Mouvement des Focolari
Remise des diplĆ“mes Ć  l’Ecole Loreto

Remise des diplĆ“mes Ć  l’Ecole Loreto

20140702-7Une famille saine dĆ©veloppe des liens positifs, personnels et sociaux qui reprĆ©sentent le capital humain primaire pour le bien-ĆŖtre de la sociĆ©tĆ©. C’estĀ  de ce prĆ©ambuleĀ  que naĆ®t le projet culturel « La famille en vue du bien communĀ Ā», promu par l’ « Ecole LoretoĀ Ā» d’Actions pour Familles Nouvelles Onlus. L’objectif est clairĀ : repartir de la promotion d’une culture de la famille afin d’assainir de nombreuses plaies qui dĆ©rivent de la dĆ©sagrĆ©gation sociale causĆ©e par les crises et par la privatisation de l’institution de la famille. Le 11 juin passĆ©, ont Ć©tĆ© remises les attestations de « EmpowermentĀ  familialĀ  et interculturelĀ Ā» aux familles venues pour apprendre un nouveau style de vie basĆ© sur l’amour rĆ©ciproque de l’Evangile et approfondir la spiritualitĆ© de l’unitĆ©, avec Ć©galement une formation spĆ©cifique sur les thĆ©matiques de la famille.

20140702-6Le cours avait commencĆ© le 16 septembre 2013 et s’était articulĆ© en deux pĆ©riodes formatives tout au long de l’annĆ©eĀ : le « cours propĆ©deutiqueĀ Ā», cours prĆ©paratoire de 250 heures et le « cours de qualification Ā»de 600 heures. Les participantsĀ : huit noyaux familiaux entiers provenant de Hong Kong, de la CorĆ©e, Syrie, Slovaquie, Mexique et du BrĆ©sil.

Les familles ont reƧu des Ć©lĆ©ments de contenu formatif, participĆ© aux activitĆ©s de travail et Ć  la vie de la citadelle, en vivant dans l’amour et dans la communion, afin de tĆ©moigner Ć  tous-une fois retournĆ©s dans leurs terres- de l’expĆ©rience vĆ©cue. Un dĆ©nominateur commun a Ć©tĆ© celui de se retrouver Ć  la fin de l’annĆ©e comme une unique et grande famille. En toutes les familles, il y a le dĆ©sir de partager avec le plus grand nombre de personnes l’expĆ©rience originale vĆ©cue en Italie. L’Ecole Loreto a Ć©tĆ© fondĆ©e par Chiara Lubich en 1982 Ć  Loppiano. Jusqu’à prĆ©sent, 1500 familles issues des cinq continents sont passĆ©es par cette singuliĆØre Ć©cole en devenant ensuite, des points de rĆ©fĆ©rence pour d’autres familles.

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Mouvement des Focolari : AssemblƩe gƩnƩrale 2014

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Du 1er au 28 septembre 2014 se tiendra l’AssemblĆ©e gĆ©nĆ©rale du mouvement des Focolari. Parmi ses tĆ¢ches: Ć©lire la prĆ©sidente, le coprĆ©sident, les conseillers/ĆØres gĆ©nĆ©raux qui resteront en charge pendant les six prochaines annĆ©es, dĆ©libĆ©rer sur les instances et les propositions venues des diffĆ©rentes parties du monde, dĆ©finir les grandes lignes d’orientation de la prochaine pĆ©riode. Maria Voce s’est exprimĆ©e ainsi: ā€œl’AssemblĆ©e est appelĆ©e Ć  s’exprimer sur des sujets fondamentaux pour la vie du mouvement tout entierā€ et on y arrive ā€œavec un sens de gratitude envers Dieu pour ce qui a Ć©tĆ© vĆ©cu ensemble durant ces six annĆ©es passĆ©esā€.

Ā Les participants Ć  l’AssemblĆ©e gĆ©nĆ©rale seront 494, ils reprĆ©senteront la variĆ©tĆ© des situations gĆ©ographiques, des engagements et des gĆ©nĆ©rations propres aux Focolari. Parmi les prĆ©sents se trouveront 15 invitĆ©s d’Eglises non catholiques, de religions non chrĆ©tiennes, et de culture non religieuse. Ils seront prĆ©sentsĀ  aux travaux de l’assemblĆ©e et exprimeront leur propre point de vue, indispensable Ć  la vie et l’action du mouvement. 20140630-01 Les six derniers mois dans le monde entier et de maniĆØres diffĆ©rentes, une suite d’initiatives se sont dĆ©roulĆ©es pour faciliter les rĆ©flexions, les analyses et les bilans dans les communautĆ©s des Focolari sur la maniĆØre de faire du mouvement, sur les dĆ©fis et les perspectives futures, dans le but d’envoyer des sujets et des propositions sur lesquels organiser les travaux de l’AssemblĆ©e. Les groupes ont ainsi prĆ©sentĆ© plus de 3.000 propositions, chacune ne comportant pas plus de 100 mots, qui ā€œmontrent – aux dires de Maria Voce – la vitalitĆ© d’un peuple en marche et en croissanceā€. Ā Un groupe de jeunes des Focolari, suite Ć  un travail de rĆ©flexion dans les cinq continents, rĆ©unis au cours de leur congrĆØs international, ont approuvĆ© un manifeste qu’ils ont ensuite remis Ć  la prĆ©sidente. L’ensemble des propositions a Ć©tĆ© regroupĆ© par une commission prĆ©paratoire qui l’enverra personnellement aux participants de l’AssemblĆ©e autour des permiers jours de juillet. Cette commission est composĆ©e de vingt personnes, reprĆ©sentatives de l’actuel Centre international, des diffĆ©rentes branches des Focolari et des rĆ©gions du monde où il est prĆ©sent. L’AssemblĆ©e gĆ©nĆ©rale des Focolari est l’organe le plus important du mouvement, il se rĆ©unit de maniĆØre ordinaire tousĀ  les six ans. La prĆ©cĆ©dente s’est tenue en juillet 2008, trois mois aprĆØs la mort de la fondatrice Chiara Lubich.

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Les œuvres de misĆ©ricorde, un cœur en action

IginoGiordani_01“On aime Dieu, le PĆØre, aussi en donnant Ć  manger au frĆØre qui a faim. Tout le dĆ©veloppement de la littĆ©rature sur ce thĆØme – spĆ©cialement de la grande littĆ©rature patristique – est une lutte contre l’égoĆÆsme des uns qui provoque la misĆØre des autres: donc une reconstitution de l’humanitĆ© violĆ©e et dĆ©gradĆ©eĀ  en commenƧant par le dĆ©but: nourrir l’estomac, pour reconstruire ce corps physique qui fait partie lui aussi du Corps mystique: c’est aussi le Christ vivant […]. Tous ne peuvent pas faire de miracles – Ć©crivait saint Augustin – mais tous peuvent nourrir les misĆ©reux. “Tu ne peux pas dire au paralytique: LĆØve-toi et marche! Mais tu peux dire: En attendant que tu puisses te lever, d’abord reste et mange…” Qui, pouvant nourrir les dĆ©nutris, les mal-nourris, les affamĆ©s, ne les aide pas, est, selon une pensĆ©e des PĆØres de l’Église, un homicide, mĆŖme un dĆ©icide. Il fait mourir le Christ. Qui, durant les annĆ©es de guerre, a condamnĆ© des prisonniers Ć  mourir de faim, a rĆ©pĆ©tĆ©, du point de vue de l’Évangile, la crucifixion. Il a Ć©tĆ© l’assassin, pour ainsi dire, de Dieu. Les nombreux dĆ©portĆ©s, dans la neige et sous un soleil de plomb, Ć  l’intĆ©rieur de wagons blindĆ©s ou de bĆ¢timents isolĆ©s, dont la monotonie Ć©tait seulement interrompue par le collapsus des affamĆ©s, marquent le style de l’athĆ©isme pratique, mĆŖme si perpĆ©trĆ© au nom de Dieu. Pour cette raison, saint Vincent de Paul est montĆ© dans les galĆØres des rois trĆØs chrĆ©tiens, où les galĆ©riens tombaient, extĆ©nuĆ©s. Voici donc que l’œuvre de misĆ©ricorde, reconstituant la justice, ne se prĆ©sente pas comme une simple distribution de nourriture ou d’argent pour l’acheter. “Les œuvres de misĆ©ricorde ne servent Ć  rien sans amour”, dit saint Augustin. “Je pourrais distribuer tous mes biens aux affamĆ©s et mĆŖme livrer mon corps aux flammes, si je n’ai pas d’amour, cela ne me sert Ć  rienā€ (1 Cor 13, 3), Ć©crit saint Paul (…). Les services d’assistance sociale servent peu aux effets de la vie religieuse, si ceux qui les accomplissent n’apportent pas cet aliment divin, cette ardeur d’Esprit Saint, qu’est la charitĆ© […]. L’œuvre de misĆ©ricorde est un devoir moral et matĆ©riel: en nourrissant qui souffre, je me nourris. Sa faim est mienne et celle de tout le corps social, dont je suis partie organique. “Beaucoup, nous sommes un seul organisme”: et on ne peut lĆ©ser un organe pour avantager un autre. Sinon, on le paie: avec les rĆ©volutions, les troubles et les Ć©pidĆ©mies ici, et ensuite avec l’enfer lĆ -bas. On a tentĆ© de penser que ce prĆ©cepte est devenu plutĆ“t superflu Ć  une Ć©poque où les travailleurs atteignent une certaine aisance. Au contraire, il n’a jamais Ć©tĆ© autant actuel et a pris une dimension aussi vaste qu’à l’époque du rationnement, des camps de concentration, des dĆ©portations et du chĆ“mage, de la guerre et de l’aprĆØs-guerre (…). Une civilisation qui tolĆØre l’affamĆ© Ć  cĆ“tĆ© du riche est une civilisation en pĆ©chĆ© mortel (…). Si une personne n’a pas de ration, cela signifie qu’une autre en a deux […]. Les œuvres de misĆ©ricordes se justifient par la rĆ©alitĆ© de la nature humaine; et accomplissent le miracle de faire circuler l’amour en faisant circuler le pain: le miracle qui fait du don d’un pain une sorte de sacrement social, avec lequel on communique, avec l’amour, Dieu, et on nourrit, avec le corps, l’âme.” (par Igino Giordani, Il Fratello, CittĆ  Nuova 2011, pp. 64-67)

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La famille aujourd’hui: accueillir les difficultĆ©s

L’image de l’Église que le prochain Synode est appelĆ© Ć  montrer avec ses choix pastoraux est celle d’«une mĆØre engagĆ©e Ć  engendrer, accompagner et soutenir tous les fils de Dieu, personne n’est exclu”. Mgr Bruno Forte, secrĆ©taire spĆ©cial du prochain Synode extraordinaire sur la famille voulu par le Pape FranƧois, l’a soulignĆ© lors de la prĆ©sentation en salle de presse de l’Instrumentum laboris de l’assemblĆ©e synodale d’octobre prochain, qui sera consacrĆ©e au thĆØme “Les dĆ©fis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangĆ©lisation”. “La famille est dĆ©sormais devenue le symbole des difficultĆ©s, des souffrances de la sociĆ©tĆ© – commente Anna Friso, responsable avec son mari Alberto de la rĆ©alitĆ© ā€˜Familles nouvelles’, insĆ©rĆ©e dans le Mouvement des Focolari. “Donc savoir que l’Église a cette attitude d’accueil et de proximitĆ© – continue Anna – est vraiment magnifique.” Le document est la synthĆØse des rĆ©ponses aux 39 questions du questionnaire envoyĆ© en novembre dernier, qui a eu un accueil positif et un retour important. “Je crois que c’était l’idĆ©e juste. Commencer par les personnes, par les donnĆ©es concrĆØtes du mode de vie”, poursuit Anna Friso. “Cette attention aux situations aussi complexes et diffĆ©rentes de nombreuses familles en difficultĆ© – continue Alberto Friso – signifie valoriser ces souffrances pour en retirer une lumiĆØre. La souffrance est une valeur, un coefficient trĆØs important. Si elle est comprise par l’Église, les familles trouveront des ressources intĆ©rieures pour identifier un chemin de rĆ©conciliation.” “C’est sans autre une ouverture du cœur et de l’âme de l’Église Ć  l’accueil”, commente Alberto Friso. “Mais ce n’est pas seulement une maniĆØre d’identifier les situations difficiles, mais aussi tout le contexte gĆ©nĆ©ral de la famille, parce qu’elle naĆ®t justement de l’amour de Dieu pour l’humanitĆ© et, dans cet amour, elle trouve son sens.” Une grande partie du document est consacrĆ©e Ć  des situations pastorales difficiles, comme la cohabitation, les unions de fait, les sĆ©parations, les divorces ou les unions entre personnes du mĆŖme sexe. “Nous devons comprendre – explique Anna Friso – que la vraie question n’est pas d’enlever la paille dans l’œil de l’autre, mais de l’aider Ć  grandir dans la conscience que Dieu nous aime tous immensĆ©ment. Et c’est une annonce adressĆ©e Ć  tous, pas uniquement Ć  qui n’est pas en situation irrĆ©guliĆØre.”

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Alberto et Anna Friso

“La doctrine de l’Église n’est pas remise en question”, a clarifiĆ© Mgr Forte en salle de presse, mais son application, sa proposition, l’accompagnement de sa rĆ©ception et de sa mise en pratique. “Dans la doctrine de l’Église, il y a une vĆ©ritĆ© de beautĆ©, joie, de possibilitĆ© de rĆ©alisation. Et, au fond, personne ne veut d’un amour Ć©phĆ©mĆØre ou considĆØre les enfants comme une option”, explique Anna Friso. “Donc, l’Église nous parle justement de ce qui est Ć©crit dans notre cœur. Cependant, il faut surtout le prĆ©senter Ć  travers le tĆ©moignage.” “Notre espĆ©rance est que le Synode augmente la conscience de toutes les familles, chrĆ©tiennes ou pas”, conclut Alberto Friso. “Je crois que c’est un acte d’amour historique que l’Église accomplit, dans un moment où l’individualisme domine, un grand message de confiance et d’espĆ©rance, pas uniquement pour l’anthropologie chrĆ©tienne.” http:fr.radiovaticana.va/news/ Ā 

Juillet 2014

« Je vous le dĆ©clare encore, si deux d’entre vous, sur la terre, se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordĆ© par mon PĆØre qui est aux cieux. Car, lĆ  où deux ou trois se trouvent rĆ©unis en mon nom, je suis au milieu d’eux.Ā Ā»

Tu as sans doute lu dans l’Ɖvangile que JĆ©sus recommande souvent la priĆØre et enseigne comment faire pour ĆŖtre exaucĆ©. Mais cette phrase qui nous intĆ©resse aujourd’hui est vraiment originale. Elle dit que, pour obtenir une rĆ©ponse du ciel, elle requiert plusieurs personnes, une communauté : « …si deux d’entre vous… ». Deux. C’est le nombre le plus petit pour former une communautĆ©. Pour JĆ©sus, l’important n’est pas le nombre des croyants, mais qu’ils soient plusieurs. Dans le judaĆÆsme – tu le sais peut-ĆŖtre – on sait que Dieu apprĆ©cie la priĆØre de la collectivitĆ©, mais JĆ©sus prĆ©cise quelque chose de nouveauĀ :Ā Ā« si deux d’entre vous… se mettent d’accord… ». JĆ©sus souhaite plusieurs personnes, mais unies, il insiste sur leur unanimité : qu’elles soient une seule voix. Elles doivent, Ć©videmment, se mettre d’accord sur la demande Ć  exprimer, mais la requĆŖte doit s’appuyer avant tout sur une union des cœurs. Pratiquement, JĆ©sus affirme que la condition pour ĆŖtre exaucĆ© est l’amour rĆ©ciproque entre les personnes.

« Je vous le dĆ©clare encore, si deux d’entre vous, sur la terre, se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordĆ© par mon PĆØre qui est aux cieux. Car, lĆ  où deux ou trois se trouvent rĆ©unis en mon nom, je suis au milieu d’eux.Ā Ā»

Pourquoi les priĆØres faites en unitĆ© atteignent-elles davantage le PĆØreĀ ? Seraient-elles plus purifiĆ©esĀ ? De fait, notre priĆØre se rĆ©duit souvent Ć  une sĆ©rie de demandes Ć©goĆÆstes Ć©voquant plutĆ“t des mendiants s’adressant Ć  un roi que des fils Ć  leur pĆØreĀ ! En revanche, lorsqu’on demande avec les autres, la priĆØre devient moins entachĆ©e d’intĆ©rĆŖt personnel. On est amenĆ© Ć  mieux ressentir leurs besoins et on les partage. Et Ć  deux ou trois, il est aussi plus facile de mieux comprendre ce qu’il est bon de demander au PĆØre. Si l’on veut donc que notre priĆØre soit exaucĆ©e, il est prĆ©fĆ©rable d’en rester exactement Ć  ce que dit JĆ©susĀ :

« Je vous le dĆ©clare encore, si deux d’entre vous, sur la terre, se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordĆ© par mon PĆØre qui est aux cieux. Car, lĆ  où deux ou trois se trouvent rĆ©unis en mon nom, je suis au milieu d’eux.Ā Ā»

Où rĆ©side le secret de l’efficacitĆ© de cette priĆØre. JĆ©sus lui-mĆŖme nous le dit. Il est tout entier dans cette expressionĀ : « rĆ©unis en mon nomĀ Ā». Lorsque l’on est ainsi, unis entre nous, JĆ©sus est prĆ©sent parmi nous et, avec lui, il est plus facile d’obtenir tout ce que l’on demande. En Ć©tant prĆ©sent lĆ  où l’amour rĆ©ciproque unit les cœurs, c’est lui-mĆŖme qui demande avec nous les grĆ¢ces au PĆØre. Peut-on imaginer que le PĆØre n’Ć©coute pas JĆ©susĀ ? Le PĆØre et le Fils ne sont qu’un. Cela ne te semble-t-il pas merveilleuxĀ ? Cette parole de JĆ©sus ne donne-t-elle pas certitude et confianceĀ ?

« Je vous le dĆ©clare encore, si deux d’entre vous, sur la terre, se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordĆ© par mon PĆØre qui est aux cieux. Car, lĆ  où deux ou trois se trouvent rĆ©unis en mon nom, je suis au milieu d’eux.Ā Ā»

Sais-tu ce que JĆ©sus veut que tu demandesĀ ?Ā  Il le dit clairementĀ : « Quoi que ce soitĀ Ā». Il n’y a donc aucune limite. Alors mets cette priĆØre au programme de ta vie. C’est peut-ĆŖtre parce que tu ne les as encore jamais demandĆ©es que ta famille, toi-mĆŖme, tes amis, tes activitĆ©s associatives, ton pays, le monde qui t’entoure manquent de nombreuses aides. Mets-toi d’accord avec tes proches, avec ceux qui te comprennent ou partagent tes idĆ©aux. Et une fois disposĆ©s Ć  vous aimer comme l’ƉvanĀ­gile le commande, unis au point de mĆ©riter la prĆ©sence de JĆ©sus parmi vous, demandez. Demandez le plus possible, au cours de l’assemblĆ©e liturgique, Ć  l’Ć©glise, n’importe où ; demandez avant de prendre des dĆ©cisions, demandez quoi que ce soit. Et surtout faites en sorte que JĆ©sus ne soit pas dƩƧu par votre nĆ©gligence, alors qu’il vous a donnĆ© de telles possibilitĆ©s. Les hommes seront plus souriants, les malades garderont l’espoirĀ ; les enfants grandiront plus en sĆ©curitĆ©, les foyers plus en harmonie, certains grands problĆØmes pourront mĆŖme ĆŖtre abordĆ©s dans l’intimitĆ© des maisons… Et vous gagnerez le paradis car la priĆØre pour les besoins des vivants et des morts fait partie de ces « œuvres de misĆ©ricordeĀ Ā», ces actes d’amour dont on nous demandera compte Ć  l’examen final.

Chiara LUBICH

*Parole de vie publiƩe en 1981

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Focolari: 60 ans ça se fête !

201406Paris2Point d’orgue d’une annĆ©e de cĆ©lĆ©brations, cette soirĆ©e avait donc l’ambition de passer 60 annĆ©es au filtre de l’analyse d’experts Ć  la fois « maisonĀ Ā» et externes, en rĆ©pondant Ć  un certain nombre de questions du grand publicĀ : « Qui sont les FocolariĀ ?Ā Ā» « Quelle est leur implication dans le monde d’aujourd’huiĀ ?Ā Ā» « Il y a bien des Mouvements qui n’ont pas atteint soixante ans d’existence ou alors avec une santĆ© plus dĆ©labrĆ©eĀ Ā», dĆ©clarait Jean-Louis Schlegel, sociologue des religions, Ć  l’issue de l’avant-derniĆØre intervention de la soirĆ©e.

Padre Lethel

Frère François-Marie Léthel

Le colloque avait commencĆ© par un Ć©loge appuyĆ© de FrĆØre FranƧois-Marie LĆ©thel, Carme, professeur de thĆ©ologie au Teresianum la fondatrice du Mouvement, se livrant Ć  des allers-retours entre Sainte ThĆ©rĆØse d’Avila et son cĆ©lĆØbre « chĆ¢teau intĆ©rieurĀ Ā», (l’oraison, le centre de l’Ć¢me) et Chiara Lubich et son « chĆ¢teau extĆ©rieurĀ Ā» (l’amour du prochain). N’hĆ©sitant pas Ć  dĆ©signer cette personnalitĆ© comme « une des plus grandes mystiques de tous les tempsĀ Ā». 201406Paris1Laurent Villemin, professeur de thĆ©ologie Ć  l’Institut catholique de Paris, Ć©voqua, lui, la passionnĆ©e du dialogue entre chrĆ©tiens, « trĆØs tĆ“t engagĆ©e dans l’œcumĆ©nisme pratiqueĀ Ā» et qui « jusqu’Ć  la fin de sa vie ne renonƧa pas Ć  cette UnitĆ© visible de l’ƉgliseĀ Ā». Apportant l’exemple concret de la dynamique « Ensemble pour l’EuropeĀ Ā» , GĆ©rard Testard, membre du ComitĆ© international, alla jusqu’Ć  dĆ©clarerĀ : « Les Focolari ont une influence et un apport dĆ©cisif pour la communion entre les Mouvements (…).Ā Ā» MgrĀ Teissier, archevĆŖque Ć©mĆ©rite d’Alger, a Ć©voquĆ© ce qui se vit dans ce pays où les musulmans et, en particulier les jeunes, « ont trouvĆ© dans ce Mouvement une rĆ©ponse Ć  leur attente intĆ©rieureĀ Ā», tout en restant « fidĆØles Ć  leur identitĆ© de musulmansĀ Ā». 201406Paris4JĆ©rĆ“me Vignon, prĆ©sident des Semaines Sociales de France, souligna le caractĆØre « prĆ©curseur et fĆ©cond de l’Économie de communionĀ Ā», en mĆŖme temps qu’il qualifiait de « vue rĆ©volutionnaireĀ Ā» la contribution des Focolari Ć  l’Ć©vangĆ©lisationĀ : non pas de « faire chrĆ©tiens nos frĆØresĀ Ā», mais de leur faire goĆ»ter Ć  la joie de l’amour rĆ©ciproque, du souci du prochain… ». Toutes choses dont les Focolari peuvent enrichir le christianisme social Ć  la franƧaise, Ć  condition de ne pas les mettre sous le boisseauĀ ! « N’ayez pas peur de mettre en avant cette recherche d’une vraie spiritualitĆ© pour de vrais laĆÆcsĀ Ā», les interpella Laurent Villemin.

Chantal Joly

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Un ambassadeur raconte

« GrĆ¢ce Ć  mon travail de diplomate, nous avons, avec ma famille, appris Ć  reconnaĆ®tre la richesse d’une humanitĆ© Ć©largie, Ć  aimer la patrie des autres comme la nĆ“tre, Ć  aimer Dieu dans l’homme de nationalitĆ© et de culture diffĆ©rentes de la nĆ“tre. Beaucoup me demandent si c’est possible de vivre en tant que chrĆ©tien dans un milieu qui te porte Ć  vivre au contact avec les richesses, mais aussi avec les souffrances les plus variĆ©es de l’humanitĆ©. C’est mon dĆ©fi quotidien. Dans mon travail, j’essaie de m’inspirer de l’idĆ©al de la fraternitĆ© proposĆ© par Chiara Lubich. Il y a un Ć©crit sur la diplomatie, qui est un peu mon guide. Il dit entre autreĀ : « Se faire un avec le prochain, dans cet oubli complet de soi qu’il possĆØde- sans s’en apercevoir et sans s’en prĆ©occuper- celui qui rappelle l’autre, le prochain. Ceci est la diplomatie de la charitĆ©(…). La diplomatie divine(…) est mue par le bien de l’autre et privĆ©e donc de toute ombre d’égoĆÆsmeĀ Ā». Et encoreĀ : « Si chaque diplomate dans ses propres fonctions sera encouragĆ© dans sa faƧon d’agir, par la charitĆ© envers l’autre Etat comme envers sa propre patrie, il sera illuminĆ© par l’aide de Dieu Ć  tel point qu’il pourra concourir Ć  actualiser les rapports entre les Etats comme doivent ĆŖtre ceux entre les hommesĀ Ā». Je trouve cette affirmation trĆØs vraie et concrĆØte et j’ai pu l’expĆ©rimenter Ć  plusieurs occasions. Par exemple, tandis que je regardais les cĆ©rĆ©monies d’ouverture des jeux Olympiques et Paralympiques, j’ai pensĆ© envoyer un message Ć  mon collĆØgue homologueĀ : « Votre Pays montre toute sa beauté ». Il m’a tout de suite rĆ©ponduĀ : « MerciĀ Ā». Avec ce simple geste, j’avais exprimĆ© le fait d’apprĆ©cier sa patrie. Il arrive parfois que le travail se transforme en une vĆ©ritable lutte. Je me souviens que lorsque mon pays a dĆ» assumer la prĆ©sidence de l’Union EuropĆ©enne, j’ai Ć©tĆ© chargĆ© de prĆ©sider un groupe de travail auquel une proposition d’adoption d’un « Programme Diplomatique EuropĆ©enĀ Ā»a Ć©tĆ© proposĆ©e. bandiereIl s’agissait d’un programme de formation professionnelle adressĆ© aux jeunes fonctionnairesĀ  diplomatiques au service des diplomaties nationales des Pays Membres. Il avait un soutien fort de la part de quelquesĀ  paysĀ  et de fortes oppositions de la part d’autres. Le programme prĆ©voit l’inclusion d’une langue au dĆ©triment d’autres langues nationales qui auraient pu, au point où on en Ć©tait, ĆŖtre tout aussi bien prises en considĆ©ration. C’était Ć  moi de trouver une solution dans cette situation-lĆ . J’ai parlĆ© avec les reprĆ©sentants de chaque nation en Ć©coutant en profondeur les raisons de chacunĀ : comme prĆ©sident, je voulais agir au service de tous. Je me convainquais cependant petit Ć  petit que cela aurait Ć©tĆ© plus avantageuxĀ  pour tous d’avoir un programme de formation commune, et que cela aurait Ć©tĆ© utile d’aller de l’avantĀ  avec les deux langues officielles qui n’auraient pas crƩƩ de difficultĆ©s de rĆ©alisation. J’ai fait ma proposition qui a Ć©tĆ© approuvĆ©e par tous et le Programme Diplomatique EuropĆ©en est aujourd’hui une rĆ©alitĆ© confirmĆ©e. J’accomplis ma mission dans un pays dĆ©sagrĆ©gĆ©, divisĆ©, avec des problĆØmes bien connus, Ć  tous points de vue. Je lutte, ces temps-ci, pour aimer concrĆØtement les personnes, vivre les divisions, ne pas les fuir, aimer la femme et l’homme sans Dieu et le tĆ©moigner lĆ  où Il n’existe pas, ĆŖtre avec ma vie, un pont qui unit. Mais pour devenir des « pontsĀ Ā», il n’est pas nĆ©cessaire d’être des ambassadeurs. Quand nous aimons l’autre, nous pouvons tout faireĀ ; Saint Augustin nous le rappelle et le tĆ©moignage de Chiara Lubich et de nous tous qui voulons vivre son idĆ©al d’unitĆ© dans le monde, en est la preuve tangibleĀ Ā». SourceĀ :Ā UmanitĆ  Nuova online ( HumanitĆ© Nouvelle online)

Remise des diplĆ“mes Ć  l’Ecole Loreto

Argentine : Chantier Ā« Homme Monde Ā»

L'attesa dei ragazzi latino americaniIls sont au nombre de 500 et ont l’âge en communĀ : celui de l’adolescence. Ils proviennent de tous les continents et se sont donnĆ©s rendez-vous en Argentine, Ć  la Mariapolis Lia, la citadelle des Focolari dans la province de Buenos Aires. Ils sont une petite reprĆ©sentation du laboratoire dont font partie tous les Juniors pour L’UnitĆ© dans le monde. La page facebook documente les prĆ©paratifsĀ : « Il y a une mobilisation mondiale aussi bien pour tous ceux qui parmi nous se prĆ©parent Ć  partir (du 14 au 21 juillet dans la Mariapolis Lia), soit pour ceux qui du 21 au 28 juillet attendent depuis des mois et organisent les activitĆ©s afin d’accueillir les juniors qui arriveront dans leur propre villeĀ ; soit pour ceux qui sont en train d’organiser localement les initiatives les plus variĆ©es. Ce sont tous des laboratoires de notre chantier de fraternitĆ© globale qui nous fera devenir citoyens du mondeĀ ! De ce que nous entendons comme nouvelles, il apparaĆ®t clairement que les prĆ©paratifs sont une occasion de partager avec beaucoup d’autresĀ : autoritĆ©s, institutions, associations, amis, communautĆ©s et Ć©glises locales, le don le plus beau que nous ayonsĀ : l’idĆ©al du Monde UniĀ Ā». Pourquoi ce titre de ChantierĀ ? Un Ć©crit des annĆ©es ’70 de Chiara Lubich, adressĆ© aux jeunes l’expliqueĀ : « VoilĆ , l’homme de demain, la personne de demain est l’homme de l’unitĆ©, l’homme-monde. Un homme qui rĆ©ussit Ć  accueillir dans son cœur les trĆ©sors que donnent les autres des diffĆ©rents continents et qui rĆ©ussit Ć  donner ses propres trĆ©sors aux autres. L’homme de demain, donc, est l’homme de l’unitĆ©, est l’homme-mondeĀ Ā». Dal Paraguay: si presenta il cantiere Uomo Mondo in una radio Voici quelques flashes de diffĆ©rents pays. Du ParaguayĀ : « Ici, nous sommes occupĆ©s Ć  prĆ©parer les juniors de l’Irlande. Sur la photo, vous me voyez en train de raconter aux auditeurs de Radio Caritas, les activitĆ©s que nous vivrons ensemble durant la deuxiĆØme semaine du Chantier. Les villes où nous nous rendrons sont au nombre de troisĀ : Asuncion-LambarĆ©, Capiata e Caazapa, celle-ci Ć©tant Ć  230 km de la capitaleĀ Ā». De l’AutricheĀ : « Nous partirons Ć  5 et dans la deuxiĆØme partie du Chantier, nous nous dĆ©placerons en Bolivie, au Centre de CochabambaĀ Ā« Rincon de Luz Ā». En Bolivie toujours, des juniors de la Suisse arriverontĀ Ā». « A Salta (Argentine) on se prĆ©pare depuis longtemps Ć  accueillir des juniors italiens. Nous travaillons avec les institutions, les communautĆ©s et les Ć©glises locales et avec d’autres groupes de jeunes afin de mettre au point les activitĆ©s de Colorions la ville(ColoriAMO) que nous vivrons ensemble. Les points noirs les plus prĆ©occupants parmi ceux que nous avons identifiĆ©s sont l’injustice, la corruption, les diffĆ©rences entre ceux qui ont et ceux qui n’ont rien … Et puis la drogue et la violence qui sont en train de devenir des rĆ©alitĆ©s normales chez nous adolescents. Les communautĆ©s dans lesquelles se dĆ©rouleront les activitĆ©s de la seconde phase sont trois: Tartagal, General Mosconi et Yacuy. Dans ces zones, la richesse matĆ©rielle fait dĆ©faut, mais il y a certainement une grande richesse culturelle et le fort dĆ©sir de construire le monde uni. Les possibilitĆ©s d’approfondir l’amitiĆ© entre des groupes de juniors pour l’unitĆ© qui appartiennent Ć  ces communautĆ©s sont nombreusesĀ ! Il s’agit en effet de localitĆ©s habitĆ©es par des populations originaires de l’ArgentineĀ : wichi et guaraniĀ Ā». Le 19 juillet, un « SPECIAL DAYĀ Ā» se rĆ©alisera Ć  la Mariapolis Lia durant lequel s’ajouteront d’autres juniors. Nous fĆŖterons alors les 30 ans du Mouvement des Juniors pour l’UnitĆ©. A cette occasion, on prĆ©voit une liaison en streaming de 11 heures Ć  12 heures, heure argentine ( heure 15 GMT). Ā  Ā  http://vimeo.com/98558321