Juin 6, 2014 | Senza categoria
Le pape François a invité le 25 mai dernier les présidents de l’Etat de Palestine et de l’Etat d’Israël à « faire monter une prière intense en demandant à Dieu le don de la paix ». En offrant sa maison au Vatican il a donné un nouvel espoir au monde, en faisant faire un grand pas en avant et croire que la paix se crée et doit être invoquée. Depuis cet instant la prière commune de ceux qui s’inspirent de l’idéal de l’unité des Focolari, de diverses religions et cultures, s’est intensifiée. Par des expressions différentes, par la multiplication d’actions en faveur de la paix chez les petits comme chez les grands, et par une relance du Timeout quotidien à midi de chaque fuseau horaire, ils font monter cette prière pour la paix dans le monde entier. La joie était grande de savoir que s’unira au pape François et aux présidents Peres et Abu Mazen, le patriarche œcuménique Bartholomée I de Constantinople lors de l’ « invocation pour la paix » de dimanche au Vatican. Un stimulant de plus pour cheminer ensemble vers le « que tous soient un afin que le monde croie » de Jésus, qui est plus que jamais ressenti aujourd’hui comme Son commandement. Le mouvement des Focolari répond donc à la requête insistante du pape François de « ne pas nous laisser seuls » ; et des cinq continents, en particulier là où se vit la plus grande souffrance, il s’unira à la prière au Vatican « pour que le Seigneur nous donne la paix sur cette Terre bénie ! »
Juin 5, 2014 | Non classifié(e)
Juin 5, 2014 | Focolare Worldwide
<img cla
Tout a commencé il y a vingt ans par l’initiative d’un des membres de la paroisse qui avait reçu la visite d’un groupe de jeunes gitans lui demandant avec insistance d’aller voir une image de la Vierge dans leur faubourg qui, disaient-ils, pleurait. C’était le premier contact avec la communauté gitane, et cela a entrainé quelques paroissiens à se réunir tous les jours pour prier sur cette place avec les enfants. Malgré plusieurs initiatives qui ont porté leurs fruits, le groupe de prière s’est dissous deux ans plus tard ; il a fallu dix ans pour le reprendre. C’est le Groupe de Prière et Mission « Ceferino Jiménez Malla » qui lui a redonné son élan, il se rencontre tous les lundis pour prier dans la Grotte de Notre Dame de la Vallée, au centre de la place du faubourg gitan. « Il faut dépasser la peur, les préjugés, l’indifférence, le refus né d’un rapport erroné avec eux – raconte Marie Thérèse Sosa, volontaire du mouvement des Focolari – ; mais ensuite les barrières sont tombées, nous avons découvert que les gitans aiment écouter la Parole de Dieu qu’ils ne peuvent souvent pas lire parce que la majorité est analphabète. D’autres membres des Focolari se sont joints au groupe. « L’expérience veut créer un rapport par de simples gestes de ‘réciprocité’ – continue Marie Thérèse – se connaître par son nom, se regarder dans les yeux, s’écouter, se faire un avec l’autre. Je pense par exemple à la fête à laquelle on peut participer pour la naissance d’un enfant, ou visiter les malades à l’hôpital. Nous avons même porté l’onction des malades à l’un d’entre eux. » On cherche ensuite d’ouvrir des routes d’inculturation, en traduisant en leur langue des prières comme le Notre Père, le Je vous salue Marie, ou le Gloria. « Quand ils nous écoutent prier les enfants disent : ‘on dirait que vous êtes gitans’ » Un autre pas important a été de célébrer ensemble la Journée Internationale du Peuple Gitan, dont ils n’avaient pas entendu parler, pour donner visibilité à la communauté. Un parcours qui continue le 8 avril de chaque année grâce aussi aux médias : les gitans participent régulièrement à une transmission sur Radio Maria où ils peuvent faire connaître leurs coutumes, et un journal a publié une page sur l’expérience de la Mission Gitane. La visibilité acquise a permis de démarrer un projet d’alphabétisation en ligne avec un Institut de formation des professeurs.
Mais le pont se crée aussi du côté de la communauté argentine : dans une école secondaire qui a des gitans comme voisins sans aucun rapport entre eux, un enseignant a ouvert le débat sur les préjugés contre les minorités ethniques, alors que certains étudiants en journalisme ont réalisé un reportage « Créoles et gitans, le début d’un dialogue » (dans ce contexte, ‘créoles’ veut dire argentins). En mars, avec l’ouverture de l’année scolaire, ils ont commencé à travailler pour garder des places dans les salles de classe pour des enfants gitans, souvent discriminés et le groupe a participé à la journée d’insertion à l’école. Les initiatives sont nombreuses, depuis le cours de couture pour les filles au catéchisme pour les enfants, mais impossible de les nommer toutes ici. « Notre désir serait – conclut-elle – de créer au niveau national un réseau de communautés-ponts ». Les 5 et 6 juin, Marie Thérèse est à Rome pour la Rencontre mondiale des promoteurs épiscopaux et directeurs nationaux de la Pastorale pour les gitans, sur invitation du cardinal Vegliò, président du Conseil Pontifical pour les Itinérants et les Migrants.
Juin 4, 2014 | Focolare Worldwide
La première chose que Giorgio La Pira faisait le matin, c’était d’aller acheter le journal. Puis, une fois rentré dans son bureau, il ouvrait l’ Evangile et le posait à côté des nouvelles du jour. Pour ce maire de Florence, considéré comme un saint homme, les deux textes n’étaient pas éloignés, au contraire ! Son travail consistait justement à appliquer concrètement l’ Evangile dans les réalités humaines et sociales, en suscitant des actions éclairées et innovantes, qui puissent répondre aux questions des périphéries existentielles de sa ville, et ensuite du monde entier. Aujourd’hui son œuvre est reprise par de nombreuses initiatives qui portent son nom.
L’une d’elles vient de souffler ses 35 bougies, c’est le Centre International d’ Etudiants Giorgio La Pira qui a fêté cet anniversaire le 25 mai, en présence de nombreux amis venus pour l’occasion à l’Auditorium de Loppiano (Fi). La journaliste Maddalena Maltese leur a fait parcourir l’album de famille, une rétrospective très éloquente de toutes ces années au service des jeunes les plus divers. Au cours des années 70, à Florence aussi, on notait un phénomène nouveau pour l’Italie : de nombreux étudiants arrivaient de l’étranger, en particulier d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine. Mais l’Italie n’était pas prête, ni sur le plan administratif, ni au plan culturel et humain à accueillir toutes ces personnes. Le Cardinal Benelli, archevêque de la ville, se mobilisa en s’inspirant précisément des idées de Giorgio La Pira et demanda à Chiara Lubich de l’aider. Quelques jours plus tard trois jeunes du mouvement des focolari se présentèrent à lui pour aller visiter au cœur de Florence des lieux susceptibles d’accueillir ces étudiants et où ils puissent se sentir chez eux. C’est de là que tout a commencé.
Aujourd’hui le diocèse de Florence est confié à Giuseppe Betori. Dans son intervention il a souligné la dimension prophétique de l’idée du Cardinal Benelli et de Chiara Lubich car elle a conduit le Centre La Pira à être un lieu à la pointe du dialogue avec la diversité des cultures et des situations, en particulier avec le monde qui souffre, ceux qu’on oublie souvent ou qu’on relègue au dernier rang. Quant à Joseph Levi, le Rabbin responsable de la communauté juive de Florence, il a trouvé dans cette culture du dialogue et de la réciprocité une vraie richesse offerte à la ville et à la croissance de son tissu social dans un esprit de fraternité. En témoignent de nombreuses expériences, comme celle de Jean-Claude Assamoi de la Côte d’Ivoire : « Le Centre m’a aidé alors que je passais un moment difficile en m’hébergeant sous son toit, ainsi que d’autres étudiants. Je suis ensuite entré dans l’équipe comme formateur dans le domaine de l’éducation à la mondialisation…De nombreux étudiants africains ont suivi mon parcours et se sont transférés ailleurs en développant des relations de travail entre leur pays d’origine et celui qui les a accueillis, fidèles à l’esprit de dialogue et d’unité vécu à Florence »
Les périphéries que La Pira affectionnait et qu’aujourd’hui le pape François nous invite à connaître, sont au cœur d’une prophétie qui devient chaque jour concrète et actuelle, grâce à cette fraternité en actes.
Juin 3, 2014 | Focolare Worldwide
« En général, la situation de la capitale Bangui s’améliore. Dans le reste du pays, il y a des réalités très variées, nos communautés sont dans des zones relativement calmes, mais depuis décembre dernier, il y a une zone de la ville où des petites représailles mais aussi des meurtres ont été perpétrés. Il s’agit du quartier musulman et des alentours. Les gens ne peuvent pas retourner dans leurs propres maisons et ils continuent à vivre dans les camps de réfugiés, autour de l’aéroport, dans les églises et dans la mosquée centrale ». «La journée du 28 mai a commencé normalement, avec les activités d’un jour quelconque de la semaine. Au courant de l’après-midi, il y a encore eu des échauffourées dans les quartiers « chauds ». A un certain moment, un groupe armé a fait irruption près de l’église de Notre Dame de Fatima, a ouvert le feu sur les gens qui étaient réfugiés là et a pris en otage une quarantaine de personnes. Il y a eu une quinzaine de morts et beaucoup de blessés. Sur les quarante otages, on a retrouvé 39 cadavres… ». « Les gens n’en peuvent plus. Le jeudi 29, c’était la fête de l’Ascension de Jésus. Il y avait des barricades dans les rues principales et les quartiers de toute la ville pour empêcher les voitures de passer. Le jour après, à 4 heures du matin, nous avons été réveillées par un bruit assourdissant…Des milliers de personnes qui ont défilé pacifiquement au son de couvercles de casseroles et ce, jusqu’à 7 heures. Dans d’autres parties de la ville, on continue à
entendre des tirs, parfois d’une façon plus sporadique, parfois plus intense, peut-être pour contenir la manifestation ». « Les manifestants demandent la démission du gouvernement de transition, le départ des troupes étrangères. Après six mois, elles sont accusées par la population de ne pas avoir effectué un réel désarmement des zones dites « chaudes » de la ville. Et on interprète ce fait comme une volonté de maintenir le désordre politico-militaire de la part des pays qui font partie des troupes qui sont censées pacifier le Pays, alors que l’exploitation de nos ressources continue d’une manière illégale. Le gouvernement de transition n’a pas la force de s’imposer, ni les finances pour réorganiser les forces armées nationales, qui pourraient plus efficacement défendre les intérêts de la population ».
Le jour du massacre dans l’église de Fatima, nous avons cherché avec anxiété, à avoir des nouvelles concernant les personnes de notre communauté, surtout de ceux qui vivent proches de la zone touchée. Willy, un jeune que nous connaissons a été tué et d’autres ont été légèrement blessés. Tous les autres sont saufs et réfugiés autre part. Nous tentons de nous soutenir mutuellement à travers le téléphone et quelques jeunes sont passés chez nous pour trouver un peu de réconfort ». « C’est depuis le début du conflit que nous essayons d’aider ceux qui nous sont proches, spécialement les familles, les enfants et ce, avec de l’aide concrète qui nous arrive des Jeunes pour un Monde Uni, du Soutien à distance des Familles Nouvelles et autres. Ici sur place, nous sommes également engagés à sensibiliser les jeunes à la paix, à travers les Jeunes pour un monde uni et toute la communauté ». « Nous sommes certains- conclut Monica- que Dieu a un plan d’amour aussi pour notre Pays et au milieu des graves difficultés que nous traversons, nous cherchons à être les témoins de son amour pour tous ceux qui nous entourent ».
Juin 2, 2014 | Focolare Worldwide
“Des salutations cordiales par les presque deux cents participants à notre sixième Mariapolis au Myanmar! La majorité des participants a fait de longs voyages pour rejoindre le séminaire de Taunggyi dans les montagnes de l’Est du pays: douze heures de voyage depuis Yangon, environ vingt heures pour ceux du sud, certains ont marché depuis leur village pendant trois bonnes heures pour prendre le bus et ensuite continuer le voyage pendant dix autres heures.” Vivienne et Roberto nous écrivent du Myanmar, en conclusion de quelques jours vécus ensemble début mai pour la “Mariapolis”, rendez-vous typique des Focolari, durant lequel des personnes de tous âges et milieux sociaux essayent d’expérimenter la fraternité qui naît de l’Évangile, aussi lorsque – comme dans le cas du Myanmar – il n’y a pas que des chrétiens. “Nous étions des catholiques, avec une représentation de chrétiens d’autres confessions et quelques bouddhistes.” “Le climat froid de Taunggyi – continue le témoignage – en contraste avec la chaleur de 40 degrés de Yangon, nous a déjà fait sentir dans un petit ‘paradis’. Mais c’était surtout la température de notre amour réciproque – qui se mesurait avec un thermomètre de nos “actes d’amour” personnels et ceux reçus – qui a augmenté chaque jour.” Pour aider dans la préparation et dans le déroulement, quelques focolarini sont venus de Thaïlande qui, ces derniers jours, vit des moments difficiles en raison de la tension politique, ainsi que quelques séminaristes qui se trouvaient là en vacances.
“Je suis responsable d’une association de mamans dans mon village”, raconte Felicita Khin San Moe. “Avant de venir, il y avait un problème, parce que quelques membres se disputaient entre elles. Durant ces trois jours de Mariapolis, j’ai changé d’idée. J’ai décidé de demander pardon aux mamans à mon retour, comme signe d’amour.” “Même si je suis de l’Église baptiste, je pense être ici grâce à Marie, Notre Mère”, déclare Eden Htoo, 19 ans. “Je ferai de mon mieux pour faire grandir la graine de l’amour réciproque qui a été plantée dans mon cœur et pour la partager aussi avec les autres.”Michael confie qu’il s’est senti “encouragé à avoir plus de respect pour des personnes d’autres religions.” Et Paulina, 18 ans: “Cette phrase m’a plu: “Si tu veux être aimé, tu dois aimer en premier”. Je n’ai jamais essayé de demander pardon après m’être disputée avec quelqu’un, je pensais que cela aurait été un coup à mon ego. Au contraire, j’ai compris qu’il est important de demander pardon. Avant, je détestais ceux qui me haïssaient, mais, maintenant, j’essayerai de faire ainsi: plus ils me détesteront, plus je les aimerai”.
Mgr Matthias U Shwe était parmi les participants, lui qui avait connu le Mouvement des Focolari encore séminariste, grâce aux premiers focolarini italiens arrivés au Myanmar en 1966: “Il nous a surpris en arrivant quelques heures avant la messe de clôture. Il nous a encouragés et poussés à revenir l’année prochaine. Nous sommes partis emplis de joie – concluent Vivienne et Roberto – et avec le désir d’apporter dans notre entourage l’expérience d’unité vécue ces derniers jours.” 
Juin 1, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Le Seigneur est grand! Un jour, en me rendant au travail, je rencontre dans le train une dame que je connais de vue, parce qu’elle fréquente la même église que moi. Nous nous saluons et commençons à discuter. Elle me dit: “Je vois que vous êtes marié. Avez-vous des enfants?” “Je réponds oui, que je suis père de deux magnifiques filles dont je suis fier. Lorsqu’à mon tour je lui demande si elle a des enfants, elle éclate en sanglots devant tous les passagers, à mon grand embarras. Je m’excuse, et elle me raconte sa situation: “Hier, après avoir examiné le résultat de mes analyses, mon gynécologue m’a annoncé que je ne pourrai pas devenir maman. Pour moi, qui suis mariée depuis neuf ans, c’est une grande douleur.” Je l’écoute avec beaucoup d’attention, ensuite je l’invite à ne pas se résigner, mais à continuer à avoir foi en Dieu. Moi aussi, je m’unirai à sa prière. Trois semaines après, je revois la même dame à la sortie de la messe: radieuse, elle m’attendait pour m’annoncer une bonne nouvelle: “Je suis enceinte de trois semaines. Le Seigneur est grand!” Après neuf mois est né Emanuele, un magnifique bébé. W.U. – Rome Traductions J’avais besoin d’argent et j’avais réussi à trouver un travail: faire des traductions. Un jour, une amie m’a confié qu’elle traversait un moment difficile économiquement. Je lui ai alors offert de partager avec moi le travail que je faisais. Le même jour, est arrivée l’offre d’un travail qui me permettait de gagner le double de ce que j’avais partagé avec mon amie. E.M. – Açores Le camarade de classe Un jour, un de mes camarades de classe a commencé à jeter en l’air livres et cahiers, pestant contre Dieu: “Pourquoi n’es-tu pas là quand j’en ai besoin? Que fais-tu là-haut?” Je ne comprenais pas pourquoi il faisait cela, jusqu’à ce que j’apprenne que sa mère devait être opérée du cancer. Je me suis rapprochée de lui, partageant avec lui cette grande douleur et, à la fin, ensemble, nous avons demandé à Jésus que l’intervention se passe bien. Les autres élèves ont aussi prié. La classe semblait transformée: cet épisode nous avait rendus plus unis. L’intervention a réussi et nous avons tous remercié Dieu. J.S. – Allemagne
Mai 31, 2014 | Non classifié(e)
« En cette fin d’année universitaire, il est particulièrement significatif que l’Institut Sophia (IUS) accueille, dans le cadre des “Chaires de Sophia”, M. Donald Mitchell, professeur émérite de philosophie asiatique et comparée de la Purdue University (Indiana – USA) », c’est ainsi que Paolo Frizzi, le premier chercheur à conclure le cycle de Doctorat auprès de l’Institut Sophia par une étude sur le dialogue interreligieux, a introduit la soirée. « C’est une année spéciale – a-t-il poursuivi – en raison des perspectives qui se sont ouvertes dans ce secteur d’études. Depuis quelques mois nous avons mis en place un cours à plusieurs voix sur la Théologie des religions et le dialogue interreligieux, en offrant une proposition de recherche interdisciplinaire originale. Et il y a à peine deux mois, l’Institut Universitaire Sophia (IUS) a accueilli deux délégations bouddhistes venues de la Thaïlande et du Japon. Nous voici donc engagés à poursuivre l’exploration d’un horizon de grande actualité »
Le 16 mai, plus de 150 personnes intéressées et engagées étaient réunies pour connaître la vie passionnante et les chantiers de grande envergure ouverts par le professeur Mitchell : c’est d’abord sa découverte de la méditation zen, puis son rapprochement avec l’Eglise catholique et enfin sa rencontre avec la spiritualité des focolari et Chiara Lubich à Loppiano, où se trouve précisément l’Institut Universitaire Sophia (IUS). C’est au cours des années 70 qu’il devient spécialiste du bouddhisme, du christianisme et du dialogue entre bouddhistes et chrétiens, une période décisive où ce type d’échanges est progressivement apparu comme une méthode privilégiée pour la rencontre entre les religions. A partir de ce moment il a mis son expérience et ses compétences au service de nombreuses instances qui œuvrent dans ce domaine. Au fil des ans, son activité l’a conduit à des qualifications de très haut niveau. C’est aujourd’hui l’un des experts les plus prisés dans son domaine et l’on fait appel à lui pour diriger d’importants colloques internationaux entre Chrétiens et bouddhistes, ce qui permet de nouer de précieux liens avec des personnalités reconnues au sein des divers courants du bouddhisme. Parmi ceux-ci Gishin Tokiwa, professeur de bouddhisme Zen au Japon et président de la F.A.S. Society, fondée par Shin’ichi Hisamatsu, dont la vie et la pensée présentent de profondes affinités avec la parcours et la spiritualité de Chiara Lubich et des focolari. De frappantes ressemblances ont aussi caractérisé les rencontres et les échanges avec Keiji Nishitani, l’un des plus célèbres philosophes japonais du XXème siècle, ainsi qu’avec beaucoup d’autres personnalités, dont le Dalai Lama.
Les travaux scientifiques du professeur Mitchell font preuve d’un sage équilibre entre les défis d’ordre théologique et l’expérience de terrain, ce qui leur confère une originalité propre : de fait, ce qui manque très souvent dans la production écrite et les discussions concernant les relations interreligieuses, c’est précisément cet équilibre qui est essentiel pour comprendre ce que signifie rencontrer réellement l’autre. En ce sens l’exposé du professeur Mitchell a démontré avec pertinence comment le dialogue interreligieux auquel fait souvent référence l’actualité de graves situations conflictuelles, est porteur de grandes potentialités de paix, de progrès social et spirituel, à condition – comme l’a affirmé il y a quelque temps déjà le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux – que celui-ci devienne l’affaire de tous et non d’une élite »
“Mon espérance – a conclu le professeur – c’est qu’aujourd’hui, au sein de toutes les religions, les mouvements de simples fidèles, qui ont en commun beaucoup de valeurs, puissent travailler ensemble à l’unité de la famille humaine, en prenant particulièrement soin des enfants et de la nature. Chiara Lubich l’a écrit : « Soyez une famille », je pense que nous devons prendre au sérieux cet appel prophétique » Source: Institut Universitaire Sophia
Mai 30, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
WARAY ngaRUN, c’est à dire « sans nom » : un jeu de mots qui passe du dialecte philippin waray-waray au mot anglais « run » qui veut dire « course ». Un marathon en souvenir des victimes sans nom, des héros inconnus qui sont venus et continuent à venir offrir leur aide. C’est le sens de la course solidaire qui aura lieu le 28 juin à Tacloban, à l’occasion de la fête de cette ville, une des plus touchées par le terrible typhon qui s’est abattu sur les philippines en novembre 2013. WARAY ngaRUN se propose de faire connaître les besoins actuels des personnes des régions sinistrées, mais aussi de les encourager à repartir et à aller de l’avant. Un objectif important : associer les jeunes et les inviter à être en première ligne pour reconstruire la vie du pays. La journée commencera avec le marathon dès 6h du matin et proposera, au fil des heures, une foire et des expositions. Elle se terminera avec une nuit blanche pour la solidarité. Ce sera l’occasion de partager des expériences et des initiatives, individuelles ou collectives, qui, d’une manière ou d’une autre, ont été véritablement héroïques pendant et après le typhon. On prévoit la participation active de nombreux groupes: des artistes waray de la région, des orchestres, des personnes désireuses de partager leurs talents, des étudiants et des enseignants appartenant à des associations privées ou publiques… Les bénéfices de cette journée iront à “Start Again Project”, une action promue par les Jeunes pour un Monde Uni, en faveur des communautés touchées par le typhon dans la région des Îles Visayas. Un plan d’action en 7 points :
- Reconstruction des toitures des écoles
- Collecte de matériel scolaire
- Un mémorial appelé “Yolande”
- L’installation de systèmes d’adduction d’eau potable
- Des programmes d’études supérieures
- Une soupe populaire
- Une mission médicale
L’idée a pris forme après l’expérience faite avec les membres du groupe international Gen Rosso, lors du workshop (ateliers musicaux) réalisé avec eux et du spectacle donné à Tacloban, dans le cadre de leur “Philippines Solidarity Tour 2014”. Une initiative déjà suivie d’effets : « Lorsque le projet « Start Again » est venu en aide à Leyte, en incluant notre communauté dans Tacloban, nous avons senti fortement la nécessité de répondre à ce geste en organisant une activité qui puisse aider financièrement leurs divers projets. Avec ce WARAY ngaRUN, nous sentons que nous ne sommes plus seulement des bénéficiaires, mais aussi des partenaires actifs ».
Mai 29, 2014 | Non classifié(e)
Pour la conclusion du voyage du Pape François en Terre Sainte, nous rapportons un écrit d’Igino Giordani, qui dévoile la grande trépidation et attente pour ces journées réellement historiques d’il y a 50 ans. Notre auteur insère le pèlerinage de Paul VI dans le cadre plus ample de l’événement conciliaire qui justement en ces jours-là, concluait la seconde session de ses travaux. La ressemblance entre ce que vit l’Eglise aujourd’hui et l’actualité de la vision et des points de réflexion d’alors est extraordinaire :
« Jean XXIII a introduit un esprit de jeunesse dans la cohabitation ecclésiale et Paul VI résume d’une manière jeune, tous les apports plus spirituels innovateurs, amenant avec puissance le Concile vers des conclusions vitales, pour les catholiques et non catholiques, pour les personnes de toutes origines, pour les baptisés, les juifs, les non-croyants de chaque pays ou caste. Son initiative géniale de se rendre en Terre Sainte est bien représentative de l’esprit avec lequel il attend de lancer un pont sur le monde. En Palestine, à Bethleem, à Nazareth, à Jérusalem, le Pape retourne aux origines : là où Jésus prêcha la vérité simple, entière, le grand commandement nouveau, institua les sacrements et donna sa vie pour nous redonner à nous, la vie. Là, dans cette origine des religions, il n’existe pas de contrastes entre les chrétiens : ceux-ci sont arrivés par après. Au Cénacle, autour de Pierre et de Marie, les fidèles formaient un seul cœur et une seule âme : ceux-ci écoutaient le testament prononcé par Jésus, afin que « tous soient un ». Et dans un certain sens, il n’y a pas de contrastes entre chrétiens, juifs et musulmans pour qui ces lieux restent sacrés. Paul VI va prier dans les églises et près des monuments dont les hommes ont fait des centres de discorde, en allant chercher des nouvelles de conflits armés et de haines fratricides à partir de souvenirs de paix et de pardon. Au contraire, le Saint Père va demander des inspirations pour susciter des forces de renouveau et d’union, du Cénacle, où Jésus proclama la loi de l’unité et où l’Esprit Saint anima la première Eglise, et avec l’union, fruit du renouveau des esprits, la paix, évoquée à nouveau aux yeux du monde par l’Encyclique Pacem in terris de Jean XXIII. « Nous verrons ce sol béni, duquel Pierre est parti et où plus aucun successeur ne retourna- écrit Paul VI – : avec humilité et brièvement, nous y retournerons en signe de prière, de pénitence et de renouveau spirituel pour offrir au Christ, son Eglise, pour appeler à elle unique et sainte, les frères séparés, pour implorer la miséricorde divine en faveur de la paix entre les hommes, laquelle apparaît encore ces jours-ci, faible et tremblante pour supplier le Seigneur Jésus pour le salut de toute l’humanité ». Et donc, les objectifs du pèlerinage sont les objectifs du Concile, qui par la personne du Pape se déplace en Palestine : renouveau, unité, paix…. Son pèlerinage de prière et de pénitence, le tout pour de seuls motifs religieux, démontre la volonté de l’Eglise des pauvres à se remettre sur le fondement des vertus évangéliques, conditionnées par l’humilité, cette humilité qui, dans la maison de Nazareth, trouva la plus pure expression et l’exaltation la plus émue du « Magnificat de l’Ancilla Domini ». C’est à partir de cette base que fleurit la charité : le Christ, qui donne de l’amour et veut de l’amour : « M’aimes-tu plus que ceux-ci ?… ». Cet amour plus grand de Pierre, explique l’acte d’humilité par lequel Paul VI a demandé pardon aux frères séparés si fautes il y a eu de la part catholique, dans le discours des observateurs du Concile. Revenir aux origines (…) c’est reprendre force : renaître ».
Mai 28, 2014 | Focolare Worldwide
Ruth Pfau, un médecin qui a assuré un service engagé au Pakistan, avec un travail pour la paix qui allait plus loin que les soins de santé. Une chrétienne qui – selon l’évêque évangélique Christian Krause – “a surmonté les fossés entre hommes et femmes dans une société dominée par les hommes, entre riches et pauvres, entre tradition et modernité, entre cultures étrangères”. Une sœur qui a fait expérimenter l’Amour du Christ à des personnes aux convictions différentes, comme l’a souligné Mgr Joseph Coutts, président de la Conférence épiscopale pakistanaise, en la remerciant au nom de l’Église pakistanaise. Avec l’aide de l’Association allemande de lutte contre la lèpre et la tuberculose (DAHW), Ruth Pfau a construit un hôpital dans la métropole pakistanaise de Karachi. En raison de son programme de contrôle de la lèpre et de la tuberculose, elle a été nommée conseillère nationale par le gouvernement du Pakistan. Depuis plus de 20 ans, elle collabore avec la mission de “Christoffel” pour aider les non-voyants, gagnant une grande estime dans une société presque entièrement musulmane. Une considération pour cette femme née en 1929, aussi de la part de l’évêque d’Aix-la-Chapelle, Heinrich Mussinghoff, et par la présidente des Focolari, Maria Voce, qui la considère comme un “témoin de l’amour de Dieu et artisane d’une société plus juste et fraternelle”. Qu’est-ce qui la rapproche du théologien Klaus Hemmerle, évêque d’Aix-la-Chapelle, son concitoyen disparu en 1994, dont le prix décerné tous les deux ans par le Mouvement des Focolari rappelle la figure et le patrimoine spirituel? C’est le journaliste de télévision et professeur de théologie Michael Albus qui le souligne, lors de l’éloge dans la cathédrale d’Aix-la-Chapelle, où s’est tenue la cérémonie de la remise du prix, le 8 mai dernier.
“Avoir le courage d’oser sauter, ‘j’ai décidé d’aider immédiatement où cela est nécessaire. Sans justifications théoriques, politiques ou même théologiques. Et sans demander – comme on le fait dans le monde capitaliste – quelle sera ma récompense?’, c’est un trait commun aux deux, comme l’est le désir de construire ‘une église qui sauve Dieu dans le monde de la mort par hypothermie’ – comme le rappelait saint Martin”. Ruth prend la parole: “Nous pouvons nous aider réciproquement à être des hommes et à rester pleins d’humanité”, affirme-t-elle. Un signe de cette humanité pour elle signifie “perdre du temps” – c’est ce que l’Asie lui a enseigné. Dans les hôpitaux et dans les maisons de retraite en Allemagne, on le trouve rarement. Pour elle, c’est un signe de perte d’humanité. Je suis heureuse que le prix fasse honneur à cette “perte de temps”, même si, dans la motivation, est mise en évidence sa capacité de “construire des ponts, instrument d’unité à travers sa donation radicale aux pauvres, à commencer par sa foi vécue avec force et conviction dans un environnement plein de conflits”.
Mai 27, 2014 | Non classifié(e), Parole di vie
Jésus pensait aussi à nous tous qui devrions vivre les difficultés de chaque jour. Lui, l’Amour incarné, aura pensé : ‘j’aimerais rester toujours parmi les hommes, je voudrais partager leurs préoccupations, les conseiller, marcher avec eux sur les routes, entrer dans leurs maisons, les combler de joie par ma présence’. Voilà pourquoi il a voulu rester avec nous, nous faire sentir qu’il était proche de nous, et nous donner sa force et son amour. L’Évangile de Luc raconte qu’après l’avoir vu monter au Ciel, les disciples « retournèrent à Jérusalem, pleins de joie » (cf. Luc 24,52). Comment était-ce possible ? Ils avaient expérimenté la vérité de ses paroles. Nous aussi, nous serons remplis de joie, si nous croyons vraiment à la promesse de Jésus : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. » Ces paroles, les dernières de Jésus, marquent à la fois la fin de sa vie terrestre et le début de celle de l’Église. Il y reste présent de bien des manières : dans l’Eucharistie, dans sa Parole, dans ses ministres, dans les pauvres, les petits, les laissés pour compte…, dans chacun de nos prochains. Nous aimons souligner une présence particulière de Jésus, indiquée dans l’Évangile de Matthieu : « Là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (cf. Mt 18,20). Jésus désire, par ce mode de présence, s’établir partout. Si nous vivons ce qu’il nous demande, spécialement son commandement nouveau, nous pouvons donc faire l’expérience de sa présence même en dehors des églises, au milieu des personnes, partout où elles vivent, au cœur du monde, n’importe où. Ce qui nous est demandé, c’est l’amour réciproque, un amour de service, de compréhension, qui nous fait participer aux douleurs, aux angoisses et aux joies de nos frères ; cet amour, caractéristique du christianisme, qui couvre tout, qui pardonne tout. Vivons de cette manière, afin que chacun ait, déjà sur cette terre, la possibilité de rencontrer Dieu.
Chiara Lubich
* Parole de Vie publiée en 2002.
Mai 27, 2014 | Focolare Worldwide
L’histoire de Trente– ville natale de Chiara Lubich– n’oublie pas ce bombardement dévastateur du 13 mai 1944, qui rasa au sol des vies, des maisons, des idéaux. Le même jour, 70 années après, la ville a vu un « bombardement d’actes d’amour ». Quelques enfants qui étaient présents le racontent. C’est toujours le mois de mai. La place du Dôme à Trente, cet énorme salon rafraîchi, accueille cette année encore plus de 2500 enfants, provenant de 23 écoles de la ville. Avec eux, des étudiants des degrés inférieurs et supérieurs du secondaire, des enseignants, des parents, des grands-parents, des représentants des institutions, le maire et différents assesseurs. Il s’agit d’un rendez-vous qui a commencé à faire partie de l’histoire des 11 dernières années de la ville. Toutes les écoles y convergent afin de se raconter de mille façons différentes comment on a essayé de vivre les phrases du “dé” pendant l’année et comment on a réussi à être de « acteurs de paix ». Le programme s’est développé autour du thème du conflit : comment l’habiter, comment l’affronter, comment le résoudre. Le moment du Time out fut particulièrement touchant, une minute de silence et de prière pour se souvenir des pays bouleversés par les conflits, avec une pensée particulière pour les 300 étudiantes environ, enlevées au Nigeria. Une longue minute qui, avec la touche des cloches du Dôme à midi, a recueilli la place pourtant très vivante. Fête lors d’une splendide journée de soleil. Le résultat est que la ville a été inondée d’une vague de paix, avec des milliers de messages et de récits d’ « actes d’amour », écrits et distribués aux passants, commerçants, touristes. Avec des centaines de dessins qui coloriaient la principale artère du centre historique. Protagonistes furent donc aussi lors de cette édition, les enfants, enthousiastes et convaincus que « la paix commence par moi ». Un titre en première page du journal « L’Adige » disait ainsi : « La place envahie de porteurs de paix ». Et le quotidien de Trente : « Quelle belle injection d’espérance que de voir des milliers d’enfants habillés avec une casquette et des t-shirts de toutes les couleurs, devenir presqu’un arc-en-ciel vivant et crier à l’unisson « paix ». La Rai, ainsi que d’autres télévisions et radios régionales ont voulu raconter cette espérance.
La fête « Trente, ville de la paix » conclut le parcours annuel de l’éducation aux valeurs, actualisé dans les écoles de la ville et partagé par une centaine d’enseignants, de différents types d’écoles, dans les rencontres mensuelles de la « Table Tuttopace». L’initiative a commencé il y a 11 ans, avec une classe d’enfants de troisième primaire (CE2), leur enseignante et le dé de la paix joué chaque matin pour vivre une de ses 6 faces. Avec ce journal Tuttopace, à travers lequel véhiculer et raconter à d’autres enfants leurs faits vécus pour la paix, dessins, poésies, chansons, et aujourd’hui, inséré dans le journal de la Commune, arrive dans les maisons de toutes les familles de Trente. Et en plus, le fait de réaliser ensemble avec le maire de l’époque Alberto Pacher, ce « Parterre de la Paix » avec le dé au centre, afin que les passants puissent « observer et apprendre ». Le projet « Trente, une ville pour éduquer » a également vu le jour aujourd’hui. Il intéresse les 7 instituts de la ville avec les écoles de la petite enfance, les écoles primaires, secondaires, écoles paritaires, instituts supérieurs, écoles de la Province auxquelles se relient celles d’autres villes. Les familles suivent elles-mêmes un propre parcours formatif, ensemble avec des enfants et des enseignants. Et avec elles, le territoire, l’administration communale et provinciale ainsi que d’autres institutions et associations. http://vimeo.com/69260155
Mai 26, 2014 | Focolare Worldwide
« Ut unum sint », que tous soient une seule chose : c’est le slogan de François en Terre Sainte, pour répéter l’engagement à « cheminer ensemble vers l’unité » des chrétiens, tout en cherchant aussi « un dialogue authentique avec le Judaïsme, l’Islam, et les autres religions traditionnelles » [De la déclaration commune signée par le Pape François et le Patriarche Bartholomée]. Si en effet, le nœud du voyage était la rencontre au Saint Sépulcre avec le patriarche grec orthodoxe de Constantinople Bartholomée et les responsables des églises de Jérusalem, afin de renouveler l’unité exprimée par le Pape Paul VI et le patriarche Athénagoras, il y a de cela 50 ans à Jérusalem, la présence du Pape en Terra Sainte a eu sans aucun doute un revers important dans le dialogue entre les religions et un nouvel élan dans le cheminement vers la paix. Les attentes du rabin David Rosen, directeur international des Affaires interreligieuses de l’Américain Jewish Committee en témoignent. Interviewé par Paolo Loriga, porte-parole de Città Nuova, dans sa maison de Jérusalem, déclare que « la majorité des juifs et des rabins évaluent cette visite d’une manière très positive », et que la présence de François « peut produire un impact profondément positif dans la conscience juive et dans la conception des chrétiens ». Rosen est un des 400 signataires –parmi les rabins et les personnalités juives – d’un message de bienvenue au Pape, un geste qui n’est pas seulement un geste de courtoisie mais bien un « signe de la « redécouverte de la Fraternité entre juifs et catholiques. Je suis certain – ajoute-t-il – que la visite sera un évènement merveilleux, une occasion de fête et de joie ».
Le cri de joie en témoigne, à la fin de l’invitation du Pape François à Peres et Abbas : « J’invite le président palestinien Mahmoud Abbas et le président israélien Simon Peres à élever ensemble une prière intense, demandant à Dieu, le don de la paix ». Le Pape parle à partir de Bethléem, le 25 mai, après avoir célébré la messe sur la Place de la Mangeoire ; « J’offre ma maison au Vatican pour accueillir cette rencontre de prière ». « Une surprise pour nous tous », déclare Mgr William Shomali, vicaire pour la Palestine du patriarche catholique latin, grand tisserand de relations, vues les tentatives d’arriver à une prière commune durant la visite mais qui n’avaient pas abouti. Tana Imseeh vient de Ramallah et travaille au ministère de Welfare : « Nous avons entendu un communiqué historique, qui, j’en suis certaine, portera des fruits de paix », déclare le porte-parole.
Le Pape était arrivé à Bethléem de la Jordanie , où il a été chaleureusement accueilli par le Roi Abdallah II. Là, le Pape s’est rendu dans le lieu du baptême de Jésus, rencontrant 600 personnes, parmi lesquelles des réfugiés syriens, jeunes blessés et handicapés. Une fois arrivé en Palestine, défiant le protocole, il a adressé aux autorités palestiniennes le souhait que « les épées puissent se transformer en charrues et que cette terre puisse refleurir dans la prospérité et la concorde ». Avec force, il a soutenu qu’ « il est temps de mettre un terme à cette situation de conflit toujours plus inacceptable », indiquant que « le moment est arrivé pour tous d’avoir le courage de la paix ». Sur le parcours vers la Place de la Mangeoire, on passe près du mur qui divise Bethléem d’Israël. Le Pape demande d’approcher la jeep pour s’approcher du mur : il s’y est arrêté devant, se recueillant en prière pour quelques minutes. Puis il s’est avancé jusqu’à y appuyer la tête, à partager physiquement la souffrance d’un peuple. Cet arrêt n’était pas prévu au programme, mais le Pape François confie : « Il est difficile de construire la paix mais vivre sans la paix c’est un tourment ». Site du Vatican : http://w2.vatican.va/content/francesco/it/travels/2014/outside/documents/papa-francesco-terra-santa-2014.html Site officiel de la visite en Terre Sainte : http://popefrancisholyland2014.Ipj.org/ Site officiel de la visite en Jordanie : http://popevisit.jo/
Mai 26, 2014 | Non classifié(e)
Mai 24, 2014 | Focolare Worldwide
« Le dialogue peut conduire à une action bénéfique conjointe. C’est la conviction du Roi Abdallah II de Jordanie. Des propos simples mais incisifs, qui reflètent la grande envergure humaine et spirituelle du souverain et de toute la famille Hachémite. Ce roi croit vraiment au dialogue et ne ménage pas ses efforts pour le mettre en œuvre dans cette partie du globe qui depuis désormais des dizaines d’années doit relever de nombreux défis et où rien n’est gagné pour ceux qui maintiennent haut le drapeau de la coexistence pacifique et de la tolérance.
L’accueil du pape François est encore une preuve concrète que le Roi Abdallah II veut créer des liens ou les renforcer, qu’il est déterminé à travailler avec tous pour la concorde et la paix. Et il est impressionnant de voir à quel point ce petit Etat, dont les ressortissants sont en grande majorité musulmans, met tout en œuvre pour que le plus haut dignitaire catholique puisse se sentir chez lui. Dans les rues d’Amman on peut voir depuis plusieurs jours des posters géants affichant les visages souriants de François et Abdallah II en train de se serrer la main. Juste à côté on peut lire « maan », ce qui veut dire « ensemble ». Le Nonce Apostolique, Mgr Giorgio Lingua, enthousiaste, nous confirmait que l’on sent la famille royale pleine de ferveur et d’attention à l’approche de cet événement. Assurément rien d’artificiel dans cette réception, même s’il est évident que le pays y gagnera en visibilité et aussi sur le plan économique, il suffit de penser à la promotion du tourisme. Mais c’est le fruit d’une action conduite intelligemment et sans arrière-pensée. Le Pape François ne pouvait que commencer son pèlerinage en Terre Sainte par cette étape ! Déjà, en 1964, Paul VI avait été accueilli par le jeune Roi Hussein, quant au Roi Abdallah II il a reçu Jean-Paul II en 2000 et Benoit XVI en 2009. Dans cette région du monde où l’instabilité s’est installée, la vie est loin d’être facile. Le conflit qui sévit dans la Syrie voisine secoue les pays limitrophes à bien des égards. Il suffit de penser aux réfugiés syriens sont plus d’un million en Jordanie ou aux milliers d’irakiens qui y ont trouvé refuge et sécurité. L’accueil de toutes ces populations par un pays qui fait partie de ceux qui souffrent le plus du manque d’eau suffit à démontrer la générosité de ses habitants. Sans parler de la difficulté pour les jordaniens à trouver du travail…un problème qui s’aggrave maintenant que population, selon les estimations, a augmenté d’au moins 30% en deux ans.

http://popevisit.jo/
Depuis plusieurs mois l’église locale prépare dans les moindres détails le programme de ce samedi 24 mai : après son arrivée à l’aéroport, le Pape célèbrera la messe au Stade de Amman puis se rendra en pèlerinage sur les rives du Jourdain, à l’endroit où Jésus a été baptisé. C’est là qu’il rencontrera quelques dizaines de personnes handicapées, des travailleurs bénévoles, des réfugiés. Dimanche matin il quittera la Jordanie et poursuivra son pèlerinage à Jérusalem. A l’aéroport nous avons vu une femme très âgée qui arrivait de Bagdad, ainsi que de nombreux autres chrétiens en train d’accourir des pays voisins. Cette femme nous a fait grande impression : elle avait de la difficulté à marcher, une santé affaiblie… des conditions physiques suffisantes pour se dispenser de faire un voyage aussi engageant. Mais une très grande foi émanait de sa personne, comme si elle sentait l’importance d’apporter sa propre vie, son propre peuple, l’avenir de cette région aux pieds du vicaire du Christ, le seul capable de susciter une nouvelle espérance en un avenir meilleur fondé sur la coexistence pacifique entre tous » Source: Mouvement des Focolari en Jordanie
Mai 24, 2014 | Non classifié(e)
« Une femme musulmane racontera l’expérience des réfugiés de la Syrie, à Béthanie Outre le Jourdain. Après elle, un chrétien irakien parlera. Oui, car – même si plus personne n’en parle – ici en Jordanie il y a encore 500 mille réfugiés irakiens. Leur pays est encore un pays dans lequel on continue à mourir, justement comme en Syrie ».
En Terre Sainte, qui attend le Pape, il y a un antécédent qui rend inopportune l’organisation d’une fête avec podiums et drapeaux : c’est celui de ceux qui ont été dans l’obligation de quitter leur terre à cause de la guerre. Weil Suleiman, directeur de Caritas Jordanie, le raconte : un focolarino laïc de 40 ans qui s’occupe depuis désormais trois ans des histoires et des tragédies de ceux qui fuient la Syrie. Juste ces jours-ci, qui précèdent l’arrivée du Pape, le président de Caritas Internationalis est déjà arrivé d’Amman ainsi que le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga accompagné du comité exécutif de l’organisme qui regroupe les organismes caritatifs des conférences épiscopales du monde entier. Ils sont occupés à faire le point sur l’intervention d’urgence en Syrie mais également sur les dramatiques blessures qui restent ouvertes. Depuis la fin de 2012 en Jordanie, la Caritas est active avec le camp de réfugiés de Mafraq à côté duquel s’est également accolé celui de Zarqa.
« Combien sont-ils les réfugiés syriens en Jordanie ? Le chiffre du gouvernement parle désormais de 1.350.000 personnes – nous répond Suleiman – Mais vous ne pouvez pas comprendre à fond ce que signifie pour nous jordaniens cette histoire si vous ne tenez pas également compte de tout le reste. Car dans mon pays, jadis, des réfugiés palestiniens étaient déjà arrivés en 1967. Puis il y avait eu le tour des libanais dans les années quatre-vingts et des irakiens dans les années quatre-vingt-dix. Et le saviez-vous qu’au cours des deux dernières années, le nombre d’Egyptiens ayant un visa de travail est passé du simple au double? Oui, il y avait un accord entre nos deux pays si bien que nombreux sont ceux qui ont fui Le Caire à cause des violences et qui sont arrivés chez nous ». C’est pour cela également que seront présents des pauvres et des handicapés de Jordanie, dans la délégation d’environ quatre cents personnes qui rencontreront le Pape à Béthanie Outre le Jourdain – site archéologique où l’on se souvient du baptême de Jésus. Il est impossible désormais de tracer des frontières entre les différentes souffrances : « On dit : vous les Jordaniens, vous n’avez pas eu la guerre, et c’est vrai- continue encore le directeur de Caritas Jordanie- mais toutes les destructions créées par les conflits dans les pays alentours ont de lourdes répercussions ici chez nous. Je pense par exemple aux écoles où aujourd’hui, nous avons cinquante élèves par classe ou aux difficultés énormes à garantir l’eau ou l’électricité pour tous. La Jordanie souffre elle aussi. Et nous nous posons la question : quel est le futur de notre pays ? ».

http://popevisit.jo/
C’est aussi pour cela qu’à Béthanie Outre le Jourdain, nous attendons une parole d’espérance de la part du Pape. La rencontre avec les pauvres se déroulera dans une église qui est encore en chantier : dans ce site que le royaume de Jordanie a voulu mettre en valeur pour les pèlerins chrétiens en acceptant de construire une nouvelle église, latine cette fois, de laquelle fut posée la première pierre par Benoît XVI en 2009- est arrêtée à la structure murale essentielle. Mais déjà au mois de janvier, le patriarche latin de Jérusalem Fouad Twal, a présidé ici la liturgie du pèlerinage annuel au Jourdain des chrétiens locaux lors de la fête du baptême de Jésus. Un chantier qui deviendra probablement un symbole aussi de la reconstruction humaine que les pauvres et les réfugiés cherchent aujourd’hui dans cette très dure périphérie du monde. « Beaucoup parmi les chrétiens de Syrie que nous accueillons ici nous demandent : « Mais Dieu, existe-t-il encore ? »- nous raconte Suleiman – . C’est une question dans laquelle se trouve tout leur désespoir. Et également aussi notre difficulté à donner une réponse ». Sources : Vatican Insider Regarde aussi : Servizio sulla Caritas- Giordania
Mai 23, 2014 | Non classifié(e)
http://vimeo.com/95726095 Jérusalem, 24 mai: la rencontre avec le Pape François et le Patriarche Bartholomée rappelle l’accolade historique, 50 ans auparavant, entre Paul VI et le Patriarche œcuménique de Constantinople Athénagoras Ier, début d’une nouvelle histoire après des siècles d’éloignement. Nous retraçons cette page de dialogue œcuménique avec des images inédites.
Mai 21, 2014 | Focolare Worldwide
Après les inondations qui ont frappé la Croatie, la Serbie et la Bosnie-Herzégovine, le pire de la catastrophe est probablement passé. Pour l’instant on compte une cinquantaine de victimes, mais il s’agit d’un bilan provisoire ; la situation reste particulièrement critique dans les régions arrosées par la Sava – y compris à Belgrade – où 25000 personnes sur 400000 habitants ont dû être évacuées. Les premières aides de l’étranger commencent à arriver; mais la solidarité est plus forte que jamais entre les populations des régions sinistrées. Zeljka de Slavonski Brod – une des villes situées au bord de la Sava – nous écrit : « Les réseaux sociaux ne cessent de nous encourager et de nous soutenir et les personnes se proposent de s’aider les unes les autres. Ceux qui ne peuvent rien faire prient ; les autres portent à boire et à manger à ceux qui remplissent des sacs de sables pour faire des digues » Il y a des milliers de volontaires qui jour et nuit les construisent et recueillent des aides pour ceux qui ont tout perdu et se trouvent dans des centres d’hébergement. Dans toute la Croatie de nombreuses instances – le Secours Catholique, les entreprises, les paroisses, les mouvements – se sont mobilisés : ceux qui transportent des aides ne paient pas l’autoroute, les appels téléphoniques et internet sont gratuits dans les régions touchées. Quelques membres du mouvement des focolari se sont offerts pour aller porter secours dans le sud du pays : « Il y aura encore davantage besoin d’aides concrètes lorsqu’il faudra réparer les maisons – expliquent-ils – mais hélas beaucoup d’entre elles ne sont plus habitables » Les initiatives individuelles ne manquent pas non plus : le patron d’un bar a mis son local à disposition pour recueillir les aides et a donné son salaire d’une journée en associant ses clients aux actions engagées. La Bosnie, l’Herzégovine et la Serbie ont été encore plus frappées, au point que la Croatie, confrontée à la même difficulté, a tout de suite rassemblé et envoyé des aides. La ville serbe la plus touchée est Obrénovac, ses 20000 habitants ont tous dû être évacués. « Les risques sont toujours présents – nous écrivent les communautés locales des focolari – surtout en raison de la menace de glissements de terrain. A cela s’ajoute la destruction de la production agricole qui va entraîner, au cours des prochains jours, un manque de nourriture » Heureusement qu’ici aussi un grand nombre de volontaires se sont tout de suite mobilisés et que des aides arrivent de la Russie, de l’Union Européenne et des pays voisins. « Cette solidarité fait vraiment impression – poursuivent-ils – L’Eglise catholique aussi, minoritaire dans le pays, s’est engagée à travers la Caritas (Secours Catholique) en recueillant des aides et en distribuant, à travers les services de l’Etat, pour 30000 euros de vivres aux personnes les plus démunies. Ici personne ne regarde si tu es orthodoxe, catholique ou d’une autre religion » Quelques paroisses ont mis à disposition leurs propres locaux, c’est le cas à Sid où les réfugiés – des orthodoxes pour la plupart – sont accueillis à l’évêché, une maison spacieuse, tandis que les paroissiens leur préparent à manger. Le dimanche 25 mai, dans les cinq diocèses de Serbie, le produit de la quête des messes a été envoyé pour aider les régions les plus touchées. Pour aider les populations frappées par les inondations, on peut effectuer un versement sur le compte-courant de L’AMU, avec la mention: EMERGENZA BALKANI (1) Associazione Azione per un Mondo Unito – Onlus Conto corrente presso Banca Popolare Etica, filiale di Roma Codice IBAN: IT16G0501803200000000120434 Codice SWIFT/BIC CCRTIT2184D (1)ETAT D’URGENCE, BALKANS
Mai 21, 2014 | Focolare Worldwide
Focolari et Rissho Kosei Kai: un pont qui continue à tenir, heureusement, construit il y a des années par leurs fondateurs respectifs, Chiara Lubich et Nikkyo Niwano. En effet, depuis le début des années 80, ils ont lancé, à partir d’une simple amitié personnelle, un chemin d’initiatives communes entre les deux mouvements religieux: les Focolari, chrétien, et la Risho Kosei Kai (RKK), bouddhiste.
Les 3 et 4 mai derniers, une délégation de sept jeunes du Mouvement des Focolari provenant du monde entier a ainsi participé, à Tokyo, au Symposium des jeunes bouddhistes et chrétiens organisé par les deux Mouvements, sur le thème “Conservons notre foi dans la vie quotidienne et transmettons-en la joie”.
Un voyage – du 30 avril au 8 mai – qui n’avait pas pour unique but d’assister à une conférence: “Nous avons préparé le programme avec la RKK et les Focolari du Japon, qui nous ont ensuite hébergé – expliquent les participants – et nous avons vécu la préparation et le voyage même comme une occasion pour connaître plus en profondeur l’histoire de l’amitié avec la RKK et la consolider. Un petit pas dans le dialogue avec nos amis bouddhistes, mais important dans le plus grand domaine du dialogue interreligieux.”
Des moments d’échange ont eu lieu dans le cadre du Symposium: le 2 mai, la délégation internationale des jeunes a passé une journée avec les étudiants du Séminaire de Gakurin et rencontré le doyen de l’école, alors que le 6 mai, c’était au tour de la communauté des Focolari de Tokyo, dont font aussi partie quelques bouddhistes, avec des moments de dialogue et d’expériences.
Connaître un pays signifie aussi s’approcher de son histoire et de sa culture: ainsi, le 5 mai, le groupe a visité la capitale, et le 7, le sanctuaire d’Enoshima Hase-dera. Concernant le Symposium, les participants ont parcouru l’histoire de l’amitié entre la RKK – qui compte six millions d’adhérents, c’est le deuxième mouvement bouddhiste en nombre d’adhérents – et les Focolari, présentés chacun à leur tour par les deux parties. Les interventions sur le thème choisi pour l’échange se sont succédé, accompagnées par les expériences des jeunes des Focolari et de la RKK, ainsi que différents moments de dialogue et des ateliers.
Le second jour du Symposium, les jeunes ont apporté leurs salutations à l’actuel président de la RKK, Nichiko Niwano, qui est intervenu avec sa femme pour le memorial day (la commémoration de la mort du fondateur, célébrée le 4 de chaque mois).
Nombreux ont été les témoignages laissés par les jeunes des deux Mouvements à la fin du Symposium: “Une nouvelle collaboration est née: nous voulons aller de l’avant ensemble – a affirmé une jeune japonaise. C’est un jour historique et, dans dix ans, je serai fière de dire: moi aussi j’y étais!” “Nous avons trouvé une famille”, ont conclu d’autres. “Nous sommes rentrés avec, dans le cœur, une grande gratitude envers Chiara et une grande passion pour le dialogue interreligieux – ont déclaré les jeunes des Focolari de retour dans leurs pays respectifs. Nous avons redécouvert que c’est une route très importante dans notre course vers le Monde Uni.”
Mai 20, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
“La spiritualité de l’unité m’aide à me connaître davantage et à m’enraciner dans ma vocation de franciscain conventuel […]. Je fais partie d’un ordre qui met en valeur la fraternité, aujourd’hui je l’ai vue réalisée ici » « La journée d’aujourd’hui m’a rappelé mon engagement à vivre pour la fraternité au sein de ma communauté. J’habite dans une maison d’étudiants où chacun est souvent absorbé par ses études et nous oublions combien elle est importante ! » Ce sont les réflexions de deux religieux à la fin de la rencontre du 3 mai dernier, organisée par le Mouvement des Focolari pour de jeunes religieux et religieuses de diverses congrégations à Yogyakarta (Indonésie), une ville où les focolarini se sont récemment transférés : ils ont récemment quitté Singapour pour se mettre au service de la communauté indonésienne, plus nombreuse et moins aisée.

Le thème principal “rôle du charisme dans la vie consacrée en vue d’une Eglise plus belle et d’un monde plus uni », a été introduit par le Père Piero Trabucco de l’ordre de la Consolata, venu spécialement de Rome, envoyé par le Centre des Religieux reliés aux focolari. Il a été suivi d’un riche échange d’expériences et de questions qui ont permis de bien faire comprendre le lien spirituel qui s’est instauré très tôt entre les religieux et les Focolari. Rappelons au passage que la grande diffusion de l’esprit d’unité propre au charisme de Chiara Lubich est dû en grande partie à l’action de religieux et religieuses qui, l’ayant eux-mêmes rencontré en Italie, l’ont ensuite fait connaître dans les nombreux pays où ils étaient envoyés.
Les impressions positives et souvent enthousiastes des 80 participants de 18 congrégations différentes ont essentiellement souligné la volonté de revenir à la source de son propre charisme, tel qu’il existe dans la pensée du fondateur. D’où l’engagement à le vivre, chacun au sein de sa propre communauté, avec un plus grand esprit de fraternité et d’unité.
Sary John, jésuite, se dit touché par l’idée “d’aimer en premier” et souligne la richesse de l’expérience vécue au cours de la journée avec des religieux de diverses congrégations.
Sœur Valentina donne ce témoignage: « Cette rencontre m’a poussée à “sortir” de ma congrégation pour en connaître d’autres et apprendre à les aimer comme la mienne » Et sœur Novianti : « L’exemple de Chiara Lubich, prophète de paix et d’amour au milieu du monde, m’a beaucoup touchée » Sœur Pasifica (OSF), écrit:” Le Focolare répond aux défis que rencontre la vie consacrée aujourd’hui. Cette rencontre m’a beaucoup apporté parce qu’elle a ravivé en moi la foi et l’amour pour le charisme de ma congrégation »
On peut lire encore: “Une très belle rencontre, surtout lorsqu’on a mis l’accent sur la nécessité de revenir aux racines de la spiritualité de notre propre fondateur. Cela me pousse à m’approprier sa pensée et ses sentiments » « Je me suis rendue compte que jusqu’ici je ne vivais pas pleinement l’amour et je souhaite que cette rencontre me permette de commencer à partager cet amour avec les autres » Dans le sillage de cette journée vécue sous le signe de la spiritualité de l’unité, beaucoup souhaitent de nouvelles occasions pour grandir ensemble sur ce chemin de communion et de fraternité entre charismes différents.
Galerie de photos
Mai 19, 2014 | Focolare Worldwide
Mai 19, 2014 | Non classifié(e)

« Finalement nous réussissons à vous faire signe, avant tout pour vous remercier tous de vos prières qui nous soutiennent en ce moment critique pour notre pays… » C’est par ces mots que débute la lettre de Friederike et George, de la communauté des focolari au Nigéria. Elle nous est parvenue quelques jours après la précipitation des événements survenus dans leur Pays.
« Les deux bombes qui ont explosé à Abuja – dans un endroit très fréquenté par lequel plusieurs d’entre nous doivent passer chaque jour – et l’enlèvement des lycéennes à Borno, ont déclenché une vague de douleur et de désespoir chez le peuple nigérian. Les réactions de la population sont diverses : peur, résignation, colère, vengeance… »
Mais le témoignage de nos deux amis parle de paix: “Nous compatissons à la douleur des familles des nombreuses victimes. Nous cherchons à vivre bien enracinés dans le moment présent, conscients que la fraternité vécue avec tous est le chemin qui conduit à la Paix »
“C’est une coïncidence providentielle qui a fait que la Semaine Monde Uni (1er-11 mai) a débuté au milieu de cette crise » Chaque année, à cette époque, les Jeunes pour un Monde Uni se rendent présents à la société à travers des manifestations publiques pour sensibiliser le plus grand nombre de personnes à la paix et à la solidarité. Cette année ils ont présenté la Carte mondiale de la Fraternité.
Et au Nigéria? « Avec les jeunes – poursuivent Friederike et George – et les membres du mouvement des focolari, nous avions prévu diverses activités, aussi bien à Onitsha qu’à Abuja et Jos. Mais le lendemain de l’explosion de la deuxième bombe, nous nous sommes retrouvés avec les membres de la communauté d’Abuja en nous demandant s’il fallait poursuivre la préparation de la Semaine Monde Uni. A l’unanimité nous avons pensé qu’il fallait, plus que jamais, vivre pour la paix et apporter l’espérance ! »
Aussi le 4 mai, au Millenium Park d’Abuja, nous étions 80, musulmans et chrétiens, pour vivre une journée intitulée « Accueil et Fraternité » A midi une pause pour le Time Out : un moment de prière pour la paix.
A Onitsha, au cours de la même semaine, les jeunes ont passé une journée au service d’un orphelinat, puis une autre sur le marché où ils ont travaillé à assainir l’environnement et fait une brève animation pour inviter toutes les personnes à la journée de conclusion.
« Avec les focolari – écrivent-ils encore – nous nous engageons avec une foi renouvelée dans la prière du Time Out pour la paix; nous nous sommes organisés pour envoyer à toutes nos connaissances, à 11h55, un rappel via SMS. De plus, chaque semaine nous diffusons, toujours par SMS, à des milliers de personnes (à partir des numéros de téléphone des différentes régions du pays) une phrase qui invite à vivre pour la paix. Une façon de contribuer à faire émerger au sein de l’opinion publique une culture du respect de l’autre »
Mai 18, 2014 | Non classifié(e)
Igino Giordani «anticipait réellement d’au moins un quart de siècle, certains aspects du processus communautaire mis en route après la deuxième guerre mondiale : il voyait la réelle interdépendance des économies des états européens, vainqueurs et vaincus, et les risques communs de se réduire, comme débiteurs des USA, « au protectorat de L’Amérique (USA Dominion) ». Il discernait un mouvement croissant de solidarité sociale et d’européanisation de la culture, exhorté justement par les sanglantes expériences de la guerre. Afin de s’éloigner du « bord du suicide collectif » et de se sauver d’un nouveau carnage imminent, et pour éviter la « décadence » il indiquait aux peuples du vieux continent un devoir historique incontournable : le dépassement des nationalismes en une Fédération des Etats Unis d’Europe. Il retenait cependant comme condition indispensable, le passage de tous les états à la démocratie ; il le voyait ainsi un objectif que les « diplomaties ne savent pas obtenir ». C’est ainsi qu’il invoquait une « force spirituelle » qui puisse servir d’« élément d’unification » […] ». « La claire distinction – mais non séparation – entre religion et politique, était alors déjà un point fixe de sa conception sur la laïcité de l’Etat. Dans le profond respect d’une telle distinction, il exposait son « utopie » européenne ayant des bases spirituelles, « utopie » qui se présente aujourd’hui comme une ligne beaucoup moins irréelle, en apparaissant finalement – si elle est bien dimensionnée – comme une vraie intuition. L’historien ne peut exagérer et parler de prophétismes ; mais il ne peut ignorer les prémonitions déjà dites de Giordani de ce 1925 sur les risques, les prospectives et les problèmes de la future Europe; ni non plus sous évaluer sa certitude d’une fonction européenne du christianisme et, particulièrement du rôle unificateur des valeurs morales et culturelles, facteurs indispensables afin que sous les intérêts économiques communs et des formes institutionnelles nécessaires, se rejoigne une harmonie de substance entre les différentes identités des peuples pour la naissance d’une « conscience » européenne ». Tommaso Sorgi, Igino Giordani. Storia dell’uomo che divenne Foco (L’histoire de l’homme qui devint Foco), Città Nuova Ed., Roma 2014, pp.109, 111.
Mai 17, 2014 | Non classifié(e)
http://vimeo.com/95298225
À Trente, ville tranquille du nord de l’Italie, le phénomène du racisme se ravive de façon inattendue, jusqu’à arriver à des épisodes d’intolérance extrême. Dans ce décor est mise en évidence la vie d’une famille, d’une communauté et de quelques jeunes qui se retrouvent engagés, malgré eux, dans une réalité plus grande qu’eux. La tolérance, l’accueil, l’écoute réciproque et la recherche d’une amitié vraie sont des ingrédients utiles pour défaire le nœud de la discorde, de la haine et la peur de la différence.
Mai 16, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria

© Foto: AFP
“Pour notre petite communauté bigarrée– nous écrivent-ils – composée de chrétiens de différentes Églises et de musulmans, il est temps de prier, d’être solidaires, de partager la souffrance de nos frères et sœurs. Et de confier à Dieu, avec foi, le futur de notre pays, encore. Aussi le Pape François a prié ‘pour la mine en Turquie, et pour ceux qui sont pris au piège dans les galeries’. La communication a été transmise dans le pays, avec une reconnaissance profonde.”
Jusqu’ici, 282 victimes ont été officiellement recensées, mais le nombre pourrait encore augmenter (et est peut-être beaucoup plus élevé). L’explosion s’est produite il y a trois jours, lors du changement d’équipe, ce qui a malheureusement doublé le nombre d’hommes restés dans les profondeurs de la mine de charbon de Soma, à 120 km de Smirne, Au moins 80 mineurs sont blessés, alors que plusieurs dizaines manquent à l’appel. Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national, pour ce qui est la pire tragédie industrielle survenue en Turquie.
Les images qui proviennent du lieu de la catastrophe touchent, en particulier la dignité de ces personnes, dont les hommes et les jeunes, parfois très jeunes, sont habituées au travail très dur. Un mineur, venant de sortir du tunnel, est aidé pour monter sur la civière de l’ambulance: “Est-ce que je dois enlever mes bottes?”, demande-t-il, craignant de salir le drap blanc.
Le pays proteste: ces accidents de travail sont trop fréquents et, cette fois encore, les données, les circonstances et les implications de ce qui est arrivé semblent être plutôt confuses, alors que le gouvernement n’arrive pas à donner l’image d’une réelle préoccupation et proximité envers le peuple. Le nombre de morts sur le lieu de travail en Turquie a un triste record: selon les syndicats, 5000 personnes sont mortes en 2013, dont 19% dans les mines. La Turquie est le premier pays européen en termes d’accident sur le lieu de travail et le troisième au niveau mondial.
Cette catastrophe survient en outre dans un moment extrêmement délicat de la vie sociale et politique en Turquie, après que les dernières élections administratives ont vu de nouveau le parti d’Erdogan sortir en tête et le pays se prépare pour les présidentielles du mois d’août. La tension de l’époque, Place Taksim en juin dernier, est latente et les protestations explosent de nouveau. Les syndicats ont déclaré un jour de grève générale, chose rare dans ce pays, où la défense des droits des travailleurs a beaucoup de chemin à parcourir.
“L’évêque de l’Église latine catholique d’Istanbul – concluent-ils – a exprimé, par un message aux autorités, sa participation à la douleur de la nation et sa proximité envers les familles des victimes.”
Source: Mouvement des Focolari
Mai 16, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria

Le Comité Humanité Nouvelle, expression sociale du mouvement des Focolari, depuis trente ans œuvre aussi dans le centre historique de Gènes en faveur des personnes les plus marginalisées. Il a développé une série d’initiatives liées au sujet de la migration. Avec le parrainage de diverses institutions et associations de la région ligurienne un réseau de relations toujours plus étroit s’est formé, qui a enrichi le tissu de liens dans la ville. Le lieu choisi a été Galata Musée de la Mer, où, en ajoutant les nombreux témoignages de la vie marine, ont été reconstitués des scènes historiques de la migration italienne : des paquebots remplis de passagers d’il y a quelques années aux quartiers de la Boca à Buenos Aires ou Ellis Island aux Etats Unis.
Voilà ce qui a tenu lieu de corniche à l’exposition, au début de 2014, dont le titre : « En profondeur : voyage entre mémoire et migration », focalisé sur le thème des migrations intérieures, c’est-à-dire sur l’état d’âme qui coïncide avec le nomadisme culturel de l’art contemporain. Des artistes de différentes provenances y ont exposé comme Ignacio Llamas d’Espagne ou Claire Morard de France, mais aussi Piero Gilardi, un des premiers artistes pop italiens, célèbre au niveau international.
Le sujet de la migration a été un lieu de convergence pour le dialogue multiculturel, interreligieux, œcuménique, de rencontre et d’étroite collaboration entre quelques mouvements catholiques déjà engagés auparavant dans les manifestations liées à « Ensemble pour l’Europe » (Cursillos, Sant’Egidio, Equipes Notre Dame, Rencontres Conjugales et Renouveau de l’Esprit), les migrants eux-mêmes y ont participé directement comme acteurs. Le mouvement Familles Nouvelles a ensuite présenté les sujets du soutien à distance et de l’intégration scolaire, qui fait participer 200 étudiants des écoles supérieures de Ligurie. Un millier de personnes y a participé, y compris un laboratoire d’écriture créative et le concert-Finissage, bien préparé par la classe de Jazz du Conservatoire Paganini de Gènes. Ils ont ainsi donné la possibilité de se rencontrer à une vingtaine d’artistes ce qui a donné vie à trois jours de dialogue, dans un nouvel élan et de nouvelles énergies pour continuer sur la route de la communion artistique.
<img class="alignright size-full wp-image-105791" style="margin-left: 10px;" title="Desert Refugees" src="https://www.focolare.org/wp-content/uploads/2014/05/20140515-02.jpg" alt="" width="319" height="224" /
Dignité et valeur de la personne ont caractérisé le débat tout en laissant la place à des expériences touchantes comme celle de Chaia, jeune Saharawi qui a raconté son expérience douloureuse et celle de jeune maghrébin qui, après avoir traversé le désert, a débarqué à Lampedusa mais qui maintenant se trouve intégré dans le milieu genevois.
Il y eut des moments de dialogue significatifs qui ont eu des intervenants de valeur dans le monde religieux et associatif, tel le président des Migrants, le pasteur de l’Eglise Evangélique d’Amérique du Sud, l’Imam de la communauté musulmane et l’abbé d’un temple bouddhiste. Voici un commentaire qui semble exprimer la réalité vécue par la plupart : « Il me semblait que cet endroit avait acquis une sacralité et devenait un temple, une pagode, une salle, une mosquée, parce que l’on accomplissait une unique prière envers l’unique Dieu de tous les hommes, et ce n’était pas une question de sentiments uniquement, mais d’intelligence et de cœur qui devenaient un ».
Mai 15, 2014 | Non classifié(e)

Le Sud-Est européen, une mosaïque de peuples. En Serbie, pays majoritairement orthodoxe, il reste des villages catholiques, surtout à proximité de la frontière avec la Hongrie, où vivent des serbes et des populations d’origine magyare, mais aussi des minorités tziganes et ruthènes.
Don Nagy Jozsef a connu la spiritualité de l’unité en 1978. Lorsqu’on lui a confié les paroisses de Szenta et de Gornji Breg (près de la frontière avec la Hongrie) il a commencé son ministère en cherchant à vivre l’Evangile et à aider les autres à faire de même.
Son témoignage: “Après l’écroulement du communisme et durant la guerre dans les Balkans, toutes les usines ont fermé à cause du chômage et de la crise économique. La population s’est trouvée dans des conditions de vie de plus en plus précaires. Un grand nombre d’enfants, mal nourris, s’évanouissait en classe: ils ne mangeaient pas depuis deux ou trois jours! Au début les enseignants leur apportaient quelque chose, mais lorsqu’eux-mêmes n’ont plus eu de quoi manger, la commune s’est adressée à moi. C’est ainsi que la Caritas s’est développée. On a commencé par distribuer un repas chaud pour 50 enfants, puis deux. Par la suite se sont ajoutés des adultes.

Depuis 20 ans une cuisine populaire est en place et offre un repas chaud, du lundi au vendredi, à 520 personnes. Nous le distribuons dans trois écoles pour les enfants qui sont dans le besoin, dans un centre qui accueille les personnes âgées en journée et aussi à des personnes seules ou malades. Cette cuisine fonctionne uniquement grâce à la providence. Dieu intervient à travers la générosité de nombreuses personnes. Les difficultés ne manquent pas. A plusieurs reprises on a failli la fermer, mais le visage de Jésu, qui crie son abandon à travers ces personnes, nous donne toujours le courage de continuer, en croyant dans l’Amour de Dieu.
Les personnes engagées dans cette expérience évangélique avancent de plus en plus. Elles échangent leurs expériences, partagent joies et difficultés. Joseph Varga, diacre marié permanent et père de quatre enfants, raconte: “Notre groupe assure de nombreux services auprès des deux paroisses avec un esprit d’unité que nous expérimentons tout particulièrememnt lorsque nous réussissons à prendre des décisions à l’unanimité. Certains d’entre nous sont au conseil pastoral, font le catéchisme ou travaillent dans le bureau paroissial. D’autres s’occupent de l’église, du cimetière, des œuvres caritatives. L’un est chauffeur, l’autre chargé d’approvisionner la cuisine populaire, sans parler de tous ceux qui aident à la distribution des repas”
Eva est infirmière, responsable du service à domicile auprès d’une centaine de personnes âgées ou malades : « Je cherche à organiser le travail – dit-elle – en privilégiant les liens tant avec mes collègues qu’avec les patients. La Parole de vie m’aide beaucoup. Les personnes à visiter sont nombreuses et le temps toujours bref. Souvent je suis tentée de faire les choses en vitesse. Mais je découvre l’importance, pour ces personnes, d’être écoutées, consolées. J’ai aussi conscience d’avoir à mes côtés une communauté qui me soutient et m’encourage »
Don Nagy conclut en disant: “Toutes ces expériences nous font ressentir la force que possède la communauté paroissiale dans la mesure où nous tendons constamment à nous renouveler et à la renouveler en vivant l’amour réciproque. Nous constatons que lorsque Jésus est pésent, c’est de Lui que jaillit sa lumière qui éclaire nos périphéries »
Mai 14, 2014 | Non classifié(e)
Cité Pilote Arco Iris. Le jour du lancement de la Semaine pour un Monde Uni, les jeunes, garçons et filles, en provenance de tout le Portugal, ont été accueillis par la fanfare du village et par une vingtaine de groupes qui ont animé l’après-midi en proposant diverses activités : judo, musique – de nombreuses chansons avaient été composées pour la circonstance – chorégraphies… les joueurs de gamelan, instrument typique de l’ Indonésie, et 90 danseurs venus du Cap Vert ont contribué à la dimension internationale de cette journée. La presse, la radio et deux chaînes de télévision ont couvert l’événement. Les autorités civiles aussi y ont été sensibles: le président et le vice-président de la Région étaient présents, ainsi que le maire de la ville. De nombreux prêtres ont accompagné des groupes de jeunes de leurs paroisses. Parmi eux le responsable de la pastorale des jeunes du diocèse de Lisbonne.
Les focolari n’ont pas été les seuls acteurs de cette journée: plus de 20 groupes et associations ont contribué à l’Expo de la fraternité, une façon très vivante de concrétiser United World Project (Projet Monde Uni): les participants étaient appelés à partager leur expérience sur le sujet. Un parlementaire, un musicien, un acteur, un chercheur et un maire ont mis leurs compétences au service de tous. Cinq points au programme de la journée pour approfondir le thème de la fraternité à l’aide de témoignages, musiques et chorégraphies: “Qu’est-ce que c’est?”, « Pourquoi ? », « Comment ? », « Toujours ? », « En réseau », montrant ainsi que cette culture nouvelle concerne tous les domaines, aussi bien l’art que l’économie. Notons à ce propos l’interview très éclairante faite à l’économiste Luigino Bruni. Les workshops (ateliers) qui ont suivi ont invité les jeunes à s’engager de manière plus active au sein de la société en vue de construire un monde plus solidaire, comme en témoignent les impressions laissées par quelques uns d’entre eux: “Changer le monde dépend de nous: c’est la certitude la plus forte que j’emporte. Merci de nous avoir donné votre expérience, parce que si nous avons la clé pour affronter les difficultés, le Monde Uni devient alors vraiment possible » « Cette rencontre a été ma première expérience avec les Jeunes Pour un Monde Uni. Je suis très attirée par cet esprit de partage, d’aide réciproque et d’amour vrai que j’ai eu l’occasion de connaître et de vivre. J’emporte avec moi cette vie nouvelle ! » « A une époque marquée par l’individualisme et l’indifférence, il est beau de voir qu’il y a de nombreuses personnes qui luttent pour un monde meilleur et qui ne se laissent pas abattre par les obstacles. Aujourd’hui j’ai compris que la fraternité est vraiment à la portée de chacun, qu’elle se vit au quotidien. C’est aussi à moi d’embrasser le monde et de chercher à le changer ».
Galerie de photos
Mai 13, 2014 | Non classifié(e)

L’institut universitaire, dont le siège est dans la cité-pilote de Loppiano, se présente chaque année aux personnes qui désirent connaître l’offre de Sophia. Le 2 mai dernier s’est déroulé “l’Open Day 2014” avec un programme qui simule une journée passée dans l’institut: des cours d’économie, politique, ontologie trinitaire, des moments de partage et de dialogue avec des professeurs et des étudiants.
Au centre, le choix d’un parcours académique nouveau, interdisciplinaire, qui conjugue études et vécu, formant des étudiants provenant de différents continents à avoir “une vision globale”, comme il a été dit durant la présentation.
Parmi les témoignages, celui de Fabio Frisone, 23 ans, de Messine (Sicile): “Après des études en Sciences et Techniques psychologiques, je me suis inscrit à Sophia. La motivation principale de mon choix se trouve dans la différence essentielle que j’ai relevée entre le monde académique traditionnel et un monde dans lequel un parcours d’étude ne suffit pas pour se sentir satisfait, il faut plus. C’était déjà la fin de l’été et – après mon diplôme en psychologie et une expérience de bénévolat en Afrique – j’étais encore indécis. Les dernières années m’avaient rendu sceptique: continuer à étudier en suivant une formation dans laquelle règne une forte “technicisation” du savoir et une compétition effrénée entre les étudiants?

Fabio Frisone
J’étais triste: malgré mon envie de retourner en Afrique, je pressentais que je devais me donner le temps pour acquérir une formation plus complète, pour réussir à comprendre de façon moins superficielle la réalité africaine aussi. Connaissant le projet de Sophia, j’ai compris qu’il pouvait être la solution la plus adéquate à mes exigences. Maintenant, six mois après le début de cette expérience, je peux dire que je ne me trompais pas.”
Et concernant le cursus de Sophia, Fabio continue: Des professeurs aux étudiants, en passant par le personnel, l’IUS est un cursus académique nouveau. Au centre du plan d’étude, il existe la possibilité d’acquérir des connaissances et de développer des compétences interdisciplinaires. La recherche constante de cette complémentarité est un trait essentiel dans le dialogue qui se déroule en classe entre les différents domaines d’étude, mais aussi dans les relations personnelles. Le défi de l’Institut est d’expérimenter une manière nouvelle d’étudier et de faire de la recherche, d’élaborer la culture et de la partager.
Cela produit une méthodologie didactique spécifique: l’exercice de la réflexion demande de ne pas être pressé, de donner du temps aux questions, pour ne pas se retrouver confus par des conclusions approximatives. Il faut tenter chaque jour une question en plus, jusqu’à découvrir les racines des problèmes, pour les comprendre et les réélaborer en abandonnant les solutions idéologiques.
Chacun devient le protagoniste du changement social et politique, en regardant en face les problèmes et en visant à défaire les nœuds les plus complexes au service de nos villes et de nos peuples. Je sens que grandit en moi une pensée qui se fait toujours plus ouverte. C’est un engagement qui se renouvelle chaque jour. Si la tension qui nous guide est l’aspiration à construire la fraternité universelle, nous savons que pour voler aussi haut il faut commencer par le banc d’essai de la vie quotidienne.”
Source:Istituto Universitario Sophia
Mai 12, 2014 | Non classifié(e)

“Tout est né il y a deux ans, raconte Maria Pia Redaelli, point de référence AFN sarl pour la République Démocratique du Congo, où le projet Petite Flamme marche bien. Deux de nos enseignants avaient participé à un meeting de formation organisé par les Focolari à Douala au Cameroun. A leur retour ils ont voulu mettre en pratique quelques unes des idées déjà expérimentées dans d’autres écoles, comme la mise en place d’un ’Parlement des enfants’. Le premier effet a été que les enfants on commencé à voir l’école comme si elle leur appartenait, à être actifs et acteurs. Les années précédentes nous avions tant de difficultés à maintenir la propreté dans les classes et surtout dans la cour autour de l’école, maintenant on ne trouve plus un papier par terre… »
Chaque ‘Parlement’ est composé d’un président, d’un vice président et de quelques ministres, proportionnellement au nombre d’enfants. Chacun d’entre eux a un rôle. A la Petite Flamme Ndolo, qui compte plus de 400 élèves, le président de l’école, Mbuyi Idrisse, raconte : « chaque matin j’arrive un peu avant 7h30, pour avoir le temps de rassembler mes copains, de voir si leur uniforme est propre et bien mis. Sinon je dois les renvoyer chez eux ».
Makwatshi Donnel est le vice président : « j’aide le président à maintenir la discipline – explique-t-il – surtout quand les enfants sont en rang avant d’entrer en classe et à la sortie de l’école ».
“Je suis ministre de l’art – ajoute Biamungu Bienvenue – j’entonne les chants le matin avant de commencer l’école. Même quand il y a des fêtes, j’aide le maître à préparer les nouvelles scénettes ».
Et Beyau, ministre des finances : « Mon rôle est de pousser les copains à venir en aide aux élèves qui sont dans le besoin. Par exemple, si quelqu’un perd un de ses parents ou un frère, nous essayons de contribuer aux dépenses avec nos économies pour être proches de celui qui souffre. La même chose quand nous apprenons que des enfants dans le monde souffrent. C’est moi qui ramasse tout ce que nous avons récolté et je le confie à la directrice de l’école ».

Luwala Précieuse est ministre de la santé: « à peine j’arrive à l’école, je vais remplir quelques bidons d’eau et j’y ajoute quelques gouttes de ‘désinfectant’ pour éviter que les enfants prennent des maladies. Puis durant la pause de 10h, je vais à la cuisine et je demande à la cuisinière de me faire goûter la ‘bouillie’ pour contrôler si elle est bonne et s’il y a assez de sucre, à la grande joie de mes copains ».
Losambo Jepthe : « Je suis ministre des sports. Cette année j’ai essayé d’organiser quelques équipes de foot aussi bien pour les garçons que pour les filles. Tous les mercredis nous faisons l’entrainement et le samedi, pendant la récréation, nous jouons les parties selon des classes ».
Nakamuwa Pembe, ministre de l’environnement : « Je contrôle que l’école soit toujours en ordre ; quand je vois qu’un copain jette un papier par terre je l’invite à le mettre dans la corbeille. Je contrôle en plus que les classes et les toilettes soient propres ».
Luwala Précieuse, ministre de la culture: « Je veille à ce que les enfants parlent en français qui est la seule langue autorisée à l’école ».

Et pour finir, Binia Exaucé, ministre de l’ordre : « chaque matin je vérifie qu’il y ait dans toutes les classes la craie au tableau et je siffle pour donner le signal du début et de la fin des classes ».
« Avec ce ‘Parlement des enfants’ – conclut Maria Pia – nous avons fait l’expérience d’un saut en qualité quant à l’engagement des enfants de Petite Flamme et à la fin de l’école primaire quand ils vont au collège, les professeurs sont en admiration devant l’engagement de ces enfants. L’ambassadeur d’Italie est même venu récemment en visite à la Petite Flamme, il était très satisfait du climat de respect et d’harmonie qui régnait entre tous. Puis, s’adressant aux enseignants, il a eu des paroles de grande estime et d’encouragement ».

Mai 10, 2014 | Non classifié(e)
Ce geste éloquent
“Dans la société africaine, la femme et l’enfant sont considérés comme des créatures inférieures. J’avais demandé à Dieudonné quelle serait le comportement d’un chrétien. Nous avons parlé durant deux heures, mais il n’a pas réussi à me convaincre. Je venais de lui dire au revoir, lorsque j’ai entendu un bruit: une fillette qui portait un seau d’eau sur la tête était tombée à quelques mètres de nous, dans la boue. Alors que tous les autres riaient sans bouger un doigt, j’ai vu Dieudonné se précipiter pour aider la petite à se relever. Et il ne s’est pas arrêté là: il est allé à la fontaine pour remplir le seau à nouveau et le lui a apporté jusqu’à la maison. Je suis resté silencieux face à cette scène; comme moi, d’autres étaient étonnés par le comportement que Dieudonné avait eu avec cette fillette. Ce geste a été pour moi le plus éloquent de toute notre conversation.” A.B. – Cameroun
Franchir le fossé
“Je n’ai jamais été vraiment proche des gens, mais lorsque ma fille a commencé à se droguer, ma certitude s’est effritée. J’ai compris que je devais franchir le fossé de mon isolement et aller vers les autres. J’ai ainsi eu l’occasion de m’approcher de deux amis de ma fille, qui venaient de sortir de prison, pour possession de drogue. Je les ai abordés sans aucun préjugé. Un rapport d’amitié s’est ainsi établi et, alors que ma fille retrouvait un rapport avec moi, ces jeunes aussi ont eu la force de se réinsérer dans leur famille.” M.T. – Italie
Faire un effort
“Lorsque notre fille nous a dit qu’elle était proche du divorce, c’était pour nous un grand choc. Cela ne servait à rien de se révolter ou de la sermonner, mais seulement partager sa douleur. J’ai essayé de lui faire sentir qu’elle n’était pas seule, aussi parce qu’elle vit dans un autre État. Lorsqu’elle est venue quelques jours chez nous avec ses deux enfants, nous l’avons accueillie chaleureusement et avec affection. Grande a été notre joie, lorsque, de retour chez elle, elle nous a informés qu’elle voulait faire un effort pour reconstruire son mariage, plutôt que continuer les démarches pour le divorce.” J.S. – USA
Tiré de: L’Évangile du jour, Città Nuova Editrice.
Mai 9, 2014 | Focolare Worldwide

“ Bâtisseurs de ponts en Europe en faisant des pas vers la réconciliation et tissant des amitiés outre frontières. Il en est sorti un courant d’espérance inspiré de l’évangile… » : c’est le motif du Prix Européen de St Ulrich, reçu par le comité d’orientation de Ensemble pour l’Europe le 3 mai à Dillingen, ville historique de Bavière (Allemagne). Ensemble pour l’Europe rassemble 300 mouvements et communautés chrétiennes et s’engage dans la réconciliation et l’amitié entre les peuples européens. Y participent des chrétiens catholiques, évangéliques réformés, orthodoxes, anglicans et chrétiens appartenant à des églises libres.
Les bénéficiaires du prix et les représentants de 50 mouvements et communautés sont accueillis par les autorités civiles et religieuses : le maire Kunz, l’évêque catholique Zsarda de Augusta et l’évêque régional évangélique Grabow, en plus de personnalités de l’économie et de la culture de la région.
La laudatio a été faite par le cardinal brésilien João Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour la vie consacrée, venu de Rome : « Je vois avec reconnaissance le témoignage œcuménique du chemin Ensemble pour l’Europe. Des aspects toujours nouveaux s’ouvrent dans ce chemin, dans lesquels il est possible de se rencontrer fraternellement, en faisant naitre l’amour réciproque entre les Eglises et en ouvrant ainsi de nouvelles approches sur des points qui nous divisent encore. ».
La fondation européenne St-Ulrich nait dans la ville de Dillingen (Bavière occidentale) en 1993 à l’occasion des 1000 ans de la canonisation de l’évêque Ulrich. Son but est le développement de l’unité de l’Europe dans la tradition occidentale. Le président du conseil d’administration, l’évêque d’Augsbourg, Mgr Konrad Zdarsa, a présidé la cérémonie religieuse avec son collègue évangélico-luthérien, l’évêque Michael Grabow. Parmi les personnalités qui ont déjà reçu le prix ont peut citer l’ex chancelier de la république fédérale allemande, Helmut Kohl, l’ex président de la république allemande Roman Herzog, l’ex président polonais et prix Nobel de la paix, Lech Walesa, l’ex archevêque de Prague, le cardinal Miroslav Vlk, Andrea Riccardi, fondateur de la communauté de Saint Egidio.
Le président de la Fondation St Ulrich, Landrat Leo Shrell : « la variété impressionnante des mouvements engagés montre de manière évidente que l’intuition de Ensemble pour l’Europe est soutenue par des personnes de diverses Eglises et de provenances variées, qui ont un unique objectif : contribuer à l’unité européenne ». Selon Schrell ce chemin « est capable d’indiquer une route vers le futur. »
La somme allouée au prix (10000 Euros) est programmée pour servir à faire participer des jeunes des pays de l’Europe de l’Est à l’initiative de Ensemble pour l’Europe, en particulier pour le prochain congrès 2016.
Gerhard Proß (de l’YMCA de Esslingen), en tant que représentant du comité d’orientation de « Ensemble pour l’Europe » a remercié pour l’honneur reçu. Le prix est considéré comme un encouragement à continuer le travail : aider à découvrir la richesse de la multiplicité européenne, en ce moment historique où l’on assiste à la renaissance des nationalismes : « le futur de l’Europe est dans l’Ensemble ».
Mai 8, 2014 | Non classifié(e)
Ubuntu: je suis parce que nous sommes. C’est autour de cette idée fortement inscrite au cœur de nombreuses cultures africaines que s’articule le projet Sharing with Africa (Partage avec l’Afrique). Du 27 avril au 5 mai une centaine de jeunes, provenant de 29 pays, se sont réunis à Nairobi. Mais qu’est-ce que précisément l’Ubuntu ? Le professeur Justus Mbae, doyen de l’Université catholique de l’Afrique de l’Est, l’a expliqué au cours d’un dialogue non minuté: “Chaque situation ou réalité qui concerne notre personne procède de la communauté, parce que l’individu en fait partie : c’est à travers la relation avec les autres personnes qui la composent qu’il devient lui-même une personne »
Dans la Cité Pilote de Nairobi, au Kenya, a Sharing with Africa, les jeunes partagent aussi projets et expériences pour répondre aux défis que doivent relever leurs propres pays. Une créativité et un engagement surprenants : ils sont capables d’interpeller les institutions publiques.
Leur manifeste s’inspire d’un discours de Chiara Lubich, fondatrice des focolari, qui suggère les étapes pour changer sa propre ville: choisir des amis animés des mêmes intentions, aller vers les plus démunis pour les secourir et demander à Dieu de pourvoir à ce qui manque. C’est la voie pour asseoir le projet d’une ville renouvelée et élargir notre regard au monde entier.

Bénédict est un jeune infirmier de l’hôpital d’Iringa (Tanzanie) Dans son pays le sang est assurément un bien précieux. Il en manque beaucoup dans les hôpitaux et c’est une des causes de mortalité. Un jour, à la section maternité, beaucoup de mamans doivent rentrer chez elles: le laboratoire n’a plus aucune poche de sang. Bénédict confie cette situation aux jeunes des focolari avec lesquels il chemine depuis un certain temps. Ils sont attentifs aux besoins des plus pauvres. La solution arrive du groupe : pourquoi ne pas proposer une collecte publique de sang ? « C’est vrai que dans notre pays nous avons peu de choses à partager tant la misère nous écrase parfois. Mais du sang nous en possédons tous, il se trouve à l’intérieur de chacun » C’est ainsi qu’un appel est diffusé par lettre et en quelques heures 22 poches sont à disposition. Le chef du laboratoire confie n’avoir jamais vu une telle générosité. C’était en 2010. Au cours des quatre dernières années l’initiative s’est étendue au point de devenir une référence officielle pour les institutions sanitaires du pays et en janvier les jeunes de la Ruaha University d’Iringa et ceux de l’Institut musulman Dar el Salaam se sont portés comme donneurs volontaires.

C’est là seulement l’une des 800 “parcelles de fraternité” recueillies depuis 2012. Nous les appelons ainsi pour souligner que même si elles sont petites, ces actions sont en mesure de produire du changement et de la nouveauté. Le reste se trouve dans la Carte de la Fraternité, la nouveauté de cette 17ème Semaine pour un Monde Uni, un rendez-vous annuel qui se propose de montrer aux institutions internationales des initiatives qui rendent possible la fraternité entre les hommes. L’ouverture officielle a eu lieu à Nairobi le 1er mai. A cette occasion vingt minutes de streaming ont relié le monde entier à Sharing with Africa.
Maria Voce, présidente des focolari, dans son message d’encouragement, s’est réjouie de la « persévérance courageuse» qui a caractérisé les actions engagées pour ce projet « au cœur des situations complexes du monde actuel » et pour la Carte de la fraternité. On a conscience d’œuvrer pour « un immense chantier, mais il s’agit du Rêve d’un Dieu comme Chiara Lubich aimait le définir. Et cela est aussi une garantie. La fraternité universelle n’est pas une utopie, loin de là : si elle exige de l’humanité un chemin ardu, elle en est aussi la perspective inéluctable » L’objectif de cette nouvelle année sera d’intéresser les délégations nationales de l’UNESCO à la reconnaissance officielle de la Semaine Monde Uni, en raison de sa contribution à l’unité de la famille humaine.
Bon travail à tous les Jeunes pour un Monde Uni !
Mai 7, 2014 | Focolare Worldwide
Quelles peuvent être les dix bonnes raisons pour être architecte aujourd’hui ? Quelle est la responsabilité que nous devons endosser en ce qui concerne la manière d’ « habiter » en relation avec les nouveaux besoins, les attentes et aussi les rêves qui sont propres à ceux qui vivent cette époque ? Comment imaginer les espaces qui contribuent au bien-être de l’homme ?
Voici quelques-unes des interrogations lancées par « Dialogues en Architecture » (D.A.) au cours d’un des nombreux workshop dans le cadre du VII World Urban Forum promu par UN Habitat– agence des Nations Unies- portant le titre « Equité urbaine dans le développement. Ville pour la vie ».
Le Forum mondial s’est déroulé à Medellin du 3 au 11 avril, avec la participation de 20.000 personnes provenant du monde entier. Les activités parallèles étaient au nombre de 600 : séminaires, workshop, conférences et expositions. Un espace intéressant pour s’interroger et réfléchir sur l’inégalité croissante qui investit les centres urbains de la planète.
« Dialogues en architecture » se propose comme lieu d’approfondissement culturel et de stimulus civil et professionnel pour imaginer, projeter, construire, des espaces de communion et de réciprocité dans la ville contemporaine.
Le workshop promu par D.A., s’est tenu le 10 avril dans une des 16 Bibliothèques urbaines de Medellin, a mis l’accent à propos de quelques expériences sur le territoire, comme celle portée de l’avant dans le Barrio de La Merced de Bogotà. Laura Sanabria de l’Observateur Urbain de l’Université de La Salle, avec l’architecte Mario Tancredi, ont illustré comment ils travaillent- en collaboration avec d’autres collègues- en cherchant à nouer des relations entre les institutions publiques et les personnes du lieu ; et de la création d’un Conseil Mobile au service des besoins de la communauté. Ils ont mis en évidence – comme une des caractéristiques qui est à la base de « Dialogues en Architecture »- l’importance de la valeur de la fraternité comme « moteur » d’architectures au service de l’homme.

Barrio de La Merced
Comment dialoguer et œuvrer en particulier dans les contextes des métropoles latino américaines comme Bogotà et Medellin ? Quelques jeunes architectes colombiens de D.A. ont organisé, toujours dans le cadre du Forum, des visites guidées à Bogotà et Medellin. Au « Barrio de La Merced- raconte Fernando Bedoya – entrer dans les histoires des gens, dans leur vie, a représenté une grande « aula de formation ». Le contact vivant avec les enfants et avec les responsables du Centre Social Unidad, initié par le Mouvement des Focolari avec des personnes du barrio, a représenté la première forte immersion parmi les plaies et les défis de cette population qui avec la force de l’amour et de la confiance réussit, jour après jour, à conquérir les propres droits à vivre d’une façon digne ». Et elle continue : Au « Barrio de ‘ la Candelaria’, nous nous sommes immergés dans le cœur historique et culturel de la ville qui a attiré des artistes, écrivains et intellectuels, également étrangers, qui ont comblé la zone de théâtres, bibliothèques et centres culturels. Nous avons visité quelques-unes des œuvres architecturales de Rogelio Salmona où la construction de l’espace collectif occupe le poste central. Et enfin, la visite au Musée enchanteur de l’Oro qui nous a transportés aux racines de la très riche civilisation précolombienne ».
« L’époque actuelle exige de nous une vision différente de l’architecture- conclut Juliana Valencia-, la fragilité du contexte est notre point d’action pour pouvoir rester debout dans la crise. La beauté est maintenant un thème relatif, regarder le monde à partir d’une seule discipline ne fonctionne pas et c’est pour cela que notre point de départ ne peut être autre que l’homme lui-même, ses besoins et son rapport à l’espace ».
Prochain rendez-vous, en juin en Espagne : Barcelona ArquitecturaLimite.
Mai 6, 2014 | Non classifié(e)

Mgr Livio Maritano (à droite) avec Chiara Lubich, les parents de Chiara Badano, et la doct. Maria Grazia Magrini, vice postulateur de la cause de béatification de Chiara Luce.
Mgr Livio Maritano, évêque émérite du diocèse d’Acqui, nous a quittés aujourd’hui.
Le lien entre Mgr Maritano et le mouvement des Focolari est devenu particulièrement plus intense suite à sa rencontre avec Chiara Luce Badano, jeune membre des Focolari de son diocèse, qui souffrait d’une maladie en phase terminale.
Il l’avait connue les derniers temps de sa vie et était resté frappé par son témoignage chrétien lumineux, « par la hauteur de sa spiritualité, par le niveau d’amour pour Dieu qui lui donnait la force d’affronter la maladie ».
A la nouvelle du départ de Mgr Maritano, Maria Voce a affirmé : «Il a su lire dans la vie de Chiara Luce la sainteté dans la vie quotidienne». Après la mort de la jeune Badano, voyant l’attrait grandissant qui continuait à émaner d’elle, il a fait ressortir dans sa vie les signes d’une dimension de sainteté universelle quitouchait le cœur de nombreuses personnes, surtout des jeunes. Il a ainsi décelé en Chiara Luce un modèle à leur offrir, comme par la suite Benoit XVI le souligna à l’occasion de sa béatification. Ensuite, il a voulu lui-même porter ce témoignage partout, dans toute l’Italie, où on l’appelait pour le raconter.
Mgr Maritano eut plusieurs fois la possibilité de rencontrer Chiara Lubich. L’estime envers sa personne et son charisme, qu’il voyait incarné de manière toute particulière dans la vie de la jeune Chiara Luce Badano, l’a amené à poursuivre un rapport même épistolaire avec la fondatrice des Focolari.
« Le mouvement des Focolari garde en mémoire Mgr Livio Maritano avec gratitude et reconnaissance », dit encore Maria Voce. « Nous nous unissons dans la prière à sa famille, ses amis, tout le diocèse d’Acqui et l’Eglise tout entière ».
Mai 6, 2014 | Focolare Worldwide
Mai 5, 2014 | Non classifié(e)
« Que répondrais-tu à quelqu’un qui soutient qu’il est impossible d’établir un dialogue vrai et authentique entre cultures et religions différentes ? » C’est une question qui a été posée à Chiara au cours d’une rencontre d’amis musulmans en 2002
Mai 5, 2014 | Focolare Worldwide
Le mouvement des Focolari voudrait exprimer sa proximité à l’Ordre des Frères Mineurs Capucins pour le départ du P. Casimiro Bonetti. La Providence de Dieu a voulu lier sa personne aux premières heures du mouvement des Focolari Ce fut lui, de fait, qui le 7 décembre 1943, accueillit la consécration à Dieu de Chiara Lubich. Ce fut lui qui en diverses circonstances se révéla un instrument de Dieu. Il suffit de penser à la réponse donnée à Chiara, après en avoir compris la générosité : « Rappelez-vous, mademoiselle, que Dieu vous aime immensément ». Ou bien à la pensée qu’il exprima le 24 janvier 1944 à propos de l’instant le plus douloureux de la passion de Jésus, qui à son avis, se trouvait lorsqu’Il a crié : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27,46) De telles affirmations, dont il s’est lui-même étonné en y reconnaissant le fruit de l’agir de l’Esprit Saint, ont eu dans l’âme de Chiara Lubich une résonnance particulière. Grâce au charisme que Dieu lui a donné, ces intuitions et d’autres qu’elle a eues, sont devenues au fil du temps les fondements de la spiritualité de l’unité qui anime la vie du mouvement des Focolari. En conservant un vivant souvenir du P. Casimiro Bonetti, avec tous ceux qui font parti du mouvement des Focolari d’une manière ou d’une autre, je vous assure de notre prière commune pour lui, de notre gratitude et notre reconnaissance. Maria Voce Présidente du Mouvement des Focolari
Mai 5, 2014 | Non classifié(e)
Du 23 au 26 avril, dans la cité pilote de Loppiano, une centaine de jeunes consacrés hommes et femmes, venant de 36 pays et appartenant à 56 familles religieuses, se sont retrouvés autour du slogan: Oui! Nous choisissons l’évangile !
Un meeting préparé avec enthousiasme depuis longtemps, en vue de l’année 2015 dédiée à la vie consacrée, mais aussi en tant qu’étape d’un chemin qui, au-delà de la diversité des charismes, est partagée par ceux qui ont engagé leur vie à la suite de l’évangile.
Première journée : toute centrée sur l’approfondissement théologique (préparé par le p. Alessandro Clemenzia, professeur de théologie Trinitaire), avec des moments de partage, dialogue, échanges des propres expériences de vie et rencontre avec les habitants de Loppiano. Visite à la cité pilote, messe dans le sanctuaire, dîner dans les communautés-focolari et dans les familles.
Quatre étaient les défis affrontés dans les workshops du second jour: rapport entre évangile, étude et vie; évangile et esprit de pauvreté, rapports communautaires; Eglise pauvre pour les pauvres. Visite à l’Institut Universitaire Sophia et soirée de fête avec les jeunes de la cité pilote.
Le dernier jour : dialogue à tous azimuts avec le Card. Braz de Avis, préfet de la congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique. « Don João”, comme il aime se faire appeler, a exprimé sa joie de voir cette présence nombreuse de jeunes. « Cette spiritualité de communion – a-t-il souligné – doit entrer dans tous les charismes, être l’âme de tous les charismes » et il faut le faire « comme expérience vécue ». Et il a ajouté : « en voyant votre joie et la lumière que vous avez trouvée, nous sentons que c’est en train de se réaliser » et il est important de rappeler qu’ « un charisme est pour l’Eglise, non pas pour un groupe. Nous avons besoin de suivre Jésus ensemble… L’autre, pour moi, n’est pas seulement ma pénitence mais la possibilité de faire l’expérience de Dieu : je ne peux aimer que si je suis proche de quelqu’un… » Et face aux difficultés que ce chemin rencontre, il faut – a-t-il ajouté – découvrir et comprendre « le cri de Jésus sur la croix », parce que sans la mesure du don de la vie que Jésus nous a montré, « nous n’arriverions pas à nous aimer ».
Encouragés par le style familier et direct du cardinal, les jeunes ont continué dans un dialogue participé et ouvert qui a touché les nombreux défis que les communautés religieuses ont à affronter aujourd’hui : « Comment continuer l’expérience faite ici dans nos communautés ? Comment être véritablement libres même si l’on est dans une structure et avec des vœux ? Comment vivre en tant que personnes ‘bloquées dans un plâtre’ ? Comment grandir dans l’esprit d’unité ? Comment considérer les souffrances de nos congrégations et de l’Eglise ?, sont quelques unes des questions des jeunes. Les réponses du Card. Braz de Avis ont été tout aussi directes : « en rentrant en communauté, ne parlez pas mais aimez », pour être libres « retournez en Galilée – comme le dit le pape François – là où Dieu nous a regardés dans les yeux la première fois » et développer une « liberté qui part de l’intérieur… en revenant au style de l’évangile ». Et encore : « là où il y a attachement à l’argent, au pouvoir… il n’y a plus d’Eglise ; nous devons entrer, comme nous l’invite le pape, dans les plaies de l’Eglise et de l’humanité… regarder le passé avec gratitude, le futur avec espoir et vivre le présent avec passion… ».
Après avoir ouvert son cœur sur sa relation fraternelle avec le pape François, il a annoncé les différents rendez-vous pour 2015 et en particulier, le congrès mondial pour les jeunes consacrés/ées du 23 au 26 septembre 2015, en affirmant que « le Pape vous aime et notre Congrégation est votre maison ».
Plus de deux heures d’immersion dans la vie d’une Eglise qui s’interroge sans s’éârgner sur la propre réalité et sur les défis de ce qui fait le quotidien, une Eglise qui a dans le pape François un moteur d’un renouvellement profond et radical qui devient un stimulant et interpelle chacun en personne, chaque communauté, famille, cellule sociale. La conclusion s’est passée en fête avec les habitants de la cité pilote recueillis dans la célébration de la messe au sanctuaire « Théotokos », en présence aussi de l’évêque du diocèse Mgr Mario Meini.
Mai 3, 2014 | Non classifié(e)
« Que répondrais-tu à quelqu’un qui soutient qu’il est impossible d’établir un dialogue vrai et authentique entre cultures et religions différentes ? » C’est une question qui a été posée à Chiara au cours d’une rencontre d’amis musulmans en 2002
Mai 2, 2014 | Focolare Worldwide
Des engagements renouvelés et de fortes motivations ont caractérisé le deuxième Séminaire des œuvres sociales d’Amérique Latine et des Caraïbes qui a réuni les 12 et 13 avril derniers 70 représentants ainsi que d’autres instances des focolari engagées dans le social : Humanité Nouvelle, Jeunes pour un Monde Uni, Familles Nouvelles. La veille 90 personnes engagées dans l’Economie de Communion venaient de conclure leurs travaux.
Ce Séminaire a voulu renforcer la collaboration au niveau de tout le continent et a élaboré une « Charte d’intention » Ce fut aussi l’occasion de définir les modalités pour mettre en réseau les projets, les organismes et mouvements sociaux porteurs de fraternité évangélique en vue de transformer la société. Un objectif en accord avec « le Document d’Aparecida » des évêques latino-américains qui indique « l’option préférentielle pour les pauvres et les exclus » comme la boussole qui oriente la communauté chrétienne d’Amérique Latine et des Caraïbes. Une option qui n’est pas exclusive mais qui propose aux chrétiens cette priorité d’action et de style de vie. Le dialogue engagé avec Maria Voce, la présidente des focolari et le coprésident Giancarlo Faletti a été un moment important de cette rencontre.
Les questions posées ont mis en évidence les avancées et les souffrances, sans cacher un sentiment de solitude. Les réponses, éclairées par la perspective de contribuer à la réalisation du testament de Jésus « Que tous soient un » (Jean 17, 21) ont ouvert un nouvel horizon, non seulement pour les œuvres sociales, mais pour tout le Mouvement des Focolari.
“Vous êtes au cœur du charisme et plus encore, au cœur de ses origines ! Tout ce que vous faites est une mise en pratique de ce que Chiara Lubich et ses compagnes ont commencé à vivre à Trente », a rappelé Maria Voce. « Elles sont allées à la rencontre des pauvres, emportant avec elles un carnet et un crayon pour prendre note de leurs adresses et de leurs besoins. Elles se retrouvaient ensemble pour mettre en commun les nécessités et voir les possibilités d’aides et de ressources. C’était le principe du réseau. C’est ce que vous faites !”
« Toutes les initiatives à caractère social devraient contribuer à renouveler la société, à la faire devenir une communauté où l’on vit en partageant le même but, où l’on met en commun besoins et talents – a précisé Maria Voce en ajoutant : « Vous donnez une visibilité plus complète du charisme [de l’unité], qui n’est pas seulement spirituel, mais aussi social. Vous le faites voir »
Giancarlo Faletti a invité “à être conscients que nous ne sommes pas seuls sur ce chemin, mais que beaucoup d’autres nous accompagnent dans de nombreux autres domaines » « Tous – a conclu Maria Voce – ont le même but : transformer la société, mais avec des moyens différents. Nous devons nous réjouir que dans la maison de Dieu il y ait de nombreux appels et des réponses très variées. Chacun est une des tesselles qui composent cette grande mosaïque dont nous sentons la grandeur et la force »
www.sumafraternidad.org
Mai 2, 2014 | Non classifié(e)
Le monde uni passe par le dépassement des inégalités sociales.
Avr 30, 2014 | Non classifié(e), Parole di vie
“Au nom du Christ… laissez-vous réconcilier avec Dieu”
Cependant, cette foi dans l’amour de Dieu ne peut pas rester enfermée en chacun, comme l’explique Paul : “Dieu nous a confié le ministère de la réconciliation”(cf. 2 Co 5,18). Il confie à chaque chrétien la grande responsabilité de témoigner l’amour de Dieu pour ses créatures. Comment ?
Tout notre comportement devrait rendre crédible cette vérité que nous annonçons. Jésus n’a-t-il pas dit qu’avant de porter notre offrande à l’autel nous devons nous réconcilier avec celui ou celle qui aurait quelque chose contre nous (cf. Mt 5,23-24).
Cela vaut en premier lieu à l’intérieur de nos communautés : familles, groupes, associations, Églises. Nous sommes appelés à éliminer tout ce qui s’oppose à la concorde entre les personnes et entre les peuples.
“Au nom du Christ… laissez-vous réconcilier avec Dieu”
“Au nom du Christ” veut dire “en référence au Christ, à sa place”. Aussi, jouant son rôle, vivant avec lui et comme lui, aimons-nous comme il nous a aimés, sans réserve, ni préjugé, ouverts aux valeurs de l’autre, prêt à donner notre vie les uns pour les autres. C’est le commandement de Jésus par excellence, le signe distinctif des chrétiens, valable aujourd’hui encore, comme à l’époque des premiers disciples de Christ.
Vivre cette parole veut dire devenir des réconciliateurs.
Alors, chacun de nos gestes, chacune de nos paroles et de nos attitudes, s’ils sont imprégnés d’amour, seront comme ceux de Jésus. Nous serons comme lui porteurs de joie et d’espérance, de concorde et de paix, et nous annoncerons ce monde réconcilié avec Dieu (cf. 2 Co 5,19) que toute la création attend.
Chiara Lubich
Parole de vie publiée en 1997
Avr 30, 2014 | Focolare Worldwide
Le lien mondial ( http://live.focolare.org/y4uw/ ) qui reliera le 1er mai à 13 heures italiennes, des jeunes des cinq continents pour donner le via à la Semaine Monde Uni 2014(SMU) : « Bridging cultures », galaxie d’activités et d’actions des Jeunes pour un Monde Uni (JPMU) sur les cinq continents, centrées sur le partage réciproque. D’autres liens avec le Japon, la RDC, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Nigéria, l’Algérie, le Portugal et le Brésil. Une centaine de jeunes se sont rassemblés ces jours-ci à Nairobi (Kenya) : la moitié représente les peuples africains de la région sub-saharienne et l’autre moitié, les autres continents.
« Sharing with Africa ». C’est la devise pour exprimer la réciprocité que l’édition 2014 de la SMU veut actualiser avec le continent africain, emblème de couleurs, cultures et défis, afin d’approfondir quelques piliers des cultures africaines, dans un partage réciproque et échange de richesses.
Loppiano (Italie), comme chaque année, se transformera en une grande place ( #Spiazzaci) pour rendre visible une Italie différente avec les initiatives en cours sur la légalité, le dialogue interreligieux et l’immigration. Pour en savoir plus, consulter www.facebook.com/y4uw.international?fref=ts
Maria Voce, présidente des Focolari, a exprimé aux jeunes la reconnaissance pour l’« engagement », « le courage tenace » dans la « poursuite de l’objectif du Monde Uni, immergés dans les événements complexes du monde contemporain et dans les réalités diversifiées » qui leur sont proches. C’est un « immense chantier» a-t-elle ajouté, mais « il s’agit du rêve d’un Dieu, comme Chiara Lubich aimait le définir ».Tout en assurant son soutien à tous ceux qui « se reconnaissent dans les idéaux du Mouvement des Focolari », elle a rappelé le souhait adressé aux JPMU par Jean-Paul II : « Ce sont seulement ceux qui regardent vers le futur qui sont ceux qui construisent l’histoire », et elle a conclu en ces termes : « et l’histoire, comme du levain dans la pâte, nous sommes en train de la construire ici et maintenant » avec beaucoup d’autres.
Le 1er mai, en outre, pourrait être adopté l’Atlas de la Fraternité, un premier rapport sur 800 fragments de fraternité, actions courageuses qui se propagent dans les villes, construisent des ponts entre les hommes, les groupes et les cultures, ouvrent les voies au dialogue et indiquent de nouveaux parcours aux communautés. Un voyage idéal entre les méridiens et les parallèles du globe qui démontre combien la fraternité mise en acte enrobe le monde. Il constitue le premier document de l’United World Project (UWP) suite au Genfest 2012 à Budapest, consultable sur www.unitedworldproject.org .
Avr 29, 2014 | Non classifié(e)

Partecipanti al convegno – (C) Thomas Klann
« Le charisme de l’unité (…) est tombé sur une chrétienne que Dieu a voulu qu’elle soit catholique. Mais (…) il n’est pas seulement pour les catholiques, cela n’aurait aucun sens, il est pour toute la chrétienté ». C’est avec ces paroles de Chiara Lubich que s’est ouvert le Cours organisé par le Centre Uno-secrétariat des Focolari pour l’œcuménisme– qui s’est déroulé du 11 au 13 avril à Castelgandolfo, sur les « Pentecôtistes » : une réalité très variée, née en 1901 aux Etats-Unis (mais avec des prodromes dans les siècles précédents) et qui grandit continuellement.

Udo e Ilona Knoefel, fondatori della comunità pentecostale Jesus-Gemeinde Sohland (Germania) – (C) Thomas Klann
Les leçons données par des experts se comptent au nombre de cinq : le professeur Teresa Rossi de la Pontificia Università Angelicum (Roma), Mons. Juan Usma du Conseil Pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, le pasteur Albert Pataky, président des Eglises Pentecôtistes de la Hongrie, Michelle Moran, Présidente du Renouveau Charismatique Catholique International(ICCRS), Udo et Ilona Knöfel, fondateurs de la Jesus-Gemeinde Sohland (Allemagne), une communauté pentecôtiste.
Une centaine de participants- parmi lesquels des pentecôtistes, des réformés, des catholiques, une luthérienne et un orthodoxe- d’une vingtaine de pays européens, du Brésil et de la Corée.
Le professeur Rossi a présenté un panoramique sur la naissance et le développement historique du Pentecôtisme. Tandis que Mons. Usma a illustré le dialogue avec l’Eglise catholique, en affirmant qu’il s’agit « d’une réalité complexe avec laquelle le Vatican a accepté de dialoguer ». Il faut signaler que déjà lors du Concile Vatican II, il y avait un observateur pentecôtiste. En citant le document d’Aparecida, publié par les évêques latino-américains en 2007, il a souligné que pas mal de catholiques transmigrent vers le pentecôtisme, pas tellement pour des raisons doctrinales mais par recherche de Dieu.
Le Président des Eglises pentecôtistes hongroises, le pasteur Albert Pataky, participe depuis longtemps à un groupe œcuménique promu par les Focolari, qui se retrouve mensuellement pour méditer ensemble la Parole de Dieu. « Notre mouvement, raconte-t-il, est né dans la prière qui le renouvelle continuellement et le fortifie ».

(C) Thomas Klann
Dans l’Allemagne de l’Est, lorsqu’elle était encore sous le régime communiste, une communauté s’est formée autour d’Udo et Ilona Knöfel, qui pour ses formes charismatiques de l’époque, ne fut pas acceptée par l’Eglise évangélique locale. C’est en étant en contact en 2004 avec le Mouvement des Focolari qu’elle a cherché la réconciliation. Actuellement, la communauté s’est engagée à diffuser la connaissance de Jésus dans la région retenue la plus « athée de l’Europe ».
Les expériences du « dialogue de la vie », typique contribution des Focolari, sont nombreuses. Un dialogue basé sur « l’art d’aimer » qui crée les conditions pour que Jésus, selon sa promesse, se rende spirituellement présent parmi les chrétiens d’Eglises différentes (Mt 18,20). A Bari, il existe un échange direct entre Les Focolari et une communauté pentecôtiste nigérienne. Au Venezuela, au cours des années, un rapport œcuménique s’est développé et il a permis d’offrir au Congrès Missionnaire Américain qui s’est déroulé en novembre 2013 (avec la participation de 4000 délégués), un Forum œcuménique avec la participation d’un pasteur pentecôtiste originaire du Venezuela.
Pendant le cours à Castelgandolfo, après avoir entendu un discours de Chiara Lubich sur l’amour réciproque, une des participants a demandé pardon aux pentecôtistes présents pour les préjugés tenus jusque là dans le cœur. Ses paroles ont exprimé ce que beaucoup de personnes sentaient. « La chose la plus importante est l’amour- a dit le pasteur Pataky de la Hongrie-. L’orgueil divise, l’amour unit. Les vérités de foi que chacune des Eglises apporte, nous uniront si nous vivons dans l’amour. L’œuvre de l’Esprit Saint veut nous unir ».
Avr 28, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
« Aves quelques amis des Focolari de Bangkok, raconte Luigi Butori un des protagonistes de l’action, nous essayions depuis longtemps d’apporter notre aide concrète à quelques familles de réfugiés du Myanmar, de l’ethnie Karen qui s’étaient établies dans le nord de la Thaïlande.
Nous avions partagé cette expérience avec quelques amis italiens qui nous soutenaient à distance et auxquels nous envoyions régulièrement des photos pour les mettre au courant. Il s’est créé un rapport spécial en particulier après la visite de l’un de nous en Italie en octobre 2013, avec les enfants de l’école de l’enfance du ICG Giuliano de Latina, qui ont montré tout de suite un grand désir de faire quelque chose pour ces enfants du même âge si éloignés mais que l’on sentait proches maintenant. Leurs aides se sont orientées spécialement vers un orphelinat de Mae au nord de la Thaïlande. Ce fut pour nous une expérience vraiment touchante : arriver dans ces lieux en étant conscients d’être des messagers d’enfants qui, à 10 000 kilomètres de là, se coupaient en quatre pour pouvoir leur envoyer leurs aides aussi petites soient-elles.
Les visages des enfants s’illuminaient au fur et à mesure que nous ouvrions les cartons, auxquels nous avions aussi ajouté du chocolat, du lait et d’autres bonnes choses, fruit du partage avec des amis bouddhistes, chrétiens et musulmans. C’était une fête pour ces enfants que de voir ces jouets : motocyclettes, camions de pompiers et autres petits jeux que nous-mêmes n’aurions pas su comment faire fonctionner : les enfants »Karen » au contraire, étaient déjà experts après quelques secondes. Nous avons également pu distribuer des aides à d’autres enfants au camp de réfugiés et dans d’autres villages (en réalité des cabanes regroupées à côté de fabriques ou bien de rizières).
Le don de tout cela est bien sûr important mais nous expérimentons chaque fois que plus important encore est de regarder la personne dans les yeux, de lui tendre la main, « toucher l’autre », lui faire sentir que tu es là pour lui. Au début, ils ont l’air suspicieux, mais peu à peu ils s’illuminent de joie, d’espérance et même si nous ne comprenons pas leur langue, il semble qu’ils nous disent : « Merci, aujourd’hui tu m’as rendu heureux…Tout cela est-il un cadeau gratuit ? Quand reviendras-tu ? ». « Tiens compte que je suis là et que je vis pour toi…n’aie crainte ».
L’expérience s’est renouvelée encore cette année et une fois de plus, rien ne nous a été demandé comme paiement de la part de leur douane thaïlandaise qui a été émerveillée par les dessins originaux et amusants que les petits de Latina avaient collés sur les 30 grands colis. Nous avons consigné le chargement entre les rizières et les canaux de Mae Sot, où ceux qui n’ont pas de documents essaient de survivre comme ils le peuvent.
Mais nous avons aussi été touchés à quel point cette expérience est en train de changer la vie des familles des enfants de Latina. Un papa nous disait : « La vie de nos enfants ainsi que la nôtre a changé depuis qu’on a commencé à faire quelque chose pour la population karen dont nous ne soupçonnions même pas l’existence avant. » Et une maman : « Merci de nous donner une occasion de faire quelque chose pour les autres ; beaucoup parmi nous voulaient faire quelque chose mais nous ne savions quoi faire ni comment le faire. La télévision nous donne tellement de mauvaises nouvelles, au contraire, celle-ci est une bouffée de joie et d’espérance ». Puis une institutrice : « les enfants sont électrisés à l’idée que leurs jouets soient arrivés à l’autre bout du monde avec un grand navire et ce pour des enfants qui n’ont rien. Une petite fille n’en pouvait plus de joie de voir sa poupée dans les bras d’une fille de son âge de l’orphelinat de Mae Sot ».
Les yeux ne trahissent pas et ceux des parents sont sincères. Nous continuerons à travailler afin que ce rêve, ce miracle d’amour qui unit Latina et un endroit perdu entre les montagnes du nord ouest de la Thaïlande, se poursuive encore ».
Avr 26, 2014 | Non classifié(e)
« …je comprends combien les paroles du pape Jean XXIII sont vraies et pleines de sagesse : « Je dois faire chaque chose, réciter chaque prière, accomplir telle règle comme si je n’avais rien d’autre à faire, comme si le Seigneur m’avait mis au monde rien que pour bien faire telle action et qu’à l’aboutissement de celle-ci soit liée ma sanctification, sans penser ni à l’avant, ni à l’après».
C’est avec ces paroles inscrites dans son journal et souvent répétées en public, que Chiara Lubich redisait l’importance pour un chrétien de se sanctifier en faisant la volonté de Dieu, moment après moment. Concept d’où elle trouvait confirmation dans l’enseignement de Jean XXIII. Et sur la même page, elle écrivait :
« Je vois comme mon âme est souvent investie, dans le moment présent, par deux, voire trois choses à faire, qui la rendent comme inquiète. Je remarque que souvent, le désir d’arriver à tous, de tout faire, d’embrasser le monde, je l’interprète pratiquement d’une manière qui n’est pas juste. Il s’agit d’une avidité spirituelle qui appartient toujours au vieil homme, bien qu’elle soit teintée de zèle.
Ce n’est pas la façon chrétienne de vivre. Même celui qui se trouve dans un magasin d’alimentation, s’il le désire, mange une chose, puis une autre, mais pas toutes ensemble ni non plus tout le magasin ! Il s’agit de se nourrir et donc de se contenter de ce que Dieu veut de nous dans le moment présent.
J’ai essayé de vivre ainsi ces derniers jours : c’est une expérience merveilleuse. Amputer avec violence tout ce qui n’est pas volonté de Dieu, afin de « plonger corps et âme » seulement dans telle ou telle action : j’en ai éprouvé la satiété de l’âme : la paix, la joie, le bonheur ! Une sorte de béatitude ».
Source : Città Nuova du 8-11-2010
Avr 26, 2014 | Non classifié(e)
A l’occasion de la canonisation de Karol Wojtyla et Angelo Roncalli, nous publions une vidéo qui parcourt quelques moments historiques de Jean-Paul II avec le Mouvement des Focolari, recueillis dans une brève vidéo, don de Chiara Lubich au Saint Père en 2003, à l’occasion du 25ème anniversaire de son Pontificat.
Avr 25, 2014 | Focolare Worldwide
« Giorgio et moi, nous nous sommes mariés après trois années de fiançailles au cours desquelles notre union a grandi jour après jour. C’est ainsi que, ensemble, nous avons pensé former une famille.
Après quelques années, une splendide petite fille nous est née, avec cependant une petite malformation cardiaque. J’étais heureuse, je sentais que cette naissance nous avait unis encore davantage. Mais après une année seulement, alors que nous étions à l’hôpital pour un simple contrôle, notre petite fille est décédée d’une façon totalement imprévue. Cela fut un moment de souffrance terrible. A ce moment-là, je ne broyais que du noir, j’étais très en rage avec Dieu qui m’avait pris ce que j’avais de plus cher au monde. Ce fut mon mari qui m’aida à m’en sortir, sans son amour, je ne m’en serais jamais sortie.
Un an après, Sofia est née et nous étions à nouveau heureux. Par la suite, nous avons aussi adopté un petit garçon. Alors que les années passaient, je me rendais compte cependant que Giorgio n’était pas serein, qu’il s’occupait peu des enfants. Même s’il les aimait beaucoup, il me laissait seule à décider de ce qui était le mieux pour eux. A un moment donné, il a décidé de quitter son travail et de commencer de nouvelles activités. De cette manière, nous avons commencé à fréquenter d’autres personnes, le plus souvent des personnes seules qui aimaient voyager de par le monde et vivre plus la nuit que le jour.
Au début, j’ai essayé de suivre mon mari par amour dans cette vie-là, mais par la suite, j’ai compris que je n’avais rien de commun avec eux et ainsi, peu à peu, notre vie a pris des directions différentes. Je savais que mon mari m’aimait et qu’il aimait nos enfants mais il était inquiet, à la recherche de quelque chose. J’ai pensé alors que nous avions peut-être besoin d’aide en tant que couple mais lui n’en voulait rien savoir, il disait qu’il n’y avait pas de problèmes. Entretemps ses affaires allaient mal, aussi parce qu’il était entouré de gens qui n’avaient aucun scrupule.
C’est ainsi qu’il décida un jour de s’en aller car disait-il, « il ne sentait plus ni la capacité, ni l’envie de jouer le rôle de père », que même s’il nous aimait, il avait besoin de se retrouver face à lui-même. Je ne pouvais croire qu’après autant d’années vécues ensemble, tout finisse de cette manière-là.
Je ne réussissais plus à penser, je me sentais désespérée. La douleur la plus grande était pour moi le sens de l’échec que je ressentais et je me sentais coupable. Ce fut une période dure: la journée, j’essayais d’être forte pour mes enfants qui avaient respectivement 11 et 14 ans, mais le soir, toute la souffrance ressortait avec mille questions. Et maintenant, qu’est-ce que je fais ? Je saurai aider mes enfants à grandir en un moment aussi délicat de leur vie ? J’essayais de leur faire sentir que j’étais là et que leur papa les aimait même s’il faisait rarement entendre parler de lui.
Je ne sortais plus avec les amis, tous ayant une famille et moi, j’étais seule. L’unique chose qui m’a aidée à aller de l’avant, ce fut l’amour pour mes enfants, notre rapport a grandi, est devenu plus profond. Ma famille m’a également été proche, même si, après un certain temps, elle a commencé à me dire que je devais refaire ma vie, que j’étais encore jeune. Mais pour moi, le mariage représentait encore un sacrement, même si mon mari n’était plus là.
Ensuite, j’ai été invitée à participer à une rencontre organisée par le Mouvement des Focolari, rencontre destinée aux personnes séparées. Là, parmi plusieurs personnes qui vivaient la même souffrance, je me suis sentie aimée, acceptée pour ce que j’étais et notre amitié, unie par le cheminement de foi vécu ensemble, m’a aidée à surmonter mon sentiment d’échec. J’ai expérimenté que l’amour est plus grand que la douleur, j’ai compris que je suis encore le signe du sacrement et lorsque je reçois l’Eucharistie, je sens que Jésus me dit : je ne t’abandonnerai jamais ! Cela me donne la force, chaque jour, de rester fidèle au « oui » prononcé pour toujours le jour de notre mariage, même si civilement je suis séparée. Je sais que je ne suis pas seule, parce que Dieu est avec moi et m’aide à voir ma vie comme Lui la voit : avec tout son amour et sa miséricorde.