Mouvement des Focolari

Semaine Monde Uni 2017

Le compte à rebours vers la 21ème Semaine Monde Uni a démarré ! « Nous voudrions lancer un tam-tam dont le son, commençant tout doucement, s’amplifiera jusqu’à faire grand bruit dans le monde ! », écrivent les Jeunes pour un Monde Uni. Et aussi:” Montrons les gestes concrets qui construisent des ponts de fraternité avec #fraternitychallenge. Écris quelque chose de positif sur le mur de Facebook et invite tes amis à faire de même, jusqu’à la Semaine Monde Uni. Rappelle-toi  de toujours insérer les hashtag #UnitedWorldProject, #FraternityChallenge, #Pulse, #4Peace».      

Nouvelles de Colombie

Nouvelles de Colombie

20170406-03254 morts (dont 62 mineurs), plus de 400 blessés et autant de disparus : voilà le bilan dramatique des fortes inondations qui ont provoqué ces derniers jours une véritable catastrophe dans la ville de Mocos, à 500 km au sud de Bogotá, dans le sud de la Colombie. Le président colombien, Juan Manuel Santos s’est rendu sur le lieu du désastre, réduit à un tas de boue, et a déclaré qu’on ne connaît pas encore le nombre des disparus. L’armée est au travail, sans cesse à la recherche des survivants et des personnes isolées, afin de faire arriver les aides humanitaires. L’état d’urgence a été déclaré sur toute la zone sinistrée, dans le but aussi d’accélérer les opérations de récupération des victimes. IMG-20170404-WA0030 « Il est difficile de réussir à décrire non seulement la gravité de ce qui s’est passé, mais aussi ce que les personnes sont en train de vivre, y compris celles de nos communautés qui vivent sur place », nous écrit Alejandra du focolare de Bogotá. « 17 quartiers de la ville de Mocoa (36.000 habitants) ont été détruits. La gare des bus a disparu. Nous avons essayé de reprendre les contacts avec chacun, mais la situation est très difficile pour tout le monde. Dans la région, déjà éprouvée par la pauvreté et la guérilla, beaucoup de prêtres sont du mouvement. Don Luis Fernando a célébré l’une des funérailles collectives, don Oscar Geovanny est encore à la recherche de sa famille. Don Jorge nous a envoyé des photos de ses paroissiens alors qu’ils étaient en train d’aider et de soutenir ceux qui ont tout perdu. Don Oscar Claros a fait savoir que sur les 17 quartiers disparus, 5 faisaient partie de sa paroisse : des familles entières qui recevaient la Parole de vie ont disparu. Lui, personnellement travaille à la distribution des aides, en particulier à ses paroissiens ». Sur tout le territoire, les communautés des Focolari se mobilisent pour organiser une récolte de fonds à faire arriver au plus vite sur le lieu du désastre, par l’intermédiaire des prêtres du mouvement. Les focolarini de Bogotá ont activé un réseau rapide de communication avec les personnes sur place. Ils essaient de les soutenir et leur redonner espoir en ces moments difficiles. Ce matin, nous avons parlé avec don Oscar Claros : la situation est encore très chaotique, la région sans eau ni électricité, avec un réel danger d’épidémies ».  

Égypte: “Chance for Tomorrow”

Depuis un an environ, les communautés des Focolari des Castelli Romani (Italie),  ont organisé, avec d’autres groupes, diverses actions pour récolter des fonds de soutien au projet “Chance for Tomorrow”, en Égypte. Un projet en faveur des mineurs à risque et des femmes de l’un des quartiers les plus pauvres du Caire. Pour exprimer la proximité avec ce peuple récemment frappé  par de graves attentats, le 22 avril prochain aura lieu une soirée où l’on présentera le projet: un voyage en Égypte à travers les expériences des protagonistes du projet ; une immersion dans leur culture ; un compte-rendu de tout ce qui s’est réalisé jusqu’ici, ainsi que les perspectives à venir. (Grottaferrata, S. Giuseppe, ore 19)        

Le Pape François en Égypte

Un voyage sous le signe de la paix. C’est ainsi qu’est présentée la visite du Pape en Égypte (28-29 avril), dans ce Pays africain qui vient d’être frappé par de graves attentats. Sera aussi présent le Patriarche Bartholomée, invité par le grand Imam d’Al-Azhar Ahmad al-Tayyib. Un témoignage de chrétiens unis. Le programme du 28 prévoit une visite de courtoisie au Président de la République Abd al-Fattah al-Sisi, au Grand Imam de Al-Azhar et au pape copte Tawadros II ; ensuite intervention à la Conférence internationale sur la Paix. Samedi 29 : déjeuner avec les évêques catholiques égyptiens, rencontre de prière avec le clergé, les religieux et les séminaristes, puis cérémonie de clôture.  

Jeunes: change ton M²

Jeunes: change ton M²

Congresso Gen 2“L’an dernier – raconte Jaime – j’ai eu la chance de vivre toute l’année dans une Cité pilote des focolari, la Mariapolis Lia, qui se trouve en Argentine, dans la région de Buenos Aires. Ce fut une expérience très forte et bouleversante, précisément parce que la loi de cette Cité est l’Évangile, celle dictée par le commandement nouveau de Jésus : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Mais à son retour au Salvador, Jaime se trouve plongé dans un climat de violence dangereuse: les rues, même en plein jour, ne sont pas sûres. On court des risques même en prenant l’autobus ou en jouant au foot sur le terrain municipal. « La situation était devenue si difficile et si dangereuse – continue Jaime – que j’ai pensé quitter le Pays. Dans ma famille, on était tous d’accord, mais quand j’y repensais en moi-même, je sentais que Dieu me demandais de rester pour être une petite lumière dans mon milieu de vie, auprès de mes amis Gen : en partant, je les laissais seuls dans cette situation. Ce qui m’a définitivement convaincu, ce sont les nouvelles de la vie des jeunes du Mouvement au Moyen-Orient : beaucoup étaient restés sur leurs terres dans des contextes certainement plus durs que le mien. Nous en avons à nouveau parlé en famille et nous avons tous décidé de rester au Salvador et de continuer à faire confiance à Dieu. Lorsque j’ai dit aux Gen que je restais, nous avons eu l’idée de lancer l’opération « Change ton M² (mètre carré) », convaincus que si  nous nous engagions tous à “changer notre mètre carré”, le Pays tout entier changerait. Congresso Gen 2C’est maintenant au tour de Tuong, une jeune institutrice vietnamienne, de nous parler des 13 enfants dont elle s’occupe : « Chacun d’eux me rappelle Jésus dans son Abandon sur la croix. Pourquoi cela ? Parce que deux d’entre eux ont été retirés de l’école publique après avoir redoublé deux fois la même classe. Deux autres présentent un handicap, du coup ils ne sont pas pris à l’école publique et l’école spécialisée est très loin de leur maison. Les autres ont des difficultés à apprendre,  leurs parents sont séparés et pauvres. Tous sont totalement privés d’affection, ils ne suscitent ni intérêt ni compassion, ont perdu leur dignité, délaissés non seulement par leur famille mais aussi par la société. Qu’est-ce qui te pousse, Tuong, à continuer à enseigner dans ce genre de classe, et cela chaque jour et sans l’aide des institutions ? Cela ne doit pas être facile… « Effectivement, cela n’est pas facile. Un jour je cherchais à apprendre à un élève une lettre de l’alphabet vietnamien. Je la lui ai répétée une, deux, trois fois, mais il ne comprenait pas et ne réussissait pas à la prononcer. J’ai tenté à nouveau de la lui apprendre en la répétant de nombreuses fois, mais il ne parvenait pas à me suivre. J’étais sur le point de me mettre en colère, je voulais en finir avec lui et aller vers un autre enfant. A ce moment, en voyant ses yeux remplis de larmes, j’ai perçu sa demande d’aide. Alors j’ai pensé : si Jésus était à ma place avec cet enfant qui ne comprend rien, il ne l’aurait pas délaissé en disant : « Tu m’importes peu ! », et je me suis dit : « Recommençons ». Après avoir profondément repris ma respiration, je me suis calmée et, l’esprit détendu et le cœur apaisé, je lui ai raconté une petite histoire, question de le faire rire, ensuite j’ai cherché un autre moyen de lui apprendre cette lettre. Un jour je me suis sentie mal. Alors une fille a dit aux autres élèves : « Soyez tous sages ! Faites silence ! Aujourd’hui la maîtresse ne va pas bien ! ». Un petit de cinq ans est venu m’apporter un verre d’eau en me disant de me reposer un peu. Wow! Ces petites marques d’attention m’ont rendue très heureuse et m’ont confirmé que cet art d’aimer inspiré de l’Évangile que je cherche à vivre, commence à entrer aussi dans leur style de vie. Chaque jour ils font de leur mieux pour apprendre, pour être dans l’amour et sourire. Nous sommes devenus une petite famille. Désormais ils remplissent mes journées et ma vie de couleurs et de surprises ».