Aoƻt 18, 2014 | Focolare Worldwide
Je suis un droguĆ© Un jeune sāĆ©tait approchĆ© de nous: “Je suis un droguĆ©, mais je veux me soigner. Jāai besoin que quelquāun māaide Ć ne plus me droguer, je veux entrer en dĆ©sintoxication. Je ne sais pas comment je suis arrivĆ© jusquāici. JāĆ©tais dans le train et je me suis endormi⦔. Puisque, dans notre ville, il nāexiste pas de centres de dĆ©sintoxication pour toxicomanes, nous lāavons invitĆ© chez nous. Alors quāil mangeait le goĆ»ter que nous lui avions offert, il nous a confiĆ© que sa dĆ©pendance Ć©tait grave, si bien quāil aurait fait nāimporte quoi pour rĆ©ussir Ć se procurer de la drogue. GrĆ¢ce Ć Dieu, un ami mĆ©decin a trouvĆ© un moyen pour le faire hospitaliser. Le jour suivant, nous sommes allĆ©s le voir et lui avons apportĆ© des gĆ¢teaux. Il nous a suppliĆ©s de ne pas le laisser seul. Lorsquāil est sorti de lāhĆ“pital pendant quelques jours, il sāest arrĆŖtĆ© chez nous. Entretemps, une possibilitĆ© dāentrer dans un centre de dĆ©sintoxication sāest prĆ©sentĆ©e. Nous lāavons vu partir heureux et sĆ»r de pouvoir compter encore sur nous. E. ā Argentine LāĆvangile en direct Un ex-dĆ©tenu dĆ©sirait me rencontrer, mais, au mĆŖme moment, je devais apporter des colis de vivres Ć diffĆ©rentes familles en difficultĆ©, qui avaient urgemment besoin de soutien. Alors que je rĆ©flĆ©chissais Ć ce que jāallais faire, je reƧois un appel: “As-tu besoin dāaide? Jāai la voiture et je suis disponible pour apporter quelques paquets aux familles”. Ressentant comment Dieu est proche et voit tout, Ć©coute tout, jāai eu un choc. Cāest vrai quāIl envoie ses anges pour nous aider Ć faire le bien. Je suis donc allĆ© voir mon ami rencontrĆ© en prison, alors que lāĀ«angeĀ» est allĆ© apporter les paquets Ć sept familles. Cāest ainsi que fonctionne l’Ćvangile en direct. A.D.N. ā Italie Les saisonniers
Sur le chantier où je travaille, il y a beaucoup de “saisonniers”. CāĆ©tait le jour où je devais payer la semaine de travail, mais, les comptes faits, lāargent nāĆ©tait pas suffisant: la somme disponible Ć©tait donc destinĆ©e aux ouvriers fixes, alors que les saisonniers allaient devoir attendre. En sortant, je suis tombĆ© sur leurs femmes. AprĆØs avoir entendu mes explications, elles māont dit quāelles allaient rester lĆ jusquāĆ ce quāon les paye, parce quāĆ la maison les enfants avaient faim. De retour au bureau, jāai prĆ©levĆ© de ma paye une certaine quantitĆ© dāargent. Ensuite, jāai proposĆ© aux ouvriers qui avaient dĆ©jĆ Ć©tĆ© payĆ©s dāoffrir chacun 10 bolivianos, de faƧon Ć rĆ©colter lāargent qui manquait. AprĆØs quelque hĆ©sitation, ils ont acceptĆ©. Un seul nāa pas bougĆ©, mais, au moment où je donnais lāargent aux femmes, il māa rejoint pour me donner ses 10 bolivianos. F.M. ā Bolivie Faire quelque chose de plus Avec ma femme et nos deux enfants, nous ressentions fortement le besoin de faire quelque chose pour notre petit village, confrontĆ© Ć beaucoup de problĆØmes: couples sĆ©parĆ©s, mĆØres adolescentes, immigrĆ©s, pauvretĆ© et misĆØre morale. Et, ainsi, notre joli appartement est devenu un centre dāĆ©coute. Dans le village, ils ont Ć©tĆ© heureux de cette initiative; les parents aussi et beaucoup dāautres se sont engagĆ©s dans le bĆ©nĆ©volat. Beaucoup de possibilitĆ©s, pour aider quelques personnes en difficultĆ©, sont ainsi nĆ©es: lāaccueil de Sonia, une mĆØre adolescente slave, soutenue avant et aprĆØs la naissance du petit Piero, les dĆ®ners pour les femmes ukrainiennes qui travaillent dans le village, une mini-Ć©cole pour parents et la collaboration avec diffĆ©rents jeunes pour la rĆ©alisation de quelques projets en Afrique. Notre appartement est petit, mais il abrite dĆ©sormais une petite semence de “monde uni”. TP. ā Italie Source: LāĆvangile du jour (SupplĆ©ment au n°11/2014 de la revue CittĆ Nuova)
Aoƻt 17, 2014 | Focolare Worldwide
Le texte de Chiara Lubich vise le chrĆ©tien, mais plus encore lāĆglise. Aujourdāhui plus que jamais on mesure lāĆglise Ć lāaune dāune double question. Dāune part on se demandeĀ : LāĆglise est-elle totalement imprĆ©gnĆ©e dāĆvangileĀ ? LāĆglise est-elle le lieu où la proximitĆ© de Dieu est tĆ©moignĆ©e, vĆ©cue, expĆ©rimentĆ©eĀ ? Et dāautre partĀ : LāĆglise est-elle proche de lāhommeĀ ? Cherche-t-elle Ć le rencontrerĀ ? Est-il vrai que les espĆ©rances et les tristesses, les joies et les souffrances des hommes sont le style et le rythme de sa vieĀ ? Communion avec le Christ prĆ©sent au milieu dāelle et ĆŖtre lāexpression concrĆØte de Dieu qui se tourne vers lāhumanité : voilĆ son mandat. Son accomplissement dĆ©pend de faƧon dĆ©cisive de la mesure où est rĆ©alisĆ© le Testament de JĆ©sus, contenu dans la PriĆØre sacerdotaleĀ : « que tous soient unĀ Ā» (cf. JnĀ 17,21sq). En effet, JĆ©sus est prĆ©sent dans lāĆglise de telle maniĆØre que lāon peut expĆ©rimenter sa prĆ©sence lĆ où les croyants sont « unĀ Ā» en son nom, lĆ où ils sāaiment comme il nous a aimĆ©s (cf. Jn 13,34 sq). Le monde pourra croire lorsquāil verra que lāĆglise vit lāunitĆ© ainsi. Et cāest justement en cela que rĆ©side la mission du prĆŖtreĀ : ĆŖtre lien vivant de la communion. Mais ce service de lāunitĆ© et pour lāunitĆ© ne peut ĆŖtre rĆ©alisĆ© sāil vit dans lāisolement. Aujourd’hui comme peut-ĆŖtre jamais auparavant, la crĆ©dibilitĆ© du service sacerdotal dĆ©pend de la faƧon dont chaque prĆŖtre vit enracinĆ© dans une unitĆ© vĆ©cue, dans une forme de vie dans laquelle le service sacerdotal arrive Ć ĆŖtre un tĆ©moignage commun, avec JĆ©sus lui-mĆŖme, unique PrĆŖtre, au milieu de tous. Si le prĆŖtre doit ĆŖtre un spĆ©cialiste, il doit lāĆŖtre seulement dans la communion, dans lāunitĆ©. La spiritualitĆ© et la forme de vie du prĆŖtre sont celles de lāunitĆ©. L’homme dāaujourd’hui, disions-nous, cherche la mystique et lāengagement concret. Eh bienĀ ! vivre ensemble, avec le regard constamment tournĆ© vers le Christ au milieu de nous, dans lāengagement continu de lāavoir au milieu de nous et de le porter ainsi Ć ceux qui sont proches et Ć ceux qui sont loinĀ : voilĆ ce que signifie ĆŖtre prĆŖtre aujourd’hui. Le prĆŖtre aujourd’hui. Mais nāest-ce pas trop peu direĀ ? Peut-ĆŖtre vaut-il mieux direĀ : « lesĀ Ā» prĆŖtres aujourd’hui, « unĀ Ā» entre eux, avec, au milieu dāeux, JĆ©sus. Klaus Hemmerle ā Le prĆŖtre aujourdāhui/1Ā Ā /2Ā Ā /3
Aoƻt 16, 2014 | Non classifiƩ(e)
Abrigada (Portugal): ils sont trente, venus du Kenya, de lāAngola, du Congo, du Portugal, dāEspagne et dāItalie; Cary (Angola) Ć©tudie le droit Ć Lisbonne. Cāest elle qui, au cours de la derniĆØre matinĆ©e, a prĆ©sentĆ© une sĆ©rie dāimpressions et de propositionsĀ : « Je voudrais demander Ć chacune et Ć chacun de rester Ć la hauteur. Si nous restons sains dāesprit, honnĆŖtes et pleins dāamour envers ceux qui sont dans le besoin, alors nous pourrons porter de lāavant notre rĆŖveĀ Ā» Federico, italien, a bien rĆ©sumĆ© ce qui est ressorti des travauxĀ : « AprĆØs cette Summer School il apparaĆ®t clairement quāon ne peut pas traiter ces questions de droit sans quāil soit comparé ;Ā affronter les problĆØmes de lāenvironnement exige une approche globale et pluridisciplinaireĀ Ā». Les quatre jours de travail, du 26 au 29 juillet, ont essentiellement traitĆ© de la tutelle juridique de lāenvironnement naturel qui, de diffĆ©rentes maniĆØres, se trouve ĆŖtre menacĆ© dans les diverses parties du monde. La rĆ©flexion commune, grĆ¢ce Ć lāaide de personnes spĆ©cialisĆ©es dans les disciplines juridiques et environnementales, a mis en lumiĆØre et a permis que chacun sente, de faƧon vitale, la nĆ©cessitĆ© de vivre en communion avec son environnement et de susciter en chacunĀ le besoin de le protĆ©ger. Cette prise de conscience a crƩƩ entre tous les participants,Ā au-delĆ de leurs diffĆ©rentes origines,Ā un dĆ©sir commun de dĆ©fendre lāintĆ©gritĆ© de la nature. Elle a aussi suscitĆ© un lien de fraternitĆ© entre tous ainsi quāĀ une convictionĀ : contribuer tous ensemble Ć la protection de lāenvironnement sur lāensemble de la planĆØte est une voie concrĆØte, sĆ»re et efficace pour faire avancer la paix et la fraternitĆ© entre tous.
MarcāAngela du Congo sent quāelle doit sāengager en Ā personne:āJe ne peux plus rester Ć la traĆ®ne. Jāai pensĆ© solliciter un groupe de jeunes de mon Pays, dĆ©jĆ engagĆ©s dans une ONG, pour pouvoir travailler ensemble Ć la sauvegarde de lāenvironnement. Ici jāai compris les erreurs que nous sommes en train de faire dans mon Pays. En Italie elles ont Ć©tĆ© commises il y a de nombreuses annĆ©es et aujourdāhui nous en voyons les consĆ©quences. Nous devons apprendre Ć nous engager, quoi quāil nous en coĆ»teĀ Ā». āCe qui rend ces moments inoubliables, ce sont les liens qui se sont tissĆ©s: nous devons apprendre Ć les crĆ©er dans la vie de tous les jours. Ce nāest pas la premiĆØre fois que je participe Ć une rencontre de ce genre, mais ce qui me frappe chaque fois, cāest lāamour universel qui se vit iciĀ Ā» dit Michela, italienne.
āA mon retour je veux māengager et changer les choses autour de moi. Je ne suis quāune goutte dāeau dans lāocĆ©an, mais cette goutte peut faire la diffĆ©renceĀ !Ā Ā», explique Eva Maria, venue du Kenya. āJe repars avec de fortes rĆ©solutions: participer activement et vivre pour les autres. Je viens volontiers ici parce quāĆ la fin de ces rencontres je ne suis plus napolitaine ni italienne, mais citoyenne du monde. Ici je vis avec vous tous la fraternité » (Maria) Le prochain rendez-vous sera le CongrĆØs International, Ć Castelgandolfo du 13 au 15 novembre 2015, Ā mais, concluent tous ces jeunes, « nous voulons en ĆŖtre les protagonistes et le prĆ©parer ensembleĀ Ā»
Aoƻt 15, 2014 | Non classifiƩ(e)
Dans le contexte de la situation actuelle du Moyen-Orient, le Mouvement des Focolari en Jordanie rend publique une dĆ©claration ā partagĆ©e par lāensemble du Mouvement des Focolari – dans laquelle il lance un appel Ć la paix et manifeste son engagement Ć venir en aide Ć tous ceux qui sont victimes de la violence. āNous, chrĆ©tiens et musulmans du Mouvement des Focolari en Jordanie, nous voulons exprimer notre profonde indignation au regard de tout ce qui est en train dāarriver ces jours-ci et au cours de ces derniĆØres heures au Moyen-OrientĀ : en Syrie une guerre qui dure depuis plus de trois ans est en train de dĆ©truire une nation en contraignant des millions de personnes Ć sāexiler pour survivre. Le conflit de Gaza qui nāĆ©pargne ni les civils ni les enfant innocents, fait ressortir une situation non rĆ©solue entre deux peuples, ainsi que le manque dāengagement sĆ©rieux et coordonnĆ© de la part de la communautĆ© internationale pour contribuer Ć le rĆ©soudre. DerniĆØrement lāavancĆ©e dāune milice dāextrĆ©mistes au Nord de lāIrak est en train de semer la terreur parmi des populations appartenant Ć diverses religions, en les contraignant Ć vivre comme des exilĆ©s au sein de leur propre Pays. Parmi eux plus de cent mille chrĆ©tiens, prĆ©sents sur ces terres depuis presque deux mille ans, ont Ć©tĆ© contraints dāabandonner leurs maisons en pleine nuit. Une vĆ©ritable catastropheĀ ! A cela vient sāajouter la destruction dĆ©libĆ©rĆ©e de leur patrimoine religieux et culturel, qui est aussi celui de toute lāhumanitĆ©.
Nous menons des actions et faisons tout notre possible pour allĆ©ger les souffrances de ces personnes (nous en connaissons personnellement un grand nombre), avant tout en priant pour elles, mais aussi en recueillant des fonds pour subvenir Ć leurs besoins les plus urgents, prĆŖts Ć les accueillir dans nos maisons si nĆ©cessaire. En mĆŖme temps nous exhortons la communautĆ© internationale Ć mettre immĆ©diatement tout en Åuvre pour faire en sorte que ces communautĆ©s irakiennes prises pour ciblesĀ puissent rentrer chez elles au plus viteĀ ! Nous condamnons tout acte de violence commis Ć lāencontre de la personne humaine! Nous condamnons la production et la monstrueuse vente dāarmes de guerre, quelle que soit lāinstitution qui les finance, ainsi que tous ceux qui les mettent aux mains de groupes terroristes et subversifsĀ ! Nous voulons souligner, surtout en ce qui concerne les Ć©vĆ©nements qui se dĆ©roulent en Irak, que ceux qui sāadonnent Ć ces actes abominables nāont pas de religion et que, sāils dĆ©clarent lāavoir, ils ne font que la pervertir. En rĆ©alitĆ© lāessence de la religion consiste prĆ©cisĆ©ment dans la rencontre avec Dieu, lāhomme et la crĆ©ation toute entiĆØre. Nous sommes las de voir la religion instrumentalisĆ©e dans le but de diviser lāhumanitĆ© et de susciter lāaffrontement. Nous sommes indignĆ©s de ce que des groupes, des personnes ou des Etats puissent nourrir des plans et des stratĆ©gies en vue de nous diviser et de crĆ©er des ghettos en des lieux où depuis des centaines dāannĆ©es on vit en bon voisinage. Nous sommes conscients que le dialogue entre membres appartenant Ć des communautĆ©s chrĆ©tiennes et musulmanes nāest pas toujours facileĀ ; nous voulons cependant rappeler que depuis dĆ©jĆ un certain temps de remarquables effortsĀ sont accomplis pourĀ Ā remĆ©dier aux incomprĆ©hensions, et cela dans un esprit de respect mutuel, en sachant que le Dieu Unique a suscitĆ© diffĆ©rents chemins qui vont dans la mĆŖme directionĀ : la misĆ©ricorde, lāamour, la compassion et toutes les vertus que Lui seul possĆØde en plĆ©nitude. Il nous a crƩƩs Ć Son image pour que nous lesĀ vivions entre nous et en harmonie, aussi voulons-nous suivre Ses enseignements pour construire nos sociĆ©tĆ©s sur la base du pluralisme qui permet le respect du droit de chaque citoyen ou communautĆ© Ć professer sa propre foi en toute libertĆ©. La Jordanie tĆ©moigne dāune longue et durable entente entre chrĆ©tiens et musulmansĀ : la derniĆØre visite du Pape FranƧois, invitĆ© par notre cher Roi Abdallah Ibn Al-Hussein lāa renforcĆ©e en nous incitant Ć travailler ensemble, avec encore plus de dĆ©termination, pour le bien de la sociĆ©tĆ©. Nous voulons nous aussi, membres des Focolari en Jordanie, confirmer notre engagement Ć travailler coude Ć coude pour construire une sociĆ©tĆ© harmonieuse fondĆ©e sur la paix, où soit dĆ©fendue la dignitĆ© de chaque ĆŖtre humain ā quelles que soient ses convictions religieuses, son ethnie ou ses traditions –Ā en continuant Ć Ā promouvoir avec tous des actions concrĆØtes en faveur de la paix, de la fraternitĆ© et de la protection de la nature. Nous sommes certains quāen agissant de la sorte nous pouvons susciter leĀ Bien, lāencourager et permettre quāil se rĆ©pande encore plus Ā lĆ où il est dĆ©jĆ prĆ©sent. Nous avanƧons avec confiance, sĆ»rs que le mal ne pourra jamais avoir le dernier mot. Cāest notre foi en Dieu qui nous le garantit, tout comme le lien trĆØs fort qui nous unitĀ Ā» Amman, le 13 aoĆ»t 2014.
Aoƻt 14, 2014 | Non classifiƩ(e)
Une nouvelle gĆ©nĆ©ration dans lāĆglise catholique Ć laquelle les ĆvĆŖques ont confiĆ© les lieux de formation: ce sont des jeunes prĆŖtres (nĆ©s durant la seconde moitiĆ© des annĆ©es 70 et le dĆ©but des annĆ©es 80), trĆØs prĆ©parĆ©s, certains en fin dāĆ©tudes Ć Rome destinĆ©s Ć la formation dans les sĆ©minaires. 23 prĆŖtres de onze pays ā ThaĆÆlande, Congo, Kenya, Argentine, BrĆ©sil, Colombie, Equateur, Croatie, Hongrie, Irlande et Italie ā ont participĆ© au Cours 2014 pour Formateurs des sĆ©minaristes (14-26 juillet 2014), promu par le Centre de spiritualitĆ© de communion pour prĆŖtres et sĆ©minaristes diocĆ©sains “Vinea mea” de Loppiano (Florence), avec lāInstitut universitaire Sophia (Loppiano) et avec le Mouvement sacerdotal du Mouvement des Focolari. “Quelquāun parlait dāune retraite spirituelle ou dāune conversion, un autre dāune synthĆØse entre les Ć©tudes et la vie” ā explique le directeur du cours, Don Silvestre Marques. “Tous concordaient que la communion et lāunitĆ© dans la diversitĆ© Ć©taient tangibles et devenaient une expĆ©rience vĆ©cue Ć apporter comme tĆ©moignage de vie dans leurs sĆ©minaires.”
Le cours ā dans sa 9ĆØme Ć©dition ā sāadresse Ć des recteurs, directeurs spirituels et formateurs qui travaillent Ć plein temps au sĆ©minaire pour proposer des parcours et paradigmes pour le discernement et la formation des vocations au ministĆØre presbytĆ©ral, prĆŖts Ć rĆ©pondre aux dĆ©fis des changements socioculturels et leur impact sur la situation des jeunes. Il sāarticule autour dāun parcours en deux ans: deux semaines chaque annĆ©e, avec des rapports dāexperts, groupes de travail et sĆ©ances de partage, accompagnĆ©s de cĆ©lĆ©brations liturgiques. Le parcours dāĆ©tude, qui a le soutien de la CongrĆ©gation pour le ClergĆ© et de la CongrĆ©gation pour lāĆducation catholique, est liĆ© Ć des crĆ©dits octroyĆ©s par lāInstitut universitaire Sophia, sur prĆ©sentation dāun travail Ć©crit la fin du cours.
“CāĆ©tait deux semaines vĆ©cues dans le climat de Sophia: un cycle complet entre vie, pensĆ©e et priĆØre”, dĆ©clare encore Don Silvestre. “En tous, la joie dāavoir pu faire lāexpĆ©rience quāils espĆ©raient et cherchaient, et quāils veulent maintenant proposer Ć leur communautĆ© Ć©ducative.” “Je nāai pas bien pu suivre en italien, mais jāai compris une autre langue, celle de la communautĆ©”, Ć©crit lāun des participants. Un autre: “Cāest un dĆ©fi Ć vivre. Nous avons vu nos difficultĆ©s dans une lumiĆØre nouvelle”. Rendez-vous en 2015 pour la deuxiĆØme partie du cours, où seront approfondies les quatre dimensions fondamentales de la vie sacerdotale: humaine, spirituelle, intellectuelle et pastorale. Les formateurs des sĆ©minaires se reverront Ć Loppiano, du 13 au 25 juillet 2015, au siĆØge de la “Vinea mea”.
Aoƻt 13, 2014 | Non classifiƩ(e)
Ā«La guerre est un homicide de grande envergure qui se pare dāune sorte de culte sacrĆ© comparable Ć celui qui Ć©tait rendu au dieu Baal: et cela en raison de la terreur quāelle induit, de la rhĆ©torique qui lāaccompagne et des intĆ©rĆŖts quāelle met en jeu. Lorsque lāhumanitĆ© aura progressĆ© sur le plan spirituel, la guerre sera relĆ©guĆ©e au rang des rites sanglants, des superstitions, de la sorcellerie et de la barbarie. Elle est Ć lāhumanitĆ© ce que la maladie est au corps, ce que le pĆ©chĆ© est Ć lāĆ¢meĀ : une destruction qui rĆ©duit Ć nĆ©ant, qui dĆ©sintĆØgre le corps et lāĆ¢me, les individus et la sociĆ©tĆ©. Selon Einstein, lāhomme aurait un besoin de haĆÆr et de dĆ©truireĀ que la guerre viendrait satisfaire. Mais il nāen nāest pas ainsiĀ : la plupart des hommes et des peuples entiers ne manifestent pas ce besoin. Ou du moins ils le rĆ©priment. Par ailleurs la Raison et la religion le condamnent. Selon saint Thomas ātoutes les choses tendent Ć la paixā. Et de fait tout tend Ā vers la vie. Seuls les insensĆ©s et ceux qui sont atteints dāun mal incurable peuvent dĆ©sirer la mort. Et la guerre cāest prĆ©cisĆ©ment la mort. Elle nāest plus voulue par le peuple, mais par une minoritĆ© pour qui la violence physique sert Ć sāassurer des avantages Ć©conomiques ou encore Ć satisfaire des passions pernicieuses. Aujourdāhui, en raison de son coĆ»t, et Ć cause du nombre de morts et de destructions quāelle engendre, elle se prĆ©sente comme un massacre inutileĀ : un Ā carnage qui sāavĆØre vraiment inefficace. Une Ā victoireĀ contre la vie qui est en train de devenir un suicide de lāhumanitĆ©. En disant que la guerre est un « massacre inutileĀ Ā», Benoit XV en donna la dĆ©finition la plus prĆ©cise. Les propos de Pie XII sāadressant au corps diplomatique le 1er janvier 1951 vont dans le mĆŖme sens: « Partout les hommes ont dĆ©noncĆ© clairement et Ā avec la mĆŖme force leur horreur de la guerre et leur conviction quāelle nāest pas, et aujourdāhui moins que jamais, un moyen appropriĆ© pour rĆ©soudre les conflits et rĆ©tablir la justice. On ne peut y parvenir que grĆ¢ce Ć des ententes librement et loyalement consenties. A supposer quāil puisse ĆŖtre question de guerres rĆ©pondant aux souhaits et Ć la volontĆ© populaire, celles-ci ne conviendraient nullement, sauf dans le cas dāune injustice si flagrante et si destructrice des biens essentiels, quāelle porterait atteinte Ć la conscience de toute une nationĀ Ā» De mĆŖme que la peste empeste, que la faim affame, la guerre ne sert quāĆ tuerĀ : elle prive la vie de tous ses moyens. Cāest une industrie funĆ©raire qui ne produit que des ruines. Il faut ĆŖtre fou pour espĆ©rer tirer parti dāun massacreĀ : comme si un Ć©vanouissement pouvait redonner la santĆ©, une pneumonieĀ de lāĆ©nergie! Le mal produit du mal, tout comme le palmier produit des dattes. Et la rĆ©alitĆ© dĆ©montre, dans ce domaine aussi, lāinconsistance pratique de lāaphorisme de Machiavel selon lequel « la fin justifie les moyensĀ Ā» La fin ce peut ĆŖtre la justice, la libertĆ©, lāhonneur, du pain pour tous: mais les moyens quāoffre la guerre engendrent une telle destruction de tous ces biens que sont Ā la nourriture, lāhonneur, la libertĆ©, et la justice, sans parler des pertes humaines (femmes, enfants, personnes Ć¢gĆ©es, innocentsā¦) quāils annulent de faƧon tragique la fin mĆŖme Ā quāon sāest proposĆ©e. En substance, la guerre ne sert Ć rien, si ce nāest Ć dĆ©truire des vies et des richessesĀ». Extrait de:Ā Igino Giordani LāinutilitĆ della guerra, CittĆ Nuova 2003, p. 9-16
Aoƻt 13, 2014 | Non classifiƩ(e)
“Jāavais Ć©crit une lettre au Pape FranƧois dĆ©jĆ au dĆ©but de son pontificat [ā¦]. Ensuite, je suis allĆ© Ć la JMJ de Rio de Janeiro avec 350 jeunes corĆ©ens et lĆ , il a dit Ć tous les jeunes dāaller dans le monde entier pour servir les frĆØres. Alors, jāai Ć©crit une autre lettre, pour lui dire que ce serait beau de lāavoir physiquement parmi nous Ć lāoccasion de la rencontre avec les jeunes de lāAsie. Lorsque je lāai rencontrĆ© Ć Rome en avril, le Pape māa confiĆ© que, pendant quāil lisait ma lettre, il a senti une voix dans son cÅur qui lui disait: nous devons aller en CorĆ©e”. Lāintervenant est Mgr Lazarus You Heung-sik, Ć©vĆŖque de Daejeon, le diocĆØse qui accueillera la JournĆ©e asiatique de la Jeunesse et la rencontre du Pape FranƧois avec les Ć©vĆŖques de lāAsie. “La venue du Saint PĆØre en CorĆ©e est un Ć©vĆ©nement extraordinaire pour le peuple corĆ©en et suscite une grande attente aussi en dehors de lāĆglise catholique”, affirment Alberto Kim et Maris Moon, dĆ©lĆ©guĆ©s du Mouvement des Focolari en CorĆ©e. Nous leur avons demandĆ© aussi de nous expliquer la signification de la JournĆ©e asiatique de la Jeunesse (AYD), du 10 au 17 aoĆ»t, qui aura comme point dāorgue la rencontre des jeunes avec le Pape.
Ils Ć©crivent: “Cette expĆ©rience dāune semaine permet aux jeunes de se rĆ©unir lors de programmes de formation et planifier leur vie spirituelle future. En mĆŖme temps, le rassemblement a pour but de fournir une opportunitĆ© pour les jeunes catholiques dāexplorer et renouveler leur foi, pour quāils puissent partager lāĆvangile avec les autres, y compris des jeunes dāautres groupes religieux”. “Asian Youth, wake up! The glory of the Martyrs shins on you” [“Jeunesse de lāAsie, lĆØve-toi! La gloire des martyrs brille sur toi”] a Ć©tĆ© choisi comme thĆØme de la journĆ©e pour “proposer lāexemple et lāesprit des martyrs aux jeunes de cette gĆ©nĆ©ration ā continuent Alberto et Maris ā qui doit vivre au milieu de beaucoup de tentations et valeurs antichrĆ©tiennes, afin quāils puissent avoir le courage de vivre selon les valeurs de lāĆvangile”. La prĆ©paration de deux heures de priĆØre pour la conclusion du deuxiĆØme jour de lāAYDAYD a Ć©tĆ© confiĆ©e aux jeunes des Focolari corĆ©ens. “Le 16 aoĆ»t ā concluent-ils ā nous serons prĆ©sents au Centre de rĆ©habilitation pour personnes handicapĆ©es de Kkottongnae, pour la rencontre du Saint PĆØre avec les responsables des laĆÆcs corĆ©ens. Paolo Kwon, des Focolari, et prĆ©sident de lāassociation des laĆÆcs en CorĆ©e, lui souhaitera la bienvenue au nom de tous les laĆÆcs corĆ©ens”. La visite du Pape met lāaccent sur le martyre, qui va de la bĆ©atification de Paul Yun Ji-Chung et 123 compagnons martyrs au thĆØme de la JournĆ©e de la Jeunesse.1231 “Un tiers des martyrs corĆ©ens venaient de mon diocĆØse ā dĆ©clare encore lāĆ©vĆŖque Lazarus You Heung-sik au site Vatican Insider. Pour eux, la foi et la vie Ć©taient la mĆŖme chose. Et ils restent pour toujours un modĆØle pour tous. Les jeunes qui viendront ici de toute lāAsie, en suivant leur exemple, pourront redĆ©couvrir le don qui peut rendre captivant le chemin de leur vie”.
Quelles sont les attentes? “La visite du Pape durera quatre jours, mais ensuite passera. Avec nous restera JĆ©sus, et cāest la chose la plus importante. Pour JĆ©sus et avec JĆ©sus, je peux rencontrer tout le monde et aller partout. Le Pape FranƧois ne fait pas que nous indiquer ce chemin, et cāest pourquoi il nous dĆ©concerte tous: il nous aide Ć ne pas nous enfermer dans nos conformismes. Cāest un encouragement pour se confier Ć Dieu dans tout ce que nous faisons.” Ā
Aoƻt 12, 2014 | Non classifiƩ(e)

Mgr Lazzaro You Heung-sik
Ć la veille du prochain voyage du pape FranƧois en Asie et alors que lāencyclique āEcclesiam Suamā enĀ son 50° anniversaire en repropose les contenus et nouveautĆ©s, 52 Ć©vĆŖques de 25 pays se sontĀ rencontrĆ©s Ć Trente du 29 juillet au 7 aoĆ»t Ć lāenseigne de la spiritualitĆ© de lāunitĆ©.Ā Cette fois-ci lāAsie nāĆ©tait reprĆ©sentĆ©e que par lāarchevĆŖque de Bangkok, ThaĆÆlande, et lāarchevĆŖque de Pune, Inde, puisque dāautres Ć©vĆŖques intĆ©ressĆ©s par le rendez-vous sont engagĆ©s dans leur propre diocĆØse pour prĆ©parer le voyage du pape (14-18 aoĆ»t) en CorĆ©e. Parmi ceux-ci, Mgr Lazzaro You Heung-sik, Ć©vĆŖque de Daejeon, dont le diocĆØse accueillera la JournĆ©e asiatique de la Jeunesse et la rencontre du pape FranƧois avec les Ć©vĆŖques dāAsie. La raison de ce rendez-vous annuel des Ć©vĆŖques amis des Focolari est Ć rechercher dans lāappel du saint pĆØre au cours de sa visite Ć Caserte (Italie) le 26 juillet dernier. Il affirmait que ānous, Ć©vĆŖques, devons donner lāexemple de lāunitĆ© que JĆ©sus a demandĆ©e au PĆØre pour lāEglise (…),une unitĆ© dans la diversitĆ© de chacunā. Durant cette rencontre aussi,Ā les Ć©vĆŖques prĆ©sents ont pu faire lāexpĆ©rience affective et effective de lāunitĆ© fraternelle entre eux, du partage rĆ©ciproque des activitĆ©s apostoliques de chacun qui les a menĆ©s Ć mieux comprendre comment servir ensemble lāEglise et aller vers les pĆ©riphĆ©ries.
Ce 38° congrĆØs desĀ Ć©vĆŖques sāest basĆ© sur un autre fondement qui Ć©tait le thĆØme central, āEucharistie, mystĆØre de communionā, dont la rĆ©flexion sāest enrichie dāun apport particulier de la part de Maria Voce, prĆ©sidente des Focolari, Ć partir de lāexpĆ©rience et de la doctrine spirituelle de Chiara Lubich. Il est mieux ressorti lorsquāon a compris combien les dĆ©veloppements du mouvementĀ sont intimement liĆ©s au sacrement instituĆ© par le Christ lors de la derniĆØre CĆØne, au point que Chiara Lubich elle-mĆŖme affirmait que lāOeuvre qui en est nĆ©e ā est une affaire entre moi et JĆ©sus Eucharistieā. La force du sacrement de lāunitĆ© sāest montrĆ©e la racine et la nourriture de lāEglise, cause de la communion entre frĆØres, origine de la famille des enfants de Dieu, Ć©lan pour aller Ć la rencontre du monde en dialogue profond avec tous, croyants et non.
Au cours dāune table ronde avec Maria Voce et le coprĆ©sident Giancarlo Faletti, les Ć©vĆŖquesĀ ont eu lāoccasion dāapprofondir les principaux thĆØmes qui feront lāobjet de la prochaine AssemblĆ©e gĆ©nĆ©rale des Focolari, programmĆ©e pour septembre prochain Ć Castelgandolfo (Rome). De larges plages ont Ć©tĆ© rĆ©servĆ©es dans le programme Ć la rĆ©flexion sur les dĆ©fis actuels de lāEglise et au partage sur les aspects quāils assument dans les divers continents de provenance. La concĆ©lĆ©bration eucharistique a marquĆ© par la prĆ©sence de cesĀ 52 Ć©vĆŖques dans la cathĆ©drale de Trente avec lāĆ©vĆŖque du lieu,Ā Luigi Bressan, qui a soulignĆ© quā ā un tel nombre dāĆ©vĆŖques ne sāĆ©tait jamais retrouvé dans notre cathĆ©drale depuis les temps de la conclusion du concile de Trente, le 4 dĆ©cembre 1563ā. La rencontre sāinscrit dans cette initiative dĆ©butĆ©e par Chiara Lubich et Mgr Klaus Hemmerle, Ć©vĆŖque dāAix-la-Chapelle, avec maintenant 38 ans dāhistoire Ć son actif. Lāactuel modĆ©rateur en est Mgr Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, archevĆŖque de Bangkok. Cette fois-ci la ville de Trente a Ć©tĆ© choisie, pour avoir Ć©tĆ© le berceau de la fondatrice des Focolari ainsi que de son mouvement durant la 2° guerre mondiale. Sur ce fond dramatique des nombreux conflits en cours dans le monde, le retour aux origines de la spiritualitĆ© de lāunitĆ©, comme lāont soulignĆ© les Ć©vĆŖques venant des rĆ©gions martyrisĆ©es, a donnĆ© un nouvel Ć©lan Ć lāespoir et la confirmation āque Dieu nāabandonne jamais Son peupleā.
Aoƻt 11, 2014 | Non classifiƩ(e)
Ā«Quand nous Ć©tions jeunes comme vous, comme la plus grande partie d’entre vous, nous avons toujours Ć©tĆ© trĆØs impressionnĆ©s par une phrase de sainte Claire Ć saint FranƧois, au moment où saint FranƧois l’a pratiquement entraĆ®nĆ©e sur sa propre voie. Saint FranƧois lui a demandĆ© : “Ma fille, que dĆ©sires-tu ?”. On pouvait s’attendre Ć tout, Ć savoir qu’elle dise : “Je veux te suivre sur la voie de la pauvretĆ©, je veux devenir religieuse, je veux m’enfermer dans un couvent”, etc. Au contraire, elle est tout de suite arrivĆ©e au but.”Ma fille, que dĆ©sires-tu ?” : elle a rĆ©pondu : “Dieu”. Elle dĆ©sirait Dieu car elle choisissait celui qui l’avait choisie. C’est le mĆŖme choix que nous-mĆŖmes, nous avons fait au dĆ©but du mouvement. Nous avons fait un seul choix : Dieu ! Au-delĆ des bombardements et de toutes choses, Dieu est apparu. Nous avons cru en Dieu, nous avons fait de Dieu l’idĆ©al de notre vie. Nous constatons que c’est toujours nouveau car ce choix de Dieu fait que nous faisons passer aprĆØs ce choix, un peu toutes les richesses que nous Ć©tions peut-ĆŖtre en train d’accumuler, mĆŖme sans nous en apercevoir. Nous sommes peut-ĆŖtre riches du focolare, nous sommes riches des choses, nous sommes riches de notre “tĆŖte”, de nos Ć©tudes – que sais-je – de nos parents⦠Nous sommes peut-ĆŖtre riches de notre sacerdoce, nous sommes peut-ĆŖtre riches de quelque chose de plus. Tout notre idĆ©al, qui est JĆ©sus abandonnĆ©, lui qui est le rien, qui s’est fait nĆ©ant, Il nous le fait passer aprĆØs pour mettre Dieu Ć la premiĆØre place et faire tout le reste selon la volontĆ© de Dieu. Aujourd’hui encore, cela nous rappelle sainte Claire. Elle l’a fait en choisissant la voie de la pauvretĆ© ; nous le faisons en choisissant la voie de l’unitĆ©, en ayant toujours JĆ©sus au milieu de nous, le RessuscitĆ©, et JĆ©sus en nous par notre amour pour JĆ©sus abandonné». Mollens (CH), 11 aoĆ»t 1987 Source: Chiara Lubich Centre
Aoƻt 9, 2014 | Non classifiƩ(e)
Les jeunes des Focolari sāunissent, par leur appel, Ć tous ceux qui dans le monde se mobilisent en faveur de la paix. āDialogue to unlockā affirme la nĆ©cessitĆ© de mettre en pratique le dialogue comme voie pour donner une solution aux conflits, encourage Ć commencer personnellement par soi-mĆŖme et veut arriver jusquāaux gouvernants et aux dĆ©cideurs politiques.
Lāaction, qui dĆ©marre le 15 aoĆ»t, vise Ć un engagement mondial de tous ceux qui veulentĀ adhĆ©rer, lĆ où ils se trouvent, par une page sur Facebook où ils peuvent marquer leur adhĆ©sion en postant des messages, des photos et des clip en vĆŖtements blancs.
Lāinitiative est Ć mettre dans le contexte des diffĆ©rentes campagnes en faveur de la paix annoncĆ©es ces temps-ci dans les divers pays. āDialogue to unlockā continuera les mois qui suivent, en sāassociant Ć dāautres initiatives en faveur de la paix.
“Nous sollicitons de maniĆØre particuliĆØre les dirigeants et toutes les parties en conflit Ć arrĆŖter dāutiliser des moyens violents”, Ć©crivent les jeunes dans l’appel. Et ils s’engagent lĆ où ils sont, en invitant toutes et tous Ć ĆŖtre “des promoteurs du dialogue au quotidien”.
Un compte courant a Ć©tĆ© activĆ© pour les personnes dĆ©sirant donner une contribution pour les nombreuses situations dāurgence provoquĆ©es par les conflits actuels:
Compte n° 120434, adressĆ© Ć Association “Action pour un Monde Uni”
Via Frascati, 342 ā 00040 Rocca di Papa (Rome, Italie)
Banca Popolare Etica ā Filiale de Rome
IBAN: IT16 G050 1803 2000 0000 0120 434 ā SWIFT/BIC: CCRTIT2184D
Mention: Urgence Moyen-Orient
Pour les donateurs europƩens, la dƩduction fiscale est possible.
Aoƻt 9, 2014 | Focolare Worldwide
Ā«Si on peut comprendre le prĆŖtre, dans sa grandeur et dans sa petitesse, dans son mandat et dans sa fragilitĆ©, cāest uniquement en regardant le Christ. Si le prĆŖtre rend prĆ©sent dans lāhistoire le dĆ©pouillement que le Christ a rĆ©alisĆ© en lui-mĆŖme, alors rien ne pourra mieux exprimer lāexistence sacerdotale que les paroles de saint PaulĀ : āce nāest plus moi qui vis, cāest le Christ qui vit en moiā (Ga 2,20). Il est vrai que cette phrase vaut pour chaque chrĆ©tien, de mĆŖme que le texte de Chiara Lubich concerne tous les chrĆ©tiens. En effet, dans le baptĆŖme a dĆ©jĆ eu lieu le fait qui a Ć©tĆ© dĆ©cisif pour notre personne. Nous ne sommes plus ce moi qui sāaffirme lui-mĆŖme contre Dieu et qui, par consĆ©quent, doit mourir. Nous sommes, au contraire, ce moi qui, mort en Dieu avec JĆ©sus-Christ, laisse au-dedans de lui toute la place Ć Lui, Ć Dieu lui-mĆŖme, Ć JĆ©sus-Christ lui-mĆŖme. Mon āmoiā appartient Ć JĆ©sus-Christ. Mourir chaque instant de nouveau en Lui, de faƧon Ć ce quāil puisse vivre en moiĀ : voilĆ la vĆ©ritable faƧon de se trouver soi-mĆŖme, de se rĆ©aliser soi-mĆŖme. Dire ātuā Ć JĆ©sus chaque fois que je dis āmoiā. Dire ātuā Ć JĆ©sus chaque fois que je dis āmoiāĀ : voilĆ le chemin de la sanctification qui commence dans le baptĆŖme. Cāest ainsi que je peux demeurer dans une contemplation continue, dans une com-union continue avec DieuĀ ; et cāest en mĆŖme temps Ć cette condition que Lui, Dieu, lāAmour qui, dans le Christ, se donne Ć lāhumanitĆ©, peut se donner Ć notre Ć©poque, peut se communiquer aux hommes dāaujourdāhui. Pour cela il nāexiste aucun modĆØle plus adĆ©quat que Marie. En ne regardant que Dieu et sa volontĆ©, et en Lāaccueillant complĆØtement en elle, elle Le donne aux autres, Le donne au monde. La āgratia plenaā est en mĆŖme temps la theotokos, la mĆØre de Dieu. Or, si le prĆŖtre est celui qui, par mandat et autorisation, est constituĆ© pour āagere in persona Christiā, alors ce mandat et cette autorisation ne peuvent se limiter Ć accomplir les actes sacramentaux pour lesquels, dans un sens strict, ils ont Ć©tĆ© confĆ©rĆ©s. Ces actes sacramentaux, ces rĆ©alisations du pouvoir sacerdotal deviendront tĆ©moignage dans la mesure où le prĆŖtre correspondra Ć ces actes par toute sa vie. Par consĆ©quent, plus le prĆŖtre vivra profondĆ©ment son christianisme, son baptĆŖme ā cāest-Ć -dire plus il sera āmarialā, dans le sens expliquĆ© ci-dessus ā plus le Christ PrĆŖtre pourra resplendir en lui. Soyons entiĆØrement prĆŖtres en Ć©tant totalement chrĆ©tiensĀ ! Vivons pleinement le Christ PrĆŖtre en vivant totalement Marie, son don de soi, son serviceĀ ! Le prĆŖtre devra se donner complĆØtement Ć Lui. Il ne devra avoir aucune autre chose qui le rassasie, ni aucune exigence, il ne devra rien possĆ©der, ne rien avoir dont il puisse disposer. Ces cellules du CÅur humain quāil pourrait rĆ©server aux plus belles, nobles et saintes exigences humaines, il doit les maintenir libres pour JĆ©sus-Christ seul. Ses mains devront ĆŖtre tellement vides quāelles ne pourront tenir rien dāautre que JĆ©sus et pourront donc donner Lui-mĆŖme aux autres. Ćtre uni Ć JĆ©sus seul et, par consĆ©quent, avoir une libertĆ© plus grande, afin de pouvoir ĆŖtre proche de tous et rapprocher JĆ©sus de tousĀ». (Ć suivre) Klaus Hemmerle ā Le prĆŖtre aujourdāhui/1Ā Ā /2Ā
Aoƻt 8, 2014 | Focolare Worldwide
Cāest bien connu, lāĆ©tĆ© est la saison où les jeunes, et surtout les Ć©tudiants, cherchent un petit travailĀ ; mais le Summerjob, (littĆ©ralement ātravail dāĆ©tĆ©ā) auquel ont participĆ© 130 jeunes de toute la RĆ©publique tchĆØque, du 29 juin au 6 juillet, ce nāest pas exactement la mĆŖme chose. Il sāagissait en effet dāune semaine dāactivitĆ©s dans des rĆ©gions dĆ©favorisĆ©es ā banlieues de plusieurs villes et villages de province ā qui existe depuis cinq ans et que les jeunes du Mouvement des Ā Focolari proposent aux jeunes de leur Ć¢ge. Lāaction dĆ©marre en hiverĀ ; ils commencent par rechercher des lieux et prendre des contacts avec les maires, les Ć©vĆŖques, les curĆ©s et se renseignent auprĆØs de la population pour voir où leur intervention pourrait ĆŖtre le plus utile.
L’Ć©dition 2014 du Summerjob, qui avait pour thĆØme āQuand le travail prend une autre dimensionā, sāest dĆ©roulĆ©e prĆØs de Brumov, dans le nord-ouest du pays. Les jeunes ont apportĆ© leur aide dans six villages, auprĆØs dāenviron 90 familles. Les travaux Ć©taient trĆØs variĆ©sĀ : couper et rentrer du bois de chauffage pour lāhiver, repeindre des fenĆŖtres, nettoyer des Ć©tables, des granges et des greniers, aider les paysans dans leurs potagers ou dans les champsĀ ; tout cela a permis de renforcer les relations au sein de toute la communautĆ©. Mais Summerjob nāest pas seulement un travail. La salle communale, habituellement amĆ©nagĆ©e en cantine pour les jeunes, logĆ©s tant bien que mal dans lāĆ©cole, se transformait le soir en lieu de rencontre où sāalternaient des initiatives sportives et culturelles, des spectacles de théâtre, des concerts, une soirĆ©e sur le thĆØme des annĆ©es Soixante, et dāautres encore. La dimension spirituelle nāĆ©tait pas absente. Les nombreuses Ć©glises qui se trouvent dans les lieux du Summerjob, et qui sont souvent abandonnĆ©es, se transformaient en ācathĆ©dralesā où se sont tenues des messes animĆ©es par les jeunes et, en clĆ“ture, une nuit dāadoration, avec la participation de la population locale. Cāest prĆ©cisĆ©ment pour entretenir les contacts entamĆ©s que lāactivitĆ© se rĆ©pĆØte pendant trois ans dans la mĆŖme rĆ©gion, et ensuite on change de rĆ©gion.
On est frappĆ© par les impressions donnĆ©es par certains jeunesĀ : « Cāest la premiĆØre fois que je viens ici – raconte Pavel -, et je reconnais que jāĆ©tais perplexe devant le nombre des participants et devant la nature du travail lui-mĆŖme. La surprise pour moi a Ć©tĆ© de dĆ©couvrir que ce travail peut ĆŖtre plus enrichissant quāun travail rĆ©munĆ©rĆ©, surtout Ć cause des rapports qui se sont crƩƩs entre les jeunes, et entre eux et les habitants.Ā Ā» « Je suis venue ici pour apprendre quelque chose de nouveau ā dit Kristina ā, et pour faire une sorte dāĆ©cole dans lāart dāaimer tout le monde. Je voulais essayer dāaider des gens. Ć la fin, on sāaperƧoit quāon a beaucoup reƧu. On apprend Ć aimer.Ā Ā» Martin, qui a participĆ© aux cinq Ć©ditions, va jusquāĆ affirmer quāil est venu « pour me reposer du bureau où je travaille. Ce repos vaut mieux que dāaller Ć la plage. Je fais connaissance avec beaucoup de jeunes et jāaide les gens.Ā Ā» Summerjob a aussi attirĆ© lāattention des mĆ©diasĀ : la tv nationale tchĆØque lui a consacrĆ© un bref reportage dans son tĆ©lĆ©-journal et une galerie de photos sur son site, et des articles sont parus dans les quotidiens. Ā
Aoƻt 7, 2014 | Focolare Worldwide
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ChorĆ©graphies de hip hop, jazz, danse contemporaine et tissu aĆ©rien: cāest le spectacle du 14 juillet intitulĆ© “Les yeux de ceux qui y croient“. Deux cents spectateurs, dans un endroit vraiment spĆ©cial: BethlĆ©em. CāĆ©tait la rĆ©alisation dāun rĆŖve: apporter le message de paix du “projet Harmonie” en Palestine, une terre où il semble impossible seulement dāĆŖtre ensemble et de se connaĆ®tre. En mars, la Custodie de Terre sainte, en la personne du PĆØre IbrahimĀ Faltas OFM, avait invitĆ© lāAssociation DanceLab Harmonie Ć y organiser le Campus 2014. Ainsi, hĆ©bergĆ©s Ć la Fondation Jean-PaulĀ II de BethlĆ©em et en collaboration avec lāAssociation “Children without borders” (Enfants sans frontiĆØres), danseurs et professeurs ont vĆ©cu un Campus de danse et dāarts figuratifs avec des enfants et adolescents palestiniens, du 1er au 16 juillet. Cet Ć©vĆ©nement avait une telle saveur extraordinaire et intensitĆ© Ć©motive, que lāon voudrait quāil devienne annuel. Le maire de BethlĆ©em, Vera Baboun, satisfaite de lāinitiative, a remerciĆ© le PĆØre Ibrahim Faltas et la directrice de Dance Lab Harmonie, Antonella Lombardo, pour “cette grande idĆ©e qui donne espĆ©rance et bonheur aux enfants en ces jours difficiles de guerre”.
Dans les Campus internationaux de formation supĆ©rieure de Danse (lāAssociation DanceLab Harmonie en compte cinq en activitĆ©) sont engagĆ©s des jeunes de diffĆ©rents pays. Ils dĆ©couvrent ensemble comment lāart aide Ć franchir les barriĆØres culturelles et religieuses: les jeunes suent et travaillent ensemble en retrouvant les mĆŖmes rĆŖves et les mĆŖmes besoins, crĆ©ant ainsi un climat de vraie fraternitĆ©. Cette annĆ©e, le cÅur du projet a Ć©tĆ© le 5ĆØme Campus dāart qui a accueilli cinquante enfants et jeunes palestiniens de 5 Ć 16 ans, musulmans et chrĆ©tiens qui, Ć travers lāĆ©tude de la danse et de la peinture, ont vĆ©cu des moments de paix et dāharmonie.
Ć la fin du spectacle, beaucoup de parents ont remerciĆ©: “Un moment de spectacle grand et Ć©mouvant, qui restera sĆ»rement gravĆ© dans le cÅur de nos enfants ā affirme un papa ā mais je vous remercie surtout pour ces journĆ©es durant lesquelles vous leur avez donnĆ© du vrai bonheur. Ils rentrent Ć la maison satisfaits dāavoir expĆ©rimentĆ© quelque chose de grand et beau. Vous avez apportĆ© un souffle nouveau sur cette terre. Vous avez donnĆ© l’opportunitĆ© Ć nos enfants dāouvrir leur esprit et dāavoir de nouveau horizons.” “MalgrĆ© la guerre, les Palestiniens ont dĆ©montrĆ© quāils sont libres dans leur force de volontĆ© et dans leur travail”, dĆ©clare Antonella Lombardo Ć son retour de Terre sainte. Pour le Campus, est aussi arrivĆ© lāencouragement du Pape FranƧois qui, avec une lettre, a envoyĆ© sa bĆ©nĆ©diction “comme gage de paix et de prospĆ©ritĆ©” incitant Ć “persĆ©vĆ©rer afin que se rĆ©alise le vrai bien des personnes”. Ā
Aoƻt 6, 2014 | Focolare Worldwide
Dans la presque indiffĆ©rence des mĆ©dias, un pas en avant a Ć©tĆ© fait vers la rĆ©solution de la crise politico-militaire en RĆ©publique centrafricaine. Le 24 juillet dernier, avec la signature “in extremis” dāun accord de cessation des hostilitĆ©s, sāest en effet conclu le Forum pour la rĆ©conciliation nationale et le dialogue politique en cours depuis le 21 juillet Ć Brazzaville, capitale de la RĆ©publique du Congo. Lāaccord, qui prĆ©voit “la fin immĆ©diate des combats sur tout le territoire de la RĆ©publique centrafricaine”, a Ć©tĆ© paraphĆ© par une quarantaine de participants centrafricains et Ć©trangers. CommencĆ©e en dĆ©cembre 2012, la crise a causĆ© des milliers de victimes et plus de 4,5Ā millions de dĆ©placĆ©s et rĆ©fugiĆ©s, malgrĆ© le dĆ©ploiement de soldats franƧais de lāopĆ©ration Sangaris et africains des troupes de la Misca pour stopper les hostilitĆ©s. Heureusement, durant les derniers mois, la situation sāest amĆ©liorĆ©e, mĆŖme si la division entre les zones nord-orientales Ć majoritĆ© musulmane et celles sud-occidentales Ć majoritĆ© chrĆ©tienne et animiste demeure. Par consĆ©quent, la population musulmane restĆ©e dans les zones sud-occidentales vit souvent dans des camps de rĆ©fugiĆ©s et est ainsi discriminĆ©e tout comme les chrĆ©tiens du nord-est, si bien que, dĆ©but juillet, une Ć©glise a Ć©tĆ© attaquĆ©e Ć Bambari, provoquant la mort de nombreux rĆ©fugiĆ©s chrĆ©tiens. Pour cette raison, lāaccord de Brazzaville a Ć©tĆ© accueilli avec espĆ©rance, mais sa concrĆ©tisation est attendue.
Avec la communautĆ© du Mouvement des Focolari, face aux mille nĆ©cessitĆ©s, on sāest activĆ©s avec imagination, et grĆ¢ce Ć la communion de beaucoup, des aides ont Ć©tĆ© distribuĆ©es sous diverses formes”, explique Monica, de Bangui. En mars, par exemple, avec les Jeunes pour un Monde Uni de Bangui, continue Monica, “on sāest demandĆ© ce quāon pouvait faire concrĆØtement pour donner une contribution Ć la paix de notre pays. En pensant Ć notre idĆ©al de fraternitĆ©, nous avons vu que lāart dāaimer vĆ©cu Ć une large Ć©chelle pourrait ĆŖtre une rĆ©ponse et une solution pour beaucoup de situations difficiles. Une autre question que lāon sāest posĆ©e Ć©tait: où trouver en ce moment les personnes? La rĆ©ponse: dans les camps de rĆ©fugiĆ©s”, une vingtaine rien que dans la capitale. On a commencĆ© par le SĆ©minaire majeur, qui hĆ©berge actuellement plus de 4500Ā personnes. Dimanche 24 mars, entre chansons, musique et tĆ©moignages, les jeunes ont laissĆ© un message fort en faveur de la paix, non seulement aux rĆ©fugiĆ©s prĆ©sents, mais aussi Ć beaucoup dāautres qui se sont unis. Malheureusement, la situation sāest prĆ©cipitamment aggravĆ©e avec de nouveaux affrontements dans les quartiers. Durant les derniers mois, une “cellule de crise” composĆ©e de membres du Mouvement est nĆ©e pour rĆ©pondre aux besoins de beaucoup de personnes Ć Bangui.
Les activitĆ©s proposĆ©es sont variĆ©es: de la distribution de semoule aux enfants dāune Ć©cole maternelle et Ć©lĆ©mentaire qui nāavaient pas accĆØs Ć une alimentation correcte, Ć celle de matĆ©riel scolaire Ć des enfants qui ont interrompu lāĆ©cole au dĆ©but de lāoffensive militaire parce que cāĆ©tait dangereux de sāy rendre, avec la naissance dāune association dāenseignants qui dĆ©veloppe des activitĆ©s dāĆ©ducation Ć la paix. Ć noter que le matĆ©riel scolaire a Ć©tĆ© distribuĆ© en Ć©change de jeux dāarmes de guerre remis par les enfants. Ont ensuite Ć©tĆ© distribuĆ©es des aides Ć©conomiques Ć de jeunes Ć©tudiants en Ć©change de travaux dāintĆ©rĆŖt commun, ainsi quāĆ des personnes devant couvrir les frais mĆ©dicaux pour enfants et personnes Ć¢gĆ©es ou pour le loyer. Des programmes radiophoniques sur Radio Notre Dame pour la sensibilisation Ć la paix ont en outre Ć©tĆ© rĆ©alisĆ©s, qui permettent de faire connaĆ®tre la Parole de Vie avec des tĆ©moignages et dāautres interventions sur la spiritualitĆ© de lāunitĆ©.
Aoƻt 5, 2014 | Focolare Worldwide
Voir la vidƩo du projet Galerie photos
Cāest une petite ville Ć 3 200 mĆØtres dāaltitude, dans une zone inaccessible de la CordillĆØre des Andes, qui ne dispose que dāune seule Ć©cole publique ā dāailleurs dĆ©nuĆ©e de moyens ā et ne parvient pas Ć accueillir tous les enfants et les adolescents en Ć¢ge scolaire qui viennent des villages des montagnes, au prix de plusieurs heures de marcheĀ : cāest BolĆvar, chef-lieu de lāune des provinces les plus pauvres du PĆ©rou, Ć lāextrĆŖme nord-est de la rĆ©gion de La Libertad. Cāest lĆ quāen 2011 est nĆ© lāinstitut scolaire dĆ©diĆ© Ć Saint FranƧois dāAssise, grĆ¢ce Ć l’initiative du curĆ©, le PĆØre Emeterio. Cette Ć©cole nāentend pas faire concurrence Ć lāĆ©cole publique mais, au contraire, lāaider. Elle accueille environ 80 enfants des villages les plus reculĆ©s et les plus pauvres, et leur offre aussi un repas chaud. LāĆtat lui-mĆŖme a reconnu lāimportance de cette initiative, en garantissant le paiement des salaires des enseignants. L’institut a cependant besoin de se transfĆ©rer dans un bĆ¢timent plus grand que celui dont elle dispose actuellement, et quāelle loue, pour permettre Ć tous les enfants et adolescents de BolĆvar de recevoir une instruction. Cāest pourquoi l’AMU a lancĆ© le projet « Une Ć©cole dans les AndesĀ Ā», afin de soutenir la construction du nouveau bĆ¢timent scolaire, qui comportera 11 salles de classe, un atelier dāinformatique et le secrĆ©tariat. Il sera ainsi possible dāaccueillir de nouveaux Ć©lĆØves pour les cycles scolaires complets du primaire et du secondaire, leur fournir du matĆ©riel didactique et une assistance nutritionnelle, et offrir une formation permanente aux enseignants. LāĆ©cole, lorsquāelle fonctionnera Ć plein rĆ©gime, pourra recevoir 220 Ć©lĆØves par an, qui seront accompagnĆ©s par 12 enseignants, 2 auxiliaires et le directeur. Lāensemble du projet est mis en Åuvre en collaboration avec les partenaires locaux, le diocĆØse de Huamachuco et la paroisse San Salvador Ć BolĆvar.
Avec les enseignants, on rĆ©alisera des parcours de perfectionnement Ć trois niveauxĀ : matiĆØres spĆ©cifiques dāenseignement, mĆ©thodes pĆ©dagogiques et de suivi de lāapprentissage, Ć©ducation civique et morale. LāidĆ©e est dāoffrir des enseignants compĆ©tents et motivĆ©s et, en plus, une instruction de qualitĆ©, des mĆ©thodologies plus efficaces, et un plus large accompagnement dans le processus Ć©ducatif des enfants et adolescents. En complĆ©ment Ć cette offre de formation, lāĆ©cole proposera une initiation informatique et lāaccĆØs Ć internet, car il nāexiste pas dāautre lieu, sur le territoire, où les jeunes puissent apprendre Ć utiliser les systĆØmes modernes de communication. Enfin, elle offrira des cours dāalphabĆ©tisation pour les adultes qui nāont pas eu accĆØs Ć lāinstruction. Le calendrierĀ : fin 2014, le nouveau bĆ¢timent scolaire sera prĆŖtĀ ; mars 2015, toutes les activitĆ©s y seront transfĆ©rĆ©es. Le dĆ©fi qui se pose actuellement est de rĆ©unir prĆØs de 630 mille euros, nĆ©cessaires Ć la rĆ©alisation du projet et couverts, pour une partie, par les partenaires locaux et par le ministĆØre pĆ©ruvien de lāInstruction, et, pour lāautre partie, par lāAMU. Les coĆ»ts, rĆ©partis sur 3 ans, comprennent la somme nĆ©cessaire pour la construction du bĆ¢timent, lāachat du matĆ©riel didactique, la formation des enseignants et les repas des Ć©lĆØves. Les dons, quel quāen soit le montant, peuvent ĆŖtre versĆ©s sur le compte courant suivant: ⢠c/c bancaire n° 120434 Banca Popolare Etica – Filiale de Rome code IBAN:Ā IT16 G050 1803 2000 0000 0120 434 code SWIFT/BIC: CCRTIT2184D bĆ©nĆ©ficiaireĀ : Association āAzione per un Mondo Unito – Onlusā Via Frascati, 342 00040 Rocca di Papa (Rome, Italie) PrĆ©ciser le but du donĀ :Ā āPĆROU – UNE ĆCOLE DANS LES ANDESā Les dons sont dĆ©ductibles dāimpĆ“ts.
Aoƻt 4, 2014 | Focolare Worldwide
Le pain de papa
AprĆØs māĆŖtre sĆ©parĆ©e de mon mari, je nāavais plus du tout confiance en moi et je me sentais trĆØs coupable. Jāavais perdu tout point de repĆØre. Ensuite, avec lāaide de ma famille et de mes amis, jāai retrouvĆ© un peu de force pour vivre. Jāai appris Ć me dĆ©tacher de mes idĆ©es, Ć respecter mon mari dans ses choix de vie, Ć ne pas le juger. Cela nāa pas Ć©tĆ© si simple, au contraire⦠En outre, les progrĆØs ne sont pas faits une fois pour toute, il faut recommencer chaque jour. Mais jāai pu faire, dans la paix, quelques choix douloureux: par exemple, rester dans la maison qui me rappelait ma vie de couple. En parlant avec mes trois enfants plus Ć¢gĆ©s, jāai compris que cāĆ©tait mieux ainsi pour leur donner la possibilitĆ© de continuer Ć vivre dans leur environnement. Le jour de la confirmation de GaĆ«l, mon fils cadet, mon mari est aussi venu et sāest mis Ć faire du pain. Jāai essayĆ© que tout le monde se sente chez soi: le pardon a eu le dessus. CāĆ©tait une merveilleuse journĆ©e qui a atteint son point culminant lorsque nous avons partagĆ© le pain fait par papa. B.G. ā Ćle Maurice
La guitare Judy et Tom: un couple qui vivait au bord du gouffre, entre drogue et alcool. TouchĆ©e par notre amitiĆ©, Judy a dĆ©cidĆ© dāarrĆŖter la drogue, alors que Tom continuait Ć ĆŖtre hostile envers nous. Un soir où nous sommes allĆ©s chez eux, voyant une guitare dans un coin, jāai demandĆ© Ć Tom de me jouer quelque chose. Il lāa fait et, petit Ć petit, il a commencĆ© Ć sāouvrir: le premier pas vers la grande dĆ©cision de retourner travailler et dāarrĆŖter la drogue. Avec dāautres amis, nous lāavons aidĆ© par tous les moyens. Pour le dixiĆØme anniversaire de leur mariage, Judy a exprimĆ© le dĆ©sir de renouveler leurs promesses de mariage, “maintenant que Dieu est entrĆ© dans notre vie”. Pour eux, nous avons organisĆ© une grande fĆŖte. G.L.O. ā USA Un pacte Jāavais de gros problĆØmes de relation avec mon pĆØre, si bien que je pensais partir de la maison, malgrĆ© mes 16 ans. AprĆØs en avoir parlĆ© avec les amis de la paroisse, jāai mieux compris que je devais plus aimer mon pĆØre, sans rien nāattendre de lui. Quelques jours aprĆØs cette dĆ©cision, je suis restĆ© Ć la maison pour travailler avec lui. Des heures de silence. Ć la fin du travail, il māa fait une confidence: il avait remarquĆ© que, depuis un certain temps, je me comportais avec lui de faƧon diffĆ©rente que mes frĆØres. “Je comprends que tu aurais aimĆ© un pĆØre tendre, mais je te demande de māaccepter comme je suis.” Pour moi, cāĆ©tait comme si nous avions fait un pacte. M.T. ā Belgique Source: LāĆvangile du jour (SupplĆ©ment au n°1/2014 de la revue CittĆ Nuova) Ā
Aoƻt 2, 2014 | Focolare Worldwide
Ā«Les jeunes sont en gĆ©nĆ©ral, Ć notre Ć©poque, Ć la pointe de lāavenir. DāaprĆØs les questions et les dĆ©sirs souvent impĆ©tueux des jeunes, dāaprĆØs leurs opinions et leurs exigences souvent impatientes et excessives, on peut apprendre quelque chose de ce qui se passe dans la conscience des hommes dāune Ć©poque dĆ©terminĆ©e. Ceux qui ont des contacts avec les jeunes, se trouvent face Ć deux tendances qui semblent contradictoiresĀ : dāun cĆ“tĆ© les jeunes veulent lāĆ©galitĆ©, la spontanĆ©itĆ©, que lāon soit proches les uns des autresĀ ; celui qui est loin dāeux ou trop au-dessus dāeux nāest ni acceptĆ© ni compris. Ils dĆ©sirent que quiconque veut leur dire quelque chose ne soit pas trop diffĆ©rent dāeux, mais connaisse en mĆŖme temps leur situation de lāintĆ©rieurĀ ; ils veulent, en somme, quāil ne se sente pas supĆ©rieur aux autres, et quāil ne fasse pas tomber les rĆ©ponses dāen haut. En mĆŖme temps, cependant ā cāest lāautre tendance ā on dĆ©couvre en eux une grande faim dāoriginalitĆ©, lāexigence dāavoir un modĆØle devant eux, de suivre un IdĆ©al de vie convaincant. Les jeunes veulent puiser leur vie Ć une profondeur quāeux-mĆŖmes ne sont pas en mesure dāatteindre, Ć une source de laquelle ils se sentent coupĆ©s. Ils cherchent quelquāun qui leur soit trĆØs proche et qui, en mĆŖme temps, āvienne de la terre des sources lointainesā, pour leur en faire boire lāeau. Ils cherchent quelquāun qui soit Ć©gal Ć eux, et en mĆŖme temps tout Ć fait diffĆ©rent. Ils cherchent quelquāun qui soit petit et qui, en mĆŖme temps, apporte une grandeur sans laquelle la vie est monotone, frivole et vide. Dans un sens plus ample que le sens spĆ©cifiquement religieux et chrĆ©tien nous pouvons direĀ : les jeunes, ou mieux lāhumanitĆ© dāaujourdāhui, est attirĆ©e en mĆŖme temps par lāengagement pratique et la mystique, la proximitĆ© du rapport et lāautoritĆ©, la fraternitĆ© et le mandat (lāinvestiture). Nāest-ce pas peut-ĆŖtre une nostalgie de JĆ©sus-ChristĀ ? Une nostalgie du Fils de Dieu qui vient Ć notre rencontre comme fils de MarieĀ ? du Messie qui appartient Ć la famille du charpentierĀ ? Oui. Et cette nostalgie de JĆ©sus-Christ est, en mĆŖme temps, Ć©galement nostalgie du prĆŖtreĀ : de ce prĆŖtre qui rend crĆ©dible son message par sa vie personnelle, et le tĆ©moigne par son expĆ©rience propre, tout en ayant reƧu une investiture de JĆ©sus-Christ lui-mĆŖme. Le prĆŖtre est un homme comme les autres hommesĀ ; il ne sāĆ©lĆØve pas au-dessus dāeux comme quelquāun qui est plus haut et meilleurĀ ; mais il est Ć©galement vrai que JĆ©sus-Christ de son cĆ“tĆ©, sāest gravĆ© en lui, lāa pris et lāa envoyĆ© pour quāil sāapproche des hommes, Lui rende tĆ©moignage et transmette son Message et sa Vie. Il y a quelque chose de diffĆ©rent dans le prĆŖtre, mais cette diffĆ©rence ne peut se justifier quāĆ cause de JĆ©sus-Christ et par Lui. Il faut donc du courageĀ : courage de se distinguer et courage dāĆŖtre proches des hommesĀ ; courage de vivre dans la contemplation et courage de servir avec simplicitĆ© et humilité ; courage de gravir le mont Thabor et courage de laver les pieds du prochain. Telle est la physionomie du prĆŖtre aujourdāhui. Et cette physionomie correspond aux dĆ©sirs de notre temps, Ć la nostalgie de ce JĆ©sus-Christ qui vient du PĆØre qui est aux Cieux et qui, en mĆŖme temps, vit la vie de chaque jour des gens simples. Vivre le Christ, vivre sa mission, vivre son autoritĆ©, en ayant comme arriĆØre-fond Marie, la servante du Seigneur. VoilĆ ce que signifie ĆŖtre prĆŖtre aujourdāhui [ā¦]Ā». (Ć suivre) Klaus Hemmerle ā Le prĆŖtre aujourdāhui/1
Aoƻt 1, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Cette annĆ©e, la SpĆ©cialisation qui a prĆ©sentĆ© le plus de thĆØses les 3 et 4 juillet Ć lāInstitut universitaire Sophia (IUS) a Ć©tĆ© celle dāĆtudes politiques: Ramy Boulos de lāĆgypte, avec la thĆØse “Monitoring and Evaluation Systems: Rethinking, Recovering and Reconciling of Current Practices” (sur les systĆØmes dāĆ©valuation des politiques pour le dĆ©veloppement); Vanessa Breidy du Liban, avec “Pluralisme et Conflits Culturels Au Liban. Entre Communitarisme Et Consociativisme Perspectives Pour le Futur”, (sur les perspectives de rĆ©forme institutionnelle dans le pays); Melchior Nsavyimana du Burundi, avec “Le Soudan du Sud et la CommunautĆ© Est-Africaine” (sur le processus dāintĆ©gration qui concerne le Soudan du Sud en Afrique de lāEst); Vilmar Dal Bò Maccari du BrĆ©sil, avec “O Conceito de social segundo o paradigma fraterno a partir do pensamento de Giuseppe Maria ZanghƬā (sur le social et la fraternitĆ©, avec une rĆ©fĆ©rence particuliĆØre Ć la pensĆ©e de G. ZanghƬ). Nous avons posĆ© trois questions Ć Vanessa Breidy, Libanaise, dĆ©jĆ diplĆ“mĆ©e en Droit, qui a obtenu la SpĆ©cialisation avec une Ć©tude particuliĆØrement dāactualitĆ©, centrĆ©e sur les conflits culturels et institutionnels au Liban, entre communitarisme et consociativisme: Choisir le thĆØme de la thĆØse est toujours difficile. Quel parcours as-tu suivi? “Il y avait une grande question que je me posais depuis longtemps: quāest-ce qui dĆ©finit lāidentitĆ© dāun peuple? Pourquoi lāidentitĆ© apparaĆ®t toujours comme un facteur de conflit irrĆ©mĆ©diable? Quelle relation y a-t-il entre identitĆ© et dĆ©mocratie? Le Moyen-Orient est encore au centre dāune phase trĆØs critique qui dĆ©terminera longtemps sa physionomie. Seulement trois ans auparavant, on parlait dāun “printemps arabe”, alors que, maintenant, on est beaucoup plus prudents dans lāutilisation de ce terme: la limite entre “printemps arabe” et “guerres des pays arabes”, en effet, nāest pas claire, surtout avec le retour de certains rĆ©gimes militaires non dĆ©mocratiques. Oppression prolongĆ©e des minoritĆ©s, persĆ©cution de ceux qui ont une pensĆ©e diffĆ©rente, rigiditĆ© et intĆ©gralisme, des faits qui enfoncent leurs racines dans lāhistoire⦠ce qui Ć©merge dāun ensemble de facteurs confus et en mĆŖme temps dramatique, il me semble quāil sāagit surtout dāune douloureuse incapacitĆ© de comprendre les diversitĆ©s culturelles, ethniques, politiques, religieuses, au sein des diffĆ©rents pays. La thĆ©orie de la dĆ©mocratie est aux prises avec ces questions irrĆ©solues et je pense que nous devons reconnaĆ®tre quāil y a un chemin encore long Ć parcourir.” Quel est le message qui vient de ton pays, le Liban? “Cāest Jean-PaulĀ II qui a parlĆ© du Liban comme dāun “pays-message”. Pourtant, les Libanais nāont jusquāĆ maintenant pas rĆ©ussi Ć assurer une coexistence harmonieuse aux ethnies, aux expressions religieuses, aux diffĆ©rents visages de notre peuple. La recherche continue, entre dĆ©fis et dĆ©ceptions. La dĆ©mocratie du Liban a quelques spĆ©cificitĆ©s intĆ©ressantes, qui ne sont pas sous-Ć©valuĆ©es; mais une analyse critique doit nous permettre dāidentifier aussi ce qui manque, pour faire ressortir les valeurs sur lesquelles Ć©difier notre modĆØle de cohabitation. Comment recommencer? La vision haute de la politique que jāai approfondie Ć lāIUS māa beaucoup apportĆ©. Jāai compris quāil faut toujours choisir le dialogue, en acceptant aussi nos craintes et nos ambitions, mais en visant la vĆ©ritĆ©. Chacun de nous, dans son identitĆ© profonde, est constituĆ© de lāAutre: des identitĆ©s dāautrui. En politique, le dialogue devient un vĆ©ritable art Ć apprendre. Dans cette perspective, jāai mis lāaccent sur la question de Bien plus que sur celle de Justice, une question qui semble faire son chemin avec force dans tout le Moyen-Orient: pourquoi ne pas suivre cette trace, aprĆØs que, trop longtemps, la question sur ce qui est juste sāest dĆ©montrĆ©e stĆ©rile? Je suis convaincue que, pour cette route, les Libanais aussi retrouveront la signification et la fĆ©conditĆ© du “message”: la coexistence de cultures et religieuses diffĆ©rentes, mais surtout la rencontre et le dialogue entre celles-ci, pour un nouvel Ć©panouissement, pas uniquement au service du Moyen-Orient.
Juil 31, 2014 | Focolare Worldwide
JĆ©rusalem, 30 juillet 2014 ā La situation Ć Gaza se dĆ©tĆ©riore de faƧon dramatique. AprĆØs laĀ destruction totale de la centrale Ć©lectrique, qui ne fonctionnait dĆ©jĆ plus que partiellement, les habitants nāont plus dāĆ©lectricitĆ©. Hier, G., une femme chrĆ©tienne, nous a dit que lāeau commenƧait Ć manquer. Elle nous a appelĆ©s il y a deux heures en nous disant que dāici peu, il nāy aurait plus de ligne tĆ©lĆ©phonique et elle voulait nous assurer quāils sont tous encore en vie. Trois familles dont les maisons sont dĆ©truites ou trop dangereuses se sont rĆ©fugiĆ©es chez elle. Elles ont dit que lāamour entre elles les unit fortement et quāelles souhaitent rester ensemble, mĆŖme si elles devaient mourir. La maison de H., gravement endommagĆ©e la semaine derniĆØre, a Ć©tĆ© complĆØtement dĆ©truite cette nuit par quatre missiles. Ils remercient Dieu dāavoir la vie sauve parce quāils Ć©taient encore dans lāescalier quand est arrivĆ© le premier missile. Dans leur dernier coup de tĆ©lĆ©phone ils nous ont demandé : « Priez pour nous. Beaucoup, beaucoupĀ !Ā Ā».
Lāappartement de N. a Ć©tĆ© bombardĆ© il y a cinq jours. Ils vivent dans lāescalier, qui leur semble lāendroit le plus protĆ©gĆ©. Ils voudraient rĆ©parer le gĆ©nĆ©rateur pour avoir au moins quelques heures dāĆ©lectricitĆ©, mais ils nāy arrivent pas. N. nous a dit quāelle a lāimpression de vivre dans un tremblement de terre continu et elle en souffre beaucoup, mais au moment où nous nous parlions au tĆ©lĆ©phone, elle Ć©tait contente parce quāĆ partir de 15 heures, ils avaient dĆ©clarĆ© quatre heures de cessez-le-feu. A Gaza, une cinquantaine de personnes vivent la spiritualitĆ© de lāunitĆ©. Toutes comptent sur les priĆØres de la famille des Focolari dans le monde. Ici, Ć JĆ©rusalem, nous sommes allĆ©s voir une quinzaine de blessĆ©s de Gaza qui ont Ć©tĆ© transfĆ©rĆ©s dans un hĆ“pital de la ville. Nous avons fait la connaissanceĀ dāune fillette de 4 ans qui a perdu toute sa famille, de Yazan, 5 ans, Abdul Karim, 13 ans, Musleh, 20 ansĀ : lāun a perdu un rein, un autre a Ć©tĆ© amputĆ© dāune jambe et dāun bras⦠Nous avions envie de nous mettre Ć genoux devant chacun et de demander pardon. Continuons Ć prier pour que tombent la haine, la mĆ©fiance, la peur et que revienne la paix. Corres Kwak et Claudio Maina, mouvement des Focolari en Terre Sainte.
Juil 31, 2014 | Focolare Worldwide
Ā “Toujours en haut” et “toujours en avant”, avec le pouce et lāindex. Cāest le dernier geste de Roberto, presque le symbole de lāaventure, la derniĆØre de sa vie sur cette terre, avant de glisser doucement, jeudi 24 juillet, dans les bras du PĆØre. Mardi 6 mai. Roberto et sa femme Federica ont dĆ©jĆ achetĆ© les billets pour un voyage Ć Paris. Ils se rendent cependant aux urgences, aprĆØs lāaggravation de symptĆ“mes douloureux. Rien ne laisse prĆ©sager quelque chose dāaussi grave. Malheureusement, samedi 20 mai, le rĆ©sultat du scanner montre une maladie sans aucun espoir de guĆ©rison.Ā Roberto, depuis quelque temps, partage avec les volontaires du Mouvement des Focolari, des personnes qui choisissent librement Dieu et sāengagent Ć vivre lāĆvangile dans le social, une expĆ©rience de foi, dāunitĆ© et dāamour rĆ©ciproque. LāidĆ©al de lāunitĆ© a grandement mis en lumiĆØre ce quāil Ć©tait dĆ©jĆ : un homme libre dāaimer, mĆ©ticuleux, crĆ©atif, gĆ©nĆ©reux. Peppe, son ami et volontaire lui aussi, est avec eux ce jour-lĆ . MĆ©decin, il a en premier le rapport entre ses mains. Il y a deux faƧons de jouer cette partition: ĆŖtre dĆ©sespĆ©rĆ© ou rĆ©ussir Ć la lire comme un signe de lāAmour du PĆØre. Il dit Ć Roberto, en rappelant ce que Chiara Lubich racontait de sainte ThĆ©rĆØse ā que lorsquāelle crachait du sang, elle ne disait pas que cāĆ©tait la tuberculose, mais que lāĆpoux Ć©tait arrivĆ©: “VoilĆ Robi, JĆ©sus arrive! La partie entre toi et Lui seuls commence!” Roberto sait bien ce que provoque la maladie, et celle-lĆ en particulier. Il connaĆ®t la souffrance, lāĆ©puisement, pour lāavoir vĆ©cu en famille. De retour Ć la maison, conscient de la situation, Roberto vit un moment de rĆ©bellion. Mais il ne dure que quelques minutes. Federica le trouve serein, radieux. Il lui dit: “Tu sais, je suis prĆŖt”. MĆŖme dans la souffrance, lāadhĆ©sion inconditionnĆ©e aux plans de Dieu, parfois mystĆ©rieux, gĆ©nĆØre dans leur maison une rĆ©alitĆ© profonde, mĆŖme joyeuse. On y va avec lāintention de consoler, on en sort consolĆ©s. Tout est Ć lāenvers. Les plans humainement “partis en fumĆ©e”, et, parmi ceux-ci, le projet dāaccueillir deux petits frĆØres, se transforment en encens, priĆØre, offrande. Durant la premiĆØre sĆ©ance de chimiothĆ©rapie, pour donner du courage Ć Roberto, Federica crĆ©e un groupe sur Whatsapp, et ensuite sur Facebook naĆ®t “cĆ¢lin planĆ©taire“, une famille de personnes qui, saisissant lāoccasion de soutenir et dāencourager Roberto, partage aussi petites et grandes anecdotes de la vie quotidienne. Du BrĆ©sil Ć lāAfrique, en passant par la SuĆØde⦠Ce sont les amis rencontrĆ©s durant les nombreux voyages que Roberto et Federica, sac au dos, avaient accompli pour rassasier une soif de connaissance, avec un esprit de fraternitĆ© vraie. “Merci! Je suis tellement aimĆ© par Dieu, par vous et par beaucoup d’autres personnes! Je nāimaginais pas que cette explosion dāunitĆ© puisse exister!”, sāexclame un jour Roberto. Durant les derniĆØres semaines, commence lāĆ©tape la plus pĆ©nible, comme en montagne. Ses yeux sont comme des coins de ciel, qui rĆ©vĆØlent lāenchantement et lāabandon aux plans de Dieu. Roberto respire la santĆ©, bien sĆ»r pas celle du corps, qui se transforme, mais celle de lāesprit, qui s’Ć©lĆØve. Il y a une grande fatigue, une souffrance aussi trĆØs aiguĆ«, mais jamais lāobscuritĆ©. La soirĆ©e du mercredi, Robi dit Ć Federica: “Sois sereine, parce que je suis serein“. Un tĆ©moignage aux funĆ©railles: “Une extraordinaire normalitĆ© enveloppe ses derniĆØres heures. Autour de son lit, avec Federica, nous prions, chantons, Ć©coutons le groupe Nomadi, nous mangeons aussi un plat de pĆ¢tes. Les Juniors pour un Monde Uni, pour lesquels Roberto a une affection particuliĆØre, arrivent. Ils lui apportent leur merci. Alors que sa respiration ralentit, malgrĆ© la douleur profonde de la sĆ©paration, nous nous rendons compte que son Ć¢me prend son envol, et nous voyons de nos yeux que la mort est seulement un passage de la vie ici bas Ć la Vie qui ne finit plus. Vivre “toujours en avant et toujours en haut” est maintenant la maniĆØre de lui dire notre merci.” Ā
Juil 30, 2014 | Focolare Worldwide
Angiolino le ādĆ©centrĆ©āĀ : cāest vraiment le mot qui le dĆ©finirait le mieux. Quelquāun qui trouve son centre non plus en lui-mĆŖme, mais dans lāautre. āVivre dĆ©centrĆ©ā est devenu, pour Angiolino Lucchetti, le ressort de sa vie. 75 annĆ©es passĆ©es en diffĆ©rents endroits dāItalie, puis en Belgique et en Argentine et maintenant, depuis quelques annĆ©es, Ć Rome. « Au dĆ©but, ici Ć Rome, jāĆ©tais un peu mal Ć lāaiseĀ ; je ne connaissais pas grand monde et, en mĆŖme temps, jāavais envie de faire quelque chose pour les autres, car je les voyais souvent fatiguĆ©s, stressĆ©s, mĆ©contents, absorbĆ©s dans leurs problĆØmes. Alors, tout simplement jāai commencĆ© Ć faire connaissance avec ceux que je rencontrais, en commenƧant par les commerƧants, le fleuriste, le garƧon de cafĆ©, le marchand de journaux… Mais surtout avec beaucoup de pauvres, qui font la manche. Souvent, quand je vais Ć lāĆ©glise, je les vois venir Ć ma rencontreĀ ; ils sont parfois quatre ou cinq. Il y en a qui me demandent quelques piĆØces, un autre un pantalon ou des vĆŖtements. Mais mĆŖme quand je nāai rien Ć leur donner, je reste parler avec eux et ils se sentent Ć©coutĆ©s. De temps en temps, je passe dire bonjour Ć un Roumain qui sāest retrouvĆ© avec une jambe raide Ć la suite dāun accident. Il est mariĆ©, il a une fille, et il me considĆØre comme son papa. Lāun dāentre eux māinforme quāil nāa pas pris de petit dĆ©jeunerĀ ? Alors je lāinvite au bar, ou bien je vais faire quelques courses pour lui. Hasamed, du Bangladesh, fait vivre sa famille en lavant les vitres des voitures. Quand il insiste pour māoffrir un cappuccino, je le laisse payer, par respect pour sa dignitĆ©. Sāils ont des besoins qui sont au-dessus de mes moyens, je prie le PĆØre Ćternel et, trĆØs souvent, la rĆ©ponse arrive. Un jour, je ne savais plus quoi faire pour aider une Roumaine qui Ć©tait trĆØs dĆ©munieĀ ; alors, je lui ai donnĆ© ma chaĆ®ne en or. Parfois, je māassieds avec eux, sans faire attention aux gens qui me regardent (il y a longtemps que jāai perdu tout respect humain), et jāĆ©coute tout ce quāils me racontent… Je ne rĆ©sous pas leurs problĆØmes, mais au moins, ils sentent quāils ont quelquāun qui les aime. Ma faƧon de faire nāest pas toujours vue dāun bon Åil. Une fois, quelquāun māa mĆŖme menacé : « Vous ĆŖtes trop gentil avec ces gens-lĆ , et aprĆØs ils en profitent et ils viennent voler. Si vous continuez, je vous dĆ©nonce Ć la policeĀ !Ā Ā» Quant Ć moi, je continue quand mĆŖme, sĆ»r que lāexemple entraĆ®ne. Comme cette fois-lĆ Ā : il pleuvait et, en sortant des MusĆ©es du Vatican, je vois arriver un vieux clochard, tout trempĆ© par la pluie, qui ne tenait pas trĆØs bien sur ses jambes et avait une chaussure toute trouĆ©e. Il puait le vin et il tombait bienĀ ! Je venais en effet de toucher un peu plus pour ma retraite. āViens, je tāachĆØte une paire de chaussuresā. Au moment où jāentrais dans le magasin, un monsieur me ditĀ : « Je participe moi aussi, je donne dix euros.Ā Ā» Je me dĆ©couvre aussi un certain talent pour faire le clown, en me servant dāun mĆØtre pliable en bois. Lāargent que je reƧois pour les mini spectacles que je donne Ć mes amis, je māen sers pour des sĆ©minaristes immigrĆ©s, qui manquent dāargent parce que les Ć©vĆŖques qui les aidait est dĆ©cĆ©dĆ©, ou dāautres, au Congo, qui autrement nāauraient pas de quoi poursuivre leurs Ć©tudes. Jāai pu aussi aider un couple qui ne savait pas comment payer une cĆ©sarienne et Ć qui jāai pu envoyer un peu dāargentĀ : ils ont eu une belle petite fille. Quand lāoccasion se prĆ©sente, je parle de mes frĆØres aux gens autour de moi, et cāest dĆ©jĆ la deuxiĆØme fois que mon coiffeur, au lieu de se faire payer, me ditĀ : « Lāargent que tu aurais dĆ» me donner, envoie-le au Congo.Ā Ā» Vivre de cette faƧon, cāest un vrai investissement. Par exemple il y a des fois où je me replie sur moi-mĆŖme, parce que jāai un problĆØme qui māalourdit le cÅurĀ ; mais il me suffit de regarder un de mes amis pauvres pour que je me diseĀ : courage, Angiolino, allez, sors de ta coquille, fais-lui un sourire… Alors, jāoublie tous mes soucis, et je redeviens libre et content. SourceĀ : CittĆ Nuova en ligne Ā
Juil 29, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Un Ć©vĆ©nement unique en son genre, qui marque une nouveautĆ© pour les nouvelles volĆ©es de diplĆ“mĆ©s en Ćconomie en Italie et en Europe: Ć lāUniversitĆ© LUMSA de Rome, une cinquantaine de jeunes prononcent et signent, les 21 et 22 juillet derniers, un code Ć©thique important. Ils deviennent ainsi les premiers diplĆ“mĆ©s en Ćconomie Ć entrer dans le monde du travail et des professions en ayant solennellement signĆ© leur serment Ć©thique: la “Promesse Genovesi”. Lāinitiative prend le nom du premier professeur dāĆconomie de lāhistoire, Antonio Genovesi, qui, en 1754 dĆ©jĆ , Ć©tait le porte-parole, Ć Naples, de valeurs comme confiance, bonheur public et assistance mutuelle. “Cāest un petit parchemin ā explique le professeur Luigino Bruni, instigateur de lāinitiative et professeur dāĆ©conomie au DĆ©partement de Sciences Ć©conomiques de la LUMSA ā mais il aura sa force aussi dans la dimension symbolique et ārituelleā qui lāaccompagne. Lire et signer publiquement la Promesse Genovesi, dans un moment aussi significatif que celui de la remise des diplĆ“mes ā qui sāest produit dans cette universitĆ© et se produira, dĆ©sormais, Ć chaque prochaine remise des diplĆ“mes ā nāest pas, pour les Ć©tudiants, rhĆ©torique ou folklorique, mais un engagement Ć©thique.”
La Promesse reprĆ©sente un dĆ©fi majeur Ć lāĆ©poque de la crise et de la prĆ©caritĆ© existentielle et des valeurs. “Cette Ć©conomie tue”, affirme le Pape FranƧois dans lāEvangelii gaudium. Le professeur Luigino Bruni ajoute: “Aujourdāhui, on meurt non seulement pour des motifs liĆ©s Ć la mĆ©decine, mais aussi ā et nous le voyons de maniĆØre dramatique, par nĆ©gligences ou erreurs commises par des Ć©conomistes, financiers, directeurs ā suite Ć des dĆ©cisions et des conduites non Ć©thiques de banques et dāentreprises. Cāest pourquoi, lāengagement Ć©thique dāun diplĆ“mĆ© en Ć©conomie, le serment de sāen tenir Ć des valeurs et comportements dĆ©terminĆ©s, nāest pas moins important que ce qui est demandĆ© dans dāautres professions Ć©thiquement sensibles, et peut contribuer Ć amorcer un processus vertueux de changement de lāaction Ć©conomique et sociale.” Un passage important pour la formation supĆ©rieure europĆ©enne, parce quāaujourdāhui ā comme le soutient le Recteur de la LUMSA, le professeur Giuseppe Dalla Torre ā “il faut faire attention Ć lāĆ©conomie civile, Ć son profil Ć©thique et au dĆ©passement de la conception individualiste qui la caractĆ©rise maintenant”. Voici le texte de la Promesse Genovesi: “En recevant aujourdāhui ce diplĆ“me en Ćconomie, je promets que je māengagerai Ć : 1) Regarder le marchĆ© comme un ensemble dāopportunitĆ©s dāavantage mutuel sans discriminations de langue, sexe, croyance, couleur de peau, et non comme une lutte, ni une compĆ©tition où quelquāun gagne aux dĆ©pens des autres; 2) Ne jamais traiter les employĆ©s seulement comme un coĆ»t, ni seulement comme un capital ou une ressource de lāentreprise; 3) ReconnaĆ®tre dans ma pratique professionnelle quāemployĆ©s, associĆ©s, collĆØgues, fournisseurs et clients sont avant tout des personnes et, avec cette dignitĆ©, je voudrai les respecter, les valoriser, les honorer; 4) Me comporter avec mes interlocuteurs avec bienveillance, confiance, exactitude, justice, magnanimitĆ©, moralitĆ© et respect de chaque personne, convaincu/e que lāĆ©thique de la personne soit encore le meilleur chemin pour une Ć©conomie saine et durable; 5) Vivre mon travail comme lieu de rĆ©alisation personnelle et comme contribution au Bien commun”.
Juil 29, 2014 | Non classifiƩ(e), Parole di vie
Pourquoi les familles se dĆ©font-ellesĀ ? Souvent parce que nous ne savons pas nous pardonner. De vieilles haines entretiennent des divisions entre les membres dāune mĆŖme famille, entre groupes sociaux et entre peuples. Certains mĆŖme enseignent Ć ne pas oublier les torts subis, Ć nourrir des sentiments de vengeance⦠Une rancÅur sourde empoisonne alors lāĆ¢me et ronge le cÅur. Le pardon serait-il un signe de faiblesse comme certains le pensentĀ ? Bien au contraire. Il est lāexpression dāun grand courage, dāun amour vrai, authentique car dĆ©sintĆ©ressĆ©. « Si vous aimez ceux qui vous aimentĀ Ā», dit JĆ©sus, « quelle rĆ©compense en aurez-vous ?Ā Ā» Tout le monde en fait autant. « Vous, aimez vos ennemisĀ Ā» [4]. Demandons donc Ć JĆ©sus – en l’apprenant de lui – un amour de pĆØre, un amour de mĆØre, un amour de misĆ©ricorde envers ceux que nous rencontrons au cours de la journĆ©e, surtout envers ceux qui sont dans lāerreur. Et Ć ceux qui sont appelĆ©s Ć vivre une spiritualitĆ© de communion, c’est-Ć -dire la spiritualitĆ© chrĆ©tienne, le Nouveau Testament demande encore plusĀ : « …si l’un a un grief contre l’autre, pardonnez-vous mutuellementĀ Ā» [5]. Lāamour rĆ©ciproque exige presque un pacte entre nousĀ : celui dāĆŖtre toujours prĆŖts Ć nous pardonner rĆ©ciproquement. Cāest la seule maniĆØre qui nous permet de contribuer Ć crĆ©er la fraternitĆ© universelle. « Pardonne Ć ton prochain lāinjustice commiseĀ ; alors, quand tu prieras, tes pĆ©chĆ©s seront remis.Ā Ā» Ces paroles nous invitent non seulement Ć pardonner, mais elles nous rappellent que pardonner est la condition nĆ©cessaire pour ĆŖtre nous-mĆŖmes pardonnĆ©s. Dieu nous Ć©coute et nous pardonne dans la mesure où nous savons pardonner. JĆ©sus lui-mĆŖme nous met en gardeĀ : Ā« …c’est de la faƧon dont vous jugez qu’on vous jugera, cāest la mesure dont vous vous servez qui servira de mesure pour vousĀ Ā» [6]. « Heureux les misĆ©ricordieux, il leur sera fait misĆ©ricordeĀ Ā» [7]. En effet, un cÅur endurci par la haine nāest mĆŖme plus capable de reconnaĆ®tre et dāaccueillir lāamour misĆ©ricordieux de Dieu. Comment vivre alors cette Parole de VieĀ ? Dāabord en pardonnant tout de suite Ć toute personne avec qui nous ne sommes pas encore rĆ©conciliĆ©s. Mais cela ne suffit pas. Il nous faudra encore fouiller dans les coins les plus cachĆ©s de notre cÅur pour Ć©liminer la simple indiffĆ©rence, le manque de bienveillance, la moindre attitude de supĆ©rioritĆ© ou de nĆ©gligence envers ceux que nous cĆ“toyons. Et puis allons plus loin encore, jusqu’Ć faire Åuvre de prĆ©vention. Chaque matin je vais regarder les autres dāun Åil nouveau, en famille, Ć lāĆ©cole, au travail, prĆŖt Ć aller au-delĆ de quelque chose qui ne me convient pas dans leur faƧon de faire, Ć ne pas juger, Ć leur faire confiance, Ć espĆ©rer, Ć croire sans cesse. Je vais approcher les autres avec une amnistie complĆØte dans le cÅur, avec un pardon universel. J’oublie leurs dĆ©fauts, je couvre tout avec lāamour. Au cours de la journĆ©e, j’essaierai de rĆ©parer un manque de charitĆ© de ma part, un mouvement d’impatience, en prĆ©sentant mes excuses ou en faisant un geste dāamitiĆ©. Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā J’essaierai de remplacer une attitude de rejet instinctif de lāautre par une attitude de plein accueil, de misĆ©ricorde sans limites, de pardon complet, de partage et dāattention Ć ce dont il a besoin. Alors quand je prierai le PĆØre, surtout quand je lui demanderai pardon de mes erreurs, je verrai ma demande exaucĆ©e. Je pourrai alors dire en toute confianceĀ : « Pardonne-nous nos torts envers toi, comme nous-mĆŖmes nous avons pardonnĆ© Ć ceux qui avaient des torts envers nous.Ā Ā»[8]
Chiara LUBICH
Fondatrice du mouvement des Focolari
(1920-2008)
  *Parole de Vie publiée en 2002.
[1]Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Cf. Psaumes 103, 8.
[2]Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Cf. Sagesse 11, 23.
[3]Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Cf. EsaĆÆe 38, 17.
[4]Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Cf. Matthieu 5, 46, 44.
[5]Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Cf. Colossiens 3, 13.
[6]Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Matthieu 7, 2.
[7]Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Matthieu 5, 7.
[8]Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Matthieu 6, 12.
Juil 26, 2014 | Focolare Worldwide
Ā«Si vous cherchez un sismographe qui puisse enregistrer les secousses de notre temps, connaĆ®tre les dĆ©veloppements positifs et nĆ©gatifs de la conscience de notre Ć©poque, les menaces qui pĆØsent sur elle et les nouvelles espĆ©rances, prenez lāimage du prĆŖtre. Il est, dāune certaine faƧon, le CÅur du Seigneur que Lui-mĆŖme a placĆ© au cÅur de lāhumanitĆ©, prĆ©cisĆ©ment avec cette immense vocationĀ : ĆŖtre entiĆØrement disponible pour Dieu et pour les hommes avec lesquels il est appelĆ© Ć se faire un et desquels il veut ĆŖtre proche. Mais tout en Ć©tant disponible, il est aussi trĆØs vulnĆ©rable. Celui qui aborde le thĆØmeĀ : āLe prĆŖtre aujourdāhuiā – problĆØme essentiel de nos jours pour la vie de lāĆglise -, se trouve en face dāune quantitĆ© incalculable de thĆ©ories, dāexpĆ©riences et de projets. Les documents du Concile Vatican II et le Synode des ĆvĆŖques de 1971, les discours et les lettres des derniers papes ā spĆ©cialementĀ de Jean-Paul II ā nousĀ offrent un appui et nous indiquent le chemin Ć suivre. Mais ils ne nous dispensent pas de nous efforcer de les traduire en vie, une vie qui soit comprĆ©hensible Ć tous et soit, par consĆ©quent, un tĆ©moignage lumineux pour les hommes, aussi bien Ć lāintĆ©rieur quāĆ lāextĆ©rieur de lāĆglise. Avec dans le cÅur les directives de lāĆglise, et en fixant mon regard sur les expĆ©riences et les problĆØmes des hommes, jāai cherchĆ© une image, une rĆ©ponse, une figure vivante qui puisse, peut-ĆŖtre, nous le mettre en lumiĆØre. Qui est le prĆŖtre aujourdāhuiĀ ? Quel visage nous montre-t-ilĀ ? Dans cette recherche jāai trouvĆ© un texte qui peut rĆ©pondre Ć cette question sur le prĆŖtre aujourdāhui, mĆŖme sāil ne parle pas du tout du prĆŖtre. Le voici. Voici lāattrait de notre Ć©poqueĀ : sāĆ©lever jusquāĆ la plus haute contemplation en restant au milieu du monde, homme parmi les hommes. MieuxĀ : se perdre dans la foule pour quāelle sāimprĆØgne de Dieu, comme sāimbibe le pain trempĆ© dans le vin. Mieux encoreĀ : associĆ©s aux projets de Dieu sur lāhumanitĆ©, tracer dans la foule des chemins de lumiĆØre, et partager avec chacun la honte, la faim, les coups, les joies brĆØves. Car ce qui attire, en notre temps comme en tout temps, est ce que lāon peut imaginer de plus humain et de plus divinĀ : JĆ©sus et Marie. Le Verbe de Dieu, fils dāun charpentier. Le trĆ“ne de la sagesse, mĆØre de famille.[i] Ce texte de Chiara Lubich me parle de lāaujourd’hui et met en lumiĆØre le prĆŖtre comme rĆ©ponse de Dieu Ć notre āĆ©poqueā. Ce texte me parle aussi de JĆ©sus-Christ, et me fait comprendre le prĆŖtre en partant du Christ. Il me parle aussi de 1āāĆŖtreā chrĆ©tien, et me rĆ©vĆØle lāexistence du prĆŖtre en partant de lāexistence du chrĆ©tien en gĆ©nĆ©ral. Ce texte me parle Ć©galement de lāĆglise, et māindique la place et la signification du prĆŖtre dans lāĆglise.Ā (Ć suivre)
[i] Chiara Lubich,
PensƩe et SpiritualitƩ, Nouvelle CitƩ, p. 231
Juil 25, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
La dĆ©tresse prĆ©vaut chez les habitants de Gaza. Lāunique aide: les paroles du Pape et le soutien des nombreuses priĆØres dans le monde. Voici le rĆ©cit dāune jeune femme du Mouvement des Focolari qui vit dans la Bande de Gaza et qui, pour des raisons de sĆ©curitĆ©, garde lāanonymat. “R. ā Il nāy a pas de cessez-le-feu, nous voyons seulement la mort, la destruction et les rĆ©fugiĆ©s sur les routes. Cāest une chose que lāon ne peut imaginer, on ne peut y croire. Ć cĆ“tĆ© de chez nous, il y a une Ć©cole de lāagence de lāONU pour les RĆ©fugiĆ©s, où environ 70 personnes vivent dans 50 m2, rĆ©fugiĆ©s sous les arbres. Comment faire pour trouver la paix dans cette situation? D. ā Comment votre vie a-t-elle changĆ© depuis quāa commencĆ© le conflit? R. ā SincĆØrement, nous sommes un peuple dĆ©jĆ mort. Avant et aprĆØs cette guerre, rien nāa changĆ©. Nous nāavons pas dāĆ©lectricitĆ©, pas dāeau, pas de travail. Les jeunes meurent psychologiquement: tu parles avec eux et tu as lāimpression de parler avec une personne de 70 ans sans attentes dans la vie et sans espĆ©rance. Lāunique ambition est dāavoir au moins lāĆ©lectricitĆ© deux heures par jour et trouver un peu de carburant. D. ā Tant le Hamas que les autoritĆ©s dāIsraĆ«l ont jusquāalors dĆ©clarĆ© quāils ne peuvent pas arrĆŖter, il faut finir ce qui a Ć©tĆ© commencĆ©. Vous aussi vous le pensez? R. ā Nous nāavons aucune attente. Tout ce que nous avons, cāest la priĆØre. Nous adresser Ć Dieu et nous confier Ć Lui, parce quāaucun gouvernement ne peut nous aider, ni arabe, ni Ć©tranger. LāONU non plus ne peut rien faire. D. ā Et comment cette situation peut-elle changer? R. ā Si les choses devaient changer, ce serait seulement parce que les personnes qui ont la responsabilitĆ© et le pouvoir sāarrĆŖtent devant Dieu. Seul Dieu peut faire la diffĆ©rence, peut changer les cÅurs pleins de haine, peut changer cette rĆ©alitĆ© de mort et de souffrance. D. ā Est-ce que la nouvelle des priĆØres et des appels du Pape en votre faveur vous parvient-elle? Cela vous aide? R. ā Nous avons reƧu tous les messages et les appels du Pape. Nous savons quāil est proche de nous et demande Ć Dieu de nous protĆ©ger avec lāintercession de Marie. Et, ensuite, toutes les communautĆ©s chrĆ©tiennes autour de nous nous appellent chaque jour pour que nous sachions que nous ne sommes pas seuls et nous soutiennent avec leurs priĆØres. Tout cela nous aide. D. ā Vous appartenez au Mouvement des Focolari et donc Ć la spiritualitĆ© de lāunitĆ© qui se construit avec lāamour rĆ©ciproque, comme le dit lāĆvangile. Comment faites-vous pour la mettre en pratique maintenant? R. ā Jāessaye chaque jour, matin et soir, de garder contact avec la famille et les amis, savoir comment ils vont. Beaucoup nāont plus de maison, dĆ©truite par les bombes. Nous accueillons deux familles rĆ©fugiĆ©es. Hier justement, en parlant avec elles, je disais: ne pensez pas Ć la maison, aux choses matĆ©rielles, lāimportant est que nous sommes vivants et ensemble. Lāimportant est que nous sommes lĆ les uns pour les autres. Ensuite, chaque jour, je loue Dieu pour la grĆ¢ce dāun nouveau jour Ć vivre. Cāest dĆ©jĆ beaucoup: nous existons encore et nous pouvons encore avancer. D. ā Si vous pouviez lancer un appel, que diriez-vous? R. ā Je voudrais māadresser au monde entier, au nom de mon peuple, afin quāil se tourne vers Dieu, et se rappelle quāĆ Gaza, chrĆ©tiens et musulmans, nous sommes une seule famille, un unique peuple et une unique vie, et nous subissons tous la mĆŖme souffrance. Merci.” Source: site de Radio Vatican
Juil 24, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
“Ne nous oubliez pas”, nous ne pouvons pas. En tant que chrĆ©tiens et en tant quāhommes et femmes de cette planĆØte, nous ne pouvons pas rester passifs face aux situations difficiles vĆ©cues en de nombreux endroits du monde. Cāest pourquoi, nous nous unissons Ć la vibrante priĆØre du Pape FranƧois demandant la paix, spĆ©cialement en Terre sainte. Afin que toutes les routes possibles qui excluent lāutilisation des armes soient parcourues, pour ainsi Ć©viter de nombreuses morts innocentes. Nous voulons assurer Ć nos frĆØres chrĆ©tiens, mais aussi Ć ceux dāautres confessions, que nous ne les oublions pas. Nous assumons lāengagement quotidien dāoffrir et de prier le Tout-Puissant pour que la violence sāarrĆŖte, pour que le dialogue entre les parties engagĆ©es sāouvre et pour que le “courage de la paix” se rĆ©alise. Pour ceux qui souhaitent aider: Associazione āAzione per un Mondo Unito – Onlusā Via Frascati, 342 – 00040 Rocca di Papa (Roma, Italy) c/c bancario n. 120434 Banca Popolare Etica – Filiale di Roma codice IBAN: IT16 G050 1803 2000 0000 0120 434 codice SWIFT/BIC: CCRTIT2184D Raison: urgence Moyen-Orient Pour les EuropĆ©ens, il ya une possibilitĆ© de dĆ©ductibilitĆ© d’impĆ“t. Pour ceux qui souhaitent aider les chrĆ©tiens d’Irak: IBAN JO09 ARAB 1110 0000 0011 1210 9985 98 Account: 0111 210998 0 598 Swiftcode: ARABJOAX100 Raison: aider les chrĆ©tiens en Irak ARAB Bank ā Amman branch Amman – Jordan
Juil 23, 2014 | Focolare Worldwide
Les Juniors pour un monde uni de lāItalie mĆ©ridionale ont vĆ©cu, du 1er au 6 juillet, leur rencontre annuelle intitulĆ©e āBig Bangā, Ā dans les banlieues de Sicile. CāĆ©tait leur cinquiĆØme rendez-vous et, cette annĆ©e encore, il a Ć©tĆ© riche en contenus, en Ć©motions et en engagements surprenants. La prĆ©paration a Ć©tĆ© rĆ©alisĆ©e par les ados eux-mĆŖmesĀ ; non seulement ils ont choisi le programme, mais ils ont aussi dĆ©fini le dĆ©coupage et les dynamiques Ć mettre en place. On a ainsi retracĆ© lāhistoire de ces cinq annĆ©es passĆ©es, tout en regardant aussi la rĆ©alitĆ© dāaujourdāhui. Les jeunes rĆ©dacteurs du journal des Juniors pour un monde uni de Calabre et de Sicile, āGRAFOTEENSā, ont abordĆ© les thĆØmes brĆ»lants de lāadolescence et, entre autres, le rapport problĆ©matique au corps qui fait augmenter les cas dāanorexie et de boulimie. Les jeunes ont voulu renouveler lāapproche du problĆØmeĀ : ils ont Ć©crit des articles sur le sujet dans leur journal, puis ils ont mis en scĆØne un āpsychodrameā dont la conclusion restait ouverte et Ć©tait laissĆ©e aux diffĆ©rents groupes de travail. Autre thĆØme brĆ»lantĀ : les rapports entre adolescents et parentsĀ ; il Ć©tait proposĆ© par un psychiatre essayiste, Ezio Aceti, dont lāintervention sāappuyait sur la communication et les sentiments forts qui se dĆ©clinent aujourdāhui en amitiĆ©, en amour et, plus difficilement, en Ć©ducation. La tragĆ©die des 45 migrants, morts dans les soutes dāun bateau, fait brutalement irruption dans le chantier. Le chalutier qui ramĆØne les cadavres entre dans le port de Pozzallo, Ć quelques kilomĆØtres du chantierĀ ; les Juniors pour un monde uni dĆ©cident dāannuler leur fĆŖte de clĆ“ture pour participer Ć une veillĆ©e de priĆØre pour honorer la mĆ©moire des dĆ©funts et encourager les survivants. Cette dĆ©cision a Ć©tĆ© le point de dĆ©part dāune rĆ©flexion approfondie qui les a fait entrer au cÅur de la tragĆ©die que reprĆ©sente lāimmigration, Ć travers un Ć©change avec les opĆ©rateurs locaux de la Caritas sur le parcours des immigrĆ©s et sur les causes profondes qui poussent des milliers de gens Ć fuir leur pays en guerre, pour chercher la paix et un travail. Le diocĆØse du lieu avait demandĆ© aux Juniors pour un monde uni dāapporter leur contribution Ć la veillĆ©e. Ils ont dĆ©cidĆ© dāapporter āleurs racines et leurs ailesā, en racontant leur propre parcours au sein du Mouvement des Focolari, et en lisant un passage dāun texte dāIgino Giordani, Ć©crit en 1926Ā : āViens, mon frĆØre exilĆ©, embrassons-nousā, texte qui dĆ©crit lāengagement envers les autres et envers les plus petits. Quant aux ailes, elles Ć©taient reprĆ©sentĆ©es par la lecture dāune lettre adressĆ©e aux 45 migrants dĆ©cĆ©dĆ©s, et Ć©crite par une jeune de 14 ans, Enrica, qui a demandĆ© pardon pour lāinsensibilitĆ© dāun monde qui se montre indiffĆ©rent. Ć la fin de la veillĆ©e, les Juniors pour un monde uni ont Ć©tĆ© reƧus et remerciĆ©s par le vicaire de lāĆ©vĆŖque, mais aussi par les immigrĆ©s qui avaient Ć©chappĆ© Ć la mort quelques jours auparavant, accompagnĆ©s dāun groupe dāenfants. Un dialogue sāest aussitĆ“t instaurĆ©, dans un anglais approximatif et quelques mots dāitalien, et les juniors des Focolari ont fixĆ© des rendez-vous avec les immigrĆ©s, afin de les aider Ć sāintĆ©grer sur le territoire. Le vrai āBig Bangā se termine, ou plutĆ“t commence, Ć partir de ce dĆ©barquement et par la remise du āPrix Chiara Luce Badanoā, dĆ©cernĆ© aux communautĆ©s siciliennes dāIspica et de Rosolini en reconnaissance pour lāaccueil quāelles ont prodiguĆ© aux migrants, et en particulier aux jeunes en attente dāun avenir. SourceĀ : CittĆ Nuova en ligne
Juil 22, 2014 | Focolare Worldwide
Action pour un monde uni (AMU) des Focolari, et son partenaire au Burundi, Cadre Associatif des Solidaires (CASOBU), un couple gagnantĀ ! GrĆ¢ce, entre autres, au cofinancement de quelques organismes dāĆtat italiens, ils ont rĆ©ussi Ć porter Ć terme divers projets de microcrĆ©dit dans la banlieue de Bujumbura et dans la Province de Ruyigi (Burundi). En tout, 80 groupes de microcrĆ©dit se sont constituĆ©s. Les Ć©conomies recueillies Ć lāintĆ©rieur de chaque groupe ont permis Ć 406 participants du premier projet, et aux 722 participants du second, de mettre sur pied leur propre activitĆ© de production leur permettant de faire vivre leurs familles. « Au dĆ©but, cela nāa pas Ć©tĆ© facile de mener le travail de sensibilisationĀ Ā», raconte Sandrine, qui fait partie des animateurs du projet de Bujumbura, « parce que les gens ne respectaient pas les programmes⦠et cela me demandait souvent dāaller au-delĆ de la simple exĆ©cution des tĆ¢ches qui māĆ©taient confiĆ©es.Ā Ā» JĆ©rĆ“me travaille au CASOBU, dans le secteur projets, Ć Ruyigi. Il se sent motivĆ© par le dĆ©sir de subvenir aux besoins quotidiens de son peupleĀ : « à chaque fois, jāessaie de travailler avec eux, de respecter leurs personnalitĆ©s et leur dignitĆ©, dāaider tout le monde Ć mettre lāaccent sur la personne humaine et Ć renforcer la cohĆ©sion sociale. Dans un des groupes, il y avait une personne qui nāavait pas rĆ©ussi Ć rembourser le crĆ©dit Ć la date fixĆ©e. Un autre membre du groupe, en voyant le comportement du premier, est parti sans laisser de traces. Sachant que jāĆ©tais Ć Ruyigi, le premier dĆ©biteur est allĆ© Ć ma recherche pour me confier sa situation. Jāai saisi cette occasion pour lui rappeler que la fraternitĆ© dans les groupes et la fraternitĆ© dans les communautĆ©s, sont les plus grandes valeurs que nous ayons, et quāelles passent avant tout le reste. Pendant ce temps, nous avons aussi retrouvĆ© le second qui, en rĆ©alitĆ©, Ć©tait parti pour essayer de trouver de lāargent pour rembourser sa dette. En conclusion, jāai appris combien cāest important que les bĆ©nĆ©ficiaires trouvent la capacitĆ© de rĆ©soudre eux-mĆŖmes leurs problĆØmes, en restant fidĆØles aux rĆØgles des groupes, mais Ć la lumiĆØre de lāesprit que nous essayons de leur tĆ©moigner et de leur transmettre. Cette confiance en eux-mĆŖmes leur fait prendre conscience de leurs capacitĆ©s.Ā Ā» « En effet, au CASOBU ā poursuit Sandrine ā nous voudrions que cet amour Ć©vangĆ©lique, qui guide notre travail dāanimateurs, inspire aussi les relations Ć lāintĆ©rieur du groupe, leurs dĆ©cisions, et permette Ć leurs activitĆ©s dāĆŖtre plus solides et plus stables.Ā Ā» Parmi les nombreuses expĆ©riences vĆ©cues, celle-ciĀ : « Une femme, mĆØre de deux petites filles et qui attendait un troisiĆØme enfant, avait contracter une dette pour commencer une activitĆ© Ć©conomique, mais elle ne sāest plus prĆ©sentĆ©e aux rĆ©unions du groupe. Elle avait apparemment dĆ©mĆ©nagĆ©. Ils lāont cherchĆ©e jusquāĆ ce quāils la retrouvent. En Ć©coutant son histoire, ils se sont rendu compte quāelle avait dāĆ©normes difficultĆ©sĀ : abandonnĆ©e par son mari, avec des enfants en bas Ć¢ge, impossibilitĆ© de payer son loyer, avec la menace de se retrouver sur le trottoir, etc. Les membres du groupe ont alors trouvĆ© une famille qui a accueilli les enfants et, Ć lāunanimitĆ©, ils lui ont accordĆ© un second crĆ©dit afin quāelle puisse reprendre son petit commerce. Cette femme a ainsi pu rembourser ses deux dettes dans les dĆ©lais fixĆ©s. Les membres du groupe Ć©taient fiers dāavoir menĆ© Ć bon terme cette histoire.Ā Ā» Ā
Juil 21, 2014 | Non classifiƩ(e)
Ā Un dialogue ouvert entre Ć©conomistes āalternatifsā, monde de la finance et sociĆ©tĆ©s transnationales. En effet, parmi les 50 participants se trouvaient le Prix Nobel pour la Paix Yunus (“le banquier des pauvres”), le secrĆ©taire gĆ©nĆ©ral de la Caritas internationale Michel Roy et Juan Grabois, (un Argentin, fondateur du mouvement des travailleurs exclus), ainsi que le secrĆ©taire gĆ©nĆ©ral de lāOCDE JosĆ© Ćngel GurrĆa, et les plus hauts reprĆ©sentants du Fonds monĆ©taire international, de la Banque mondiale, de la banque dāaffaires Goldman Sachs et dāentreprises multinationales telles que Ferrero et NestlĆ©. LāĆ©vĆØnement Ć©tait soutenu par les Ć©conomistes Stefano Zamagni, Leonardo Becchetti et Luigino Bruni (coordinateur du projet de lāĆconomie de communion). Le thĆØme proposĆ©, « Bien commun global. Pour une Ć©conomie toujours plus inclusiveĀ Ā», a vu le jour au lendemain de la parution de la Evangelii Gaudium, qui se penche avec beaucoup dāattention sur les questions sociales, en particulier dans certains passages où elle stigmatise lāĆ©conomie globale comme une Ć©conomie de l’exclusion. Cāest dans la suite de ces rĆ©flexions que, les 11 et 12 juillet, les 50 experts se sont retrouvĆ©s au Vatican, sous lāĆ©gide du Conseil pontifical Justice et Paix, pour un dialogue approfondi qui a abouti Ć la signature dāun document pour une Ć©conomie centrĆ©e sur lāhomme, signĆ© par tous les participants et intitulĆ© āAu-delĆ de la globalisation de lāindiffĆ©rence, pour une Ć©conomie plus inclusiveā. Ce document souligne combien il est important de ramener aujourdāhui le marchĆ© Ć sa vocation dāinclusion et de crĆ©ation dāemploi et de richesses. Les responsables des institutions sont donc invitĆ©s Ć un agir plus rĆ©solument contre les paradis fiscaux, pour la sauvegarde de la ābiodiversitĆ©ā en termes Ć©conomiques et financiers, menacĆ©e aujourdāhui par une pensĆ©e unique qui nivelle les spĆ©cificitĆ©s locales et territoriales, Ć faire place Ć de nouvelles institutions financiĆØres qui garantissent lāinclusion des plus pauvres, Ć refonder la pensĆ©e Ć©conomique sur des hypothĆØses plus humaines et plus rĆ©alistes, Ć ācombattre la discrimination Ć lāĆ©gard des femmes, le trafic des ĆŖtres humains, la criminalitĆ© internationale, la corruption et le blanchiment dāargentā. Ā LāĆ©vĆ©nement a suscitĆ© lāattention du quotidien Ć©conomique Wall Street Journal qui, dans un article, souligne que āle dĆ©bat intĆ©resse au-delĆ de lāĆglise. Les catholiques constituent 17% de la population mondiale, dont une grande partie se trouve en AmĆ©rique latine et dans de vastes rĆ©gions dāEurope. Les enseignements de lāĆglise en matiĆØre dāĆ©conomie peuvent donc influencer la finance au niveau mondial.ā
« RĆ©flĆ©chir sans peur, rĆ©flĆ©chir avec intelligence » ; telle Ć©tait lāinvitation adressĆ©e par le Pape FranƧois aux participants. Il a Ć©galement attirĆ© leur attention sur ce qui est au cÅur du problĆØme que la crise a mis en Ć©videnceĀ : « le rĆ©ductionnisme anthropologiqueĀ Ā». Lāhomme qui perd son humanitĆ© « devient un instrument du systĆØme, systĆØme social, un systĆØme où dominent les dĆ©sĆ©quilibresĀ Ā» qui mĆØnent Ć une « attitude de āmise Ć lāĆ©cartā. On met Ć lāĆ©cart celui qui ne sert Ć rien, parce que lāhomme nāest pas au centre.Ā Ā» Luigino Bruno commenteĀ : « Chez le Pape FranƧois,Ā beaucoup de choses māont frappĆ©. Cāest surtout sa faƧon dāĆ©couter, comme sāil nāĆ©tait lĆ que pour nous, en oubliant mĆŖme de manger. Et puis, sa gratitudeĀ : le mot quāil a le plus prononcĆ©, cāest ‘merci’. āIl nāy a personne au monde qui fasse plus autoritĆ© que le Papeā, māa dit Carney, gouverneur de la Banque dāAngleterre, assis Ć cĆ“tĆ© de moi. Cāest vrai, et dans ce ‘Davos des pauvres’, le Pape nous appris Ć choisir lāangle Ć partir duquel observer le monde. Lui a choisi celui de Lazare, qui est assis sous la table avec les petits chiens et qui, de lĆ , regarde vers le haut et voit le riche bon vivant, mais voit aussi le ciel. Il nous invite Ć regarder le monde, et le ciel, avec les Lazare dāaujourdāhui. En clĆ“ture, jāai proposĆ© de rendre biennal ce “Davos des pauvres”, proposition qui a toutes les chances dāĆŖtre bien accueillie.Ā Ā» Lire aussi Francesco e i dogmi traballanti dei professori
Juil 19, 2014 | Focolare Worldwide
http://live.focolare.org/rpu/ Lire aussiĀ : Chantier āHomme Mondeā, le mondial de la fraternitĆ© ArgentineĀ : Chantier āHomme Mondeā Juniors pour un monde uniĀ : projet Homme-monde
Juil 18, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Grossesse et travail Quand jāai annoncĆ© que jāattendais un enfant, malgrĆ© les promesses qui māavaient Ć©tĆ© faites, lāentreprise où je travaillais nāa plus voulu māaccorder de congĆ©, ni dāindemnitĆ©s ni de garanties pour lāavenir. Jāai donc dĆ» donner ma dĆ©mission. Cāest alors quāun ami māa offert un poste dans son cabinet professionnel. Lāembauche aurait Ć©tĆ© fictiveĀ ; je nāaurais pas pu travailler, mais mes droits auraient Ć©tĆ© reconnus. JāĆ©tais dĆ©jĆ en train de prĆ©parer mon dossier, quand ma conscience sāest rĆ©voltĆ©eĀ ; en sortant de la lĆ©galitĆ©, jāorganisais un vol Ć lāencontre de lāĆtat, alors que je voulais ĆŖtre une mĆØre honnĆŖte pour lāenfant que jāattendais. Jāai donc refusĆ© lāoffre, quitte Ć devoir afĀfronter lāavis contraire des membres de ma famille. Pourtant, quelques jours plus tard, eux aussi ont Ć©tĆ© stupĆ©faits par la faƧon dont Dieu a rĆ©pondu par sa providenceĀ : une nouvelle formation professionnelle pour mon mari, un lit, un landau et une layette pour mon bĆ©bĆ©, et pour moi, un nouvel emploi.
M. L. ā Sicile
La planche Ć repasser Il y a peu de temps, mon fils est parti vivre seul. Il vient souvent me voir et, un jour, en me voyant repasser, il me ditĀ : « Tu sais quoiĀ ? Je nāai pas de planche Ć repasser.Ā Ā» Je nāai pas rĆ©flĆ©chi bien longtempsĀ : je lui ai offert la mienne. Il est parti tout content, mais cāĆ©tait moi la plus heureuse, parce que je sentais que je lui avais donnĆ© quelque chose qui lui Ć©tait vraiment utile. Deux jours plus tard, une amie māa demandé : « Aurais-tu besoin dāune planche Ć repasserĀ ? Jāen ai une dans ma cave, dont je ne me sers plus.Ā Ā» Jāen suis restĆ©e abasourdieĀ : elle Ć©tait plus commode que celle que jāavais donnĆ©e.
R. B. ā Suisse
Le copain dāĆ©cole Un jour, mon copain dāĆ©cole sāest mis Ć jeter en lāair ses livres et ses cahiers, en blasphĆ©mant contre DieuĀ : « Pourquoi tu nāes pas lĆ quand jāai besoin de toiĀ ? Quāest-ce que tu fais lĆ -hautĀ ?Ā Ā» Je ne comprenais pas pourquoi il faisait cela, jusquāau jour où jāai appris que sa maman devait ĆŖtre opĆ©rĆ©e dāun cancer. Je me suis rapprochĆ©e de lui, et jāai partagĆ© avec lui cette grande douleurĀ ; Ć la fin, ensemble nous avons demandĆ© Ć JĆ©sus que lāintervention se passe bien. MĆŖme mes autres amies ont priĆ© avec nous. Lāambiance de la classe Ć©tait comme transformĆ©eĀ ; cet Ć©pisode nous avait rendus plus unis. LāopĆ©ration a rĆ©ussi, et nous avons tous remerciĆ© Dieu.
J.S. ā Allemagne
Travail de traductions
Jāavais besoin dāargent et jāavais rĆ©ussi Ć trouver un travailĀ : faire des traductions. Un jour, une de mes amies māa confiĆ© quāelle traversait un moment difficile sur le plan financier. Je lui ai alors proposĆ© de prendre une partie du travail que je faisais. Le jour mĆŖme, jāai reƧu une offre qui me pertmettait de gagner le double de ce que jāavais partagĆ© avec mon amie.
E. M. ā AƧores
Juil 17, 2014 | Focolare Worldwide
La tension des 115 minutes de match se sent dans le monde entier, et plus encore en Argentine. Tous sont devant le petit Ć©cran, pour la finale de la Coupe du monde de foot. Quand lāAllemagne marque, il y a un instant de profond silence, puis les cris de joie de ceux qui sympathisenet pour lāĆ©quipe allemande et, aussitĆ“t aprĆØs, un applaudissement gĆ©nĆ©ral. Ils sont plus de 500 juniors de diffĆ©rents pays, venus Ć la citĆ© pilote argentine des Focolari (Ć 250 km de Buenos Aires), pour participer au āChantier Homme Mondeā qui sāest ouvert le 14 juillet. Certains dāentre eux avaient prĆ©vu dāarriver plus tard, mais ils se sont empressĆ©s dāarriver pour vivre ensemble la grande finale. Il y a des drapeaux, des visages peints aux couleurs des deux pays, des chansons, des cris dāencouragement… mais tout se dĆ©roule dans le respect rĆ©ciproque. Bien quāils ne se connaissent pas, trĆØs vite des liens dāamitiĆ© se tissent. Ils sont adolescents entre 13 et 17 ans de 27 pays des 5 continents. Ils font partie des Juniors pour un monde uni. Par une heureuse coĆÆncidence, ils peuvent vivre ensemble la finale, et cāest une excellente occasion pour sāexercer Ć vivre une expĆ©rience de fraternitĆ©, avant de commencer les travaux de la premiĆØre semaine du chantier. La proposition consiste Ć rĆ©aliser un workshop international où les jeunes se formeront Ć une culture de la fraternité ; ceci leur permettra dāacquĆ©rir une dimension mondiale, où chacun respecte lāautre et aime la patrie de lāautre comme la sienne. L’Ć©vĆØnement se dĆ©roule en deux temps. La premiĆØre semaine, Ć la citĆ© pilote Lia, où les jeunes travailleront ensemble avec un programme dynamique, ācomme dans un laboratoireā, expliquent-ils, āoù on mĆ©lange des Ć©lĆ©ments diffĆ©rents qui produisent quelque chose de nouveau. Cāest ce que nous voulons faire pendant ces journĆ©esā. L’objectif est dāapprendre Ć crĆ©er des relations avec tout le monde, dans un lieu de āculture de la rĆ©ciprocitĆ©ā, pour permettre Ć chacun de se forger un caractĆØre dāāhommes et de femmes citoyens du mondeā. Le samedi 19 juillet marque la clĆ“ture de la premiĆØre phase, avec une journĆ©e ouverte Ć dāautres garƧons et filles et tĆ©lĆ©confĆ©rence internationale avec les Juniors pour un monde uni du monde entier. Ć la fin de la journĆ©e, ils feront un pacte où ils sāengageront Ć āaller vers les pĆ©riphĆ©riesā, pour rĆ©aliser des actions concrĆØtes de solidaritĆ© et de fraternitĆ©. Du 20 au 27 juillet, au cours de la deuxiĆØme semaine, le projet se poursuivra dans plusieurs villes du continent sud-amĆ©ricain, où il existe des initiatives sociales animĆ©es par la spiritualitĆ© de l’unitĆ© qui caractĆ©rise les FocolariĀ : des Ć©coles, des centres communautaires, des maisons pour les enfants de la rue, des maisons pour personnes Ć¢gĆ©es. Les rues et les diffĆ©rents lieux de vie de la citĆ© pilote sāaniment, sous lāimpulsion de ces adolescents qui veulent jouer le āmondial de la fraternitĆ©ā. video
Juil 15, 2014 | Senza categoria
Ā« Comment se fait-il quāon nous demande cette contribution ? La premiĆØre rĆ©action des gens autour de moi a Ć©tĆ© la surprise, raconte Patience Lobe du Cameroun. Mais ensuite, cette dimension de notre culture sāest vĆ©rifiĆ©e : lorsque cāest la communautĆ© qui le requiert, il faut donner une rĆ©ponse, en affrontant les questions avant tout, en famille. Ainsi, les rĆ©ponses envoyĆ©es Ć la commission Ć©taient le fruit dāune rĆ©flexion commune et non seulement lāexpression de lāindividu Ā». Patience est un des 20 membres de la commission qui a recueilli et classĆ© les rĆ©flexions, les analyses et les bilans des communautĆ©s des Focolari dans le monde. Il y a eu 3050 interventions et plus de 600, celles issues du document des jeunes des Focolari. Elles reprĆ©sentent un trĆ©sor prĆ©cieux et dĆ©montrent lāample implication et participation au processus de prĆ©paration de lāAssemblĆ©e gĆ©nĆ©rale qui est convoquĆ©e tous les six ans. Il en est ressorti une āāphotographie āā des Focolari dans les diffĆ©rentes expressions vocationnelles, gĆ©ographiques et gĆ©nĆ©rationnelles, avec ses dĆ©fis, espĆ©rances, aspects critiquables, sa gratitude et sa joie pour le chemin parcouru et avec les aspirations et les propositions donnĆ©es Ć la lumiĆØre du charisme de lāunitĆ©. Ā« En commenƧant ce travail, nous pensions Ć lāAssemblĆ©e comme simplement, le moment dāĆ©lire les nouveaux responsables du Mouvement Ā», explique Bill Neu, des Etats-Unis. Ā« Mais ensuite, nous en avons cueilli lāimportance dāaccueillir les instances qui arrivent du Mouvement tout entier et de les affronter Ā».
Pour le PĆØre Egidio Canil, franciscain conventuel dāAssise, en outre, Ā« ayant lāexpĆ©rience dāautres chapitres, assemblĆ©es, synodes ecclĆ©siaux, religieux, je peux dire que la āāmĆ©thodeāā de JĆ©sus au milieu (Mt 18,20 āāLĆ où deux ou trois sont rĆ©unis en mon nom, je suis au milieu dāeuxāā) est une mĆ©thode originale et nouvelle, trĆØs nouvelle, dans lāEglise mais aussi dans la sociĆ©tĆ©. Cāest- Ć -dire : supposer JĆ©sus prĆ©sent parmi les membres dāune assemblĆ©e avant de travailler. De faƧon Ć ce quāensuite, ce soit Dieu, prĆ©sent parmi eux, unis au nom de JĆ©sus, qui permette Ć lāEsprit Saint dāĆŖtre prĆ©sent pour guider les travaux et aussi Ć produire pour toute lāÅuvre, des fruits Ć la hauteur du projet de Dieu. Cāest le charisme de lāunitĆ©, sur lequel le Mouvement des Focolari est basĆ©. Sāil en est autrement, il ne peut Åuvrer Ā». Et Giuliana, focolarina en Inde : Ā« Pour ce travail, nous nous sommes retrouvĆ©s avec les diffĆ©rentes communautĆ©s et il y a eu tout de suite une grand adhĆ©sion, chacun donnant sa propre idĆ©e. Jāai constatĆ© tout lāamour quāil y a pour cette Åuvre, un rappel dāauthenticitĆ© Ć mieux vivre – avec un retour aux racines – lāobjectif pour lequel elle est nĆ©e : pour le monde Ā». Pablo Loyola, volontaire argentin, nous confie : Ā« Il y avait beaucoup de doutes, au dĆ©but, sur la maniĆØre de procĆ©der. Comment ce travail serait-il perƧu ? En faisant une synthĆØse, nous voyons que le rĆ©sultat va au-delĆ de nos expectatives. Je peux dire quāon Ć©coute tous les Ć©chos. Jāessaie quant Ć moi dāapporter la voix de lāHispano- AmĆ©ricain que je reprĆ©sente. Le dĆ©fi maintenant rĆ©side dans le fait que ce travail dāimplication de tous, continue Ā». Objectif et souhait pour ceux qui participeront aux travaux : se mettre dans une attitude dāĆ©coute de ce qui a Ć©mergĆ© afin de comprendre ensemble comment poursuivre le cheminement du āāpeuple des Focolariāā ces prochaines annĆ©es. Et en attendant, Ć la veille de lāAssemblĆ©e, le 7 juillet passĆ©, la prĆ©sidente Maria Voce a Ć©crit : Ā« Alors que je remets complĆØtement le mandat Ć lāEsprit Saint, dans lāattente de dĆ©couvrir ce quāIl voudra nous indiquer, je veux partager avec vous les trois sentiments qui dominent en ce moment dans mon Ć¢me : gratitude, joie, nouvel Ć©lan Ā» Ć©crit-elle dans une lettre adressĆ©e Ć tous, des Focolari. Une āācommunionāā profonde, avec le dĆ©sir dĆ©clarĆ© de Ā« multiplier de tels sentiments de gratitude, de joie et dāengagement et de nous faire tous repartir, ensemble, personne nāĆ©tant exclu, dans cette extraordinaire aventure Ā».
Juil 14, 2014 | Non classifiƩ(e)
Ā« Alors que je remets complĆØtement le mandat Ć lāEsprit Saint, dans lāattente de dĆ©couvrir ce que Lui voudra nous indiquer, je veux partager avec vous les trois sentiments qui dominent en ce moment dans mon Ć¢me : la gratitude, la joie, un nouvel Ć©lan. Gratitude envers Dieu, avant tout naturellement, mais aussi envers chacune et chacun dāentre vous pour tout lāengagement donnĆ© avec profusion au cours de ces six annĆ©es, afin que rien ne soit perdu de tout ce que Chiara [Lubich] nous a laissĆ©. Gratitude pour autant de vie, autant de douleurs, autant dāoffrandes. Gratitude toute spĆ©ciale pour les nombreuses personnes qui ont dĆ©jĆ rejoint Chiara et qui sont comme des phares lumineux qui nous donnent la lumiĆØre pour accomplir notre cheminement. Joie dans le fait de constater la vitalitĆ© et la fĆ©conditĆ© du charisme qui rend Chiara vivante et prĆ©sente partout où se trouvent ses filles et ses fils. Joie qui se manifeste aujourdāhui particuliĆØrement dans les petites ou grandes communautĆ©s qui se sont multipliĆ©es dans le monde et qui sont occupĆ©es Ć tĆ©moigner, aussi par le biais des Mariapolis – dāoù māarrivent chaque jour de trĆØs beaux Ć©chos ā de lāexpĆ©rience saine dāune vie de famille authentique dans lāamour rĆ©ciproque, capable dāĆŖtre āla maisonā pour de nombreux nouveaux et de nombreuses personnes quiā¦y reviennent. Tout cela me pousse vers un nouvel engagement Ć rĆ©pondre avec radicalitĆ© Ć lāappel de Dieu et Ć Le servir dans son Åuvre, où et comment Il le voudra, en laissant de cĆ“tĆ© tout ce qui est autre, afin que Lui puisse vraiment ĆŖtre tout pour moi. Cette communion que je vous partage, voudrait multiplier de tels sentiments de gratitude, de joie et dāengagement et nous faire repartir, tous ensemble, personne nāĆ©tant exclu, dans cette extraordinaire aventure, en surmontant toute peur, tout doute, toute hĆ©sitation, car tout est possible Ć Dieu et Dieu nous aime. Avec cet engagement, qui est aussi un souhait et une priĆØre, soutenue par la Parole de Vie de ce mois-ci, je vous salue de tout cÅur Ā». Maria Voce (Emmaus)
Juil 14, 2014 | Non classifiƩ(e)
Montet (Suisse), 15 aoĆ»t 2001. Chiara Lubich est entourĆ©e de 50 jeunes de 20 Ć 30 ans, qui, avec les professeurs du Centre dāĆ©tudes des Focolari, ou Ćcole Abba, sāapprĆŖtent Ć animer les dĆ©buts du future Institut universitaire Sophia. Le dĆ©sir de Chiara est de leur transmettre directement, avec son cÅur, lāexpĆ©rience particuliĆØre dont elle a Ć©tĆ© protagoniste avec le dĆ©putĆ© italien Igino Giordani, attirĆ© par la spiritualitĆ© naissante, et qui est Ć la base du Mouvement des Focolari. Ā Il sāagit du āPacte dāunitĆ©ā, scellĆ© dans lāEucharistie. CāĆ©tait le 16 juillet 1949, et Chiara avait juste 29 ans. VidĆ©oĀ en italien http://vimeo.com/100116616 Le āPacteā du 16 juillet 1949 fait lāobjet de lāĆ©tude contenue dans le volume āLe Pacte de 1949 dans lāexpĆ©rience de Chiara Lubichā.
Juil 13, 2014 | Non classifiƩ(e)
Lāauteur parcourt les points essentiels de la conception chrĆ©tienne de Dieu en soulignant le fait quāelle comporte aussi une nouvelle comprĆ©hension que lāhomme peut avoir de lui-mĆŖme. ComprĆ©hension qui se traduit en vie nouvelle, non seulement personnelle mais aussi sociale. JĆ©sus ā rappelle Don Foresi ā est explicite sur ce pointĀ : lāamour quāil nous demande concerne aussi bien Dieu que chaque prochain. La spiritualitĆ© de lāunitĆ©, ensuite, souligne et « propose Ć nouveauĀ Ā» avec force un aspect essentiel de cet amourĀ : celui de la rĆ©ciprocitĆ©, comme pour dire que si lāamour veut ĆŖtre vraiment comme Dieu lāa pensĆ©, il doit ĆŖtre rĆ©ciproque. [ā¦] « Lorsque JĆ©sus, dĆ©sormais proche de la mort, voulut rĆ©sumer lāentiĆØretĆ© de lāenseignement quāil avait donnĆ© durant sa vie, dit les paroles les plus simples quāun penseur nāaurait jamais pu formulerĀ : « Aimez-vous les uns les autresĀ Ā» (Jn 15,12). Ce sont des paroles que tous comprennent, la personne moins cultivĆ©e comme le plus grand scientifique ou littĆ©raireĀ ; ce sont des paroles traduisibles dans chaque langue, qui peuvent pĆ©nĆ©trer chaque culture, de lāOrient comme de lāOccident. Et il en est ainsi car lāamour est le mystĆØre de lāorigine de la vie parmi les hommes. Cāest en effet, de lāamour de deux personnes – mari et femme ā que les enfants reƧoivent la vie et que naĆ®t cette cellule fondamentale de la sociĆ©tĆ© quāest la famille. Cāest en outre, lāamour mutuel entre les parents et les enfants qui leur permet le dĆ©veloppement humain, physique et psychologique. Et cāest encore lāamour qui permet la vie en commun harmonieuse dans le monde civil. Pour toutes ces raisons, ces paroles peuvent ĆŖtre tout de suite cueillies et saisies par tous. Bien souvent cependant, en les mĆ©ditant, on ne pĆ©nĆØtre pas dans toute leur profondeur. Ces paroles renferment le secret profond du mystĆØre de lāĆŖtre. Si en effet, tous les hommes, [ā¦] de nāimporte quelle condition, peuvent comprendre tout de suite ces paroles, si celles-ci ont Ā une valeur rĆ©elle de fait Ā dans la vie des familles et des peuples, cāest parce quāelles renferment une rĆ©alitĆ© profonde, qui concerne lāĆŖtre mĆŖme de Dieu. Cāest en effet dans lāamour mutuel que se rĆ©vĆØle, Ć nous chrĆ©tiens, la rĆ©alitĆ© intime et essentielle de Dieu, son ĆŖtre TrinitĆ©, son ĆŖtre amour rĆ©ciproque entre le PĆØre, le Fils et lāEsprit Saint, chacun de ceux-ci Ć©tant lāUnique Dieu. Et cāest ainsi dans le commandement de lāamour rĆ©ciproque que lāhumanitĆ© est appelĆ©e Ć vivre selon le modĆØle de la vie de la TrinitĆ©. Celui-ci est, en rĆ©sumĆ©, la signification de la parole « AgapeĀ Ā». Pasquale Foresi, Luce che si incarna. Commento ai 12 punti della spiritualitĆ dellāunitĆ , CittĆ Nuova editrice, 2014 pp.46-47 [extrait du discours au Symposium bouddhiste-chrĆ©tien, avril 2004, Castelgandolfo, Rome]
Juil 12, 2014 | Focolare Worldwide
Un sillage de lumiĆØre dans le ciel. Cāest le titre du docu-fiction qui raconte lāhistoire passionnante de Vincenzo āElettoā Folonari, jeune rejeton dāune riche famille italienne, qui quitte tout pour suivre JĆ©susĀ : āJāai choisi Dieu, et absolument rien dāautreā, dit-il, dans une de ses phrases restĆ©es cĆ©lĆØbres. http://vimeo.com/100491503 PrĆ©sentationĀ :
« Il Ć©tait jeune. Riche. Beau. Il avait tout ce que lāon pouvait dĆ©sirer Ć son Ć¢ge. Mais Vincenzo visait haut, il voulait vivre pour quelque chose de plus grand. Il a connu lāesprit des Focolari, et il a tout quittĆ© pour un idĆ©alĀ : la fraternitĆ© universelle. Il a disparu un jour dāĆ©tĆ©, dans les eaux du lac de Bracciano. Mais sa mort nāa pas Ć©tĆ© vaine. Elle a Ć©tĆ© lāimpulsion qui a fait naĆ®tre le Mouvement Gen. Jeunes, adolescents, enfants sont aujourdāhui prĆ©sents dans 182 pays du monde. CāĆ©tait son rĆŖve. Il sāappelait Vincenzo. Mais pour tout le monde, cāĆ©tait Eletto.Ā Ā» Ā Pour se procurer le dvd (disponible en plusieurs langues)Ā : http://editrice.cittanuova.it/s/38125/Una_scia_nel_cielo.html
Juil 11, 2014 | Focolare Worldwide
DĆ©marrer la production n’a pas Ć©tĆ© chose facile. Les difficultĆ©s Ć©conomiquesĀ neĀ permettaient pas, au dĆ©but, de dĆ©gager un revenu rĆ©gulier. Puis arrive le moment où Donatella Paolini Baldi rĆ©ussit Ć faire le pas: “Le nombre de familles d’abeilles et la quantitĆ© de miel produite a augmentĆ© – raconte-t-elle – au point de me permettre de demander l’identification Ć la TVA, faire les diverses inscriptions,Ā constituer une vĆ©ritable entreprise, laisser le travail prĆ©cĆ©dent et avoir un petit revenu comme apicultrice.Ā “Miel de plage” dont le parfum et l’arĆ“me, avec l’aide d’un parc naturel rĆ©gional de la Toscane, en font le produit porteur de sa petite entreprise: sa qualitĆ© originale a mĆŖme Ć©tĆ© plusieurs fois primĆ©e. InsĆ©rĆ©e dans les groupes d’achat en tant que producteur de miel, l’entreprise fait Ć©galement partie des “groupes d’Ć©conomie solidaire”: soit un pacte entre organisations, groupes d’achat, producteurs et consommateurs qui vise Ć rendre durables la production et la consommation. Il s’agit d’un rĆ©seau d’entreprises ayant des objectifs similaires, qui tend toujours plus vers une production locale avec peu d’intermĆ©diaires, Ć l’usage des Ć©nergies renouvelables, Ć l’agriculture biologique et propose une gamme de services et produits ayant un contenu social et Ć©thique Ć©levĆ©.
Le style de l’Economie de Communion imprĆØgne toutes les activitĆ©s de la petite entreprise productrice de miel qui n’hĆ©site pas Ć s’auto-taxer lorsque – en dĆ©pit de la bonne production – il n’Ć©tait pas possible de payer les salaires (le sien et celui de Pietro, un jeune collaborateur). Elle rĆ©siste au Ā«chant des sirĆØnesĀ» lorsque, Ć l’imminence d’un appel d’offre rĆ©gional pour des contributions Ć l’apiculture, on lui propose un stratagĆØme pour obtenir plus d’avantages. Donatella raconteĀ : « J’ai beaucoup souffert Ć la pensĆ©e du matĆ©riel que je pouvais obtenir gratuitement, ou plutĆ“t au dĆ©triment de la communautĆ©, et j’ai imaginĆ© la dĆ©rision de mes collĆØgues, mais j’ai quand mĆŖme dit ”non”, pas sans souffrir! Parler d’un comportement correct c’est facile, mais aller Ć contre-courant c’est plutĆ“t dur. L’entreprise a ensuite Ć©tĆ© jugĆ©e appropriĆ©e pour accĆ©der Ć la contribution et a ainsi Ć©tĆ© entiĆØrement financĆ©e. J’ai Ć©tĆ© heureuse que mon comportement ait, d’autre part, permis Ć des apiculteurs insĆ©rĆ©s aprĆØs moi sur la liste d’ĆŖtre financĆ©s eux aussi.Ā Ā» Dans la miellerie dont elle achĆØte les services pour l’extraction du miel, Donatella fait la connaissance de G., un ouvrier qui termine de purger sa peine. « Bien que rassurĆ©e par le directeur de l’Ć©tablissement, l’assistante sociale et l’avocat, j’ai eu beaucoup de difficultĆ©s Ć accepter d’ĆŖtre seule avec lui durant de nombreuses heures de travail. Avant de le connaitre on m’avait racontĆ© dans les moindres dĆ©tails son passĆ© de criminel Ć plusieurs reprises … Quand je me suis retrouvĆ©e face Ć lui, grand et fort, poli et serviable, ce mur Ć©tait encore prĆ©sent entre lui et moiĀ Ā». Jusqu’au jour où G. Ć©coute une conversation tĆ©lĆ©phonique. « Je parlais avec une amie qui se dĆ©foulait avec moi cherchant comprĆ©hension et soutien de ma part. Alors que j’essayais de mettre en valeur en elle certains comportements comme voir l’autre nouveau chaque matin, voir le positif dans l’autre, G. avait bien saisi le sens de mes paroles, si bien qu’il m’a remerciĆ©e. Et son remerciement m’a Ć©clairĆ©e …Ā Ā». Plusieurs interventions ponctuelles providentielles sont interprĆ©tĆ©es comme actions de la part du ”partenaire cachĆ©”, Dieu, Ć qui Donatella et son collaborateur Pietro font confiance en permanence. « Une annĆ©e trĆØs difficile, due au froid et Ć une pluie intense, a affectĆ© la floraison et donc la production de miel. Entre apiculteurs ce sont des coups de fils continuels des uns aux autres. Dans ce climat, S. apiculteur qui grĆ¢ce Ć son travail maintient sa famille, m’appelle en pleurant. Il ne sait pas quoi faire, il est dĆ©sespĆ©rĆ©. Il recherche un endroit avec une floraison importante comme celle du tournesol, mais il ne sait pas où il peut la trouver. Je lui dit d’ĆŖtre tranquille et d’avoir confiance. Je surmonte mes rĆ©ticencesĀ : je cherche et je trouve des champs qui bordent … 10 hectares de tournesol. Nous pouvons mettre les ruches sur ce terrain et les abeilles voleront sur le tournesol du voisin heureux de coopĆ©rer. Je ne sais pas si nous aurons une abondante production de miel, mais cela me confirme que demander et donner sont sur le mĆŖme plan.Ā Ā»
Juil 10, 2014 | Non classifiƩ(e)
Ćducation rime aussi avec paixĀ : le prochain Forum mondial, organisĆ© par la Fondation Schengen pour la Paix, se tiendra au printemps 2015 au Caire. Ceci, grĆ¢ce au projet Living Peace, qui a justement au Caire sa ācentrale opĆ©rationnelleā. Lāannonce a Ć©tĆ© faite au cours du dernier forum, en juin, Ć lāoccasion de la remise de la mĆ©daille du āPrix de la Paix de Luxembourg 2014ā Ć Carlos Palma, promoteur de Living Peace.
Il sāagit de lāun des projets prĆ©sentĆ©s, en mĆŖme temps que les ābonnes pratiquesā, durant le cours « Learning FraternityĀ Ā» (Apprendre la fraternitĆ©), rencontre internationale organisĆ©e en septembre 2013 par les diffĆ©rentes agences Ć©ducatives des Focolari, et notamment lāAMU, accrĆ©ditĆ©e auprĆØs du MinistĆØre italien de l’Instruction. Des experts dans ce domaine, des enseignants, des jeunes et des familles ont Ć©changĆ© entre eux sur le thĆØme de la globalisation et sur la maniĆØre dāenvisager lāĆ©ducation dans une perspective planĆ©taire et solidaire.
Se sont ensuite dĆ©roulĆ©es les activitĆ©s du Nouveau RĆ©seau Projet Paix, lancĆ© en Italie en 1990, dont le protocole de coopĆ©ration nationale avec lāAMU a Ć©tĆ© signĆ© en avril 2013, et dont les activitĆ©s se poursuivront dans les annĆ©es Ć venir. Environ 5000 Ć©lĆØves qui y adhĆØrent de faƧon continue, et dāautres, en nombre Ć©quivalent, qui sāassocient pour des activitĆ©s ponctuelles, dĆ©veloppent les activitĆ©s suivantesĀ : cours de formation pour parents, adultes et Ć©tudiants, concours artistiques, activitĆ©s sportives mettant Ć lāhonneur des valeurs telles que la loyautĆ© et le respect de lāadversaire, jumelages avec des Ć©coles italiennes et Ć©trangĆØres,Ā visites auprĆØs de communautĆ©s de rĆ©habilitation ou dāaccueil de personnes handicapĆ©esĀ ; le tout, dans la perspective de crĆ©er un rĆ©seau pour sensibiliser les jeunes, les enseignants et les familles Ć lāinterculturel et Ć lāintĆ©gration, promouvoir les Ć©changes entre eux et valoriser leurs talents.
Le cours prĆ©liminaire, commencĆ© avec « Learning fraternityĀ Ā», se poursuit Ć©galement. Dans ce domaine, l’Amu organise en Italie, pour la prochaine annĆ©e scolaire, des parcours de citoyennetĆ© active, rĆ©partis en quatre filiĆØres (Globalisation et fraternitĆ©, Interculturel, Ćconomies et culture du don, Environnement et consommation responsable). Globalisation et fraternitĆ©, cāest aussi le thĆØme central du Campus de citoyennetĆ© planĆ©taire qui se tiendra lors dāune journĆ©e, prĆ©vue en avril-mai 2015 Ć la citĆ©-pilote internationale de Loppiano (Florence), et qui sāadressera Ć des Ć©lĆØves des Ć©coles secondaires du 1er et du 2e cycle et Ć leurs professeurs. Ć cela sāajoute la poursuite des projets dĆ©jĆ mis en route, en Italie et Ć lāĆ©tranger, ou dāautres qui ont Ć©tĆ© lancĆ©s dans le sillage des prĆ©cĆ©dents. Par exemple, le jumelage « Une Ć©cole sur les AndesĀ Ā», pour soutenir le centre Ć©ducatif de BolƬvar au PĆ©rou, ou le projet « SchoolmatesĀ Ā», qui permet aux Ć©lĆØves de participer Ć un rĆ©seau mondial entre les classes, pour Ć©changer leurs richesses, partager leurs cultures, leurs langues, leurs traditions et les initiatives quāils ont mises en Åuvre.
Les projets et les initiatives sont nombreux. Nous vous invitons Ć continuer Ć nous suivre durant lāĆ©tĆ© pour les connaĆ®tre de faƧon plus dĆ©taillĆ©e, et Ć les consulter Ć la rubrique āEducation au dĆ©veloppementā du site de lāAMU.
Juil 9, 2014 | Focolare Worldwide
http://vimeo.com/album/2915095/video/98447455 Lāentrepreneur est celui qui poursuit une idĆ©e productive. Celle de John Mundell, dā Indianapolis (USA), est plutĆ“t originale. Lāentreprise de cet ingĆ©nieur civil, au sein de laquelle travaillent 19 collaborateurs, adhĆØre au projet de lāEconomie de Communion (EdC). Dans le monde, il y a environ un millier dāentreprises qui adhĆØrent Ć cette faƧon dāagir Ć©vangĆ©lique dans le milieu Ć©conomique, avec une forte prĆ©sence en Europe et une importante augmentation dans les rĆ©gions de lāAmĆ©rique Latine et de lāAfrique. La simple mais plus quāintĆ©ressante idĆ©e lancĆ©e par Mundell sāappelle Ā« The Company Cube Ā» (DĆ© pour les entreprises). Il sāagit dāun instrument sympathique qui aide Ć vivre dāune maniĆØre pratique, le propre style de lāEconomie de Communion. The Company Cube, est une faƧon pratique de se rappeler les valeurs qui crĆ©ent un milieu de travail basĆ© sur le respect mutuel, sur lāengagement et la responsabilitĆ© partagĆ©e. Non seulement, il vise plus haut, cāest-Ć -dire quāil se propose comme un āmodus operandiā afin dāactualiser des changements sociaux par le biais de dĆ©cisions centrĆ©es sur la personne. Et comment cela fonctionne-t-il ? Ā« Prends le dĆ© etā¦lance-le, -explique John Mundell-. Lis la face supĆ©rieure et essaie de la vivre dans ton milieu de travail. A la fin de la journĆ©e, pense Ć ce qui a changĆ© dans ta maniĆØre dāagir et partage ton expĆ©rience : Lance-le, Lis-le, Vis-le, Partage-le, ExpĆ©rimente des rĆ©sultats surprenants ! Ā». Mais quāest-ce qui est Ć©crit sur les faces du dĆ© ? Construis (des relations chaque jour !), Aide (avec des actions, pas en paroles !), Partage (tes connaissances, ton temps, toi-mĆŖme !), Valorise (chaque personne, chaque idĆ©e !), Sois le premier (Ć aider les autres !), Concurrents (ils peuvent ĆŖtre des amis !). A propos de Ā« Concurrents Ā», une collĆØgue raconte : Ā«Lorsque jāai dĆ©couvert quāune de mes concurrentes avait gagnĆ© un projet pour lequel nous avions envoyĆ© une proposition, je lāai appelĆ©e pour la fĆ©liciter. Elle a Ć©tĆ© trĆØs surprise de mon coup de tĆ©lĆ©phone ! Pendant la conversation, elle māa expliquĆ© ce quāelle avait prĆ©parĆ©, en me fournissant ainsi une suggestion utile Ć un de mes nouveaux projets Ā». En aoĆ»t 2013, pendant un congrĆØs international de lāEdC qui sāest dĆ©roulĆ© dans la Ville de Mexico, avec le titre Ā« Personne et communion, pour une refondation de lāEconomie Ā», John Mundell a lancĆ© Ā« The Company Cube Ā» dans sa version espagnole : Ā« El dado empresarial Ā». Pour en savoir davantage : The Company Cube
Juil 8, 2014 | Focolare Worldwide
La solitude, dans le silence, nāeffraye pas: elle est faite pour protĆ©ger, non pas pour faire peur. Quoi quāil en soit, on profite aussi de cette souffrance. La grandeur maximale du Christ est la croix. Jamais il ne fut aussi proche du PĆØre et aussi proche des frĆØres que quand, nu, blessĆ©, il cria de lāĆ©chafaud: “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi māas-tu abandonnĆ©?” Avec cette souffrance, il se repentit: dans cette fracture, il rejoignit les hommes avec Dieu. Donc, on ne pense pas que les souffrances, immanquables aussi dans cette phase dāarrĆŖt, soient une entrave: elles sont un stimulant. Donc [ā¦] Ć©coute cette Voix, pour commencer Ć Ć©changer: une Voix qui monte du profond de ton Ć¢me et tombe du haut des cieux. Tu nāes pas habituĆ© Ć lāĆ©couter, cāest pourquoi, durant les premiĆØres rencontres, tu as lāimpression quāelle fuit, quāun mur Ć©pais ou un Ć©loignement cosmique semble sāinterposer. Elle vient de ton for intĆ©rieur, et tu es habituĆ© aux bruits qui viennent de lāextĆ©rieur. Elle vient des planĆØtes, du soleil, de la nature [ā¦] et transporte une voix profonde: celle de lāauteur du ciel et de la terre. [ā¦] Vas-y, Ć©coute, contemple, Ć lāintĆ©rieur du silence dans lequel Dieu parle. Dans la journĆ©e de la vie, cāest lāheure tardive de la contemplation, lorsque les crĆ©atures se rassemblent pour faire le bilan du travail accompli et prĆ©parent lāaction du lendemain: un lendemain gravĆ© dans lāĆ©ternitĆ©. [ā¦] Un dĆ©tachement du monde, donc, et une attaque sur Dieu: par consĆ©quent, ce nāest pas une sĆ©paration des hommes, en tant que frĆØres, membres de la mĆŖme famille divine et humaine. Ć ces personnes-lĆ , le trĆ©sor dāexpĆ©riences de qui a rĆ©ussi lāexamen de la vie est utile: mais cāest surtout cette sagesse qui est utile, nommĆ©e saintetĆ© en religion. Le mystique introduit par les artĆØres du Corps mystique les vertus de la contemplation: des germes de divin, qui se rĆ©pandent dans le corps social. Il en a besoin comme jamais. [ā¦] Alors (ā¦) il se dĆ©tache des crĆ©atures pour les retrouver en Dieu, où elles ne se sĆ©parent plus. Le Seigneur ā la TrinitĆ© ā est mis pour vivre en toi, avec son amour tu aimes les crĆ©atures: et les aimer, cāest sāunir Ć elles. [ā¦] Et comme Dieu est dans la quiĆ©tude, elle est atteinte plus facilement dans la relaxation de lāesprit et, si possible, du corps de cette pĆ©riode, en cherchant la relaxation dans lāĆ©tablissement de la paix avec toutes les crĆ©atures, en pardonnant et en oubliant, en faisant en sorte que la pensĆ©e sur aucune ne sāarrĆŖte en se troublant, mais rĆ©unit toutes dans la maison du Seigneur en communicant. [ā¦] Dans cette gare, on rencontre des compagnons de voyage courageux, lesquels, Ć©tant face au dilemme: lāĆternel ou le monde?, choisirent, malgrĆ© des parents stupĆ©faits et des connaissances scandalisĆ©es, lāĆternel. Ils firent de lāÅuvre qui leur a Ć©tĆ© assignĆ©e dans le temps une marche de rapprochement ā presque dāassaut ā vers lāĆternel, et des coins de ciel se dĆ©chirĆØrent: ainsi, ils donnĆØrent une idĆ©e de lāInfini aux gĆ©nĆ©rations. Paul, Augustin, Bernard, FranƧois. Thomas, Dante, Catherine⦠Et ensuite Jean de la Croix et ThĆ©rĆØse et Pascal et Newman et Manzoni⦠[ā¦] La mĆ©ditation de leurs Ć©crits ā jusquāĆ lāassimilation – mĆØne lāĆ¢me vers la divinitĆ©. On escalade le sommet avec eux, qui connaissent le chemin, et fournissent des outils. Et le sommet est le sĆ©jour de la paix et aussi de la joie, parce quāil effleure le paradis. (Extraits tirĆ©s de “CittĆ Nuova” XXIII/13 10 juillet 1979, pp.32-33)
Juil 7, 2014 | Focolare Worldwide
Ā«La Bible que le monde lit le plus est celle quāelle voit en nousĀ Ā». Cāest avec ces paroles que le vainqueur du Prix « LuminosaĀ Ā» pour lāUnitĆ© 2014Ā Ā», le RĆ©v. John Armstrong, a dĆ©fiĆ© le public au cours dāune table ronde le 21 juin Ć la Mariapolis Luminosa (Hyde Park, NY). « Comment peut-on comprendre la Bible alors que les chrĆ©tiens sont divisĆ©s entre euxĀ ? āa-t-il insistĆ©- . Si les gens pouvaient lire en nous chrĆ©tiens le message fondamental de lāEvangile, « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimĆ©sĀ Ā» (Jn 13, 34), ils en comprendraient lāessence mĆŖmeĀ Ā». Le RĆ©v. John Armstrong est le fondateur dā ACT3network (Advancing the Christian Tradition in the Third Millennium). Son ministĆØre a dĆ©butĆ© avec un focus sur le renouveau spirituel, mais il sāest ensuite ouvert Ć ce quāil appelle lā āÅcumĆ©nisme missionnaireĀ Ā», surtout parmi les chrĆ©tiens Ć©vangĆ©liques. Lors du discours de la rĆ©ception du Prix, il a citĆ© la fondatrice des Focolari, Chiara LubichĀ : « Dans le christianisme, lāamour est toutĀ Ā». Et il a ajoutĆ© que « Si les chrĆ©tiens croient vraiment en cet amour pur, la consĆ©quence est la prĆ©sence de JĆ©sus au milieu dāeux (Mt 18,20)Ā Ā». Selon lui, cāest dans cette optique que nous pouvons espĆ©rer au renouveau non seulement de la thĆ©ologie et de lāÅcumĆ©nisme, mais Ć©galement des diffĆ©rents milieux de lāactivitĆ© humaine. « Notre business-a-t-il affirmĆ©- est celui de vivre lāEvangile en communauté ; dāĆŖtre unis par lāEsprit par le biais du lien de la paixĀ Ā». Lors de la table ronde, « Comment pouvons-nous tĆ©moigner du commandement nouveauĀ ?Ā Ā», les quatre rapporteurs ont partagĆ© leurs propres histoires personnelles dans le domaine de lāÅcumĆ©nisme. Le PĆØre John Crossin, directeur du SecrĆ©tariat pour les affaires ÅcumĆ©niques et interreligieuses de la ConfĆ©rence des EvĆŖques Catholiques des Etats-Unis, a invitĆ© Ć se concentrer sur la mission qui rassemble les chrĆ©tiens, plutĆ“t que de regarder aux choses qui nous divisent. La RĆ©v. Elizabeth Nordbeck, ministre de lāEglise UnitĆ© du Christ et professeur de la « Andover Newton Theological SchoolĀ Ā» (Massachusetts), a partagĆ© quatre histoires ÅcumĆ©niques. Toutes soulignaient que lāamitiĆ© et la confiance prĆ©cĆ©dent le dialogue ÅcumĆ©nique et que bien souvent, ces rapports fraternels aident à « porter ensemble des initiatives partagĆ©esĀ Ā». « On a souvent tendance Ć refuser les choses que nous ne connaissons pas ou qui suscitent en nous la peur-a affirmĆ© Nordbeck-. Au contraire, on a besoin de lāautre pour Ć©largir lāespritĀ Ā». Le RĆ©v. Bud Heckman, directeur de la Fondation El Hibri et ex- directeur exĆ©cutif des Religions pour la Paix des Etats-Unis, a mis en Ć©vidence la nĆ©cessitĆ© de savoir dialoguer avec celui qui ne sāidentifie pas Ć une Ć©glise en particulier. Les temps ont changé : « Quand jāai grandi dans une petite ville de lāOhio, nous Ć©tions tous chrĆ©tiens-a-t-il rappelĆ©. Un garƧon de lāautre cĆ“tĆ© de la rue nāest pas venu dans mon Ć©gliseĀ : « Es-tu chrĆ©tienĀ ?Ā Ā» lui avais-je demandĆ©. āNon, je suis catholiqueā fut sa rĆ©ponse. Avoir un ami catholique Ć©tait une exception. En 1990, 86% de la population des Etats-Unis se disait chrĆ©tienneĀ ; en 2001, ce nombre est descendu Ć 76%. Dāici 2050, moins de la moitiĆ© de la population sera chrĆ©tienne. Le groupe de ceux qui nāont pas de foi particuliĆØre a, au contraire augmentĆ©. « On a besoin du tĆ©moignage de lāamour rĆ©ciproque aussi entre les religions, avec des faits et non seulement des paroles- a-t-il insistĆ©-, car ce sont les expĆ©riences vĆ©cues celles qui ont une incidence sur nousĀ Ā». Il a ensuite rappelĆ© le congrĆØs de 2004 du Parlement des Religions pour la Paix en Espagne, quand la communautĆ© Sikh a offert aux personnes prĆ©sentes des plats vĆ©gĆ©tariensĀ : « A la fin, chacun se souvenait de lāhospitalitĆ©, de la construction des relations, plutĆ“t que des discoursĀ Ā». Les diversitĆ©s dāopinions et de convictions, dāaprĆØs Armstrong, ne devraient pas empĆŖcher le dialogueĀ : « Je ne prĆ©tends pas que lāautre soit dāaccord avec moi, autrement cela ne serait pas du dialogue. Il sāagit, au contraire, de tenir les portes ouvertes Ć Ā lāautre et Ć lāEsprit qui le travailleĀ Ā». Avec le Prix Luminosa pour lāUnitĆ©, depuis 1988, les Focolari mettent en Ć©vidence des personnes ou des associations qui ont donnĆ© une contribution significative Ć lāunitĆ© entre les Ć©glises chrĆ©tiennes, entre les grandes religions et avec les personnes de bonne volontĆ©. SourceĀ : Living City
Juil 6, 2014 | Non classifiƩ(e)
« Dieu māaime immensĆ©mentĀ Ā», « Dieu nous aime immensĆ©mentĀ Ā». Le dire, le prĆŖcher dans les annĆ©es ā60 du siĆØcle passĆ©, cela avait une saveur de nouveautĆ©, presquāun peu subversive. On le savait, dāune certaine maniĆØre, mais ce nāĆ©tait plus aussi prĆ©sent dans la vie personnelle et communautaire des « bons chrĆ©tiensĀ Ā». Cette dĆ©couverte qui caractĆ©rise les dĆ©buts de la spiritualitĆ© de lāUnitĆ© et de lāexpĆ©rience de Chiara Lubich et des premiĆØres compagnes est Ć nouveau proposĆ©e par lāauteur comme la base mĆŖme de la vie chrĆ©tienne, Ć©galement dans ses typiques expressions de la priĆØre et du fait de suivre JĆ©sus dans la vocation Ć laquelle nous sommes appelĆ©s. Non seulementĀ : cāest une vĆ©ritĆ© qui nourrit et imprĆØgne aussi les rapports sociaux, comme le travail. Et elle nous rend capables de porter Dieu au monde, Ć tous ceux que nous rencontrons. « Je me souviens de la profonde impression que cette annonce avait suscitĆ©e aussi en moiĀ : jāen avais perƧu lāimportance fondamentale, la nouveautĆ©, dirais-je, pour moi, absolue. NĆ©anmoins, Ć distance de nombreuses annĆ©es, on se pose la questionĀ : Ć quel point en ai-je Ć©tĆ© rĆ©ellement conscientĀ ? A quel point en ai-je compris pleinement la portĆ©eĀ ? Notre comprĆ©hension de Dieu et de sa faƧon dāagir est en effet souvent liĆ©e Ć certaines de nos propres et prĆ©cises perspectives, elle se mesure sur notre faƧon limitĆ©e de sentir les choses, elle sāexprime Ć travers nos particuliĆØresĀ catĆ©gories de pensĆ©e. Il peut arriver alors que, nous sentant parfois imparfaits et donc peu dignes de lāamour de Dieu, nous transfĆ©rions, dāune certaine maniĆØre, notre perception en Dieu et finissions par croire quāil ne peut nous aimer, ou tout au plus, quāil ne peut nous aimer que partiellement. En rĆ©alitĆ©, ce nāest pas ainsi que cela se passe. Dieu nous aime toujours, infiniment, et son amour est proche et nous soutient, chaque instant dans notre cheminement. Si nous voulions esquisser, par des images, les caractĆ©ristiques de lāamour de Dieu, la premiĆØre qui saute aux yeux, cāest lāimage familiĆØre de lāEcriture Sainte et prĆ©sente chez de nombreux auteurs spirituelsĀ : Dieu nous aime comme lāĆ©poux aime son Ć©pouse. Lui qui, semblable Ć celui qui est Ć©perdument amoureux, aime au-delĆ de la valeur mĆŖme de la personne aimĆ©eĀ ; il lāaime donc Ć tel point quāil voit en elle que tout est beau, tout est positif, tout est comprĆ©hensible, jusquāĆ ses dĆ©ficiences qui, mĆŖme sāil les a vues, sont transformĆ©es et sublimĆ©es par lāamour. Mais il y a une image qui, dāune faƧon tout aussi efficace, parle de lāamour de Dieu envers nous. Cāest lāimage de lāamour dāune mĆØre qui, quelle que soit la situation dans laquelle le fils se trouve, mĆŖme la plus douloureuse et rĆ©prĆ©hensible, est toujours prĆŖte Ć lāattendre, Ć lāaccueillir en oubliant tout. Car lāamour maternel est ainsiĀ : inextinguible, essentiel. [ā¦] Quand on essaie de puiser, ne fĆ»t-ce quāun instant, Ć la rĆ©alitĆ© dāun tel amour, alors, tout se transformeĀ : la vie qui nous est donnĆ©e, le monde qui nous entoure, chaque circonstance joyeuse ou tristeĀ : tout acquiĆØre le cachet dāun don personnel de Dieu pour moi qui me veut saint comme lui est saint (cf.1Pt 1,16). Ceci est Ć la base de toute vie chrĆ©tienneĀ : cet amour de Dieu pour chacun, de Dieu Ć qui nous devons nous redonner, en lui rĆ©pondant dāune maniĆØre totaleĀ Ā». Pasquale Foresi, LumiĆØre qui sāincarne. Commentaire aux 12 points de la spiritualitĆ© de lāUnitĆ©, (Luce che si incarna. Commento ai 12 punti della spiritualitĆ dellāunitĆ ) CittĆ Nuova editrice, 2014 pp.29-30 Ā Ā Ā Ā Ā
Juil 5, 2014 | Focolare Worldwide
“Je voudrais vous dire ce quāest le sacerdoce pour moi, ce que cela signifie pour moi dāĆŖtre prĆŖtre aujourdāhui. Cāest ĆŖtre, en mĆŖme temps, autant quāil est humainement possible, JĆ©sus de la CĆØne et JĆ©sus du calvaire, JĆ©sus des foules et JĆ©sus Ć GethsĆ©mani, JĆ©sus des āhosannaā et JĆ©sus du āmon Dieu, mon Dieu, pourquoi māas-tu abandonnĆ©?ā, JĆ©sus de la mort et JĆ©sus de la rĆ©surrection. Ā Cāest ĆŖtre toujours plus, chaque jour un petit peu plus, JĆ©sus, comme le PĆØre Ć©ternel dĆ©sire et dispose dans sa volontĆ© affectueuse. [ā¦] Il māutilise selon sa volontĆ©. Je nāai que lāinstant prĆ©sent. En cela, pouvoir faire ou pas, soit humainement soit sacerdotalement, ne compte pas. Ce qui compte, cāest dāĆŖtre cette volontĆ© de Dieu sur moi.”
Ce sont les mots de don Cosimino Ć ses paroissiens pour le 25ĆØme anniversaire de son ordination sacerdotale, en 1988, dĆ©jĆ Ć©prouvĆ© par la maladie qui lāamĆØnera Ć conclure son expĆ©rience terrienne le 5 juillet 1989. “JĆ©sus est mort Ć trente-trois ans ā Ć©crit-il encore. Pourquoi ne devrais-je pas mourir Ć 49 ou 50 ans? JĆ©sus a pu dire: “Tout est accompli“, alors que tout est brisĆ© autour de lui. Mais il le dit. Pourquoi je pense Ć tant de projets? Tout restera aussi pour moi āAccompliā (cāest-Ć -dire parfaitement menĆ© Ć terme) si je reste, comme JĆ©sus, dans le dessein du PĆØre.” Don Cosimino entre au sĆ©minaire en 1950. Durant cette pĆ©riode de formation, il a Ć©tĆ© exemplaire, tant sur le chemin spirituel, vĆ©cu avec un grand engagement, que dans les Ć©tudes. Depuis toujours, il avait un vif dĆ©sir en lui: comprendre comment vivre pour devenir saint. Il est ordonnĆ© prĆŖtre Ć Gaeta (Italie), le 14 juillet 1963. Une annĆ©e aprĆØs son ordination, il participe Ć une rencontre du Mouvement des Focolari Ć Ala di Stura (Nord de lāItalie). LĆ , comme il lāa rĆ©pĆ©tĆ© plusieurs fois, il a trouvĆ© la rĆ©ponse Ć son dĆ©sir de saintetĆ©, il a trouvĆ© “lāIDĆAL”, comme il disait alors. Il sāest ainsi mis immĆ©diatement, trĆØs engagĆ©, Ć faire un trĆ©sor de ce quāil recevait, en essayant de ne pas perdre un mot. Son engagement Ć©tait dans la comprĆ©hension, mais surtout en vivant la spiritualitĆ© de lāunitĆ©.
En 1967, il a Ć©tĆ© nommĆ© prĆŖtre de St-Paul, Ć Gaeta, sa ville natale. LĆ , avec son style typique plein dāamour et dāattention envers tous, particuliĆØrement envers les plus petits (jeunes mĆØres, ex-dĆ©tenus, droguĆ©s, expulsĆ©s, marginaux), il a organisĆ© sa communautĆ© en visant simplement, mais avec force et dĆ©cision, Ć vivre lāĆvangile dans toutes les situations et dans les rĆ©alitĆ©s les plus diverses. Les occasions de prendre position aussi Ć lāĆ©gard de rĆ©alitĆ©s sociales toujours plus Ć©loignĆ©es dāune dimension vraiment humaine et chrĆ©tienne ne manquent pas. Il a beaucoup travaillĆ© pour le Mouvement sacerdotal et pour le Mouvement paroissial, deux branches du Mouvement des Focolari. De cette faƧon, beaucoup, aussi au niveau international, ont pu le connaĆ®tre, comme le prouve le grand nombre de visiteurs durant toute la pĆ©riode de la maladie.
Un aspect important pour comprendre sa vie est le rapport dāunitĆ© avec les autres prĆŖtres, dans un passage dāune mentalitĆ© individualiste Ć une vie de communion. Son unique but: grandir dans la charitĆ©, en laissant de cĆ“tĆ© les discours sur de nouvelles techniques dāapostolat, de catĆ©chĆØses et sur des expressions de liturgie modernes et sĆ©duisantes, comme cāĆ©tait la mode alors, pour faire la place au partage, comme en famille: biens, salaires, dĆ©penses, amis, joies et Ć©preuves, santĆ©, vĆŖtements, idĆ©es. Il a fait sien, avec radicalitĆ© et conviction, le symbole du mouvement sacerdotal des Focolari: le lavement des pieds. Il Ć©crit: “La considĆ©ration du lavement des pieds a Ć©tĆ© pour moi fondamentale. Parce que JĆ©sus lāa fait, je devrai le rĆ©pĆ©ter moi aussi pour les hommes de ces gĆ©nĆ©rations. Sublime dignitĆ©! Mais le Christ, dans sa dignitĆ© divine, Ć“te ses vĆŖtements et lave les pieds. Moi, prĆŖtre, jāimiterai le Christ, me dĆ©pouillant de ma fausse honorabilitĆ© Ć laquelle je tiens, et je māapprocherai des hommes pour leur apporter le lavement des pieds, la rĆ©demption. Je laverai les pieds au confessionnal, Ć lāhĆ“pital, en disant la messe, en soignant les pauvres, les personnes Ć¢gĆ©es. Mais je devrai me dĆ©pouiller. Cāest lāessentiel.” Ā
Juil 4, 2014 | Focolare Worldwide
“Jāai rencontrĆ© Chiara Lubich immĆ©diatement aprĆØs la fin de la guerre. Je suis allĆ©e Ć Trente chez ces jeunes filles, dont on disait qu’elles “vivaient lāĆvangile comme les premiers chrĆ©tiens”. Les paroles de Chiara māont fait rĆ©flĆ©chir. Je venais dāune famille chrĆ©tienne et jāĆ©tais membre de lāAction catholique, mais je me suis aperƧue que ma religiositĆ© Ć©tait peu chrĆ©tienne, parce que je ne vivais pratiquement pas lāĆvangile. Avec notre groupe, nous sommes souvent retournĆ©s Ć Trente et Chiara aussi venait nous rendre visite Ć Rovereto, notre village. Elle nous parlait de lāĆvangile et nous faisait tomber amoureux de JĆ©sus. ImmĆ©diatement, sāest formĆ©e Ć Rovereto une communautĆ©, dont faisait partie le directeur de lāentreprise tĆ©lĆ©phonique, la professeure de mathĆ©matique, le cordonnier, lāhorloger, un papa et une maman, des jeunes filles et garƧons. Nous Ć©tions beaucoup et nous nous aimions bien. Chaque fois que nous nous rencontrions en tant que communautĆ©, nous essayions de prendre un engagement nouveau en vivant lāĆvangile, changer nos vies et nous occuper des nĆ©cessiteux qui nous entouraient.

Violetta Sartori
Un jour, une amie nous a prĆ©sentĆ© un jeune qui avait Ć©tĆ© blessĆ© durant la guerre: une bombe lui avait explosĆ© au visage et il Ć©tait devenu aveugle. Chaque fois quāil participait Ć nos rencontres, il disait: “Quel bain de lumiĆØre!” Ć chaque personne que nous rencontrions, nous essayions de communiquer notre dĆ©couverte: “Dieu nous aime immensĆ©ment“. Et beaucoup ont entendu l’appel Ć suivre Dieu. LāIdĆ©al de lāunitĆ© sāest rĆ©pandu et la communautĆ© se faisait connaĆ®tre. Certains nous accueillaient et dāautres nous critiquaient, et disaient que nous exagĆ©rions. Je me souviens quāune fois, Chiara parlait dans un théâtre et il y avait beaucoup de personnes. Certains ont adhĆ©rĆ© et dāautres l’ont critiquĆ©e. Igino Giordani a Ć©crit un article dans un journal de Trente, intitulĆ© “Les pompiers”. Il expliquait que les pompiers sont ceux qui Ć©teignent le feu, quāil suffit quāils voient le feu un peu allumĆ©, dans le cÅur des personnes, et ils sont prĆŖts Ć venir avec les lances pour lāĆ©teindre. Ils sont comme une armĆ©e de personnes qui dĆ©filent, cāest-Ć -dire quāils bougent, mais ne vont pas de lāavant. Chiara expliquait, cependant, que nous ne pouvons pas connaĆ®tre les desseins de Dieu sur chaque crĆ©ature. Nous ne pouvons pas juger selon lāapparence, mais toujours aimer, aimer, aimer, ĆŖtre toujours disponibles. Je me souviens qu’une autre fois Chiara disait, que nous nous sentons bien peu de choses, de pauvres chrĆ©tiens. Mais JĆ©sus a donnĆ© sa vie, il est mort pour chacun de nous: “Cāest comme si quelquāun venait et nous apportait un don trĆØs prĆ©cieux ā disait-elle ā et que nous le laissions de cĆ“tĆ© prendre la poussiĆØre, sans jamais le considĆ©rer, et que nous continuions Ć nous sentir pauvres”. Elle nous poussait, donc, Ć miser sur la misĆ©ricorde et lāamour de Dieu pour chacun de nous. Et ainsi, petit Ć petit, Chiara mettait lāamour pour JĆ©sus dans nos cÅurs et nous le communiquions Ć beaucoup dāautres.” (TĆ©moignage racontĆ© durant la rencontre des reprĆ©sentants des communautĆ©s locales des Focolari dans le monde ā Castelgandolfo, 29 mai-1er juin 2014)
Juil 3, 2014 | Focolare Worldwide
Tout est parti dāune simple collation jetĆ©e dans une poubelle et de la surprise des enfants de savoir quāil y a des personnes qui nāont mĆŖme pas Ć mangerĀ : « Madame, quāest-ce que cāest des enfants pauvresĀ ?Ā Ā», avaient- ils demandĆ©. Cāest ainsi quāen juin 2013, les Ć©lĆØves de lāĆ©cole maternelle de lāI.C. « G.GiulianoĀ Ā» de Latina (Italie) rĆ©ussissent Ć rĆ©colter des colis Ć envoyer aux enfants dāun orphelinat de Mae Sot, au Nord de la ThaĆÆlande. Puis, en octobre 2013, 30 grands cartons pleins de jeux et de vĆŖtements partent, donnĆ©s par les enfants de toute lāĆ©cole maternelle et primaireā¦. Les constructeurs de ce pontĀ de solidaritĆ© sont toujours ceux-lĆ Ā : les enfantsĀ de Latina et ceux de Mae Sot. Quelque chose les a liĆ©s et dĆ©sormais ne semble pas sāĆ©tioler. A la mi-mai, on prĆ©sente « Du rĆŖve au projetĀ Ā» avec 250 personnes prĆ©sentesĀ : des Ć©lĆØves, des responsables dāĆ©coles, enseignants, parents, grands-parents et amis. On rĆŖve, en effet, Ć la construction dāune Ć©cole pour des enfants, parmi les plus pauvres au monde, qui se trouvent Ć Ā 10 000km de distance. On organise beaucoup dāinitiatives pour recueillir les fonds nĆ©cessaires pour dĆ©buter les travauxĀ : une reprĆ©sentation théâtrale, une tombola, la vente de gĆ¢teaux rĆ©alisĆ©s par les mamans et les grands-mĆØres des enfants de Latina.
Quelques commerƧants de la ville ayant pris connaissance du projet et sachant que ce sont les enfants de Latina qui portent de lāavant lāinitiative en faveur dāenfants moins chanceux, mettent Ć la disposition ce quāils peuventĀ : « bons pour achatsĀ Ā», une machine Ć cafĆ©, paquets hommages pour week end Ć la mer, abonnement pour la saison théâtrale et tout autre chose qui peut servir Ć la tombola. « Tellement de sensibilitĆ© a jailli de la part des gens- racontent-ils- bien au-delĆ de ce que lāon aurait pu imaginer. Lāamour et la solidaritĆ© fleurissent au milieu de la sociĆ©tĆ© et lĆ où tu tāy attends le moinsĀ !Ā Ā» Plein de gens se coupent en quatre pour prĆ©parer la salle pour lāĆ©vĆ©nement. « CāĆ©tait merveilleux de voir ā Ć©crivent-ils- une petite communautĆ© nĆ©e de lāamour de ces enfants qui ont lancĆ© lāinvitation Ć faire quelque chose pour ceux qui souffrent de lāautre cĆ“tĆ© de la planĆØteĀ Ā». Mais qui sont ces enfants que lāon aideĀ ?Ā Ā»Ce sont les āKarenā (mais pas seulement) Ā qui fuient encore aujourdāhui- nous expliquent-ils- du Myanmar Ć la recherche dāun meilleur futur et entrent en ThaĆÆlande, dans la petite ville frontaliĆØre et Ć©galement ceux qui sont dans les montagnes limitrophesā¦. sont rĆ©ellement trĆØs nombreuxĀ ! Il nāest dĆ©sormais plus possible de rentrer dans les camps de rĆ©fugiĆ©s officiels, qui seront bientĆ“t dĆ©mantelĆ©s. Dans la rĆ©gion de Mae Sot, il y a au moins trois grands campsĀ : Mae La, Umpiem et NuPo. Arrivant du Myanmar, lāunique endroit où trouver refuge est dans les champs de riz, ou bien dans les petits regroupements de baraques abusivement construitesĀ ; le tout sans aucune protection lĆ©gale, sans aucun droit humain et sans quelquāun qui les protĆØgeĀ Ā».
A la fin de lāĆ©vĆØnement, la vente de gĆ¢teaux et le tirage de la tombola pour donner les nombreux lots, remplissent lāatmosphĆØre dāune joie palpable. Une maman nous confie: « Ma fille a dĆ©jĆ mis son sac Ć dos de cĆ“tĆ© pour lāenvoyer avec le prochain envoi Ć Mae Sot. Et de temps en temps elle y ajoute un crayon ou lāautre ou un cahier pour ses petits frĆØres karenĀ Ā». Une autre est arrivĆ©e avec des biscuits bien emballĆ©s et avec lāĆ©tiquette Ć©crite en thaĆÆlandaisĀ : elle avait Ć©tĆ© sur internet pour y trouver la traduction exacteĀ ! Elle les a tous vendus tout de suite. Et un parentĀ : « Cette expĆ©rience de solidaritĆ© restera toujours dans leurs cÅurs et aussi dans les nĆ“tresĀ Ā». « Les fonds recueillis ont permis de louer un terrain- concluent-ils.Ā On y a construit une modeste Ć©cole et dĆ©jĆ 38 enfants sāapprĆŖtent Ć la frĆ©quenter. Elle sāappellera « Goutte aprĆØs goutte » parce que lāĆ©cole sera ācomme une petite goutte dāeauā, mais goutte aprĆØs goutteā¦.naĆ®t un fleuveĀ Ā».Lāaventure continue grĆ¢ce Ć lāamour de beaucoup de monde et qui sait où elle aboutira. Lis Ć©galementĀ : La ThaĆÆlande appelle, Latina rĆ©pond. http:/www.focolare.org/fr/news/2014/04/28/La ThaĆÆlande appelle- Latina rĆ©pond/. Suis-nous sur facebookĀ :āGoccia dopo goccia āil ponte Latina Mae Sot (contient dāautres vidĆ©os et photos du projet).
Juil 2, 2014 | Focolare Worldwide
Une famille saine dĆ©veloppe des liens positifs, personnels et sociaux qui reprĆ©sentent le capital humain primaire pour le bien-ĆŖtre de la sociĆ©tĆ©. CāestĀ de ce prĆ©ambuleĀ que naĆ®t le projet culturel « La famille en vue du bien communĀ Ā», promu par lā « Ecole LoretoĀ Ā» dāActions pour Familles Nouvelles Onlus. Lāobjectif est clairĀ : repartir de la promotion dāune culture de la famille afin dāassainir de nombreuses plaies qui dĆ©rivent de la dĆ©sagrĆ©gation sociale causĆ©e par les crises et par la privatisation de lāinstitution de la famille. Le 11 juin passĆ©, ont Ć©tĆ© remises les attestations de « EmpowermentĀ familialĀ et interculturelĀ Ā» aux familles venues pour apprendre un nouveau style de vie basĆ© sur lāamour rĆ©ciproque de lāEvangile et approfondir la spiritualitĆ© de lāunitĆ©, avec Ć©galement une formation spĆ©cifique sur les thĆ©matiques de la famille.
Le cours avait commencĆ© le 16 septembre 2013 et sāĆ©tait articulĆ© en deux pĆ©riodes formatives tout au long de lāannĆ©eĀ : le « cours propĆ©deutiqueĀ Ā», cours prĆ©paratoire de 250 heures et le « cours de qualification Ā»de 600 heures. Les participantsĀ : huit noyaux familiaux entiers provenant de Hong Kong, de la CorĆ©e, Syrie, Slovaquie, Mexique et du BrĆ©sil.
Les familles ont reƧu des Ć©lĆ©ments de contenu formatif, participĆ© aux activitĆ©s de travail et Ć la vie de la citadelle, en vivant dans lāamour et dans la communion, afin de tĆ©moigner Ć tous-une fois retournĆ©s dans leurs terres- de lāexpĆ©rience vĆ©cue. Un dĆ©nominateur commun a Ć©tĆ© celui de se retrouver Ć la fin de lāannĆ©e comme une unique et grande famille. En toutes les familles, il y a le dĆ©sir de partager avec le plus grand nombre de personnes lāexpĆ©rience originale vĆ©cue en Italie. LāEcole Loreto a Ć©tĆ© fondĆ©e par Chiara Lubich en 1982 Ć Loppiano. JusquāĆ prĆ©sent, 1500 familles issues des cinq continents sont passĆ©es par cette singuliĆØre Ć©cole en devenant ensuite, des points de rĆ©fĆ©rence pour dāautres familles.
Juin 30, 2014 | Non classifiƩ(e)
Du 1er au 28 septembre 2014 se tiendra lāAssemblĆ©e gĆ©nĆ©rale du mouvement des Focolari. Parmi ses tĆ¢ches: Ć©lire la prĆ©sidente, le coprĆ©sident, les conseillers/ĆØres gĆ©nĆ©raux qui resteront en charge pendant les six prochaines annĆ©es, dĆ©libĆ©rer sur les instances et les propositions venues des diffĆ©rentes parties du monde, dĆ©finir les grandes lignes dāorientation de la prochaine pĆ©riode. Maria Voce sāest exprimĆ©e ainsi: ālāAssemblĆ©e est appelĆ©e Ć sāexprimer sur des sujets fondamentaux pour la vie du mouvement tout entierā et on y arrive āavec un sens de gratitude envers Dieu pour ce qui a Ć©tĆ© vĆ©cu ensemble durant ces six annĆ©es passĆ©esā.
Ā Les participants Ć lāAssemblĆ©e gĆ©nĆ©rale seront 494, ils reprĆ©senteront la variĆ©tĆ© des situations gĆ©ographiques, des engagements et des gĆ©nĆ©rations propres aux Focolari. Parmi les prĆ©sents se trouveront 15 invitĆ©s dāEglises non catholiques, de religions non chrĆ©tiennes, et de culture non religieuse. Ils seront prĆ©sentsĀ aux travaux de lāassemblĆ©e et exprimeront leur propre point de vue, indispensable Ć la vie et lāaction du mouvement.
Les six derniers mois dans le monde entier et de maniĆØres diffĆ©rentes, une suite dāinitiatives se sont dĆ©roulĆ©es pour faciliter les rĆ©flexions, les analyses et les bilans dans les communautĆ©s des Focolari sur la maniĆØre de faire du mouvement, sur les dĆ©fis et les perspectives futures, dans le but dāenvoyer des sujets et des propositions sur lesquels organiser les travaux de lāAssemblĆ©e. Les groupes ont ainsi prĆ©sentĆ© plus de 3.000 propositions, chacune ne comportant pas plus de 100 mots, qui āmontrent ā aux dires de Maria Voce ā la vitalitĆ© dāun peuple en marche et en croissanceā. Ā Un groupe de jeunes des Focolari, suite Ć un travail de rĆ©flexion dans les cinq continents, rĆ©unis au cours de leur congrĆØs international, ont approuvĆ© un manifeste quāils ont ensuite remis Ć la prĆ©sidente. Lāensemble des propositions a Ć©tĆ© regroupĆ© par une commission prĆ©paratoire qui lāenverra personnellement aux participants de lāAssemblĆ©e autour des permiers jours de juillet. Cette commission est composĆ©e de vingt personnes, reprĆ©sentatives de lāactuel Centre international, des diffĆ©rentes branches des Focolari et des rĆ©gions du monde où il est prĆ©sent. LāAssemblĆ©e gĆ©nĆ©rale des Focolari est lāorgane le plus important du mouvement, il se rĆ©unit de maniĆØre ordinaire tousĀ les six ans. La prĆ©cĆ©dente sāest tenue en juillet 2008, trois mois aprĆØs la mort de la fondatrice Chiara Lubich.
Juin 29, 2014 | Non classifiƩ(e)
“On aime Dieu, le PĆØre, aussi en donnant Ć manger au frĆØre qui a faim. Tout le dĆ©veloppement de la littĆ©rature sur ce thĆØme ā spĆ©cialement de la grande littĆ©rature patristique ā est une lutte contre lāĆ©goĆÆsme des uns qui provoque la misĆØre des autres: donc une reconstitution de lāhumanitĆ© violĆ©e et dĆ©gradĆ©eĀ en commenƧant par le dĆ©but: nourrir lāestomac, pour reconstruire ce corps physique qui fait partie lui aussi du Corps mystique: cāest aussi le Christ vivant [ā¦]. Tous ne peuvent pas faire de miracles ā Ć©crivait saint Augustin ā mais tous peuvent nourrir les misĆ©reux. “Tu ne peux pas dire au paralytique: LĆØve-toi et marche! Mais tu peux dire: En attendant que tu puisses te lever, dāabord reste et mange⦔ Qui, pouvant nourrir les dĆ©nutris, les mal-nourris, les affamĆ©s, ne les aide pas, est, selon une pensĆ©e des PĆØres de lāĆglise, un homicide, mĆŖme un dĆ©icide. Il fait mourir le Christ. Qui, durant les annĆ©es de guerre, a condamnĆ© des prisonniers Ć mourir de faim, a rĆ©pĆ©tĆ©, du point de vue de lāĆvangile, la crucifixion. Il a Ć©tĆ© lāassassin, pour ainsi dire, de Dieu. Les nombreux dĆ©portĆ©s, dans la neige et sous un soleil de plomb, Ć lāintĆ©rieur de wagons blindĆ©s ou de bĆ¢timents isolĆ©s, dont la monotonie Ć©tait seulement interrompue par le collapsus des affamĆ©s, marquent le style de lāathĆ©isme pratique, mĆŖme si perpĆ©trĆ© au nom de Dieu. Pour cette raison, saint Vincent de Paul est montĆ© dans les galĆØres des rois trĆØs chrĆ©tiens, où les galĆ©riens tombaient, extĆ©nuĆ©s. Voici donc que lāÅuvre de misĆ©ricorde, reconstituant la justice, ne se prĆ©sente pas comme une simple distribution de nourriture ou dāargent pour lāacheter. “Les Åuvres de misĆ©ricorde ne servent Ć rien sans amour”, dit saint Augustin. “Je pourrais distribuer tous mes biens aux affamĆ©s et mĆŖme livrer mon corps aux flammes, si je n’ai pas d’amour, cela ne me sert Ć rienā (1 Cor 13, 3), Ć©crit saint Paul (ā¦). Les services dāassistance sociale servent peu aux effets de la vie religieuse, si ceux qui les accomplissent nāapportent pas cet aliment divin, cette ardeur dāEsprit Saint, quāest la charitĆ© [ā¦]. LāÅuvre de misĆ©ricorde est un devoir moral et matĆ©riel: en nourrissant qui souffre, je me nourris. Sa faim est mienne et celle de tout le corps social, dont je suis partie organique. “Beaucoup, nous sommes un seul organisme”: et on ne peut lĆ©ser un organe pour avantager un autre. Sinon, on le paie: avec les rĆ©volutions, les troubles et les Ć©pidĆ©mies ici, et ensuite avec lāenfer lĆ -bas. On a tentĆ© de penser que ce prĆ©cepte est devenu plutĆ“t superflu Ć une Ć©poque où les travailleurs atteignent une certaine aisance. Au contraire, il nāa jamais Ć©tĆ© autant actuel et a pris une dimension aussi vaste quāĆ lāĆ©poque du rationnement, des camps de concentration, des dĆ©portations et du chĆ“mage, de la guerre et de lāaprĆØs-guerre (ā¦). Une civilisation qui tolĆØre lāaffamĆ© Ć cĆ“tĆ© du riche est une civilisation en pĆ©chĆ© mortel (ā¦). Si une personne nāa pas de ration, cela signifie quāune autre en a deux [ā¦]. Les Åuvres de misĆ©ricordes se justifient par la rĆ©alitĆ© de la nature humaine; et accomplissent le miracle de faire circuler lāamour en faisant circuler le pain: le miracle qui fait du don dāun pain une sorte de sacrement social, avec lequel on communique, avec lāamour, Dieu, et on nourrit, avec le corps, lāĆ¢me.” (par Igino Giordani, Il Fratello, CittĆ Nuova 2011, pp. 64-67)
Juin 28, 2014 | Non classifiƩ(e)
Lāimage de lāĆglise que le prochain Synode est appelĆ© Ć montrer avec ses choix pastoraux est celle dāĀ«une mĆØre engagĆ©e Ć engendrer, accompagner et soutenir tous les fils de Dieu, personne nāest exclu”. Mgr Bruno Forte, secrĆ©taire spĆ©cial du prochain Synode extraordinaire sur la famille voulu par le Pape FranƧois, lāa soulignĆ© lors de la prĆ©sentation en salle de presse de lāInstrumentum laboris de lāassemblĆ©e synodale dāoctobre prochain, qui sera consacrĆ©e au thĆØme “Les dĆ©fis pastoraux de la famille dans le contexte de lāĆ©vangĆ©lisation”. “La famille est dĆ©sormais devenue le symbole des difficultĆ©s, des souffrances de la sociĆ©tĆ© ā commente Anna Friso, responsable avec son mari Alberto de la rĆ©alitĆ© āFamilles nouvellesā, insĆ©rĆ©e dans le Mouvement des Focolari. “Donc savoir que lāĆglise a cette attitude dāaccueil et de proximitĆ© ā continue Anna ā est vraiment magnifique.” Le document est la synthĆØse des rĆ©ponses aux 39 questions du questionnaire envoyĆ© en novembre dernier, qui a eu un accueil positif et un retour important. “Je crois que cāĆ©tait lāidĆ©e juste. Commencer par les personnes, par les donnĆ©es concrĆØtes du mode de vie”, poursuit Anna Friso. “Cette attention aux situations aussi complexes et diffĆ©rentes de nombreuses familles en difficultĆ© ā continue Alberto Friso ā signifie valoriser ces souffrances pour en retirer une lumiĆØre. La souffrance est une valeur, un coefficient trĆØs important. Si elle est comprise par lāĆglise, les familles trouveront des ressources intĆ©rieures pour identifier un chemin de rĆ©conciliation.” “Cāest sans autre une ouverture du cÅur et de lāĆ¢me de lāĆglise Ć lāaccueil”, commente Alberto Friso. “Mais ce nāest pas seulement une maniĆØre dāidentifier les situations difficiles, mais aussi tout le contexte gĆ©nĆ©ral de la famille, parce quāelle naĆ®t justement de lāamour de Dieu pour lāhumanitĆ© et, dans cet amour, elle trouve son sens.” Une grande partie du document est consacrĆ©e Ć des situations pastorales difficiles, comme la cohabitation, les unions de fait, les sĆ©parations, les divorces ou les unions entre personnes du mĆŖme sexe. “Nous devons comprendre ā explique Anna Friso ā que la vraie question nāest pas dāenlever la paille dans lāÅil de lāautre, mais de lāaider Ć grandir dans la conscience que Dieu nous aime tous immensĆ©ment. Et cāest une annonce adressĆ©e Ć tous, pas uniquement Ć qui nāest pas en situation irrĆ©guliĆØre.”

Alberto et Anna Friso
“La doctrine de lāĆglise nāest pas remise en question”, a clarifiĆ© Mgr Forte en salle de presse, mais son application, sa proposition, lāaccompagnement de sa rĆ©ception et de sa mise en pratique. “Dans la doctrine de lāĆglise, il y a une vĆ©ritĆ© de beautĆ©, joie, de possibilitĆ© de rĆ©alisation. Et, au fond, personne ne veut dāun amour Ć©phĆ©mĆØre ou considĆØre les enfants comme une option”, explique Anna Friso. “Donc, lāĆglise nous parle justement de ce qui est Ć©crit dans notre cÅur. Cependant, il faut surtout le prĆ©senter Ć travers le tĆ©moignage.” “Notre espĆ©rance est que le Synode augmente la conscience de toutes les familles, chrĆ©tiennes ou pas”, conclut Alberto Friso. “Je crois que cāest un acte dāamour historique que lāĆglise accomplit, dans un moment où lāindividualisme domine, un grand message de confiance et dāespĆ©rance, pas uniquement pour lāanthropologie chrĆ©tienne.” http:fr.radiovaticana.va/news/ Ā