, dans notre expérience et dans celle de tant de familles dans le monde entier avec lesquelles nous sommes en contact. Et c’est : recommencer. Lorsqu’on fait une erreur, quand il y a une difficulté ou que l’amour manque, nous pouvons toujours mettre un point et revenir à la ligne, en demandant pardon si par exemple nous avons exagéré un reproche pour lequel, souvent pour les parents , il s’agit plus d’ une occasion de défoulement que d’une intervention éducative ».
« Nous devrions essayer toujours de rejoindre les enfants dans ce qu’ils vivent. Habituellement, nous utilisons une expression, se mettre dans leur peau, (plus beau encore en italien : ‘’cheminer dans leurs souliers’’) qui exprime le désir des parents de sentir sur leur propre peau, leurs émotions, leurs peurs et leurs difficultés, en exerçant une écoute profonde et accueillante, avant de donner des réponses hâtives. L’exemple, le partage et le dialogue sont fondamentaux : dans une famille, on devrait pouvoir parler de n’importe quel sujet et les parents devraient le faire comprendre aux enfants, en captant avec leurs antennes, les messages également non verbaux lancés par les enfants qui, parfois, spécialement dans l’adolescence, résonnent comme de réelles provocations. Et encore : leur consacrer du temps. Cela demande beaucoup d’énergies, peut-être le soir, au terme d’une journée de travail, spécialement quand les idées ne coïncident pas. On devrait pouvoir se laisser interpeller sans peur vis-à-vis d’eux et de leur ‘’monde’’, aussi lorsque s’accumulent des préoccupations en tous genres, sur la santé, les relations qu’ils fréquentent, l’école ou le futur. Lorsque cela arrive, nous essayons de ‘garder en nous comme un trésor’ un conseil précieux : celui de s’occuper mais non de se préoccuper , afin d’éviter que notre anxiété les rende plus insécurisés et moins libres. Ce que nous pouvons toujours faire, à la fin, c’est de prier pour eux, en les confiant à l’amour de Dieu. Il y a des cas où les enfants deviennent rebelles, ils refusent le rapport avec les parents, en ayant des comportements violents, des choix discutables, parfois graves. Cela fait souffrir et déstabilise. La blessure de l’échec éducatif brûle et on se demande en tant que parents : où nous sommes-nous trompés ? Dans ces cas également, nous devons nous rappeler qu’on est parents pour toujours et que la porte de notre cœur peut toujours être ouverte. Ce n’est pas facile, mais on peut prendre comme exemple à imiter, Jésus crucifié et abandonné, qui a offert sa douleur en la transformant en Amour. Comme Lui, nous pouvons consumer notre souffrance en continuant à aimer concrètement nos enfants et chaque prochain que l’on côtoie, dans la certitude qu’à la fin, ce sera l’Amour qui vaincra ».
Août 24, 2018 | Non classifié(e)
« La vierge Marie […] est reconnue et honorée comme la vraie mère de Dieu et du Rédempteur. Premier fruit de la rédemption de manière si sublime en vue des mérites de son Fils et unie à Lui par un lien étroit et indissoluble, elle est marquée par la place la plus haute et la dignité de mère du Fils de Dieu, et donc fille privilégiée du Père et temple de l’Esprit Saint ; pour le don de cette grâce éminente, elle précède de loin toutes les autres créatures, célestes et terrestres ». (Lumen Gentium, 53) “Elle prime parmi les humbles et les pauvres du Seigneur, qui attendent avec confiance et reçoivent de Lui le salut”. (Lumen Gentium, 58) « La bienheureuse Vierge a progressé sur le chemin de la foi et elle a conservé fidèlement son union avec le Fils jusqu’à la croix, où, non sans un certain dessein divin, elle resta debout, souffrit profondément avec son Fils unique et s’associa à son sacrifice à Lui avec son âme maternel… » (Lumen Gentium, 54) “L’amour et la vénération de la Mère de Dieu est l’âme de la piété orthodoxe, c’est son cœur qui réchauffe et vivifie tout le corps. Le christianisme orthodoxe est la vie en Christ et en communion avec sa Mère toute pure […] l’amour envers le Christ qui ne peut se distinguer de l’amour envers la Mère de Dieu […]. Qui ne vénère pas la Mère de Dieu, ne connait même pas le Christ, et une foi en Christ qui n’inclut pas la vénération de la Mère de Dieu, est une autre foi, un autre christianisme que celui de l’Eglise ». (S. Bulgakov: L’Orthodoxie, p. 356) “En Marie est présent le oui de l’humanité tout entière, et ce oui inconditionné est une coupe qui s’offre, qui accueille et qui transmet. Ainsi elle, qui a vécu l’heure de Dieu, a prononcé plusieurs fois le oui de l’acceptation, qui a porté en elle le verbe, est maintenant Mère de la miséricorde, Santé des infirmes et Refuge des pécheurs, reine des apôtres et de la paix, notre Mère à tous et image vivante de l’Eglise ». (Klaus Hemmerle, Choisi pour les hommes, p. 156)
Août 23, 2018 | Focolare Worldwide
Les inondations du Kérala, un État de l’Inde méridionale, ont fait plus de 400 victimes et obligé à évacuer plus de 750 000 personnes. Les opérations de secours et d’assistance avancent à grand peine à cause de l’inaccessibilité de quelques régions sinistrées. Dans certains secteurs on est obligé de parachuter l’eau et la nourriture par hélicoptère parce que les routes et les ponts ont été détruits par des inondations dévastatrices. De la communauté locale des focolari on nous écrit: “Nous sommes de retour de Trichy ( à 300 km environ du Kérala) où s’est déroulée la Mariapolis avec les personnes des groupes Parole de Vie sur un rayon de 120 km. Nous avions particulièrement à cœur les habitants du Kérala submergés par des pluies torrentielles. Nous sommes encore en période de mousson avec le vent chaud qui provoque ces typhons tropicaux. D’après nos informations les personnes du Mouvement vont bien. Il y avait au programme une retraite pour les prêtres à Trivandrum (au Sud du Kérala), mais nous avons dû l’annuler parce que les déplacements ne sont pas sûrs et que de nombreux prêtres inscrits sont mobilisés par cette tragédie. En fin de semaine, nos communautés locales se sont engagées à faire la collecte de denrées alimentaire et d’objets de première nécessité à envoyer dans les zones sinistrées. Nous comptons sur vos prières”. Le Pape François aussi a prié pour les victimes et afin que ” notre solidarité et le soutien concret de la communauté envers ces frères ne vienne pas à manquer”.
Août 23, 2018 | Focolare Worldwide
“Nous suivons de près et avec impatience la question du “Diciotti” qui a accosté à Catane il y a deux jours avec à bord 177 personnes qu’on n’autorise pas à débarquer. C’est le énième cas, hélas, qui, au cours de ces mois, a mis à dure épreuve la culture de l’accueil qui nous a toujours caractérisés en tant qu’italiens”, peut-on lire dans le communiqué de presse du 22 août, signé par Rosalba Poli et Andrea Goller, responsables du Mouvement des Focolari en Italie. Ils apportent leur soutien “à la nécessité de mettre en place des procédures partagées au niveau européen, ainsi qu’ à la recherche de solutions non improvisées”. Mais ils soulignent “la grande préoccupation pour le sort des personnes qui fuient la faim, les guerres, la mort”. Et ils demandent, pour tous ceux qui se trouvent dans les mêmes conditions, la dignité qui jusqu’ici ne leur a été reconnue ni dans leur Pays d’origine, ni dans ceux qui les ont vu transiter, ni dans le nôtre qui les a vu accoster” Le communiqué se termine par un appel lancé aux politiques “de toutes tendances, afin qu’ils mettent de côté les querelles partisanes et les intérêts particuliers et travaillent ensemble au nom de l’appartenance commune au genre humain qui précède toute autre distinction et séparation”. Lire aussi: “A-mare (o amare) il prossimo” (en italien)
Août 22, 2018 | Focolare Worldwide
Il y a maintenant plus de cinquante ans, nous-mêmes ne connaissions pas l’origine de notre amour.Il suffisait de nous savoir sur le chemin d’une aventure sans fin, stupéfaits de voir nos diversités si ajustées, si agréables et complémentaires que, tout en restant différents, nous nous sentions merveilleusement égaux. Nous étions prêts à tout, convaincus que personne ne s’aimait comme nous, parce que nous avions inventé l’amour. Moins d’un an après avoir prononcé notre oui à tout jamais, quelques ombres commençaient déjà à obscurcir notre horizon. Le travail, la fatigue, la routine… On le sait, arrive un moment où l’état amoureux finit. C’est alors que quelqu’un nous a révélé que la source de chaque amour est Dieu, car Il est amour. Nous aurions dû le savoir, parce qu’au moment de notre mariage Il était là avec nous, établissant pour toujours sa demeure au milieu de nous. Mais nous n’avions pas conscience d’un tel privilège, nous ne savions pas que sa présence faisait partie du “pack”! Nous ne l’avons compris que par la suite: Il nous donne tout de lui-même, et en échange Il ne nous demande qu’une petite chose: que nous nous aimions chaque jour de l’amour même dont Il nous aime. L’état amoureux finit-il? C’est alors à l’amour de prendre la relève. Parce que si la foi est une vertu pour ainsi dire intérieure, l’amour est son complément extérieur, visible. L’amour est plus grand que tout: plus que la foi, plus que l’espérance. Dans l’autre Vie, il n’y aura plus besoin de ces deux vertus. L’amour, au contraire, demeure aussi au Paradis. C’est l’amour qui fait de deux personnes une seule chair, une seule entité intouchable et indissoluble, un “nous” ouvert à l’Absolu. L’amour doit arriver à ce point paradoxal qui consiste à savoir devenir rien pour vivre l’autre. C’est seulement ainsi que notre amour peut refléter son dessein initial.
Ce “nous” que constitue le couple est le premier fruit de la fécondité vitale de notre amour. La complémentarité entre l’homme et la femme, qui s’exprime à travers mille gestes quotidiens de service réciproque et de tendresse, jusqu’à la plénitude de l’intimité des corps, se réalise aussi dans le partage des espaces, des temps, des engagements: il s’agit d’un “nous” qui sait aller à l’extérieur, avant tout vers les enfants, et aussi vers les autres. Ce “nous” caractérise la façon dont les époux évangélisent, en se présentant aux autres comme un exemple parmi d’autres, jamais comme le modèle de la famille idéale, elle n’existe pas. Notre unique chance c’est l’amour, même si nous nous sentons imparfaits, même si nous avons l’impression d’avoir tout raté. L’important est de croire que dans l’instant présent nous pouvons être la personne qu’il faut pour l’autre, et cela s’avère possible à partir du moment où nous décidons de l’aimer tel qu’il est, sans prétendre qu’il change, en mettant en pratique les trois paroles “magiques” que nous enseigne le Pape François: s’il te plaît, merci, excuse-moi. On dit que la famille est en train de traverser aujourd’hui sa crise la plus tragique. Ne regrettons pas les bonheurs d’autrefois. Le temps propice au bonheur, c’est aujourd’hui. C’est au cœur de la famille que jaillit la vie. On y apprend à partager, à se réjouir et à souffrir, à connaître la maladie et à affronter la mort. L’amour en fait le lieu de l’impossible. En témoignent de nombreuses familles qui accueillent l’enfant même s’ils naît avec un handicap, qui l’adoptent précisément précisément pour cette raison, qui prennent chez eux leurs parents âgés, qui ouvrent leur maison aux migrants, qui aident à se rétablir leurs enfants en proie aux addictions. Au cours de ces cinquante ans et plus, la vie nous a enseigné beaucoup de choses. Nous avons appris à nous réjouir et à prier, à accueillir et à espérer. Nous nous sommes trompés bien des fois, mais avec la grâce de Dieu et en pardonnant, nous avons recommencé à aimer. En remettant constamment notre amour entre Ses mains, Dieu n’a jamais hésité, comme à Cana, à changer notre pauvre eau en un vin généreux, en le mettant même prodigieusement à la disposition de ceux qui nous entourent. Et désormais, même si, avec le temps qui passe, la passion diminue et viennent en évidence les limites de nos caractères, nous continuons à puiser avec confiance à Son intarissable source, heureux de nous sentir compagnons et complices jusqu’à la fin.
Août 22, 2018 | Focolare Worldwide
Ces jours derniers est arrivée du district de Lebialem (Cameroun) une lettre signée du président de l’organisation Lecudo (Lebialem Cultural Development Organisation), M. Mbeboh John, saluant et remerciant la présidente des Focolari, Maria Voce, et le coprésident Morán, pour le choix des focolarini de rester sur place, auprès des “vieillards, des malades, des enfants, des hommes et des femmes qui se sont réfugiés dans le centre Mariapolis”, malgré les risques que cela comporte. Depuis presque deux ans, dans les régions anglophones du Cameroun, situées au Nord-ouest et au Sud-ouest, où se trouve aussi la cité pilote de Fontem avec son hôpital “Mary Health of Africa” fondé en 1964 selon le désir de Chiara Lubich, se déroule un conflit armé entre les groupes séparatistes anglophones et le gouvernement central du Pays majoritairement francophone. L’an dernier un groupe radical a déclaré l’indépendance de la zone anglophone. Il s’en est suivi “des violences inhumaines, aveugles, monstrueuses et une radicalisation des positions” qu’ont dénoncées les évêques du Cameroun. C’est dans ce contexte que se situe le choix des focolari de rester aux côtés du peuple Bangwa, qui “nous renvoie – écrit le président Mbeboh John – à l’arrivée du Mouvement, lorsque Chiara décida de mener trois combats: contre la maladie du sommeil provoquée par la mouche tsé-tsé, contre les carences en matière d’éducation et contre la pauvreté matérielle” du peuple Bangwa. Lire la lettre
Août 21, 2018 | Non classifié(e)
« Je pensais que tu me demandais de l’aide et me voici, tombé dans cette étreinte. Tes bras, larges, transis de froid, attendaient ma chaleur, l’attention d’un geste gentil. Comme la terre qui attend la pluie, comme un temple qui respire la prière, comme un sourire qui aspire aux lèvres, comme un bagage qui espère un voyage. Ce n’est pas possible que tout se termine ainsi, non, cela ne se peut. Si tu as accompli ce voyage et que tu as débarqué dans mon port, je veux te voir vivre encore, toujours. Si ma route est arrivée jusqu’à toi, je veux que tu m’accompagnes encore un bout de chemin. Je veux te voir vieillir, t’entendre parler toujours mieux ma langue. Je veux t’entendre te confier à mon épouse comme si elle était ta mère, celle qui t’a mis au monde, avec tes sœurs, avec ton frère. Je t’en prie. Écoute-moi. Ouvre les yeux. Souris. Je t’enseignerai un autre truc de magie. Mets sur mes mains, tes cellules devenues folles : je les ferai disparaître comme des pièces de monnaie, des cartes de jeux. Et à leur place, je remettrai des neuves, des saines. Et ton corps recommencera à fonctionner comme un mécanisme précaire et incroyable. Je n’ai pas de phrases importantes à te dire ni de pensées dont te souvenir ou des gestes mémorables. Nous ne sommes jamais prêts pour un détachement, ce n’est jamais le juste moment, nous ne réussissons pas à concevoir l’absence. Même si tu m’as raconté que ton Dieu t’attend, radieux, que la mort est un seuil naturel à traverser pour arriver à la phase successive de l’existence, qu’étant donné que tu n’as fait de mal à personne, tu seras récompensé dans l’au-delà. Même si je crois fermement que mourir signifie remonter aux origines, comme l’a enseigné Marie : un merveilleux, inépuisable ‘’se perdre’’ en Dieu. Malgré tout cela, je ne veux pas que tu t’en ailles. J’ai encore besoin de te parler, de t’écouter, de résoudre ensemble les problèmes. Avec toi : oser, défier le vent contraire, prétendre, dialoguer, aspirer au paradis en vivant l’enfer, promettre et maintenir sa promesse. Il est inutile de tourner autour du pot : je ne suis pas prêt à te voir mourir, et te suivre du regard lorsque tu tournes l’angle sombre des choses qui se voient et à te voir te faufiler dans le tunnel de la lumière de ce que nous ne connaissons pas. Je ne suis pas prêt et je réussis seulement à te prendre la main et à guider ta bouche et la mienne dans la prière vers l’unique Père. Car ce qui est naturel au divin, est sombre aux hommes. Nous assignons des noms les plus divers, nous construisons des préceptes. Mais, à la fin, ce qui compte est l’amour envers les autres. Nous nous sommes connus par hasard, par ces circonstances minimes qui changent la direction de notre vie, pour une respiration plus longue, pour une porte tournante qui s’est ouverte à un moment plutôt qu’à un autre. Mais maintenant je te sens frère, et alors que j’espère de toutes mes forces, te revoir éveillé, je commence à dire avec toi : Notre Père… ».
Regardez la vidéo https://vimeo.com/204016062
Août 20, 2018 | Focolare Worldwide
Depuis plusieurs années, après à un travail de requalification, la Cartiera, ancienne usine à la périphérie de Turin (Italie du Nord), n’a plus l’aspect d’une structure abandonnée. Avec le Summer Campus de Turin, organisé par les jeunes pour un monde uni, du 28 juillet au 6 août, un souffle d’air frais et de vie est passé par là. C’est leur première expérience dans le genre, en vue de mettre la périphérie au centre. Alternance de temps de formation et d’action. Le point fort a été la participation des enfants du quartier, de nationalité et cultures différentes: avec les jeunes du Campus, ils ont réalisé, avec simplicité et dans la bonne humeur, un récital, fruit de l’engagement et de la collaboration vécus au cours des ateliers artistiques (peinture, musique, théâtre, danse, chant). Une richesse de talents qui a mis en valeur les diversités culturelles de ce quartier, considérées non pas comme un motif de discrimination sociale, mais de dialogue et de discussion. Les thèmes abordés durant les moments de formation ont suscité une réflexion qui a invité les jeunes à devenir des citoyens actifs, en ouvrant des débats sur le dialogue interculturel, sur la fin de vie, sur “techniques et écologie”. A Rome le Summer Campus 2018 s’est déroulé sous le signe de l’engagement et de la détente. Les activités proposées dans le quartier du Corviale – une bâtisse longue d’environ un kilomètre, connue sous le nom de “Serpentone” – n’ont pas manqué d’être variées: ateliers de musique, peintures murales et travail de l’argile pour les enfants ainsi que des débats sur des questions d’actualité, avec la participation d’experts, pour réfléchir sur les événements et les défis de notre quotidien: les périphéries, la légalité organisée à partir de la “base”, l’accueil des migrants vu sous l’angle social et juridique, la participation à la vie politique, l’inutilité de la guerre et la manipulation médiatique, origine et cause de nouveaux conflits.
En plus des diverses associations du quartier, quelques unes des 8000 familles qui habitent le “Serpentone” ont ouvert leurs portes et partagé leurs expériences douloureuses et leurs espoirs. Ce qui, à première vue, ressemble à un grande et imposante construction, dont on n’arrive pas à voir l’extrémité à l’œil nu, avec des rangées d’appartements et de fenêtres toutes égales, ne fait plus peur lorsqu’on y entre: c’est ce qu’ont expérimenté les jeunes du Campus en rencontrant les personnes, leurs visages et leurs histoires… ce qui leur a permis d’aller au-delà des frontières et des préjugés, et surtout au-delà du mur de ciment que chacun porte en soi. Jeunes du Campus, enfants et familles du Corviale ont travaillé ensemble pour la réalisation de la fête finale dans la paroisse du quartier. Une occasion d’exposer les productions des ateliers, mais aussi de tisser des liens entre les réalités, souvent distantes, du territoire et redécouvrir le sens de la communauté et de la famille. Le parcours de ce Campus s’est achevé les 11 et 12 août, d’abord au Cirque Massimo de Rome, où le Pape François a rencontré 70 000 jeunes pèlerins venus de toute l’Italie et ensuite Place Saint Pierre avec la célébration de l’Eucharistie suivie de l’Angélus. Le Pape a invité chacun à ne pas rester sur son canapé, à ne pas aspirer à la tranquillité, mais à risquer courageusement la réalisation de ses propres rêves. Les expériences vécues dans les périphéries de Turin et de Rome ont incité chaque participant à faire ses premiers pas sur la route, engageante mais nécessaire, qui conduit à la réalisation de ses propres rêves.
Août 20, 2018 | Non classifié(e)
Les cités-pilote, insérées dans le tissu social environnant, ont pour objectif de réunir autour d’un même site des familles, des entreprises et des services où les valeurs de l’Évangile seraient au cœur de la vie sociale, école de dialogue et de fraternité pour qui souhaite en faire l’expérience. Un lieu de témoignage en région parisienne. Website: http://www.focolari.fr/societe/cite-pilote/ Cité pilote d’Arny Facebook: https://www.facebook.com/citepilotedarny
Août 20, 2018 | Focolare Worldwide
“Cette année notre Youth Camp a eu lieu à Mafikeng, en Afrique du Sud, en même temps que le Genfest des Philippines, avec des jeunes venus du Zimbabwe, du Malawi, de la Zambie, du Lesotho et de l’Afrique du Sud. La présence de jeunes provenant de divers Pays était déjà en soi un signe visible de notre désir de dépasser nos frontières personnelles et culturelles”. Mafikeng ( Mafeking jusqu’en 1980) est la capitale, et aussi le pôle commercial de la province du Nord-Ouest, fondée en 1885 comme base militaire britannique. C’est aujourd’hui une étape importante sur la ligne ferroviaire qui relie La Ville du Cap au Zimbabwe. “Ce fut très intéressant et aussi divertissant de découvrir à quel point nos cultures sont différentes et comment il est possible de nous aimer réciproquement à travers nos diversités. J’ai appris beaucoup de choses – nous écrit Teddy, de la Zambie – que je ne veux pas garder pour moi seulement, mais que je souhaite partager avec mes frères. Le Youth Camp – nous dit Nkosiphile du Zimbabwe – m’a ouvert les yeux. Je suis impatient de mettre en pratique tout ce que j’ai appris”.
En même temps que l’événement des Philippines, il y a eu aussi celui d’Albanie, avec environ 120 participants, chrétiens, musulmans et non croyants, venus de diverses régions et villes du Pays, ainsi que des jeunes de Skopje (Macédoine) et une jeune allemande de Stuttgart.”Tout comme dans un tissage associant les réalités locales et mondiales, nous avons réalisé quatre workshop sur l’économie civile, sur la culture de la légalité, sans oublier les questions portant sur les préjugés, les relations interpersonnelles, les réseaux sociaux, en présence d’experts albanais et italiens. Nous avons visité des établissement accueillant des personnes handicapées et des sans-abris et nous nous sommes familiarisés avec quelques réalités œcuméniques et interreligieuses vécues à Tirana, la capitale. La visite de la cathédrale, conduite par l’évêque de l’Église orthodoxe d’Albanie, celle de la mosquée et du Centre National des Églises évangéliques ont été suivies d’un “flash mob” réalisé par tous les jeunes au Parc Rinja, au centre de la ville. Le Genfest a proposé des moments de fête et de prière, dans un climat de joie. Il a permis de mettre en réseau des jeunes du nord et du sud du Pays, de leur faire expérimenter l’internationalité des nouvelles générations, naturellement portées à dépasser les frontières. Un point à souligner: le travail avec l’Église d’Albanie en vue du Synode des jeunes, et aussi la reprise de nombreux contact avec des chrétiens d’autres Églises et avec des musulmans qui veulent désormais avancer sur ce chemin de dialogue”.
Le Genfest de Bragança, au Nord-Est du Brésil, a accuelli 300 jeunes. Ils venaient de de diverses villes de l’État du Parà, où se trouve une grande partie du Parc national de l’Amazonie. “Pour beaucoup d’entre eux – écrivent-ils – c’était leur premier contact avec la communauté des Focolari. Au programme beaucoup de musique bien sûr, mais aussi de nombreux témoignages, la participation à quelques actions sociales de la ville, comme La Fazenda de la Esperança, un hôpital, un groupe œcuménique, et d’autres activités qui nous ont aidé à entrer dans l’esprit de cette manifestation. Ici nous avons mis en pratique le “Mondo Unido Project” et la proposition de Manille, “Parcours pour l’unité”. Sur l’autre rive de l’estuaire du Rio des Amazones, à Macapà, un autre Genfest a accueilli 140 jeunes. “Une expérience unique, que nous avons pu réaliser grâce à l’aide de tous les membres des Focolari, qui nous ont soutenu dès le début. Malgré les difficultés, nous considérons que nous avons atteint notre objectif: “Au-delà de chaque frontière”.
Août 18, 2018 | Non classifié(e)
Le fameux ténor italien, engagé dans plusieurs domaines au service du bien commun, chantera au Croke Park Stadium (Dublin) pour le “Festival des Familles”. Cet événement musical se déroulera à la fin de la Rencontre mondiale des familles avec le Pape François, du 21 au 26 août, sur le thème “L’Évangile de la famille: une joie pour le monde”. Andrea Bocelli considère que c’est un privilège de chanter devant le Pape: “C’est une joie de pouvoir offrir ma modeste contribution à l’occasion de cette grande rencontre et de ce moment de réflexion sur la famille. Celle-ci demeure le principal élément de la société, une cellule où circule l’affection et un espace privilégié où l’on peut enseigner et apprendre comment, à l’occasion de chaque action, choisir une vie qui conduit vers un plus grand bien”, a-t-il dit.
Août 18, 2018 | Non classifié(e)
Au moment où les Nations Unies ont déclaré 1994 “Année Internationale de la Famille”, Jean-Paul II annonça “La Rencontre Mondiale des Familles” qui s’est déroulée à Rome les 8 et 9 octobre de cette même année. Depuis, cet événement international, dédié à la famille, a lieu tous les trois ans: à Rio de Janeiro (Brésil) en 1997, lors du Jubilé de l’an 2000 de nouveau à Rome, à Manille (Philippines) en 2003, en Espagne (Valence) en 2006, à Mexico en 2009, en 2012 à Milan (Italie) et le dernier en 2015 à Philadelphie (USA). A quelques jours de sa 9ème édition, qui se déroulera du 25 au 26 août et qui s’intitulera “L’Évangile de la Famille: une joie pour le monde”, des milliers de familles de 196 pays se préparent à rencontrer le Pape François à Dublin (Irlande). 500 000 personnes sont attendues à la Messe de clôture. Promu par le nouveau Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, l’événement sera précédé d’un congrès pastoral de trois jours auquel participeront 37 000 familles.
Août 17, 2018 | Non classifié(e)

Photo © CSC Audiovisivi
“Je vous remercie pour cette rencontre extraordinaire. J’ai pu visiter votre centre, la Mariapolis, qui embrasse tous les Focolari du monde; j’ai pu parler avec Chiara, avec ses collaboratrices et ses collaborateurs, et voir comment vit et se développe le Mouvement, comment il remplit sa mission, son apostolat sur tous les continents. Après cet entretien j’ai pu participer à la deuxième partie de la rencontre au cours de laquelle ont été présentés trois témoignages très émouvants, qui nous ont portés au centre, ou mieux au cœur, de ce qu’est le Mouvement des Focolari. Il y a eu ensuite une expression artistique, à travers laquelle on a vu comment ce cœur qui bat au sein de votre Mouvement sait donner vie à toutes les valeurs humaines, les valeurs que sont la beauté et l’art, destinées depuis toujours à exprimer tout ce qu’il y a de plus profond dans l’homme, de plus spirituel, d’ humain et de divin tout à la fois, parce que l’homme est fait à l’image de Dieu. Au cours des divers moments de notre rencontre, je me suis fais de nombreuses réflexions. J’essaie maintenant les résumer en une constatation et un souhait. La constatation touche le noyau central de votre mouvement: l’amour. L’amour est assurément à l’origine de nombreuses institutions et structures apostoliques, à l’origine de toutes les familles religieuses. L’amour est riche, il porte en lui diverses potentialités et répand dans le cœur des hommes divers charismes. Grâce à cette rencontre j’ai pu m’approcher un peu plus de ce qui caractérise le charisme propre à votre mouvement, ou, dit d’une autre manière, j’ai pu mieux comprendre comment l’amour – qui est un don de l’Esprit Saint, répandu par lui dans nos cœurs, sa plus grande vertu – constitue la voie par excellence, la dynamique essentielle de votre Mouvement. C’est une bonne chose que vous ayez trouvé une telle route, cette vocation à l’amour. En écoutant vos témoignages, je me suis encore davantage convaincu de ce dont chaque jour je me rends compte depuis de nombreuses années: dans le monde d’aujourd’hui, dans la vie des nations, de la société, des divers milieux, des personnes, la haine et la lutte sont très fortes. Elles sont programmées. Alors il faut l’amour. On peut dire que l’amour n’a pas de programme, mais qu’il en crée de très beaux et de très riches comme le vôtre. Il faut cette présence de l’amour dans le monde pour affronter le grand danger qui assiège l’humanité, qui menace l’homme: celui de se trouver sans amour, aux prises avec la haine, la lutte, avec les diverses guerres, oppressions, tortures, comme nous l’avons entendu. L’amour est plus fort que tout et c’est là votre foi, l’étincelle inspiratrice de tout ce qui se fait au nom des Focolari, de tout ce que vous êtes, de tout ce que vous réalisez dans le monde. L’amour est plus fort. C’est une révolution. Dans ce monde assailli par les révolutions, dont la haine et la lutte constituent le principe, il faut la révolution de l’amour; il est nécessaire que cette révolution se révèle la plus forte. C’est l’expression de la radicalité de l’amour. Il y a eu au cours de l’histoire de l’Église de nombreuses expressions de cet amour radical, presque toutes contenues dans l’amour suprême du Christ Jésus. Cet amour porté à l’extrême on le trouve chez St François, chez St Ignace de Loyola, chez Charles de Foucauld, et beaucoup d’autres jusqu’à nos jours. Cet amour radical est aussi celui de Chiara, des focolarini. Une radicalité qui invite à découvrir la profondeur de l’amour et sa simplicité, toutes ses exigences dans les diverses situations, à faire en sorte que cet amour l’emporte en toute circonstance, dans chaque difficulté: quand l’homme- humainement parlant – peut être dépassé par la haine, cette radicalité empêche qu’il en soit ainsi pour ce cœur humain et fait en sorte que l’amour l’emporte”. […] “Aussi je vous souhaite de continuer sur la même route. Vous avez déjà une orientation très claire, une caractéristique bien marquée, un charisme dans la richesse de l’amour qui prend sa source en Dieu lui-même, dans l’Esprit-Saint. Vous avez déjà touvé votre domaine, votre demeure. Je vous souhaite de développer toujours davantage cette réalité, propre à votre vocation, et de porter au monde d’aujourd’hui, qui en a tant besoin, l’amour et, à travers lui, de donner Dieu. Tel est mon souhait”.
Août 17, 2018 | Non classifié(e)
La célébration de la Journée mondiale de l’aide Humanitaire, choisie par l’Assemblée Générale de l’ONU en 2009, en référence au bombardement survenu le 19 août 2003 contre le siège des Nations Unies à Bagdad (Iraq), est l’occasion de rendre hommage à celles et ceux qui, chaque jour, font face au danger et à l’adversité pour aider les autres. L’aide humanitaire, selon le droit international, est fondée sur une série de principes dont l’humanité, l’impartialité, la neutralité et l’indépendance. Les travailleurs humanitaires ont l’accès garanti aux pays frappés par des crises humanitaires, des conflits ou des catastrophes climatiques afin de fournir une assistance immédiate: pour beaucoup de victimes c’est une question de vie ou de mort. Ils assurent aussi, sur la durée, un soutien psychologique et social destiné à reconstruire les communautés et à maintenir une paix durable et soutenable dans les zones de conflit.
Août 16, 2018 | Non classifié(e)
“Notre mariapolis de Calgary – nous écrivent du Canada Alizza et Norio – a vu la participation d’environ 120 personnes, en particulier des jeunes et des familles, provenant pour la plupart des provinces de l’Alberta, Saskatchewan, mais aussi de Manitoba et de la British Columbia. Au programme l’Exhortation Apostolique du Pape François sur l’appel à la sainteté pour notre temps “Gaudete et Exultate“, suivie d’un dialogue ouvert. Sa présentation, faite par le Père A. Martens du diocèse de Calgary, a donné l’envie à tous de la lire personnellement. Autre nouveauté, dans cette “ville construite sur la foi”, comme l’a définie une participante, la veillée de prière pour la paix”. Nous sommes à la conclusion – nous écrit la Communauté de Chicago – de la mariapolis qui a accueilli toute la communauté du Midwest. L’an dernier nous avions déjà senti l’exigence de changer l’endroit et le style notre traditionnel rendez-vous qui jusqu’ici avait toujours lieu dans un campus universitaire de la ville. Notre choix s’est porté sur les agréables rives d’un lac.
Le programme intitulé “Marie: son expérience, notre expérience” nous a rappelé que personne d’entre nous n’est préservé des épreuves et des incertitudes que Marie de Nazareth a vécues en nous montrant comment les affronter. Le résultat? “L’atmosphère de la Mariapolis semblait celle d’un repas de famille: reposante, laissant une large place à la flexibilité, à l’improvisation, mais aussi à l’humour, dans un climat de paix ressentie par tous”. “Les sujets traités et le partage des expériences m’ont aidé à comprendre plus profondément Marie, les temps difficiles où elle a vécu et la façon dont elle a réussi à dépasser ses épreuves. J’ai apprécié le groupe de partage intitulé “savoir perdre”. Ce n’est pas une manière de voir très à la mode dans le monde d’aujourd’hui”.
“Notre Mariapolis s’est déroulée dans l’Ouest de la Virginie – nous écrit la communauté des focolari de Washington DC – avec 160 participants. Les jeunes, qui étaient plus de la moitié, en sont vite devenus les protagonistes: ils ont mis à disposition leurs nombreux talents, tant sur le plan technique que celui de l’accueil et de la gestion des groupes”. Dans le Tennessee (USA), une soixantaine de participants provenant de divers États du Sud-Est: Maryland, Géorgie, Tennessee, Arkansas, Alabama, Floride, Texas, ainsi que de l’Indiana et de New-York.”Nous avons consacré beaucoup de temps à construire les relations, et même regardé deux parties du championnat du monde de foot… La présence des plus petits a été un cadeau, ils étaient les premiers à raconter leurs actes d’amour concret. Nous avons approfondi le “OUI” de Marie, sa façon de “donner Jésus au monde”. Au cours de la dernière soirée, un garçon qui logeait dans le même centre que nous a voulu donner sa contribution à la veillée. Un père de famille: “J’ai été touché par l’amour de mon fils, âgé de 7 ans. Tandis que j’étais occupé à préparer la dernière soirée, il est allé prendre mon dîner et me l’a apporté”. Et puis la réflexion d’un enfant:”Et pourquoi on ne reste pas ici pendant un mois?”. La lettre envoyée de Bulgarie ne manque pas de photos: “C’est déjà la deuxième fois que la Maripolis se déroule dans le centre des Balkans, avec environ 80 personnes âgées de 1 à 85 ans. Avant qu’on commence, dans le Monastère orthodoxe qui se trouve juste à côté, il y avait une fête dédiée à la Vierge Marie. Dès qu’il nous a rencontrés, le Père Abbé a insisté pour qu’on se voie le dimanche suivant avec tous les participants: catholiques, orthodoxes et protestants (baptistes), ont alors formé une unique famille”. En Bolivie la Mariapolis, où les nouvelles générations étaient très représentées, s’est conclue par le Genfest, une initiative des jeunes. “Un grand amour réciproque entre jeunes et adultes a permis la réalisation de ces deux manifestations. A la mariapolis nous avons organisé des workshop sur l’écologie, l’économie de communion, le dialogue, en réalisant aussi des chorégraphies et des jeux en vue du Genfest qui a eu lieu le dernier jour: ce fut une belle occasion d’aller bien au-delà de nos limites, comme nous y invitait l’affiche, et de parler de Dieu à de nombreux jeunes”.
Août 15, 2018 | Focolare Worldwide
Ils ont participé à toutes les Rencontres mondiales des familles, depuis celle de Rome en 1994 et maintenant ils s’apprêtent à vivre l’événement de Dublin où ils offriront leur témoignage au Congrès pastoral. Il s’agit d’Anna et Alberto Friso, qui ont été responsables d’ “Action pour Familles Nouvelles”, une initiative du Mouvement des Focolari. Ils font part à Vatican News des défis que les familles chrétiennes doivent affronter aujourd’hui et des attentes de la Rencontre de Dublin, à la lumière de Amoris Laetitia du Pape François. Voilà que depuis un quart de siècle vous avez participé, en tant que famille, à toutes Rencontres Mondiales! A votre avis qu’est-ce qui a changé pour les familles chrétiennes au cours de ces 25 ans? Anna Friso: on assiste de plus en plus, surtout chez les nouvelles générations, au fait qu’on ne croit plus au mariage “pour toujours”. Le défi que nous devons relever consiste à faire saisir aux jeunes que l’amour est une composante exceptionnelle de la vie, que c’est une source de bonheur dont le couple est porteur. S’engager dans le mariage ne signifie pas perdre sa liberté, mais accueillir la possibilité d’une vie magnifique! Alberto Friso: deux aspects caractérisent de façon particulière le monde actuel: l’individualisme et le relativisme.Confrontées à ces courants, la cohésion et l’unité au sein du couple ont été mises à mal. Cela nous a conduits, en tant que chrétiens, familles chrétiennes, à examiner le dessein de Dieu et à voir comment Il nous a appelés à vivre à son image et à sa ressemblance. En tant que famille qui témoigne d’une vie chrétienne depuis de nombreuses années, que penseriez-vous dire à un jeune couple qui s’engage dans la voie du mariage, dans un amour pour toujours? Alberto Friso: voici ce que nous avons à cœur de leur dire: “Gardez bien à l’esprit que l’amour que vous avez éprouvé dès l’instant où vous avez senti naître ce sentiment est d’une portée extraordinaire, éternelle! Cette première flamme n’a pas de prix et constituera la base de toute votre vie, même lorsque surviendront les tempêtes, elle est l’amour de Dieu. Le mariage implique donc une troisième personne parce que Jésus sera avec vous!”. Dieu merci, cette vision trouve un écho auprès des jeunes. Ensuite, au cours de leur vie ils deviennent eux-mêmes des témoins et contribuent à répandre la joie autour d’eux. Ils sentent qu’ils vivent à l’image de Dieu et en sont les témoins! Anna Friso: le défi consiste à ne pas se laisser influencer par la culture dominante qui exalte les sentiments, ou bien les droits individuels qui l’emportent sur ceux de l’autre, ou bien encore la valeur du couple. Dans le dessein de Dieu sur le mariage il y a l’empreinte du bonheur qu’il est possible de porter à son accomplissement précisément parce qu’il fait partie du destin de la personne, qu’il est inscrit dans son ADN!
Il est évident qu’à Dublin l’Exhortation apostolique Amoris laetitia aura une place particulièrement importante. Qu’est-ce qu’apporte aux familles catholiques, mais pas seulement, ce texte publié après le Synode? Alberto Friso: il nous pousse tout particulièrement à témoigner, par la vie, de la réalité chrétienne de l’amour de Dieu. En face du monde, nous ne devons pas tant défendre une idée, une pensée, des valeurs; nous devons témoigner que Dieu est charité et que la charité habite au plus profond de notre cœur, même si l’on traverse les crises les plus noires et les plus profondes. Anna Friso: nous avons fort apprécié ce texte en raison de sa clarté et de sa dimension concrète. Il ne verse pas dans des considérations théoriques, mais sait comprendre et tendre la main aux personnes qui se trouvent blessées par la vie. Ce texte leur donne, à elles tout particulièrement, l’espérance de pouvoir atteindre un chemin de bonheur, y compris au sein des vicissitudes et des difficultés. Sa beauté est précisément d’être un hymne à l’amour. Nous y avons perçu toute la tendresse de l’Église. C’est assurément un vrai cadeau pour les nouvelles générations qui s’engagent dans la voie du mariage. Source: Vatican News 10 août 2018
Août 14, 2018 | Non classifié(e)
Peu nombreux sont ceux qui comprennent Marie, alors que le nombre est immense de ceux qui l’aiment. En un cœur éloigné de Dieu, on trouve souvent une dévotion envers Marie alors que Jésus a été oublié. L’amour des hommes pour Marie est universel. La raison en est simple : Marie est mère. Une mère n’est pas comprise par ses enfants, surtout les tout-petits, elle est aimée. Il arrive même qu’un homme parvenu à un âge avancé s’éteigne sur cette dernière parole : maman. Une maman est davantage objet d’intuition affective que d’analyse rationnelle, elle est plus poésie que philosophie, tant elle est enracinée dans le concret et proche du cœur humain. Ainsi en est-il de Marie, la Mère entre les mères, que toute l’affection, la bonté et la miséricorde de toutes les mamans du monde ne sauraient égaler. D’une certaine manière, Jésus se trouve face à nous : ses paroles, divines et éblouissantes, ne se confondent pas avec les nôtres, elles sont trop différentes. Elles sont un signe de contradiction. Marie est paisible comme la nature, pure, sereine et limpide. Elle possède l’équilibre et la beauté de la nature qui règne à l’écart des villes, sur les sommets inviolés, les étendues champêtres, sur l’océan, dans un ciel sans nuage et constellé d’étoiles. Elle est force et vigueur, ordre, fidélité et persévérance. Elle est riche d’espérance car en elle se trouve la vie sans cesse renouvelée et toujours bienfaisante, parée du charme léger de ses fleurs, débordante de la généreuse richesse de ses fruits. Marie est trop simple, trop proche de nous, pour être contemplée. Les cœurs purs et aimants la chantent, et expriment ainsi le meilleur d’eux-mêmes. Marie apporte le divin sur la terre, elle est comme une pente douce qui, des sommets vertigineux du ciel, descend jusqu’à la petitesse infinie des créatures. Elle est la maman de tous et de chacun qui, seule, sait babiller avec son enfant. Et lui, tout petit qu’il est, sait goûter cette caresse et répondre par son amour à l’amour de sa mère. Nous ne comprenons pas Marie, parce qu’elle est trop proche de nous. Elle, que l’Éternel a destinée à transmettre aux hommes les grâces, divins joyaux de son Fils, se tient près de nous. Elle attend et espère sans cesse que nous prendrons conscience de son regard et accepterons ses dons. Et si d’aventure quelqu’un la comprend, Marie l’entraîne dans son royaume de paix, où Jésus règne, où l’Esprit Saint est le souffle de ce ciel. Là-haut, purifiés de nos scories, éclairés dans nos ténèbres, nous la contemplerons, nous la goûterons, paradis de surcroît, paradis à part. Ici-bas, efforçons-nous de mériter qu’elle nous appelle à suivre « son chemin ». Ainsi nous ne garderons pas un esprit étroit, un amour qui n’est que supplique, imploration, demande, intérêt. La connaissant un peu, nous pourrons la glorifier. Chiara Lubich Publié en français dans Pensée et spiritualité, Nouvelle Cité, Paris 2003, p 191-192 Source: Centro Chiara Lubich
Août 13, 2018 | Focolare Worldwide
Le référendum d’autodétermination qui s’est tenu en Catalogne (Espagne) le 1er octobre 2017, déclaré illégal, a donné naissance à une saison politique et sociale de bouleversements politiques et de très fortes tensions civiles qui a entraîné d’une façon directe toutes les couches de la population, les jeunes in primis. Martì est catalan et vient d’ une ville proche de Barcelone, mais il s’est transféré à Madrid où il étudie. C’est un Gen, c’est-à-dire qu’il partage les idéaux d’unité des Focolari avec d’autres jeunes provenant de différentes régions de l’Espagne et raconte que ‘’malgré cette commune valeur, les trois premiers mois à Madrid n’ont pas été facile, aussi avec eux. De plus, dans la résidence où je vivais, j’étais maltraité car j’étais l’unique catalan. Avec les Gen, nous discutions énormément et nous nous énervions continuellement. Un jour cependant, nous avons décidé de résoudre cette situation, en parlant entre nous et en nous écoutant réellement. C’était cela la chose la plus importante à faire, nous étions en train de le comprendre : au-delà de nos idées, nous ne pouvions pas perdre le dialogue entre nous ; la chose la plus importante était celle de se comprendre et de se respecter. Je ne peux pas dire qu’à partir de ce moment-là, le cheminement a été plus simple, mais nous avons compris que lorsque nous nous mettons dans la disposition de réelle écoute, les problèmes se résolvent mais non quand on veut s’imposer.
Alba aussi est catalane et elle raconte que la période post référendum a été pour elle et pour les autres Gen comme l’épreuve du feu : ‘’Sur les réseaux sociaux, il y avait des commentaires très forts sur les raisons politiques de l’une ou de l’autre partie, écrits par quelques Gen, qui me blessaient profondément, mais je ne m’étais pas mise à réfléchir si ma manière de m’exprimer pouvait aussi faire mal à celui qui ne pensait pas comme moi. C’est pendant ces jours-là que je me suis mise à réfléchir sur ce que cela signifiait pour nous ce que nous nous disions souvent c’est-à-dire, que nous sommes disposés même à mourir les uns pour les autres. Quand aurions-nous dû mettre cette promesse en pratique ? Je sentais que le moment était maintenant.
Nous nous sommes ainsi rencontrés de toute l’Espagne, pour nous mettre au clair même si cela n’a pas été facile car nous étions très nombreux et c’était impossible de se dire tout. Avec quelques-uns, nous avons continué à parler, comme par exemple avec Laura. Je me souviens qu’avec elle, la situation était délicate car nous ne savions pas comment affronter le problème sans se blesser l’une l’autre. Quand elle m’a proposé de faire un pacte, c’est-à-dire, de mettre l’amour au-dessus de tout autre chose, cela m’a complètement retourné ! Personne ne m’avait jamais fait une telle proposition, mais ça a fonctionné car à partir de ce moment-là, nous avons réussi à dialoguer. L’objectif n’était pas celui de défendre notre idée, mais de prendre soin l’une de l’autre sans se blesser, mais en même temps, en laissant à l’autre l’espace pour s’exprimer. Cette expérience m’a fait voir la situation politique d’une autre façon, elle m’a fait comprendre que l’important n’est pas d’avoir raison, mais comprendre qu’au-delà des idées de l’autre, il y a toujours la personne et cela, c’est la chose la plus importante. Aujourd’hui encore, nos opinions n’ont pas changé, on pense toujours différemment, et ce n’est pas facile. Parfois, il nous arrive de nous demander pardon, mais en parlant, nous arrivons à la conclusion qu’aussi bien les choses positives que celles négatives, font partie de l’expérience. L’incompréhension maintenant s’est transformée en quelque chose de plus grand ; il ne s’agit pas de résignation, ni seulement de respect. Il s’agit de cette rose qui vaut beaucoup plus que toutes les épines mises ensemble’’.
https://youtu.be/phViqXz7A1w?t=1447
Août 12, 2018 | Focolare Worldwide
Août 10, 2018 | Non classifié(e)
« Marie Très Sainte est ‘’Siège de la Sagesse’’ dans la mesure où elle accueillit Jésus, Sagesse incarnée, dans le cœur et en son sein. Avec le ‘’fiat’’ de l’Annonciation, celle-ci accepta de servir la volonté divine, et la Sagesse fit sa demeure en son sein, en faisant d’elle sa disciple exemplaire. La Vierge fut bienheureuse, non seulement pour avoir allaité le Fils de Dieu, mais pour s’être plutôt nourrie elle-même du lait salutaire de la Parole de Dieu ». (S.Jean-Paul II, Angelus, 4 septembre 1983) « Afin de bien comprendre ce saint chant de louange (Le Magnificat), il faut préciser que Marie, la Vierge bénie, parle sur base de son expérience, ayant été illuminée et instruite par l’Esprit Saint ; personne, en effet, ne peut comprendre correctement Dieu et Sa parole, si cela ne lui est pas concédé directement par l’Esprit saint. Mais recevoir un tel don de l’Esprit Saint signifie en faire l’expérience, l’éprouver, le sentir ; l’Esprit Saint enseigne dans l’expérience, comme dans une école, en-dehors de laquelle on n’apprend rien si ce n’est des mots et des bavardages. Et donc, la sainte Vierge, ayant expérimenté en elle-même que Dieu œuvre de grandes choses en elle, bien que humble, pauvre et méprisée, l’Esprit Saint lui enseigne ce grand art en lui communiquant la sagesse… » (Martin Luther) Commentaire au Magnificat, introduction) « Marie est Siège de la Sagesse, non parce qu’elle a parlé, non parce qu’elle a été un docteur de l’Église, non parce qu’elle a été assise en chaire, non parce qu’elle a fondé des universités ; elle est siège de la sagesse car elle a donné le Christ au monde, Sagesse incarnée. Elle a opéré un fait. Il en va de même pour nous: nous aurons la sagesse si nous vivrons de manière à ce que Jésus soit en nous, soit parmi nous, qu’il y soit de fait ». (Chiara Lubich, Una via nuova, Città Nuova, 2002, p.145) « Marie ne vit pas seulement par elle-même, mais d’une profondeur plus profonde. L’Esprit Saint en elle : de lui émane, non seulement le Fils, contenu et fruit de son être ; de lui émanent l’accomplissement et la forme de sa propre vie ». (Klaus Hemmerle, Brücken zum credo, p.265)
Août 9, 2018 | Focolare Worldwide
« Celui qui nous a invité en ce lieu enchanteur – la Styrie, le ‘’cœur vert’’ de l’Autriche, comme on l’appelle ici – c’est Mgr. Wilhelm Krautwaschl, l’actuel évêque de ce diocèse qui vient tout juste de fêter ses 800 ans », écrit le cardinal thaïlandais Francis Xavier Kriengsak, coordinateur des évêques amis du Mouvement des Focolari. « Pour nous, ce séjour a été l’occasion de vivre ensemble comme des frères, de partager les joies et les douleurs, régénérer les forces, et nous ancrer à nouveau dans l’essentiel ». Un peu d’histoire. La première rencontre des évêques amis des Focolari se passa en 1977, sur l’invitation du théologien Klaus Hemmerle (1929-1994), déjà évêque d’Aix-la- Chapelle (Allemagne). Cette fois-là, les participants étaient au nombre de douze, provenant des cinq continents. A l’audience générale au Vatican, Paul VI, en les saluant, les encourage à aller de l’avant. L’année suivante, en les rencontrant pour la dernière fois, il leur dit : « En tant que chef du collège apostolique, je vous encourage, je vous stimule, je vous exhorte à continuer dans cette initiative ». Le même encouragement est venu des papes suivants, jusqu’au Pape François qui a envoyé ses salutations. En 1981 commencèrent ensuite ces vacances estivales entre évêques avec un petit groupe. Chiara Lubich, en 1984, les invita à « se projeter d’une façon décisive, avec l’ Oeuvre de Marie, vers l’unité des églises et le dialogue avec les religions et avec toutes les personnes de bonnes volonté », en syntonie avec l’objectif de l’Église et de la spiritualité des Focolari. « Cette invitation écrivent-ils – a provoqué un saut de qualité dans notre communion ».
Cette année, il y a eu 63 participants, provenant de 31 pays, parmi lesquels, pour quelques jours, l’évêque luthérien Christian Krause, déjà Président de la Fédération Luthérienne Mondiale. L’objectif , le même depuis toujours : « approfondir et vivre la spiritualité de communion » et « explorer les voies à travers lesquelles celle-ci peut renforcer le cheminement de l’Église » dans les différentes circonstances socio-culturelles. Le contexte : le beau château de Seggau (XIIème siècle), antique siège des évêques de Graz, aujourd’hui transformé en centre pour congrès, immergé dans la nature. La rencontre a commencé dans un climat de grande joie et fraternité, « en parcourant à nouveau – écrivent-ils – les débuts de la participation des évêques au charisme de l’unité, qui les a amenés à miser sur la vie de communion, non seulement durant les vacances, mais aussi à distance, durant toute l’année ».
Nombreuses les interventions. P. Fabio Ciardi (OMI), responsable de l’École Abbà, a présenté quelques méditations sur l’expérience de lumière vécue par Chiara Lubich en 1949. Mgr. Vincenzo Zani, secrétaire pour la Congrégation pour l’Éducation Catholique, a illustré le Synode des évêques sur le thème des jeunes qui aura lieu en octobre. Mgr. Brendan Leahy (Irlande), a parlé de la Rencontre mondiale des familles qui se tiendra fin août à Dublin, avec la présence du Saint Père. Maria Voce, présidente des Focolari, a anticipé le thème qui sera approfondi, l’an prochain, par tous les membres des Focolari :’’L’Esprit Saint, âme de l’Église et du monde’’. Et donc, avec le coprésident, Jesús Morán, elle a raconté leur voyage dans quelques pays d’Asie, commencé en janvier 2018 afin de rencontrer les communautés du Mouvement, et a parlé de la récente grande manifestation des jeunes, le Genfest à Manille. On a encore écouté le discours du Pape à la cité-pilote de Loppiano (le 10 mai dernier), défini par Morán comme ‘’une espèce de vademecum pour le cheminement de l’ Oeuvre de Marie ». Le Gouverneur de la Région a accueilli les évêques dans l’Aula Magna de l’antique université des Jésuites, en leur offrant une réception. Un événement – a-t-il dit – sans précédents, qui s’insère dans la bonne collaboration entre institutions civiles et église « dans un esprit œcuménique et avec ouverture à toutes les religions ».
Août 9, 2018 | Focolare Worldwide
Des dizaines de milliers de jeunes, venant de presque 200 diocèses d’Italie, sont en route vers Rome pour rencontrer le Pape François les 11 et 12 août. Le programme de ces deux journées a été communiqué: environ 70 000 jeunes rencontreront le Pape samedi après-midi au “Cirque Massimo”, pour un dialogue “en tête à tête”, qui sera suivi d’une veillée dans la perspective du Synode du mois d’octobre, expressément consacré aux jeunes. Au cours de la nuit quelques églises situées sur le trajet Cirque Massimo-Saint Pierre resteront ouvertes pour des prières personnelles et communautaires, pour les confessions, mais aussi pour des témoignages, des prestations artistiques et des rencontres thématiques. Dimanche matin, sur la Place Saint Pierre, aura lieu la célébration de l’Eucharistie, suivie d’une nouvelle rencontre avec François qui confiera aux jeunes son mandat missionnaire et bénira les présents que les jeunes italiens offriront à l’occasion de la Journée Mondiale des Jeunes qui se tiendra à Panama en janvier 2019.
Août 8, 2018 | Focolare Worldwide

Tommaso Carrieri, cofondateur de l’association italienne ‘’Pas la guerre’’
« L’expérience qui a amené notre association ‘’Pas la guerre’’ à voir le jour, a commencé presque par hasard. Nous étions très jeunes, nous n’étions pas préparés et inexpérimentés mais pleins d’énergie et de désir d’aller au-delà de la réalité qui nous était donnée par les médias. Notre activité est principalement celle d’une éducation à la paix dans les écoles, dans les groupes et pour les citoyens. Notre intervention consiste à aller parler sur la situation au Moyen Orient comme en Jordanie, en Palestine, en Syrie et en Irak..sur ces guerres qui ne massacrent pas seulement les personnes mais aussi les pays, l’espérance, la liberté et le futur. Chaque année, nous tentons d’impliquer beaucoup de jeunes à participer aux projets de volontariat, spécialement en Jordanie, grâce à Caritas, avec l’objectif de rester et d’être avec les personnes, avec les familles et les jeunes qui s’échappent du cauchemar de la guerre. Nous sommes arrivés la première fois en Jordanie en 2014 et à partir de ce moment-là, tout a changé. A travers les histoires de milliers de réfugiés de la Syrie et d’Irak, qui vivent encore en Jordanie, nous avons appris quelles sont les conséquences de la guerre : dévastation, pauvreté et perte de toute espérance. Nous avons compris combien la situation sur place est complexe et combien il est dur de la comprendre. La paix, que signifie-t-elle ? Pourquoi la guerre existe-t-elle ? En tant que jeunes, nous nous sommes demandés : que pouvons-nous faire ? En tentant de répondre à ces questions, nous avons toujours plus compris que le changement et la paix doivent partir de nous-mêmes, par le biais d’un long voyage, interminable et laborieux vers la cohérence entre qui tu es et ce que tu fais, un beau défi à relever. Le fait d’être jeunes ne nous a pas empêché de porter de l’avant nos idéaux, que du contraire. Nous faisons certainement encore beaucoup d’erreurs, mais cela fait partie du ‘’jeu’’. Nous sentons que nous avons une responsabilité et cette responsabilité pour nous a un visage, une histoire et le nom de toutes ces personnes que nous avons rencontrées. Wael Suleiman, directeur de Caritas en Jordanie, nous a dit un jour :’’la paix n’est pas une campagne, elle est vie’’. Et donc, que puis-je faire ? Faire partie de ‘’Pas de guerre’’ ? M’engager dans ma ville, oui, certainement. Mais la chose la plus importante à faire, c’est de répondre avec la vie. Ma vie est une réponse à ce que je vis ! A partir de cette expérience, nous avons compris que les jeunes peuvent faire tout ce qu’ils veulent et si c’est vrai, nous devons nous unir, non pas pour être les mêmes mais unis, afin de ne pas répéter les erreurs et les conflits que nous expérimentons maintenant. Nous voulons miser au changement et nous pouvons le faire ensemble ».
Août 8, 2018 | Non classifié(e)
Instituée par l’ONU en 1994, la Journée rappelle le droit pour tous les hommes à vivre selon les traditions et les coutumes du propre environnement d’origine, avec une référence toute spéciale aux peuples indigènes : environ 370 millions de personnes qui vivent dans 90 pays différents du monde, et représentent les 5 % de la population mondiale, mais les 15 % de la partie la plus pauvre. Le document de l’ONU veut signifier ‘’incarner le consensus global sur les droits des peuples indigènes et établir un cadre de normes minimales pour leur survie, dignité et leur bien-être’’. Au cours des dix dernières années rappelle l’ONU sur le propre portail – l’actualisation de la Déclaration a obtenu plusieurs succès au niveau international, national et régional, mais malgré tout cela, elle continue à être en décalage entre la reconnaissance formelle des peuples indigènes et l’actualisation des politiques sur place.
Août 7, 2018 | Focolare Worldwide
Edgar et Maquency, avec leurs trois enfants, vivent depuis quatre ans à ’’El Diamante’’, à 50 km de Puebla et environ 170 de la Ville de Mexico. Quelques dizaines à peine sont les habitants mais plusieurs milliers chaque année sont les visiteurs, dans une terre riche en cultures différentes et possédant de forts contrastes, avec des métropoles surpeuplées et des quartiers marginaux très étendus. La cité-pilote est une réelle ‘’pointe de diamant’’, cœur battant du Mouvement des Focolari, fondée en 1990 par Chiara Lubich. Un lieu qui témoigne comment l’inculturation de la vie de l’Évangile peut être possible si elle est basée sur le dialogue et sur l’échange réciproque entre les différentes cultures. « Nous avons décidé de nous transférer dans la cité-pilote avec nos trois enfants afin de donner une contribution concrète. Nous sommes arrivés ici en répondant à un réel appel de Dieu à construire, avec d’autres personnes, la cité-pilote » raconte Edgar. « Pour nous, le fait de donner notre disponibilité, était aussi une manière de donner à notre tour tout l’amour qu’Il nous avait donné, depuis que nous avons connu l’idéal de l’unité » ajoute Maquency. « Pendant cette période – raconte Edgar – je me suis retrouvé avec la difficulté de ne pas avoir de travail fixe. Au cours de la première année passée dans la petite ville, j’avais fait plusieurs travaux de menuiserie et de plomberie, puis j’avais travaillé comme peintre en bâtiment, toujours pour soutenir l’ économie familiale. Ensuite, en parlant avec Maquency, et avec les autres focolarini, nous avons décidé que je cherche une autre source de revenus dans le cadre de ma profession d’ingénieur. A un certain moment, j’ai trouvé un travail dans une ville distante de 90 km de la cité-pilote. Le travail était bien et j’étais content, mais j’avais en moi toujours la nostalgie d’être loin de la maison, de ma famille, de la citadelle ». Et donc, une autre opportunité, dans une ville plus proche. « En en parlant en famille, nous avons pris la décision d’accepter. Cela paraissait une bonne option à première vue, mais après quelques mois de travail dans cette entreprise, je me suis rendu compte que les choses n’étaient pas comme elles semblaient être au départ et j’ai dû renoncer. Je suis donc retourné à la citadelle et me suis consacré au travail de sérigraphie. J’avais l’impression d’être retourné en arrière, mais au contraire, peu à peu m’est arrivée une offre de travail inattendue comme consultant d’un projet. J’ai tout de suite été engagé. Le travail me plaisait beaucoup et le salaire était bon. Finalement, en famille, nous avions réussi à avoir une économie stable ».
Quand tout semblait s’être normalisé du point de vue financier, Edgar a eu la proposition dont il ne s’attendait pas, de s’occuper de la gestion des travaux d’entretien de la cité-pilote, nécessaires après tant d’années depuis ma construction. « Avec mon épouse, nous sommes entrés dans une nouvelle phase de discernement, en essayant de comprendre quelle était la décision juste à prendre. Les moments d’incertitude et d’appréhension n’ont pas manqué, surtout en pensant au futur de nos enfants. ». « Nous nous sommes souvenus – intervient Maquency – de l’expérience initiale de l’appel que Dieu nous avait fait. Nous nous sommes à nouveau sentis interpellés, car lorsque Dieu appelle, il te demande de tout quitter et il exige un amour exclusif. Il veut que nous quittions nos sécurités, pour nous mettre au service. Mais il nous offre aussi tout comme le dit l’Évangile :’’Il n’ y a personne qui ait quitté maison ou frères ou sœurs ou mère ou père ou fils ou champs pour ma cause et celle de l’Évangile qui ne reçoive pas déjà, maintenant, cent fois autant’’ ». « Nous avons ainsi décidé que je me mette au service de la citadelle. Lorsque j’en ai parlé au responsable de l’entreprise au sein de laquelle je travaillais, il s’est exclamé :’’S’il pouvait y avoir beaucoup de gens comme toi !’’ et il m’a fait la proposition de travailler dans l’entreprise à horaire réduit, plus adapté aux nouvelles exigences. J’ai touché du doigt l’intervention de la Providence et de la vérité de l’Évangile ».
Août 6, 2018 | Focolare Worldwide
Août 6, 2018 | Focolare Worldwide
Il y a 73 ans, l’horreur d’ Hiroshima, le 6 août 1945, et de Nagasaki, trois jours après, se présente sous la forme d’un immense éclair, comme un soleil aveuglant, qui apporta la mort immédiate de centaines de milliers de personnes, presque toutes civiles, et énormément d’autres, les années qui suivirent, à cause des radiations. De ces deux explosions, non seulement le Japon, mais aussi l’humanité tout entière furent dévastés, livrant au monde la conscience que plus rien n’allait être comme avant. ‘’Plus jamais’’ est non seulement un impératif moral, mais aussi une nécessité absolue, si nous voulons que la planète ait un futur de paix et qu’un monde dans lequel le soleil soit seulement symbole de vie, se réalise.
Août 5, 2018 | Focolare Worldwide
« Cette lettre, pour moi, est précieuse comme les paroles écrites par Chiara Lubich : ‘’Je peux m’imaginer que vous tous…vous sentiez le poids de la violence et du terrorisme présents dans de nombreux pays. Des jeunes, à peine plus âgés que vous croient pouvoir changer la société avec des enlèvements, des meurtres et en commettant les crimes les plus variés. Sans aucun doute, ceux-ci n’ont pas trouvé d’idéaux plus positifs et se sont laissés aller par des chemins extrêmement dangereux. Beaucoup de gens ont peur et ne peuvent plus vivre en paix. Que pouvons – nous faire ? Quelle contribution pouvons-nous apporter ? Ces mots résument parfaitement ce que je suis en train de vivre pour le moment. Je voudrais partager ce que je vis et combien je me sens abandonné en cet instant ; peut-être un peu comme Jésus s’est senti lorsqu’il était abandonné sur la croix. Ce sens d’abandon est quelque chose que j’ai expérimenté dans les quatre centres de détention où je suis passé et où je me suis retrouvé avec des jeunes qui étaient pour la plus grande partie, plus jeunes que moi. Au début, ces jeunes me faisaient peur, ils étaient contre moi et voulaient même aller jusqu’à me tuer. Mais j’ai essayé de les approcher et je me suis rendu compte que ce qui leur manquait c’était d’être compris, un manque d’opportunité et par conséquent, un manque d’amour. Je n’essaie pas de les justifier, mais eux aussi ont besoin d’amour et d’aide, seulement qu’ils l’ont demandé en réclamant de l’attention sur eux d’une manière erronée, mais c’était l’unique manière qu’ils connaissaient. Mes parents veulent vivre pour un monde uni et, depuis que je suis tout petit, moi aussi. C’est plus facile lorsque tu fais partie d’une communauté dans laquelle on essaie de vivre de cette façon-là. Alors que pour les personnes qui ont peur de se laisser aimer, c’est plus difficile, surtout lorsque tu vois que cet amour est à sens unique et que tu es entouré de voleurs et d’assassins. De toute manière, l’amour traverse toutes les limites, et c’est la vérité la plus précieuse malgré ce que je vis ici. Maintenant ces jeunes viennent dans ma cellule pour me demander aide et conseils. En particulier lorsqu’ils passent un moment très dur ; quelqu’un veut parfois même en savoir plus sur les Jeunes pour un Monde Uni dont je fais partie, malgré ma situation. Beaucoup me demandent comment je vais, si j’ai besoin de quelque chose, l’un ou l’autre m’appelle même, frère. Ce que je vis en prison peut devenir une invasion d’amour qui se diffuse petit-à-petit là où règne la violence. Ainsi, comme la pluie légère qui pénètre doucement dans la profondeur de la terre… »
Août 3, 2018 | Non classifié(e)

Maria Voce
« Chiara Lubich était une jeune fille de vingt-trois ans qui recherchait un idéal de vie et l’avait trouvé en Dieu. C’est pour cette raison qu’elle avait choisi de vivre entièrement l’Évangile. De ce choix, elle avait compris qu’un changement pouvait survenir en elle et autour d’elle. C’est pourquoi elle s’est lancée dans cette révolution évangélique. […] Chiara Lubich nous a montré un chemin de sainteté qui, en ce moment, est examiné par l’Église qui étudie son éventuelle canonisation. Mais ce n’est pas tout. Chiara nous a fait comprendre que la sainteté se construit en faisant la volonté de Dieu, moment par moment ; que la sainteté n’est pas une question d’extase, de miracles ou de choses extraordinaires. En faisant la volonté de Dieu, à chaque instant, tout le monde peut y parvenir. Dans nos Statuts il est écrit, comme premier but général, la “perfection de la charité”. Mais cette perfection, qui est la sainteté, on y arrive moment par moments dans la volonté de Dieu qui est différente pour chacun. Par exemple pour une mère de famille il est bon d’être maman dans une famille, pour un étudiant il est bon de faire l’étudiant, mais cela peut nous conduire à la perfection de la charité. Il me semble que c’est un message toujours d’actualité, qui entraîne les personnes, car il ne s’agit pas d’une sainteté extraordinaire, faite d’images ou de culte, mais il s’agit de construire, instant par instant, une relation avec Dieu et avec les autres, dans l’amour. C’est le premier aspect fondamental. Le second aspect est que cette sainteté doit servir les autres. Ce n’est pas une sainteté qui est une fin en soi, parce qu’aucun d’entre nous ne vit pour lui-même. Dieu nous a créés et rachetés ensemble. Jésus est venu sur terre pour nous racheter tous, pour être son peuple, l’Église, Corps du Christ. C’est pourquoi il veut que cette sainteté s’étende à toute l’humanité.
Chiara nous laisse un message qui est celui de nous ouvrir à tous, non pas pour regarder l’autre comme s’il était différent de nous, mais l’autre comme s’il était notre frère. Et ce “chacun” signifie la personne de la même patrie ou d’une autre patrie, le chrétien ou le non-chrétien, le croyant ou le non-croyant, celui qui comprend et accepte ce que je dis et celui qui me combat, car même la personne qui me combat est un frère. C’est ce que Chiara nous a enseigné en le vivant personnellement, en ayant un cœur capable d’accueillir chacun comme s’il était unique au monde, que ce soit un chef d’État ou un enfant, un parent ou le leader d’une autre Eglise ou d’une autre religion. Chiara avait le même amour pour tout le monde. C’est là, je crois, le message le plus important, aujourd’hui encore, alors que nous voyons réapparaître les tensions, la violence, l’égoïsme et l’indifférence réciproques. Construire un monde qui, animé par l’Évangile, puisse devenir le monde de la fraternité, de l’authentique famille humaine ».
Août 2, 2018 | Focolare Worldwide

Brenda Drumm
Le Pape sera présent avec les familles réunies à Dublin les 25 et 26 août. Il est l’hôte le plus attendu. En réalité, écrit Brenda Drumm dans un long article publié par l’Observateur Romain, la Rencontre mondiale des familles « a eu dès le début, la touche personnelle du Pape : c’est lui qui a choisi l’Irlande pour l’accueillir, et a indiqué le thème des travaux :’’L’Évangile de la famille : joie pour le monde’’;et, surtout, il nous a donné l’exhortation apostolique Amoris laetitia comme document clé avec lequel nous confronter. Et lorsque, le 21 mars, François nous a annoncé sa venue, le débat s’est centré sur ce que sa visite signifiera pour les fidèles, pour les familles et les jeunes, pour l’Église et pour le peuple. Le Pape passera la plupart du temps ici en Irlande, avec les familles, et avec les personnes qui vivent en marge de la société. Et, toujours avec les familles au centre de ses intentions, il s’est réservé une pause de prière au sanctuaire mariale de Knock ».
Reproposé avec la fréquence de tous les trois ans, l’événement, qui est organisé par le Ministère du Saint Siège pour les Laïcs, la Famille et la Vie, réunit des familles du monde entier afin de faire la fête, de prier, et de réfléchir ensemble sur l’importance du mariage comme fondement de la vie personnelle, de la société et de l’Église. La rencontre s’articulera , après l’inauguration officielle le 21 août, avec un congrès de trois jours, pendant lesquels il y aura des programmes diversifiés pour les jeunes et pour les adultes et du spectacle pour les enfants, le tout aboutissant dans le partage d’expériences de foi avec la présence du Pape. La plus grande partie du programme se déroulera à Dublin, tandis que d’autres événements qui y sont liés, y compris l’accueil, auront lieu sur tout le territoire irlandais. Le nombre des participants à l’événement, selon Drumm, est parlant : « La réponse des gens a été incroyable. Déjà depuis longtemps, tous les tickets nécessaires pour les événements au programme ont été réservés : 37 000 pour le congrès pastoral, 77 000 pour le Festival des familles, 45 000 pour la visite à Notre Dame de Knock, 500 000 pour la messe de conclusion. Nombre à l’intérieur duquel on peut lire des données intéressantes : des familles de 116 pays arriveront en Irlande, pour un total d’environ 15 000 participants internationaux ; des milliers de familles convergeront à Dublin, de tout le pays. Ils seront environ 6 000, les jeunes d’âge inférieur à 18 ans, et 10 000, les volontaires engagés pour assurer la réussite de la rencontre. Mais derrière les chiffres, ce sont des personnes : familles du monde entier qui se réunissent pour célébrer leurs joies et pour discuter sur quelques-uns des nombreux défis affrontés dans un monde qui change rapidement ». Et il continue : « Le Pape François sait parfaitement cueillir la réalité de la vie de famille d’aujourd’hui, avec les difficultés de chaque jour. Il comprend que comme parents, nous faisons quotidiennement de notre mieux l’un pour l’autre et pour nos enfants, et comprend aussi que les familles ne sont pas parfaites ». Qu’est-ce que la famille pour le Pape François ? Drumm rappelle : « ‘’L’hôpital le plus proche, la première école pour les jeunes, la meilleure maison pour les personnes âgées’’. Et si même ‘’il arrive que les assiettes puissent voler’’, le Pape nous rappelle ‘’combien notre vie de famille serait plus heureuse si nous comprenions l’importance des paroles ‘’s’il te plaît’’, ‘’merci’’ et ‘’excuse’’. Le Pape reste passionnément convaincu que la famille continue à être ‘’une bonne nouvelle’’ pour le monde. Il croit que dans les réalités souvent complexes et désordonnées de la vie familiale moderne, la grâce et l’amour de Jésus-Christ sont vivants dans une galaxie d’actes quotidiens de gentillesse, de tendresse, de générosité et de fidélité, souvent vécue héroïquement entre l’immense fragilité humaine et les bouleversants défis sociaux. Dans une société facilement encline à la violence, la famille continue à tenir ensemble, nos vies et le monde lui-même ». Les citations de l’article de Brenda Drumm, responsable médias et communication de l’IMF 2018, sont tirées de l’Observateur Romain, du 27 juillet 2018, page 8.
Août 1, 2018 | Non classifié(e)
Le plus petit Une voisine, peinée par les difficultés scolaires de son enfant, ne savait pas comment faire pour l’aider à réaliser ses devoirs. Pour travailler, en effet, elle quittait la maison à 5:30 du matin et revenait seulement le soir. Je lui ai alors proposé de le déposer chez moi pour qu’il étudie avec mon fils. Ce n’était pas facile car je devais aussi aider mon autre fils plus grand et garder le petit d’à peine un an. Mais j’ai été heureuse de pouvoir aider quelqu’un. M.M. – Venezuela Fabrique d’armes J’avais finalement trouvé un travail, dans une usine dotée de systèmes de sécurité sophistiqués. J’étais incrédule et je considérais désormais que nos problèmes étaient finalement résolus. Après peu de temps, j’ai appris quelque chose qu’on m’avait tenu secret : cette usine construisait des armes. Ils me demandèrent si j’avais des problèmes de conscience et d’une façon désinvolte, j’ai répondu que non. Je n’allais quand même pas résoudre moi, ce problème, et en plus, renoncer à ce travail signifiait pour moi retourner dans les rues à la recherche d’un emploi. Mais je n’étais pas en paix avec moi-même. En en parlant avec ma femme et avec quelques amis, je compris quel était le choix que je devais faire. Tandis que je rentrais à la maison, à nouveau chômeur, je pleurais sans m’arrêter, mais au fond de l’âme, il y avait aussi une joie insolite. J’avais mis au premier plan mon ‘être chrétien’, et donc, homme de paix. Je n’aurais jamais imaginé que quelques temps après, on allait m’offrir la possibilité d’un autre travail, gratifiant et surtout, en accord avec ma conscience. D.R. – Italie Avec une âme différente Notre fils était rentré d’une période de vacances vécues d’une manière que nous ne pouvions approuver en tant que parents. Nous avons décidé de parler avec lui après le repas du soir, décidés de lui dire que : ou bien il changeait son style ou il devait quitter la maison. Pendant toute la journée, je me suis demandé si cet ultimatum était vraiment donné pour son bien. J’en ai aussi parlé avec des amies, et le doute grandissait. Peut-être, fallait-il savoir attendre, mettre plus d’amour dans notre relation, comme Jésus nous l’enseigne. Après en avoir parlé avec mon mari, on s’est mis dans une disposition différente, avec une âme différente, non plus pour imposer notre position, mais pour l’écouter. Nous sommes restés longtemps ensemble et nous nous sommes sentis libres de lui dire tout ce que nous pensions. Il nous a écoutés jusqu’au bout, et même s’il ne partageait pas nos idées, il nous a communiqué toutes ses difficultés. Nous avons remercié Dieu de nous avoir guidés. C.W. – Autriche Un type suspect Dans le village dans lequel nous nous sommes transférés pour le travail, nous ne connaissons personne. Mes collègues me disent que surtout, je ne dois faire confiance à personne, car les gens qui y vivent sont peu recommandables. Mon mari, avec son caractère extraverti, commence vite à parler avec plusieurs personnes, en particulier, avec un monsieur qu’il rencontre chaque jour chez le marchand de journaux. Les collègues, de nouveau, me mettent en garde, et me disent que cette personne, en particulier, a eu de sérieux problèmes avec la justice. Peu de jours après, notre fille tombe malade et sa santé se détériore vite.Je me sens perdue. A ce moment-là, mon mari se souvient que ce monsieur rencontré chez le libraire, lui avait donné un feuillet où étaient indiqués tous les numéros d’utilité publique, l’hôpital compris, le médecin et le pharmacien. Tout est devenu facile, grâce au feuillet du ‘’type suspect’’. Pour moi, cela a été une leçon impressionnante : l’amour envers le prochain vient avant tout préjugé. L.S. – Italie
Juil 31, 2018 | Non classifié(e)
Juil 31, 2018 | Non classifié(e)
Selon la tradition, une nuit de juillet 1216, Saint François demanda à Dieu le pardon des fautes de ceux qui, repentis, se seraient rendus à la ‘’Portioncule’’. Le Pape Onofrio III établit le ‘’Pardon d’Assise’’ dans la journée du 2 août, aujourd’hui étendu à toutes les églises paroissiales dispersées dans le monde, ainsi que les églises franciscaines. Le 1er août, il y aura la célébration d’ ‘’ Ouverture du Pardon’’ (à partir de 12 heures le 1er août et jusqu’à 24 heures le 2 août). S’ensuivra la traditionnelle Veillée du soir, avec procession ‘’aux flambeaux’’. (avec des torches) Les jeunes de la XXXVIII Marche Franciscaine, issus de toutes les régions d’Italie et de quelques pays étrangers, franchiront la porte de la ‘’Portioncule’’ après avoir marché pendant plus d’une semaine, guidés par le thème ‘’Avec un nom nouveau’’. Enfin, la Place de la Basilique sera le lieu de cinq événements/spectacles (Gloriosus Francisco avec Michele Placido, Concert de l’Orchestre symphonique russe, En voyage avec Marie, Concert du Pardon de la Fanfare de la Gendarmerie du Vatican, le ballet Les deux voies).
Juil 31, 2018 | Non classifié(e)
« Nous vivons dans un monde qui est véritablement devenu un village : complexe et nouveau, mais un village. L’humanité vit aujourd’hui comme si elle était un petit groupe. Et, s’il en est ainsi, elle pourrait vivre, réellement, la fraternité. Mais comment la faire fleurir ? ». Chiara Lubich Prends connaissance du nouveau site web : www.unitedworldproject.org Avec de nouveaux contenus : Watch, Workshop, Network « UWP, organisé par New Humanity, veut contribuer à réaliser le monde uni, en cartographiant, organisant et en mettant sur les réseaux sociaux, les bonnes pratiques, les processus, les initiatives personnelles et collectives, les actions petites ou grandes, quotidiennes ou extraordinaires qui contribuent à faire du monde un lieu de paix, plus fraternel et uni » récite-t-il dans ses objectifs. Entre dans le réseau de United World Project !
Juil 30, 2018 | Focolare Worldwide
Basé sur la question’’qu’est-ce que je fais dans ma vie ?’’, un des sept workshop qui ont eu lieu à la suite du Genfest, a affronté le thème des choix de vie, de la propre ‘’Life Direction’’. « La construction de ce workshop – racontent les organisateurs, adultes, avec un groupe de jeunes de différents coins du monde – avait déjà commencé depuis février dernier avec les rencontres via Skype : une expérience véritablement édifiante, assumée par tous avec sérieux, responsabilité et créativité ». « En arrivant à Tagaytay, et se connaissant personnellement, nous nous sommes rendu compte de combien notre attente était élevée. Les nombres attendus au workshop étaient aussi élevés : sur les 1000 inscrits aux sept ateliers, 250 jeunes avaient choisi Life Direction. Issus de différents pays du monde, on parlait 16 langues différentes ». L’exécution du programme, rapide et graduelle, vers des contenus toujours plus ‘’profonds’’ et dans lesquels les expériences étaient le facteur principal, a été portée de l’avant par les jeunes de la cité-pilote asiatique et le fil conducteur était le ‘’slogan quotidien ‘’ : une pensée à mettre en pratique tout au long de la journée.
« Le premier jour a débuté avec ‘’Open your heart’’ : une invitation à ouvrir le cœur à la vraie joie, en cherchant à enlever tout ce qui peut empêcher de vivre avec intensité le moment présent. Quatre expériences ont été présentées de manières différentes, des situations différentes, sur le thème du bonheur trouvé grâce à l’amour vécu, ou découvert après une reprise suite à un échec ou, encore dans des situations douloureuses et difficiles. L’échange en petits groupes a donné l’occasion de vérifier ce qui avait été intégré en profondeur ainsi que les questions et attentes que chacun portait en lui ». « Le deuxième jour – continuent-ils -, le slogan était ‘’What is the call’’ (quel est l’appel) au cours duquel une participation plus active nous a été demandée lors de la présentation du sens de ‘’l’appel’’ avec un langage compréhensible pour pouvoir être accueilli, en l ‘associant à trois paroles clés : comprendre, écouter, choisir. Et donc, l’histoire avec Dieu de cinq personnages bibliques : Samuel, le jeune homme riche, le fils prodigue, Marie et Pierre. Un couple marié, un religieux, quelqu’un d’engagé dans le monde professionnel et une focolarine ont été interviewés à propos de ces trois paroles clés. « En groupes plus petits, on a pu approfondir le sens de chacun de ces appels, en interagissant aussi avec des questions et réponses ».
« Le troisième jour, on visait haut avec le slogan : ‘’Aim high’’. Nous avons laissé la parole à Chiara Lubich qui raconte aux jeunes de Barcelone en 2002, l’appel qu’elle a suivi. Les questions, cette fois-ci écrites, affluaient dans la boite mise à la disposition et ont été la matière sur base de laquelle on a animé l’après-midi, avec encore des interviews à nos invités : chacun soulignait la beauté de sa propre vocation dans l’optique de l’unique appel à l’amour. Une heure et demie qui a passé si vite ! » « Pendant ces quatre jours – écrivent des adultes – nous avons vu des jeunes ayant la soif d’un rapport avec Dieu, en profonde recherche, ouverture et écoute. Aussi pleins de souffrances, de doutes et de peurs, tout dans un climat de grande simplicité et sérénité. Nous avons senti que quelque chose de nouveau s’opérait : une expérience de lumière, qui a ouvert une nouvelle voie de dialogue avec les jeunes sur l’appel à une vocation radicale ». Quelques impressions des participants : « C’était vraiment cela dont j’avais besoin à ce moment-ci de ma vie. Vivre le moment présent, ouvrir mes portes, faire des pas radicalement au-delà de nous-mêmes, c’est ce que j’emporte avec moi ». « Les jeunes qui ont raconté leur choix à suivre Jésus d’une manière complète, m’a donné le courage de faire des choix seulement par amour ». « Pour moi, c’était important de comprendre comment répondre à l’appel : comprendre (que Dieu m’aime), écouter (la voix intérieure) et décider (à suivre Jésus). Je suis très heureux de cette expérience. Merci ! »
Juil 29, 2018 | Non classifié(e)
Ils sont plus de 50, les pays qui ont décidé de faire propre, la ‘’Journée internationale de l’amitié’’, instituée par l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 2011 et célébrée le 30 juillet de chaque année, ou, dans certains pays parmi lesquels l’Inde, le Népal et le Bangladesh, dans les jours qui suivent immédiatement la date. L’objectif de la journée est celui d’encourager les gouvernements, les associations et les groupes, à favoriser, selon la culture et les habitudes locales, toute forme d’amitié, de solidarité, de confiance, de compréhension réciproque et de réconciliation, avec la conviction que de tels sentiments peuvent contribuer activement à la paix entre les peuples et nations. En particulier, les Nations Unies encouragent les jeunes, en tant que futurs leaders, à s’engager dans les activités communautaires qui incluent des cultures différentes afin de promouvoir la compréhension internationale et le respect de la diversité. Ce n’est pas un encouragement lancé à vide, si on peut en juger par l’adhésion enthousiaste de milliers de jeunes au message d’amitié et d’unité ‘’Au-delà de toute frontière’’ lancé récemment dans les Genfest de Manille et de plusieurs autres pays du monde.
Juil 29, 2018 | Focolare Worldwide
Juil 28, 2018 | Non classifié(e), Parole di vie
Le prophète Jérémie est envoyé par Dieu au peuple d’Israël, qui vit la douloureuse expérience de l’exil à Babylone et a perdu tout ce qui représentait son identité et son élection : la terre, le temple, la loi… La parole du prophète déchire cependant ce voile de douleur et de désarroi. Certes Israël s’est montré infidèle au pacte d’amour avec Dieu, mais voici l’annonce d’une nouvelle promesse de liberté, de salut, d’une alliance renouvelée que Dieu, dans son amour éternel et jamais révoqué, prépare pour son peuple. « D’un amour éternel je t’ai aimé, aussi t’ai-je maintenu ma faveur » Le caractère éternel et irrévocable de la fidélité de Dieu est inséparable de son amour. Père de chaque créature humaine, il est le premier à aimer et à s’engager pour toujours. Sa fidélité touche chacun de nous et nous permet de jeter en lui chacune de nos préoccupations. N’est-ce pas grâce à cet Amour éternel et patient que nous pouvons nous aussi grandir et approfondir notre relation avec lui et avec les autres ? Malgré notre sincérité, combien sommes-nous conscients de l’instabilité de notre engagement à aimer Dieu et nos frères ! Cependant sa fidélité pour nous est gratuite, elle vient toujours au-devant de nous, sans tenir compte de ce que nous avons fait. Dans cette certitude joyeuse, nous pouvons lever les yeux de notre horizon limité, nous remettre chaque jour en chemin et devenir témoins nous aussi de cette tendresse qui évoque pour nous celle d’une mère. « D’un amour éternel je t’ai aimé, aussi t’ai-je maintenu ma faveur » Ce regard de Dieu sur l’humanité fait naître aussi un grand dessein de fraternité, qui trouvera en Jésus son plein accomplissement. En effet, il a témoigné de sa fidélité à l’amour de Dieu par la parole, mais surtout par l’exemple de toute sa vie. Il nous a ouvert la voie pour imiter le Père dans l’amour envers tous (Mt 5,43ss). Il nous a dévoilé que la vocation de chaque être humain est de contribuer à l’édification de relations d’accueil et de dialogue. Comment vivrons-nous la Parole de vie de ce mois ? Chiara Lubich nous invite à avoir un cœur de mère : « Une mère accueille sans cesse, elle aide sans cesse, elle espère toujours, elle couvre tout […]. L’amour d’une mère en effet est semblable à la charité du Christ, dont parle l’apôtre Paul. Si nous avons un cœur de mère ou, plus précisément, si nous nous proposons d’avoir le cœur de la Mère par excellence, Marie, nous serons toujours prêts à aimer les autres, en toutes circonstances, donc à garder vivant en nous le Ressuscité […]. Prêts à aimer non seulement les chrétiens, mais aussi les bouddhistes, les hindouistes, les musulmans, etc., ainsi que les hommes de bonne volonté, tout homme qui habite sur cette terre 2 « D’un amour éternel je t’ai aimé, aussi t’ai-je maintenu ma faveur » Une jeune épouse qui a commencé à vivre l’Évangile en famille raconte : « J’ai rencontré une joie comme jamais je n’en avais éprouvée et j’ai eu le désir de faire déborder cet amour au- delà de chez moi. Je me rappelle, par exemple, avoir couru à l’hôpital rendre visite à l’épouse d’un collègue, qui avait tenté de se suicider. Bien qu’au courant de leurs difficultés, mes propres soucis m’avaient empêchée de les aider. Et voilà que je ressentais comme mienne sa souffrance ! Je n’ai pas eu de répit tant qu’a duré la situation qui l’avait poussée à ce geste. Un tel épisode a marqué pour moi le début d’un changement de mentalité. Il m’a fait comprendre que, si j’aime, je peux être, pour chacune des personnes que je côtoie, un reflet, bien petit certes, mais un reflet de l’amour même de Dieu. » Et si nous aussi, soutenus par l’amour fidèle de Dieu, nous nous mettions dans une telle disposition intérieure face à tous ceux que nous rencontrons dans notre journée ? Letizia Magri __________________________________________
- Bible de Jérusalem.
- D’après Chiara LUBICH, Cercando le cose di lassù, Rome 19925, 41,42.
Juil 27, 2018 | Non classifié(e)
« La femme de Nazareth, une femme au foyer, est un énorme défi pour nous : cela nous pousse à nous éloigner d’une spiritualité basée sur l’attrait de l’extraordinaire pour trouver une mystique du quotidien. D’imaginations théoriques à une réalité palpable dans la simplicité du quotidien… Dieu parcourt ce chemin-là ». (Ermes Ronchi: Les questions nues de l’évangile, p. 176) “… Nous avons vraiment besoin de la maison. La maison est très importante. […] elle doit être entretenue comme Marie entretenait sa maison, qui accueillait rien de moins que Jésus. Donc, ce que nous faisons doit être en harmonie avec Lui qui était le Verbe de Dieu, Il est la beauté de Dieu, l’irradiation, il est la gloire, gloire qui veut dire l’irradiation de Dieu. Je ne sais pas si vous pouvez imaginer, pour ainsi dire, Dieu comme un soleil qui se couche, et les rayons qui en sortent sont le Verbe, et donc le Verbe de Dieu fait chair est Jésus. Alors Il est vraiment la gloire, donc le maximum de la beauté, de la splendeur. Ainsi, Marie, […] cette maison, […] elle savait bien l’entretenir, de manière que Jésus soit bien accueilli. […] Notre vocation, qui est une vocation mariale, est celle de la maison. On ne comprend pas Marie si elle n’est pas femme au foyer, en plus d’être siège de la sagesse, et donc quelqu’un qui sait entretenir une maison ». (Chiara Lubich, Loppiano, 30 mai 1996, inauguration de la maison Gen) “La maman est plus objet d’intuition du cœur que de spéculation de l’intelligence, elle est plus poésie que philosophie, parce que trop réelle et profonde, proche du cœur humain. Il en est de même pour Marie, la Mère des mères, dont la somme de toutes les affections, les bontés, les miséricordes des mères de la terre ne réussit pas à l’égaler. Marie est pacifique comme la nature, pure, sereine, limpide, modérée, belle […]. Elle est forte, vigoureuse, ordonnée, constante, inflexible, riche d’espérance. Marie est trop simple et trop proche de nous pour être « contemplée ». […] Elle attire le divin sur la terre tout doucement comme un plan incliné qui descend de la hauteur vertigineuse des Cieux jusqu’à la petitesse infinie des créatures ». (Chiara Lubich, Desseins de lumière, pp. 84,85)
Juil 26, 2018 | Focolare Worldwide
« Nous avons vécu ici à Loppiano – écrivent les organisateurs – des journées spéciales lors de la première école pour animateurs pastoraux. Nous sommes au nombre de 75, issus de différentes régions italiennes, et d’une représentation d’Amérique latine et du Rwanda ». Église locale: communion et mission – Parcours pastoraux à la lumière de l’Evangelii Gaudium, a été le titre choisi pour le cours qui s’est déroulé du 15 au 21 juillet dans la cité-pilote internationale de Loppiano (Italie), organisé par le Mouvement des Focolari avec le Centre Evangelici Gaudium (CEG) , laboratoire de formation, d’étude et de recherche, de l’Institut universitaire Sophia (IUS). « Nous avons été étonnés par l’effet que cette proposition a produit sur les participants : que ce soit pour le partage profond et mûr des expériences ecclésiales de chacun ou pour les réponses que la spiritualité de l’unité offre, que ce soit pour leurs besoins ou pour la présence spirituelle de ‘’Jésus Maître’’ qui a illuminé l’expérience pastorale ». « De qualité et consistantes – continuent-ils – ont été les interventions des conférenciers, fruits d’une élaboration commune et en syntonie les uns avec les autres. Les ateliers interactifs de l’après-midi ont proposé, ensuite, des méthodes adaptées, mises à notre disposition afin de concrétiser les contenus qui ont été proposés ». L’école avait pour objectif celui de proposer des outils théoriques et pratiques à ceux qui sont engagés à rendre la spiritualité des Focolari ‘’visible et expérimentable’’ dans les articulations de l’Église italienne, conscients qu’il ‘’s’agit d’un don que l’Esprit a donné à Chiara Lubich pour l’Église entière de notre temps’’. En guise d’ouverture, il y a eu une riche introduction à la ‘’méthode trinitaire’’de l’athénée de Loppiano, à charge de Mgr. Piero Coda, directeur de l’Institut, et un thème programmatique de S.E. le Cardinal Giuseppe Petrocchi, Président du CEG, intitulé Protagonistes dans la vie du diocèse et des paroisses. Le commentaire d’un participant : ‘’Magnifique, l’analyse du néo cardinal. Chaque concept suscitait des visages, des émotions… Je crois avoir absorbé une certaine mentalité humaine, surtout en ce qui concerne l’annonce par la parole. Avec l’excuse de respecter la liberté d’autrui, je me cache et je prive les autres du grand don que j’ai reçu. Le Cardinal Petrocchi nous a parlé avec force et dans son analyse, nous sentions toute la passion pour l’Église, pour l’humanité, et le secret pour contribuer à la renouveler’’. D’autres importantes interventions ont été présentées par Mgr. Vincenzo Zani, secrétaire de la Congrégation de l’Éducation chrétienne et par le professeur Vincenzo Buonomo, recteur magnifique de l’Université du Latran. ‘’La conférence de Mgr. Zani – commente un jeune – m’a beaucoup éclairé. Il faut un projet : la Parole, se mettre à l’école de ‘’Jésus Maître’’, vivre des relations nouvelles, expérimenter la dimension communautaire de l’Église, la dimension du dialogue qui génère la fraternité universelle’’. D’autres commentaires :’’ Intéressante cette école afin de redécouvrir la valeur de la Parole incarnée et renouveler les structures humaines de l’Église’’. ‘’Notre vie missionnaire passe à travers la charité vécue, et donc, en la voyant, d’autres désirent y participer’’. ‘’Belle et exhaustive la partie théorique de cette école. Aujourd’hui, troisième jour, je suis allée en crise, après un examen de conscience pour ce que je me propose souvent de faire et que je ne réussis pas à faire. Donc c’est une crise constructive’’. ‘’Je sens la nécessité que tous nous puissions avoir cette formation pour que notre ‘agir’ soit encouragé par ce type de connaissance’’. Le cours se poursuivra avec une deuxième partie qui se déroulera la première moitié d’octobre auprès de quelques églises particulières, là où sont en cours des expériences significatives. Gustavo Clariá
Juil 26, 2018 | Non classifié(e)
« Cinquante année après la publication, l’encyclique Humanae vitae de Paul VI se présente aux yeux des hommes d’aujourd’hui, complètement différemment: en 1968, c’était un document courageux – et donc controversé – qui allait contre l’air du temps, celui de la révolution sexuelle, pour réaliser ce qui était fondamental, une contraception sûre et aussi la possibilité d’avorter. C’était aussi l’époque dans laquelle les économistes parlaient de ‘’bombe humaine’’, c’est-à-dire du danger de surpopulation qui menaçait les pays riches et pouvait diminuer leur prospérité », écrit dans le journal ‘’L’Avvenire’’, Lucetta Scaraffia. Mais aujourd’hui, le monde a changé, conclut-elle, il faudrait donc la relire avec un regard différent et comme un ‘’événement prophétique’’. L’encyclique a été publiée le 25 juillet 1968, pendant la sixième année du pontificat de Paul VI, suscitant beaucoup de réactions contrastées.
Juil 25, 2018 | Focolare Worldwide
« Mon Dieu, je me souviens de ces moments, lorsque j’étais plus jeune, au cours desquels je t’écrivais des lettres. C’était des lettres pleines de questions, pour lesquelles je voulais des réponses immédiates. J’avais douze ans quand j’ai commencé à voir le monde d’une manière différente. J’étais née dans une belle famille, comme celles qu’on voit dans les films. J’avais une maman prévenante qui se réveillait tôt le matin pour préparer le petit-déjeuner, un papa aimant et deux petites sœurs plus jeunes, toujours heureuses des petites joies de la vie. Mais justement comme dans les films, tout cela un jour, s’est écroulé. A peine réveillée, j’ai vu que ma maman n’était pas là. Je m’en souviens clairement, le dimanche était un jour de pancake, mon père allait préparer le pancake et ma maman allait cuisiner des œufs et du lard. Mais ce jour-là, je vis que mon père buvait seul, son café. Aucun pancake. Pas d’œufs et de lard. Et maman n’était pas là. Papa m’expliqua qu’elle nous avait quittés. Mes sœurs avaient 8 et 6 ans. Je les ai embrassées en promettant au ciel que j’aurais fait de mon mieux pour prendre soin d’elles. En ville, tout le monde parlait de nous. Les parents, les enseignants, les enfants, tous faisaient courir des ragots à notre propos. Bien souvent j’aurais voulu contre-attaquer, afin de protéger mes sœurs, ou simplement pleurer et me lamenter avec toi. ‘’Pourquoi ? Pourquoi est-ce arrivé justement à nous ? Je suis bien trop jeune pour affronter tout cela. Dieu, où es-tu ?’’ Mon père, la personne la meilleure au monde ne méritait pas cela. Nous déménageâmes chez nos grands-parents. Un jour, alors que j’étais à l’école, sur le point de manger avec mes copains de classes, mes sœurs se précipitèrent vers moi pour me dire que Maman était là. Impossible, pensai-je. Je la vis venir vers nous. Elle avait un sac plein de cadeaux pour moi et pour mes sœurs. Je ne savais pas quoi penser. Je l’ignorai. ‘’Pourquoi maintenant ? Pourquoi es-tu revenue ? Après avoir abandonné ta famille ? Tu penses pouvoir revenir comme ça en arrière ? Et qu’on te pardonne et que nous t’accueillions les bras ouverts ? En pensant que les cadeaux peuvent remplacer tous les moments où tu n’étais pas là ? Non’’. C’est ainsi que je te demandai, ô Dieu, de m’envoyer tes anges comme messagers . Je ne sais pas comment ni quand, mais je sentais dans mon cœur que tu m’écoutais. Je me souviens que j’avais aussi écrit à Marie. Je lui avais dit que j’avais besoin d’une mère. Et tu m’as vraiment répondu. Ce jour arriva quand je parlai avec ma grand-mère. Elle me fit comprendre que je devais aller au-delà de la souffrance que Maman nous avait causée. Jésus était présent en elle. Et malgré toutes les choses laides que nous pouvons faire dans la vie, Son amour pour nous ne changera jamais. Même si nous tombons et faisons des erreurs, Lui nous aimera toujours, immensément. Cela n’a pas été facile. j’ai dû libérer mon cœur et la laisser rentrer, petit-à-petit. Nous avons commencé à reconstruire un rapport, et maintenant, ma mère fait à nouveau partie de ma vie. L’amour que j’ai pour ma famille est si grand qu’il y aura toujours de l’espace pour les erreurs et l’acceptation. Je peux ne pas avoir une famille comme dans les films, mais j’ai une histoire qui est réelle, et elle est meilleure grâce à toi, mon Dieu, qui l’a guidée. Et tu l’as écrite. La vie ne s’arrête pas là, j’ai encore beaucoup de batailles à surmonter, il y a encore beaucoup de défis à relever, mais une chose est certaine, j’ai confiance dans tes plans pour moi. Je pourrais ne pas comprendre tout de suite, mais j’ai cette foi dans mon cœur : tu seras là toujours pour moi, peu importe comment ».
Juil 25, 2018 | Focolare Worldwide
La rencontre des évêques membres du Mouvement des Focolari est en cours à Seggau (Autriche, du 24 juillet au 1er août). 64 évêques (parmi lesquels des cardinaux de la Curie et des nonces apostoliques) de 31 pays et de quatre continents, vivront ‘’quelques jours d’expérience d’Église universelle entre évêques en Styrie’’, lit-on dans un communiqué publié sur le site du diocèse autrichien. C’est l’évêque Wilhelm Krautwaschl qui accueille la rencontre. ‘’La tradition de ces rencontres épiscopales a débuté il y a des décennies, lorsque la fondatrice du Mouvement des Focolari, Chiara Lubich ( 1920 – 20018), invitait en Suisse, pendant l’été pour quelques jours, quelques évêques liés au Mouvement’’ lit-on dans la note. Ce fut alors le défunt évêque d’Aix-la-Chapelle, Mgr. Hemmerle, qui mit en route et fut modérateur de ces rencontres qui ont ‘’un caractère délibérément privé’’ et qui se déroulent chaque année mais dans des lieux différents. Le but de la rencontre est celui d’ ‘’approfondir le charisme de l’unité, cultiver les échanges entre évêques au niveau mondial et passer quelques jours en communion fraternelle’’. Samedi 28 juillet, l’évêque Krautwaschl célébrera avec les confrères dans l’épiscopat, une messe dans la basilique de Seckau, ‘’à laquelle sont invités tous ceux qui désirent y participer’’. En Autriche, le Mouvement compte 1300 membres et plus de 20 mille sympathisants. Source : AgenSir
Juil 24, 2018 | Non classifié(e)
Ce livre regroupe une cinquantaine de lettres écrites par Chiara Lubich, entre 1943 et 1949. Pour la plupart inédites en français, ces lettres rédigées par une jeune institutrice dItalie du Nord, en pleine tourmente de la seconde guerre mondiale, sadressent à des jeunes filles et jeunes hommes de son âge, aux membres de sa famille, à des prêtres et religieux
À tout un ensemble de personnes avec qui elle entretient une relation profonde pour leur communiquer la grande découverte de sa vie : « Dieu maime immensément, et il en est de même pour toi ». Compte tenu de la gravité des circonstances, Chiara Lubich comprend très vite que cet amour est celui du Fils de Dieu qui atteint toute sa mesure dans le cri : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi mas-tu abandonné ? » Son langage est donc celui dune jeune femme amoureuse de Dieu qui ne peut que transmettre sa passion. Nouvelle Cité
Juil 24, 2018 | Non classifié(e)
Conscients de la crise écologique et sociale qu’affronte notre planète, des centaines de personnes agissent constamment dans le monde entier afin de trouver des solutions créatives à ces grands problèmes et le font, dans leur quotidien, à travers des actions grandes ou petites. Des actions qui cependant, naissent, grandissent et meurent dans un isolement total. ‘’Ensemble, nous pouvons faire beaucoup plus’’ est un des leitmotivs proposés par Prophetic Economy, une initiative qui essaie de créer des réseaux de collaboration entre tous ceux qui dans le propre contexte, travaillent à la faveur du développement humain, indépendamment de l’âge, de la nationalité, de la croyance. L’événement principal de Prophetic Economy se tiendra à Castel Gandolfo (Rome), du 2 au 4 novembre 2018. Il concernera des experts dans différents domaines, comme Jeffrey Sachs, économiste et essayiste nord-américain, un des plus grands experts mondiaux en matière de questions environnementales et de développement durable, ou comme Luigino Bruni, économiste italien, coordinateur international du projet Économie de Communion. « L’expérience – affirme Florencia Locascio, coordinatrice générale de Prophetic Economy – s’adresse à toutes les personnes, organisations et entreprises qui sont en train de proposer des solutions durables et créatives au problème de la pauvreté, de l’inégalité, de la crise sociale et environnementale que nous sommes en train de vivre. Nous voulons identifier les change-makers, les ‘’innovateurs’’, afin de leur donner visibilité ».
Durant l’événement, en plus du workshop, activités d’intelligence collective, échanges et conférences de personnalités et d’experts internationaux, se tiendra la remise des prix du concours ‘’Prophetic practices award 2018’’. Un concours qui entend primer, donner visibilité et mettre en contact des expériences déjà existantes d’ ‘’économie prophétique’’ toutes ces bonnes pratiques déjà en cours et qui contribuent au bien commun. Paolo Matterazzo, responsable de la communication de la Communauté de Nomadelfia, explique : « Les adolescents et les nouvelles générations ont quelque chose d’important à dire et ils contribuent jusqu’à présent avec enthousiasme en apportant des exemples concrets très stimulants ». Les premiers trois vainqueurs du concours recevront une somme d’argent comme prix et seront aussi invités à présenter leurs propres projets durant l’événement de novembre. Les dix premiers dans la classification auront aussi l’opportunité de présenter leurs bonnes pratiques. L’échéance du concours est prévue pour le premier août. Pour plus d’informations consulter le site http://www.propheticeconomy.org Source : United World Project
Juil 24, 2018 | Non classifié(e)
Juil 23, 2018 | Focolare Worldwide
Imaginez découvrir dans les chutes de matériaux, la possibilité d’une forme nouvelle, déjà présente en puissance, de les transformer en ‘’quelque chose’’ de beau, d’utile et de précieux, qui n’existait pas auparavant. Ensuite, impliquez dans ce vertueux parcours, des personnes vulnérables comme, par exemple, les femmes qui, une fois leur peine purgée en prison, ont des difficultés à se réintégrer dans la société, à trouver un travail et l’autonomie financière. Voilà en quoi consiste le ‘’Project Lia’’, une association sans but lucratif et une entreprise sociale issue de la ville d’Indianapolis (USA). « Chez nous, ces femmes qui veulent se réinsérer dans la société, apprennent à créer des objets de décoration et des meubles, dans une atmosphère de travail éducatif, qui est un espace de compréhension et de respect réciproque, où se transforment les matériaux, mais aussi les vies des personnes, à travers des relations basées sur la réciprocité et la confiance, » explique Elizabeth Wallin, fondatrice et directrice exécutive du Project Lia « nous fournissons également des opportunités éducatives en matière financière, de communication, d’éthique entrepreneuriale, de santé et de bien-être, en plus de promouvoir la participation à la vie communautaire et sociale ». D’après les statistiques publiées sur leur site, extraites de données du Bureau of Justice, dans les trois et demie dernières décennies, la population carcérale féminine des États-Unis a augmenté de 700 pour cent. En 1980, elles étaient au nombre de 12.144 femmes sous la juridiction de l’État ou fédérale. Chiffres montés à plus de 100.000 en 2015. Si à ceux-ci, nous ajoutons les détenues dans les structures carcérales locales, en liberté sur parole ou aux arrêts domiciliaires, la somme rejoint et dépasse le million de femmes.
« Lorsque ces personnes quittent la prison », continue Elizabeth Wallin, « elles doivent trouver un travail stable et une maison, tout en essayant de renouer les rapports avec leurs propres familles. Si à cela, on ajoute la stigmatisation générée par la prison, et la discrimination raciale, il est très difficile pour elles de réussir à se réintégrer, en excluant le risque de récidive ». C’est pour cela que, ‘Project Lia’ a choisi de consacrer son action aux femmes. En les aidant, on renforce indirectement la famille et la communauté car, selon d’importantes études, ces femmes responsabilisées pensent ‘’communautaire’’, en réinvestissant les 90 % de leur revenu dans leurs propres familles. A partir de là, on peut se poser la question : ‘’D’où cette idée a-t-elle trouvé son inspiration ?’’ « Pendant un de mes voyages en Argentine », commence à raconter Elisabeth « j’ai participé à un festival de jeunes ayant pour titre ‘’No Te Detengas’’ (en français : ‘’Ne te laisse pas entretenir’’). Un festival qui a réuni plus de 1000 jeunes et qui parle de ces cages dans lesquelles souvent nous nous emprisonnons par peur, par les pressions d’autrui, par des situations de complaisance ou de préjudice. En retournant aux États-Unis, je me suis rendu compte que là, les femmes sorties de prison, continuaient à être ‘’entretenues’’ par une cage plus grande et systématique. Pour moi, le Project Lia est une réponse à la peur, aux pressions d’autrui, à la complaisance et aux préjudices d’un système de justice pénale et d’une société qui, même lorsque la peine a été purgée, continue à ‘’entretenir ‘’ les ex-prisonniers, sans offrir de possibilité de réelle intégration sociale ». Et donc, un projet inclusif, qui vise à construire des ponts de vraie solidarité sociale. L’unique curiosité qu’il reste à satisfaire, arrivés là, est le nom : pourquoi justement ‘’Lia’’ ? Elisabeth m’explique que : « ’’Lia’’ est le nom d’une femme qui a consacré toute sa vie à construire des ponts entre les personnes de races, de cultures, de religions, et de background sociaux divers. Son nom complet était Lia Brunet, elle était de Trente et fut une des premières compagnes de Chiara Lubich, la fondatrice du Mouvement des Focolari ». Lia Brunet, en 1961, rejoignit l’Argentine, où s’élève du cœur de la pampas, la cité-pilote qui aujourd’hui porte son nom. Là où, également Elisabeth, a pu expérimenter l’idéal d’un monde uni. Source: United World Project
Juil 22, 2018 | Non classifié(e)
A table Un collègue manquait toujours à table. A cause de son caractère agressif, il n’avait pratiquement pas d’amis. Un jour j’ai insisté pour qu’il vienne et en réponse, il m’a confié le drame qu’il vivait avec son fils drogué. Je l’ai écouté profondément, puis il est venu manger avec moi. Les collègues, en voyant la cordialité avec laquelle nous parlions entre nous, ont alors adopté une attitude de respect envers lui. O.F. – Slovaquie Un cadeau Dans le bureau où je travaille j’ai proposé avec une autre collègue, de ramasser de l’argent pour un cadeau à faire à un employé qui devait partir en retraite. Lorsqu’il s’est agi d’acheter le cadeau, la collègue m’a dit qu’il suffisait de dépenser la moitié de la somme et que nous pouvions nous partager le reste. Je lui ai répliqué que cela ne me semblait pas juste, mais elle a ajouté que c’était l’habitude. Je suis restée silencieuse, pour lui faire comprendre que je ne pensais pas de la même façon. Peu après elle est venue s’excuser, et depuis ce jour nous sommes devenues des amies. F.M. – Italie Une rose et une promesse Depuis longtemps je m’occupe de garder ouvert l’oratoire de la paroisse pour que les jeunes aient un endroit où se retrouver en dehors de l’école. Ce n’est pas un engagement minime. Quelquefois ils se disputent entre eux et il n’est pas toujours facile de ramener le calme. Une fois, pour en séparer deux qui se bagarraient, j’ai reçu un coup de poing destiné à l’autre. Pris de panique ils se sont enfuis tous les deux. Mais peu de temps après, celui qui m’avait frappé involontairement est revenu avec une rose et la promesse d’être meilleur. F.B. – Suisse Stage Pendant mon stage à l’hôpital je remarque un patient. Je lis sa fiche clinique et j’apprends qu’à cause du diabète, il a subi l’amputation d’un doigt et de la moitié d’un pied. Malheureusement sa situation s’est aggravée et les médecins ont décidé de lui amputer toute la jambe. Je prends sa situation à cœur et je décide de lui parler de la prochaine opération. Il est au désespoir, et j’essaie de le consoler. « Regarde – lui dis-je – j’ai un cadeau pour toi, mais ce n’est pas quelque chose de matériel ». Nous lisons ensemble la Parole de vie. Le lendemain, lorsqu’on l’emmène à la salle d’opération, il me voit et me dit : « J’ai la foi. Croyons ensemble ! » C. – Argentine A mi-voix Avec une de mes sœurs, avec qui nous ne nous entendions pas, je voulais rétablir le rapport, mais je n’en avais pas le courage, alors je ne me décidais jamais. Le lendemain d’une nuit plutôt agitée, je l’ai rencontrée dans la cuisine et lui ai dit « ciao », mais avec une voix tellement faible, qu’elle n’a pas entendu. J’ai pensé en moi-même : « Maintenant je dois le lui répéter plus fort », mais d’un autre côté « Mais non, j’en perds ma dignité… ». J’ai redit « ciao » d’une voix plus forte. Elle est restée surprise et nous nous sommes souri. D.B. – Italie