DƩc 13, 2013 | Focolare Worldwide
 « JusquāĆ prĆ©sent nous avons rĆ©ussiĀ Ć secourir environ 500 familles qui, Ć leur tour, en soutiennent dāautres, grĆ¢ce aux aides venues du monde entier Ć travers les Focolari et beaucoup dāautres.Ā En ce moment nous recueillons des fonds pour reconstruire les maisons dĆ©truites. Aussi nous comptons encore sur lāaide de tousĀ Ā» Cāest le message que Carlo Gentile et Ding Dalisay ont fait passer en direct aux 6343 points dāĆ©coute rĆ©partis dans les cinq continents, lors dāune liaison internet mondiale. Ding Dalisay est elle-mĆŖme directement impliquĆ©e dans les opĆ©rations de secours des secteurs les plus durement touchĆ©s.
Ils continuent en relatant des faits qui tĆ©moignent dāune forte solidaritĆ© malgrĆ© des conditionsĀ de vie trĆØs prĆ©cairesĀ : « Le lendemain du typhon quelques uns dāentre nous ont rejoint les populations les plus sinistrĆ©es pour leur venir en aide. Il y a ceux qui ont choisi de quitter leur ville, et dāautres, au contraire, dāy resterĀ : « Nous ne pouvons pas nous en aller et fuir nos responsabilitĆ©s. Nous devons verser les salaires, aider la ville Ć se releverā¦Ā Ā» explique Bimboy, PrĆ©sident de lāUniversitĆ© locale et membre des Focolari. Chaque jour il fait 10 kms Ć pied pour se rendre Ć son travail et assurer unĀ minimum de normalitĆ©. Ā Ā Responsables de la communautĆ© locale des Focolari Ć Tacloban, Pepe et Marina cherchent Ć se mettre au service de chacunĀ : un voisin a besoin dāessence, ils lui donnent le peu qui reste Ā dans le rĆ©servoir de Ā leur voiture. Mais comment vont-ils faireĀ ? Et voilĆ que le lendemain arrive, de faƧon inattendue, un de leur cousin qui a dĆ©cidĆ© de quitter la villeĀ et de leur confier son fourgon jusquāĆ son retourĀ ! A Cebu les aides provenant des Focolari du monde entier affluent.Ā On peut lire dans la revue New City des PhilippinesĀ : « Le soutien de la communautĆ© internationale est tout simplement bouleversant. La prophĆ©tie de lāEvangileĀ : « Quand je serai Ć©levĆ© de terre, jāattirerai tous Ć moiĀ Ā» semble vraiment se rĆ©aliser ici Ć Tacloban. MĆŖme de jeunes enfants envoient, des diffĆ©rentes parties du globe, lāargent de leur tirelireĀ Ā» On assiste Ć une rĆ©action en chaĆ®ne trĆØs positive. Un couple italo-philippin rĆ©sidant en Italie raconte que les membres du mouvement ont envoyĆ© 23 colis Ć Abuyog, le village où habite leur famille. « Pas seulement des aides alimentaires, prĆ©cisent-ils, mais aussi des tentes, des moustiquaires, des petits matelas et bien dāautres choses. Ces colis ont pas mal bourlinguĆ© et se sont trouvĆ©s bloquĆ©s Ć quelques heures de la villeā¦mais ils ont fini par les rĆ©cupĆ©rerĀ Ā» Cela a permis la mise en place dāun rĆ©seau solidaire en faveur des plus Ć©prouvĆ©sĀ : « Les bĆ©nĆ©voles arpentent les rĆ©gions les plus touchĆ©es, distribuent les colis reƧus et le riz quāils ont rĆ©ussi Ć acheter; ils laissent aux familles en difficultĆ© des petits mots les invitant Ć rejoindre leur maison en vue dāobtenir dāautres aidesĀ Ā» Celles-ci continuent dāarriver, Ć travers AFN (Action pour Familles Nouvelles) et lāAMU (Action pour un Monde Uni), les deux ONG du mouvement des Focolari prĆ©sentes dans la rĆ©gion depuis des annĆ©es et trĆØs proches de la population. Ā Angel, une jeune Philippine du mouvement des Focolari, a encouragĆ© ses professeurs et ses camarades de classe Ć se priver de quelque chose pour les victimes du typhonĀ : « Si une partie de nous se sacrifie, leur a-t-elle dit, cāest pour quāune autre viveĀ !Ā Ā» En un seul jour elle a recueilli toutes sortes dāaffaires et 20.000 pesos (400 euros). Ā MichaĆ«l, un autre jeune du mouvement, a pu remplir 7 sacs de bons vĆŖtements auprĆØs des habitants de son village qui sont pourtant pauvres. Il faut dāailleurs prĆ©ciser que toutes ces aides ontĀ mobilisĆ© autant des pays pauvres que des pays riches. Mais laissons le dernier mot Ć AmielĀ : « Il faudra beaucoup de temps pour revenir Ć une vie normale. Mais, ayant vĆ©cu une expĆ©rience semblable Ć celle de Chiara Lubich pendant la guerre, nous irons de lāavant. Cāest notre faƧon de tĆ©moigner que Dieu est AmourĀ !Ā Ā»
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DƩc 11, 2013 | Non classifiƩ(e)

Córdoba, un million et demi dāhabitants, est au cÅur de lāArgentine. LaĀ police rĆ©gionale proteste, demande une augmentation de salaire et va jusquāĆ se mettre en grĆØveĀ : elle se retire dans ses casernes et laisse les rues sans surveillance. Dans la nuit du 3 au 4 dĆ©cembre, deux personnes sont mortes, des bandes de dĆ©linquants prennent dāassaut mille magasins, mais aussi des habitations privĆ©es et le magasin de dĆ©pĆ“t de la Caritas (Secours Catholique)Ā Les transports publics sont paralysĆ©s, le couvre-feu imposĆ© aux habitants qui restent enfermĆ©s dans leurs maisons, dans les bureaux, les Ć©coles et les universitĆ©s.

Pour rĆ©tablir le calme, la mĆ©diation du Comipaz (comitĆ© interreligieux pour la paix) a Ć©tĆ© dĆ©terminante grĆ¢ce aux interventions de lāĆ©vĆŖque auxiliaire, Pedro Javier Torres, du rabbin Marcelo Polakoff et Ć celles des autoritĆ©s et reprĆ©sentants des diverses confessions religieusesĀ : le 4 dĆ©cembre Ć midi un accord est conclu entre les parties et la police reprend petit Ć petit le contrĆ“le de la ville.
Ā Ā DĆØs que cet accord a Ć©tĆ© rendu public, les Jeunes pour Un Monde Uni sont entrĆ©s en action. Voici ce que raconte Maria MartinezĀ : « EnfermĆ©s dans nos maisons, nous Ć©tions en train dāassister avec angoisse Ć tous ces pillages. Mais nous ne pouvions pas rester passifs Ć la vue de ce qui se passait dans notre chĆØre ville de Córdoba. Nous avions un grand dĆ©sirĀ : dĆ©montrer Ć la sociĆ©tĆ© quāil peut aussi sortir quelque chose de bon de cette exaspĆ©ration, de ce dĆ©chaĆ®nement et de cette corruption gĆ©nĆ©ralisĆ©eĀ Ā».
  « GrĆ¢ce aux rĆ©seaux sociaux, nous nous sommes donnĆ© rendez-vous sur une place de la ville. DĆØs 16h les premiers jeunes arrivaient et nous avons Ć©tĆ© trĆØs rapidement une trentaine. Quelques journalistes et une chaĆ®ne de tĆ©lĆ©vision Ć©taient prĆ©sents. Au bout de quelques heures se sont ajoutĆ©s dāautres groupes de jeunes contactĆ©s par tous les moyens. A la fin nous Ć©tions plus dāune centaine, sans compter les nombreuses personnes qui sāĆ©taient jointes Ć nous pour entreprendre le nettoyage de leur immeuble ou des rues du quartierĀ Ā».

Ā La nuit prĆ©cĆ©dente avait Ć©tĆ© terrible: coups de feu, pillages, sirĆØnes, alarmes des maisons voisines. De nombreux commerƧants Ć©taient restĆ©s pour dĆ©fendre leur boutique. Le travail Ć faire ne manquait pasĀ : balayer les cendres des incendies, dĆ©gager ce qui restait des barricadesā¦Ā « Mais au-delĆ de ces actions concrĆØtes, notre intention Ć©tait dāentrer en contact avec les gens, de leur parler et de les Ć©couter. Leur rĆ©ponse ne sāest pas fait attendreĀ : les uns se sont mis Ć renflouer le stock alimentaire de la Caritas(Secours Catholique), dāautres Ć fournir auxĀ bĆ©nĆ©voles de lāeau, des gants, des balais et des pelles. Beaucoup nous ont rejoints pourĀ nous aider, trĆØs touchĆ©s par le fait que des personnes dāautresĀ quartiers Ć©taient venues nettoyer le leurĀ Ā».
Ā Ā A la grande surprise de tous, les mĆ©dias (journaux, radios, tvā¦)Ā Ā ont relatĆ© cette initiative des jeunesĀ : « Nous croyons avoir rĆ©ussi Ć faire bouger quelque chose, poursuit Ana, au-delĆ du nettoyage des rues, nous avons compris que lāon peut commencer Ć agir diffĆ©remment, cela dĆ©pend de chacunĀ : la veille on avait vu se dĆ©chaĆ®ner une violence contagieuse et opportuniste, le lendemain nous avons Ć©tĆ© tĆ©moins dāune gĆ©nĆ©rositĆ© et dāune rĆ©elle volontĆ© de travailler ensemble pour amorcer un changementĀ .

Ā En Argentine la situationĀ reste prĆ©occupanteĀ : Ć©meutes et protestations sāĆ©tendent Ć dāautres provinces mais leĀ dĆ©sir reste fort de ne pas se laisser vaincre par la violenceĀ : mieux vaut trouver de nouveaux chemins de paix.
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DƩc 10, 2013 | Non classifiƩ(e)
Depuis quāelle est petite, Lucia est une enfant dont la joie est constante et contagieuse. DerniĆØre de huit enfants, elle grandit dans une famille trĆØs pauvre Ć Terlano (Bolzano-Italie).Ā MalgrĆ© les difficultĆ©s Ć©conomiques, le couple Degasperi garde toujours une grande foi. Au fur et Ć mesure des annĆ©es, cependant, Lucia se rend Ć lāĆ©vidence que lāamour sur la terre nāexiste pas et penser aimer sans ĆŖtre aimĆ©e en retour lui fait peur. Lorsque Lucia a vingt ans, son frĆØre Carlo change dāattitude Ć lāimproviste Ć la maisonĀ : il se met Ć refaire les lits, nettoyer les chaussures. Curieuse, Lucia lui demande des explications, alors elle est invitĆ©e Ć la mariapoli, rencontre de plusieurs jours des Focolari. Lucia est profondĆ©ment frappĆ©e par les nombreuses expĆ©riences concrĆØtes basĆ©es sur la certitude que Dieu est amour et aime tout le monde personnellement, au point que, prise de peur, elle laisse la rencontre avant la fin. Cependant une phrase lui reste gravĆ©eĀ : « Tout ce que vous aurez fait au plus petit, cāest Ć moi que vous lāavez faitĀ Ā» (Mt 25,40). Elle commence Ć la vivre avec engagement. Par la suite elle sent que Dieu lāappelle Ć le suivre au focolare. A partir de 1964 quand la spiritualitĆ© de lāunitĆ© commence Ć se rĆ©pandre en Allemagne, Lucia est Ć Berlin Ouest et aprĆØs les premiĆØres annĆ©es 80 en DDR, terre où la situation du rĆ©gime oblige les nombreux adhĆ©rents de la spiritualitĆ© des Focolari Ć se rencontrer en semi-clandestinitĆ©, et avec mille difficultĆ©s. MĆŖme Lucia doit passer un mois dans un lager, avant de dĆ©mĆ©nager Ć Lipsia. Les autres prisonniers sont rapidement touchĆ©s par son amourĀ : elle remet la chambrĆ©e en ordre et offre le cafĆ© quāelle pensait emporter avec elle Ć Lipsia. Petit Ć petit beaucoup suivent son exemple et le dernier jour une des gardes confesse Ć LuciaĀ : « un groupe aussi beau, nous ne lāavons jamais euā¦Ā Ā». Le tĆ©lĆ©phone sous contrĆ“le et les micro-espions en voiture, Lucia fait travailler sa fantaisie, elle invente des milliers de stratagĆØmes pour rencontrer les personnes qui lui sont confiĆ©esĀ : elle invite les enfants Ć dĆ©jeuner, organise des fĆŖtes pour les jeunes, rend visite Ć beaucoup de familles.
En 1999 les focolarines et les gen (les jeunes des focolari) de la DDR fĆŖtent la chute du mur Ā de Berlin en faisant un long voyage Ć Trente et Ć Rome, où beaucoup dāentre elles, pour la premiĆØre fois rencontrent Chiara Lubich. Des annĆ©es de grande expansion sāensuivent, mais Ć lāimproviste en 1994 le diagnostic tombe sur LuciaĀ : une tumeur. Cāest une trĆØs grande souffrance, et comme elle le racontera des annĆ©es aprĆØsĀ : « ce fut comme une condamnation Ć mortĀ Ā». Il faut comprendre un peu avant que « le moment est arrivĆ© de re-confier Ć Dieu ma vieĀ Ā». Vivre le moment prĆ©sent lui est dāune grande aide et devient une source de lumiĆØre pour beaucoup. Les annĆ©es suivantes, les forces physiques diminuent, mais grandit la force spirituelle. « Je ne te souhaite pas ācourage Luciaā ā lui Ć©crit Chiara Lubich le 3 dĆ©cembre 2003 ā tu as toutes les grĆ¢ces quāil te faut et plus. Sois heureuseĀ Ā».Dans une sĆ©rĆ©nitĆ©, le 10 dĆ©cembre Lucia part pour le Ciel. « Merci pour ta forceĀ Ā», sont quelques uns des nombreux messages qui pleuvaient de partout les jours suivants.
DƩc 9, 2013 | Senza categoria
- Date de décès:12/10/2013
- Branche d’adhĆ©sion:volontaire
- Pays:Italie
DƩc 9, 2013 | Focolare Worldwide

Cochabamba, Bolivie: lĆ où la population est constituĆ©e Ć 50% dāenfants et dāadolescents, pour la plupart abandonnĆ©s par leurs parents, lāAssociation de bĆ©nĆ©voles āCasa de los NiƱosā (Maison des Enfants) est active depuis quelques annĆ©es.
“Nous sommes le fruit de la rencontre avec le visage de JĆ©sus, qui sāest fait concret dans les personnes qui ont croisĆ© notre chemin ā nous Ć©crivent les responsables du projet ā, poussĆ©s par les rĆŖves d’espĆ©rance et de bien pour les personnes qui vivent des situations de graves douleurs ou de marginalisation, spĆ©cialement les enfants.”
Chiara Lubich, fondatrice du Mouvement des Focolari, a exprimĆ© un jour le dĆ©sir que lāon puisse fermer les orphelinats, espĆ©rant que chacun des petits pensionnaires puisse jouir de la chaleur et de l’amour dāune famille. “Suivant ce rĆŖve de Chiara Lubich ā racontent-ils ā nous mettons tout en Åuvre, où cela est possible, pour recomposer, hĆ©berger temporairement et soutenir les familles ou les proches dāenfants en dĆ©tresse. Avec lāaide de beaucoup, nous avons rĆ©ussi, ces six derniĆØres annĆ©es, Ć rĆ©unir presque une centaine de familles, leur offrant un logement digne.”
Lāhistoire de M.R., Ć qui avait Ć©tĆ© diagnostiquĆ© le virus du VIH huit ans auparavant, en est un exemple. Lorsque les employĆ©s de lāAssociation lāont rencontrĆ©e, elle ne parlait pas et ne marchait pas. RenvoyĆ©e du service de thĆ©rapie intensive où elle avait Ć©tĆ© hospitalisĆ©e pour une infection, elle a Ć©tĆ© accueillie Ć la Casa de los NiƱos. “M.R. aura 10 ans dans quelques mois ā racontent-ils avec joie. Entretemps, sa maman, expulsĆ©e de sa maison parce qu’elle Ć©tait tenue pour responsable de la situation, a Ć©tĆ© Ć son tour hĆ©bergĆ©e par la structure, et un petit noyau familial sāest ainsi recomposĆ©.”

“Notre Centre ā poursuivent-ils ā est maintenant un point de repĆØre de toutes les institutions publiques de la ville pour les personnes qui vivent avec le virus du VIH. 20% des familles de Cochabamba atteintes vivent ici avec nous. Aussi 30% des enfants sĆ©ropositifs de la ville sont hĆ©bergĆ©s dans notre “Petite ville Arc-en-ciel”, où ils vivent avec 200 autres enfants ayant des histoires diffĆ©rentes derriĆØre eux.
Lāaction concrĆØte, mais fondamentale et nĆ©cessaire, ne peut toutefois pas ĆŖtre sĆ©parĆ©e de ce qui donne sens et valeur Ć chaque geste: “Lāart de la rencontre a marquĆ© notre vie ā racontent les employĆ©s ā et ce que nous voyons fleurir autour de nous est le fruit du rapport avec des personnes extraordinaires, avec lesquelles nous partageons la vie et les dĆ©sirs les plus profonds. Cela nous permet dāembrasser la douleur innocente, celle des enfants qui souffrent de la plus absurde des injustices, dāune vie quāils nāont pas choisie et qui les oblige Ć lutter Ć contre-courant dĆØs les premiers instants. Nous sommes ici avec eux, avec la tĆ©nacitĆ© des misĆ©reux et la foi des faibles. Nous croyons ingĆ©nument que, malgrĆ© les tracas quotidiens, le bien triomphe toujours.”
DƩc 8, 2013 | Non classifiƩ(e)
Suite de Lāaventure de lāunité : les dĆ©buts/2

Les jeunes filles qui y habitent, mais Ć©galement les personnes qui gravitent autour, constatent durant ces mois un bond de qualitĆ© dans leur vie. Elles ont lāimpression que JĆ©sus rĆ©alise entre elles sa promesseĀ : « LĆ où deux ou trois se trouvent rĆ©unis en mon nom, je suis au milieu dāeuxĀ Ā» (Mt 18,20). Elles ne veulent plus le perdre et mettent tout en acte pour Ć©viter que sa prĆ©sence ne disparaisse par leur faute. « Plus tard, beaucoup plus tard, on comprendra ā prĆ©cisera Chiara ā VoilĆ une reproduction, en germe et sui generis, de la maison de NazarethĀ : une vie en commun de vierges (et bien vite aussi de mariĆ©s) avec JĆ©sus au milieu dāellesĀ Ā». VoilĆ le « focolareĀ Ā» (le foyer, lāĆ¢tre), ce lieu où le feu de lāamour rĆ©chauffe les cÅurs et comble les esprits. « Mais pour lāavoir avec nous ā explique Chiara Ć ses compagnes ā il faut ĆŖtre prĆŖtes Ć donner notre vie lāune pour lāautre. JĆ©sus est spirituellement et pleinement prĆ©sent parmi nous si nous sommes unies de cette maniĆØre. Lui qui a ditĀ : āQuāils soient en nous eux aussi, afin que le monde croieā (Jn 17,21)Ā Ā».
En effet,Ā autour de Chiara et des jeunes filles du focolare arrive une sĆ©rie impressionnante dāadhĆ©sions au projet dāunitĆ©, qui apparaĆ®t nouveau, bien quāĆ peine Ć©bauchĆ©. On assiste aux conversions les plus variĆ©es. Des vocations en pĆ©ril sont sauvĆ©es et de nouvelles apparaissent. Bien vite en effet, on pourrait dire presque immĆ©diatement, ce sont aussi des garƧons et des adultes qui commencent Ć suivre les filles du focolare. De cette pĆ©riode on se souvient en particulier des rĆ©unions intenses du samedi aprĆØs-midi, Ć 15 heures, dans la salle Massaia bondĆ©e. Chiara y raconte des expĆ©riences de lāĆvangile vĆ©cu et annonce les premiĆØres dĆ©couvertes de ce qui deviendra par la suite la « spiritualitĆ© de lāunité ». La ferveur croĆ®t sans mesure Ć tel point que, dĆØs 1945, environ 500 personnes, de tous Ć¢ges, hommes et femmes, de toutes vocations, tous milieux sociaux, dĆ©sirent partager lāidĆ©al des jeunes filles du focolare. Tout entre eux est mis en commun, comme dans les premiĆØres communautĆ©s chrĆ©tiennes.
Dans lāĆvangile, on lit cette phraseĀ : « Donnez et on vous donneraĀ Ā» (Lc 6,38). Des paroles qui se transforment en expĆ©rience quotidienne. Ils donnent, ils donnent toujours, les jeunes filles et leurs amis, ils donnent encore et reƧoivent, reƧoivent toujours, reƧoivent encore. Il ne reste Ć la maison quāun seul Åuf pour elles toutesĀ ? Elles lāoffrent Ć un pauvre qui a frappĆ© Ć la porte. Dans la mĆŖme matinĆ©e, quelquāun laisse sur le seuil de la porte un sachet⦠rempli dāÅufsĀ ! Il est aussi Ć©critĀ : « Demandez, on vous donneraĀ Ā» (Lc 11,9). Elles demandent ainsi toute chose pour les nombreuses nĆ©cessitĆ©s, moins les leurs que celles de leur prochain dans le besoin. Et en pleine guerre arrivent des sacs de farine, des boites de lait, des pots de confiture, des fagots de bois, des vĆŖtements. Au focolare, il nāest pas rare quāavec une belle nappe et les Ć©gards que lāon doit aux hĆ“tes de marque, soient assis Ć table une focolarine et un pauvre, une focolarine et un pauvreā¦
En 1945, le jour de la fĆŖte du Christ Roi de lāunivers, Chiara et ses compagnes se retrouvent autour de lāautel aprĆØs la messe. Elles sāadressent Ć JĆ©sus avec la simplicitĆ© de ceux qui ont compris ce que veut dire ĆŖtre fils. Et elles le prientĀ : « Toi, tu sais comment peut se rĆ©aliser lāunitĆ©, lāut omnes unum sint (que tous soient un). Nous voici. Si tu le veux, sers-toi de nousĀ Ā». La liturgie du jour les fascineĀ : « Demande-moi, dit le psaume 2, et je te donne les nations comme patrimoine, en propriĆ©tĆ© les extrĆ©mitĆ©s de la terreĀ Ā» (Ps 2,8). Ainsi, dans leur simplicitĆ© toute Ć©vangĆ©lique, elles ne demandent rien moins que « les extrĆ©mitĆ©s de la terre » : pour elles Dieu est tout puissant. Le comportement des jeunes filles de la « maisonnetteĀ Ā» est stupĆ©fiant pour ceux qui les rencontrent.
Tout cela ne pouvait laisser indiffĆ©rente ni la population de la ville, qui comptait alors quelques dizaines de milliers dāhabitants, ni lāĆglise du lieu. Mgr De Ferrari comprit Chiara et son aventure nouvelle et la bĆ©nit. JusquāĆ sa mort, son approbation et sa bĆ©nĆ©diction accompagneront le Mouvement. A partir de ce moment, presque imperceptiblement, le Mouvement franchit les frontiĆØres de la rĆ©gion, invitĆ© Ć Milan, Ć Rome, en Sicile. Et partout fleurissent des communautĆ©s chrĆ©tiennes du mĆŖme type que celle de Trente.
DƩc 7, 2013 | Non classifiƩ(e)

Le Mouvement des Focolari annonce l’imminente prĆ©sentation de la requĆŖte d’ouvrir la cause de bĆ©atification de Chiara Lubich. 7 dĆ©cembre 2013
C’est Ć la date symbolique du 7Ā dĆ©cembre, que la prĆ©sidente des Focolari Maria Voce annonce l’imminente prĆ©sentation de la requĆŖte, Ć l’Ć©vĆŖque de Frascati, MgrĀ Raffaello Martinelli, d’ouvrir la cause de bĆ©atification de Chiara Lubich.
7Ā dĆ©cembre 1943Ā : date qui rappelle la naissance du mouvement des Focolari. En rĆ©alitĆ©, ce jour-lĆ , comme elle le raconte, Chiara Lubich, elle ne pensait pas fonder quoi que ce soitĀ ; elle n’avait que le dĆ©sir de suivre Dieu.
7Ā dĆ©cembre 2013Ā : 70 ans sont passĆ©s. Les fruits et les consĆ©quences inattendues de cette donation Ć Dieu se sont manifestĆ©s, nombreux. La naissance d’une Åuvre, les Focolari justementĀ ; la reconnaissance de la figure de Chiara, porteuse d’un charisme en faveur de beaucoup, et sa fidĆ©litĆ© envers ce charisme. Le jour de ses funĆ©railles, le 18Ā mars 2008, des milliers de personnes du monde entier lui ont rendu hommage et les tĆ©moignages de membres de diffĆ©rentes Ćglises chrĆ©tiennes, des fidĆØles d’autres religions, des reprĆ©sentants du monde de la culture et du monde laĆÆc et politique, ont soulignĆ© l’impact du charisme de Chiara dans leur vie personnelle et dans le monde que chacun reprĆ©sentait.

Phramaha Thongratana Thavorn, moine bouddhiste thaĆÆlandais – 18 Mars 2008
« L’hĆ©ritage de Chiara est l’une des plus grandes bĆ©nĆ©dictions spirituelles de notre tempsĀ Ā», a affirmĆ© le rabbin de JĆ©rusalem, David Rosen. Samuel Kobia, ancien secrĆ©taire gĆ©nĆ©ral du Conseil ÅcumĆ©nique des ĆglisesĀ : « En se concentrant sur la spiritualitĆ© de l’unitĆ©, elle a eu un impact profond sur le mouvement ÅcumĆ©niqueĀ Ā». « Chiara n’est pas seulement vĆ“tre, elle nous appartient aussi ou plutĆ“t, elle appartient au monde entier » : ce sont les paroles de Phramaha Thongratana Thavorn, moine bouddhiste thaĆÆlandais. Le philosophe Massimo CacciariĆ©critĀ : « Son expĆ©rience d’un christianisme privĆ© de tout dogmatisme et tout entier contenu dans le commandement nouveau est une grande leƧon pour croyants et non-croyantsĀ Ā»
Dans lāĆglise catholique, pour stimuler la vie chrĆ©tienne, il est dāusage de prĆ©senter aux fidĆØles des personnes qui se sont distinguĆ©es par un tĆ©moignage particulier de foi et dāamour envers Dieu. Cette dĆ©marche intervient Ć lāissue dāun procĆØs canonique qui examine la vie, la pensĆ©e et lāaction de la personne, ses vertus hĆ©roĆÆques et Ā« sa rĆ©putation de saintetĆ© Ā». Elle ne peut commencer que cinq ans aprĆØs la mort de la personne.
Au cours de ces cinq annĆ©es, en pensant Ć Chiara et Ć son hĆ©ritage, des personnes āordinairesā et des personnes influentes, catholiques et membres dāautres Ćglises, religions et cultures ā et malgrĆ© la diversitĆ© de leurs visions respectives ā ont exprimĆ© le souhait quāune telle dĆ©marche soit engagĆ©e pour Chiara Lubich. Une reconnaissance qui veut encourager davantage les chrĆ©tiens et dāautres personnes qui ne le sont pas, Ć prendre un nouvel engagement moral et spirituel pour le bien de lāhumanitĆ©. Un stimulant pour faire sien le dĆ©sir, souvent exprimĆ© par Chiara, de se sanctifier ensemble afin de proposer Ć lāĆglise, non pas la saintetĆ© dāun individu, mais une saintetĆ© de peuple.

Ā© CSC Media
Lors dāune interview de Giancarlo Faletti, co-prĆ©sident des Focolari, par la revueĀ CittĆ NuovaĀ en mars 2013, il avait Ć©tĆ© question de la vision diffĆ©rente des chrĆ©tiens non catholiques quant Ć la proclamation de saintetĆ© dāune personne, or un certain nombre dāentre eux font partie du mouvement des Focolari. Giancarlo Faletti avait rĆ©ponduĀ : « Je pense que cette nouvelle expĆ©rience nāest pas faite pour que lāon sāenrichisse de la possible grandeur que reprĆ©sente la cĆ©lĆ©bration dāune bĆ©atification ou dāune canonisation. Elle aurait pour but de mettre en Ć©vidence la prĆ©sence de Dieu dans une personne, de comprendre ce quāil a opĆ©rĆ© en elleĀ Ā» et ā par son tĆ©moignage ā en beaucoup dāautres personnes.
Pour info et approfondissementsĀ :
communiquĆ© de presse – biographie de Chiara Lubich.
DƩc 7, 2013 | Non classifiƩ(e)
(Italien) http://vimeo.com/80976960 Ā«Aujourdāhui, 7Ā dĆ©cembre 1973, on m’a demandĆ© de rappeler la journĆ©e du 7Ā dĆ©cembre 1943 que nous avons toujours considĆ©rĆ©e comme la date officielle du dĆ©but du Mouvement. Il s’agit de ma consĆ©cration Ć Dieu. Je pense que les plus jeunes et les nouveaux venus dans notre mouvement seront heureux que je dĆ©crive pour eux ce jour tout simple. J’essaierai de le faire en m’en tenant au fait, qui est lāÅuvre du Seigneur, et non Ć ma personne. Imaginez-vous une jeune fille amoureuse, amoureuse de cet amour qui est le premier, le plus pur, celui qui n’est pas encore dĆ©clarĆ©, mais qui commence Ć enflammer lāĆ¢me. Ć une seule diffĆ©rence prĆØsĀ : quand sur cette terre, une jeune fille est ainsi amoureuse, elle a devant elle le visage de son bien-aimé ; tandis que lĆ , elle ne le voit pas, ne l’entend pas, ne le touche pas. Elle ne sent pas son parfum avec les sens de ce corps, mais avec ceux de l’Ć¢me, Ć travers lesquels l’Amour – avec un “A” majuscule – est entrĆ© en elle, lāenvahissant totalement. Il en rĆ©sulte une joie spĆ©ciale, qu’il est rare d’Ć©prouver une autre fois dans la vie. Une joie secrĆØte et sereine, qui fait exulter. On māavait conseillĆ©, quelques jours auparavant, de veiller la nuit du 7Ā dĆ©cembre, auprĆØs du crucifix afin de mieux me prĆ©parer Ć ce mariage avec Dieu, mariage qui devait se dĆ©rouler de la faƧon la plus secrĆØteĀ : seuls Ć©tions au courant Dieu, mon confesseur et moi. Le soir mĆŖme, agenouillĆ©e prĆØs de mon lit, j’ai essayĆ© de veiller, devant un crucifix de mĆ©tal quāĆ ce jour ma mĆØre possĆØde encore. J’ai priĆ©, me semble-t-il, environ deux heures. Mais, jeune et peu convaincue de certaines pratiques qui se rĆ©vĆ©leront par la suite non conformes Ć ma vocation, je me suis endormieĀ ! Non sans avoir remarquĆ© que le crucifix Ć©tait tout humide du souffle de ma priĆØre. Il m’a semblĆ© voir lĆ un symboleĀ : le crucifix que je devrais suivre ne serait pas tant celui des plaies physiques – que beaucoup de spiritualitĆ©s ont mises en relief – mais plutĆ“t celui des plaies spirituelles – alors que je ne connaissais pas encore JĆ©sus abandonnĆ© – cāest-Ć -dire des douleurs spirituelles que JĆ©sus a Ć©prouvĆ©es.Ā». [lire tout]
DƩc 6, 2013 | Focolare Worldwide
La Colombie, malgrĆ© de nombreuses richesses naturelles, est un pays avec de graves problĆØmes sociaux, dont une forte inĆ©galitĆ© entre peu de riches et beaucoup de pauvres, de nombreuses familles contraintes Ć quitter leur maison et leur ville Ć cause de la violence, des milliers de cas dāabus sur mineursā¦
La fondation Mundo Mejor, organisation Ć but non lucratif, naĆ®t Ć MedellĆn en 1996, grĆ¢ce Ć un groupe de personnes du Mouvement des Focolari qui ont trouvĆ©, dans le Charisme de lāUnitĆ©, la force pour affronter les urgences sociales autour dāelles. Il est impossible de rester indiffĆ©rents devant cette rĆ©alitĆ©. Au contraire, en essayant dāincarner la spiritualitĆ© de Chiara Lubich, des rĆ©ponses concrĆØtes sont nĆ©es: divers projets sociaux qui intĆØgrent action et rĆ©flexion.

Le programme dāassistance Ć lāenfance, par exemple, offre une Ć©ducation complĆØte aux enfants en condition de vulnĆ©rabilitĆ©, de 2 Ć 5 ans.
Celui dāintĆ©gration sociale offre un soutien aux indigents, en essayant de construire des alternatives et des projets de vie qui permettent de les rĆ©insĆ©rer dans la sociĆ©tĆ© et dans le monde du travail. Le programme dāinsertion dans le monde du travail va dans la mĆŖme direction, proposant une formation professionnelle et un soutien dans les localitĆ©s dāappartenance.
Un programme sur les droits humains, où se dĆ©veloppent des stratĆ©gies pour renforcer lāexercice des principaux droits des enfants et de leur famille.
Actuellement, la Fondation compte 155 employĆ©s, dont des nutritionnistes, psychologues, enseignants et personnel administratif, prenant soin d’environ 2000 enfants et de 400 sans-abri.
Steve Carty et sa femme Sandra ā PĆ©ruviens, deux enfants ā se consacrent Ć plein temps Ć ce travail Ć©ducativo-social. “Notre dĆ©fi dĆ©passe lāactivisme ā souligne Steve ā parce que nous avons compris que la premiĆØre grande rĆ©volution sociale naĆ®t dans le cÅur de chaque personne.”
Aujourdāhui, la fondation Mundo Mejor est une institution reconnue comme un interlocuteur valable pour le monde politique, artistique, social et sportif. Elle est partenaire d’autres organisations qui l’ont choisie pour sa transparence et son attention envers autrui, dans l’esprit de la fraternitĆ©.
Des reconnaissances importantes sont venues de la mairie de Medellìn, des autorités régionales et du Sénat de la République de Colombie. Ensuite, depuis peu, un accord avec le Club UNESCO Heritage, dont le siège est à Valence (Espagne), a été signé.
DƩc 5, 2013 | Focolare Worldwide

Ā«La rĆ©volutionĀ sociale, au dĆ©but dāune nouvelle ĆØre, a commencĆ© par une toute jeune fille de quinze ans. Mais une rĆ©volution intĆ©grale, qui comprenne non seulement le corps, mais aussi lāesprit, non seulement le temps mais aussi lāĆ©ternitĆ©.Ā Cette jeune fille sāappelait Marie.
Une juive dāun village de peu de valeur, dāoù lāon pensait que rien ne pouvait en sortir de bonĀ : Nazareth.
Au dĆ©but du grand changement il y eut donc une femme. Elle vivait dans un taudis, elle connaissait la misĆØre des familles entassĆ©es dans des grottes et vivant de sacrifices. Elle partageait la profonde, lāimpĆ©tueuse soif et faim de justice sociale de son peuple.
Dans le sein de cette jeune fille a germĆ© lāartisan de la rĆ©volution sociale. Le File de Dieu Ć©tait sur le point de se faire homme, en tant que fils de Marie. La puretĆ© parfaite Ć©tait en train de sāincarner avec le sang pur de cette puretĆ© mĆŖme, en cette personne tout Ć©tait digne, et il ne pouvait y avoir en elle ombre de faute originelle.
Or, cette jeune fille, qui dĆ©jĆ par son ĆŖtre āmĆŖme prĆ©sentait la rĆ©volution la plus stupĆ©fiante, Ć©tant la plus humble des crĆ©atures elle fut choisie pour la plus haute des fonctions, puisĀ Ć©tant la plus inconnue des femmes elle devait devenir la femme que les gĆ©nĆ©rations invoqueraient le plus.
Humble servante et, cÅur fort en mĆŖme temps. Elle sāappuie sur la puissance de Dieu. Cāest la femme parfaiteĀ : la femme complĆØte. Sans tache et sans peur. PrĆŖte au sacrifice, mais sure de la justice, tout amour et par consĆ©quent toute libertĆ©.
Sa beautĆ© a enveloppĆ©e la femme dāune nouvelle lumiĆØre, qui sāest rĆ©vĆ©lĆ©e dans son sillage. La Vierge a Ć©levĆ© la femme pour les siĆØcles, elle a placĆ© dans une lumiĆØre divinisante la fonction de mĆØre. Sa douce maternité est tellement universelle que de tout temps les peuples lāont appelĆ©e Notre Dame. AprĆØs que le PĆØre a placĆ© la MĆØre parmi nous, la vie en commun prit un air de famille, et rester lĆ devint une fĆŖte.
Parce que la dĆ©gĆ©nĆ©rescence de lāhumanitĆ© commenƧa par une femme, lorsque le CrĆ©ateur voulut purifier les hommes, il choisit une femme, et Ć partir dāelle il recommenƧa. Il choisit Marie de Nazareth, une femme sans tacheĀ Ā».
Igino Giordani dans : les Fêtes, société des Editions internationales, 1954.