27 Jan 2013 | Focolare Worldwide

«Je m’appelle don Carlo et suis depuis 22 ans prêtre du diocèse de Milan. Depuis quelque temps, j’ai quitté cette communauté pastorale et je m’apprête à rejoindre l’école sacerdotale internationale des Focolari dont le siège est établi à Loppiano, où je séjournerai environ trois ans. A Milan, j’ai eu des contacts avec beaucoup de personnes, surtout avec les enfants, car j’avais pour mission de suivre les groupes qui se préparaient à la Première Confession et à la Première Communion.
J’ai compris que toute action pastorale doit avoir pour fondement vivre l’amour du frère, cherchant à voir Jésus en tous, du curé à l’enfant musulman qui vient jouer dans l’oratoire. Je pourrais raconter nombre de petits épisodes qui montrent à quel point cette attention portée à chacun a créé un réseau serré de rapports très beaux qui a favorisé, pour beaucoup, l’approche de la foi et a rendu la communauté attrayante, y compris pour ceux qui n’étaient pas croyants. Je choisirai, parmi beaucoup, deux récits simples.
Emilio, je l’ai connu au cours d’un atelier consacré au jeu d’échecs. De tempérament réservé, il n’était pas très bien inséré dans son groupe de copains. A ma grande surprise, à la fin de l’atelier, il a demandé à participer, avec nous, à des vacances à la montagne. Il s’est intégré toujours davantage dans le groupe d’enfants, jusqu’à faire preuve de courage en traversant le “pont tibétain”: ils devaient marcher sur une corde, encordés, suspendus à six mètres de hauteur. Ses compagnons l’ont encouragé, répétant tous en coeur son nom et, à la fin, il a réussi à faire tout le parcours, au milieu des applaudissements de tous, qui lui ont donné confiance. Après qu’il fut revenu du camp école, les parents m’ont écrit pour me dire qu’ils avaient laissé un petit enfant et retrouvé un grand garçon.
Je pense ensuite à Eleonora. Elle n’était pas baptisée. Ses parents avaient préféré la laisser choisir, quand elle serait grande. Elle a été invitée au catéchisme grâce à l’enthousiasme de Maria, une compagne de classe très décidée qui, à l’époque, avait 10 ans. C’est ainsi qu’Eleonora est arrivée, accompagnée de sa maman, qui demande au curé que sa fille puisse fréquenter le catéchisme. Après environ deux ans, le curé, voyant la fidélité du parcours d’Eleonora, a décidé qu’était arrivé pour elle le moment de recevoir le baptême et la première communion et il m’a confié le soin de la préparer aux sacrements et de rencontrer les parents, qui m’ont ouvert leur coeur, en toute loyauté et franchise.
Enfin, le grand jour est arrivé, Eleonora est rayonnante, accompagnée de sa famille et de ses parents. Nous faisons tout pour leur offrir l’accueil le plus beau. La célébration est simple et très intense. Aux côtés de la marraine et de la catéchiste, il y a aussi les amis, qui ont été si importants dans son chemin de foi. Quand, il y a quelques mois, j’ai quitté la paroisse, ses parents m’ont écrit une lettre rappelant “ce dimanche d’avril qui est inoubliable. La joie et le sourire radieux d’Eleonora, qui nous a illuminés, tous, croyants ou pas, réunis pour fêter son entrée dans la communauté chrétienne, sont pour nous l’image indélébile de la foi, qui va directement au coeur”.
Aimer le frère est toujours une grande aventure, tu sais comment cela commence, mais tu ne sais pas où cela te conduit.
26 Jan 2013 | Focolare Worldwide

Après la visite aux communautés d’Indonésie de Singapour et de Malaisie, le voyage de Maria Voce et Giancarlo Faletti se poursuit en Océanie.
Pour leur première étape, qui court du 22 au 31 janvier, plusieurs rendez-vous sont prévus à Melbourne : avec les focolarini et focolarines pour leur retraite annuelle ; avec toutes les personnes proches des Focolari habitant l’Australie et les îles, dont beaucoup de jeunes particulièrement dynamiques et pleins d’initiatives (26-27 janvier) ; avec un groupe d’évêques et de prêtres australiens (30 janvier).
25 Jan 2013 | Focolare Worldwide

En décembre la présidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce, a lancé une campagne internationale pour arrêter le conflit syrien et demander que les tentatives de paix reprennent, pour le bien des millions de citadins désarmés et sans défense : le Time out. Une minute de silence et de prière pour la paix, dans le monde entier à midi (heure locale), maintenant adressée en particulier pour la paix en Syrie.
Quelques amis de la communauté des Focolari nous ont écrit de Damas et d’Alep : « Vingt-deux mois constellés de douleurs indicibles et innombrables qui laissent des traces. C’est ainsi nous avons retrouvé notre Syrie et notre peuple. Nous avons franchi la frontière libanaise, après un voyage facile le long des routes de montagne, pas très praticables à cause de la neige tombée en abondance ces derniers jours. On respire un air de profonde inquiétude, malgré le ciel bleu rassurant.
Les contrôles aux barrages de police sont pointilleux, méticuleux, compliqués ; on en rencontre plus d’un entre la frontière et la périphérie de la capitale avant d’arriver dans le quartier où habite une famille qui nous accueillera durant les jours prochains, jusqu’à ce que le petit logement que l’Eglise locale a mis à notre disposition soit prêt. Nous ne sommes pas encore arrivés que déjà les portables commencent à sonner ou reçoivent des sms ; ce sont nos amis, qui d’Alep ou de Damas veulent nous souhaiter un ‘’ bon retour’’ ! La joie est profonde, mais contenue, à cause de l’inquiétude pour un avenir incertain. A la périphérie les tirs de mortier et de canons sont rares.

Les nouvelles à la TV ne sont pas très encourageantes ; en parlant avec un de nos amis, nous comprenons mieux l’ampleur de ce qui se joue sur le dos des gens. Un jeu préparé depuis des années, qui entend bouleverser l’équilibre du Moyen Orient et en face duquel on se sent petits et impuissants. Les politiques internationale et régionale paraissent à mille lieues de la souffrance du peuple, comme si celle-ci n’était pas prise en considération. Et les gens sont fatigués. D’Alep on nous raconte en peu de phrases au téléphone (qui miraculeusement fonctionne !), les continuelles privations, le froid piquant, le manque d’eau et d’électricité, le pain rare ou à des prix exorbitants, les chantages et les rapts à fin de lucre, dans une ville qui était le centre industriel et commercial du pays. Ils parlent de la mort toujours aux portes et de l’aide providentielle de Dieu. Ils sont épuisés. »
Et encore : « Nous rentrions de la messe lorsque nous arrive la nouvelle terrible du massacre à l’université d’architecture d’Alep, à cause de deux missiles tombés sur elle et sur les lieux voisins où se trouvaient de nombreux réfugiés. Nous cherchons tout de suite à contacter nos amis qui se trouvent là-bas : un enseignant et deux étudiants. Leurs voix sont pleines d’émotion. Ils parlent de scènes indicibles. Un des leurs s’est jeté derrière une voiture, il a vu voler des corps au-dessus de lui, il a entendu les hurlements des mères cherchant leurs enfants. L’enseignante nous raconte : « Aujourd’hui était le premier jour des examens, la cloche avait sonné et nous étions en train de ramasser les textes. Un élève nous a suppliés de lui donner encore quelques minutes, il était arrivé en retard à cause du trafic interrompu. Les collègues n’ont pas voulu, mais j’ai réussi à les convaincre. Au bout de cinq minutes, l’élève rend son examen, nous descendons dans la cour pour nous diriger vers la sortie. Je vois passer sur ma tête une fusée, puis l’autre ! J’aurais été exactement sur le lieu où elles sont tombées. Je retrouve la voiture avec le toit défoncé, les vitres en miettes. Mais nous avons été sauvés pour un acte d’amour envers un étudiant.
Source : Citta Nuova – Journal de la Syrie/1 – Journal de la Syrie/2 – Journal de la Syrie/3
23 Jan 2013 | Non classifié(e)
Face à une culture individualiste et consumériste, est-il possible de proposer la valeur de la vie humaine en tant que don à accueillir ? Devant le vide d’un couple stérile, comment montrer que la fécondité ne coïncide pas nécessairement avec la fertilité ? Comment faire découvrir aux jeunes générations la valeur de la corporéité et de la sexualité, qui méritent beaucoup plus que l’immédiateté à laquelle ils sont poussés par les médias ?
Le droit à l’enfant existe-t-il ? Et pour l’élever, est-il vraiment nécessaire que les figures parentales soient une maman et un papa ?

130 formateurs du mouvement Familles Nouvelles de plus de vingt nationalités ont débattu sur des interrogations identiques, au cours d’un Séminaire d’études au Centre Mariapolis de Castel Gandolfo (Rome) du 10 au 13 janvier 2013.
Le congrès intègre un projet triennal commencé l’année dernière et il est destiné à offrir, à ceux qui s’engagent pour la famille, des instruments adéquats pour affronter les nouveaux défis culturels qui touchent nos vies à tous.
Les inscrits sont principalement des couples mariés, en raison de la crédibilité particulière qu’ils peuvent avoir auprès d’autres familles et de la capacité d’en saisir les besoins grâce à leur expérience.
Après la réflexion de l’année dernière sur les dynamiques de la relation conjugale, quelques thématiques particulièrement actuelles ont été développées : la procréation responsable, les techniques de procréation médicalement assistée, l’homosexualité, l’idéologie du gender.
Les travaux ont mis en lumière la signification et la valeur de la sexualité humaine, sur la base de la vision anthropologique chrétienne, avec des approfondissements spécifiques à travers des ateliers consacrés au dialogue et à l’échange d’idées et d’expériences. Ces espaces de discussion se sont révélés particulièrement efficaces en raison de l’internationalité des contributions et la compétence des participants, tant dans le domaine professionnel que pour leur expérience de parcours de formation, partagés avec d’autres couples et familles des zones géographiques les plus diverses.
Grâce à la traduction simultanée en sept langues, les participants ont pu se séparer en trois groupes de travail multiculturels, dans lesquels s’est réalisée une discussion animée et efficace entre les États-Unis et les Philippines, entre l’Europe de l’Est et de l’Ouest, entre le Moyen-Orient et l’Afrique, le Brésil et l’Amérique hispanique.
22 Jan 2013 | Non classifié(e)
«Bien chers tous, Je vous envoie aujourd’hui une salutation de l’Australie.
Nous sommes donc en chemin dans le Saint Voyage et nous ne pouvons pas nous arrêter et encore moins rétrograder. Jésus a dit : « Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu » (Lc 9, 62).
Ce jeune continent, l’Australie, nous le rappelle par son emblème qui comporte deux animaux locaux, choisis tout exprès parce qu’ils ne savent pas marcher à reculons : le kangourou – le fameux kangourou ! – et un grand oiseau nommé « émeu ».
Nous aussi, nous devons toujours avancer, courageusement».
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21 Jan 2013 | Focolare Worldwide

Pour aller de l’aéroport de Singapour à la ville de Johor, une petite heure de route, il faut franchir une frontière, à Woodlands, un fleuve qui est en réalité un bras de mer séparant Singapour de la Malaisie. Dans le véhicule, nous sommes en très bonne et jeune compagnie. Il y a Sophie, qui arrive de Jakarta, la capitale de l’Indonésie. Elle a 43 ans, 2 enfants de 11 et 14 ans et travaille dans une compagnie aérienne arabe. Elle nous parle de sa décision de vivre en chrétienne dans un milieu professionnel pas toujours facile, pas seulement pour des motifs religieux, mais surtout en raison de la qualité du travail : « Je suis souvent obligée de refuser les cadeaux et pots-de-vin que l’on voudrait me donner, parce que la corruption est malheureusement très forte en Indonésie ».
A côté d’elle, c’est un autre monde avec le beau sourire de Heyliy. Elle vient de Bombay, en Inde et vit depuis sept ans à Singapour où elle travaille comme hôtesse dans une autre compagnie aérienne. Elle fait partie d’un groupe de jeunes du mouvement des Focolari : dans ce groupe, avec elle qui est Indienne, une vient du Brésil, deux de Singapour, une de l’île Maurice, une de Malaisie, une de Macao et une de Corée !

Latando, 26 ans et Oktav, 28, viennent d’atterrir en provenance de Yogyakarta, la capitale culturelle de l’Indonésie. Ils y étudient l’italien en vue d’aller faire un séjour en Italie pour une formation spirituelle et professionnelle. Ils ont un grand espoir, celui de voir leurs amis musulmans de Bantul, avec qui ils ont longtemps travaillé après le tremblement de terre de 2009, trouver un moyen de développement convenable.
Anna, 22 ans, notre chauffeur, habite Johor avec sa famille. Elle étudie le management appliqué à la santé. Positive et optimiste de nature, elle l’est aussi par volonté : « Je crois que la criminalité qui frappe ma ville doit être combattue par de bonnes mesures policières, mais encore plus par des actes de justice sociale et politique ». Notre dernier compagnon de voyage est Nicolas, 22 ans, Singapourien, le smartphone toujours à la main et continuellement en alerte. Il est contrôleur des comptes : « Mais derrière l’argent, j’essaie toujours de voir des visages, des personnes. Ce n’est pas toujours facile, ici, on a l’impression qu’on doit vivre pour l’argent. Je ne suis pas d’accord ».
Toutes ces personnes, avec 300 autres venant de Singapour, d’Indonésie et de Malaisie, se réunissent aujourd’hui 20 janvier, dans la salle de la cathédrale du Sacré Cœur, à Johor, pour rencontrer Maria Voce et Giancarlo Faletti en visite dans la région. Beaucoup d’entre eux ne se connaissaient pas car les distances sont considérables. Il leur est plus facile de se réunir entre Indonésiens, entre Singapouriens, entre Malaisiens… Les jeunes et très jeunes sont la très grande majorité, mais les « ouvriers de la première heure » sont là aussi, ceux des années quatre-vingts, quand le message de la jeune institutrice de Trente est arrivé jusqu’ici. Couleurs, pensées et attentes multiples. Émotion palpable. Des personnes si différentes qui ont en commun l’amour évangélique et celui de Chiara Lubich.

Caractères de peuples différents qui s’expriment par la danse, la musique, le théâtre, des sketches… Un festival de peuples, une vitrine de cette partie du monde variée et riche. « J’ai été frappée par la richesse de ces peuples, qui ont des milliers de possibilités d’expression différentes, y compris spirituelles », a commenté Maria Voce. Un jeune de Penang (Malaisie) avoue : « J’ignorais que les communautés des Focolari des pays voisins étaient si différentes, complémentaires, je dirais. J’ai remarqué que nous, les Malaisiens, tout seuls, nous ne saurions pas être aussi riches ».
C’est un entretien personnel qui s’instaure entre les invités venus de Rome et les nombreux participants. Questions intimes et réponses tout aussi intimes. Un appel constant à l’amour de Dieu et à la conscience personnelle. Avec l’invitation à une « année jubilaire » pour faire place au pardon, « recommencer », regarder la grâce de Dieu qui arrive… Des questions en quelque sorte universelles, mondialisées, qui auraient pu être posées à Cologne ou à Buenos Aires, mais avec un souffle local, celui de la situation sociale, religieuse et politique : la difficulté de s’engager en raison du stress de la vie quotidienne, où le travail est la valeur la plus importante ; le contexte interreligieux, en particulier musulman ; la difficulté d’un véritable altruisme ; les relations inter générationnelles ; les lois pas toujours favorables à une vie civile adéquate…

« Dieu seul reste… Dieu n’a pas besoin de défenseurs, mais de témoins », conclut Maria Voce. C’est le sens de la vie du mouvement dans ces pays : se renouveler toujours dans l’amour selon l’Évangile et le témoigner par sa vie. Pour arriver, peu à peu, à l’unité voulue par Jésus.
Sur le mur de la salle de la rencontre, cette inscription : Selamat Datang, qui signifie : Bienvenue. A peine quelques heures passées ensemble et c’est déjà une certitude.
Michele Zanzucchi, envoyé spécial
20 Jan 2013 | Non classifié(e)

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19 Jan 2013 | Focolare Worldwide

Mirta Zanella est originaire de Mendoza, en Argentine. Elle est mariée et a trois enfants. Elle connaît depuis déjà un certain temps le charisme de l’unité et a pu expérimenter que vivre la Parole de Dieu nous transforme et change également la réalité qui nous entoure.
Un exemple. Un jour, les clefs de sa maison disparaissent, ainsi que le salaire de son mari et d’autres objets de valeur. Que s’est-il passé ? L’auteur du vol devait forcément être quelqu’un proche de la famille… Cela provoqua en elle une grande souffrance, si bien qu’elle n’arrivait même plus à prier. Puis, se souvenant que Jésus invite à pardonner, elle l’a fait, pardonnant même la personne qui l’avait volée.
Quelques jours plus tard, elle apprend qu’une femme en difficulté, qui demandait l’aumône dans le quartier et avec laquelle une relation cordiale existait depuis un certain temps, avait volé dans la maison d’une voisine : pendant qu’elle menaçait la voisine d’une arme, son mari avait emporté le butin.
Par la suite, Mirta elle-même reçut d’elle de sérieuses menaces et elle appela la police pour se défendre. La femme fut arrêtée, et après le procès, reconnue coupable de nombreux délits et condamnée à 17 ans de prison.
Au cours des mois suivants, le mari de Mirta lui suggéra d’aller la voir en prison, mais cela n’entrait pas dans ses prévisions : “Même pas en rêve !”, répondit-elle, parce qu’elle était aussi terrorisée. Quelques temps après, nouvelle demande : cette fois, c’est le prêtre de la paroisse qui lui propose d’aller avec un groupe d’autres femmes à la prison féminine où, entre autres, est enfermée la femme qui l’a volée. Un peu perdue, Mirta accepte, en se souvenant de la parole de vie : “ Allez donc apprendre ce que signifie : C’est la miséricorde que je veux, non le sacrifice ” (Mt. 9, 13).
Elle se rend donc, avec le groupe, à la prison et, à la fin de la Messe, elle voit la femme. Après un temps d’hésitation, elle décide de la saluer en l’embrassant. “Elle se met à pleurer et me demande pardon – raconte Mirta – . Je lui réponds que le Seigneur lui a déjà pardonné et moi aussi. Elle me demande de prier pour ses fils et je lui promets de le faire”.
Depuis ce jour, Mirta continue, avec le prêtre et les autres, à se rendre à la prison. Jusqu’au jour où on lui demande de coordonner le groupe de la Pastorale Pénitentiaire. Les détenues, touchées par leur amour concret, ont changé d’attitude, en se mettant à leur tour à disposition : elles ont arrangé la chapelle en restaurant le crucifix et en nettoyant les bancs, tant et si bien que maintenant la Messe peut être célébrée régulièrement. Quelques impressions des détenues confirment le climat qui s’est instauré : “Je ne savais pas dialoguer avec mes fils, maintenant j’arrive à les comprendre. “ ; “Je suis égoïste, je vois seulement ma souffrance, mais je cherche à être attentive à celle de l’autre” ; “Peu importe le lieu, ici, j’ai découvert Dieu.”
Pour la veillée de Noël, Mirta et ses amis ont organisé, toujours en prison, un réveillon et la messe sera célébrée par l’Evêque. C’est, d’un côté, le renoncement à passer la fête avec sa propre famille, mais de l’autre, une profonde conscience de construire une plus grande famille.
18 Jan 2013 | Focolare Worldwide

L’Église au Brésil a récemment fait le choix de se configurer toujours plus comme un « réseau de communautés ». C’est dans ce contexte que s’insère la rencontre sacerdotale du Mouvement des Focolari, qui a eu lieu du 3 au 10 janvier derniers, près de São Paulo.
La cité-pilote Ginetta est le cadre qui a accueilli les 145 prêtres, diacres et séminaristes provenant des différentes régions du pays, avec des représentants de l’Argentine, de la Bolivie et du Pérou.
En toile de fond, l’appel du récent Synode des évêques à donner forme à « des expériences concrètes de communion, qui, avec la force ardente de l’amour, – « Voyez comme ils s’aiment ! » – attirent le regard désenchanté de l’humanité contemporaine », « des puits auxquels inviter les hommes et les femmes assoiffés pour les faire rencontrer Jésus » (Message au Peuple de Dieu, n°3).

Jour après jour, le programme, introduit par une phrase de l’Évangile comme proposition de vie, parcourait un itinéraire d’approfondissement de la spiritualité de l’unité. Pour donner de l’importance à la vie de communion, le dialogue plénier et le travail en groupe ont été privilégiés.
Dans le contexte de la célébration de l’Année de la Foi, un des sujets était la relation entre le Concile Vatican II et la promesse évangélique de la présence de Jésus au milieu de ceux qui sont unis en son nom.
Donner une visibilité à cette présence est perçu par tous comme une nécessité urgente. Aussi la constatation que l’Église, au lieu de se regarder elle-même ou de se présenter au monde uniquement avec un profil institutionnel, est appelée à dialoguer avec la culture, en montrant Jésus à travers l’amour mutuel vécu entre les personnes.

Dans les conclusions de la rencontre, a été exprimée la conviction que cette présence de Jésus dans la communauté permet à l’Église de renouveler ses structures et ses méthodes à travers des rapports authentiques et une vie spirituelle profonde.
En outre, la rencontre a offert la possibilité de redessiner la présence du Mouvement des Focolari dans son service spécifique aux prêtres, diacres permanents et séminaristes dans les différentes régions du Brésil, en formant de nombreux groupes de partage avec le but d’approfondir au quotidien le charisme de l’unité comme source inspiratrice de la vie et du ministère.
17 Jan 2013 | Focolare Worldwide

Comme c’est le cas en Australie en ce moment, pendant l’été dans l’hémisphère nord de nombreux hectares de forêts sont dévorés par le feu en de nombreux pays, comme cela s’est passé en Albanie. Les « jeunes pour un monde uni » albanais ont lancé cette idée à beaucoup de jeunes de leur âge d’acquérir des arbres et de les planter ensemble dans les zones ravagées par les incendies, d’où le nom du projet « Adopter un arbre ».
« Depuis plusieurs semaines, les préparatifs battaient leur plein pour cette rencontre – écrivent-ils de l’Albanie – avec beaucoup d’imprévus, comme le choix de la date qui tombait au même moment que la fête de l’indépendance du pays ; beaucoup d’universités devaient être fermées pour quelques jours et, à cause de cela, beaucoup de jeunes auraient dû repartir chez eux ». Cependant et grâce à une salle qui avait une capacité d’environ 80 places, les 28 et 29 novembre dernier sont arrivés 140 jeunes à Tirana pour passer deux jours dans la ligne de l’expérience vécue au Genfest à Budapest.

« L’expérience la plus forte et la plus belle – racontent-ils – nous l’avons vécue pendant la préparation faite ensemble avec un groupe de jeunes qui avaient participé avec nous au Genfest, lesquels se sont sentis personnellement protagonistes du projet. Il y avait ceux qui préparaient le repas, ceux qui s’occupaient de chorégraphie, des chants, des témoignages, de la traduction et de la duplication des vidéo, les présentateurs … Nous sommes ainsi devenus – disent-ils – un groupe très uni. Et ceci nous a donné la force d’inviter nos amis en les aidant à trouver des solutions pour rester dans la ville, même si un certain nombre d’hébergements étaient fermés ».
La rencontre avait pour titre « faire aux autres ce que tu voudrais qu’on te fasse à toi », règle d’or présente dans presque toutes les religions. Et durant ces deux jours, en plus d’écouter les principaux thèmes du Genfest, le Projet pour un Monde Uni (http://www.unitedworldproject.it/), une initiative portée de l’avant par les JPMU dans le monde entier, a pris forme.
« Les jeunes présents – concluent-ils – ont été heureux de cette expérience d’unité et de réciprocité vécue. Beaucoup nous ont remercié parce qu’ils ont vu qu’un monde plus uni est réalisable, qu’il est possible de changer la réalité qui nous entoure en commençant par nous-mêmes, et parce que nous ne sommes pas seuls à le faire ».
Les Jeunes pour un monde uni d’Albanie.
16 Jan 2013 | Focolare Worldwide

«Quand j’ai entendu parler de l’initiative d’organiser des élections pour le Maire junior de ma ville, je me suis proposée comme candidate. J’étais très contente de pouvoir faire quelque chose et de témoigner de mon idéal de vivre pour un monde uni. Tout de suite, nous nous sommes retrouvés avec quelques amis et est né l’IPIF, “Insieme per il futuro” (Ensemble pour l’avenir), notre parti. Nous avons créé le programme, le logo, puis a débuté la campagne électorale. Nous étions 9 candidats.
J’étais sûre qu’à la fin, sans tenir compte du fait que je puisse être élue, j’aurais appris beaucoup de choses autant dans le domaine politique que dans l’effort à voir Jésus dans l’autre [Mt 25,40 ndlr], même dans ceux en ‘concurrence’ avec moi.
Surtout, je désirais prouver de vivre avec mes amis, dont certains non croyants, une expérience avec le ‘style de l’unité’. Finalement, le jour du vote est arrivé. Cependant ma pensée n’était pas centrée sur les voix que j’aurai pu avoir, parce que j’étais remplie de joie de voir tous les candidats plaisanter ensemble: c’était une atmosphère tellement différente de celle que l’on voit habituellement dans ces circonstances! Seulement deux de nous avons obtenus la majorité pour les voix et en plus j’en avais obtenu cinq de plus que l’autre candidat. J’étais satisfaite, parce que j’avais emménagée en ville seulement depuis un an.

La différence de voix étant minime, nous étions en ballottage et c’est mon compagnon qui a été vainqueur. Même si cela peut paraître étrange pour certains, j’étais contente pour lui. La compétition a été un défi sain, puisque nous avons réussi dans les réunions, comme pendant la campagne électorale, à nous aider réciproquement, sans que l’un se mette en avant au détriment de l’autre, au contraire, en nous échangeant des idées utiles. A la fin, j’ai été nommée présidente du Conseil. Jusqu’à aujourd’hui, il y a la plus grande collaboration entre tous et il n’y a pas de distinction entre majorité et minorité, mais ensemble nous sommes unis pour réaliser ce qui est important pour nous et pour nôtre école.
En rencontrant ensuite le Maire ‘adulte’, nous nous sommes aperçus combien nos idées de jeunes sont importantes pour contribuer à améliorer la ville! Nôtre demande, en fait, de commencer la collecte sélective des ordures a été prise en considération et est déjà en acte».
(E. – Italie)
15 Jan 2013 | Focolare Worldwide
Le voyage de Maria Voce à Johor pour rencontrer les communautés des Focolari sera l’occasion pour connaître davantage quelques pays de l’Asie : en particulier l’Indonésie, Singapour et la Malaisie. La devise indonésienne, Unité dans la diversité, exprime la grande variété ethnico-linguistique du plus grand état-archipel du monde, avec ses 17.508 îles. Dans toutes ces nations les chrétiens (de différentes Eglises) représentent moins de 10% de la population, qui est en majorité musulmane en Indonésie et en Malaisie, bouddhiste et taoïste à Singapour. C’est autour des années ’60 que les semences de la spiritualité de l’unité commencent à se répandre dans ces nations à travers des religieux comme le Père Tarcisio Centi, à Medan (Indonésie) et des prêtres comme Don Jose Lai (Singapour), évêque actuel de Macao. Egalement à travers le journal New City et le feuillet de la Parole de Vie. En 1991 s’ouvrent deux centres des Focolari à Singapour (maintenant transférés à Jakarta, en Indonésie), et en 2004 à Medan. Vers la fin des années ’80 c’est au tour de la Malaisie, avec le Père Raphaël Kang ; dans les années ’90 se succèdent les Mariapolis à Johor et Penang, le Familyfest (rendez-vous pour les familles) à Penang. Quelques membres participent aux écoles de formation à Loppiano et aux manifestations internationales comme le Genfest. En Malaisie (Johor) se trouve une ‘’famille-focolare’’ ; et divers membres du Mouvement sont éparpillés dans de nombreuses localités du Pays. Les semences de la spiritualité de l’unité ont germé, donnant lieu à de nombreuses communautés, petites mais très actives, qui portent en avant des initiatives ensemble, et aussi à des personnes de différentes confessions. Aujourd’hui, le centre de la vie des Focolari de ces Pays est Jakarta, sur l’île de Java.

Les jeunes à Penang
Vanna Lai et Caloi Adan, responsables des Focolari, nous partagent quelques particularités : ‘’Chaque île ici en Indonésie a sa mentalité et ses habitudes. On est surpris – explique Caloi – de voir tant de variétés et de richesses culturelles à l’intérieur d’un même Pays : les deux focolarini indonésiens qui sont à Jakarta et qui viennent de l’île de Sumatra, disent qu’ils ont en commun avec les javanais, presque seulement la langue officielle. « Entre juin et septembre, ont eu lieu trois Mariapolis à Penang et Johor (Malaisie et à Medan (Indonésie), qui ont rassemblé environ 400 personnes. » Où le Mouvement est-il le plus actif ? « Surtout dans l’Eglise locale, comme en témoignent les nombreux rendez-vous pour les religieux, l’école pour les catéchistes à Jakarta, où récemment le Père Salvo d’Orto (OMI) a parlé de l’Eucharistie en rapport à la spiritualité de l’unité ; il a invité quelques gen de Singapour à donner leurs témoignages à un groupe de jeunes qui participaient à un camp organisé par une paroisse. Le rendez-vous sportif des Juniors Run4Unity s’est déroulé à Bantul (à côté de Jakarta), avec la participation d’une centaine de personnes, jeunes et adultes, quasi tous musulmans. En outre, 31 jeunes ont participé au Genfest 2012 à Budapest. » « Ce qui est digne d’être noté – continue Vanna – a été notre participation à une fête où étaient réunis plusieurs villages musulmans : dans l’histoire indonésienne, on se rappelle du jour où les jeunes ont fait la promesse de vivre pour l’unité de la Nation. » Ce sont les villages où le Mouvement des Focolari a contribué à la reconstruction de plusieurs pavillons après le tremblement de terre de 2004. Dans les pages de focolare.org et sur notre réseau social vous pourrez suivre les mises au courant sur ce voyage.
14 Jan 2013 | Non classifié(e)

Chiara Lubich au Conseil œcuménique des Eglises
« Jésus, nous voici devant toi, […] pour te demander quelque chose de très grand, Seigneur !
Toi qui as dit : « Là où deux ou trois sont unis en mon nom (en mon amour) je suis au milieu d’eux » (Mt 18,20), fais que nous ayons entre nous un immense respect fraternel, une profonde écoute réciproque, anime-nous d’amour les uns pour les autres, afin que sur cette base, tu puisses être, mieux que tu sois spirituellement présent au milieu de nous. D’ailleurs, nous le savons bien, Seigneur : sans toi nous ne pouvons rien faire (cf. Jn 15,5).
Mais avec toi au milieu de nous, nous pourrons être inondés de ta lumière et guidés pendant cette journée […]
Tu connais […] les vocations toutes différentes et pourtant semblables auxquelles nous nous efforçons de répondre : travailler avec tant d’autres dans le monde chrétien afin que la pleine communion visible entre les Églises puisse un jour se réaliser. Même si cela relève du miracle, nous le savons. C’est pourquoi nous avons besoin de toi, Jésus. Quant à nous, […] nous voudrions t’ouvrir nos cœurs et te dévoiler nos sentiments les plus profonds.
D’abord nous avons besoin de te demander pardon en notre nom ainsi qu’au nom de nos frères et sœurs chrétiens de tous les temps, pour avoir déchiré inconsidérément ta tunique et l’avoir déchiquetée en tant de morceaux ; et pour notre peu d’empressement à la recoudre. En même temps nous sommes animés par une ardente espérance en ta miséricorde qui dépasse infiniment notre péché et qui sait non seulement pardonner mais oublier. De même, une foi inébranlable nous anime, foi dans ton amour infini qui sait tirer le bien du mal à condition que nous croyions en toi et que nous t’aimions.
Ces désirs ardents brûlent dans nos cœurs, Jésus, en ce moment même. J’y ajoute le désir de te rendre grâce pour le travail accompli depuis un siècle par des chrétiens de nombreuses Églises, avec ta grâce et sous l’impulsion de l’Esprit Saint. Ils ont œuvré pour un rapprochement réciproque dans un nouveau et fécond dialogue d’amour. Cela représente un intense travail théologique, une sensibilisation générale du peuple de Dieu à la nécessité de l’unité.
Laisse-nous donc te dire, Seigneur : malgré la vive douleur que nous ressentons pour la communion encore incomplète entre nous, tu ne cesses d’allumer en nous, par ton amour, l’optimisme chrétien.
Et maintenant, nous nous mettons à la tâche certains que toi, qui as vaincu le monde, tu nous aideras à t’aider à réaliser un jour sur cette terre ton testament. Cette unité obtenue te témoignera au monde Roi et Seigneur des cœurs et des peuples. Amen ».
Chiara Lubich au Conseil Œcuménique des Églises
Genève, 28 octobre 2002
Publié par les Éditions Città Nuova dans un livre intitulé: Le dialogue est vie, Roma 2002, p.47-49 (le recueil des différentes interventions de Chiara Lubich, fortement empreintes d’œcuménisme).
13 Jan 2013 | Focolare Worldwide

Un soutien fondamental – aux jeunes qui proviennent de l’Asie, du Moyen-Orient, de l’Afrique, de l’Amérique du Sud et de l’Europe de l’Est – vient aussi de structures, dont le Centre international des étudiants « Giorgio La Pira ». Comment cet engagement se concrétise-t-il ?
« En mars 1978 – explique Maurizio Certini, directeur du Centre – face à la désorientation et à la solitude vécues par les nombreux étudiants étrangers, l’Église florentine voulut offrir à ces jeunes un lieu d’accueil, dans le respect des différences culturelles ou religieuses ; un lieu ouvert au dialogue, où l’on s’aiderait réciproquement à surmonter les moments difficiles et où l’on trouverait ensemble, comme le dira plus tard le pape Jean-Paul II, l’impulsion « vers une société culturellement plus riche, plus fraternelle dans sa diversité ». »
« Le Diocèse et la ville répondirent avec enthousiasme à la proposition du cardinal Giovanni Benelli, qui demanda une première aide à Chiara Lubich et au Mouvement des Focolari : plusieurs familles florentines, par exemple, accueillirent des étudiants sans logement, comme s’ils étaient leurs enfants. Devant les premiers employés bénévoles du Centre s’ouvrait l’humanité à aimer avec le même cœur universel de Dieu, avec la sensibilité de l’homme contemporain et la force de l’Évangile. »
Au fil des ans, la structure a grandi. Et, aujourd’hui, elle représente – comme l’a dit récemment le cardinal Giuseppe Betori, président de la Conférence épiscopale de Toscane – « la véritable maison des peuples ». C’est un réseau moderne de relations personnelles, associatives, institutionnelles. En effet, c’est ici que les premières associations d’étudiants étrangers ont eu leur siège, devenues la base pour la constitution des Communautés d’immigrants. Il est souhaitable que dans le futur d’autres puissent naître – toutefois dans une dimension plus réduite – aussi à Pise, Sienne et Arezzo.
« Mais la vraie signification – souligne Certini – est exprimée par la myriade de visages qui se sont rencontrés et qui se rencontrent, des jeunes provenant souvent de nations en conflit entre elles, qui ont fait du « Centre La Pira » un laboratoire permanent d’éducation à la paix. Ces jeunes, en rentrant dans leur pays – parfois gouverné par un régime dictatorial – peuvent s’imposer aussi comme de véritables ressources de démocratie et aspirer à être une future classe dirigeante. »
Source : “Toscana Oggi”
12 Jan 2013 | Non classifié(e)
12 Jan 2013 | Non classifié(e)

Pour l’Institut universitaire Sophia, il s’agit de la première expérience académique hors de son siège de Loppiano (Italie): une école d’été (escuela de verano) (EdeV) dans l’hémisphère Sud en collaboration avec la Mariapolis Lia, la citadelle du Mouvement des Focolari en Argentine.
En ayant pour thème les « Fondements épistémologiques pour une culture de l’unité dans la perspective théologique, scientifique et politique« , dans des perspectives théolologique, philosophique/scientifique et politique, 58 étudiants (provenant du Mexique, du Salvador, de Cuba, du Guatemala, de Colombie, du Vénézuéla, de l’Equateur, du Perou, de Bolivie, du Brésil, du Chii, du Paraguay, de l’Uruguay et d’Argentine) ont été hébergés àla Cittadella Lia du 29 décembre 2012 au 6 janvier 2013.
Ce fut un événement et de nombreuses personnes ont voulu être présentes lors de la journée inaugurale: des étudiants, des habitants de la Mariápolis, des amis des villes voisines, l’évêque du lieu, Mgr. Radrizzani, le nonce, Mgr. Tscherrig, qui a donné la bénédiction apostolique, et d’autres autorités.

Dans sa conférence inaugurale de l’EdeV, le théologien Piero Coda, Président du Conseil de l’Institut universitaire Sophia (IUS), a qualifié l’Amérique latine de “continent du Concile Vatican II”, dans lequel le Mouvement des Focolari a planté des racines issues déjà de ses propres arbres. Le parcours culturel du Mouvement a connu un moment de développement fondamental lors de la création, il y a 25 ans, de la “Scuola Abbà” (Ecole Abba), le centre d’études des Focolari, pour – toujours selon le professeur Coda – “étudier, à la lumière de l’Evangile, de la doctrine de l’Eglise et de la sagesse universelle amplement répartie dans toutes les civilisations, les implications et le dynamisme culturel du charisme de l’unité”. Et il en a conclu qu’ “il n’y a que deux conditions pour que notre engagement et notre travail ne soient pas vains mais que, au contraire, ils soient abondament nourris de l’amour et de la lumière de Dieu: qu’il y ait entre nous un seul maître: Jésus (…). Et que cette école ne connaisse qu’une loi, celle de l’amour réciproque: “Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés”.

La préparation a été une construction collective dans l’exercice de la “technique de l’unité”: donation et accueil de l’autre, de ses idées et de sa culture.
Les journées de l’école ont été intenses et vécues comme un “pacte pédagogique” que tant les professeurs que les étudiants se sont engagés à respecter. Chaque journée commençait en se nourrissant de la Paroleet par le partage des expériences de chacun. Ensuite, il y avait les leçons fortement marquées par le dialogue, des heures d’étude, du travail en groupes, les échanges d’opinions et de questions. Comme le dit Leonor, de Bolivie: “Ce qui m’a émerveillé, c’est de voir les professeurs se mettre au niveau des étudiants, ces professeurs face à nous sur un pied d’égalité, dont nous partageons les idées et auxquels nous pouvons faire don de nos connaissances… en écoutant et en admettant dans le même temps les idées de l’autre”. “Je sentais que j’avais une vision réduite – ajoute Maria Elena, de Cuba –. Je crois que j’ai appris plus en une journée qu’au cours de toute ma carrière universitaire”. Et, pour Helder, du Brésil: “Ici, nous bénéficions d’un avantage que nous n’avons pas ailleurs: la fraternité comme possibilité de transformer et de résoudre les problèmes du continent”.

Les jours précédant l’école, 45 enseignants se sont retrouvés pour travailler au projet des prochaines écoles d’été, concevant le cursus des éditions à venir et approfondissant le rapport de la spiritualité des Focolari avec la culture contemporaine. En outre, elle se propose de fonder un “Centre de Recherche et de Formation Interdisciplinaire Vittorio Sabbione”, en hommage à l’un des diffuseurs infatigables de l’idéal de la fraternité en Amérique latine. Un centre dont le siège serait établi au sein dela Mariapoli Lia qui, même dans ses premiers pas, se veut déjà ‘itinérante’ pour aller à la rencontre des réalités multiformes du continent.
Ce furent donc d’ “inoubliables” journées de travail intense, de nouveaux rapports construits avec d’autres jeunes latino-américains, comme le dit Maria Alejandra, de l’Equateur. Et Javier, de la Colombie, n’en doute pas: “Un monde meilleur est possible, une société meilleure est possible, des réseaux fraternels peuvent exister, le dialogue est possible”.
11 Jan 2013 | Focolare Worldwide

L’action internationale des Juniors pour un Monde Uni sortira pour la première fois de l’Italie pour se réaliser, en juillet 2014, en Argentine.
Les motifs de ce choix sont nombreux. Le premier est de montrer ce que le continent latino-américain, composé de peuples avec des racines culturelles très différentes, peut donner au monde. En outre, durant la dernière action en Italie, dans la cité-pilote de Loppiano (juillet 2012), les jeunes participants ont exprimé le désir de répéter tous les deux ans cette expérience et chaque fois dans un continent différent.
L’idée de commencer par l’Argentine est née aussi en raison de la nombreuse présence de jeunes qui caractérise la Mariapolis Lia, la cité-pilote argentine des Focolari en pleine pampa, hôte de la première étape du projet, et qui l’amène à avoir un accueil spécial envers les nouvelles générations.
Le projet « Homme-Monde » s’articule en deux phases. La première aura lieu précisément dans la Mariapolis Lia, où, pendant quatre jours, les juniors, provenant de différents pays du monde, construiront l’action avec un programme dynamique, avec l’objectif d’apprendre à se mettre en « relation » avec tous, en surmontant les différences culturelles, en partageant leurs expériences et en s’enrichissant de celles des autres. Le tout dans un climat d’amour réciproque qui permette à chacun, et à tous ensemble, de devenir « homme-monde ».
La deuxième semaine, par contre, l’action déménagera dans différentes villes du continent latino-américain, où il y a des œuvres sociales animées par la spiritualité de l’unité (écoles, dispensaires, garderies, soins aux personnes âgées…).
Cette expérience servira à « témoigner – comme l’a dit la présidente des Focolari, Maria Voce, lors de sa visite en Amérique latine au printemps 2012 – qu’il n’y a pas de frontières, qu’il n’y a pas de différence d’ethnies qui ne soit pas surmontable. Il n’y a rien, pas même les Andes qui nous séparent, pas même l’océan, rien, rien. Nous pouvons aller au-delà de toutes ces choses pour notre amour réciproque ».
En se rendant sur les lieux, les juniors auront la possibilité d’entrer dans les réalités locales, récoltant les défis, les richesses et les racines de chaque peuple. Et, dans ce climat, avec les jeunes qui vivent dans ces villes, aussi les participants des autres continents pourront être engagés dans des actions sociales au contact avec les populations originelles et dans des initiatives locales, par exemple sur la culture du don, sport, art, etc. Enfin, le projet naît aussi de l’exigence – après quelques années d’engagement dans les étapes du projet en cours ‘ColoriAMO la città’ (« Colorons nos villes ») – d’un regard plus large sur le monde, parce que, comme le disait Chiara Lubich, “une ville, c’est trop peu : vise loin, vise ta patrie, la patrie de tous, le monde ».
10 Jan 2013 | Focolare Worldwide

Kinshasa, Centre médical « Moyi Mwa Ntongo » (« Aube du matin » en langue locale), une des œuvres sociales du Mouvement des Focolari dans la capitale de la République démocratique du Congo. Il est le destinataire d’une intéressante initiative promue par une entreprise d’optique locale en collaboration avec AMU : « Fais un geste pour eux », adressée aux citoyens de Grottaferrata (Rome). Objectif : collecter des lunettes (souvent inutilisées au fond d’un tiroir), que le centre d’optique de Grottaferrata nettoie et désinfecte, trie et emballe, pour ensuite les expédier à Kinshasa.
En effet, au centre de soins congolais, en plus des services de médecine générale et interne, gynécologie, pédiatrie et dermatologie, un centre ophtalmologique est actif. Il comprend un programme de prévention de la cécité, en plus des soins normaux et des diagnostics dans ce domaine, grâce à du matériel de pointe, fruit de précédentes donations. Les principaux bénéficiaires de ces soins sont les plus de 1200 enfants qui sont suivis par le programme d’assistance scolaire et nutritionnel « Petite Flamme », à Kinshasa comme dans d’autres villes du pays.
Les employés du centre de soins ont été formés pour effectuer des tests oculaires sur les enfants et offrir une formation pour la prévention aux membres de leur famille et aux éducateurs. Les enfants qui ont besoin de soins, de lunettes ou d’interventions chirurgicales sont présentés au Centre et, lorsqu’il est nécessaire, soignés gratuitement. Mais la collaboration entre les peuples du Nord-Sud de notre planète devrait faire partie d’une culture de la réciprocité qui redécouvre, aussi dans les petits gestes quotidiens, la fraternité.
La campagne « Fais un geste pour eux » a été accueillie avec enthousiasme par la population, si bien que dans de nombreux lieux à travers la ville des Castelli Romani – écoles, églises, bureaux, etc. – les boîtes pour la collecte se sont immédiatement remplies. Le résultat a été bien au-dessus des attentes : la soirée du 5 décembre, dans la salle de la Bibliothèque municipale de Grottaferrata, des dizaines de boîtes étaient exposées. Elles contenaient lunettes, lentilles et étuis, bien emballés et étiquetés, prêts à être amenés à destination. Le résultat de cette campagne a été présenté, et quelques amis congolais ont parlé de leur pays, ainsi que raconté et illustré les activités développées au Centre de soins. À leur retour à Kinshasa, leurs bagages étaient… résolument plus lourds, et maintenant ils organisent une expédition pour envoyer le reste de l’abondant matériel.
Par Stefano Comazzi
Secteur projets – AMU
Tiré de la Newsletter AMU – Formation
Janvier 2013 – Année 4, N°5
8 Jan 2013 | Focolare Worldwide

«Je suis inscrite depuis quatre ans aux Beaux-Arts. Cette université, avec un peu plus de 200 étudiants, se caractérise ces dernières années par une constante difficulté économique. Des protestations ont donc commencé et le climat est devenu difficile et précaire. Au-delà du fait de mener sérieusement mes études, j’ai essayé d’aimer ceux qui – comme moi – vivaient ce moment difficile.
On m’a proposé d’être candidate au Conseil des étudiants. D’un côté, je voulais continuer à aider, mais cela me faisait peur de prendre un engagement. Il s’agissait en fait de travailler dur, autrement cela n’aurait pas marché! A la fin… je me suis retrouvée présidente du Conseil.
Convoquer pour des réunions et assemblées, rédiger des procès-verbaux, préparer le règlement, être présente au conseil d’administration: tout était nouveau pour moi. J’ai compris cependant que l’unique chose vraiment importante était de me mettre au service de tous.
Cela a été et continue à être une très belle expérience, un engagement de chaque jour, qui donne des résultats positifs chaque fois que je réussis à aller au-delà des difficultés, en essayant de vivre l’Evangile.
Un exemple: entre les professeurs, il n’y avait pas toujours un bon rapport et les étudiants en souffraient. A leur demande, j’ai écrit une lettre aux enseignants dans laquelle j’exposais clairement notre position. Beaucoup m’ont dit que je prenais des risques… Au contraire, après la première réaction, les professeurs ont commencé à changer d’attitude et il n’y a pas eu de conséquences sur le résultat de mes examens.
Depuis un an, le Directeur, le Président et le Directeur administratif ont changé: construire des rapports nouveaux avec des personnes plus âgées et avec ces rôles n’a pas été simple. Les discussions n’ont pas manqué. Elles ont cependant amené une plus grande collaboration et une confrontation très avantageuse. De mon côté, j’ai cherché à être sincère, précise et à écouter jusqu’au bout. Ainsi, la confiance réciproque a grandi, malgré les difficultés.

Au début de l’été, ils avaient l’intention d’augmenter de nouveau les droits d’inscription et naturellement, nous, étudiants, nous n’étions pas d’accord. Je comprenais que la situation économique était difficile, mais il était clair que cette mesure aurait mis beaucoup en difficulté. Grâce à la confiance instaurée, ils m’ont appelée pour en parler et, après un certain nombre d’heures passées à évaluer toutes les possibilités, ils ont proposé de réduire de 200€ l’inscription aux deux années de cours!
A côté du rapport avec l’institution, il y a celui avec les étudiants, qui ont toujours des demandes différentes. En particulier, avec les étudiants de mon cours, nous avions quelques difficultés dues au changement de professeur. En fait, soit en raison de son caractère, soit pour nous faire progresser, chaque fois que nous étions confrontés avec lui, nous en ressortions détruits et découragés.
Essayer de l’écouter jusqu’au bout a été un exercice continuel, et, même s’il nous semblait impossible de construire un rapport avec lui, à la fin notre zèle a porté du fruit. En octobre, sachant que je devais ranger beaucoup de choses dans le bureau à cause de l’examen, quelques étudiants sont venus m’aider. On avait l’impression de préparer une fête: il y avait ceux qui m’aidaient pour les affaires lourdes, ceux qui habillaient les panneaux d’affichage, ceux qui préparaient les étiquettes, ceux qui repeignaient le mur…
Quand le professeur est arrivé, tout était prêt: pas seulement les travaux, mais aussi de nombreux détails qui n’étaient pas indispensables mais qui ont enrichi le tout! Avant de commencer l’examen, il nous a remerciés pour l’année passée ensemble et nous a même confié qu’en arrivant, il s’était senti chez lui.
Pour moi, cela a été la réponse à l’engagement de vivre la spiritualité de l’unité de Chiara Lubich durant toute l’année!»
6 Jan 2013 | Focolare Worldwide

« Ciao, je suis Jolanta, une gen Orthodoxe de la Lituanie. Je fais partie du Mouvement des Focolari depuis peu de temps, mais j’ai toujours cru en Dieu, et depuis toute petite j’ai toujours vécu avec la communauté de mon Eglise. Tout cela au moins jusqu’à la période ‘’tempétueuse’’ de mon adolescence ; aussi pour le fait qu’il n’y avait pas d’autres jeunes dans le groupe, je me suis découragée, j’ai arrêté les activités en m’éloignant.
En Lituanie la majorité de la population est catholique, alors que je suis orthodoxe et russe. Un ami sachant que je voulais me donner aux autres pour Dieu, m’a invité à connaître quelques-uns de ‘’ses amis catholiques qui devraient me plaire’’. Avec eux je me suis immédiatement sentie en famille et cette sensation a grandi lorsque j’ai participé à la Mariapolis, une rencontre de plusieurs jours avec des personnes de tous âges, où j’ai trouvé une atmosphère spéciale d’unité et d’amour réciproque. En communiquant la joie qui était la mienne quelqu’un m’a dit : « Cette réalité tu devrais la vivre aussi dans ton Eglise ». J’ai souri, parce que cela me semblait impossible.
Avec d’autres jeunes qui partageaient la spiritualité de l’unité, les gen, nous avons organisé le ‘’Café des jeunes’’, un lieu où l’on organisait des soirées à thème, des projets et des activités de loisirs en alternance, où l’on promouvait l’occupation, la créativité et la sociabilité des jeunes. A l’une de ces soirées nous avons invité les jeunes de la communauté orthodoxe et ainsi j’ai repris la relation avec eux ; tout s’est si bien passé qu’un de leur groupe a participé aussi à Run4Unity. Après tout cela j’ai reçu une lettre du responsable de la Communauté Orthodoxe qui m’invitait à participer à leurs activités et à partager avec eux l’expérience faite avec les jeunes du Mouvement des Focolari, parce que ce type d’expérience lui manquait. Cette lettre m’a vraiment touchée et j’ai tout de suite accepté.

J’ai commencé à participer aux rencontres des jeunes et il m’a été demandé de donner un coup de main au camp estival des enfants. Pour pouvoir accepter, j’ai arrêté de chercher un travail et j’ai même dû refuser différentes offres qui me sont arrivées. Je suis partie avec quelques craintes, parce que je n’avais pas l’expérience des organisations mais l’objectif était clair : construire des ponts d’unité. Maintenant je peux seulement remercier Dieu parce qu’à la fin avec les autres organisateurs, nous étions vraiment une famille. En ce moment je fais partie de trois ‘’familles’’ : la mienne, naturelle, mon Eglise et le Mouvement des Focolari. Etant fille unique, je me suis toujours sentie un peu seule, mais maintenant j’ai tellement de vrais frères et sœurs.
Après le camp je suis entrée encore davantage dans la vie de la Communauté Orthodoxe et maintenant je participe à de nombreuses activités que j’aide à organiser. Je vous révèle un secret : j’ai prévu d’organiser une fête de Noël, qui devrait avoir lieu mi-janvier (parce que nous, orthodoxes nous fêtons Noël le 7 janvier). Ce sera une belle opportunité pour les jeunes orthodoxes et ceux du Mouvement des Focolari pour unir leurs forces et réaliser une belle fête ensemble.
Avoir connu cette spiritualité m’a redonné confiance dans la Volonté de Dieu et lorsqu’il y a cette confiance, les miracles arrivent vraiment chaque jour. Chiara Lubich disait : « La vie est faite de moments présents, et seulement ceux-ci ont de la valeur pour qui veut réaliser quelque chose. »
5 Jan 2013 | Non classifié(e)

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Le Rapport ÉdeC pour l’année 2011-2012 a été publié. Il s’agit d’une publication qui offre un aperçu complet de la vie des entreprises qui adhèrent aux principes d’Économie de Communion et des activités qui, dans le monde entier, sont menées pour promouvoir une culture qui trouve ses fondements dans la communion.
En feuilletant le rapport, on a l’impression de se mettre devant une fenêtre, de l’ouvrir en grand et de se trouver devant un paysage fascinant, aux contours incertains et peut-être encore limités, mais qui laisse le signe d’une espérance propre des grandes idées.
Allons donc voir ce qu’il s’est passé de septembre 2011 à septembre 2012 dans le monde de l’Économie de Communion : aujourd’hui, les entreprises qui adhèrent au projet sont plus de 800. Mais, durant ces plus de vingt ans d’activité, entre entreprises qui naissent et qui meurent, plus de 1800 entreprises ont été associées pendant au moins douze mois. Une donnée symptomatique, qui confirme la vitalité et le dynamisme de la proposition ÉdeC, surtout si on pense à la crise économique et à la diversité des contextes socio-économiques dans lesquels ces expériences prennent forme.
La façon différente dont les entreprises ÉdeC agissent dans le monde entier est en effet mise en lumière : avec le don d’une partie du bénéfice, avec une contribution à la solution directe de problèmes sociaux par l’intermédiaire de l’action même de l’entreprise (par exemple, l’intégration de personnes désavantagées), mais surtout avec une action économique qui crée communion et fraternité. Comme Chiara Lubich avait l’habitude d’affirmer, l’entreprise ÉdeC essaye d’être « une construction pleine d’amour » .
De plus, on ne peut que remarquer l’augmentation d’entreprises ÉdeC en Afrique, continent qui, en 2011, a accueilli la première école ÉdeC et, aujourd’hui, connaît une augmentation de 60%, avec 16 entreprises de plus.
Enfin, il est utile de jeter un œil sur le tableau de la distribution des bénéfices et contributions, qui montre que, de la part des entreprises et des privés, il y a un constant afflux de biens, qui non seulement encouragent un nouveau partage, mais promeuvent un changement culturel et économique qui donne de l’espoir. Les bénéfices les plus importants proviennent de deux pays très différents entre eux : Belgique, dans la vieille Europe, et Brésil, pays émergeant économiquement et en croissance constante. C’est le signe que les principes qui sont à la base de la vie de ces entreprises sont universels, dépassent les frontières et produisent la réciprocité, à travers des actions qui favorisent d’autres activités productives.
L’aide aux indigents ne manque pas, à travers l’intégration du revenu là où il y a un besoin, avec le soutien pour les soins médicaux, la scolarisation et le logement. Des indigents qui se sentent toujours plus partie intégrante du projet ; non pas parce qu’ils sont assistés, mais parce qu’ils sont mis à leur tour en condition de « donner », dans un circuit vertueux qui a un impact sur les jeunes et qui commence à devenir une nouveauté intéressante aussi dans les domaines d’étude. Pour télécharger et lire tout le rapport (en italien), cliquez ici.
[1]LUBICH, Chiara. 2001. L’economia di comunione – Storia e profezia. Roma, Città Nuova, p.52.
4 Jan 2013 | Non classifié(e)

Ce sont des pages d’une histoire inédite, celle du XXème siècle, illuminée par un charisme qui a traversé non seulement des âmes de personnes mais aussi à travers elles les différents milieux de vie humaine, élaborant un projet culturel à la hauteur de l’époque actuelle.
C’est l’objectif du Congrès dont le titre est : « Chiara Lubich, Charisme, histoire, Culture », qui se tiendra en deux lieux différents : le 14 Mars, au cœur de la culture à Rome, dans le prestigieux amphithéâtre du Rectorat de l’Université « La Sagesse », et le 15 Mars au siège central du Mouvement des Focolari, au centre Mariapolis de Castel Gandolfo.
Le Congrès se déroule à une date importante pour toute l’Œuvre de Marie, c’est-à-dire le jour (le 14 Mars) du 5ème anniversaire de la mort de Chiara Lubich. Et si, cette année là, pour rappeler Chiara, on a choisi de mettre l’accent sur les jeunes et sur l’impact que son charisme a eu sur la formation des nouvelles générations, cette fois ci, on a décidé de viser le « potentiel innovant de valeur doctrinale » que la spiritualité de l’unité a eue et continue à avoir.
Deux cents universités italiennes et étrangères parmi les plus diverses dans le monde, participeront et prendront la parole durant les deux jours de colloque dont l’introduction sera faite par le président de la République italienne Giorgio Napolitano, du président du Conseil Pontifical pour la culture, le cardinal Gianfranco Ravasi, du Maire de Rome Gianni Alemanno et de la présidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce.
Le programme du congrès (cliquez ici), est une confrontation fermée entre deux cents personnes de différentes disciplines. Professeurs de sociologie, d’économie, de politique, de théologie, de mathématiques, de philosophie, de sciences de la communication et de l’éducation, de psychologie. L’intention première est celle d’approfondir les pistes culturelles tracées par le charisme de Chiara. Les promoteurs du congrès expliquent qu’il s’agit d’une culture qui favorise surtout le dialogue à tous les niveaux, avant tout sur le plan œcuménique et inter religieux, comme contribution passionnée et inlassable dans l’édification d’une société au service de l’homme, en étant engagés à faire de l’Europe la « maison commune » pour construire l’unité entre les peuples stimulée aussi à travers des réalisations et des projets inédits comme l’Economie de Communion.
Ce sont les 24 experts en sciences religieuses et humaines qui composent « l’Ecole Abba », le Centre d’Etudes du Mouvement des Focolari, que Chiara Lubich a fait naître en 1990, qui sont à l’initiative de la promotion des 14 et 15 mars prochains. Le centre – est-il écrit dans sa présentation – « se caractérise comme étant un laboratoire interdisciplinaire dédié à l’étude des contenus doctrinaux intrinsèques au charisme de l’unité, dans le but de mettre en évidence les multiples implications pour les différents circuits du savoir ».
« Economie, humanisme, droit, beauté, futur sont quelques uns des thèmes – précisent encore les promoteurs de l’initiative, auxquels ces recteurs de l’Université se verront associés dans le Congrès». Ils ont eu en effet l’occasion de reconnaître en Chiara Lubich le témoignage d’une histoire de l’humanité qui avance vers la fraternité universelle.
3 Jan 2013 | Focolare Worldwide
« Je suis l’aînée et la préférée de mon père – raconte Kaye – Quand j’ai eu 8 ans, j’ai vu mes parents se disputer. Un jour, mon père nous a obligés, mes frères et moi, à monter dans sa voiture et à quitter maman. Mais elle nous a arrêtés. J’ai été le témoin impuissant de la façon terrible dont mon père a maltraité ma mère. Puis il est parti, seul. Depuis ce jour, le dernier où j’ai vu mes parents ensemble, j’ai renié mon père.
J’ai essayé de me convaincre qu’il n’existait plus. Cette décision dramatique m’a accompagnée toute mon adolescence.
Le fait de grandir sans père a influé sur ma façon de voir les personnes, en particulier les hommes. J’ai été dans une école de filles pendant plusieurs années et, quand je suis entrée à l’université, cela m’a été difficile de me retrouver avec des garçons.
Quand j’ai connu le mouvement des Focolari, j’ai été invitée à aller à la cité-pilote de Loppiano, en Italie. Là, j’ai rencontré des gens qui essayent de vivre l’amour réciproque et qui éprouvent du respect et de la confiance les uns envers les autres.
C’était le mois où tous s’efforçaient de mettre en pratique cette phrase de l’Évangile : « Pardonnez… jusqu’à soixante-dix fois sept fois » (Mt 18,22). En lisant le commentaire de Chiara Lubich, je me suis rendu compte que mon cœur était plein d’hostilité envers mon père. Mais quand j’ai décidé de vivre moi aussi cette phrase, j’ai senti que cette amertume que j’avais dans le cœur se transformait peu à peu en pardon et j’ai éprouvé le désir de revoir mon père.
En rentrant à Manille, même si la plaie était encore ouverte, j’ai trouvé la force de téléphoner à mon père et de le rencontrer. Nous avons parlé pendant plusieurs heures, en tête à tête, dans un restaurant. J’étais contente et en paix parce que, même si maman n’était pas d’accord, elle m’avait laissé libre de le rencontrer.
Je reste en contact avec papa, même si c’est peu fréquent. Mais chaque fois que j’ai la possibilité de le voir, je fais en sorte qu’il ne sente rien d’autre que mon amour et mon pardon.
Tout en sachant que papa et maman ne pourront plus être à nouveau ensemble parce qu’il a maintenant une autre famille, je sens que, dans mon pardon, nous restons tous unis. Et cela me remplit de paix. »
Site officiel du Genfest: www.genfest.org
1 Jan 2013 | Non classifié(e)
1. Chaque année nouvelle porte en elle l’attente d’un monde meilleur. Dans cette perspective, fondée sur la foi, je prie Dieu, Père de l’humanité, de nous donner la concorde et la paix afin que puissent se réaliser pour tous les aspirations à une vie heureuse et prospère.
À 50 ans de l’ouverture du Concile Vatican II qui a permis de renforcer la mission de l’Église dans le monde, il est encourageant de constater que les chrétiens – peuple de Dieu en communion avec lui et en chemin parmi les hommes – s’engagent dans l’histoire en partageant ses joies et ses espoirs, ses tristesses et ses angoisses [1], annonçant le salut du Christ et promouvant la paix pour tous.
Notre temps en effet, marqué par la mondialisation, avec ses aspects positifs et négatifs, mais aussi par des conflits sanglants toujours en cours et par des menaces de guerre, demande un engagement renouvelé et collectif pour la recherche du bien commun, du développement de tous les hommes et de tout l’homme.
Les foyers de tension et d’opposition causés par des inégalités croissantes entre riches et pauvres, par la prévalence d’une mentalité égoïste et individualiste qui s’exprime également au travers d’un capitalisme financier sans régulation, nous inquiètent. En plus des différentes formes de terrorisme et de criminalité internationales, les fondamentalismes et les fanatismes qui défigurent la vraie nature de la religion, appelée qu’elle est à favoriser la communion et la réconciliation entre les hommes sont autant de dangers pour la paix.
Et pourtant les nombreuses œuvres de paix dont le monde est riche, témoignent de la vocation innée de l’humanité à la paix. En chaque personne, le désir de paix est une aspiration essentielle qui coïncide, d’une certaine façon, avec le désir d’une vie humaine pleine, heureuse et accomplie. En d’autres termes, le désir de paix correspond à un principe moral fondamental, c’est-à-dire au développement intégral, social, communautaire, entendu comme un droit et un devoir, et cela fait partie du dessein de Dieu sur l’homme. L’homme est fait pour la paix qui est don de Dieu.
Tout ce qui précède m’a conduit à m’inspirer, pour ce Message, des paroles de Jésus-Christ : « Heureux les artisans de paix, parce qu’ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5,9). (lire tout)
31 Déc 2012 | Senza categoria
« Nous sommes dans la période d’un « grand changement d’époque », de la gestation douloureuse d’un monde nouveau. Mais ce monde a besoin d’une âme : l’amour.
(…) L’amour – je le constate de plus en plus au contact d’individus et de groupes de religions, ethnies et cultures diverses – est inscrit dans l’ADN de tout homme. Il est la force la plus puissante, féconde et sûre qui peut unir l’humanité entière. Mais il exige un revirement total des cœurs, des mentalités, des choix.
Du reste, la nécessité de relire le sens de la réciprocité, un des points fondamentaux des relations internationales, est désormais un sentiment général très répandu.
Le temps est venu où chaque peuple doit dépasser ses propres frontières et regarder au-delà jusqu’à aimer la patrie de l’autre comme la sienne.
Réciprocité entre les peuples : cela signifie alors dépassement des vieilles et nouvelles logiques de développement et de profit, en établissant des relations avec tout le monde, relations inspirées par l’initiative – sans conditions et sans intérêts – de considérer l’autre comme un autre soi-même, part de l’humanité. Sur cette ligne, on pourra prévoir le désarmement, le développement, la coopération.
Une réciprocité verra le jour, réciprocité en mesure de rendre tous les peuples, même les plus pauvres, protagonistes de la vie internationale, dans le partage des pauvretés et des richesses. Non seulement dans les moments de crise mais au quotidien. Identités et potentialités se développeront en les mettant à la disposition des autres peuples, dans le respect et l’échange réciproque.
Alors oui, si, individus et gouvernants, nous faisons notre part, nous pourrons rêver de composer une seule communauté planétaire.
Utopie ? C’est Jésus qui a été le premier à lancer la mondialisation quand il a dit : « Que tous soient un ». Et non seulement : il nous a rendus capables de cet amour qui a en soi, la force de recomposer la famille humaine dans l’unité et la diversité.
Il suffit alors d’ouvrir les yeux : de nombreux « laboratoires » de cette « humanité nouvelle » sont disséminés dans le monde. L’heure est-elle donc venue de les projeter à l’échelle mondiale ? ».
Chiara Lubich
(Extrait de « Il pianeta al bivio », publié sur Città Nuova le 13 juillet 2001)
31 Déc 2012 | Non classifié(e), Parole di vie
De fait, Jésus est venu nous dire l’attitude que Dieu attend de nous : qu’envers toute personne, quelle qu’elle soit, nous demeurions avant tout dans l’amour. Et comme le montrent les paroles du prophète, cette volonté de Dieu était déjà annoncée dans les Ecritures.
L’amour est pour tout chrétien le programme de sa vie, sa loi fondamentale, le critère de son comportement. Il doit toujours l‘emporter sur tous les autres commandements.
L’amour des autres doit être pour le chrétien la base solide sur laquelle il peut légitimement appliquer toutes les autres règles.
«…C’est la miséricorde que je veux, non le sacrifice. »
Jésus veut l’amour, dont la miséricorde est une expression. Il veut que le chrétien vive ainsi d’abord parce que tel est Dieu.
Pour Jésus, Dieu est avant tout le Miséricordieux, le Père qui aime tous les hommes, qui fait lever son soleil et pleuvoir sur les bons comme sur les méchants.
Parce qu’il aime tout le monde, Jésus ne craint pas de demeurer avec les pécheurs. Il nous révèle ainsi qui est Dieu.
Si tel est Dieu, si tel est Jésus, toi aussi tu dois nourrir des sentiments identiques.
«…C’est la miséricorde que je veux, non le sacrifice. »
«… non le sacrifice. »
Sans l’amour pour ton frère, ton culte ne peut plaire à Jésus. Il n’accueille ni ta prière, ni ta participation à l’Eucharistie, ni tes offrandes, si elles ne jaillissent pas d’un cœur en paix avec tous, plein d’amour pour tous.
Te souviens-tu de ces si fortes paroles de Jésus, dans le discours sur la montagne ?
« Quand donc tu vas présenter ton offrande à l’autel, si là tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande, devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; viens alors présenter ton offrande » (Mt 5,23-24).
Elles signifient que le culte qui plaît le plus à Dieu est l’amour du prochain qui est à considérer comme fondement même du culte envers Dieu.
Si tu souhaitais faire un cadeau à ton père alors que tu es en colère contre ton frère (ou ton frère contre toi), que te dirait ton père ? « Fais la paix, ensuite tu viendras m’offrir ce que tu veux. »
Il y a plus encore. L’amour n’est pas seulement le fondement de la vie chrétienne. C’est aussi la voie la plus directe pour être en communion avec Dieu. C’est ce que nous disent les saints, les témoins de l’Évangile qui nous ont précédés. C’est l’expérience des chrétiens qui vivent leur foi : s’ils viennent en aide à leurs frères, surtout à ceux qui sont dans le besoin, leur union à Dieu devient plus forte, leur amour pour lui augmente, ils découvrent qu’il existe un lien entre eux et le Seigneur. Et c’est ce qui leur donne le plus de joie dans leur vie.
«…C’est la miséricorde que je veux, non le sacrifice. »
Alors, comment vivre cette nouvelle Parole de Vie ?
Ne fais aucune discrimination entre les personnes en contact avec toi, ne mets personne à l’écart, offre à tous ce que tu peux donner, imitant ainsi Dieu notre Père.
Vide les petites ou grandes querelles qui lui déplaisent et assombrissent ton existence. Comme le dit l’Écriture : « Que le soleil ne se couche pas sur votre ressentiment » (Eph 4, 26).
Si tu te comportes ainsi, tout ce que tu feras sera agréable à Dieu et demeurera dans l’Éternité. Que tu travailles ou te reposes, que tu joues ou étudies, que tu sois avec tes enfants ou te promènes avec ton épouse ou ton mari, que tu pries ou te sacrifies, ou que tu accomplisses les actes religieux correspondant à ta vocation chrétienne, tout, absolument tout, sera matière première pour le royaume des cieux.
Le Paradis est une maison que l’on construit ici-bas et que l’on habite dans l’au-delà. Et c’est avec l’amour qu’on la construit.
CHIARA LUBICH
* Du 18 au 25 janvier, on célèbre en de nombreux pays du monde la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens ; en d’autres, elle est célébrée à la Pentecôte.
Cette année, la phrase choisie pour la Semaine de prière est : « Que nous demande le Seigneur ? » (Michée 6, 6-8).
De son vivant, Chiara Lubich commentait le verset biblique retenu. Pour maintenir cet apport, nous proposons un commentaire qu’elle a fait au verset de Mt 9,13, (écrit en juin 1996). Il peut être une contribution à l’approfondissement de la Parole choisie cette année.
31 Déc 2012 | Non classifié(e)
« La guerre est un homicide à grande échelle. »
« Comme la peste sert à empester et la faim à affamer, la guerre sert à tuer. »
« Si tu veux la paix, prépare la paix. »
« Seuls les fous et les incurables désirent la mort. Et la guerre est mort. »
« Je crois qu’aucun chef d’état n’a jamais admis qu’il faisait la guerre dans le but de dépouiller l’autre partie. Il déclare toujours la faire dans un but plus noble, plus altruiste ou plus idéal que l’autre. Et – puérilité de la haine – la rapacité est toujours attribuée à l’ennemi et l’idéalisme à l’ami. »
« Les ennemis s’aiment : telle est la position du christianisme. Si on entamait une politique de la charité, on s’apercevrait qu’elle correspond au raisonnement le plus éclairé et que, sur le plan économique et social, elle s’avère être une bonne affaire. »
« Pour mériter le nom de fils de Dieu, les chrétiens doivent travailler à la paix. »
« Nous devons organiser la paix comme d’autres ont organisé la guerre. »
« Le travail de pacification commence entre toi et moi… »
Igino Giordani, L’inutilità della guerra, publié par Città Nuova, Roma 2003
31 Déc 2012 | Focolare Worldwide, Senza categoria

De la Syrie (Alep) : « Le gazole continue à manquer, ou on le trouve à des prix exorbitants, tout comme les bouteilles de gaz (5500 S£ contre les 400 S£ du mois de mars), l’électricité est coupée pendant des jours et cela, en plus du reste, fait que la ville, après le coucher du soleil, sombre dans une obscurité menaçante. Le pain manque également, et nous pouvons l’acquérir – après des heures de queue aux fours – en payant 250 S£ le paquet (en mars, le prix était de 20 S£). L’armée essaie d’en fournir, mais cela ne suffit pas pour satisfaire la demande. Les écoles qui n’accueillent pas les réfugiés continuent les leçons, mais les coupures d’électricité rendent l’étude difficile et très fatigante (les bougies aussi manquent désormais). Certains d’entre nous commencent à tomber malade à cause du froid, sans pouvoir toujours compter sur les médicaments (environ 70 % des industries pharmaceutiques sont concentrées dans la périphérie de la ville et s’en procurer depuis d’autres parties du pays est très difficile à cause des barrages routiers). Dans les hôpitaux, on craint de ne pas pouvoir continuer à assurer les soins et l’oxygène commence à manquer. Aussi les communications téléphoniques sont souvent interrompues. Malgré cela, les gens font preuve d’une grande solidarité. Nous continuons – avec la communauté des Focolari et d’autres – à poursuivre les actions de soutien : la petite école pour sourds-muets a repris le travail dans un quartier plus sûr, dans des locaux mis à disposition par les Pères franciscains. Les familles que nous visitions une à une, avant d’accepter une aide, nous demandaient : « Mais il n’y a pas une famille qui en a plus besoin que nous ? » Rim, qui a un enfant de deux ans, était très préoccupée, parce qu’avec le froid qui commence, le risque de maladie s’aggrave. Lorsqu’elle a reçu l’aide, elle était émue! Cela correspondait exactement au montant que son mari et elle avaient offert peu de semaines auparavant à un collègue qui en avait extrêmement besoin. Ils l’avaient économisé avec difficulté, mais ils s’étaient dits, en le lui donnant : « Dieu pensera à nous ! » »

De Cuba (Santiago) : « Le passage de l’ouragan Sandy a provoqué d’innombrables dommages, surtout à Santiago. La reconstruction n’a pas encore commencé, aussi parce que le Gouvernement a été pris au dépourvu. En effet, en raison de la situation géographique de Santiago, qui est entourée par les montagnes, les ouragans arrivent généralement depuis la mer et, trouvant la barrière naturelle des montagnes, passent sans faire de dommages. Dans ce cas, l’ouragan a réussi à entrer et est resté à l’intérieur pendant trois heures (un laps de temps très long), tournant comme un mixeur.
Les dommages subis par les 16 familles touchées proches de nous se montent à environ 42 000 €. L’argent récolté jusqu’alors à travers le projet de l’AMU, mais encore insuffisant, leur a été remis.
Le délai de reconstruction est difficilement estimable, parce qu’il est lié au difficile approvisionnement du matériel, à cause de l’embargo auquel l’île est soumise depuis des années. En général, les matériaux ne sont disponibles que pour une brève période et pas tous ensemble : seul le ciment arrive ou seulement le bois, le fer, etc. Lorsque l’on trouve ce qu’il manque, il faut encore avoir la possibilité économique pour pouvoir acheter avant que le stock s’épuise.
Nous remercions pour les aides reçues et nous continuons à compter sur la solidarité de tous. »
le projet de l’AMU (Associazione Azione per un Mondo Unito):
auprès de la Banquer Popolare Etica, Roma.
Code IBAN: IT16G0501803200000000120434
Code SWIFT/BIC CCRTIT2184D
Raison: projet de Cuba: La mia casa è la tua casa
Raison: projet de Syrie
30 Déc 2012 | Focolare Worldwide

Thomas Klann (Tokyo 1985)
« Novembre 1985. Je me trouvais au Japon, dans l’équipe qui accompagnait Chiara Lubich. En tant que responsable des prises de vue, je m’occupais de la documentation de ce voyage, important pour les dialogues avec les personnes des religions non chrétiennes.
Le Vénérable Etai Yamada, grande personnalité à la tête du bouddhisme Tendai et ami de Chiara, avait accordé une interview à mon équipe. Le jour fixé, nous avons appris qu’il n’était pas bien et se trouvait à l’hôpital. Nous pensions qu’il allait décommander le rendez-vous, mais il n’en fut rien. Il a tenu à sortir de l’hôpital et nous a attendus, vêtu de pied en cap et solennellement assis sur son trône.
Ce jour-là, j’avais confié les prises de vue à un collègue pour m’occuper du son. J’utilisais un micro spécial qui me permettait de rester à distance sans gêner les prises de vue. Je me suis agenouillé en tenant le micro aux pieds du Vénérable. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour l’écouter avec beaucoup d’amour. Nous n’avions besoin que de quelques minutes de cet entretien pour les insérer dans un documentaire, mais lui, malgré sa santé, a continué à parler, en se tournant toujours vers moi, sans s’apercevoir le moins du monde que je ne comprenais pas le japonais et que, par conséquent, je ne pouvais absolument rien comprendre à ce qu’il disait. Il parla pendant plus d’une heure et pendant tout ce temps, j’ai tenu bon pour être au maximum à son écoute.

Le Vénérable Etai Yamada
Quelques années plus tard, à la mort d’Etai Yamada, ses disciples nous ont demandé s’ils pouvaient avoir une copie de l’interview que le Vénérable nous avait accordée. Nous nous sommes mis en quatre pour répondre favorablement à leur demande parce que, le système vidéo japonais étant différent du système européen, nous avons dû auparavant envoyer les enregistrements en Grande-Bretagne pour les faire convertir. Nous avons reçu du Japon un immense merci : dans cette interview, Etai Yamada avait raconté toute sa vie spirituelle, avec des détails inconnus. C’était un document des plus précieux pour ses disciples !
Je n’ai jamais oublié cet épisode, il vient toujours me rappeler que pour stimuler une bonne communication, il n’est pas indispensable de parler, mais d’aimer. »
Thomas Klann (Centre Sainte-Claire audiovisuel, Italie)
Extrait de : Una Buona Notizia, gente che crede gente che muove, Città Nuova 2012, Rome
28 Déc 2012 | Non classifié(e)

C’est la proposition que vient de faire Maria Voce aux 350 jeunes des Focolari venus de divers pays et réunis à Castel Gandolfo, près de Rome, pour qu’ils soient les premiers à la porter dans le monde entier. Les nouvelles envoyées par des membres des Focolari au Moyen Orient ont incité Maria Voce à exprimer ce désir aux participants.
Face à « ces guerres absurdes, seul Dieu peut apporter une réponse au besoin de paix éprouvé par l’humanité. Il faudrait vraiment une prière forte, puissante », « avec la foi renouvelée que Dieu peut le faire, parce que si on demande en unité, Dieu vient à notre aide ».
Vient alors cette proposition : « Pourquoi ne pas reprendre le time-out, tous les midis ? ». En langage sportif, c’est une suspension de jeu temporaire. « Chiara Lubich – continue Maria Voce – l’avait lancé pendant la guerre du Golfe en 1991, et à ce moment-là, Dieu a écouté les prières de tous ».
Recommençons donc à faire le time-out, en commençant par les jeunes. « Jésus est appelé Prince de la Paix », conclut Maria Voce en demandant qu’Il fasse don à l’humanité de « cette paix juste, qui permette à tous, quels que soient leur religion, leur condition, leur pays, de vivre leur vie sereinement ; qu’Il partage ce don de la Paix à tous les hommes ».
En envoyant des messages sur les réseaux sociaux, les jeunes ont tout de suite commencé à répandre la nouvelle en créant l’événement Time Out for peace.
Pour tous, rendez-vous tous les midis, dans nos villes, pour demander, tous unis, le don de la paix.
28 Déc 2012 | Focolare Worldwide

Situé en Afrique de l’Ouest, le Nigeria est un pays vaste, avec un climat tropical, riche en ressources naturelles, comme le gaz naturel et le pétrole. Ce dernier le place parmi les sept plus grands exportateurs au monde. Le nombre des habitants est aussi un record : environ 170 millions, dont la moitié a moins de 15 ans.
La variété d’ethnies et de cultures est extraordinaire : 250 langues parlées. Des personnes profondes, pleines de joie de vivre, avec une grande capacité d’écoute, à la vie intérieure marquée et la foi profonde et vivante.
Plus de 60 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, avec moins d’un dollar par jour. Le chômage est très élevé. L’espérance de vie, aujourd’hui de 48 ans, est destinée à diminuer à cause du SIDA.
La corruption répandue paralyse le développement de l’État et du bien commun. La multiplicité des ethnies est un grand défi, souvent considérée comme une menace. En raison de la rapide augmentation de la population, la lutte pour la survie devient toujours plus acharnée. Pourtant, les gens possèdent la capacité de ne jamais se rendre, d’accepter la souffrance sans perdre espoir, croire en un futur meilleur, en cherchant avec créativité des stratégies pour le futur.

La religiosité naturelle qui imprègne l’être de ce peuple africain est parfois instrumentalisée pour des intérêts politiques ou religieux. Des courants extrémistes et des groupes terroristes, mus par des motifs socio-économiques, historiques et politiques, transmettent au monde une image faussée d’affrontements entre chrétiens et musulmans. L’islam, plus répandu au nord, représente 50 % de la population, alors que les chrétiens sont environ 45 %.
Il y a 25 ans, sous l’impulsion du cardinal Arinze, le Mouvement des Focolari est arrivé au Nigeria, se répandant dans différentes régions. Aujourd’hui, il compte 5490 membres, dans un réseau de 28 communautés locales dans le pays. Il se distingue par un fort engagement, tendu au témoignage de valeurs spirituelles, humaines et éthiques. En effet, en touchant les profondes racines spirituelles des Nigérians, il est à leurs côtés afin que la foi se traduise en vie concrète partout : à l’école, au travail, au marché. Un engagement qui contribue au bien-être social et de la santé.

L’horizon naturel, dans cette terre riche en ethnies, classes sociales, religions, est celui de la fraternité universelle pratiquée en parcourant des voies de dialogue, en témoignant la possibilité de rapports fraternels, mais spécialement en encourageant, en soutenant ce peuple à être des constructeurs de ponts. Plusieurs fois, dans la diversité et dans la variété a été découverte une richesse avec des retours positifs aussi pour la vie publique, en créant une conscience civique et une opinion publique.
Par exemple, dans le centre du pays, particulièrement exposé à de violents affrontements entre musulmans et chrétiens, il est impressionnant d’entendre des histoires de « mise au point » de la fraternité universelle, en arrivant à risquer sa propre vie pour sauver des membres de l’autre religion.
En voulant donner corps à la culture de la fraternité, naît dans le village d’Igbariam un lieu de formation et un centre de témoignage. Aussi d’autres projets sociaux l’accompagnent : une école maternelle et primaire, un petit dispensaire, des ateliers pour les jeunes. Tout cela en collaboration avec la population locale du village qui y contribue activement.
27 Déc 2012 | Focolare Worldwide

« La souffrance provoquée par les luttes sanglantes au cours des élections de 2007 brûle encore très fort dans l’âme des Kenyans. Plus de 1000 personnes y perdirent la vie.
“Pas plus et plus jamais” voilà aujourd’hui le cri du coeur de tous, alors que le pays se prépare aux élections présidentielles de mars 2013.
Beaucoup de jeunes sont porteurs d’initiatives en faveur d’une année de paix.
Soeur Bernadette Sangma (Directeur de l’institut pour la Pastorale des jeunes) et un groupe du Mouvement des Focolari, qui travaille à l’Université catholique de Nairobi, ont recueilli cette exigence et ont lancé l’idée de créer une “caravane de la paix” (peace caravan) imaginaire, qui unifie les voix des universitaires de Nairobi et touche profondément l’opinion publique. Pour symbole de ce “tremblement de terre de la paix”, ils ont pensé composer une chanson qui se fasse entendre fortement dans toute la nation !
Voici la requête qui est arrivée au Gen Rosso. Une amitié profonde s’est nouée avec le Collège Tangaza, suite à la tournée de 2007 et au retour au Kenya de quelques uns d’entre nous en 2009 pour les leçons et workshop, avec pour emblème une “musique avec des valeurs”. Collaborer est devenu une tradition. Comment ne pas répondre alors à cette nouvelle invitation?
En bref, la chanson suivante est née :
“Jivunie nchi yako, kabila si silaha
Nyuma twasema, kamwe haturudi
wito wetu ni umoja”:
“Sois fier de ta nation ! La tribu n’est pas une arme. Ne te tourne plus vers le passé. Notre appel est : être un”.
Le Collège Tangaza et l’université catholique ont commencé à “recruter” des jeunes, garçons et filles, de plusieurs universités de la capitale.
D’autres jeunes de diverses localités ont adhéré au projet. L’enthousiasme grandit.
Magdalene Kasuku, jeune journaliste, présente “Jivunie” au maître de cérémonies officiel des State Functions (Fonctions d’Etat) et de la grande célébration du 49ème anniversaire de l’Indépendance du Kenya, le 12 décembre, dans le “Nyayo Stadium” de Nairobi.
La chanson est accueillie avec enthousiasme et proposée par le gouvernement à la grande manifestation, en présence du président Emilio Mwai Kibaki.
Nous avons enregistré “Jivunie” avec un choeur, pour la rendre “kenyane” dans tous ses aspects, et afin de la laisser comme support audio pour toutes les prochaines initiatives jusqu’en mars prochain.
Ponsiano Pascal Changa crée une chorégraphie pour la prestation du 12. Nous voulons un choeur qui danse et dégage la force et la joie avec les mouvements des jeunes.
Nous avons réussi à tout enregistrer, à réaliser le message et à préparer la chorégraphie en trois jours seulement !
A cette occasion, un groupe s’est formé : “Kenya Youth for peace” (jeunesse du Kenya pour la paix), composé de 120 jeunes. La chorégraphie enthousiasme par sa force et sa fraîcheur. Les jeunes chantent et dansent dans le stade comble. “Jivunie”: “Soyez fiers ! Nous sommes frères et soeurs d’une unique nation !”.
Nous ressentons la joie d’avoir donné aux jeunes kenyans une scène sur laquelle dire à tous qui ils sont, exprimer leur désir infini d’un monde de paix. Nous sommes devenus une famille avec eux. Famille : expérience que l’Afrique peut donner à l’humanité entière ».
Beni Enderle
23 Déc 2012 | Non classifié(e)
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C’est Noël !
Le Verbe s’est fait homme et il a allumé l’amour sur la terre.
C’est Noël !
Et nous voudrions que le soleil, ce jour, jamais ne se couche.
Enseigne-nous, Seigneur, comment perpétuer ta présence parmi les hommes.
C’est Noël !
Que ton Amour, allumé sur la terre, brûle nos cœurs et que nous nous aimions comme toi, tu le veux !
Tu seras alors parmi nous.
Et si nous nous aimons, ce peut être Noël tous les jours .
Chiara Lubich
da E torna Natale, Città Nuova Editrice 2007, p. 78/79 |
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22 Déc 2012 | Non classifié(e)

«Il me semble que Dieu nous offre cette nouvelle année comme une année jubilaire, non seulement au sens de la joie, mais au sens d’une année au cours de laquelle on recommence, on remet toutes les dettes. Nous voulons repartir de zéro, avec un pacte de miséricorde, concret, vrai, profond.
Une année où nous accordons notre pardon et où nous demandons pardon. Et nous déclarons officiellement que nous ferons tout notre possible pour améliorer les relations entre nous. Nous sommes soutenus en cela par notre engagement à vivre l’amour envers le frère avec une intensité renouvelée.
Avec une miséricorde qui espère tout, couvre toujours, donne confiance, croit, nous ferons l’expérience d’une amnistie complète dans notre cœur, d’un pardon réciproque universel.
Bon Noël à tous ! En ”enfants de Dieu” (*), ces enfants de Dieu que Jésus nous donne le pouvoir de devenir. »
* cf. Jn 1,12
Maria Voce
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21 Déc 2012 | Non classifié(e)

Chiara Lubich – Noël 1955
« Il est entré dans l’histoire il y a deux mille ans, et il veut entrer dans notre vie aujourd’hui. Mais en nous, la voie est hérissée d’obstacles. Il faut aplanir les collines, déplacer les montagnes.
Quels sont donc ces obstacles qui peuvent obstruer la route à Jésus ?
Ce sont tous les désirs qui surgissent en nous sans être conformes à la volonté de Dieu. Ce sont les attachements qui nous tenaillent, les moindres désirs de parler ou de se taire, quand on doit faire autrement ; désirs de s’affirmer, d’être estimé, aimé ; désir de posséder quelque chose alors que Dieu ne le veut pas. Désirs plus graves de rébellion, de jugement, de vengeance…
Quand ils surgissent dans notre âme, ils l’envahissent tout entière.
Il faut alors éteindre avec décision ces désirs, ôter ces obstacles, et nous remettre dans la volonté de Dieu. Ainsi nous préparerons le chemin du Seigneur.
La Parole dit qu’il faut redresser ses sentiers ; c’est bien « redresser » dont il s’agit. Les désirs font dévier notre route. En les maîtrisant, nous nous remettons dans la ligne du vouloir de Dieu et nous retrouvons le chemin.
Mais il y a un moyen typiquement évangélique d’être sûrs d’aller tout droit à Dieu, c’est d’emprunter la voie qui passe par l’amour du frère.
Aimons chaque frère que nous côtoyons pendantla journée. Allumonsen notre cœur ce désir cher au cœur de Dieu : aimer chaque prochain en nous « faisant un » avec lui en tout, avec un amour désintéressé et sans limites.
L’amour ravivera chacun et les rapports entre tous, il ne laissera pas surgir de désirs égoïstes, au contraire il en sera le meilleur antidote.
Nous pourrons alors, à Noël, offrir à Jésus qui vient un fruit riche, savoureux : notre cœur brûlant et plein d’amour ».
(La vie est un voyage, p. 94-95)
21 Déc 2012 | Focolare Worldwide
La réalisation de la première édition de la “Escuela de Verano”, dans la Mariapolis Lia – la cité-pilote argentine des Focolari – est sans doute une étape très importante pour tout ce qui concerne la formation académique des jeunes latino-américains. Ce n’est pas la première fois que dans cette Cité-pilote ont lieu des programmes d’étude intensifs au niveau universitaire: on compte déjà divers séminaires et cours spécifiques, avec de nombreux participants, dans le domaine de la politique, de l’économie et de l’art. La “Escuela de Verano” représente la première proposition éducative organisée conjointement à l’Institut Universitaire Sophia (IUS), situé à Loppiano, près d’Incisa Valdarno (Florence-Italie). L’IUS est l’institution académique internationale qui accrédite officiellement la “EdeV”. Parmi ses objectifs, l’IUS s’affiche comme étant un parcours de vie, d’étude et de recherche qui permet d’acquérir et d’approfondir constamment une culture chrétienne, inspirée des fondements établis par la vie et l’œuvre de Chiara Lubich, qui a fondé l’IUS en 2007. L’idéal de la fraternité universelle, qu’elle a proposé et développé, se manifeste dans l’expérience et dans l’expression d’une culture capable d’illuminer et d’interagir avec les multiples dimensions du savoir humain, dans ses différentes disciplines, et dans la recherche collective du bien commun. Le thème de cette première édition de la “EdeV” sera: «Fondements épistémologiques pour une culture de l’unité dans la perspective théologique, scientifique et politique». En plus de professeurs latino-américains qui s’imposent, il faut souligner la présence du Recteur de l’IUS, le dr Piero Coda, professeur de Théologie Systématique, qui donnera un cours sur «Le Dieu Trinitaire et le développement historique de la foi chrétienne»; sera également présent le dr Sergio Rondinara, professeur d’épistémologie et cosmologie, qui fera ses cours sur «Le rapport entre l’homme et le cosmos, rationalité scientifique et le rapport entre les sciences naturelles et la foi, et l’écologie». La doctoresse Daniela Ropelato, professeure de sciences politiques, présentera ses cours sur «Les formes contemporaines de démocratie, les nouveaux acteurs sociaux et politiques, et la fraternité comme catégorie de la politique».
La “EdeV” propose la formation universitaire de jeunes, filles et garçons, à travers une expérience intensive d’étude et de vie ensemble, qui soit un complément de leurs respectives carrières et disciplines, en formant une communauté académique: une expérience communautaire, avec un dialogue qui puisse se poursuivre dans le temps par l’échange d’expériences, de façon à favoriser la croissance personelle et communautaire de ses participants. Il faut souligner le grand enthousiasme éveillé par cette première édition de la “EdeV”, qui débutera le 28 décembre prochain. Se sont portés candidats plus de 100 jeunes universitaires provenant du Mexique, Cuba, El Salvador, Guatemala, Colombie, Equateur, Pérou, Bolivie, Chili, Paraguay et Argentine. Parmi ceux-ci, 61ont été sélectionnés qui participeront aux cours.
20 Déc 2012 | Focolare Worldwide
C’est dans l’enceinte de l’Université François Rabelais à Tours que, le 11 décembre, Catherine Belzung, professeur de neurosciences, a reçu les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur. Spécialisée dans la psychobiologie des émotions, elle a contribué à des avancées cruciales pour la compréhension de l’être humain, en particulier sur la dépression. Elle a par exemple mis en évidence que, contrairement à ce que l’on croyait jusqu’alors, dans une certaine zone du cerveau, des cellules se renouvellent et contrôlent les systèmes hormonaux et nerveux. Mais ce qui a surtout contribué à la remise de cette décoration, c’est sa capacité à partager et faire partager les savoirs et les questionnements scientifiques dans une dimension humaniste. Où chacun apporte et « perd » son raisonnement scientifique, pour une approche nouvelle et inattendue. Ce type de démarche dans le dialogue est un véritable défi dans ce foisonnement universitaire où de nombreux points de vue multiples semblent irréconciliables. Ses conférences sont suivies par de nombreux jeunes et étudiants qui se forment ainsi à la pratique du dialogue et ouvrent la voie à de nouvelles recherches. Car pour Catherine, « ce sont surtout les personnes qui dialoguent, et non les disciplines ».
C.deP.
19 Déc 2012 | Focolare Worldwide

Vidéo (Vimeo)
«Je m’appelle Fidelia, je suis congolaise et suis en République Centrafricaine depuis 4 ans. Je travaille en tant que directrice d’école, et cette année nous avons 1083 élèves, de 3 à 18 ans.
Travailler avec ces enfants me remet toujours face à l’Evangile ; comment vivre l’Evangile avec eux ? Je me souviens toujours de cette phrase de Jésus : “Celui qui n’accueille pas un de ces enfants, c’est moi qu’il n’accueille pas.”
Une fois, j’avais tellement de travail que je voulais m’enfermer dans mon bureau et travailler en paix.
A ce moment-là, un enfant de 6 ans arrive, et je me suis alors souvenue des paroles de l’Evangile qui parlent des petits : si vous ne vous convertissez pas, et ne devenez pas comme ces enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Alors, j’ai ouvert la porte, l’enfant est entré et m’a dit qu’il ne venait plus à l’école depuis une semaine, car ses parents s’étaient séparés : “Je ne voulais aller ni avec papa, ni avec maman, alors je suis resté avec ma grand-mère.” Il m’a dit encore : “Tu nous as appris à aimer toujours tout le monde, même les ennemis. Alors, je suis venu te dire : peux-tu faire quelque chose pour moi ?”
J’ai demandé le numéro de téléphone des parents : j’ai appelé la maman, et nous avons parlé longuement, puis j’ai appelé le papa, mais aucun des deux ne voulait pardoner à l’autre et accepter ses erreurs. Cette histoire a continué un moment, et après s’être longuement parlé, ils se sont réconciliés, et ont même voulu venir se demander pardon devant moi. Ils se sont pardonnés et réconciliés. Ils sont maintenant ensemble, et la joie est grande, pour moi et pour l’enfant.»
18 Déc 2012 | Focolare Worldwide

Cela n’arrive pas tous les jours de franchir le seuil d’un ministère pour recevoir une reconnaissance officielle. C’est ce qui est arrivé aux Jeunes pour Un Monde Uni (JPMU) de la Hongrie, qui, durant plus d’une année ont travaillé dur dans leur Pays, pour la réalisation du Genfest. Ce grand événement avait rassemblé dans la capitale hongroise 12.000 jeunes du monde entier, du 31 août au 2 septembre 2012. Parmi eux, 2000 étaient hongrois. Rita et Agoston, parmi les protagonistes, nous parlent de ce prix reçu à la fin du mois de novembre.
Pourquoi ce prix ? « Début octobre le ministère des Ressources Humaines hongroises nous a envoyé un message nous communiquant que, comme reconnaissance de notre professionnalité, démontrée au Genfest était attribué aux Jeunes pour un Monde Uni des Focolari une attestation de mérite. Nous sommes restés surpris et heureux de cette nouvelle qui s’est rapidement diffusée parmi les jeunes du Mouvement. Le ministre, acceptant notre candidature, décernait un prix à la section des jeunes du Mouvement des Focolari, en nous invitant à la distribution des prix qui a eu lieu le 20 novembre à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance. »

La nomination des JPMU a été proposée par une personne du Ministère qui était présent – avec le sous-secrétaire d’Etat pour la famille et la jeunesse, Miklos Soltész – à l’ouverture du Genfest. « Tous les deux – continuent Rita et Agoston – étaient impressionnés par le dynamisme, l’enthousiasme et l’expérience de fraternité vécus par les jeunes tous ensemble. »
C’est ainsi que le 20 décembre, une délégation formée de cinq jeunes représentant les Focolari et les Jeunes pour un monde uni, sont allés au Ministère : « Les prix – quatorze au total – ont été attribués aux organisations et aux personnes qui ont effectué un travail spécial pour les enfants et pour les jeunes. Miklos Soltèsz, dans son discours, a en outre souligné que les lauréats sont des ‘’modèles’’ qui, avec leurs travaux, leur poésie, leurs écrits, ont formé et éduqué les enfants et, à travers eux, ont rendu un service aussi aux parents, en leur donnant soutien et aide dans les moments critiques. »

Selon la motivation officielle, la section des jeunes du Mouvement des Focolari a reçu l’attestation du mérite pour avoir conduit un événement, tel le Genfest, collectivement, avec professionnalité et de façon efficace et exemplaire dans le secteur de la jeunesse. Pour les JPMU, une agréable surprise : « Le mot ‘’collectivement’’ nous a fait très plaisir, parce qu’il démontre que notre intention de construire la fraternité universelle, en vivant la spiritualité de l’unité, a été comprise. »
Des perspectives ouvertes pour les jeunes hongrois, dans le post-Genfest, avec leur United World Project : « Après la cérémonie le sous-secrétaire d’Etat a confirmé combien, l’expérience faite dans cette rencontre internationale a été importante pour lui. Il a exprimé aussi l’espérance de collaborer avec nous dans le futur pour le bien des jeunes. Pour le remercier, nous lui avons offert un numéro de Nouvelle Cité (Uj Varos) qui rapporte des articles sur le Genfest. »
« Maintenant, concluent Rita et Agoston, avec les nombreux jeunes que nous avons accompagnés durant ces années dans les initiatives entreprises, nous continuons notre route dans la construction d’un monde plus uni ‘ensemble’, comme le mettait en évidence la motivation officielle de la distribution des prix. »
16 Déc 2012 | Focolare Worldwide

Luca Pani (Cagliari)
Avec quelques jeunes pour Un Monde Uni, nous avons commencé une expérience spéciale dans la prison de Buoncamino, à Cagliari (Italie). On nous a donné la possibilité de faire une heure de catéchèse avec les détenus. Nous nous sommes subdivisés, les uns, dans l’aile gauche de la prison, d’autres dans la prison des femmes, certains comme moi, dans le pavillon «de haute sécurité ». C’était une occasion pour donner du temps à ces personnes, « autres Jésus », qui, de par leur condition ne passent pas à côté de toi et que tu ne pourrais jamais rencontrer en temps normal.
Entrer dans une prison, c’est entrer dans une société totalement différente, un petit monde en miniature, avec ses rythmes, ses problèmes, ses habitudes. Un détenu commence à perdre le contact direct avec le monde extérieur ; très souvent les rapports avec les amis et les connaissances se brouillent et quelques uns s’enfoncent dans la solitude, tandis qu’à l’intérieur de ce monde, on se trouve entouré de personnes aux vies analogues … de nouvelles amitiés, de nouvelles relations se nouent; tant et si bien que, lorsque la peine est de longue durée, la vie n’est plus celle de l’extérieur mais celle derrière ces barreaux.
Quand on prend la peine d’écouter à fond un détenu, on découvre des histoires, des problèmes, des vies différentes des nôtres, et l’on comprend combien est importante la liberté et combien il est difficile de bien la vivre dans ce monde.
A l’intérieur j’ai rencontré des personnes normales, sympathiques, peut-être aussi, rusées … mais en y repensant on réalise qu’on trouve aussi ce type de personnes en dehors d’une prison. Ils te demandent, « qu’es-tu venu faire en prison ? Qui t’a envoyé ? Pourquoi n’es-tu pas en train de te balader, et de sortir avec tes amis ? N’as-tu pas mieux à faire? La réponse a été facile : j’ai expliqué que si j’étais un détenu, cela me ferait plaisir que quelqu’un vienne me trouver, simplement au moins pour briser la routine hebdomadaire.
Je découvre ainsi que l’amour gratuit et désintéressé ne va pas de soi, il est même pratiquement inconcevable pour quelques-uns d’entre eux : un geste d’amour ou de gentillesse doit au moins appeler le respect sinon la gratitude.
De retour du Genfest qui s’est déroulé à Budapest, j’avais à l’esprit une pensée entendue ces jours là: « Si toi tu ne changes pas le monde, qui le fera à ta place » ? Le fait de me retrouver avec des détenus, après cette extraordinaire expérience de fraternité universelle, m’a émerveillé plus qu’un peu. Le silence est tombé tandis qu’avec mes amis nous racontions les différents évènements survenus : du voyage en car aux expériences vécues en passant par celles de la nourriture ; eux écoutaient et intervenaient, intéressés. Tentés aussi de tout vouloir donner au sujet de cette expérience, nous parlons du World United Project et nous leur demandons : « Selon vous, un monde uni où l’amour désintéressé pour le frère, qui va au-delà des religions, des cultures, est-il possible » ? Un débat assez tumultueux s’en est suivi.
Nous ne savons pas s’il y a eu des fruits ou s’ils sont à venir ; nous ne savons pas si un jeune parmi eux a décidé de collaborer avec la justice après nous avoir connus et encore moins comment cela se terminera. Cette expérience a porté quelque fruit déjà dans mon âme et a dépoussiéré mes convictions afin d’être un jeune pour un monde uni C’est un fragment du monde uni qui se fait réalité.
(Luca Pani, Cagliari – Italie)
15 Déc 2012 | Non classifié(e)
« Dans la situation où se trouve la Syrie – déchirée par un conflit nourri d’ignorance, de divisions, de sectarisme confessionnel, – en tant que père et mari j’ai dû décider si je restais dans ce Pays que j’aime ou si je devais émigrer pour le bien de ma famille.
Il y a quelques mois j’ai acheté les billets d’avion et commencé les démarches nécessaires pour le départ, mais, au fond de moi, je n’étais pas tranquille, même si j’avais une opportunité de travail à Beyrouth. Je sentais avoir une mission à offrir à mon peuple et à mon Pays.
A ce moment, la situation à Alep, ma ville, n’était pas aussi grave, mais nous sentions tous que le pire allait arriver. Et en fait, la situation s’est dégradée rapidement.
J’avais décidé au début que ma femme et mes filles partiraient pour Beyrouth tandis que je resterais à Alep. Ma femme n’était pas d’accord : « Ou nous partons tous ou nous restons tous, ensemble ! » Ainsi, plutôt que de fuir le Pays pour nous protéger du chaos et de la mort, nous avons choisi ensemble, comme famille, de rester.
Je ne suis pas une personne habituée à prier, mais j’ai senti en ce moment que Dieu me demandait quelque chose. Je suis allé à l’église et je Lui ai offert ma vie et la vie de ma famille : « Notre avenir est entre Tes mains. » Une grande paix intérieure m’a envahi malgré la tension ambiante.
Avec des amis chrétiens nous avons cherché à comprendre les besoins de notre communauté en essayant de répondre à travers des aides, même toutes simples. Un jour, pendant que je travaillais à la restauration de l’église, je me suis trouvé à parler avec le curé des conditions de vie difficiles de nombreuses familles et des problèmes pour trouver du lait pour les enfants. Nous nous sommes tout de suite mis à la recherche de cette nourriture de base, mais il n’y en avait plus dans les magasins. A la fin nous avons quand même réussi à en avoir seulement 4 boîtes. Comment faire pour assurer le lait aux enfants de ces familles appartenant à la classe moyenne mais qui maintenant, n’avaient plus aucune ressource ? Sans programme en tête, nous avons commencé à noter les nécessités. Au début, sur la liste figuraient bien 300 familles ! Nous avons demandé des dons à de nombreuses personnes, en recevant seulement 300 L. S. (4 dollars). Impossible de faire quelque chose avec une somme aussi dérisoire, mais ce fut juste à ce moment qu’une personne, ayant appris la situation, est intervenue en couvrant tous les besoins immédiats par l’intermédiaire de la Caritas de la Syrie !
Un jour j’ai préparé un panier de produits alimentaires, comme si c’était pour ma famille. Puis je l’ai porté à une personne qui, surprise, ne le voulait pas. Mais quand je lui ai dit : « Ceci je l’ai préparé pour moi et ce qui est mien est tien », émue elle l’a accepté.
Entre temps, les familles dans le besoin avaient augmenté, passant de 300 à 1.500, et donc nous n’arrivions plus à assurer même les produits de première nécessité. Nous avons alors pensé à demander de l’aide à l’organisation humanitaire ‘’Mezzaluna Rossa’’ (Croissant Rouge). Lorsqu’ils ont demandé si nous offrions le soutien aux personnes de toutes les confessions, était présente une personne qui connaissait le Centre pour les enfants sourds et muets qui parlaient le langage des signes avec ma femme et elle savait que nous nous occupions des musulmans et des chrétiens de la même façon. Elle a fait un signe d’assentiment à la responsable de l’Association qui nous a donné accès à leurs magasins, leurs entrepôts. Grande a été la surprise pour la quantité des aides reçues ! » Jean – Alep
14 Déc 2012 | Non classifié(e)

Lorsque les autres se moquent – « Un jour, j’ai eu zéro en maths et mes amies se sont moquées de moi. L’enseignant m’a punie et j’ai pleuré. Un autre jour, mes amies ont eu zéro en géographie et moi j’ai eu la meilleure note. Je me suis approchée d’elles pour les consoler, j’ai commencé à jouer avec elles et ainsi elles se sont calmées. » (Rita – 9 ans, CAF)
Demandez et vous recevrez – « Un dimanche à la messe, le prêtre demandait de l’argent pour quelque chose. De retour à la maison, j’ai demandé à maman, parce que je n’avais pas bien compris. Elle m’a expliqué qu’il demandait une contribution de la part de tous pour pouvoir agrandir l’église, trop petite pour tous les fidèles. Je n’avais pas d’argent, mais j’aurais voulu aider. J’ai demandé à Jésus. Peu de temps après, j’ai reçu mon bulletin. J’étais la première de la classe. Mon papa était très content, parce que j’avais bien travaillé. Il m’a donné 2000 frs et je les ai mis dans une enveloppe pour donner ma contribution pour l’église. » (Raissa -9 ans, CAF)
Si Dieu est amour, nous aussi nous devons nous aimer – « Dans ma classe, il y a une fille qui ne partage jamais rien avec les autres, même lorsqu’elle le pourrait. Un jour, elle est venue à l’école avec un livre déchiré. Elle a demandé : « Quelqu’un a du scotch pour réparer mon livre ? » Les élèves lui ont répondu : « Le scotch, on l’a, mais on ne te le donne pas, parce tu ne nous donnes jamais rien ! » Mais moi j’ai dit : « Je lui donne mon scotch, parce que Dieu est Amour. Il nous aime. Nous aussi nous devons nous aimer. » Et j’ai dit à cette fille : « Voici le scotch. Je peux t’aider à réparer ton livre, et j’ai senti la joie dans mon cœur. » » (Rainatou – 8 ans, CAF)
Tu ne dois pas avoir peur – « Nous traversons des jours difficiles, entre les affrontements dans la rue et la paix menacée. Certaines familles se sont organisées pour diffuser des signes de concorde, et les enfants aussi participent. Magda, 8 ans, a commencé à mettre de côté certaines de ses affaires pour les donner aux réfugiés. Une amie a voulu faire de même. Elles ont préparé ensemble un beau colis, pour le distribuer avec les adultes. Au moment de la distribution, la situation en ville s’était aggravée. La famille de Magda n’a pas fui, justement parce que la fillette voulait mener à terme son initiative. Il y avait des affrontements sous leurs fenêtres, et Magda a dit à sa maman : « Tu ne dois pas avoir peur. Peut-être que Dieu nous fait vivre cet instant pour nous faire voir un miracle ». »
Comme les premiers chrétiens – « Nous vivons des moments dangereux, mais, malgré tout, un groupe de fillettes qui pense aux enfants de la Syrie a voulu faire quelque chose pour les aider. Une idée trouvée : faire des biscuits et des gâteaux et les vendre. Le prêtre, mis au courant, a dit : « Vous qui êtes petites, vous êtes presque comme les premiers chrétiens, qui s’entraidaient lorsqu’ils en avaient besoin ». Le jour de la vente, elles ont conquis le cœur de tous : de la femme qui a préparé un gâteau gastronomique avec le drapeau de la Syrie, au couple qui a fait parvenir une enveloppe contenant 1000 €, même s’il n’avait pas pu acheter le gâteau, parce qu’après la première messe, tous les gâteaux avaient déjà été venus. En Égypte, les enfants ont été les pionniers de la communauté des Focolari dans l’aide à la Syrie. »
Vous êtes mes sœurs – « À la plage, nous avons rencontré un monsieur qui portait beaucoup de sacs. Il était fatigué. Nous l’avons fait asseoir sur notre transat. Il avait soif et il nous a demandé de l’eau plate. Maman avait seulement de l’eau gazeuse, alors j’ai demandé à une voisine de parasol. Ce monsieur nous a remerciés : « Merci pour tout, vous êtes mes sœurs ! » J’ai regardé ma maman et je lui ai dit : « Maman, tu te rappelles cette chansonnette ? Qui passe à côté de nous est Jésus… qui un jour me dira « Merci pour la fois où tu m’as souri et où tu as pris soin de moi ! » Alors je me suis souvenue que, dans le cœur de ce monsieur, il y avait Jésus. » (Benedetta – Italie)
13 Déc 2012 | Non classifié(e)

Le 7 décembre 1943, Chiara Lubich n’avait au coeur nulle intention de fonder un mouvement. Simplement, elle « a épousé Dieu », elle s’est consacrée à Lui et cela était tout pour elle. Ce n’est que plus tard que cette date a été reconnue comme le commencement symbolique du Mouvement des Focolari. En tout cas, comme Chiara l’a écrit ultérieurement, ce jour-là, « la joie intérieure était iunexplicable, secrète, mais contagieuse .
A Brasilia, le 7 décembre, le Sénat réuni en séance plénière a voulu rappeler, par une cérémonie solennelle, cette date et la fondatrice des Focolari Chiara Lubich. De grandes personnalités de la politique brésilienne étaient présentes.
Présidée par le sénateur Wellington Dias, la session solennelle tenue dans l’Aula du Sénat, a vu, entre autres, la participation de Luiza Erundina – membre du Congrès, du sénateur Pedro Simon, député de l’Etat d’Amazonas, de José Ricardo Wendling, du tribunal fédéral et du Secrétaire à la Justice et aux droits humains de l’Etat d’Acre, Nilson Mourao. Monségneur Marcony, curé de la paroisse cathédrale de Brasilia a présenté son salut.

La députée Luiza Erundina (PSB-SP)
Guliana Fonseca, au nom des Focolari, a lu ensuite le message de la présidente du Mouvement, Maria Voce, exprimant sa gratitude à “tous ceux qui ont promu, soutenu et assuré la mise en oeuvre de l’initiative”. Elle évoque, parmi les différentes réalisations du Mouvement au Brésil, les trois cité-pilotes et, tout spécialement, le projet de l’économie de communion (EdeC) « né en 1991, justement dans le contexte social brésilien et qui, désormais, va en s’affirmant dans tant d’autres parties du monde« .
« Je saisis l’occasion – conclut le message – pour rénover l’engagement à collaborer avec tant « d’hommes et de femmes de bonne volonté”, pour que la société s’oriente vers de fortes valeurs éthiques, telles que la justice, l’égalité, la liberté, la solidarité, le bien commun, la paix (… ). Pour la construction d’une civilisation qui vise à faire de l’humanité une grande famille, dans le plein respect des cultures et traditions religieuses ».
Ont également pris la parole Sergio Previdi, président du Mouvement politique pour l’unité brésilienne (MPPU), et André Rodrigues Pereira qui, au nom des jeunes des Focolari, a presenté l’“United World Project” lancé au Genfest 2012.
Photos sur le site : www.focolares.org.br
12 Déc 2012 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Je m’appelle Willie et je viens de Torreón, au Mexique. Je vous raconte ce qui se passe en ce moment dans mon pays. La violence s’est emparée du Mexique en raison du trafic de drogue : la peur, la haine et la méfiance ont investi beaucoup de nos villes. Des guerres ont éclaté entre bandes rivales afin de prendre le pouvoir sur un territoire donné, provocant des massacres de nombreux jeunes innocents dans des bars, des discothèques et dans d’autres lieux publics. Des familles menacées ont été contraintes à se cacher ou à fuir dans d’autres villes ; L’un des jeunes assassinés était mon cousin Mauricio qui, de retour de l’inauguration d’un bar a été tué par d’autres jeunes appartenant à un groupe de « narco » qui ont tiré sur la foule. Le coup a été très dur pour moi. J’ai ressenti confusion et colère. Deux jours plus tard, nous nous trouvions en famille quand un parent est arrivé, satisfait parce que justice avait été faite : ils avaient trouvé les corps de 10 jeunes, présumés coupables du massacre. J’ai expérimenté une souffrance encore plus grande : c’était clair que la situation ne pouvait pas être résolue par la vengeance et la haine. Je pouvais choisir entre commencer à haïr et continuer à aimer. Mais c’était clair que, moi aussi, je pouvais leur pardonner. Je voulais moi aussi faire ma part et même si je ne pouvais plus avoir mon cousin à côté de moi, je pouvais continuer à aimer tous ceux qui étaient proches de moi. Avec mon groupe d’amis, nous avons continué avec une force et une décision plus grandes, les activités avec les Jeunes pour un Monde Uni, pour répandre l’amour de mille façons, avec la certitude, qu’ensemble, on peut freiner la violence et rendre à notre pays cette atmosphère de paix et d’hospitalité qui a toujours caractérisé notre peuple mexicain. Nous avons ainsi continué à réaliser des activités pour créer l’unité dans nos localités. Le premier rendez-vous fut une fête, « la fête de l’amitié », qui voulait justement susciter des rapports nouveaux. Grâce aux fonds recueillis, nous avons aidé un jeune qui est resté paralysé à la suite d’un accident. Après cela, nous avons décidé de faire davantage et nous sommes allés dans un stade de foot pour distribuer des décalcomanies et des affiches avec ce message : « La paix naît de l’Amour ». Toujours à Torreón, nous avons réalisé des activités pour la Semaine Monde Uni avec les jeunes, mais nous sommes persuadés que ce sont surtout les petits gestes de paix quotidiens qui génèrent en silence un climat de fraternité ici et partout. Genfest 2012
11 Déc 2012 | Non classifié(e)

Lors de la session du 12 novembre dernier, c’est Preeyanoot Surinkaew, première étudiante bouddhiste de l’Institut Universitaire Sophia, qui a soutenu sa thèse en philosophie politique. Elle a proposé un travail ayant pour titre: «L’idée de la fraternité politique chez Bouddhadasa Bhikkhu». L’étude portait sur l’idée de la fraternité présente dans la pensée de l’un des moines bouddhistes thaïlandais parmi les plus influents du XXème siècle (1906-1993), qui a su élaborer le concept du «Dhammic Socialism», une vision des applications sociales possibles du bouddhisme, dans laquelle l’idée de la fraternité résulte centrale et innovatrice.
Le «Dhammic Socialism» n’a rien à voir avec les formes occidentales du socialisme, mais il exprime, au contraire, l’idée d’interdépendance qui lie entre elles toutes les réalités naturelles, êtres humains compris, dans une profonde cohérence avec les enseignements du bouddhisme Theravada. L’étude de la candidate est partie de la richesse du paradigme culturel inné dans l’idée de la fraternité proposée par Chiara Lubich. Une telle vision a aidé, d’une part à mettre en évidence la fraternité présente dans la pensée de Buddhadasa et d’autre part à interpréter l’Occident sur la base des racines de la sagesse chrétienne, arrivant à mettre en lumière des aspects positifs qui, dans l’histoire des rapports entre Occident et cultures asiatiques, n’ont pas encore convenablement émergé.

Le directeur de thèse, Antonio M. Baggio a fait le point: «La thèse constitue une contribution considérable pour la connaissance et la compréhension réciproque entre christianisme et bouddhisme et, par certains aspects, elle apporte quelques instruments utiles pour un rapport renouvelé entre l’Occident et l’Orient». L’importance et la fécondité du parcours tracé par ce travail ont été évidentes même durant la discussion, tandis qu’à plusieures reprises ont été complètement valorisées deux traditions de pensée nées de racines religieuses, caractérisées par ce qui oriente l’histoire des peuples au dialogue et à la paix et engage chacun à utiliser la meilleure part de soi-même pour construire des paradigmes d’accueil et de rencontre.
Sans irénisme ni confusions doctrinales, on a parlé de l’idée de la fraternité politique de Buddhadasa Bhikkhu, des concepts clés d’une pensée, tirée d’écrits jusque là sous-estimés ou instrumentalisés, que Preeyanoot Surinkaew a su lire et ré-évaluer: la sagesse, en tant que vide mental qui ouvre à ce qui est en-dehors de soi et favorise la relation réciproque; la concentration, en tant que libération de l’égoïsme individualiste et parfait équilibre entre intellect, instincts et émotions; la moralité, condition essentielle de l’interrelation fondée sur l’équilibre entre respect et attentions affectueuses.
Sur ces bases, le dialogue entre les deux traditions s’est établi, en décrivant comment Chiara Lubich et Buddhadasa ont eu un désir commun: engendrer dans le coeur de l’humanité d’aujourd’hui, respectivement, un «Jésus vivant» et un «Bouddha vivant». Si le paradigme de la fraternité est vital, il engendre de nouvelles solutions, il offre une perspective qui illumine les questions individuelles et les harmonise dans une vision plus large, même dans le domaine politique.
Source: Institut Sophia online (http://www.iu-sophia.org/)
10 Déc 2012 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Avec des sections dynamiques et un design pratique, le nouveau site web de la Mariapolis Lia, la cité-pilote du Mouvement des Focolari en pleine pampa argentine, se présente complètement remodelé. La nouvelle présentation permet à l’internaute d’être informé sur ce qu’il se passe dans la cité-pilote, sur les programmes et les différentes activités. La galerie photo, constamment actualisée, permet de visiter virtuellement les différents lieux de la Mariapolis. À travers le menu de navigation, il est possible de connaître les origines de la cité-pilote, les différentes écoles qui accueillent ceux qui viennent pour expérimenter la vie de l’Évangile 24 heures sur 24, mais aussi les ateliers de travail, les logements et le projet d’Économie de Communion qui se développe dans le Pôle « Solidaridad ».
Une rubrique est consacrée aux nombreux groupes qui se rendent à la cité-pilote durant l’année, avec photos, impressions et témoignages laissés après avoir vécu, durant les jours passés avec ses habitants, la loi de l’amour réciproque.
En avril dernier, une équipe audiovisuelle des Focolari (Centro Santa Chiara) a réalisé une vidéo documentaire de la cité-pilote, dans laquelle sont montrés le développement et les nombreuses activités de la Mariapolis Lia. Elle est riche en interviews des habitants, parmi lesquels de nombreux jeunes de différents pays qui y passent des périodes plus ou moins longues. Le documentaire est accompagné d’un dépliant photo et d’une brochure qui explique de manière approfondie ce « miracle accompli en pleine pampa argentine ».
9 Déc 2012 | Non classifié(e)

Son billet de visite est encore vivant dans la mémoire de beaucoup : une vieille automobile dans laquelle il voyageait avec Dina sa femme, filant à toute vitesse par les rues de Loppiano. Lumineux, énergique, avec la réplique toujours prête et la profondeur d’âme des vieux sages, Giacomo Mignani a conjugué l’âge avancé avec une humanité toujours plus raffinée. Par conséquent toujours jeune, aussi à 91 ans !
Né en décembre 1913 dans la province de Bergamo, au nord de l’Italie, Giacomo vit les drames de la guerre qui touchent profondément sa famille avec la mort d’un frère. Le mariage avec Dina célébré en 1947, montre rapidement des fissures, comme lui-même le racontait : « Quand je me suis marié je n’étais pas préparé, c’est ainsi qu’après deux mois, nous étions déjà en crise. Avec Dina nous ne nous disputions jamais : nous ne nous parlions pas. Je sortais toujours avec mon chien qui était tout pour moi. J’étais chrétien seulement le dimanche mais durant la période de la chasse je n’allais pas à la messe. »
En 1964 Dina fait la connaissance des Focolari durant une Mariapolis, et Giacomo note alors quelques petites et grandes attentions que Dina n’avait jamais eues auparavant, jusqu’au jour où elle l’invite à participer à une rencontre du Mouvement à Milan, avant de partir pour une retraite à Rome : « J’ai voulu y aller pour comprendre ce qu’ils lui avaient fait. »

C’est durant ce dimanche qu’un tournant arrive dans la vie de Giacomo : il entend parler d’un Dieu qui est Amour et non un juge méchant, comme il a toujours pensé. « Lui, (Dieu) m’aime, Il me donne la main ! J’ai vu comme la vidéo de ma vie : je n’aimais pas ma femme, je la maltraitais et c’était ma faute (…). Il m’est venu un si fort désir de voir ma femme qu’il m’a paru une éternité d’attendre jusqu’au jour suivant… J’ai pris ma bicyclette, et tambour battant, j’ai fait un sprint jusqu’à la maison. Ma femme a ouvert la porte. Je l’ai embrassée. Ainsi, après dix-huit ans, a commencé notre mariage. »
Dans leur maison, auparavant toujours fermée, portes et fenêtres s’ouvrent tout grand et Giacomo est toujours prompt à courir vers qui en a besoin, s’engageant ainsi dans de nombreux petits travaux Jusqu’au transfert à Loppiano en 1976, vécu comme une conséquence logique de leur choix à mettre Dieu à la première place, en se mettant à la disposition des autres : « Ma femme et moi avons reçu trois grâces. La première est d’avoir découvert que Dieu est Amour ; le deuxième est d’avoir sauvé notre mariage ; et la troisième est d’être à Loppiano. » Infatigable travailleur, il a vécu pour la Coopérative de Loppiano comme pour sa famille. Des milliers de visiteurs se souviennent de lui, appuyé contre une des barriques de la vieille taverne à raconter son histoire et les derniers développements de l’exploitation ; mais aussi à encourager une personne dans une situation difficile, à donner le sourire qui a changé, pour beaucoup de gens, non seulement la journée, mais la vie entière. Le 21 octobre 2004, le même jour de la mort de Dina 13 années auparavant, Dieu est venu le prendre avec Lui, avec délicatesse, alors qu’il s’était endormi sur le divan de la maison avec l’immanquable pipe encore entre les mains.
Et l’on pourrait parier qu’il sera arrivé Là-Haut avec sa vieille voiture chargée des visages de toutes les personnes qu’il a aimées et soutenues.
Paolo Balduzzi
8 Déc 2012 | Focolare Worldwide

Pour les Anciens, Christ voulait dire: roi. Mais le Christ a été un roi en dehors de tout schéma: il est né dans une étable d’une fille de paysans, entre bêtes et bergers. Là où les autres souverains menaçaient d’en haut, descendant de leurs trônes pour dominer, Lui est venu d’en bas, de la dernière strate, pour servir tous, pour être le serviteur universel. Sa royauté a consisté précisement dans le service.
Tout est simple et ravissant, comme une idylle, dans cette naissance d’un enfant au cœur de la nuit venteuse – au cœur de la nuit des temps – un enfant envoyé pour le salut. Parce que le monde avait besoin d’être sauvé. Il était accablé de maux, comme atteint d’une maladie, d’une fièvre dans laquelle l’humanité se décomposait. Or Jésus a apporté la santé, a restauré la vie, a vaincu la mort.
Quand est apparu le Sauveur, une grande lumière a éclairé la nuit. La nuit est restée, mais la lumière aussi est restée: dans le christianisme, Noël est toujours là, on ne se laisse pas vaincre par la mort: on recommence toujours. Et Noël, au milieu des larmes, apporte la joie, même aujourd’hui. Dieu est descendu parmi nous, nous remontons à Dieu. Il nous humanise et nous, nous nous divinisons: le point de rencontre est son Cœur.
De sa naissance est né un peuple nouveau. Comme l’a annoncé l’ange aux bergers effrayés: «Soyez sans crainte, car voici, je viens vous annoncer une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple» (Lc 2,10). Pour tout le peuple, une grande joie: personne n’est exclu, aucune classe, ni race, ni langue, ni couleur. Car là où sont les discriminations, là pèse la mort.
L’Eglise est par le Christ; afin que le Christ, né pour tous une nuit à Bethléem, renaisse chaque jour pour chacun. Il nous demande de ne pas le rejeter, mais de lui offrir l’hospitalité de notre cœur, même misérable, comme une étable. C’est lui qui pensera à la transformer en un temple rempli d’anges.
8 Déc 2012 | Non classifié(e)

VIDEO EN ITALIEN – Chiara Lubich: « Marie dans l’expérience du Mouvement des Focolari »
Messieurs les cardinaux et Messieurs les évêques, le point fondamental de notre spiritualité que j’ai été invitée à vous présenter cette année est Marie.
Je ne prétends pas cependant parler de Marie comme il conviendrait pour la créature la plus sublime du monde : cette tâche est si vaste et si importante que seule l’Église peut la remplir au cours des siècles.
Je désire simplement vous exposer brièvement ce, qu’avec l’esprit du Mouvement, nous avons compris de Marie, de ses richesses qui sont venues davantage en évidence au cours de notre histoire.
Le thème que je vais traiter s’intitule par conséquent « Marie dans l’expérience du Mouvement des Focolari ».
Marie avait sa place dans notre vie dès le début du Mouvement et même avant qu’il ne commence officiellement à exister.
Beaucoup d’entre vous savent que j’ai eu la première intuition de ce qui devait, naître – il y a bien longtemps, en 1939 – dans la maison de Marie, à Lorette, en Italie.
C’est là que j’ai compris que le Seigneur avait préparé une voie nouvelle – la « quatrième » voie comme nous l’appelons pour une nouvelle famille spirituelle dans L’Église : les focolarini. C’est en ce lieu que j’ai eu l’intuition qu’une armée de vierges suivrait cette voie.
Oui, Marie était déjà là à Lorette, silencieuse, et attendait tous ceux qui la suivraient dans son OEuvre. (Texte)
6 Déc 2012 | Non classifié(e)

Leur témoignage a été raconté à Brescia le 25 novembre dernier, durant la journée « Parcours communs pour la famille » qui a réuni un millier de familles musulmanes et chrétiennes du nord de l’Italie.
Marisa : « J’avais l’intention de reprendre le travail dès que les enfants (1 et 3 ans) me l’auraient permis, lorsque ma maman, 60 ans, une femme douce, très active, développe la maladie d’Alzheimer. Et, très vite, elle n’est plus autonome. Avec mon papa, nous décidons de la soigner à la maison, sans savoir où cela nous mènerait. Aussi Francesco, mon mari, accepte. Mais, rapidement, les conséquences de la maladie mettent à dure épreuve notre relation et tout l’équilibre familial ».
Francesco : « Enfant, j’ai dû partager l’affection de ma maman avec son travail et les grands-parents qui vivaient avec nous. Donc, lorsque je me suis marié avec Marisa, il me semblait logique qu’elle aurait été toute pour moi et qu’elle m’aurait couvert d’attentions. En réalité, je me suis retrouvé avec de nombreux problèmes à affronter. Ensuite, lorsqu’elle a commencé à prendre soin aussi de sa famille, notre mariage est entré dans une crise profonde. J’avais envie de fuir et, vu que je devais aller chez des clients éloignés pour le travail, je dormais souvent hors de la maison, laissant à Marisa tout le poids de deux familles ».

Marisa : « Cela n’a pas été facile d’accepter de voir changer aussi rapidement la personne qui était ton pilier ; voir qu’à certains moments elle ne te reconnaît plus et toi aussi tu as de la peine à la reconnaître. Lorsque mon papa s’est effondré psychologiquement et physiquement, ma relation avec Francesco a aussi semblé vaciller. J’ai trouvé de l’aide dans l’Évangile : « À ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir fils de Dieu » (Jn 1,12). Mais je devais continuer à me surpasser. Précisément à cette période, un couple d’amis nous a invités à une journée organisée par les Focolari. Nous sommes conquis par l’amour que nous voyons vécu et nous entreprenons un chemin avec d’autres familles engagées à vivre la Spiritualité ».
Francesco : « Je suis subitement hospitalisé pour une grave maladie. J’en voulais au monde entier ! Ensuite, me sont venues à l’esprit ces paroles de Chiara Lubich : « Notre santé, « être une seule famille »… Il y en a parmi vous qui souffrent physiquement ?… Souffrez avec eux ». J’essaie de les mettre en pratique avec le compagnon de chambre, avec cette femme âgée que tous négligent… Petit à petit, je comprends la façon d’aimer de Marisa qui, malgré nos enfants et sa maman qu’elle devait soigner, trouvait le temps de venir me voir deux fois par jour. Je me réconcilie avec elle et avec ma vie. Et, à partir de ce moment, je partage avec elle chaque choix, surtout ceux qui coûtent le plus. La maladie ne me faisait plus peur, j’étais serein. Après six mois, la maladie disparaît ».
Marisa : « Nous sentons que chaque maladie est une occasion qui nous est donnée pour grandir en tant que personne, en grandissant dans l’amour. J’aimais ma mère, mais il m’arrivait de l’aimer d’une façon nouvelle : savoir donner un sens et une dignité à chaque geste, à chaque parole. Faire qu’elle se sente aimée de Dieu. Et l’amour guérit. Aussi, lorsque tous la voyait comme un légume incapable d’interagir, un geste d’amour de grande intensité suscitait en elle des regards de présence, des mots de reconnaissance, des larmes libératrices qui devenaient aussi les miennes. Et cela me donnait une telle force et joie que rien ni personne ne peut effacer. Et cela pendant dix ans ».
Francesco : « Cet engagement ne nous a pas empêchés de nous ouvrir aux autres, par exemple offrir l’hospitalité au parent d’un malade, en partageant les inquiétudes et la douleur. Aussi ouvrir notre maison à des groupes de familles ou de fiancés pour une formation de couple.
Le papa de Marisa, qui fêtera ses 93 ans cette année, habite avec nous depuis trois ans. Parfois, l’idée nous effleure de trouver des solutions différentes pour nous apporter une plus grande autonomie, mais nous savons qu’il en souffrirait beaucoup, et nous sommes convaincus que sa vie et sa dignité sont plus importantes ».