Mai 12, 2014 | Non classifiƩ(e)
āTout est nĆ© il y a deux ans, raconte Maria Pia Redaelli , Ā point de rĆ©fĆ©rence AFN sarl pour la RĆ©publique DĆ©mocratique du Congo , où le projet Petite Flamme marche bien. Deux de nos enseignants avaient participĆ© Ć un meeting de formation organisĆ© par les Focolari Ć Douala au Cameroun.Ā A leur retour ils ont voulu mettre en pratique quelques unes des idĆ©es dĆ©jĆ expĆ©rimentĆ©es dans dāautres Ć©coles, comme la mise en place dāun ā Parlement des enfantsā. Le premier effet a Ć©tĆ© que les enfants on commencĆ© Ć voir lāĆ©cole comme si elle leur appartenait, Ć ĆŖtre actifs et acteurs. Les annĆ©es prĆ©cĆ©dentes nous avions tant de difficultĆ©s Ć maintenir la propretĆ© dans les classes et surtout dans la cour autour de lāĆ©cole, maintenant on ne trouve plus un papier par terreā¦Ā Ā»
Chaque āParlementā est composĆ© dāun prĆ©sident, dāun vice prĆ©sident et de quelques ministres, proportionnellement au nombre dāenfants. Chacun dāentre eux a un rĆ“le. A la Petite Flamme Ndolo , qui compte plus de 400 Ć©lĆØves, le prĆ©sident de lāĆ©cole, Mbuyi Idrisse, raconteĀ : « chaque matin jāarrive un peu avant 7h30, pour avoir le temps de rassembler mes copains, de voir si leur uniforme est propre et bien mis. Sinon je dois les renvoyer chezĀ euxĀ Ā».
Makwatshi Donnel est le vice prĆ©sidentĀ : « jāaide le prĆ©sident Ć maintenir la discipline ā explique-t-il ā surtout quand les enfants sont en rang avant dāentrer en classe et Ć la sortie de lāĆ©coleĀ Ā».
āJe suis ministre de lāart ā ajoute Biamungu Bienvenue ā jāentonne les chants le matin avant de commencer lāĆ©cole. MĆŖme quand il y a des fĆŖtes, jāaide le maĆ®tre Ć prĆ©parer les nouvelles scĆ©nettesĀ Ā».
Et Beyau, ministre des financesĀ : « Mon rĆ“le est de pousser les copains Ć venir en aide aux Ć©lĆØves qui sont dans le besoin. Par exemple, si quelquāun perd un de ses parents ou un frĆØre, nous essayons de contribuer aux dĆ©penses avec nos Ć©conomies pour ĆŖtre proches de celui qui souffre. La mĆŖme chose quand nous apprenons que des enfants dans le monde souffrent. Cāest moi qui ramasse tout ce que nous avons rĆ©coltĆ© et je le confie Ć la directrice de lāĆ©coleĀ Ā».
Luwala PrĆ©cieuse est ministre de la santĆ©: « à peine jāarrive Ć lāĆ©cole, je vais remplir quelques bidons dāeau et jāy ajoute quelques gouttes de ādĆ©sinfectantā pour Ć©viter que les enfants prennent des maladies. Puis durant la pause de 10h, je vais Ć la cuisine et je demande Ć la cuisiniĆØre de me faire goĆ»ter la ābouillieā pour contrĆ“ler si elle est bonne et sāil y a assez de sucre, Ć la grande joie de mes copainsĀ Ā».
Losambo JeptheĀ : « Je suis ministre des sports. Ā Cette annĆ©e jāai essayĆ© dāorganiser quelques Ć©quipes de foot aussi bien pour les garƧons que pour les filles. Tous les mercredis nous faisons lāentrainement et le samedi, pendant la rĆ©crĆ©ation, nous jouons les parties selon des classesĀ Ā».
Nakamuwa Pembe, ministre de lāenvironnementĀ : « Je contrĆ“le que lāĆ©cole soit toujours en ordreĀ ; quand je vois quāun copain jette un papier par terre je lāinvite Ć le mettre dans la corbeille. Je contrĆ“le en plus que les classes et les toilettes soient propresĀ Ā».
Luwala PrĆ©cieuse, ministre de la culture: « Je veille Ć ce que les enfants parlent en franƧais qui est la seule langue autorisĆ©e Ć lāĆ©coleĀ Ā».
Et pour finir, Binia ExaucĆ©, ministre de lāordreĀ : « chaque matin je vĆ©rifie quāil y ait dans toutes les classes la craie au tableau et je siffle pour donner le signal du dĆ©but et de la fin des classes Ā».
« Avec ce āParlement des enfantsā ā conclutĀ Maria Pia ā nous avons fait lāexpĆ©rience dāun saut en qualitĆ© quant Ć lāengagement des enfants de Petite Flamme et Ć la fin de lāĆ©cole primaire quand ils vont au collĆØge, les professeurs sont en admiration devant lāengagement de ces enfants. Lāambassadeur dāItalie est mĆŖme venu rĆ©cemment en visite Ć la Petite Flamme, il Ć©tait trĆØs satisfait du climat de respect et dāharmonieĀ qui rĆ©gnait entre tous. Puis, sāadressant aux enseignants, il a eu des paroles de grande estime et dāencouragementĀ Ā».
Mai 10, 2014 | Non classifiƩ(e)
Ce geste Ʃloquent
“Dans la sociĆ©tĆ© africaine, la femme et lāenfant sont considĆ©rĆ©s comme des crĆ©atures infĆ©rieures. Jāavais demandĆ© Ć DieudonnĆ© quelle serait le comportement dāun chrĆ©tien. Nous avons parlĆ© durant deux heures, mais il nāa pas rĆ©ussi Ć me convaincre. Je venais de lui dire au revoir, lorsque jāai entendu un bruit: une fillette qui portait un seau dāeau sur la tĆŖte Ć©tait tombĆ©e Ć quelques mĆØtres de nous, dans la boue. Alors que tous les autres riaient sans bouger un doigt, jāai vu DieudonnĆ© se prĆ©cipiter pour aider la petite Ć se relever. Et il ne sāest pas arrĆŖtĆ© lĆ : il est allĆ© Ć la fontaine pour remplir le seau Ć nouveau et le lui a apportĆ© jusquāĆ la maison. Je suis restĆ© silencieux face Ć cette scĆØne; comme moi, dāautres Ć©taient Ć©tonnĆ©s par le comportement que DieudonnĆ© avait eu avec cette fillette. Ce geste a Ć©tĆ© pour moi le plus Ć©loquent de toute notre conversation.” A.B. ā Cameroun
Franchir le fossƩ
“Je nāai jamais Ć©tĆ© vraiment proche des gens, mais lorsque ma fille a commencĆ© Ć se droguer, ma certitude s’est effritĆ©e. Jāai compris que je devais franchir le fossĆ© de mon isolement et aller vers les autres. Jāai ainsi eu l’occasion de m’approcher de deux amis de ma fille, qui venaient de sortir de prison, pour possession de drogue. Je les ai abordĆ©s sans aucun prĆ©jugĆ©. Un rapport dāamitiĆ© sāest ainsi Ć©tabli et, alors que ma fille retrouvait un rapport avec moi, ces jeunes aussi ont eu la force de se rĆ©insĆ©rer dans leur famille.” M.T. ā Italie
Faire un effort
“Lorsque notre fille nous a dit quāelle Ć©tait proche du divorce, cāĆ©tait pour nous un grand choc. Cela ne servait Ć rien de se rĆ©volter ou de la sermonner, mais seulement partager sa douleur. Jāai essayĆ© de lui faire sentir quāelle nāĆ©tait pas seule, aussi parce quāelle vit dans un autre Ćtat. Lorsqu’elle est venue quelques jours chez nous avec ses deux enfants, nous lāavons accueillie chaleureusement et avec affection. Grande a Ć©tĆ© notre joie, lorsque, de retour chez elle, elle nous a informĆ©s quāelle voulait faire un effort pour reconstruire son mariage, plutĆ“t que continuer les dĆ©marches pour le divorce.” J.S. ā USA
TirĆ© de: LāĆvangile du jour, CittĆ Nuova Editrice .
Mai 9, 2014 | Focolare Worldwide
Ā ā BĆ¢tisseurs de ponts en Europe en faisant des pas vers la rĆ©conciliation et tissant des amitiĆ©s outre frontiĆØres. Il en est sorti un courant dāespĆ©rance inspirĆ© de lāĆ©vangileā¦Ā » : cāest le motif du Prix EuropĆ©en de St Ulrich, reƧu par le comitĆ© dāorientation de Ensemble pour lāEurope le 3 mai Ć Dillingen, ville historique de BaviĆØre (Allemagne). Ensemble pour lāEurope rassemble 300 mouvements et communautĆ©s chrĆ©tiennes et sāengage dans la rĆ©conciliation et lāamitiĆ© entre les peuples europĆ©ens. Y participent des chrĆ©tiens catholiques, Ć©vangĆ©liques rĆ©formĆ©s, orthodoxes, anglicans et chrĆ©tiens appartenant Ć des Ć©glises libres.
Les bĆ©nĆ©ficiaires du prix et les reprĆ©sentants de 50 mouvements et communautĆ©s sont accueillis par les autoritĆ©s civiles et religieusesĀ : le maire Kunz, lāĆ©vĆŖque catholique Zsarda de Augusta et lāĆ©vĆŖque rĆ©gional Ć©vangĆ©lique Grabow, en plus de personnalitĆ©s de lāĆ©conomie et de la culture de la rĆ©gion.
La laudatio Ā a Ć©tĆ© faite par le cardinal brĆ©silien JoĆ£o Braz de Aviz, prĆ©fet de la CongrĆ©gation pour la vie consacrĆ©e, venu de RomeĀ : « Je vois avec reconnaissance le tĆ©moignage ÅcumĆ©nique du chemin Ensemble pour lāEurope. Des aspects toujours nouveaux sāouvrent dans ce chemin, dans lesquels il est possible de se rencontrer fraternellement, en faisant naitre lāamour rĆ©ciproque entre les Eglises et en ouvrant ainsi de nouvelles approches sur des points qui nous divisent encore.Ā Ā».
La fondation europĆ©enne St-Ulrich nait dans la ville de Dillingen (BaviĆØre occidentale) en 1993 Ć lāoccasion des 1000 ans de la canonisation deĀ lāĆ©vĆŖque Ulrich. Son but est le dĆ©veloppement de lāunitĆ© de lāEurope dans la tradition occidentale. Le prĆ©sident du conseil dāadministration, lāĆ©vĆŖque dāAugsbourg, Mgr Konrad Zdarsa,Ā a prĆ©sidĆ© la cĆ©rĆ©monie religieuse avec son collĆØgue Ć©vangĆ©lico-luthĆ©rien, lāĆ©vĆŖque Michael Grabow. Parmi les personnalitĆ©s qui ont dĆ©jĆ reƧu le prix ont peut citer lāex chancelier de la rĆ©publique fĆ©dĆ©rale allemande, Helmut Kohl, lāex prĆ©sident de la rĆ©publique allemande Roman Herzog, lāex prĆ©sident polonais et prix Nobel de la paix, Lech Walesa, lāex archevĆŖque de Prague, le cardinal Miroslav Vlk, Andrea Riccardi, fondateur de la communautĆ© de Saint Egidio.
Le prĆ©sident de la Fondation St Ulrich, Landrat Leo ShrellĀ : « la variĆ©tĆ© impressionnante des mouvements engagĆ©s montre de maniĆØre Ć©vidente que lāintuition de Ensemble pour lāEurope est soutenue par des personnes de diverses Eglises et de provenances variĆ©es, qui ont un unique objectifĀ : contribuer Ć lāunitĆ© europĆ©enneĀ Ā». Selon Schrell ce chemin « est capable dāindiquer une route vers le futur.Ā Ā»
La somme allouĆ©e au prix (10000 Euros) est programmĆ©e pour servir Ć faire participer des jeunes des pays de lāEurope de lāEst Ć lāinitiative de Ensemble pour lāEurope, en particulier pour le prochain congrĆØs 2016.
Gerhard ProĆ (de lāYMCA de Esslingen), en tant que reprĆ©sentant du comitĆ© dāorientation de « Ensemble pour lāEuropeĀ Ā» a remerciĆ© pour lāhonneur reƧu. Le prix est considĆ©rĆ© comme un encouragement Ć continuer le travailĀ : aider Ć dĆ©couvrir la richesse de la multiplicitĆ© europĆ©enne, en ce moment historique où lāon assiste Ć la renaissance des nationalismesĀ : « le futur de lāEurope est dans lāEnsembleĀ Ā».
Mai 8, 2014 | Non classifiƩ(e)
Ubuntu: je suis parce que nous sommes . Cāest autour de cette idĆ©e fortementĀ inscrite au cÅur deĀ nombreuses cultures africaines que sāarticule le projet Sharing with Africa (Partage avec lāAfrique) . Du 27 avril au 5 mai une centaine de jeunes, provenant de 29 pays,Ā se sont rĆ©unis Ć Nairobi. Mais quāest-ce que prĆ©cisĆ©ment lāUbuntu Ā ?Ā Le professeur Ā Justus Mbae , doyen de lāUniversitĆ© catholique de lāAfrique de lāEst, lāa expliquĆ© au cours dāun dialogue non minutĆ©: āChaque situation ou rĆ©alitĆ© qui concerne notre personne procĆØde deĀ la communautĆ©, parce que lāindividu en fait partieĀ : cāest Ć travers la relation avec les autres personnes qui la composent quāil devient lui-mĆŖme uneĀ personneĀ Ā»
Dans la CitĆ© Pilote de Nairobi, au Kenya, Ā a Sharing with Africa , les jeunes partagent aussi projets et expĆ©riences pour rĆ©pondre aux dĆ©fis que doivent relever leurs propres pays. Une crĆ©ativitĆ© et un engagement surprenantsĀ : ils sont capables dāinterpeller les institutions publiques.
Leur manifeste sāinspire dāun discours de Chiara Lubich , fondatrice des focolari, qui suggĆØre les Ć©tapes pour changer sa propre ville: choisir des amis animĆ©s des mĆŖmes intentions, aller vers les plus dĆ©munis pour les secourir et demander Ć Dieu de pourvoir Ć ce qui manque. Cāest la voie pour asseoir le projet dāune ville renouvelĆ©eĀ et Ć©largir notreĀ regard au monde entier.
BĆ©nĆ©dict est un jeune infirmier de lāhĆ“pital dāIringa ( Tanzanie) Dans son pays le sang est assurĆ©ment un bien prĆ©cieux. Il en manque beaucoup dans les hĆ“pitaux et cāest une des causes deĀ mortalitĆ©. Un jour, Ć Ā la section maternitĆ©, beaucoup de mamans doivent rentrer chez elles: le laboratoire nāa plus aucune poche de sang. BĆ©nĆ©dict confie cette situation aux jeunes des focolari avec lesquels il chemine depuis un certain temps. Ils sont attentifs aux besoins des plus pauvres. La solution arrive du groupeĀ : pourquoi ne pas proposer une collecte publique de sangĀ ? « Cāest vrai que dans notre pays nous avons peu de choses Ć partager tant la misĆØre nous Ć©crase parfois. Mais du sang nous en possĆ©dons tous, il se trouve Ć lāintĆ©rieur de chacunĀ Ā» Cāest ainsi quāun appel est diffusĆ© par lettre et en quelques heures 22 poches sont Ć disposition. Le chef du laboratoire confie nāavoir jamais vu une telle gĆ©nĆ©rositĆ©. CāĆ©tait en 2010. Au cours des quatre derniĆØres annĆ©es lāinitiative sāest Ć©tendue au point de devenir une rĆ©fĆ©rence officielle pour les institutions sanitaires du pays et en janvier les jeunes de la Ruaha University dāIringa et ceux de lāInstitut musulman Dar el Salaam se sont portĆ©s comme donneurs volontaires.
Cāest lĆ seulement lāune des 800 āparcelles de fraternitĆ©ā recueillies depuis 2012 . Nous les appelons ainsi pour souligner que mĆŖme si elles sont petites, ces actions sont en mesure de produire du changement et de la nouveautĆ©. Le reste se trouve dans la Carte de la FraternitĆ© , la nouveautĆ© de cette 17ĆØme Semaine pour un Monde Uni, un rendez-vous annuel qui se propose deĀ montrer aux institutions internationales des initiatives qui rendent possible la fraternitĆ© entre les hommes. Lāouverture officielle a eu lieu Ć Nairobi le 1er mai. A cette occasion vingt minutes de streaming ontĀ reliĆ© le monde entier Ć Sharing with Africa .
Maria Voce, prĆ©sidente des focolari , dans son message dāencouragement, sāest rĆ©jouie de la « persĆ©vĆ©rance courageuseĀ» qui a caractĆ©risĆ© les actions engagĆ©es pour ce projet « au cÅur desĀ situations complexes du monde actuelĀ Ā» et pour la Carte de la fraternitĆ©. On a conscience dāÅuvrerĀ pour « un immense chantier, mais il sāagit du RĆŖve dāun Dieu Ā comme Chiara Lubich aimait le dĆ©finir. Et cela est aussi une garantie. La fraternitĆ© universelle nāest pas une utopie, loin de lĆ : si elle exige de lāhumanitĆ© un chemin ardu, elle en est aussi la perspective inĆ©luctableĀ Ā» Lāobjectif de cette nouvelle annĆ©e sera dāintĆ©resser les dĆ©lĆ©gations nationales de lāUNESCO Ć la reconnaissance officielle deĀ la Semaine Monde Uni, en raison deĀ sa contribution Ć lāunitĆ© de la famille humaine.
Bon travail Ć tous les Jeunes pour un Monde UniĀ !
Mai 7, 2014 | Focolare Worldwide
Quelles peuvent ĆŖtre les dix bonnes raisons pour ĆŖtre architecte aujourdāhuiĀ ?Ā Quelle est la responsabilitĆ© que nous devons endosserĀ en ce qui concerne la maniĆØre dā « habiter » en relation avec les nouveauxĀ besoins, les attentes et aussi les rĆŖves qui sont propres Ć ceux qui vivent cette Ć©poqueĀ ? Comment imaginer les espaces qui contribuent au bien-ĆŖtre de lāhommeĀ ?
Voici quelques-unes des interrogations lancĆ©es par « Dialogues en ArchitectureĀ Ā» (D.A.) au cours dāun des nombreux workshop dans le cadre du VII World Urban Forum promu par UN Habitat – agence des Nations Unies- portant le titre « EquitĆ© urbaine dans le dĆ©veloppement.Ā Ville pour la vieĀ Ā».
Le Forum mondial sāest dĆ©roulĆ© Ć Medellin du 3 au 11 avril, avec la participation de 20.000 personnes provenant du monde entier. Les activitĆ©s parallĆØles Ć©taient au nombre de 600Ā : sĆ©minaires, workshop, confĆ©rences et expositions. Un espace intĆ©ressant pour sāinterroger et rĆ©flĆ©chir sur lāinĆ©galitĆ© croissante qui investit les centres urbains de la planĆØte.
« Dialogues en architectureĀ Ā» se propose comme lieu dāapprofondissement culturel et de stimulus civil et professionnel pour imaginer, projeter, construire, des espaces de communion et de rĆ©ciprocitĆ© dans la ville contemporaine.
Le workshop promu par D.A ., sāest tenu le 10 avril dans une des 16 BibliothĆØques urbaines de Medellin, a mis lāaccent Ć propos de quelques expĆ©riences sur le territoire, comme celle portĆ©e de lāavant dans le Barrio de La Merced de BogotĆ . Laura Sanabria de lāObservateur Urbain de lāUniversitĆ© de La Salle, avec lāarchitecte Mario Tancredi, ont illustrĆ© comment ils travaillent- en collaboration avec dāautres collĆØgues- en cherchant Ć nouer des relations entre les institutions publiques et les personnes du lieuĀ ; et de la crĆ©ation dāun Conseil Mobile au service des besoins de la communautĆ©. Ils ont mis en Ć©vidence ā comme une des caractĆ©ristiques qui est Ć la base de « Dialogues en ArchitectureĀ Ā»- lāimportance de la valeur de la fraternitĆ© comme « moteurĀ Ā» dāarchitectures au service de lāhomme.
Barrio de La Merced
Comment dialoguer et Åuvrer en particulier dans les contextes des mĆ©tropoles latino amĆ©ricaines comme BogotĆ et MedellinĀ ?Ā Quelques jeunes architectes colombiens de D.A. ont organisĆ©, toujours dans le cadre du Forum, des visites guidĆ©es Ć BogotĆ et Medellin.Ā Au « Barrio de La Merced- raconte Fernando Bedoya – entrer dans les histoires des gens, dans leur vie, a reprĆ©sentĆ© une grande « aula de formationĀ Ā». Le contact vivant avec les enfants et avec les responsables du Centre Social Unidad, initiĆ© Ā par le Mouvement des Focolari Ā avec des personnes du barrio, a reprĆ©sentĆ© la premiĆØre forte immersion parmi les plaies et les dĆ©fis de cette population qui avec la force de lāamour et de la confiance rĆ©ussit, jour aprĆØs jour, Ć conquĆ©rir les propres droits Ć vivre dāune faƧon digneĀ Ā». Et elle continueĀ :Ā Au « Barrio de āĀ la Candelariaā, nous nous sommes immergĆ©s dans le cÅur historique et culturel de la ville qui a attirĆ© des artistes, Ć©crivains et intellectuels, Ć©galement Ć©trangers, qui ont comblé la zone de théâtres, bibliothĆØques et centres culturels. Nous avons visitĆ© quelques-unes des Åuvres architecturales de Rogelio Salmona où la construction de lāespace collectif occupe le poste central. Et enfin, la visite au MusĆ©e enchanteur de lāOro qui nous a transportĆ©s aux racines de la trĆØs riche civilisation prĆ©colombienneĀ Ā».
« LāĆ©poque actuelle exige de nous une vision diffĆ©rente de lāarchitecture- conclut Juliana Valencia -, la fragilitĆ© du contexte est notre point dāaction pour pouvoir rester debout dans la crise. La beautĆ© est maintenant un thĆØme relatif, regarder le monde Ć partir dāune seule discipline ne fonctionne pas et cāest pour cela que notre point de dĆ©part ne peut ĆŖtre autre que lāhomme lui-mĆŖme, ses besoins et son rapport Ć lāespaceĀ Ā».
Prochain rendez-vous, en juin en EspagneĀ : Barcelona ArquitecturaLimite .
Mai 6, 2014 | Non classifiƩ(e)
Mgr Livio Maritano (à droite) avec Chiara Lubich, les parents de Chiara Badano, et la doct. Maria Grazia Magrini, vice postulateur de la cause de béatification de Chiara Luce.
Mgr Livio Maritano , Ć©vĆŖque Ć©mĆ©rite du diocĆØse dāAcqui, nous a quittĆ©s aujourdāhui.
Le lien entre Mgr Maritano et le mouvement des Focolari est devenu particuliĆØrement plus intense suite Ć sa rencontre avec Chiara Luce Badano , jeune membre des Focolari de son diocĆØse, qui souffrait dāune maladie en phase terminale.
Il lāavait connue les derniers temps de sa vie et Ć©tait restĆ© frappĆ© par son tĆ©moignage chrĆ©tien lumineux, « par la hauteur de sa spiritualitĆ©, par le niveau dāamour pour Dieu qui lui donnait la force dāaffronter la maladieĀ Ā».
A la nouvelle du dĆ©part de Mgr Maritano, Maria Voce a affirmĆ© : Ā«Il a su lire dans la vie de Chiara Luce la saintetĆ© dans la vie quotidienneĀ». AprĆØs la mort de la jeune Badano, voyant lāattrait grandissant qui continuait Ć Ć©maner dāelle, il a fait ressortir dans sa vie les signes dāune dimension de saintetĆ© universelle quitouchait le cÅur de nombreuses personnes, surtout des jeunes. Il a ainsi dĆ©celĆ© en Chiara Luce un modĆØle Ć leur offrir, comme par la suite Benoit XVI le souligna Ć lāoccasion de sa bĆ©atification . Ensuite, il a voulu lui-mĆŖme porter ce tĆ©moignage partout, dans toute lāItalie, où on lāappelait pour le raconter.
Mgr Maritano eut plusieurs fois la possibilitĆ© de rencontrer Chiara Lubich . Lāestime envers sa personne et son charisme, quāil voyait incarnĆ© de maniĆØre toute particuliĆØre dans la vie de la jeune Chiara Luce Badano, lāa amenĆ© Ć poursuivre un rapport mĆŖme Ć©pistolaire avec la fondatrice des Focolari.
Ā« Le mouvement des Focolari garde en mĆ©moire Mgr Livio Maritano avec gratitude et reconnaissance Ā», dit encore Maria Voce. Ā« Nous nous unissons dans la priĆØre Ć sa famille, ses amis, tout le diocĆØse dāAcqui et lāEglise tout entiĆØre Ā».
Mai 6, 2014 | Focolare Worldwide
Mai 5, 2014 | Non classifiƩ(e)
« Que rĆ©pondrais-tu Ć quelquāun qui soutient quāil est impossible dāĆ©tablir un dialogue vrai et authentique entre cultures et religions diffĆ©rentesĀ ?Ā Ā» Cāest une question qui a Ć©tĆ© posĆ©e Ć Chiara au cours dāune rencontre dāamis musulmans en 2002
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Mai 5, 2014 | Focolare Worldwide
Le mouvement des Focolari voudrait exprimer sa proximitĆ© Ć lāOrdre des FrĆØres Mineurs Capucins pour le dĆ©part du P. Casimiro Bonetti . La Providence de Dieu a voulu lier sa personne aux premiĆØres heures du mouvement des Focolari Ce fut lui, de fait, qui le 7 dĆ©cembre 1943, accueillit la consĆ©cration Ć Dieu de Chiara Lubich . Ce fut lui qui en diverses circonstances se rĆ©vĆ©la un instrument de Dieu. Il suffit de penser Ć la rĆ©ponse donnĆ©e Ć Chiara, aprĆØs en avoir compris la gĆ©nĆ©rosité : « Rappelez-vous, mademoiselle, que Dieu vous aime immensĆ©mentĀ Ā». Ou bien Ć la pensĆ©e quāil exprima le 24 janvier 1944 Ć propos de lāinstant le plus douloureux de la passion de JĆ©sus, qui Ć son avis, se trouvait lorsquāIl a crié : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi māas-tu abandonné ? Ā Ā» (Mt 27,46) De telles affirmations, dont il sāestĀ lui-mĆŖme Ć©tonnĆ© en y reconnaissant le fruit de lāagir de lāEsprit Saint, ont eu dans lāĆ¢me de Chiara Lubich une rĆ©sonnance particuliĆØre. GrĆ¢ce au charisme que Dieu lui a donnĆ©,Ā ces intuitions et dāautres quāelle a eues, sont devenues au fil du temps les fondements de la spiritualitĆ© de lāunitĆ© qui anime la vie du mouvement des Focolari. En conservant un vivant souvenir du P. Casimiro Bonetti, avec tous ceux qui font parti du mouvement des Focolari dāune maniĆØre ou dāune autre, je vous assure de notre priĆØre communeĀ pour lui, de notre gratitude et notre reconnaissance. Maria Voce PrĆ©sidente du Mouvement des Focolari
Mai 5, 2014 | Non classifiƩ(e)
Du 23 au 26 avril, dans la citĆ© pilote de Loppiano , une centaine de jeunes consacrĆ©s hommes et femmes , venant de 36 pays et appartenant Ć 56 familles religieuses, se sont retrouvĆ©s autour du slogan: Oui! Nous choisissons lāĆ©vangileĀ !
Un meeting prĆ©parĆ© avec enthousiasmeĀ depuis longtemps, en vue de lāannĆ©e 2015 dĆ©diĆ©e Ć la vie consacrĆ©e, mais aussi en tant quāĆ©tape dāun chemin qui, au-delĆ de la diversitĆ© des charismes, est partagĆ©e par ceux qui ont engagĆ© leur vie Ć la suite de lāĆ©vangile.
PremiĆØre journĆ©eĀ : toute centrĆ©e sur lāapprofondissement thĆ©ologique (prĆ©parĆ© par leĀ p. Alessandro Clemenzia, professeur de thĆ©ologie Trinitaire), avec des moments de partage, dialogue, Ć©changes des propres expĆ©riences de vie et rencontre avec les habitants de Loppiano. VisiteĀ Ć la citĆ© pilote, messe dans le sanctuaire, dĆ®ner dans les communautĆ©s-focolari et dans les familles.
Quatre Ć©taient les dĆ©fis affrontĆ©s dans les workshops du second jour: rapport entre Ć©vangile, Ć©tude et vie; Ć©vangile et esprit de pauvretĆ©, rapports communautaires; Eglise pauvre pour les pauvres. Visite Ć lāInstitut Universitaire Sophia et soirĆ©e de fĆŖte avec les jeunes de la citĆ© pilote.
Le dernier jourĀ : dialogue Ć tous azimuts avec le Card. Braz de Avis, prĆ©fet de la congrĆ©gation pour les instituts de vie consacrĆ©e et les sociĆ©tĆ©s de vie apostolique. « Don JoĆ£oā, comme il aime se faire appeler, a exprimĆ© sa joie de voir cette prĆ©sence nombreuse de jeunes. « Cette spiritualitĆ© de communion ā a-t-il soulignĆ© ā doit entrer dans tous les charismes, ĆŖtre lāĆ¢me de tous les charismesĀ Ā» et il faut le faire « comme expĆ©rience vĆ©cueĀ Ā». Et il a ajouté : « en voyant votre joie et la lumiĆØre que vous avez trouvĆ©e, nous sentons que cāest en train de se rĆ©aliserĀ Ā» Ā et il est important de rappeler quā « un charisme est pour lāEglise, non pas pour un groupe. Nous avons besoin de suivre JĆ©sus ensemble⦠Lāautre, pour moi, nāest pas seulement ma pĆ©nitence mais la possibilitĆ© de faire lāexpĆ©rience de DieuĀ : je ne peux aimer que si je suis proche de quelquāunā¦Ā Ā» Et face aux difficultĆ©s que ce chemin rencontre, il faut ā a-t-il ajoutĆ© ā dĆ©couvrir et comprendre « le cri de JĆ©sus sur la croixĀ Ā», Ā parce que sans la mesure du don de la vie que JĆ©sus nous a montrĆ©, « nous nāarriverions pas Ć nous aimerĀ Ā».
EncouragĆ©s par le style familier et direct du cardinal, les jeunes ont continuĆ© dans un dialogue participĆ© et ouvert qui a touchĆ© les nombreux dĆ©fis que les communautĆ©s religieuses ont Ć affronter aujourdāhuiĀ : « Comment continuer lāexpĆ©rience faite ici dans nos communautĆ©sĀ ? Comment ĆŖtre vĆ©ritablement libres mĆŖme si lāon est dans une structure et avec des vÅuxĀ ? Comment vivre en tant que personnes ābloquĆ©es dans un plĆ¢treāĀ ? Comment grandir dans lāesprit dāunité ? Comment considĆ©rer lesĀ souffrances de nos congrĆ©gations et de lāEgliseĀ ?, sont quelques unes des questions des jeunes. Les rĆ©ponses du Card. Braz de Avis ont Ć©tĆ© tout aussi directesĀ : « en rentrant en communautĆ©, ne parlez pas mais aimezĀ Ā», Ā pour ĆŖtre libres « retournez en GalilĆ©e – Ā comme le dit le pape FranƧois – Ā lĆ où Dieu nous a regardĆ©s dans les yeux la premiĆØre foisĀ Ā» et dĆ©velopper une « libertĆ© qui part de lāintĆ©rieur⦠en revenant au style de lāĆ©vangileĀ Ā». Ā Et encoreĀ : « lĆ où il y a attachement Ć lāargent, au pouvoir⦠il nāy a plus dāEgliseĀ ; nous devons entrer, comme nous lāinvite le pape, dans les plaies de lāEglise et de lāhumanité⦠regarder le passĆ© avec gratitude, le futur avec espoir et vivre le prĆ©sent avec passionā¦Ā Ā».
AprĆØs avoir ouvert son cÅur sur sa relation fraternelle avec le pape FranƧois, il a annoncĆ© les diffĆ©rents rendez-vous pour 2015Ā et en particulier, le congrĆØs mondial pour les jeunes consacrĆ©s/Ć©es du 23 au 26 septembre 2015, en affirmant que « le Pape vous aime et notre CongrĆ©gation est votre maisonĀ Ā».
Plus de deux heures dāimmersion dans la vie dāune Eglise qui sāinterroge sans sāéârgner sur la propre rĆ©alitĆ© et sur les dĆ©fis de ce qui fait le quotidien, une Eglise qui a dans le pape FranƧois un moteur dāun renouvellement profond et radical qui devient un stimulant et interpelle chacun en personne, chaque communautĆ©, famille, cellule sociale. La conclusion sāest passĆ©e en fĆŖte avec les habitants de la citĆ© piloteĀ recueillis dans la cĆ©lĆ©bration de la messe au sanctuaire « ThĆ©otokosĀ Ā», en prĆ©sence aussi de lāĆ©vĆŖque du diocĆØse Mgr Mario Meini.
Mai 3, 2014 | Non classifiƩ(e)
« Que rĆ©pondrais-tu Ć quelquāun qui soutient quāil est impossible dāĆ©tablir un dialogue vrai et authentique entre cultures et religions diffĆ©rentesĀ ?Ā Ā» Cāest une question qui a Ć©tĆ© posĆ©e Ć Chiara au cours dāune rencontre dāamis musulmans en 2002
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Mai 2, 2014 | Focolare Worldwide
Des engagements renouvelĆ©s et de fortes motivations ont caractĆ©risĆ© le deuxiĆØme SĆ©minaire des Åuvres sociales dāAmĆ©rique Latine et des CaraĆÆbes qui a rĆ©uni les 12 et 13 avril derniers 70 reprĆ©sentants ainsi que dāautres instances des focolari engagĆ©es dans le social : HumanitĆ© Nouvelle, Jeunes pour un Monde Uni, Familles Nouvelles. La veille 90 personnes engagĆ©es dans lāEconomie de Communion venaient de conclure leurs travaux.
Ce SĆ©minaire a voulu renforcer la collaboration au niveau de tout le continent et a Ć©laborĆ© une Ā« Charte dāintention Ā» Ce fut aussi lāoccasion de dĆ©finir les modalitĆ©s pour mettre en rĆ©seau les projets, les organismes et mouvements sociaux porteurs de fraternitĆ© Ć©vangĆ©lique en vue de transformer la sociĆ©tĆ©. Un objectif en accord avec Ā« le Document dāAparecida Ā» des Ć©vĆŖques latino-amĆ©ricains qui indique Ā« lāoption prĆ©fĆ©rentielle pour les pauvres et les exclus Ā» comme la boussole qui oriente la communautĆ© chrĆ©tienne dāAmĆ©rique Latine et des CaraĆÆbes. Une option qui nāest pas exclusive mais qui propose aux chrĆ©tiens cette prioritĆ© dāaction et de style de vie. Le dialogue engagĆ© avec Maria Voce, la prĆ©sidente des focolari et le coprĆ©sident Giancarlo Faletti a Ć©tĆ© un moment important de cette rencontre.
Les questions posĆ©es ont mis en Ć©vidence les avancĆ©es et les souffrances , sans cacher un sentiment de solitude. Les rĆ©ponses, Ć©clairĆ©es par la perspective de contribuer Ć la rĆ©alisation du testament de JĆ©sus Ā« Que tous soient un Ā» (Jean 17, 21) ont ouvert un nouvel horizon, non seulement pour les Åuvres sociales, mais pour tout le Mouvement des Focolari.
āVous ĆŖtes au cÅur du charisme et plus encore, au cÅur de ses origines ! Tout ce que vous faites est une mise en pratique de ce que Chiara Lubich et ses compagnes ont commencĆ© Ć vivre Ć Trente Ā», a rappelĆ© Maria Voce. Ā« Elles sont allĆ©es Ć la rencontre des pauvres, emportant avec elles un carnet et un crayon pour prendre note de leurs adresses et de leurs besoins. Elles se retrouvaient ensemble pour mettre en commun les nĆ©cessitĆ©s et voir les possibilitĆ©s dāaides et de ressources. CāĆ©tait le principe du rĆ©seau. Cāest ce que vous faites !ā
Ā« Toutes les initiatives Ć caractĆØre social devraient contribuer Ć renouveler la sociĆ©tĆ© , Ć la faire devenir une communautĆ© où lāon vit en partageant le mĆŖme but, où lāon met en commun besoins et talents ā a prĆ©cisĆ© Maria Voce en ajoutant : Ā« Vous donnez une visibilitĆ© plus complĆØte du charisme [de lāunitĆ©], qui nāest pas seulement spirituel, mais aussi social. Vous le faites voir Ā»
Giancarlo Faletti a invitĆ© āĆ ĆŖtre conscients que nous ne sommes pas seuls sur ce chemin, mais que beaucoup dāautres nous accompagnent dans de nombreux autres domaines Ā» Ā« Tous ā a conclu Maria Voce ā ont le mĆŖme but : transformer la sociĆ©tĆ©, mais avec des moyens diffĆ©rents. Nous devons nous rĆ©jouir que dans la maison de Dieu il y ait de nombreux appels et des rĆ©ponses trĆØs variĆ©es. Chacun est une des tesselles qui composent cette grande mosaĆÆque dont nous sentons la grandeur et la force Ā»
www.sumafraternidad.org
Mai 2, 2014 | Non classifiƩ(e)
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Le monde uni passe par le dƩpassement des inƩgalitƩs sociales.
Avr 30, 2014 | Non classifiƩ(e) , Parole di vie
āAu nom du Christ⦠laissez-vous rĆ©concilier avec Dieuā
Cependant, cette foi dans lāamour de Dieu ne peut pas rester enfermĆ©e en chacun, comme lāexplique Paul : “Dieu nous a confiĆ© le ministĆØre de la rĆ©conciliation”(cf. 2 Co 5,18). Il confie Ć chaque chrĆ©tien la grande responsabilitĆ© de tĆ©moigner lāamour de Dieu pour ses crĆ©atures. Comment ?
Tout notre comportement devrait rendre crĆ©dible cette vĆ©ritĆ© que nous annonƧons. JĆ©sus n’a-t-il pas dit quāavant de porter notre offrande Ć lāautel nous devons nous rĆ©concilier avec celui ou celle qui aurait quelque chose contre nous (cf. Mt 5,23-24).
Cela vaut en premier lieu Ć lāintĆ©rieur de nos communautĆ©s : familles, groupes, associations, Ćglises. Nous sommes appelĆ©s Ć Ć©liminer tout ce qui s’oppose Ć la concorde entre les personnes et entre les peuples.
āAu nom du Christ⦠laissez-vous rĆ©concilier avec Dieuā
āAu nom du Christā veut dire āen rĆ©fĆ©rence au Christ, Ć sa placeā. Aussi, jouant son rĆ“le, vivant avec lui et comme lui, aimons-nous comme il nous a aimĆ©s, sans rĆ©serve, ni prĆ©jugĆ©, ouverts aux valeurs de lāautre, prĆŖt Ć donner notre vie les uns pour les autres. Cāest le commandement de JĆ©sus par excellence, le signe distinctif des chrĆ©tiens, valable aujourdāhui encore, comme Ć lāĆ©poque des premiers disciples de Christ.
Vivre cette parole veut dire devenir des rƩconciliateurs.
Alors, chacun de nos gestes, chacune de nos paroles et de nos attitudes, sāils sont imprĆ©gnĆ©s dāamour, seront comme ceux de JĆ©sus. Nous serons comme lui porteurs de joie et dāespĆ©rance, de concorde et de paix, et nous annoncerons ce monde rĆ©conciliĆ© avec Dieu (cf. 2 Co 5,19) que toute la crĆ©ation attend.
Chiara Lubich
Parole de vie publiƩe en 1997
Avr 30, 2014 | Focolare Worldwide
Le lien mondial ( http://live.focolare.org/y4uw/ ) qui reliera le 1er mai Ć 13 heures italiennes, des jeunes des cinq continents pour donner le via Ć la Semaine Monde Uni 2014(SMU) : Ā« Bridging cultures Ā» , galaxie dāactivitĆ©s et dāactions des Jeunes pour un Monde Uni (JPMU) sur les cinq continents, centrĆ©es sur le partage rĆ©ciproque. Dāautres liens avec le Japon, la RDC, la CĆ“te dāIvoire, le Burkina Faso, le NigĆ©ria, lāAlgĆ©rie, le Portugal et le BrĆ©sil. Une centaine de jeunes se sont rassemblĆ©s ces jours-ci Ć Nairobi (Kenya) : la moitiĆ© reprĆ©sente les peuples africains de la rĆ©gion sub-saharienne et lāautre moitiĆ©, les autres continents.
Ā« Sharing with Africa Ā». Cāest la devise pour exprimer la rĆ©ciprocitĆ© que lāĆ©dition 2014 de la SMU veut actualiser avec le continent africain, emblĆØme de couleurs, cultures et dĆ©fis, afin dāapprofondir quelques piliers des cultures africaines, dans un partage rĆ©ciproque et Ć©change de richesses.
Loppiano (Italie), comme chaque annĆ©e, se transformera en une grande place ( #Spiazzaci) pour rendre visible une Italie diffĆ©rente avec les initiatives en cours sur la lĆ©galitĆ©, le dialogue interreligieux et lāimmigration. Pour en savoir plus, consulter www.facebook.com/y4uw.international?fref=ts
Maria Voce , prĆ©sidente des Focolari , a exprimĆ© aux jeunes la reconnaissance pour lāĀ« engagement Ā», Ā« le courage tenace Ā» dans la Ā« poursuite de lāobjectif du Monde Uni, immergĆ©s dans les Ć©vĆ©nements complexes du monde contemporain et dans les rĆ©alitĆ©s diversifiĆ©es Ā» qui leur sont proches. Cāest un Ā« immense chantierĀ» a-t-elle ajoutĆ©, mais Ā« il sāagit du rĆŖve dāun Dieu, comme Chiara Lubich aimait le dĆ©finir Ā».Tout en assurant son soutien Ć tous ceux qui Ā« se reconnaissent dans les idĆ©aux du Mouvement des Focolari Ā», elle a rappelĆ© le souhait adressĆ© aux JPMU par Jean-Paul II : Ā« Ce sont seulement ceux qui regardent vers le futur qui sont ceux qui construisent lāhistoire Ā», et elle a conclu en ces termes : Ā« et lāhistoire, comme du levain dans la pĆ¢te, nous sommes en train de la construire ici et maintenant Ā» avec beaucoup dāautres.
Le 1er mai, en outre, pourrait ĆŖtre adoptĆ© lāAtlas de la FraternitĆ© , un premier rapport sur 800 fragments de fraternitĆ©, actions courageuses qui se propagent dans les villes, construisent des ponts entre les hommes, les groupes et les cultures, ouvrent les voies au dialogue et indiquent de nouveaux parcours aux communautĆ©s. Un voyage idĆ©al entre les mĆ©ridiens et les parallĆØles du globe qui dĆ©montre combien la fraternitĆ© mise en acte enrobe le monde. Il constitue le premier document de lāUnited World Project (UWP) suite au Genfest 2012 Ć Budapest , consultable sur www.unitedworldproject.org .
Avr 29, 2014 | Non classifiƩ(e)
Partecipanti al convegno – (C) Thomas Klann
Ā« Le charisme de lāunitĆ© (ā¦) est tombĆ© sur une chrĆ©tienne que Dieu a voulu quāelle soit catholique. Mais (ā¦) il nāest pas seulement pour les catholiques, cela nāaurait aucun sens, il est pour toute la chrĆ©tientĆ© Ā». Cāest avec ces paroles de Chiara Lubich que sāest ouvert le Cours organisĆ© par le Centre Uno-secrĆ©tariat des Focolari pour lāÅcumĆ©nisme – qui sāest dĆ©roulĆ© du 11 au 13 avril Ć Castelgandolfo, sur les Ā« PentecĆ“tistes Ā» : une rĆ©alitĆ© trĆØs variĆ©e, nĆ©e en 1901 aux Etats-Unis (mais avec des prodromes dans les siĆØcles prĆ©cĆ©dents) et qui grandit continuellement.
Udo e Ilona Knoefel, fondatori della comunitĆ pentecostale Jesus-Gemeinde Sohland (Germania) – (C) Thomas Klann
Les leƧons donnĆ©es par des experts se comptent au nombre de cinq : le professeur Teresa Rossi de la Pontificia UniversitĆ Angelicum (Roma), Mons. Juan Usma du Conseil Pontifical pour la promotion de lāunitĆ© des chrĆ©tiens, le pasteur Albert Pataky, prĆ©sident des Eglises PentecĆ“tistes de la Hongrie, Michelle Moran, PrĆ©sidente du Renouveau Charismatique Catholique International(ICCRS), Udo et Ilona Knƶfel, fondateurs de la Jesus-Gemeinde Sohland (Allemagne), une communautĆ© pentecĆ“tiste.
Une centaine de participants- parmi lesquels des pentecĆ“tistes, des rĆ©formĆ©s, des catholiques, une luthĆ©rienne et un orthodoxe- dāune vingtaine de pays europĆ©ens, du BrĆ©sil et de la CorĆ©e.
Le professeur Rossi a prĆ©sentĆ© un panoramique sur la naissance et le dĆ©veloppement historique du PentecĆ“tisme . Tandis que Mons. Usma a illustrĆ© le dialogue avec lāEglise catholique, en affirmant quāil sāagit Ā« dāune rĆ©alitĆ© complexe avec laquelle le Vatican a acceptĆ© de dialoguer Ā». Il faut signaler que dĆ©jĆ lors du Concile Vatican II , il y avait un observateur pentecĆ“tiste. En citant le document dāAparecida , publiĆ© par les Ć©vĆŖques latino-amĆ©ricains en 2007, il a soulignĆ© que pas mal de catholiques transmigrent vers le pentecĆ“tisme, pas tellement pour des raisons doctrinales mais par recherche de Dieu.
Le PrĆ©sident des Eglises pentecĆ“tistes hongroises, le pasteur Albert Pataky , participe depuis longtemps Ć un groupe ÅcumĆ©nique promu par les Focolari, qui se retrouve mensuellement pour mĆ©diter ensemble la Parole de Dieu. Ā« Notre mouvement, raconte-t-il, est nĆ© dans la priĆØre qui le renouvelle continuellement et le fortifie Ā».
(C) Thomas Klann
Dans lāAllemagne de lāEst , lorsquāelle Ć©tait encore sous le rĆ©gime communiste, une communautĆ© sāest formĆ©e autour dāUdo et Ilona Knƶfel, qui pour ses formes charismatiques de lāĆ©poque, ne fut pas acceptĆ©e par lāEglise Ć©vangĆ©lique locale. Cāest en Ć©tant en contact en 2004 avec le Mouvement des Focolari quāelle a cherchĆ© la rĆ©conciliation. Actuellement, la communautĆ© sāest engagĆ©e Ć diffuser la connaissance de JĆ©sus dans la rĆ©gion retenue la plus Ā« athĆ©e de lāEurope Ā».
Les expĆ©riences du Ā« dialogue de la vie Ā», typique contribution des Focolari , sont nombreuses. Un dialogue basĆ© sur Ā« lāart dāaimer Ā» qui crĆ©e les conditions pour que JĆ©sus, selon sa promesse, se rende spirituellement prĆ©sent parmi les chrĆ©tiens dāEglises diffĆ©rentes (Mt 18,20). A Bari, il existe un Ć©change direct entre Les Focolari et une communautĆ© pentecĆ“tiste nigĆ©rienne. Au Venezuela, au cours des annĆ©es, un rapport ÅcumĆ©nique sāest dĆ©veloppĆ© et il a permis dāoffrir au CongrĆØs Missionnaire AmĆ©ricain qui sāest dĆ©roulĆ© en novembre 2013 (avec la participation de 4000 dĆ©lĆ©guĆ©s), un Forum ÅcumĆ©nique avec la participation dāun pasteur pentecĆ“tiste originaire du Venezuela.
Pendant le cours Ć Castelgandolfo, aprĆØs avoir entendu un discours de Chiara Lubich sur lāamour rĆ©ciproque, une des participants a demandĆ© pardon aux pentecĆ“tistes prĆ©sents pour les prĆ©jugĆ©s tenus jusque lĆ dans le cÅur . Ses paroles ont exprimĆ© ce que beaucoup de personnes sentaient. Ā« La chose la plus importante est lāamour- a dit le pasteur Pataky de la Hongrie-. Lāorgueil divise, lāamour unit. Les vĆ©ritĆ©s de foi que chacune des Eglises apporte, nous uniront si nous vivons dans lāamour. LāÅuvre de lāEsprit Saint veut nous unir Ā».
Avr 28, 2014 | Focolare Worldwide , Senza categoria
Ā« Aves quelques amis des Focolari de Bangkok, raconte Luigi Butori un des protagonistes de lāaction, nous essayions depuis longtemps dāapporter notre aide concrĆØte Ć quelques familles de rĆ©fugiĆ©s du Myanmar, de lāethnie Karen qui sāĆ©taient Ć©tablies dans le nord de la ThaĆÆlande.
Nous avions partagĆ© cette expĆ©rience avec quelques amis italiens qui nous soutenaient Ć distance et auxquels nous envoyions rĆ©guliĆØrement des photos pour les mettre au courant. Il sāest crƩƩ un rapport spĆ©cial en particulier aprĆØs la visite de lāun de nous en Italie en octobre 2013, avec les enfants de lāĆ©cole de lāenfance du ICG Giuliano de Latina, qui ont montrĆ© tout de suite un grand dĆ©sir de faire quelque chose pour ces enfants du mĆŖme Ć¢ge si Ć©loignĆ©s mais que lāon sentait proches maintenant. Leurs aides se sont orientĆ©es spĆ©cialement vers un orphelinat de Mae au nord de la ThaĆÆlande . Ce fut pour nous une expĆ©rience vraiment touchante : arriver dans ces lieux en Ć©tant conscients dāĆŖtre des messagers dāenfants qui, Ć 10 000 kilomĆØtres de lĆ , se coupaient en quatre pour pouvoir leur envoyer leurs aides aussi petites soient-elles.
Les visages des enfants sāilluminaient au fur et Ć mesure que nous ouvrions les cartons, auxquels nous avions aussi ajoutĆ© du chocolat, du lait et dāautres bonnes choses, fruit du partage avec des amis bouddhistes, chrĆ©tiens et musulmans. CāĆ©tait une fĆŖte pour ces enfants que de voir ces jouets : motocyclettes, camions de pompiers et autres petits jeux que nous-mĆŖmes nāaurions pas su comment faire fonctionner : les enfants Ā»Karen Ā» au contraire, Ć©taient dĆ©jĆ experts aprĆØs quelques secondes. Nous avons Ć©galement pu distribuer des aides Ć dāautres enfants au camp de rĆ©fugiĆ©s et dans dāautres villages (en rĆ©alitĆ© des cabanes regroupĆ©es Ć cĆ“tĆ© de fabriques ou bien de riziĆØres).
Le don de tout cela est bien sĆ»r important mais nous expĆ©rimentons chaque fois que plus important encore est de regarder la personne dans les yeux, de lui tendre la main, Ā« toucher lāautre Ā», lui faire sentir que tu es lĆ pour lui. Au dĆ©but, ils ont lāair suspicieux, mais peu Ć peu ils sāilluminent de joie, dāespĆ©rance et mĆŖme si nous ne comprenons pas leur langue, il semble quāils nous disent : Ā« Merci, aujourdāhui tu māas rendu heureuxā¦Tout cela est-il un cadeau gratuit ? Quand reviendras-tu ? Ā». Ā« Tiens compte que je suis lĆ et que je vis pour toiā¦nāaie crainte Ā».
LāexpĆ©rience sāest renouvelĆ©e encore cette annĆ©e et une fois de plus, rien ne nous a Ć©tĆ© demandĆ© comme paiement de la part de leur douane thaĆÆlandaise qui a Ć©tĆ© Ć©merveillĆ©e par les dessins originaux et amusants que les petits de Latina avaient collĆ©s sur les 30 grands colis. Nous avons consignĆ© le chargement entre les riziĆØres et les canaux de Mae Sot, où ceux qui nāont pas de documents essaient de survivre comme ils le peuvent.
Mais nous avons aussi Ć©tĆ© touchĆ©s Ć quel point cette expĆ©rience est en train de changer la vie des familles des enfants de Latina. Un papa nous disait : Ā« La vie de nos enfants ainsi que la nĆ“tre a changĆ© depuis quāon a commencĆ© Ć faire quelque chose pour la population karen dont nous ne soupƧonnions mĆŖme pas lāexistence avant. Ā» Et une maman : Ā« Merci de nous donner une occasion de faire quelque chose pour les autres ; beaucoup parmi nous voulaient faire quelque chose mais nous ne savions quoi faire ni comment le faire. La tĆ©lĆ©vision nous donne tellement de mauvaises nouvelles, au contraire, celle-ci est une bouffĆ©e de joie et dāespĆ©rance Ā». Puis une institutrice : Ā« les enfants sont Ć©lectrisĆ©s Ć lāidĆ©e que leurs jouets soient arrivĆ©s Ć lāautre bout du monde avec un grand navire et ce pour des enfants qui nāont rien. Une petite fille nāen pouvait plus de joie de voir sa poupĆ©e dans les bras dāune fille de son Ć¢ge de lāorphelinat de Mae Sot Ā».
Les yeux ne trahissent pas et ceux des parents sont sincĆØres. Nous continuerons Ć travailler afin que ce rĆŖve, ce miracle dāamour qui unit Latina et un endroit perdu entre les montagnes du nord ouest de la ThaĆÆlande, se poursuive encore Ā».
Avr 26, 2014 | Non classifiƩ(e)
« ā¦je comprends combien les paroles du pape Jean XXIII sont vraies et pleines de sagesse Ā : « Je dois faire chaque chose, rĆ©citer chaque priĆØre, accomplir telle rĆØgle comme si je nāavais rien dāautre Ć faire, comme si le Seigneur māavait mis au monde rien que pour bien faire telle action et quāĆ lāaboutissement de celle-ci soit liĆ©e ma sanctification, sans penser ni Ć lāavant, ni Ć lāaprĆØsĀ».
Cāest avec ces paroles inscrites dans son journal et souvent rĆ©pĆ©tĆ©es en public, que Chiara Lubich redisait lāimportance pour un chrĆ©tien de se sanctifier en faisant la volontĆ© de Dieu , moment aprĆØs moment. Concept dāoù elle trouvait confirmation dans lāenseignement de Jean XXIII. Et sur la mĆŖme page, elle Ć©crivaitĀ :
« Je vois comme mon Ć¢me est souvent investie, dans le moment prĆ©sent, par deux, voire trois choses Ć faire, qui la rendent comme inquiĆØte. Je remarque que souvent, le dĆ©sir dāarriver Ć tous, de tout faire, dāembrasser le monde, je lāinterprĆØte pratiquement dāune maniĆØre qui nāest pas juste. Il sāagit dāune aviditĆ© spirituelle qui appartient toujours au vieil homme , bien quāelle soit teintĆ©e de zĆØle.
Ce nāest pas la faƧon chrĆ©tienne de vivre. MĆŖme celui qui se trouve dans un magasin dāalimentation, sāil le dĆ©sire, mange une chose, puis une autre, mais pas toutes ensemble ni non plus tout le magasinĀ ! Il sāagit de se nourrir et donc de se contenter de ce que Dieu veut de nous dans le moment prĆ©sent.
Jāai essayĆ© de vivre ainsi ces derniers joursĀ : cāest une expĆ©rience merveilleuse. Amputer avec violence tout ce qui nāest pas volontĆ© de Dieu, afin de « plonger corps et Ć¢meĀ Ā» seulement dans telle ou telle actionĀ : jāen ai Ć©prouvĆ© la satiĆ©tĆ© de lāĆ¢meĀ : la paix, la joie, le bonheurĀ ! Une sorte de bĆ©atitudeĀ Ā».
SourceĀ : CittĆ Nuova du 8-11-2010
Avr 26, 2014 | Non classifiƩ(e)
A lāoccasion de la canonisation de Karol Wojtyla et Angelo Roncalli, nous publions une vidĆ©o qui parcourt quelques moments historiques de Jean-Paul II avec le Mouvement des Focolari, recueillis dans une brĆØve vidĆ©o, don de Chiara Lubich au Saint PĆØre en 2003, Ć lāoccasion du 25ĆØme anniversaire de son Pontificat.
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Avr 25, 2014 | Focolare Worldwide
Ā« Giorgio et moi , nous nous sommes mariĆ©s aprĆØs trois annĆ©es de fianƧailles au cours desquelles notre union a grandi jour aprĆØs jour. Cāest ainsi que, ensemble, nous avons pensĆ© former une famille.
AprĆØs quelques annĆ©es, une splendide petite fille nous est nĆ©e, avec cependant une petite malformation cardiaque. JāĆ©tais heureuse, je sentais que cette naissance nous avait unis encore davantage. Mais aprĆØs une annĆ©e seulement, alors que nous Ć©tions Ć lāhĆ“pital pour un simple contrĆ“le, notre petite fille est dĆ©cĆ©dĆ©e dāune faƧon totalement imprĆ©vue. Cela fut un moment de souffrance terrible. A ce moment-lĆ , je ne broyais que du noir, jāĆ©tais trĆØs en rage avec Dieu qui māavait pris ce que jāavais de plus cher au monde. Ce fut mon mari qui māaida Ć māen sortir, sans son amour, je ne māen serais jamais sortie.
Un an aprĆØs, Sofia est nĆ©e et nous Ć©tions Ć nouveau heureux. Par la suite, nous avons aussi adoptĆ© un petit garƧon. Alors que les annĆ©es passaient, je me rendais compte cependant que Giorgio nāĆ©tait pas serein, quāil sāoccupait peu des enfants. MĆŖme sāil les aimait beaucoup, il me laissait seule Ć dĆ©cider de ce qui Ć©tait le mieux pour eux. A un moment donnĆ©, il a dĆ©cidĆ© de quitter son travail et de commencer de nouvelles activitĆ©s. De cette maniĆØre, nous avons commencĆ© Ć frĆ©quenter dāautres personnes, le plus souvent des personnes seules qui aimaient voyager de par le monde et vivre plus la nuit que le jour.
Au dĆ©but, jāai essayĆ© de suivre mon mari par amour dans cette vie-lĆ , mais par la suite, jāai compris que je nāavais rien de commun avec eux et ainsi, peu Ć peu, notre vie a pris des directions diffĆ©rentes. Je savais que mon mari māaimait et quāil aimait nos enfants mais il Ć©tait inquiet, Ć la recherche de quelque chose. Jāai pensĆ© alors que nous avions peut-ĆŖtre besoin dāaide en tant que couple mais lui nāen voulait rien savoir, il disait quāil nāy avait pas de problĆØmes. Entretemps ses affaires allaient mal, aussi parce quāil Ć©tait entourĆ© de gens qui nāavaient aucun scrupule.
Cāest ainsi quāil dĆ©cida un jour de sāen aller car disait-il , Ā« il ne sentait plus ni la capacitĆ©, ni lāenvie de jouer le rĆ“le de pĆØre Ā», que mĆŖme sāil nous aimait, il avait besoin de se retrouver face Ć lui-mĆŖme. Je ne pouvais croire quāaprĆØs autant dāannĆ©es vĆ©cues ensemble, tout finisse de cette maniĆØre-lĆ .
Je ne rĆ©ussissais plus Ć penser, je me sentais dĆ©sespĆ©rĆ©e. La douleur la plus grande Ć©tait pour moi le sens de lāĆ©chec que je ressentais et je me sentais coupable. Ce fut une pĆ©riode dure: la journĆ©e, jāessayais dāĆŖtre forte pour mes enfants qui avaient respectivement 11 et 14 ans, mais le soir, toute la souffrance ressortait avec mille questions. Et maintenant, quāest-ce que je fais ? Je saurai aider mes enfants Ć grandir en un moment aussi dĆ©licat de leur vie ? Jāessayais de leur faire sentir que jāĆ©tais lĆ et que leur papa les aimait mĆŖme sāil faisait rarement entendre parler de lui.
Je ne sortais plus avec les amis, tous ayant une famille et moi, jāĆ©tais seule. Lāunique chose qui māa aidĆ©e Ć aller de lāavant, ce fut lāamour pour mes enfants, notre rapport a grandi, est devenu plus profond. Ma famille māa Ć©galement Ć©tĆ© proche, mĆŖme si, aprĆØs un certain temps, elle a commencĆ© Ć me dire que je devais refaire ma vie, que jāĆ©tais encore jeune. Mais pour moi, le mariage reprĆ©sentait encore un sacrement, mĆŖme si mon mari nāĆ©tait plus lĆ .
Ensuite, jāai Ć©tĆ© invitĆ©e Ć participer Ć une rencontre organisĆ©e par le Mouvement des Focolari , rencontre destinĆ©e aux personnes sĆ©parĆ©es. LĆ , parmi plusieurs personnes qui vivaient la mĆŖme souffrance, je me suis sentie aimĆ©e, acceptĆ©e pour ce que jāĆ©tais et notre amitiĆ©, unie par le cheminement de foi vĆ©cu ensemble, māa aidĆ©e Ć surmonter mon sentiment dāĆ©chec. Jāai expĆ©rimentĆ© que lāamour est plus grand que la douleur, jāai compris que je suis encore le signe du sacrement et lorsque je reƧois lāEucharistie, je sens que JĆ©sus me dit : je ne tāabandonnerai jamais ! Cela me donne la force, chaque jour, de rester fidĆØle au Ā« oui Ā» prononcĆ© pour toujours le jour de notre mariage, mĆŖme si civilement je suis sĆ©parĆ©e. Je sais que je ne suis pas seule, parce que Dieu est avec moi et māaide Ć voir ma vie comme Lui la voit : avec tout son amour et sa misĆ©ricorde.
Avr 24, 2014 | Focolare Worldwide
Le voyage au BrĆ©sil de la prĆ©sidente des Focolari, Maria Voce, accompagnĆ©e par le co-prĆ©sident Giancarlo Faletti , sāest Ć peine terminĆ© . Pendant les 55 annĆ©es de prĆ©sence du Mouvement dans le grand pays sud amĆ©ricain, la spiritualitĆ© de lāunitĆ© a imprĆ©gnĆ© diffĆ©rents domainesĀ : le domaine social (avec de nombreuses Åuvres de solidaritĆ©), lāĆ©conomie avec le dĆ©veloppement du projet de lāEconomie de communion (EdC) nĆ© justement au BrĆ©sil, la politique avec le Mouvement politiciens pour lāunitĆ© (MPPU), le monde ecclĆ©sial , lāÅcumĆ©nisme, le dialogue avec les autres religions et avec la culture contemporaine .
« Le BrĆ©sil vit un moment de transformations rapides non exemptĆ©es de contradictions, affirme Klaus Bruschke, directeur de lāEdition Cidade Nova. Cāest la huitiĆØme Ć©conomie mondiale, toutefois, le douziĆØme pays le plus inĆ©gal au monde et malgrĆ© tout, les derniĆØres annĆ©es, 40 millions de brĆ©siliens sont sortis du niveau de la misĆØre.Ā Chiara Lubich indiquait dĆ©jĆ comme prioritĆ© pour ce pays,Ā lāaspect social Ć travers lāamour aux plus dĆ©shĆ©ritĆ©s, en harmonie avec lāEglise dāAmĆ©rique latine et aujourdāhui aussi, avec le Pape FranƧois Ā Ā». Et dāajouterĀ : « A Recife, justement dans le quartier pauvre dans lequel le Mouvement dĆ©veloppe une action sociale depuis le tout dĆ©but, lāĆ®le Santa Teresinha , se trouvant face Ć un mur qui la sĆ©pare dāun shopping center, Maria Voce a prĆ©cisĆ© que la richesse nāest pas de ce cĆ“tĆ©-lĆ , dans le shopping center, mais bien de ce cĆ“tĆ©-ci, dans cette communautĆ© de lāĆ®le car la richesse est la communionĀ Ā». A partir de la citadelle « Ginetta CalliariĀ Ā», aux alentours de San Paolo, Maria Voce et Giancarlo Faletti se sont reliĆ©s par streaming avec les nombreuses communautĆ©s des Focolari rĆ©pandues dans le monde et ont synthĆ©tisĆ© le riche et intense voyage dans lāimmense BrĆ©sil.
Une impression à chaud sur ce voyage, un titre pour le définir ?
Maria Voce Ā : « Le BrĆ©sil māa enchantĆ©e et si voulions donner un titre Ć ce voyage, je le prendrais dāune expression de Chiara LubichĀ : « Tapisseries de lumiĆØre Ā Ā», car jāai dans le cÅur prĆ©sents tous les fruits merveilleux que nous avons vus rĆ©alisĆ©s par ce peuple de Chiara au BrĆ©sil. Et je pense aux fruits, comme les nombreuses Åuvres sociales, les projets menĆ©s par les jeunes, les entreprises de lāEconomie de Communionā¦Mais je pense aussi Ć beaucoup dāautres groupes, Mouvement ecclĆ©siaux, personnes qui se sentent inspirĆ©es par le charisme de Chiara et qui prennent la Parole de Vie, ou lāamour Ć JĆ©sus abandonnĆ©, ou lāappel de Chiara « Donne-moi tous les gens isolĆ©sĀ Ā», qui ont dĆ©veloppĆ© des Åuvres merveilleuses que nous avons eu lāoccasion de rencontrer ces jours)ci. En ces personnes, nous avons vu les fruits abondants de la spiritualitĆ© de lāunité ; et naturellement, on y voit la racine dans le Mouvement des Focolari, dans le peuple de Chiara. Mais la racine se rĆ©jouit de ces fruits qui sont nĆ©s Ć©galement au-delĆ dāelle- mĆŖme et remercie Dieu. Ces fruits Ć leur tour, remercie la racine car ils se sentent alimentĆ©s et veulent continuer Ć lāĆŖtre. Il sāagit donc dāun grand amour rĆ©ciproque, qui fait voir ces tapisseries de lumiĆØre rĆ©pandues dans tout le BrĆ©sil.Ā Ā»
Lāinauguration de la chaire Chiara Lubich Ć Recife nous confirme queĀ nombreux sont ceux qui peuvent vivre la spiritualitĆ© de lāunitĆ©ā¦
Giancarlo FalettiĀ : « En cette pĆ©riode (pascale), dans laquelle nous sentons rĆ©sonner dāune maniĆØre particuliĆØrement forte les pages du testament de JĆ©susĀ Ā» Que tous soient unĀ Ā» (Jn15, 17), la forte impression a Ć©tĆ© que la catĆ©gorie de la fraternitĆ©, Ć travers le charisme de lāunitĆ©, pĆ©nĆØtre dans de nombreuses disciplines, Ć©galement dāune grande universitĆ©. Il sāagit donc dāune expĆ©rience trĆØs dynamique, liĆ©e au testament de JĆ©susĀ Ā».
Pendant ce voyage, vous avez Ć©coutĆ© beaucoup dāhistoires, connu et participĆ© Ć la vie des communautĆ©s locales. Comment aller de lāavantĀ ?
Maria VoceĀ : « Il me semble quāil faut vraiment continuer à « broderĀ Ā», ces tapisseries de lumiĆØre dont on a parlĆ© avant. Dans lāhumilitĆ© du moment prĆ©sent, en faisant ce que Dieu nous fait voir, moment par moment, sans jamais perdre de vue le dessein total de la fraternitĆ© universelle, le dessein du monde uni.
Et que donc, chacune de ces merveilleuses Åuvres que nous avons connues, se sente partie intĆ©grante de ce dessein universel et quāensemble, nous puissions donner au monde, le modĆØle, lāexemple, dāune unitĆ© qui naĆ®t de lāabondance des dons de Dieu, dans tout le BrĆ©sil et dans le monde, pour ne jamais perdre de vue le rĆŖve de DieuĀ : faire de tous les peuples une seule familleĀ Ā».
“Ces jours-ci, conclut Klaus Bruschke, nous ont donnĆ© un sĆ©rieux coup de pouce Ć chercher Ć transmettre avec plus de passion, le message de lāunitĆ© qui dĆ©passe lāinĆ©galitĆ© et qui contient les diffĆ©rences, richesse qui exprime la richesse de Dieu”.
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Avr 23, 2014 | Focolare Worldwide , Senza categoria
Les tragiques images du typhon Haiyan ou Yolanda restent toujours vives en nos mĆ©moires (Ā« oiseau des tempĆŖtes), typhon qui sāest dĆ©chaĆ®nĆ© sur quelques pays du Pacifique, particuliĆØrement sur les Philippines en novembre 2013. Il a Ć©tĆ© parmi les cyclones tropicaux, un des plus violents jamais enregistrĆ©s et ce, dans le monde entier. Des pays et des organisations solidaires se sont mobilisĆ©s afin de faire arriver les aides aux victimes du dĆ©sastre.
La communautĆ© des Focolari a Ć©galement donnĆ© sa propre contribution particuliĆØrement aux pays les plus proches. Comme par exemple dans lāimmense archipel que compose lāIndonĆ©sie (245 millions dāhabitants), pays qui ne baigne certainement pas dans la richesse. Jeunes et adultes du Mouvement se sont mis Ć lāouvrage dans la ville de Yogyakarta, sur lāĆ®le de Java. Ils nāavaient pas dāargent mais, se sont-ils dits, il y a toujours quelque chose que lāon peut encore donner. Cāest ainsi quāils ont organisĆ© une grande rĆ©colte de biens Ā« superflus Ā» dans les propres maisons afin de mettre sur pied une Ā« brocante Ā». Ā« On a constituĆ© un comitĆ© pour coordonner le travail, racontent-ils. Le centre des Focolari est devenu le point de rĆ©colte des donations, il y avait donc un va et vient de personnes qui sĆ©lectionnaient les objets, les regroupaient par catĆ©gories et ce, avec joie et enthousiasme Ā».
La Ā« Brocante Ā» Ć©tait fixĆ©e pour les 3 et 4 mars , auprĆØs dāune paroisse situĆ©e Ć 20 kilomĆØtres de Yogyakarta. Mais il y a eu entretemps les Ć©ruptions volcaniques de Sinabung et de Kelud et les victimes Ć©taient nos concitoyens, nous dit Tegar. Nous nous sommes dĆØs lors demandĆ©s si les gens auraient encore adhĆ©rĆ© Ć notre initiative pour des victimes lointaines, des Philippines.
Ils nāont pas perdu leur gĆ©nĆ©rositĆ© et tout en aidant aussi pour les nouvelles prioritĆ©s, ils ont Ć©tĆ© de lāavant dans leur intention dāaider des frĆØres encore plus dans le besoin. Ā« Jāai Ć©tĆ© choisie comme coordinatrice de lāaction, nous raconte Edang. Ayant Ć©tĆ© moi-mĆŖme victime dāun tremblement de terre prĆ©cĆ©dent, je savais ce que cela signifiait et quelle tristesse on Ć©prouvait dans cette situation. Je me suis ainsi engagĆ©e et mĆŖme si je nāavais pas dāargent, jāai pu donner de mon temps et de mon Ć©nergie. Quelques jours avant la Ā« Brocante Ā», lors dāune rencontre, jāai compris ce que signifie cette phrase quāon entend souvent dans le Mouvement des Focolari, cāest-Ć -dire que lorsque nous sommes rĆ©unis au nom de JĆ©sus, il est prĆ©sent au milieu de nous. Nous avons en effet expĆ©rimentĆ© que si nous nous mettons ensemble et que nous travaillons en Son nom, Il optimalise notre travail Ā».
Pour William , ce fut Ć©galement une expĆ©rience incroyable. Je me suis engagĆ© pleinement dans cette action. Nous avons en particulier ciblĆ© les personnes du village qui participaient Ć la messe le samedi ou le dimanche. Nous Ć©tions une vingtaine au service des gens. Il y avait ceux qui orientaient les personnes, qui servaient les Ā« clients Ā» lorsquāils venaient petit-Ć -petit regarder et Ā« acheter Ā» les objets et ceux qui prĆ©voyaient nos collations! Une trĆØs belle expĆ©rience : expĆ©rimenter que lorsque tu aimes les autres, Dieu te redonne la joie au plus profond de toi-mĆŖme Ā».
On a ainsi rĆ©coltĆ© 5.115.700.00 Rupiah (452 dollars amĆ©ricains) , somme qui est loin dāĆŖtre nĆ©gligeable si lāon considĆØre que plus ou moins la moitiĆ© de la population vit avec 2 dollars par jour. La joie de tous nāĆ©tait pas seulement due au fait dāavoir rĆ©coltĆ© une belle somme, tient Ć nous prĆ©ciser William, mais par lāamour et la contribution que chacun a donnĆ© pour aider les victimes de Haiyan Ā».
Ā«Je pense quāĆ travers cette Ā« Brocante Ā», conclut Wulan , on a donnĆ© un peu de joie non seulement aux personnes qui recevront de lāargent mais aussi Ć ceux qui ont contribuĆ© en achetant les objets. Je suis certain que lāamour ne sāarrĆŖtera pas lĆ mais quāil se rĆ©pandra dans beaucoup dāautres lieux Ā».
Avr 22, 2014 | Non classifiƩ(e)
Auto-stop
Ā«Je rentrais avec ma femme Ć la maison en voiture, lorsque nous remarquons un auto-stoppeur. Nous le dĆ©passons, mais nous ressentons lāabsurditĆ© d’ĆŖtre passĆ©s Ć cĆ“tĆ© en faisant semblant de ne pas le voir. Nous dĆ©cidons de rebrousser chemin. Cāest un Ć©tudiant sĆ©nĆ©galais qui se rend Ć Anvers et qui est au bord de la route depuis longtemps, avec des habits dāĆ©tĆ©. Il a trĆØs froid et nous lāinvitons chez nous pour dĆ©jeuner. AprĆØs avoir mangĆ©, nous lui proposons de l’amener Ć Anvers (25Ā km de chez nous). Il est heureux et Ć©mu. Au moment de lui dire au revoir, je sens que je ne peux pas lāabandonner ainsi, dans le froid. Je lui donne mon meilleur manteau. En rentrant Ć la maison, je chante tout seul.Ā» L.H. ā Belgique
Disputes
Ā«Un jour, jāĆ©tais particuliĆØrement Ć©nervĆ© et c’Ć©tait surtout ma femme qui en faisait les frais. Voulant calmer ma mauvaise humeur, je suis sorti de la maison et j’ai passĆ© l’aprĆØs-midi chez nos voisins, m’ennuyant devant la tĆ©lĆ©vision. Ć peine rentrĆ©, la petite voix sĆ©vĆØre du petit Milos māa fait tressaillir: “Papa, tu ne sais pas que JĆ©sus ne veut pas de disputes?” CāĆ©tait une leƧon salutaire. Jāai couru donner un baiser Ć ma femme. Les enfants, vĆ©ritable “thermomĆØtre” de notre unitĆ© familiale.Ā» Stjepan ā Croatie
Paresse
«»Parfois, il est difficile pour moi de māimpliquer dans un travail en raison de ma paresse. Comme ce jour-lĆ : je devais ranger la bibliothĆØque, où il y avait beaucoup de livres par terre, mais jāavais envie de ne rien faire. Tout Ć coup, il māa semblĆ© que quelquāun me suggĆØre au fond de moi: “Sois amour!” Jāai alors dĆ©cidĆ© de tout faire pour Dieu et pour ceux qui allaient utiliser la bibliothĆØque. Quand jāai terminĆ©, jāai senti une grande joie dans mon cÅur et jāai compris que cette joie Ć©tait un don de Dieu.Ā» T. ā BrĆ©sil
Avr 19, 2014 | Non classifiƩ(e)
Ā« [ā¦] PĆ¢ques est tout proche alors que NoĆ«l nous semble Ć peine passĆ©. J’ai l’impression que le temps fuit, rapidement, et je ressens profondĆ©ment en moi – je vous l’avoue – que je ne me rĆ©signe pas Ć le laisser s’enfuir, Ć condition que tout soit amour. C’est-Ć -dire, Ć condition qu’au soir que chaque jour je puisse dire : “Aujourd’hui encore j’ai aimĆ©”.
[…] En cette fĆŖte de PĆ¢ques qui nous rappelle qu’aprĆØs sa mort, JĆ©sus est ressuscitĆ© et que nous aussi nous ressusciterons un jour, avec notre corps, je voudrais que vous toutes vous vous engagiez Ć pouvoir dire tous les soirs : Aujourd’hui encore, j’ai aimĆ©.
[…] Nous, nous ne savons pas combien de jours nous avons encore [Ć vivre]; mais quelle amertume ce serait de voir arriver la mort en ayant vĆ©cu peu de jours dans l’amour. Quels regrets ! Nous dirions alors : “Je pouvais aimer et je n’ai pas aimĆ© !”
Voici alors PĆ¢ques qui nous rappelle que chacune de nos journĆ©es doit ĆŖtre comme une rĆ©surrection : toujours heureuses, toujours prĆŖtes Ć aimer tous ceux que nous rencontrons sans regarder si cela nous plaĆ®t ou non. Aimer, aimer, aimer. Ne jamais se fatiguer d’aimer. Ne jamais arrĆŖter notre rĆ©volution.
Nous en retirerons une grande joie qui nous fera goĆ»ter la fĆŖte de PĆ¢ques parce qu’elle est la fĆŖte de l’AllĆ©luia.
De mĆŖme que les premiers apĆ“tres et les premiers chrĆ©tiens allaient dire Ć tout le monde que le Christ est ressuscitĆ© (et donc, nous aussi, nous ressusciterons), ainsi ceux qui nous connaissent devront pouvoir dire que nous sommes spirituellement ressuscitĆ©s d’une vie sans aucun sens Ć une vie pleine de lumiĆØre et de feu Ā».
Source : Centre Chiara Lubich
Avr 18, 2014 | Focolare Worldwide
Maria Voce et Nelson Giovannelli
« Fazenda da EsperanƧa » : une histoire longue de 30 ans, depuis quāun jeune, Nelson Giovannelli, mĆ» par les paroles de lāapĆ“tre Paul « Je me suis fait faible avec les faiblesā¦Ā Ā» a approchĆ© un groupe de jeunes droguĆ©s de son quartier, avec le dĆ©sir de faire quelque chose pour eux. Le PĆØre Hans Stapel (Frei Hans) lāa assistĆ© dĆØs les premiers pas dans son action et lui a donnĆ© le courage nĆ©cessaire par son propre tĆ©moignage. Aujourdāhui, les « FazendasĀ Ā» se sont multipliĆ©es dans plusieurs pays et assurent une importante action de rĆ©cupĆ©ration de la rue et de renaissance Ć partir de lāenseignement de lāEvangile, Ć un tel point quāun Ć©vĆŖque brĆ©silien les a dĆ©finies « un sanctuaire de la Nouvelle Ć©vangĆ©lisationĀ !Ā Ā».
Le 15 avril , Ć lāoccasion du voyage de Maria Voce et Giancarlo Faletti au BrĆ©sil, un moment de profond partage sāest vĆ©cu entre les jeunes de la Fazenda (en plus des 600 jeunes prĆ©sents, Ć©galement dāautres reliĆ©s par internet des 70 Fazendas dans le monde) et les reprĆ©sentants des Focolari. Frei Hans a lui-mĆŖme introduit la rencontre en confiant sa rĆ©cente hospitalisation comme une « expĆ©rience de DieuĀ Ā». Ensuite, musique puis quelques passages de lāhistoire des dĆ©buts de la Fazenda, des expĆ©riences et un dialogue soutenu. Emotion due aux tĆ©moignages poignants de ceux qui sont passĆ©s par lāenfer de la drogue. Il y a aussi ceux qui, comme Mario, sont arrivĆ©s Ć la donation Ć Dieu et Ć la fondation de nouvelles communautĆ©s dans dāautres pays dāAmĆ©rique Latine.
Par le dialogue avec Maria Voce et Giancarlo Faletti , les jeunes ont dĆ©couvert la spiritualitĆ© qui est Ć la source de leur expĆ©rience de rĆ©cupĆ©ration, le charisme de lāunitĆ©, qui anime la vie mĆŖme de leurs fondateurs. Cāest un dialogue Ć travers lequel les jeunes confient leurs questions les plus profondesĀ : Ć propos des cicatrices que laisse lāexpĆ©rience passĆ©e, Ć propos de la sexualitĆ© et de la chastetĆ© et aussi sur la signification du charisme- entendu comme don Ć travers une ou plusieurs personnes, pour toute lāhumanitĆ©- de la Fazenda en lien avec lāexpĆ©rience de Chiara Lubich.
Cāest ici quāĆ©merge la nouveautĆ© Ā de ce qui a caractĆ©risĆ© la rencontreĀ : « Un charisme, fruit du charisme de lāunitĆ© ā affirme Giancarlo Faletti- montre la dynamique de la vie de Dieu en acte, sa prĆ©sence dans lāhistoire de lāhumanitĆ©. En venant ici aujourdāhui, nous sommes en train de faire avec vous une grande expĆ©rience de la « productivité » de DieuĀ !Ā Ā». Et Maria Voce dāajouterĀ : « En pensant au charisme de lāunitĆ©- Ć©galement aprĆØs avoir rencontrĆ© ici au BrĆ©sil dāautres charismes qui en sont le fruit- je le voyais comme la racine dāun arbre ayant plusieurs branches et chaque branche ayant beaucoup de fruits, chaque fruit māapparaissant comme un agrandissement dāun aspectĀ particulierĀ Ā».
« Si je pense Ć la Fazenda, continue-t-elle, je pense au problĆØme de la dĆ©pendance de la drogue et je disĀ : cāest JĆ©sus qui a assumĆ© le drame de la drogue, qui crie lāAbandon (du PĆØre). Cette Åuvre a fait sien seulement cet aspect particulier, mais cāest une grande particularitĆ©, et elle lāa fait devenir une Åuvre merveilleuse. Une autre Åuvre assume lāaspect du manque dāinstruction des enfants- lāignorance est aussi assumĆ©e par JĆ©sus dans lāAbandon- et du charisme de lāunitĆ© naĆ®t une Åuvre qui pratique une nouvelle pĆ©dagogie. MĆŖme si la racine est cachĆ©e et que lāon ne voit que les branches et les fruits, la racine sāen rĆ©jouit. Et les fruits sont reconnaissants vis-Ć -vis de la racineĀ Ā». Frei Hans lāĆ©voque en souhaitant une collaboration rĆ©ciproque plus intense et exprime lāexigence que les formateurs soient alimentĆ©s, comme cāest dĆ©jĆ le cas dans quelques Fazendas, par la spiritualitĆ© de lāunitĆ©.
« Il me semble, conclut Maria Voce, que tous les charismes que nous sommes en train de connaĆ®tre ainsi que beaucoup dāautres que nous ne connaissons pas et qui naĆ®tront, se retrouvent dans le charisme de lāunitĆ©, Ć©tant liĆ©s par lāamour rĆ©ciproque qui fait voir comme lāaspect particulier de lāun et de lāautre est grand et ensemble, quāils contribuent Ć accomplir la priĆØre de JĆ©susĀ Ā» que tous soient unĀ Ā». Je vous dis doncĀ : « Viva la Fazenda da EsperanƧaĀ !Ā Ā».
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Avr 18, 2014 | Non classifiƩ(e)
La résurrection du Christ qui nous rend participants de sa vie, nous oblige à ne jamais désespérer. Il nous donne le secret pour nous relever de chaque débâcle, il est le signe sacré, visible, de notre résurrection.
La nĆ“tre est une religion de la vieĀ : la seule de laquelle la mort ait Ć©tĆ© victorieusement et, si nous le voulons, dĆ©finitivement bannie. Le carĆŖme a Ć©tĆ©-ou devait ĆŖtre- Ć©galement un examen de conscience, Ć travers lequel nous pouvions contempler ce qui grouille de nĆ©gatif sur le fond de notre Ć¢me et de notre sociĆ©tĆ©. En un grand nombre dāentre nous est en vigueur un christianisme composĆ© dāordinaires dĆ©marches administratives, sans impulsions et sans Ć©lans, tout comme une voile sans vent.
La rĆ©surrection du Christ doit ĆŖtre un motif de renaissance de notre foi, espĆ©rance et charitĆ©, victoire de nos Åuvres sur les tendances nĆ©gatives. PĆ¢ques nous apprend Ć confondre le mal afin de renaĆ®tre.
RenaĆ®tre chacun, en unitĆ© de sentiment avec le prochain et avec chaque peuple, en harmonie avec les Åuvres des autres peuples.
En la grĆ¢ce divine est prĆ©sente la force dāĆ“ter toute forme de mal.
JĆ©sus pria-« ā¦afin que tous soient unĀ Ā», lāamour culmine dans lāunitĆ© et la politique elle-mĆŖme qui fournit lāeffort dāunifier, est amour en acte, christianisme qui se concrĆ©tise.
Lāamour est la solution Ć la douleur et Ć la mort. LĆ où lāon sāaime, il nāy a ni patrons ni tyrans, il y a des frĆØres qui se communiquent des biens liĆ©s au temps et Ć lāĆ©ternitĆ©. Aimons-nous donc les uns les autres en remplaƧant chaque hostilitĆ© par la recherche du frĆØre, pour sāentraider Ć vivre. Ainsi, nous ressusciterons.
Igino Giordani  dans : Les Fêtes, Société Editrice Internationale de Turin, 1954
Avr 17, 2014 | Focolare Worldwide
La Mariapoli se distingue par le vert dans lequel elle est immergĆ©e, lāharmonie de ses constructions. Ses habitants, plus de 200, sont originaires de divers Ć©tats du BrĆ©sil et de diffĆ©rents paysĀ : Italie, Congo, Portugal, Hollande, Allemagne, PĆ©rou, Equateur.
Chiara Lubich rĆŖvait, dĆØs le dĆ©but des annĆ©es 60, de ces Ć©bauches de villes modernes, non seulement faitesĀ de maisons, dāĆ©coles, dāĆ©glises, mais aussi dāusines, modĆØles dāune vie de cohabitation, basĆ©e sur lāamour rĆ©ciproque. Et cāest lĆ que nait le premier PĆ“le industriel qui concrĆ©tise ce « rĆŖveĀ Ā».Cāest lĆ en fait, comme beaucoup le savent, que Chiara, en 1991, lance un projet qui vise Ć une nouvelle Ć©conomie, lāEconomie de Communion Ā ; etĀ le pĆ“le industriel est le « laboratoireĀ Ā» dāune Ć©conomie renouvelĆ©e, justement dans les parages de la citĆ© pilote. ProphĆ©tiquement elle en avait dĆ©fini le rĆ“leĀ : « Une ville pilote comme Ƨa ā note-t-elle dans son journal ā au BrĆ©sil , où le fossĆ© entre riches et pauvres constitue la plaie sociale par excellence, pourrait devenir un phare et une espĆ©ranceĀ Ā».
La foi hĆ©roĆÆque des pionniers, et de ceux qui les ont soutenus, a fait entrer cette prophĆ©tie dans lāhistoire. Le pĆ“le, avec ses 6 entreprises, est un but pour Ć©tudiants et Ć©conomistes, et il attire lāattention des politiciens de haut niveauĀ : depuis lāon. Franco Montoro, Conseiller de la RĆ©publique, lāex gouverneur de S. Paolo, jusquāau Vice PrĆ©sident de la RĆ©publique Dr. Marco MacielĀ ; et un groupe de parlementaires de diffĆ©rents partis, membres de la commission mixte pour la lutte et le dĆ©racinement de la pauvretĆ©.
Maria Voce et Giancarlo Faletti sāy trouvent pour la derniĆØre Ć©tape de leur voyage au BrĆ©sil. Pendant quāils visitent les entreprises du PĆ“le, une responsable dāentreprise rappelle Ginetta Calliari , une des premiĆØres jeunes qui avaient suivi Chiara dans ses dĆ©buts. On lui doit beaucoup pour la diffusion du mouvement au BrĆ©sil et pour son soutien Ć lāEdC. Les deux hĆ“tes ont eu des paroles de grande admiration et de gratitude pour la rĆ©alisation du projet. Maria Voce souligne le secret du succĆØsĀ : « cāest la communion, qui prĆ©cĆØde et en est la condition pour quāil y ait productivité ». Cette communion qui oriente les rapports entre les employeurs et les travailleurs Ć lāintĆ©rieur de lāentreprise, les autres entreprises du PĆ“le, entre les autres PĆ“les dans le monde. La prĆ©occupation pour que se rĆ©solve les problĆØmes sociaux avait poussĆ©, dĆØs la fin des annĆ©es soixante-dix, Ć intervenir directement sur deux zones aux abords de la mariapoliĀ : Ć Jardim Margarida qui se trouve juste en face, et au Bairro do Carmo , où sāest Ć©tabli depuis des annĆ©es un noyeau de descendants africains. Deux centres sociaux se sont occupĆ©s surtout des enfants et des adolescents en dehors des heures de classe, en les soustrayant au risque de la violence et de la drogue qui sont pour eux comme des piĆØges. Les fruits sont surprenants. Les changements de comportement suscitĆ©s par la pĆ©dagogie inspirĆ©e de lāāart dāaimerā qui caractĆ©rise les diverses activitĆ©s ā du sport Ć lāinformatique ā se propagent aussi dans les Ć©coles communales et suscitent un intĆ©ret progressif des institutions urbaines faisant dĆ©marrer de nombreuses formes de collaboration. Afin dāengager le changement, les actions ne suffisent pas, il faut rĆ©pandre les idĆ©es par le biais des communications. La naissance, il y a plus de 50 ans de lāĆ©dition et de la revue Cidade NovaĀ a fait vivement prendre conscience de cette rĆ©alitĆ©. Son siĆØge actuel se trouve Ć la Mariapoli. Le groupe Ć©ditorial nāest pas en dehors de la crise qui investit le secteur de lāĆ©dition Ć cause de la rĆ©volution digitale. La prĆ©sidente et le coprĆ©sident y ont donnĆ© une nouvelle implusion. āLāĆ©volution du BrĆ©sil est trĆØs rapide ā observe Giancarlo Faletti ā et lāon voit combien sont indispensables des moyens culturels qui sachent sāinsĆ©rer dans lāhistoire, sans en ĆŖtre Ć©crasĆ©s, qui sachent la lire et lāĆ©clairer avec la lumiĆØre du charisme de lāunitĆ© ā. Suivez le voyage sur l e Ā Notiziario Mariapoli Ā Espace rĆ©servĆ© Website: www.focolares.org.br/
Avr 16, 2014 | Non classifiƩ(e)
GeneviĆØve SanzĆØ , reprĆ©sentante du continent africain dans la Commission Internationale de lāEconomie de Communion (EDC) , reƧoit dĆ©but fĆ©vrier un coup de fil de Mgr Joseph Spiteri, Nonce apostolique en CĆ“te dāIvoire, lui annonƧant sa nomination comme membre du conseil Pontifical des LaĆÆcs. « Je nāavais pas eu vent de cette nominationĀ Ā», Ā raconte GeneviĆØve, aprĆØs la question sur ce que cela comportait pour elle. GeneviĆØve, est originaire de la RĆ©publique Centre Africaine, mais elle habite au Focolare dāAbidjan en CĆ“te dāIvoire. Unique membre africain parmi les l aĆÆcs nommĆ©s par le Pape, son nom est sorti grĆ¢ce au rĆ“le quāelle joue dans le secteur de lāEconomie de Communion.
āJe suis contente de cette nomination particuliĆØrement pour la rĆ©fĆ©rence Ć lāEconomie de Communion, au-delĆ des autres rĆ“les que jāai dans le mouvement des Focolari , a-t-elle expliquĆ© tout de suite aprĆØs lāannonce, en partageant une impressionĀ : « Cāest une joie pour moi de pouvoir travailler pour lāEglise, parce que jāai choisi cela dans ma vie, en servant le mouvement des Focolari et lāEgliseĀ Ā».
Juste aprĆØs avoir reƧu la nouvelle , GeneviĆØve SanzĆØ sāest rendue au Kenya où elle a travaillĆ© Ć la prĆ©paration de la prochaine AssemblĆ©e EdC Ć Nairobi pour 2015. A son retour elle a pu rencontrer le nonceĀ : « Ce fut un moment intĆ©ressant et profond.Ā Mgr Spiteri māa donnĆ© le document de ma nomination, avec son conseil de vivre ce service pour et dans lāEglise. Maria Voce aussi, prĆ©sidente du mouvement des Focolari māa Ć©critĀ : « Je suis trĆØs heureuse de cette nominationĀ Ā», en māassurant de ses priĆØres et de sa proximitĆ©. Je sens que cāest vraiment ensemble, dans une grande communion, que nous pouvons ĆŖtre au service de nos frĆØres et de lāEgliseĀ Ā».
GeneviĆØve reƧoit de la commission centrale EdC des messages « tous nos vÅux les plus chersĀ pour ce nouveau dĆ©fi trĆØs important qui se prĆ©sente Ć vousĀ : dāaprĆØs ce que nous savons de vous, vous avez toutes les capacitĆ©s en main pour y arriverĀ !Ā Ā» En rĆ©sumant la joie de tout le monde, Luigino Bruni Ć©critĀ : « VoilĆ lāAfrique que le monde doit connaĆ®treĀ : une sÅur pleine de sagesse, lumineuse, sobrement joyeuse, royale, marialeĀ Ā».
Avr 15, 2014 | Focolare Worldwide
Luiza Erundina et Maria Voce – (C) CSC Caris Mendes
En provenance de tout le BrĆ©sil, ils Ć©taient environ deux cents, tous engagĆ©s dans le Mouvement politique pour lāunitĆ© (MppU). DĆ©putĆ©s fĆ©dĆ©raux, maires, conseillers municipaux et jeunes ont tĆ©moignĆ© de la nouveautĆ© quāapporte Ć leur vie et dans leur milieu la fraternitĆ© mise en pratique.
La fraternitĆ© est-elle compatible avec le combat politique? Pour la dĆ©putĆ©e fĆ©dĆ©rale Luiza Erundina, Ć lāĆ©poque de sa jeunesse, lorsquāelle luttait contre la dictature, la rĆ©ponse Ć©tait non. Elle est devenue positive Ć la suite de sa rencontre avec Chiara Lubich , quand celle-ci lanƧait le Mouvement politique pour lāUnitĆ©.
Pour le maire de Sorocaba, Antonio Carlos Pannunzio , le facteur le plus important est le rĆ©veilĀ des consciences et la conviction dāappartenir tous Ć lāunique famille humaine, parce que tous enfants du mĆŖme PĆØreĀ : « Dans nos assemblĆ©es politiques, affirme-t-il, nous pouvons ne pas ĆŖtre dāaccord avec un collĆØgue, mais il ne doit pas pour autant devenir un ennemiĀ Ā».
Lorsque sāĆ©lĆØve le mur de lāhostilitĆ©, il nāest pas impossible de lāabattre. « JāĆ©tais un terrible adversaire de Luisa Erundina , lorsquāelle Ć©tait maire de Sao Paolo et moi conseiller ā dĆ©clare Walter Feldman , dĆ©putĆ© fĆ©dĆ©ral ā et maintenant nous nous entendons presque tous les jours. Le dialogue devient possible lorsque des personnes opposĆ©es se rencontrent pour trouver un accord en vue dāun seul objectifĀ : le bien communĀ Ā».
āIl faut vivre au milieu des gens pour ĆŖtre sur la mĆŖme longueur dāonde quāeux, pour combler lāĆ©cart qui existe entre les politiques et la sociĆ©tĆ©. Le changement commence par soi-mĆŖmeĀ Ā», dĆ©clare le dĆ©putĆ© fĆ©dĆ©ral Luis Carlos Hauly , en rappelant lāexemple de Mandela et de Gandhi.
Pedro Paulo Fiorelli est un jeune qui frĆ©quente ālāEcole Civitasā pour se former Ć la citoyennetĆ©, condition indispensable pour devenir un bon acteur en politique. Avec en arriĆØre-fond cette conviction: la politique nāest pas lāart de gagner les Ć©lections, mais celui de transformer la sociĆ©tĆ©, en sāintĆ©ressant dāabord aux plus dĆ©munis.
āElle est plus que jamais nĆ©cessaire ā affirme Maria Voce ā cette action politique Ć©clairĆ©e qui place au Ā centre la valeur de la relation, la proximitĆ©, en commenƧant par les plus dĆ©laissĆ©sĀ : leursĀ besoins crient leur soif de fraternité ». Giancarlo Faletti dĆ©finit ces politiquesĀ comme des « experts en humanité », « des prophĆØtes dāun monde nouveauĀ Ā», « des prophĆØtes dāespĆ©ranceĀ Ā».
A la fin de cette rencontre, un geste significatif: la remise de la plaque dāune rue de Porto Alegre portant le nom de Chiara Lubich. Puis la chanson intitulĆ©e « Amour des amoursĀ Ā», une expression utilisĆ©e par la fondatrice des Focolare pour dĆ©finir la politique. DĆ©sormais, au BrĆ©sil, ce chant sera lāhymne du Mouvement Politique pour lāUnitĆ©.
Le prochain rendez-vous est international: un congrĆØs mondial au mois de mars 2015. Cāest ce quāannonce un communiquĆ© de la prĆ©sidence internationale du MppU, en prĆ©cisant « quāil prĆ©sentera la richesse de la pensĆ©e politique de Chiara Lubich qui, de maniĆØre prophĆ©tique, annonƧait un monde uni par lāamour rĆ©ciproque vĆ©cu non seulement entre personnes, mais aussi entre peuplesĀ Ā».
Pour plus dāinformations sur les diverses Ć©tapes du voyage de Maria Voce au BrĆ©sil Ā : Area Riservata ā Notiziario Mariapoli
Ā Webster:Ā www.focolares.org.br/sitenacional
Avr 14, 2014 | Focolare Worldwide
Ā«Sur cette si belle terre brĆ©silienne, fĆŖte de fleurs, de fruits, de couleurs et saveurs variĆ©es, tout parle de vie, de rĆ©surrection, il māest donc spontanĆ© de faire arriver Ć tout le monde, Ć partir dāici, nos vÅux de PĆ¢que les plus chers.
Durant la semaine sainte, au sanctuaire national du Brésil, dédié à Notre Dame Aparecida, je lui porterai les désirs, les souffrances et les joies de vous tous et en particulier de ses nombreux enfants brésiliens qui contribuent à faire grandir Sa Famille dans le monde entier ».
Dans la joie du RessuscitƩ,
Maria Voce (Emmaüs)
Il est prĆ©vu que Maria Voce participe Ć la messe du mercredi 16 avril au sanctuaire dāAparecida, Ć 9h, heure locale.Ā Il sera possible de suivre la transmission en directĀ : TV Aparecida sur le site: http://www.a12.com/tv-aparecida/institucional/detalhes/tv-ao-vivo
Avr 14, 2014 | Focolare Worldwide
Participation au projet “Living Peace
Cameroun
http://www.youtube.com/watch?v=j7Ittb5TW30
Thaïlande, Japan, Corée du Sud, Philippines, Maroc, Liban, Jordanie
http://www.youtube.com/watch?v=UEM-sdwEJuE
Espagne ;
http://www.youtube.com/watch?v=3dfFLAP67dQ
BrĆ©sil, Argentine, Etats-Unis d’AmĆ©rique
http://www.youtube.com/watch?v=B78gHzHYNoI
France, Luxembourg, Le Portugal, Pologne, Malte
http://www.youtube.com/watch?v=Znqnr0zQgBw
Italie
VIDEO
Ensemble des nations participant au projet
VIDEO
Plus: UmanitĆ Nuova
Avr 13, 2014 | Non classifiƩ(e)
“Durant ces 20 ans, mon peuple a toujours cĆ©lĆ©brĆ© le deuil pour les victimes de guerre pendant la semaine de PĆ¢ques, mais personnellement, chacun dans sa propre famille, chacun dans son cimetiĆØre privĆ©.” Cāest le rĆ©cit de Pina, rwandaise . Il y a 20 ans, 800Ā 000 personnes sont mortes en quelques mois dans son pays, Ć cause dāune absurde guerre civile. CāĆ©tait le 6 avril 1994, lorsquāun missile toucha lāavion du prĆ©sident JuvĆ©nal Habyarimana. Personne nāen rĆ©chappa, et de lĆ commenƧa la guerre prĆ©parĆ©e depuis longtemps.
Au moment du dĆ©but des massacres, Pina se trouvait aux Philippines , où lāavait amenĆ©e sa vocation de suivre Dieu au service des frĆØres, animĆ©e par la spiritualitĆ© de lāunitĆ© quāelle avait connu adolescente. “Ma famille aussi a Ć©tĆ© touchĆ©e ā raconte-t-elle. Trente-neuf de mes proches ont Ć©tĆ© tuĆ©s. JāĆ©tais en proie au dĆ©couragement. Petit Ć petit, je me suis retrouvĆ©e vide de ces sentiments qui jusquāalors avaient rempli mon Ć¢me, il me semblait que plus rien nāavait de sens.”
Elle dĆ©mĆ©nage au Kenya pour pouvoir suivre la situation de plus prĆØs , en travaillant Ć la Croix-Rouge, et ainsi assister les blessĆ©s et les rĆ©fugiĆ©s du Rwanda: “mais je ne rĆ©ussissais pas ā explique-t-elle ā Ć regarder en face les personnes de lāautre ethnie qui avaient participĆ© aux massacres”. La douleur est trop vive. Un jour, elle rencontre dans un corridor des personnes de lāautre ethnie et elle ne peut Ć©viter leur regard. La haine grandit. “Jāai pensĆ© Ć la vengeance, je me suis senti confuse, jāĆ©tais Ć un carrefour: ou je me fermais dans ma douleur avec la colĆØre Ć l’intĆ©rieur, ou je demandais de l’aide Ć Dieu.”
Quelques jours aprĆØs, au bureau, elle reconnaĆ®t des personnes de lāethnie ennemie qui habitaient justement dans sa ville. “Elles me reconnaissent et sont gĆŖnĆ©es, elles commencent Ć rebrousser chemin. Elles aussi me considĆØrent comme une ennemie.” La force du pardon est lāunique arme de la rĆ©conciliation sociale. Pina le sait. Elle lāa appris de lāĆvangile. “Avec force ā raconte-t-elle ā je vais Ć leur rencontre en parlant notre langue, sans rien dire de ma famille, mais en māintĆ©ressant Ć leurs besoins.” Ć ce moment-lĆ , quelque chose se dĆ©noue au fond dāelle et, pour Pina, un rayon de lumiĆØre revient.
Un an aprĆØs, elle retourne au Rwanda. Elle reconnaĆ®t difficilement sa sÅur, lāunique survivante du massacre. Elle apprend que lāhomme qui avait trahit sa famille ā une personne trĆØs proche ā Ć©tait en prison. “MĆŖme dans la douleur, et contre les personnes qui invoquaient la peine de mort, il Ć©tait clair que je ne pouvais pas faire un pas en arriĆØre sur la route ouverte vers le pardon.” Elle emmĆØne aussi sa sÅur, qui avait assistĆ© au massacre. “Nous sommes donc allĆ©es ensemble Ć la prison pour voir cette personne, lui apportant des cigarettes, du savon, ce que nous pouvions et, surtout, pour lui dire que nous lui avions pardonnĆ©. Et nous lāavons fait.” Domitilla, sa sÅur, adoptera ensuite 11 enfants de toutes les ethnies, sans distinction entre les enfants naturels et ceux adoptĆ©s, au point de recevoir une reconnaissance nationale.
Cette annĆ©e, explique Pina, “pour le 20ĆØme anniversaire, la nouveautĆ© est de vouloir rĆ©unir, dans le mĆ©morial national, les dĆ©pouilles des victimes Tutsi et Hutu, en dāautres termes: les Rwandais”. Ils sont les hĆ©ros de la patrie. “Pour moi cāest un pas en avant ā commente Pina ā comme nous Ć©tions avant la guerre.” Lāinitiative, en effet, sāintitule “La fleur de la rĆ©conciliation”, afin qu’elle porte encore des fruits de paix dans la sociĆ©tĆ© rwandaise.
Lire aussi (en italien):
Il Rwanda ricorda, venti anni dopo , par Liliane Mugombozi sur CittĆ Nuova online
Il fiore della riconciliazione , par Aurelio Molé sur Città Nuova online
Avr 12, 2014 | Non classifiƩ(e)
ChĆ“meur Depuis dĆ©jĆ quelque temps notre usine traversait de grosses difficultĆ©s. Nous nous sommes retrouvĆ©s sur le pavĆ© sans aucune possibilitĆ© dāĆŖtre couverts par la caisse de compensation ni par dāautres aides. PrivĆ© de mon emploi et contraint de rester Ć la maison sans rien faire, je commenƧais Ć ĆŖtre envahi par un profond sentiment de frustration et dāinutilitĆ©. Nous vivions avec le salaire de ma femme. Puis, aidĆ© sans doute par ma foi, je me suis dit que je pouvais me consacrer aux nombreux petits travaux que ma femme me demandait depuis un certain temps. Aussi me suis-je mis Ć repeindre les portes et les fenĆŖtres, Ć tapisser les mursā¦Les autres membres de la famille se sont aussi pris au jeu et māont donnĆ© un coup de main. Lāimportant nāĆ©tait pas seulement dāapporter Ć la maison un salaire, mais le vrai capital dont ma famille avait besoin Ć©tait lāamour, et, avec ou sans emploi, je pouvais aimer. L.R – Italie
Humaniser la justice Bien que je me sois prĆ©parĆ© avec les meilleures intentions, ce lundi lāaudience est triste et sans attrait. En fin de matinĆ©e me voilĆ dĆ©couragĆ© Ć cause de la facilitĆ© avec laquelle on expĆ©die les affaires. Je sens quāil faut faire quelque chose. Le dernier accusĆ© se prĆ©sente. Il fait plus vieux que son Ć¢ge. Il a dĆ©jĆ Ć©tĆ© en prison et cette fois-ci il a Ć©tĆ© surpris au volant dāune voiture volĆ©e. Je viens Ć savoir par lui quāune fois sorti de prison, il avait retrouvĆ© un emploi dans les rĆØgles et que son employeur Ć©tait satisfait. Je modifie alors le rĆ©quisitoire et je demande au tribunal une peine de dĆ©tention Ć mettre en application pendant ses congĆ©s annuels. Il pourra ainsi garder son emploi. Le tribunal accepte. Quelques jours aprĆØs, un journaliste de la tĆ©lĆ©vision, surpris par mon attitude, me tĆ©lĆ©phone. Je lui rĆ©ponds que je nāai rien fait dāautre quāexercer mon mĆ©tier en ayant recours Ć toutes les possibilitĆ©s quāoffre la loi. Au cours de son Ć©mission le journaliste a relatĆ© le fait en concluant ainsi : Ā« En appliquant la loi avec cÅur et intelligence, on peut rendre justice avec humanitĆ© Ā». A.B. F. – France
Constructeur de paix Je suis sĆ©minariste. Dans la situation difficile de mon pays traversĆ© par des conflits ethniques, mon village aussi Ć©tait divisĆ©. En lāabsence des forces de lāordre, deux factions se combattaient. Conscient des risques que je courais, jāai alors demandĆ© Ć Dieu dāĆŖtre artisan dāunitĆ© : en franchissant un barrage de troncs dāarbre sur la route, jāai rĆ©ussi Ć rejoindre un des deux groupes qui sāĆ©tait rĆ©fugiĆ© dans les locaux de la paroisse. Jāai demandĆ© la parole et jāai pu leur dire Ć cÅur ouvert combien les motifs dāune telle haine et dāune telle division Ć©taient inconsistants. AprĆØs māavoir Ć©coutĆ©, ils māont demandĆ© de parler aussi avec lāautre groupe. Jāai dĆ» ĆŖtre convaincant parce quāĆ la fin tous sont revenus vivre ensemble. Gilbert ā Burundi
Extrait de : Il Vangelo del giorno, CittĆ Nuova Editrice
Avr 11, 2014 | Non classifiƩ(e)
“Lāamour misĆ©ricordieux de la Sainte TrinitĆ© dans la vision thĆ©ologique du PĆØre Dumitru StÄniloae et de Chiara Lubich dans le contexte du dialogue ÅcumĆ©nique contemporain”: un titre qui exprime la profondeur du thĆØme abordĆ© pour comparer la thĆ©ologie de lāun des plus grands thĆ©ologiens orthodoxes du siĆØcle dernier ā comme est considĆ©rĆ© le PĆØre Dumitru StÄniloae ā avec le charisme de Chiara Lubich . Ce sont les mots du doyen de la FacultĆ©, le professeur Vasile Stanciu. Des thĆ©ologiens de trois Ćglises sont intervenus: orthodoxe, catholique et luthĆ©rienne. Cinq professeurs orthodoxes roumains des FacultĆ©s de thĆ©ologies de Cluj, Alba Iulia et Sibiu et cinq du Mouvement des Focolari de lāUniversitĆ© Sophia Ć Loppiano, de lāUniversitĆ© Lucian Blaga de Sibiu, de lāInstitut oriental de Ratisbonne et du Centre “Uno”, secrĆ©tariat pour le dialogue ÅcumĆ©nique des Focolari. Le Symposium a commencĆ© par la priĆØre et les salutations du MĆ©tropolite Andrei , dont la province accueille la rencontre. LāĆ©vĆŖque auxiliaire orthodoxe, Vasile Somesanul, qui a participĆ© Ć plusieurs moments, a dĆ©clarĆ©: “Je suis Ć nouveau impressionnĆ© par la chaleur de lāamour que vous emmenez avec vous Ć Cluj, la chaleur que nous rencontrons chaque fois et que nous gardons dans notre ĆŖtre, dans notre vie jour aprĆØs jour. …Bien sĆ»r, nous nous efforƧons de transmettre lāamour en vie, en effet, comme lāont aussi fait le PĆØre StÄniloae et Chiara Lubich.” Des expĆ©riences sur lāamour rĆ©ciproque dāorthodoxes et catholiques ā jeunes, familles, prĆŖtres ā ont soulignĆ© que la vie [de la foi] est essentielle pour les chrĆ©tiens, la thĆ©ologie entendue donc en mode vital et le parcours de lāÅcumĆ©nisme entendu selon le trinĆ“me “amour-vie-vĆ©ritĆ©”. Le risque existe, en effet, a soulignĆ© Stanciu, que souvent la thĆ©ologie reste au niveau de la thĆ©orie, et il est difficile de la mettre en pratique, il faut vivre. Pour le professeur Sonea , professeur-doyen de Cluj ā “thĆ©ologier” nāest pas un discours abstrait sur Dieu, mais sur un Dieu vivant, en Dieu et sur Dieu. Cette maniĆØre de faire est spĆ©cifique pour Chiara Lubich. Un Ć©lĆ©ment sur lequel nous pouvons construire un dialogue qui nāest pas Ć la recherche de la conversion de lāautre, mais Ć la dĆ©couverte de lāautre. Nous sommes en unitĆ© dans lāesprit de lāamour. Il est nĆ©cessaire de donner un tĆ©moignage commun au monde.
MƩtropolite Andrei
Comme le soulignait le professeur Stefan Tobler de Sibiu dans la conclusion, “nous sommes vraiment ensemble” dans la radicalitĆ© de lāamour et dans la rigueur thĆ©ologique. La professeure Ruxandra de Bucarest a tĆ©moignĆ© avoir connu Chiara et le PĆØre StÄniloae. “En premier, jāai connu Chiara Ć une rencontre de jeunes Ć Rome, qui a ravivĆ© ma foi en Dieu et māa rapprochĆ©e de lāĆglise. Ensuite, au fil des ans, lorsque jāĆ©tais Ć©tudiante, jāai Ć©coutĆ© le PĆØre StÄniloae parler du grand amour de Dieu envers les hommes et de lāamour au sein de la Sainte TrinitĆ©, modĆØle de lāamour suprĆŖme, modĆØle de l’amour dans la famille. Pour moi, en tant quāorthodoxe, cāĆ©tait extraordinaire de voir comment les thĆ©ologiens orthodoxes, catholiques, luthĆ©riens et rĆ©formĆ©s ont trouvĆ© une spiritualitĆ© commune entre la pensĆ©e de Chiara Lubich et celle du PĆØre Dumitru Staniloae, tous deux thĆ©ologiens de lāamour. CāĆ©tait une expĆ©rience merveilleuse.” Avec cette rencontre, un pas en avant supplĆ©mentaire a Ć©tĆ© franchi et de nouvelles perspectives se sont ouvertes sur ce chemin ensemble.
Avr 10, 2014 | Non classifiƩ(e)
Ā« La petite citĆ© de Fontem, au Cameroun , mĆ©rite d’ĆŖtre mentionnĆ©e aujourd’hui. Son nom pourrait vraiment ĆŖtreĀ : “C’est Ć moi que tu l’as fait”. Son histoire ressemble Ć un conte.
Il Ć©tait une fois, dans une forĆŖt du Cameroun , un peuple qui Ć©tait trĆØs nombreux. La plupart de ses membres n’Ć©taient pas chrĆ©tiens, mais trĆØs dignes, moralement sains et riches en valeurs humaines. C’Ć©tait un peuple naturellement chrĆ©tien, dirait-on. Il s’appelle le peuple Bangwa, cependant il Ć©tait dĆ©cimĆ© par les maladies. En effet, 98Ā % des enfants mouraient au cours de leur premiĆØre annĆ©e de vie.
En 1954, ne sachant que faire, ces Africains, et les quelques chrĆ©tiens qui Ć©taient parmi eux, se sont demandé : “Pourquoi Dieu nous a-t-il abandonnĆ©sĀ ?”. Puis ils ont convenuĀ : “Parce que nous ne prions pas”. Alors, d’un commun accord, ils ont dĆ©cidé : “Prions pendant un an, peut-ĆŖtre que Dieu se souviendra de nousĀ !”. Ils ont priĆ©, jour aprĆØs jour, n’ayant qu’une seule pensĆ©e en tĆŖteĀ : “Demandez, on vous donneraĀ ; frappez, on vous ouvrira” (MtĀ 7,7). Ils ont priĆ© toute l’annĆ©e. Cependant Ć la fin, rien n’avait changĆ©.
Chiara Lubich, Fontem, 19.1.1969
Sans s’alarmer, les quelques chrĆ©tiens dirent au peuple Ā : “Dieu ne nous a pas exaucĆ©s parce que nous n’avons pas suffisamment priĆ©. Prions encore une autre annĆ©e entiĆØreĀ !”. Ils ont donc priĆ© l’annĆ©e suivante, toute l’annĆ©e. La deuxiĆØme annĆ©e passa mais rien ne se produisit encore.
Ils se rĆ©unirent donc et direntĀ : “Pourquoi Dieu nous a-t-il abandonnĆ©sĀ ? Parce que nos priĆØres ne valent pas aux yeux de Dieu. Nous sommes trop mauvais. RĆ©coltons un peu d’argent et envoyons-le Ć l’Ć©vĆŖque pour qu’il fasse prier une tribu plus digne, afin que Dieu ait pitiĆ© de nousĀ !”.
L’Ć©vĆŖque est touchĆ© et commence Ć s’intĆ©resser Ć eux, va les trouver et leur promet un hĆ“pital. Cependant troisĀ ans passent mais l’hĆ“pital n’est toujours pas construit. Ć un moment donnĆ©, des focolarini mĆ©decins arrivent. Et le peuple Bangwa voit en eux la rĆ©ponse de Dieu. Les focolarini sont appelĆ©s “les hommes de Dieu”.
Dans cette situation, ils comprennent qu’ils ne peuvent pas parler. On ne peut dire dans de telles circonstancesĀ : “Allez en paix, chauffez-vous, rassasiez-vousĀ !” (Jc Ā 2,16), il faut se retrousser les manches et travailler. Ils ouvrent donc un dispensaire au milieu de difficultĆ©s inĆ©narrables.
Je m’y suis rendue moi aussi trois ans plus tard . Cette grande foule de personnes, rĆ©unies sur une vaste esplanade devant l’habitation de leur roi, le Fon, m’apparaĆ®t tellement unie et tellement dĆ©sireuse de s’Ć©lever spirituellement, que j’ai l’impression que Marie a prĆ©parĆ© depuis longtemps ce peuple Ć accueillir le christianisme dans sa forme la plus intĆ©grale et la plus authentique. Ć cette Ć©poque-lĆ , le village Ć©tait dĆ©jĆ mĆ©connaissable. Non seulement Ć cause des routes et des maisons qui avaient Ć©tĆ© construites, mais aussi Ć cause des personnes elles-mĆŖmes.
Le travail rĆ©alisĆ© auparavant par les missionnaires , qui ne pouvaient visiter la rĆ©gion que rarement, avait posĆ© des fondements trĆØs solides. De petits noyaux de chrĆ©tiens Ć©taient dĆ©jĆ nĆ©s, ici et lĆ , comme une semence attendant de se dĆ©velopper. Cependant, Ć prĆ©sent, le mouvement vers le christianisme avait pris les proportions d’une avalanche. Chaque mois des centaines d’adultes devaientt ĆŖtre baptisĆ©s, bien que nos prĆŖtres soient rigoureux dans la sĆ©lection. Un inspecteur du gouvernement, qui faisait un tour dans la zone pour inspecter les Ć©coles Ć©lĆ©mentaires, voulut dĆ©clarer Ć la finĀ : “Tout le peuple est orientĆ© avec force vers le christianisme parce qu’il a vu que les focolarini le vivent concrĆØtement”.
Et il faut dire que l’Åuvre d’Ć©vangĆ©lisation , menĆ©e par les focolarini durant ces trois annĆ©es, s’est appuyĆ©e presque exclusivement sur le tĆ©moignage. Ils ont beaucoup travaillĆ©, bien plus, ils n’ont fait pratiquement que travailler, et dans les conditions les plus difficilesĀ : Ć cause du manque de moyens adaptĆ©s et de l’absence de capacitĆ©s de la main-d’Åuvre locale, Ć cause des routes impraticables et des difficultĆ©s de rĆ©approvisionnement. Ils n’ont donc fait aucune rĆ©union, aucune grande JournĆ©e, aucun discours public, justes quelques entretiens privĆ©s lors de rencontres occasionnelles. Et pourtant, chaque dimanche le hangar-Ćglise se remplissait toujours plus de personnesĀ ; avec le groupe de ceux qui Ć©taient dĆ©jĆ chrĆ©tiens, augmentait chaque fois le nombre des animistes dĆ©sireux de connaĆ®tre le christianisme. L’Ćglise Ć©tait archipleine et la foule Ć l’extĆ©rieur (…) Ć©tait plus nombreuse que celle qui Ć©tait entassĆ©e Ć l’intĆ©rieur. Des milliers de personnes participaient Ć la messe et plusieurs centaines recevaient l’Eucharistie.
L’expĆ©rience de Fontem a Ć©tĆ© unique pour nous . Nous avons eu l’impression de revivre le dĆ©veloppement de l’Ćglise, les premiers temps, quand le christianisme Ć©tait acceptĆ© de tous, dans son intĆ©gralitĆ©, sans restrictions ni compromis. Et l’expĆ©rience de Fontem commenƧait dĆ©jĆ Ć intĆ©resser d’autres communautĆ©s africaines, comme celles de la GuinĆ©e, du Rwanda, de l’Ouganda et de Kinshasa au ZaĆÆre[1] ,, si bien que Fontem devenait toujours plus un centre pilote pour la diffusion d’une Ć©vangĆ©lisation caractĆ©ristique. Ć prĆ©sent, Fontem est un village dĆ©jĆ grand qui a tout ce qui est essentiel Ć un village. C’est aussi une paroisse.
Le peuple a cru les focolarini parce qu’ils ont fait Ć JĆ©sus ce qu’ils ont fait aux Bangwa, donnant avant tout le tĆ©moignage de l’amour entre eux et ensuite envers tout le peupleĀ Ā».
________________________________________
[1] Actuelle RƩpublique dƩmocratique du Congo
Avr 10, 2014 | Focolare Worldwide
Fon Njifua Lukas (Fontem) , Chiara Lubich et Fon Njiendem Joseph (Fonjumetaw)
āLe 2 avril dernier , vers dix heures du matin, le Fon de Fontem, Njifua Lucas, nous a quittĆ©s subitement. DĆØs les premiers signes dāun malaise, il a Ć©tĆ© transportĆ© tout de suite Ć lāhĆ“pital, mais il est dĆ©cĆ©dĆ© durant le trajetĀ Ā». Winnie Nwafor et Frantisek Slavicek, responsables des focolari au Cameroun, nous donnent des nouvelles depuis Fontem .
Comment ne pas rappeler la rencontre historique entre le Fon Njifua Lukas ā qui a succĆ©dĆ© Ć son pĆØre, le Fon Defang ā et Chiara Lubich , en mai 2000, lorsque, sur lāesplanade du Palais Royal dāAzi ā en face du vaste amphithéâtre naturel rempli par les dĆ©lĆ©gations du peuple Bangwa ā le Fon Njifua Lucas confĆØre Ć Chiara le titre de Mafua Ndem, « Reine envoyĆ©e du CielĀ Ā» qui lāhonore comme membre privilĆ©giĆ© de son peuple. Et Chiara de rĆ©pondre en retraƧant lāhistoire qui, depuis 1964, a uni les focolarini et les Bangwas. Elle les invite tous Ć souscrire un pacte dāamour rĆ©ciproqueĀ trĆØs fort et engageantĀ : « Avoir entre nous la plĆ©nitude de la paix, dit-elle, et la rĆ©tablir chaque fois quāelle est compromiseĀ Ā». Un pacte que Chiara va ensuite inviter le Fon Ā Njifua Lucas Ć faire aussi avec le Fon de Fonjumetaw « afin que ce soit un point de dĆ©part pour entraĆ®ner dāautres peuples Ć sāunir dans cet espritĀ Ā» Cāest de lĆ quāest nĆ© le projet de la Nouvelle EvangĆ©lisation, confiĆ© en prioritĆ© Ć la personne des deux Fon « jumeauxĀ Ā», appelĆ©s ainsi pour lāoccasion.
Cāest alors le dĆ©but dāune correspondance Ć©troiteĀ entre Chiara et le Fon qui la tenait au courant des rencontres, des dĆ©veloppements et des effets de ce projet sur tout le peuple.
Le Fon Njifua Lucas se trouvait Ć YaoundĆ©, la capitale du Cameroun où, depuis quelques mois, il travaillait au service de lāEtat comme SĆ©nateur. āLa nouvelle a surpris tout le monde et a Ć©tĆ© accueillie avec une grande tristesse ā nous Ć©crit-on depuis Fontem ā Tous les habitants se sont rendus avec les moyens du bord (voitures, motocyclettes, Ć pied) au Palais Royal dāAzi où le roi a Ć©tĆ© transportĆ© dans la nuit du 3 au 4 avril pour y ĆŖtre enterrĆ© selon le rite traditionnel. Les jours suivants,Ā de nombreux membres des focolari sont allĆ©s au palais pour soutenir la familleā. La prĆ©sidente Maria Voce a fait parvenir Ć Fontem un message où elle fait part de sa plus sincĆØre proximitĆ©, de sa priĆØre et de celles de tout le Mouvement des Focolari Ć lāoccasion du dĆ©part subit de Ā “notre cher ami et frĆØre, le Fon Njifua Lucas”
En 2001 il avait reƧu le āPrix Luminosaā Ā : lors de son discours Ć la citĆ©-pilote, prĆØs de New-York, il avait dit: āLa Nouvelle EvangĆ©lisation lancĆ©e par Chiara Lubich en 2000 a pris toujours davantage pied Ć Fontem. Ses fruits sont si nombreux que nous prions Dieu afin que le monde entier puisse partager cette expĆ©rience avec nousā
Fon Lukas Njifua, Maria Voce et Giancarlo Faletti en 2009
En mars 2008, dĆØs quāil a appris la nouvelle du dĆ©part de Chiara Lubich, il sāest tout de suite rendu Ć Rome, en obtenant son visa, ainsi que celui du Fon de Fonjumetaw en un temps record. Il fut lāun des principaux animateurs de la prĆ©paration du « cry dieĀ Ā» de Mafua Ndem, la grande cĆ©lĆ©bration voulue par tout le peuple Bangwa qui a eu lieu en janvier 2009.
āNous lui sommes trĆØs reconnaissants ā concluent Winnie et Frantisek ā pour avoir accompagnĆ© et soutenu le travail du Mouvement des Focolari Ć Fontem, pour avoir accueilli, dāoù quāilsĀ viennent, tous ceux qui sont venus y habiter sous son rĆØgne, comme des membres de la famille de Chiara. Pour nous les portes de son Palais Ć©taient toujours ouvertes. Nous sommes sĆ»rs quāil continuera Ć intercĆ©der auprĆØs de Dieu pour que lāamour rĆØgne au milieu de son peuple et, comme Chiara lāa dit en 2000, « pour quāĆ lāavenir la vocation de Fontem soit celle de cette « ville sur la montagneĀ Ā» qui puisse ĆŖtre vue, admirĆ©e et imitĆ©e par tousĀ Ā».
Avr 9, 2014 | Non classifiƩ(e)
Rio Tercero est une belle ville de la province de Córdoba, en Argentine . SituĆ©e dans une zone agricole et dāĆ©levage de bĆ©tail, elle a vu, vers la moitiĆ© du 20ĆØme Ā siĆØcle, la multiplication dāindustries (parmi les plus importantes, la fabrique militaire Rio Tercero, tristement cĆ©lĆØbre en raison de la grave explosion qui sāest produite en 1995) qui a apportĆ© un essor dĆ©mographique important. Les dĆ©fis sociaux ne manquent pas, surtout dans les banlieues où la violence est quotidienne par manque de travail et dāinstruction. Il y a six ans, Estela, dentiste de profession, a Ć©tĆ© chargĆ©e, par son prĆŖtre, de s’occuper de Caritas, avec la requĆŖte prĆ©cise de faire connaĆ®tre la spiritualitĆ© de lāunitĆ© dans cette structure de lāĆglise. Elle a commencĆ© en demandant la collaboration de personnes de bonne volontĆ© Ć la sortie de lāĆglise. Si elle le faisait, elle qui avait peu de temps libre, entre travail, enfants et petits-enfants… d’autres femmes pourraient le faire. Avec lāĆ©quipe qui a Ć©tĆ© constituĆ©e, elle va rendre visite aux familles des quartiers les plus pauvres : en gĆ©nĆ©ral, des jeunes mamans avec des enfants ou des maris alcooliques ou droguĆ©s. On commence par la “Tienda”, une boutique où lāon trouve des vĆŖtements pour toute la famille. Lāhiver venu, toutes cherchaient des couvertures chaudes⦠mais il nāy en avait pas assez. On dĆ©cide de les confectionner. Cāest ainsi quāa commencĆ© un atelier avec 28 jeunes mamans. Les rapports ont grandi, les femmes se sentaient valorisĆ©es et estimĆ©es. Estela a proposĆ© Ć toutes de commencer Ć mĆ©diter et vivre chaque mois une parole de lāĆvangile. Lāhiver fini, personne ne voulait partir. Que faire? “LāidĆ©e de faire du pain nous est venue, raconte Estela. Nous avons commencĆ© avec un four domestique. Chacune apportait la farine, le levain, et on faisait ensemble le pain pour sa propre famille, avec quelques morceaux Ć vendre, dont le bĆ©nĆ©fice revenait Ć chacune dāelle. Mais cāĆ©tait trop peu. Jāai informĆ© le conseil pastoral de la paroisse de cette activitĆ© et ils m’ont encouragĆ©e, non seulement avec des mots, mais aussi avec une somme d’argent pour acheter un plus grand four. Lāinitiative a Ć©tĆ© communiquĆ©e Ć tous les paroissiens et les personnes ont commencĆ© Ć apporter de la farine. Cāest ainsi quāun pont dāunitĆ© sāest construit entre les paroissiens qui sont au centre ville et les femmes qui viennent des banlieues avec les enfants, parce quāelles ne savaient pas où les laisser.” Mais aller vendre le pain en compagnie des enfants nāĆ©tait pas possible. Des activitĆ©s pour les enfants sont ainsi nĆ©es, avec un programme de soutien extrascolaire et des activitĆ©s rĆ©crĆ©atives proposĆ©es par les jeunes de la paroisse. “Avec le temps, la relation entre mamans et enfants a changĆ©. Nous essayions de faire apprĆ©cier aux enfants le travail des mamans et, de lāautre cĆ“tĆ©, les enfants aussi Ć©taient encouragĆ©s Ć mieux Ć©tudier en voyant lāeffort de leur maman pour gagner quelque chose.” Avec le temps, lāactivitĆ© est devenue publique: le pain est vendu Ć diffĆ©rents magasins en ville, et la municipalitĆ© sāy est intĆ©ressĆ©e, voulant participer avec un projet de dĆ©veloppement. RĆ©sultat: une vraie boulangerie, avec quatre grands fours, l’Ć©quipement nĆ©cessaire et une grande quantitĆ© de farine. Cāest le dĆ©but dāune micro-entreprise, où les propres employĆ©es deviennent les entrepreneuses. Actuellement, quatre ont la responsabilitĆ© de la boulangerie, qui sert rĆ©guliĆØrement des Ć©coles, pizzerias et d’autres boulangeries. “MĆŖme sāil sāagit dāune petite activitĆ© ā commente Estela ā cāest quand mĆŖme une source de travail; mais le plus important est la formation intĆ©grale faite avec chacun et avec leur famille.” Un travail qui continue Ć contaminer dāautres.
Avr 7, 2014 | Non classifiƩ(e)
Un quartier de RĆ©cife, quāon appelait il nāy a pas si longtemps Ā« lāĆ®le de lāEnfer Ā» devientĀ acteur de la transformation du milieu social.
Avr 7, 2014 | Focolare Worldwide
La Mariapoli Gloria qui compte aujourdāhui une centaine dāhabitants et plus de 40 constructions sāinsĆØre bien dans le paysage environnant. DĆØs les annĆ©es 70 un Centre de Formation au service des communautĆ©s du Mouvement des Focolari en pleine croissance devient nĆ©cessaire. La gĆ©nĆ©rositĆ© de nombreuses personnes non seulement rend possible sa crĆ©ation mais permet quāil se dĆ©veloppe de faƧon Ć©tonnante. Un couple fait le don dāun grand terrain, quelques familles viennent sāy installer ; la CitĆ©-pilote prend ainsi forme..
Le site se trouve sur Benevides , une petite ville dāenviron 50000 habitants. Les conditions de vie manifestement trĆØs prĆ©caires ouvrent les portes au trafic et Ć la consommation de drogue. Les premiĆØres victimes en sont les adolescents.
Dance contexte, la Mariapoli se prĆ©sente comme une oasis dāhumanitĆ©. Depuis plus de 20 ans lāEcole Fiore et un Ā« Centre dāAccueil Ā» ouvert aprĆØs les classes sont en fonction. 300 enfants, depuis la maternelle jusquāĆ la fin du primaire, y reƧoivent une instruction et surtout y trouvent une famille, une maison qui les accueille.
Le personnel du Centre est entiĆØrement composĆ© dāanciens Ć©lĆØves . Ce sont pour les enfants de vrais modĆØles, parce quāils vivent dans le mĆŖme milieu quāeux et tĆ©moignent quāil est possible de changer. Il sāy vit de fortes expĆ©riences. G. est lāun des jeunes au service des plus petits. Il leur enseigne lāinformatique. Il vit dans lāun des quartiers les plus violents, mais ses yeux lumineux parlent dāeux-mĆŖmes : lāamour peut reconstruire⦠mĆŖme sa famille où les relations Ć©taient inexistantes. Ā« Il sāagit pour nous de dĆ©couvrir ce quāil y a derriĆØre le comportement violent de nombreux enfants. Nous nous mettons Ć leur Ć©coute en cherchant Ć leur faire sentir notre amour. Petit Ć petit les choses changent Ā», raconte Francesca, la directrice de lāEcole. Au point de faire dire Ć un pĆØre de famille, trafiquant de drogue : Ā« Mais que se passe-t-il ici ? Je vois que mon fils a changĆ© ? Ā»
Une expĆ©rience qui intĆ©resse aussi la presse. Aux questions dāune journaliste venue lāinterviewer, ainsi que Giancarlo Faletti , au sujet de leur visite au BrĆ©sil , Maria Voce rĆ©pond : Ā« Jāai beaucoup dāadmiration pour cet endroit, la Mariapoli Gloria. Ici on construit des personnes, le futur du BrĆ©sil, on propose de grandes possibilitĆ©s de dĆ©veloppement humain, lāexpĆ©rience dāune solidaritĆ© vĆ©cue entre Ć©lĆØves et aussi avec les professeurs, les familles. Je souhaite leur apporter mon plus grand soutien Ā»
La Mariapoli est aussi une oasis de spiritualitĆ© qui nourrit une vraie communion entre les diffĆ©rentes communautĆ©s, anciennes, comme le Carmel, ou nouvelles, comme la Ā« Mission BelĆ©m Ā», pour ne citer quāelles. Elle est aussi un soutien spirituel pour ceux qui sont engagĆ©s dans le monde politique : cāest ce qui ressort de lāĆ©change de deux conseillers municipaux et de quelques reprĆ©sentants des ordres religieux et nouvelles communautĆ©s avec Maria Voce et Giancarlo Faletti.
Ils sont arrivĆ©s tous les deux le 31 mars Ć lāaĆ©roport de BelĆØm, la capitale du ParĆ , en terre amazonienne. Une grande fĆŖte les attendait pour cette nouvelle Ć©tape de leur voyage dans le nord du BrĆ©sil. Au cours de la prĆ©cĆ©dente ils avaient visitĆ© le Nord-Est : successivement Recife, dans le Pernambuco où a eu lieu lāinauguration de la Chaire Chiara Lubich, la visite des Åuvres sociales de lāIle Santa Terezinha , le sĆ©jour Ć la CitĆ©-pilote Santa Maria , suivi de la visite de Fortaleza, dans lāĆ©tat du CearĆ où sāest dĆ©roulĆ©e une rencontre avec les fondateurs et responsables des nouvelles communautĆ©s du CEU, Ā« Condomimio Espiritual Uirapuru Ā».
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Avr 6, 2014 | Focolare Worldwide
Sur fond de tensions marquant lāactualitĆ© en Egyptie , au Caire sāouvre la troisiĆØme Ć©dition du Living Peace Festival. NĆ© en 2011 de lāidĆ©e dāun professeur dāAnglais du collĆØge amĆ©ricain El Rowad au Caire en tant que projet dāĆ©ducation Ć la paix, le Living Peace implique plus de 25.000 Ć©tudiants du monde entier. Dimanche 6 avril 2014 aura lieu le troisiĆØme rendez-vous mondial. Living Peace se caractĆ©rise par la participation personnelle dāĆ©tudiants et professeurs Ć la la crĆ©ation dāinitiatives dāĆ©ducation Ć la paix, sur une toile mondiale de personnes et dāinstitutions. LāadhĆ©sion permet Ć chaque Ć©cole de dĆ©velopper des projets selon leurs propres possibilitĆ©s, en favorisant la crĆ©ativitĆ© des enfants qui savent dans quel but commun ils lefont. Cela crĆ©e une dynamique de participation qui enthousiasme tous ceux qui travaillent dans lāĆ©cole, en renforƧant la solidaritĆ© entre Ć©lĆØves, enseignants, directeurs et parents, avec retombĆ©e aussi sur la sociĆ©tĆ© civile. Au Caire, Living Peace implique des enfants et desenseignants de vingt Ć©coles, musulmanset chrĆ©tiens. Dans dāautres pays les rĆ©sultats du projet sont prĆ©sentĆ©s aux autoritĆ©s civiles (Uruguay, Espagne, Malte et Luxembourg) et Ć la tĆ©lĆ©vision (CorĆ©e et BrĆ©sil). Certaines actions se dĆ©roulent aussi dans la rue où lāĆ©cole fait participer la ville par des initiatives dejeunesse en faveur de la paix et de la fraternitĆ©. A noter celles qui se dĆ©roulent dans dessituations de crise, comme pour quelques Ć©coles du Japon frappĆ©es par le tsunami de 2011 etde la Syrie martyrisĆ©e par la guerre. DĆØs ses premiers pas Living Peace a suscitĆ© un intĆ©rĆŖt particulier de la part dāinstitutions internationales. Ā« Nous avons Ć©tĆ© invitĆ©s au ForumWorld Peace 2011 Ć Schengen, Luxembourg ā raconte Carlos Palma , qui en a lancĆ© lāinitiative ā pour raconter nos projets. Depuis lors nous avons participĆ© au Forum chaque annĆ©e et nous sommes entrĆ©s dans une toile de rapports autant avec des personnalitĆ©s des Nations Unies que de lāUnion EuropĆ©enne, qui soutiennent et encouragent notre effort en faveur de la paix Ā». Le mouvement des Focolari appuie le projet Ć travers lāAMU et UmanitĆ© Nouvelle Pour suivre en direct internet: http://live.focolare.org/ipf (6 aprile 2014, 10:30 CEST, UTC+2).
Avr 5, 2014 | Non classifiƩ(e)
Lidia et Loris ont trois enfants Ć¢gĆ©s de onze, neuf et six ans, tous nĆ©s dans une ville diffĆ©rente . En effet, aprĆØs leur mariage, ils se sont transfĆ©rĆ©s dāabord en VĆ©nĆ©tie, puis dans le Haut-Adige et enfin dans la rĆ©gion de Trente. A la proposition de son mari dĆ©sireux de revenir dans leur ville dāorigine, Crotone, en Calabre, Lidia rĆ©agit ainsiĀ : « Ma premiĆØre pensĆ©eĀ a dāabord Ć©tĆ© pour nos enfants qui auraient eu de plus grandes possibilitĆ©s si nous Ć©tions restĆ©s au Nord du pays, mais Ć la fin je me suis convaincueĀ : cette ville cĆ“tiĆØre est magnifique, nous y connaissons des personnes dāune grande finesse dāesprit Ā et nos enfants, une fois adultes, feraient eux-mĆŖmes leur choixĀ Ā»
« Cāest justement parce que nous aimons notre terre que nous dĆ©sirions la transformerĀ ! ā disent-ils ā Nous nous sommes vite rendu compte quāil nāĆ©tait pas possible de tout rĆ©volutionner, mais quāil fallait partir des petites choses. Aussi avons-nous commencĆ© par le milieu scolaire, moi avec les camarades de classe de nos enfantsĀ et Loris avec ses Ć©tudiants. Il enseigne lāallemand, mais son premier emploi Ć Crotone Ā a dĆ©butĆ© par du soutien scolaire. Il a tout de suite pris contact avec la maĆ®tresse dāĆ©cole du garƧon qui lui Ć©tait confiĆ©, afin de mieux comprendre ses difficultĆ©s et il a Ć©tabli avec lui un rapport de confiance et aussi dāamitiĆ© par la suite. A plusieurs reprises, sa mĆ©diation a permis de rĆ©soudre de sĆ©rieux problĆØmes de communication entre lāĆ©cole et les parents.
Par ailleurs, depuis presque trois ans, nous gĆ©rons dans notre ville un centre dāaide Ć lāinsertion des jeunes . DĆØs notre arrivĆ©e, Loris a crƩƩ « lāAssociation des Amis de la langue allemandeĀ Ā» qui a gagnĆ© un concours proposĆ© par  « Fondation avec le SudĀ Ā». Nous nous occupons de jeunes Ć¢gĆ©s de 11 Ć 16 ans, auxquels nous proposons des loisirs et des activitĆ©s Ć caractĆØre ludique, mais aussi des cours de rattrapage dans les disciplines littĆ©raires, en mathĆ©matiques, en anglais et en italien pour les Ć©tudiants Ć©trangersĀ Ā».
LāAssociation a rĆ©cemment gagnĆ© un autre concours concernant la requalification dāun bien confisquĆ© Ć la mafia, Ć St Leonardo di Cutro, une localitĆ© calabraise situĆ©e en bord de mer. Lidia explique : « Cela deviendra une Auberge de Jeunesse qui pourra aussi accueillir des familles aux revenus trop faibles pour se payer des vacances. Nous sommes aussi en liste pour un projet, soutenu par le MinistĆØre de lāEducation, visant Ć la formation des jeunes qui ont abandonnĆ© lāĆ©coleĀ Ā».
āTout cela, pensons-nous, est nĆ© de lāamour de Dieu, probablement dāun dessein que nous ne connaissons pas encore. Un point fondamental est la relation dāamour rĆ©ciproque entre Loris et moi, parce quāil nāest pas du tout facile de travailler ensemble. Nous sommes trĆØs diffĆ©rents, ce qui est positif, nĆ©anmoins cāest parfois difficile parce que nous ne voyons pas les choses de la mĆŖme maniĆØre. Mais, les discussions et les incomprĆ©hensions une fois passĆ©es, on recommence.
Cette expĆ©rience est positive grĆ¢ce aussi Ć lāamour que nous portent nos enfantsĀ : ils supportent avec beaucoup de patience tous nos va-et-vient, nos impĆ©ratifs dāorganisation et nos dĆ©placements. TrĆØs souvent il arrive quāils nous accompagnent et ils ont ainsi lāoccasion dāĆŖtre confrontĆ©s aux problĆØmes que vit la partie la plus dĆ©laissĆ©e de notre sociĆ©tĆ©. Cāest pour eux une source de rĆ©flexion qui les aide Ć mĆ»rir Ā».
Source: http://www.famiglienuove.org/
Ā
Avr 4, 2014 | Focolare Worldwide
Avant de se diriger vers BelĆ©m, la prĆ©sidente et le coprĆ©sident des FocolariĀ terminent leur voyage Ā dans le Nord-Est du BrĆ©sil par la visite du CEU : le Condominio Espiritual Uirapuru , au cÅur de Fortaleza, la capitale du CearĆ .
Dans le hall de lāhĆ“telĀ tenu par les SÅurs de Sainte DorothĆ©e et construit dans le CEU, Maria Voce et Giancarlo Faletti sont accueillis par Moises de Shalom , Nelson, fondateur ainsi que Frei Hans, de la Fazenda de EsperanƧa , don Renato Chiera, de la Casa do Menor , la supĆ©rieure du couvent des CarmĆ©lites et la prieure des BĆ©nĆ©dictines ā¦pour ne citer que quelques uns des fondateurs et responsables des communautĆ©s qui ont construit leur maison sur un vaste terrain quāon appelleĀ Fazenda Uirapuru . Cāest le nom de la propriĆ©tĆ© donnĆ©e par Benedito Macedo, un entrepreneur qui rĆŖvait de contribuer Ć la rĆ©solution des graves problĆØmes sociaux de cette rĆ©gion.
RĆ©putĆ© pour la beautĆ© de ses paysages, le CearĆ nāest pas pour autant diffĆ©rent des nombreux autres Etats du BrĆ©sil qui souffrent de profonds dĆ©sĆ©quilibres sociaux. Il en rĆ©sulte beaucoup de pauvretĆ©, une protection sanitaire et une instruction publique insuffisantes. Autant de facteurs qui favorisent la diffusion de la drogue, la prostitution, la violence et lāabandon des enfants. Au CEU se trouve le siĆØge du « CamminoĀ Ā» (le Chemin) qui ouvre des perspectives de rĆ©insertion aux anciens dĆ©tenusĀ ; les malades atteints du sida peuvent entrevoir un avenir meilleur grĆ¢ce à « Sole NascenteĀ Ā» (Soleil Levant) Ā ; quant aux enfants et adolescents victimes de violences, ils peuvent retrouver leur dignitĆ© Ć la « Maison Sainte MoniqueĀ Ā» Les jeunes dĆ©couvrent lāattrait de la contemplation en se rendant au Carmel ou au MonastĆØre bĆ©nĆ©dictin qui leur sont toujours ouverts. La liste serait longue. « Nous sommes tous ici pour rĆ©pondre Ć une double vocation ā nous dit la supĆ©rieure du Carmel, MĆØreĀ Bernadette ā la vocation propre Ć notre charisme et la vocation Ć ĆŖtre une image vivante de lāEglise-communion, pour tĆ©moigner de la fĆ©conditĆ© et de la richesse de lāunitĆ© entre les diffĆ©rents charismesĀ Ā»
Cāest aussi ce qui ressort des tĆ©moignages qui se succĆØdent dans lāauditorium bondĆ©, en prĆ©sence des habitants du CEU et de lāarchevĆŖque de Fortaleza, José AntĆ“nio Aparecido Tosi Marques. Une rencontre trĆØs attendue, marquĆ©e cependant par une Ć©preuveĀ : deux jours avant, Frei Hans, le premier Ć avoir donnĆ© vie Ć cette expĆ©rience de communionĀ etĀ lāun des premiers initiateurs de lāinvitation faite Ć Maria Voce, a Ć©tĆ© victime dāun infarctus. Il a nĆ©anmoins voulu adresser aux deux invitĆ©s un message deĀ bienvenue retransmis par vidĆ©o. Ce fut ensuite lāintervention de Moises qui a dĆ©fini le CEU comme « fruit dāun dessein de DieuĀ Ā»,Ā Ā« poumon spirituelĀ Ā» pour la ville de Fortaleza.
āIci jāai vu quelque chose de grandā, a dit Maria Voce avec beaucoup dāĆ©motion. Elle aussi, tout comme Frei Hans dans son message, a rappelĆ© le fait historique qui avait donnĆ© naissance au chemin de communion entre les mouvementsĀ : leur rencontre sur la place St Pierre de Rome, en 1998 . La prĆ©sidente des focolari a reconnu dans le CEU « une rĆ©ponse concrĆØte Ć lāinvitation Ć lāunitĆ© lancĆ©e par le Pape Jean-Paul II et Ć la promesse de sāy engager faite par Chiara Lubich Ā Ā» Elle a soulignĆ© un autre aspect de la nouveautĆ© que prĆ©sente le CEUĀ : le fait que de nombreuses communautĆ©s, chacune porteuse de son propre charisme, trouventĀ dans lāesprit dāunitĆ© du mouvement des focolari un aliment pour elle mĆŖmes, elles dĆ©sirent sāen nourrir, en particulier pour vivre le chemin de communion, qui nāest pas toujours facile,Ā entre les divers mouvements. Cāest dāailleurs la raison de cette invitation.
āDans cette expĆ©rience ā a ajoutĆ© Giancarlo Faletti ā il y a une force particuliĆØre, celle de lāunitĆ©ā et il a dĆ©fini lāexpĆ©rience du CEU comme « un modĆØle pour lāEgliseĀ Ā» LāarchevĆŖque de Fortaleza a conclu en disant: « Cāest un chemin dāunitĆ© que Dieu veut pour le bien de notre Eglise et de la sociĆ©té ». Puis il a invoquĆ© Dieu en lui demandant « beaucoup de force pour tout ce que vous ĆŖtes en train de faireĀ Ā».
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Avr 3, 2014 | Focolare Worldwide
La recherche du bonheur: comment un tel thĆØme peut-il ne pas interpeller profondĆ©ment les jeunes? Ć partir cette prĆ©supposition a Ć©tĆ© Ć©laborĆ© le programme du week-end des 20-21 mars Ć Welwyn Garden City, la citĆ©-pilote anglaise des Focolari, avec une forte empreinte ÅcumĆ©nique. Des jeunes diffĆ©rents de par leurs convictions, expĆ©riences de foi, nationalitĆ© et Ć¢ge ont participĆ©. Ils provenaient, en effet, non seulement de Grande-Bretagne , mais aussi dāIrlande et Hollande, et, durant les trois heures de streaming live, ils ont atteint 30 endroits dans le monde, y compris JĆ©rusalem.
Lāintervenant Ć©tait lāĆ©vĆŖque Brendan Leahy (du diocĆØse de Limerick ā Irlande), accompagnĆ© par Fabio Tufano (UniversitĆ© de Nottingham ā Angleterre) pour lāatelier “Ćconomie et Bonheur”, et Angela Manning (psychologue au Hammersmith Hospital de Londres) pour “Psychologie et Bonheur”.
Une personne heureuse a un impact non seulement sur les personnes qui lāentourent, mais aussi jusquāĆ trois niveaux: le rĆ©sumĆ© dāune Ć©tude dans le cadre de la psychologie sociale a suscitĆ© de la curiositĆ© et a touchĆ© les personnes prĆ©sentes. En a dĆ©coulĆ© la devise spontanĆ©e: “faisons grandir le bonheur dans le monde!”
Mais quelle est la racine du bonheur? Certains jeunes prĆ©sents, qui vivent la spiritualitĆ© de lāunitĆ©, ont racontĆ© leur expĆ©rience, en prĆ©sentant la figure de JĆ©sus abandonnĆ© comme racine profonde de lāAmour qui mĆØne au vrai bonheur.
Quel est lāimpact dāune telle proposition, osĆ©e et un peu dĆ©concertante? Facebook nous le montre: “Cela faisait longtemps que je nāavais pas souri comme durant ce week-end!” Ć©crit lāun des jeunes. Un autre raconte: “Ce matin, je suis passĆ© Ć cĆ“tĆ© de personnes qui Ć©taient complĆØtement dĆ©connectĆ©es Ć cause de la drogue. Cela māa rendu trĆØs triste, mais ensuite je me suis souvenu de JĆ©sus abandonnĆ©, et que je pouvais vivre ma journĆ©e pour eux. Rien nāa changĆ© en eux, mais je sentais que jāai pu faire quelque chose.” Et encore: “Quelle joie de me retrouver par hasard Ć la messe avec le groupe irlandais en pleine ville (Ć Soho). Regenerate continue!”
Revoir le direct sur: http://www.livestream.com/regenerate2014 (en langue originale)
Avr 2, 2014 | Focolare Worldwide
Le Patriarche Zakka I Iwas. CongrĆØs ÅcumĆ©nique Vescovi de septembre 2008
āJāai eu la grande chance de saluer ce grand Patriarche plusieurs fois, en particulier tout derniĆØrement lorsque jāĆ©tais au Liban . Jāallais Ć la Divine Liturgie Ć Atsciane où rĆ©sidait alors Sa SaintetĆ©. Il nous donnait toujours sa bĆ©nĆ©diction et nous a confiĆ© plusieurs foisĀ : « Chiara Lubich est une grande femme de notre temps, un grand don de DieuĀ Ā». CāĆ©tait une joie pour lui de pouvoir saluer tous ceux qui participaient au Divin Liturgie et il nous accueillait dans le salon de lāEglise.
Pour ma derniĆØre visite jāaccompagnais le PĆØre Armando Bortolaso , Ć©vĆŖque,Ā chez le Patriarche pour lāinviter au congrĆØs des EvĆŖques amis du Mouvement des Focolari du Moyen-Orient. Le Patriarche Ć©tait mal en point, mais il a tenu Ć nous accueillir. Il a pĆ©niblement ouvert les yeux et a ditĀ : « Salue tout particuliĆØrement le Saint PĆØre de ma part, je prie pour luiĀ Ā». Nous est alors revenu en mĆ©moire ce mois de septembre 2008, lorsque 30 Ć©vĆŖques de 13 Eglises, amis du Mouvement, sāĆ©taient retrouvĆ©s au Liban pour leur 27ĆØme congrĆØs ÅcumĆ©nique. Ils Ć©taient allĆ©s lui rendre visite et il les avait reƧus avec la charmante hospitalitĆ© quāon lui connaissait. Il avait exprimĆ© son amour pour le Focolare et pour Chiara LubichĀ : « Puisse-t-elle ĆŖtre bienheureuseĀ ! Nous voyons que son travail est vraiment bĆ©ni par lāEsprit-Saint lui-mĆŖmeĀ Ā».
Patriarche Zakka I Iwas dans Focolari à Córdoba (Argentine)
Lors de ses dĆ©placements dans le monde, le Patriarche Zakka I Iwas a rencontrĆ© plusieurs fois des personnes du Mouvement des Focolari. En 1984, lorsquāil est venu signer la DĆ©claration commune avec Jean-Paul II, les membres du Centre āUNā, le SecrĆ©tariat des Focolari pour le dialogue ÅcumĆ©nique, lāont saluĆ©. En 1992, au cours dāun voyage en Argentine, il a dĆ©sirĆ© rendre visite au focolare de Cordoba.
Il Ć©tait trĆØs aimĆ© et estimĆ© des fidĆØles de notre Eglise. RĆ©putĆ© pour sa sagesse. Avec douceur et amour il a travaillĆ© sans relĆ¢che Ć lāĆ©dification de lāEglise au vrai sens du mot. On lui doit plus de trente livres sur les PĆØres de lāEglise, sur les dogmes et sur la Liturgie. Sans parler des huit tomes relatant ses enseignements les plus connus et ses homĆ©lies prononcĆ©es Ć diverses occasions. Ce fut assurĆ©ment un Ā apĆ“tre et un maĆ®tre de grande qualitĆ©.
NĆ© en 1933 Ć Mossoul (Irak) , il entre en 1946 au couvent de Mar Afram et devient prĆŖtre en 1954. En 1962 il participera au Concile Vatican II comme observateur, avec une Ć¢me ardente et Ć©prise dāÅcumĆ©nisme.
En 1980 il est Ć©lu Patriarche Ć lāunanimitĆ© par le Saint Synode. LāEglise lui tenait trĆØs Ć cÅur. Sa rencontre avec le Pape Jean-Paul II en 1984 a permis des avancĆ©es historiques, particuliĆØrement en christologie.
Les fidèles ont accompagné son corps et lui ont rendu un ultime hommage le 28 mars dernier, à Damas.
Avr 1, 2014 | Focolare Worldwide
SituĆ©e dans une rĆ©gion marquĆ©e par la pauvretĆ©, cette citĆ©-pilote en phase de dĆ©veloppement, bien tenue, sāinscrit sur une toile de fond Ć caractĆØre socialĀ : en tĆ©moignent lāĆ©cole pour enfants et adolescents et le PĆ“le dāActivitĆ©s inspirĆ© par lāEconomie de Communion. La fonction de ces citĆ©s-pilotes , conƧues dĆØs les annĆ©es 60 par Chiara Lubich comme de petites villes destinĆ©es Ć tĆ©moigner quāun monde meilleur et uni est possible, se rĆ©vĆØle toujours plus dāactualitĆ©. Parmi toutes celles qui ont surgi dans le monde, il y a justement la Mariapoli Santa Maria dont Chiara Lubich avait vu le futur emplacement en 1965, lors de son troisiĆØme voyage au BrĆ©sil. Lā Ecole , qui porte le mĆŖme nom, Santa Maria , existe depuis presque 50 ans. Elle a dĆ©sormais formĆ© de nombreuses gĆ©nĆ©rations. Actuellement on peut compter parmi les enseignants et le personnel 10 anciens Ć©lĆØves. Les autres se sont engagĆ©s dans les secteurs dāactivitĆ© les plus variĆ©s et occupent des postes Ć responsabilitĆ©. Mais ce sont surtout les valeurs transmises qui demeurent en eux comme projet de vieĀ : la culture du partage, lāart dāaimer, les fondements de lāĆ©ducation Ć la paix. Autant dāobjectifs prĆ©sentĆ©s par le corps enseignant Ć Maria Voce et Giancarlo Faletti , en visite dans cette Ć©cole aprĆØs un accueil festif par les plus petits et leur orchestre « Talents au service de la paixĀ Ā» La majeure partie des familles des Ć©lĆØves , environs 300 sur 500, a un revenu faible. Sur le plan Ć©conomique lāĆ©cole se maintient grĆ¢ce Ć la solidaritĆ© nationale et internationale rĆ©alisĆ©e par les projets dāAction Familles Nouvelles Ā etĀ AMU . Les premiers coursĀ pour apprendre Ć lire et Ć Ć©crire ont Ć©tĆ© offerts aux ouvriers qui travaillaientĀ Ć la construction de la Mariapoli, puis ils les ont demandĆ©sĀ pour leurs enfantsā¦Aujourdāhui la mĆ©thode pĆ©dagogique utilisĆ©e par cette Ć©cole est reprise par dāautres Ć©tablissements de la rĆ©gion et dans dāautres secteurs du monde de lāEducation. A quelques kilomĆØtres , sur un vaste terrain, se trouve le PĆ“le dāActivitĆ©s « GinettaĀ Ā». LāĆ©quipe de gestion, les entrepreneurs, les actionnaires, les Ć©tudiants spĆ©cialisĆ©s dansĀ lāEconomie de Communion (EdC),Ā tous engagĆ©s dans la rĆ©alisation du projet EdC au Pernambuco, attendent Maria Voce et Giancarlo Faletti. Ils font part de leurs succĆØs et leurs Ć©checs. Giancarlo Faletti rappelle lāinspiration initiale lancĆ©eĀ par Chiara en 1991,Ā prĆ©cisĆ©ment au BrĆ©sil. Maria Voce exprime sa gratitude pour tous ces engagements assumĆ©s avec beaucoup de dĆ©sintĆ©ressement. La visite se poursuit en direction des ateliers où deux entreprises viennent de voir le jour,Ā mĆŖme si la concurrence ne manque pasĀ : la premiĆØreĀ fabrique des sacs Ć main et leurs accessoires, lāautre des meubles. Surprenants les tĆ©moignagesĀ : la passion pour ce projet Ć caractĆØre social aide Ć surmonter toutes les difficultĆ©s. La contribution donnĆ©e par la Mariapoli et plus spĆ©cialement par lāEcole et le PĆ“le, ne passe pasĀ inaperƧueĀ :Ā le maire dāIngarassu, qui avait dĆ©fini la Mariapoli comme « point de rĆ©fĆ©renceĀ Ā» pour sa ville, a tenu Ć se rendre sur place pour remettre Ć Maria Voce et Ć Giancarlo Faletti les clĆ©s de la ville en signe de reconnaissance de la part de ses habitants et en vue deĀ vivre des liens encore plus Ć©troits. Suivez le voyage sur l e Ā Notiziario Mariapoli – Espace rĆ©servĆ© Website: www.focolares.org.br/sitenacional
Mar 31, 2014 | Senza categoria
NāĆ©tant plus aujourdāhui dans lāobligation de courir pour chasser, dāescalader en vue de conquĆ©rir de nouvelles terres ou de ramer pour franchir des riviĆØres, lāhomme sāest mis Ć courir, Ć escalader et Ć ramer pour se divertir, se mesurer et se confronter. La compĆ©tition est en effetĀ la raison profonde , injustifiĆ©e pour beaucoup, de cette Ā activitĆ© passionnante de lāĆŖtre humain quāest le sport. Celui-ci se prĆ©sente, aujourdāhui plus que jamais, comme une mĆ©taphore de la vie. Cāest pour cette raison que Sportmeet , expression du dialogue du Mouvement des focolari avec le monde du sport, a dĆ©cidĆ© dāen faire le thĆØme central du prochain congrĆØs international qui aura lieu Ć Pise du 3 au 6 avril prochain.
LāĆ©vĆ©nement sāintitule Live your challenge (vis ton challenge) Mais la compĆ©tition loyale existe-t-elle encoreĀ ? « Nous voulons dĆ©battre, avec lāaide dāexperts internationaux et de sportifs reconnus ā explique Paolo Cipolli , prĆ©sident de Sportmeet ā sur la valeur et les limites de la compĆ©tition. Celle-ci trouve dans le sport une modalitĆ© dāexpression rĆ©gulĆ©e, saine, mĆŖme si souvent poussĆ©e Ć lāextrĆŖme, contagieuse et communicative, Ć©ducative et salutaire. Chaque jour il y a des dĆ©fis Ć relever, chacun a le sien et la rĆ©compense nāest pas une mĆ©daille, mais la satisfaction dāavoir rĆ©ussi Ć donner le meilleur de soiĀ : cāest le sens de la barre inclinĆ©e qui figure sur le logo du congrĆØs, elle symbolise un obstacle Ć la mesure des capacitĆ©s de chacunĀ Ā»
Les experts et les sportifs sollicitĆ©s par Sportmeet en vue de ce rendez-vous dont ils seront les protagonistes laissent prĆ©sager que le congrĆØs sāappuiera sur une rĆ©flexion et sur des expĆ©riences vĆ©cues trĆØs intĆ©ressantes.
La compĆ©tition sportive ā explique Bart Vanreusel de lāUniversitĆ© de Louvain ā est une question qui prĆ©occupe, mais cāest aussi une chance, elle est tout Ć la fois idĆ©alisĆ©e et critiquĆ©e, mais cāest certainement une caractĆ©ristique trĆØs intĆ©ressante de lāhomme dāaujourdāhui”
Le football est sans doute le sport où, Ć tous les niveaux, lāesprit de compĆ©tition montre ce quāil a de meilleur, mais aussi de plus dĆ©testable, comme lāaffirme Michel DāHooghe , Ā membre du Bureau international de la FIFA , la plus grande fĆ©dĆ©ration mondiale de foot.
Quant Ć Benedetto Gui , professeur dāĆ©conomie politique Ć lāuniversitĆ© de Padoue, il fait un parallĆØle entre Ć©conomie et sport: « La compĆ©tition est un mĆ©canisme social indispensable, autant dans le domaine Ć©conomique que dans celui du dĆ©veloppement de la personne, mais un principe demeureĀ : les doses excessives Ā peuvent ĆŖtre nocives. En pratiquant une activitĆ© sportive on apprend Ć se mesurer aux autres, mais aussi Ć partager, et si lāon met trop lāaccent sur le rĆ©sultat on perd lāoccasion de profiter de ces « biens relationnels » : le sport est un lieu privilĆ©giĆ© pour en faire lāexpĆ©rienceĀ Ā»
Lucia Castelli , psychopĆ©dagogue en charge des jeunes espoirs de lāAtalanta de Bergame, sāest engagĆ©e depuis des annĆ©es Ć mettre en valeur le rĆ“le Ć©ducatif du sport. Par ailleurs Roberto Nicolis, Ć©ducateur spĆ©cialisĆ© en activitĆ©s socio-sportives auprĆØs du C.S.I de VĆ©rone offre une approche originale de la compĆ©titionĀ : « Lāorigine du mot compĆ©tition vient du latin cum petere , qui signifie « vouloir ensemble la mĆŖme choseĀ Ā» et cum petitio veut dire sāappeler rĆ©ciproquement pour atteindre le mĆŖme but. Cum petere renvoie Ć tout ce que dĆ©sire lāenfant qui demandeĀ : « Est-ce-que je peux jouer avec vousĀ ? » :Ā il est prĆŖt Ć entrer dans le jeu, Ć en accepter les rĆØgles, Ć se confronter avec lui-mĆŖme, avec les autres, avec la nature, en sachant, de faƧon responsable, quāil peut gagner, mais aussi perdreĀ Ā».
Info sur sportmeet.org
Programme du CongrĆØs
Fiche dāinscription
Mar 30, 2014 | Non classifiƩ(e) , Parole di vie
« Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. »
JĆ©sus va mourir. Ce qu’il dit se relie Ć cet Ć©vĆ©nement proche. Son dĆ©part imminent pose pour son Ćglise une question vitale : comment rester prĆ©sent au milieu des siens pour la faire progresser ?
Si JĆ©sus est prĆ©sent dans les sacrements – dans l’Eucharistie par exemple – JĆ©sus est aussi prĆ©sent lĆ où se vit l’amour rĆ©ciproque. Il dit en effet : Ā« LĆ où deux ou trois se trouvent rĆ©unis en mon nom, (ce que l’amour mutuel rend possible), je suis au milieu d’eux Ā».
Par consĆ©quent, lorsque la vie profonde d’une communautĆ© est fondĆ©e sur l’amour rĆ©ciproque, JĆ©sus peut y rester prĆ©sent efficacement. Ć travers elle, il peut continuer Ć se rĆ©vĆ©ler au monde et Ć y exercer son influence.
N’est-ce pas merveilleux ? Cela ne donne-t-il pas le dĆ©sir de vivre tout de suite cet amour avec les chrĆ©tiens qui sont nos prochains ?
Jean, qui rapporte ces phrases que nous approfondissons, voit dans l’amour rĆ©ciproque le commandement par excellence de l’Ćglise dont la vocation est prĆ©cisĆ©ment d’ĆŖtre communion, d’ĆŖtre unitĆ©.
« Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. »
AussitĆ“t aprĆØs, JĆ©sus dĆ©clare : Ā« Ć ceci tous vous reconnaĆ®tront pour mes disciples : Ć l’amour que vous aurez les uns pour les autres Ā». (Jn 13,35)
Si tu veux trouver la vraie marque d’authenticitĆ© des disciples du Christ, si tu veux connaĆ®tre leur signe distinctif, c’est dans l’amour rĆ©ciproque vĆ©cu qu’il faut les dĆ©couvrir. C’est Ć cette caractĆ©ristique que l’on reconnaĆ®t les chrĆ©tiens. Si elle manque, le monde ne dĆ©couvrira pas la prĆ©sence de JĆ©sus dans l’Ćglise.
L’amour mutuel engendre l’unitĆ©. Que rĆ©alise l’unitĆ© ? Ā« Que tous soient uns⦠dit encore JĆ©sus, afin que le monde croie que tu m’as envoyĆ© Ā» (Jn 17,21). L’unitĆ©, en rĆ©vĆ©lant la prĆ©sence du Christ, entraĆ®ne le monde Ć sa suite. Le monde, face Ć l’unitĆ©, Ć l’amour mutuel, se met Ć croire en Lui.
« Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. »
Dans ce mĆŖme discours d’adieu, JĆ©sus dĆ©clare que ce commandement est le sien. Il lui est donc particuliĆØrement cher. Il ne faut pas l’entendre simplement comme une norme, une rĆØgle ou un commandement comme un autre. JĆ©sus veut nous rĆ©vĆ©ler une maniĆØre de vivre. Il veut nous dire sur quoi fonder notre existence. C’est d’ailleurs sur ce commandement que les premiers chrĆ©tiens faisaient reposer leur vie. Pierre disait : Ā« Ayez avant tout un amour constant les uns pour les autres. Ā» (1 P 4.8).
Avant de travailler, d’Ć©tudier, avant d’aller Ć la messe, avant toute activitĆ©, vĆ©rifie que l’amour rĆ©ciproque rĆØgne bien entre toi et celui qui vit Ć cĆ“tĆ© de toi. S’il en est ainsi, tout prend de la valeur. Sinon, rien n’est agrĆ©able Ć Dieu.
« Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns. les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. »
D’autre part, JĆ©sus prĆ©cise que ce commandement est Ā« nouveau Ā». Ā« Je vous donne un commandement nouveau Ā».
Qu’est-ce Ć dire ? On ne le connaissait pas auparavant ? Non. Ā« Nouveau Ā» signifie fait pour les Ā« temps nouveaux Ā». De quoi s’agit-il alors ?
JĆ©sus est mort pour nous. Il nous a aimĆ©s jusqu’au bout. Mais son amour, un amour Ā« divin Ā», Ć©tait bien diffĆ©rent du nĆ“tre. Ā« Comme le PĆØre m’a aimĆ©, moi aussi je vous ai aimĆ©s Ā», dit-il (Jn 15,9). S’il nous a aimĆ©s, c’est donc avec le mĆŖme amour dont le PĆØre et lui s’aiment.
Aimons-nous alors les uns les autres avec le mĆŖme amour pour rĆ©aliser le commandement Ā« nouveau Ā». Personne, en tant qu’homme, ne possĆØde un tel amour. Pourtant en tant que chrĆ©tien – et nous pouvons en ĆŖtre heureux – nous le recevons. Comment ? C’est l’Esprit Saint qui le fait vivre en notre cÅur et en celui de tous les croyants.
Il y a ainsi une affinitĆ© entre ce que vivent le PĆØre, le Fils et nous, chrĆ©tiens, grĆ¢ce Ć l’unique amour divin que nous possĆ©dons. Cet amour nous fait pĆ©nĆ©trer dans La TrinitĆ©, nous faisant fils de Dieu. C’est ce courant d’amour qui relie terre et ciel. C’est par lui que la communautĆ© chrĆ©tienne est portĆ©e jusqu’au cÅur mĆŖme de Dieu, et que la rĆ©alitĆ© divine vit sur terre, lĆ où les croyants s’aiment.
La vie chrĆ©tienne n’apparaĆ®t-elle pas ainsi dans toute sa beautĆ© divine ? N’est-ce pas cela qui la rend si attirante ?
Chiara Lubich
 Parole de vie publiée en 1980
Mar 30, 2014 | Focolare Worldwide
Un mode indubitablement original pour expliquer les points les plus importants de la spiritualitĆ© des Focolari et de la pensĆ©e de sa fondatrice, Chiara Lubich , a Ć©tĆ© choisi par le journaliste et critique dāart Mario Dal Bello. Dans le “Dialogue sur l’harmonie et la beautĆ©” avec une mosaĆÆque de “chefs-dāÅuvre de lāhistoire de lāart europĆ©en” dĆ©crit lāidĆ©al de lāunitĆ©, vu que “le lien entre cette derniĆØre et lāart est trĆØs Ć©troit ā a-t-il affirmĆ©. Ce nāest pas un hasard si Chiara Lubich, devant la PietĆ de Michel-Ange , priait Dieu dāenvoyer des artistes qui soient Ć©galement saints. Quāest-ce que la saintetĆ© sinon la perfection dans lāamour et donc la transmission de la beautĆ© de ce Dieu qui est amour?” Un hommage rendu donc Ć Chiara Lubich par la ville dāUdine, 70 ans aprĆØs la naissance des Focolari, et pour le 6ĆØme anniversaire de sa naissance au ciel, rappelant une phrase quāelle aimait rĆ©pĆ©ter: “La beautĆ© est harmonie. Harmonie veut dire unitĆ© sublime”.
Un prĆ©ambule est cependant nĆ©cessaire: “Beaucoup essayent dāexpliquer lāart, mais cāest impossible ā a admis celui qui, pourrait-on dire, le fait par mĆ©tier. Il est ineffable, comme l’Esprit, fascine sans un pourquoi, comme lorsque l’on tombe amoureux”. Dal Bello a ainsi commencĆ© par le portrait de JĆ©sus de El Greco , “avec le mĆŖme regard que lāon Ć©prouve pour la personne aimĆ©e, dans laquelle nous saisissons le visage de Dieu”. Une faƧon de voir Dieu dans lāautre et dāen saisir lāamour qui est, justement, un des aspects clĆ© de la spiritualitĆ© de Chiara Lubich.
Et si JĆ©sus le Bon Pasteur, ou plutĆ“t, “beau pasteur ā a-t-il prĆ©cisĆ© ā aime ses brebis, nous aussi nous devons aimer le prochain “: un engagement illustrĆ© par la splendide mosaĆÆque du MausolĆ©e de Galla Placidia Ć Ravenne , sur laquelle le Christ est reprĆ©sentĆ© entourĆ© par le troupeau, “vĆŖtu de lumiĆØre et RessuscitĆ©: la croix quāil porte lāindique, symbole de la rĆ©surrection”.
En vertu de cet amour rĆ©ciproque , JĆ©sus est prĆ©sent lĆ où deux ou plus sont rĆ©unis en son nom: comme on peut le voir dans le Souper Ć Emmaüs de Rembrandt, dans lequel “JĆ©sus entre dans la quotidiennetĆ©, si bien que les personnages ne semblent mĆŖme pas sāapercevoir que cāest lui qui rompt le pain”. Et cāest une prĆ©sence qui fait la diffĆ©rence dans la communautĆ©, comme on le voit dans la Transfiguration de RaphaĆ«l , dans laquelle il y a un fort contraste entre “la partie supĆ©rieure, dans laquelle est prĆ©sent JĆ©sus avec MoĆÆse et Ćlie, aux couleurs claires; et la partie infĆ©rieure, où les apĆ“tres sont confus, dans laquelle les couleurs sombres prĆ©valent”.
Pour illustrer un autre aspect de la spiritualitĆ© de Chiara, lāamour pour JĆ©sus abandonnĆ© sur la croix, il y a la Crucifixion de Dali: “Un Christ vu dāen haut, qui semble se pencher sur lāhumanitĆ© et attirer tout le monde Ć lui. Et, significativement, nous ne voyons pas le visage: parce que nous sommes tous dans son visage”.
Une autre figure centrale, ensuite, Ć©merge ā mais seulement pour un Åil expert ā dans le Jugement dernier de Michel-Ange : “Si vous observez bien ā a fait remarquer Dal Bello ā Marie regarde un ange qui soulĆØve les justes avec un chapelet. Marie apparaĆ®t donc comme celle qui emmĆØne les chrĆ©tiens au ciel: en fait, le Mouvement des Focolari sāappelle aussi Åuvre de Marie”.
En dernier, le polyptyque de lāAgneau mystique de Jan et Hubert Van Heyck, dans lequel la JĆ©rusalem cĆ©leste de lāApocalypse, autour de laquelle est rĆ©unie toute lāĆglise, est reprĆ©sentĆ©e par une ville contemporaine: il rappelle l’engagement que les Focolari sont appelĆ©s Ć suivre dans les communautĆ©s dans lesquelles ils vivent.
Mar 29, 2014 | Focolare Worldwide
« Ce qui māa le plus impressionnĆ©e a Ć©tĆ© de voirĀ ce mur. Mais cāest en rĆ©alitĆ© la pauvretĆ© qui rĆØgne au-delĆ du mur, la richesse est en deçà . Parce que la richesse cāest lāamour, la capacitĆ© de donner, de partager. Tandis que derriĆØre le mur on vit pour lāintĆ©rĆŖt, la compĆ©titionā¦Ā Ā» Ce sont les propos de Maria Voce, prĆ©sidente du Mouvement des Focolari actuellement en visite au BrĆ©sil, le 25 mars dernier, au moment de quitter lāĆ®le Santa Teresinha, un quartier de la ville de RĆ©cife. Le coprĆ©sident, Giancarlo Faletti , a ajouté : « Aujourdāhui nous avons Ć©tĆ© Ć lāĆ©cole, vous avez Ć©tĆ© nos enseignants. Cāest pour nous, une grĆ¢ce de Dieu qui nous pousse Ć direĀ : MerciĀ !Ā Ā»
Le mur dont parle Maria Voce a Ć©tĆ© construit il y a quelques annĆ©es pour que la pauvretĆ© du quartier ne gĆŖne pas le regard des clients de lāimposant Centre Commercial construit de lāautre cĆ“tĆ© de la rue. Sa prĆ©sence est comme le symbole de la sĆ©grĆ©gation sociale.
Maria Voce est accueilli par Johnson, l’un des reprĆ©sentants des communautĆ©s de la Santa Terezinha
Mais quels sont donc les signes de la richesse dont parle Maria Voce? On appelait ce quartier « lāĆ®le de lāEnferĀ Ā», Ć cause des conditions de vie dĆ©gradantes de ses habitants. Johnson, qui nous a fait visiter le quartier, a prĆ©cisé : « Le message de lāEvangile, vĆ©cu par des membres des focolari qui depuis 50 ans partagent tout avec nous et cherchent pour nous des moyens de subsistance, Ā a opĆ©rĆ© en nous une libĆ©ration. Cela nous a ouvert de nouveaux horizons et rendus acteurs de la transformation de notre milieu socialĀ Ā»
En 1968 un groupe de focolari avait en effet rĆ©pondu Ć lāinvitation de lāArchevĆŖque de RĆ©cife, Dom Helder CĆ¢mara, en vue de transformer la situation de ce quartier. Des Ć©tudiants et des professeurs, des avocats et des mĆ©decins, des ouvriers et des mĆ©nagĆØres avaient rejoint lāĆ®le, tous dĆ©sireux de participer Ć la vie de ses habitants pour trouver ensemble une solution.
Cāest alors quāon va voir naĆ®tre et grandir une communautĆ© trĆØs soucieuse du bien commun . Une association des habitants de lāĆ®le est crƩƩe et ils deviennent ainsi acteurs de leur propre dĆ©veloppement. Avec la dĆ©mocratisation du pays de nouvelles formes de participation rendent possibles les discussions avec la Commune pour dĆ©cider de lāusage des finances publiques. Les rĆ©sultats ne se font pas attendreĀ ; Ć©lectrification du secteur, revĆŖtement de nombreuses ruesĀ ; lāĆ©cole et le centre de soins, crƩƩs grĆ¢ce Ć la collaboration dāenseignants, de mĆ©decins et infirmiers du Mouvement, sont pris en charge par la commune. La liste des succĆØs remportĆ©s serait longue Ć Ć©numĆ©rer. A plusieurs reprises Johnson rĆ©pĆØte non sans fiertĆ©: āNous avons tout obtenu grĆ¢ce Ć la force du dialogue, la force de notre communautĆ©, sans nous vendre Ć aucun parti »   Ā
DerniĆØre Ć©tape de la visite: le Centre pour enfants et adolescents qui y sont accueillis en dehors des heures de classe. Ils Ć©chappent ainsi Ć la rue, Ć la violence et Ć la drogue. Ils reƧoivent une solide formation humaine et spirituelle et de nombreuses activitĆ©s musicales et sportives leur sont proposĆ©es. Ce Centre est gĆ©rĆ© par lāAACA, une association soutenue grĆ¢ce Ć la solidaritĆ© de nombreuses personnes, Ć commencer par les familles brĆ©siliennes des focolari,Ā et dāautres pays. Les plus petits accueillent leurs deux invitĆ©s avec une chanson qui exprime bien les richesses de ce peupleĀ : « à mon Dieu, je sais que la vie pourrait ĆŖtre bien meilleure et elle le sera, mais cela ne māempĆŖche pas de rĆ©pĆ©terĀ : quāelle est belle, quāelle est belle, quāelle est belleĀ !Ā Ā»
āDans ce lieu on peut voir Ć quel pointĀ la semence de lāEvangile a produit de nombreux fruitsĀ !Ā Ā» – sāest exclamĆ©e Maria Voce en sāadressant aux ouvriers du Centre. « Nous partons dāici⦠non seulement nous demeurez dans notre cÅur, mais vous ĆŖtes aussi un exemple encourageant pour lāensemble de notre mouvement dans le mondeĀ Ā»
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Mar 28, 2014 | Non classifiƩ(e)
Nord-Kivu ( Nord-Kivu (RDC ). JusquāĆ la dĆ©faite des rebelles, les habitants de Rutshuru vivaient, en fait, comme sāils Ć©taient des otages. LibĆ©rĆ©s de leur prĆ©sence, une centaine de membres du Mouvement des Focolari ont pu se rencontrer des annĆ©es aprĆØs Ć Rutshuru (Nord-Kivu). Ć lāoccasion de la Mariapolis , des personnes sont aussi arrivĆ©es de Goma et Kinshasa. Elles Ć©crivent: “Maintenant, petit Ć petit, la peur et la tension sur les visages des habitants font place Ć une nouvelle espĆ©rance”.
J.S. travaille dans un hĆ“pital comme infirmiĆØre. Dans son service dāorthopĆ©die, elle a vu arriver des blessĆ©s de guerre et des cas trĆØs graves. Voici son rĆ©cit:
“Un soir, une femme est arrivĆ©e dans notre hĆ“pital. Elle devait accoucher de jumeaux et saignait beaucoup. Comme cāĆ©tait un cas trĆØs urgent, elle a Ć©tĆ© directement admise en salle dāopĆ©ration. Les mĆ©decins ont tout fait pour sauver la mĆØre et ses deux enfants. Malheureusement, ce que lāon craignait est arrivĆ©: la femme est morte quelques jours aprĆØs la naissance dāune fille et un garƧon. Le pĆØre a dĆ©clarĆ© ĆŖtre incapable de les Ć©lever sans leur mĆØre, et il nāavait pas les moyens nĆ©cessaires. Lorsque le docteur est venu dans notre service dāorthopĆ©die et nous a donnĆ© cette information, j’ai ressenti une profonde pitiĆ© pour ces enfants.
Je me suis souvenue du point de la spiritualitĆ© de lāunitĆ© que nous essayons de vivre dans tout le Mouvement cette annĆ©e: lāamour du prochain . Et ces enfants me semblaient un visage souffrant de JĆ©sus en personne.
Je me suis dit qu’il fallait immĆ©diatement faire quelque chose. Jāai pensĆ©: “Il y a cinq mois, jāai eu une fille, mais je ne peux pas prendre les deux enfants”. Toutefois, je nāavais pas encore parlĆ© avec mon mari, qui devait Ć©videmment ĆŖtre dāaccord. Cāest pourquoi je suis rentrĆ©e chez moi et jāai proposĆ© cette adoption Ć ma famille. Tous ont acceptĆ© avec joie! Notre petite fille aussi, en voyant lāautre fillette, nāa plus voulu ĆŖtre nourrie au sein⦠Nous lāavons pris comme un signe de bienvenue, de sa part, Ć la nouvelle petite sÅur.
Trois jours aprĆØs, poussĆ©e par mon exemple, une autre infirmiĆØre sāest offerte pour adopter l’autre enfant. Ma joie Ć©tait immense! Nous sommes allĆ©es ensemble Ć lāadministration communale pour rĆ©gulariser les deux adoptions. Ć la fillette arrivĆ©e dans notre famille, nous avons donnĆ© le nom: āEspĆ©ranceā.”
En conclusion de la Mariapolis, Mgr ThĆ©ophile Kaboy, Ć©vĆŖque de Goma, confirmait dans son homĆ©lie durant la messe: “La haine et la mort nāont jamais le dernier mot”.