Aoƻt 31, 2011 | Non classifiƩ(e), Parole di vie
« Il fallait festoyer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et il est vivant, il était perdu et il est retrouvé. »
Cette phrase est une invitation que Dieu tāadresse, Ć toi et Ć tous les croyants. Il nous propose de participer Ć sa joie en fĆŖtant le retour du pĆ©cheur. Dans le contexte de la parabole, cāest ainsi que le pĆØre s’adresse Ć son fils aĆ®nĆ© qui avait toujours tout partagĆ© avec lui. Mais, aprĆØs une journĆ©e de dur travail, celui-ci refuse d’entrer dans la maison où l’on fĆŖte le retour de son frĆØre. Tout comme il avait Ć©tĆ© Ć la rencontre de son fils perdu, le pĆØre va vers son fils, restĆ© fidĆØle et s’efforce de le convaincre. Le contraste entre les sentiments du fils aĆ®nĆ© et ceux du pĆØre ressort de maniĆØre Ć©vidente. Le pĆØre est rempli d’un amour sans mesure et d’une grande joie qu’il voudrait faire partager Ć tous. Le fils est plein de mĆ©pris et de jalousie envers son frĆØre qu’il ne reconnaĆ®t plus comme tel, allant jusquāĆ dĆ©clarer Ć son sujetĀ : « Ton fils que voici⦠lui qui a mangĆ© ton avoirā¦Ā Ā» La joie du pĆØre et son amour pour son enfant retrouvĆ© mettent encore plus en relief la rancÅur de l’autre. RancÅur qui rĆ©vĆØle un rapport froid sinon faux avec le pĆØre lui-mĆŖme. Le travail, l’accomplissement de son devoir tiennent Ć cÅur Ć l’aĆ®nĆ© des deux enfants, mais il n’aime pas son pĆØre comme un fils, mais plutĆ“t comme un patron auquel il doit obĆ©ir.
« Il fallait festoyer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et il est vivant, il était perdu et il est retrouvé »
Dans ces mots, JĆ©sus dĆ©nonce un danger qui nous menace nous aussiĀ : vouloir vivre pour ĆŖtre une personne « comme il fautĀ Ā», recherchant notre perfection et nous jugeant supĆ©rieurs Ć nos frĆØres. De fait, lāattachement Ć la perfection te rend imbu de toi-mĆŖme, plein d’admiration pour ta personne. Tu agis comme le fils restĆ© Ć la maison, qui vante ses mĆ©rites Ć son pĆØreĀ : « VoilĆ tant d’annĆ©es que je te sers sans avoir jamais dĆ©sobĆ©i Ć tes ordresĀ Ā».
« Il fallait festoyer et se réjouir parce que ton frère que voici était mort et il est vivant, il était perdu et il est retrouvé. »
JĆ©sus sāĆ©lĆØve ainsi contre lāattitude jugeant que la relation Ć Dieu se fonde seulement sur lāobservance des commandements. Or celle-ci ne suffit pas. La tradition juive en est bien consciente elle aussi. Cette parabole met en lumiĆØre lāAmour divin. JĆ©sus nous rĆ©vĆØle que Dieu, qui est Amour, fait le premier pas vers l’homme que celui-ci le mĆ©rite ou non. Il dĆ©sire que l’homme s’ouvre Ć lui pour Ć©tablir avec lui une authentique communion de vie. On peut ainsi comprendre que l’obstacle majeur Ć Dieu Amour est prĆ©cisĆ©ment la vie de ceux qui accumulent des rĆ©alisations, des activitĆ©s, alors que Dieu voudrait leur cÅur.
« Il fallait festoyer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et il est vivant, il était perdu et il est retrouvé. »
Ainsi, JĆ©sus t’invite Ć avoir vis-Ć -vis du pĆ©cheur, le mĆŖme amour sans mesure que le PĆØre a pour lui. JĆ©sus t’appelle Ć ne pas juger, selon ta mesure, l’amour que le PĆØre porte Ć n’importe quelle personne. Par cette parabole où le pĆØre invite son aĆ®nĆ© Ć partager sa joie pour son fils retrouvĆ©, Dieu nous demande Ć nous aussi de changer de mentalitĆ©. ConcrĆØtement, il nous faut accueillir aussi comme des frĆØres et sÅurs ces hommes et ces femmes envers qui nous pourrions nourrir des sentiments de mĆ©pris ou de supĆ©rioritĆ©. Cela provoquera en nous une vĆ©ritable conversion. En agissant ainsi, nous serons purifiĆ©s de la conviction d’ĆŖtre meilleurs que les autres et nous Ć©viterons lāintolĆ©rance religieuse. Nous pourrons accueillir le salut, que JĆ©sus nous a procurĆ©, uniquement comme un don de lāamour de Dieu. ChiaraĀ Lubich
Aoƻt 28, 2011 | Non classifiƩ(e)
Dans une lettre des annĆ©es quarante, Chiara Lubich Ć©crivait : « Regarde, je suis une Ć¢me qui passe dans ce monde.Jāai vu beaucoup de belles et bonnes choses,et cāest toujours cela qui māa attirĆ©e.Un jour (un jour indĆ©fini) jāai vu une lumiĆØre.Elle me parut plus belle que tout ce que jāavais vu de beau et je la suivis. Je me rendis compte que cāĆ©tait la VĆ©ritĆ©.Ā Ā». Jeune enseignante diplĆ“mĆ©e, elle souhaitait continuer ses Ć©tudes Ć lāuniversitĆ© catholique de Milan. Elle pensait : « Cāest une universitĆ© catholique, on y parlera de Dieu, on māenseignera beaucoup de choses sur DieuĀ Ā». Un concours permettait Ć 33 candidats dāy accĆ©der gratuitement. Chiara fut trente-quatriĆØme. Il lui sembla avoir perdu une grande chance. Mais au milieu des larmes, une voix se fit entendre dans la tourmente de son cÅurĀ : « Cāest moi qui serai ton professeur !Ā Ā» Cāest dans cette rĆ©ponse intĆ©rieure que lāaspect des Ć©tudes trouve sa rĆ©fĆ©rence. Plus tard, en 1980, elle expliquait encore : « DĆØs 1944 JĆ©sus māa demandĆ© dāabandonner mes Ć©tudes et de mettre mes livres au grenier (ā¦). AssoiffĆ©e de vĆ©ritĆ©, jāavais compris lāabsurditĆ© de la rechercher dans la philosophie quand je pouvais la trouver en JĆ©sus, vĆ©ritĆ© incarnĆ©e. Cāest pour suivre JĆ©sus que jāai abandonnĆ© mes Ć©tudes. (ā¦) Il y a dans cet Ć©pisode un premier signe de ce qui devait fleurir plus tard au sein du Mouvement. Nous allions voir resplendir une lumiĆØre, mais elle serait lāĆ¢me de toute une vie. [ā¦] Nous savons tous avec quelle abondance la lumiĆØre nous a Ć©tĆ© donnĆ©e aprĆØs ce renoncement, ou plutĆ“t aprĆØs ce choix que Dieu māa demandĆ© de faire. Elle nous a Ć©clairĆ©s sur la spiritualitĆ© que Dieu voulait que nous vivionsĀ ; elle a faƧonnĆ© jour aprĆØs jour lāÅuvre qui se dĆ©veloppait. Cette lumiĆØre, nous lāavons appelĆ©e āsagesseā (ā¦) Et nous avons compris que pour tous les membres de lāÅuvre de Marie, lāĆ©tude prenait fondamentalement une nouvelle dimensionĀ : la sagesse. [ā¦] Puis, bien quāayant abandonnĆ© mes Ć©tudes en 1943-44, jāai ressenti en 1950 la nĆ©cessitĆ© de reprendre mes livres et dāĆ©tudier la thĆ©ologie. JāĆ©prouvais le besoin dāĆ©tayer sur une base solide les nombreuses intuitions de cette pĆ©riodeĀ» . Les lieux sont nombreux où « se rĆ©aliseĀ Ā» la culture de lāunitĆ© : lāĆcole Abba qui Ć©labore la doctrine nĆ©e du charisme de lāunitĆ©, et est Ć lāorigine de nombreuses initiatives qui imprĆØgnent les diffĆ©rents domaines de la pensĆ©e et de la vieĀ ; lāUniversitĆ© Populaire Mariale destinĆ©e Ć fournir une formation thĆ©ologique de base aux membres du MouvementĀ ; diffĆ©rentes sessions et Ć©coles orientĆ©es vers les buts spĆ©cifiques du MouvementĀ ; dans le domaine de lāĆ©dition, la maison dāĆ©dition CittĆ Nuova (et en FranceĀ : Nouvelle CitĆ©) avec de nombreuses publications en diffĆ©rentes langues, et la revue culturelle Nuova UmanitĆ ; enfin, depuis 2008, lāInstitut Universitaire Sophia, dont le siĆØge est Ć Loppiano, prĆØs de Florence (Italie).
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Aoƻt 27, 2011 | Focolare Worldwide

āā¦Nous avons dĆ» attendre quāapparaissent dans le ciel trois Ć©toiles, signe que le Sabbat Ć©tait terminĆ©. Cāest seulement Ć ce moment-lĆ que nous avons pu partir. Le rendez-vous Ć©tait fixĆ© devant un grand hĆ“tel du centre de Buenos Aires, dans lequel Ć©taient logĆ©s quelques-uns des amis juifs venus des Etats-Unis, dāEurope et dāIsraĆ«l. AprĆØs trois heures de voyage, nous sommes arrivĆ©s Ć la Mariapolis Lia, en pleine nuit.
āā¦premiĆØre journĆ©e du symposium JudĆ©o-ChrĆ©tien. Quatre-vingts participants venant de diffĆ©rentes parties du monde. LāatmosphĆØre est trĆØs Ć©levĆ©e, avec une Ć©coute rĆ©ciproque, des rapports dāamitiĆ©. Au cours des prĆ©cĆ©dents symposiums, surtout celui de JĆ©rusalem, nous avions dĆ©jĆ rencontrĆ© un bon nombre des participants actuels. Le thĆØme choisi est lāidentitĆ© et le dialogue, deux rĆ©alitĆ©s qui sāinterpĆ©nĆØtrentĀ : lāidentitĆ© est le fruit de la relation. On assiste Ć des interventions trĆØs profondes, avec une lecture du point de vue philosophique, anthropologique, psychologique, avec des noms qui reviennent : Martin Buber, Emmanuel Levinas, Viktor Frankl, Paul RicÅur…ā
āā¦Je me rends compte de plus en plus que le dialogue interreligieux ne peut pas sāimproviser ; il faut une prĆ©paration et de la finesse dāĆ¢me. Cāest participer Ć lāÅuvre de mĆ©diation, faite par JĆ©sus entre le Ciel et la terre, et entre les divisions des ĆŖtres humains. Pour combler toute divergence et porter lāunitĆ©, il sāest fait ce « rienĀ Ā» dāamour qui a permis de rĆ©unir et de supprimer tous les cloisonnements.ā
āā¦Si la nuit dans la Pampa argentine est silencieuse, avec lāimperceptible chant des Ć©toiles, le jour est un concert de mille oiseaux. La nature semble participer Ć la fĆŖte que nous vivons entre nous dans ce symposium. Il sāĆ©tablit un crescendo par rapport aux trois jours prĆ©cĆ©dents : une connaissance plus profonde, une confiance plus grande, un amour plus sincĆØre. On se croirait dans un rĆŖve. Aujourdāhui, Ć cĆ“tĆ© des confĆ©rences habituelles, nous faisons les rencontres de dialogue pour les diffĆ©rents milieux : le monde de la justice, de la communication, de lāĆ©ducation… ā
āā¦La forte affirmation de son identitĆ© peut provoquerĀ lāaffrontement. Seul, le « non ĆŖtre Ā» rĆ©ciproque face Ć lāautre, en tant quāexpression de lāamour, permet Ć lāautre « dāĆŖtre Ā» et lui permet de se retrouver pleinement dans son identitĆ© religieuse la plus profondeĀ : ĆŖtre amour. Encore une journĆ©e intense. Il semble presque superflu de parler du dialogue entre nous, tant est profonde lāunitĆ© atteinte. Quand les rabbins parlent, on perƧoit toute la sagesse des siĆØcles.ā
āā¦Mon intervention : Le CrucifiĆ©, icĆ“ne de lāamour extrĆŖme. Lāamour le plus grand, a dit JĆ©sus, est celui qui arrive Ć donner sa vie pour ses amis (Jn 15,13). GrĆ¢ce Ć cet amour extrĆŖme, chaque personne devient un ami. Il donne la vie mĆŖme Ć ses ennemis. Il est le nouveau regard nĆ©cessaire pour construire la fraternitĆ© universelle : voir en tous des frĆØres et des sÅurs, pour lesquels ĆŖtre prĆŖt Ć donner sa vieĀ : chaque personne avec laquelle nous entrons en contact est un ami ou une amie.
Chiara Lubich a traduit cet amour extrĆŖme de JĆ©sus par une expression simple et exigeante : « se faire un Ā» avec lāautre, cāest-Ć -dire le comprendre jusquāau fond, entrer dans son monde, partager ses sentiments. Cāest le prĆ©ambule de chaque dialogue. Chiara a appliquĆ© cet enseignement dans le domaine du dialogue interreligieux, en se mettant dans une attitude dāĆ©coute des membres des diffĆ©rentes religions, afin de les comprendre de lāintĆ©rieur de leur culture.ā
āā¦Le symposium sāest achevĆ© au siĆØge du MinistĆØre des Affaires Religieuses, Ć Buenos Aires, en prĆ©sence de personnalitĆ©s juives et chrĆ©tiennes, civiles et religieuses. Un moment de haute reprĆ©sentativitĆ©. Nous partons en nous sentant appelĆ©s personnellement pour accomplir cette Åuvre de mĆ©diation entre tendances, positions et expĆ©riences, parfois contrastĆ©es entre elles. Le chemin ā nous lāavons compris ces jours-ci ā est celui dāĆŖtre seulement une prĆ©sence dāamour, sans prĆ©tention ni jugement, au service, jusquāĆ devenir ce « rien dāamour Ā» qui permettra la rencontre.ā
Tiré du journal de voyage du père Fabio Ciardi (OMI)
Aoƻt 24, 2011 | Focolare Worldwide
Fruit de multiples rapports construits pendant des annĆ©es entre les mouvements et les nouvelles associations, la premiĆØre rencontre de āJuntos por Mexicoā a pu se tenir le 27 aoĆ»t 2011 au Mexique. 500 responsables, reprĆ©sentant environ 8 millions de laĆÆcs du pays, ont participĆ© Ć cet Ć©vĆ©nement. Un peu dāhistoire : en 2007, lāassemblĆ©e de la ConfĆ©rence Episcopale dāAmĆ©rique Latine (CELAM), rĆ©unie au BrĆ©sil, lance sur tout le continent ce quāelle a nommĆ© la ā mission continentaleā, qui marque une Ć©tape importante pour toute lāEglise latino-amĆ©ricaine. En rĆ©ponse Ć cet appel, la 1ĆØre rencontre de tous les mouvements catholiques du pays est organisĆ©e au Mexique. DāemblĆ©e elle est conƧue comme un Ć©vĆ©nement festif, mais Ć©galement comme un lieu de tĆ©moignages de lāEvangile vĆ©cu, aussi bien au niveau personnel que dans les divers secteurs de la sociĆ©tĆ©. Fin 2009, la commission centrale a Ć©tĆ© constituĆ©e. Elle est composĆ©e de 8 mouvements avec la āDimension Episcopale des LaĆÆcsā. Ce groupe est lāexpression de plus de 30 mouvements et associations parmi les plus importants du Mexique et il a travaillĆ© activement Ć la prĆ©paration de cet Ć©vĆ©nement avec enthousiasme et dans un esprit de communion.
Le thĆØme de cette premiĆØre manifestation a Ć©tĆ© la famille, mais ont Ć©tĆ© approfondis en particulier 3 sujets : la formation, la dimension sociale et la communication. Un dialogue trĆØs ouvert sāen est suivi avec pour objectif de dĆ©cider des actions concrĆØtes Ć rĆ©aliser ensemble. Un moment consacrĆ© aux jeunes ainsi que la Messe, prĆ©sidĆ©e par Mons. Javier Navarro, prĆ©sident de āla Dimension des LaĆÆcsā, ont clĆ“turĆ© les travaux. Pour beaucoup cette rencontre va permettre de trouver de nouveaux chemins de communion entre les mouvements et les nouvelles associations. Pour lāEglise mexicaine cāest une nouveautĆ© qui favorisera, assurĆ©ment, une plus grande implication des laĆÆcs dans les divers secteurs de la sociĆ©tĆ©.
Aoƻt 22, 2011 | Focolare Worldwide
Le 19 aoĆ»t, le chemin de croix sāest dĆ©roulĆ© en un point central de la ville en utilisant les magnifiques reprĆ©sentations traditionnelles de la procession de la Semaine SainteĀ (connues sous le nom de « los pasosĀ Ā») apportĆ©es des diverses rĆ©gions dāEspagne. Compte tenu de la chaleur et de la fatigue accumulĆ©e, il Ć©tait incroyable de voir les centaines de milliersĀ de jeunes venus de partout, sachant que le lendemain la catĆ©chĆØse continuerait dans de multiples points de la ville. Ć la Nonciature, le repas du pape avec 12 jeunes de diffĆ©rents continents a Ć©tĆ© un moment particuliĆØrement familial et dāune grande simplicitĆ©. Les jeunes ont Ć©tĆ© heureux et Ć©mus. Tous ont dit que le pape avait davantage Ć©coutĆ© que parlé ; il voulait savoir dans quelle attitude les jeunes vivent les JMJ et quels sont leurs centres dāintĆ©rĆŖt et ceux des jeunes de leur Ć¢ge. Il voulait entendre de leur bouche la rĆ©alitĆ© des jeunes dāaujourdāhui dans les diffĆ©rentes parties du monde. A la fin, ils ont demandĆ© au Saint PĆØre ce quāil attendait dāeuxĀ : « Que vous soyez des tĆ©moins de la foi ā a-t-il rĆ©pondu ā chacun dans votre milieu, enracinĆ©s en ChristĀ Ā», en Ć©tant toujours des sources dāenthousiasme et de joieĀ Ā». Et cāest ce que nous avons expĆ©rimentĆ© le soir, pendant le Get together ā moment de priĆØre et dāadoration ā organisĆ© par les Jeunes Pour un Monde Uni (JPMU) dans une grande Ć©glise dĆ©diĆ©e Ć la Vierge du Mont Carmel. Il Ć©tait impossible de dĆ©crire la joie et en mĆŖme temps la solennitĆ© qui y rĆ©gnaient. Contre toute prĆ©vision, lāĆ©glise Ć©tait dĆ©jĆ pleine une demi-heure Ć lāavance; il a fallu amĆ©nager aussi la crypte reliĆ©e par vidĆ©o. Le programme sāest dĆ©roulĆ© en espagnol,Ā en anglais et en italien. Les chants sāalternaient entre le groupe des JPMU espagnols et le groupe international Gen Rosso, bien synchronisĆ©s grĆ¢ce aux rĆ©pĆ©titions des derniĆØres soirĆ©es. Rafael, de Porto Alegre, et Natalia, de Shanghai, ont ouvert la soirĆ©e en donnant leur tĆ©moignage sur leur engagement Ć vivre lāEvangile.
Puis Chiara Lubich, Ć travers une vidĆ©o qui avait Ć©tĆ© adressĆ©e aux jeunes rĆ©unis Ć La Corogne pour les JMJ de 1989 nous a portĆ©s sur un plan supĆ©rieur. CāĆ©tait comme si elle Ć©tait prĆ©sente au milieu de nous, nous parlant de lāimmense projet que Dieu a sur la vie de chacun dāentre nousĀ ! Avec ce souffle puissant, il devenait naturel dāadorer JĆ©sus prĆ©sent dans lāEucharistie exposĆ©e par Mgr AndrĆ©s Carrascosa, nonce apostolique du Panama. Chants et morceaux de musique ont rythmĆ© ce moment dāintimitĆ© entre Dieu et chacun des participants. Nous nous sommes sĆ©parĆ©s en nous donnant rendez-vous le lendemain aux Cuatro VientosĀ Ā Ā Ā (aĆ©rodrome militaire de la pĆ©riphĆ©rie de Madrid) pour la veillĆ©e avec BenoĆ®t XVI. Comme beaucoup ont pu le voir, elle sāest dĆ©roulĆ©e sous la pluie et la tempĆŖte, mais sans atteindre le moins du monde lāardeur et lāenthousiasme des jeunes, tous concentrĆ©s dans la priĆØre. Ce qui a fait dire au papeĀ : « Merci pour votre joie et pour votre persĆ©vĆ©rance. Vous avez Ć©té plus forts que la pluieĀ Ā». Les tĆ©lĆ©visions du monde entier ont transmis les images extraordinaires de cet ocĆ©an de jeunes sous le soleil (prĆØs de deux millions, selon les organisateurs), attentifs aux paroles de BenoĆ®t XVI lors de la messeĀ : « RĆ©pondez-lui avec gĆ©nĆ©rositĆ© et audace, comme il convient Ć un cÅur jeune tel que le vĆ“tre. Dites-luiĀ : JĆ©sus, je sais que tu es le Fils de Dieu, que tu as donnĆ© ta vie pour moi⦠Tu me connais et tu māaimes. Jāai confiance en toi et je mets ma vie entre tes mains⦠Sois la force qui me soutient, la joie qui jamais ne māabandonne⦠Communiquez aux autres la joie de votre foiĀ Ā». Et son invitation pour la prochaine Ć©dition des JMJ en 2013 Ć Rio de Janeiro, au BrĆ©sil, a Ć©tĆ© accueillie avec un grand enthousiasme. De notre correspondante Ā Dolores GarcĆa
Aoƻt 21, 2011 | Focolare Worldwide

Bruxelles 2012.Un lieu symbolique ā siĆØge dāimportantes institutions de lāUnion EuropĆ©enne – Ā une date importante ā celle de lāannĆ©e europĆ©enne de la solidaritĆ© entre les gĆ©nĆ©rations. Bruxelles 2012 est aussi la prochaine Ć©tape de cette libre convergence des mouvements et des communautĆ©s qui, maintenant leur propre autonomie, agissent ensemble dans des occasions dĆ©terminĆ©es pour des buts partagĆ©s, portant la contribution de leur propre charisme et de leur propre spiritualitĆ©. Un chemin qui ā commencĆ© le 31 octobre de 1999 ā a pris le nom de Ensemble pour lāEurope. Un rĆ©seau dont font partie aujourdāhui plus de 250 mouvements et communautĆ©s chrĆ©tiennes. Catholiques, Ć©vangĆ©listes, anglicans, orthodoxes, membres des Ć©glises libres et de communautĆ©s pentecĆ“tistes. Ils collaborent ensemble pour le bien commun des continents, en soutenant le chemin de la rĆ©conciliation en actes. (10 ans pour lāEurope http://vimeo.com/25805381 ) Les initiatives et manifestations variĆ©es, prĆ©vues pour 2012 dans de nombreuses villes europĆ©ennes, sont en prĆ©parationĀ pour lāĆ©vĆ©nement de Bruxelles. Pour une vue panoramique sur ce rĆ©seau, on peut consulter le site www.together4europ.org, trĆØs documentĆ©, où se trouve aussi lāhistoire dāEnsemble pour lāEurope. Il rappelle en particulier les deux grands Ć©vĆ©nements de Stuttgart en 2004 et en 2007, ainsi que les messages annonƧant ces programmes. Le dernier est entrĆ© dans lāhistoire comme le message des « 7 ouiĀ Ā».
Une liaison par internet rĆ©unira les villes impliquĆ©es dans cette initiative, comme parties constitutives dāun unique multi-Ć©vĆ©nement en divers pays. ObjectifĀ :montrer ce que divers charismes peuvent opĆ©rer pour le bien de la sociĆ©tĆ© ā comme a rappelĆ© en autre Francesco Maria Greco ambassadeur italien prĆØs du Saint SiĆØge, au cours dāune rencontre pour les diplomates qui a eu lieu prĆØs du siĆØge international des Focolari dĆ©but juin. (https://www.focolare.org/it/news2011/06/09/diplomazia-internationale-a-confronto-con-wojtyla-e-chiara-lubich/.Ā ; et tĆ©moigner de la prĆ©sence dāune force unificatrice qui vit au sein de lĀ āEurope, mais dans la diversitĆ© des diffĆ©rents sujets. Les Jeunes pour lāUnitĆ© ont proposĆ© de faire coĆÆncider lāĆ©vĆ©nement Run for unity ā la cĆ©lĆØbre estafette mondiale pour le paix ā avec la date de Bruxelles 2012, offrant dans les diverses villes une action des jeunes en collaboration avec les autres mouvements prĆ©sents sur le territoire. Pendant ce temps le groupe de travail dāEnsemble pour lāEurope, avec les reprĆ©sentants des divers mouvements, a rencontrĆ© rĆ©cemment le Cardinal Kurt Koch, prĆ©sident du Conseil Pontifical pour lāunitĆ© des chrĆ©tiens. Il a parlĆ© de son estime pour les Mouvements, un āājardin de fleursāā ā comme il les a dĆ©finis, et il est maintenant attendu Ć Bruxelles avec les hĆ“tes de lāĆ©vĆ©nement. Maria Voce, prĆ©sidente du Mouvement des Focolari, sera aussi prĆ©sente. Dans le contexte prĆ©paratoire de la manifestation, sāest dĆ©roulĆ© Ć Strasbourg un rendez-vous du Mouvement politique pour lāunitĆ©, adressĆ© aux parlementaires europĆ©ens, avec comme titre « Europe et dialogue. Une valeur politique pour un monde globalisĆ© Ā». Pour en savoir plus sur Ensemble pour lāEurope 2012Ā : http://wwwtogether4europe.org/it/insieme-per-l-europa-2012.htlm
Aoƻt 21, 2011 | Non classifiƩ(e)
Ā« Pour nous chaque objet doit avoir sa raison Ā», rĆ©pĆ©tait Marilen Holzhauser, une des toutes premiĆØres focolarines. Pour les premiĆØres compagnes de Chiara Lubich, le style de vie, lāamĆ©nagement de la maison et la faƧon de se vĆŖtir se caractĆ©risaient par la sobriĆ©tĆ© et le strict nĆ©cessaire. Une fleur ne consomme que ce dont elle a besoin pour vivre et rĆ©vĆØle ainsi sa vraie beautĆ©< La beautĆ© devient ainsi splendeur de la vĆ©ritĆ©. Lāharmonie dans les choses essentielles fait dĆ©couvrir « la beautĆ© qui sauvera le mondeĀ Ā», et ce monde sauvera la beautĆ©. Dans la Lettre Ć DiognĆØte, on lit Ć propos des premiers chrĆ©tiens : « Ils vivent dans des villes grecques et barbares, suivant les cas, et tout en sāadaptant aux coutumes locales pour sāhabiller et se nourrir, ils tĆ©moignent dāun genre de vie sociale admirable et sans aucun doute paradoxalĀ Ā». Tout ceci se reflĆØte dans la vie concrĆØte de ceux qui adhĆØrent Ć lā« esprit de lāunitĆ© Ā». Par exemple, les « Centres MariapolisĀ Ā» qui accueillent des congrĆØs et des sessions de formation, et les citĆ©s-pilotes (22 dans le monde), sont des rĆ©alisations visant Ć restaurer les rapports sociaux dans leur intĆ©gritĆ© humaine. Les crĆ©ations artistiques des centres Ave et Azur, les rendez-vous de « ArtāĆØĀ Ā», les Åuvres dāart de peintres, de musiciens, de pianistes, de danseurs⦠veulent exprimer la nouveautĆ© continuelle de Dieu, source de beautĆ© et dāharmonie.

Dina Figueiredo, 'Eucarestia' - HƓpital S.Chiara, Trento
Chiara Lubich Ć©crivait : « Lāartiste vĆ©ritable est un ĆŖtre dāexception. Tout le monde le ressent, mĆŖme si les critiques dāart sont peu nombreux, car il y a en tout homme de lāadmiration et de la fascination pour ce qui est beau. Lāartiste se rapproche, en quelque sorte, du CrĆ©ateur. Le vĆ©ritable artiste possĆØde sa technique de maniĆØre presque inconsciente. Il se sert des couleurs, des notes de musique, de la pierre, comme nous nous servons de nos jambes pour marcher. Lāartiste se focalise au cÅur de son ĆŖtre, où il contemple une impression, une idĆ©e, quāil veut exprimer Ć lāextĆ©rieur de lui-mĆŖme. De sorte que, dans les limites infinies de sa petitesse dāhomme par rapport Ć Dieu, et donc dans lāinfinie diversitĆ© des deux « crĆ©ationsĀ Ā» ā si lāon peut dire ā, lāartiste est dāune certaine faƧon quelquāun qui recrĆ©e, qui crĆ©e Ć nouveau. Et les chefs-dāÅuvre que dāautres hommes ont produits pourraient ĆŖtre une vĆ©ritable « rĆ©crĆ©ationĀ Ā» pour lāhomme. Malheureusement, les vĆ©ritables artistes sont peu nombreux et lāhomme se recrĆ©e le plus souvent par le biais de rĆŖveries insipides au cinĆ©ma, au théâtre, dans les variĆ©tĆ©s, où lāart occupe gĆ©nĆ©ralement peu de place. Dāune certaine faƧon, par ses chefs-dāÅuvre ā qui sont des jouets en comparaison avec la nature, chef-dāÅuvre de Dieu ā lāartiste vĆ©ritable nous donne le sens de lāĆŖtre de Dieu et nous fait percevoir lāempreinte trinitaire du CrĆ©ateur dans la natureĀ : la matiĆØre, la loi qui la structure (presque un Ć©vangile de la nature) et la vie, qui est pratiquement une consĆ©quence de lāunitĆ© des deux premiĆØres. Puis lāensemble qui, en continuant à « vivreĀ Ā», offre lāimage de lāunitĆ© de Dieu, du Dieu des vivants. Les Åuvres des grands artistes ne meurent pas. Cāest Ć cela quāon mesure leur grandeur, car lāidĆ©e de lāartiste sāest exprimĆ©e, en un sens, de maniĆØre parfaite sur la toile ou dans la pierre pour composer quelque chose de vivant.Ā Ā»
Aoƻt 20, 2011 | Non classifiƩ(e)
Aoƻt 19, 2011 | Focolare Worldwide
Au cours du vaste programme culturel prĆ©vu pour cette JournĆ©e Mondiale de la Jeunesse, un Ć©vĆ©nement qui fut essentiel, dāaprĆØs certains mĆ©dias : Le spectacle musical āLife, love, lightā sur la vie de la Bienheureuse Chiara Luce Badano. 50 Jeunes des Focolari se sont fixĆ© un objectif trĆØs ambitieux : offrir ce spectacle musical ā qui avait Ć©tĆ© prĆ©sentĆ© uniquement dans la Salle Paul VI au moment de la bĆ©atification de cette jeune italienne –Ā en rĆ©ponse aux paroles du Pape BenoĆ®t XVI : « Je vous invite Ć la connaĆ®treĀ : sa vie a Ć©tĆ© brĆØve, mais le message est grand… Dix neuf annĆ©es pleines de vie, dāamour, de foi. Ses deux derniĆØres annĆ©es, emplies de douleur, mais toujours avec amour et lumiĆØre, une lumiĆØre qui irradiait tout autour dāelle, lumiĆØre nĆ©e du plus profond dāelleĀ : de son cÅur plein de DieuĀ !Ā Ā» Des mois de prĆ©paration, dāengagement, ainsi quāune forte, profonde expĆ©rience de Dieu… et ce qui paraissait un but uniquement rĆ©alisable grĆ¢ce Ć un « miracleĀ Ā», fut hier soir, prĆØs de lāAuditorium āPilar GarcĆa PeƱaā (Madrid), une splendide rĆ©alitĆ©. Amateurs jusquāil y a quelques mois, hier soir, sur lāestrade se tenaient de vĆ©ritables professionnels. Avant le spectacle, une gen du groupe chorĆ©graphique sāest exprimĆ©e en ces termes : « Nous voulons communiquer que nous pouvons tous faire le mĆŖme chemin. Elle Ć©tait une de nous. » Lāauditorium, dāune capacitĆ© de 5000 personnes, Ć©tait totalement plein et nombreux furent ceux qui ont suivi le spectacle musical assis sur les pavĆ©s ou debout. āLife, love, lightā prĆ©sente, par un adroit mĆ©lange de chorĆ©graphies, chansons et textes, les principales Ć©tapes de la vie de Chiara Badano: lāenfance avec ses parents, ses relations avec ses amis et avec la fondatrice du Mouvement des Focolari, Chiara Lubich, les espoirs, les conquĆŖtes et les faiblesses de cette jeune fille, jusquāau moment crucial de la maladie. « Pourquoi, JĆ©susĀ ?Ā Ā» se demande-t-elle devant cette immense douleur, puis la rĆ©ponseĀ : « Si tu le veux, je le veux aussi.Ā Ā» Un moment spĆ©cial, profond et Ć©mouvant, le tĆ©moignage en direct de Maria Teresa et Ruggero Badano, parents de Chiara, puis de Chicca Coriasco, sa meilleure amie. Entre autres, la parole fut Ć©galement donnĆ©e Ć des jeunes prĆ©sents, qui ont partagĆ© leur expĆ©rience, leur engagement Ć vivre chaque jour lāEvangile, comme Chiara Luce. Le public a ressenti une trĆØs forte Ć©motion lorsque quelques passages de ses lettres envoyĆ©es Ć Chiara Lubich ont Ć©tĆ© lues : āJāai dĆ©couvert que JĆ©sus abandonnĆ© est la clĆ© de lāunitĆ© avec Dieu, je lāai choisi comme mon premier Epoux et je veux me prĆ©parer pour le moment où Il arrivera. Le prĆ©fĆ©rerĀ ā. Nombreux sont ceux qui ont soulignĆ© la beautĆ© du spectacle, la magnifique mise en scĆØne, le langage participatif, actuel et moderne. Quelques jeunes prĆ©sents, qui se sont dĆ©clarĆ©s non croyants,Ā se sont montrĆ©s dāaccord avec le message « dāamour et dāunité » quāelle voulait transmettre. āJe ne peux plus courir, et je voudrais vous passer le tĆ©moin, comme aux Jeux Olympiques. Parce que nous nāavons quāune seule vie, et Ƨa vaut la peine de bien lāutiliser.ā Voici quelques-unes des derniĆØres phrases de Chiara Luce qui reflĆ©taient ce qui a Ć©tĆ© vĆ©cu pendant la soirĆ©e dāhier : maintenant il dĆ©pend de chacun de nous de prendre et de porter ce tĆ©moin. Video Clip sur YouTube [nggallery id=61]
Aoƻt 17, 2011 | Focolare Worldwide
TrĆØs chers jeunes, et voilĆ , le jour tant attendu est arrivĆ©: lāinauguration de la XXVIĆØme JournĆ©e Mondiale de la Jeunesse. AprĆØs un long cheminement de prĆ©paration vous ĆŖtes finalement arrivĆ©s ici, Ć Madrid, la belle mĆ©tropole moderne qui deviendra ces jours-ci la capitale de la jeunesse catholique du monde entier… āBĆ©ni soit celui qui vient au nom du Seigneur!…ā (Ps 118,26). Cāest par ces mots du Psaume que je vous donne cordialement la bienvenue avec toutes les chaleureuses salutations de la part du Conseil Pontifical pour les LaĆÆcs, le dicastĆØre du Saint-SiĆØge auquel le Pape a confiĆ© lāorganisation des rencontres mondiales des jeunes. Jāadresse une pensĆ©e reconnaissante Ć vos Ć©vĆŖques, aux prĆŖtres, aux religieux et aux religieuses, ainsi quāaux formateurs laĆÆcs qui vous ont accompagnĆ©s et vous ont guidĆ©s sur le parcours de prĆ©paration spirituelle Ć cette grande aventure de la foi que nous vivrons ensemble ces jours-ci.
Ć ce rendez-vous avec le Saint-PĆØre BenoĆ®t XVI vous avez amenĆ© vos projets et vos espoirs, mais aussi vos inquiĆ©tudes, les prĆ©occupations pour les choix qui vous attendent… Ce seront des jours inoubliables de dĆ©couvertes importantes et de dĆ©cisions dĆ©terminantes pour votre vie… Les rĆ©flexions et les priĆØres de ces journĆ©es seront guidĆ©es par les mots de Saint Paul que vous connaissez bien āEnracinĆ©s et fondĆ©s en Christ, affermis dans la foi…ā (Col 2,7). Cāest une parole exigeante parce quāelle contient un programme de vie prĆ©cis pour chacun de nous!Ā Ces jours-ci, au cÅur de notreĀ rĆ©flexion il y aura la foi. Parce que la foi est un facteur dĆ©cisif dans la vie de tout homme. Tout change, selon le fait que Dieu existe ou quāIl nāexiste pas! La foi est la racine qui nous nourrit avec la lymphe vitale de la parole de Dieu et des sacrements; cāest le fondement, la roche sur laquelle construire notre vie, la boussole sure qui guide nos choix et donne Ć notre vie son orientation dĆ©cisive. Aujourdāhui malheureusement, dans notre monde qui si souvent refuse Dieu et vit comme sāIl nāĆ©tait pas lĆ , beaucoup se demandent : la foi est-elle encore possible?…
TrĆØs chers jeunes! Vous ĆŖtes venus ici, Ć Madrid, des endroits les plus retirĆ©s de la planĆØte, pour dire Ć voix haute au monde entier – et en particulier Ć cette Europe qui montre les signes dāun profond dĆ©sarroi – votre āouiā convaincu!Ā āOuiā, la foi est possible! Plus encore, cāest mĆŖme une aventure merveilleuse qui nous permet de dĆ©couvrir toute la grandeur et la beautĆ© de notre vie… Parce que Dieu, qui sāest rĆ©vĆ©lĆ© sous le visage du Christ, ne diminue pas lāhomme, mais il lāexalte de faƧon dĆ©mesurĆ©e, au-delĆ de toute imagination! … Ces jours-ci, nous voulons crier avec les ApĆ“tres au Seigneur: āAugmente notre foi!ā (Lc 17,5)… Nous voulons aussi prier avec Saint Anselme: Seigneur, Ā«enseigne-moi Ć Te chercher, montre-toi Ć qui Te cherche, car je ne puis Te chercher si Tu ne māenseignes, ni Te trouver si Tu ne te montresĀ» (Proslogion 1,1).
En attendant lāarrivĆ©e du Pape BenoĆ®t XVI, nous avons accueilli ce soir un invitĆ© spĆ©cial de la JMJ de Madrid: le Bienheureux Jean-Paul II qui revient au milieu de vous jeunes quāil a tant aimĆ©s, et dont il a Ć©tĆ© aussi beaucoup aimĆ©: il est revenu comme votre Patron Bienheureux et comme le Protecteur Ć qui vous pouvez vous confier; il est revenu comme un ami – un ami exigeant, comme il aimait Ć se dĆ©crire… Il est venu vous dire une fois de plus, avec tant de chaleur: Nāayez-pas peur! Choisir le Christ dans sa vie cāest acquĆ©rir la perle prĆ©cieuse de lāĆvangile pour laquelle cela vaut la peine de tout donner!… TrĆØs chers jeunes!Ā La JMJ de Madrid 2011 est commencĆ©e! ..Je vous redis donc: Bienvenus Ć tous Ć Madrid!… Madrid, Plaza Cibeles, 16 agosto 2011 Card. StanisÅaw RyÅko, PrĆ©sident du Conseil Pontifical pour les LaĆÆcs Galerie de photos
Aoƻt 16, 2011 | Non classifiƩ(e)
TrĆØs chers jeunes, Pendant cette premiĆØre heure, nous allons approfondir le thĆØme caractĆ©ristique de cetteĀ JournĆ©eĀ : « Vous avez reƧu un esprit de filsĀ Ā» (RmĀ 8,15). Puis nous prĆ©senterons notre Mouvement ā au moins sa section jeunes ā Ć ceux qui ne le connaissent pas. En effet, le charisme du Mouvement des Focolari permet aux personnes de prendre une nouvelle conscience d’ĆŖtre fils de Dieu, aujourd’hui, suivant les plans que celui-ci a sur notre temps. (…) Ce charisme nous rĆ©pĆØteĀ : « Vous avez reƧu un esprit de filsĀ Ā». Rappelons-nous les dĆ©buts du Mouvement. Sur la toile de fond de la deuxiĆØme guerre mondiale qui semait partout la destruction, une grande vĆ©ritĆ© – si l’on peut dire – nous a Ć©tĆ© rĆ©vĆ©lĆ©e par l’Esprit SaintĀ : un soleil radieux resplendit sur vous, c’est Dieu, Dieu qui est Amour, Dieu qui vous aime immensĆ©ment, qui compte mĆŖme les cheveux de votre tĆŖte. Il est votre PĆØre… Il est votre PĆØre et vous ĆŖtes ses enfants.
Une foi formidable en l’amour de Dieu pour eux a pĆ©nĆ©trĆ© alors les premiers membres du Mouvement, foi que tous ceux qui en ont fait partie par la suite ont senti eux aussi naĆ®tre avec force en eux. Cette foi leur a donnĆ© la force de risquer le tout pour le tout dans leur vie pour ĆŖtre fidĆØles Ć cette extraordinaire vocationĀ : se comporter en fils de Dieu, mener une vie en union avec leur propre PĆØre du Ciel, voir en Dieu-PĆØre, en Dieu-Amour, l’IdĆ©al de leur vie. Ils l’ont mis au sommet de toutes leurs pensĆ©es et ils lui ont donnĆ© la premiĆØre place dans leur cÅur. Ainsi, toutes leurs aspirations ont Ć©tĆ© pleinement satisfaites. Avec lui ils ont trouvĆ© la plĆ©nitude de la joie, le bonheur. Ce bonheur auquel les jeunes de toutes les latitudes aspirent aujourd’hui comme Ć leur propre idĆ©al, mais que malheureusement ils n’atteignent pas, car ils le cherchent souvent dans la possession des biens, dans l’avoir plus que dans l’ĆŖtre, (…) dans les divertissements ou dans de simples objectifs terrestres.
Les jeunes de notre Mouvement s’efforcent de viser haut et tout ce que d’autres pensent ne pas pouvoir atteindre, ils espĆØrent y parvenir et ils y travaillent. Ils peuvent tĆ©moigner au monde entier ā et ils veulent le tĆ©moigner avant tout aux jeunes de leur Ć¢ge, comme vous ā que, parce qu’ils s’efforcent de vivre en fils de Dieu, ils possĆØdent le talent par excellence, une force intĆ©rieure supĆ©rieure, une confiance nouvelle, qui les aide Ć voir rĆ©alisables les buts que les jeunes poursuivent aujourd’hui. De plus, sachant que Dieu ne les a pas seulement crƩƩs eux et l’univers, mais qu’il est prĆ©sent dans l’histoire et la conduit, nos jeunes sont convaincus qu’il a des projets merveilleux aussi sur chacun d’eux. Alors tandis que la plupart des jeunes d’aujourd’hui pensent uniquement Ć l’avenir immĆ©diat, prennent seulement des dĆ©cisions Ć court terme et renvoient les choix les plus dĆ©cisifs, nos jeunes programment leur vie, mais ils ne le font pas uniquement de leur propre chef. Ils s’efforcent d’harmoniser leur comportement avec l’action de la providence de Dieu dans le monde. Par consĆ©quent, ils s’efforcent de se conformer Ć sa divine volontĆ© et ils la vivent de faƧon radicale, conscients de s’ĆŖtre engagĆ©s avec tous les autres dans une merveilleuse aventure divine.
Aoƻt 14, 2011 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Des milliers de Jeunes du monde entier se sont donnĆ©s rendez-vous en quelques jours Ć Madrid pour les JMJ 2011. Il ya beaucoup de joie dans les cÅurs de nombreux volontaires qui sont en train de complĆ©ter les derniers prĆ©paratifs. Il semble que tout est prĆŖtĀ : Ƨa suffit de suivre sur Facebook ou Twitter, ou regarder le site officiel. Le saint PĆØre a choisit comme titre et approfondissement des JMJ 2011 une phrase de lāapĆ“tre PaulĀ : « EnracinĆ©s et fondĆ©s en Christ, affermis dans la foiĀ Ā» (cf. Col 2, 7). Nous reprenons certains passages de son Message, du 6 aoĆ»t 2010. āā¦Ā Ā A prĆ©sent notre regard se tourne vers la prochaine JournĆ©e Mondiale de la Jeunesse, qui aura lieu Ć Madrid en aoĆ»t 2011. DĆ©jĆ , en 1989, quelques mois avant la chute historique du mur de Berlin, le pĆØlerinage des jeunes faisait Ć©tape en Espagne, Ć Saint-Jacques-de-Compostelle . (ā¦) Ā Et je voudrais que tous les jeunes, aussi bien ceux qui partagent notre foi en JĆ©sus Christ, que ceux qui hĆ©sitent, doutent ou ne croient pas en Lui, puissent vivre cette expĆ©rience qui peut ĆŖtre dĆ©cisive pour leur vie: faire lāexpĆ©rience du Seigneur JĆ©sus ressuscitĆ© et vivant, et de son amour pour chacun de nous. (ā¦)De nombreux jeunes sont habitĆ©s par le profond dĆ©sir que les relations entre les personnes soient vĆ©cues dans la vĆ©ritĆ© et dans la solidaritĆ©. Beaucoup manifestent lāaspiration Ć construire de vraies relations dāamitiĆ©, Ć connaĆ®tre un amour vrai, Ć fonder une famille unie, Ć atteindre une stabilitĆ© personnelle et une rĆ©elle sĆ©curitĆ©, qui puissent leur garantir un avenir serein et heureux. ā¦Sāil est vrai que la recherche dāun emploi qui permette dāavoir une situation stable est un problĆØme important et urgent, il reste que la jeunesse est en mĆŖme temps lāĆ¢ge de la recherche dāun grand idĆ©al de vie. Si je pense Ć mes annĆ©es dāalors, nous voulions simplement ne pas nous perdre dans la normalitĆ© dāune vie bourgeoise. Nous voulions ce qui est grand, nouveau. Nous voulions trouver la vie elle-mĆŖme dans sa grandeur et sa beautĆ©. ..DĆ©sirer quelque chose de plus que la routine quotidienne dāun emploi stable et aspirer Ć ce qui est rĆ©ellement grand, tout cela fait partie de la jeunesse⦠Est-ce seulement un rĆŖve inconsistant, qui sāĆ©vanouit quand on devient adulte? Non, car lāhomme est vraiment crƩƩ pour ce qui est grand, pour lāinfini. Tout le reste est insuffisant, insatisfaisant. Saint Augustin avait raison : notre cÅur est inquiet tant quāil ne repose en Toi. Le dĆ©sir dāune vie plus grande est un signe du fait quāIl nous a crƩƩs, que nous portons son Ā«empreinteĀ». Dieu est vie, et pour cela, chaque crĆ©ature tend vers la vie. De faƧon unique et spĆ©ciale, la personne humaine, faite Ć lāimage et la ressemblance de Dieu, aspire Ć lāamour, Ć la joie et Ć la paix.
(ā¦)Vous ĆŖtes lāavenir de la sociĆ©tĆ© et de lāEglise! Comme lāapĆ“tre Paul lāĆ©crivait aux chrĆ©tiens de la ville de Colosse, il est vital dāavoir des racines, des fondements solides! Et cela est particuliĆØrement vrai aujourdāhui, quand beaucoup de jeunes nāont pas de repĆØres stables pour construire leur vie, ce qui engendre en eux une grande insĆ©curitĆ©. Le relativisme ambiant, qui consiste Ć dire que tout se vaut et quāil nāy a aucune vĆ©ritĆ© ni aucun repĆØre absolu, nāengendre pas la vraie libertĆ© mais instabilitĆ©, dĆ©ception, conformisme aux modes du moment. Vous, les jeunes, vous avez le droit de recevoir des gĆ©nĆ©rations qui vous prĆ©cĆØdent des repĆØres clairs pour faire vos choix et construire votre vie, comme une jeune plante a besoin dāun tuteur, durant le temps nĆ©cessaire pour pousser des racines, pour devenir un arbre solide, capable de donner du fruit. Pour mettre en lumiĆØre lāimportance de la foi en Dieu dans la vie des croyants, je voudrais māarrĆŖter sur les trois expressions employĆ©es par saint Paul dans cette citation : Ā«EnracinĆ©s et fondĆ©s en Christ, affermis dans la foiĀ» (Col 2Ā :7). Nous pouvons y voir trois images. Ā«Enraciné» Ć©voque lāarbre et les racines qui le nourrissent. Ā«Fondé» se rĆ©fĆØre Ć la construction de la maison. Ā«AffermiĀ» renvoie Ć la croissance de la force physique ou morale. Ces images sont trĆØs parlantes. (..) Chers amis, construisez votre maison sur le roc, comme cet homme qui Ā«a creusĆ© profondĀ». Vous aussi, efforcez-vous tous les jours de suivre la Parole du Christ. Ecoutez-le comme lāAmi vĆ©ritable avec qui partager le chemin de votre vie. Avec Lui Ć vos cĆ“tĆ©s, vous serez capables dāaffronter avec courage et espĆ©rance les difficultĆ©s, les problĆØmes, ainsi que les dĆ©ceptions et les Ć©checs. (ā¦)Ā«La foi est dāabord une adhĆ©sion personnelle de lāhomme Ć Dieu; elle est en mĆŖme temps, et insĆ©parablement, lāassentiment libre Ć toute la vĆ©ritĆ© que Dieu a rĆ©vĆ©lé» (CatĆ©chisme de lāEglise Catholique, 150). Ainsi vous pourrez acquĆ©rir une foi mĆ»re, solide, qui ne sera pas fondĆ©e uniquement sur un sentiment religieux ou sur un vague souvenir du catĆ©chisme de votre enfance. Vous pourrez connaĆ®tre Dieu et vĆ©ritablement vivre de lui, comme lāapĆ“tre Thomas quand il manifeste sa foi en JĆ©sus en sāexclamant avec force:Ā Ā«Mon Seigneur et mon Dieu!Ā» (ā¦)Ā«Chaque croyant est ainsi comme un maillon dans la grande chaĆ®ne des croyants. Je ne peux croire sans ĆŖtre portĆ© par la foi des autres, et par ma foi, je contribue Ć porter la foi des autresĀ» (CatĆ©chisme de lāEglise Catholique, 166). (ā¦) Et la victoire qui naĆ®t de la foi est celle de lāamour. Tant de chrĆ©tiens ont Ć©tĆ© et sont un tĆ©moignage vivant de la force de la foi qui sāexprime par la charitĆ©: ils ont Ć©tĆ© artisans de paix, promoteurs de justice, acteurs dāun monde plus humain, un monde selon Dieu. Ils se sont engagĆ©s dans divers domaines de la vie sociale, avec compĆ©tence et professionnalisme, contribuant efficacement au bien de tous. La charitĆ© qui jaillit de la foi les a conduits Ć un tĆ©moignage trĆØs concret, en actes et en paroles: le Christ nāest pas seulement un bien pour nous-mĆŖmes, il est le bien le plus prĆ©cieux que nous avons Ć partager avec les autres. Et Ć lāheure de la mondialisation, soyez les tĆ©moins de lāespĆ©rance chrĆ©tienne dans le monde entierš ā¦) si vous croyez, si vous savez vivre et tĆ©moigner de votre foi chaque jour, vous deviendrez instruments pour faire retrouver Ć dāautres jeunes comme vous le sens et la joie de la vie, qui naĆ®t de la rencontre avec le Christ! (ā¦) Le choix de croire en Christ et de le suivre nāest jamais facile. Il est toujours entravĆ© par nos infidĆ©litĆ©s personnelles et par tant de voix qui indiquent des sentiers plus faciles. Ne vous laissez pas dĆ©courager, cherchez plutĆ“t le soutien de la communautĆ© chrĆ©tienne⦠Chers jeunes, lāEglise compte sur vous! Benedictus PP. XVI Du Vatican, 6 aoĆ»t 2010
Aoƻt 14, 2011 | Non classifiƩ(e)
Le psalmiste ditĀ : « Apprends-nous Ć compter nos jours et nous obtiendrons la sagesse du cÅurĀ Ā» (PsĀ 90,12). Une telle sagesse nous enseigne Ć reconnaĆ®tre ce qui ne passera jamais et la part dāĆ©ternitĆ© qui se manifeste Ć travers le temps. Elle guĆ©rit les peurs, dissout les angoisses, comble les vides, ouvre notre cÅur vers le prochain. « La maladie māa guĆ©rie ā Ć©crit une maman ā elle māa amenĆ©e Ć une vision complĆØte de lāexistence que le cours de ma vie māavait enlevĆ©e. Maintenant, il me semble que je sais aimer ma famille Ā». Les biographies de ceux qui nous ont prĆ©cĆ©dĆ©s sur la terre sont charitĆ© qui se perpĆ©tue dans le temps. Elles permettent aussi que le message de leur existence nous rejoigne. Cāest la communion des saints. Cet aspect met en lumiĆØre le rapport de lāhomme avec la Vie, mais aussi avec la Mort. Chiara Lubich Ć©crivait en 1973 : « Si aujourdāhui je devais quitter cette terre et quāune parole māĆ©tait demandĆ©e, la derniĆØre qui exprime notre IdĆ©al, je vous dirais, sĆ»re dāĆŖtre comprise au sens propre du termeĀ : āSoyez une famille.ā« Certains parmi vous souffrent-ils parce quāils traversent des Ć©preuves spirituelles ou moralesĀ ? Comprenez-les comme une mĆØre, et davantage encore. Que votre parole ou votre exemple leur apporte la lumiĆØre. Ne les laissez pas manquer de la chaleur de la famille, faites-la grandir mĆŖme autour āeux.« Certains parmi vous souffrent-ils physiquementĀ ? Quāils soient vos frĆØres prĆ©fĆ©rĆ©s. Souffrez avec eux. Essayez de comprendre leurs douleurs jusquāau fond. Faites-les participer aux fruits de votre vie apostolique, afin quāils sachent quāils y ont contribuĆ© plus que dāautres.« Certains parmi vous sont-ils en train de mourirĀ ? Mettez-vous Ć leur place et faites pour eux tout ce que vous voudriez que lāon fasse pour vous, jusquāau dernier instant.« Lāun de vous se rĆ©jouit-il dāune conquĆŖte ou dāautre choseĀ ? RĆ©jouissez-vous avec lui, pour que son rĆ©confort ne soit pas attristĆ©, que son cÅur ne se referme pas, mais que la joie soit de tous.« Lāun de vous sāen va-t-ilĀ ? Laissez-le partir, non sans avoir empli son cÅur dāun seul hĆ©ritageĀ : le sens de la famille, pour quāil lāemporte lĆ où il lui faut se rendre.« Ne faites jamais passer une activitĆ© quelle quāelle soit, ni spirituelle ni apostolique, avant lāesprit de famille qui vous unit aux frĆØres avec lesquels vous vivezĀ Ā».
Aoƻt 11, 2011 | Focolare Worldwide
ācāest un honneur pour nous āont dit les promoteurs du symposium- quāaient Ć©tĆ© choisies pour organiser ce symposium lāArgentine et en particulier la citĆ© pilote Lia Brunet du Mouvement des Focolari (situĆ©e Ć 250 km de Buenos Aires), lieu de rencontre annuelle de Juifs et de ChrĆ©tiens. Cette annĆ©e le symposium a Ć©tĆ© prĆ©cĆ©dĆ© de plusieurs JournĆ©es consacrĆ©es Ć diverses activitĆ©s qui ont dĆ©butĆ© le 15 aoĆ»t avec la āJournĆ©e pour la Paixā, toujours Ć la citĆ© pilote du Mouvement des Focolaris. Ces JournĆ©es sont organisĆ©es depuis 1997, avec une participation croissante des membres des communautĆ©s juives et chrĆ©tiennes de lāArgentine et de lāUruguay. Chaque annĆ©e les deux communautĆ©sĀ abordent un mĆŖme thĆØme, qui est ensuite approfondi lors de moments de reflexion, de tĆ©moignages, de dialogue et de rĆ©crĆ©ation. Ces JournĆ©es sont lāexpression des liens Ć©tablis par le Mouvement des focolaris avec les membres de la communautĆ© juive argentine.
Une JournĆ©e sāadressant spĆ©cifiquement aux jeunes sāest dĆ©roulĆ©e en parallĆØle avec la āJournĆ©e pour la Paixā. Elle avait pour titre āJāai connu des personnes qui veulent construire un monde uni…. viens toi aussi avec nous pour les connaĆ®treā. Elle a Ć©tĆ© organisĆ©e par les mouvements Juniors pour lāUnitĆ© et Jeunes Pour un Monde Uni, branches du Mouvement des Focolaris, et par le Centre Anne Frank de lāArgentine. Les jeunes et adolescents des deux organismes se sont impliquĆ©s activement les mois prĆ©cĆ©dents pour mettre sur pied cette JournĆ©e. Le programme a Ć©tĆ© trĆØs dynamique, caractĆ©risĆ© par des work-shop, des jeux, des dĆ©bats, des moments de partage et des expositions. Lāobjectif Ć©tait de promouvoir dans le respect de chacun un Ć©change culturel, social, politique et religieux, avec tout ce que cela implique et dāaffronter les problĆØmes des jeunes, comme la violence, la discrimination et lāexclusion. Cette JournĆ©e sāadressait aux jeunes provenant de toute lāArgentine, mais aussi dāautres pays dont le Chili, lāUruguay, le Mexique, les Etats Unis, lāItalie, et mĆŖme de JĆ©rusalem. Cette sĆ©rie dāĆ©vĆ©nements sāest terminĆ©e du 21 au 25 aoĆ»t par le IVe Symposium International du Dialogue JudĆ©o-ChrĆ©tien, placĆ© sous lāĆ©gide du ministĆØre des Cultes de lāArgentine. DāĆ©minents intellectuels juifs et chrĆ©tiens, venus du monde entier, ont apportĆ© leur contribution pour approfondir lāargument qui avait Ć©tĆ© choisi : āIdentitĆ© et dialogue : une expĆ©rience qui avanceā. LāĆ©vĆØnement sāest clĆ“turĆ© au MinistĆØre des Affaires EtrangĆØres.
Aoƻt 7, 2011 | Non classifiƩ(e)
Natalia Dallapiccola, la premiĆØre du petit noyau initial deĀ
jeunes filles qui ont suivi Chiara Lubich dans son aventure au focolare, raconteĀ : « Un soir, autour dāune table, unique rescapĆ©e de quelques meubles, Ć la lumiĆØre dāune bougie (on nāutilisait pas lāĆ©lectricitĆ© Ć cause du couvre-feu), Chiara lut ce passageĀ : « Comme je vous ai aimĆ©s, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous vous reconnaĆ®tront pour mes disciplesĀ : Ć lāamour que vous aurez les uns pour les autresĀ Ā» (Jn 13,34-35). Ces paroles nous enflammĆØrent ā poursuit Natalia ā Nous voulions savoir quel Ć©tait le dĆ©sir le plus profond de JĆ©sus, une parole qui nous dise une fois pour toutes ce quāil voulait vraiment de nous. Et voilĆ que nous lāavions trouvĆ©e, la parole-synthĆØse, lāeurĆŖka de notre rechercheĀ Ā». Elle concluaitĀ : « Alors, avant dāaller Ć lāĆ©cole ou au bureau, avant de faire un achat, mĆŖme avant dāaller voir les pauvres, avant de prier, il fallait quāil y ait entre nous lāamour-mĆŖme de JĆ©sus, parce que cāest ce quāil veutĀ : voilĆ ce que nous nous sommes dit. Quand nous sommes sorties, nous sentions que notre vie avait changĆ©, elle avait une saveur diffĆ©rente, elle avait trouvĆ© sa raison dāĆŖtreĀ Ā». La vie de priĆØre personnelle est une sĆØve vitale pour qui adhĆØre Ć la spiritualitĆ© de lāunitĆ©. La relation avec Dieu est Ć la base de chaque action. Mais cette vie de priĆØre est aussi une expĆ©rience profondĆ©ment communautaireĀ : depuis les chants que lāon entonnait pendant les vacances en commun dans les montagnes du Trentin dans les annĆ©es 50, aux musiques trĆØs actuelles des groupes Gen Verde et Gen Rosso, la participation vivante Ć la liturgie, la priĆØre du soir dans les communautĆ©s dispersĆ©es dans le monde, les focolarini mettent en pratique la spiritualitĆ© de communion dans chacune de leurs actions. Cette communion ne se limite pas Ć une priĆØre intimiste, elle a des consĆ©quences dans la vie professionnelle et sociale. Chiara Lubich Ć©crit : « Nous avons une vie intĆ©rieure et une vie extĆ©rieure. Lāune naĆ®t de lāautre, lāune est racine de lāautre, lāune est pour lāautre la ramure de lāarbre de notre vie. « La vie intĆ©rieure est alimentĆ©e par la vie extĆ©rieure. Dans la mesure où je pĆ©nĆØtre dans lāĆ¢me de mon frĆØre, je pĆ©nĆØtre en Dieu qui est en moi. Dans la mesure où je pĆ©nĆØtre en Dieu qui est en moi, je pĆ©nĆØtre dans lāĆ¢me de mon frĆØre. « Dieu-moi-mon frĆØreĀ : tout un univers, tout un royaumeā¦Ā Ā» Et encore : « Plus notre amour pour nos frĆØres grandit, plus notre amour pour Dieu augmenteĀ Ā».
Aoƻt 6, 2011 | Senza categoria
Mercredi 3 aoĆ»t. Sous un ciel limpide, Maria Voce et Giancarlo Faletti ont visitĆ© le centre historique de Ljubljana et le Parlement, dans le souvenir de la visite effectuĆ©e par Chiara Lubich en 1999, puis ils ont rencontrĆ© le vice-prĆ©sident, docteur Vasja Klavora. Il les a accueillis avec une charmante cordialitĆ©, il les a ensuite fait visiter les salles de lāAssemblĆ©e nationale et du Conseil nationalĀ : un regard sur lāhistoire passĆ©e et prĆ©sente de la SlovĆ©nie. Par la suite, Maria Voce et Giancarlo Faletti ont rencontrĆ© le pasteur Ć©vangĆ©lique Geza Filo. Il les a remerciĆ©s pour la contribution des Focolari Ć la cause ÅcumĆ©nique et sociale dans le pays, en dĆ©finissant Chiara Lubich, au nom de son Ć©vĆŖque, comme une personne « envoyĆ©e par DieuĀ Ā».
Un moment de grande importance a Ć©tĆ© la rencontre au Palais des Sports de Medvode, Ć quelques kilomĆØtres de la capitale, avec environ 1200 personnes, provenant de toutes les rĆ©gions du pays, dāoù se dĆ©tachaient de nombreux jeunes couples avec une multitude d’enfants vifs. Cāest une preuve de la diffusion et de la vitalitĆ© de tant de communautĆ©s locales. Un « peupleĀ Ā» ordonnĆ© et soignĆ© sāest prĆ©sentĆ© Ć Maria Voce et Ć Giancarlo Faletti avec des chants et avec le rĆ©cit de lāhistoire des Focolari en SlovĆ©nieĀ : une histoire lumineuse, qui a aussi connu des Ć©tapes difficiles. Rien de superflu dans les tĆ©moignages offerts par les reprĆ©sentants des diffĆ©rentes gĆ©nĆ©rations, avec la chaleur dāune famille qui se rassemble pour cĆ©lĆ©brer la fĆŖte, longtemps attendue.
Puis, au tour de Maria Voce et de Giancarlo Faletti de nouer un dialogue avec les personnes prĆ©sentes Ć travers de nombreuses questions exprimĆ©es par les jeunes et les adultes, par les prĆŖtres et les couples. Leurs rĆ©ponses ont offert des contributions riches en expĆ©rience et en sagesse. « CourageĀ !Ā Ā», a commencĆ© Maria Voce, en slovĆØne. Et ses interventions ont Ć©tĆ© sous lāenseigne de cette exhortation. Peut-ĆŖtre ce sont les nations de lāEurope de lāEst, a-t-elle dit, « qui ont expĆ©rimentĆ© un type dāunitĆ©, avec certaines valeurs, mais qui sāest effritĆ©e parce quāelle nāest pas construite sur DieuĀ Ā». Ce sont justement elles, face Ć lāagressivitĆ© matĆ©rialiste, qui doivent « faire dĆ©couvrir aux autres nations europĆ©ennes quāon ne peut construire une vraie unitĆ© si elle ne repose pas sur DieuĀ Ā». « Vous ā a-t-elle ajoutĆ© ā avec votre expĆ©rience, vous pouvez dire que la seule rĆ©volution avec des rĆ©sultats positifs est celle de lāĆvangile.Ā Ā» De lĆ , la nĆ©cessitĆ© de « vivre et parlerĀ Ā», de « sāamĆ©liorerĀ Ā» en tĆ©moignant avec la vie et la parole la radicalitĆ© de lāĆvangileĀ : sans crainte. Cāest une authentique consigne que Maria Voce offre au peuple slovĆØne, dans cette terre où elle a trouvĆ© tant dāharmonie. « Que cette vie de communion ā conclut-elle ā que nous avons sentie dĆØs notre arrivĆ©e, et qui a caractĆ©risĆ© cette visite ā fruit de lāamour rĆ©ciproque ā, soit totale avec tous et avec chacun. Portons-la au monde entier.Ā Ā» Le lendemain, 4 aoĆ»t, la prĆ©sidente des Focolari a rendu visite Ć Mgr Anton Stres, archevĆŖque de Ljublajna et prĆ©sident de la ConfĆ©rence Ć©piscopale slovĆØne. Puis elle a rencontrĆ© les prĆŖtres du Mouvement et les religieux qui vivent la spiritualitĆ© de lāunitĆ©, avec en conclusion une messe au Sanctuaire de Brezje, Ć 50Ā km de la capitale. Au revoir SlovĆ©nieĀ ! Une visite sous lāenseigne du « vivre la parole Ć©vangĆ©lique, avec la radicalitĆ© des origines du Mouvement, et la faire connaĆ®tre Ć tousĀ Ā». Une consigne enthousiasmante pour ce petit peuple courageux. De lāenvoyĆ© Mario Dal Bello
Aoƻt 6, 2011 | Non classifiƩ(e)
(ā¦) De nombreux jeunes aujourdāhui se rassemblent pour rĆ©cupĆ©rer cette valeur quāest la religion, et tirent de leur collaboration des Ć©nergies de renouveau dans les opĆ©rations ordinaires, sociales, menacĆ©es par des aberrations multiples, comme lāusage homicide de lāĆ©nergie nuclĆ©aire, les tyrannies et la guerre, la drogue et la pratique de la pornographie.
On dit que la nouvelle conscience des jeunes est āaccrochĆ©eā par des corpuscules qui rĆ©duisent la foi Ć un reliquaire dāidĆ©ologies prĆ“nant la violence, forme typique de lāextĆ©riorisation de la force, sous les pressions de la superficialitĆ©. Ces corpuscules, dans un mĆ©li-mĆ©lo de politique et dāanarchisme, peuvent apprendre la substance de la foi rien quāen observant la conduite des Ć©vĆŖques dans les pays menacĆ©s dans leur libertĆ©, dans leur vie mĆŖmeĀ ; celle de croyants sereins et forts qui mettent en mouvement une rĆ©action faite de Ā convictions, quand la luxure et la terreur de dirigeants violents et entretenant la peur ont apportĆ© la dĆ©monstration puissante que, sans la foi en Dieu, on ne vit plus : on meurt. On meurt spirituellement et souvent physiquement, comme on lāobserve avec angoisse dans les pays du tiers-monde.
La tĆ¢che de lāĆ©vangĆ©lisation consiste donc à « implanterĀ Ā» Dieu dans lāĆ¢me (ā¦) Si Il est tout, toutes nos actions dans notre existence, que ce soit pour nos frĆØres ou pour nous-mĆŖmes, se ressentiront de son inspiration.
(ā¦) La journĆ©e alors nāest plus faite de seuls actes de travail et de rapports humains,Ā de culte de sa propre personneĀ ; mais elle est enrichie dāune vie intime plus Ć©levĆ©e, celle de lāEsprit, de qui nous vient une dignitĆ© Ć©gale Ć la libertĆ© qui nous est assurĆ©e par notre filiation au Tout-Puissant. Toute la journĆ©e est une intime prĆ©sence de cet Esprit qui nous donne force dans les Ć©preuves, joie dans les fatigues. De cette prĆ©sence naĆ®t une Ć©vangĆ©lisation spontanĆ©e dont a besoin une grande partie de la sociĆ©tĆ©, laquelle nāest pas athĆ©e, mais ignore lāEvangile.
(ā¦) Lāexistence du chrĆ©tien peut ĆŖtre regardĆ©e par lui-mĆŖme comme par le plus grand nombre comme une existence extĆ©rieure pour gagner, grandir, apprendre, se divertir, et peut-ĆŖtre aussi une opĆ©ration intĆ©rieure pour dĆ©velopper les vertus et sāapprocher de Dieu. Mais plus il ressent le besoin de focaliser toutes les actions de la journĆ©e vers la relation Ć Dieu, et pour cela de les accomplir en les considĆ©rant comme diffĆ©rents moyens de poursuivre lāincarnation du Christ, plus il vivra.
Chacun, et donc aussi la plus humble crĆ©ature, malade, misĆ©rable, impotente, peut assainir, enrichir lāhumanitĆ©, fortifier ses frĆØres. Ainsi rien nāest perduĀ : chaque pensĆ©e, chaque parole, chaque acte entre dans cette vision de la vie crƩƩe par Dieu, sert Ć fournir le matĆ©riau nĆ©cessaire Ć la construction de son rĆØgneĀ ; et toute la journĆ©e prend une valeur sacerdotale, dāassociation faite par lāhomme de la vie du ciel aux besoins de la terre.
(ā¦) LāintĆ©riorisation du christianisme dans lāĆ¢me moderne est, par consĆ©quent, non pas tant un problĆØme de rĆ©formes institutionnelles (ā¦) quāun problĆØme de mĆ©tanoia, cāest-Ć -dire de renaissance quotidienne dans lāapprofondissement du mystĆØre de Dieu, où lāĆ¢me est immergĆ©e dans Sa puissance qui est lāamour.
Città Nuova, n° 13, 10/07/1977, p. 29
Aoƻt 4, 2011 | Focolare Worldwide
JāĆ©tais plus au moins au milieu de lāannĆ©e scolaire, en plein dans les activitĆ©s extra- scolaires que lāĆ©cole organisait lāaprĆØs-midi, mais pour moi qui pratique lāathlĆ©tisme, jāĆ©tais aussi dans la prĆ©paration dāun stage de compĆ©titions qui allait commencer. En mĆŖme temps la professeur dāitalien avait organisĆ© une rencontre avec lāauteur dāun livre que nous avions lu. Quelques jours avant le rendez-vous, mon entraĆ®neur me propose des matchs qui auront lieu justement le jour de la rencontre littĆ©raire. Commence alors le dilemme entre deux choix, entre ce que je prĆ©fĆ©rais faire et la chose juste Ć faire. Jāai cherchĆ© de porter mon attention, non seulement sur mes dĆ©sirs mais aussi sur ceux de ma professeur de franƧais et de mon entraĆ®neur, de baser mon comportement sur les consĆ©quences quāaurait eu celui-ci sur ces deux personnes.
Puisque dans la rencontre avec lāauteur je nāĆ©tais pas impliquĆ©e activement dans aucun rĆ“le autre que celui dāauditrice, je dĆ©cidais dāaller aux compĆ©titions. Ce serait cependant, dans le fait de communiquer ma future absence Ć ma professeur, que mon choix de āāchercher Ć aimerāā se serait prĆ©sentĆ© plus fortement. Je craignais en fait quāelle puisse avoir de la peine parce quāelle tenait beaucoup Ć cette rencontre, alors, avec aussi la suggestion de quelques amies, jāai pensĆ© inventer une excuse, une visite mĆ©dicale ou autre chose, pour me libĆ©rer de ce rendez-vous en Ć©vitant les risques. Mais peut-ĆŖtre grĆ¢ce Ć la faƧon dont jāavais construit lāĆ©vĆ©nement depuis de dĆ©but, en plus de sentir clairement combien ce choix aurait Ć©tĆ© faux, je trouvai le courage pour affronter ce pourtant petit dĆ©fi. A ma grande surprise et celle de la classe entiĆØre, ma professeur nāa eu aucune rĆ©action nĆ©gative, au contraire, elle māa racontĆ© son passĆ© sportif en māencourageant pour la compĆ©tition. Les matches qui suivirent furent pour moi les plus beaux que jāaie jamais jouĆ©s, pour la joie expĆ©rimentĆ©e et parce que cet Ć©vĆ©nement māa dĆ©montrĆ© comme il Ć©tait important que chaque petit choix soit fait dans lāamour, choix que Dieu recueille et multiplie dans le bonheur quāIl donne. Une petite attention Ć respecter le prochain et un petit mensonge qui nāa pas Ć©tĆ© dit pour faire triompher la sincĆ©ritĆ©, la loyautĆ© ā et ensuite aussi la libertĆ© ā, māont fait sentir ĆŖtre ce jour-lĆ Ā une vĆ©ritable gen3Ā ! Qui sont les gen3 pour ElenaĀ ? « Des jeunes qui cherchent Ć vivre lāEvangile et porter lāunitĆ© avec leurs actes. La vie gen3 est une vie quotidienne normale, mais dāune quotidiennetĆ© qui fixe chaque acte dans lāĆ©ternitĆ©, dāune normalitĆ© dans laquelle chaque geste est rendu exceptionnel parce que tournĆ© vers Dieu et tendu Ć la conquĆŖte du ParadisĀ Ā».
Aoƻt 3, 2011 | Focolare Worldwide

Surprise Ć lāarrivĆ©e de Maria Voce et Giancarlo Faletti en SlovĆ©nie : un groupe de Frioulans et de SlovĆØnes au visage souriant les ont accueillis avec des fleurs. Spectacle insolite, Ć©tant donnĆ© que ces deux peuples ont traversĆ© des difficultĆ©s rĆ©ciproques depuis 1918 Ć cause des guerres mondiales. LāidĆ©al Ć©vangĆ©lique des Focolari a su triompher du passĆ©, et cāest pour cela que lāair de fĆŖte du peuple slovĆØne paraĆ®t finement chaleureux.
Une communautĆ© fortifiĆ©e depuis de longues annĆ©es de fidĆ©litĆ©, mĆŖme dans la souffrance, et que Maria Voce, en rencontrant les reprĆ©sentants des diffĆ©rentes sections du mouvement, trouve « mĆ»reĀ Ā», parce que « dāaprĆØs la mĆŖme faƧon de se prĆ©senterĀ Ā», dāĆŖtre, elle a remarquĆ© Ć quel point la communautĆ© sāest enracinĆ©e « dans lāamour rĆ©ciproque, celui qui lie les uns aux autresĀ Ā».
Cāest un petit peuple, d’un point de vue territorial, mais il est dĆ©cidĆ© et concret dans son expĆ©rience Ć©vangĆ©lique. Parmi les initiatives, en plus de la vivacitĆ© des jeunes qui ont rencontrĆ© 600 jeunes de leur Ć¢ge en prĆ©sentant Chiara Luce Badano, une gen bĆ©atifiĆ©e depuis peu, Ć©merge, comme expĆ©rience originale, le contact constructif avec les autres mouvements catholiques, sans lesquels « lāĆglise ne peut continuerĀ Ā», comme lāa dit rĆ©cemment lāarchevĆŖque de Ljubljana, et avec les fidĆØles d’autres Ćglises chrĆ©tiennes et dāautres religions.
Le 20 juin dernier, les principaux reprĆ©sentants des religions en SlovĆ©nie ont signĆ© et lancĆ© un appel public Ć la libertĆ© religieuse, face Ć une tendance laĆÆciste toujours plus rĆ©pandue. Auparavant, des milliers de personnes avaient manifestĆ© pour la dĆ©fense des valeurs de la famille et contre une lĆ©gislation qui va Ć son encontre. Des initiatives pour lesquelles la communautĆ© du mouvement est engagĆ©e avec conviction, visant cette « qualitĆ© des rapports qui fait la famille, cet esprit Ć©vangĆ©lique qui est lāesprit de familleĀ Ā», comme lāa soulignĆ© Maria Voce, Ć la fin du premier jour en terre slovĆØne.

Un autre moment trĆØs significatif a Ć©tĆ© la visite de Maria Voce et Giancarlo Faletti, le 2 aoĆ»t, Ć une initiative dāune importance Ć©ducative remarquable, en plus dāĆŖtre spirituelleĀ : la garderie « Rayon de soleilĀ Ā», dans la ville historique de Skofja Loka, Ć 25Ā km de la capitale. Une localitĆ© immergĆ©e dans le vert, dominĆ©e par un chĆ¢teau ā un des deux mille de lāĆtat ā demeure dāĆ©tĆ© des anciens Patriarches dāAquilĆ©e.
28 éducateurs, dont une vingtaine des Focolari, poursuivent depuis 2003 un projet éducatif pour 120 enfants, de six mois à six ans, fondé sur la spiritualité communautaire de Chiara Lubich.
Il est surprenant de constater comment, Ć partir de lāexpĆ©rience Ć©vangĆ©lique, est nĆ© un projet-pilote qui prĆ©voit une Ć©ducation Ć la vie fondĆ©e sur le rapport rĆ©ciproque dāamour et de respect, dāĆ©coute, dans lequel sont impliquĆ©s, Ć divers titres, les Ć©ducateurs, les parents, en plus des enfants eux-mĆŖmes.
MĆŖme si ce nāest pas du catĆ©chisme au sens traditionnel, la figure de JĆ©sus est prĆ©sentĆ©e, lui qui est aussi nĆ© dans la simplicitĆ© d’une familleĀ ; une figure qui accompagne la croissance de ces enfants, les ouvrant Ć la foi.
Une expĆ©rience qui a du succĆØs. Des demandes fleurissent pour ouvrir des garderies sur ce modĆØle. Mais peu savent combien de souffrance ā lāĆtat soutient trĆØs peu lāinitiative ā il y a Ć lāorigine.
Maria Voce, en exhortant les Ć©ducateurs à « écrire leur extraordinaire expĆ©rienceĀ Ā», nāa rien fait dāautre que donner de la valeur et une signification Ć une Åuvre qui sāemploie Ć Ć©duquer les enfants dans une dimension relationnelle fondĆ©e sur le commandement de JĆ©sus « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimĆ©sĀ Ā».Ā Un moment historique pour la garderie « Rayon de soleil » : un nom qui exprime la sensation qui transparaĆ®t en la visitant. Maria Voce, au milieu de la joie gĆ©nĆ©rale, a indiquĆ© comme protecteurs deux focolarini frĆØre et sÅur qui ont eu un amour intense pour la jeunesseĀ : Camilla et Vincenzo Folonari.
De lāenvoyĆ© Mario del Bello
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Aoƻt 3, 2011 | Non classifiƩ(e)
Aoƻt 3, 2011 | Focolare Worldwide
De la communautĆ© des Focolari du Kenya nous avons su lāengagement immĆ©diat pris pour pouvoir rĆ©pondre rapidement Ć lāappel de Benoit XVIĀ : sauter un repas et donner lāĆ©quivalent pour aider la Somalie. Giovanna Vasquez et Flavio de Oliveiria nous Ć©criventĀ : « TrĆØs chers tous, comme vous lāavez su par les nouvelles de la radio, de la tĆ©lĆ©vision et des journaux, la Corne dāAfrique est en train de vivre une grande catastrophe humanitaire. Nos frĆØres et sÅurs ont touchĆ© le fond du puits et meurent par manque de nourriture et dāeau Ć cause de la sĆ©cheresse qui frappe la rĆ©gion.Ā Ā» Les associations engagĆ©es sur place sont nombreuses, tandis que le Conseil Pontifical Cor Unum a envoyĆ© au nom du Pape, une premiĆØre aide de 50.000 euro, Ć travers lāEvĆŖque de Djibouti et lāAdministrateur apostolique de Mogadiscio, Mg. Giorgio Bertin. Dans leur lettre, les responsables des Focolari au Kenya continuent en faisant mention dāun point fondamental de la spiritualitĆ© focolarine, qui reconnaĆ®t dans chaque drame de lāhumanitĆ© un visage de JĆ©sus sur la croix. « Devant ce visage de JĆ©sus AbandonnĆ© nous nous sommes demandĆ©s ce que nous pouvions faire pour soulager au moins un peu ces souffrances et il nous est venu Ć lāesprit de lancer une campagne que nous voulons appelerĀ : āāĀ Sauter un repasāā (skip a meal). Ce qui signifie se priver dāau moins un repas durant ce mois dāaoĆ»t et avec lāĆ©quivalent pouvoir vivre cette phrase de lāEvangileĀ : āāā¦jāavais faim et vous māavez donnĆ© Ć mangerā¦(Mt 25,35). En vivant plus que jamais la fraternitĆ© universelle, nous vous saluons.Ā Ā» Les sommes que nous rĆ©ussirons Ć recueillir Ć travers la gĆ©nĆ©rositĆ© de tous seront mises Ć disposition des diocĆØses intĆ©ressĆ©s dĆ©jĆ directement engagĆ©s dans lāaide aux populations touchĆ©es. Pour soutenirĀ ce drame humanitaire, vous pouvez envoyer vos dons au compte suivant. En France : Association HumanitĆ© Nouvelle Chez Yves POMMIER 25 Ā domaine de la Butte Ć la Reine 91120 PALAISEAU >>> Mettre au dos du chĆØque, don pour āUrgence Corne dāAfriqueāā…
Aoƻt 1, 2011 | Focolare Worldwide
Ces annĆ©es, tu tāes rendue dans tous les continents, Ć la rencontre de cultures et de situations sociales trĆØs diverses.Tu as appris Ć connaĆ®tre de prĆØs les diffĆ©rentes communautĆ©s des Focolari. Ć la lumiĆØre de ces riches expĆ©riences vĆ©cues, pourrais-tu nous dire quelle est, telle que tu la vois, la vocation, principale du Mouvement dans le monde? Ā«Cāest la vocation Ć lāunitĆ©, la vocation Ć contribuer, sur toutes les latitudes, dans les contextes et selon les modalitĆ©s les plus divers, Ć la rĆ©alisation de lāut omnes unum sint (Que tous soient un), la demande faite par JĆ©sus Ć son PĆØre. Cāest lāobjectif auquel nous sommes appelĆ©s, une exigence qui sāimpose Ć chacun de nous pour participer au charisme de lāunitĆ© (ā¦) Ā». Avant dāarriver en SlovĆ©nie, tu as visitĆ© la Russie, la TchĆ©quie et la Hongrie, et donc trois pays symptomatiques et significatifs de lāex ābloc soviĆ©tiqueā. Quāest-ce qui tāas incitĆ©e Ć entreprendre ces voyages Ā«Cāest le mĆŖme motif que celui qui māa guidĆ©e lorsque je mesuis rendue en Asie, en Afrique du Nord et dans dāautres pays dāEurope: un effort pour promouvoir les rapports. Voyager signifie pour moi, Ć chaque fois, adopter une attitude dāĆ©coute qui me permette dāaccueillir les problĆØmes et les richesses des peuples que je rencontre, les potentialitĆ©s existantes et celles qui peuvent se dĆ©velopper Quelles sont ces potentialitĆ©s que jāai trouvĆ©es dans ces pays dont, pendant des dĆ©cennies, le socle Ć©tait lāidĆ©ologie communiste? Chiara Lubich a toujours perƧu, dans cette rĆ©gion du monde, une vocation particuliĆØre Ć lāunitĆ©, rĆ©pondant en rĆ©alitĆ© Ć lāexpĆ©rience dāunitĆ© forcĆ©e qui marquait ces pays. En 1989, dĆØs aprĆØs la chute du mur, Chiara a perƧu les Ć©vĆ©nements comme un grand pas vers lāunitĆ©. Le processus a pu quand mĆŖme sauvegarder les valeurs qui existaient jusque lĆ dans ces sociĆ©tĆ©s: lāaspiration Ć lāunitĆ©, une vision globale du monde, lāattention portĆ©e aux classes les plus dĆ©favorisĆ©es, lāexaltation du caractĆØre social de lāhomme. De grands idĆ©aux, que bien souvent les faits contredisaient de maniĆØre flagrante. Il sāest avĆ©rĆ© quāils avaient perƧu que le charisme de lāunitĆ© que le Saint-Esprit leur avait donnĆ© pouvait contribuer Ć enraciner ces idĆ©es prĆ©cisĆ©ment lĆ où se trouvait leur origine premiĆØre; en Dieu. (ā¦) LāunitĆ© peut vĆ©ritablement distinguer cette rĆ©gion de faƧon particuliĆØre. En effet, vu en Dieu, plus grande est la diversitĆ© et dāautant plus extraordinaire peut ĆŖtre lāexpĆ©rience dāunitĆ© qui en dĆ©coule. Jāen ai eu les prĆ©misses lāĆ©tĆ© dernier au cours de mon voyage en Croatie, au cours duquel jāai rencontrĆ© un groupe de membres du Mouvement provenant de diffĆ©rents horizons gĆ©ographiques et culturels: autant de peuples qui composaient un seul peuple, uni au nom de Dieu et qui vivait pour lāunitĆ© (…)Ā».
Ces derniĆØres annĆ©es, la SlovĆ©nie a connu une polarisation croissante de la socitĆ©tĆ© qui affecte les rapports entre lāĆglise et le monde laĆÆque, allant jusquāĆ mener parfois Ć une certaine intolĆ©rance. Comment guĆ©rir cette blessure et contribuer Ć restituer les vraies valeurs dans le monde dans lequel nous vivons? Ā«Je pense que, avant tout, il convient de croire et de faire confiance Ć la force du vrai et du profond existant dans lāĆ¢me de tout homme. Toutes personnes, croyantes ou non, portent en elles des valeurs. Il sāagit de mettre en lumiĆØre le positif qui est en chacun et de parvenir Ć jeter des ponts entre tous. Sur ce point, le charisme de lāunitĆ© que nous cherchons Ć vivre a en soi une force et une lumiĆØre qui vont au-delĆ de nos personnes. (ā¦) Je crois encore que ces valeurs peuvent ĆŖtre Ć©maner du tĆ©moignage, personnel et communautaire: la valeur de la vie, de lāhomme, de la famille … ce sont des valeurs que Dieu met en nous et qui doivent transparaĆ®tre de notre vie, lui imprimant une plĆ©nitude qui soit convaincante. Enfin, je dirais quāil convient de donner aussi son point de vue, mais librement, avec un certain dĆ©tachement, dans le respect de lāautre. En un mot, comme don dāamourĀ». Voir lāentretien intĆ©gral par Irena Santoro – Source: Novi Svet
Aoƻt 1, 2011 | Focolare Worldwide
Sur cette terre ancienne, le christianisme est parvenu durant le VIIIĆØme siĆØcle Ć faire entrer dans lāorbite Ć©vangĆ©lique un peuple qui, durant le VIĆØme siĆØcle, Ć©tait joint Ć la Moravie et Ć la Pannonia (Hongrie actuelle). Durant des siĆØcles, la SlovĆ©nie a eu son destin liĆ© aux Ć©vĆ©nements de lāempire autrichien, de forte matrice catholique. AprĆØs les souffrances du premier conflit mondial, elle a Ć©tĆ© englobĆ©e dans la Yougoslavie, dont elle est devenue indĆ©pendante en 1991. Terre, donc, riche dāhistoire et de foi, mais aussi de souffrances. Par consĆ©quent sensible aux valeurs Ć©vangĆ©liques comme celles remises en lumiĆØre par la spiritualitĆ© focolarine, Ć©tant donnĆ© que dĆ©jĆ dĆØs 1958 un prĆŖtre de lāEst participa Ć la Mariapolis de Fiera di Primiero, diffusant ensuite avec dāautres le message de faƧon capillaire et silencieuse. Les Focolari en Slovenie ā Naissent alors de petites communautĆ©s riches de vie, ce qui dĆ©bouche naturellement en 1966 sur lāouverture du premier focolare Ć Ljubljana, dans un sous-sol, et ensuite dāun second focolare en 1974.
Une vie fervente pullule, dans les familles, entre les jeunes, dans les paroisses et le Mouvement grandit jusquāĆ devenir āāun petit peupleāā. Le rĆ©gime communiste Ć©videmment contrĆ“le lāactivitĆ© de tous les habitants, y compris les adhĆ©rents au Mouvement, mais la vie ne sāarrĆŖte pas, tant et si bien quāen 1986 Ć Bohinj, sāorganise la premiĆØre Mariapolis-vacances, qui deviendra un point lumineux pour beaucoup. Pour certains ce sera la premiĆØre rencontre avec Dieu, et dāautres Le retrouveront aprĆØs des annĆ©es. Dans les annĆ©es soixante dix un Ć©vĆ©nement inoubliableĀ : la tournĆ©e du Genrosso. Quatre spectacles au Palais des Sports affichaient complet. Le sommet du spectacle fut le chant āāMarieāā en langue slovĆØne. Pour la premiĆØre fois depuis 1945, une chanson au contenu spirituel Ć©tait chantĆ©e en dehors des Ć©glises et transmise par la tĆ©lĆ©vision. LāĆ©croulement du Mur de Berlin ouvre une nouvelle Ć©tape. La libertĆ© fait que lāon peut parler du Mouvement, se rencontrer, organiser une nouvelle tournĆ©e du Genverde et du Genrosso, reprĆ©senter la revue Novi Svet (Nouvelle CitĆ©), nĆ©e dans les annĆ©es soixante, avec une nouvelle prĆ©sentation et un tirage de 2300 copies.
Aujourdāhui, Maria Voce trouvera un Mouvement dĆ©veloppĆ©, qui collabore toujours plus activement avec lāEglise catholiqueĀ ; en dialogue avec les diverses Eglises chrĆ©tiennesĀ ; ouvert, grĆ¢ces Ć quelques exploitations, Ć la rĆ©alitĆ© de lāEconomie de Communion. Ā Le nom du Centre Mariapolis de Planina est « SpesĀ Ā», espĆ©rance. Il ne peut y avoir de meilleure parole pour le voyage de Maria Voce sur une terre où lāespĆ©rance a Ć©tĆ© Ć©prouvĆ©e et vĆ©cue avec intensitĆ© durant ces dĆ©cennies. De Mario Dal Bello
Juil 31, 2011 | Non classifiƩ(e), Parole di vie
Ce verset fait partie dāun contexte dans lequel lāauteur veut montrer la supĆ©rioritĆ© infinie du sacrifice de JĆ©sus par rapport aux sacrifices de lāancienne Loi. A la diffĆ©rence de ces sacrifices au cours desquels on offrait Ć Dieu des animaux en holocauste ou, du moins, des prĆ©sents extĆ©rieurs Ć lāhomme, JĆ©sus, poussĆ© par un amour immense, a offert au PĆØre, tout au long de sa vie terrestre, sa propre volontĆ©, il sāest offert tout lui-mĆŖme.
« Voici, je suis venu pour faire ta volonté. »
Cette parole nous donne la clĆ© de lecture de la vie de JĆ©sus, elle nous aide Ć en saisir lāaspect le plus profond et Ć percevoir le fil dāor reliant toutes les Ć©tapes de son existence : son enfance cachĆ©e, les tentations, ses choix, son activitĆ© publique, jusquāĆ la mort sur la croix. A chaque instant, dans chaque situation, JĆ©sus nāa cherchĆ© quāĆ accomplir la volontĆ© du PĆØre. Et cela de faƧon radicale, refusant mĆŖme les propositions les plus intĆ©ressantes si elles nāĆ©taient pas en plein accord avec cette volontĆ©.
« Voici, je suis venu pour faire ta volonté. »
Cette phrase nous fait comprendre la grande leƧon que contient toute la vie de JĆ©sus. La chose la plus importante est dāaccomplir non pas notre volontĆ© mais celle du PĆØre, dāĆŖtre capables de nous dire ānonā Ć nous-mĆŖmes pour dire āouiā au PĆØre. Le vĆ©ritable amour de Dieu ne consiste pas en de belles paroles, de beaux sentiments ou de belles idĆ©es, mais dans lāobĆ©issance Ć ses commandements. Le sacrifice de louange que Dieu attend de nous, cāest lāoffrande pleine dāamour, que nous lui faisons, de ce que nous avons de plus intime, de ce qui nous appartient le plusĀ : notre volontĆ©.
« Voici, je suis venu pour faire ta volonté. »
Comment vivre la Parole de vie de ce moisĀ ? Elle est une de celles qui souligne le plus lāaspect « à contre-courantĀ Ā» de lāEvangile. Elle sāoppose en effet Ć notre tendance si profonde de chercher notre volontĆ©, de suivre nos instincts et nos sentiments. Cette Parole est aussi une de celles qui choquent le plus lāhomme moderne. Nous vivons Ć lāĆ©poque de lāexaltation du moi, de lāautonomie de la personne, de la libertĆ© comme une fin en soi, de lāautosatisfaction comme rĆ©alisation de lāindividu, du plaisir considĆ©rĆ© comme le critĆØre des choix personnels et le secret du bonheur. Mais nous connaissons aussi les consĆ©quences dĆ©sastreuses dāune telle mentalitĆ©. Eh bien, Ć cette culture fondĆ©e sur la recherche de notre propre volontĆ©, sāoppose celle de JĆ©sus, totalement orientĆ©e vers lāaccomplissement de la volontĆ© de Dieu, avec les effets merveilleux quāil nous procure. Nous chercherons donc Ć vivre la Parole de ce mois en choisissant nous aussi la volontĆ© du PĆØre, en en faisant, comme lāa fait JĆ©sus, la rĆØgle et le moteur de toute notre vie. Nous vivrons alors une aventure divine dont nous serons Ć©ternellement reconnaissants Ć Dieu. Elle nous permettra de devenir saints et de faire rayonner lāamour de Dieu en de nombreuses personnes. Chiara Lubich
Juil 30, 2011 | Non classifiƩ(e)
Cāest la joie vĆ©ritable. Elle se lit sur les visages, dans les yeux, dans les gestes. Elle sāenracine au plus profond de lāĆŖtre humain et libĆØre des Ć©nergies enfouies qui se sentent poussĆ©es Ć agir. Joie qui se rĆ©pand, libĆØre, et aide Ć lire les Ć©vĆ©nements de la vie. Cette expĆ©rience fut le seul rĆ©cit qui caractĆ©risa les premiers temps du Mouvement et le point de dĆ©part de ceux qui font cette dĆ©couverte. Ainsi pour Graziella De Luca, dans la salle Massaia où se rĆ©unissait la communautĆ© naissante des Focolari, Ć Trente, au cours des premiĆØres annĆ©es de lāaventure de lāunitĆ©. « Pendant que Chiara parlait ā dit-elle ā jāai vu avec les yeux de lāĆ¢me une lumiĆØre Ć©blouissante et jāai compris que cette lumiĆØre Ć©tait Dieu, lāamour infini. La comprĆ©hension accompagnait cette lumiĆØre intĆ©rieureĀ : dire ājāai comprisā, cependant, Ć©tait dĆ©jĆ trop long, il sāagissait dāune sensation immĆ©diate. CāĆ©tait Dieu, amour infini, qui venait assouvir la soif de mon Ć¢me, il ne restait plus aucun vide en moi. CāĆ©tait ce que jāavais cherchĆ© depuis toujours.Ā Ā» LāexpĆ©rience dāĆŖtre aimĆ©s de Dieu et de rĆ©pondre avec amour est la trame de chaque histoire racontĆ©e, Ā quels que soient les cadres de vie et les lieux où le Mouvement opĆØre. Que ce soit dans les petits groupes de partage ou dans les rencontres publiques organisĆ©es par le Mouvement, cāest lāimpulsion vers la fraternitĆ© universelle qui nous pousse, lĆ où nous nous trouvons, Ć vivre dans le moment prĆ©sentĀ : en famille, Ć lāĆ©cole, au travail, mĆŖme sur un lit dāhĆ“pital. Cāest ce rayonnement naturel, personnel et communautaire, qui amĆØne, par exemple, Ć opĆ©rer une profonde inculturation de lāĆvangile et du « charisme de lāunité » en Afrique, ainsi dāailleurs que dans tous les autres pays et continents. En soulignant que notre Ć©poque est appelĆ©e Ć vivre lāunitĆ©, Chiara Lubich Ć©crivaitĀ : « Si nous la vivions ainsi, les consĆ©quences sur la sociĆ©tĆ© seraient vite Ć©videntes. Lāune dāelles serait une estime rĆ©ciproque entre les Ćtats, entre les nations. Cāest une notion bien inhabituelle pourtant. Nous sommes habituĆ©s Ć considĆ©rer les frontiĆØres entre les nations comme quelque chose de fort, nous craignons la puissance des autres pays. Tout au plus crĆ©e-t-on des alliances, chacun Ć son avantage. Et il est difficile dāimaginer que lāon puisse faire quelque chose uniquement par amour dāune autre nation, car la morale populaire nāest jamais allĆ©e jusque-lĆ . Pourtant quand la vie du Corps mystique se sera dĆ©veloppĆ©e entre les individus au point quāils aimeront effectivement leur prochain ā blanc ou noir, rouge ou jaune ā comme eux-mĆŖmes, il sera facile dāappliquer cette loi entre les Ćtats. Un phĆ©nomĆØne nouveau apparaĆ®tra, car lāamour trouve les points communs et rend semblables. Les nations apprendront le meilleur les unes des autres et les qualitĆ©s deviendront patrimoine commun. Alors ce sera vraiment lāunitĆ© et la variĆ©tĆ©. Un peuple apparaĆ®tra, un peuple qui sera fils de cette terre, mais pĆ©tri des lois du cielĀ : le « peuple de DieuĀ Ā».
Juil 28, 2011 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Ils sont cinq, ils sont colorĆ©s, ils ont du ressortĀ : ce sont les āSpringWillāĀ ! Ces drĆ“les de petits bonshommes aux noms anglais Ć©vocateurs (Follow = Suis la boussole qui te mĆØne vers DieuĀ ; Listen = Ecoute la petite voix qui te suggĆØre la voie Ć suivreĀ ; Reset With Joy = AprĆØs l’Ć©chec, Recommence dans la JoieĀ ; Now = maintenant) ont accompagnĆ© sous la forme de badges les 570 participants Ć la Mariapolis de Saint-Vith, dans leur quĆŖte de la rĆ©ponse Ć donner Ć lāamour de Dieu. Dans le contexte particulier de la Belgique, où les diffĆ©rences de langue et de culture semblent si difficiles Ć concilier actuellement (depuis plus dāune annĆ©e, le pays cherche Ć se donner un nouveau gouvernement), le dĆ©fi de la Mariapolis Ć©tait de faire expĆ©rimenter lāunitĆ© dans la diversitĆ©, faire dĆ©couvrir que lā « autreĀ Ā», dans sa spĆ©cificitĆ©, est un vĆ©ritable don. A commencer par le camping, où nĆ©erlandophones, francophones et germanophones belges se retrouvaient cĆ“te Ć cĆ“te dans les diffĆ©rents quartiers⦠avec leurs voisins luxembourgeois. Tout au long de la semaine les Ć¢ges, les origines, les cultures se sont mĆ©langĆ©s, dans les jeux, les thĆØmes et les tĆ©moignages, les diffĆ©rents workshops. Partout cāĆ©tait la joie de se dĆ©couvrir rĆ©ciproquement. Ā Les jeunes ont vraiment donnĆ© le meilleur dāeux-mĆŖmes et leur enthousiasme Ć©tait immanquablement contagieux. Chez tous, on a senti une grande soif spirituelle, le dĆ©sir dāaller en profondeur, de trouver Dieu.
Cette mosaĆÆque harmonieuse paraissait une rĆ©plique vivante du message du Roi Albert II qui, le jour de la fĆŖte nationale, le 21 juillet, avait invitĆ© les citoyens des diffĆ©rentes communautĆ©s linguistiques Ć aller les uns vers les autres pour se connaĆ®tre mutuellement. La syntonie Ć©tait Ć©galement grande avec les paroles des trois Ć©vĆŖques qui sont passĆ©s Ć la Mariapolis. Dans un moment de communion Ā empreinte de simplicitĆ©, Mons. Lemmens, lāĆ©vĆŖque auxiliaire de Bruxelles, a demandĆ© Ć tous dāĆŖtre porteurs dāespĆ©rance, dāaller au-delĆ du dĆ©couragement qui envahit le pays. Le Nonce apostolique Mons. Berloco a soulignĆ© lāimportance de se mettre Ć lāĆ©coute, et Mons. Jousten, Ć©vĆŖque de LiĆØge, Ć©tait fort impressionnĆ© par les rĆ©alisations de lāĆ©conomie de communion, semences dāune nouvelle sociĆ©tĆ©.
Toute la Mariapolis a Ć©tĆ© impliquĆ©e dans le lancement du projet āĀ Together4Peaceā, projet des Juniors pour un Monde uni, destinĆ© Ć stimuler la crĆ©ativitĆ© des jeunes sans avoir recours Ć la violence en proposant de faire lāexpĆ©rience de lāunitĆ© dans la diversitĆ©. Soutenu par le collectif artistique Gen Rosso, le projet se conclura par la production dāune comĆ©die musicale, Streetlight, dans le cadre de lāĆ©vĆ©nement « Ensemble pour lāEurope Ā», Ć Bruxelles, le 12 mai 2012.
Juil 28, 2011 | Non classifiƩ(e)
Juil 28, 2011 | Non classifiƩ(e)
Voir la vidĆ©o (italien) (2ā30) Ā« La proposition du dialogue va beaucoup plus loin que la simple tolĆ©rance qui dĆ©jĆ , Ć l’Ć©poque où elle a vu le jour, avait Ć©tĆ© une conquĆŖte et continue Ć ĆŖtre dans notre sociĆ©tĆ© une valeur Ć risque. VoilĆ dĆ©jĆ deux siĆØcles, Lord Stanhope disait que viendra le jour où la tolĆ©rance ā d’abord implorĆ©e comme une grĆ¢ce puis reconnue comme un droitĀ ā sera considĆ©rĆ©e une offense. Il supposait que ce jour-lĆ ā le moment est venu, espĆ©rons-leĀ ā on serait finalement sensibles Ć une valeur plus Ć©levĆ©e, le dialogue. Cela signifie plus que tolĆ©rer l’autre, le respecter profondĆ©ment, accueillir ses idĆ©es dans leur diversitĆ© pour avoir un avis diffĆ©rent du nĆ“tre, et surtout pour Ć©tablir entre nous des rapports de fraternitĆ© vĆ©ritable. Que penses-tu de cette rĆ©flexionĀ ? Ā» Je pense sans aucun doute que le dialogue dĆ©passe de beaucoup la tolĆ©rance, mĆŖme si je ne la mĆ©priserais pas complĆØtement, car il vaut mieux dans certains cas qu’il y ait la tolĆ©rance, pour Ć©viter des disputes, des luttes. Mais le dialogue c’est tout autre chose, c’est un enrichissement rĆ©ciproque, c’est s’aimer, c’est se sentir dĆ©jĆ frĆØres, c’est crĆ©er dĆ©jĆ la fraternitĆ© universelle sur cette terre, c’est tout autre chose. Mais le dialogue est vrai s’il est animĆ© par un amour vrai. L’amour est vrai, vĆ©ritable, si c’est un amour dĆ©sintĆ©ressé ; sinon, ce n’est pas de l’amour. C’est quoiĀ ? C’est de l’Ć©goĆÆsme. Vous m’avez posĆ© plusieurs questionsĀ : s’il se peut queĀ l’amour, que le dialogue soit intĆ©ressĆ©. Mais dans ce cas ce serait un dialogue construit sans l’amour, ce ne serait plus un dialogue, mais autre choseĀ : du prosĆ©lytisme. Le prosĆ©lytisme doit ĆŖtre banni, il n’a pas sa place ici, sinon on n’est plus en dialogue. Dialoguer signifie aimer, donner ce que nous avons en nous par amour de l’autre, ainsi que recevoir et s’enrichir. C’est cela le dialogueĀ : devenir, comme le disent nos Gen, “des hommes monde” qui contiennent tous les autres et qui sont parvenus Ć donner ce qu’ils sont eux-mĆŖmes. (…) Je voudrais Ć©voquer les premiers temps, où nous avions compris que notre ligne de vie, c’Ć©tait l’amour. Mais tout aussi forte, la conviction que cet amour devait ĆŖtre dĆ©sintĆ©ressé ! On ne peut pas aimer pour conquĆ©rir quelqu’un, on ne peut pas aimer pour constituer notre groupe Ć nous, on ne peut pas aimer pour avoir un impact au bureau ou Ć l’Ć©cole… nonĀ : ce qu’il faut faire, c’est aimer pour aimerĀ ; nous, nous le faisions pour une motivation surnaturelle Ć cause de notre foi chrĆ©tienne. Quant Ć vous, faites-le pour la sociĆ©tĆ© fraternelle, pour diffuser cette valeur, mais non pas pour conquĆ©rir… C’est d’ailleurs pour cela qu’un grand nombre de personnes a Ć©tĆ© conquis, c’Ć©tait une consĆ©quence, car elles se sentaient libres et, voyant la beautĆ© de notre vie, elles suivaient notre voie. Nous pĆ©nĆ©trerons nous aussi dans le monde des personnes d’autres convictions, si nous aimons de cette maniĆØre. Castel Gandolfo, le 8 fĆ©vrier 1998
Juil 27, 2011 | Focolare Worldwide
Plusieurs foisĀ sur les pages du focolare.org. durant les mois prĆ©cĆ©dents nous avons donnĆ© des nouvelles des actions de reconstruction et de dĆ©veloppement dans lāĆ®le des CaraĆÆbes. Dans un rĆ©cent voyage, Michele Zanzuchi, directeur de Citta Nuova, a rencontrĆ© Wilfrid Joachin, haĆÆtien, coordinateur des projets des Focolari dans lāĆ®le. Nous vous rapportons quelques donnĆ©es intĆ©ressantes ressorties du reportage (cfr. Citta Nuova n. 12/2011)
« Wilfrid me parle de trois Ć©coles en construction, trois des sept quāil coordonne avec le projet Pacne, āāAssociation contre la pauvretĆ© du Nord EstĀ āā. Une initiative quāil a voulu mettre sur pied avec dāautres amis du Mouvement des Focolari pour rĆ©ussir Ć ne pas faire dĆ©pendre le dĆ©veloppement de la rĆ©gion de sa seule bonne volontĆ© et des amis, en impliquant beaucoup dāhommes et de femmes. Trois principes guident PacneĀ : grandir comme chrĆ©tiensĀ ; grandir intellectuellementĀ ; grandir professionnellement. « HaĆÆti ā poursuit Wilfrid ā est un Pays qui vit de lāaide provenant de lāextĆ©rieur, mais cela ne suffit mĆŖme pas Ć la survivance. Il faut rĆ©ussir Ć crĆ©er du travail. Si Ć HaĆÆti 1ā85 pour cent de la population nāa pas de quoi vivre, si lāanalphabĆ©tisme rejoint 1,80 pour cent de la population, si les jeunes et haĆÆtiens ayant eu leur brevet ou leur diplĆ“me, une fois leur certificat dāĆ©tudes obtenu, vont faire les maƧons et les journaliers dans RĆ©publique Dominicaine voisine, il faut changer les choses, provoquer un dĆ©veloppement endĆ©mique. Malheureusement les politiques bloquent toutĀ : le cercle vicieux nāest pas interrompu. Ici nous avons dĆ©marrĆ© un groupe de rĆ©flexion, animĆ© par une forte foi.Ā Ā»
Pacne ā Petit Ć petit Pacne commence Ć influencer aussi les administrateurs locaux. LaĀ responsabilitĆ© spirituelle reƧue par la Parole de Vie vĆ©cue intĆ©resse les politiciens et gagne une pertinence sociale et politique. « Nos rĆ©alisations ā māexplique-t-il ā sont aussi une faƧon de montrer aux politiciens que quelque chose peut changer.Ā Ā» Comme par exemple la scolarisationĀ : il existe des famille de 12 enfants dont deux seulement vont Ć lāĆ©cole. Il faut arriver Ć sensibiliser les parents. Nous avons aussi financĆ© des bourses dāĆ©tudes pour permettre Ć nos enfants dāĆ©tudier Ć Port-au-PrinceĀ et dans une autre ville du Pays et de la RĆ©publique Dominicaine. Ils sont maintenant quatorze, quasi tous des jeunes qui depuis lāadolescence ont bĆ©nĆ©ficiĆ© des adoptions Ć distance de AFA ā Action pour Familles Nouvelles. Maintenant, aprĆØs 15 annĆ©es, nous commenƧons Ć recueillir les fruits, et Pacne bĆ©nĆ©ficie de ces jeunes professionnels, parce que dans leur contrat existe lāaccord de consacrer le 25 pour cent de leur temps Ć la croissance sociale, sanitaire et culturelle du Mont OrganisĆ©. Leur exemple montre quāun dĆ©veloppement est possible et Ć la portĆ©e de toute la communauté ». ā
āLe Centreāā ā Un peu en retrait de la route du village de Savanette, se dresse le āāCentreāā, colorĆ©, harmonieux, en cours dāachĆØvement. Seront accueillies des familles et des personnes seules qui nāont plus ni maison ni aide. « Quand une personne ou une famille est acceptĆ©e āĀ une vingtaine de noyaux familiaux, une cinquantaine de personnes ā on signe avec eux un contrat, confirmĆ© par les autoritĆ©s locales, civiles et religieuses. Quelques uns sont arrivĆ©s de Port-au-Prince aprĆØs le tremblement de terre.Ā Ā» Au total les enfants aidĆ©s avec les Ć©coles sont 1069, plus 131 jeunes en apprentissage professionnel. Il y a maintenant un projet supplĆ©mentaire de 12 classes avec une bibliothĆØque, des services, un puits, une routeĀ Ā». Wilfrid continueĀ : « Ici, il y a toujours quelquāun qui sāoccupeĀ de quelquāun dāautreĀ : cāest la logique de lāunitĆ© qui ne laisse personne seul.Ā Ā» Certainement les moments de partage liĆ©es Ć la Parole de Vie sont les plus importants et une centaine de personnes y participent chaque foisĀ : « LāEvangile est une force spirituelle, mais aussi de dĆ©veloppement social et humainĀ Ā». Aide concrĆØte ā grĆ¢ce Ć la collaboration entre AFN, AMU, JPMU, et en accord avec Pacne, aprĆØs le tremblement de terre de janvier 2010 a commencĆ© la construction dāun centre pour lāaccueil des familles qui nāont plus rien, avecĀ :
- Construction de 20 habitationsĀ ;
- RĆ©alisation dāun puits pour lāeau potableĀ ;
- Formation Ć lāauto subsistance pour prĆ©parer les personnes Ć Ā entreprendre des cultures agricoles et de petites activitĆ©s artisanalesĀ ;
- Des bourses dāĆ©tudes universitairesĀ ;
- De nouveaux soutiens Ć distance pour les enfants accueillis au centre.
Juil 26, 2011 | Focolare Worldwide
Oslo, 25 juillet ā Ā Une retraite aux flambeaux de 200.000 personnes dĆ©file dans le centre de la ville en mĆ©moire de tous les morts et les blessĆ©s de lāattentat du vendredi 22 et dĆ©montre Ā«que nous ne nous laissons pas abattre par la situation mais quāil est possible pour chacun dāĆŖtre solidaire et proche de tous les autres et que cāest ce qui est dĆ©jĆ vĆ©cu dans notre villeĀ». Cāest ce quāĆ©crit Helga Koinegg, une autrichienne du Focolare dāOslo, en NorvĆØge depuis 22 ans. Elle continue: Ā«Pour des raisons de sĆ©curitĆ©, on a dĆ©cidĆ© dāarborer des roses plutĆ“t que des flambeaux. En peu de temps, les fleuristes ont Ć©tĆ© pris dāassaut et tous les stocks Ć©taient Ć©puisĆ©s. Cāest que le bureau dāHelga se trouve prĆØs de la direction de la SantĆ©, Ć 500 mĆØtres de lāOffice de la santĆ© et des services de soin, qui a Ć©tĆ© totalement dĆ©truit par lāattaque de la voiture piĆ©gĆ©e de vendredi, avec 2.000 autres bureaux, au cÅur du quartier gouvernemental de la NorvĆØge. Mais Elma, Allemande qui travail en dehors dāOslo, est parvenue Ć trouver 200 roses pour les collĆØgues dāHelga. Ā«Nous nous sommes mis en route avec les fleurs, en les distribuant aux personnes que nous rencontrions en route .Chacune des personnes que nous avons rencontrĆ©e a Ć©tĆ© lāoccasion dāun Ć©change profond, avec une note dominante: nous nāĆ©tions plus des NorvĆ©giens, des Africains, des Moyen-Orientaux, des Musulmans ⦠aprĆØs le 22 juillet, la NorvĆØge nāa plus Ć©tĆ© la mĆŖme, nous sommes devenus un seul peuple, uni dans une grande douleur mais avec la pleine espĆ©rance de se relever. Ā«Ce soir, la rue sāest remplie dāunitĆ©: nous Ć©tions 200.000, grands et petits, jeunes et anciens, NorvĆ©giens et Ć©trangers tous rĆ©unisĀ». On notera que, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, quand le Roi est rentrĆ© dans son pays, on nāavait jamais vu, en NorvĆØge, une manifestation aussi importante et aussi belle. Ā«Nos parents ont ditĀ : Plus jamais de 9 avril (date de lāattaque de la NorvĆØge en 1940, ndr) et nous disons dĆ©sormaisĀ : plus jamais dāautre 22 juilletĀ» ā a affirmĆ© le Premier ministre norvĆ©gien Jens Stoltenberg, intervenant lors de la cĆ©rĆ©monie de commĆ©moration des victimes. Ā«Et parmi les paroles qui reviennent rĆ©guliĆØrement en ces journĆ©es ā raconte encore Helga ā des paroles inhabituelles, on entend dire: āSi un homme peut haĆÆr Ć ce point, ne nous pouvons-nous pas dāautant plus, nous qui sommes ensemble, rĆ©pondre par lāamour?ā Ā«Oslo est blessĆ©eĀ – Ć©crit Maddalena Maltese dans CittĆ Nuova ā mais mĆŖme en larmes, la ville et surtout la nation toute entiĆØre ne baissent pas les bras. Il y a des files devant les hĆ“pitaux pour donner son sang, surtoutĀ pour les groupes les plus rares. Devant la cathĆ©drale luthĆ©rienne, des milliers de bougies commĆ©morent les victimes. Tous parlent de lāhĆ©roĆÆsme des campeurs en face de lāĆ®le dāUtĆøya qui, dĆØs quāils ont eu lāintuition de la tragĆ©die, se sont prĆ©cipitĆ©s en barque pour sauver les jeunes qui y avaient organisĆ© leur convention. Dimanche, les Ć©glises luthĆ©riennes et catholiques sont restĆ©es ouvertes pour le Ā requiem, une priĆØre qui ne correspond pas Ć la tradition luthĆ©rienne mais qui est nĆ©anmoins trĆØs frĆ©quente. De nombreux jeunes ont demandĆ© Ć rencontrer un prĆŖtre ou se sont arrĆŖtĆ©s dans une Ć©glise pour allumer des bougies ou pour porter des fleurs En petits groupes, ils se retrouvent dans les maisons pour se souvenir. Cāest ce quāont fait aussi les membres dāOslo du mouvement des Focolari, le samedi soir.. āCertes, les gens sont sous le choc ā raconte Katarina Miksits, une SuĆ©doise qui vit depuis 15 ans au Focolare dāOslo, interrogĆ©e par CittĆ Nuova -. Nous sommes incrĆ©dules et personne ne pouvait imaginer une telle situation. Ā Cāest que, ici, les ministres nāont pas dāescorte, notre sociĆ©tĆ© est une sociĆ©tĆ© tranquille et nous ne voulons pas vraiment que cela changeāĀ Ā». Eskil Pedersen – Gro Harlem Brundland Ā«Ensemble, la douleur est plus facile Ć supporterĀ» a dĆ©clarĆ©, au cours de la retraite aux flambeaux Eskil Pedersen, chef de file des jeunes du parti travailliste (AUF) Ā«mais nous ne nous sommes jamais sentis plus proches quāaujourdāhui. Nous nāavions jamais connu une telle unitĆ©. Avec cette unitĆ©, nous continuerons Ć lutter pour les valeurs qui sont si importantes pour
Juil 25, 2011 | Non classifiƩ(e)
Juil 25, 2011 | Non classifiƩ(e)
La communautĆ© du Mouvement en CorĆ©e, en continuelle croissance, sentait la nĆ©cessitĆ© dāavoir un lieu où se former Ć la culture de lāunitĆ© et de la fraternitĆ©, où pouvoir se rencontrer et partager les expĆ©riences de lāEvangile vĆ©cu. Ainsi, en plus de la āProvidenceā arrivĆ©e en abondance, tout le monde sāest engagĆ© dans diffĆ©rentes activitĆ©s pour collecter des fonds et on a pu acquĆ©rir un terrain de 9779 m² pour construire le Centre Mariapolis selon les nĆ©cessitĆ©s. Dans cet engagement, les plus actifs ont Ć©tĆ© les GenĀ 4, les enfants qui vivent la spiritualitĆ© du Mouvement, Ā qui ont rempli avec fidĆ©litĆ© leur tirelire, en faisant aussi des sacrifices. Le Centre Mariapolis āMarie MĆØre de Dieuā, qui se trouve environ Ć une heure de la capitale SĆ©oul, a Ć©tĆ© inaugurĆ© en 1994 pour la joie de tous, en prĆ©sence dāAldo Fons Stedile, un focolarino de la premiĆØre heure et proche collaborateur de Chiara Lubich. Depuis ce moment le Centre fonctionne Ć plein rĆ©gime et sert surtout pour la formation des membres des Focolari. Chaque annĆ©eĀ environ 7Ā 000 personnes participent aux diffĆ©rentes sessions et rencontres pour approfondir la spiritualitĆ© de lāunitĆ©. Le jour où la participation est la plus forte et la plus vivante est le 3ĆØme dimanche du mois durant lequel le Centre est ouvert Ć tous les enfants et les jeunes, garƧons et filles. Ils sont environ 200 chaque mois, accompagnĆ©s de leurs parentsĀ : la maison se remplit de leurs chants, de leurs rires et de leur habituelle vitalitĆ©. Une rencontre spĆ©ciale pour leurs parents a lieu en mĆŖme temps et ce sont souvent les enfants qui suscitent leur intĆ©rĆŖt pour la vie selon la spiritualitĆ© de lāunitĆ©.
Juil 24, 2011 | Non classifiƩ(e)
« Lāamour, par exemple, est communion, il mĆØne Ć la communion. JĆ©sus en nous, parce quāAmour, aurait rĆ©alisĆ© la communion.Ā Ā» Chiara Lubich Les premiĆØres focolarines avaient conscience que Dieu manifeste son amour dans les circonstances de la vie, mĆŖme dans celles qui sont douloureuses. De lĆ leur dĆ©sir, en cas de mort sous les bombes durant la guerre, dāĆŖtre enterrĆ©es dans une unique tombe avec lāinscriptionĀ : « Nous avons cru Ć lāamourĀ Ā». Cette conscience dāĆŖtre aimĆ©es de Dieu les avait rendues capables dāĆŖtre prĆŖtes Ć donner leur vie lāune pour lāautre. La consĆ©quence logique en fut le partage de leurs biens matĆ©riels et la communion de chaque aspiration, chaque peur et chaque rĆŖve. Voici ce que racontait Giosi Guella, une des premiĆØres focolarines, Ć propos de la premiĆØre communautĆ© de vie avec Chiara et ses premiĆØres compagnesĀ : « Place des Capucins, il nāy avait rien. Et en mĆŖme temps, rien ne manquait ni pour nous, ni pour les autres. CāĆ©tait logique quāil nāy ait rienĀ : car dĆØs quāil y avait quelque chose, on le donnait. On ramenait Ć la maison nos salaires et on les mettait en communĀ Ā». MĆŖme le travail, sāoccuper du budget domestique, Ć©tudier, enseigner, faire le mĆ©nage, chaque chose, vĆ©cue comme un service, devenait lāoccasion dāaimer concrĆØtement le prochain. Le service fut la rĆØgle de vie de la communautĆ© qui se forma autour du premier focolare et cela faisait penser aux premiers chrĆ©tiens qui « nāavaient quāun seul cÅur et une seule Ć¢me⦠et nul parmi eux nāĆ©tait indigentĀ Ā» (cf. Ac 4,32-35). Comme consĆ©quence naturelle de la communion des cÅurs, ceux qui adhĆØrent au « charisme de lāunité » ont coutume, dāune faƧon ou dāune autre, de mettre leurs biens en communĀ : certains tout, dāautres quelque chose, dāautres encore leur superflu. De cette communion est nĆ© un projet plus vaste, du point de vue tant pratique que thĆ©orique, lāĆconomie de communion. Elle est lāexpression dāune faƧon de concevoir la personne dans son intĆ©gralitĆ©, ainsi que le service qui lui est dĆ». Plusieurs centaines de chefs dāentreprises y adhĆØrent dans le monde. Dans les entreprises de lāĆconomie de communion, le travail est conƧu pour ennoblir lāhomme, la justice est recherchĆ©e avec tĆ©nacitĆ© et la lĆ©galitĆ© recherchĆ©e jour aprĆØs jour. « Pour les chrĆ©tiens ā Ć©crit Chiara Lubich ā la base de la doctrine sociale est le magnificat, quand Marie sāĆ©crieĀ : āIl a jetĆ© les puissants Ć bas de leurs trĆ“nes et il a Ć©levĆ© les humblesĀ ; les affamĆ©s, il les a comblĆ©s de biens et les riches, il les a renvoyĆ©s les mains videsā (Lc 1, 52-53). Dans lāĆvangile se trouve la rĆ©volution la plus radicale. Et, Ć une Ć©poque comme la notre, plongĆ©e dans la recherche de solutions sociales, il est sans doute dans les plans de Dieu que Marie aide les chrĆ©tiens Ć bĆ¢tir, Ć consolider et Ć montrer au monde unĀ nouveau type de sociĆ©tĆ©, Ć©cho du magnificat Ā»
Juil 23, 2011 | Focolare Worldwide
āLāamour social nous rendra crĆ©dibleā. A la lumiĆØre du dĆ©fi contenu dans cette phrase de Chiara Lubich de 1984, naĆ®t en Argentine lāāEcole Des Etudes Sociales Igino Giordaniā (EDES). Depuis lors, 12 cours ont dĆ©jĆ eu lieu, tous les deux ans. A travers ceux-ci, le charisme de lāunitĆ© est pleinement entrĆ© dans le dialogue avec les diffĆ©rentes problĆ©matiques et initiatives du domaine social Ć la lumiĆØre de la Doctrine Sociale de lāEglise (DSE). Pionniers de la spiritualitĆ© de lāunitĆ© en AmĆ©rique du Sud alors quāils Ć©taient responsables du Mouvement des focolari en Argentine, Vittorio Sabbione et Lia Brunet ont Ć©tĆ© les principaux partisans de ce projet guidĆ© dans ses dĆ©buts par Mgr Jorge Novak. Cette annĆ©e lāEDES a commencĆ© une nouvelle Ć©tape dans la CitĆ©-pilote Lia (OāHiggins ā Argentine), où lāĆ©cole sociale a son siĆØge: du 9 au 11 juillet, avec la participation de 200 personnes provenant de la Bolivie, du BrĆ©sil, du Chili, du Paraguay, du PĆ©rou, de lāUruguay et de lāArgentine. Le thĆØme abordĆ© a Ć©tĆ© āLe oui de lāhomme Ć Dieuā dans sa dimension sociale.
MĆ©thodologie de travail. Le groupe de coordination, formĆ©s dāexperts, suit un style de travail communautaire: lāargument et les thĆØmes Ć dĆ©velopper sont choisis ensemble; on travaille sur des textes passĆ©s au crible et confirmĆ©s par tout le groupe. Enfin, cāest la version finale Ć©laborĆ©e qui est prĆ©sentĆ©e Ć lāEcole. Cāest un exercice constant de la faƧon de penser ensemble Ć©clairĆ©s par les paroles de lāEvangile, ālĆ où deux ou trois se trouvent rĆ©unis en mon nom, Je suis au milieu dāeuxā (cf. Mt. 18,20). La mĆŖme dynamique sāapplique aux participants Ć©tudiants. Quelques uns des thĆØmes dĆ©veloppĆ©s: āLa socialitĆ© dans la perspective de la fraternitĆ©ā, āLesĀ principes de la Doctrine Sociale de lāEgliseā, āLe oui de lāhomme Ć Dieu dans sa structure trinitaire: JĆ©sus AbandonnĆ©, la question sociale et le monde uniā, āLes instruments pour concrĆ©tiser la DSEā. Les interventions de Mgr AgustĆn Radrizzani (Ć©vĆŖque de Mercedes-LujĆ”n et actuel Recteur de lāEDES) ont Ć©tĆ© trĆØs apprĆ©ciĆ©es car profondĆ©ment enracinĆ©es dans le magistĆØre de lāEglise et imprĆ©gnĆ©es du charisme de lāunitĆ©.
Dāimportantes expĆ©riences: la construction de maisons populaires dans le Barrio Nueva Esperanza (Quartier de la nouvelle EspĆ©rance) (TucumĆ”n); travail dāintĆ©gration entre la paroisse du quartier San NicolĆ”s (Córdoba) et une communautĆ© de gitans; le choix incisif prĆ©fĆ©rentiel des pauvres, dāune enseignante dāAsunción (Paraguay); le travail capillaire des āGroupes dāĆ©coute Ā familialeā (San MartĆn, Buenos Aires); āAlerte enfantā, initiative municipale nĆ©e de la douloureuse disparition dāenfants Ć Santa Fe, Ć la suite de laquelle le gouvernement provincial a promulguĆ© une loi, reprise Ā ensuite par dāautres provinces argentines; et la merveilleuse histoire de lāEcole Aurora, de Santa MarĆa de Catamarca, qui, en formant des artisans, a Ć©tĆ© pionniĆØre pour la sauvegarde de la culture des populations dāorigine calchaquĆ. āCette Ć©cole de formation a Ć©tĆ© trĆØs importante pour Ć©valuer notre rĆ©alitĆ© avec des yeux nouveauxā, dit un jeune argentin et, il ajoute: āCela māa aidĆ© Ć comprendre que le changement est Ć notre portĆ©e et que nous pouvons le rĆ©aliser ensembleā. La prĆ©sence consistante des jeunes a donnĆ© Ć lāEDES une note particuliĆØre de vivacitĆ© et dāespĆ©rance.
A la conclusion, lāenthousiasme Ć©tait tel quāil laisse prĆ©voir un futur riche de dĆ©veloppements et de propositions. āLe climat simple, de sĆ©rieux, de travail et dāinvitation Ć vivre une sociĆ©tĆ© nouvelle, māa permis de mettre Ć profit les thĆØmes abordĆ©s, avec le dĆ©sir de ne rien perdreā, dit un professionnel avec une longue carriĆØre derriĆØre lui, et il Ā concluait: āLāĆ©cole māa semblĆ© belle et bien rĆ©ussi. Les thĆØmes dĆ©veloppĆ©s Ć©taient bien inculturĆ©s dans la rĆ©alitĆ© latino-amĆ©ricaine et en harmonie avec la DSC, en particulier avec le Document dāAparecida. Jāai beaucoup appris!ā.
Juil 22, 2011 | Focolare Worldwide
JāĆ©tais prĆŖtre de la Mission de Farim, en GuinĆ©e Bissau, une ville au nord de la capitale Bissau, Ć la frontiĆØre du SĆ©nĆ©gal. On allait dans un village pour le catĆ©chisme, pour la Ā prĆ©paration au BaptĆŖme. Ā Ce quāon enseignait Ć©tait important, mais personnellement jāavais lāimpression quāon restait souvent sur le thĆ©orique. Durant les annĆ©es passĆ©es Ć Fonjumetaw, au Cameroun, jāavais expĆ©rimentĆ© combien la Parole de Vie nous aidait pour le travail dāĆ©vangĆ©lisation. Ainsi jāai commencĆ© Ć prendre la Parole de Vie du mois, et aprĆØs une simple explication, jāai invitĆ© tout le monde Ć la mettre en pratique, pour ensuite se partager les fruits la semaine suivante. Pour faciliter les choses, jāai donnĆ© Ć chacun un feuillet sur lequel Ć©tait inscrit la phrase dāEvangile en disant de la coller Ć cĆ“tĆ© du lit et de la lire le matin en se levant et le soir en allant se coucher. A ceux qui ne savaient pas lire, je suggĆ©rais de se faire aider par leurs enfants. Les semaines suivantes ceux qui avaient āāquelque chose Ć direāā Ć©taient toujours plus nombreux. Un aprĆØs-midi, dans le village de Sandjal, Ć une vingtaine de kilomĆØtres de Farim, au moment de partager leurs expĆ©riences, un homme a racontĆ© ce qui lui Ć©tait arrivĆ© la semaine prĆ©cĆ©dente. La Parole de Vie Ć©tait « Aimez vos ennemisĀ Ā» (Mt. 5,44). « Une nuit, les vaches du voisin sont entrĆ©es dans ma plantation de haricots et ont tout dĆ©truit. Ce nāĆ©tait pas la premiĆØre fois. Pour ce motif, nous ne nous sommes plus parlĆ© avec ce voisin pendant des mois. Cette fois-ci,Ā nous Ć©tions dĆ©cidĆ©s Ć le faire payer. Il Ć©tait temps quāil comprenne le mal qui avait Ć©tĆ© provoquĆ©.Ā Ma femme, mes enfants et moi, nous avons pris chacun un beau morceau de bois et nous sommes partis vers la maison du voisin. Mais aprĆØs les premiers pas, jāai pensĆ© Ć la Parole de Vie et jāai ditĀ : « StopĀ ! On ne peut pas y aller. La semaine passĆ©e jāai reƧu un feuillet qui dit de pardonner aux ennemis, et dans quelques jours je dois retourner au catĆ©chisme. Quāest-ce que je vais raconter si maintenant je vais punir notre voisinĀ ?Ā Ā» – Mais alors lui, il va continuer Ć faire comme avantĀ !Ā Ā» Nous sommes rentrĆ©s Ć la maison et nous nous sommes assis. Faire comme si rien ne sāĆ©tait passĆ© ne nous semblait pas juste. Nous avons dĆ©cidĆ© dāaller vers lui, non pas avec un air menaƧant, mais pour dialoguer. Nous avons expliquĆ© Ć notre ami les dĆ©gĆ¢ts causĆ©s et nous lui avons demandĆ© de faire attention Ć ses vaches. Notre voisin ne pouvait plus parler. Il sāest jetĆ© Ć mes pieds et māa demandĆ© plusieurs fois pardon. A partir de ce moment nous avons recommencĆ© Ć nous saluer, et je dirais que nous sommes devenus amis. Il y avait des mois que nous ne nous parlions plusĀ ! Une joie nouvelle est entrĆ©e dans ma maison.Ā Ā»
Dans un autre village, Sarioba, Ć 5 km de Farim, mĆŖme scĆØne, un Ć©tudiant se lĆØve et raconteĀ : « Chaque lundi nous devons aller Ć Farim Ć pieds pour lāĆ©cole. Il y a un commerƧant qui habite un village pas trĆØs Ć©loignĆ©, qui va aussi Ć Farim, avec sa camionnette. Normalement il nāa personne avec lui. Plusieurs fois nous lui avons demandĆ© une place, mais il a toujours refusĆ©. Lundi passĆ©, ce fut la mĆŖme chose. Seulement cette fois, aprĆØs nous avoir dĆ©passĆ©s et ĆŖtre arrivĆ© Ā Ć une distance dāenviron 1km, il sāest arrĆŖtĆ©. Il avait des problĆØmes avec la machine et ne pouvait pas continuer. ArrivĆ©s lĆ , on se demande si nous lui donnons un coup de pouce pour mettre en route la camionnette. Mes amis me disentĀ : « Laissons-le se dĆ©brouiller, quāil sāarrange. Lui ne nous a jamais aidĆ©s.Ā Ā» JāĆ©tais du mĆŖme avis, et puis jāai rappelĆ© la Parole de Vie Ć mes collĆØgues. Alors nous avons dĆ©cidĆ© de lāaider Ć mettre en route sa voiture. Elle repartit et le monsieur nous a offert de monter, mais nous lui avons dit que non nāavions pas besoin et nous avons continuĆ© Ć pieds.Ā Ā» P. Celso Corbioli, missionnaire OMI
Juil 17, 2011 | Non classifiƩ(e)
Chiara Lubich Ć©crivait en 1968Ā : « Lāamour est lumiĆØre, il est comme un rai de lumiĆØre. Quand cette lumiĆØre rencontre une goutte dāeau, elle se dĆ©ploie en sept couleurs, magnifique arc-en-ciel. Ce sont des couleurs de lumiĆØre, qui Ć leur tour se dĆ©ploient en nuances infinies. De mĆŖme que lāarc-en-ciel est rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet, lāamour, la vie de JĆ©sus en nous, devait prendre diverses couleurs, sāexprimer de diverses faƧons, diffĆ©rentes lāune de lāautre.
« Par exemple, lāamour est communion, il y conduit. JĆ©sus en nous, parce quāil est Amour, devra rĆ©aliser la communion.
Lāamour nāest pas refermĆ© sur soi, il se diffuse, par nature. JĆ©sus en nous, lāamour, devra ĆŖtre rayonnement dāamour.
Lāamour Ć©lĆØve les ĆŖtres. JĆ©sus en nous devra nous Ć©lever vers Dieu. VoilĆ ce quāest la priĆØre.
Lāamour guĆ©rit. JĆ©sus, lāamour en notre cÅur, sera notre santĆ©.
Lāamour rassemble les personnes. JĆ©sus en nous, parce quāil est Amour, rĆ©unira les cÅurs.
Lāamour est source de sagesse. JĆ©sus en nous, lāAmour, nous Ć©clairera.
Lāamour fait de beaucoup un seul cÅur, il est unitĆ©. JĆ©sus en nous nous fondra en un. Ce sont lĆ les sept expressions principales de lāamour qui se prĆ©sentaient Ć nous. Elles nous indiquaient notre chemin et les mille nuances de cet amourĀ Ā».
Juil 14, 2011 | Focolare Worldwide
Pour le quotidien politique ainsi que pour les Ć©lections Ć venir, les signataires de la Charte sāengagent Ć se comporter avec respect tant envers les personnes de leur propre parti que celles des partis opposĆ©s, de porter une Ć©coute toute particuliĆØre Ć toute proposition dāoù quāelle vienne et dāorganiser, par exemple des rencontres entre Ć©lus et citoyens afin de favoriser les Ć©changes. La Charte a Ć©tĆ© publiĆ©e sur le site www.politic-forum.ch et peut ĆŖtre signĆ©e par toute personne qui souhaite appliquer les buts dĆ©crits dans la Charte. StĆ©phane Pont, PrĆ©sident de la commune de Mollens VS, Michel Schwery, ancien prĆ©sident de St-LĆ©onard et de la FĆ©dĆ©ration des Communes valaisannes et Michelle Grandjean Bƶhm, dĆ©putĆ©e du Parlement valaisan ont prĆ©sentĆ© la Charte Ć la presse. LāĆ©laboration de cette Charte sāest effectuĆ©e par plusieurs citoyens actifs en politique du Haut et du Bas Valais. Cet exercice fut dĆ©jĆ une rĆ©elle occasion dāappliquer dans les Ć©changes intenses les points relevĆ©s dans la Charte. Ā Les membres du Mouvement Politique Pour lāUnitĆ© (MPPU), initiateurs de la Charte, sont issus de tous les groupes parlementaires du Grand Conseil valaisan. Leur dĆ©sir est un dĆ©bat politique loyal et fraternel.
Juil 14, 2011 | Focolare Worldwide
Juil 13, 2011 | Non classifiƩ(e)
Vers laĀ nouvelle rencontre entre les religions Ć Assise. Rendez-vous avec les surprises de lāEsprit.

Avant tout, je voudrais exprimer ma, notre joie et remerciements Ć BenoĆ®t XVI dāavoir convoquĆ© cette nouvelle grande rencontre dans la ville de saint FranƧois, cette joie qui naĆ®t devant une inspiration qui marquera certainement une nouvelle accĆ©lĆ©ration et profondeur pour vivre nos propres convictions religieuses au service de la paix. Cāest absolument urgent, alors quāaujourdāhui est diffusĆ©e de faƧon absurde la peur de la religion, naturellement source vitale de paix, lui attribuant la cause premiĆØre des nombreux conflits, tensions, phobies, intolĆ©rances et persĆ©cutions Ć fond religieux qui pullulent dans le monde.
Sans aucun doute, en ces temps de profonds bouleversements, Ā«les murs dans lesquels vivaient les diffĆ©rentes civilisations avec leurs cultures sont en train de sāeffriterĀ», comme lāobserve le philosophe Giuseppe ZanghƬ. Mais en mĆŖme temps Ā«en fait, une ville-monde sans mur, chargĆ©e dāespĆ©rance, se profile Ć lāhorizonĀ».
Cāest la vision exposĆ©e par Chiara Lubich Ć Londres en 2004, devant un parterre sĆ©rĆ© où des reprĆ©sentants de nombreuses religions Ć©taient prĆ©sents. En rĆ©ponse aux interrogations du futur qui attend la sociĆ©tĆ© multiculturelle, multiethnique et multireligieuse de notre temps, devant les risques de choc de civilisation, elle avait rappelĆ© la vision de saint Augustin au moment de lāĆ©croulement de lāempire romain sous la pression de la migration des peuples: non pas la fin dāune civilisation, mais la naissance dāun nouveau monde.
Un monde nouveau en train de naĆ®tre non sans peine. DĆ©jĆ au dĆ©but des annĆ©es soixante-dix, Chiara saisissait le vent du Ā«sens dāincertitude pĆ©nible, de souffrance ā disait-elle ā que lāhumanitĆ© sent plus ou moins et sentira alors que les diffĆ©rents points de la terre seront secouĆ©s par cet impact avec les autres peuples mĆ©connus auparavantĀ». En sāadressant Ć des jeunes lors dāun congrĆØs international, elle avait demandĆ© de Ā«ne pas fermer les yeux devant ce travail de lāhumanitĆ©, mais dāentrer consciemment dans lāenfantement du nouveau mondeĀ». Ā«Vous ĆŖtes ici ā avait-elle ajoutĆ© ā pour vous former Ć une āmentalitĆ©-mondeā, pour devenir āhomme-mondeāĀ».
Pour un court moment, la vision de ce nouveau monde est devenue rĆ©alitĆ© il y a juste vingt-cinq ans, lors de la premiĆØre rencontre historique des responsables religieux du monde Ć Assise. Peu de mois aprĆØs, la veille de NoĆ«l 1986, dans un discours dense adressĆ© Ć ses plus proches collaborateurs de la Curie romaine, Jean-Paul II en y faisant allusion sāexprimait ainsi: Ā«On aurait dit que, pour un instant, ce soit exprimĆ©e mĆŖme visiblement lāunitĆ© cachĆ©e mais radicale que le Verbe divin, Ā āen qui tout fut crƩƩ et en qui tout subsisteā, a Ć©tabli entre les hommes et les femmes de ce mondeĀ». Une vision qui embrasse le prĆ©sentĀ : Ā«ceux qui maintenant partagent les inquiĆ©tudes et les joies de cette fin de XXĆØme siĆØcleĀ», mais aussi le passĆ© et le futur: Ā«mĆŖme ceux qui nous ont prĆ©cĆ©dĆ©s dans lāhistoire et ceux qui prendront notre place ājusquāĆ ce que vienne le SeigneurāĀ».
Cāest la grande vision du dessein de Dieu sur le genre humain, illustrĆ©e par le concile Vatican II, dessinĆ©e depuis les premiĆØres lignes de Nostra aetate: Ā«diffĆ©rents peuplesĀ», mais Ā«une seule communauté» Ć©tendue sur toute la face de la terre, qui, Ć Assise, est devenue visible. Le bienheureux Jean-Paul II lāa approfondi dans tout ce discours dense. Cāest une Ā«unitĆ© radicaleĀ» ā affirme-t-il ā Ā«qui se fonde sur le mystĆØre de la crĆ©ation divine et appartient Ć lāidentitĆ© mĆŖme de lāĆŖtre humainĀ». Ā«Tous les hommes ā poursuit-il en reprenant les textes conciliaires ā sont appelĆ©s Ć lāunitĆ© du peuple de Dieu qui prĆ©figure et promeut la paix universelleĀ».
Une perspective qui jette une nouvelle lumiĆØre sur la mission de lāEglise tracĆ©e par le concile: dā«être un germe dāunitĆ© et dāespĆ©rance pour lāhumanité» et donc appelĆ©e Ć ne Ā«rien rejeter de ce qui est vrai et saintĀ» dans les diffĆ©rentes religions, au contraire elle est invitĆ©e Ć Ā«en souligner et Ć faire progresser les authentiques valeurs spirituelles, morales et socialesĀ», Ć cueillir en leur sein Ā«les rayons de vĆ©ritĆ© qui peuvent illuminer tous les hommesĀ».
A prĆ©sent BenoĆ®t XVI relĆØve la consigne de son prĆ©dĆ©cesseur qui, dĆØs ce moment-lĆ , invitait Ć Ā«retrouver et maintenir toujours vivant lāesprit dāAssise en tant que motif dāespĆ©rance pour le futurĀ».

En ces vingt-cinq ans, le chemin ouvert par le bienheureux Jean-Paul II, comme actualisation de lāenseignement conciliaire, a sans aucun doute bien avancĆ© grĆ¢ce Ć lāaction de lāEsprit-Saint qui trame admirablement les paroles dāenseignement et les gestes prophĆ©tiques des Papes avec la vie de nombreux tĆ©moins, des anciens et nouveaux charismes, des ordres monastiques et des nouveaux mouvements ecclĆ©siaux, suscitĆ©s par Lui dans lāEglise catholique et dans les autres Eglises et communautĆ©s ecclĆ©siales.
Cāest Lui qui guide lāhistoire dans le dĆ©nouement de ce grand dessein dāunitĆ©, malgrĆ© les nombreuses ombres qui pĆØsent sur notre planĆØte. Nous en sommes tĆ©moins. MĆŖme pour notre Mouvement, la page inexplorĆ©e du dialogue interreligieux sāest ouverte presque par surprise. Chiara Lubich a saisi un signe de lāEsprit-Saint dans lāintĆ©rĆŖt quāa suscitĆ© son expĆ©rience spirituelle de la part des reprĆ©sentants de diffĆ©rentes religions prĆ©sents Ć la Guildhall de Londres en 1979, quand le prix Templeton, pour le progrĆØs de la religion, lui a Ć©tĆ© confĆ©rĆ©.
A partir de ce moment, il y a eu dāinnombrables dĆ©veloppements en plus de trente ans. Continuellement, on a la surprise de voir comment le sentier spirituel sur lequel Dieu nous a conduit, se croise avec les autres voies spirituelles. Et, tout en maintenant notre identitĆ©, avec un Ć©lan missionnaire constant tels les tĆ©moins de JĆ©sus-Christ Ā«voie, vĆ©ritĆ© et vieĀ», il nous permet de nous rencontrer et de nous comprendre avec les disciples des grandes traditions religieuses de lāhumanitĆ©.
Cāest la voie que nous expĆ©rimentons. Lorsquāen 1972, Chiara avait invitĆ© les jeunes Ć devenir acteurs principaux de lāenfantement du monde nouveau, elle leur avait remis ce quāelle dĆ©finissait ĆŖtre Ā«une puissante arme dāamourĀ», Ā«le modĆØle capableĀ de recomposer lāunitĆ© du mondeĀ»: JĆ©sus crucifiĆ© qui crie lāabandon du PĆØre. Ā«A vous de Le revivre pour donner un dĆ©part indispensable et dĆ©cisif au tournant que lāhumanitĆ© est en train dāaffronterĀ».

Le Seigneur crucifiĆ© et ressuscitĆ© est la clef qui ouvre le dialogue mĆŖme dans les situations les plus difficiles. Il est le modĆØle de cet amour radicalement dĆ©sintĆ©ressĆ©, de cette kĆ©nose, de ce vide dāamour nĆ©cessaire pour accueillir lāautre.
Inattendue a Ć©tĆ© la demande, faite Ć Chiara, dāen parler aux grandes assemblĆ©es des bouddhistes Ć Tokyo, des moines et moniales bouddhistes en ThaĆÆlande, des musulmans de Harlem aux populations animistes du Cameroun. Et la mĆŖme demande sāest renouvelĆ©e pour moi, Ć lāoccasion de mes rĆ©cents voyages en Afrique et en Asie, et jāai de nouveau constatĆ© avec Ć©tonnement combien lāamour et lāunitĆ© sont inscrits dans lāADN de chaque homme.
Aujourdāhui, le dialogue entre les religions ne peut pas se limiter aux leaders, aux savants et aux spĆ©cialistes. Il doit devenir un dialogue du peuple, un dialogue de la vie qui se rĆ©vĆØle ĆŖtre toujours plus indispensable pour la cohabitation pacifique dans nos villes et nos pays, nous trouvant Ć y vivre coude Ć coude avec des musulmans et bouddhistes, des indous et des sikhs. Cāest une rubrique Ć dĆ©couvrir et peut-ĆŖtre Ć inventer, sans se laisser effrayer par le tapage des faits dāintolĆ©rance et de violence.
Cāest le tĆ©moignage quotidien qui ouvre la route: nous lāavons expĆ©rimentĆ© en divers endroits du monde. Par exemple en AlgĆ©rie, depuis les annĆ©es soixante, devant le tableau Ć sens unique dāun islam fermĆ© et impĆ©nĆ©trable et dāune minoritĆ© chrĆ©tienne en position de dĆ©fense, un autre panorama sāest ouvert: un dialogue spirituel profond entre chrĆ©tiens et musulmans a commencĆ© et a pu se dĆ©velopper.
Ā«Tu Ć©tais un magnifique exemple de cohĆ©rence entre ce quāon dit, ce quāon fait et ce quāon est. Tu es venu Ć notre rencontre en faisant fondre une mer de glace et en dĆ©truisant les murs qui nous sĆ©paraient pour construire un pont indestructibleĀ». Ce sont les mots dāun musulman, Sidi Ahmed Benchouk, alors prĆ©fet de la rĆ©gion de Tlemcen, adressĆ© Ć Ulisse Caglioni, focolarino, en AlgĆ©rie depuis 1966, au moment de ses funĆ©railles Ć Castel Gandolfo en 2003. Et dans une longue lettre, un groupe de musulmans Ć©crit: Ā«Il a toujours tĆ©moignĆ© sa foi. Il a Ć©tĆ© le modĆØle du croyant pour nous. CāĆ©tait un homme de Dieu, un homme qui fait partie de nous-mĆŖmeĀ».
Nous avons expĆ©rimentĆ© lāauthentique visage de lāislam et la force de paix du dialogue Ć©galement en dāautres points cruciaux comme en Turquie, en Terre Sainte, au Liban, au Pakistan, aux Etats-Unis, sans parler de lāEurope. Partout, nous connaissons des chrĆ©tiens etĀ des musulmans qui tĆ©moignent que lāon peut passer de la peur de lāautre Ć la dĆ©couverte de lāautre, et que lāon peut avoir une incidence sur la cohabitation fraternelle dans les villes. Lors dāun rĆ©cent congrĆØs du mouvement en Italie, un imam a dĆ©clarĆ©: Ā«Jāai appris Ć ne pas me rendre Ć la logique ami-ennemi, Ć parier sur lāunitĆ© de la famille humaine liĆ©e par des liens dāinterdĆ©pendance et de fraternitĆ©, Ć regarder lāautre avec la certitude qui jāy trouverai une richesse mĆ©connueĀ».
DĆØs Ć prĆ©sent, suivons et prions pour le grand rendez-vous Ć Assise, en octobre prochain, dans lāattente des nouvelles surprises que nous rĆ©serve lāEsprit-Saint.
Maria Voce, PrƩsidente du Mouvement des focolari
Juil 12, 2011 | Focolare Worldwide
Du 16 au 21 aoĆ»t rendez-vous Ć Madrid pour une centaine de milliers de jeunes venant du monde entier pour participer aux 11° JMJ.Ā Cet Ć©vĆ©nement se rĆ©alisera cet Ć©tĆ© sur les routes, auditorium, places, collĆØges, Ć©coles, parcs, de la ville de Madrid. Sont prĆ©vus des concerts, des expositions, des visites guidĆ©es aux musĆ©es, des piĆØces de théâtre etc⦠un programme culturel sous le titre āāFestival de la jeunesse āā. Il sāagit aussi dāune activitĆ© spĆ©ciale entre toutes, comme le dĆ©montre le grand intĆ©rĆŖt de lāorganisation mĆŖme. Il sāagit de prĆ©senter Chiara Badano ā une jeune italienne rĆ©cemment bĆ©atifiĆ©e, plus connue sous le nom de Chiara Luce ā avec un spectacle composĆ© de musique, théâtre, rĆ©citations et chorĆ©graphie. Ce spectacle aura lieu le 17 aoĆ»t, Ć 22 heures, Ć lāAuditorium Pilar Garcia PenĆ , situĆ© dans le Parc Pinard el Rey. 3000 personnes pourront participer Ć ce spectacle qui sāannonce inoubliable.
Avec cette prĆ©sentation qui dĆ©sire montrer « lāAmour avec le A majuscule, qui donne le bonheurĀ Ā» comme tĆ©moignage de la vieĀ de celle qui fut un āārayon de LumiĆØreāā ā selon les paroles de BenoĆ®t XVI Ć lāAngelus du 26 septembre 2010, au lendemain de la bĆ©atification de Chiara Badano -. Ce sera donc une fĆŖte pour tous les jeunes, « qui peuvent trouver en elle un exemple de cohĆ©rence chrĆ©tienneĀ Ā», ce sont encore les paroles du Pape. Pablo Alcolea, professeur de musique activement impliquĆ© dans la prĆ©paration de lāĆ©vĆ©nement, nous raconte quāil est en train de faire une expĆ©rience de DieuĀ : « Cela implique tellement de forces, pour conjuguer travail et bĆ©nĆ©volat, mais cāest une belle occasion pour se laisse porter par les mains du PĆØre en se confiant en Lui.Ā Ā» Un autre jeune espagnol, Pablo Garrido, coresponsable de la partie musicale du spectacle, assureĀ : « La premiĆØre parole qui māest venue Ć lāesprit a Ć©tĆ© āāfolieāā. PrĆ©parer quelque chose de ce calibre, rentre selon moi, dans la catĆ©gorie des miracles, cependant cāest trĆØs gratifiant de vĆ©rifier comment nous tous avons tout de suite mis la main Ć la pĆ¢te, construisant cette expĆ©rience dāunitĆ©.Ā Ā» Un autre membre du groupe musical, Antonio AlcĆ ntara, nous raconte quāil le vit comme quelque chose de trĆØs personnel, « comme si Chiara Luce elle-mĆŖme me demandait de participer, avec le dĆ©sire de donner mon grain de sable pour transmettre son style de vie, son idĆ©al de vivre unis au-delĆ de la distance et du temps. » « Une opportunitĆ© fantastique ā continue Pablo Alcolea ā pour contempler Ć travers la musique, lāexpĆ©rience de vie de Chiara Luce Badano.Ā Ā» Dāautres Ć©vĆ©nements trĆØs attendus de tous seront les concerts du Gen Rosso, groupe musical international du Mouvement des Focolari, les 16 et 18 aoĆ»t, avec āāDimension indĆ©lĆ©bileāā http://www.youtube.com/watch?v=akWJPRkdgJA.
Juil 9, 2011 | Focolare Worldwide
Le rendez-vous annuel LoppianoLab est de retourĀ : laboratoire national et multi-Ć©vĆØnements du 15 au 18 septembre prochain, dans la citĆ©-pilote internationale de Loppiano (FI). La premiĆØre Ć©dition, lāannĆ©e passĆ©, avait enregistrĆ© environ 3.000 visiteurs en lāespace de 4 jours. āEspĆ©rer avec lāItalie. En rĆ©seau pour le Bien commun pour le 150ĆØme anniversaire de lāunitĆ©ā est le titre qui sert de fil conducteur aux nombreux rendez-vous Ć lāaffiche qui sāorientent tous vers la mĆŖme direction: crĆ©er des synergies et tisser des relations entre domaines, disciplines, personnes. Oui, parce que, malgrĆ© les forces centripĆØtes contraignantes et quotidiennes qui effilochent le tissu national, dans cette Italie de 2011, où la prĆ©caritĆ© est souvent le dĆ©nominateur commun minimum pour les citoyens comme pour les grandes entreprises, il y a le dĆ©sir de rencontre et de confrontation. Pour ne pas parler dāautres voix inexistantes comme la culture, la communication ou la formation, dans lesquelles on a du mal Ć trouver une ligne qui soit socialement partagĆ©e. A LoppianoLab, lāoffre est ciblĆ©e: il nāy a pas de prĆ©tention Ć trouver toutes les rĆ©ponses, mais plutĆ“t Ć tracer un chemin partagĆ© et offrir un espace de dialogue Ć 360°, dans lequel lāĆ©conomie se croise avec la culture, avec la formation, avec la communication, pour apprendre Ć tous Ć aller dans la mĆŖme direction: celle du bien commun du pays. Les promoteurs de lāĆ©vĆØnement expriment bien le panorama hĆ©tĆ©rogĆØne en arriĆØre-plan du rendez-vous: de la citĆ©-pilote international de Loppiano Ā ā avec ses 800 habitants dāune soixantaine de pays ā au PĆ“le Bonfanti des entreprises EdC, Ć lāInstitut Universitaire Sophia, au Groupe Ć©ditorial CittĆ Nuova. Cette annĆ©e Ć©galement, il y aura lāExpo des entreprises, dans le double but dāexposition et de rencontre, avec des prĆ©sentations et des tables rondes pour les entreprises en quĆŖte dāidĆ©es et de projets, tournĆ©s vers une Ć©conomie plus au service de lāhomme. Au programme lāAssemblĆ©e de lāEconomie de Communion, Ć 20 ans de sa naissance, la proposition culturelle de lāInstitut Universitaire Sophia: āLa trinitĆ©, une faƧon de vivre?. ThĆ©ologie, philosophie, art et cinĆ©ma en dialogue. Le Groupe Ć©ditorial CittĆ Nuova propose une sĆ©rie dāateliers sur les thĆØmes de la participation et de lāengagement social, en mĆŖme temps que le congrĆØs āItalie courage!ā qui offre un dialogue entre experts, jeunes āchercheurs du futurā et citoyens engagĆ©s. Parmi les nouveautĆ©s de cette Ć©dition lāOpen City: une sĆ©rie de parcours entre Loppiano et le PĆ“le; entre diffĆ©rentes cultures, musiques et saveurs, dans lāesprit de fraternitĆ© qui caractĆ©rise ces lieux. La succession des rendez-vous se termine en plĆ©niĆØre, avec le congrĆØs qui porte le titre de lāĆ©vĆØnement, Ć charge des quatre promoteurs. A nous revoir, donc, Ć LoppianoLab: rĆ©servoir dāidĆ©es et de dĆ©fis en tous domaines, pour une Italie toujours plus ācomposĆ©eā par tous.
Juil 8, 2011 | Non classifiƩ(e)
En contemplant lāimmensitĆ© de lāunivers, lāextraordinaire beautĆ© de la nature, sa puissance, je me suis tournĆ©e spontanĆ©ment vers le crĆ©ateur de toutes choses et jāai compris de faƧon nouvelle lāimmensitĆ© de Dieu. Ce fut une impression si forte et si nouvelle que je me serais mise tout de suite Ć genoux pour adorer, louer, glorifier Dieu. Jāai ressenti le besoin dāagir de la sorte comme si cāĆ©tait ma vocation actuelle. Comme si mes yeux sāouvraient, pour ainsi dire, Ć ce moment-lĆ , jāai compris comme jamais encore, qui est celui que nous avons choisi comme IdĆ©al, ou plutĆ“t celui qui nous a choisi. Je lāai vu tellement grand, tellement grand, quāil nous semblait impossible quāil ait pensĆ© Ć nous. Cette impression de son immensitĆ© est restĆ©e profondĆ©ment en moi pendant plusieurs jours. Et maintenant, lorsque je prie en disantĀ : « Que ton nom soit sanctifié » ou « Gloire au PĆØre et au Fils et au saint EspritĀ Ā», pour moi, cāest autre chose, cāest une nĆ©cessitĆ© qui vient du cÅur. (ā¦) Quant Ć nous, nous sommes en chemin. Quand on voyage, on pense dāavance Ć la faƧon dont on sera accueilli Ć lāarrivĆ©e, au paysage, Ć la ville. On sāy prĆ©pare dĆ©jĆ . Cāest ainsi que nous devons faire nous aussi. Puisque lĆ -haut, nous louerons Dieu, louons-le dĆØs maintenant. Laissons notre cÅur lui crier tout notre amourĀ ; laissons-le proclamer, avec les anges, avec les saints, avec les « mariapolitesĀ Ā» du CielĀ : « Saint, Saint, SaintĀ Ā». Exprimons-lui notre louange avec nos lĆØvres et avec notre cÅur. Profitons-en pour renouveler les priĆØres quotidiennes que nous disons Ć cet effet. Et rendons-Lui gloire de tout notre ĆŖtre. (ā¦) Louons-le au-delĆ de la nature ou au fond de notre cÅur. Et surtout, vivons en Ć©tant morts Ć nous-mĆŖmes et vivants dans la volontĆ© de Dieu et dans lāamour pour nos frĆØres. Soyons, nous aussi, comme le disait Elisabeth de la TrinitĆ©, une « louange de sa gloireĀ Ā». Nous gouterons ainsi par avance un peu de « ParadisĀ Ā» et Dieu sera consolĆ© de lāindiffĆ©rence de beaucoup de cÅurs qui vivent aujourdāhui dans le monde. Chiara Lubich, Rocca di Papa, 22-01-1987
Juil 5, 2011 | Non classifiƩ(e)
Que signifient pour toi les JMJĀ ? Cāest la question que nous leur avons posĆ©e. Ecoutons quelques unes de leurs rĆ©ponses: āLāopportunitĆ© extraordinaire des JournĆ©es Mondiales de la Jeunesse, nous retrouver avec des jeunes du monde entier, dit Ć chacun de nous, que nous ne sommes pas seuls Ć croire quāon peut faire un monde meilleur dans nos villes respectives. Ensemble, grandit la force de vivre pour cela. Et puis, aller Ć Madrid veut dire ĆŖtre avec BenoĆ®t XVI! Quelques fois il peut paraĆ®tre loin de notre vie quotidienne, en particulier pour nous qui vivons sur un autre continent, où, en effet, on ne parle pas beaucoup du Pape. Mais le Pape est le point dāunitĆ© de lāEglise catholique et nous aussi les jeunes nous avons une place dans son coeur et dans ses priĆØresā. Maria LĆŗcia vient du BrĆ©sil, elle parait bien dĆ©cidĆ©e; en rĆ©alitĆ©, elle nāa aucun doute quand elle conclut: āLes JMJ nous aident Ć crier au monde que les jeunes ne sont pas ceux que beaucoup pensent… incapables de regarder vers le futur, insensibles et passifs. Nous avons de grands idĆ©aux et de grandes valeurs! La prĆ©paration? InspirĆ©s par une pensĆ©e de Chiara Lubich, qui nous aide Ć nous concentrer sur lāart dāaimer afin de progresser chaque jour un peu plus, ces derniĆØres semaines, nous vivons une forte āaccĆ©lĆ©rationā. Aussi dans la priĆØre, pour nous prĆ©parer Ć vivre les JMJ avec lāĆ¢me. Et le fruit: un grand enthousiasme en raison de cette joie que lāon ne trouve quāen Dieu.ā Mariana, une autre jeune brĆ©silienne ajoute avec la mĆŖme conviction: āPour moi, cāest un signe fort quāil y ait dans le monde des millions de jeunes plus que jamais intĆ©ressĆ©s et impliquĆ©s dans lāEglise. Ensemble nous voulons montrer que le christianisme ne fait pas parti du passĆ©…, au contraire! MĆŖme aujourdāhui, nous jeunes, nous voulons vivre pour quelque chose de grand! Ensuite, jāai le grand dĆ©sir de faire cette expĆ©rience en premiĆØre personne: beaucoup de jeunes de tellement de cultures, de tant de rĆ©alitĆ©s ecclĆ©siales, de beaucoup de mouvements, ensemble… ces diversitĆ©s sont aussi des pierres pour construire un monde plus uni. Je ne sais pas si au niveau planĆ©taire nous verrons de grands changements tout de suite, mais pour nous tous qui participerons et pour tous ceux qui seront reliĆ©s par Internet, ce sera une expĆ©rience radicale!ā Kyoko vient du Japon, dāune autre culture et elle est fidĆØle dāune autre religion. Cela nous surprend quāelle aussi puisse se prĆ©parer Ć participer aux JMJ. Nous essayons de lui poser la mĆŖme question: āDans un premier temps, jāai pensĆ© que les JMJ Ć©taient une expĆ©rience uniquement pour les jeunes chrĆ©tiens; moi, je suis bouddhiste et donc je ne sentais pas la nĆ©cessitĆ© dāy participer. Cependant, ces mois-ci, je suis Ć Loppiano Ć lāEcole Gen et de lĆ , beaucoup de jeunes partiront pour Madrid. Ainsi, lāidĆ©e de faire le voyage avec eux a commencĆ© Ć māintĆ©resser. A prĆ©sent, je suis convaincue que moi aussi jāaurai la possibilitĆ© de vivre une Ć©tape trĆØs intĆ©ressante: je pourrai dĆ©couvrir quelque chose de beau en rencontrant beaucoup dāautres jeunes qui ont dāautres valeurs que les miennes; cāest ce quāest en train de māapprendre lāexpĆ©rience du Mouvement des focolari…ā.
Juin 30, 2011 | Non classifiƩ(e), Parole di vie
« Veillez et priez afin de ne pas tomber au pouvoir de la tentation. Lāesprit est plein dāardeur, mais la chair est faible.Ā Ā» Si, dans un tel contexte, ces paroles sont une recommandation de JĆ©sus Ć ses disciples, elles reflĆØtent avant tout son Ć©tat dāĆ¢me, la maniĆØre dont il se prĆ©pare Ć lāĆ©preuve. Face Ć la passion imminente, JĆ©sus prie de toutes les forces de son esprit, il lutte contre la peur et lāhorreur de la mort, il se jette dans lāamour du PĆØre pour demeurer fidĆØle jusquāau bout Ć sa volontĆ©. Et il incite ses apĆ“tres Ć faire de mĆŖme. JĆ©sus nous apparaĆ®t ici comme le modĆØle de celui qui doit affronter lāĆ©preuve. JĆ©sus se prĆ©sente Ć la fois comme le modĆØle de celui qui doit y faire face et comme un frĆØre qui se tient Ć nos cĆ“tĆ©s. « Veillez et priez afin de ne pas tomber au pouvoir de la tentation. Lāesprit est plein dāardeur, mais la chair est faible.Ā Ā» Lāexhortation Ć la vigilance revient souvent sur les lĆØvres de JĆ©sus. āVeillerā pour lui signifie ne jamais se laisser vaincre par le sommeil spirituel, se tenir toujours prĆŖt Ć accueillir la volontĆ© de Dieu, savoir en saisir les signes dans la vie de chaque jour, savoir surtout lire les difficultĆ©s et les souffrances Ć la lumiĆØre de lāamour de Dieu. Cette vigilance repose sur la priĆØre, indispensable pour vaincre lāĆ©preuve. Mais nous pouvons compter aussi sur la force de lāEsprit Saint pour surmonter notre fragilitĆ© c’est-Ć -dire « la faiblesse de la chairĀ Ā». « Veillez et priez afin de ne pas tomber au pouvoir de la tentation. Lāesprit est plein dāardeur, mais la chair est faible.Ā Ā» Comment vivre la Parole de Vie de ce moisĀ ? Nous pouvons tous prĆ©voir que nous serons confrontĆ©s Ć des Ć©preuves petites ou grandes. Epreuves normales auxquelles le chrĆ©tien se trouve forcĆ©ment confrontĆ© un jour ou lāautre. Or la premiĆØre condition pour surmonter toute Ć©preuve, nous avertit JĆ©sus, est la vigilance. Soyons bien assurĆ©s que Dieu ne les permet pas pour que nous nous dĆ©couragions mais afin que nous mĆ»rissions spirituellement en les surmontant. En mĆŖme temps, il nous faut prier afin dāĆ©carter deux grandes tentations qui nous guettent davantage dans les moments dāĆ©preuveĀ : dāune part la prĆ©somption de nous en sortir par nous-mĆŖmesĀ ; de lāautre, le sentiment opposĆ©, cāest-Ć -dire la crainte de ne pas y arriver, comme si lāĆ©preuve Ć©tait supĆ©rieure Ć nos forces. JĆ©sus nous assure au contraire que le PĆØre du ciel ne nous laissera pas manquer de la force de lāEsprit Saint, si nous veillons et le lui demandons avec foi.
Chiara Lubich
Juin 28, 2011 | Focolare Worldwide
Voici quelques lignes du programme, avec les principaux rendez-vous communs et les 4 rendez-vous préparés par les jeunes des Focolari, qui participeront aux JMJ avec les diocèses dont ils font partie.
JMJ 2011 ā Madrid
Mardi 16 août :
20hĀ : Inauguration des JMJ ā messe place Cibeles Ć Madrid
22hĀ : Gen Rosso en concert « DIMENSION INDĆLĆBILEĀ Ā». Auditorium Pilar GarcĆa PeƱa (Parque Pinar del Rey) – *
Mercredi 17 août :
10h : Catéchèse par les évêques
22hĀ : Spectacle « LIFE, LOVE, LIGHTĀ Ā». Lāune dāentre nous. Une vie rĆ©alisĆ©e. Chiara Luce Badano, bĆ©atifiĆ©e le 25 septembre 2010 par BenoĆ®t XVI. Auditorium Pilar GarcĆa PeƱa (Parque Pinar del Rey) – *
Jeudi 18 août :
10h : Catéchèse par les évêques
12hĀ : ArrivĆ©e du pape Ć lāaĆ©roport de Barajas. CĆ©rĆ©monie de bienvenue.
12h 40 : Entrée du pape à Madrid. Arrivée à la nonciature.
16hĀ : CĆ©rĆ©monie dāaccueil du pape
19h 30Ā : Souhait de bienvenue des jeunes place Cibeles
22hĀ : Gen Rosso en concert « DIMENSION INDĆLĆBILEĀ Ā». Auditorium Pilar GarcĆa PeƱa (Parque Pinar del Rey) – *
Vendredi 19 août :
10h : Catéchèse par les évêques
11h 30Ā : Rencontre du pape au monastĆØre de lāEscurial avec les jeunes religieuses.
12hĀ : Rencontre du pape au monastĆØre de lāEscurial avec 1Ā 000 jeunes professeurs dāuniversitĆ©, dans la basilique
19h 30Ā : Chemin de croix
22hĀ : « Adoration ā Get TogetherĀ Ā», Jeunes Pour un Monde Uni du mouvement des Focolari.
Ćglise des PĆØres CarmesĀ : Via Ayala, 35 (Madrid) mĆ©tro VelĆ”zquez ā ligne 4 (Ć 15 minutes Ć pied du lieu du chemin de croix).
Samedi 20 août :
16hĀ : Temps de prĆ©paration Ć Cuatro Vientos. Les jeunes arriveront petit Ć petit Ć lāaĆ©rodrome et occuperont les diffĆ©rentes places. Diverses animations sur scĆØneĀ : tĆ©moignages de jeunes, musique, priĆØresā¦
19h 40Ā : Visite Ć la Fondation de lāInstitut San JosĆ©
20h 30Ā : VeillĆ©e avec le pape Ć lāaĆ©rodrome de Cuatro Vientos.
23hĀ : Nuit Ć Cuatro Vientos
Dimanche 21 août :
9h : Arrivée du pape à Cuatro Vientos
9h 30Ā : MesseĀ dāenvoi des JMJ
17h 30Ā : Rencontre du pape avec les volontaires
18h 30Ā : Au revoir du pape
(*) Pour arriver Ć lāAuditorium Pilar GarcĆa PeƱa (Parque Pinar del Rey)Ā : RueĀ : López de Hoyos c/v carretera de Canillas (Madrid) MĆ©troĀ : Pinar del Rey, ligne 8 ā busĀ : 9, 72, 73
Juin 25, 2011 | Focolare Worldwide, Senza categoria
inq jours, dans un trĆØs beau cadre Ć Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011. Cinq jours pour vivre et dĆ©couvrirĀ que lāIdĆ©al de lāUnitĆ© peut-ĆŖtre vĆ©cu aussi par des croyants musulmans. Chiara Lubich avait annoncĆ© de faƧon prophĆ©tique en 1992Ā :Ā Ā»Le mouvement musulman des Focolari est né », vingt ans aprĆØs nous le voyons rĆ©alisĆ©, Ć la grande surprise des participants. UneĀ quarantaine de musulmans provenant de lāEurope et du Moyen Orient sont venus et ont rencontrĆ©s la communautĆ© des Focolari en AlgĆ©rie, essentiellement musulmane qui vit cet esprit depuis plus de 45 ans. Les interventions vidĆ©o de Chiara Lubich, ainsi que celles des diffĆ©rents experts prĆ©sents au congrĆØs ont Ć©clairĆ© lāengagement des fidĆØles de lāislam avec le charisme de Chiara Lubich, un engagement qui posait beaucoup de questions.Ā De nombreuses rĆ©ponsesĀ ont Ć©tĆ© donnĆ©es dans un climat de grande libertĆ© et ouverture suscitant un grand espoir et dĆ©montrant que ce nāest pas incompatible. Dans le programme Ć©tait inclus la visite de Tlemcen et dāOran des moments qui ont permis de dĆ©couvrir la richesse spirituelle de Tlemcen et le grand patrimoine culturel dāOran tout en resserrant les liens entre les diffĆ©rentes tendances de lāIslam prĆ©sentes parmi les congressistes. Un congrĆØs qui faisait dire Ć lāun des participantsĀ :Ā ānotre Rome Ć nous cāest Tlemcenā.
Juin 23, 2011 | Non classifiƩ(e)
« Etre des bĆ¢tisseursĀ deĀ villes nouvellesĀ Ā» a Ć©tĆ© le souhait de Maria Voce, prĆ©sidente des Focolari, Ā au rendez-vous du 20 juin dernier, Ć Naples,Ā en souvenir de la naissance du Mouvement politique pour lāunitĆ© (MPPU). « Dans le contexte dāune dĆ©sillusion gĆ©nĆ©rale desĀ citoyens envers la « chose publiqueĀ Ā», les rĆ©alisations prĆ©sentĆ©es par le MPPU quoique petites, mais significatives,Ā font espĆ©rer une ĆØre de « politique nouvelleĀ Ā» faite de dialogue et dāaccueil rĆ©ciproque Ā»,Ā a souhaitĆ© Maria Voce dans son message. Les racines. Le 2 Mai 1996, Ć Naples, un groupe dāhommes politiques pose Ć Chiara Lubich une question dĆ©licateĀ : comment est-il possible, pour ceux qui militent dans des partis politiques diffĆ©rents et des camps opposĆ©s « de vivre cette fraternitĆ© quāelle propose, dans le domaine de la vie politique » ? Sa rĆ©ponse demande une dĆ©termination nouvelleĀ : lāunitĆ© autour de valeurs fondamentales partagĆ©es doit prĆ©cĆ©der les lĆ©gitimes appartenances politiquesĀ ; le bien commun ne peut ĆŖtre obtenu quāavec la contribution de tous. Le MPPU prend naissance sur ces idĆ©es-forces, qui suscitent lāadhĆ©sion convaincue des hommes politiques prĆ©sents Ć la rencontre. Quinze ans plus tard, le 20 juin 2011, toujours Ć Naples, le congrĆØs « La fraternité : un dĆ©fi pour la politiqueĀ Ā», qui se dĆ©roule Ć lāAuditorium du Conseil RĆ©gional, veut ĆŖtre avant tout un acte de reconnaissance Ā de lāirruption du charisme de Chiara dans la vie politique. Parmi les 150 participants, des parlementaires, des conseillers municipaux, venus aussi dāautres rĆ©gions. La premiĆØre intervention est confiĆ©e Ć Eli Folonari, qui a Ć©tĆ© pendant 50 ans aux cĆ“tĆ©s de Chiara et qui est responsable aujourdāhui du « Centre Chiara LubichĀ Ā», qui donne un aperƧu du parcours suivantĀ : de lāamour entre les personnes Ć lāamour social pour la « cité ». Aujourdāhui, le MPPU opĆØre dans toutes les rĆ©gions italiennes, dans plusieurs pays europĆ©ens, en AmĆ©rique latine, en Asie. Les diverses expĆ©riences politiques qui se sont dĆ©veloppĆ©es dans les annĆ©es de formation de la spiritualitĆ© de lāunitĆ© y convergent, Ć partir du paradigme propre Ć Igino Giordani. Les lignes fondamentales du MPPU ont Ć©tĆ© prĆ©sentĆ©es par Marco Fatuzzo, prĆ©sident du Centre international, Ć partir dāune dĆ©finition donnĆ©e par Chiara Lubich elle-mĆŖmeĀ : « Un laboratoire international de travail politique commun, entre les citoyens, les fonctionnaires, les chercheurs, les hommes politiques engagĆ©s Ć diffĆ©rents niveaux, dāinspirations et de partis politiques divers, qui mettent la fraternitĆ© Ć la base de leur vie.Ā Ā» Dans ce cadre, quelques rĆ©alisations significatives ont ensuite Ć©tĆ© donnĆ©esĀ : comme les laboratoires de dialogue et de projet politique que le MPPU anime dans les parlements de quelques pays – en Italie, comme au BrĆ©sil, en Argentine, en CorĆ©e du Sud – ou le rĆ©seau international des Ć©coles de formation politique, dans lequel des jeunes peuvent faire lāexpĆ©rience dāune politique de communion. Les villes aussi se mettent en rĆ©seau : plus de 100 villes aujourdāhui ont adhĆ©rĆ© Ć lāAssociation « Villes pour la fraternité », a rapportĆ© le maire de Rocca di Papa, Pascal Boccia, lāactuel prĆ©sident. Pourquoi ne pas mettre aussi les RĆ©gions en rĆ©seauĀ ? De faƧon emblĆ©matique, donc, dans lāoptique dāune vision plus solidaire de lāItalie, le PrĆ©sident du Conseil rĆ©gional de Campanie, Paolo Romano, a annoncĆ© en conclusion du CongrĆØs lāadhĆ©sion unanime de son administration Ć lāassociation « Villes pour la fraternité » en signantĀ le protocole dāaccord. Le Mouvement politique pour lāunitĆ©
Juin 22, 2011 | Non classifiƩ(e)
« En RDA, aprĆØs la chute du mur en 1989, la participation aux associations sportives nāĆ©tant plus gratuite Ć cause des coupes budgĆ©taires dans les subventions, de nombreux jeunes sont passĆ©s Ć lāidĆ©ologie nĆ©o-nazie. Et personne ne faisait rien. DĆ©sespĆ©rĆ©, je suis carrĆ©ment allĆ© vers un prĆŖtre catholique, alors que je nāavais jamais eu Ć faire avec eux de toute ma vie, pour lui serinerĀ : comment se fait-il que lāĆglise ne fasse rienĀ ? » : cāest un entraĆ®neur de Saxe, en Allemagne de lāEst, qui dĆ©crit le dĆ©but dāune longue amitiĆ© avec un prĆŖtre catholique, alors quāil nāavait pas de foi religieuse. Changement de dĆ©cor. Un ex-officier de lāarmĆ©e du peuple, par la suite professeur Ć lāinstitut supĆ©rieur de sĆ»retĆ© de lāĆ©tat, cāest-Ć -dire des services secrets de la RDA, participe au 50e anniversaireĀ de son baccalaurĆ©at et rencontre un camarade de classe, qui avait pris une autre route. Il Ć©tait devenu prĆŖtre. Mais cette diffĆ©rence, loin dāĆŖtre un obstacle Ć lāamitiĆ© qui commence Ć naĆ®tre entre eux, vient plutĆ“t la favoriser. Le professeur, en effet, a dĆ©jĆ entamĆ© une recherche intellectuelle, dans les derniĆØres annĆ©es de la RDA, ce qui lui a valu dāĆŖtre dĆ©mis de son poste de travail. Sa conception dāune sociĆ©tĆ© socialiste nāest pas compatible avec les intĆ©rĆŖts du systĆØme au pouvoir. Comme dāautres personnes, lāentraĆ®neur sportif et le professeur de la sĆ»retĆ© de lāĆ©tat ont trouvĆ© de nouvelles perspectives dans les rassemblements du Mouvement des Focolari. Ainsi, en mai dernier, ont-ils participĆ© Ć la rencontre entre chrĆ©tiens et personnes sans rĆ©fĆ©rences Ć une foi religieuse au Centre Mariapolis de Zwochau, prĆØs de Leipzig (du 5 au 9 mai 2011). Claretta dal Ri, Nella Ammes et Franz Kronreif, du centre du « dialogue avec les personnes sans option religieuseĀ Ā» du Mouvement y ont Ć©galement participĆ©. Ce centre, Ć Rocca di Papa, coordonne et dĆ©veloppe, Ć une Ć©chelle mondiale, le chemin commun des hommes avec et sans rĆ©fĆ©rences religieuses, sur la base de valeurs communes et dāun respect rĆ©ciproque, nĆ© de lāamour. Personne ne cherche Ć attirer lāautre sur son propre domaine de vision du monde. Les « nouvelles rĆ©gionsĀ Ā» de lāAllemagne sont un terrain fertile pour ce type de dialogue. Il existe peu dāendroits au monde où le fait religieux a un rĆ“le aussi insignifiant dans la vie des hommes. Seuls 15 Ć 18 % des personnes sont baptisĆ©es dans une Ćglise chrĆ©tienne, 80 % nāont aucune affinitĆ© avec quelque religion que ce soit, et cela a tendance Ć augmenter.
Comme les deux exemples le dĆ©montrent, il nāy a pas dāhostilitĆ© contre les religions ou les Ćglises. On trouve des points de rencontre quand on parle de questions et de valeurs communes. Les contenus les plus centraux de la religion provoquent mĆŖme de lāintĆ©rĆŖt et suscitent de lāĆ©tonnement. Pour la plupart, ils sont tout simplement inconnus. Un dialogue dāune grande dĆ©licatesse, qui permette de dĆ©couvrir les valeurs et les idĆ©aux de lāautre et de trouver un langage qui arrive Ć vĆ©hiculer les trĆ©sors de part et dāautres, est recherchĆ©. « Notre but est le monde uni. Nous ne serons pas tous chrĆ©tiens. La dimension est beaucoup plus grande. (…) La seule chose qui compte, cāest lāamourĀ Ā». Cāest ainsi que Chiara Lubich parlait du dialogue aux membres du Mouvement. La faƧon dont ces personnes « religieusement dissonantesĀ Ā», pour utiliser un terme de Max Weber, partagent cette vision de la vie, cāest-Ć -dire construire un monde uni dans la fraternitĆ©, a Ć©tĆ© mis en Ć©vidence Ć la rencontre de Zwochau. Un Ć©crivain et une journaliste revenaient dāune croisiĆØre de quelques semaines. Les buts et les contenus du Mouvement leur ont semblĆ© si intĆ©ressants et importants quāils en ont parlĆ© Ć leurs compagnons de voyage, convaincus que ceux-ci les connaissaient sĆ»rement. « Mais mĆŖme un catholique bavarois, avec lequel nous dĆ©jeunions, nāen avait jamais entendu parler avantĀ !Ā Ā», ont-ils relevĆ©. Ainsi ont-ils saisi au vol lāinvitation de sāoccuper eux-mĆŖmes des valeurs communes. Peu de jours aprĆØs, en effet, sur lāinitiative de la journaliste, un article sur la rencontre de Zwochau et sur les « hĆ“tes romainsĀ Ā» est paru dans un journal rĆ©gional.
Juin 20, 2011 | Non classifiƩ(e)
Cette bioĀgraphie de Chiara Lubich (1920ā2008) se fonde Ć la fois sur les tĆ©moiĀgnages rĆ©cemment recueillis de ses preĀmiĆØres comĀpagnes et de ses preĀmiers comĀpaĀgnons qui ont partagĆ© avec elle une longue aventure humaine et spiĀriĀtuelle, et sur des docuĀments Ć©crits. AĀ partir de lĆ , lāauteur avance dans un rĆ©cit chroĀnoĀloĀgique qui part de lāItalie du Nord pour aller jusquāaux confins de la terre. Le style ne se veut pas hagioĀgraĀphique et le propos ne confond pas la figure de la fonĀdaĀtrice des Focolari avec sonĀ Åuvre. Pour la preĀmiĆØre fois, dans un livre accesĀsible Ć tous, prend forme une exisĀtence Ć la fois extraĀorĀdiĀnaire et trĆØs simple, dans laquelle lāĆvangile a Ć©tĆ© lāindiscutable point de rĆ©fĆ©Ārence. Le lecteur pourra ainsi renĀcontrer « perĀsonĀnelĀlementĀ Ā» Chiara Lubich, sa foiĀ et sa volontĆ©, ses rĆ©aĀliĀsaĀtions et les reconĀnaisĀsances obtenues, mais aussi les doutes et les soufĀfrances qui ne lui furent pas Ć©pargnĆ©s et que chacun de nous peutĀ rencontrer. Armando Torno, nĆ© Ć Milan en 1953, est Ć©ditoĀriaĀliste dāun des prinĀcipaux quoĀtiĀdiens itaĀliens, Il CorĀriere della Sera. Il aĀ dirigĆ© pendantĀ Ā douze ans les pages cultuĀrelles de Il Sole 24 ore et pendant trois ans celles de Il CorĀriere della Sera. Il aĀ dĆ©jĆ Ć©crit de nomĀbreux livres, dont une quinĀzaineĀ chez MonĀdadori. Source: Nouvelle CitĆ©
Juin 16, 2011 | Non classifiƩ(e)

Ā«La politique est faite pour le peuple et non pas le peuple pour la politique. Celle-ci est un moyen, non pas une fin. Avant tout la morale, avant tout lāhomme, avant tout la collectivitĆ©, ensuite le parti, ensuite les listes de programme, ensuite les thĆ©ories de gouvernementĀ». Cāest avec cette citation de Giordani, que commence Gianfranco Fini, prĆ©sident de la Chambre des dĆ©putĆ©s italienne, ouvrant la rencontre dĆ©diĆ©e au dĆ©putĆ© populaire qui a connu les temps difficiles des persĆ©cutions fascistes, les atrocitĆ©s de la guerre, lāincertitude de la reconstruction.

Ce 15 juin, nous sommes dans la Salle de la Louve bondĆ©e avec ses 200 personnes. Devant ce public, G.Fini a ensuite repĆ©rĆ© les trois fondements de lāaction de Giordani: la dignitĆ© de lāhomme, la libertĆ©, le travail. Des batailles quāil a parfois conduites en avant garde, au risque dāincomprĆ©hensions comme pour la loi sur lāobjection de conscience. Le prĆ©sident rappelle aussi sa bataille personnelle qui sāest mal terminĆ©e: la demande au Parlement europĆ©en Ā de ne pas dĆ©savouer le rĆ“le du christianisme dans les racines de lāEurope. La dĆ©faite politique, les incomprĆ©hensions ont certes un goĆ»t amer, mais Giordani, dans les moments critiques de lāhistoire parlementaire bien quāentre cris et contrastes idĆ©ologiques importants, rĆ©ussit Ć ce que le bon-sens, lāhumanisme, lāesprit chrĆ©tien qui convainc mĆŖme les marxistes, lāemportent. Alberto Lo Presti , directeur du Centre Giordani qui en esquisse les grands traits, le rappelle Ć diffĆ©rents moments et lui donne plusieurs fois la parole Ć travers de petits films de ses interventions.
āDe Montecitorio au mondeā Ć©tait le titre choisi pour la cĆ©rĆ©monie commĆ©morative indiquant lāuniversalitĆ© du message de Giordani, et en mĆŖme temps la particularitĆ© dāune rencontre qui eu lieu Ć Montecitorio et qui transforma littĆ©ralement sa vie au point de le rendre mĆ©connaissable de ses propres compagnons de parti.
Cāest Maria Voce, lāactuelle prĆ©sidente du Mouvement des focolari, qui raconte les dĆ©tails de cette rencontre avec Chiara Lubich, fondatrice du Mouvement, qui transmit Ć Giordani la passion pour lāunitĆ© et pour un Ć©vangile qui entre dans lāhistoire et peut rĆ©soudre les problĆ©matiques sociales les plus complexes. Ā«(Chiara) rendait Dieu plus proche: elle le faisait sentir PĆØre, frĆØre, ami, prĆ©sent Ć lāhumanité» citait Maria Voce qui explicite la vision politique de Chiara Lubich centrĆ©e sur le principe de fraternitĆ© qui Ā«permet de comprendre et de faire sien le point de vue de lāautre de telle sorte quāaucun intĆ©rĆŖt ni aucune exigence ne restent Ć©trangersĀ». Ā«Il faut un pacte de fraternitĆ© pour lāItalie ā souhaite la prĆ©sidente des Focolari ā parce que le sort de la nation est lāaffaire de tousĀ».

LāhĆ©ritage de C. Lubich et de I. Giordani, rassemblĆ© par le Mppu (Mouvement politique pour lāunitĆ©), propose aux parlementaires et politiques, aux administrateurs et fonctionnaires, aux chercheurs du monde entier, de dĆ©cliner le principe de fraternitĆ© Ć lāintĆ©rieur de lāaction politique. Deux parlementaires italiens, de partis opposĆ©s et qui ont accueilli ce dĆ©fi, expliquent justement comment appliquer concrĆØtement ce principe de fraternitĆ©.
Giacomo Santini, sĆ©nateur du Peuple de la libertĆ© (PDL), admet la difficultĆ© de Ā«considĆ©rer frĆØre celui qui, Ć lāautre bout de lāhĆ©micycle, tāa insultĆ© quelques minutes avant, comme invite Ć le faire Chiara Lubich de faƧon provocanteĀ». Et pourtant cāest possible, et I. Giordani lāa dĆ©montrĆ© en restant dans le sillon politique, dans les oppositions idĆ©ologiques, mais dans le respect de la diversitĆ©. Letizia De Torre, dĆ©putĆ©e du Parti dĆ©mocrate (PD), rappelle un Giordani Ā«sĆ»r de ses propres convictions, mais non retranchĆ©, capable de voir le positif, capable de dialoguerĀ». Recueillir Ć prĆ©sent son hĆ©ritage, pour L. De Torre, signifie Ā«reconstruire une dĆ©mocratie de la communautĆ© et non pas du 50 pour cent plus un, une dĆ©mocratie de la rĆ©ciprocitĆ© dans le Parlement et dans le paysĀ».


La parole est ensuite donnĆ©e aux Ć©tudiants des Ć©coles de participation animĆ©es dans le monde entier par le mouvement politique, qui ouvrent des horizons dāespĆ©rance et de renouveau, en partant mĆŖme de situations extrĆŖmes de crise, comme par exemple en Argentine. Carlos, en Italie pour obtenir une spĆ©cialisation en droit du travail, raconte que pendant la crise de lāan 2000, quand son pays Ć©tait sur la paille, le choix dāinvestir dans une formation politique pouvait paraĆ®tre utopique et certainement pas apporter une solution aux drames quotidiens. Aujourdāhui cela lui a amenĆ© 200 administrateurs locaux qui, dans lāoptique de la fraternitĆ©, essaient dāapporter une rĆ©ponse aux problĆØmes du pays, alors que les Ć©coles se sont multipliĆ©es jusquāĆ la Terre de Feu. Au BrĆ©sil Ć©galement, la dĆ©nonciation des inĆ©galitĆ©s sociales et de la pauvretĆ© opprimante nāa pas paru suffisante Ć Daniel, journaliste entrain de prĆ©parer un master en Science politique Ć lāUniversitĆ© Sophia de Loppiano. Revenir Ć la logique du service, Ć une conscience formĆ©e au bien commun, au fait de se pencher jusquāau bout sur les problĆØmes de son pays ont Ć©tĆ© les lignes directrices de son choix dāengagement, empruntĆ©es Ć lāexpĆ©rience du mouvement politique et Ć la pensĆ©e de Giordani. De faƧon sans aucun doute jamais imaginĆ©e par celui-ci, de la petite salle de Montecitorio, il est devenu dĆ©sormais un maĆ®tre de vie et dāengagement dans le monde entier.