Déc 14, 2020 | Non classifié(e)
La souffrance, toute souffrance est une réalité que l’homme, par nature, rejette et tente d’éviter à tout prix. Pourtant, elle fait partie de la vie humaine. L’intégrer dans sa propre existence est un chemin nécessaire à sa réalisation. Chiara Lubich a accueilli la souffrance comme un signe, une “cloche” qui appelle à la rencontre avec Dieu. Je t’ai trouvé en tant de lieux, Seigneur ! Je t’ai senti palpiter au plus haut du silence d’une chapelle de montagne, Dans la pénombre du tabernacle d’une cathédrale déserte, dans la ferveur unanime d’une foule qui te célèbre et emplit les voûtes de ton église de chants et d’amour. Je t’ai trouvé dans la joie. Je t’ai parlé au-delà du firmament étoilé, quand, dans la sérénité du soir, après le travail, je rentrais à la maison. Je te cherche et souvent je te trouve. Pourtant, il est un lieu où je te trouve toujours : dans la souffrance. Une douleur, quelle qu’elle soit, est comme le tintement de la cloche qui appelle l’épouse de Dieu à la prière. Quand l’ombre de la croix apparaît, je me recueille en mon tabernacle et, oubliant le tintement de la cloche, je te vois et te parle. C’est toi qui me rends visite. C’est moi qui te réponds : « Me voici, Seigneur. C’est toi que je veux, Toi que j’ai voulu. » Dans cette rencontre, je ne sens plus ma souffrance. Enivrée de ton amour, je suis baignée de toi, imprégnée de toi, Toi en moi, moi en Toi afin que nous soyons un ! Puis je rouvre les yeux à la vie, à la vie moins vraie, divinement aguerrie pour mener tes combats.
Chiara Lubich
Chiara Lubich, « Je T’ai trouvé », dans Pensée et spiritualité, Éditions Nouvelle cité 2003, page 136.
Déc 12, 2020 | Non classifié(e)
Récits d’entraide en Amérique centrale. Une communion de biens qui génère l’espoir En raison de la pandémie du Covid-19, les pays d’Amérique centrale et méridionale traversent un moment de grande fragilité économique : de nombreux emplois ont cessé, ainsi que l’école, les relations sociales, les affections personnelles. Malgré tout, la communion des biens des différentes communautés des Focolari n’a jamais cessé, comme le demande le Pape François envers les personnes en difficulté, pour générer une culture de la fraternité jour après jour.
Carolina, du Guatemala, en témoigne : « Beaucoup de gens perdent leur emploi. Un de mes cousins est parmi eux. Pour continuer à recevoir un revenu, il avait besoin d’un ordinateur portable. Alors, sans réfléchir, j’ai décidé de lui donner le mien. Il était très reconnaissant et j’étais heureuse de lui venir en aide ». Zarita, une fille (Gen3) d’Oaxaca au Mexique, lors d’une réunion par zoom, a appris que la “communion extraordinaire Covid-19” avait commencé. La proposition consistait à créer une tirelire en utilisant des matériaux recyclables. Sa tante dit : “Quand Zarita m’aide à faire quelque chose, elle me dit : ‘donne-moi une pièce pour ma tirelire’. Elle a également perdu deux dents de lait et a envoyé l’argent qu’elle a reçu pour son courage”.
À Mexico, dans l’une des zones les plus marginalisées, le Centre social intégral d’Águilas remplit depuis plus de 30 ans sa mission de promotion des droits de l’homme et d’une culture de la paix. Une partie de la communauté des Focolari y mène des activités d’assistance. Avec le confinement, le Centre a dû fermer. Grâce à la communion extraordinaire des biens, il a cependant continué à répondre aux besoins fondamentaux de la population du quartier, en aidant en particulier 120 familles et en assurant une réouverture ordonnée de l’installation conformément aux mesures d’hygiène et de salubrité exigées par les autorités. Au Guatemala, en revanche, le Centre éducatif Fiore, lié aux Focolari, accueille depuis des années des étudiants de diverses origines, langues et cultures, en particulier les couches les plus pauvres et les plus vulnérables. La crise économique générée par le COVID 19 a frappé très durement l’économie déjà faible du pays. De nombreuses familles se sont retrouvées sans travail et ont dû réduire les frais de scolarité pour se concentrer sur l’indispensable pour vivre. Le centre éducatif Fiore a été obligé de fermer, mettant ainsi en danger l’éducation de nombreux enfants des couches les plus défavorisés. Cependant, grâce à l’extraordinaire communion des biens, tant locale que mondiale, il a été possible d’intervenir pour lancer un projet de requalification permettant la réouverture de l’école. Les enfants (Gen4) du monde entier donneront également au Centro Fiore l’argent recueilli lors de l’action “Ils ont délogé Jésus”. Déplaçons-nous au Honduras, Javier écrit : “Cristina, ma voisine travaille dans une école privée qui est maintenant fermée. Son mari travaille comme agent de sécurité privée dans un centre commercial, fermé aussi à cause du Covid. Ils n’arrivent pas à payer leur loyer, leurs factures et ils ont un fils de 13 ans. Je me mets à leur place et c’est vraiment angoissant”. Javier les a fait participer à de petits travaux dans le quartier et s’intéresse constamment à leur situation et veille à ce qu’ils ne manquent pas de nourriture. Luis, du Costa Rica, ajoute : “certains agriculteurs de San Vito, à 100 km de Buenos Aires, ont fait don de leur récolte à leur communauté touchée par la pandémie. En apprenant cette expérience, motivée par le grand acte d’amour de ces personnes, j’ai immédiatement organisé le don d’ananas dans l’entreprise privée où je travaille. En réponse, certains de ces agriculteurs nous ont donné une partie de leurs semences de légumes, de riz et de maïs, pouvant ainsi poursuivre cette expérience, qui est devenue une chaîne. Douze fonctionnaires de cette entreprise ont, pendant leur temps libre, semé ces graines afin que les produits récoltés soient également livrés dans cette région. Étant donné la disponibilité de l’ananas, lorsque le marché européen (qui les achète) a été fermé, nous nous sommes également consacrés au troc”.
Lorenzo Russo
Si vous voulez apporter votre contribution pour aider ceux qui souffrent des effets de la crise mondiale de Covid, allez à ce lien
Déc 11, 2020 | Non classifié(e)
Le nouveau single du Gen Verde en faveur d’une action concrète et collective pour protéger la Création L’intention avec laquelle Turn Around, le nouveau single du Gen Verde, est né, est de réfléchir et de stimuler une action concrète visant à sauvegarder la terre en nous laissant inspirer par la contemplation de sa beauté.
Un chant qui est à la fois prière et cri choral, réflexion et action, et qui insuffle l’espoir et le désir de changement. Du discours à l’ONU de la jeune Greta Thunberg aux paroles du Pape François dans ‘’Laudato Si’’’, de l’astronaute James Buchli à Chiara Lubich… ce sont les principales personnes qui inspirent la nouvelle chanson écrite par Nancy Uelmen qui parle ouvertement des problèmes climatiques et appelle à un changement de cap en donnant la parole aux plus jeunes : « Cela me fait une grande impression de voir ces jeunes qui essaient de faire quelque chose car leur futur est en danger ; avec le Gen Verde, nous nous sommes demandé quoi faire et, parce que nous aimons nous exprimer à travers la musique, nous avons pensé à une chanson qui montre la beauté de notre terre, qui mette au centre de notre attention le cadeau que nous avons reçu avec la Création, pour ensuite le protéger et le conserver ensemble ». Ces paroles sont encore plus intenses lorsqu’elles sont chantées par des jeunes de différentes parties du monde dans le groupe: des États-Unis d’Amérique à l’Inde, de l’Irlande au Nigeria, à la Nouvelle-Calédonie et à bien d’autres pays. « Ce fut une expérience forte – raconte Colomba – lorsque, malgré la pandémie et l’impossibilité de se rencontrer physiquement dans un studio d’enregistrement, nous avons demandé à de nombreux jeunes de nous donner un coup de main pour enregistrer leur contribution à cette chanson. Lorsque nous avons nous-mêmes rassemblé les différentes voix, nous avons été profondément émues car cette chanson porte déjà en elle la force de renouvellement d’un groupe qui veut inverser cette tendance négative et qui en a fait l’expérience même si c’est à distance ». Et cette fois-ci, la chanson, tout en conservant un style captivant surtout pour un public jeune, contient en elle une véritable prière : « Nous nous tournons vers ‘’l’Esprit Créateur’’ (qui rappelle un peu le ‘’Veni Creator’’ de la Schola Grégorienne) – poursuit Nancy – parce que nous sentons le besoin de l’aide de Dieu pour avoir la lumière afin de comprendre comment guérir notre maison commune et, surtout, changer nos cœurs … il s’agit de mettre en œuvre une conversion non seulement la mienne ou celle de quelqu’un d’autre, mais celle de toute la collectivité ». Et bien sûr, comme cela arrive souvent dans les textes du Gen Verde, il ne manque pas l’ infusion d’espoir, le fait de croire ardemment dans la force de l’engagement de tant de personnes pour sauvegarder le bien commun. Cette chanson, issue du genre pop électronique, en conservant des éléments de continuité avec les derniers choix d’enregistrement du groupe musical Gen Verde, à certains moments, diffère légèrement au niveau du son pour souligner une réflexion personnelle et collective et inviter clairement à un engagement pour sauver la terre. Un engagement fort et pour cette raison le nouveau clip vidéo de Turn Around a été lancé pour la première fois en direct pendant la rencontre internationale L’économie de Francesco.
Lien YouTube Turn Around.
Tiziana Nicastro
Déc 10, 2020 | Non classifié(e)
Trois personnalités exemplaires disparues le 1er décembre dernier: leur vie témoigne que le dialogue entre les religions est possible. Des hommes pour la fraternité. Passionnés par l’aventure du dialogue entre les croyants de différentes religions. Animés par le désir de vivre dans l’unité, dans le respect de leurs croyances, cultures et sensibilités respectives. L’imam Nedal Abu Tabaq, muftī de la Ligue musulmane de Pologne, le moine bouddhiste theravada Phra Ajahn Eiam, et Mgr Henri Teissier, évêque catholique d’Oran – au nord de l’Algérie – et archevêque d’Alger, ont disparu le même jour, le 1er décembre dernier. A ceux qui ont été leurs amis, sur la route du dialogue interreligieux, revient la tâche de recueillir leur héritage et de renouveler leur engagement pour la fraternité universelle. Comme le rappelle Roberto Catalano, co-responsable du dialogue interreligieux pour le mouvement des Focolari, en Pologne le mufti Nedal Abu Tabaq a encouragé le début d’un chemin de dialogue entre musulmans, chrétiens et juifs. Ainsi de nombreuses manifestations promues et partagées par les croyants des trois religions ont vu le jour : concerts, symposiums, rencontres fraternelles également à l’occasion des fêtes propres à chaque religion, comprises comme des occasions de faire connaître ses propres valeurs et croyances et de connaître celles des autres, dans le respect mutuel. Puis la création d’un “Calendrier des trois religions : juifs, chrétiens, musulmans”, en collaboration avec les autorités locales, et l’instauration en 2013 de la “Journée du christianisme parmi les musulmans en Pologne”, le 29 mai, et l’année suivante de la “Journée du judaïsme parmi les musulmans en Pologne”, le 16 du mois. En 2014, le mufti a participé à une conférence interreligieuse dédiée à Chiara Lubich, à l’occasion du cinquième anniversaire de sa mort. Il est mort victime de la pandémie du coronavirus. On se souvient du moine bouddhiste Theravada, Phra Ajahn Eiam, de Thaïlande, du sourire bienveillant de ce contemplatif discret et silencieux. Il étai résolumentt engagé dans le dialogue entre bouddhistes et chrétiens. Souffrant d’une tumeur, son état de santé s’est soudainement aggravé après un début d’infection due à la Covid-19. En Algérie, Monseigneur Henri Teissier, né à Lyon, ordonné prêtre à Alger en 1955 et archevêque de la capitale pendant vingt ans, était un homme de dialogue, attaché à la compréhension, au respect et à l’estime des croyants de l’islam et du christianisme. « Ce passionné de l’Algérie, de son peuple, de sa langue et de sa culture – pour reprendre les termes de l’agence de presse de la Conférence Épiscopale Italienne – a accompagné l’Église d’Algérie dans le tumulte des années 90, où, entre 1994 et 1996, dix-neuf religieuses et prêtres, ainsi que Mgr Pierre Claverie, ont été assassinés. » Même au cours de ces années de guerre civile, Mgr Teissier « a été au service de l’Église et de sa vocation à vivre, précisément en tant qu’ Église, l’amitié et la fraternité avec le peuple algérien. » Pendant sa retraite, il s’est consacré à l’écriture et a participé à des conférences dans le monde entier. Il est mort à la suite d’un accident vasculaire cérébral. Trois figures exemplaires, trois pionniers qui témoignent que le dialogue est possible.
Claudia Di Lorenzi
Déc 9, 2020 | Non classifié(e)
Cette année encore, les Gen4, les enfants du mouvement des Focolari, mènent une action pour rappeler aux personnes le vrai sens de Noël. Dans la situation actuelle où la pandémie nous oblige à éviter tout contact personnel, les Gen4, les enfants du mouvement des Focolari se sont posé de nombreuses questions sur la façon de se préparer à Noël.
« Comment allons-nous réaliser cette année l’action ‘ils ont délogé Jésus’? Sera-t-il possible de nous réunir pour préparer les figurines de l’Enfant? Pourrons-nous sortir dans les rues pour donner Jésus aux gens » ? Née en 1997, l’action ‘ils ont délogé Jésus’ a une signification précise : il s’agit de ne pas se laisser influencer par le consumérisme mais de ramener les vraies valeurs au centre de Noël. L’idée est venue d’une réflexion de Chiara Lubich qui était alors en Suisse en ce temps de l’Avent. En marchant dans les rues illuminées d’une grande ville, Chiara est frappée par les lumières, les décorations raffinées, la richesse, mais surtout par l’absence de référence à la signification première de Noël. Elle l’écrit ainsi : « ce monde riche ‘s’est accaparé’ Noël et tout ce qui l’entoure et a chassé Jésus ! (…) Il a misé sur Noël pour le meilleur profit de l’année et ne pense pas à Jésus ». Ainsi, depuis 1997, des milliers de Gen4 dans le monde entier acceptent l’invitation de Chiara à ramener Jésus au centre de Noël.
Lors des années précédentes, quand il n’y avait pas encore le Covid, les Gen4 offraient aux personnes des figurines en plâtre de l’Enfant Jésus ou des crèches de toutes sortes qu’ils avaient modelés, dans les rues, les places, les marchés, les institutions locales et dans les écoles, ainsi que le texte de Chiara Lubich intitulé “Ils ont délogé Jésus“. Cette action a en soi la dimension du ‘don’, de la prise de conscience de l’autre : les Gen4 pensent chaque année à des initiatives en faveur de leurs pairs qui, dans certaines parties du monde, manquent du nécessaire, comme l’Enfant Jésus ; les personnes qui reçoivent “l’Enfant” donnent souvent spontanément pour les buts proposés. A la Noël 2019, les centres mondiaux Gen4 ont pu aider avec l’argent collecté le Centro Social Unidad de Bogota (Colombie), qui accueille des enfants émigrés du Venezuela et l’Institut pour enfants sourds, l’Institut de Rééducation Audio Phonétique ( IRAP) du Liban. Cette année, tout sera un peu différent : la pandémie permet peu de libertés mais les idées et la créativité n’ont pas manqué pour tenter de vivre cette opération et remettre Jésus au centre de Noël. Comment fabriquer et offrir les figurines en plâtre ? Ce sera en famille, en petits groupes, dans les quartiers, dans les paroisses, en respectant les précautions et les règles prescrites pour cette pandémie. Cette année, nous avons décidé d’aider le Collegio Fiore au Guatemala. Avec la pandémie, la situation économique s’est aggravée et les activités scolaires ont été suspendues temporairement. Nous voulons les soutenir par l’action ‘Ils ont délogé Jésus’, afin que, dès que possible, beaucoup d’enfants puissent retourner à l’école dans de meilleures conditions. Pour plus d’informations, visitez le site : https://gen4.focolare.org/fr/
Lorenzo Russo
Déc 8, 2020 | Non classifié(e)
Dieu ne se laisse pas vaincre en générosité et nous surprend par sa providence. Le témoignage d’Urs (Suisse) : un geste fait par amour peut avoir de nombreux effets positifs. J’ai été invité à fêter la veillée de Noël avec mes deux frères et leurs épouses. Je voulais faire un cadeau à chacun d’eux, mais je n’avais pas de quoi en acheter. J’ai donc remis mon souhait entre les mains de Dieu.
Il y a quelques jours, notre ami Peter, un pasteur réformé, nous a invités dans sa communauté paroissiale pour faire des bougies avec de la cire d’abeille. Ici, c’est une tradition répandue dans de nombreuses localités, mais je n’y avais jamais prêté attention. Je m’y suis rendu avec les autres pour confectionner ma bougie et, à ma grande surprise, j’ai vu qu’elle était belle. Je me suis souvenu que la femme de mon jeune frère collectionne les bougies. Le premier cadeau était prêt !
De temps en temps, je vais aider une petite entreprise tenue par des amis, surtout lorsqu’ils ils doivent faire de nombreuses expéditions et qu’ils sont sous pression. La dernière fois, il y a quelques semaines, dans un moment de pause, j’ai regardé dans l’entrepôt les articles en vente et j’ai trouvé une belle boîte pleine de blocs-notes : un pour les adresses, un autre pour organiser l’agenda, etc … Ils étaient très beaux. J’ai demandé le prix, mais c’était hors de mes possibilités. J’ai donc continué à préparer mon colis. Ce fut une journée de travail intense. A la fin, j’étais fatigué, mais heureux d’avoir pu leur donner un coup de main. Au moment de partir, le responsable m’a donné un paquet cadeau pour me remercier de l’aide que j’avais apportée pendant l’année. Je l’ai ouvert et j’ai dû retenir mes larmes: c’était la boîte avec ces blocs-notes. Le cadeau pour mon frère aîné était prêt !
Il y a quelques jours, un ami m’a donné une enveloppe avec de l’argent : « C’est pour toi – m’a-t-il dit – pour tes besoins personnels. » Comme c’était le jour du marché de Noël dans notre village, j’y suis allé, mais les prix me semblaient exagérés. Avant de partir, j’ai découvert le stand d’un agriculteur qui produisait du vinaigre biologique enrichi de gingembre, exactement ce que la femme de mon frère aîné aime. Il était emballé dans une jolie petite bouteille et la somme reçue était juste suffisante pour l’acheter. Un autre petit cadeau tout prêt ! Sur le chemin du retour, un ami me dit qu’il a reçu un porte-documents en cuir, dont il n’a pas besoin car il en a déjà un et me demande si par hasard il pourrait me servir. J’ai alors pensé à mon frère cadet, il pourrait lui être utile puisqu’il est chargé de consultations et de devis. J’ai appris par la suite que, quelques jours auparavant, le sien s’était détérioré et que le mien était arrivé juste au bon moment ! A la fin, les cadeaux étaient prêts. J’ai ajouté une lettre personnelle pour chacun d’entre eux, où je disais à chacun ce qu’il est pour moi. Ce fut un beau moment, rempli de bonheur ! Je pensais que je serais allé à cette fête de Noël les mains vides, mais Quelqu’un a pensé à me faire trouver un cadeau pour chacun.
Propos recueillis par Gustavo E. Clariá