Mouvement des Focolari
La Hongrie, maison pour tous

La Hongrie, maison pour tous

« Qu’attends-tu de nous ? » avaient demandé les focolarines de Hongrie à Chiara Lubich en 1985. La fondatrice des Focolari avait répondu : « Comme il y a 42 ans il n’y avait rien ou peut-être une seule personne avec cet Idéal, et que maintenant nous sommes un peu partout dans le monde, je m’attends à ce que dans votre pays, le Mouvement, qui est maintenant présent avec un certain nombre de personnes et avec un certain développement, envahisse toutes les villes et les villages ; qu’il contribue avec ses instruments, les différents mouvements dans le domaine religieux  et dans le domaine humain, à vivifier l’Eglise et à rénover la société ; et qu’avec les autres inventions de Marie il fasse qu’un jour le Cœur Immaculé de Marie triomphe. » Qui sait ce que dirait Chiara en voyant les développements survenus en terre hongroise depuis 1985. « Il faut remercier Dieu car ce que vous faites est merveilleux » affirme l’actuelle présidente, Maria Voce, devant le peuple des Focolari réuni le 28 mai à Budapest. Les témoignages d’engagements dans tous les domaines de l’agir humain font entrevoir un Mouvement en action, appelé à vivre aujourd’hui une nouvelle étape de son histoire. La rencontre se déroule dans une ancienne caserne russe, un symbole qui n’échappe pas à quelques-unes des 650 personnes présentes, comme pour confirmer le fait que le charisme de l’unité a en soi la force pour transformer la société. On commence avec une reconstruction inédite du voyage de Chiara en 1961 à Budapest, le premier des pays du bloc communiste d’alors. Un impact dur, à la vue de ce que le régime a opéré dans le pays et sur les personnes. Mais si la douleur fut très forte en Chiara, autant était forte l’impression que « Marie avait commencé son œuvre ». Et il était évident à la présentation des différentes communautés disséminées dans tout le pays, que cela ne soit pas resté qu’une impression 20110529-11 A ce peuple fier, avec une identité bien affirmée et en même temps à la recherche d’un équilibre entre nationalisme et ouverture à la dimension universelle, entre désir ardent de liberté et capacité de s’assumer responsable, Maria Voce souhaite de réussir « à dépasser cette méfiance vis à vis des autres peuples » qui peut être parfois un obstacle à la réciprocité. « Il est juste d’affirmer sa propre identité, mais dans le concert des nations », souligne la présidente. « Le défi est de découvrir les nombreux talents qui sont en Hongrie, de les donner, et d’accueillir ceux des autres peuples, d’apprendre toujours davantage à collaborer. Et en cela dans le Mouvement, tous  sont appelés à faire leur part » souligne Maria Voce. Les volontaires, par exemple, dans lesquels est inhérent l’appel à transformer l’humanité avec la conscience que «  notre petite part, là où nous sommes, contribue à l’avancée du Règne de Dieu dans le monde entier ; les personnes engagées dans Humanité Nouvelle, « appelées à  témoigner de l’Evangile de façon parfois héroïque, sans se laisser écraser par les situations, mais en les transformant avec l’amour ». « Parce que – comme disait Chiara dans une méditation – « tu sais ce qu’on  fait lorsqu’on a aimé ? On aime encore » ; « les familles interpelées par tant de difficultés qui en minent la solidité, auxquelles elles peuvent répondre avec «  un amour plus grand, toujours renouvelé, une ouverture sans limites, trouvant en Dieu la racine de cet amour »; les enfants qui veulent savoir de la présidente où trouver Dieu sont satisfaits de savoir que, par exemple, « ils peuvent le rencontrer dans les frères » ; les jeunes qui risquent d’être marginalisés s’ils ne sont pas conformes au ‘’troupeau’’ partent fortifiés avec cette certitude « que Jésus n’a pas été compris par tous.  Ne te préoccupe pas de cela, préoccupe-toi de ce que Dieu veut. Déjà par le seul fait que tu réussisses à donner ton idée, tu es un exemple, une provocation », encouragent Maria Voce et Giancarlo Faletti. Mais on ne peut manquer une question sur ce que sera le grand événement mondial pour les jeunes et que beaucoup d’entre eux ont voulu qu’il se déroule justement à Budapest : le Genfest, les 1 et 2 septembre 2012. Déjà le jour précédent, dans un tête à tête ouvert et profond avec une septantaine de Gen, et dans la grande rencontre du samedi, les jeunes veulent comprendre quelles sont les attentes pour cet important rendez-vous. Maria Voce ouvre son cœur : «  Ce devrait  être une grande fête, nous donner une très grande joie, à nous qui la préparons et aux jeunes qui la verront. A travers votre témoignage, il devrait  être évident que rien n’est plus beau que la révolution évangélique, la seule capable de changer notre vie. C’est une grande opportunité, un exemple de ce que la Hongrie est en mesure de donner. Vous avez beaucoup à faire pour préparer la « maison » aux jeunes du monde entier. J’ai hâte d’être à ce jour ! » Aurora Nicosia [nggallery id=46] [nggallery id=47]

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La famille et son dessein

Le congrès s’est ouvert sur le bienheureux pape Jean-Paul II, dont le pontificat a réservé « une attention prioritaire et passionnée à la famille ». Le cardinal Ennio Antonelli, président du Conseil Pontifical pour la famille, dans l’intervention qu’il lui a consacrée, a noté que « pour le pape de la nouvelle évangélisation, la famille, petite Église ou Église domestique, n’est pas seulement une façon de parler. Il s’agit d’une mise en actes de l’Église spécifique et réelle : les conjoints “non seulement revivent l’amour du Christ en devenant communauté sauvée, mais sont appelés à transmettre à leurs frères ce même amour du Christ en devenant communauté salvifique” » (Familiaris Consortio, 49). Le premier après-midi, la présidente des Focolari, Maria Voce, est venue tisser avec les participants (environ 1 100, de tous les continents) un profond dialogue, disant sa joie d’être avec des familles qui sont instruments d’unité dans leurs milieux de vie. Les témoignages ont montré combien la confiance en l’Amour transforme et éclaire le quotidien et sert de guide dans les moments difficiles (maladie, séparation, veuvage…). Deux moments ont été consacrés à l’éducation des enfants, en collaboration avec la section jeunes des Focolari, en vue de partager les objectifs éducatifs et de travailler ensemble à leur réalisation. L’éducation a aussi été au cœur des travaux de groupe : éducation à un style de vie sobre, à l’affectivité et à l’emploi des médias, selon diverses tranches d’âge. Une place particulière a été accordée aux jeunes familles, avec la liaison en direct par Internet largement suivie, en divers points d’écoute dans le monde. Il y a été question de l’affectivité, de la communication et de la spiritualité du couple. Parmi les messages reçus après la liaison, celui-ci, des familles de Slovénie : « Vous avez éclairé notre vie conjugale dans tous ses aspects. Vivre la spiritualité de l’Évangile nous mène à la plénitude du bonheur et renouvelle l’amour que nous voudrions porter au plus grand nombre de familles ».

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Nouveaux entrepreneurs : de la rue au marché

Il n’est pas situé dans les meilleurs lieux de passage des 650 participants à l’assemblée de l’Economie de Communion, mais c’est le stand le plus bondé durant les intervalles des travaux. Se vendent des sacs, des blousons et des objets pour l’habillement féminin. Le succès dû au nombre des visiteurs est visible. Les lignes des produits artisanaux sont un mélange de qualité et de design moderne, avec de belles touches d’originalité, et de même,  la provenance des matériaux employés est unique : bâches de camion désormais inutilisées et retaillées avec du cuir et du jean qui n’auraient servi à rien d’autre, et récupérés parce qu’écologiquement compatibles. Mais la principale caractéristique de l’exploitation sont les jeunes garçon et filles mineurs ou majeurs depuis peu, qui vivent des situations difficiles. La marque de fabrique « De la rue » est donc parfaitement explicative de l’initiative d’entrepreneurs, et  qui, courant avril a eu sa place au siège du pôle industriel Spartaco, à cinq kilomètres de la Mariapolis Ginetta. Connaissant les origines, elle semble davantage un pari qu’une réalité productive, mais en voyant la dizaine de jeunes garçons et filles au travail et en écoutant les motivations qui les habitent, on comprend la qualité des résultats produits qui donnent une garantie pour le futur de l’entreprise. Les jeunes travailleurs viennent en grande partie de l’un des quartiers où la pauvreté est évidente, le barrio Jardin Margarida, à Vargem Grande Paulista, à 30 kilomètres au sud de San Paolo. « Notre entreprise est plus qu’une entreprise. Nous nous aidons entre nous, parce que notre travail est un travail de groupe, mais aussi parce qu’il y règne un climat de famille. Nous commençons chaque jour avec la Parole de Vie tirée de l’Evangile et elle nous aide à dépasser les difficultés ». Divani âgée de 18 ans est arrivée ici après une année de formation professionnelle et un stage dans le Nord-Est, à Recife, dans l’exploitation mère liée aux principes de l’Economie de Communion. Derrière l’entreprise il y a la douceur et la détermination de Joào Bosco Lima de Santana, un entrepreneur qui s’est rendu en Italie pour se spécialiser dans la production de sacs, et qui est rentré dans son pays pour mettre en place une activité rentable. Mais il y avait en lui quelque chose de plus grand. Etant jeune il avait rencontré la spiritualité des Focolari, et il est resté touché par la proposition de Chiara Lubich de « mourir pour son peuple ». La vie l’avait ensuite conduit sur d’autres voies. Mais lorsqu’il a connu le Père Renato et sa maison des mineurs qui accueille les jeunes et les enfants de la rue, s’est consolidé en lui un désir : « Mettre à disposition ma compétence et ma vie pour donner une profession aux jeunes. Eduquer par le travail est une forme de développement et nous avons constaté que l’amour vécu pour une grande cause est capable de renouveler les choses, les idées, et les personnes qui viennent de la rue ». C’est sur la base de cette vérification quotidienne que Joào Bosco peut affirmer avec crédibilité que « Ici dans cette exploitation, la première chose que les jeunes possèdent, c’est la formation et non la production, tout en pointant sur la qualité ». Un paradoxe dans la logique d’entreprise, mais qui porte ses fruits. De la Côte d’Ivoire on leur a demandé de pouvoir apprendre cette activité productive pour ensuite la faire démarrer sur place, tandis qu’à travers les Jeunes pour un Monde Uni, au moyen de la coopérative Equiverso, a commencé l’importation de sacs en Italie. Les petites multinationales de l’EdeC grandissent. Paolo Loriga

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Quelle vie en Hongrie !

C’est sous le signe de la vitalité que s’est déroulé le voyage en Hongrie de Maria Voce et Giancarlo Faletti. Première étape avec les prêtres en contact avec le Mouvement des Focolari. Plusieurs d’entre eux ont apporté et diffusé ici l’esprit et ils racontent aujourd’hui leur engagement à reconstruire l’Eglise, le service comme les paroisses, les directeurs dans les séminaires, les vicaires généraux, leur rôle au niveau de l’enseignement ou dans les divers bureaux diocésains, le rapport simple avec les gens qui suscite la communauté, attire les jeunes, aborde ceux qui n’ont pas de références religieuses. Et, en plus des activités, ils offrent aux personnes présentes leur vie de communion qui soutient et alimente tout. L’après-midi du premier jour s’est déroulé une rencontre avec les responsables des diverses branches autour desquelles  le Mouvement en Hongrie s’articule. Les familles apportent les fruits d’un engagement sur tous les fronts vers les jeunes couples, les fiancés, les divorcés, les autres familles de tous âges ; les responsables du mouvement Humanité Nouvelle, expression des Focolari dans le social, ont passionné tout les participants avec leurs initiatives dans le monde de la santé comme de l’économie, de la politique comme de la pédagogie, ou dans le sport ; les laïques et les prêtres ont raconté le renouvellement en actes dans de nombreuses paroisses des 13 diocèses du Pays. Le dialogue est ouvert et touche de nombreux aspects. Equilibre entre la dimension locale et universelle : “Si l’élan pour réaliser le testament de Jésus ‘Que tous soient un’, est né dans une petite ville, à Trente, puis de là a atteint les dimensions du monde – se souvient Maria Voce -, cela veut dire que s’intéresser au prochain  est une école d’amour qui ensuite permet d’élargir le regard au-delà. Avoir un cœur élargi à la fraternité universelle ne signifie donc pas ne pas s’occuper du prochain”. A l’inverse, elle souligne un peu plus loin, “nous sentons en nous l’élan à sortir de nos frontières. Nous ne pouvons pas nous désintéresser de la grande famille du Mouvement dispersée dans le monde, nous cherchons à le faire par tous les moyens”. La question d’une gen 2 sur les différents apports (défis ???), même de caractère spirituel, auxquels on doit répondre, donne à la présidente l’occasion de se souvenir d’une des consignes que Chiara Lubich sentait fortement devoir laisser aux siens : “A celui qui te suit, laisse seulement l’Evangile, rien d’autre que l’Evangile”. Tout le reste est un instrument qui aide à concrétiser l’Evangile, explique-t-elle, mais “la chose la plus importante est de vivre la parole de Dieu. Se demander tout le temps comment vivrait Jésus”. Pendant la rencontre des responsables, comme le lendemain pendant celle avec les focolarini et les focolarines qui vivent en Hongrie, les questions n’ont pas manqué sur la façon d’améliorer les rapports interpersonnels à plusieurs niveaux, interrogations permises à ceux qui ont pris la décision de vivre une spiritualité collective. Le leitmotiv est celui d’un amour plus grand qui exige le maximum de soi-même, un amour libre du perfectionnisme ou du désir d’atteindre certains résultats, qui soit capable d’aller au-delà des différences naturelles entre l’homme et la femme, entre les grands et les petits, entre ceux qui s’occupent d’un aspect et ceux qui s’occupent d’un autre. Un amour qui engendre, qui fait mettre sa propre vie en jeu jusqu’à “laisser vivre Jésus en nous”. “J’ai été créée comme un don pour celui qui est à côté de moi et celui qui est près de moi a été créé comme un don de Dieu pour moi”, répétait Chiara Lubich avec conviction. Maria Voce le souligne aux personnes présentes en se rappelant également le modèle dont s’inspirait Chiara : “La famille de Nazareth, ou, encore mieux, la vie de la Trinité”. Le summum de la relation, de l’amour, des modèles hardis mais pas inimitables. L’expérience le démontre.   Envoyé par Aurora Nicosia

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La naissance de l’Économie de communion

Chiara note dans son journal :

« La “couronne d’épines” – c’est par ces mots que le cardinal Arns [alors archevêque] de Sao Paulo, définit la ceinture de pauvreté et de misère qui entoure la ville où pullulent les gratte-ciel – c’est le grand problème de ces terres en voie de développement, l’un des plus grands problèmes de notre planète, pour lequel nous pouvons peu mais que Dieu Père peut résoudre en vertu de la foi de ses enfants. Dieu peut tout. Nous devons l’espérer et il nous faut prier. La ville de Sao Paulo : en 1900 c’était un petit village. C’est aujourd’hui, non pas une forêt d’arbres mais une forêt de gratte-ciel, ce qui montre ce que peut faire le capital aux mains d’une poignée de personnes qui en exploitent d’autres. Mais une telle puissance, pourquoi ne s’oriente-t-elle pas vers la solution des problèmes démesurés du Brésil ? Parce qu’il y manque l’amour pour nos frères, et que dominent le calcul et l’égoïsme. Nous devons grandir jusqu’au moment où le bien avancera tout seul. Nous en avons l’espérance et – je voudrais dire – la certitude ». Le 29 mai 1991, devant 650 entrepreneurs, ouvriers et jeunes de tout le Brésil réunis à la cité-pilote Ginetta, Chiara lance l’idée qui a mûri les jours précédents : « Il devrait naître ici des industries, des entreprises dont les bénéfices seraient librement mis en commun dans le même but que celui de la communauté chrétienne : avant tout pour aider ceux qui sont dans le besoin, leur offrir un travail, faire en sorte qu’il n’y ait plus d’indigents. Les bénéfices serviront aussi à développer l’entreprise et les structures de la cité-pilote pour qu’elle puisse former des hommes nouveaux. Sans hommes nouveaux, on ne peut pas construire une société nouvelle ! Il faudrait associer beaucoup de personnes qui deviendraient actionnaires même si elles n’apportent qu’une toute petite part. Les jeunes aussi, grâce à leurs petites initiatives, pourraient recueillir le montant d’une part pour faire partie de la société qui fera naître cette ville industrielle. Une telle cité-pilote, ici, au Brésil, avec cette plaie du décalage entre riches et pauvres, pourrait constituer un phare, une espérance ; »

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Hongrie : aux racines des volontaires de Dieu

« Dieu ! Dieu ! Dieu ! Qu’il résonne ce Nom ineffable, source de tout droit, de toute justice, de toute liberté, dans les Parlements et sur les places, dans les maisons et dans les bureaux… ». Dans son désir de répondre à cet appel lancé par Pie XII le 10 septembre 1956 dans un message radiodiffusé, à la suite de la répression sanglante en Hongrie ; Chiara Lubich écrit une lettre qui deviendra la charte d’une nouvelle vocation dans le Mouvement des Focolari : les « volontaires de Dieu ». Des hommes et des femmes du monde entier – partout où le Mouvement est présent – formés par la spiritualité de l’unité, qui s’engagent à porter Dieu dans la société, par leur vie, dans les milieux où ils évoluent. « Il y a eu une société – écrit Chiara le 15 janvier 1957 – capable d’arracher du cœur des hommes le nom de Dieu…  Il faut qu’il y ait une société qui lui redonne sa place. […] Il faut des disciples de Jésus authentiques qui soient au cœur du monde, et pas seulement dans les couvents. Des disciples qui Le suivent volontairement, mus uniquement par leur amour envers Lui, un amour éclairé en cette heure de ténèbres, et mus par leur amour pour Son Église. [¼] Une armée de volontaires, parce que l’amour est libre. […] Il faut… édifier une société nouvelle, renouvelée par la Bonne Nouvelle, où l’amour fait resplendir la justice et la vérité. […] Une société qui témoigne un seul nom : Dieu.

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Kenya : rencontre des évêques amis des Focolari

Du 23 au 28 mai, à la cité-pilote de témoignage des Focolari au Kenya, un congrès rassemble 21 évêques venus d’Afrique du Sud, Angola, Tanzanie, Ouganda, Burundi et Kenya, désireux de « Redécouvrir les desseins de Dieu pour notre temps », dans une atmosphère de communion et de simplicité fraternelle. Au programme de ce congrès : réflexions théologiques, mises au courant sur l’actualité de l’Église, présentation de faits de vie évangélique et expériences. Le tout intercalé de moments de méditation, de célébrations et de prières en commun. Depuis quelques années, dans les différentes aires géographiques du continent africain, se déroulent des rencontres d’évêques inspirées par la « spiritualité de communion » proposée par les derniers papes et soulignée par l’expérience du Mouvement des Focolari. Après le congrès du Kenya, deux autres suivront : l’un à Moramanga (Madagascar) et l’autre à Bamenda-Fontem (Cameroun)

Cataluña

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Castilla-La Mancha

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Navarra

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País Vasco

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Madrid

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La Rioja

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Islas Canarias

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Islas Baleares

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Galicia

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Extremadura

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Comunidad Valenciana

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Castilla León

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Cantabria

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Aragón

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Andalousie

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Hongrie, mélange de cordialité et de noblesse

Tanino avec les premiers focolarini hongrois

Tanino Minuta, italien, professeur d’Histoire de la langue italienne, a vécu de nombreuses années en Hongrie. Il a enseigné dans la chaire d’Etude de la langue et civilisation italienne à l’Université Janus Pannonius de Pécs. Nous lui demandons de nous raconter ce dont il se souvient de l’ouverture du focolare dans le pays magyar. Qu’a été le premier choc avec ce monde si différent du tien? Je suis arrivé en Hongrie en octobre 1980 et j’y suis resté 16 ans. J’y ai été envoyé pour ouvrir le  focolare masculin à Budapest. A cette époque, ce n’était pas facile d’entrer dans ce pays qui était alors sous le régime communiste. Le Ministère des Affaires Etrangères m’avait accordé une bourse d’étude pour des recherches sur la littérature enfantine.  Au début, je passais ma vie essentiellement dans la capitale.  Il y avait encore des marques de la révolution de 1956 sur les façades des immeubles. Mais plus que sur les maisons, les blessures étaient restées dans le coeur des personnes: déception amère, profonde humiliation et, le plus terrible, suspicion de tout et de tous. Quelle expérience cela a été pour toi? Un grand don de Dieu. Arrivé en Hongrie, affaibli par l’important changement des rythmes sociaux, coupé des rapports construits jusque là, j’étais dans les meilleures conditions pour voir la dynamique interne capable d’engendrer une communauté et j’ai mieux compris la pédagogie et les buts du Mouvement des focolari. Celui-ci a pour mission d’agir à la racine des rapports, de créer les conditions afin qu’il y ait des relations, qu’elles grandissent et qu’elles soient constructives et constitutives de la société.  Rétablir l’unité. J’ai vu une révolution en train de naître. Cela a été une expérience de «l’Esprit [qui] est – selon l’expression de David Maria Turoldo – le vent qui ne laisse pas dormir la poussière». Alors que j’étais sur le point de partir pour la Hongrie, Chiara Lubich m’avait fait parvenir un cadeau “Pour le focolare de Budapest”. Qui me l’a remis, a formulé ce voeux: “Tu verras des miracles!”. Oui, j’ai vu des miracles! J’ai vu “l’esprit souffler sur la poussière” et  “l’impossible devenir possible”. L’impossible devenir possible? J’ai vu que ce premier petit groupe, qui vivait la spiritualité du Mouvement, constitué de familles, de prêtres, de quelques jeunes filles et jeunes hommes, d’enfants…, était en fait une communauté guidée par la charité, exactement comme le dit Chiara, où il n’y a “rien de plus organisé que ce que l’amour ordonne et rien de plus libre que ce que l’amour unit”. Maintenant le Mouvement des focolari est répandu et très estimé en Hongrie. Un voeux pour cette visite de Maria Voce? Avec le mélange assez rare de cordialité immédiate et de noblesse raffinée qui le distingue, le peuple hongrois ne s’est pas laissé séduire par les idéologies et les modes indignes de l’homme. Je pense qu’il saura accueillir le don de cette visite et être lui-même un don non seulement pour la présidente Maria Voce, mais aussi pour tout le Mouvement. Le fait que le pays ait été consacré à Marie, par Saint Etienne de Hongrie en lui donnant la couronne, constitue un sceau et une responsabilité historique et spirituelle. Comme le dit l’hymne national, je dirais que justement “les hongrois ont déjà expié le passé et le futur”, ils sont dans la condition d’être un pays qui peut beaucoup donner aux autres peuples. Mon souhait est que la Présidente, 50 ans après, puisse recueillir les fruits de la prière de Chiara et constater que Marie est vraiment Notre-Dame des Magyars.

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Avec les jeunes à Prague

« En 2007 les médecins m’ont diagnostiqué une leucémie. Au début j’ai bien réagi, mais à un certain moment j’ai eu peur de mourir et le soutien des jeunes du Mouvement a été important ; à l’hôpital il y avait une jeune du même âge que moi qui venait d’être maman ; elle était bien plus mal que moi, et n’était pas mariée ni baptisée. Malgré cela nous avons beaucoup parlé de Dieu, de la foi, du mariage. Bien qu’elle eut une greffe, elle n’a pas réussi à surmonter la maladie, et peu avant que ses conditions de santé ne s’aggravent, elle exprima le désir de se marier ; un peu avant sa mort j’ai proposé à sa famille de la faire baptiser. Un prêtre est venu à l’hôpital et il l’a baptisée en lui donnant le nom de Marguerite Marie ; elle s’est éteinte quelques jours après,  celui de la fête de Sainte Marguerite Marie Alacoque ». La forte expérience d’Agniesca commence le programme de la journée qui a comme protagonistes les jeunes réunis au Centre Mariapolis, et continue avec des expériences au quotidien. « Sur la route, en voyage, ensemble », est le titre d’un rendez-vous qui, comme le disent les organisateurs, voulait donner à ceux qui seraient venu, l’occasion de connaître davantage de l’intérieur « le caractère exceptionnel de l’Idéal auquel nous croyons ». « A vrai dire, au début j’étais assez septique –confesse Lukas – je pensais qu’une cinquantaine de jeunes, au maximum, viendraient, mais ce ne fut pas le cas. Evidemment, l’Idéal de l’unité a quelque chose à dire ». En effet, la salle contient à peine les 150 jeunes arrivant des différentes régions de la République Tchèque. Pour  la plus grande partie d’entre eux, c’est le premier contact  avec  le Mouvement et ils expriment leur joie d’avoir découvert quelque chose de grand. « Une amie m’a parlé des Focolari et j’ignorais ce qui m’attendait – dit Christina de 17 ans – mais ce qui me surprend ce sont les personnes qui parlent ici, on sent un grand amour. Je peux dire qu’on ressent fortement la présence de Dieu. Cela m’a beaucoup touché parce que mon papa n’est pas croyant et j’aimerais beaucoup qu’il connaisse ce Mouvement. » Maria Voce et Giancarlo Faletti ont raconté leur cheminement, comment ils ont rencontré l’Idéal de l’unité jusqu’au choix de suivre Dieu dans la voie du focolare, et tout de suite après  les questions pleuvaient, variées, et les réponses, profondes. Une réponse pour chaque question. A une jeune qui demandait où trouver le courage pour les choix radicaux, libre de conditionnements, Maria Voce a suggéré : « L’âge des jeunes est l’âge des choix importants : si vous ne les faites pas maintenant, vous ne serez pas capables de les faire plus tard. Oui, il faut du courage, mais le courage est en toi et tu le trouves dans le rapport avec Dieu. Si tu le choisis par amour, tu peux être tranquille. Ne renvoie pas éternellement et ne permets pas autres de choisir pour toi ». L’invitation est à « aimer au maximum », comme l’a fait Jésus sur la croix, à recommencer toujours, à ne pas avoir « d’inutiles regrets ». L’auditoire est attentif, il participe, il cueille. Les 150 jeunes ne partiraient plus. Elisabeth 27 ans confie : « Je suis très critique et en même temps je suis en train de chercher à comprendre comment et où, bien vivre la vie chrétienne, je cherche ma voie et j’ai donc accepté volontiers de connaître ce qu’est le Mouvement des Focolari.  Ce qui a été dit a été un enrichissement pour moi et m’a encouragée à me décider de faire partie de quelque chose.  Je pars en ayant compris que ma vie est importante pour Dieu quelle que soit la chose que je fasse, et que je ne dois pas  garder cette vie seulement pour moi ». Non seulement pour Elisabeth mais pour beaucoup de jeunes ici présents, il semble vraiment qu’une nouvelle voie se soit ouverte. Envoyé par Aurore Nicosia [nggallery id=43]

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Aux 700 de la République Tchèque: nous sommes au temps de la joie

20110523-11 L’histoire du Mouvement des focolari en terre tchèque a bien souvent la marque de l’héroïsme. L’Idéal de l’unité arrive, en Tchécoslovaquie de l’époque dans les années 60 alors que le communisme soviétique est au pouvoir. De 1968, année du Printemps de Prague étouffé par l’occupation armée et à partir duquel le communisme devint encore plus oppressif, à novembre 1989, quand le régime prit fin, l’histoire du peuple tchèque est jalonné de grandes souffrances. Mais entre clandestinité et persécutions beaucoup sont amenés à connaître le Mouvement. Et aujourd’hui, ils sont plus de 700 à être venus de tout le pays pour rencontrer la présidente des Focolari dans la Maison de la Culture de ‘Prague 5’, un des dix arrondissements de la ville. 20110523-07 L’atmosphère est à l’émotion, la joie, l’attente: c’est la fête de la “famille” qui raconte et qui fait des projets. Les questions pour Maria Voce et Giancarlo Faletti sont nombreuses. Une gen 4 demande: “De quoi rêvais-tu quand tu étais petite?”; et quelques gen 3: “Comment as-tu connu Dieu? Que ferais-tu si tu rencontrais une famille pauvre? Pourquoi Dieu n’est pas intervenu quand  Hitler a fait mourir tant de gens?”. De même les adultes : sur le motif des voyages de la présidente, sur comment poursuivre l’engagement de certains d’entre eux pour la “reconstruction” du pays, sur la vie des communautés du Mouvement, sur le risque de l’activisme. Voyager c’est rendre visite à ma famille, et c’est une grande joie pour moi. Je le fais pour la soutenir, l’encourager, comprendre ce qu’elle fait”, raconte Maria Voce. Et ça n’a pas d’importance qu’il s’agisse de grandes ou petites choses. “Durant mon récent voyage en Amérique du Nord – continue la présidente – où tout est énorme et à coté notre communauté semble si petite, j’ai compris que Jésus, présent entre les personnes qui s’aiment, est une superpuissance”. Il s’agit donc de croire, même en terre tchèque, à cette puissance pour “aller dans toute la nation. Non seulement nous pouvons avec cet Idéal, mais nous devons porter dans le monde l’annonce de la résurrection, porter Jésus avec nous à l’école, à l’usine, au parlement. C’est la plus grande chose que nous puissions faire”. 20110523-06 Dans l’après-midi de ce même 21 mai, la rencontre s’ouvre aussi à ceux qui veulent mieux connaître la “révolution” focolarine. Témoignages de vie et initiatives parlent d’une vie qui concerne tout le monde quelque soit l’âge. On fait le point sur l’action “Prague d’or” lancée par Chiara Lubich durant sa visite en 2001. L’engagement pour ré-évangéliser Prague et lui redonner une âme n’a pas manqué et les fruits non plus. Maria Voce propose un nouveau pas: “En arrivant là on respire l’histoire et la spiritualité qui, même durant les années noires, n’a pas été détruite mais recouverte et peut-être protégée. Ici, on ne repart pas de zéro, on repart de la racine profonde de ceux qui ont construit cette civilisation, cette culture. A présent, le pas que nous devons faire est celui de la nouvelle évangélisation, de la nouvelle annonce faite par des personnes renouvelées par l’amour réciproque. Annoncer aux autres que Jésus est ressuscité, que toutes les souffrances ont été rachetées : ce doit être notre engagement : nous sommes au temps de la joie”. Les pages d’une nouvelle histoire attendent d’être écrites. 20110523-04 Mgr Frantisek Radkovský, délégué de la conférence épiscopale tchèque pour les laïcs, le confirme: “L’Eglise a de grandes attentes de la part des mouvements – affirme-t-il dans son intervention – parce que ceux-ci constituent sa partie la plus dynamique et sont don de l’Esprit Saint pour notre temps. Notre société est sécularisée, mais à présent il y a une ouverture pour les choses spirituelles et c’est important de montrer par la vie que le christianisme peut apporter le vrai humanisme. Les mouvements ont la capacité de rejoindre tout le monde et les plus variés domaines d’action leur sont ouverts, de la famille à l’école, de la politique à l’économie, des média au sport”. Alors que la rencontre tire à sa fin, le quatuor, qui a exécuté des morceaux musicaux de haut niveau durant la journée, se met à jouer “Mission impossible”. Cela force à penser que ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. De notre envoyée Aurora Nicosia [nggallery id=42]

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Prague, ici c’est possible de croire

20110521-01 C’est une journée d’une chaleur inhabituelle qui accueille à Prague l’arrivée de Maria Voce, présidente du mouvement des Focolari, et le co-président, Giancarlo Faletti. L’avion, en provenance de Moscou, arrive avec une demi-heure d’avance sur l’horaire prévu, écourtant ainsi l’attente de la trentaine de personnes qui accueillent nos hôtes par des applaudissements : c’est la fête ! Le programme de cette étape est intense. Il prévoit en effet des rencontres avec des représentants de l’Église locale, avec l’archevêque de Prague, Mgr Dominik Duka, mais aussi avec des prêtres qui vivent la spiritualité de communion. Il y a une grande attente chez les jeunes, qui ont organisé une journée au Centre Mariapoli de Vinoř, et parmi l’ensemble de la communauté des Focolari qui, de tout le pays, convergera en grand nombre à Prague. Est également prévue une journée portes ouvertes, pour marquer les 10 ans de la visite de Chiara Lubich en République tchèque et le lancement de l’opération “Prague d´Or”, qu’elle avait elle-même promue à cette occasion pour mettre en œuvre la “nouvelle évangélisation”. 20110521-07 Maria Voce et le petit groupe venu de Rome séjourneront dans le tout nouveau Centre Mariapoli, construit en deux ans et situé au cœur de la cité pilote encore en construction. “Lorsque Chiara Lubich est venue à Prague, en 2001 – racontent les “pionniers” –, elle nous a exprimé un double désir : d’une part, donner un toit à la famille du mouvement et, d’autre part, avoir un lieu où les personnes qu’elle avait rencontrées – représentants du monde politique, civil et ecclésial – puissent se retrouver”. Ce qui fut dit fut fait. Avec un grand enthousiasme et grâce aux initiatives les plus variées, dont l’opération “premiers samedis” n’est pas des moindres, le Centre Mariapoli a pris forme, de même que la cité pilote, même si celle-ci est encore en pleine construction.  L’opération, qui dure toujours, consiste pratiquement, pour ceux qui le peuvent, à venir travailler le premier samedi de chaque mois pour construire, pierre par pierre, ce qui est en train de devenir un centre de rayonnement de la spiritualité de l’unité. Dix familles se sont déjà installées sur place et y ont bâti leur maison ; d’autres membres du mouvement forment le même projet. Chiara elle-même, en 2001, avant de repartir, avait déposé des médailles de la Vierge dans les fondations des premières constructions qui devaient sortir de terre pour constituer la cité pilote, et qui se trouvent réparties dans un quartier de la périphérie de Prague. “Il y a eu des réactions d’incompréhension de la part de certains voisins – racontent ceux qui étaient présents à l’époque – ; ils croyaient qu’on enfouissait de l’argent. Mais, avec le temps, ils ont compris le sens de ce qui était en train de naître. Certains, qui ne croyaient pas en Dieu, s’y sont intéressés et font maintenant partie de la “famille du mouvement”, sous des formes diverses. Eh oui, parce que, nous explique-t-on, ici ce qu’on rencontre surtout, ce n’est pas tellement l’athéisme, mais une certaine non croyance due à un manque de connaissance ; mais la soif de Dieu n’a pas disparu. Le premier rendez-vous “officiel” est avec l’archevêque, Mgr Dominik Duka, dans le palais qui est le siège épiscopal depuis 1344, dans le quartier historique de Prague. Adjacent au Château qui est en partie un musée et en partie siège de la présidence de la République, le palais domine la ville. Il se trouve à une courte distance de la somptueuse cathédrale gothique saint Vit, centre de la chrétienté mais aussi centre de tout le pays, comme l’explique le curé qui la fait visiter au petit groupe venu de Rome. L’accueil de l’archevêque est extrêmement cordial ; il fait part de son sentiment de la nécessité de réveiller dans le diocèse la piété populaire, et aussi de l’espoir qu’il place dans la commémoration, en 2013, de l’anniversaire de l’arrivée des saints Cyrille et Méthode, qui ont apporté le christianisme il y 1150 ans : cette commémoration lui apparaît comme une grande chance pour l‘évangélisation. De notre envoyée Aurora Nicosia [nggallery id=41]

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Un centre social à Bairro Coroado, Manaus (Brésil)

Bairro Coroado, dans l’immense ville de Manaus, en pleine forêt amazonienne. Une métropole de deux millions d’habitants en continuelle expansion. En portugais, « coroado » signifie « couronné » et rappelle la couronne d’épines qui encercle tant de grandes villes brésiliennes. La ville enlacée par les pauvres. Au lieu du ciel, le fleuve, à la place des immeubles, les pilotis sur le rivage. Miroir des contradictions sociales qui séparent les pauvres des plus pauvres. Tout près, à dix minutes à pied, le Centre Roger Cunha Rodrigues, fondé en 1994 par les Focolari et projet de l’association Azione per Famiglie Nuove. Depuis son ouverture, plus de mille enfants ont reçu instruction, nourriture, soutien à leur famille et moyens culturels substantiels aux valeurs solides, qui favorisent la croissance et les relations interpersonnelles. En vue d’une amélioration de la vie des familles et de la communauté. L’un est devenu pâtissier, un autre électricien, un autre est entré à l’université… Cette année, 300 personnes fréquentent le Centre et les enfants parrainés sont au nombre de 236. En 2010, la somme envoyée au Centre a atteint 85 000€. Actuellement, d’autres fonds sont nécessaires pour : restaurer le bâtiment principal, qui n’a jamais bénéficié de travaux d’entretien depuis sa construction ; construire une nouvelle cantine ; agrandir le réfectoire devenu trop petit pour les enfants qui doivent manger en plusieurs tours ; et enfin élever le mur d’enceinte pour se protéger des voleurs. C’est une eau qui coule et inonde de ses bienfaits. Aurelio Molè, publié sur Spazio Famiglia – avril 2011  

Cotabato City

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Digos

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Nabunturan

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Tagum

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Mati

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Banaybanay

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Tibungco

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Ecoland

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Lanang

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Downtown

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Agdao

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Un peu d’histoire : Les débuts du Mouvement des Focolari en Russie

  En 1986 une famille Hongroise du Mouvement des Focolari, les Fialowsky, se déplace pour le travail de Budapest à Doubna, à environ  130kms de Moscou. Autour d’eux se réunissent quelques familles et des jeunes. En 1989, puis en 1991, s’ouvrent deux centres du Mouvement dans la Capitale. A cette époque, la communauté compte près de 40 personnes. En août 1991, il y a la première rencontre de Chiara Lubich avec tous les membres du Mouvement d’Europe de l’Est, à Katowice (Pologne). C’est une étape importante pour la communauté présente en Russie, qui pour la première fois, passe la frontière pour rencontrer Chiara et les autres membres du Mouvement appartenant aux  Pays de l’Europe de Est. En Avril 1992 se déroule la première rencontre publique, la Mariapolis, avec 220 participants.                                                                                                                                                                            En septembre de la même année un premier voyage est organisé à Tcheliabinsk, ville située de l’autre côté de l’Oural, à environ 1900km de Moscou, qui était interdite aux étrangers peu de temps auparavant. Peu à peu se développe une communauté du Mouvement, et déjà, en 1995, se déroule sur place la première Mariapolis. Par la suite, naissent des communautés à Novossibirsk et Omsk. En 2001 s’ouvre à Krasnoïarsk un focolare, qui se  dédie à la partie sibérienne du pays. Les premiers  contacts commencent à se créer avec les personnes qui reçoivent depuis un certain temps la Parole de vie. La spiritualité est accueillie par des personnes de diverses villes de Sibérie. La première Mariapolis se déroule en 2004 à Divnogorsk, une ville voisine de  Krasnoïarsk. Les participants proviennent de diverses villes, certains ont dû parcourir 2000 km pour venir. Ils sont 90, de diverses nationalités et Églises. Après l’effondrement du régime soviétique, on remarque dans la société russe une recherche d’identité. Dans cette démarche, la manière d’agir du Mouvement a toujours été appréciée, en particulier dans la relation avec l’Eglise Orthodoxe Russe. Dans les manifestations des Focolari participent aussi de temps en temps des représentants officiels du Patriarcat de Moscou. La présence de Giancalo Faletti, coprésident du Mouvement des Focolari  à l’intronisation du patriarche Cyrille 1er en février 2009 a été très importante pour la communauté. Le projet « Ensemble pour l’Europe » auquel ils participent depuis 2004 est suivi avec un grand intérêt  par un certain nombre de membres d’associations orthodoxes. Parmi les pionniers de l’histoire des Focolari de l’Union Soviétique d’alors, nous pouvons évoquer Eduardo Guedes, focolarino portugais mort en janvier dernier, qui a vécu plus 20 ans en Russie. Sa générosité et son humilité ont été des caractéristiques très appréciées de ce peuple qui a en retour abondamment manifesté son amour de différentes manières, en particulier les nombreux amis orthodoxes. Et aussi Régine Betz, focolarine allemande, qui a vécu à Moscou de 1990 à 2008, tissant des relations vraies et durables avec de nombreuses personnes. Elle a raconté un épisode qui donne le  ton de ces années passées à construire l’unité en Russie : « J’enseignais l’allemand à l’université Lomonosov de Moscou.  Une collègue, Alla, n’avait pas une bonne santé et pensait qu’il s’agissait d’une punition de Dieu car elle ne vivait plus en chrétienne. Elle me raconta que, pendant un stage de mise à niveau à Leipzig, elle s’était mise à fréquenter l’église, mais en retournant à Moscou, elle s’en était éloignée.  Un jour, elle me demanda si elle pouvait aller à la messe avec moi.  Je lui expliquai que je n’étais pas orthodoxe mais catholique, ce qui ne lui posa aucun problème. Ainsi, le dimanche suivant, nous sommes allées ensemble à une messe à Saint Louis dans l’unique église existant alors à Moscou. Puis pendant un long moment, je n’ai plus eu de ses nouvelles. Quand nous nous sommes retrouvées, elle m’a raconté qu’elle s’était fait baptiser et – presque en s’excusant – à l’Église orthodoxe. Je lui ai dit qu’elle avait bien fait puisqu’elle est Russe ! » Aujourd’hui, la majorité des membres de la communauté des Focolari à Moscou est orthodoxe. L’une d’entre elles, Nina Vyazovetskaya, à l’occasion du troisième anniversaire du départ de Chiara Lubich, le 18 avril 2008 à la basilique de Sainte Marie Majeure, à Rome, s’est exprimée ainsi :  « Je viens de Moscou, j’appartiens à l’église orthodoxe Russe. Je suis médecin et j’ai travaillé pendant deux ans comme interne à l’hôpital de Moscou. J’ai grandi dans une famille non  croyante, comme la plupart des gens en Russie. En 1990 on m’a baptisée un peu par hasard, parce que, avec l’écroulement du communisme, il y avait une période de grands changements et tout le monde cherchait quelque chose de nouveau. Mais après ce jour là, je ne suis jamais allée à l’église. La rencontre avec le Mouvement des focolari a marqué un tournant : J’ai rencontré Dieu et ma vie est changée. Pour le connaître, je me suis adressée aux focolarines,  qui sont catholiques, et elles m’ont amenée à mon église orthodoxe. Ainsi, j’ai commencé à découvrir la beauté et la richesse de l’Église, le fait d’être chrétienne, de vivre pour Dieu. Et maintenant, j’ai pris la décision de suivre Dieu, derrière Chiara, dans le focolare. »

Maa

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Bacolod

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Daro

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Dumaguete

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Bacong

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Talay

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Sibulan

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Tanjay/Bais

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Ormoc/Vizca

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