Nov 30, 2013 | Senza categoria
Urgence Philippines
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Nov 30, 2013 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Depuis plusieurs annĆ©es, Dominga, une volontaire du Mouvement des Focolari de Valencia (Venezuela), gĆØre une cantine populaire pour les sĆ©niors de son quartier. Lāinitiative est nĆ©e pour permettre aux personnes du troisiĆØme Ć¢ge en Ć©tat de pauvretĆ© dāavoir une alimentation Ć©quilibrĆ©e dans un environnement accueillant. Les aĆ®nĆ©s arrivent dĆ©jĆ le matin et peuvent ĆŖtre avec des personnes de leur Ć¢ge, jouer aux dominos ou regarder la tĆ©lĆ©vision, mais, surtout, ils peuvent ĆŖtre dans un environnement où ils sont accueillis chaleureusement.
Dominga est toujours attentive aux sĆ©niors qui frĆ©quentent la cantine. Lorsque lāun dāeux nāy va plus, elle se rend personnellement chez lui, le trouvant souvent en situation dĆ©gradante et sans pouvoir se dĆ©placer.
DerniĆØrement, les denrĆ©es alimentaires pour prĆ©parer les repas nāarrivaient plus rĆ©guliĆØrement, si bien que les personnes Ć¢gĆ©es voulaient sāorganiser pour aller protester auprĆØs du gouvernement rĆ©gional, pour quāil sache que lĆ ils ne reƧoivent pas seulement de la nourriture, mais ils sont Ć©coutĆ©s et aimĆ©s personnellement.
Entretemps, une nouvelle coordinatrice pour les cantines a Ć©tĆ© nommĆ©e depuis peu. DĆØs son arrivĆ©e, elle a supprimĆ© quelques sĆ©niors de la liste des utilisateurs de la cantine, affirmant que lorsqu’elle a fait son inspection, ils n’Ć©taient pas prĆ©sents et donc on payait pour des personnes qui ne recevaient pas le service.
Dominga, poussĆ©e par lāamour envers ces personnes, a expliquĆ© avec fermetĆ© que les personnes Ć¢gĆ©es auxquelles on voulait enlever le service Ć©taient justement les plus faibles et les plus nĆ©cessiteuses. Elles avaient de graves problĆØmes de santĆ© et Dominga leur faisait apporter les repas Ć domicile par les proches.
La liste de la coordinatrice devait aussi servir à inclure les séniors dans une nouvelle retraite du gouvernement national. Les supprimer aurait donc signifié une grave injustice.
Lors dāune autre occasion, un misĆ©reux est arrivĆ© Ć la cantine, pour recevoir de la nourriture. Naturellement, les repas sont donnĆ©s seulement aux personnes enregistrĆ©es, mais Dominga ne voulait pas lui fermer la porte au nez. En effet, elle avait appris, en Ć©coutant lāhistoire de Chiara Lubich et de ses premiĆØres compagnes, quāen chaque pauvre il y a JĆ©sus. Alors, elle lāa reƧu chez elle, où il a pu se laver. Elle lui a offert des vĆŖtements propres et, finalement, lui a donnĆ© Ć manger.
Dominga raconte: “Un jour, deux hommes se disputaient entre eux. Jāessayais de les calmer, mais je nāy arrivais pas. Une phrase entendue Ć lāĆ©glise māest venu Ć lāesprit: “LĆ où il y a la paix et lāamour, il y a Dieu”. Je leur ai dit cette phrase et, immĆ©diatement, ils se sont tus et se sont calmĆ©s.”
Ces derniĆØres semaines, Dominga a eu des difficultĆ©s avec les documents de la DĆ©claration des revenus que la cantine, en tant quāassociation sans but lucratif, doit remplir. La procĆ©dure est plutĆ“t compliquĆ©e. RĆ©cemment, une personne sensible, apprenant que les personnes Ć¢gĆ©es sont bien traitĆ©es Ć la cantine, s’est offerte de l’aider Ć s’occuper des documents complexes, chaque fois quāelle en aurait besoin.
Nov 29, 2013 | Focolare Worldwide
Les rĆ©cits ont la saveur des histoires de famille, et une prĆ©sence de divin qui, dans sa limpiditĆ© et simplicitĆ©, enchante et Ć©difie. Ils concernent les “premiers temps” du Mouvement des Focolari, racontĆ©s par Vittoria Salizzoni, une des premiĆØres compagnes de Chiara Lubich. Ils tĆ©moignent sur la naissance de lāaventure de qui croit Ć lāAmour et quitte tout pour Lui, en pleine guerre destructrice. Plus connue sous le nom dāAletta, troisiĆØme dāune famille de huit enfants, elle raconte:
“Ma sÅur Agnese, pour se rendre au travail en ville, passait tous les jours par le “trou des frĆØres”, un abri anti-aĆ©rien de la Piazza Cappuccini où, en cas dāalarme, elle y trouvait parfois Chiara Lubich avec d’autres jeunes filles, qui lisaient lāĆvangile et en parlaient. Agnese a Ć©tĆ© fascinĆ©e par cette nouvelle faƧon de parler, par leur joie contagieuse. Elle me transmettait ses impressions, mais je ne me souviens pas quāelle māavait parlĆ© de leurs idĆ©aux. Ainsi, ne sachant presque rien, lāidĆ©e de rencontrer ces jeunes filles ne m’attirait pas.
La tĆ©nacitĆ© dāune amie māa poussĆ©e Ć aller rencontrer ces jeunes, “mais seulement pour lui faire plaisir”. Donc, le 7 janvier 1945, je me rends Ć Trente, Piazza Cappuccini n°2. Ce que jāai vu en premier en entrant dans cette petite maison Ć©tait une jeune fille, prĆØs de lāĆ©vier de la cuisine, qui pĆ©trissait le pain. Elle a lāair dāun ange. On me la prĆ©sente: “Cāest Natalia. Elle fait du pain blanc avec la vraie farine, pour lāune de nous qui souffre de maux dāestomac.” Cette scĆØne māa touchĆ©e et māa beaucoup plu. Jāai senti lāamour.
CāĆ©tait un moment dĆ©cisif dans ma vie. Je ne suis pas une personne qui dĆ©cide immĆ©diatement et je suis de nature franche, mais, ce jour-lĆ , jāai complĆØtement changĆ©. Je suis restĆ©e sans voix en raison de lāatmosphĆØre que jāai trouvĆ©e. JāĆ©tais enchantĆ©e par la faƧon dont elles se prĆ©sentaient, dont elles se dĆ©plaƧaient. Dans la piĆØce attenante, une chambre Ć coucher trĆØs simple avec des matelas, mais que je trouve belle, je vois Chiara en train de coiffer Graziella. Elle lui faisait une grosse tresse, quāelle enroulait ensuite autour de sa tĆŖte, comme une couronne.
Jāobservais ces jeunes de mon Ć¢ge. Jāai ressenti quāelles avaient “compris Dieu”, spontanĆ©ment. Leur choix nāavait rien dāennuyeux, de solennel ou d’austĆØre. Leur vie Ć©tait animĆ©e par un grand Ć©lan et, Ć©tant jeunes, tout Ć©tait vĆ©cu comme un jeu. CāĆ©tait, si lāon peut dire, Dieu version jeune. Tout māa semblĆ© grand, nouveau, divin. Il y avait lāAmour. CāĆ©tait Dieu et je lāai senti.
Un jour, Chiara māa expliquĆ© Ć quel point leur choix de vie Ć©tait radical: “Tu vois? La vie est courte, comme un Ć©clair. Dāun moment Ć lāautre, une bombe risque dāexploser et nous pouvons mourir. Alors nous avons fait le pacte de tout donner Ć Dieu, parce que nous n’avons qu’une seule vie et quand nous nous prĆ©senterons devant Lui, nous voulons toutes ĆŖtre siennes. Pour cela, nous avons Ć©pousĆ© Dieu”.
Cette phrase a pĆ©nĆ©trĆ© au plus profond de mon cÅur. JāĆ©tais sĆ»re que Dieu māappelait Ć LāĆ©pouser. Cela māa donnĆ© des ailes, a changĆ© ma vie: moi aussi jāĆ©tais appelĆ©e Ć vivre une magnifique aventure pour lāapporter Ć tous.”
Nov 27, 2013 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Ć Capoue, prĆØs de Naples, le 25Ā novembre, Maria Voce a tenu le discours dāinauguration de lāannĆ©e acadĆ©mique de lāInstitut SupĆ©rieur de Sciences Religieuses “Saint-Robert Bellarmin”. Elle a dĆ©veloppĆ© lāun des points fondamentaux de la spiritualitĆ© de lāunitĆ©, āJĆ©sus abandonnĆ©, lumiĆØre pour la thĆ©ologieā, en prĆ©sence dāĆ©vĆŖques de plusieurs diocĆØses de la rĆ©gion de Campanie. La prĆ©sidente des Focolari en dĆ©crit āles points saillantsā car, dit-elle, āil nāest pas possible dāexprimer en un temps trĆØs court toute la richesse que la spiritualitĆ© de Chiara Lubich contient sous cet aspectā. Voici un extrait du discoursĀ :
« Je voudrais partir dāun passage dāune lettre que Chiara Ć©crivait Ć une amie, en 1946. Passage emblĆ©matique où on litĀ :
āVois-tu (…), je suis une Ć¢me qui passe par ce monde.
Jāai vu beaucoup de belles et bonnes choses et elles seules māont attirĆ©e.
Un jour ā un jour indĆ©fini ā jāai vu une lumiĆØre. Elle māa paru plus belle que toutes les autres belles choses et je lāai suivie. Je me suis aperƧue que cāĆ©tait la VĆ©ritĆ©.ā
JĆ©sus sur la croix. Venu sur la terre pour rejoindre les hommes qui sāĆ©taient Ć©loignĆ©s de Dieu Ć cause du pĆ©chĆ©, et les rĆ©introduire dans la pleine communion avec Lui, JĆ©sus prend sur lui tout ce que lāhomme porte de nĆ©gatifĀ : ses douleurs, ses angoisses, son dĆ©sespoir, ses peines, ses pĆ©chĆ©s⦠Lui, lāInnocent, se fait semblable Ć lāhomme pĆ©cheur. āPour rendre Ć lāhomme le visage du PĆØre, JĆ©sus a dĆ» prendre le visage de lāhomme, mais il a dĆ» aussi se charger mĆŖme du āvisageā du pĆ©chĆ©ā, disait Jean-PaulĀ II.
Le Mouvement en est encore Ć ses dĆ©buts, en 1944, en pleine guerre mondiale. Lors dāune circonstance particuliĆØre, un prĆŖtre dit Ć Chiara quāĆ son avis, la douleur la plus grande de JĆ©sus est celle quāil a Ć©prouvĆ©e sur la croix, quand il a crié : āMon Dieu, mon Dieu, pourquoi māas-tu abandonné ?ā (Mt 27, 46). La conclusion de Chiara est immĆ©diateĀ : si cāest lĆ le comble de sa douleur, cāest aussi certainement le sommet de son amour pour nous. DĆØs lors, elle se sent appelĆ©e, avec ses premiĆØres compagnes, puis avec ceux qui plus tard allaient suivre son IdĆ©al, Ć ĆŖtre la ārĆ©ponse dāamourā Ć ce cri.
JĆ©sus abandonnĆ© se manifeste donc Ć elle comme āla dĆ©monstration vivante de lāamour de Dieu sur cette terreā.
Cāest ce que fait bien ressortir ce fameux āchantā de louange et de gratitude, jailli spontanĆ©ment de son cÅur et dĆ©diĆ© Ć JĆ©sus abandonné :
āPour que nous ayons la lumiĆØre, tes yeux se sont Ć©teints.
Pour que nous goĆ»tions lāunion, tu as Ć©prouvĆ© la sĆ©paration du PĆØre.
Pour que nous possĆ©dions la sagesse, tu tāes fait āignoranceā.
Pour que nous nous revĆŖtions dāinnocence, tu tāes fait āpĆ©chĆ©ā.
Pour que nous retrouvions lāespĆ©rance, tu es allĆ© jusquāaux limites du dĆ©sespoirā¦
Pour que Dieu vienne en nous, tu lāas Ć©prouvĆ© loin de toi.
Pour que nous obtenions le Ciel, tu as ressenti lāenfer.
Pour nous donner un séjour heureux sur la terre, parmi cent frères et plus, tu as été rejeté par le Ciel et par la terre, par les hommes et par la nature.
Tu es Dieu, tu es mon Dieu, notre Dieu dāamour infiniā.
GrĆ¢ce Ć cet amour infini que JĆ©sus a eu pour tout homme sur terre, dans son abandon sur la croix, chacune de nos souffrances est transformĆ©e, chaque vide est comblĆ©, chaque pĆ©chĆ© est rachetĆ©. Notre sĆ©paration dāavec Dieu a Ć©tĆ© surmontĆ©e dans la communion retrouvĆ©e avec Lui et entre nous.
Cāest donc en JĆ©sus abandonnĆ© que se trouve la clĆ© pour pĆ©nĆ©trer et rĆ©pondre au mystĆØre le plus profond qui entoure la vie de tout homme et celle de lāhumanitĆ© tout entiĆØreĀ : le mystĆØre de la douleur, de la souffrance.
Cāest lĆ un grand mystĆØre qui touche profondĆ©ment le cÅur de Chiara. Elle Ć©crit, avec une Ć©motion palpableĀ :
āJĆ©sus sur la terre⦠JĆ©sus notre frĆØre⦠JĆ©sus mourant entre deux bandits par amour pour nous. Lui, le Fils de Dieu, devenu lāun dāentre nous. ā(ā¦) Si tu es venu parmi nous, cāest parce que tu as Ć©tĆ© attirĆ© par notre faiblesse, touchĆ© de compassion par notre misĆØre. Aucune mĆØre ni aucun pĆØre sur cette terre nāattendent le retour du fils quāils ont perdu, et ne font tout pour son retour, comme le fait notre PĆØre du Ciel.ā
Ć partir du mystĆØre vĆ©cu par JĆ©sus sur la croix, ChiaraĀ voit irradier une lumiĆØre capable dāĆ©clairer et de donner sens Ć toute expĆ©rience dāabandon que lāhomme peut vivre. Et elle enĀ parle avecĀ simplicitĆ©,Ā car, elle en est certaine, depuis que JĆ©sus abandonnĆ© sāest manifestĆ© Ć elle, il lui a semblĆ© le dĆ©couvrir partoutĀ :
āLui, son visage, son cri mystĆ©rieux, semblaient colorer chaque instant douloureux de notre vie.ā
āLāobscuritĆ©, le sentiment dāĆ©chec, lāariditĆ© disparaissaient –Ā noteĀ ChiaraĀ -.Ā Et nous commencions Ć comprendre toute la dynamique divine de la vie chrĆ©tienne, qui ne connaĆ®t aucun sentiment dāennui, aucuneĀ croix, aucune douleur qui ne soit un passage,Ā etĀ fait goĆ»ter la plĆ©nitude de la vie qui signifie rĆ©surrection, espĆ©rance, mĆŖme au milieu des tribulationsāĀ Ā».
Nov 26, 2013 | Focolare Worldwide
Ā«Il estĀ emblĆ©matique quāune ville, qui reconnaĆ®t en une femme de foi profonde comme Chiara Lubich un symbole de paix, se retrouve aprĆØs 10 ans dāune administration de direction politique diffĆ©rente Ć en recueillir lāhĆ©ritageĀ Ā». Cāest ainsi que le nouvel Ć©vĆŖque de Capoue, Mgr Salvator Visco salue lāassemblĆ©e de ceux qui remplissent le théâtre Garibaldi Ć S. Maria Capua Vetere (faubourgs de Naples) pour le congrĆØs « Chiara Lubich femme de dialogueĀ Ā».
āEn partant de notre ville on peut changer le monde, parce que les faits que vous avez racontĆ©s dĆ©montrent le changement qui sāest passĆ© en beaucoup dāentre vousĀ Ā», cāest la conviction de Maria Voce, prĆ©sidente des Focolari, lorsquāelle sāadresse aux jeunes et Ć leur engagement concret contre lāillĆ©galitĆ© et autres plaies sociales, pour soigner lāenvironnement, vouloir prendre sur soi personnellement la responsabilitĆ© de leur propre ville.
« Non pas un dialogue abstrait entre personnes ou religions ā prĆ©cise Maria Voce ā mais un dialogue qui est un style de vie. Non pas une activitĆ©, mais une maniĆØre dāĆŖtre, qui doit ĆŖtre alimentĆ©e par lāamour, la misĆ©ricorde, la capacitĆ© de pardonner, parce que nous sommes frĆØres et fils du mĆŖme DieuĀ Ā».
La réflexion du philosophe Aldo Masullo est ardue, il définit le dialogue comme « la voie pour dépasser le désespoir de la solitude, parce que la guerre nait du désespoir, alors que la paix se fonde sur la confiance qui a sa racine dans la véracité ».
Naser Hidouri, Imam de la mosquĆ©e de San Marcellino (Caserte) a tĆ©moignĆ© de la vie qui nait du fait de « ne pas craindre les diffĆ©rencesĀ Ā» et de « ne pas se laisser conditionner par les problĆØmes crƩƩs par des minoritĆ©s violentesĀ Ā», conscient que « aux questions auxquelles nous ne trouvons pas de rĆ©ponses aujourdāhui, ce seront nos enfants de demain qui les trouverontĀ Ā».
Alberta Levi Temin, de lāAmitiĆ© Juifs-chrĆ©tiens, survivante de la rafle nazie du Ghetto de Rome, alors quāelle Ć©tait enfant et maintenant quāelle a 90 ans, voitĀ lāhumanitĆ© « comme une pyramide basĆ©e sur de multiples cĆ“tĆ©s, construits par les religions, les peuples, les cultures qui conduisent au sommet, Dieu, qui se trouve Ć la mĆŖme distance de chacunĀ Ā».
Ensuite le tĆ©moignage dāAntonio Casale, directeur du « Centre FernandesĀ Ā» pour lāaccueil des immigrĆ©s, en particulier dāAfrique subsaharienneĀ : « Plus important que les lits, les repas, les mĆ©dicaments que nous offrons, cāest lāengagement Ć redonner Ć chacun sa dignité ».
Dans la situation Ć©conomique problĆ©matique et sociale de la rĆ©gion, la voix positive de lāentrepreneur anti racket Antonio Diana, dont le pĆØre a Ć©tĆ© tuĆ© par la camorra se fait entendreĀ : « On peut faire une entreprise sans pour autant se plier aux habitudes de la corruption et sans descendre dans les compromisĀ Ā», prĆŖts aussi Ć payer de sa personne.
Une soirĆ©e qui a montrĆ© les fruits dāun dialogue Ć 360° en communiquant aux participants lāespoir quāun lendemain meilleur dĆ©pend de lāapport que chacun donne dans le prĆ©sent.
Dimanche 24 novembre. Naples a accueilli plus de 2000 personnes de la communautĆ© des Focolari, venant de la Campanie, des Pouilles, de Basilicate, avec une reprĆ©sentation de lāAlbanie. Au dĆ©but salutations et remerciements de la part du maire de Naples, Luigi de Magistris. Ensuite un dialogue tous azimuts avec Maria Voce et le coprĆ©sident Giancarlo Faletti. Sur le tapisĀ : engagement et responsabilitĆ© civile et politique, choix Ć faire dans les moments cruciaux quand on est jeune, comment affronter les souffrances et les difficultĆ©s de la vie, formation des nouvelles gĆ©nĆ©rations, Ć©lan et perspectives du mouvement au service de lāhumanitĆ© et pour contribuer Ć la rĆ©alisation du « que tous soient unĀ Ā».
Le 25 novembre Ć Capoue, Maria Voce a tenu la lectio Magistralis sur « JĆ©sus abandonnĆ©, lumiĆØre pour la thĆ©ologieĀ Ā» pour lāinauguration de lāAnnĆ©e AcadĆ©mique de lāInstitut SupĆ©rieure de Sciences religieuses « San Roberto BellarminoĀ Ā», en prĆ©sence des Ć©vĆŖques des diffĆ©rents diocĆØses de la Campanie.
Nov 25, 2013 | Focolare Worldwide
BolĆvar, 3200 mĆØtres au dessus du niveau de la mer. Dans ce petit village du PĆ©rou, Ć 25 heures environ de Lima en bus, la mariapoli sāest tenue pour la premiĆØre fois en aoĆ»t dernier 2013. āUn rĆŖve devenu rĆ©alitĆ© et qui nous a fait faire lāexpĆ©rience dāun amour spĆ©cial de Dieuā, ont commentĆ© quelques participants.
Pour cette occasion, le village tout entier a mis la main Ć la pĆ¢te Ć cause de la nouveautĆ© de lāĆ©vĆ©nement et de ceux qui venaient dāautres communautĆ©s qui ont Ć©tĆ© hĆ©bergĆ©s chez lāhabitant. Il Ć©tait impressionnant de voir la dignitĆ© de ces personnes, avec leurs habits typiques, les meilleurs quāils avaient, comme pour les jours de fĆŖte.
Quelques uns des 190 participants, afin dāapporter leur quotte part, ont pratiquĆ© ce que lāon fait dans ces rĆ©gions, le ātruequeā (Ć©change de marchandises entre eux), qui avec un fagot de bois, qui avec un sac de pommes de terre, dāoignons ou autres lĆ©gumes.
La prĆ©sence remarquable des jeunes et adolescents ā environ 60% des participants ā a colorĆ© les journĆ©es de maniĆØre caractĆ©ristique. Olga Maria et Walter, focolarini, Ć©crivent quāils ont participĆ© Ć lāorganisation: āQuand nous avons commencĆ© Ć chanter la premiĆØre chanson, petit Ć petit quelques filles se sont ajoutĆ©es, Ć la fin toute la salle participait et la scĆØne Ć©tait pleine de jeunes et dāenfants heureuxā.
Le programme Ć©tait centrĆ© sur lāart dāaimer, avec des exemples et des expĆ©riences de vie quotidienne. Un moment vĆ©cu avec intensitĆ© sāest dĆ©roulĆ© autour du thĆØme du pardon, avec une cĆ©rĆ©monie pĆ©nitentielle prĆ©cĆ©dĆ©e par la lecture dāun texte de Chiara Lubich.
Le dernier jour, tous, grands et petits, ont voulu communiquer par Ć©crit lāexpĆ©rience vĆ©cue pendant ces jours. Laurita, quinze ans, Ć©crit: āLa mariapoli pour moi aĀ Ć©tĆ© trĆØs importante parce que jāai appris Ć aimer, Ć partager, Ć voir JĆ©sus dans lāautre. Chiara nous enseigne Ć vivre en familleā. Jhayro Jhulian, 7 ans; āA partir de maintenant je me comporterai bien et jāobĆ©irai Ć mes parents. Je crois plus en Dieu et jāirai Ć la messe tous les dimanchesā. Deicy, 38 ans: āCes jours māont aidĆ©e Ć donner une nouvelleĀ direction Ć ma vie, sans penser uniquement Ć mes problĆØmes, mais avoir comme but de servir les autres et suivre lāexemple de JĆ©sus concrĆØtementā. Edgar, 42 ans: āJāai appris Ć aimer le prochain et Ć pardonner. Je me sens plus serein et uni Ć Dieuā.
āEn arrivant Ć Bolivar ā concluent Olga Maria et Walter ā il nous est venue une idĆ©e: dessiner sur le mur de la salle une grande ville où, aprĆØs chaque geste dāamour accompli par les participants, on pouvait peindre un morceau de la ville. Ć la fin de la mariapoli la ville Ć©tait toute colorĆ©e et belle, fruit de lāamour rĆ©ciproque qui avait contaminĆ© tout le mondeā.
Nov 24, 2013 | Non classifiƩ(e)

Silvia ā nom de baptĆŖme de Chiara Lubich ā naĆ®t Ć Trente le 22 janvier 1920. Elle est la deuxiĆØme de quatre enfants, Gino, Liliana et Carla. Son pĆØre, Luigi, commerƧant en vins, ex typographe antifasciste et socialiste, fut Ā adversaire politique irrĆ©ductible de Benito Mussolini. Sa mĆØre, Luigia, est animĆ©e par une forte foi traditionnelle. Son frĆØre aĆ®nĆ©, Gino, participe, aprĆØs des Ć©tudes de mĆ©decine, Ć la RĆ©sistance dans les cĆ©lĆØbres brigades Garibaldi, pour se consacrer ensuite au journalisme, Ć Ć©crire dans le quotidien dāalors du parti communiste: LāUnitĆ©.
A 18 ans, Silvia obtient son diplĆ“me dāinstitutrice. Elle aurait souhaitĆ© poursuivre ses Ć©tudes et tente dāentrer Ć lāuniversitĆ© catholique. En vainĀ : elle finit trente-quatriĆØme pour 33 places disponibles dāadmission gratuite. Ć la maison Lubich, il nāy a pas suffisamment dāargent pour lui permettre de continuer des Ć©tudes payantes dans une autre ville. Silvia est donc obligĆ©e de travailler. A partir de lāannĆ©e scolaire 1940-1941, elle enseigne Ć lāÅuvre sĆ©raphique de Trente.

Le point de dĆ©part dĆ©cisif de son expĆ©rience humano-divine se rĆ©vĆ©lera lors dāun voyage, en 1939 : « Je suis invitĆ©e Ć une rencontre dāĆ©tudiantes catholiques Ć Lorette ā Ć©crit Chiara ā où, selon la tradition, la maison de la sainte famille de Nazareth est conservĆ©e dans une vaste Ć©glise ⦠Je suis un cours dans un collĆØge avec toutes les autres mais, dĆØs que je peux, je cours Ć lāĆ©glise. Je māagenouille Ć cĆ“tĆ© du mur noirci par les lampes. Quelque chose de nouveau et de divin māenveloppe, māĆ©crase presque. Je contemple en pensĆ©e la vie virginale des trois personnes divines (ā¦). Chaque pensĆ©e pĆØse sur moi, māĆ©treint le cÅur, les larmes coulent malgrĆ© moi. A chaque intercours, jāy reviens en courant. Cāest le dernier jour. LāĆ©glise est remplie de jeunes. Il me vient une pensĆ©e claire, qui ne sāeffacera jamaisĀ : tu seras suivie par une foule de viergesĀ Ā».
Revenue dans le Trentin, Chiara retrouve ses Ć©lĆØves et le prĆŖtre qui lāa beaucoup suivie ces derniers mois. Celui-ci la trouve rayonnante, vraiment heureuse, et lui demande si elle a trouvĆ© sa voie. La rĆ©ponse de Chiara est apparemment dĆ©cevante (pour le prĆŖtre), parce que la jeune fille sait seulement lui dire quelles sont les vocations quāelle ne ressent pas, cāest-Ć -dire les vocations traditionnellesĀ : ni le couvent, ni le mariage, ni la consĆ©cration dans le monde. Rien de plus.
Depuis sa visite Ć Lorette en 1939 et jusquāen 1943, Silvia continue Ć Ć©tudier, travailler et sāengager au service de lāĆglise locale. Elle devient tertiaire franciscaine et prend le nom de Chiara.
En 1943, Ć 23 ans, elle va un jour chercher du lait Ć deux kilomĆØtres de chez elle, Ć la place de ses jeunes sÅurs qui ne voulaient pas y aller parce quāil faisait trop froid. En chemin, sous un pont de la voie ferrĆ©e, localitĆ© du nom de Vierge Blanche, elle sent que Dieu lāappelleĀ : « Donne-toi toute Ć moiĀ Ā». Sans perdre de temps, Chiara demande, dans une lettre Ć un prĆŖtre capucin, le pĆØre Casimiro Bonetti, lāautorisation dāaccomplir un acte de totale donation Ć Dieu. Elle lāobtient, aprĆØs un entretien approfondi. Et le 7 dĆ©cembre 1943, Ć 6 heures du matin, elle se consacre Ć Dieu. Ce jour-lĆ , Chiara nāavait dans le cÅur aucune intention de fonder quoi que ce soitĀ : elle « épousait DieuĀ Ā», simplement. Et cāĆ©tait tout pour elle. Ce nāest que plus tard que fut fixĆ© symboliquement Ć cette date le dĆ©but du Mouvement des Focolari.
Nov 22, 2013 | Focolare Worldwide

Gabri Fallacara et Severin Schmid ont été accueillis au nom des Focolari, par Cyrille Sollogoub au siège
du Mouvement Acer-Mjo
Confiance spirituelle, profondeur de lāĆ©change, dĆ©couverte dāune amitiĆ© rĆ©elle dans le Christ en tant que semence dāune conscience europĆ©enne chrĆ©tienneĀ ; voilĆ seulement quelques-uns des fruits de la visite que des reprĆ©sentants des Focolari ont rendue le 6 novembre au siĆØge du Mouvement Acer-Mjo (Action ChrĆ©tienne des Ćtudiants Russes ā Mouvement de Jeunesse Orthodoxe) Ć Paris.
Dans le cadre de la rencontre annuelle des āAmis dāEnsemble pour lāEuropeā, qui a eu lieu les 7-9 Novembre dans la capitale franƧaise, Gabri Fallacara, Severin Schmid et Maria Wienken ont Ć©tĆ© accueillis au nom des Focolari, Ā par Cyrille Sollogoub, le PrĆ©sident de lāassociation orthodoxe.
Le Mouvement Acer est né en 1923 grâce à quelques russes expulsés de leur pays pendant les années tourmentées de la Révolution. Elle compte parmi ses fondateurs, des personnalités importantes comme le père Sergio Boulgakov, le père Giorgio Florovsky et Nicolas Berdiaev.
Le PrĆ©sident, accompagnĆ© de son frĆØre Igos, chargĆ© du groupe des jeunes, a conduit ses invitĆ©s dans lāĆglise-chapelle, arrangĆ©e dans la cour dāun ancien dĆ©pĆ“t, couvert de vitres. LĆ , des prĆŖtres et des thĆ©ologiens orthodoxes comme Florovsky, Boulgakov et aussi Alexander Men ont cĆ©lĆ©brĆ© la Divine Liturgie.
āLāicĆ“ne qui exprime le mieux le charisme du Mouvement Acer ā explique Cyrille Sollogoub ā est la prĆ©sentation de Marie au Temple : elle contient JĆ©sus et, ainsi, elle contient lāĆglise. Pendant quāen Russie, les Ćglises Ć©taient dĆ©truites et que les Ć©migrĆ©s russes nāavaient pas les moyens dāen construire dāautres, une nouvelle comprĆ©hension sur ce quāest lāĆglise est nĆ©eĀ : non pas construite avec des briques mais avec des personnes vivantes, porteuses du Christ et de son Ćgliseā.
Cāest donc lāintention de sensibiliser les laĆÆcs Ć āĆŖtre Ćgliseā qui est Ć lāorigine de la naissance du Mouvement Acer et qui fut approuvĆ© par le Patriarche de la Russie, Tikon, qui fut ensuite assassinĆ©, et qui dĆ©pend juridiquement du Patriarche de Constantinople.
āPendant le rĆ©gime ā rappelle encore le PrĆ©sident ā lāune des tĆ¢ches de lāAcer Ć©tait dāimprimer la Bible, littĆ©rature spirituelle et culturelle, et de faire en sorte quāelle arrive en Russie ; en outre, nous soutenions les familles des dissidents et dāautres indigentsā. Lāimprimerie est encore une activitĆ© importante.
Le groupe des jeunes, trĆØs vivant, Ā comprend 200 adolescents. MalgrĆ© la difficultĆ© des distances, sont organisĆ©s, pour eux, des camps dāĆ©tĆ© Ć la montagne, en tant quāopportunitĆ© de se reĆ©vangĆ©liser ; de cette faƧon, leur sens de la foi et de lāappartenance Ć lāĆglise croĆ®t. AprĆØs avoir Ć©tĆ© formĆ©s, les jeunes sāorientent Ć lāengagement dans leur paroisse.
Cette belle occasion de rencontre et de connaissance rĆ©ciproque laisse dans le cÅur de tous la gratitude Ć Dieu qui permet quāon se rencontre sur les chemins dāaujourdāhui avec des yeux pleins dāespĆ©rance, ouverts Ć un futur de communion.
Nov 22, 2013 | Focolare Worldwide
125 responsables de 46 Mouvements et CommunautĆ©s dāĆglises diverses et 13 Pays europĆ©ens ā de la Russie au Portugal, de la Danemark Ć la SlovĆ©nie ā Ć©taient prĆ©sents Ć la rencontre, dans le cadre historique de Montmartre. Le thĆØme choisiĀ : le āOuiā aux pauvres et aux marginaux ā exprimĆ© dans le message de Stuttgart 2007. Les nombreuses contributions ont permis de dĆ©couvrir combien les CommunautĆ©s et les Mouvements sont liĆ©s Ć lāengagement envers les plus nĆ©cessiteux, et avec eux. Il ne sāagit pas uniquement dāactes de solidaritĆ©, mais dāamitiĆ© et de fraternitĆ©. Une heure intense fut celle avec Jean Vanier, le fondateur de la CommunautĆ© de lāArche. Faisant don de son expĆ©rience, il commence par ces motsĀ : « JĆ©sus ditĀ : : āLe royaume de Dieu est comme un repas de noceā ā mais tout le monde est trop occupĆ© ā alors le roi qui avait appelĆ© les invitĆ©s envoie ses serviteurs chercher les estropiĆ©s et les boiteux le long des haies et au croisement des rues ā cāest ce que jāai essayĆ© de vivre dans ma vieĀ Ā». Jean Vanier se consacre tout particuliĆØrement aux personnes avec un handicap mental, Ā«le peuple le plus oppressé». Ā«Ils māont changĆ©, jāai vu que le Royaume de Dieu est Ć euxĀ». Aujourdāhui, les communautĆ©s, ÅcumĆ©niques et interreligieuses, dans lesquelles Ā«les fragiles et les fortsĀ» vivent ensemble, sont 140. Les priĆØres des catholiques et des Ć©vangĆ©liques, qui ont ouvert les travaux les deux premiers jours, ont Ć©tĆ© suivies de la priĆØre des russes orthodoxes accompagnĆ©e du chÅur. Lors de ces journĆ©es dāĆ©changes, pleines de vie, sur les chemins parcourus jusquāĆ maintenant par Ensemble pour lāEurope, avec les grands Ć©vĆ©nements de Stuttgart 2004, 2007 et Bruxelles 2012, nous nous demandons quelle est le premier pas Ć faire. En rappelant lāexpression de Chiara Lubich Ā«la partition est Ć©crite dans le cielĀ», nous percevons dans lāĆ©coute rĆ©ciproque que lāexpĆ©rience la plus prĆ©cieuse de ce chemin ensemble est la communion profonde qui sāest crƩƩe entre les Mouvements dāĆglises diverses. Et cāest justement ce Ā«tĆ©moignage commun des chrĆ©tiensĀ», Ā qui a menĆ© Ć des initiatives dans le domaine politique et social, dont lāEurope a besoin aujourdāhui Ā«afin que le monde croieĀ».
Et, dāun commun accord, nous avons prĆ©vu de donner notre propre contribution en 2016, sous forme de congrĆØs, qui se dĆ©roulera probablement dans une ville en Allemagne, pour rendre visible le chemin de communion parcouru jusquāĆ aujourdāhui. Il y a une atmosphĆØre solennelle quand nous confions Ć Dieu, dans la priĆØre, notre nouvelle Ć©tape et nous renouvelons lāengagement dāamour rĆ©ciproque. En mai 2014, le ComitĆ© dāOrientation se retrouvera en Allemagne, Ć Dillingen, pour recevoir le prestigieux āPrix EuropĆ©en S. Ulrich Ć©dition 2014ā, confĆ©rĆ© cette fois Ć āEnsemble pour lāEuropeā. Ć Paris, nous avons aussi vĆ©cu la āculture de se visiterā : nous nous rendons Ć la Chapelle de la station de mĆ©tro de Montmartre, confiĆ©e Ć la CommunautĆ© de SantāEgidio, pour prier ensemble et connaĆ®tre leur activitĆ© au cÅur de Paris. Et, mĆŖme avant que cette rencontre ait lieu, certains sont allĆ©s connaĆ®tre la Communauté Emmaüs,Ā et certains le siĆØge Acer-Mjo (Action chrĆ©tienne Ć©tudiants russes ā Mouvement Ā de Jeunesse Orthodoxe). Gabri Fallacara
Nov 21, 2013 | Non classifiƩ(e)
āJe māapprĆŖte Ć Ć©crire cette biographie sur la pointe des pieds, et non sans une certaine crainteā ainsi commence la prĆ©face de Matilde Cocchiaro, auteur de la biographie de Natalia Dallapiccola, la premiĆØre Ć suivre Chiara Lubich. Dans lāhistoire des Focolari, Natalia a eu un rĆ“le particulier, au point de faire dire Ć Chiara que si elle nāavait pas trouvĆ© une personne comme elle, dĆ©jĆ prĆ©parĆ©e par Dieu, elle nāaurait sans doute jamais pu donner le dĆ©part dāune vie, aussi rĆ©volutionnaire, basĆ©e sur lāĆ©vangile.
GrĆ¢ce Ć son amour infatigable envers tout le monde, toujours vĆ©cu avec la mĆŖme radicalitĆ© quāau dĆ©but, Chiara lāavait surnommĆ©e āAnzolonā qui, en dialecte de Trente, signifie āgrand angeā.
Son rĆ“le a Ć©tĆ© dĆ©terminant dans la diffusion de lāidĆ©al de lāunitĆ© dans les pays du Bloc communiste, le Rideau-de-fer dāalors et dans le domaine du ā
Dialogue interreligieuxā pour lesquels elle a fait sortir tous ses talents et son Ć©nergie pendant 30 ans, jusquāaux derniers jours de sa vie terrestre.
Nichiko Niwano, prĆ©sident du mouvement bouddhiste japonais Rissho Kosei-kai, dans la prĆ©face, affirme: āNatalia a jouĆ© le rĆ“le durant de longues annĆ©es de āfenĆŖtre ouverteā qui nous a liĆ©s avec le mouvement des Focolari…Ā y prodiguant ses meilleures ressources du cÅur et de lāesprit…Ā VoilĆ un dicton ancien: āConnais le passĆ© et tu dĆ©couvriras le nouveauā. Ce qui veut dire: examine lāhistoire, Ć©tudie attentivement la tradition, et tu obtiendras une nouvelle sagesse. Donc, je ne dĆ©sire rien dāautre et souhaite que cette biographie de Natalia devienne un guide prĆ©cieux dans le cheminement vers le futurā.
Lors de son dĆ©part pour le ciel, le 1° avril 2008, survenu 18 jours seulement aprĆØs celui de Chiara, beaucoup ont eu des paroles de gratitude et de vives apprĆ©ciations: āentre moi et Natalia ā a dit le Rabin David Roben de JĆ©rusalem ā existait un lien profond. Je garderai toujours comme un trĆ©sor, son aimable et noble esprit. (…)ā
De lāInde, Shantilal Somaiya, Kala Acharyo et Lalita Namjoshi, de la Somaiya Bharatya (Indou): āNous nous souvenons avec grande rĆ©vĆ©rence de la visite quāelle a faite Ć notre institut et le style silencieux, mais si efficace Ć faire avancer nos rencontres de dialogueā.
De Skopje, Azir Semani, au nom des amis musulmans de MacĆ©doine, sāadresse directement Ć elle: āMerci pour ta main toujours tendue! … Nous avons entendu pleinement ton invitation: āque tous soient unā. La voix de Dieu par ton intermĆ©diaire a Ć©tĆ© un rappel dāamour et de confiance pour lequel, nous musulmans, nous sommes honorĆ©s de pouvoir cheminer ensemble, vers le monde uni. Que ton amour soit bĆ©ni!ā.
Le cardinal Ć©mĆ©rite de Prague, Mgr. Miloslav Vlk, durant tant dāannĆ©es responsable des Ć©vĆŖques amis du mouvement des Focolari, tĆ©moigne: āJe peux vraiment dire que Natalia fut mĆØre de lāIdĆ©al de lāunitĆ© pour notre terre. De sa vie, sans faire beaucoup de discours, elle faisait transparaĆ®tre la lumiĆØre du charisme reƧu de Chiara, quāelle nous transmettait Ā dans toute sa profondeurā.
āEn 1968 Natalia, se trouvant dans les Ā montagnes de la Tatra, – continue le cardinal ā Ć environ 6 heures de distance de la RĆ©publique TchĆØque, a organisĆ© la premiĆØre mariapolis; la veste officielle Ć©tait des vacances et, pour Ć©viter les contrĆ“les de la police, on faisait de longues promenades, puis on sāarrĆŖtait et elle nous racontait … la vie quāelle nous prĆ©sentait Ć©tait authentique, vraie; Ā chaque participant restait touchĆ© par sa simplicitĆ© toute mariale. Son amour conquĆ©rait parce quāil Ć©tait naturel et surnaturel en mĆŖme tempsā.

āNatalia nāa pas laissĆ© dāhistoire Ć©crite, elle Ć©tait toute portĆ©e Ć aimer et Ć se donner Ć chaque prochain, conclut lāauteur. Jāai donc essayĆ© de la reconstruire… lāapport des premiĆØres et premiers focolarini a Ć©tĆ© irremplaƧable, eux qui avec elle ont vĆ©cu avec Chiara Lubich les premiĆØres lueurs du mouvement. Jāai pu aussi puiser Ć quelques pensĆ©es spirituelles de Natalia, trĆØs prĆ©cieuses, Ć©crites de sa main souvent sur des feuilles volantes ou transmises de vive voix Ć qui travaillait avec elle, rĆ©coltĆ©s ensuite par des tĆ©moins oculaires et reconstituĆ©s avec fidĆ©litĆ©ā.
(Matilde Cocchiaro, āNatalia: la prima compagnaĀ diĀ ChiaraĀ Lubichā, EditionĀ CittĆ Nuova, Rome, 2013. Colonne CittĆ Nuova Per).