Le 16 juillet 1949, Chiara Lubich et Igino Giordani scellent un “Pacte d’unité”. Une expérience spirituelle qui donne le départ à une période de lumière et d’union particulière avec Dieu.
Cette période a marqué la vie de la première communauté des Focolari, mais aussi l’histoire du Mouvement tout entier et son engagement en vue d’un monde plus fraternel et plus solidaire.
Soixante-quinze ans plus tard, un regard approfondi sur ce que signifiait alors ce Pacte et sur ce qu’il peut signifier aujourd’hui, alors que nous continuons à le mettre en œuvre.
Le volume « Journal 1964 – 1980 » de Chiara Lubich a récemment été publié. Le texte est édité par le père Fabio Ciardi, OMI, et publié par la maison d’édition Città Nuova en collaboration avec le Centre Chiara Lubich. « Le journal se révèle un outil extrêmement précieux, qui permet de franchir le seuil des événements extérieurs (la “vie extérieure”) et de pénétrer dans la manière dont ils sont vécus (la “vie intime”) ». C’est par ces mots que le père Fabio Ciardi, OMI, explique le contenu du Journal de Chiara Lubich, dont il a dirigé la récente publication. La maison d’édition Città Nuova, en effet, en collaboration avec le Centre Chiara Lubich, a publié le volume contenant les « Journaux » de la fondatrice des Focolari de 1964 à 1980. Cette publication fait partie de la série « Œuvres de Chiara Lubich », dont cinq volumes ont déjà été publiés. « Une quinzaine de volumes sont en préparation. Il ne s’agit pas des œuvres complètes », précise le père Fabio Ciardi, « car les œuvres complètes demanderaient un travail énorme. La version papier comprend les œuvres de Chiara Lubich, c’est-à-dire les œuvres principales, et surtout les œuvres écrites. Cela va d’un premier volume introductif qui sera une biographie historique », puis les lettres, les discours publics, les discours de fondation, les conversations. « Bien sûr, les lettres et les journaux intimes sont peut-être la partie la plus intime de Chiara, ajoute-t-il. C’est celle qui la met à nu. Quand elle se présente avec un discours, c’est un texte élaboré, préparé, révisé. En revanche, lorsque j’ai accès à sa correspondance, j’ai accès à son Journal, il n’y a pas de filtre. C’est précisément la greffe directe avec l’âme de Chiara. Le journal et les lettres sont ces pages qui nous permettent d’avoir une relation immédiate, directe, sans filtre avec elle ». Le journal de Chiara Lubich est un peu spécial, explique encore le père Ciardi, parce qu’il n’est pas né comme un journal personnel, mais a été conçu précisément pour impliquer les membres du Mouvement dans ses voyages. (…) . Au début, il s’agit d’une description de ce qui se passe, donc d’un journal de chroniques, mais il devient rapidement un journal intime. Car ce qu’elle a à communiquer, ce ne sont pas seulement les faits qu’elle vit, mais la manière dont elle les vit ». Les Journaux couvrent seize années et, pour aider le lecteur à mieux situer et comprendre les textes de Chiara Lubich, le Père Ciardi a fait un choix éditorial précis : « Après avoir fait une introduction générale à tout le Journal, année par année, je propose une introduction à cette année, en la situant aussi… en la contextualisant dans la vie de l’Église, dans la vie du monde, de manière à ce que l’on puisse saisir ce que vit Chiara Lubich, mais avec l’horizon plus large de la vie de l’Œuvre, de l’Église et de l’humanité ». À ceux qui veulent savoir comment lire au mieux ce livre et par où commencer, Père Fabio répond : « Alors la première chose que je conseillerais, c’est de l’ouvrir au hasard. Et de lire une page. Ce sera certainement captivant. Puis ce sera une invitation à en lire une autre et encore une autre. Il n’est pas nécessaire de le lire, disons, en continu. Vous pouvez l’ouvrir au hasard et lire un jour, un autre, un an, un autre. Et cela donnera peut-être envie de reprendre le fil. Et puis reprendre depuis le début, lentement, et suivre ce chemin, qui est un chemin… Le chemin de Chiara n’est pas facile. C’est un chemin semé d’embûches. Il y a des moments d’épreuve, des moments de maladie. Il y a des moments où elle n’écrit pas son journal. Et pourquoi ne l’écrit-elle pas ? Parce qu’elle vit peut-être un moment d’obscurité. Le parcourir chronologiquement aide donc aussi à comprendre ce monde. Mais pour commencer, peut-être pouvez-vous l’ouvrir au hasard et lire ici et là. Puis viendra le désir d’une lecture continue et complète ». « Le journal est le sien, il est personnel, c’est sa vie. – L’éditeur conclut – Et cela se déduit surtout du dialogue constant avec Dieu, avec Jésus, avec Marie, avec les saints. (…) Le Journal nous montre son âme, il nous montre ce qu’elle a en elle. Et cela a une résonance en moi parce que c’est comme une invitation à faire le même voyage, à avoir la même intimité ; donc, en lisant Chiara, à la fin, je me reflète aussi, non pas dans ce que je suis, malheureusement, mais dans ce que je sens que je devrais être ».
Carlos Mana
Vidéo : En dialogue avec le père Fabio Ciardi (activer les sous-titres en français)
Pour un chrétien, la résurrection est un fait concret, quelque chose qui se produit, une rencontre qui change toute perspective humaine ; c’est l’événement qui nous rappelle que notre citoyenneté est au ciel et que c’est là que notre vie doit tendre, vers le haut, en témoignant là où nous sommes des valeurs que Jésus a apportées pour la première fois sur la terre.L’autre comme quelqu’un à aimer J’étudie la médecine et je suis en quatrième année. Dans le milieu hospitalier, le malade est presque toujours utilisé comme objet d’étude. Tout le monde est un “cas”, représente une maladie. En général, pendant les cours pratiques, chaque patient est examiné par une trentaine d’étudiants. Quant à moi, j’ai vite compris que pour le patient, une telle façon de procéder pouvait être inconfortable et souvent douloureuse, alors quand c’était mon tour de participer à ce cours pratique, je répondais : « Non, je n’irai pas, la personne malade a déjà beaucoup souffert. Je n’aimerais pas être traité de la sorte. Lorsque le prochain patient arrivera, je serai le premier à l’examiner. » Mes camarades ont rétorqué qu’en faisant cela, je n’apprendrais jamais et que je ne deviendrais jamais un bon médecin, mais plus tard, sans que je le sache, ils ont proposé eux-mêmes au professeur que chaque patient ne soit examiné que par cinq étudiants au maximum. Toute la classe a voulu signer la demande et le professeur a accepté. La conclusion est qu’avec cette méthode, ils apprennent mieux et les patients se sentent respectés. (Regina – Brésil)Ouvrir une fenêtre Parfois, une chute avec fracture de l’épaule change brutalement la vie : les vacances, la garde des petits-enfants, les courses… Tout repose maintenant sur ma femme qui n’utilise plus la voiture depuis qu’elle est à la retraite. Un jour, ma petite-fille, avec qui nous avons souvent joué à chercher le positif dans le négatif, me demande où est le positif dans cette immobilité non désirée. Je lui réponds que ma nouvelle condition me fait découvrir que j’avais l’habitude de faire beaucoup de choses … comme traîné comme une planche de bois dans une rivière. Il y a toujours une autre possibilité que celle prévue, comme une nouvelle fenêtre qui s’ouvre dans votre chambre et vous montre un paysage que vous ne voyiez pas auparavant. La petite-fille reste silencieuse et pensive. Puis, comme réveillée par une découverte, elle reprend : « Grand-père, j’ai une camarade de classe qui a mauvais caractère. Non seulement elle dit des gros mots, mais elle est toujours en colère contre tout le monde. Nous évitons tous de lui parler et il s’est créé avec elle une sorte de mur qui l’isole. Peut-être que je dois aussi lui ouvrir une fenêtre. » Je n’aurais pas pu entendre de plus belles paroles. » (H.N. – Slovaquie)
Propos recueillis par Maria Grazia Berretta
(extrait de Il Vangelo del Giorno, Città Nuova, année IX – n .1 – mars-avril 2023)
Nouveauté en vue pour les lecteurs de focolare.org. Prochainement, le site des Focolari vous accueillera avec un aspect renouvelé et d’ultérieures opportunités de navigation. Il s’agit d’un projet, mûri depuis presque deux ans de travail au Centre International des Focolari de Rocca di Papa (Rome), qui a tenu compte des développements advenus dans le panorama de la communication mondiale et du Mouvement des Focolari lui-même. Ce projet a pour intention d’intégrer le travail de communication qui s’est effectué jusqu’à présent par quatre rédactions distinctes (Site web, Service Information, Journal Mariapolis et Collegamento CH) en donnant vie à un unique ‘’Bureau communication’’. Déjà opérationnel depuis février dernier, ce Bureau recueille les nouvelles de la vie du Mouvement dans le monde entier et les transmet à travers différents médias. Parmi ses objectifs, il y a celui de promouvoir les activités, faire connaître à un large public la vie du Mouvement des Focolari et contribuer à une communion de vie et de nouvelles toujours plus grande parmi les différentes communautés du monde. Le développement de nouvelles technologies et de modalités de communication, a rendu nécessaire un restyling du site web qui, en plus d’un nouvel aspect graphique, se présentera particulièrement simplifié dans la structure et avec une nouvelle approche quant à la logique de navigation. L’utilisation de nouvelles applications permettra une plus grande intégration avec également, les réseaux sociaux et potentialisera l’offre des contenus auxquels les utilisateurs pourront accéder d’une manière diversifiée et personnalisée. La nouvelle structure sera en effet mobile-friendly, c’est-à-dire qu’elle tiendra compte de l’utilisation toujours plus grande des smartphones dans notre vie quotidienne. Elle visera à des contenus plus courts et variés avec différentes formes de présentation (textes, info-graphiques, fiches-vidéo…). Les contenus du site actuel cependant, ne seront pas perdus. Les textes des pages fixes seront récoltés dans quelques e-book et les nouvelles seront dans le futur, rendues accessibles dans les archives. Un espace privilégié sera consacré à la communication des multiples aspects de la vie du Mouvement des Focolari. Ce sera la rubrique ‘’Mariapolis’’, qui portera le même nom que celui des traditionnelles rencontres d’été des Focolari dans le monde entier et du périodique qui sera publié en format papier jusqu’à fin décembre 2018. Un espace ‘’community’’, ouvert à quiconque souhaite le visiter. Un système de notifications permettra aux utilisateurs de choisir quand, à propos de quel sujet, et à partir de quel canal (computer, tablette ou smartphone) ils voudront être informés. Tous les deux mois, un journal ‘’Mariapolis’’ en format pdf offrira une récolte des principales nouvelles. Bonne navigation ! Joachim Schwind
En Galilée, devenue partie de l’empire romain, une jeune femme reçoit, chez elle, une visite inattendue et bouleversante : un messager de Dieu lui apporte une invitation et attend sa réponse. « Réjouis-toi ! », lui dit l’ange en la saluant. Puis il lui révèle l’amour de Dieu pour elle et lui demande de collaborer à l’accomplissement de son dessein sur l’humanité. Stupéfaite et heureuse, Marie accueille le don de cette rencontre personnelle avec le Seigneur. Elle se donne totalement à ce projet encore inconnu, pleinement confiante en l’amour de Dieu. Avec générosité, Marie décide de se mettre au service de Dieu et des hommes, indiquant à tous de façon lumineuse comment adhérer à la volonté de Dieu. « Je suis la servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi comme tu me l’as dit ! » Méditant cette phrase de l’Évangile, Chiara Lubich écrivait : « Pour accomplir ses desseins, Dieu a seulement besoin de personnes qui s’en remettent à lui avec l’humilité et la disponibilité d’une servante. Par son comportement, Marie, véritable représentante de l’humanité dont elle assume le destin, laisse toute la place à Dieu pour son activité créatrice. Cependant cette expression « serviteur du Seigneur », en plus d’être une marque d’humilité, était aussi un titre de noblesse attribué aux grands serviteurs de l’histoire du salut, tels qu’Abraham, Moïse, David et les Prophètes. Par ses paroles, Marie affirme toute sa grandeur [1]. » « Je suis la servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi comme tu me l’as dit ! » Nous aussi, nous pouvons découvrir la présence de Dieu dans notre vie et écouter la “parole” qu’il nous adresse pour nous inviter à réaliser dès maintenant une part de son dessein d’amour. Notre fragilité et un sentiment d’inadéquation pourraient nous bloquer. Faisons nôtre alors la réponse de l’ange à Marie : « Rien n’est impossible à Dieu [2]. » Et ayons confiance en sa puissance plus qu’en nos propres forces. Une telle attitude nous libère des conditionnements et de la présomption que nous nous suffisons à nous-mêmes. Nos énergies et des ressources que nous ne pensions pas avoir nous rendent finalement capables d’aimer à notre tour. Un couple raconte : « Dès le début de notre mariage, nous avons ouvert notre maison aux parents d’enfants hospitalisés dans notre ville. Depuis, plus d’une centaine de familles sont passées chez nous. Nous nous sommes toujours efforcés d’être une famille pour elles. Souvent la Providence nous a aidés à financer cet accueil, mais il fallait que notre disponibilité le précède. Récemment une somme d’argent nous est arrivée, que nous pensions mettre de côté, sûrs qu’elle pourrait rendre service. Or une autre demande d’accueil est arrivée peu après : un vrai jeu d’amour avec Dieu ! Il suffit que nous soyons disponibles et prêts à agir. » « Je suis la servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi comme tu me l’as dit ! » Pour vivre cette phrase de l’Évangile, une suggestion de Chiara Lubich peut nous aider à accueillir la Parole de Dieu comme l’a fait Marie : « avec une totale disponibilité, sachant que ce n’est pas la parole d’un homme. La Parole de Dieu contient en elle-même une présence du Christ. Accueillez donc le Christ en vous dans sa Parole. Avec une grande promptitude, mettez-la en pratique instant après instant. Si vous agissez ainsi, le monde reverra le Christ passer par les rues de nos villes, le Christ en chacun de vous, vêtu comme tout le monde, le Christ qui travaille dans les bureaux, les écoles, dans les endroits les plus divers, au milieu de tous [3]. » En cette période de préparation à Noël, cherchons, nous aussi, comme l’a fait Marie, un peu de temps pour parler avec le Seigneur, en lisant peut-être une page d’évangile. Essayons de reconnaître sa voix dans notre conscience, éclairée par la Parole et rendue sensible aux nécessités des frères que nous rencontrons. Demandons-nous : de quelle manière puis-je être une présence de Jésus aujourd’hui, pour contribuer, là où je suis, à faire de la communauté humaine une famille ? La réponse que nous apporterons permettra à Dieu de semer la paix autour de nous et de faire grandir la joie dans notre cœur. Letizia Magri ______________________________________________ [1] D’après Chiara Lubich, Non perdere l’occasione, Città Nuova, 25, [1981], 22, p. 40. [2] Lc 1,37. [3] D’après Chiara Lubich, Non perdre l’occasione, Città Nuova, 25, [1981], 22, pp. 40-41.
S’adressant à la foule qui le suivait, Jésus annonce la nouveauté du style de vie de ceux qui désirent être ses disciples, à contre-courant de la mentalité de son temps [1]. À son époque – tout comme aujourd’hui – il était plus facile de tenir des discours moralisateurs que de les vivre concrètement, et les places enviées restent fort recherchées dans la société tout comme l’utilisation des autres en vue d’avantages personnels. Or, à ses disciples, Jésus demande une tout autre logique dans les relations. Celle qu’il a lui-même vécue. « Le plus grand parmi vous sera votre serviteur » Au cours d’une rencontre avec des personnes désireuses de découvrir comment vivre l’Évangile, Chiara Lubich racontait ainsi son expérience spirituelle : « Chacun doit, avant toute chose, diriger constamment son regard vers l’unique Père de tant de fils. Puis considérer toutes les créatures comme enfants d’un même Père […]. Jésus, notre modèle, nous a enseigné deux choses qui n’en font qu’une : être les enfants d’un même Père et nous reconnaître frères les uns des autres […]. Dieu nous appelle à la fraternité universelle [2]. » Voilà la nouveauté : aimer tous les êtres humains comme l’a fait Jésus, car chacun sur la terre est enfant de Dieu, aimé et attendu depuis toujours par lui. On découvre ainsi que le frère à aimer concrètement, pour lequel il faut se dépenser, est chacun de ceux que nous rencontrons chaque jour. C’est le papa, la belle-sœur, le bébé, l’adolescent qui se rebelle. C’est le prisonnier, le mendiant, le handicapé, le chef de bureau, la femme de ménage. C’est le camarade du même parti et celui qui ne partage pas les mêmes opinions politiques. Celui qui a la même religion et la même culture comme ceux qui viennent d’ailleurs. L’attitude caractéristique des chrétiens pour aimer leurs frères est de les servir : « Le plus grand parmi vous sera votre serviteur » Chiara poursuivait : « Aspirer constamment à la “première place” en nous mettant, le plus possible, au service du prochain […]. Et quelle est la meilleure façon de le servir ? Nous ‘faire un’ avec chaque personne que nous rencontrons, éprouver en nous les mêmes sentiments qu’elle. Résoudre ses problèmes comme si c’était les nôtres, en les faisant nôtres grâce à l’amour […]. Cela signifie ne plus vivre repliés sur nous-mêmes, mais chercher à porter ses fardeaux, partager sa joie [3]. » Chacune de nos capacités, de nos qualités est une possibilité, à ne pas perdre, de servir : notre expérience de travail, notre sensibilité artistique, notre culture, mais aussi notre aptitude à sourire et à faire sourire ; le temps que nous pouvons offrir pour écouter ceux qui sont dans l’incertitude et dans la souffrance ; l’énergie de notre jeunesse, mais aussi la force de la prière quand viennent à manquer les forces physiques. « Le plus grand parmi vous sera votre serviteur » Et cet amour évangélique, désintéressé, fait naître tôt ou tard dans le cœur de notre frère le désir de partager, de renouveler les relations dans la famille, dans la paroisse, dans les lieux de travail ou de loisirs, et de poser les bases d’une nouvelle société. Hermez, adolescent du moyen Orient, raconte : « C’était un dimanche. Dès que je me suis réveillé, j’ai demandé à Jésus de me donner sa lumière pour aimer toute la journée. Ensuite, je me suis aperçu que mes parents étaient partis à la messe. Alors j’ai eu l’idée de ranger et de nettoyer la maison. J’ai essayé de ne rien oublier, jusqu’à mettre des fleurs sur la table ! Puis j’ai préparé le petit-déjeuner et mis le couvert. Quand ils sont rentrés, ils étaient tout surpris et heureux de ce que j’avais fait. Ce dimanche-là, nous avons pris le petit-déjeuner dans une joie nouvelle. Nous avons beaucoup parlé et j’ai pu leur raconter ce que j’avais vécu en aimant pendant toute cette semaine. Ce petit acte d’amour avait donné le “la” pour une journée magnifique ! » Commission Parole de vie __________________________________________ [1] Cf. Mt 23,1-2. [2] D’après Chiara Lubich, L’Unité au début du mouvement des Focolari, Payerne (Suisse), 26 septembre 1982. [3] Ibid