Juin 27, 2014 | Focolare Worldwide
Point d’orgue d’une annĆ©e de cĆ©lĆ©brations, cette soirĆ©e avait donc l’ambition de passer 60 annĆ©es au filtre de l’analyse d’experts Ć la fois « maisonĀ Ā» et externes, en rĆ©pondant Ć un certain nombre de questions du grand publicĀ : « Qui sont les FocolariĀ ?Ā Ā» « Quelle est leur implication dans le monde dāaujourdāhuiĀ ?Ā Ā» « Il y a bien des Mouvements qui n’ont pas atteint soixante ans d’existence ou alors avec une santĆ© plus dĆ©labrĆ©eĀ Ā», dĆ©clarait Jean-Louis Schlegel, sociologue des religions, Ć l’issue de l’avant-derniĆØre intervention de la soirĆ©e.

Frère François-Marie Léthel
Le colloque avait commencĆ© par un Ć©loge appuyĆ© de FrĆØre FranƧois-Marie LĆ©thel, Carme, professeur de thĆ©ologie au Teresianum la fondatrice du Mouvement, se livrant Ć des allers-retours entre Sainte ThĆ©rĆØse d’Avila et son cĆ©lĆØbre « chĆ¢teau intĆ©rieurĀ Ā», (l’oraison, le centre de l’Ć¢me) et Chiara Lubich et son « chĆ¢teau extĆ©rieurĀ Ā» (l’amour du prochain). N’hĆ©sitant pas Ć dĆ©signer cette personnalitĆ© comme « une des plus grandes mystiques de tous les tempsĀ Ā».
Laurent Villemin, professeur de thĆ©ologie Ć l’Institut catholique de Paris, Ć©voqua, lui, la passionnĆ©e du dialogue entre chrĆ©tiens, « trĆØs tĆ“t engagĆ©e dans l’ÅcumĆ©nisme pratiqueĀ Ā» et qui « jusqu’Ć la fin de sa vie ne renonƧa pas Ć cette UnitĆ© visible de l’ĆgliseĀ Ā». Apportant l’exemple concret de la dynamique « Ensemble pour l’EuropeĀ Ā» , GĆ©rard Testard, membre du ComitĆ© international, alla jusqu’Ć dĆ©clarerĀ : « Les Focolari ont une influence et un apport dĆ©cisif pour la communion entre les Mouvements (ā¦).Ā Ā» MgrĀ Teissier, archevĆŖque Ć©mĆ©rite d’Alger, a Ć©voquĆ© ce qui se vit dans ce pays où les musulmans et, en particulier les jeunes, « ont trouvĆ© dans ce Mouvement une rĆ©ponse Ć leur attente intĆ©rieureĀ Ā», tout en restant « fidĆØles Ć leur identitĆ© de musulmansĀ Ā».
JĆ©rĆ“me Vignon, prĆ©sident des Semaines Sociales de France, souligna le caractĆØre « prĆ©curseur et fĆ©cond de lāĆconomie de communionĀ Ā», en mĆŖme temps qu’il qualifiait de « vue rĆ©volutionnaireĀ Ā» la contribution des Focolari Ć l’Ć©vangĆ©lisationĀ : non pas de « faire chrĆ©tiens nos frĆØresĀ Ā», mais de leur faire goĆ»ter Ć la joie de lāamour rĆ©ciproque, du souci du prochainā¦Ā Ā». Toutes choses dont les Focolari peuvent enrichir le christianisme social Ć la franƧaise, Ć condition de ne pas les mettre sous le boisseauĀ ! « N’ayez pas peur de mettre en avant cette recherche d’une vraie spiritualitĆ© pour de vrais laĆÆcsĀ Ā», les interpella Laurent Villemin.
Chantal Joly
Juin 26, 2014 | Focolare Worldwide
« GrĆ¢ce Ć mon travail de diplomate, nous avons, avec ma famille, appris Ć reconnaĆ®tre la richesse dāune humanitĆ© Ć©largie, Ć aimer la patrie des autres comme la nĆ“tre, Ć aimer Dieu dans lāhomme de nationalitĆ© et de culture diffĆ©rentes de la nĆ“tre. Beaucoup me demandent si cāest possible de vivre en tant que chrĆ©tien dans un milieu qui te porte Ć vivre au contact avec les richesses, mais aussi avec les souffrances les plus variĆ©es de lāhumanitĆ©. Cāest mon dĆ©fi quotidien. Dans mon travail, jāessaie de māinspirer de lāidĆ©al de la fraternitĆ© proposĆ© par Chiara Lubich. Il y a un Ć©crit sur la diplomatie, qui est un peu mon guide. Il dit entre autreĀ : « Se faire un avec le prochain, dans cet oubli complet de soi quāil possĆØde- sans sāen apercevoir et sans sāen prĆ©occuper- celui qui rappelle lāautre, le prochain. Ceci est la diplomatie de la charitĆ©(ā¦). La diplomatie divine(ā¦) est mue par le bien de lāautre et privĆ©e donc de toute ombre dāĆ©goĆÆsmeĀ Ā». Et encoreĀ : « Si chaque diplomate dans ses propres fonctions sera encouragĆ© dans sa faƧon dāagir, par la charitĆ© envers lāautre Etat comme envers sa propre patrie, il sera illuminĆ© par lāaide de Dieu Ć tel point quāil pourra concourir Ć actualiser les rapports entre les Etats comme doivent ĆŖtre ceux entre les hommesĀ Ā». Je trouve cette affirmation trĆØs vraie et concrĆØte et jāai pu lāexpĆ©rimenter Ć plusieurs occasions. Par exemple, tandis que je regardais les cĆ©rĆ©monies dāouverture des jeux Olympiques et Paralympiques, jāai pensĆ© envoyer un message Ć mon collĆØgue homologueĀ : « Votre Pays montre toute sa beauté ». Il māa tout de suite rĆ©ponduĀ : « MerciĀ Ā». Avec ce simple geste, jāavais exprimĆ© le fait dāapprĆ©cier sa patrie. Il arrive parfois que le travail se transforme en une vĆ©ritable lutte. Je me souviens que lorsque mon pays a dĆ» assumer la prĆ©sidence de lāUnion EuropĆ©enne, jāai Ć©tĆ© chargĆ© de prĆ©sider un groupe de travail auquel une proposition dāadoption dāun « Programme Diplomatique EuropĆ©enĀ Ā»a Ć©tĆ© proposĆ©e.
Il sāagissait dāun programme de formation professionnelle adressĆ© aux jeunes fonctionnairesĀ diplomatiques au service des diplomaties nationales des Pays Membres. Il avait un soutien fort de la part de quelquesĀ paysĀ et de fortes oppositions de la part dāautres. Le programme prĆ©voit lāinclusion dāune langue au dĆ©triment dāautres langues nationales qui auraient pu, au point où on en Ć©tait, ĆŖtre tout aussi bien prises en considĆ©ration. CāĆ©tait Ć moi de trouver une solution dans cette situation-lĆ . Jāai parlĆ© avec les reprĆ©sentants de chaque nation en Ć©coutant en profondeur les raisons de chacunĀ : comme prĆ©sident, je voulais agir au service de tous. Je me convainquais cependant petit Ć petit que cela aurait Ć©tĆ© plus avantageuxĀ pour tous dāavoir un programme de formation commune, et que cela aurait Ć©tĆ© utile dāaller de lāavantĀ avec les deux langues officielles qui nāauraient pas crƩƩ de difficultĆ©s de rĆ©alisation. Jāai fait ma proposition qui a Ć©tĆ© approuvĆ©e par tous et le Programme Diplomatique EuropĆ©en est aujourdāhui une rĆ©alitĆ© confirmĆ©e. Jāaccomplis ma mission dans un pays dĆ©sagrĆ©gĆ©, divisĆ©, avec des problĆØmes bien connus, Ć tous points de vue. Je lutte, ces temps-ci, pour aimer concrĆØtement les personnes, vivre les divisions, ne pas les fuir, aimer la femme et lāhomme sans Dieu et le tĆ©moigner lĆ où Il nāexiste pas, ĆŖtre avec ma vie, un pont qui unit. Mais pour devenir des « pontsĀ Ā», il nāest pas nĆ©cessaire dāĆŖtre des ambassadeurs. Quand nous aimons lāautre, nous pouvons tout faireĀ ; Saint Augustin nous le rappelle et le tĆ©moignage de Chiara Lubich et de nous tous qui voulons vivre son idĆ©al dāunitĆ© dans le monde, en est la preuve tangibleĀ Ā». SourceĀ :Ā UmanitĆ Nuova online ( HumanitĆ© Nouvelle online)
Juin 25, 2014 | Focolare Worldwide
Juin 24, 2014 | Focolare Worldwide
Juin 24, 2014 | Focolare Worldwide
Ils sont au nombre de 500 et ont lāĆ¢ge en communĀ : celui de lāadolescence. Ils proviennent de tous les continents et se sont donnĆ©s rendez-vous en Argentine, Ć la Mariapolis Lia, la citadelle des Focolari dans la province de Buenos Aires. Ils sont une petite reprĆ©sentation du laboratoire dont font partie tous les Juniors pour LāUnitĆ© dans le monde. La page facebook documente les prĆ©paratifsĀ : « Il y a une mobilisation mondiale aussi bien pour tous ceux qui parmi nous se prĆ©parent Ć partir (du 14 au 21 juillet dans la Mariapolis Lia), soit pour ceux qui du 21 au 28 juillet attendent depuis des mois et organisent les activitĆ©s afin dāaccueillir les juniors qui arriveront dans leur propre villeĀ ; soit pour ceux qui sont en train dāorganiser localement les initiatives les plus variĆ©es. Ce sont tous des laboratoires de notre chantier de fraternitĆ© globale qui nous fera devenir citoyens du mondeĀ ! De ce que nous entendons comme nouvelles, il apparaĆ®t clairement que les prĆ©paratifs sont une occasion de partager avec beaucoup dāautresĀ : autoritĆ©s, institutions, associations, amis, communautĆ©s et Ć©glises locales, le don le plus beau que nous ayonsĀ : lāidĆ©al du Monde UniĀ Ā». Pourquoi ce titre de ChantierĀ ? Un Ć©crit des annĆ©es ā70 de Chiara Lubich, adressĆ© aux jeunes lāexpliqueĀ : « VoilĆ , lāhomme de demain, la personne de demain est lāhomme de lāunitĆ©, lāhomme-monde. Un homme qui rĆ©ussit Ć accueillir dans son cÅur les trĆ©sors que donnent les autres des diffĆ©rents continents et qui rĆ©ussit Ć donner ses propres trĆ©sors aux autres. Lāhomme de demain, donc, est lāhomme de lāunitĆ©, est lāhomme-mondeĀ Ā».
Voici quelques flashes de diffĆ©rents pays. Du ParaguayĀ : « Ici, nous sommes occupĆ©s Ć prĆ©parer les juniors de lāIrlande. Sur la photo, vous me voyez en train de raconter aux auditeurs de Radio Caritas, les activitĆ©s que nous vivrons ensemble durant la deuxiĆØme semaine du Chantier. Les villes où nous nous rendrons sont au nombre de troisĀ : Asuncion-LambarĆ©, Capiata e Caazapa, celle-ci Ć©tant Ć 230 km de la capitaleĀ Ā». De lāAutricheĀ : « Nous partirons Ć 5 et dans la deuxiĆØme partie du Chantier, nous nous dĆ©placerons en Bolivie, au Centre de CochabambaĀ Ā« Rincon de Luz Ā». En Bolivie toujours, des juniors de la Suisse arriverontĀ Ā». « A Salta (Argentine) on se prĆ©pare depuis longtemps Ć accueillir des juniors italiens. Nous travaillons avec les institutions, les communautĆ©s et les Ć©glises locales et avec dāautres groupes de jeunes afin de mettre au point les activitĆ©s de Colorions la ville(ColoriAMO) que nous vivrons ensemble. Les points noirs les plus prĆ©occupants parmi ceux que nous avons identifiĆ©s sont lāinjustice, la corruption, les diffĆ©rences entre ceux qui ont et ceux qui nāont rien ⦠Et puis la drogue et la violence qui sont en train de devenir des rĆ©alitĆ©s normales chez nous adolescents. Les communautĆ©s dans lesquelles se dĆ©rouleront les activitĆ©s de la seconde phase sont trois: Tartagal, General Mosconi et Yacuy. Dans ces zones, la richesse matĆ©rielle fait dĆ©faut, mais il y a certainement une grande richesse culturelle et le fort dĆ©sir de construire le monde uni. Les possibilitĆ©s dāapprofondir lāamitiĆ© entre des groupes de juniors pour lāunitĆ© qui appartiennent Ć ces communautĆ©s sont nombreusesĀ ! Il sāagit en effet de localitĆ©s habitĆ©es par des populations originaires de lāArgentineĀ : wichi et guaraniĀ Ā». Le 19 juillet, un « SPECIAL DAYĀ Ā» se rĆ©alisera Ć la Mariapolis Lia durant lequel sāajouteront dāautres juniors. Nous fĆŖterons alors les 30 ans du Mouvement des Juniors pour lāUnitĆ©. A cette occasion, on prĆ©voit une liaison en streaming de 11 heures Ć 12 heures, heure argentine ( heure 15 GMT). Ā Ā http://vimeo.com/98558321
Juin 23, 2014 | Focolare Worldwide
Barcelone, capitale de la Catalogne qui palpite dāexpĆ©rimentations et dāinnovations, a Ć©tĆ© le lieuĀ idĆ©al pour explorer de nouveaux domaines et de nouvelles frontiĆØres de lāArchitecture dans le workshop international Arquitecturalimite qui sāest dĆ©roulĆ© du 15 au 18 juin. IlsĀ y ont participĆ© au nombre de 30 entre jeunes architectes, professeurs, Ć©tudiants en architecture, provenant de lāEspagne, de lāItalie, de la Colombie et avec la contribution de professeurs du Polytechnique de Barcelone- EPSEB-UPC, de lā « UniversitĆ© sans frontiĆØresĀ Ā», de lāUniversitĆ© de āLa Salleā de Barcelone, de bureaux dāĆ©tudes professionnels et dāĆ©coles techniques de bio-architecture (par exemple la construction de briques avec seulement des matĆ©riaux Ć©cologiques).
Le programme a permis dāanalyser des thĆ©matiques et des techniques low cost pour affronter des solutions de projets dans des contextes extrĆŖmes. On a approfondi le concept de limite, les techniques low tech (technologies simples), la gestion des processus participatifs et de coopĆ©ration. La rĆ©ponse a Ć©tĆ© importanteĀ Ć diffĆ©rents niveaux, que ce soit au niveau des professeursĀ ou des Ć©tudiants, qui exprimaientĀ lāexigence de se maintenir en rĆ©seau, tout en remettant en cause, en ces temps de grands changements de la sociĆ©tĆ©, celles qui sont les certitudes de la discipline. Quāemportes-tu dans ton sac Ć dos et où allons-nous maintenantĀ ? VoilĆ les deux questions auxquelles les participants ont rĆ©pondu en travaux de groupesĀ :Ā Ā«Lāarchitecture doit ĆŖtre pour les gens et construite avec eux dāune maniĆØre partagĆ©eĀ : cāest un changement culturelĀ Ā». « Jāemporte avec moi un sens Ć©thique profondĀ : je ne suis pas en train de construire des Ć©coles, mais de lāĆ©ducationĀ ; pas un centre de santĆ© seulement physique mais de santĆ© globale de la personne Ā». Et encoreĀ : « Changer la paroleĀ : « travaillerĀ Ā» pour les pays en voie de dĆ©veloppement, avec « allons partagerĀ Ā». Chacun est reparti, chargĆ© dāexpĆ©riences, de valeurs, de rĆŖves. On a identifiĆ© et dĆ©signĆ© quelques scenarios possibles dāinterventions dans quelques projets de CoopĆ©ration Internationale Ć concrĆ©tiser en 2015, en collaboration avec lāOng Action pour un Monde Uni (AMU). On pense Ć HaĆÆti, Madagascar et aux Philippines. Le prochain rendez-vous des Dialogues en Architecture, promoteur de lāĆ©vĆØnement espagnol, est le workshop interdisciplinaire national « I āVarchiāĀ Ā», une semaine pour des musiciens, architectes, cinĆ©astes, Ć©crivains, en Italie, Ć Montefalcone Appennino, du 27 au 2 aoĆ»t.
Juin 21, 2014 | Focolare Worldwide
En direct en streaming, Ć partir de 15.30: http://live.focolare.org/loppiano
« Merci ElettoĀ ! » : un voyage entre histoire et perspectives dans la vie dāEletto Folonari, dans les dĆ©veloppements de la citadelle de Loppiano qui, Ć partir dāoctobre prochain, fĆŖtera ses 50 premiĆØres annĆ©es dāexistence et du Mouvement Gen duquel il a accompagnĆ© les premiers pas. Dans une lettre Ć Chiara Lubich, Eletto Ć©crivaitĀ : « Jāai choisi Dieu pour toujours et seulement LuiĀ ! Absolument aucune autre choseĀ !Ā Ā». Il lui communique donc vouloir mettre en commun avec le Mouvement des FocolariĀ tous les biens reƧus en hĆ©ritage- parmi lesquels 80 hectares sur lesquels se trouve aujourdāhui Ā la citadelle deĀ Loppiano (Florence)- en ajoutantĀ : « Je nāavais aucun mĆ©rite de les possĆ©der car je les avais reƧus gratisĀ Ā». Une des caractĆ©ristiques dāEletto ensuite, Ć©tait son rapport avec les enfants et les jeunes du Mouvement que Chiara elle-mĆŖme lui avait confiĆ©s au dĆ©but des annĆ©es ā60. « Pourquoi voulons-nous dire merci Ć ElettoĀ ?Ā Ā»- expliquent les gen qui sont en train dāorganiser le rendez-vous du 21 juin prochain Ć Loppiano- « avant toute chose pour son Oui Ć Dieu, inconditionnel, qui est Ć lāorigine de ce quāensuite le PĆØre Eternel a ÅuvrĆ© Ć travers lui, cāest-Ć -dire la naissance de la premiĆØre des 33 citadelles des Focolari et du Mouvement Gen aujourdāhui rĆ©pandu dans le mondeĀ Ā». Oui, car ce fut cela son mĆ©rite fondamentalĀ : Eletto a su se mettre complĆØtement au service de lāaction divine comme lāa si bien exprimĆ© Igino Giordani, qui en a Ć©tĆ© le premier biographe. Dans la conclusion du volume de 1965 qui porte justement le titre « Vincenzo FolonariĀ Ā», il Ć©crit que sa caractĆ©ristique la plus connue fut lāhumilitĆ© etĀ : Ā«quāil reste le type de cet apostolat des laĆÆcs modernes(ā¦). Cāest au fond la saintetĆ© qui est requise dans une sociĆ©tĆ© dĆ©mocratique, de type communautaire, globalement dĆ©sacralisĆ©e: Ć©vangĆ©lisation de lāintĆ©rieur, sans apparat, mue seulement par lāamour (ā¦)Ā Ā». LāaprĆØs-midi (avec au dĆ©but Ć 15.30 en direct en streaming) offre un voyage entre histoire et perspectivesĀ dans la vie dāEletto. Seront prĆ©sents des membres de la famille et quelques-uns des Ā«premiers Ā popettiĀ Ā», comme on les appelait dans le dialecte de Trente, qui participaient aux premiĆØres Mariapolis de Fiera di Primiero (Dolomites) et quāEletto suivait et aimait. De la musique et des danses de diffĆ©rents pays ne manqueront pas Ć lāappel ainsi que la prĆ©sence de nombreux gen tĆ©moins de lāaction et de la diffusion du Mouvement Gen des annĆ©es ā60 Ć aujourdāhui, dans les cinq continents.
Juin 20, 2014 | Focolare Worldwide
« A Ascoli Piceno, ville du Centre de lāItalie, les Focolari sont prĆ©sents dans de nombreuses paroisses de la ville, dans plusieurs organismes ecclĆ©siaux, en plus de plusieurs milieux de vie professionnelle et civile. Plusieurs de nos concitoyens ont connu lāIdĆ©al de lāunitĆ© en effet dans les rencontres proposĆ©es par le Mouvement diocĆ©sain des Focolari. Nous rĆŖvons notre ville comme une ville fraternelle, nous visons surtout les relations qui lāaniment, le bien qui y circule, lāengagement pris par plusieurs personnes dans diffĆ©rents secteurs et nous en sommes Ć©merveillĆ©s. Nous essayons de tisser un filet de relations entre les personnes, entre les institutions laĆÆques et religieuses, les associations, les mouvements, en mettant en lumiĆØre chacun de leurs aspects spĆ©cifiques dans le but de rĆ©aliser le bien commun. La ville devient ainsi un laboratoire de fraternitĆ©. Nous avons ainsi constituĆ© pour cet objectif, une association qui, dĆ©jĆ dans son intitulĆ©, explicite notre but « JāaimemavilleĀ Ā» onlus. Autour de celle-ci se constitue un accord transversal entre associations et mouvements de la sociĆ©tĆ© civile qui commencent avec nous Ć travailler pour la fraternitĆ©. Les institutions publiques commencent aussi Ć collaborer avec nous Ć travers ce nouvel instrument que nous nous sommes procurĆ©s. Nombreuses sont les initiatives qui prennent vie, impliquant les diffĆ©rentes rĆ©alitĆ©s ecclĆ©siales prĆ©sentes dans la ville, ensemble avec les membres du Mouvement et beaucoup dāautres personnes de la ville. Comme la « Semaine Monde UniĀ Ā» des jeunes, les « Foires du printempsĀ Ā» des adolescents, les « FĆŖtes de la fantaisieĀ Ā» durant la pĆ©riode du carnaval, la « Semaine de la familleĀ Ā», « La Ville sur la scĆØneĀ Ā» avec lāimplication des Ć©coles des diffĆ©rents arts prĆ©sents dans la ville, les vacances Ć la neige « Skier ensemble, cāest mieuxĀ Ā», la Ā«Salle des merveillesĀ Ā», dans laquelle la beautĆ© profondĆ©ment partagĆ©e devient « lieuĀ Ā» de connaissance des merveilles du monde. Le projet « Et comme Ć©coleā¦la villeĀ Ā», les campagnes contre les jeux de hasard,Ā le « Nouvel An de tousĀ Ā», peut-ĆŖtre une vraie icĆ“ne de tout le projet « Jāaime ma villeĀ Ā». Au NouvelĀ An en effet, nous voyons la ville fraternelle telle que nous la voudrions, caractĆ©risĆ©e par le sens de la famille qui rend prochesĀ les distances, Ć©loignĆ©es les peurs et belles les diversitĆ©s. Un fruit de toute cette vie qui inonde la ville, nous le vivons en 2009 lorsque le prix « Chiara Lubich pour la fraternité » a Ć©tĆ© octroyĆ© Ć Ascoli Piceno pour le projet « Jāaime ma villeĀ Ā». Le Conseil communal dans ses interventions, exprime le dĆ©sir que lāattributionĀ du prix marque une nouvelle maniĆØre de travailler pour la ville, un « compromisĀ Ā» des positions personnelles et de parti en vue du bien commun. La ville dāAscoli est connue aussi pour la prĆ©cieuse dentelleĀ qui se construit en tressant ensemble, de mains expertes, beaucoup de fils fins qui parfois deviennent de vrais chefs dāÅuvres. Nous sentons que liĆ©s par lāamour rĆ©ciproque, nous pouvons tisser beaucoup de liens de fraternitĆ© avec tous et contribuer Ć ouvrir notre ville au monde uniĀ Ā». (R.C. Ascoli Piceno) Ā
Juin 19, 2014 | Non classifiƩ(e)
« Nous voici Ć Qum, la capitale de lāIslam chiite iranien. Une ville que lāon peut dĆ©crire avec quelques chiffresĀ : un peu moins dāun million dāhabitants, une centaine dāuniversitĆ©s, dāinstituts acadĆ©miques, de sĆ©minaires religieux, parmi lesquels ressort celui des filles qui compteĀ presqueĀ 12000 Ć©tudiantes. Environ 40000 Ć©tudient le Coran et dāautres aspects de lāIslam.
« La premiĆØre matinĆ©e dans cette « ville sainteĀ Ā» se conclut par un moment de grande spiritualitĆ© et un Ć©vĆ©nement qui nous investit dāune intense Ć©motion justement en ce lieu. Nous nous apprĆŖtons Ć entrer en ce que tousĀ considĆØrent comme lāun des lieux les plus visitĆ©s de la tradition chiite dans le mondeĀ : le sanctuaireĀ dĆ©diĆ© Ć Fatima Masumah, une femme morte jeune, nāayant pas encore atteint la trentaine.
Fatima Ć©tait la sÅur de lāImam Ali ibn Musa Rida (le huitiĆØme imam, selon la tradition chiite) et la fille du septiĆØme imam (Musa al Kdhim). La tradition de cette partie de lāIslam considĆØre souvent saintes les femmes, surtout lorsquāelles sont parentes dāun de ces imams.Ā Ici nos guides, trĆØs gentils, sāexprimant dans un anglais parfait, nous disent que le nombre des pĆØlerins peut monter jusquāĆ 15 million par an.Ā Ce qui frappe le plus dans ce milieu cāest la foi, la spiritualitĆ© et la profondeur du sens du sacrĆ©. Vivre une journĆ©e dans cette atmosphĆØre, veut dire se plonger dans le monde de la mystique et de lāesprit au-delĆ des paroles et de ce qui se voit, de ce qui se toucheĀ : on en fait lāexpĆ©rienceĀ !Ā Ā».
āSĆ©rĆ©nitĆ© et paix! LāIran, au-delĆ de toute attente. La vie de Qum qui est austĆØre et bien remplie, est sereine. Chaque personneĀ applique tout son cÅur et son esprit Ć connaĆ®tre, Ć Ć©tudier, Ć suivre la vie de la sagesse islamique et de ses lois avec dāĆ©vidents effets sociaux.Ā Le nombre de bibliothĆØques est impressionnant, et celui des librairies de mĆŖme. Les gens sāy bousculentĀ !
« Je parcours en esprit ce que les mĆ©dias en Europe nous proposent de ce peuple, les clichĆ©s, les regards sinistres de leurs leaders. Tout est possible Ć©videmment, mais faire lāexpĆ©rience de la vie est bien autre chose. Le contact rĆ©duit en miettes ces clichĆ©s. SincĆØrement, jāai rarement trouvĆ© cette paix et cette sĆ©rĆ©nitĆ©. Je comprends pourquoi la mystique soufie (ndrĀ : de « soufismeĀ Ā», ou dimension mystiqueĀ de lāIslam) a trouvĆ© sa racine parmi les ancĆŖtres de ces personnes.
« Au terme de la journĆ©e, sous le soleil chaud de Qum qui en Ć©tĆ© peut faire monter la tempĆ©rature jusquāĆ 45-50°,Ā reste imprimĆ© dans le cÅur la conscience que la mystique et la spiritualitĆ© sauvent vĆ©ritablement lāhumanitĆ© et reprĆ©sente la possibilitĆ© de la rencontre entre les diffĆ©rentes traditions religieusesĀ Ā».
SourceĀ : blog de Roberto Catalano
Juin 18, 2014 | Focolare Worldwide
Un autre pas en avant pour Slot Mob (nom qui Ć©voque la flashmob et les machines Ć sous, slot en anglais), campagne contre les jeux de hasard soutenue par de nombreuses associations et mĆ©dias, aussi grĆ¢ce aux jeunes: elle est arrivĆ©e Ć Catane (Italie), où la commune se mobilise contre les machines Ć sous, approuvant un amendement Ć lāinterne de la dĆ©libĆ©ration sur lāimpĆ“t unique communal sur les ordures, qui rĆ©duit de 50% la taxe sur les ordures pour les commerƧants qui enlĆØvent les machines Ć sous de leur Ć©tablissement. Il sāagit dāune rĆ©duction pendant deux ans, avec lāengagement de ne pas installer dāautre machine de jeux de hasard pendant 10 ans. La manifestation pour promouvoir les Ć©tablissements publics qui nāont pas de machines Ć sous et de poker vidĆ©o est arrivĆ©e Ć Catane le 22 fĆ©vrier dernier. Ć cette occasion, les Juniors pour un Monde Uni, dans leur revue Grafoteens ā bulletin dāinformation des Juniors de Sicile, Calabre et Malte ā sāĆ©taient interrogĆ©s sur “une Ć©tique qui manque au monde des jeux de hasard en gĆ©nĆ©ral, qui touche toujours plus les classes pauvres de la ville” ā mineurs compris, malgrĆ© les interdictions ā et, au contraire, sur “une Ć©tique qui Ć©merge forte dans l’utilisation des biens confisquĆ©s Ć la mafia, et que la āndrangheta continue Ć attaquer en Calabre”. De lĆ , on comprend le sens du chapeau de lāarticle, “Mais de quel cĆ“tĆ© est lāĆtat?” Une demande prĆ©cise donc aux institutions de prendre une dĆ©cision, pour soutenir cette Ć©tique qui, malgrĆ© tout, est vivante. Et la rĆ©ponse est arrivĆ©e en juin, avec la dĆ©libĆ©ration de la commune. ComprĆ©hensible est la “grande satisfaction” non seulement du comitĆ© “Mettiamoci in gioco” (Mettons-nous en jeu) qui avait promu Slot Mob, mais aussi les Juniors pour un Monde Uni mĆŖmes, qui sāĆ©taient Ć leur tour engagĆ©s Ć poursuivre le mouvement. “Cāest un signe dāindiffĆ©rence des logiques de clientĆØle et des lobbys trĆØs forts des gĆ©rants des machines Ć sous ā Ć©crit Giancarlo Morello dans lāĆ©ditorial du numĆ©ro de juin de Grafoteens. Enfin, nous apprĆ©cions lāengagement et le maintien de la promesse que quelques conseillers communaux avaient faite durant la rĆ©alisation du Slot Mob, qui se sont engagĆ©s dans la logique de rĆ©compenser qui enlĆØverait ces machines. Un premier signe pour rĆ©aliser lāobjectif du comitĆ© “Mettiamoci in Gioco” et aussi celui de Grafoteens, dāune “Ville sans machines Ć sous”. La ville de Catane travaille, en outre, sur un rĆØglement communal pour empĆŖcher la propagation des jeux de hasard pathologiques. Comme Catane, les communes sont nombreuses où la lutte contre le jeu de hasard, avec la mobilisation civile, a pris des formes diffĆ©rentes Ć travers la campagne Slot Mob. Lāinitiative est soutenue, entre autres, par la revue CittĆ Nuova et par Ćconomie de Communion. Pour en savoir plus ou pour organiser un Slot Mob dans ta ville: http://www.nexteconomia.org/le-attivita/slot-mob http://www.edc-online.org/it/home-it/slotmob.html http://vimeo.com/98447448
Juin 17, 2014 | Focolare Worldwide
La derniĆØre fĆŖte de PentecĆ“te a permis encore une fois de faire lāexpĆ©rience de lāunitĆ© avec les divers Ā charismes, en particulier ceux qui, au cours des siĆØcles, se sont dĆ©veloppĆ©s au sein des nombreuses Ć©glises chrĆ©tiennes. Et cāest prĆ©cisĆ©ment pour souligner lāesprit de PentecĆ“te, qui unit les chrĆ©tiens, que les Ć©glises de lāhĆ©misphĆØre sud ont choisi cette pĆ©riode de lāannĆ©e pour vivre la Semaine de PriĆØre pour lāUnitĆ©. A Porto Alegre, par exemple, les rencontres ont privilĆ©giĆ© lāexpression artistique: une soirĆ©e musicale, appelĆ©e āNuit Musicale ÅcumĆ©niqueā a rĆ©uni des groupes dāacteurs et de spectateurs provenant de toute la ville. Un intense travail de communication de deux mois a permis dāassocier tous ceux qui au cours des annĆ©es prĆ©cĆ©dentes avaient participĆ© Ć des initiatives ÅcumĆ©niques. La date tant attendue est enfin arrivĆ©eĀ : le 4 juin 2014. Environ 300 personnes ont assistĆ© Ć un concert de violons, avec la participation des enfants des Ć©coles, le chÅur de Porto Alegre, composĆ© de personnes de toute la ville et de confessions diffĆ©rentesā¦ainsi quāĆ dāautres reprĆ©sentations artistiques. La rĆ©citation du Notre PĆØre a Ć©tĆ© un moment important, scellant dāauthentiques relations fraternelles et tĆ©moignant ainsi dāune unique foi dans le Christ. Comment tĆ©moigner de cette unitĆ©? A ModĆØne (Italie), lors dāune rĆ©flexion au cours de la Semaine de PriĆØre de lāhĆ©misphĆØre nord (janvier 2014),Ā Joan Patricia Back, qui Åuvre pour lāÅcumĆ©nisme au Centre du Mouvement des Focolari, avait dit: « Lāexhortation Ć lāunitĆ© est en contradiction avec la situationĀ : depuis des siĆØcles les chrĆ©tiens vivent divisĆ©s et ils se prĆ©sentent au monde qui ne connaĆ®t pas le Christ avec cette anomalie. JĆ©sus affirme cependant que le monde le reconnaĆ®trait grĆ¢ce Ć lāunitĆ© de ceux qui le suiventĀ : comment vivre aujourdāhui de maniĆØre Ć ce que le monde voieĀ le Christ en nousĀ ? Nous sommes appelĆ©s Ć vivre en communion, dans le Christ, qui est le fondement de lāunité : si nous fondons notre vie sur Lui, si nous vivons comme Il nous lāa enseignĆ©, nous sommes son peuple et nous serons alors Ā UN.Ā Il nous invite Ć nous aimer comme Lui nous a aimĆ©s afin quāĆ ce signe nous soyons reconnus Ā comme ses disciples. Et nous pouvons nous aimer mĆŖme si nous appartenons Ć des Eglises diffĆ©rentesĀ Ā».
Juin 16, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Ā«AprĆØs une annĆ©e intense de collaboration et de connaissance rĆ©ciproques avec nos amis musulmans de la mosquĆ©e de Harlem ā Ć©crivent quelques membres de la communautĆ© des Focolari de New York ā le 29 mai dernier, nous avons rĆ©alisĆ© la rencontre connue sous le titre « Our Journey towards the Excellence of the Human FamilyĀ Ā» (ndrĀ : « notre voyage vers une nouvelle humanité »)Ā Ā». Avant de raconter au 200 participants le parcours rĆ©alisĆ© ensemble durant toutes ces annĆ©es, les jeunes musulmans et ceux du mouvement des Focolari ont rĆ©citĆ© le pacte de respect, fraternitĆ© et amour rĆ©ciproque, qui se trouve Ć la base de cette progression ensemble. « CāĆ©tait trĆØs fort ā raconte Lumi ā de voir la conviction de ces jeunes qui prenaient de maniĆØre responsable et sĆ©rieuse la consigne de construire la fraternitĆ© universelle, en faisant rĆ©fĆ©rence au pacte Ć©tabli entre Chiara Lubich et W.D. MohammedĀ Ā». En mai 1997 aux Etats Unis, une nouvelle page sāest ouverte dans les relations entre chrĆ©tiens et musulmans. Chiara Lubich, femme chrĆ©tienne, Ć©tait invitĆ©e par lāImam W.D. Mohammed, leader charismatique de musulmans afro-amĆ©ricains, Ā Ć adresser son message aux fidĆØles rĆ©unis dans la mosquĆ©e de Malcolm X, qui se dresse dans le quartier de Harlem. En conclusion de cette journĆ©e spĆ©ciale, lāImam affirmaitĀ : « Aujourdāhui, ici, Ć Harlem, New York, une page dāhistoire a Ć©tĆ© Ć©criteĀ Ā». Cāest alors que les deux leaders ont fait ce pacte de fraternitĆ©.
Alors que les images de lāhistoire de ce cheminement jusquāaujourdāhui dĆ©filaient, quelquāun semblait « revivre la puissance de cet extraordinaire rencontre de 97 dans ma mosquĆ©eĀ ; mon souhait est quāensemble nous gardions cette flamme allumĆ©e, elle peut communiquer la lumiĆØre Ć beaucoupā¦Ā Ā». Pour nombre de gens, par contre, ce fut une dĆ©couverte la connaissance de ses origines, mais aussi le dĆ©veloppement de cette expĆ©rience originale de fraternitĆ© entre afro-amĆ©ricains musulmans et chrĆ©tiens amĆ©ricains. Les expressions des participants parlent dāelles-mĆŖmesĀ : « Jāai Ć©tĆ© frappĆ© par lāatmosphĆØre de famille et de rĆ©conciliation entre certains musulmans de diverses communautĆ©sĀ Ā». « Nous devons continuer Ć travailler ensemble, Ā parce que ceci nāest pas un rapport superficiel, il ouvre Ć lāespĆ©ranceĀ Ā». « Nous avons eu la nette impression que les paroles de Chiara et de lāImam Ć©taient plus vives que jamais, prophĆ©tie dāun miracle qui continueĀ !Ā Ā». Le pĆØre McWeeney, directeur du dialogue interreligieux de lāarchidiocĆØse de New York, a transmis la salutation du Cardinal Dolan en soulignant que Chiara et lāImam W.D. ont fait ce pacte « pour toujoursĀ Ā». Il a invitĆ© Ć transmettre cette expĆ©rience aux jeunes. Aujourdāhui aux USA, plus de 40 mosquĆ©es et communautĆ©s des Focolari sont impliquĆ©es, elles se rencontrent rĆ©guliĆØrement en communautĆ©s chrĆ©tiennes et musulmanes, blancs et noirs, et visent Ć construire la fraternité ; un esprit fraternel qui devient concret en diffĆ©rentes initiatives en faveur de leur propre ville ou quartier.
Juin 14, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria

www.focolare.org/collegamentoch
“Le Collegamento CH (Liaison tĆ©lĆ©phonique). Une famille dans le monde. ConnectĆ©e.” Cāest lāannonce avec laquelle le Collegamento se prĆ©sente sur internet, une des caractĆ©ristiques originales des Focolari sous lāaspect de la communication. Voici lāexplication: Quand. Il naĆ®t en 1980, le 11 aoĆ»t, fĆŖte de sainte Claire dāAssise. Le jour de sa fĆŖte donc, Chiara Lubich se trouve en SuisseĀ avec quelques personnes qui lui prĆ©sentent leurs vÅux: cāest une fĆŖte de famille. Une communion profonde se crĆ©e. Qui. Les jours suivants, depuis la maison de Chiara, sāactive une chaĆ®ne dāappels tĆ©lĆ©phoniques qui alimente la rĆ©alitĆ© perƧue, celle dāĆŖtre une unique famille. Les nouvelles qui proviennent des communautĆ©s des Focolari dans les diffĆ©rents pays du monde sont communiquĆ©es. Chiara propose, Ć ce groupe de personnes, une pensĆ©e spirituelle pour vivre ensemble, avec une intensitĆ© croissante, la spiritualitĆ© de lāunitĆ©. Comment. Ć cette pĆ©riode, on dĆ©couvre lāexistence en Suisse (CH) du service “confĆ©rence tĆ©lĆ©phonique collective” qui est immĆ©diatement utilisĆ©. Durant les semaines suivantes, ce collegamento sāĆ©tend Ć dāautres nations, jusquāĆ atteindre tous les pays où sont prĆ©sents les Focolari.
Pourquoi. Au fil du temps et avec lāĆ©volution rapide des tĆ©lĆ©communications, on passe de la confĆ©rence tĆ©lĆ©phonique au streaming et au satellite, parce que, affirmait Chiara, “une Åuvre, qui a pour idĆ©al lāunitĆ©”, une famille “dĆ©sormais dissĆ©minĆ©e sur toute la planĆØte” doit partager “entre tous, avec les moyens les plus rapides et adĆ©quats”, “joies, douleurs, espĆ©rances, projets”, expĆ©rimenter “lāamour qui va et qui revient”, faire ensemble le voyage, “le saint voyage” de la vie. Pour un monde uni. Cāest lāexpĆ©rience forte et joyeuse de lāĀ«unitĆ© et de lāuniversalité» qui lie des centaines de milliers de personnes, dissĆ©minĆ©es sur les cinq continents, orientĆ©es vers la fraternitĆ© universelle. Pour en savoir plus, visitez www.focolare.org/collegamentoch
Juin 13, 2014 | Non classifiƩ(e)
āSāil est vrai quāĆ la fin de cette coupe du monde, une seule Ć©quipe nationale soulĆØvera la Coupe du vainqueur, il faut apprendre les leƧons que le sport nous enseigneĀ : nous serons tous gagnants si nous renforƧons les liens qui nous unissentĀ Ā», a affirmĆ© le Pape FranƧois au cours de son message vidĆ©o Ć lāoccasion de la Coupe 2014. Une culture de la dĆ©faite pour une nouvelle culture de la victoire, Ć©tait aussi le titre provocateur de la rĆ©flexion de Sportmeet, toile mondiale de sportifs et dāopĆ©rateurs sportifs, Ć laquelle Chiara Lubich avait adressĆ© ces parolesĀ :
« Pour le christianisme, celui qui perd connaĆ®t la valeur de la souffrance et de la dĆ©faite car le Fils de Dieu les a valorisĆ©es. Pour celui qui perd, une joie plus profonde peut naĆ®tre du fait d’avoir donnĆ©, de s’ĆŖtre donnĆ© soi-mĆŖme au cours des entraĆ®nements ou dans les rapports rĆ©ciproques pour construire une Ć©quipe, d’avoir tout donnĆ© de soi face au public. Ce n’est que de la donation, de l’amour que naĆ®t la joie intĆ©rieure la plus limpide, la plus pure pour le vainqueur (s’il a luttĆ© et gagnĆ© par amour) et pour le perdant (s’il a Ć©galement luttĆ© et perdu par amour). Le sport devient alors authentique et sera Ć©levĆ© Ć sa dignitĆ© sociale. Il pourra contribuer Ć recrĆ©er les hommes dans cette civilisation trop stressante, Ć ĆŖtre un Ć©lĆ©ment d’affinitĆ©, de fraternitĆ© et de paix entre peuples et nations. Dans la GrĆØce antique, pendant les Olympiades, on interrompait toutes les guerres. Ne nous montronsĀ pas aujourd’hui au dessous du niveau d’alorsĀ !Ā Ā». Chiara Lubich, 10Ā septembre 2005, message au troisiĆØme congrĆØs international de “Sportmeet“
Juin 12, 2014 | Non classifiƩ(e)
BurundiĀ«En 1994 cette rĆ©gion a Ć©tĆ© le théâtre dāĆ©vĆ©nements dramatiques ā racontent ceux qui travaillent pour lāAMU ā: la population a fait lāobjet dāhomicides, de reprĆ©sailles, de vols, de destructions massives de maisons et de biens. Les conditions de vie et dāhygiĆØne sont encore aujourdāhui dĆ©plorables, et ce sont surtout les femmes et les enfants qui sont les plus touchĆ©s. Les familles vulnĆ©rables de ces municipalitĆ©s sont trĆØs nombreuses et un bon nombre de leurs enfants ne va pas Ć lāĆ©coleĀ ; elles sont souvent formĆ©es de la mĆØre seule avec ses enfants, affaiblies par des annĆ©es de guerre et de privations. Ils nāont aucune ressource, et pas de perspective dāamĆ©liorationĀ Ā». Au cours de lāannĆ©e 2014 , avec lāassociation « partnerĀ Ā» CASOBU , un nouveau projet a Ć©tĆ© lancĆ© dans la zone mĆ©tropolitaine de Bujumbura, en collaboration avec lāAssociation Homme Monde de TrĆ©vise (Italie), financĆ© par la rĆ©gion italienne de Venise. Pendant lāĆ©laboration du projet, en dialogue avec les bĆ©nĆ©ficiaires, les institutions et le personnel de CASOBU, ont centrĆ© leur attention sur quelques nĆ©cessitĆ©s prioritaires, auxquelles une sĆ©rie dāactivitĆ©s essaiera de rĆ©pondre en faveur de 250 familles vulnĆ©rables, pour un total de 1.500 personnes.
Cameroun. Le forage du puits dāeau Ć Nega (Cameroun) est terminĆ©, il est devenu lieu de rencontre et de partage. āOn peut dire que tous, grands, petits et anciens du village ont participĆ© au forage du puits āAMU Notizie n. 4/2013ā sous lāaspect de la main-dāoeuvre et du transport des pierres et du sable. Ć chaque famille on demande une petite aide annuelle pour lāentretien, qui donne selon les possibilitĆ©s de chacun, grĆ¢ce Ć la vente du cacao ou dāautres produits de la terre. Cet apport direct encourage tout le monde Ć sentir que le puits lui est propre; un bien Ć entretenirā. PrĆ©cĆ©demment les habitants du village avaient Ć©tĆ© informĆ©s et formĆ©s, par des rencontres de la communautĆ©, sur la maniĆØre de sāoccuper du puits et dāutiliser lāeau avec responsabilitĆ©. Le puits, en plus, a Ć©tĆ© creusĆ© sur un point de passage, ainsi les voyageurs peuvent lāutiliser. Le pĆØre Simon Pierre, prĆŖtre de la paroisse, Ć©crit: āSans exagĆ©rer nous pouvons dire que le forage du puits a portĆ© des fruits visibles dans le village. Tout le monde boit de lāeau potable et donc au niveau de la santĆ© on voit une amĆ©lioration; par exemple les personnes affectĆ©es de douleurs abdominales ont diminuĆ©. Le puits est devenu un lieu de rencontre et de partage entre les personnes et cela contribue Ć unir la communautĆ©ā. Source: AMU Notizie n. 2/2014
Juin 11, 2014 | Non classifiƩ(e)
Les premiĆØres annĆ©es. 1960... la Sicile (Italie) semblait trĆØs Ć©loignĆ©e de Trente, voire inaccessible. Et pourtant dĆØs cette Ć©poque, grĆ¢ce Ć un premier groupe de focolarini, la spiritualitĆ© de lāunitĆ© se fraie un chemin dans lāĆ®le, Ć lāextrĆŖme sud de lāItalie, dans de nombreuses villes. Parmi elles Scicli, 25000 habitants, perle de lāart baroque, dĆ©clarĆ©e patrimoine de lāhumanitĆ©. Une ville qui, comme Agrigente, Pozzallo et dāautres est citĆ©e Ć lāoccasion de lāarrivĆ©e de migrants en provenance de lāAfrique du Nord. Elle donne sur le Canal de Sicile et se trouve au centre du nouveau flux migratoire de ces derniĆØres annĆ©es. La population de cette rĆ©gion est naturellement accueillante, mais la priĆØre de JĆ©sus āQue tous soient unā (Jean, XVII, 21) et les suggestions deĀ Chiara LubichĀ pour qui veut conquĆ©rir Ć lāamour de Dieu sa propre ville, incitent, au cours des annĆ©es, la communauté des focolari de Scicli Ć saisir toutes les occasions de pour aller Ć la rencontre de nombreuses personnesĀ : dialogue avec des chrĆ©tiens appartenant Ć dāautres Eglises, soutien Ć de jeunes immigrĆ©s,Ā une fĆŖte du jour de l’an pour que personne ne reste seul, des cours dāitalien, un centre dāaccueil de jour pour enfants animĆ© par des jeunes, un repas offert qui est Ć lāorigine du projet « une table, une familleĀ Ā» et de nombreuses autres initiativesĀ !
āDans notre ville nous avons des frĆØres qui appartiennent Ć lāEglise MĆ©thodisteā, raconte Ignazio Ventura de Scicli. DĆØs les annĆ©es 90 naĆ®t avec eux un profond dialogue, une communion, un partage dāidĆ©es. Nous dĆ©cidons ensemble dāorganiser un repas pour les nombreux immigrĆ©s prĆ©sents dans notre villeĀ Ā». āHichem et Samia, un jeune couple tunisien, sont arrivĆ©s depuis peu Ć Scicli. Nous les aidons Ć bĆ¢tir leur modeste maison. PrĆ©occupĆ©s par la prĆ©caritĆ© Ć©conomique, ils nous confient quāils attendent un enfant et grĆ¢ce Ć Ā lāamour concret de nombreuses personnes ils ont vĆ©cu cette grossesse avec confiance. La naissance de Deyssem, aprĆØs les premiers instants de joie, se transforme en une course contre la montre angoissante Ć cause dāune malformationĀ : il faut intervenir dans les heures qui suiventĀ ! Nous sommes avec eux pour vivre ce moment dĆ©licat. Il faut organiser le transfert du bĆ©bĆ© Ć Rome. Une personne de la communautĆ© se propose dāaccompagner lāenfant et son papa. LāopĆ©ration est un vrai succĆØs et le petit est sauvé !Ā Ā» Cāest aussi Ć cette Ć©poque que le Centre dāaccueil interculturel « La SourceĀ Ā» voit le jour, grĆ¢ce Ć la collaboration avec dāautres associations, en rĆ©ponse Ć lāappel de la commune demandant des cours dāitalien pour les jeunes immigrĆ©sĀ : trois fois par semaine, pendant deux annĆ©es consĆ©cutives. De cette expĆ©rienceĀ naĆ®tra un spectacle où les jeunes nord-africains et de Scicli donneront le meilleur dāeux-mĆŖmes.
Depuis 2005, en sāinspirant du āManifesteā transmis par Chiara aux nouvelles gĆ©nĆ©rations ā āUne ville ne suffit pasā ā Ā les Juniors pour lāUnitĆ© sāoccupent des enfants accueillis dans un Centre de jour, tenu par des religieuses. Ces enfants, qui vivent des situations particuliĆØres, y dĆ©jeunent et y passent lāaprĆØs-midi. Des Ć©quipes sont organisĆ©es pour quāĆ tour de rĆ“le elles passent avec eux les temps rĆ©servĆ©s aux jeux et aux devoirs. Lāassistante sociale et la psychologue soulignent le rĆ“le importantĀ de ces jeunes auprĆØs des enfants. En 2006 des familles du Mouvement des Focolari sont sollicitĆ©s pour aider Ć la formation des familles et des enfants du CentreĀ : des familles albanaises, de culture et de religion diffĆ©rente, des familles sĆ©parĆ©es où les parents sont en prison ou en libertĆ© surveillĆ©e⦠« Notre prĆ©sence auprĆØs du Centre et des religieuses nous a donnĆ© de nombreuses occasions de vivre une relation dāaide etĀ de soutien rĆ©ciproques, mĆŖme lorsquāon ne pouvaitĀ rien faire dāautre que de les Ć©couter ou dāaccueillir leurs souffrances. Cāest de lĆ quāest nĆ© le projet « Une table, une famille » : un repas offert Ć une soixantaine de personnes un dimanche par moisĀ Ā» « Nous sommes en train dāexpĆ©rimenter ā conclut Ignazio –Ā que cet esprit de famille permet de dĆ©passer les barriĆØres culturelles. Et cāest vrai quāen se donnant aux autresĀ on expĆ©rimente la paix de lāĆ¢me, la libertĆ© des enfants de DieuĀ Ā»
Juin 10, 2014 | Focolare Worldwide
Arabe chrĆ©tienne, elle est nĆ©e en IsraĆ«l. Elle a reƧu le prix Mount Zion 2013 avec la juive Yisca Harani pour « lāapport important au dĆ©veloppement du dialogue entre religions et cultures en Terre Sainte et Ć la comprĆ©hension entre juifs, chrĆ©tiens et musulmansĀ Ā». Margaret Karram, dĆ©jĆ membre de la Commission Ć©piscopale pour le dialogue interreligieux de lāAssemblĆ©e des Ordinaires catholiques de la Terre Sainte, et collaboratrice avec la direction de lā Interreligious Coordinating Council en IsraĆ«l (ICCI), est maintenant au Centre international du mouvement des Focolari et cāest elle qui prĆŖtait sa voix pour dire la priĆØre de saint FranƧois quand cāĆ©tait le tour des chrĆ©tiens dāinvoquer Dieu pour la paix voulu par lāĆ©vĆŖque de Rome avec Shimon Peres et Abu Mazen, en prĆ©sence aussi du patriarche BartholomĆ©e I. Nous reportons dāamples extraits de lāinterview quāelle a donnĆ©e Ć Victoria Gomez de CittĆ Nuova. Quelle impression tāest restĆ©e de cette rencontre? « La premiĆØre est de māĆŖtre trouvĆ©e dans une oasis de paix. Je connais bien les contrastes qui lāen empĆŖchent, et pourtant durant ces deux heures passĆ©es ensemble Ć prier, il me semblait que, pendant que lāon invoquait Dieu pour le don de la paix, on Lui donnait la maniĆØre de voir « dāen hautĀ Ā», pour ainsi dire, le rĆ©sultat des efforts humains. Certes le dessein nāest pas encore complĆØtement rĆ©alisĆ©, cependant il ressemblait Ć la trame dāun tapisĀ : en dessous les nÅuds que nous devons dĆ©nouer, mais celui qui regardait la trame Ć©tait Dieu et Lui, voyait le dessin. Pendant que se dĆ©roulaient les priĆØres en hĆ©breu et en arabe je pensaisĀ : « Dieu les connait et les comprend. Lui sait agir dans lāhistoireĀ Ā». Jāai perƧu la puissance de la priĆØre et jāai compris que seul Dieu peut changer le cÅur des hommes. Ton histoire est une sorte de passeport qui te donnait la possibilitĆ© de participer Ć cet Ć©vĆ©nement⦠«Jāai vĆ©cu dĆØs mon plus jeune Ć¢ge en rĆŖvant Ć la paix. Encore enfants, nous nous demandionsĀ : « Quelle est ma patrie, quelle est ma place, qui suis-jeĀ ?Ā Ā». Maintenant, Ć 50 ans, je ne vois pas encore le rĆŖve de cette patrie trĆØs proche, mais nous avons semĆ© et beaucoup. Nous devons continuer Ć le faire. Cāest un devoir vis-Ć -vis des nouvelles gĆ©nĆ©rations. Nous devons leur transmettre la certitude dāun futur possible, sans perdre lāespoir ni rester abattus par la fatigue. Hier cāĆ©tait la fĆŖte de PentecĆ“te et lāaction de lāEsprit Saint « baigne ce qui est aride, guĆ©rit ce qui saigne, plie ce qui est rigideā¦Ā Ā»
Tu reprĆ©sentais le mouvement des Focolari sur invitation personnelle du pape FranƧois⦠Depuis la prĆ©sidente Maria Voce jusquāaux amis de Bethleem et de JĆ©rusalem, beaucoup māont assurĆ©e de leur pensĆ©e particuliĆØre. Jāai trouvĆ© des paroles de joie mĆŖme parmi diverses personnalitĆ©s chrĆ©tiennes, juives ou musulmanes, rencontrĆ©es dans les jardins. Il me semblait quāĆ partir de lāintervention du pape ressortait un nouvel Ć©lan pour sāengager pour la paix avec plus de courage. Je sentais quāil nous Ć©tait adressĆ© Ć nous aussi qui appartenons au FocolariĀ : ĆŖtre plus prĆ©sents, plus actifs, plus courageux Ć dĆ©faire les « nÅudsĀ Ā» que nous rencontrons partout. La salutation personnelle du pape ensuite me lāa confirmĆ©, de mĆŖme que la rencontre avec dāautres autoritĆ©s. Tu Ć©tais la seule femme Ć prĆŖter ta voix pour une des priĆØres. Comment lāas-tu ressentiĀ ? Cette priĆØre, jāai essayĆ© de la lire en me faisant lāinterprĆØte de lāhumanitĆ© qui croit, souffre et espĆØre. Nous aussi les femmes avons un rĆ“le Ć jouer en faveur de la paix. Lāun des participants māa ditĀ : « cāest important que vous soyez lĆ . Je sais ce que veut dire la richesse dāune femmeĀ !Ā Ā». Pendant que jāĆ©coutais ces belles priĆØres et les musiques, je me suis rappelĆ© les paroles du pape Ć lāAngelus, quelques heures avantĀ : la MĆØre Eglise et la MĆØre Marie sont ātoutes les deux mĆØres, toutes les deux femmesā. Et dans les Ć©motions surement pas homogĆØnes, qui circulaient parmi les prĆ©sents, lāon percevait la nĆ©cessitĆ© dāune mĆØre. Quels sentiments as-tu cueillis chez les gens de Terre Sainte qui tāont manifestĆ© leur proximité ? Il y avait une grande attente et maintenant une grande espĆ©rance. Evidemment les sceptiques ne manquaient pas. Palestiniens et israĆ©liens retiennent que cette rencontre a marquĆ© une Ć©tape vers laquelle on peut regarder Ć partir dāaujourdāhui et continuer Ć le faire dans le futur. En plus, cāest un signe fort pour lāEglise qui prend en charge la souffrance et les attentes des peuples. Ce fut une dĆ©monstration que la Terre Sainte nāest pas occultĆ©e et que le pape ne laisse pas ces deux peuples tout seuls, il marchera Ć leur cĆ“tĆ©. Il faut voir cet Ć©vĆ©nement sur le long terme. En attendant, il faut continuerĀ Ć tisser en dĆ©faisant les nÅuds et en sāengageant Ć tous les niveaux possibles, avec courage et dĆ©licatesse. Beaucoup pensent que le chemin sera long, mais nous ne connaissons pas lāaction de Dieu dans lāhistoire. Nous pouvons toujours espĆ©rerĀ Ā». SourceĀ : CittĆ Nuova online
Juin 9, 2014 | Focolare Worldwide
Cāest, en rĆ©sumĆ©, le projet du Centre Rincón de Luz (Coin de LumiĆØre), crƩƩ il y a trois ans, gĆ©rĆ© par lāAssociation locale Unisol, en collaboration avec les Associations AMU (Action pour un Monde Uni) et AFN (Action Familles Nouvelles). Pour contrĆ“ler lāavancement du projet et Ć©tudier ensemble de nouvelles solutions de dĆ©veloppement, Anna Marenchino, du secteur des projets AMU, sāest rendue en Bolivie, Ć Cochabamba. Parmi les nombreuses personnes rencontrĆ©es durant le voyage, il y a Mari Cruz, la nouvelle directrice de lāĆ©cole du Centre. Elle-mĆŖme lāavait frĆ©quentĆ© enfant, mĆŖme si ce nāĆ©tait pas la structure accueillante dāaujourdāhui, et a pu terminer ses Ć©tudes grĆ¢ce au Soutien Ć Distance de Familles Nouvelles. La voir aujourdāhui en coordonner le domaine scolaire peut ĆŖtre un encouragement pour tous les enfants et les familles Ć croire quāune vie meilleure est possible. “Jāai dĆ» supporter beaucoup de souffrances dans ma vie ā raconte MariĀ Cruz. Lorsque jāĆ©tais petite, mon papa buvait, et le voir ainsi me faisait beaucoup de peine. Il nāĆ©tait pas violent, mais dur. Je me souviens que ses punitions consistaient Ć nous faire tourner autour de la maison depuis quatre heures du matin jusquāĆ sept heures, lorsque nous allions Ć lāĆ©cole. Pour moi, le Centre Ć©tait un point de repĆØre. Ils māaidaient dans les matiĆØres où jāavais le plus de difficultĆ© et, une fois comprises, jāĆ©tais parmi les meilleurs de ma classe. En outre, ils me donnaient la possibilitĆ© dāĆ©tudier grĆ¢ce Ć un soutien financier pour payer lāĆ©cole. AprĆØs quelques annĆ©es, nous avons dĆ©mĆ©nagĆ© loin du Centre. Mon pĆØre allait mieux, et nous travaillions tous avec lui le week-end pour amĆ©nager notre maison.Ā CāĆ©tait difficile au dĆ©but, parce que nous nāavions rien Ć la maison: Ć©lectricitĆ©, eau, toilettes. Mais nous ne nous plaignions pas. Nous regardions papa et, avec un ton rassurant, nous lui disions: ne tāinquiĆØte pas, va travailler, ainsi nous mangerons du poulet demain!
Durant les moments plus difficiles, jāai trouvĆ© le courage de recommencer, grĆ¢ce Ć quelques personnes du Mouvement des Focolari qui, en plus de māavoir aidĆ©e par le biais du Centre, m’ont soutenue et aidĆ©e Ć retrouver confiance en moi-mĆŖme et en autrui. Jāenseignais dans le centre Rincón de Luz depuis quelques annĆ©es et, lorsquāen dĆ©cembre ils māont demandĆ© de devenir la nouvelle directrice de lāĆ©cole, je ne pouvais pas y croire. Ils avaient vraiment pensĆ© Ć moi? Jāai immĆ©diatement acceptĆ©, parce que je veux māengager pour donner une opportunitĆ© Ć ces enfants, comme celle que jāai eue. Aujourdāhui, je suis vraiment heureuse, parce que chaque expĆ©rience, belle ou triste, māa rendue trĆØs forte et māa donnĆ© la possibilitĆ© de comprendre profondĆ©ment les autres personnes, parce que jāai senti leurs souffrances dans mon cÅur. Je peux dire aux enfants et Ć leur famille: courage, il est possible de changer!” Source: AMU, Nouvelles n°2/2014 ā www.amu-it.eu
Juin 8, 2014 | Focolare Worldwide
Ā«Dans le coeur de Chiara Lubich se trouvait un rĆŖveĀ Ā» – celui qui parle cāest Marco Tecilla, entrĆ© dans lāhistoire comme le « premierĀ Ā» focolarino. Devant luiĀ : un public de quelques centaines de personnes venant de 50 pays, reprĆ©sentant des communautĆ©s locales des Focolari rĆ©pandues dans le monde. Jeter un coup dāÅil enĀ arriĆØre sur ce qui sāest passĆ© dans la ville où le charisme de lāunitĆ© a fait ses premiers pas, Trente, pour aussi en tirer un Ć©clairage sur notre temps, est naturel. « En regardant par sa fenĆŖtre qui dominait Trente, Chiara aurait voulu rĆ©soudre le problĆØme social de la ville. Mais nous nāavions pas encore les forces. Et voilĆ quāen dĆ©cembre 1947 elle nous convoqua tous dans la salle Cardinal Massaia pour nous communiquer quelque chose. Elle avait remarquĆ© que parmi les personnes de notre communautĆ© il y en avait qui Ć©taient obligĆ©es de vivre dans une grande restriction Ć©conomique. Et Ƨa, pour elle, cāĆ©tait inconcevable. Dans les premiĆØres communautĆ©s chrĆ©tiennes de JĆ©rusalem aux premiers temps de lāEglise ā comme le racontent les Actes des ApĆ“tres ā « tout Ć©tait en commun et il nāy avait parmi eux aucun indigentĀ Ā» parce que lāĆ©vangile Ć©tait vĆ©cu Ć la lettre. Chiara, justement, dĆ©cida de nous parler de la communion des biens et de nous lancer ce dĆ©fi Ć nous tous, qui formions cette premiĆØre communautĆ© de Trente. Semblable et diffĆ©rente de celle des premiers chrĆ©tiensĀ Ā». Chacun devait donc vendre tous ses biens? « Non. MĆŖme si lāon arrivait de fait au mĆŖme but que la communautĆ© chrĆ©tienne, on ne demandait Ć personne de vendre ce quāil avait pour lāapporter Ć la communautĆ©, mais de donner ce tout que lāon possĆ©dait en propre et dont on pouvait se priver sans que cela nuise ni Ć nous-mĆŖmes ni Ć la familleĀ Ā».
Comment fonctionnait cette forme de charitĆ© āorganisĆ©eā? « Chacun apportait ce quāil avait en plus, surtout en argent, et sāengageait Ć donner une somme fixe quāil dĆ©cidait mois par mois. Le donateur et le chiffre restaient confidentiels. Avec lāargent reƧu, une focolarine que Chiara elle-mĆŖme avait mandatĆ©e, aurait aidĆ©, mensuellement et discrĆØtement, des familles indigentes de la communautĆ©. Elle exerƧait cette tĆ¢che dĆ©licate avec toute la charitĆ© et la rĆ©serve nĆ©cessaires. Le but Ć©taitĀ : arriver Ć ce que parmi nous il nāy ait plus aucun indigent, mais que tous aient de quoi vivre. Le rĆ©sultat de la somme obtenue et lāengagement mensuel furent impensables et elles rĆ©ussirent dĆØs le premier mois, Ć rĆ©gler les problĆØmes dāune trentaine de famillesĀ Ā».
Quāen pensait ChiaraĀ ? « En regardant notre monde elle disaitĀ : āOn dirait que cāest quelque chose dāimpossible de nos jours, dans un monde si avide et Ć©goĆÆste⦠et pourtant cāest possible. Devant des faits comme ceux-lĆ , Ć©mus et reconnaissants, nous crionsĀ : La CharitĆ© cāest DieuĀ ! Et Dieu est le Tout-Puissant. Dans lāesprit de charitĆ© et dāunitĆ© (qui nāest pas la simple aumĆ“ne, mais le don total de soi Ć la volontĆ© de Dieu) tout le monde trouverait quelque chose Ć donner. Mais il faut, avant de demander ce qui appartient en propre, former les cÅurs, parce quāĆ la diffĆ©rence des premiers chrĆ©tiens, il circule chez les gens un esprit du monde trop grand, il rĆØgne la dĆ©sunitĆ© et lāindiffĆ©rence. Seule une formation Ć©vangĆ©lique solide et profonde peut faire vivre une sociĆ©tĆ© idĆ©ale de charitĆ© fraternelle. Cela se vĆ©rifiera certainement entre nous parce que, tant que nous serons unis, Christ est au milieu de nous, et ce que lui bĆ¢tit, resteĀ Ā». De fait, ce que lāon remarquait beaucoup dans les premiers temps du mouvement des Focolari cāĆ©tait lāimportance de la vie de lāĆ©vangileĀ Ā».
ExpĆ©rience,Ā celle de la communion des biens, Ā qui ne sāest pas arrĆŖtĆ©e Ć la premiĆØre communautĆ© de Trente, Ā mais sāest prolongĆ©e au cours des annĆ©es, autant dans les choix de vie des membres des Focolari, que dans des actions concrĆØtes (comme les « liens fagotĀ Ā») où lāon faisait circuler les biens sous une forme qui rappelle le troc dāavant, avec une forte dose de solidaritĆ© et de justice sociale.
Juin 7, 2014 | Focolare Worldwide
Mettez ensemble 21 jeunes femmes venant de 13 pays du monde entier, ajoutez tous leurs talents, les richesses de leurs cultures et leur dĆ©sir de transmettreĀ la fraĆ®cheur du message Ć©vangĆ©lique. DĆ©clinez le tout selon les divers modes dāexpression et de communication…. et voilĆ leĀ Gen VerdeĀ ! Ce fut un moment extraordinaire pour notre ville, un grand jour pour les jeunes et tous les passionnĆ©s de musique et dāEvangile. Un double rendez-vousĀ : le vendredi 30 mai pour un atelier de crĆ©ation musicale avec les jeunes et le dimanche 1er juin au soirpour le concert donnĆ© sur lāesplanade du Sanctuaire de la Vierge des GrĆ¢ces, à « LāOasis de NazarethĀ Ā». Les 21 artistes animĆ©es par le charisme du Mouvement des Focolari ont chantĆ© lāamour de leur vie sur une musique de notre Ć©poque, moderne, riche de sound, avec de lāĆ©cho, expression de nombreuses nationalitĆ©s et Ć©maillĆ©e desĀ paroles de lāEvangile. Comme l’a chantĆ© Soeur Cristina Ć l’Ć©mission The Voice:Ā “Ho un dono ve lo dono” (J’ai un don je vous en fais don)Ā , ces jeunes femmes nāont pas eu peur dāincarner le commandement de lāamour de leur Ā prochain et de partager leur joie d’avoir rĆ©pondu Ć l’appel de Dieu,Ā au son des guitares, des percussions, des basses et des violons. « La musique Ā est un don: nous ne pouvons pas nous vanter dāavoir des talents, mais nous pouvons les mettre Ć disposition et ainsi ils se multiplientĀ Ā», ont-elles Ā dĆ©clarĆ©.
Au cours de lāatelier, elles ont parlĆ© dāelles, elles ont partagĆ© avec les jeunes des Ć©pisodes de leur vie, des vies parfois difficiles ou extrĆŖmement simples où, Ć un certain moment, des mots comme unitĆ©, fraternitĆ©, partage ont cessĆ© dāĆŖtre des rĆŖves pour devenir une rĆ©alitĆ© familiĆØre grĆ¢ce Ć leur mise en pratique quotidienne. « Chaque matin, avant de commencer la journĆ©e ā ont-elles expliquĆ©- nous renouvelons un pacteĀ : celui de nous aimer rĆ©ciproquement. Cela conduit Ć aimer lāidĆ©e de lāautre comme si cāĆ©tait la mienne, en accueillant lāĆ©tincelle crĆ©atrice quāelle apporte, dans le libre partage de nos idĆ©es. Etre prĆŖtes Ć recommencer, Ć donner dāabord de lāespace aux relations et ensuite Ć lāart. Lorsque je suis disposĆ©e Ć dĆ©placer mon idĆ©e pour māouvrir Ć celle de lāautre, cāest tout un monde qui sāouvre, avec de nouvelles possibilitĆ©sĀ Ā». Le projetāStart Nowā portĆ© sur la scĆØne de Corato (Bari) est nĆ© au cours dāun voyage en Terre Sainte, où juifs, musulmans et chrĆ©tiens se cĆ“toient mais souvent sans dialoguer. āNous avons pensĆ© āpoursuivent-elles- que les disciplines artistiques sont un instrument au service du dialogue: lāaccueil rĆ©ciproque des talents est au cÅur de notre communication. Dans la CitĆ© Pilote internationale de Loppiano (Florence), où nous habitons, nous organisons des « workshopsĀ Ā» de théâtre, de percussions, de chant et de danseĀ : ce sont des laboratoires grĆ¢ce auxquels des jeunes du monde entier mettent en commun leurs talents, se confrontent et dialoguent en expĆ©rimentant la valeur de lāunitĆ© et de la fraternité » āAu contact de ces jeunes filles ā cāest le commentaire dāun prĆŖtre ā personne ne peut rester indiffĆ©rent. Nous lāavons vĆ©rifiĆ© chez beaucoup de personnes, aussi bien vendredi que dimanche. Le Gen Verde a voulu se donner Ć ces nombreux jeunes en leur partageant des moments de la vie ordinaire rendus extraordinaires Ć la suite dāune rencontre, celle du Christ ressuscitĆ© qui vient habiter les diverses situations, pas toujours roses, et les transfigure en les rendant belles, au point de ne pouvoir les taireĀ Ā»
āAu dedans de moi, une lumiĆØre qui ne māabandonne jamaisā, cāest le refrain dāune de leurs chansons. « Elles nous ont donnĆ© le secret pour garder constamment lāenthousiasme dans tout ce quāon fait ā a soulignĆ© Antonella DāIntrono, en charge de la communication de lāĆ©vĆ©nement pour la Pastorale des Jeunes de la ville ā dans la vie il faut avoir le regard fixĆ© sur une personneĀ : JĆ©sus sur la Croix qui nous aime immensĆ©mentĀ Ā» Source: Coratolive https://www.youtube.com/watch?v=ZIh8ythF0kI
Juin 6, 2014 | Senza categoria
Le pape FranƧois a invitĆ© le 25 mai dernier les prĆ©sidents de lāEtat de Palestine et de lāEtat dāIsraĆ«l à « faire monter une priĆØre intense en demandant Ć Dieu le don de la paixĀ Ā». En offrant sa maison au Vatican il a donnĆ© un nouvel espoir au monde, en faisant faire un grand pas en avant et croire que la paix se crĆ©e et doit ĆŖtre invoquĆ©e. Depuis cet instant la priĆØre commune de ceux qui sāinspirent de lāidĆ©al de lāunitĆ© des Focolari, de diverses religions et cultures, sāest intensifiĆ©e. Par des expressions diffĆ©rentes, par la multiplication dāactions en faveur de la paix chez les petits comme chez les grands, et par une relance du Timeout quotidien Ć midi de chaque fuseau horaire, ils font monter cette priĆØre pour la paix dans le monde entier. La joie Ć©tait grande de savoir que sāunira au pape FranƧois et aux prĆ©sidents Peres et Abu Mazen, le patriarche ÅcumĆ©nique BartholomĆ©e I de Constantinople lors de lā « invocation pour la paixĀ Ā» de dimanche au Vatican. Un stimulant de plus pour cheminer ensemble vers le « que tous soient un afin que le monde croieĀ Ā» de JĆ©sus, qui est plus que jamais ressenti aujourdāhui comme Son commandement. Le mouvement des Focolari rĆ©pond donc Ć la requĆŖte insistante du pape FranƧois de « ne pas nous laisser seuls » ; et des cinq continents, en particulier lĆ où se vit la plus grande souffrance,Ā il sāunira Ć la priĆØre au Vatican « pour que le Seigneur nous donne la paix sur cette Terre bĆ©nieĀ !Ā Ā»
Juin 5, 2014 | Non classifiƩ(e)
Juin 5, 2014 | Focolare Worldwide
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Tout a commencĆ© il y a vingt ans par lāinitiative dāun des membres de la paroisse qui avait reƧu la visite dāun groupe de jeunes gitans lui demandant avec insistance dāaller voir une image de la Vierge dans leur faubourg qui, disaient-ils, pleurait. CāĆ©tait le premier contact avec la communautĆ© gitane, et cela a entrainĆ© quelques paroissiens Ć se rĆ©unir tous les jours pour prier sur cette place avec les enfants. MalgrĆ© plusieurs initiatives qui ont portĆ© leurs fruits, le groupe de priĆØre sāest dissous deux ans plus tardĀ ; il a fallu dix ans pour le reprendre. Ā Cāest leĀ Groupe de PriĆØre et Mission « Ceferino JimĆ©nez MallaĀ Ā» qui lui a redonnĆ© son Ć©lan, Ā il se rencontre tous les lundis pour prier dans la Grotte de Notre Dame de la VallĆ©e, au centre de la place du faubourg gitan. « Il faut dĆ©passer la peur, les prĆ©jugĆ©s, lāindiffĆ©rence, le refus nĆ© dāun rapport erronĆ© avec eux ā raconte Marie ThĆ©rĆØse Sosa, Ā volontaire du mouvement des Focolari –Ā ; mais ensuite les barriĆØres sont tombĆ©es, nous avons dĆ©couvert que les gitans aiment Ć©couter la Parole de Dieu quāils ne peuvent souvent pas lire parce que la majoritĆ© est analphabĆØte. Dāautres membres des Focolari se sont joints au groupe. « LāexpĆ©rience veut crĆ©er un rapport par de simples gestes de ārĆ©ciprocitĆ©ā ā continue Marie ThĆ©rĆØse ā se connaĆ®tre par son nom, se regarder dans les yeux, sāĆ©couter, se faire un avec lāautre. Ā Je pense par exemple Ć la fĆŖte Ć laquelle on peut participer pour la naissance dāun enfant, ou visiter les malades Ć lāhĆ“pital. Nous avons mĆŖme portĆ© lāonction des malades Ć lāun dāentre eux.Ā Ā» On cherche ensuite dāouvrir des routes dāinculturation, en traduisant en leur langue des priĆØres comme le Notre PĆØre, le Je vous salue Marie, ou le Gloria. « Quand ils nous Ć©coutent prier les enfants disentĀ : āon dirait que vous ĆŖtes gitansāĀ Ā» Un autre pas important a Ć©tĆ© de cĆ©lĆ©brer ensemble la JournĆ©e Internationale du Peuple Gitan, dont ils nāavaient pas entendu parler, pour donner visibilitĆ© Ć la communautĆ©. Un parcours qui continue le 8 avril de chaque annĆ©e grĆ¢ce aussi aux mĆ©diasĀ : les gitans participent rĆ©guliĆØrement Ć une transmission sur Radio Maria où ils peuvent faire connaĆ®tre leurs coutumes, et un journal a publiĆ© une page sur lāexpĆ©rience de la Mission Gitane. La visibilitĆ© acquise a permis de dĆ©marrer un projet dāalphabĆ©tisation en ligne avec un Institut de formation des professeurs.
Mais le pont se crĆ©e aussi du cĆ“tĆ© de la communautĆ© argentineĀ : dans une Ć©cole secondaire qui a des gitans comme voisins sans aucun rapport entre eux, un enseignant a ouvert le dĆ©bat sur les prĆ©jugĆ©s contre les minoritĆ©s ethniques, alors que certains Ć©tudiants en journalisme ont rĆ©alisĆ© un reportage « CrĆ©oles et gitans, le dĆ©but dāun dialogueĀ Ā» (dans ce contexte, ācrĆ©olesā veut dire argentins). En mars, avec lāouverture de lāannĆ©e scolaire, ils ont commencĆ© Ć travailler pour garder des placesĀ dans les salles de classe pour des enfants gitans, souvent discriminĆ©s et le groupe a participĆ© Ć la journĆ©e dāinsertion Ć lāĆ©cole. Les initiatives sont nombreuses, depuis le cours de couture pour les filles au catĆ©chisme pour les enfants, mais impossible de les nommer toutes ici. « Notre dĆ©sir serait ā conclut-elle ā de crĆ©er au niveau national un rĆ©seau de communautĆ©s-pontsĀ Ā». Les 5 et 6 juin, Marie ThĆ©rĆØse est Ć Rome Ā pour la Rencontre mondiale des promoteurs Ć©piscopaux et directeurs nationaux de la Pastorale pour les gitans, sur invitation du cardinal Vegliò, prĆ©sident du Conseil Pontifical pour les ItinĆ©rants et les Migrants.
Juin 4, 2014 | Focolare Worldwide
La premiĆØre chose que Giorgio La Pira faisait le matin, cāĆ©tait dāaller acheter le journal. Puis, une fois rentrĆ© dans son bureau, il ouvrait lā Evangile et le posaitĀ Ć cĆ“tĆ© des nouvelles du jour. Pour ce maire de Florence, considĆ©rĆ© comme un saint homme, les deux textes nāĆ©taient pas Ć©loignĆ©s, au contraireĀ ! Son travail consistait justement Ć appliquer concrĆØtement lā Evangile dans les rĆ©alitĆ©s humaines et sociales, en suscitant des actions Ć©clairĆ©es et innovantes, qui puissent rĆ©pondre aux questions des pĆ©riphĆ©ries existentielles de sa ville, et ensuite du monde entier. Aujourdāhui son Åuvre est reprise par de nombreuses initiatives qui portent son nom.
Lāune dāelles vient de souffler ses 35 bougies, cāest le Centre International dā Etudiants Giorgio La Pira qui a fĆŖtĆ© cet anniversaire le 25 mai, en prĆ©sence de nombreux amis venus pour lāoccasion Ć lāAuditorium de Loppiano (Fi). La journaliste Maddalena Maltese leur a faitĀ parcourir lāalbum de famille, une rĆ©trospective trĆØs Ć©loquente de toutes ces annĆ©es au service des jeunes les plus divers. Au cours des annĆ©es 70, Ć Florence aussi, on notait un phĆ©nomĆØne nouveauĀ pour lāItalieĀ : de nombreux Ć©tudiants arrivaient de lāĆ©tranger, en particulier dāAfrique, dāAsie et dāAmĆ©rique Latine. Mais lāItalie nāĆ©tait pas prĆŖte, ni sur le plan administratif, ni au plan culturel et humain Ć accueillir toutes ces personnes. Le Cardinal Benelli, archevĆŖque de la ville, se mobilisa en sāinspirant prĆ©cisĆ©ment des idĆ©es de Giorgio La Pira et demanda Ć Chiara Lubich de lāaider. Quelques jours plus tard trois jeunes du mouvement des focolari se prĆ©sentĆØrent Ć lui pour aller visiter au cÅur de Florence des lieux susceptibles dāaccueillir ces Ć©tudiants et où ils puissent se sentir chez eux. Cāest de lĆ que tout a commencĆ©.
Aujourdāhui le diocĆØse de Florence est confiĆ© Ć Giuseppe Betori. Dans son intervention il a soulignĆ© la dimension prophĆ©tique de lāidĆ©e du Cardinal Benelli et de Chiara Lubich car elle a conduit le Centre La Pira Ć ĆŖtre un lieu Ć la pointe du dialogue avec la diversitĆ© des cultures et des situations, en particulier avec le monde qui souffre, ceux quāon oublie souvent ou quāon relĆØgue au dernier rang. Quant Ć Joseph Levi, le Rabbin responsable de la communautĆ© juive de Florence, il a trouvĆ© dansĀ cette culture du dialogue et de la rĆ©ciprocitĆ© une vraie richesse offerte Ć la ville et Ć la croissance de son tissu social dans un esprit de fraternitĆ©. En tĆ©moignent de nombreuses expĆ©riences, comme celle de Jean-Claude Assamoi de la CĆ“te dāIvoireĀ : « Le Centre māa aidĆ© alors que je passais un moment difficile en māhĆ©bergeant sous son toit, ainsi que dāautres Ć©tudiants. Je suis ensuite entrĆ© dans lāĆ©quipe comme formateur dans le domaine de lāĆ©ducation Ć la mondialisationā¦De nombreux Ć©tudiants africains ont suivi mon parcours et se sont transfĆ©rĆ©s ailleurs en dĆ©veloppant des relations de travail entre leur pays dāorigine et celui qui les a accueillis, fidĆØles Ć lāesprit de dialogue et dāunitĆ© vĆ©cu Ć Florence »  Ā
Les pĆ©riphĆ©ries que La Pira affectionnait et quāaujourdāhui le pape FranƧois nous invite Ć connaĆ®tre, sont au cÅur dāune prophĆ©tie qui devient chaque jour concrĆØte et actuelle, grĆ¢ce Ć cetteĀ fraternitĆ© en actes.
Juin 3, 2014 | Focolare Worldwide
« En gĆ©nĆ©ral, la situation de la capitale Bangui sāamĆ©liore. Dans le reste du pays, il y a des rĆ©alitĆ©s trĆØs variĆ©es, nos communautĆ©s sont dans des zones relativement calmes, mais depuis dĆ©cembre dernier, il y a une zone de la ville où des petites reprĆ©sailles mais aussi des meurtres ont Ć©tĆ© perpĆ©trĆ©s. Il sāagit du quartier musulman et desĀ alentours. Les gensĀ ne peuvent pas retourner dans leurs propres maisons et ils continuent Ć vivre dans les camps de rĆ©fugiĆ©s, autour de lāaĆ©roport, dans les Ć©glises et dans la mosquĆ©e centraleĀ Ā». Ā«La journĆ©e du 28 mai a commencĆ© normalement, avec les activitĆ©s dāun jour quelconque de la semaine. Au courant de lāaprĆØs-midi, il y a encore eu des Ć©chauffourĆ©es dans les quartiers « chaudsĀ Ā». A un certain moment, un groupe armĆ© a fait irruption prĆØs de lāĆ©glise de Notre Dame de Fatima, a ouvert le feu sur les gens qui Ć©taient rĆ©fugiĆ©s lĆ et a pris en otage une quarantaine de personnes. Il y a eu une quinzaine de morts et beaucoup de blessĆ©s. Sur les quarante otages, on a retrouvĆ© 39 cadavresā¦Ā Ā». « Les gens nāen peuvent plus. Le jeudi 29, cāĆ©tait la fĆŖte de lāAscension de JĆ©sus. Il y avait des barricades dans les rues principales et les quartiers de toute la ville pour empĆŖcher les voitures de passer. Le jour aprĆØs, Ć 4 heures du matin, nous avons Ć©tĆ© rĆ©veillĆ©es par un bruit assourdissantā¦Des milliers de personnes qui ont dĆ©filĆ© pacifiquement au son de couvercles de casseroles et ce, jusquāĆ 7 heures. Dans dāautres parties de la ville, on continue Ć
entendre des tirs, parfois dāune faƧon plus sporadique, parfois plus intense, peut-ĆŖtre pour contenir la manifestationĀ Ā». « Les manifestants demandent la dĆ©mission du gouvernement de transition, le dĆ©part des troupes Ć©trangĆØres. AprĆØs six mois, elles sont accusĆ©es par la population de ne pas avoir effectuĆ© un rĆ©el dĆ©sarmement des zones dites « chaudesĀ Ā» de la ville. Et on interprĆØte ce fait comme une volontĆ© de maintenir le dĆ©sordre politico-militaire de la part des pays qui font partie des troupes qui sont censĆ©es pacifier le Pays, alors que lāexploitation de nos ressources continue dāune maniĆØre illĆ©gale. Le gouvernement de transition nāa pas la force de sāimposer, ni les finances pour rĆ©organiser les forces armĆ©es nationales, qui pourraient plus efficacement dĆ©fendre les intĆ©rĆŖts de la populationĀ Ā».
Le jour du massacre dans lāĆ©glise de Fatima, nous avons cherchĆ© avec anxiĆ©tĆ©, Ć avoir des nouvelles concernant les personnes de notre communautĆ©, surtout de ceux qui vivent proches de la zone touchĆ©e. Willy, un jeune que nous connaissons a Ć©tĆ© tuĆ© et dāautres ont Ć©tĆ© lĆ©gĆØrement blessĆ©s. Tous les autres sont saufs et rĆ©fugiĆ©s autre part. Nous tentons de nous soutenir mutuellement Ć travers le tĆ©lĆ©phone et quelques jeunes sont passĆ©s chez nous pour trouver un peu de rĆ©confortĀ Ā». « Cāest depuis le dĆ©but du conflit que nous essayons dāaider ceux qui nous sont proches, spĆ©cialementĀ les familles, les enfants et ce,Ā avec de lāaide concrĆØte qui nous arrive des Jeunes pour un Monde Uni, du Soutien Ć distance des Familles Nouvelles et autres. Ici sur place, nous sommes Ć©galement engagĆ©s Ć sensibiliser les jeunes Ć la paix, Ć travers les Jeunes pour un monde uni et toute la communauté ». « Nous sommes certains- conclut Monica- que Dieu a un plan dāamour aussi pour notre Pays et au milieu des graves difficultĆ©s que nous traversons, nous cherchons Ć ĆŖtre les tĆ©moins de son amour pour tous ceux qui nous entourentĀ Ā». Ā Ā Ā Ā
Juin 2, 2014 | Focolare Worldwide
“Des salutations cordiales par les presque deux cents participants Ć notre sixiĆØme Mariapolis au Myanmar! La majoritĆ© des participants a fait de longs voyages pour rejoindre le sĆ©minaire de Taunggyi dans les montagnes de lāEst du pays: douze heures de voyage depuis Yangon, environ vingt heures pour ceux du sud, certains ont marchĆ© depuis leur village pendant trois bonnes heures pour prendre le bus et ensuite continuer le voyage pendant dix autres heures.” Vivienne et Roberto nous Ć©crivent du Myanmar, en conclusion de quelques jours vĆ©cus ensemble dĆ©but mai pour la “Mariapolis”, rendez-vous typique des Focolari, durant lequel des personnes de tous Ć¢ges et milieux sociaux essayent dāexpĆ©rimenter la fraternitĆ© qui naĆ®t de lāĆvangile, aussi lorsque ā comme dans le cas du Myanmar ā il nāy a pas que des chrĆ©tiens. “Nous Ć©tions des catholiques, avec une reprĆ©sentation de chrĆ©tiens dāautres confessions et quelques bouddhistes.” “Le climat froid de Taunggyi ā continue le tĆ©moignage ā en contraste avec la chaleur de 40 degrĆ©s de Yangon, nous a dĆ©jĆ fait sentir dans un petit āparadisā. Mais cāĆ©tait surtout la tempĆ©rature de notre amour rĆ©ciproque ā qui se mesurait avec un thermomĆØtre de nos “actes dāamour” personnels et ceux reƧus ā qui a augmentĆ© chaque jour.” Pour aider dans la prĆ©paration et dans le dĆ©roulement, quelques focolarini sont venus de ThaĆÆlande qui, ces derniers jours, vit des moments difficiles en raison de la tension politique, ainsi que quelques sĆ©minaristes qui se trouvaient lĆ en vacances.
“Je suis responsable dāune association de mamans dans mon village”, raconte Felicita Khin San Moe. “Avant de venir, il y avait un problĆØme, parce que quelques membres se disputaient entre elles. Durant ces trois jours de Mariapolis, jāai changĆ© d’idĆ©e. Jāai dĆ©cidĆ© de demander pardon aux mamans Ć mon retour, comme signe dāamour.” “MĆŖme si je suis de lāĆglise baptiste, je pense ĆŖtre ici grĆ¢ce Ć Marie, Notre MĆØre”, dĆ©clare Eden Htoo, 19 ans. “Je ferai de mon mieux pour faire grandir la graine de lāamour rĆ©ciproque qui a Ć©tĆ© plantĆ©e dans mon cÅur et pour la partager aussi avec les autres.”Michael confie quāil s’est senti “encouragĆ© Ć avoir plus de respect pour des personnes dāautres religions.” Et Paulina, 18 ans: “Cette phrase māa plu: “Si tu veux ĆŖtre aimĆ©, tu dois aimer en premier”. Je nāai jamais essayĆ© de demander pardon aprĆØs māĆŖtre disputĆ©e avec quelquāun, je pensais que cela aurait Ć©tĆ© un coup Ć mon ego. Au contraire, jāai compris quāil est important de demander pardon. Avant, je dĆ©testais ceux qui me haĆÆssaient, mais, maintenant, jāessayerai de faire ainsi: plus ils me dĆ©testeront, plus je les aimerai”.
Mgr Matthias U Shwe Ć©tait parmi les participants, lui qui avait connu le Mouvement des Focolari encore sĆ©minariste, grĆ¢ce aux premiers focolarini italiens arrivĆ©s au Myanmar en 1966: “Il nous a surpris en arrivant quelques heures avant la messe de clĆ“ture. Il nous a encouragĆ©s et poussĆ©s Ć revenir lāannĆ©e prochaine. Nous sommes partis emplis de joie ā concluent Vivienne et Roberto ā et avec le dĆ©sir dāapporter dans notre entourage lāexpĆ©rience dāunitĆ© vĆ©cue ces derniers jours.” 
Juin 1, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Le Seigneur est grand! Un jour, en me rendant au travail, je rencontre dans le train une dame que je connais de vue, parce quāelle frĆ©quente la mĆŖme Ć©glise que moi. Nous nous saluons et commenƧons Ć discuter. Elle me dit: “Je vois que vous ĆŖtes mariĆ©. Avez-vous des enfants?” “Je rĆ©ponds oui, que je suis pĆØre de deux magnifiques filles dont je suis fier. LorsquāĆ mon tour je lui demande si elle a des enfants, elle Ć©clate en sanglots devant tous les passagers, Ć mon grand embarras. Je māexcuse, et elle me raconte sa situation: “Hier, aprĆØs avoir examinĆ© le rĆ©sultat de mes analyses, mon gynĆ©cologue māa annoncĆ© que je ne pourrai pas devenir maman. Pour moi, qui suis mariĆ©e depuis neuf ans, cāest une grande douleur.” Je lāĆ©coute avec beaucoup dāattention, ensuite je lāinvite Ć ne pas se rĆ©signer, mais Ć continuer Ć avoir foi en Dieu. Moi aussi, je māunirai Ć sa priĆØre. Trois semaines aprĆØs, je revois la mĆŖme dame Ć la sortie de la messe: radieuse, elle māattendait pour māannoncer une bonne nouvelle: “Je suis enceinte de trois semaines. Le Seigneur est grand!” AprĆØs neuf mois est nĆ© Emanuele, un magnifique bĆ©bĆ©. W.U. ā Rome Traductions Jāavais besoin dāargent et jāavais rĆ©ussi Ć trouver un travail: faire des traductions. Un jour, une amie m’a confiĆ© quāelle traversait un moment difficile Ć©conomiquement. Je lui ai alors offert de partager avec moi le travail que je faisais. Le mĆŖme jour, est arrivĆ©e lāoffre dāun travail qui me permettait de gagner le double de ce que jāavais partagĆ© avec mon amie. E.M. ā AƧores Le camarade de classe Un jour, un de mes camarades de classe a commencĆ© Ć jeter en lāair livres et cahiers, pestant contre Dieu: “Pourquoi nāes-tu pas lĆ quand jāen ai besoin? Que fais-tu lĆ -haut?” Je ne comprenais pas pourquoi il faisait cela, jusquāĆ ce que jāapprenne que sa mĆØre devait ĆŖtre opĆ©rĆ©e du cancer. Je me suis rapprochĆ©e de lui, partageant avec lui cette grande douleur et, Ć la fin, ensemble, nous avons demandĆ© Ć JĆ©sus que lāintervention se passe bien. Les autres Ć©lĆØves ont aussi priĆ©. La classe semblait transformĆ©e: cet Ć©pisode nous avait rendus plus unis. Lāintervention a rĆ©ussi et nous avons tous remerciĆ© Dieu. J.S. ā Allemagne
Mai 31, 2014 | Non classifiƩ(e)
« En cette fin dāannĆ©e universitaire, il est particuliĆØrement significatif que lāInstitut Sophia (IUS) accueille, dans le cadre des āChaires de Sophiaā, M. Donald Mitchell, professeur Ć©mĆ©rite de philosophie asiatique et comparĆ©e de la Purdue University (Indiana ā USA)Ā Ā», cāest ainsi que Paolo Frizzi, le premier chercheur Ć conclure le cycle de Doctorat auprĆØs de lāInstitut Sophia par une Ć©tude sur le dialogue interreligieux, a introduit la soirĆ©e. « Cāest une annĆ©e spĆ©ciale ā a-t-il poursuivi ā en raison des perspectives qui se sont ouvertes dans ce secteur dāĆ©tudes. Depuis quelques mois nous avons mis en place un cours Ć plusieurs voix sur la ThĆ©ologie des religions et le dialogue interreligieux, en offrant une proposition de recherche interdisciplinaire originale. Et il y a Ć peine deux mois, lāInstitut Universitaire Sophia (IUS) a accueilli deux dĆ©lĆ©gations bouddhistes venues de la ThaĆÆlande et du Japon. Nous voici donc engagĆ©s Ć poursuivre lāexploration dāun horizon de grande actualité »Ā
Le 16 mai, plus de 150 personnes intĆ©ressĆ©es et engagĆ©es Ć©taient rĆ©unies pour connaĆ®tre la vie passionnante et les chantiers de grande envergure ouverts par le professeur MitchellĀ : cāest dāabord sa dĆ©couverte de la mĆ©ditation zen, puis son rapprochement avec lāEglise catholique et enfin sa rencontre avec la spiritualitĆ© des focolari et Chiara Lubich Ć Loppiano, où se trouve prĆ©cisĆ©ment lāInstitut Universitaire Sophia (IUS). Cāest au cours des annĆ©es 70 quāil devient spĆ©cialiste du bouddhisme, du christianisme et du dialogue entre bouddhistes et chrĆ©tiens, une pĆ©riode dĆ©cisive où ce typeĀ dāĆ©changes est progressivement apparu comme une mĆ©thode privilĆ©giĆ©e pour la rencontre entre les religions. A partir de ce momentĀ il a mis son expĆ©rience et ses compĆ©tences au service de nombreuses instances qui Åuvrent dans ce domaine. Au fil des ans, son activitĆ© lāa conduit Ć des qualifications de trĆØs haut niveau. Cāest aujourdāhui lāun des experts les plus prisĆ©s dans son domaine et lāon fait appel Ć lui pour diriger dāimportants colloques internationaux entre ChrĆ©tiens et bouddhistes, ce qui permet de nouer de prĆ©cieux liens avec des personnalitĆ©s reconnues au sein des divers courants du bouddhisme. Parmi ceux-ci Gishin Tokiwa, professeur de bouddhisme Zen au Japon et prĆ©sident de la F.A.S. Society, fondĆ©e par Shināichi Hisamatsu, dont la vie et la pensĆ©e prĆ©sentent de profondes affinitĆ©s avec la parcours et la spiritualitĆ© de Chiara Lubich et des focolari. Ā De frappantes ressemblances ont aussi caractĆ©risĆ© les rencontres et les Ć©changes avec Keiji Nishitani, lāun des plus cĆ©lĆØbres philosophes japonais du XXĆØme siĆØcle, ainsi quāavec beaucoup dāautres personnalitĆ©s, dont le Dalai Lama.
Les travaux scientifiques du professeur Mitchell font preuve dāun sage Ć©quilibre entre les dĆ©fis dāordre thĆ©ologique et lāexpĆ©rience de terrain, ce qui leur confĆØre une originalitĆ© propreĀ : de fait, ce qui manque trĆØs souvent dans la production Ć©criteĀ et les discussions concernant les relations interreligieuses, cāest prĆ©cisĆ©ment cet Ć©quilibre qui est essentiel pour comprendre ce que signifie rencontrer rĆ©ellement lāautre. En ce sens lāexposĆ© du professeur Mitchell a dĆ©montrĆ© avec pertinence comment le dialogue interreligieux auquel Ā fait souvent rĆ©fĆ©rence lāactualitĆ© de graves situations conflictuelles, est porteur de grandes potentialitĆ©s de paix, de progrĆØs social et spirituel, Ć condition ā comme lāa affirmĆ© il y a quelque temps dĆ©jĆ le cardinal Jean-Louis Tauran, prĆ©sident du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux ā que celui-ci devienne lāaffaire de tous et non dāune Ć©liteĀ Ā»
Ā
āMon espĆ©rance ā a conclu le professeur ā cāest quāaujourdāhui, au sein de toutes les religions, les mouvements de simples fidĆØles, qui ont en commun beaucoup de valeurs, puissent travailler ensemble Ć lāunitĆ© de la famille humaine, en prenant particuliĆØrement soin des enfants et de la nature. Chiara Lubich lāa Ć©critĀ : « Soyez une familleĀ Ā», je pense que nous devons prendre au sĆ©rieux cet appel prophĆ©tique » Source: Institut Universitaire Sophia
Mai 30, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
WARAY ngaRUN, cāest Ć dire Ā« sans nom Ā» : un jeu de mots qui passe du dialecte philippin waray-waray au mot anglais Ā« run Ā» qui veut dire Ā« course Ā». Un marathon en souvenir des victimes sans nom, des hĆ©ros inconnus qui sont venus et continuent Ć venir offrir leur aide. Cāest le sens de la course solidaire qui aura lieu le 28 juin Ć Tacloban, Ć lāoccasion de la fĆŖte de cette ville, une des plus touchĆ©es par le terrible typhon qui sāest abattu sur les philippines en novembre 2013. WARAY ngaRUN se propose de faire connaĆ®tre les besoins actuels des personnes des rĆ©gions sinistrĆ©es, mais aussi de les encourager Ć repartir et Ć aller de lāavant. Un objectif important : associer les jeunes et les inviter Ć ĆŖtre en premiĆØre ligne pour reconstruire la vie du pays. La journĆ©e commencera avec le marathon dĆØs 6h du matin et proposera, au fil des heures, une foire et des expositions. Elle se terminera avec une nuit blanche pour la solidaritĆ©. Ce sera lāoccasion de partager des expĆ©riences et des initiatives, individuelles ou collectives, qui, dāune maniĆØre ou dāune autre, ont Ć©tĆ© vĆ©ritablement hĆ©roĆÆques pendant et aprĆØs le typhon. On prĆ©voit la participation active de nombreux groupes: des artistes waray de la rĆ©gion, des orchestres, des personnes dĆ©sireuses de partager leurs talents, des Ć©tudiants et des enseignants appartenant Ć des associations privĆ©es ou publiques⦠Les bĆ©nĆ©fices de cette journĆ©e iront Ć āStart Again Projectā, une action promue par les Jeunes pour un Monde Uni, en faveur des communautĆ©s touchĆ©es par le typhon dans la rĆ©gion des Ćles Visayas. Un plan dāaction en 7 points :
- Reconstruction des toitures des Ʃcoles
- Collecte de matƩriel scolaire
- Un mĆ©morial appelĆ© āYolandeā
- Lāinstallation de systĆØmes dāadduction dāeau potable
- Des programmes dāĆ©tudes supĆ©rieures
- Une soupe populaire
- Une mission mƩdicale
LāidĆ©e a pris forme aprĆØs lāexpĆ©rience faite avec les membres du groupe international Gen Rosso, lors du workshop (ateliers musicaux) rĆ©alisĆ© avec eux et du spectacle donnĆ© Ć Tacloban, dans le cadre de leur āPhilippines Solidarity Tour 2014ā. Une initiative dĆ©jĆ suivie dāeffets : Ā« Lorsque le projet Ā« Start Again Ā» est venu en aide Ć Leyte, en incluant notre communautĆ© dans Tacloban, nous avons senti fortement la nĆ©cessitĆ© de rĆ©pondre Ć ce geste en organisant une activitĆ© qui puisse aider financiĆØrement leurs divers projets. Avec ce WARAY ngaRUN, nous sentons que nous ne sommes plus seulement des bĆ©nĆ©ficiaires, mais aussi des partenaires actifs Ā».
Mai 29, 2014 | Non classifiƩ(e)
Pour la conclusion du voyage du Pape FranƧois en Terre Sainte, nous rapportons un Ć©crit dāIgino Giordani, qui dĆ©voile la grande trĆ©pidation et attente pour ces journĆ©es rĆ©ellement historiques dāil y a 50 ans. Notre auteur insĆØre le pĆØlerinage de Paul VI dans le cadre plus ample de lāĆ©vĆ©nement conciliaire qui justement en ces jours-lĆ , concluait la seconde session de ses travaux. La ressemblance entre ce que vit lāEglise aujourdāhui et lāactualitĆ© de la vision et des points de rĆ©flexion dāalors est extraordinaire :
Ā« Jean XXIII a introduit un esprit de jeunesse dans la cohabitation ecclĆ©siale et Paul VI rĆ©sume dāune maniĆØre jeune, tous les apports plus spirituels innovateurs, amenant avec puissance le Concile vers des conclusions vitales, pour les catholiques et non catholiques, pour les personnes de toutes origines, pour les baptisĆ©s, les juifs, les non-croyants de chaque pays ou caste. Son initiative gĆ©niale de se rendre en Terre Sainte est bien reprĆ©sentative de lāesprit avec lequel il attend de lancer un pont sur le monde. En Palestine, Ć Bethleem, Ć Nazareth, Ć JĆ©rusalem, le Pape retourne aux origines : lĆ où JĆ©sus prĆŖcha la vĆ©ritĆ© simple, entiĆØre, le grand commandement nouveau, institua les sacrements et donna sa vie pour nous redonner Ć nous, la vie. LĆ , dans cette origine des religions, il nāexiste pas de contrastes entre les chrĆ©tiens : ceux-ci sont arrivĆ©s par aprĆØs. Au CĆ©nacle, autour de Pierre et de Marie, les fidĆØles formaient un seul cÅur et une seule Ć¢me : ceux-ci Ć©coutaient le testament prononcĆ© par JĆ©sus, afin que Ā« tous soient un Ā». Et dans un certain sens, il nāy a pas de contrastes entre chrĆ©tiens, juifs et musulmans pour qui ces lieux restent sacrĆ©s. Paul VI va prier dans les Ć©glises et prĆØs des monuments dont les hommes ont fait des centres de discorde, en allant chercher des nouvelles de conflits armĆ©s et de haines fratricides Ć partir de souvenirs de paix et de pardon. Au contraire, le Saint PĆØre va demander des inspirations pour susciter des forces de renouveau et dāunion, du CĆ©nacle, où JĆ©sus proclama la loi de lāunitĆ© et où lāEsprit Saint anima la premiĆØre Eglise, et avec lāunion, fruit du renouveau des esprits, la paix, Ć©voquĆ©e Ć nouveau aux yeux du monde par lāEncyclique Pacem in terris de Jean XXIII. Ā« Nous verrons ce sol bĆ©ni, duquel Pierre est parti et où plus aucun successeur ne retourna- Ć©crit Paul VI – : avec humilitĆ© et briĆØvement, nous y retournerons en signe de priĆØre, de pĆ©nitence et de renouveau spirituel pour offrir au Christ, son Eglise, pour appeler Ć elle unique et sainte, les frĆØres sĆ©parĆ©s, pour implorer la misĆ©ricorde divine en faveur de la paix entre les hommes, laquelle apparaĆ®t encore ces jours-ci, faible et tremblante pour supplier le Seigneur JĆ©sus pour le salut de toute lāhumanitĆ© Ā». Et donc, les objectifs du pĆØlerinage sont les objectifs du Concile, qui par la personne du Pape se dĆ©place en Palestine : renouveau, unitĆ©, paixā¦. Son pĆØlerinage de priĆØre et de pĆ©nitence, le tout pour de seuls motifs religieux, dĆ©montre la volontĆ© de lāEglise des pauvres Ć se remettre sur le fondement des vertus Ć©vangĆ©liques, conditionnĆ©es par lāhumilitĆ©, cette humilitĆ© qui, dans la maison de Nazareth, trouva la plus pure expression et lāexaltation la plus Ć©mue du Ā« Magnificat de lāAncilla Domini Ā». Cāest Ć partir de cette base que fleurit la charitĆ© : le Christ, qui donne de lāamour et veut de lāamour : Ā« Māaimes-tu plus que ceux-ci ?… Ā». Cet amour plus grand de Pierre, explique lāacte dāhumilitĆ© par lequel Paul VI a demandĆ© pardon aux frĆØres sĆ©parĆ©s si fautes il y a eu de la part catholique, dans le discours des observateurs du Concile. Revenir aux origines (ā¦) cāest reprendre force : renaĆ®tre Ā».
Mai 28, 2014 | Focolare Worldwide
Ruth Pfau, un mĆ©decin qui a assurĆ© un service engagĆ© au Pakistan, avec un travail pour la paix qui allait plus loin que les soins de santĆ©. Une chrĆ©tienne qui ā selon lāĆ©vĆŖque Ć©vangĆ©lique Christian Krause ā “a surmontĆ© les fossĆ©s entre hommes et femmes dans une sociĆ©tĆ© dominĆ©e par les hommes, entre riches et pauvres, entre tradition et modernitĆ©, entre cultures Ć©trangĆØres”. Une sÅur qui a fait expĆ©rimenter lāAmour du Christ Ć des personnes aux convictions diffĆ©rentes, comme lāa soulignĆ© Mgr Joseph Coutts, prĆ©sident de la ConfĆ©rence Ć©piscopale pakistanaise, en la remerciant au nom de lāĆglise pakistanaise. Avec lāaide de lāAssociation allemande de lutte contre la lĆØpre et la tuberculose (DAHW), Ruth Pfau a construit un hĆ“pital dans la mĆ©tropole pakistanaise de Karachi. En raison de son programme de contrĆ“le de la lĆØpre et de la tuberculose, elle a Ć©tĆ© nommĆ©e conseillĆØre nationale par le gouvernement du Pakistan. Depuis plus de 20 ans, elle collabore avec la mission de “Christoffel” pour aider les non-voyants, gagnant une grande estime dans une sociĆ©tĆ© presque entiĆØrement musulmane. Une considĆ©ration pour cette femme nĆ©e en 1929, aussi de la part de lāĆ©vĆŖque dāAix-la-Chapelle, Heinrich Mussinghoff, et par la prĆ©sidente des Focolari, Maria Voce, qui la considĆØre comme un “tĆ©moin de lāamour de Dieu et artisane dāune sociĆ©tĆ© plus juste et fraternelle”. Quāest-ce qui la rapproche du thĆ©ologien Klaus Hemmerle, Ć©vĆŖque dāAix-la-Chapelle, son concitoyen disparu en 1994, dont le prix dĆ©cernĆ© tous les deux ans par le Mouvement des Focolari rappelle la figure et le patrimoine spirituel? Cāest le journaliste de tĆ©lĆ©vision et professeur de thĆ©ologie Michael Albus qui le souligne, lors de lāĆ©loge dans la cathĆ©drale dāAix-la-Chapelle, où sāest tenue la cĆ©rĆ©monie de la remise du prix, le 8 mai dernier.
“Avoir le courage dāoser sauter, ājāai dĆ©cidĆ© dāaider immĆ©diatement où cela est nĆ©cessaire. Sans justifications thĆ©oriques, politiques ou mĆŖme thĆ©ologiques. Et sans demander ā comme on le fait dans le monde capitaliste ā quelle sera ma rĆ©compense?ā, cāest un trait commun aux deux, comme l’est le dĆ©sir de construire ‘une Ć©glise qui sauve Dieu dans le monde de la mort par hypothermie’ – comme le rappelait saint Martin”. Ruth prend la parole: “Nous pouvons nous aider rĆ©ciproquement Ć ĆŖtre des hommes et Ć rester pleins dāhumanitĆ©”, affirme-t-elle. Un signe de cette humanitĆ© pour elle signifie “perdre du temps” ā cāest ce que lāAsie lui a enseignĆ©. Dans les hĆ“pitaux et dans les maisons de retraite en Allemagne, on le trouve rarement. Pour elle, cāest un signe de perte dāhumanitĆ©. Je suis heureuse que le prix fasse honneur Ć cette “perte de temps”, mĆŖme si, dans la motivation, est mise en Ć©vidence sa capacitĆ© de “construire des ponts, instrument dāunitĆ© Ć travers sa donation radicale aux pauvres, Ć commencer par sa foi vĆ©cue avec force et conviction dans un environnement plein de conflits”.
Mai 27, 2014 | Non classifiƩ(e), Parole di vie
JĆ©sus pensait aussi Ć nous tous qui devrions vivre les difficultĆ©s de chaque jour. Lui, lāAmour incarnĆ©, aura pensé : ‘j’aimerais rester toujours parmi les hommes, je voudrais partager leurs prĆ©occupations, les conseiller, marcher avec eux sur les routes, entrer dans leurs maisons, les combler de joie par ma prĆ©sence’. VoilĆ pourquoi il a voulu rester avec nous, nous faire sentir quāil Ć©tait proche de nous, et nous donner sa force et son amour. LāĆvangile de Luc raconte quāaprĆØs lāavoir vu monter au Ciel, les disciples « retournĆØrent Ć JĆ©rusalem, pleins de joieĀ Ā» (cf. Luc 24,52). Comment Ć©tait-ce possibleĀ ? Ils avaient expĆ©rimentĆ© la vĆ©ritĆ© de ses paroles. Nous aussi, nous serons remplis de joie, si nous croyons vraiment Ć la promesse de JĆ©susĀ : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusquāĆ la fin des temps.Ā Ā» Ces paroles, les derniĆØres de JĆ©sus, marquent Ć la fois la fin de sa vie terrestre et le dĆ©but de celle de lāĆglise. Il y reste prĆ©sent de bien des maniĆØresĀ : dans lāEucharistie, dans sa Parole, dans ses ministres, dans les pauvres, les petits, les laissĆ©s pour compteā¦, dans chacun de nos prochains. Nous aimons souligner une prĆ©sence particuliĆØre de JĆ©sus, indiquĆ©e dans lāĆvangile de MatthieuĀ : « LĆ où deux ou trois se trouvent rĆ©unis en mon nom, je suis au milieu dāeuxĀ Ā» (cf. Mt 18,20). JĆ©sus dĆ©sire, par ce mode de prĆ©sence, sāĆ©tablir partout. Si nous vivons ce quāil nous demande, spĆ©cialement son commandement nouveau, nous pouvons donc faire l’expĆ©rience de sa prĆ©sence mĆŖme en dehors des Ć©glises, au milieu des personnes, partout où elles vivent, au cÅur du monde, n’importe où. Ce qui nous est demandĆ©, cāest lāamour rĆ©ciproque, un amour de service, de comprĆ©hension, qui nous fait participer aux douleurs, aux angoisses et aux joies de nos frĆØresĀ ; cet amour, caractĆ©ristique du christianisme, qui couvre tout, qui pardonne tout. Vivons de cette maniĆØre, afin que chacun ait, dĆ©jĆ sur cette terre, la possibilitĆ© de rencontrer Dieu.
Chiara Lubich
* Parole de Vie publiƩe en 2002.
Mai 27, 2014 | Focolare Worldwide
Lāhistoire de Trente– ville natale de Chiara Lubich– nāoublie pas ce bombardement dĆ©vastateur du 13 mai 1944, qui rasa au sol des vies, des maisons, des idĆ©aux. Le mĆŖme jour, 70 annĆ©es aprĆØs, la ville a vu un Ā« bombardement dāactes dāamour Ā». Quelques enfants qui Ć©taient prĆ©sents le racontent. Cāest toujours le mois de mai. La place du DĆ“me Ć Trente, cet Ć©norme salon rafraĆ®chi, accueille cette annĆ©e encore plus de 2500 enfants, provenant de 23 Ć©coles de la ville. Avec eux, des Ć©tudiants des degrĆ©s infĆ©rieurs et supĆ©rieurs du secondaire, des enseignants, des parents, des grands-parents, des reprĆ©sentants des institutions, le maire et diffĆ©rents assesseurs. Il sāagit dāun rendez-vous qui a commencĆ© Ć faire partie de lāhistoire des 11 derniĆØres annĆ©es de la ville. Toutes les Ć©coles y convergent afin de se raconter de mille faƧons diffĆ©rentes comment on a essayĆ© de vivre les phrases du “dĆ©” pendant lāannĆ©e et comment on a rĆ©ussi Ć ĆŖtre de Ā« acteurs de paix Ā». Le programme sāest dĆ©veloppĆ© autour du thĆØme du conflit : comment lāhabiter, comment lāaffronter, comment le rĆ©soudre. Le moment du Time out fut particuliĆØrement touchant, une minute de silence et de priĆØre pour se souvenir des pays bouleversĆ©s par les conflits, avec une pensĆ©e particuliĆØre pour les 300 Ć©tudiantes environ, enlevĆ©es au Nigeria. Une longue minute qui, avec la touche des cloches du DĆ“me Ć midi, a recueilli la place pourtant trĆØs vivante. FĆŖte lors dāune splendide journĆ©e de soleil. Le rĆ©sultat est que la ville a Ć©tĆ© inondĆ©e dāune vague de paix, avec des milliers de messages et de rĆ©cits dā Ā« actes dāamour Ā», Ć©crits et distribuĆ©s aux passants, commerƧants, touristes. Avec des centaines de dessins qui coloriaient la principale artĆØre du centre historique. Protagonistes furent donc aussi lors de cette Ć©dition, les enfants, enthousiastes et convaincus que Ā« la paix commence par moi Ā». Un titre en premiĆØre page du journal Ā« LāAdige Ā» disait ainsi : Ā« La place envahie de porteurs de paix Ā». Et le quotidien de Trente : Ā« Quelle belle injection dāespĆ©rance que de voir des milliers dāenfants habillĆ©s avec une casquette et des t-shirts de toutes les couleurs, devenir presquāun arc-en-ciel vivant et crier Ć lāunisson Ā« paix Ā». La Rai, ainsi que dāautres tĆ©lĆ©visions et radios rĆ©gionales ont voulu raconter cette espĆ©rance.
La fĆŖte Ā« Trente, ville de la paix Ā» conclut le parcours annuel de lāĆ©ducation aux valeurs, actualisĆ© dans les Ć©coles de la ville et partagĆ© par une centaine dāenseignants, de diffĆ©rents types dāĆ©coles, dans les rencontres mensuelles de la Ā« Table TuttopaceĀ». Lāinitiative a commencĆ© il y a 11 ans, avec une classe dāenfants de troisiĆØme primaire (CE2), leur enseignante et le dĆ© de la paix jouĆ© chaque matin pour vivre une de ses 6 faces. Avec ce journal Tuttopace, Ć travers lequel vĆ©hiculer et raconter Ć dāautres enfants leurs faits vĆ©cus pour la paix, dessins, poĆ©sies, chansons, et aujourdāhui, insĆ©rĆ© dans le journal de la Commune, arrive dans les maisons de toutes les familles de Trente. Et en plus, le fait de rĆ©aliser ensemble avec le maire de lāĆ©poque Alberto Pacher, ce Ā« Parterre de la Paix Ā» avec le dĆ© au centre, afin que les passants puissent Ā« observer et apprendre Ā». Le projet Ā« Trente, une ville pour Ć©duquer Ā» a Ć©galement vu le jour aujourdāhui. Il intĆ©resse les 7 instituts de la ville avec les Ć©coles de la petite enfance, les Ć©coles primaires, secondaires, Ć©coles paritaires, instituts supĆ©rieurs, Ć©coles de la Province auxquelles se relient celles dāautres villes. Les familles suivent elles-mĆŖmes un propre parcours formatif, ensemble avec des enfants et des enseignants. Et avec elles, le territoire, lāadministration communale et provinciale ainsi que dāautres institutions et associations. http://vimeo.com/69260155
Mai 26, 2014 | Focolare Worldwide
Ā« Ut unum sint Ā», que tous soient une seule chose : cāest le slogan de FranƧois en Terre Sainte, pour rĆ©pĆ©ter lāengagement Ć Ā« cheminer ensemble vers lāunitĆ© Ā» des chrĆ©tiens, tout en cherchant aussi Ā« un dialogue authentique avec le JudaĆÆsme, lāIslam, et les autres religions traditionnelles Ā» [De la dĆ©claration commune signĆ©e par le Pape FranƧois et le Patriarche BartholomĆ©e]. Si en effet, le nÅud du voyage Ć©tait la rencontre au Saint SĆ©pulcre avec le patriarche grec orthodoxe de Constantinople BartholomĆ©eĀ et les responsables des Ć©glises de JĆ©rusalem, afin de renouveler lāunitĆ© exprimĆ©e par le Pape Paul VI et le patriarche AthĆ©nagoras, il y a de cela 50 ans Ć JĆ©rusalem, la prĆ©sence du Pape en Terra Sainte a eu sans aucun doute un revers important dans le dialogue entre les religions et un nouvel Ć©lan dans le cheminement vers la paix. Les attentes du rabin David Rosen, directeur international des Affaires interreligieuses de lāAmĆ©ricain Jewish Committee en tĆ©moignent. InterviewĆ© par Paolo Loriga, porte-parole de CittĆ Nuova, dans sa maison de JĆ©rusalem, dĆ©clare que Ā« la majoritĆ© des juifs et des rabins Ć©valuent cette visite dāune maniĆØre trĆØs positive Ā», et que la prĆ©sence de FranƧois Ā« peut produire un impact profondĆ©ment positif dans la conscience juive et dans la conception des chrĆ©tiens Ā». Rosen est un des 400 signataires āparmi les rabins et les personnalitĆ©s juives – dāun message de bienvenue au Pape, un geste qui nāest pas seulement un geste de courtoisie mais bien un Ā« signe de la Ā« redĆ©couverte de la FraternitĆ© entre juifs et catholiques. Je suis certain ā ajoute-t-il ā que la visite sera un Ć©vĆØnement merveilleux, une occasion de fĆŖte et de joie Ā».
Le cri de joie en tĆ©moigne, Ć la fin de lāinvitation du Pape FranƧois Ć Peres et Abbas : Ā« Jāinvite le prĆ©sident palestinien Mahmoud Abbas et le prĆ©sident israĆ©lien Simon Peres Ć Ć©lever ensemble une priĆØre intense, demandant Ć Dieu, le don de la paix Ā». Le Pape parle Ć partir de BethlĆ©em, le 25 mai, aprĆØs avoir cĆ©lĆ©brĆ© la messe sur la Place de la Mangeoire ; Ā« Jāoffre ma maison au Vatican pour accueillir cette rencontre de priĆØre Ā». Ā« Une surprise pour nous tous Ā», dĆ©clare Mgr William Shomali, vicaire pour la Palestine du patriarche catholique latin, grand tisserand de relations, vues les tentatives dāarriver Ć une priĆØre commune durant la visite mais qui nāavaient pas abouti. Tana Imseeh vient de Ramallah et travaille au ministĆØre de Welfare : Ā« Nous avons entendu un communiquĆ© historique, qui, jāen suis certaine, portera des fruits de paix Ā», dĆ©clare le porte-parole.
Le Pape Ć©tait arrivĆ© Ć BethlĆ©emĀ de la Jordanie , où il a Ć©tĆ© chaleureusement accueilli par le Roi Abdallah II. LĆ , le Pape sāest rendu dans le lieu du baptĆŖme de JĆ©sus, rencontrant 600 personnes, parmi lesquelles des rĆ©fugiĆ©s syriens, jeunes blessĆ©s et handicapĆ©s. Une fois arrivĆ© en Palestine, dĆ©fiant le protocole, il a adressĆ© aux autoritĆ©s palestiniennes le souhait que Ā« les Ć©pĆ©es puissent se transformer en charrues et que cette terre puisse refleurir dans la prospĆ©ritĆ© et la concorde Ā». Avec force, il a soutenu quā Ā« il est temps de mettre un terme Ć cette situation de conflit toujours plus inacceptable Ā», indiquant que Ā« le moment est arrivĆ© pour tous dāavoir le courage de la paix Ā». Sur le parcours vers la Place de la Mangeoire, on passe prĆØs du mur qui divise BethlĆ©em dāIsraĆ«l. Le Pape demande dāapprocher la jeep pour sāapprocher du mur : il sāy est arrĆŖtĆ© devant, se recueillant en priĆØre pour quelques minutes. Puis il sāest avancĆ© jusquāĆ y appuyer la tĆŖte, Ć partager physiquement la souffrance dāun peuple. Cet arrĆŖt nāĆ©tait pas prĆ©vu au programme, mais le Pape FranƧois confie : Ā« Il est difficile de construire la paix mais vivre sans la paix cāest un tourment Ā». Site du Vatican : http://w2.vatican.va/content/francesco/it/travels/2014/outside/documents/papa-francesco-terra-santa-2014.html Site officiel de la visite en Terre Sainte : http://popefrancisholyland2014.Ipj.org/ Site officiel de la visite en Jordanie : http://popevisit.jo/
Mai 26, 2014 | Non classifiƩ(e)
Mai 24, 2014 | Focolare Worldwide
Ā« Le dialogue peut conduire Ć une action bĆ©nĆ©fique conjointe. Cāest la conviction du Roi Abdallah II de Jordanie. Des propos simples mais incisifs, qui reflĆØtent la grande envergure humaine et spirituelle du souverain et de toute la famille HachĆ©mite. Ce roi croit vraiment au dialogue et ne mĆ©nage pas ses efforts pour le mettre en Åuvre dans cette partie du globe qui depuis dĆ©sormais des dizaines dāannĆ©es doit relever de nombreux dĆ©fis et où rien nāest gagnĆ© pour ceux qui maintiennent haut le drapeau de la coexistence pacifique et de la tolĆ©rance.
Lāaccueil du pape FranƧois est encore une preuve concrĆØte que le Roi Abdallah II veut crĆ©er des liens ou les renforcer, quāil est dĆ©terminĆ© Ć travailler avec tous pour la concorde et la paix. Et il est impressionnant de voir Ć quel point ce petit Etat, dont les ressortissants sont en grande majoritĆ© musulmans, met tout en Åuvre pour que le plus haut dignitaire catholique puisse se sentir chez lui. Dans les rues dāAmman on peut voir depuis plusieurs jours des posters gĆ©ants affichant les visages souriants de FranƧois et Abdallah II en train de se serrer la main. Juste Ć cĆ“tĆ© on peut lire Ā« maan Ā», ce qui veut dire Ā« ensemble Ā». Le Nonce Apostolique, Mgr Giorgio Lingua, enthousiaste, nous confirmait que lāon sent la famille royale pleine de ferveur et dāattention Ć lāapproche de cet Ć©vĆ©nement. AssurĆ©ment rien dāartificiel dans cette rĆ©ception, mĆŖme sāil est Ć©vident que le pays y gagnera en visibilitĆ© et aussi sur le plan Ć©conomique, il suffit de penser Ć la promotion du tourisme. Mais cāest le fruit dāune action conduite intelligemment et sans arriĆØre-pensĆ©e. Le Pape FranƧois ne pouvait que commencer son pĆØlerinage en Terre Sainte par cette Ć©tape ! DĆ©jĆ , en 1964, Paul VI avait Ć©tĆ© accueilli par le jeune Roi Hussein, quant au Roi Abdallah II il a reƧu Jean-Paul II en 2000 et Benoit XVI en 2009. Dans cette rĆ©gion du monde où lāinstabilitĆ© sāest installĆ©e, la vie est loin dāĆŖtre facile. Le conflit qui sĆ©vit dans la Syrie voisine secoue les pays limitrophes Ć bien des Ć©gards. Il suffit de penser aux rĆ©fugiĆ©s syriens sont plus dāun million en Jordanie ou aux milliers dāirakiens qui y ont trouvĆ© refuge et sĆ©curitĆ©. Lāaccueil de toutes ces populations par un pays qui fait partie de ceux qui souffrent le plus du manque dāeau suffit Ć dĆ©montrer la gĆ©nĆ©rositĆ© de ses habitants. Sans parler de la difficultĆ© pour les jordaniens Ć trouver du travailā¦un problĆØme qui sāaggrave maintenant que population, selon les estimations, a augmentĆ© dāau moins 30% en deux ans.

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Depuis plusieurs mois lāĆ©glise locale prĆ©pare dans les moindres dĆ©tails le programme de ce samedi 24 mai : aprĆØs son arrivĆ©e Ć lāaĆ©roport, le Pape cĆ©lĆØbrera la messe au Stade de Amman puis se rendra en pĆØlerinage sur les rives du Jourdain, Ć lāendroit où JĆ©sus a Ć©tĆ© baptisĆ©. Cāest lĆ quāil rencontrera quelques dizaines de personnes handicapĆ©es, des travailleurs bĆ©nĆ©voles, des rĆ©fugiĆ©s. Dimanche matin il quittera la Jordanie et poursuivra son pĆØlerinage Ć JĆ©rusalem. A lāaĆ©roport nous avons vu une femme trĆØs Ć¢gĆ©e qui arrivait de Bagdad, ainsi que de nombreux autres chrĆ©tiens en train dāaccourir des pays voisins. Cette femme nous a fait grande impression : elle avait de la difficultĆ© Ć marcher, une santĆ© affaiblie⦠des conditions physiques suffisantes pour se dispenser de faire un voyage aussi engageant. Mais une trĆØs grande foi Ć©manait de sa personne, comme si elle sentait lāimportance dāapporter sa propre vie, son propre peuple, lāavenir de cette rĆ©gion aux pieds du vicaire du Christ, le seul capable de susciter une nouvelle espĆ©rance en un avenir meilleur fondĆ© sur la coexistence pacifique entre tous Ā» Source: Mouvement des Focolari en Jordanie
Mai 24, 2014 | Non classifiƩ(e)
Ā« Une femme musulmane racontera lāexpĆ©rience des rĆ©fugiĆ©s de la Syrie, Ć BĆ©thanie Outre le Jourdain. AprĆØs elle, un chrĆ©tien irakien parlera. Oui, car ā mĆŖme si plus personne nāen parle ā ici en Jordanie il y a encore 500 mille rĆ©fugiĆ©s irakiens. Leur pays est encore un pays dans lequel on continue Ć mourir, justement comme en Syrie Ā».
En Terre Sainte, qui attend le Pape, il y a un antĆ©cĆ©dent qui rend inopportune lāorganisation dāune fĆŖte avec podiums et drapeaux : cāest celui de ceux qui ont Ć©tĆ© dans lāobligation de quitter leur terre Ć cause de la guerre. Weil Suleiman, directeur de Caritas Jordanie, le raconte : un focolarino laĆÆc de 40 ans qui sāoccupe depuis dĆ©sormais trois ans des histoires et des tragĆ©dies de ceux qui fuient la Syrie. Juste ces jours-ci, qui prĆ©cĆØdent lāarrivĆ©e du Pape, le prĆ©sident de Caritas Internationalis est dĆ©jĆ arrivĆ© dāAmman ainsi que le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga accompagnĆ© du comitĆ© exĆ©cutif de lāorganisme qui regroupe les organismes caritatifs des confĆ©rences Ć©piscopales du monde entier. Ils sont occupĆ©s Ć faire le point sur lāintervention dāurgence en Syrie mais Ć©galement sur les dramatiques blessures qui restent ouvertes. Depuis la fin de 2012 en Jordanie, la Caritas est active avec le camp de rĆ©fugiĆ©s de Mafraq Ć cĆ“tĆ© duquel sāest Ć©galement accolĆ© celui de Zarqa.
Ā« Combien sont-ils les rĆ©fugiĆ©s syriens en Jordanie ? Le chiffre du gouvernement parle dĆ©sormais de 1.350.000 personnes ā nous rĆ©pond Suleiman ā Mais vous ne pouvez pas comprendre Ć fond ce que signifie pour nous jordaniens cette histoire si vous ne tenez pas Ć©galement compte de tout le reste. Car dans mon pays, jadis, des rĆ©fugiĆ©s palestiniens Ć©taient dĆ©jĆ arrivĆ©s en 1967. Puis il y avait eu le tour des libanais dans les annĆ©es quatre-vingts et des irakiens dans les annĆ©es quatre-vingt-dix. Et le saviez-vous quāau cours des deux derniĆØres annĆ©es, le nombre dāEgyptiens ayant un visa de travail est passĆ© du simple au double? Oui, il y avait un accord entre nos deux pays si bien que nombreux sont ceux qui ont fui Le Caire Ć cause des violences et qui sont arrivĆ©s chez nous Ā». Cāest pour cela Ć©galement que seront prĆ©sents des pauvres et des handicapĆ©s de Jordanie, dans la dĆ©lĆ©gation dāenviron quatre cents personnes qui rencontreront le Pape Ć BĆ©thanie Outre le Jourdain ā site archĆ©ologique où lāon se souvient du baptĆŖme de JĆ©sus. Il est impossible dĆ©sormais de tracer des frontiĆØres entre les diffĆ©rentes souffrances : Ā« On dit : vous les Jordaniens, vous nāavez pas eu la guerre, et cāest vrai- continue encore le directeur de Caritas Jordanie- mais toutes les destructions crƩƩes par les conflits dans les pays alentours ont de lourdes rĆ©percussions ici chez nous. Je pense par exemple aux Ć©coles où aujourdāhui, nous avons cinquante Ć©lĆØves par classe ou aux difficultĆ©s Ć©normes Ć garantir lāeau ou lāĆ©lectricitĆ© pour tous. La Jordanie souffre elle aussi. Et nous nous posons la question : quel est le futur de notre pays ? Ā».

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Cāest aussi pour cela quāĆ BĆ©thanie Outre le Jourdain, nous attendons une parole dāespĆ©rance de la part du Pape. La rencontre avec les pauvres se dĆ©roulera dans une Ć©glise qui est encore en chantier : dans ce site que le royaume de Jordanie a voulu mettre en valeur pour les pĆØlerins chrĆ©tiens en acceptant de construire une nouvelle Ć©glise, latine cette fois, de laquelle fut posĆ©e la premiĆØre pierre par BenoĆ®t XVI en 2009- est arrĆŖtĆ©e Ć la structure murale essentielle. Mais dĆ©jĆ au mois de janvier, le patriarche latin de JĆ©rusalem Fouad Twal, a prĆ©sidĆ© ici la liturgie du pĆØlerinage annuel au Jourdain des chrĆ©tiens locaux lors de la fĆŖte du baptĆŖme de JĆ©sus. Un chantier qui deviendra probablement un symbole aussi de la reconstruction humaine que les pauvres et les rĆ©fugiĆ©s cherchent aujourdāhui dans cette trĆØs dure pĆ©riphĆ©rie du monde. Ā« Beaucoup parmi les chrĆ©tiens de Syrie que nous accueillons ici nous demandent : Ā« Mais Dieu, existe-t-il encore ? Ā»- nous raconte Suleiman – . Cāest une question dans laquelle se trouve tout leur dĆ©sespoir. Et Ć©galement aussi notre difficultĆ© Ć donner une rĆ©ponse Ā». Sources : Vatican Insider Regarde aussi : Servizio sulla Caritas- Giordania
Mai 23, 2014 | Non classifiƩ(e)
http://vimeo.com/95726095 JĆ©rusalem, 24 mai: la rencontre avec le Pape FranƧois et le Patriarche BartholomĆ©e rappelle lāaccolade historique, 50 ans auparavant, entre PaulĀ VI et le Patriarche ÅcumĆ©nique de Constantinople AthĆ©nagorasĀ Ier, dĆ©but dāune nouvelle histoire aprĆØs des siĆØcles dāĆ©loignement. Nous retraƧons cette page de dialogue ÅcumĆ©nique avec des images inĆ©dites.
Mai 21, 2014 | Focolare Worldwide
AprĆØs les inondations qui ont frappĆ© la Croatie, la Serbie et la Bosnie-HerzĆ©govine, le pire de la catastrophe est probablement passĆ©. Pour lāinstant on compte une cinquantaine de victimes, mais il sāagit dāun bilan provisoireĀ ; la situation reste particuliĆØrement critique dans les rĆ©gions arrosĆ©es par la Sava ā y compris Ć Belgrade ā où Ā 25000 personnes sur Ā 400000 habitants ont dĆ» ĆŖtre Ć©vacuĆ©es. Les premiĆØres aides de lāĆ©tranger commencent Ć arriver; mais la solidaritĆ© est plus forte que jamais entre les populations des rĆ©gions sinistrĆ©es. Zeljka de Slavonski Brod ā une des villes situĆ©es au bord de la Sava ā nous Ć©critĀ : « Les rĆ©seaux sociaux ne cessent de nous encourager et de nous soutenir et les personnes se proposent de sāaider les unes les autres. Ceux qui ne peuvent rien faire prientĀ ; les autres portent Ć boire et Ć manger Ć ceux qui remplissent des sacs de sables pour faire des diguesĀ Ā» Il y a des milliers de volontaires qui jour et nuit les construisent et recueillent des aides pour ceux qui ont tout perdu et se trouvent dans des centres dāhĆ©bergement. Dans toute la Croatie de nombreuses instancesĀ – le Secours Catholique, les entreprises, les paroisses, les mouvements ā se sont mobilisĆ©sĀ : ceux qui transportent des aides ne paient pas lāautoroute, Ā les appels tĆ©lĆ©phoniques et internet sont gratuits dans les rĆ©gions touchĆ©es. Quelques membres du mouvement des focolari se sont offerts pour aller porter secours dans le Ā sud du paysĀ : « Il y aura encore davantage besoin dāaides concrĆØtes lorsquāil faudra rĆ©parer les maisons ā expliquent-ils ā mais hĆ©las beaucoup dāentre elles ne sont plus habitables » Les initiatives individuelles ne manquent pas non plusĀ : le patron dāun bar a mis son local Ć disposition pour recueillir les aides et a donnĆ© son salaire dāune journĆ©e en associant ses clients aux actions engagĆ©es. La Bosnie, lāHerzĆ©govine et la Serbie ont Ć©tĆ© encore plus frappĆ©es, au point que la Croatie, confrontĆ©e Ć la mĆŖme difficultĆ©, a tout de suiteĀ rassemblĆ© et envoyĆ© des aides. La ville serbe la plus touchĆ©e est ObrĆ©novac, ses 20000 habitants ont tous dĆ» ĆŖtre Ć©vacuĆ©s. « Les risques sont toujours prĆ©sents ā nous Ć©crivent les communautĆ©s locales des focolari ā surtout en raison de la menace de glissements de terrain. A cela sāajoute laĀ destruction de la production agricole qui va entraĆ®ner, au cours des prochains jours, un manque de nourritureĀ Ā» Heureusement quāici aussi un grand nombre de volontaires Ā se sont tout de suite mobilisĆ©s et que des aides arrivent de la Russie, de lāUnion EuropĆ©enne et des pays voisins. « Cette solidaritĆ© fait vraiment impression ā poursuivent-ils –Ā LāEglise catholique aussi, minoritaire dans le pays, sāest engagĆ©e Ć travers la Caritas (Secours Catholique) en recueillant des aides et en distribuant, Ć travers les services de lāEtat, pour 30000 euros de vivres aux personnes les plus dĆ©munies. Ici personne ne regarde si tu es orthodoxe, catholique ou dāune autre religionĀ Ā» Quelques paroisses ont mis Ć disposition leurs propres locaux, cāest le cas Ć Sid où les rĆ©fugiĆ©s ā des orthodoxes pour la plupart –Ā sont accueillis Ć lāĆ©vĆŖchĆ©, une maison spacieuse, Ā tandis que les paroissiens leur prĆ©parent Ć manger. Le dimanche 25 mai, dans les cinq diocĆØses de Serbie, le produit de la quĆŖte des messes a Ć©tĆ© envoyĆ© pour aider les rĆ©gions les plus touchĆ©es. Ā Ā Ā Pour aider les populations frappĆ©es par les inondations, on peut effectuer un versement sur le compte-courant de LāAMU, avec la mention: Ā EMERGENZA BALKANI (1) Ā Associazione Azione per un Mondo Unito ā Onlus Conto corrente presso Banca Popolare Etica, filiale di Roma Codice IBAN: IT16G0501803200000000120434 Codice SWIFT/BIC CCRTIT2184D (1)ETAT DāURGENCE, BALKANS
Mai 21, 2014 | Focolare Worldwide
Focolari et Rissho Kosei Kai: un pont qui continue Ć tenir, heureusement, construit il y a des annĆ©es par leurs fondateurs respectifs, Chiara Lubich et Nikkyo Niwano. En effet, depuis le dĆ©but des annĆ©es 80, ils ont lancĆ©, Ć partir dāune simple amitiĆ© personnelle, un chemin dāinitiatives communes entre les deux mouvements religieux: les Focolari, chrĆ©tien, et la Risho Kosei Kai (RKK), bouddhiste.
Les 3 et 4 mai derniers, une dĆ©lĆ©gation de sept jeunes du Mouvement des Focolari provenant du monde entier a ainsi participĆ©, Ć Tokyo, au Symposium des jeunes bouddhistes et chrĆ©tiens organisĆ© par les deux Mouvements, sur le thĆØme “Conservons notre foi dans la vie quotidienne et transmettons-en la joie”.
Un voyage ā du 30 avril au 8 mai ā qui nāavait pas pour unique but dāassister Ć une confĆ©rence: “Nous avons prĆ©parĆ© le programme avec la RKK et les Focolari du Japon, qui nous ont ensuite hĆ©bergĆ© ā expliquent les participants ā et nous avons vĆ©cu la prĆ©paration et le voyage mĆŖme comme une occasion pour connaĆ®tre plus en profondeur lāhistoire de lāamitiĆ© avec la RKK et la consolider. Un petit pas dans le dialogue avec nos amis bouddhistes, mais important dans le plus grand domaine du dialogue interreligieux.”
Des moments dāĆ©change ont eu lieu dans le cadre du Symposium: le 2 mai, la dĆ©lĆ©gation internationale des jeunes a passĆ© une journĆ©e avec les Ć©tudiants du SĆ©minaire de Gakurin et rencontrĆ© le doyen de lāĆ©cole, alors que le 6 mai, cāĆ©tait au tour de la communautĆ© des Focolari de Tokyo, dont font aussi partie quelques bouddhistes, avec des moments de dialogue et dāexpĆ©riences.
ConnaĆ®tre un pays signifie aussi sāapprocher de son histoire et de sa culture: ainsi, le 5 mai, le groupe a visitĆ© la capitale, et le 7, le sanctuaire dāEnoshima Hase-dera. Concernant le Symposium, les participants ont parcouru l’histoire de l’amitiĆ© entre la RKK ā qui compte six millions dāadhĆ©rents, cāest le deuxiĆØme mouvement bouddhiste en nombre dāadhĆ©rents ā et les Focolari, prĆ©sentĆ©s chacun Ć leur tour par les deux parties. Les interventions sur le thĆØme choisi pour l’Ć©change se sont succĆ©dĆ©, accompagnĆ©es par les expĆ©riences des jeunes des Focolari et de la RKK, ainsi que diffĆ©rents moments de dialogue et des ateliers.
Le second jour du Symposium, les jeunes ont apportĆ© leurs salutations Ć lāactuel prĆ©sident de la RKK, Nichiko Niwano, qui est intervenu avec sa femme pour le memorial day (la commĆ©moration de la mort du fondateur, cĆ©lĆ©brĆ©e le 4 de chaque mois).
Nombreux ont Ć©tĆ© les tĆ©moignages laissĆ©s par les jeunes des deux Mouvements Ć la fin du Symposium: “Une nouvelle collaboration est nĆ©e: nous voulons aller de lāavant ensemble ā a affirmĆ© une jeune japonaise. Cāest un jour historique et, dans dix ans, je serai fiĆØre de dire: moi aussi jāy Ć©tais!” “Nous avons trouvĆ© une famille”, ont conclu dāautres. “Nous sommes rentrĆ©s avec, dans le cÅur, une grande gratitude envers Chiara et une grande passion pour le dialogue interreligieux ā ont dĆ©clarĆ© les jeunes des Focolari de retour dans leurs pays respectifs. Nous avons redĆ©couvert que cāest une route trĆØs importante dans notre course vers le Monde Uni.”
Mai 20, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
āLa spiritualitĆ© de lāunitĆ© māaide Ć me connaĆ®tre davantage et Ć māenraciner dans ma vocation de franciscain conventuel [ā¦]. Je fais partie dāun ordre qui met en valeur la fraternitĆ©, aujourdāhui je lāai vue rĆ©alisĆ©e ici Ā» Ā« La journĆ©e dāaujourdāhui māa rappelĆ© mon engagement Ć vivre pour la fraternitĆ© au sein de ma communautĆ©. Jāhabite dans une maison dāĆ©tudiants où chacun est souvent absorbĆ© par ses Ć©tudes et nous oublions combien elle est importante ! Ā» Ce sont les rĆ©flexions de deux religieux Ć la fin de la rencontre du 3 mai dernier, organisĆ©e par le Mouvement des Focolari pour de jeunes religieux et religieuses de diverses congrĆ©gations Ć Yogyakarta (IndonĆ©sie), une ville où les focolarini se sont rĆ©cemment transfĆ©rĆ©s : ils ont rĆ©cemment quittĆ© Singapour pour se mettre au service de la communautĆ© indonĆ©sienne, plus nombreuse et moins aisĆ©e.Ā

Le thĆØme principal ārĆ“le du charisme dans la vie consacrĆ©e en vue dāune Eglise plus belle et dāun monde plus uni Ā», a Ć©tĆ© introduit par le PĆØre Piero Trabucco de lāordre de la Consolata, venu spĆ©cialement de Rome, envoyĆ© par le Centre des Religieux reliĆ©s aux focolari. Il a Ć©tĆ© suivi dāun riche Ć©change dāexpĆ©riences et de questions qui ont permis de bien faire comprendre le lien spirituel qui sāest instaurĆ© trĆØs tĆ“t entre les religieux et les Focolari. Rappelons au passage que la grande diffusion de lāesprit dāunitĆ© propre au charisme de Chiara Lubich est dĆ» en grande partie Ć lāaction de religieux et religieuses qui, lāayant eux-mĆŖmes rencontrĆ© en Italie, lāont ensuite fait connaĆ®tre dans les nombreux pays où ils Ć©taient envoyĆ©s.
Les impressions positives et souvent enthousiastes des 80 participants de 18 congrĆ©gations diffĆ©rentes ont essentiellement soulignĆ© la volontĆ© de revenir Ć la source de son propre charisme, tel quāil existe dans la pensĆ©e du fondateur. Dāoù lāengagement Ć le vivre, chacun au sein de sa propre communautĆ©, avec un plus grand esprit de fraternitĆ© et dāunitĆ©.
Sary John, jĆ©suite, se dit touchĆ© par lāidĆ©e ādāaimer en premierā et souligne la richesse de lāexpĆ©rience vĆ©cue au cours de la journĆ©e avec des religieux de diverses congrĆ©gations.
SÅur Valentina donne ce tĆ©moignage: Ā« Cette rencontre māa poussĆ©e Ć āsortirā de ma congrĆ©gation pour en connaĆ®tre dāautres et apprendre Ć les aimer comme la mienne Ā» Et sÅur Novianti : Ā« Lāexemple de Chiara Lubich, prophĆØte de paix et dāamour au milieu du monde, māa beaucoup touchĆ©e Ā» SÅur Pasifica (OSF), Ć©crit:ā Le Focolare rĆ©pond aux dĆ©fis que rencontre la vie consacrĆ©e aujourdāhui. Cette rencontre māa beaucoup apportĆ© parce quāelle a ravivĆ© en moi la foi et lāamour pour le charisme de ma congrĆ©gation Ā»
On peut lire encore: āUne trĆØs belle rencontre, surtout lorsquāon a mis lāaccent sur la nĆ©cessitĆ© de revenir aux racines de la spiritualitĆ© de notre propre fondateur. Cela me pousse Ć māapproprier sa pensĆ©e et ses sentiments Ā» Ā« Je me suis rendue compte que jusquāici je ne vivais pas pleinement lāamour et je souhaite que cette rencontre me permette de commencer Ć partager cet amour avec les autres Ā» Dans le sillage de cette journĆ©e vĆ©cue sous le signe de la spiritualitĆ© de lāunitĆ©, beaucoup souhaitent de nouvelles occasions pour grandir ensemble sur ce chemin de communion et de fraternitĆ© entre charismes diffĆ©rents.
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Mai 19, 2014 | Focolare Worldwide
Mai 19, 2014 | Non classifiƩ(e)

« Finalement nous rĆ©ussissons Ć vous faire signe, avant tout pour vous remercier tous de vos priĆØres qui nous soutiennent en ce moment critique pour notre paysā¦Ā Ā» Cāest par ces mots que dĆ©bute la lettre de Friederike et George, de la communautĆ© des focolari au NigĆ©ria. Elle nous est parvenueĀ quelques jours aprĆØs la prĆ©cipitation des Ć©vĆ©nements survenus dans leur Pays.
 « Les deux bombes qui ont explosĆ© Ć Abuja ā dans un endroit trĆØs frĆ©quentĆ© par lequel plusieurs dāentre nous doivent passer chaque jour ā et lāenlĆØvement des lycĆ©ennes Ć Borno, ont dĆ©clenchĆ© une vague de douleur et de dĆ©sespoir chez le peuple nigĆ©rian. Les rĆ©actions de la population sont diversesĀ : peur, rĆ©signation, colĆØre, vengeanceā¦Ā Ā»
Mais le tĆ©moignage de nos deux amis parle de paix: āNous compatissons Ć la douleur des familles des nombreuses victimes. Nous cherchons Ć vivre bien enracinĆ©s dans le moment prĆ©sent, conscients que la fraternitĆ© vĆ©cue avec tous est le chemin qui conduit Ć la PaixĀ Ā»
āCāest une coĆÆncidence providentielle qui a fait que la SemaineĀ Monde Uni (1er-11 mai) a dĆ©butĆ© au milieu de cette criseĀ Ā» Chaque annĆ©e, Ć cette Ć©poque, les Jeunes pour un Monde Uni se rendent prĆ©sents Ć la sociĆ©tĆ© Ć travers des manifestations publiquesĀ pour sensibiliser le plus grand nombre de personnes Ć la paix et Ć la solidaritĆ©. Cette annĆ©e ils ont prĆ©sentĆ© la Carte mondiale de la FraternitĆ©.
Et au NigĆ©ria? « Avec les jeunes –Ā poursuivent Friederike et George ā et les membres du mouvement des focolari, nous avions prĆ©vu diverses activitĆ©s, aussi bien Ć Onitsha quāĆ Abuja et Jos. Mais le lendemain de lāexplosion de la deuxiĆØme bombe, nous nous sommes retrouvĆ©s avec les membres de la communautĆ© dāAbuja en nous demandant sāil fallait poursuivre la prĆ©paration de la Semaine Monde Uni. A lāunanimitĆ© nous avons pensĆ© quāil fallait, plus que jamais, vivre pour la paix et apporter lāespĆ©ranceĀ !Ā Ā»
Aussi le 4 mai, au Millenium Park dāAbuja, nous Ć©tions 80, musulmans et chrĆ©tiens, pour vivre une journĆ©e intitulĆ©e « Accueil et Fraternité » A midi uneĀ pause pour le Time OutĀ : un moment de priĆØre pour la paix.
A Onitsha, au cours de la mĆŖme semaine, les jeunes ont passĆ© une journĆ©e au service dāun orphelinat, puis une autre sur le marchĆ© où ils ont travaillĆ© Ć assainir lāenvironnement et fait une brĆØve animation pour inviter toutes les personnes Ć la journĆ©e de conclusion.
« Avec les focolari ā Ć©crivent-ils encore ā nous nous engageons avec une foi renouvelĆ©e dans la priĆØre du Time Out pour la paix; nous nous sommes organisĆ©s pour envoyer Ć toutes nos connaissances, Ć 11h55, un rappel via SMS. De plus, chaque semaine nous diffusons, toujours par SMS, Ć des milliers de personnes (Ć partir des numĆ©ros de tĆ©lĆ©phone des diffĆ©rentes rĆ©gions du pays) une phrase qui invite Ć vivre pour la paix. Une faƧon de contribuer Ć faire Ć©merger au sein de lāopinion publique une culture du respect de lāautreĀ Ā»
Mai 18, 2014 | Non classifiƩ(e)
Igino Giordani Ā«anticipait rĆ©ellement dāau moins un quart de siĆØcle, certains aspects du processus communautaire mis en route aprĆØs la deuxiĆØme guerre mondialeĀ : il voyait la rĆ©elle interdĆ©pendance des Ć©conomies des Ć©tats europĆ©ens, vainqueurs et vaincus, et les risques communs de se rĆ©duire, comme dĆ©biteurs des USA, « au protectorat de LāAmĆ©rique (USA Dominion)Ā Ā». Il discernait un mouvement croissant de solidaritĆ© sociale et dāeuropĆ©anisation de la culture, exhortĆ© justement par les sanglantes expĆ©riences de la guerre. Afin de sāĆ©loigner du « bord du suicide collectifĀ Ā» et de se sauver dāun nouveau carnage imminent, et pour Ć©viter la « dĆ©cadenceĀ Ā» il indiquait aux peuples du vieux continent un devoir historique incontournableĀ : le dĆ©passement des nationalismes en une FĆ©dĆ©ration des Etats Unis dāEurope. Il retenait cependant comme condition indispensable, le passage de tous les Ć©tats Ć la dĆ©mocratieĀ ; il le voyait ainsi un objectif que les « diplomaties ne savent pas obtenirĀ Ā». Cāest ainsi quāil invoquait une « force spirituelleĀ Ā» qui puisse servir dā« élĆ©ment dāunificationĀ Ā» […]Ā Ā». « La claire distinction – mais non sĆ©paration – entre religion et politique, Ć©tait alors dĆ©jĆ un point fixe de sa conception sur la laĆÆcitĆ© de lāEtat. Dans le profond respect dāune telle distinction, il exposait son « utopieĀ Ā» europĆ©enne ayant des bases spirituelles, « utopieĀ Ā» qui se prĆ©sente aujourdāhui comme une ligne beaucoup moins irrĆ©elle, en apparaissant finalement – si elle est bien dimensionnĆ©e –Ā comme une vraie intuition. Lāhistorien ne peut exagĆ©rer et parler de prophĆ©tismesĀ ; mais il ne peut ignorer les prĆ©monitions dĆ©jĆ dites de Giordani de ce 1925 sur les risques, les prospectives et les problĆØmes de la future Europe; ni non plus sous Ć©valuer sa certitude dāune fonction europĆ©enne du christianisme et, particuliĆØrement du rĆ“le unificateur des valeurs morales et culturelles,Ā facteurs indispensables afin que sous les intĆ©rĆŖts Ć©conomiques communs et des formes institutionnelles nĆ©cessaires, se rejoigne une harmonie de substance entre les diffĆ©rentes identitĆ©s des peuples pour la naissance dāune « conscienceĀ Ā» europĆ©enneĀ Ā». Tommaso Sorgi, Igino Giordani. Storia dellāuomo che divenne Foco (Lāhistoire de lāhomme qui devint Foco), CittĆ Nuova Ed., Roma 2014, pp.109, 111. Ā
Mai 17, 2014 | Non classifiƩ(e)
http://vimeo.com/95298225
Ć Trente, ville tranquille du nord de lāItalie, le phĆ©nomĆØne du racisme se ravive de faƧon inattendue, jusquāĆ arriver Ć des Ć©pisodes dāintolĆ©rance extrĆŖme. Dans ce dĆ©cor est mise en Ć©vidence la vie dāune famille, dāune communautĆ© et de quelques jeunes qui se retrouvent engagĆ©s, malgrĆ© eux, dans une rĆ©alitĆ© plus grande quāeux. La tolĆ©rance, lāaccueil, lāĆ©coute rĆ©ciproque et la recherche dāune amitiĆ© vraie sont des ingrĆ©dients utiles pour dĆ©faire le nÅud de la discorde, de la haine et la peur de la diffĆ©rence.
Mai 16, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria

Ā© Foto: AFP
“Pour notre petite communautĆ© bigarrĆ©eā nous Ć©crivent-ils ā composĆ©e de chrĆ©tiens de diffĆ©rentes Ćglises et de musulmans, il est temps de prier, dāĆŖtre solidaires, de partager la souffrance de nos frĆØres et sÅurs. Et de confier Ć Dieu, avec foi, le futur de notre pays, encore. Aussi le Pape FranƧois a priĆ© āpour la mine en Turquie, et pour ceux qui sont pris au piĆØge dans les galeriesā. La communication a Ć©tĆ© transmise dans le pays, avec une reconnaissance profonde.”
Jusquāici, 282 victimes ont Ć©tĆ© officiellement recensĆ©es, mais le nombre pourrait encore augmenter (et est peut-ĆŖtre beaucoup plus Ć©levĆ©). Lāexplosion sāest produite il y a trois jours, lors du changement dāĆ©quipe, ce qui a malheureusement doublĆ© le nombre dāhommes restĆ©s dans les profondeurs de la mine de charbon de Soma, Ć 120Ā km de Smirne, Au moins 80 mineurs sont blessĆ©s, alors que plusieurs dizaines manquent Ć l’appel. Le gouvernement a dĆ©crĆ©tĆ© trois jours de deuil national, pour ce qui est la pire tragĆ©die industrielle survenue en Turquie.
Les images qui proviennent du lieu de la catastrophe touchent, en particulier la dignitĆ© de ces personnes, dont les hommes et les jeunes, parfois trĆØs jeunes, sont habituĆ©es au travail trĆØs dur. Un mineur, venant de sortir du tunnel, est aidĆ© pour monter sur la civiĆØre de lāambulance: “Est-ce que je dois enlever mes bottes?”, demande-t-il, craignant de salir le drap blanc.
Le pays proteste: ces accidents de travail sont trop frĆ©quents et, cette fois encore, les donnĆ©es, les circonstances et les implications de ce qui est arrivĆ© semblent ĆŖtre plutĆ“t confuses, alors que le gouvernement nāarrive pas Ć donner lāimage dāune rĆ©elle prĆ©occupation et proximitĆ© envers le peuple. Le nombre de morts sur le lieu de travail en Turquie a un triste record: selon les syndicats, 5000 personnes sont mortes en 2013, dont 19% dans les mines. La Turquie est le premier pays europĆ©en en termes dāaccident sur le lieu de travail et le troisiĆØme au niveau mondial.
Cette catastrophe survient en outre dans un moment extrĆŖmement dĆ©licat de la vie sociale et politique en Turquie, aprĆØs que les derniĆØres Ć©lections administratives ont vu de nouveau le parti d’Erdogan sortir en tĆŖte et le pays se prĆ©pare pour les prĆ©sidentielles du mois dāaoĆ»t. La tension de lāĆ©poque, Place Taksim en juin dernier, est latente et les protestations explosent de nouveau. Les syndicats ont dĆ©clarĆ© un jour de grĆØve gĆ©nĆ©rale, chose rare dans ce pays, où la dĆ©fense des droits des travailleurs a beaucoup de chemin Ć parcourir.
“LāĆ©vĆŖque de lāĆglise latine catholique dāIstanbul ā concluent-ils ā a exprimĆ©, par un message aux autoritĆ©s, sa participation Ć la douleur de la nation et sa proximitĆ© envers les familles des victimes.”
Source: Mouvement des Focolari
Mai 16, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria

LeĀ ComitĆ© HumanitĆ© Nouvelle, expression sociale du mouvement des Focolari, depuis trente ans Åuvre aussi dans le centre historique de GĆØnes en faveur des personnes les plus marginalisĆ©es. Il a dĆ©veloppĆ© une sĆ©rie dāinitiatives liĆ©es au sujet de la migration.Ā Avec le parrainage de diverses institutions et associations de la rĆ©gion ligurienne un rĆ©seau de relations toujours plus Ć©troit sāest formĆ©,Ā qui a enrichi le tissu de liens dans la ville. Le lieuĀ choisi a Ć©tĆ© Galata MusĆ©e de la Mer, où, en ajoutant les nombreux tĆ©moignages de la vie marine, ont Ć©tĆ© reconstituĆ©s des scĆØnes historiques de la migration italienneĀ : des paquebots remplis de passagers dāil y a quelques annĆ©es aux quartiers de la Boca Ć Buenos Aires ou Ellis Island aux Etats Unis.
VoilĆ ce qui a tenu lieu de corniche Ć lāexposition, au dĆ©but de 2014, dont le titreĀ : « En profondeurĀ : voyage entre mĆ©moire et migrationĀ Ā», focalisĆ© sur le thĆØme des migrations intĆ©rieures, cāest-Ć -dire sur lāĆ©tat dāĆ¢me qui coĆÆncide avec le nomadisme culturel de lāart contemporain. Des artistes de diffĆ©rentes provenances y ont exposĆ© comme Ignacio Llamas dāEspagne ou Claire Morard de France, mais aussi Piero Gilardi, un des premiers artistes pop italiens, cĆ©lĆØbre au niveau international.
Le sujet de la migration a Ć©tĆ© un lieu de convergence pour le dialogue multiculturel, interreligieux, ÅcumĆ©nique, de rencontre et dāĆ©troite collaboration entre quelques mouvements catholiques dĆ©jĆ engagĆ©s auparavant dans les manifestations liĆ©es à « Ensemble pour lāEuropeĀ Ā» (Cursillos, SantāEgidio, Equipes Notre Dame, Rencontres Conjugales et Renouveau de lāEsprit),Ā les migrants eux-mĆŖmes y ont participĆ© directement comme acteurs.Ā Le mouvement Familles Nouvelles a ensuite prĆ©sentĆ© les sujets du soutien Ć distance et de lāintĆ©gration scolaire, qui fait participer 200 Ć©tudiants des Ć©coles supĆ©rieures de Ligurie. Un millier de personnesĀ y a participĆ©, y compris un laboratoire dāĆ©criture crĆ©ative et le concert-Finissage, bien prĆ©parĆ© par la classe de Jazz du Conservatoire Paganini de GĆØnes. Ils ont ainsi donnĆ© la possibilitĆ© de se rencontrer Ć uneĀ vingtaine dāartistes ce qui a donnĆ© vie Ć trois jours de dialogue,Ā dans un nouvel Ć©lan et de nouvelles Ć©nergies pour continuer sur la route de la communion artistique.
<img class="alignright size-full wp-image-105791" style="margin-left: 10px;" title="Desert Refugees" src="https://www.focolare.org/wp-content/uploads/2014/05/20140515-02.jpg" alt="" width="319" height="224" /
Dignité et valeur de la personne ont caractérisé le débat tout en laissant la place à des expériences touchantes comme celle de Chaia, jeune Saharawi qui a raconté son expérience douloureuse et celle de jeune maghrébin qui, après avoir traversé le désert, a débarqué à Lampedusa mais qui maintenant se trouve intégré dans le milieu genevois.
Il y eut des moments de dialogue significatifs qui ont eu des intervenants de valeur dans le monde religieux et associatif, tel le prĆ©sident des Migrants, le pasteur de lāEglise EvangĆ©lique dāAmĆ©rique du Sud, lāImam de la communautĆ© musulmane et lāabbĆ© dāun temple bouddhiste. Voici un commentaire qui semble exprimer la rĆ©alitĆ© vĆ©cue par la plupartĀ : « Il me semblait que cet endroit avait acquis une sacralitĆ© et devenait un temple, une pagode, une salle, une mosquĆ©e, parce que lāon accomplissait une unique priĆØre envers lāunique Dieu de tous les hommes, et ce nāĆ©tait pas une question de sentiments uniquement, mais dāintelligence et de cÅur qui devenaient unĀ Ā».
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Mai 15, 2014 | Non classifiƩ(e)

Le Sud-Est europĆ©en, une mosaĆÆque de peuples. En Serbie, pays majoritairement orthodoxe, il reste des villages catholiques, surtout Ć proximitĆ© de la frontiĆØre avec la Hongrie, où vivent des serbes et des populations dāorigine magyare, mais aussi des minoritĆ©s tziganes et ruthĆØnes.
Don Nagy Jozsef a connu la spiritualitĆ© de lāunitĆ© en 1978. Lorsquāon lui a confiĆ© les paroisses de Szenta et de Gornji Breg (prĆØs de la frontiĆØre avec laĀ Hongrie) il a commencĆ© son ministĆØre en cherchant Ć vivre lāEvangile et Ć aider les autres Ć faire de mĆŖme.
Son tĆ©moignage: āAprĆØs lāĆ©croulement du communisme et durant la guerre dans les Balkans, toutes les usines ont fermĆ© Ć cause du chĆ“mage et de la crise Ć©conomique. La population sāest trouvĆ©e dans des conditions de vie de plus en plus prĆ©caires. Un grand nombre dāenfants, mal nourris, sāĆ©vanouissait en classe: ils ne mangeaient pas depuis deux ou trois jours! Au dĆ©but les enseignants leur apportaient quelque chose, mais lorsquāeux-mĆŖmes nāont plus eu de quoi manger, la commune sāest adressĆ©e Ć moi. Cāest ainsi que la Caritas sāest dĆ©veloppĆ©e. On a commencĆ© par distribuer un repas chaud pour 50 enfants, puis deux. Par la suite se sont ajoutĆ©s des adultes.

Depuis 20 ans une cuisine populaire est en place et offre un repas chaud, du lundi au vendredi, Ć 520 personnes. Nous le distribuons dans trois Ć©coles pour les enfants qui sont dans le besoin, dans un centre qui accueille les Ā personnes Ć¢gĆ©es en journĆ©e et aussi Ć des personnes seules ou malades. Cette cuisine fonctionne uniquement grĆ¢ce Ć la providence. Dieu intervient Ć travers la gĆ©nĆ©rositĆ© de nombreuses personnes. Les difficultĆ©s ne manquent pas. A plusieurs reprises on a failli la fermer, mais le visage de JĆ©su, Ā qui crie son abandon Ć travers ces personnes, nous donne toujours le courage de continuer, en croyant dans lāAmour de Dieu.
Les personnes engagĆ©es dans cette expĆ©rience Ć©vangĆ©lique avancent de plus en plus. Elles Ć©changent leurs expĆ©riences, partagent joies et difficultĆ©s. Joseph Varga, diacre mariĆ© permanent et pĆØre de quatre enfants, raconte: āNotre groupe assure de nombreux services auprĆØs des deux paroisses avec un esprit dāunitĆ© que nous expĆ©rimentons tout particuliĆØrememnt lorsque nous rĆ©ussissons Ć prendre des dĆ©cisions Ć lāunanimitĆ©. Certains dāentre nous sont au conseil pastoral, font le catĆ©chisme ou travaillent dans le bureauĀ paroissial. Dāautres sāoccupent de lāĆ©glise, du cimetiĆØre, des Åuvres caritatives. Lāun est chauffeur, lāautreĀ chargĆ© dāapprovisionner la cuisine populaire, sans parler de tous ceux qui aident Ć la distribution des repasā
Ā Eva est infirmiĆØre, responsable du service Ć domicile auprĆØs dāune centaine de personnes Ć¢gĆ©es ou maladesĀ : « Je cherche Ć organiser le travail ā dit-elle ā en privilĆ©giant les liens tant avec mes collĆØgues quāavec les patients. La Parole de vie māaide beaucoup. Les personnes Ć visiter sont nombreuses et le temps toujours bref. Souvent je suis tentĆ©e de faire les choses en vitesse. Mais je dĆ©couvre lāimportance, pour ces personnes, dāĆŖtre Ć©coutĆ©es, consolĆ©es. Jāai aussi conscience dāavoir Ć mes cĆ“tĆ©s une communautĆ© qui me soutient et māencourageĀ Ā»
Don Nagy conclut en disant: āToutes ces expĆ©riences nous fontĀ ressentir la force que possĆØde la communautĆ© paroissiale dans la mesure où nous tendons constamment Ć nous renouveler et Ć la renouveler en vivant lāamour rĆ©ciproque. Nous constatons que lorsque JĆ©sus est pĆ©sent, cāest de Lui que jaillit sa lumiĆØre qui Ć©claire nos pĆ©riphĆ©riesĀ Ā»
Mai 14, 2014 | Non classifiƩ(e)
CitĆ© Pilote Arco Iris. Le jour du lancement de la Semaine pour un Monde Uni, les jeunes, garƧons et filles, en provenance de tout le Portugal, ont Ć©tĆ© accueillis par la fanfare du village et par une vingtaine de groupes qui ont animĆ© lāaprĆØs-midi en proposant diverses activitĆ©sĀ : judo, musique ā de nombreuses chansons avaient Ć©tĆ© composĆ©es pour la circonstance ā chorĆ©graphiesā¦Ā les joueurs de gamelan, instrument typique de lā IndonĆ©sie, et 90 danseurs venus du Cap Vert ont contribuĆ© Ć la dimension internationale de cette journĆ©e. La presse, la radio et Ā deux chaĆ®nes de tĆ©lĆ©vision ont couvert lāĆ©vĆ©nement. Les autoritĆ©s civiles aussi y ont Ć©tĆ© sensibles: le prĆ©sident et le vice-prĆ©sident de la RĆ©gion Ć©taient prĆ©sents, ainsi que le maire de la ville. De nombreux prĆŖtres ont accompagnĆ© des groupes de jeunes de leurs paroisses. Parmi eux le responsable de la pastorale des jeunes du diocĆØse de Lisbonne.
Les focolari nāont pas Ć©tĆ© les seuls acteurs de cette journĆ©e: plus de 20 groupes et associations ont contribuĆ© Ć lāExpo de la fraternitĆ©, une faƧon trĆØs vivante de concrĆ©tiser Ā United World ProjectĀ (Projet Monde Uni): les participants Ć©taient appelĆ©s Ć partager leur expĆ©rience sur le sujet. Un parlementaire, un musicien, un acteur, un chercheur et un Ā maire ont mis leurs compĆ©tences au service de tous. Cinq points au programme de la journĆ©e pour approfondir le thĆØme de la fraternitĆ© Ć lāaide de tĆ©moignages, Ā musiques et Ā chorĆ©graphies: āQuāest-ce que cāest?ā, « PourquoiĀ ?Ā Ā», « CommentĀ ?Ā Ā», « ToujoursĀ ?Ā Ā», « En rĆ©seauĀ Ā», montrant ainsi que cette culture nouvelle Ā concerne tous les domaines, aussi bien lāart que lāĆ©conomie. Notons Ć ce propos lāinterview trĆØs Ć©clairante faite Ć lāĆ©conomiste Luigino Bruni. Les workshops (ateliers) qui ont suivi ont invitĆ© les jeunes Ć sāengager de maniĆØre plus active au sein de la sociĆ©tĆ© en vue de construire un monde plus solidaire, comme en tĆ©moignent les impressions laissĆ©es par quelques uns dāentre eux: āChanger le monde dĆ©pend de nous: cāest la certitude la plus forte que jāemporte. Merci de nous avoir donnĆ© votre expĆ©rience, parce que si nous avons la clĆ© pour affronter les difficultĆ©s, Ā le Monde Uni devient alors vraiment possibleĀ Ā» « Cette rencontre a Ć©tĆ© ma premiĆØre expĆ©rience avec les Jeunes PourĀ un Monde Uni. Je suis trĆØs attirĆ©e par cet esprit de partage, dāaide rĆ©ciproque et dāamour vrai que jāai eu lāoccasion de connaĆ®tre et de vivre. Jāemporte avec moi cette vie nouvelleĀ !Ā Ā» « A une Ć©poque marquĆ©e par lāindividualisme et lāindiffĆ©rence, il est beau de voir quāil y a de nombreuses personnes qui luttent pour un monde meilleur et qui ne se laissent pas abattre par les obstacles. Aujourdāhui jāai compris que la fraternitĆ© est vraiment Ć la portĆ©e de chacun, quāelle se vit au quotidien. Cāest aussi Ć moi dāembrasser le mondeĀ et de chercher Ć le changerĀ Ā».
Galerie de photos
Mai 13, 2014 | Non classifiƩ(e)

Lāinstitut universitaire, dont le siĆØge est dans la citĆ©-pilote de Loppiano, se prĆ©sente chaque annĆ©e aux personnes qui dĆ©sirent connaĆ®tre lāoffre de Sophia. Le 2 mai dernier sāest dĆ©roulĆ© “lāOpen Day 2014” avec un programme qui simule une journĆ©e passĆ©e dans lāinstitut: des cours dāĆ©conomie, politique, ontologie trinitaire, des moments de partage et de dialogue avec des professeurs et des Ć©tudiants.
Au centre, le choix dāun parcours acadĆ©mique nouveau, interdisciplinaire, qui conjugue Ć©tudes et vĆ©cu, formant des Ć©tudiants provenant de diffĆ©rents continents Ć avoir “une vision globale”, comme il a Ć©tĆ© dit durant la prĆ©sentation.
Parmi les tĆ©moignages, celui de Fabio Frisone, 23 ans, de Messine (Sicile): “AprĆØs des Ć©tudes en Sciences et Techniques psychologiques, je me suis inscrit Ć Sophia. La motivation principale de mon choix se trouve dans la diffĆ©rence essentielle que jāai relevĆ©e entre le monde acadĆ©mique traditionnel et un monde dans lequel un parcours dāĆ©tude ne suffit pas pour se sentir satisfait, il faut plus. CāĆ©tait dĆ©jĆ la fin de lāĆ©tĆ© et ā aprĆØs mon diplĆ“me en psychologie et une expĆ©rience de bĆ©nĆ©volat en Afrique ā jāĆ©tais encore indĆ©cis. Les derniĆØres annĆ©es māavaient rendu sceptique: continuer Ć Ć©tudier en suivant une formation dans laquelle rĆØgne une forte “technicisation” du savoir et une compĆ©tition effrĆ©nĆ©e entre les Ć©tudiants?

Fabio Frisone
JāĆ©tais triste: malgrĆ© mon envie de retourner en Afrique, je pressentais que je devais me donner le temps pour acquĆ©rir une formation plus complĆØte, pour rĆ©ussir Ć comprendre de faƧon moins superficielle la rĆ©alitĆ© africaine aussi. Connaissant le projet de Sophia, jāai compris qu’il pouvait ĆŖtre la solution la plus adĆ©quate Ć mes exigences. Maintenant, six mois aprĆØs le dĆ©but de cette expĆ©rience, je peux dire que je ne me trompais pas.”
Et concernant le cursus de Sophia, Fabio continue: Des professeurs aux Ć©tudiants, en passant par le personnel, lāIUS est un cursus acadĆ©mique nouveau. Au centre du plan dāĆ©tude, il existe la possibilitĆ© dāacquĆ©rir des connaissances et de dĆ©velopper des compĆ©tences interdisciplinaires. La recherche constante de cette complĆ©mentaritĆ© est un trait essentiel dans le dialogue qui se dĆ©roule en classe entre les diffĆ©rents domaines dāĆ©tude, mais aussi dans les relations personnelles. Le dĆ©fi de lāInstitut est dāexpĆ©rimenter une maniĆØre nouvelle dāĆ©tudier et de faire de la recherche, dāĆ©laborer la culture et de la partager.
Cela produit une mĆ©thodologie didactique spĆ©cifique: lāexercice de la rĆ©flexion demande de ne pas ĆŖtre pressĆ©, de donner du temps aux questions, pour ne pas se retrouver confus par des conclusions approximatives. Il faut tenter chaque jour une question en plus, jusquāĆ dĆ©couvrir les racines des problĆØmes, pour les comprendre et les rƩƩlaborer en abandonnant les solutions idĆ©ologiques.
Chacun devient le protagoniste du changement social et politique, en regardant en face les problĆØmes et en visant Ć dĆ©faire les nÅuds les plus complexes au service de nos villes et de nos peuples. Je sens que grandit en moi une pensĆ©e qui se fait toujours plus ouverte. Cāest un engagement qui se renouvelle chaque jour. Si la tension qui nous guide est lāaspiration Ć construire la fraternitĆ© universelle, nous savons que pour voler aussi haut il faut commencer par le banc dāessai de la vie quotidienne.”
Source:Istituto Universitario Sophia