FƩv 13, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Ā«Je sais que je nāarrive pas Ć vivre tout seul, mais uniquement avec Lui au milieu de nous. Je māengage Ć faire partie dāune cellule vivante, Ć ĆŖtre liĆ© Ć dāautres personnes avec lesquelles je peux parler de ce genre de vie.
Jāaimerais, au moins chaque jour, joindre quelquāun par tĆ©lĆ©phone qui puisse me comprendre dans ce qui fait ma vie, et quāil me comprenne tellement en profondeur que cinq minutes suffisent pour comprendre clairement comment vont les choses.
Si quelquefois cela nāest pas possible, alors on vit la « communion spirituelleĀ Ā», qui reste de toute faƧon une rĆ©alitĆ© trĆØs importante. Jāessaie de tisser une toile concrĆØte de relations et dāen faire partie.

Cette communion vĆ©cue nāest jamais un but en soi, mais elle fait grandir la passion pour lāunitĆ© et lāimpulsion Ć crĆ©er la communion où que jāaille. Je nāaurai de paix que si le diocĆØse, la paroisse et toute autre rĆ©alitĆ©, ne deviennent un rĆ©seau fait de cellules vivantes avec le Seigneur vivant au milieu dāeux.
De cette maniĆØre, les gestes fondamentaux de ma vie quotidienne, vivre la Parole, la rencontre consciente et attendue avec le CrucifiĆ©, prier et vivre la communion dans une rĆ©alitĆ© de cellule vivante, sont des choses qui me font toujours plus comprendre une donnĆ©e fondamentaleĀ : je vis la vie non pas seul, je ne suis pas le soliste du salut des autres, mais je suis une personne qui vit avec lāAutre et pour lāAutre.
Cāest-Ć -dire tournĆ© vers le PĆØre et tournĆ© vers les autresĀ : et donc communion et rĆ©ciprocitĆ©. Il sāagit de trois directions fondamentales qui partent du Christ Crucifié ; vers le PĆØre, vers le monde, vers la communionĀ».
Wilfried Hagemann, Klaus Hemmerle, innamorato della Parola di Dioāā, CittĆ Nuova Ed., pag. 233.
FƩv 12, 2014 | Focolare Worldwide
āEn arrivant Ć Isola della Scala (prĆØs de VĆ©rone), le 29 janvier 2014 ā nous Ć©crit le Gen Verde ā nous avons dĆ©couvert que START NOW nāĆ©tait plus seulement notre projet, mais aussi celui des 100 jeunes avec lesquels nous avons travaillĆ© en workshop (ateliers), ainsi que des nombreux adultes qui nous avaient accompagnĆ©s et aidĆ©s dans les coulisses tout au long de ces journĆ©es. Ils rĆ©pĆ©taient avec force et tous en chÅurĀ : « START NOW, WOWĀ !Ā Ā»
« Lorsque nous avons commencĆ© Ć travailler la danse, le chant, la percussion et le théâtre, ce fut comme si nous nous connaissions depuis toujoursĀ : chacun Ć©tait prĆŖt Ć mettre ses talents Ć la disposition de tous. Une jeune disait sa surpriseĀ : « Ici, sur scĆØne, je me sens autre, diffĆ©rente, libre de māexprimerĀ Ā» Un de ses camarades lui a rĆ©ponduĀ : « Mais tu peux ĆŖtre ainsi tous les joursĀ !Ā Ā» Ā Le samedi 1er fĆ©vrier, les jeunes et le Gen VerdeĀ sont montĆ©s Ā ensemble sur scĆØneĀ dans le cadre du traditionnel « rassemblement dāhiver ā FĆŖte de la vieĀ Ā», organisĆ© par la pastorale des jeunes de VĆ©rone. « Cette annĆ©e nous Ć©tions coude Ć coude avec le diocĆØse, tous en premiĆØre ligne, pour tĆ©moigner que lāespĆ©rance est possible. Au cours de la messe qui a prĆ©cĆ©dĆ© le spectacle, Ā lāĆ©vĆŖque, dans son homĆ©lie, a vivement encouragĆ© les jeunes qui Ć©taient prĆ©sentsĀ : « Avec vous ā sāest-il exclamĆ© āĀ lāavenir est assurĆ©!Ā Ā» āLāexpression artistique, une fois de plus, a favorisĆ© leĀ dialogue et mobilisĆ© les personnes. En chantant ensemble « ā¦la paix, elle Ā dĆ©pend de toiĀ Ā», nous avons tĆ©moignĆ© de notre engagement et entraĆ®nĆ© avec nous les 3500 spectateurs qui reprenaient nos chants Ā durant le concert. Cāest une vague de fraternitĆ© qui a dĆ©ferlĆ© depuis VĆ©rone… et qui sait jusquāoù elle ira!ā
Le groupe international Gen Verde est actuellement composĆ© de 21 jeunes femmes provenant de 13 pays. Il a rĆ©alisĆ© plus de 1400 spectacles au cours de ses diffĆ©rentes tournĆ©es en Europe, Asie,Ā AmĆ©rique du Nord et du Sud. Le style de leur musique, trĆØs original, sāenrichit chaque fois quāarrive un nouveau membre. La diversitĆ© de leurs apports respectifs produit une riche convergence culturelle et ethnique, tout enĀ offrant un vaste registre de genres traditionnels et contemporains. A ceĀ jour le GEN VERDE a publiĆ© 70 albums. Le groupe a Ć©voluĆ© au cours des annĆ©es, mais les valeurs quāil entend promouvoir restent les mĆŖmes: contribuer Ć faire naĆ®tre une culture pour tous, fondĆ©e sur la paix, le dialogue et lāunitĆ©. Lāinternational performing arts group Gen Verde, est basĆ© dans la citĆ© pilote internationale de Loppiano (Florence, Italie) où des personnes en provenance des cinq continents partagent une expĆ©rience enrichissante et fĆ©condeĀ : construire lāunitĆ© dans la diversitĆ©.
FƩv 11, 2014 | Non classifiƩ(e)
Ā«Le pĆØre spirituel de Chiara lui a demandĆ©, un jourĀ : āQuel a Ć©tĆ© le moment où JĆ©sus a souffert le plus?ā.
āDans le jardin des Oliviers, je supposeā.
āNon. A mon avis, il a souffert le plus, sur la croix, lorsquāil a poussĆ© le cri: āMon Dieu, mon Dieu, pourquoi māas-tu abandonnĆ©?ā (Mt 27,46; Mc 15,34)ā.

Il est sorti, et Chiara, sāentretenant avec Dori (une de ses Ć©lĆØves, parmi les premiĆØres Ć la suivre, ndlr) puis avec dāautres, a commencĆ© Ć polariser son amour ā et son Ć©tude ā sur ce cri: sur ce moment dāangoisse, où Christ sāĆ©tait senti abandonnĆ© mĆŖme du PĆØre par lequel il sāĆ©tait fait homme.
āJe suis convaincue que JĆ©sus abandonnĆ© sera lāidĆ©al qui rĆ©soudra tous les problĆØmes du monde: cet idĆ©al se diffusera jusquāaux extrĆ©mitĆ©s de la terreā.
Cette conviction devait se renforcer, dāannĆ©e en annĆ©e, dans les Ć©preuves de toute sorte, grĆ¢ce auxquelles son idĆ©al sāĆ©tablissait parmi les hommes.
JĆ©sus abandonnĆ© est ainsi devenu lāamour de Chiara. Il est devenu lāamour ā lāidĆ©al, le but, la norme ā de lāÅuvre de Marie (ou Mouvement des Focolari, ndlr).
Un jour, Chiara nous a expliquĆ©: āSi, lorsque je serai une vieille femme dĆ©crĆ©pite, des jeunes viennent me demander de leur dĆ©finir succinctement notre idĆ©al, avec un fil de voix je rĆ©pondrai: cāest JĆ©sus abandonnĆ©!āĀ».
Source: āErano i tempi di guerraā¦ā, Chiara Lubich ā Igino Giordani, CittĆ Nuova Ed., Roma, 2007, pp. 122-123.
FƩv 11, 2014 | Non classifiƩ(e)

Chiara Lubich et Mgr Klaus Hemmerle. Synode des laĆÆcs, 1987.
Ā āKlaus Hemmerle nāest pas lāhomme dāune Ć©poque, car ce nāĆ©tait pas lui qui vivait, mais JĆ©sus en lui. Cāest pourquoi je le vois aujourdāhui comme lorsquāil Ć©tait parmi nous, un autre JĆ©sus, avec toutes les qualitĆ©s de sa personnalitĆ© bien marquĆ©e qui conciliait la sagesse du juste et celle de lāĆ©lu, son engagement paternel et fraternel sans rĆ©serve au service du peuple de Dieu dans son diocĆØseĀ et la libertĆ© de suivre un charisme de lāEsprit Saint, la libertĆ© de lāartiste aussi. Tout cela, cāĆ©tait luiĀ Ā»
Ā A la question portant sur sa relation avec lāĆ©vĆŖque Hemmerle, Chiara Lubich le dĆ©crit comme « Une personne appelĆ©e par Dieu Ć collaborer avec le fondateur dāune Åuvre qui vient de Lui, pour en faire naĆ®tre une expression. Cāest donc une relation unique, connue seulement de celui qui peut en faire lāexpĆ©rience, cimentĆ©e par lāamitiĆ© la plus rare, toute imprĆ©gnĆ©e de la charitĆ© du ChristĀ Ā» Au point quāelle leĀ dĆ©finit comme “co-fondateur”: « Il māa aidĆ© Ć faire naĆ®tre au sein du Mouvement des Focolari deux rĆ©alitĆ©s trĆØs importantesĀ : la branche des EvĆŖques amis, animĆ©s par la spiritualitĆ© de lāunitĆ©, et la fondation de lāEcole Abba pour mettre en forme toute la PensĆ©e inhĆ©rente Ć la spiritualitĆ© de lāunitĆ©, qui est elle-mĆŖme le fruit dāun charismeĀ Ā»
« Il brillait par ses nombreux talents. Bien quāil fĆ»t revĆŖtu de la dignitĆ© sacerdotale et Ć©piscopale, quand on pense Ć lui, on imagine un ange plutĆ“t quāun homme, en raison de sa sublime dĆ©licatesse dāĆ¢me, de sa libertĆ© dāesprit, de son intelligence profonde et Ć©clairĆ©e, de son humeur toujours Ć©gale, de son tempĆ©rament ardent, et de sa fermetĆ© sans concession lorsquāil sāagissait de dĆ©fendre ou de protĆ©ger quelquāun. Je le voyais, nous le voyions comme un modĆØle de dĆ©tachement complet de soi et de tout ce qui touchait Ć sa personne. Cāest seulement aprĆØs sa mort, par exemple, que jāai su quāil possĆ©dait des talents de musicien et de peintre.
Ā Ā CāĆ©tait un modĆØle de recherche constante dāamour envers le frĆØre ou la sÅurĀ qui lāapprochaient ou de tout ce qui, pour lui, reprĆ©sentait la volontĆ© de Dieu. Un modĆØle aussi dāattachement passionnĆ© Ć la Parole, au point de sāĆŖtre mis Ć vivre chaque mois une phrase de lāEcriture, pendant cinq ans, pour se prĆ©parer Ć lāEcole Abba. Il avait connu lāexpĆ©rience quāen avait fait notre mouvement Ć ses dĆ©buts, avant que lāEsprit nous fasse don dāintuitions particuliĆØres, qui se sont avĆ©rĆ©es parĀ la suite trĆØs prĆ©cieuses pour lāĆ©tude du charismeĀ Ā»
Ā
Aimait-il être évêque ?
« Un jour il māa confiĆ© que, humainement parlant, il aurait prĆ©fĆ©rĆ© continuer Ć ĆŖtre thĆ©ologien, mais je pense quāen devenant Ć©vĆŖque il sāest rendu trĆØs utile Ć lāEglise, tout comme au mouvement des focolari, car, Ć son savoir exceptionnel, sāajoutait lāautoritĆ© du magistĆØre de lāEglise, une garantie importante pour nousĀ Ā»
Extrait de āKlaus Hemmerle, innamorato della Parola di DioĀ Ā», Wilfred Hagemann, CittĆ Nuova Ed., Roma, 2013, p. 288-289.
FƩv 11, 2014 | Senza categoria
Un an aprĆØs le geste historique de BenoĆ®t XVI ā fait en Ć©tant pleinement conscient, avec courage et grande humilitĆ© ā geste qui a transformĆ© le visage de lāEglise, nous en faisons mĆ©moire, pleins de gratitude.
Dans son dernier Angelus,le 24 fĆ©vrier 2013, ses paroles nous ont bouleversĆ©sĀ : « Le Seigneur māappelle Ć cette “ascension du mont”, Ć me consacrer encore davantage Ć la priĆØre et Ć la mĆ©ditation » .
Merci BenoĆ®t dāavoir Ć©tĆ© un instrument de lāEsprit Saint !
FƩv 11, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
“CāĆ©tait en temps de guerre et tout s’Ć©croulait… seul Dieu restait”, c’est ainsi que commence souvent le rĆ©cit de la naissance du Mouvement des Focolari. CāĆ©tait en 1943, durant lāhorreur de la Seconde Guerre mondiale. De ces annĆ©es, de nombreux Ć©pisodes, qui ensuite sont devenus emblĆ©matiques, se sont rĆ©pĆ©tĆ©s et diffusĆ©s partout où sont prĆ©sentes les communautĆ©s des Focolari, sont remĆ©morĆ©s.

Un de ces Ć©pisodes a Ć©tĆ© le “fagotto” (le tas). Voici le rĆ©cit de Vittoria (Aletta) Salizzoni, une des premiĆØres jeunes qui a entrepris “lāaventure de lāunitĆ©” avec Chiara Lubich:
“Je me souviens d’une action. Je pense quāelle sāest produite en 1946. “Donnons nos vĆŖtements superflus pour notre communautĆ©”, proposa Chiara. Nous avons donc commencĆ© Ć faire ce que nous avons appelĆ© “fagotto”. Nous Ć©tions pauvres. Imaginez! Durant lāaprĆØs-guerre, il nāy avait plus rien. Nous avions seulement de vieux habits usĆ©s, mais nous sommes toutes arrivĆ©es avec quelque chose. Je me souviens dāun beau tas, lĆ , au milieu du sĆ©jour de la “casetta”, qui a ensuite Ć©tĆ© distribuĆ©.”
Cette action, qui rappelait les premiĆØres communautĆ©s chrĆ©tiennes où “personne ne manquait de rien, parce que ceux qui possĆ©daient (les biens) les mettaient Ć disposition de tous, et lāon distribuait Ć chacun selon ses besoins” (Actes 4,34-35), devient une coutume dans les communautĆ©s des Focolari dispersĆ©es dans le monde.
Les habitants de la citĆ©-pilote internationale de Loppiano ont dĆ©cidĆ©, les 8 et 9 fĆ©vrier, de lancer une proposition semblable, mais en impliquant son territoire, et selon les indications du Pape FranƧois qui invite justement au partage, dans son message pour le CarĆŖme 2014. Le Pape rappelle, entre autres, quāil “est nĆ©cessaire que les consciences se convertissent Ć la justice, Ć lāĆ©galitĆ©, Ć la sobriĆ©tĆ© et au partage”.

Lāinitiative solidaire a Ć©tĆ© intitulĆ©e “Week-end du Don”. “Une āimmersion complĆØte dans la culture du donā ā expliquent les organisateurs ā qui a promu lāouverture dāun espace d’Ć©change et de demande dāobjets en bon Ć©tat sans aucune limitation ou restriction; sans oublier le tableau des nĆ©cessitĆ©s et la ābanque du tempsā pour mettre Ć disposition des autres.”
Le Salon de la citĆ©-pilote a Ć©tĆ© dĆ©signĆ© comme point de collecte. “Il est arrivĆ© de tout: vĆŖtements usĆ©s de toutes tailles, pour tous les Ć¢ges, livres, Ć©lectromĆ©nagers, meubles, jouets, objets de dĆ©coration”, racontent-ils.
Dimanche, ont Ć©galement Ć©tĆ© proposĆ©s des espaces de dialogue et dāapprofondissement sur les motivations qui sont Ć la base de la “culture du don”, en opposition Ć celle de la propriĆ©tĆ©, et son application directe dans la vie de tous les jours.
Enfin, a Ć©tĆ© inaugurĆ© le fameux “RĆ©seau fagotto permanent”, cāest-Ć -dire un point de collecte et de redistribution des objets donnĆ©s. Un lieu ouvert Ć la solidaritĆ© et pensĆ© comme transit de biens pour les personnes dans le besoin.
FƩv 10, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
āNous nāallons pas en Afrique pour connaĆ®tre un endroit, pour faire du tourisme, mais pour aller trouver un peupleĀ Ā», Ć©crivent Flavia et Walter.
Elle est suissesse, a Ć©tudiĆ© relations internationales Ć GenĆØve et a travaillĆ© durant quelques mois Ć Ā Bukas Palad Tagaytay, aux Philippines. Walter est un journaliste brĆ©silien qui a dĆ©crochĆ© en 2012 son master Ć lāInstitut Universitaire Sophia, Ć Loppiano, en Italie. En 2005 il est parti comme volontaire en IndonĆ©sie, six mois aprĆØs le Tsunami qui a dĆ©truit le Sud Ouest asiatique.
Tout en vivant sur les deux rives opposĆ©es de lāocĆ©an Atlantique, ils se sont rencontrĆ©s en 2004 et se sont mariĆ©s huit ans aprĆØs.
Et maintenant ils laissent sĆ©curitĆ©, projets, travail⦠pour aller passer deux mois avec la communautĆ© des Focolari de Man, dans lāAfrique sub-saharienne, Ć 600 km Ć lāouest de la capitale de la CĆ“te dāIvoire, Abidjan. « Tout laisser derriĆØre nous nāest pas facile ā Ć©crivent-ils ā mais nous sentons que cette expĆ©rience de dĆ©tachement total nous rend plus libres pour vivre en profondeur chaque instant, sans regarder en arriĆØre.
A Man ils travailleront dans la citĆ© pilote du mouvement, dans un centre dāinformatique et dans un centre qui sāoccupe de la lutte contre la malnutrition de centaines dāenfants.
Ā« Le fait dāaller ensemble en tant que couple est un aspect que nous voulons souligner, Ć©crit Flavia. Beaucoup disent que le mariage emprisonne, contraignant Ć une vie basĆ©e sur la recherche des sĆ©curitĆ©s matĆ©rielles. Nous voulons relever le dĆ©fi quāil est possible de sāouvrir ensemble vers les autresĀ Ā».
« Rencontrer le peuple africain a toujours Ć©tĆ© notre rĆŖve ā ajoute Valter ā mais les nombreux rapports que nous avons construits ont transformĆ© notre expĆ©dition en aventure que nous voulons partager avec beaucoup dāamis. Pour eux et toutes les personnes qui sont intĆ©ressĆ©es de connaĆ®tre plus le continent africain il nous est venu lāidĆ©e dāĆ©crire un livre avec les expĆ©riences que nous vivrons et les photos pour le documenterĀ Ā».
« Nous dĆ©sirons faire participer tout le monde Ć notre aventure ā conclut Flavia ā et offrir le fruit de notre expĆ©rienceĀ : nous croyons que la famille nāest pas seulement faite de liens du sang, mais engage tous les rapports construits avec les communautĆ©s dans lesquelles nous sommes insĆ©rĆ©sĀ Ā».
Ceux qui désirent participer au projet, peuvent contribuer et ils recevront un « livre photo » avec leur expérience.
Pour plus dāinformationsĀ :
https://www.facebook.com/juntosrumoaafrica.
FƩv 9, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
La relation avec le monde bouddhiste a une signification particuliĆØre dans lāhistoire du dialogue vĆ©cue par le Mouvement des Focolari. MĆŖme si dĆ©jĆ les annĆ©es soixante furent celles des intuitions de la fondatrice Chiara LubichĀ regardant la possibilitĆ© de construire une vraie fraternitĆ© avec les personnes de religions et de cultures diffĆ©rentes,Ā ce nāest quā en 1979 que Chiara a rencontrĆ© un leader des autres religions, le rĆ©vĆ©rend Nikkyo Niwano, fondateur de la Rissho Kosei Kai. Est nĆ©e une amitiĆ© basĆ©e sur une profonde estime rĆ©ciproque. En 1981 Niwano lāa invitĆ©e Ć Tokyo pour parler de son expĆ©rience Ć 12.000 bouddhistes. Ce fut le dĆ©but historique dāune expĆ©rience de vraie fraternitĆ©. Ce rapport qui dure dĆ©sormais depuis bien des annĆ©es a Ć©tĆ© consolidĆ© par la visite de Maria Voce Ć Tokyo en 2010.
Des voies de connaissance rĆ©ciproque et de collaboration avec dāautres rĆ©alitĆ©s du courant Mahayana au Japon et Ć Taiwan se sont ensuite ouvertes. Les rencontres avec le vĆ©nĆ©rĆ© Etai Yamada de lāEcole de Tendai restent inoubliables. Chiara aimait citer les paroles du grand maĆ®tre SaichoĀ : « Sāoublier soi-mĆŖme et servir les autres est le sommet de lāamour-compassionĀ Ā», paroles entre autres mentionnĆ©es par Jean-Paul II Ć lāoccasion de la rencontre des reprĆ©sentants des autres religions en 1981 Ć Tokyo. Le vĆ©nĆ©rable Yamada ajoutait: āOn peut dire que le Focolare met en pratique les paroles du maĆ®tre aprĆØs 1200 ansā. Aujourdāhui, de fructueux rapports existent aussi avec lāEcole Nichiren.
Les contacts avec les bouddhistes Chinois du monastĆØre Fo Guan Shan et du monastĆØre Dharma Drum Mountain nāont pas manquĆ©. Au long des annĆ©es se sont ouvertes des voies de connaissance et de rencontres Ć©galement avec le monde du bouddhisme ThĆ©ravada. GrĆ¢ce Ć un sĆ©jour prolongĆ© prĆØs de la citĆ© internationale de Loppiano, deux moines ThaĆÆlandais ā le grand maĆ®tre Ajhang Thong et Prahamaha Thongratana ā ont eu un contact vital avec le christianisme. De retour dans leur pays ils ont communiquĆ© leur dĆ©couverte, invitant Chiara Lubich Ć donner son expĆ©rience dans une universitĆ© bouddhiste et dans un temple Ć Chiang Mai. Le grand MaĆ®tre A jhan Thong en prĆ©sentant la fondatrice des Focolari disaitĀ : « Le sage nāest ni un homme ni une femme. Quand sāallume une lampe dans lāobscuritĆ©, on ne se demande pas si cāest un homme ou une femme qui lāa allumĆ©e. Chiara est venue nous donner sa lumiĆØreĀ Ā».
De 2004 Ć aujourdāhui, quelques symposiums se sont dĆ©roulĆ©s. Le cinquiĆØme et dernier dans le temps (28-31 mai 2012) aprĆØs ceux qui ont eu lieu en 2004 et en 2008 au Centre Mariapolis de Castelgandolfo et en 2006 et 2010 respectivement Ć Osaka au Japon et Ć Chiang Mai en ThaĆÆlande, a rassemblĆ© des participants provenant de la ThaĆÆlande, Sri Lanka, Japon, CorĆ©e, TaĆÆwan, Angleterre, USA, Suisse, Autriche et Italie. La variĆ©tĆ© ne se situait pas seulement dans la provenance gĆ©ographique, mais aussi dans les diffĆ©rentes appartenances. Parmi les bouddhistes Ć©taient prĆ©sents des moines et des laĆÆcs de la tradition ThĆ©ravada et de celle Mahayana, et parmi les chrĆ©tiens, des reprĆ©sentants de la Communion anglicane et des Eglises rĆ©formĆ©es.
Durant les annĆ©es, entre les participants Ć ces congrĆØs une profonde confiance rĆ©ciproque a permis dāaborder le sujet des Ecritures avec ouverture et sans malentendus. Le CongrĆØs de Castelgandolfo a vu aussi la prĆ©sence du Cardinal Tauran, prĆ©sident du conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux, et de la prĆ©sidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce.
Le 20 mars 2014, auprĆØs de lāUniversitĆ© Urbaniana de Rome, se dĆ©roulera un Ć©vĆ©nement dĆ©diĆ© à « Chiara Lubich et les religionsĀ ; ensemble vers lāunitĆ© de la famille humaineĀ Ā». Il voudrait mettre en valeur, aprĆØs six ans de sa disparition, son engagement pour le dialogue interreligieux. La manifestation coĆÆncide avec le 50° anniversaire de la dĆ©claration conciliaire « Nostra AetateĀ Ā» sur lāEglise et les religion non chrĆ©tiennes. Il est prĆ©vu la participation de personnalitĆ©s religieuses mĆŖme du bouddhisme.
FƩv 8, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Ā āIls accostent sur les plages italiennes en quĆŖte de paix, dāavenir et dāune vie digne de ce nomĀ : ces derniers mois ce sont surtout les victimes de la guerre en Syrie. Au dire de beaucoup, on assiste Ć un nouvel exode biblique » Marigen veut ainsi direĀ combien elle sāest sentie, ainsi queĀ les autres focolarine de Catane (Sicile-Italie), directement interpellĆ©e par le regard de ces rĆ©fugiĆ©s et leurs dĆ©barquements toujours plus frĆ©quentsĀ : « Et moi, et nous, que pouvons-nous faire?Ā Ā»
Cāest Valeria, une jeune du Mouvement, quiĀ leur fait savoir que chaque jour une foule de syriens se dirige vers la gare de Catane pour aller vers les pays de lāEurope du Nord. « Ils ont besoin de tout āĀ leur dit-elleĀ āĀ vĆŖtements, chaussures, sacs, valises, nourriture, mĆ©dicamentsĀ Ā» ImmĆ©diatement les focolarine se mobilisentĀ : « Nous ouvrons nos armoires, nous retirons tout ce qui sāest accumulĆ© et peut servir Ć dāautres ā ajoute Paola ā Lāune recoud un bouton, lāautre repasse une chemise, une autre trie les vĆŖtements et les rĆ©partit dans des sacs. LāexpĆ©rience vĆ©cue parĀ Chiara Lubich et le premier focolare Ć Trente, en pleine guerre, est bien prĆ©sente au cÅur de chacune de nousĀ Ā»
Le lendemainĀ elles se rendent Ć la gare et remettent le tout Ć une jeune marocaine qui coordonne les aides. Elles apprennent alors quāil y a besoin dāun endroit pour dĆ©poser tout ce qui arrive. Le soir mĆŖme une famille met son garage Ć disposition.
Elles ont aussi lāoccasion dāaider et de connaĆ®tre les Ć©migrĆ©sĀ accueillis dans la mosquĆ©e transformĆ©e en dortoir pour les rĆ©fugiĆ©s musulmans et chrĆ©tiens. Lina, focolarine originaire de Jordanie, traduit leurs histoires où sāentremĆŖlent douleur et dāespĆ©rance.
Entre temps, la communautĆ© des focolari de Syracuse partage avec toute la ville la douleur causĆ©e par le dĆ©cĆØs de Izdihar Mahm Abdulla, une syrienne de 22 ans morte en mer pour nāavoir pas pu prendre ses mĆ©dicaments durant le voyage. Marigen nous dit encoreĀ : « Nous nous sommes serrĆ©s autour des rĆ©fugiĆ©s pour leur apporter notre aide matĆ©rielle et les rĆ©conforter. Nous avons participĆ© aux obsĆØques dans le rite musulman, sur le parvis de la cathĆ©drale. On a priĆ© ensemble aux cĆ“tĆ©s de lāImam de Catane, du Maire et de lāArchevĆŖque de SyracuseĀ : lāatmosphĆØre revĆŖtĀ quelque chose de sacré⦠tous rassemblĆ©s autour du cercueil, unis par cette grande douleur⦠LāImam offre Ć lāĆ©vĆŖque le Coran en signe dāamitiĆ© et de communionĀ Ā»
Sur lāĆ®le de LampĆ©dusa aussi, aprĆØs la tragĆ©die des nombreuses personnes mortes en mer, la communautĆ© du Mouvement, avec beaucoup dāautres, a parĆ© au plus urgentĀ en offrant hospitalitĆ©, nourriture, maisons et en partageant avec les immigrĆ©s non seulement le superflu mais aussi le nĆ©cessaire.
Tout Ć cĆ“tĆ©, sur lāĆ®le de Malte, la communautĆ© des Focolari sāest sentie directement interpellĆ©e par lāarrivĆ©e massive de rĆ©fugiĆ©s sur les cĆ“tes de lāĆ®le « Ici le dĆ©fi de lāĆ©migration et de lāintĆ©gration est trĆØs fort ā raconte Vanessa ā depuis deux ans dĆ©jĆ nous avons commencĆ© Ć prendre conscience des pas Ć faire et Ć demander des permis pour entrer dans les camps où sont regroupĆ©s les nombreux rĆ©fugiĆ©sĀ Ā» On organise des groupes dĆ©cidĆ©s Ć agir sur plusieurs fronts « Je fais partie du groupe qui se rend au camp de rĆ©fugiĆ©s ā poursuit Vanessa ā où nous avons connu une cinquantaine de femmes somaliennes Ć¢gĆ©es de 16 Ć 50 ans, la plupart musulmanes, quelques unes chrĆ©tiennes. Nous proposons des cours dāanglais, de travaux manuels, de danse, mais la chose la plus importante cāest la relation avec chacuneĀ : Ć©couter et partager leurs frustrations, le rĆ©cit de leur vie⦠nous sommes mis en prĆ©sence de situations trĆØs dĆ©licates qui peuvent conduire au suicide⦠Nous constatons Ć quel point lāĆ©coute attentive est importante et nous voyons avec joie que ces visites rĆ©confortent et redonnent espoir. Et cāest prĆ©cisĆ©ment ce souci dāaccueillir que nous cherchons Ć vivre et Ć transmettre, pour promouvoir une culture de lāintĆ©grationĀ Ā»
FƩv 7, 2014 | Focolare Worldwide
Ā«Depuis que jāavais entendu lāappel de me donner Ć Dieu au Focolare, il me semblait que le monde de lāart et les nombreuses annĆ©es dāĆ©tude de la musique ne trouveraient plus de place dans ma vie. Cependant, diffĆ©rentes rencontres et relations qui naissaient me poussaient Ć Ć©couter mon cĆ“tĆ© artistique et Ć en suivre les stimuli. Jāai toujours ressenti beaucoup de confiance dans les Ć©changes avec mes amis du Focolare, qui nāont pas vraiment essayĆ© de me donner des rĆ©ponses, mais sont restĆ©s prĆØs de moi, en partageant mes interrogations. Entretemps, je faisais aussi dāautres travaux. Il me semblait cependant que ce monde artistique soit pour moi comme un train dĆ©jĆ parti et dans lequel je n’Ć©tais pas montĆ©.
Jāai dāabord dĆ©couvert que ce que Dieu nous donne ne correspond jamais exactement Ć ce que nous pensons. Par exemple, jāavais cherchĆ© du travail dans le domaine de la musique dans les quartiers les plus difficiles de ma ville, parmi les immigrĆ©s et les plus pauvres, pour me mettre Ć leur disposition. Cependant, en plusieurs annĆ©es dāintense recherche, rien nāest jamais sorti. Une collĆØgue māa par contre fait remarquer que le lycĆ©e dans lequel je travaille maintenant m’offrait un dĆ©fi complĆØtement diffĆ©rent, mais Ć©galement fascinant: des jeunes pleins de richesse matĆ©rielle, mais souvent aussi de pauvretĆ© spirituelle, satiĆ©tĆ© de tout et insatisfaction profonde.
Donc, depuis deux ans et demi maintenant, je travaille dans le lycĆ©e humaniste Christianeum Ć Hambourg, une Ć©cole avec une grande activitĆ© musicale, avec chorales, brass band et orchestres, qui implique des centaines de jeunes. Je dirige les deux orchestres symphoniques de lāĆ©cole: celui des enfants de 10 Ć 12 ans (actuellement composĆ© de 65 membres) et celui des jeunes de 13 Ć 18 ans (52 membres).
Ce travail exige surtout la capacitĆ© de crĆ©er des relations avec les jeunes, mais aussi avec les parents et les collĆØgues. Plusieurs fois, cela signifie apprendre Ć pardonner (moi-mĆŖme et les autres), recommencer Ć chaque fois, en croyant en les autres au-delĆ de nāimporte quelle dĆ©ception, sāengager de faƧon dĆ©sintĆ©ressĆ©e, en faisant attention Ć chaque personne et pas seulement au groupe. Et tout cela avec le fondement de la recherche continue dāune compĆ©tence professionnelle toujours plus grande, en essayant dāimpliquer le plus possible les collĆØgues. Nous sommes en effet trois Ć nous occuper de lāorchestre. Avant de dĆ©cider de quelque chose, nous essayons de comprendre ce Ć quoi pensent les autres, en nous Ć©coutant avec attention. Nous expĆ©rimentons ainsi la rĆ©ciprocitĆ© de lāamour avec les jeunes et avec les adultes. Jāai Ć©tĆ© surpris lorsquāils māont fait remarquĆ© que, dans les activitĆ©s musicales de lāĆ©cole, “un esprit bienveillant souffle toujours plus et crĆ©e une atmosphĆØre de collĆ©gialitĆ© amicale que tout le monde partage”.
Je sens que ma vie se normalise tant que je suis et que je reste cohĆ©rent dans mon choix de vie, et jāessaye la mĆŖme fraĆ®cheur et nouveautĆ© du temps où jāai commencĆ© Ć vivre lāĆvangile, convaincu, hier comme aujourd’hui, que seulement ainsi, avec beaucoup d’autres, on peut changer le mondeĀ».
Profil de Christian Kewitsch