Oct 1, 2011 | Non classifiƩ(e), Parole di vie
« Suis-moi »
Ces mots, JĆ©sus les avait dĆ©jĆ adressĆ©s Ć AndrĆ©, Pierre, Jacques et Jean sur les rives du lac. Dans un contexte diffĆ©rent, Paul recevra le mĆŖme appel sur la route de Damas. Mais JĆ©sus ne sāest pas arrĆŖtĆ© lĆ . Au cours des siĆØcles, il a continuĆ© Ć appeler Ć lui des hommes et des femmes de tous peuples et de toutes nations. Il le fait encore aujourd’huiĀ : il passe dans notre vie, il nous rencontre en des lieux diffĆ©rents, de maniĆØres diffĆ©rentes et il fait de nouveau rĆ©sonner en nous son invitation Ć le suivre. Souhaitant Ć©tablir avec nous un rapport personnel, il nous appelle Ć demeurer avec lui et il nous invite en mĆŖme temps Ć collaborer avec lui au grand dessein dāune humanitĆ© nouvelle. MalgrĆ© nos faiblesses, nos pĆ©chĆ©s, nos misĆØres, il nous aime et nous choisit tels que nous sommes. Son amour nous transformera et nous donnera la force et le courage de le suivre comme lāa fait Matthieu. Il a pour chacun un amour, un projet de vie, un appel particuliers. On les perƧoit en nous dans une inspiration de lāEsprit-Saint, en certaines circonstances ou encore dans un conseil, une indication de quelquāun qui nous aime⦠MalgrĆ© la diversitĆ© de ses manifestations, il fait toujours rĆ©sonner la mĆŖme paroleĀ : Ā
« Suis-moi »
Un jour, jāai, moi aussi, ressenti cet appel de Dieu. CāĆ©tait en un froid matin dāhiver, Ć Trente. Maman avait demandĆ© Ć ma plus jeune sÅur dāaller chercher le lait Ć deux kilomĆØtres de chez nous, mais il faisait trop froid et elle nāen avait pas envie. Mon autre sÅur avait refusĆ©, elle aussi. Alors je me suis proposĆ©eĀ : « Jāy vais, mamanĀ Ā», et jāai pris la bouteille. Je suis sortie de la maison et Ć mi-chemin, il sāest passĆ© quelque chose dāun peu particulierĀ : cāĆ©tait comme si le ciel sāouvrait et que Dieu māinvitait Ć le suivre. Ces mots ont rĆ©sonnĆ© dans mon cÅurĀ : « Donne-toi toute Ć moiĀ !Ā Ā» CāĆ©tait un appel explicite auquel jāai tout de suite voulu rĆ©pondre. Jāen ai parlĆ© Ć mon confesseur qui māa permis de me donner Ć Dieu pour toujours. CāĆ©tait le 7 dĆ©cembre 1943. Il ne me sera jamais possible de dĆ©crire ce qui sāest passĆ© en moi ce jour-lĆ Ā : jāavais Ć©pousĆ© Dieu. Je pouvais tout attendre de lui.
« Suis-moi »
Ces mots ne concernent pas seulement le moment dĆ©terminant où nous choisissons lāorientation de notre vie, JĆ©sus continue Ć nous les adresser chaque jour. āSuis-moiā, semble-t-il nous dire devant les devoirs quotidiens les plus simplesĀ ; āSuis-moiā dans cette Ć©preuve Ć Ć©treindre, dans cette tentation Ć surmonter, dans ce service Ć accomplir⦠Comment lui rĆ©pondre concrĆØtementĀ ? En faisant ce que Dieu veut dans le moment prĆ©sent, toujours porteur dāune grĆ¢ce particuliĆØre. Nous nous efforcerons donc ce mois-ci de nous engager rĆ©solument Ć vivre la volontĆ© de DieuĀ ; de nous consacrer aux frĆØres et aux sÅurs que nous avons Ć aimer, Ć notre travail, Ć nos Ć©tudes, Ć notre vie de priĆØre, Ć notre repos, aux activitĆ©s que nous devons accomplir. Apprenons Ć Ć©couter en nous la voix de Dieu qui nous parle aussi Ć travers celle de la conscienceĀ : elle nous dira ce quāil veut de nous Ć chaque instant, soyons prĆŖts Ć tout sacrifier pour le rĆ©aliser. « Donne-nous de Tāaimer, Ć“ Seigneur, chaque jour davantage. Mais cela ne suffit pas, car les jours qui nous restent sont peut-ĆŖtre trop peu nombreux. Donne-nous alors de Tāaimer Ć chaque instant prĆ©sent, de tout notre cÅur, de tout notre esprit et de toutes nos forces, en ce qui est Ta volonté ». Cāest la meilleure faƧon de suivre JĆ©sus.
Chiara Lubich
* Parole de vie publiƩe en juin 2005
Sep 30, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 29, 2011 | Focolare Worldwide
Samedi 24 septembre, la Mariapolis Lia, la citadelle argentine des Focolari, situĆ©e dans la pampa, se prĆ©pare Ć recevoir plus de mille jeunes. Le premier autobus arrive de ParanĆ (Argentine) avec 50 jeunes qui ont fait 12 heures de voyage. Ā Parmi eux il y a Juan Carlos, qui vient pour la premiĆØre fois, invitĆ© par une amie dāuniversitĆ© qui lui a simplementĀ dit : « Cāest une expĆ©rience unique Ć vivreĀ !Ā Ā». Arrivent ensuite dāautres jeunes de Buenos Aires, Cordoba, Rosario, Bahia Blanca, NeuquĆ©n, Federal, Chaco, Salta, Asuncion (Paraguay) et Montevideo (Uruguay). Le climat de fin de semaine sāannonce agrĆ©able, le printemps dans lāhĆ©misphĆØre austral vient dāarriver. Repas tirĆ© du sac dans lāimmense parc, et ensuite les visites Ć la citadelle, organisĆ©es par petits groupes. AprĆØs le repas du soir, jeux et karaokĆ©s dans lāamphithéâtre jusquāaprĆØs minuit. DerriĆØre les coulisses, il y a les 80 jeunes qui, vivant cette annĆ©e dans la citadelle, travaillent pour tous. Dimanche 25 septembre. La grande salle est comble. La FĆŖte des Jeunes 2011 commence. Des personnages masquĆ©s composent une chorĆ©graphie qui ne laisse indiffĆ©rents aucun des 1000 jeunes prĆ©sents. Petit Ć petit, Ć travers les diffĆ©rentes expressions artistiques, se dĆ©voile le slogan choisi pour cette journĆ©eĀ : « La RĆ©volution cāest aimer, le oui est en toiĀ Ā». Peu de paroles, juste celles quāil faut Ā pour ne pas perdre le fil conducteur, tĆ©moignages qui dĆ©montrent comment lāamour ā qui prend lāinitiative, qui nāexclut personne, qui est concret ā rĆ©volutionne les milieux. Comme ce qui est arrivĆ© avec les compagnons de classe de Felipe, dans le quartier où il cherche Ā Ć aider Santiago, ou Ć la rĆ©gie de Ciel et Virgina, ou encore Ć Carina et ses amis avec les tremblements de terre du Chili. Un opĆ©ra théâtral, avec des scĆØnes parfois dramatiques et dāautres faisant sourire, fait parcourir le chemin que font de nombreux jeunesĀ : de lāindiffĆ©rence et de lāirresponsabilitĆ© Ć la pratique de lāamour envers tous.
Dans une vidĆ©o passent rapidement les histoires vraies de trois jeunes qui sont arrivĆ©s au butĀ : Marcos, mort accidentellement sur son lieu de travailĀ ; Juamma, qui, avec ce style de vie dans le cÅur, sāest donnĆ©e inlassablement pour les plus dĆ©munis et qui, dans un voyage pendant les vacances, a eu un accident sur un fleuveĀ ; Lucia, morte de la leucĆ©mie. Trois jeunes comme les autres, avec le mĆŖme dĆ©sir de vivre, avec de nombreux projets, mais qui ont rĆ©volutionnĆ© leur vieĀ et leurs milieux avec lāamour. Gabriel Ć©tait venu Ć la fĆŖte de lāannĆ©e prĆ©cĆ©dente avec de nombreuses expĆ©riences pesantes dans son sac. Ce jour a Ć©tĆ© pour lui la clĆ© de voĆ»te. Il est reparti dans sa ville natale, Mendosa, disposĆ© Ć renouer le rapport avec ses parents et Ć recommencer. En janvier dernier il est venu Ć la citadelle pour y rester une annĆ©e et aujourdāhui Ā il a donnĆ© Ć tous lāexpĆ©rience du chemin tortueux parcouru et les dĆ©fis du moment quāil partage avec les garƧons et les filles de diverses cultures et provenances. Plus de deux heures ont passĆ©, mais le temps a paru si courtĀ ! Le parc se remplit de groupes qui jouent de la guitare, dansent, jouent au ballon, ou tout simplement, parlent. Tous attendent dāentrer dans le labyrinthe. āāTuwelnāā, en mapuche (langue dāune ethnie indigĆØne du sud de lāArgentine et du Chili), signifie « commencer quelque choseĀ Ā». Cāest ce qui veut ĆŖtre exprimĆ© avec ce labyrinthe original. On passe dāune salle Ć lāautre et, avec des photos, des phrases, des vidĆ©os, on fait un parcours qui mĆØne Ć une conclusionĀ : « le dĆ©fi est en toiĀ Ā». Certainement, quelque chose āācommence Ć naĆ®treāā en chacun. A la fin, Chiara Lubich, dans une vidĆ©o, parle de la RĆ©volution de lāAmour que chacun peut engendrer autour de lui et le filet, tressĆ© entre tous, est la rĆ©ponse Ć cette invitationĀ : nous ne sommes pas seuls, mais nous comptons sur la force de lāunitĆ©. Et aprĆØs lāavoir expĆ©rimentĆ©e, il est difficile de partir. Se succĆØdent des chansons aux rythmes animĆ©s et tous chantent et participent. Sur un mur, lesĀ jeunes laissent leurs impressions. Parmi elles, on peut lireĀ : āāCela vaut la peine de tout donner pour lāunitĆ©āāĀ !
Sep 29, 2011 | Focolare Worldwide
Ā« BenoĆ®t XVI sāest rendu sur sa terre natale, du 22 au 25 septembre, où il a passĆ© quatre jours trĆØs intenses. MĆŖme si les messes ā cĆ©lĆ©brĆ©es en plein air au stade olympique de Berlin, place de la CathĆ©drale Ć Erfurt, Ć Etzelsbach, sanctuaire de la rĆ©gion de Thuringe, et Ć Fribourg en ForĆŖt Noire ā ont Ć©tĆ© des moments saillants de son sĆ©jour, Ć travers de nombreuses autres rencontres, le Pape a clairement tĆ©moignĆ© de ne pas ĆŖtre venu seulement pour les 30% de catholiques. Il aĀ en fait rencontrĆ© de reprĆ©sentants du JudaĆÆsme et de lāIslam, il a fait un discours, digne d’ĆŖtre remarquĆ©, Ć la Chambre des dĆ©putĆ©s allemands et il sāest entretenu avec des reprĆ©sentants des Eglises orthodoxes. Dans le monastĆØre agostinien Ć Erfurt où Martin Luther a Ć©tudiĆ© la thĆ©ologie, est entrĆ© dans cet Ordre et a Ć©tĆ© ordonnĆ© prĆŖtre, cāest dans ce lieu, donc trĆØs significatif, quāa eu lieu la rencontre avec des reprĆ©sentants de lāEglise Ć©vangĆ©lique-luthĆ©rienne. A cette occasion le Pape a clairement exprimĆ© son estime pour la spiritualitĆ© de Luther et pour son engagement Ć chercher une rĆ©ponse adaptĆ©e Ć la question sur Dieu. BenoĆ®t XVI a invitĆ© les chrĆ©tiens des deux Eglises Ć ātĆ©moigner ensemble la prĆ©sence du Dieu vivant, offrant ainsi au monde la rĆ©ponse dont il a besoinā¦Ā Aidons-nous rĆ©ciproquementĀ Ć Ā le Ā vivre. Cāest un grand devoir oecumĆ©nique qui nous introduit au cÅur de la priĆØre de JĆ©sus.ā Le PrĆ©sident de lāEKD (Eglise Ć©vangĆ©lique en Allemagne), Nikolaus Schneider a apprĆ©ciĆ© et soulignĆ© ce quāa dit BenoĆ®t XVI: les deux Eglises devraient āsāaider rĆ©ciproquement Ć intensifier et vivifier la vie de foi de notre sociĆ©tĆ© ā cāest vraiment un devoir oecumĆ©nique.ā Ceux qui espĆ©raient que la venue du Pape marque des pas concrets dans lāoecumĆ©nisme et ceux qui attendaient que BenoĆ®t XIV trace un nouvel itinĆ©raire pour les concĆ©lĆ©brations communes ā surtout en vue de lāanniversaire des 500 ans de la rĆ©forme en 2017 ā nāont pas Ć©tĆ© satisfaits. De mĆŖme, pour les couples de confessions diffĆ©rentes qui ne peuvent sāapprocher ensemble Ć lāEucharistie, sa venue nāa pas apportĆ© de ānouveautĆ©ā. La foi nāest pas une rĆ©alitĆ© quāon peut marchander, par analogie aux accords politiques, mais sa motivation rĆ©side dans le fait que: āLāunitĆ© dans la foi ne grandit pas en en soupesant les avantages et les inconvĆ©nients, mais au moyen dāune profonde identification dans laĀ vie et dans la pensĆ©e.ā BenoĆ®t XVI nāa pas voulu, tant dans le domaine oecumĆ©nique que dans les questions de fond des catholiques, offrir des rĆ©ponses superficielles ni des solutions concrĆØtes. Il a voulu pĆ©nĆ©trer aux racines de la ācrise des Eglisesā, dans laquelle il voit une crise de la foi. Il Ć©tait venu pour encourager la confiance en Dieu et pour renforcer la foi en Christ quāil considĆØre ĆŖtre la base fondamentale pour que se produisent des changements et des renouvellementsĀ»
Sep 26, 2011 | Focolare Worldwide
Sep 25, 2011 | Senza categoria
Comment se comporter pour montrer Ć Dieu quāil Ć©tait vraiment le centre de tout ce qui les intĆ©ressaitĀ ? Chiara et ses premiĆØres compagnes se demandaient comment mettre en pratique lāidĆ©al de vie quāelles venaient de dĆ©couvrir, Dieu Amour. La rĆ©ponse fut bientĆ“t Ć©videnteĀ : elles devaient Ć leur tour aimer Dieu. Chacune dāelles nāavait de sens en ce monde quāen Ć©tant « une Ć©tincelle de ce brasier infini, amour qui rĆ©pond Ć lāAmourĀ Ā».
Avoir la possibilitĆ© dāaimer Dieu leur apparut comme un cadeau si extraordinaire quāelles rĆ©pĆ©taient souventĀ : « Il ne faut pas tant direĀ : āNous devons aimer Dieuā, maisĀ : āOhĀ ! Pouvoir tāaimer, SeigneurĀ ! Pouvoir tāaimer avec notre cÅur si petitāĀ Ā». Elles se rappelĆØrent une phrase de lāĆvangile, incontournable pour quiconque veut mener une vie chrĆ©tienne cohĆ©renteĀ : « Il ne suffit pas de me direĀ : āSeigneur, SeigneurĀ !ā pour entrer dans le Royaume des cieuxĀ ; il faut faire la volontĆ© de mon PĆØre qui est aux cieuxĀ Ā» (Mt 7,21).
Faire la volontĆ© de Dieu Ć©tait donc la possibilitĆ© qui leur Ć©tait offerte dāaimer Dieu. Dieu et sa volontĆ© coĆÆncidaient. Plus tard, Chiara Ć©crira : Ā«Ā
Dieu Ć©tait comparable au soleil. Un rayon parti du soleil aboutissait Ć chacune de nousĀ : la volontĆ© de Dieu sur chacune, sur une compagne, sur une autre, sur moi. Un seul soleil, mais de nombreux rayons, et tous Ć©taient des ārayons de soleilĀ ā. Un seul Dieu, une volontĆ© unique, particuliĆØre sur chacune, mĆŖme si cāĆ©tait chaque fois la volontĆ© de Dieu. Il sāagissait pour nous dāavancer dans notre propre rayon, sans jamais en sortir. Et avancer dans le temps qui nous Ć©tait imparti.Ā Il nāĆ©tait pas question de perdre notre temps Ć Ć©piloguer sur le passĆ©, ou Ć rĆŖver Ć lāavenir, mais dāabandonner le passĆ© Ć la misĆ©ricorde de Dieu, puisquāaussi bien il nāĆ©tait plus en notre pouvoir. Quant Ć lāavenir, nous le vivrions pleinement dĆØs quāil deviendrait prĆ©sent. Ā« Seul le prĆ©sent Ć©tait entre nos mains. Pour que Dieu rĆØgne dans nos vies, il Ć©tait indispensable de concentrer, dans le moment prĆ©sent, nos esprits, nos cÅurs et nos forces Ć lāaccomplissement de sa volontĆ©. Ā« Un voyageur, dans un wagon de chemin de fer, ne se figure pas avancer lāheure de lāarrivĆ©e en marchant le long des couloirs. Il reste assis et se laisse porter par le train. De mĆŖme, pour atteindre Dieu, nous devions accomplir sa volontĆ© avec soin, dans le prĆ©sent, car le temps passe tout seul. Cela ne devait pas ĆŖtre si difficile de comprendre quelle Ć©tait la volontĆ© de Dieu. Ā« Elle se manifestait par le moyen de nos supĆ©rieurs, de lāĆcriture, du devoir dāĆ©tat, des circonstances, des inspirations, etc. ĆclairĆ©es et soutenues, instant par instant, par lāamour de Dieu, nous devions ĆŖtre en mesure de construire notre saintetĆ©. Ou, plus exactement, quand nous faisions la volontĆ© dāun Autre ā Dieu lui-mĆŖme ā, cāest lui qui construisait en nous sa saintetĆ©. Ā«Faire la volontĆ© de Dieu ne signifie donc pas seulement āse rĆ©signerā, comme souvent on le croit. Cāest en rĆ©alitĆ© la plus grande aventure divine qui puisse Ć©choir Ć quelquāunĀ : non pas suivre sa propre volontĆ© Ć©triquĆ©e, ses projets limitĆ©s, mais plutĆ“t suivre Dieu et accomplir le dessein quāil a pour chacun de ses enfants. Un dessein divin, inimaginable, infiniment riche. Ā« Faire la volontĆ© de Dieu nous a fait dĆ©couvrir une voie de saintetĆ© faite pour tous. Puisque chacun peut la vivre, nāimporte où, quelle que soit sa situation ou sa vocation, la volontĆ© de Dieu est une carte dāaccĆØs Ć la saintetĆ© pour les foules. Faire la volontĆ© de Dieu pour lāaimer est devenu le deuxiĆØme point de la spiritualitĆ© de lāunité».
Sep 24, 2011 | Non classifiƩ(e)
RĆ©sidence pour personnes Ć¢gĆ©es (29 juillet/7 aoĆ»t). En nous rĆ©unissant, un objectif simple mais prĆ©cisĀ : aimer. Cāest avec ce dĆ©sir dans le coeur, quāensemble, nous nous sommes mis au travail. Avec la chaleur estivale torride, ce travail de service a Ć©tĆ© dur: nettoyer les chambres des personnes Ć¢gĆ©es, servir Ć table, animer leur soirĆ©es… mais l’Amour circulait, Ƨa se sentait dans lāatmosphĆØre. Nous Ć©tions particuliĆØrement attentifs Ć faire les choses ensemble, Ć ne laisser personne de cĆ“tĆ© et Ć perdre notre idĆ©e quand, ensemble, on voyait quāelle nāĆ©tait pas adaptĆ©e. Tout Ƨa sous le signe du sourire… et cela a rendu chaque chose extraordinaire. Les personnes Ć¢gĆ©es nous faisaient confiance et nous encourageaient. Si, pour dĆ©corer la sale, une fleur en papier mĆ¢chĆ© nāĆ©tait pas parfaite, ou si le panneau de la tombola prĆ©parĆ© au dernier moment allait mal par manque dāentraĆ®nement, elles savaient toujours fermer les yeux. De notre cotĆ©, Ć©crit Salim originaire du Kenya: Ā«Je suis content dāavoir Ć©tĆ© Ć la rĆ©sidence, je me suis senti chez moi parce que ce genre dāactivitĆ© māa donnĆ© envie dāĆŖtre heureux. On ne peut pas ĆŖtre triste si nous aimons de cette faƧon!Ā» Caritas (1/14 aoĆ»t). Pour permettre aux volontaires de l’association dāavoir quelques jours de vacances, nous avons proposĆ© de porter de lāavant, durant le week-end du 15 aoĆ»t, les multiples activitĆ©s auxquelles ils se dĆ©dient sur notre territoire. Cette fois-ci, le travail consistait dans la prĆ©paration du menu, lāensachement des repas et enfin de les distribuer aux nombreux marginaux de notre ville dĆ©couvrant ainsi leur monde. Ce fut une surprise pour nous de dĆ©couvrir combien jour aprĆØs jour, alors que les problĆØmes nāont pas manquĆ©, quāil nāy a pas eu un seul moment où le sourire ait disparu de nos visagesĀ : un cadeau en plus des repas distribuĆ©s Ć tous ceux qui venaient chaque jour.
A leur retour, les volontaires nous ont fĆ©licitĆ© pour le travail accompli et nous, nous avons expĆ©rimentĆ© que mĆŖme les idĆ©es divergentes se remettent en place si on vit la rĆØgle dāor et quāon a le sourire aux lĆØvres. Et maintenant, aprĆØs cet Ć©tĆ© si actif et aventureux où nous avons fait le plein, nous voici prĆŖts pour commencer cette nouvelle annĆ©e. Ensemble, visons Ć montrer au monde la beautĆ© de ce nouveau courant de vie et courrons dĆ©cidĆ©s vers le grand rendez-vous de septembre prochain: le Genfest 2012. Des Jeunes Pour un Monde Uni de Sassari (Sardaigne)
Sep 23, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 22, 2011 | Non classifiƩ(e)

Gustavo Alvarado
āTu viens dāun pays, le Costa Rica, qui est connu dans le monde entier pour ĆŖtre un pays de paix, un pays qui nāa mĆŖme plus dāarmĆ©e… Il y a quelques annĆ©es, votre prĆ©sident Oscar Arias SĆ nchez a reƧu le prix Nobel de la paix. Quelle diffĆ©rence trouves-tu entre celui qui a vĆ©cu dans ton pays et celui qui vit dans une communautĆ© du focolare dans lāintimitĆ© dāun peuple qui a souffert dāune guerre longue et douloureuse qui a laissĆ© tant de blessuresĀ ? Quāest-ce qui tāaide Ć comprendre et aider ce peuple maintenantĀ ?Ā Ā» āAvant de venir vivre au focolare de San Salvador ā depuis lequel nous avons des contacts avec de nombreuses nations dāAmĆ©rique Centrale ā je connaissais les souffrances de ces populations uniquement par les nouvelles. Je nāarrivais pas Ć comprendre complĆØtement ces choses, Ć©tant nĆ© dans un endroit où, depuis le 1er dĆ©cembre 1948, lāarmĆ©e a Ć©tĆ© supprimĆ©e et où, par la suite, il nāy a eu aucune guerre civile. Ce qui a permis au Costa Rica un certain dĆ©veloppement Ć©conomique et social, diffĆ©rent du reste des nations voisines. Je me suis senti tout de mĆŖme āĆ la maisonā quand je suis arrivĆ© ici, peut-ĆŖtre dāailleurs grĆ¢ce aux annĆ©es vĆ©cues dans un pays dāAmĆ©rique du Sud ā le VĆ©nĆ©zuela ā plus grand que le mien, et qui, dans un certain sens, a Ć©largi mes horizons humains. Jāai trouvĆ© lĆ beaucoup de maux que lāon trouve ailleurs : pauvretĆ©, corruption, dĆ©sĆ©quilibres sociaux, injustice, insĆ©curitĆ© individuelle, mais peut-ĆŖtre Ć cause de tout cela ā et non en dĆ©pit de cela ā les personnes savent lutter chaque jourĀ pour leur pain quotidien, et ayant aussi vĆ©cu des choses atroces, ils ont « appris Ć souffrirĀ Ā», passant outre les difficultĆ©s. Ici, il nāy a pas eu seulement des guerres sanglantes, mais des tremblements de terre, des inondations, et autres malheurs. La solidaritĆ© est une valeur prĆ©sente parmi les gens. La femme, parce quāelle doit affronter diffĆ©rentes formes dāoppressions, est forte, dĆ©cidĆ©e, ābatailleuseĀ Ā». Dans ce contexte Ā lāidĆ©al de vie prĆ©sentĆ© par le Mouvement des focolari rĆ©pond largement aux attentes les plus profondes des personnes, parmi lesquelles on trouve des descendants dāeuropĆ©ens, dāafricains, des mĆ©tis, des indigĆØnes… La rencontre avec le visage de JĆ©sus AbandonnĆ©, reconnu dans chaque situation douloureuse, fait sāĆ©vanouir nāimporte quelle peur. Durant ces annĆ©es, jāai dĆ©couvert la sagesse du āĆŖtre unā avec lāautreĀ : pour aimer un peuple, il suffit de rĆ©ussir Ć vivre ainsi jusquāau bout avec la personne qui se trouve devant toi. Et ainsi, chaque jour, je me trouve enrichi de la nouvelle expĆ©rience dāunitĆ© vĆ©cueĀ Ā». par SSA
Sep 22, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 20, 2011 | Focolare Worldwide
Ce sont de jeunes artistes qui participent au projet Ā« Art & Culture ā Reshaping Urban lifeĀ Ā» (Art et culture, remodelant la vie urbaine), organisĆ© par diffĆ©rents partenaires du monde de lāart, de la culture et de la formation, financĆ© par le programme de culture de lāUnion EuropĆ©enne EACEA. Parmi eux lāassociation āāStarkmacherāā, connu entre autre pour le projet Forts sans violence, rĆ©alisĆ© avec le Gen Rosso dans diffĆ©rentes Ć©coles de lāEurope et du monde. Le groupe des artistes urbains est depuis peu revenu dāUdine, où du 24 aoĆ»t au 4 septembre, ils ont travaillĆ© ensemble 10 jours dans le āāParc de cimentāā, redonnant Ć la ville leurs impressions en tableaux, Åuvres acoustiques, sculptures, comme par exemple le modĆØle en filigrane du chĆ¢teau dāeau de la ville. Udine est la troisiĆØme Ć©tape du projet itinĆ©rant, qui prĆ©voit le dĆ©veloppement dāun laboratoire dans chacune des cinq diffĆ©rentes villes des trois Ć©tats europĆ©ens impliquĆ©es dans lāinitiative (Udine et Venise pour lāItalie, Schwerte et Dortmund pour lāAllemagne et Sternberk pour la RĆ©publique tchĆØque). « LāatmosphĆØre entre nous est trĆØs particuliĆØre ā raconte une Ć©tudiante de Monaco de BaviĆØre ā cāest comme si nous nous connaissions depuis longtemps et nous rĆ©ussissons vraiment Ć travailler ensemble surĀ une ÅuvreĀ unique avec diffĆ©rents artistes. Les personnes qui nous accueillent Ā prennent au vol Ā chacun de nos dĆ©sirs ou Ā nĆ©cessitĆ©sĀ ! Cāest une faƧon exceptionnelle de travaillerĀ ! Ā Ā» Durant le rendez-vous de fĆ©vrier, Ć Schwerte en Allemagne, les participants ont approfondi avec les experts les bases thĆ©oriques et culturelles de leur travail. Le sujet central est en fait lāinfluence rĆ©ciproque entre le dĆ©veloppement urbanistique et lāexpression artistique dans la sociĆ©tĆ© et dans les villes dāaujourdāhui. Il existe un lien direct entre les arts et les villes, et les jeunes ont une sensibilitĆ© particuliĆØre pour le lieu dans lequel ils vivent. Leurs Åuvres respectent presque toujours le milieu dans lequel ils sont nĆ©s.
Seconde Ć©tape en TchĆ©quie, du 2 au 10 juin, où un vieux monastĆØre abandonnĆ© Ć Sternbeck a Ć©tĆ© un lieu dāinspirations et de suggestions. Chacun a pu choisir son propre āāatelierāā dans lequel travailler, le soir ils se retrouvaient pour mieux se connaĆ®tre, chanter et danser ensemble. Chaque sĆ©minaire se termine avec une exposition publique des Åuvres nĆ©es les jours prĆ©cĆ©dents, mais aussi de quelque tableau ou sculpture portĆ© Ć la maison depuis son propre atelier. Ces jours-ci, le 4ĆØme rendez-vous a lieu Ć Udine, cette fois pour des workshop avec le Gen Rosso, jusquāau 23 septembre. Prochaine Ć©tapeĀ : un sĆ©minaire interdisciplinaire avec le Gen Rosso Ć Dortmund en Allemagne et enfin, le dernier congrĆØs Ć Venise le 23 fĆ©vrier 2012.
Sep 19, 2011 | Non classifiƩ(e)
Un laboratoire ne ferme pas, au besoin il se relance. Il en est dāautant plus ainsi lorsque son objectif consiste Ć mettre en oeuvre des solutions concrĆØtes pour faire naĆ®tre lāespĆ©rance et faire repartir lāItalie aujourdāhui. Les organisateurs nāont pas voulu que la discussion soit close en conclusion de la deuxiĆØme Ć©dition de LoppianoLab, le laboratoire national qui, pendant quatre jours, a Ā examinĆ© les thĆØmes de lāĆ©conomie, de la culture, de la formation, de lāart et de la communication en rĆ©seaux pour lāItalie, dans un dialogue rigoureux Ć la recherche non du futur du pays, mais dāun prĆ©sent repensĆ© et partagĆ©.
Le bilan de cet Ć©vĆ©nement multiple est positif: il a confirmĆ© sa vocation dāespace national de rencontre entre le monde du travail, les acteurs culturels, les citoyens et les institutions. Ce rendez-vous a invitĆ© Ć se rĆ©unir dans le centre international de Loppiano (province de Florence) environ 3.000 personnes et 70 organismes italiens. Il a donnĆ© lieu Ć 56 Ć©vĆ©nements: tables rondes, rencontres, littĆ©raires et manifestaions artistiques ainsi que spĆ©cialitĆ©s gastronomiques multiculturelles. Parmi ces Ć©vĆ©nements, il convient de relever lāimportance particuliĆØre quāa reprĆ©sentĆ© la deuxiĆØme Convention nationale de lāĆconomie de communion, 20 ans aprĆØs sa naissance: ensemble, Ć©conomistes et opĆ©rateurs Ć©conomiques se sont rĆ©unis pour dĆ©terminer des pistes de travail pour le futur.Ā Alberto Ferrucci, de la Commission internationale ĆdeC, a indiquĆ© que serait prĆ©sentĆ© Ć lāONU un document Ć©nonƧant des propositions que le projet dāĆconomie de Communion formule pour affronter la crise et crĆ©er un nouveau modĆØle de dĆ©veloppement. Ces journĆ©es ont vu la recension de multiples histoires dāentrepreneurs qui ont choisi de ne pas seulement penser au rĆ©sultat final et au bĆ©nĆ©fice, mais aussi aux diffĆ©rentes personnes qui reprĆ©sentent les forces de travail. āLa TrinitĆ©, Voie de la vie?ā Tel a Ć©tĆ© le thĆØme de la soirĆ©e-dialogue entre thĆ©ologie, philosophie et art Ć partir de lāouvrage du thĆ©ologien Coda āPartir de la TrinitĆ©ā (āDalla TrinitĆ ā). Ć lāInstitut universitaire Sophia (Ius) Loppiano Lab a dĆ©veloppĆ© deux autres Ć©tapes: la prĆ©sentation de la revue Sophia, expression des recherches dĆ©veloppĆ©es Ć lāInstitut ainsi que de la revue Nuova UmanitĆ ā depuis trente ans expression de la culture du Mouvement des Focolari; les participans ont pu en outre prendre connaissance du projet acadĆ©mique de la Ius, qui se prĆ©sente comme un parcours de vie, dāĆ©tude et de recherche qui permet dāacquĆ©rir et dāapprofondir toujours plus une culture inspirĆ©e par le christianisme, capable dāilluminer et dāinnerver les multiples dimensions de lāhumain et les diffĆ©rentes disciplines. La rencontre du Groupe Ć©ditorial de CittĆ Nuova sāest produite dāabord en session plĆ©niĆØre et ensuite en groupes de travail rĆ©gionaux, journalistes et agents, lecteurs et collaborateurs Ć titre divers de la revue āCittĆ Nuovaā, tous protagonistes engagĆ©s Ć dynamiser le rĆ©seau national qui promeut la culture de lāunitĆ©.
Dans le mĆŖme temps, la citadelle de Loppiano, qui accueillait lāĆ©vĆ©nement, a prĆ©sentĆ© lāāOpen Cityā, un parcours original de connaissance des lieux et des personnes: les 50 ans du Centre Ave Arte prĆ©sentĆ©s dans une exposition, des lectures artistiques sur des morceaux de textes dāIgino Giordani et de FranƧois Neveux, musique, danse et saveur du monde, rencontre avec des Ć©tudiants et des professeurs de Sophia, mini-prĆ©sentation de livres et dāautres choses encore. Dans la matinĆ©e du dimanche 18, le laboratoire en a conclu āEspĆ©rer avec lāItalie. En rĆ©seaux pour le Bien commun lors du cent cinquantiĆØme anniversaire de lāUnitĆ©ā a mis en lumiĆØre les rĆ©sultats obtenus dans les diffĆ©rents domaines indiquant des pistes Ć suivre pour la poursuite de la rĆ©flexion et des expĆ©rimentations, repris dans quatre propositions destinĆ©es Ć faire rĆ©espĆ©rer lāItalie: le soutien Ć lāentrepreneuriat des jeunes, avec une attention particuliĆØre accordĆ©e au Sud, lors de lāExposition des entreprises Edc au PĆ“le Bonfanto; lāouverture nĆ©cessaire aux autres rĆ©seaux, organisations et institutions, dans les laboratoires proches du Groupe CittĆ Nuova; Ćcole dāĆ©tĆ© en Argentine et au Chili et et trois nouveaux masters au sein de lāInstitut Universitaire Sophia, instrument et opportunitĆ© pour relancer lāhumanisme nouveau; Loppiano comme un laboratoire permanent. Quel est sa contribution pour lāItalie? Montrer que, dans nos citĆ©s, lāunitĆ© est aussi possible dans la vie quotidienne.
Sep 18, 2011 | Non classifiƩ(e)
Chiara Ć©crit, en 2000Ā : « Dieu. Dieu qui, dans la furie de la guerre engendrĆ©e par la haine, sāĆ©tait manifestĆ© Ć nous, sous lāaction dāune grĆ¢ce particuliĆØre, pour ce quāil est vraimentĀ : amour. La premiĆØre idĆ©e-force sur laquelle lāEsprit a construit cette spiritualitĆ© a donc Ć©tĆ© celle-ciĀ : Dieu amour (cf. 1JnĀ 4,8). « Quel changement apporte cette vĆ©ritĆ©, comprise de maniĆØre complĆØtement nouvelle par les personnes lorsquāelles entrent en contact avec le charisme du MouvementĀ ! En comparaison, la vie chrĆ©tienne quāelles menaient auparavant, mĆŖme si elle Ć©tait cohĆ©rente, leur apparaĆ®t marquĆ©e par la solitude, comme si elles Ć©taient orphelines. Voici, en effet, leur dĆ©couverteĀ : Dieu est amour, Dieu est PĆØreĀ ! Notre cÅur, qui avait vĆ©cu dans lāexil de la nuit de la vie, sāouvre, sāĆ©lĆØve et sāunit Ć celui qui lāaime, qui pense Ć tout, et compte mĆŖme les cheveux de notre tĆŖte. « Les circonstances, quāelles soient joyeuses ou douloureuses, prennent un sens totalement nouveauĀ : tout est prĆ©vu, voulu, par lāamour de Dieu. Plus rien ne peut nous faire peur. Cāest une foi exaltante qui fortifie, qui fait exulter. Cāest une foi qui fait verser des larmes, les premiĆØres fois quāon lāĆ©prouve. Cāest un don de Dieu qui nous fait crierĀ : āNous avons cru Ć lāamourĀ Ā»ā (cf. 1JnĀ 4,16). En choisissant Dieu, qui est amour, comme idĆ©al de notre vie, nous posions le premier fondement, la premiĆØre exigence, de cette nouvelle spiritualitĆ© qui avait Ć©clos dans notre cÅur. Nous avions donc trouvĆ© celui pour qui nous voulions vivreĀ : Dieu amourĀ Ā».
Sep 17, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 15, 2011 | Focolare Worldwide
De RƩcife:
- JĆ©sus, je tāaime beaucoup. Tu peux toujours compter sur moi et je voudrais toujours ĆŖtre fidĆØle Ć toi. Je te promets de ne jamais te trahir comme lāa fait Judas. Je suis super reconnaissant parce que tu as donnĆ© la vie pour nous. Gabriel
- Jāai bien aimĆ© quand on a parlĆ© de la Parole de Dieu, parce que comme Ƨa je peux me rappeler dāaider plus ma maman parce que dans mon coeur cāest lāhomme nouveau qui vit. Pedro
- JĆ©sus est le trĆ©sor de ma vie, cāest le vrai homme de la terre et de nous tous. AbraĆ£o
De Sao Paolo:
- Jāai aidĆ© mon ami Rafael Ć porter sa valise jusquāĆ la chambre parce quāil est trĆØs petit et quāil nāarrive pas Ć la porter. AprĆØs jāai jouĆ© avec lui. Eduardo
- Jāaurai voulu que toute ma famille soit lĆ pour voir ce grand moment de ma vie. Matheus
- Jāai vendu 50 paquets de gĆ¢teaux pour aider les Gen 4 de ma ville. Pedro
De Brasilia:
- Cher JĆ©sus, je ne tāoublierai jamais. Je rĆ©pandrai la joie dans le monde et jāaimerai beaucoup mes camarades. AndrĆ©
- Jāai laissĆ© ma place Ć un ami sur la balanƧoire. Jāai partagĆ© mon goĆ»ter avec un ami. Je partage mes affaires avec les autres et jāai prĆŖtĆ© mes jeux… JĆ©sus, je tāaime beaucoup. Paulo
- Seigneur, je te demande un peu dāargent pour pouvoir les donner aux pauvres. Carlos
- Je sais que parfois je ne suis pas un enfant qui aide tout le monde, mais jāessaie de faire de mon mieux. JāespĆØre que tu me comprends, ton cher Gen 4 Ā André».
Matthias Bolkart – Centre Gen4 [nggallery id=69]
Sep 11, 2011 | Non classifiƩ(e)
Cette spiritualitĆ© sāarticule en douze points fondamentaux, intimement liĆ©s les uns aux autresĀ :
- Dieu Amour
- La volontƩ de Dieu
- La Parole de Dieu
- Le frĆØre
- Lāamour rĆ©ciproque
- JƩsus eucharistie
- LāunitĆ©
- JƩsus abandonnƩ
- Marie
- LāĆglise
- LāEsprit Saint
- JƩsus au milieu de nous
Pour Chiara Lubich, la spiritualitĆ© de lāunitĆ©, dans chacun de ses points, nāest jamais la simple formulation dāun projet qui aurait mĆ»ri dans son esprit, dāune rĆ©flexion, dāune amorce de thĆ©ologie spirituelle. Cāest plutĆ“t une spiritualitĆ© qui demande une adhĆ©sion immĆ©diate, dĆ©cidĆ©e et concrĆØte, quelque chose qui suscite la vie. Dans la splendeur de lāhistoire de lāĆglise, de chacun de ses fidĆØles, de ses saints et de ses communautĆ©s, un fait est toujours demeurĆ© constantĀ : cāest la personne en tant quāindividu qui va Ć Dieu. Cela reste Ć©galement vrai dans la spiritualitĆ© de lāunitĆ©, en ce sens que lāexpĆ©rience que chacun fait avec Dieu et en Dieu est unique et ne peut se rĆ©pĆ©ter. Toutefois, Ć cĆ“tĆ© de cette expĆ©rience spirituelle personnelle indispensable, la spiritualitĆ© portĆ©e par le charisme de lāunitĆ©, confiĆ© par lāEsprit Ć Chiara, met lāaccent sur la dimension communautaire de la vie chrĆ©tienne. Ce nāest pas une nouveautĆ©, lāĆvangile est Ć©minemment communautaire. Et il y a dĆ©jĆ eu dans le passĆ© des expĆ©riences qui ont soulignĆ© lāaspect collectif du voyage vers Dieu, surtout les spiritualitĆ©s conƧues par ceux qui mettaient lāamour Ć la base de la vie spirituelle. Il suffit de citer lāexemple de saint Basile et de ses communautĆ©s. Chiara Lubich apporte « saĀ Ā» spiritualitĆ©, un mode communautaire original pour aller Ć DieuĀ : ĆŖtre un dans le Christ, selon les paroles de lāĆvangile de JeanĀ : « Comme toi, PĆØre, tu es en moi et moi en toi, quāeux aussi soient en nousĀ Ā» (JnĀ 17,21). Chez Chiara, cela devient un style de vie. Une « spiritualitĆ© communautaireĀ Ā» avait Ć©tĆ© prĆ©conisĆ©e pour notre Ć©poque par des thĆ©ologiens contemporains et est rappelĆ©e par le concile Vatican II. Karl Rahner, par exemple, en parlant de la spiritualitĆ© de lāĆglise du futur, lāenvisageait dans la « communion fraternelle dans laquelle il soit possible de faire la mĆŖme expĆ©rience fondamentale de lāEspritĀ Ā». Le concile Vatican II a, quant Ć lui, portĆ© son attention sur lāĆglise en tant que corps du Christ et peuple rĆ©uni dans le lien dāamour de la TrinitĆ©. Si sainte ThĆ©rĆØse dāAvila, docteur de lāĆglise, parlait dāun « chĆ¢teau intĆ©rieurĀ Ā», la spiritualitĆ© de lāunitĆ© contribue Ć Ć©difier Ć©galement un « chĆ¢teau extĆ©rieurĀ Ā», où le Christ soit prĆ©sent et en Ć©claire chaque partie.
Sep 10, 2011 | Focolare Worldwide
Sep 8, 2011 | Senza categoria
Sep 8, 2011 | Non classifiƩ(e)
Elle rĆ©unit 31 Ć©vĆŖques de 18 pays et de 15 Ć©glises diffĆ©rentes. Cāest la 30ĆØme rencontre oecumĆ©nique des Ć©vĆŖques organisĆ©e par le Mouvement des Focolari, la premiĆØre ayant eu lieu en 1982. Nous sommes Ć Welwyn Garden City, une petite citĆ© Ć quelque 40 kilomĆØtres au Nord de Londres. Il sāagit en rĆ©alitĆ© dāune citĆ© jardin, immergĆ©e dans la verdure, avec dāamples prairies plus Ć©tendues que les rues elles-mĆŖmes et aussi de petits lacs. FondĆ©e en 1920 par Sir Ebenezer Howard, elle compte quelque 40.000 habitants. Cāest lĆ quāa Ć©tĆ© Ć©rigĆ© le Focolare Centre for unity, nĆ© aprĆØs la visite de Chiara Lubich en Angleterre en 1983, quand elle avait ressenti la nĆ©cessitĆ© dāĀ«un berceauĀ», dāun lieu pour les activitĆ©s des Focolari. La rencontre des Ć©vĆŖques est itinĆ©rante, car il sāagit justement dāune oaccasion de connaĆ®tre la rĆ©alitĆ© ecclĆ©siale du pays hĆ“te. Cette annĆ©e, il sāagit en particulier de la connnaissance de lāĆglise dāAngleterre. Un document intitulĆ© āThe anglican communion covenantā, en constitue une approche intĆ©ressante: la proposition dāun pacte pour soutenir la communion et un accord, prĆ©parĆ© par un groupe de thĆ©ologiens anglicans, qui lie les Ć©glises de la communion anglicane, par lequel les 44 Ć©glises autonomes anglicanes sāengagent Ć reconnaĆ®tre des prtincipes communs. Ce sera un important instrument de communion, qui peut reprĆ©senter aussi un lien entre Ć©glises non anglicanes. LāadhĆ©sion sera toujours libre et il nāest pas prĆ©vu de sanctions juridiques pour celles qui changeraient dāidĆ©es. Le programme de la rencontre concerne aussi des lieux symboliques de lāanglicanisme, tels que Lambeth Palace, siĆØge du Primat de lāĆglise dāAngleterrre, Rowan Williams, qui a Ć©coutĆ© tous les participants, la visite du sanctuaire de SantāAlban, où sont conservĆ©es les reliques du premier martyr anglais, et la rencontre, en la cathĆ©drale de Westminster, de lāarchĆ©vĆŖque catholique Vincent Nichols. Cette annĆ©e, le thĆØme choisi est: āLa Parole de Dieu et sa force de transformationā. Et Maria Voce, prĆ©sidente des Focolari, est intervenue. Elle est intervenue avec passion Ć propos de la spiritualitĆ© oecumĆ©nique des Focolari, nĆ©e de la vie de la Parole. Et elle a rappelĆ© Ć quel point la spiritualitĆ© des Focolari est nĆ©e de lāĆvangile, lu Ć la lumiĆØre de la chandelle dans une cave onscure par Chiara Lubich entourĆ©e de ses premiĆØres compagnes au cours des bombardaments de la seconde guerre mondiale.
Ā«La cave obscure dāaujourdāhui ā explique Maria Voce ā cāest le monde avec ses dĆ©fis et ses interrogations. La VĆ©ritĆ© voit se substituer Ć elle une multitude de vĆ©ritĆ©s, lāintĆ©rĆŖt Ć©conomique prĆ©vaut, le noyau familial semble ne plus avoir de significationĀ». Ā« La cave obscure nous interpelle tous parce quāil nāy avait rien dāautre que lāĆvangile. Et cāest de lĆ que nous devons repartir pour nous rƩƩvangĆ©liser nous-mĆŖmes et, ensuite, lāhumanitĆ© qui nous entoureĀ». Ā«En commenƧant par vivre la parole, instant aprĆØs instant, et en partageant les expĆ©riences, les fruits de cette vieĀ». Martin Luther Ć©crivait dĆ©jĆ : āLāĆ¢me peut se passer de tout, Ć lāexception de la Parole de Dieuā. Et, dans cette pĆ©riode que Maria Voce qualifie de ādĆ©licate, sāagissant du passage de la pĆ©riode de fondationā des Focolari āĆ la pĆ©riode dāactualisation et de dĆ©veloppement, nous devons retourner aux origines et nous rappeler que toute la vie du Mouvement est nĆ©e de lāĆvangile vĆ©cuā. Cāest ainsi que sont nĆ©es les communautĆ©s centrĆ©es sur la parole, la spiritualitĆ© de communion et la vie de la parole a aussi facilitĆ© le dialogue oecumĆ©nique et Ć tous les niveaux. āLāattachement fidĆØle Ć lāunique Ćvangileā ā Ć©crit le document āVoies vers la communionā, Ć©tabli par lāĆglise catholique et la FĆ©daration luthĆ©rienne mondiale ā est une Ć©tape indispensable sur le chemin de la pleine unitĆ©ā; unitĆ© Ć rechercher non seulement avec les chrĆ©tiens appartenant aux autres Ć©glises āmais aussi ā ajoute Maria Voce ā pour entamer le dialogue avec des personnes dāautres religions et dans la rencontre avec des personnes de convictions non religieuses et avec les diverses expressions culturelles actuellesā. Correspondance dāAurelio MolĆØ [nggallery id=68]
Sep 8, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 8, 2011 | Focolare Worldwide
Sur lāinvitation du Card. Miloslav Vlk, archevĆŖque Ć©mĆ©rite de Prague, les EvĆŖques de diffĆ©rentes Eglises amis des Focolari sāinterrogent Ć propos de leur mission et de lāefficacitĆ© de leur action pastorale face aux actuelles difficultĆ©s pour transmettre et permettre dāaccueillir le message Ć©vangĆ©lique dans les sociĆ©tĆ©s occidentales mais aussi en dāautres parties du monde. Ils le font Ć la lumiĆØre et la force quāĆ©mane la Parole de Dieu Ć lāorigine de lāEglise du Christ dans ses expressions les plus variĆ©es et qui peut, encore aujourdāhui, leur donner une nouvelle vigueur et force dāirradiation. Des rendez-vous marquants sont prĆ©vus avec le Primat de lāEglise dāAngleterre, le dr. Rowan Williams, archevĆŖque de Canterbury, avec lāarchevĆŖque catholique de Westminster, Mgr. Vincent Nichols, avec des reprĆ©sentants de lāEglise MĆ©thodiste et dāautres rĆ©alitĆ©s ecclĆ©siales prĆ©sentes en Angleterre. Lāintervention de Maria Voce, prĆ©sidente du Mouvement des Focolari, qui soulignera lāeffet de la vie de la Parole Ć lāorigine du Mouvement et de sa spiritualitĆ© ÅcumĆ©nique, sera dāune importance particuliĆØre. A lāapogĆ©e de la rencontre, un āPacte dāamour rĆ©ciproqueā qui engage les participants Ć avoir un amour mutuel capable de dĆ©passer les divisions du passĆ©, selon lāinvitation de JĆ©sus Ć rester dans son amour et Ć nous aimer les uns les autres comme il nous a aimĆ©s. Le vendredi 9 septembre, āJournĆ©e ouverteā Ć laquelle le Mouvement des Focolari de la Grande-Bretagne invite les dirigeants des diffĆ©rentes Eglises, sera prĆ©sentĆ©e lāexpĆ©rience de communion fraternelle vĆ©cue par les EvĆŖques des diffĆ©rentes Eglises chrĆ©tiennes ainsi que la perspective dāune unitĆ© toujours plus profonde et amicale entre les responsables, selon lāesprit de la priĆØre de JĆ©sus qui demande lāunitĆ© de tous. (suiteā¦)
Sep 7, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Senza categoria
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Senza categoria
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
« Jāai trouvĆ© la solution pour ma vieĀ Ā». « Cāest un privilĆØge de voir comme le charisme de lāunitĆ© transforme les personnesĀ Ā». « Chacun Ć©tait vraiment heureux.Ā Ā» Une journĆ©eĀ qui, dans lāhistoire du Mouvement des Focolari de la Grande Bretagne,Ā ne sāoubliera pas facilement. Cinq cents personnes provenant de lāAngleterre, lāEcosse, le Pays de Galles ainsi quāune reprĆ©sentation de lāIrlande, se sont rĆ©unies autour de la PrĆ©sidente Maria Voce et du co-prĆ©sident Giancarlo Faletti dans le cadre de la Friendās Meeting House des Quaccheri de Londre dans le quartier dāEuston. Certaines ont fait jusquāĆ dix heures de voyage pour ne pas manquer ce rendez-vous. Lesley, une focolarine anglicane, dans son introduction sur un documentaire illustrant les visites de Chiara au Royaume Uni, rappelle le choc vĆ©cu avec la rĆ©cente rĆ©volte dans les quartiers londoniens, en la cadrant dans lāĆ©poque dāune culture sĆ©cularisĆ©e dāexaltation du āājeāā etĀ qui conduit souvent Ć des consĆ©quences dĆ©sastreuses. Elle a soulignĆ© comment la Grande Bretagne contient les graines dāune culture diffĆ©rente plantĆ©es il y a plus de 40 annĆ©es, dont les racines pĆ©nĆØtrent en profondeur Ć travers le message de Chiara Lubich venue Ć Liverpool en 196Ā ; cāĆ©tait Ā la premiĆØre des huit visites qui ont laissĆ© une marque dans lāhistoire du Mouvement des Focolari, lorsque, comme intermĆ©diaire, le rĆ©vĆ©rend Chanoine Bernard Pawley fut invitĆ© Ć parler de la spiritualitĆ© de lāunitĆ© dans la cathĆ©drale anglicane pour commencer Ć lever la montagne des incomprĆ©hensions et amorcer le dialogue ÅcumĆ©nique. Viennent ensuite le tĆ©moignage dāEddie, de lāEcosse, de Lucy et David du Pays de Galles, dāAnne de lāAngleterre. Leurs histoires se situent dans des domaines trĆØs divers ā dialogue oecumĆ©nique, dialogue interreligieux, Ć©quipes spirituelles du troisiĆØme Ć¢ge Ā ā et touchent par leur profondeur et leur concrĆ©tisation. Un couple du Congo qui vit maintenant en Angleterre, nous fait revivre sa propre aventureĀ : la fuite du pays Ć cause de la guerre, les difficultĆ©s dāintĆ©gration et de leur relation de couple, rĆ©solues et vĆ©cues dans la dĆ©couverte toujours nouvelle de lāamour rĆ©ciproque proposĆ© par lāEvangile vĆ©cu. Dans lāaprĆØs-midi le moment fort avec lāintervention de Maria Voce et Giancarlo Faletti,Ā qui ont rĆ©pondu aux nombreuses questions des participants, touchant les dĆ©sordres dĆ©couverts dans le Pays. Tout dāabord, comment donner une nouvelle impulsion Ć lāÅcumĆ©nisme. « Peut-ĆŖtre ā a dit Maria Voce ā cela nĆ©cessite un coup dāaile Ā» et elle a invitĆ© chacun Ć rĆ©veiller dans sa propre Eglise « le dĆ©sir dāexpĆ©rimenter le don que Dieu nous a fait, pour faire venir lāenvie, lāeau Ć la bouche de la fraternitĆ© Ā». Dans leurs voyages dans les divers pays, Maria Voce et Giancarlo Faletti ont trouvĆ© quāen gĆ©nĆ©ral dans le mouvement ÅcumĆ©nique on va de lāavant malgrĆ© les diffĆ©rences.Ā A Budapest, Chicago, jusquāĆ Tanzanie on cite des expĆ©riences dāÅcumĆ©nisme positives et la gratitude trouvĆ©e chez les reprĆ©sentants des diffĆ©rentes Eglises envers les Focolari pour leur soutien et leur engagement. Pour lāautre grand thĆØme, ce sont les dĆ©sordres, les saccages, la rĆ©volte commencĆ©s dans les pĆ©riphĆ©ries de Londres et Ć©tendus Ć tout le Pays. AprĆØs des annĆ©es de travail pour construire lāunitĆ©,Ā certains ont eu lāimpression dāavoir tout perdu, comme si les violences avaient annulĆ© chaque Ć©lan positif. Comment pouvoir espĆ©rer dans cette situationĀ ? « Cependant ā souligne avec confiance Maria Voce – je continue Ć espĆ©rer. Les violences me semblent exprimer un grand vide, une nĆ©cessitĆ© dāamour, cāest un besoin extrĆŖme dāĆŖtre considĆ©rĆ©s, mĆŖme en faisant appel Ć des moyens faux, trompeursĀ Ā». Elles sont en somme, un dĆ©fi, « mais si nous rĆ©pondons avec notre amour nous pouvons crĆ©er un bien plus grandĀ Ā», comme il en a Ć©tĆ© pour « tant de personne qui ont rĆ©agi et se sont mises ensemble pour transmettre des signaux positifsĀ Ā». « La sociĆ©tĆ© ā a poursuivi Giancarlo Faletti ā doit sāinterroger sur les valeurs et les modĆØles culturels quāelle propose et nous, nous pouvons apporter nos valeurs. Cāest une invitation Ć donner davantage.Ā Ā»
Les questions ne semblent jamais sāarrĆŖterĀ : on parle du refus de Dieu de la part de la sociĆ©tĆ©, et Maria VoceĀ : Ā« Je nāai jamais trouvĆ© personne qui dise ne pas vouloir ĆŖtre aimĆ©. On peut donner Dieu seulement Ć travers lāamour.Ā Ā» « Nous sommes appelĆ©s Ć vivre ensemble ce tĆ©moignage qui est pour tous les hommes, toutes les religions, et aussi pour les non-croyants.Ā Les valeurs que nous considĆ©rons valables mettons-les Ć la disposition des autres pour construire la fraternité ». Une autre question trĆØs importante est relative au thĆØme du sacrificeĀ : lāidĆ©e de āāsavoir perdreāā, prĆ©sente dans la spiritualitĆ© de lāunitĆ©, peut prĆ©senter pour la culture anglo-saxonne des connotations nĆ©gatives. Dans la spiritualitĆ© focolarine « on parle de āāsavoir perdreāā āexplique Maria Voce ā mais aussi dāĆ©panouissement, de plĆ©nitude. Si tu donnes quelque chose, tu le perds, parce que tu as fait un acte dāamour et ainsi tu tāenrichis. On donne et on gagne. Cāest la mathĆ©matique de Dieu qui ne se laisse pas vaincre en gĆ©nĆ©rosité ». La joie dans la salle Ć©tait tangible et Maria Voce aurait voulu que « lāon vienne de partout pour voir cette cellule vivante des Focolari, Ā pour goĆ»ter les fruits de la fidĆ©litĆ©, la richesse quāelle a apportĆ© pendant plus de 40 annĆ©es Ć tout le Mouvement. La famille du Focolare est vivante dans lāamour, et avec la prĆ©sence de JĆ©sus entre nous, puissions-nous porter lāAmour de Dieu dans le monde.Ā» Beaucoup se rassemblent Ā autour de Maria Voce et Giancarlo Faletti pour une salutation, une embrassade, une photo souvenir. « Cāest une nouvelle phase, cāest un avenir, un futur.Ā» « Lāexplication du sacrifice personnel māa Ć©clairĆ©eĀ sur un accident que jāavais eu quand jāĆ©tais jeune et que je nāavais jamais compris. » »Parfois je me sens pessimiste, mais lāoptimiste de Maria Voce et Giancarlo Faletti māont contaminĆ©e.Ā Ā» « Ce sera un nouveau printemps.Ā Ā» Ce sont quelques-unes des impressions des participants. EnvoyĆ© par AurĆ©lio MolĆ© [nggallery id=64]
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 5, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 5, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 5, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 5, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 5, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 5, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 5, 2011 | Non classifiƩ(e)
Sep 5, 2011 | Non classifiƩ(e)