Jan 18, 2021 | Non classifié(e)
Dans quelques jours va commencer l’Assemblée Générale du Mouvement des Focolari. Dans le texte qui suit, Chiara Lubich souligne la principale vertu à laquelle sont appelés ceux qui se sentent partie prenante de ce Mouvement. Saint Paul […], dans une lettre à Timothée, nous invite à ne pas craindre de servir Dieu, mais forts, remplis d’amour et de sagesse[1]. Comment, maintenant, acquérir et développer toutes ces vertus ? C’est simple […] : laissons vivre Jésus en nous, à la place de notre moi. Mais comment faire pour que Jésus vive en nous ? Pour cela il nous faut être amour, comme Dieu est Amour (cf. 1 Jn 4, 16). Sortir de nous-mêmes et nous mettre à aimer les autres. Nous n’arrêtons pas de parler de l’amour et il pourrait sembler superflu d’y revenir une fois de plus. Pourtant non. Le « vieil homme » (cf. Ep 4, 22) – le non-amour – est toujours prêt à prendre le dessus en nous, en usant de mille prétextes. En cette nouvelle année qui commence, c’est l’« homme nouveau » que nous devons résolument laisser resplendir en nous (cf. Ep 4, 24). Nous agirons alors comme nous le devons là où nous sommes et nous contribuerons ainsi à construire l’Œuvre et, avec elle, l’Église. Revenons à l’Alpha, le point de départ de notre spiritualité : l’amour. C’est d’ailleurs notre charisme. Et c’est l’élément dont le monde, aujourd’hui encore, a le plus besoin. Regardons autour de nous. Où trouver l’amour que Jésus a porté sur la terre ? (…) Les chroniques des journaux ne relatent pratiquement que des événements tristes ou violents. L’amour humain est le lien qui unit de nombreuses familles et scelle de nombreuses amitiés, mais l’amour chrétien, lui, est difficile à trouver. On ne le découvre peut-être que dans quelques oasis spirituelles, entre des personnes consacrées à Dieu ou dans des communautés de chrétiens engagés. Dans le monde, en général, on ne le trouve pas. Si nous avons été suscités par Dieu et choisis, en même temps que d’autres, c’est justement pour que nous portions cet amour. C’est le cadeau, le grand cadeau que nous devons faire à l’humanité. […] Que l’amour soit notre style de vie [de notre Mouvement]. Lançons-nous au-dehors, alors, pour aimer ! […] Rallumons l’amour dans notre cœur. Pour que le monde connaisse vite et partout le véritable amour, mettons-nous à aimer !
Chiara Lubich
(extrait d’une liaison téléphonique, Rocca di Papa, 9 octobre 1986) À partir de : « Style de vie », in : Chiara Lubich, Sur les pas du Ressuscité. Ed. Nouvelle Cité 1992, p. 92. [1] « Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de maîtrise de soi » (2 Tm 1,7).
Jan 16, 2021 | Non classifié(e)
Jésus nous invite à Le suivre, à faire, comme Lui, don de notre existence au Père ; Il nous propose de L’imiter en répondant avec courtoisie aux besoins de chaque personne avec laquelle nous partageons une petite ou une grande partie de notre journée, avec générosité et désintéressement. Le voisin Depuis qu’il avait été amputé de la jambe, notre voisin s’adressait à mon mari pour différentes nécessités et il rentrait souvent tard à la maison parce qu’il s’était occupé de lui. Son fils, même s’il habitait à proximité, se désintéressait de ses parents car de vieilles rancunes les séparaient. Un jour, d’un commun accord en famille, nous avons décidé de célébrer l’anniversaire de notre voisin chez nous et d’inviter aussi la famille de son fils ainsi que d’autres personnes du quartier. Dans l’atmosphère d’amitié qui s’est créée, plusieurs d’entre eux ont proposé de donner un coup de main. Certains s’occupaient du jardin, d’autres du bon fonctionnement de la voiture, une autre avait trouvé du temps pour aider au nettoyage. Face à une telle générosité, même le fils du voisin ne pouvait pas esquiver l’entraide. Depuis lors, nous continuons à célébrer les anniversaires et diverses autres occasions chez nous. Les rancunes ont disparu. Les enfants en ont également bénéficié et ils vont maintenant chez le voisin pour écouter des contes de fées et apprendre à travailler le bois. (F. F. – Slovaquie) Collecte des déchets Un dimanche, alors que je roulais à vélo sur un sentier de montagne, la vue de détritus laissés par quelqu’un qui avait pique-niqué m’a indigné. Ce manque de respect envers la nature, don de Dieu, me semblait intolérable et au lieu de continuer, j’ai commencé à ramasser ces déchets. Mais d’autres apparaissaient après les premiers : bouteilles en plastique et en verre, sachets vides, papiers, emballages de chips… Que faire ? J’ai changé mes plans et ma promenade à vélo est devenue une collecte écologique. Une famille qui passait par là, me voyant au travail, sans rien dire, s’est unie à moi pour me donner un coup de main, y compris les enfants qui semblaient s’amuser lorsqu’ils apercevaient un morceau de papier ou une bouteille le long du sentier. Je me suis vite lié d’amitié avec eux ; nous avons eu l’idée de futurs ramassages de déchets où nous pourrions inviter toute personne intéressée à donner un coup de main. Et ainsi, durant d’autres dimanches, nos sorties se sont transformées en nettoyage de sentiers. C’est toujours ainsi, il suffit de commencer ! (D. H. – Allemagne) J’ai oublié les clés ! Alors que je pédalais, je me suis rendu compte que j’avais en poche les clés de la maison que nous laissons généralement dans un endroit du jardin. Ma femme était au travail et notre fille ne pouvait pas après l’école entrer dans la maison. Je n’avais pas d’autre choix que de ramener les clés. Sur le chemin du retour, j’ai reconnu un de mes amis, affalé sur un banc. Il était ivre et se plaignait d’une entorse au pied qui était très enflé. Je l’ai l’épaulé et raccompagné chez ses parents qui, heureusement, n’habitaient pas très loin. Comme ils sont âgés et ne pouvaient pas l’accompagner aux urgences, je me suis occupé de leur fils. Mais j’ai, d’abord, fait un saut chez moi pour remettre les clés à leur place. Alors que nous attendions notre tour à l’hôpital, mon ami, qui avait repris ses esprits entre-temps, m’a parlé de sa femme et de ses enfants qui le rejetaient. Depuis ce jour, je me suis engagé à aider mon ami et ses parents. J’ai également contacté sa famille : ils semblaient maintenant plus disposés à se réconcilier. Oublier les clés a été providentiel. (R. N. – Belgique)
Aux bons soins de Stefania Tanesini
(extrait de “Il Vangelo del Giorno”, Città Nuova, année VII, n.1, janvier-février 2021)
Jan 14, 2021 | Non classifié(e)
Le 15 octobre 2020, le Pape François lance une alarme forte et réitérée face à l’aggravation du fossé éducatif mondial. Seule une alliance entre toutes les composantes de la société peut permettre un tournant de l’humanité vers la paix et la fraternité : c’est pour cela qu’est né le GLOBAL COMPACT ON EDUCATION – un Pacte éducatif mondial. https://vimeo.com/490819561
Jan 13, 2021 | Non classifié(e)
Un an après l’éruption du volcan Taal et en pleine pandémie de Covid-19, l’amour réciproque est le fondement de la reconstruction des lieux et des relations dans la Cité pilote des Focolari.
« La vie continue à la “Cité pilote Peace”. L’amour réciproque est vécu entre nous avec une intensité jamais atteinte auparavant, peut-être à cause des grandes souffrances que nous avons dû affronter ensemble et qui ont rendu nos relations plus profondes et plus simples, notre amour et notre attention réciproques plus tangibles et plus concrets, grâce à nos sourires et à une écoute plus attentive, plus spontanée et naturelle. » Ting Nolasco, focolarina qui vit centre du mouvement à Tagaytay, aux Philippines, nous raconte comment vit aujourd’hui la communauté des Focolari de la région, un an après l’éruption du volcan Taal, le 12 janvier dernier. Les destructions qui ont suivi l’éruption, qui ont vu la zone autour du volcan couverte de cendres et de boue sur des kilomètres, avec des populations déplacées sans nourriture, sans eau ni électricité, n’ont pas empêché la renaissance des lieux et des communautés, plutôt renouvelée par la nécessité de reconstruire ensemble les structures et les relations.
« Voir l’élan de générosité de personnes du monde entier faisant arriver des aides d’urgence – poursuit Ting – et voir le matin le convoi de camions venir de loin pour aider les gens dans les zones sinistrées a été bouleversant. » Les focolarini, les jeunes, les familles et les religieux vivant à la Mariapolis Peace ont été obligés de quitter leur maison et certains ont été logés dans un bâtiment qui a été par la suite “transformé” en centre logistique pour la distribution de ces aides d’urgence. Une fois passée cette phase critique, ils se sont consacrés à la reconstruction, une autre occasion de voir à l’œuvre la générosité de nombreuses personnes: des familles, des étudiants, des personnes qui avaient bénéficié de soutiens ont proposé leur aide, au risque même de leur propre sécurité, “en signe de gratitude et de réciprocité pour ce qu’ils avaient reçu . » Même le milieu environnant semble maintenant régénéré : « Les environs, autrefois gris et apparemment morts, ont maintenant explosé en une symphonie de couleurs et une abondance de verdure – dit Ting – les fleurs, les arbres, les fruits et les légumes poussent plus vigoureusement grâce à l’engrais naturel résultant de la chute des cendres infiltrées dans le sol. C’est une expérience de résurrection. »
Quelques mois après l’éruption, le déclenchement de la pandémie de Covid-19 a cependant mis la Cité pilote à genoux une fois de plus, sans toutefois interrompre son chemin de renaissance : « Il y a eu une envie de vivre pour les autres – dit Ting – surtout chez ceux qui se sont impliqués en première ligne. Les enfants ont préparé des cartes postales pour montrer leur amour et leur appréciation. Avec l’aide de nos familles, nous avons fabriqué 2 500 visières à distribuer dans les hôpitaux, les centres de santé, la Croix-Rouge, les municipalités et les écoles. En retour, les dons reçus ont couvert les dépenses, nous permettant d’acheter davantage de produits de nécessité urgente et de distribuer de l’argent aux familles. Dans tous ces cas, nous sentons la main de Dieu à l’œuvre. » « Dieu nous a permis d’affronter ces deux calamités apparentes afin que nous puissions faire l’expérience de son immense amour et voir la bonté dans le cœur des gens. »
Claudia Di Lorenzi
Jan 12, 2021 | Non classifié(e)
Nous nous rendons en Australie, au Brésil et à Madagascar pour voir et entendre le récit de quelques “petites” actions de différentes personnes qui prennent soin de ceux qu’elles côtoient. https://vimeo.com/490838003
Jan 11, 2021 | Non classifié(e)
En Italie et dans de nombreuses régions du monde, le téléfilm « Chiara Lubich, l’amour triomphe de tout » a été largement suivi. Beaucoup de personnes ont été touchées par la cohérence et la fidélité avec lesquelles Chiara a suivi son propre chemin. Nous reportons ici un texte dans lequel elle révèle le cœur à partir duquel tout a commencé. [La lettre aux Hébreux] nous dit : « Courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée, les regards fixés sur Jésus » (He 12, 1‑2). Bien souvent la vie apparaît comme une course d’obstacles, faite d’épreuves et de souffrances les plus variées. Voilà pourquoi nous devons fixer notre regard sur Jésus, ou plutôt sur Jésus abandonné. Je voudrais aujourd’hui m’adresser spécialement à ceux – et j’en connais plus d’un – qui traversent en ce moment des épreuves spirituelles ou physiques, pour leur dire : « Tournez-vous vers Jésus abandonné et vous trouverez la réponse. » Jésus abandonné en effet est celui qui nous montre comment dépasser les épreuves. Un des aspects les plus douloureux peut-être de Jésus abandonné est d’en venir à se sentir délaissé par Dieu, après avoir imprégné toute sa vie spirituelle de la foi en son amour. Là encore, dans cette situation, nous devons regarder Jésus abandonné. Jésus n’avait-il pas dit que tous l’abandonneraient mais que son Père serait toujours avec lui ? Pourtant, dans l’abandon, c’est le contraire qui se vérifie. Le Père semble bel et bien ne plus être là. C’est terrible et tragique. Et Lui, que fait-il ?Il pousse un grand cri, puis s’en remet de nouveau au Père. C’est ainsi que nous devons agir nous aussi dans ces moments-là, qui, je crois, valent beaucoup aux yeux de Dieu. Par son abandon, Jésus a accompli la Rédemption. Par le nôtre, uni au sien, nous contribuerons à notre purification et nous pourrons peut-être aider de nombreuses personnes. Jésus abandonné est vraiment la solution de toutes les difficultés. Il ne sera pas source de déception, nous trouverons plutôt en lui l’explication de toutes nos épreuves. Alors, gardons avec courage, le regard fixé sur lui, et nous dépasserons tous les obstacles, dans la course de la vie.
Chiara Lubich
(d’une liaison téléphonique, Mollens (CH), 14 août 1986) Extrait de « Sur les pas du Ressuscité », Ed. Nouvelle Cité 1992, p. 87.