DƩc 7, 2013 | Non classifiƩ(e)

Le Mouvement des Focolari annonce l’imminente prĆ©sentation de la requĆŖte d’ouvrir la cause de bĆ©atification de Chiara Lubich. 7 dĆ©cembre 2013
C’est Ć la date symbolique du 7Ā dĆ©cembre, que la prĆ©sidente des Focolari Maria Voce annonce l’imminente prĆ©sentation de la requĆŖte, Ć l’Ć©vĆŖque de Frascati, MgrĀ Raffaello Martinelli, d’ouvrir la cause de bĆ©atification de Chiara Lubich.
7Ā dĆ©cembre 1943Ā : date qui rappelle la naissance du mouvement des Focolari. En rĆ©alitĆ©, ce jour-lĆ , comme elle le raconte, Chiara Lubich, elle ne pensait pas fonder quoi que ce soitĀ ; elle n’avait que le dĆ©sir de suivre Dieu.
7Ā dĆ©cembre 2013Ā : 70 ans sont passĆ©s. Les fruits et les consĆ©quences inattendues de cette donation Ć Dieu se sont manifestĆ©s, nombreux. La naissance d’une Åuvre, les Focolari justementĀ ; la reconnaissance de la figure de Chiara, porteuse d’un charisme en faveur de beaucoup, et sa fidĆ©litĆ© envers ce charisme. Le jour de ses funĆ©railles, le 18Ā mars 2008, des milliers de personnes du monde entier lui ont rendu hommage et les tĆ©moignages de membres de diffĆ©rentes Ćglises chrĆ©tiennes, des fidĆØles d’autres religions, des reprĆ©sentants du monde de la culture et du monde laĆÆc et politique, ont soulignĆ© l’impact du charisme de Chiara dans leur vie personnelle et dans le monde que chacun reprĆ©sentait.

Phramaha Thongratana Thavorn, moine bouddhiste thaĆÆlandais – 18 Mars 2008
« L’hĆ©ritage de Chiara est l’une des plus grandes bĆ©nĆ©dictions spirituelles de notre tempsĀ Ā», a affirmĆ© le rabbin de JĆ©rusalem, David Rosen. Samuel Kobia, ancien secrĆ©taire gĆ©nĆ©ral du Conseil ÅcumĆ©nique des ĆglisesĀ : « En se concentrant sur la spiritualitĆ© de l’unitĆ©, elle a eu un impact profond sur le mouvement ÅcumĆ©niqueĀ Ā». « Chiara n’est pas seulement vĆ“tre, elle nous appartient aussi ou plutĆ“t, elle appartient au monde entier » : ce sont les paroles de Phramaha Thongratana Thavorn, moine bouddhiste thaĆÆlandais. Le philosophe Massimo CacciariĆ©critĀ : « Son expĆ©rience d’un christianisme privĆ© de tout dogmatisme et tout entier contenu dans le commandement nouveau est une grande leƧon pour croyants et non-croyantsĀ Ā»
Dans lāĆglise catholique, pour stimuler la vie chrĆ©tienne, il est dāusage de prĆ©senter aux fidĆØles des personnes qui se sont distinguĆ©es par un tĆ©moignage particulier de foi et dāamour envers Dieu. Cette dĆ©marche intervient Ć lāissue dāun procĆØs canonique qui examine la vie, la pensĆ©e et lāaction de la personne, ses vertus hĆ©roĆÆques et Ā« sa rĆ©putation de saintetĆ© Ā». Elle ne peut commencer que cinq ans aprĆØs la mort de la personne.
Au cours de ces cinq annĆ©es, en pensant Ć Chiara et Ć son hĆ©ritage, des personnes āordinairesā et des personnes influentes, catholiques et membres dāautres Ćglises, religions et cultures ā et malgrĆ© la diversitĆ© de leurs visions respectives ā ont exprimĆ© le souhait quāune telle dĆ©marche soit engagĆ©e pour Chiara Lubich. Une reconnaissance qui veut encourager davantage les chrĆ©tiens et dāautres personnes qui ne le sont pas, Ć prendre un nouvel engagement moral et spirituel pour le bien de lāhumanitĆ©. Un stimulant pour faire sien le dĆ©sir, souvent exprimĆ© par Chiara, de se sanctifier ensemble afin de proposer Ć lāĆglise, non pas la saintetĆ© dāun individu, mais une saintetĆ© de peuple.

Ā© CSC Media
Lors dāune interview de Giancarlo Faletti, co-prĆ©sident des Focolari, par la revueĀ CittĆ NuovaĀ en mars 2013, il avait Ć©tĆ© question de la vision diffĆ©rente des chrĆ©tiens non catholiques quant Ć la proclamation de saintetĆ© dāune personne, or un certain nombre dāentre eux font partie du mouvement des Focolari. Giancarlo Faletti avait rĆ©ponduĀ : « Je pense que cette nouvelle expĆ©rience nāest pas faite pour que lāon sāenrichisse de la possible grandeur que reprĆ©sente la cĆ©lĆ©bration dāune bĆ©atification ou dāune canonisation. Elle aurait pour but de mettre en Ć©vidence la prĆ©sence de Dieu dans une personne, de comprendre ce quāil a opĆ©rĆ© en elleĀ Ā» et ā par son tĆ©moignage ā en beaucoup dāautres personnes.
Pour info et approfondissementsĀ :
communiquĆ© de presse – biographie de Chiara Lubich.
DƩc 7, 2013 | Non classifiƩ(e)
(Italien) http://vimeo.com/80976960 Ā«Aujourdāhui, 7Ā dĆ©cembre 1973, on m’a demandĆ© de rappeler la journĆ©e du 7Ā dĆ©cembre 1943 que nous avons toujours considĆ©rĆ©e comme la date officielle du dĆ©but du Mouvement. Il s’agit de ma consĆ©cration Ć Dieu. Je pense que les plus jeunes et les nouveaux venus dans notre mouvement seront heureux que je dĆ©crive pour eux ce jour tout simple. J’essaierai de le faire en m’en tenant au fait, qui est lāÅuvre du Seigneur, et non Ć ma personne. Imaginez-vous une jeune fille amoureuse, amoureuse de cet amour qui est le premier, le plus pur, celui qui n’est pas encore dĆ©clarĆ©, mais qui commence Ć enflammer lāĆ¢me. Ć une seule diffĆ©rence prĆØsĀ : quand sur cette terre, une jeune fille est ainsi amoureuse, elle a devant elle le visage de son bien-aimé ; tandis que lĆ , elle ne le voit pas, ne l’entend pas, ne le touche pas. Elle ne sent pas son parfum avec les sens de ce corps, mais avec ceux de l’Ć¢me, Ć travers lesquels l’Amour – avec un “A” majuscule – est entrĆ© en elle, lāenvahissant totalement. Il en rĆ©sulte une joie spĆ©ciale, qu’il est rare d’Ć©prouver une autre fois dans la vie. Une joie secrĆØte et sereine, qui fait exulter. On māavait conseillĆ©, quelques jours auparavant, de veiller la nuit du 7Ā dĆ©cembre, auprĆØs du crucifix afin de mieux me prĆ©parer Ć ce mariage avec Dieu, mariage qui devait se dĆ©rouler de la faƧon la plus secrĆØteĀ : seuls Ć©tions au courant Dieu, mon confesseur et moi. Le soir mĆŖme, agenouillĆ©e prĆØs de mon lit, j’ai essayĆ© de veiller, devant un crucifix de mĆ©tal quāĆ ce jour ma mĆØre possĆØde encore. J’ai priĆ©, me semble-t-il, environ deux heures. Mais, jeune et peu convaincue de certaines pratiques qui se rĆ©vĆ©leront par la suite non conformes Ć ma vocation, je me suis endormieĀ ! Non sans avoir remarquĆ© que le crucifix Ć©tait tout humide du souffle de ma priĆØre. Il m’a semblĆ© voir lĆ un symboleĀ : le crucifix que je devrais suivre ne serait pas tant celui des plaies physiques – que beaucoup de spiritualitĆ©s ont mises en relief – mais plutĆ“t celui des plaies spirituelles – alors que je ne connaissais pas encore JĆ©sus abandonnĆ© – cāest-Ć -dire des douleurs spirituelles que JĆ©sus a Ć©prouvĆ©es.Ā». [lire tout]
DƩc 6, 2013 | Focolare Worldwide
La Colombie, malgrĆ© de nombreuses richesses naturelles, est un pays avec de graves problĆØmes sociaux, dont une forte inĆ©galitĆ© entre peu de riches et beaucoup de pauvres, de nombreuses familles contraintes Ć quitter leur maison et leur ville Ć cause de la violence, des milliers de cas dāabus sur mineursā¦
La fondation Mundo Mejor, organisation Ć but non lucratif, naĆ®t Ć MedellĆn en 1996, grĆ¢ce Ć un groupe de personnes du Mouvement des Focolari qui ont trouvĆ©, dans le Charisme de lāUnitĆ©, la force pour affronter les urgences sociales autour dāelles. Il est impossible de rester indiffĆ©rents devant cette rĆ©alitĆ©. Au contraire, en essayant dāincarner la spiritualitĆ© de Chiara Lubich, des rĆ©ponses concrĆØtes sont nĆ©es: divers projets sociaux qui intĆØgrent action et rĆ©flexion.

Le programme dāassistance Ć lāenfance, par exemple, offre une Ć©ducation complĆØte aux enfants en condition de vulnĆ©rabilitĆ©, de 2 Ć 5 ans.
Celui dāintĆ©gration sociale offre un soutien aux indigents, en essayant de construire des alternatives et des projets de vie qui permettent de les rĆ©insĆ©rer dans la sociĆ©tĆ© et dans le monde du travail. Le programme dāinsertion dans le monde du travail va dans la mĆŖme direction, proposant une formation professionnelle et un soutien dans les localitĆ©s dāappartenance.
Un programme sur les droits humains, où se dĆ©veloppent des stratĆ©gies pour renforcer lāexercice des principaux droits des enfants et de leur famille.
Actuellement, la Fondation compte 155 employĆ©s, dont des nutritionnistes, psychologues, enseignants et personnel administratif, prenant soin d’environ 2000 enfants et de 400 sans-abri.
Steve Carty et sa femme Sandra ā PĆ©ruviens, deux enfants ā se consacrent Ć plein temps Ć ce travail Ć©ducativo-social. “Notre dĆ©fi dĆ©passe lāactivisme ā souligne Steve ā parce que nous avons compris que la premiĆØre grande rĆ©volution sociale naĆ®t dans le cÅur de chaque personne.”
Aujourdāhui, la fondation Mundo Mejor est une institution reconnue comme un interlocuteur valable pour le monde politique, artistique, social et sportif. Elle est partenaire d’autres organisations qui l’ont choisie pour sa transparence et son attention envers autrui, dans l’esprit de la fraternitĆ©.
Des reconnaissances importantes sont venues de la mairie de Medellìn, des autorités régionales et du Sénat de la République de Colombie. Ensuite, depuis peu, un accord avec le Club UNESCO Heritage, dont le siège est à Valence (Espagne), a été signé.
DƩc 5, 2013 | Focolare Worldwide

Ā«La rĆ©volutionĀ sociale, au dĆ©but dāune nouvelle ĆØre, a commencĆ© par une toute jeune fille de quinze ans. Mais une rĆ©volution intĆ©grale, qui comprenne non seulement le corps, mais aussi lāesprit, non seulement le temps mais aussi lāĆ©ternitĆ©.Ā Cette jeune fille sāappelait Marie.
Une juive dāun village de peu de valeur, dāoù lāon pensait que rien ne pouvait en sortir de bonĀ : Nazareth.
Au dĆ©but du grand changement il y eut donc une femme. Elle vivait dans un taudis, elle connaissait la misĆØre des familles entassĆ©es dans des grottes et vivant de sacrifices. Elle partageait la profonde, lāimpĆ©tueuse soif et faim de justice sociale de son peuple.
Dans le sein de cette jeune fille a germĆ© lāartisan de la rĆ©volution sociale. Le File de Dieu Ć©tait sur le point de se faire homme, en tant que fils de Marie. La puretĆ© parfaite Ć©tait en train de sāincarner avec le sang pur de cette puretĆ© mĆŖme, en cette personne tout Ć©tait digne, et il ne pouvait y avoir en elle ombre de faute originelle.
Or, cette jeune fille, qui dĆ©jĆ par son ĆŖtre āmĆŖme prĆ©sentait la rĆ©volution la plus stupĆ©fiante, Ć©tant la plus humble des crĆ©atures elle fut choisie pour la plus haute des fonctions, puisĀ Ć©tant la plus inconnue des femmes elle devait devenir la femme que les gĆ©nĆ©rations invoqueraient le plus.
Humble servante et, cÅur fort en mĆŖme temps. Elle sāappuie sur la puissance de Dieu. Cāest la femme parfaiteĀ : la femme complĆØte. Sans tache et sans peur. PrĆŖte au sacrifice, mais sure de la justice, tout amour et par consĆ©quent toute libertĆ©.
Sa beautĆ© a enveloppĆ©e la femme dāune nouvelle lumiĆØre, qui sāest rĆ©vĆ©lĆ©e dans son sillage. La Vierge a Ć©levĆ© la femme pour les siĆØcles, elle a placĆ© dans une lumiĆØre divinisante la fonction de mĆØre. Sa douce maternité est tellement universelle que de tout temps les peuples lāont appelĆ©e Notre Dame. AprĆØs que le PĆØre a placĆ© la MĆØre parmi nous, la vie en commun prit un air de famille, et rester lĆ devint une fĆŖte.
Parce que la dĆ©gĆ©nĆ©rescence de lāhumanitĆ© commenƧa par une femme, lorsque le CrĆ©ateur voulut purifier les hommes, il choisit une femme, et Ć partir dāelle il recommenƧa. Il choisit Marie de Nazareth, une femme sans tacheĀ Ā».
Igino Giordani dans : les Fêtes, société des Editions internationales, 1954.
DƩc 5, 2013 | Focolare Worldwide
Apporter dans son diocĆØse et dans son Ćglise la richesse de lāexpĆ©rience faite: cāest lāintention des 33 Ć©vĆŖques orthodoxes, dāanciennes Ćglises orientales, anglicans, mĆ©thodistes, luthĆ©riens et catholiques de diffĆ©rents rites, au terme du 32ĆØme CongrĆØs ÅcumĆ©nique promu par le Mouvement des Focolari qui sāest dĆ©roulĆ© Ć JĆ©rusalem du 18 au 22 novembre. Des approfondissements thĆ©ologiques et spirituels, mais aussi un fraternel et sincĆØre Ć©change dāexpĆ©riences entre les Ć©vĆŖques, ont contribuĆ© Ć explorer le thĆØme du congrĆØs “La rĆ©ciprocitĆ© de lāamour entre les disciples du Christ”.
Moment central de la rencontre: un pacte conclu entre eux de tendre constamment Ć vivre des rapports empruntĆ©s au Commandement nouveau: “Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimĆ©s”, parce que “tous reconnaĆ®tront que vous ĆŖtes mes disciples: si vous avez de lāamour les uns pour les autres” (Jn 13,31-35). Le lieu choisi est trĆØs significatif: la petite Ć©glise “en Gallicante”, Ć cĆ“tĆ© du sentier qui mĆØne du CĆ©nacle Ć la vallĆ©e CĆ©dron, que JĆ©sus a parcouru aprĆØs la derniĆØre CĆØne, selon la tradition. Il est donc liĆ© Ć ce commandement de lāAmour et Ć la priĆØre au PĆØre pour lāunitĆ© des siens.
Le Patriarche latin S.B. Faoud Twal a saluĆ© un groupe dāĆ©vĆŖques durant la prĆ©paration du CongrĆØs. La rencontre avec le Patriarche grĆ©co-orthodoxe de JĆ©rusalem, ThĆ©ophileĀ III, Ć©tait aussi importante. Il a considĆ©rĆ© la venue des Ć©vĆŖques Ć JĆ©rusalem comme une bĆ©nĆ©diction. “Pour les chrĆ©tiens de Terre Sainte ā a-t-il soulignĆ© ā cāest un encouragement de rencontrer des Ć©vĆŖques unis, mais de diffĆ©rentes Ćglises. Cāest aussi un soutien fort pour nous, parce que signe Ć©vident que nous ne sommes pas oubliĆ©s. Vous ne parlez pas seulement de dialogue, mais vous ĆŖtes un dialogue vivant.”
Les deux documents rĆ©cemment publiĆ©s dans le cadre ÅcumĆ©nique ont Ć©tĆ© approfondis. “LāĆglise: vers une vision commune” de la commission Foi et Constitution du Conseil ÅcumĆ©nique des Ćglises et le document de la commission conjointe des Ćglises luthĆ©rienne et catholique, “Du conflit Ć la communion”, en vue du jubilĆ© des 500 ans de la RĆ©forme.
Les Ć©vĆŖques ont aussi Ć©tĆ© informĆ©s de lāexpĆ©rience de communion et collaboration dans le rĆ©seau d’Ensemble pour l’Europe, qui voit la participation d’environ 300 mouvements et communautĆ©s chrĆ©tiennes de diffĆ©rentes Ćglises Ć des activitĆ©s communes, dans le respect des particularitĆ©s respectives. Ensemble pour lāEurope est considĆ©rĆ© par des spĆ©cialistes comme une rĆ©elle espĆ©rance, parce quāexpression du fameux ÅcumĆ©nisme de la vie, que le Concile a retenu comme base de tout autre type dāÅcumĆ©nisme.
Le 21 novembre, les Ć©vĆŖques ont partagĆ© leur expĆ©rience de communion, dĆ©sormais dĆ©cennale, avec les 120 participants, dont des personnalitĆ©s religieuses, des reprĆ©sentants de mouvements et communautĆ©s des diffĆ©rentes Ćglises prĆ©sentes en Terre Sainte. Ils ont Ć leur tour pris connaissance dāinitiatives constructives, souvent promues par des laĆÆcs, pour amĆ©liorer les relations entre les Ćglises et avec les communautĆ©s non chrĆ©tiennes de leur pays.
Chaque jour, la visite dāun lieu sacrĆ© a rendu prĆ©sente la vie de JĆ©sus. ParticuliĆØrement Ć BethlĆ©em, où sāĆ©tait aussi rĆ©unie la communautĆ© locale du Mouvement des Focolari qui, comme lāa affirmĆ© Helmut Sievers, “a fait expĆ©rimenter Ć tous la lumineuse prĆ©sence du Sauveur dans le monde d’aujourd’hui”.
Video: āAimez-vous comme je vous ai aimĆ©sā ā Le 32e CongrĆØs oecumĆ©nique des Ć©vĆŖques
DƩc 4, 2013 | Non classifiƩ(e)

Providence
MonĀ mari a une entreprise de construction et, puisque les banques ont bloquĆ© les financements, durant deux ans il sāest trouvĆ© sans travail.Ā Entre restrictions Ć©conomiques toujours plus grandes et moments de dĆ©couragement, nous espĆ©rions en la providence de Dieu. Au dĆ©but de lāannĆ©e scolaire les enfants avaient besoin de livres et nous ne savions pas comment faire. Un matin une de nos amies arrive et nous dit que, ayant reƧu de lāargent inattendu, elle a pensĆ© que cela pourrait peut-ĆŖtre nous aider, sachant la pĆ©riodeĀ que nous Ć©tions en train de traverserĀ : « Vous nous les rendrez quand vous pourrezĀ Ā».
Il y a un mois les prĆŖts ont Ć©tĆ© dĆ©bloquĆ©s, mais la grave situation Ć©conomique nous empĆŖchait de payer rĆ©guliĆØrement les employĆ©s. Un ami a parlĆ© avec eux, sans que nous le sachions, il leur a exposĆ© le problĆØme en leur demandant sāils Ć©taient prĆŖts Ć travailler sans recevoir de paie. Ils ont tous acceptĆ©. NoĆ«l approche et un paiement de facture arriĆ©rĆ©e tout Ć fait inattenduĀ nous arrive. AvecĀ grande joie nous lāavons partagĆ© entre les employĆ©s. A travers un parent, ensuite, la providence ne nous a pas abandonnĆ©s.Ā (E.M. ā Italie)

Ā La lampe
Jāavais toujours cherchĆ© un bon rapport avec ma belle-mĆØre, personne trĆØs difficile. Mon mari me lāavait toujours dit, et si le rapport avec la mĆØre Ć©tait difficile pour lui, imaginez-le pour moi. Je voulais lāignorer. Je nāavais pas la paix maisĀ : lāĆ©vangile dit dā « aimer tout le mondeĀ Ā», et dans ce « tout le monde » ma belle-mĆØre se trouvait aussi dedans. Alors un coup de fil pour savoir comment elle allait, lui faire faire un tour en voiture, lāinviter Ć dĆ©jeuner une fois par semaineā¦
Un peu Ć la fois les barriĆØres sont tombĆ©es et je suis devenue sa confidente et son accompagnatrice pour les visites mĆ©dicales, où elle me prĆ©sentait comme son ange gardien. A presque quatre-vingts ans elle a commencĆ© Ć sāintĆ©resser Ć une voisine seule qui avait besoin de compagnie et Ć prĆ©parer rĆ©guliĆØrement des gĆ¢teaux pour la paroisse. Elle me disaitĀ : « cāest toi qui māas fait comprendre combien Ƨa fait du bien de sentir que quelquāun se souvient de toiĀ Ā». Un jour elle māa confié : « Cette lampe māest trĆØs chĆØre parce que mon grand-pĆØre me lāa donnĆ©e. Cāest un des rares souvenirs de familleĀ : quand je serai morte jāaimerais quāelle te revienne Ć toiā¦Ā Ā». Maintenant cette lampe est chez nous et nous rappelle que seul lāamour reste.Ā (I.B. ā Suisse)
SourceĀ : lāĆ©vangile du jour, dĆ©cembre 2013,Ā Editions CittĆ Nuova.
DƩc 3, 2013 | Focolare Worldwide
Un Ć©lan considĆ©rable pour le mouvement ÅcumĆ©nique. Cāest lāimpression du secrĆ©taire gĆ©nĆ©ral du CEC, le pasteur Rev. Olav Fykse Tveit, au terme des travaux de la 10° AssemblĆ©e GĆ©nĆ©rale du Conseil ÅcumĆ©nique des Eglises, qui se tient tous les 7 ans.
2.760 participants enregistrĆ©s (dĆ©lĆ©guĆ©s des Eglises, conseillers, organisations partenaires, visiteurs, journalistes et hĆ“tes), Ā mais ce sont 5.000, dont beaucoup de CorĆ©ens, qui se sont prĆ©sentĆ©s pour vivre cette expĆ©rience ÅcumĆ©nique unique. PrĆ©sents, parmi tant dāautres, Karekin II, Patriarche et Catholicos suprĆŖme de tous les armĆ©niens, lāarchevĆŖque de Canterbury Welby. Le Patriarche ÅcumĆ©nique BartholomĆ©e I a envoyĆ© un message video.
LāEglise catholique, mĆŖme si elle nāest pas membre du Conseil ÅcumĆ©nique des Eglises, y collabore activement par lāintermĆ©diaire du Conseil Pontifical pour lāunitĆ© des chrĆ©tiens, prĆ©sent Ć Busan avec une dĆ©lĆ©gation qualifiĆ©e. Le cardinal Kurt Koch a lu un message du Pape FranƧois.
Pour reprĆ©senter le mouvement des Focolari ā invitĆ© en tant que consultant avec dāautres mouvement, groupes et rĆ©alitĆ©s ÅcumĆ©niques ā Ć©taient prĆ©sents Joan Back, du Centre Un, secrĆ©taire internationale pour le dialogue ÅcumĆ©nique des Focolari et Peter Dettwiler, pasteur rĆ©formĆ© suisse, chargĆ© de lāÅcumĆ©nisme dans lāEglise rĆ©formĆ©e du canton de Zurich.
La collaboration des Focolari avec le CEC remonte Ć 1967,Ā Chiara Lubich fut invitĆ©e trois fois au siĆØge de GenĆØve pour partager la spiritualitĆ© de lāunitĆ©,Ā et aujourdāhui encore lāimportante contributionĀ quāelle a pu donner est reconnue, comme lāa dit le Rev. Tveit, en remerciant la prĆ©sidente des Focolari Maria Voce pour le message quāelle a envoyĆ©.

Joan Back et Peter Dettwiler avec un groupe de participants
āUne belle atmosphĆØre de fraternitĆ© entre Eglises, a soulignĆ© Joan Back. MĆŖme si elles ne partagent pas de positions identiques en matiĆØre dāecclĆ©siologie ou de morale, elles peuvent se rencontrer, prier et mĆŖme travailler ensembleĀ Ā». De fait, un document de grande importance a Ć©tĆ© prĆ©senté : « lāEgliseĀ : vers une vision communeĀ Ā» sortie du DĆ©partement Foi et Constitution, un texte de convergence rĆ©digĆ© par des thĆ©ologiens dāEglises ayant une ecclĆ©siologie trĆØs diffĆ©rente entre elles.
Migration, jeunes gĆ©nĆ©rations, monde multi religieux et croissance de la rĆ©alitĆ© pentecĆ“tiste, sont les dĆ©fis pour lāÅcumĆ©nisme qui ont Ć©tĆ© mis en Ć©vidence.Ā Parmi celles-ci, quelques uns des thĆØmes ont fait lāobjet de dĆ©clarations officielles de lāAssemblĆ©e. Le message de conclusion a indiquĆ© la prioritĆ© pour les 7 prochaines annĆ©esĀ : « cheminer ensemble dans un pĆØlerinage pour la justice et la paixĀ Ā». Cela reflĆØte lāesprit de lāĆ©vĆ©nement missionnaire et la rĆ©flexion thĆ©ologiqueĀ Ā», a expliquĆ© Walter Altman, pasteur luthĆ©rien au BrĆ©sil et modĆ©rateur sortant du ComitĆ© Central.
A la fin, les 150 composants du ComitĆ© Central Ć peine installĆ©s, ont Ć©lu Ć lāunanimité lāanglicane AgnĆØs Abuom de Nairobi (Kenya) en tant que modĆ©ratrice.
DƩc 2, 2013 | Non classifiƩ(e)
“NoĆ«l sāapproche et les rues de la ville se parent de lumiĆØre⦔ Cāest ainsi que commence le texte de Chiara Lubich Ā«Ils ont chassĆ© JĆ©sus Ā»qui, un jour, Ć lāapproche des festivitĆ©s de NoĆ«l, traversant en voiture les rues dāune mĆ©tropole, a Ć©tĆ© touchĆ©e par lāextĆ©rioritĆ© visible Ć chaque coin de rue: “Une file interminable de magasins, une richesse sans fin, mais excessive”. Remarquant la grĆ¢ce et lāesthĆ©tisme de lāatmosphĆØre qui entoure NoĆ«l, Chiara Ć©tait stupĆ©faite par le manque de signification vraie et profonde: “Dans mon cÅur, lāincrĆ©dulitĆ© et ensuite presque la rĆ©bellion ā Ć©crivait-elle: ce monde riche sāest “emparĆ©” de NoĆ«l et de tout ce qui lāentoure, et a dĆ©logĆ© JĆ©sus! De NoĆ«l, le monde aime la poĆ©sie, lāambiance, lāamitiĆ© quāil suscite, les cadeaux quāil suggĆØre, les lumiĆØres, les Ć©toiles, les chants.Ā Il mise sur NoĆ«l pour obtenir le meilleur bĆ©nĆ©fice de lāannĆ©e. Mais il ne pense pas Ć JĆ©sus. āIl vint parmi les siens et ils ne le reƧurent pasā¦ā āIl nāy avait pas de place pour lui Ć lāaubergeā⦠pas mĆŖme Ć NoĆ«l. Cette nuit, je nāai pas dormi. Cette pensĆ©e māa maintenu Ć©veillĆ©e.” Chiara confiait quāelle aurait voulu tout faire pour donner de lāimportance et transmettre Ć chacun le “mystĆØre dāamour” de NoĆ«l. “Quāau moins dans toutes nos maisons ā nous le souhaitait-elle ā on crie Qui est nĆ©, le fĆŖtant comme jamais auparavant.”
Depuis plusieurs annĆ©es dĆ©sormais, les enfants qui adhĆØrent Ć lāIdĆ©al de lāunitĆ© ont partagĆ© le rĆŖve de Chiara: remettre JĆ©sus enfant au centre de NoĆ«l. Pour cela, ils utilisent chansons, statuettes et petites reprĆ©sentations, rĆ©coltant aussi des offres pour soulager les malaises et les souffrances d’autres enfants.Ā Cette annĆ©e, ils donneront la prioritĆ© Ć des enfants de Philippines et de Syrie. Les personnes dĆ©sirant participer Ć lāaction peuvent tĆ©lĆ©charger sur le site gen4.focolare.org un poster qui illustre lāactivitĆ©.
DƩc 1, 2013 | Non classifiƩ(e)
Suite de Lāaventure de lāunité : Les dĆ©buts/1
Dans les mois qui suivirent, Chiara est en contact avec dāautres jeunes filles. Plusieurs dāentre elles veulent suivre la mĆŖme voie que la sienneĀ : dāabord Natalia Dallapiccola, puis Doriana Zamboni et Giosi GuellaĀ ; de mĆŖme Graziella de Luca et deux sÅurs, Gisella et Ginetta Calliari, Bruna Tomasi,Ā Marilen Holzhauser et Aletta SalizzoniĀ ; deux autres sÅurs, Valeria et Angelella Ronchetti⦠Pourtant la route du focolare nāest absolument pas dĆ©finie, sauf le « radicalisme Ć©vangĆ©lique absoluĀ Ā» de Chiara.
Pendant ce temps, la guerre fait rage Ć TrenteĀ : ruines, dĆ©combres, morts. Ć chaque bombardement, Chiara et ses nouvelles compagnes se retrouvent dans les refuges antiaĆ©riens. Le dĆ©sir est fort de rester ensemble, de mettre lāĆvangile en pratique, aprĆØs cette fulgurante intuition qui les avait amenĆ©es Ć mettre Dieu amour au centre de leur jeune vie. « Chaque Ć©vĆ©nement nous marquait profondĆ©ment, dira plus tard Chiara. La leƧon que Dieu nous offrait Ć travers les circonstances Ć©tait claireĀ : tout est vanitĆ© des vanitĆ©s, tout passe. Mais, dans le mĆŖme temps, Dieu mettait en mon cÅur une question adressĆ©e Ć toutes, et avec elle la rĆ©ponseĀ : āy a-t-il un idĆ©al qui ne meurt pas, quāaucune bombe ne peut faire sāĆ©crouler et Ć qui nous donner entiĆØrementĀ ?ā. Oui, Dieu. Nous dĆ©cidĆ¢mes de faire de Lui lāidĆ©al de notre vieĀ Ā».

Au cours du mois de mai, dans la cave de la maison de Natalia Dallapiccola, Elles lisent lāĆvangile Ć la lueur dāune bougie, comme elles en ont dĆ©sormais pris lāhabitude. Elles lāouvrent au hasard et tombent sur la priĆØre que JĆ©sus fit avant de mourirĀ : « PĆØre, que tous soient unĀ Ā» (Jn 17,21). Il sāagit lĆ dāun passage de lāĆvangile extraordinaire et complexe, le testament de JĆ©sus, Ć©tudiĆ© par les exĆ©gĆØtes et les thĆ©ologiens de toute la chrĆ©tientĆ©. Mais Ć cette Ć©poque-lĆ , il Ć©tait un peu oubliĆ©, car on ne peut plus mystĆ©rieux. De plus, le mot « unité » Ć©tait entrĆ© dans le vocabulaire des communistes qui, en un certain sens, en rĆ©clamaient le monopole. « Mais ces paroles semblĆØrent sāilluminer une Ć une, Ć©crira Chiara, et ancrĆØrent dans notre cÅur la conviction que nous Ć©tions nĆ©esĀ pour cette page de lāĆvangile Ā».
Peu de temps auparavant, le 24 janvier, un prĆŖtre leur demandaitĀ : « Savez-vous quelle a Ć©tĆ© la plus grande souffrance de JĆ©susĀ ?Ā Ā». Selon la mentalitĆ© commune des chrĆ©tiens de cette Ć©poque, les jeunes filles rĆ©pondentĀ : « Celle quāil a endurĆ©e au jardin des oliviersĀ Ā». MaisĀ le prĆŖtre rĆ©pliqueĀ : « Non, JĆ©sus a le plus souffert quand il a criĆ© sur la croixĀ : āMon Dieu, mon Dieu, pourquoi māas-tu abandonné ?ā(Mt 27,46)Ā». ImpressionnĆ©e par ces paroles, Ć peine le prĆŖtre parti, Chiara dit Ć sa compagneĀ : « Nous avons une seule vie, ne la gaspillons pasĀ ! Si la plus grande souffrance de JĆ©sus a Ć©tĆ© lāabandon de la part de son PĆØre, nous suivrons JĆ©sus abandonné ». A partir de ce moment, il sera pour Chiara lāunique Ć©poux de sa vie.
Entre-temps, le conflit ne laisse pas de trĆŖve. Les familles des jeunes filles sont en grande partie dispersĆ©es dans les vallĆ©es des montagnes. Mais ces jeunes ont dĆ©cidĆ© de rester Ć TrenteĀ : soit obligĆ©es par le travail ou les Ć©tudes, soit, comme Chiara, pour ne pas abandonner toutes les personnes qui commencent Ć se rassembler. Chiara trouve un toit en septembre suivant, au n° 2, place des Capucins, Ć la pĆ©riphĆ©rie de Trente, où elle emmĆ©nage avec quelques-unes de ses nouvelles amies, dāabord Natalia Dallapiccola, puis, petit Ć petit, les autres. Cāest le premier focolareĀ : un modeste appartement de deux piĆØces sur la place bordĆ©e dāarbres au pied de lāĆ©glise des capucinsĀ : elles lāappellent simplement, « la maisonnetteĀ Ā».
Nov 30, 2013 | Non classifiƩ(e), Parole di vie
« Que le Seigneur fasse croĆ®tre et abonder l’amour que vous avez les uns pour les autres et pour tousĀ Ā».
Si l’amour, centre de la vie chrĆ©tienne, ne progresse pas, toute la vie du chrĆ©tien s’en ressentĀ ; elle perd sa force et peut finir par s’Ć©teindre.
Il ne suffit pas de comprendre dans la lumiĆØre le commandement de l’amour du prochain ni mĆŖme d’expĆ©rimenter l’enthousiasme que l’amour suscite lorsque l’on commence Ć se convertir Ć l’Ćvangile. Il faut le faire grandir en le maintenant toujours vivant, actif, agissant. Et cela se rĆ©alisera si l’on sait profiter, avec toujours plus de promptitude et de gĆ©nĆ©rositĆ©, des multiples occasions que nous offre la vie.
« Que le Seigneur fasse croĆ®tre et abonder l’amour que vous avez les uns pour les autres et pour tousĀ Ā».
Pour Paul, les communautĆ©s chrĆ©tiennes devraient avoir la fraĆ®cheur et la chaleur d’une vĆ©ritable famille.
L’apĆ“tre veut donc les mettre en garde contre les dangers les plus frĆ©quentsĀ : l’individualisme, la superficialitĆ©, la mĆ©diocritĆ©.
Cependant, il veut aussi prĆ©venir un autre risque, Ć©troitement liĆ© aux prĆ©cĆ©dentsĀ : celui de s’abandonner Ć une vie ordinaire et tranquille, repliĆ©e sur elle-mĆŖme.
Il veut des communautĆ©s ouvertes, où rĆØgne non seulement l’amour entre ceux qui ont la mĆŖme foi, mais aussi un amour tournĆ© vers tous les autres, sensible aux soucis, aux difficultĆ©s et aux nĆ©cessitĆ©s de tous. C’est en effet le propre de l’amour que de savoir accueillir chacun, quel quāil soit, de construire des ponts, en sachant saisir le positif, et en unissant nos dĆ©sirs et nos efforts en vue du bien Ć ceux de tous les hommes de bonne volontĆ©.
« Que le Seigneur fasse croĆ®tre et abonder l’amour que vous avez les uns pour les autres et pour tousĀ Ā».
Alors, comment vivrons-nous la parole de vie ce mois-ciĀ ? En cherchant Ć grandir nous aussi dans l’amour rĆ©ciproque au sein de nos familles, dans nos milieux de travail, dans nos communautĆ©s ou associations ecclĆ©siales, les paroisses, etc.
Cette parole nous demande un grand amour, qui sache dépasser les mesures médiocres et surmonter les divers obstacles dus à notre égoïsme dur à secouer.
Il nous suffira de penser Ć certains aspects de l’amour pour dĆ©couvrir de nombreuses occasions de le vivreĀ : tolĆ©rance, comprĆ©hension, accueil mutuel, patience, disponibilitĆ© pour se mettre au service, misĆ©ricorde envers les manques vĆ©ritables ou prĆ©sumĆ©s de notre prochain, mise en commun des biens matĆ©riels, etc.
Bien sĆ»r, si dans notre communautĆ© rĆØgne ce climat d’amour rĆ©ciproque, sa chaleur ne manquera pas de rayonner autour de nous. MĆŖme ceux qui ne connaissent pas encore la vie chrĆ©tienne seront attirĆ©s par elle et, sans presque s’en rendre compte, se laisseront facilement entraĆ®ner au point de se sentir membres d’une mĆŖme famille.
Ā CHIARA LUBICH
Ā
Ā
* Parole de Vie publiƩe en 1994