FƩv 23, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Les premiers contacts du mouvement des Focolari avec des membres de la communautƩ juive en diffƩrents pays remontent aux annƩes 70 et 80.
En 1995 une dĆ©lĆ©gation reprĆ©sentant la communautĆ© juive de Rome offre Ć Chiara Lubich un arbre dāolivier symbolique en reconnaissance de son engagement pour la paix entre juifs et chrĆ©tiens, il est plantĆ© dans le jardin du centre du mouvement Ć Rocca di Papa (Rome).
En 1996 se dĆ©roule Ć Rome le 1° congrĆØs international entre juifs et chrĆ©tiens, organisĆ© par le mouvement. Le thĆØme est centrĆ© sur lāamour de Dieu et du prochain. Il est surprenant de remarquer la belle consonance qui existe entre la tradition rabbinique originelle et la spiritualitĆ© du mouvement. Le sommet de la rencontreĀ : le « pacte dāamour et de misĆ©ricordeĀ Ā» proposĆ© par Norma Levitt, juive de New York, pour la rĆ©conciliation entre juifs et chrĆ©tiens et en juifs de diverses traditions.
LāĆ©vĆ©nement le plus significatif, cependant, a lieu Ć Ā Buenos Aires (Argentine), Ć lāoccasion de la visite de Chiara Lubich en 1998. Chiara prĆ©sente la spiritualitĆ© de lāunitĆ© en soulignant les points communs avec le patrimoine spirituel juif. Un moment culminant lorsquāon fait rĆ©fĆ©rence Ć la ShoahĀ : « Cette souffrance indicible de la Shoah et de toutes les persĆ©cutions sanglantes les plus rĆ©centes ne peut pas ne pas porter de fruit. Nous voulons laĀ partager avec vous pour que ce ne soit plus un fossĆ© qui nous sĆ©pare, mais un pont qui nous unisse. Et quāelle devienne une semence dāunité ». Depuis lors, chaque annĆ©e, la JournĆ©e de la Paix est cĆ©lĆ©brĆ©e Ć la « Mariapoli LiaĀ Ā», citĆ© pilote des Focolari dans la province de Buenos Aires.
Une autre Ć©tape: la rencontre avec les amis juifs en 1999 Ć JĆ©rusalem. Chiara, mĆŖme si elle ne pouvait pas ĆŖtre prĆ©sente, rĆ©pond Ć leurs questions, lues par Natalia Dallapiccola et Enzo Fondi, alors coresponsables pour le dialogue interreligieux du mouvement. Une rĆ©ponse fut trĆØs apprĆ©ciĆ©e par les participants dont quelques rabbins,Ā sur le pourquoi de la souffrance, et elle cite aussi un passage du TalmudĀ : « Toute personne qui nāĆ©prouve pas la disparition de sa vue du visage de Dieu,Ā ne fait pas partie du peuple juifĀ Ā» (TB hagigah 5b).
Depuis 2005 quatre symposium internationaux se sont dĆ©roulĆ©sĀ : les deux premiers Ć Castel Gandolfo (Rome), le 3° Ć JĆ©rusalem, en 2009, « MiracleĀ Ā» et « espoirĀ Ā», les deux paroles qui revenaient continuellement sur la bouche de tousĀ : juifs et chrĆ©tiens, prĆ©sente aussi la communautĆ© locale arabe du mouvement. Tout le monde voulait relever le dĆ©fi difficile de lāunité : « Cheminer ensemble Ć JĆ©rusalemĀ Ā», comme Ć©tait intitulĆ© le congrĆØs. Le moment du « Pacte dāamour rĆ©ciproqueĀ Ā» a Ć©tĆ© Ć©mouvant,Ā il a Ć©tĆ© fait avec solennitĆ© aussi bien sur le mont Sion sur lāEscalier, où la tradition voudrait que JĆ©sus ait priĆ© pour lāunitĆ©, aussi bien au Kotel , mur occidental, dit aussi des Pleurs.
En 2011, le symposium se dĆ©place Ć Buenos Aires. ChrĆ©tiens et juifs de diffĆ©rents courants ā orthodoxes, conservateurs et rĆ©formĆ©s ā se confrontent, Ć la Mariapoli Lia, sur le thĆØme « IdentitĆ© et Dialogue, un chemin qui continueĀ Ā». Le programme est trĆØs riche dāinterventions dans des disciplines diverses comme la philosophie, lāanthropologie, la pĆ©dagogie, le droit et la communication. Des journĆ©es importantes non seulement pour les riches contenus, mais aussi pour lāĆ©coute rĆ©ciproque et lāĆ©change des diffĆ©rentes expĆ©riences. Un participant juif commenteĀ : Ā« Durant Ā ces jours-ci de dialogue respectueux les divers courants du judaĆÆsme se sont rencontrĆ©s harmonieusementĀ Ā»
Dāautres pas se font en 2013 Ć Rome, au cours dāune rencontre internationale où lāon essaie dāentrer plus Ć fond dans la tradition lāun de lāautre.
Cependant la caractĆ©ristique principale de ce dialogue fructueux nāest pas tellement les rencontres mais la vie ensemble et lāĆ©change continuel des propres visions et expĆ©riences, qui se dĆ©nouent durant toute lāannĆ©e en tant de villes dāEurope, dāIsraĆ«l et dans les AmĆ©riques.
Le 20 mars 2014, auprĆØs de lāUniversitĆ© Urbaine de Rome, se dĆ©roulera un Ć©vĆ©nement dĆ©diĆ© à « Chiara et les religionsĀ : ensemble vers lāunitĆ© de la famille humaineĀ Ā».
Il voudrait mettre en Ć©vidence, aprĆØs six ans de sa disparition, son engagement pour le dialogue interreligieux. La manifestation coĆÆncide avec le 50° anniversaire de la dĆ©claration conciliaire « Nostra AetateĀ Ā» sur lāEglise et les religions non chrĆ©tiennes. On prĆ©voit la participation de personnalitĆ©s religieuses des Juifs.
Voir aussi Buenos Aires, le 20 Avril, 1998 Chiara Lubich aux membres du B’nai B’rith et d’autres membres de la communautĆ© juive
FƩv 22, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
ā
Move for something greaterā, se bouger pour quelque chose de plus grand; voilĆ le slogan du projet que le Gen Rosso est en train de dĆ©velopper, du 30° janvier au 1° mars de concert avec les jeunes Ć©tudiants de diverses villes des Philippines, comme signe de solidaritĆ© concrĆØteĀ et de partage aprĆØs le typhon de novembre dernier. La venue de lāorchestre international a Ć©tĆ© prĆ©parĆ©e depuis plusieurs mois en mettant dĆ©jĆ dans le coup quelques Ć©coles publiques et privĆ©es.
A son arrivĆ©e Ć Manilles, le Gen Rosso a Ć©tĆ© accueilli mĆŖme par le Ministre philippin de lāEducation qui a exprimĆ© son estime pour lāinitiative et le dĆ©sire de poursuivreĀ cette collaboration dans le futur. Lā International Performing Arts Group, en vue de prĆ©parer avec les jeunes ses premiers spectacles Ć Manilles (1° et 2 fĆ©vrier), a animĆ© plusieurs workshops auxquels ont participĆ© 210 jeunes enthousiastes dāavoir la possibilitĆ© dāexprimer leurs propres talents. Musiques, danses, chorĆ©graphies, textes du musical « StreetlightĀ Ā», sont devenus des canaux pour crĆ©er communication et syntonie avec les jeunes.
Quelques uns dāentre eux venaient de la zone marginale de la mĆ©tropole. āEux justement ā Ć©crivent les artistes de lāorchestre ā Ć©taient plus convaincusĀ que jamais de la force du projet. Ils sont repartis un sourire Ć©panoui sur le visage et une expression de satisfaction uniqueĀ Ā».
Les laboratoires des workshops se sont ensuite concrĆ©tisĆ©s par la prĆ©sentation de deux concerts au palais des sports « YnaresĀ Ā» de ManillesĀ : les jeunes et lāorchestre unis ont mis sur scĆØne le musical. Chaque soirĆ©e a enregistrĆ© plus de 2200 spectateursĀ ; parmi eux, mĆŖme un groupe de quarante jeunes musulmans. Lāune dāentre eux a mis en Ć©vidence « la conviction, le courage, lāinspirationĀ Ā» que le spectacle communiquait.
Voici quelquesĀ impressions des Ć©tudiants qui y ont participĆ© en tant quāacteurs: āVous avez guĆ©ri les plaies de notre cÅur, comme cāest beau de retourner chez nous et de pouvoir vivre pour les autresĀ !Ā Ā», « Merci de nous avoir fait sentir en familleĀ !Ā Ā», « Avec ce projet jāai retrouvĆ© la volontĆ© de vivreĀ Ā», « Jāai appris Ć ĆŖtre plus sĆ»r de moi-mĆŖme et Ć avoir confianceĀ Ā», et encore « grĆ¢ce Ć ces jours-ci passĆ©s avec le Gen Rosso jāai retrouvĆ© le rapport avec mon pĆØreĀ Ā».
Seconde Ć©tapeĀ : Masbate, une Ć®le au sud-est de Manilles en plein cÅur de la nature tropicale, (7 et 8 fĆ©vrier). Cette tournĆ©e ā ont-ils confiĆ© ā nous fait cadeau dāĆ©motions indĆ©lĆ©biles. Nous sommes sur une Ć®le qui vit de pĆŖche et de riz. La « FazendaĀ Ā» où nous habitons se trouve au milieu de la campagne Ć une heure de la ville, et les rues pullulent de sidecar. Les gens, mĆŖme au milieu de mille difficultĆ©s, vivent heureuxā¦.Ā».
Le projet Ć Masbate sāeffectue en collaboration avec la Fazenda da Esperanza, de concert avec quelques Ć©tudiants de diffĆ©rentes Ć©coles deĀ lāĆ®le. « Lāenthousiasme des quelque 200 participants au workshop, pendant la semaine, a grimpĆ© jusquāau cielĀ ! Les jeunes ont vĆ©cu beaucoup des situations du musical Streetlight dans leur propre peau⦠nous avons dĆ» insĆ©rer un troisiĆØme spectacle Ć cause des nombreuses demandes, avec 1600 participantsĀ Ā».
« A Masbate ā confessent-ils pris dāĆ©motion ā nous avons laissĆ© des larmes de joie et des rapports profonds ⦠Encore une fois nous avons fait lāexpĆ©rience que dans ces endroits, quāon atteint difficilement, nous recevons beaucoup plus que ce que nous donnonsĀ Ā».
Lāaventure, ensuite a continuĆ© Ć Davos (14 et 15 fĆ©vrier) puis Ć Cebu (21/22), pour se terminer Ć Manilles le 5 mars.
FƩv 21, 2014 | Non classifiƩ(e)
Notre expĆ©rience sur terre sāinscrit continuellement dans nos relations avec les autres. Quand on est en contact avec les enfants, on voit que de leurs yeux Ć©mane une lumiĆØre qui vient dāailleurs. On rencontre aussi des personnes Ā sincĆØrement engagĆ©es au service de lāhumanitĆ© ou des travailleurs trĆØs justes et honnĆŖtes, capables de diffuser autour dāeux un climat qui Ā Ć©lĆØve au-dessus des contingences matĆ©rielles.
La nature humaine est Ć la recherche, inconsciemment peut-ĆŖtre, du divin. Mais on a besoin de le trouver et cela demande quāon sāy applique. Qui cherche trouve. Toute notre existence, faite de hauts et de bas, de joies et de peines,Ā dāexpĆ©riences en tout genre, Ā aspire vers ce bien que nous appelons Dieu, mĆŖme si nous ne nous en rendons pas compte.
Inversement, si nous nous en apercevons, autrement dit si nous valorisons chaque Ć©vĆ©nement pour scruter le mystĆØre de lāexistence, nous trouvons Dieu et en lui la paix et la comprĆ©hension des choses. La rĆ©vĆ©lation de Dieu Ć lāĆ¢meĀ ressemble Ć lāĆ©ducation que les parents donnent Ć leurs enfants, elle est faite de caresses et de rĆ©primandes, de sourires et de larmes. Cāest ainsi que le PĆØre Eternel agit avec nous. Notre intimitĆ© avec Lui grandit au fur et Ć mesure des purifications. On Le sent pour autant quāon lāaime. Le Seigneur a ditĀ : « Heureux les cÅurs purs, ils verront DieuĀ Ā» (Mt. 5, 8). Pour entrer dans cet amour qui rend Dieu manifeste, la puretĆ© de cÅur est donc requise.
Ceux dont Ā le cÅur est ainsi Ā perƧoivent le monde comme traversĆ© par un souffle qui donne vie Ć lāĆ¢me, tout en lui offrant simultanĆ©ment la poĆ©sie et lāart, le savoir et la santĆ©, la victoire sur le mal, lāeffusion des sentiments, la conscience dāune vitalitĆ© plus grande que les galaxies. Nous ne nous en rendons peut-ĆŖtre pas compte, mais ce souffle correspond Ā presque Ć celui de lāEternel, qui produit cellules et Ā planĆØtes, sentiments et raisonnements, qui donne joie Ć lāenfant et paix au vieillard.
Lāhomme libre, au cÅur pur, se trouve ainsi entraĆ®nĆ© par un courant dāamour sans limites qui ne laisse personne de cĆ“tĆ©. Dieu accueille tous les hommes, il les veut tous parce quāils sont tous ses enfants, il faut pour cela vaincre les obstacles que lāon peut vite surmonter si nous aimons. – Cāest Ć ce signeĀ que leĀ monde reconnaĆ®tra que vous ĆŖtes mes disciplesĀ : si vous vous aimez les uns les autres ā cāest le commandement qui plaisait le plus Ć BeethovenĀ : il concentre presque en lui lāharmonie divine de lāunivers. Certes des dissensions surgissent constamment entre les hommes, mais le Christ nous enseigne dāabord la concorde, puis il nous demande de mettre fin Ć la spirale des offenses et des vengeances, et de rĆ©tablir le circuit de la communion moyennant le pardon. Pardonner aux hommes qui nous ont fait du mal cāest accomplir le bien, cāest faire un don Ć Dieu qui nous aime. Cela veut dire que vivre cāest aimer et quāaimer cāest comprendre.
Igino Giordani, extrait de Ā Lāunico amore, CittĆ Nuova, 1974
FƩv 20, 2014 | Focolare Worldwide
Douze Ć©tudiants (reprĆ©sentant deux lycĆ©es italiens) sont partis pour lāAfrique, accompagnĆ©s de trois enseignants, deux animateurs, deux membres de l’Unicoop de Florence, une reprĆ©sentante du Mouvement des Focolari et un camĆ©raman Objectif: passer une semaine de partage avec des jeunes africains, du 16 au 24 janvier. Destination choisie: Fontem, dans le nord-ouest du Cameroun anglophone. Aujourdāhui, la ville camerounaise compte 40Ā 000 habitants. Le Mouvement des Focolari a participĆ© Ć sa croissance, avec dāautres, Ć partir des annĆ©es 60. Mais laissons Stefano, un des jeunes, raconter lāexpĆ©rience vĆ©cue publiĆ©e dans le bulletin de lāĆ©cole:
“ā¦Un voyage Ć la dĆ©couverte dāune rĆ©alitĆ© diffĆ©rente, parfois difficile Ć supporter en raison de la pauvretĆ© visible, mais une leƧon de vie vu tout ce qu’on a pu apprendre… Nous avons dĆ©couvert une culture diffĆ©rente, qui pense diffĆ©remment⦠Nous partons avec lāidĆ©e dāaller distribuer mĆ©dicaments, crayons, papier, cahiers, de parler de nous, de lāEurope, et nous dĆ©couvrons au contraire quāil existe des personnes qui vendraient le peu quāelles ont pour quāon se sente comme Ć la maison; quāil existe des personnes qui ne nous ont jamais vus, mais qui nous accueillent comme des rois; qui ne sont pas racistes comme beaucoup d’entre nous; qui, en quelques jours, s’attachent Ć nous comme personne. La rencontre avec les jeunes du collĆØge nous a beaucoup impressionnĆ©s: nous avons Ć©tĆ© accueillis par des chants et des danses. Ć notre grand Ć©tonnement, ils nous ont pris par la main et nous ont enlacĆ©s. AprĆØs des moments dāĆ©garement, nous avons Ć©tĆ© transportĆ©s dans une autre dimension, nous nāavions plus peur de nous lier Ć leur monde qui Ć©tait dĆ©jĆ devenu nĆ“tre. Nous nous sommes dĆ©foulĆ©s sur des chansons et des danses, nous avons dansĆ©, ri et tissĆ© un lien fort, presque difficile Ć croire. Cette maniĆØre de se comporter a fait quāentre nous aussi, Italiens, une belle alchimie sāest crƩƩe. En plus des moments heureux, nous avons aussi dĆ» supporter des images fortes, spĆ©cialement lorsque nous avons visitĆ© le village de Besali, où la pauvretĆ© est partout. Au bord de la route, des enfants sous-alimentĆ©s, lāestomac gonflĆ©, des personnes extrĆŖmement pauvres⦠MalgrĆ© tout, lĆ aussi les personnes nous ont accueillis chaleureusement. Les Ć©coles de Besali, construites et soutenues par lāUnicoop Florence, sont trĆØs loin de lāĆ©difice scolaire italien typiqueā¦
Des personnes nous ont mieux fait comprendre ce que nous ressentions, Ć commencer par le Docteur Tim, focolarino originaire du Trentin, qui vit Ć Fontem depuis 27Ā ans. Il apporte beaucoup Ć toute la communautĆ©, il soigne de nombreuses personnes qui, sans lui et les autres volontaires de lāhĆ“pital, auraient de graves ennuis. La grandeur dāĆ¢me de Pia, focolarine volontaire qui vit Ć Fontem depuis 47Ā ans, devenue une icĆ“ne du Mouvement des Focolari, nous a touchĆ©s. Elle est capable de transmettre une Ć©nergie incroyable. Au fil des jours, un grand lien sāest crƩƩ entre tous. Le dernier jour a Ć©tĆ© magique. Ils nous avaient avertis: “Vous pleurerez et ils pleureront”. Au fond de nous, nous pensions que cela ne se produirait pas, jusquāĆ ce que cela se produise vraiment. Le soir avant de partir, les adieux, aprĆØs un Ć©change de cadeaux, ont Ć©tĆ© Ć©mouvants: tous enlacĆ©s, silencieux, dans l’obscuritĆ© totale de la route Ć la lisiĆØre de la forĆŖt; un silence assourdissant seulement rompu par le bruit de la respiration sanglotante, qui retenait ces Ć©motions incroyables. Pas encore pleinement conscients de ce que nous avons vĆ©cu, nous sommes reconnaissants envers ceux qui ont permis la rĆ©alisation de cette expĆ©rience; un voyage que quelquāun a dĆ©fini comme āLe voyage de la vieā.”
FƩv 19, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Culti
ver et conserver le crƩƩ est une indication de Dieu donnĆ©e non seulement au dĆ©but de lāhistoire, mais Ć chacun dāentre nous; cela fait partie de son projet; cela veut dire faire grandir le monde avec responsabilitĆ©, le transformer pour quāil soit un jardin, un lieu habitable pour tout le monde (…). Ecologie humaine et Ć©cologie environnementale marchentĀ de paireĀ Ā». Ces paroles du pape FranƧois (5 juin 2013) tĆ©moignent de lāactualitĆ© de la problĆ©matique environnementale.
Au Centre « Am SpiegelnĀ Ā» de Vienne ces concepts ne viennent pas dāune musique nouvelle ni lointaine. De fait, le centre des Focolari en Autriche a Ć©tĆ© conƧu pour mettre la personne et le milieu ambiant au centre. SituĆ© Ć la lisiĆØre du bois viennois, Ć dix minutes du chĆ¢teau de Schƶnbrunn, demeure estivale des Habsbourg et entourĆ© de vert, le centre Mariapoli est un des buts prĆ©fĆ©rĆ©s des confĆ©rences et des congrĆØs. Mais il est aussi recherchĆ© comme lieu de repos, de vacances dāĆ©tĆ© et de tourisme, grĆ¢ce Ć sa proximitĆ© avec la splendide capitale. Des milliers dāhĆ“tes (groupes, familles, jeunes, enfants) que le Centre a hĆ©bergĆ©s ces derniĆØres annĆ©es peuvent en tĆ©moigner.
LaĀ reconnaissance est donc bien mĆ©ritĆ©e, elle a Ć©tĆ© confĆ©rĆ©e par le ministre autrichien de lāenvironnement le 16 janvier dernier, de concert avec la Chambre de Commerce, à « Am SpiegelnĀ Ā». Il sāagit de la qualification « Timbre Autrichien de Respect pour lāEnvironnementĀ Ā». De cette maniĆØre, reconnaissance est donnĆ©e aux efforts soutenus pour adapter la structure Ć Ć©conomiser lāĆ©nergie et lāeau par lāinstallation de systĆØmes appropriĆ©s et de triage des dĆ©chets dans le but de les rĆ©utiliser. De fait, Ć travers une nouvelle logistique de rĆ©colte diffĆ©renciĆ©e des dĆ©chets, une quantitĆ© notable pourra ĆŖtre recyclĆ©e. Il faut y ajouter une utilisation modeste des dĆ©tergents, la rĆ©duction maximale des emballages et la formation permanente des collaborateurs. Le prix met aussi lāaccent sur lāutilisation des denrĆ©es venant de la propre rĆ©gion, avec dāautres systĆØmes de rationalisation des ressources.
« Il est aussi important ā ajoutent les responsables ā de faire participer nos hĆ“tes par une bonne information de lāutilisation de la structure. Un engagement qui contraste avec āla culture du gaspillage et du rejetā pour le bienĆŖtre de ceux qui nous rendent visite, dans le respect du milieu ambiantĀ Ā».
Ils concluentĀ : « Nous sentons que ce prix met en valeur le tĆ©moignage de vie Ć©vangĆ©lique que nous essayons dāincarner ici quotidiennement et qui a une rĆ©percussion aussi sur lāharmonie et la sauvegarde du crƩƩ. Si vous voulez le constater de visu nous vous attendons Ć Am SpiegelnĀ !Ā Ā»

Pour informations
FƩv 18, 2014 | Focolare Worldwide
Ā Cāest en recourant Ć la mĆ©taphore du pĆ©lican que Ezio AcetiĀ (psychologue des Ć¢ges de la vie) Ā a dĆ©butĆ© son exposĆ© Ā sur « Chiara Lubich Ć©ducatriceĀ Ā»,Ā dont le nom est dĆ©sormais associĆ© Ć lāĆ©cole maternelleĀ Spine Rossine de Putignano (province de Bari- Italie), inaugurĆ©e Ā le 29 janvier dernier.
Cet Ć©tablissement a choisi le nom de Chiara Lubich parce quāil souhaite que sa pĆ©dagogie soit inspirĆ©e par la fraternité : au niveau didactique, cela se traduit par la capacitĆ© de transmettre aux plus petits les connaissances propres Ć chaque discipline. Cāest en cela que Chiara Lubich est un grand exempleĀ : elle a su distiller et rendre accessibles Ć tous, et surtout aux plus « petitsĀ Ā», les valeurs de lāEvangile.
āLes tĆ©moins ā affirme Aceti ā sont de grands maĆ®tres parce que leur cohĆ©rence a attirĆ© et inspirĆ© de nombreux jeunes et adultes qui les ont suivis. Chiara Lubich et MĆØre TĆ©rĆ©sa de Calcutta en sont des exemples lumineuxĀ ; elles attiraient en raison du charisme qui Ć©manait de leur personneĀ : par delĆ Ā leurs discours ou Ā leurs paroles, leur seule prĆ©sence suscitait chez beaucoup une profonde Ć©motion. Il est important de savoir que les charismes nous sont donnĆ©s pour le temps prĆ©sent et quāils demeurent mĆŖme lorsque les fondateurs des Mouvements ne sont plus lĆ . Chiara – poursuit Aceti –Ā a recentrĆ© lāexpĆ©rience de Dieu etĀ lāa apprĆ©hendĆ© de faƧon nouvelle en vivant lāunitĆ©. Pour comprendre les fondements de lāĆ©ducation ā selon le psychologue ā nous devons faire taire quelques prĆ©jugĆ©sĀ Ā»
Aceti a fait rĆ©fĆ©rence aux grandes figures qui, comme Chiara Lubich, ont contribuĆ©, par leur vie, Ć une nouvelle faƧon dāĆ©duquer. Par exemple Simone Weil, philosophe franƧaise, propose lāattention comme une forme dāamour envers la personne qui sāexprime. Martin Buber, philosophe juif, encourageait Ć se mettre dans la peau de lāautre, Ć Ć©couter ensuite les inspirations quāil suscite, pour enfin les lui communiquer. Maria Montessori, italienne experte en pĆ©dagogie, a Ć©laborĆ© un systĆØme didactique où elle dĆ©montre que sāil est possible dāenseigner quelque chose Ć un enfant handicapĆ©, il est possible de lāenseigner Ć tous les enfants. Le pĆ©dagogue polonais Janusz Korczak a accompagnĆ© les enfants de son orphelinat jusquāau moment de leur mort dans le camp dāextermination de Trzeblinka. Le dernier Ć©lĆ©ment pĆ©dagogique indiquĆ© par Aceti a Ć©tĆ© le testament de Chiara LubichĀ : « Soyez une famille⦠aimez-vous rĆ©ciproquement afin que tous soient unĀ Ā»
Au cours de lāinauguration est arrivĆ© un message de Maria Voce, prĆ©sidente du mouvement des Focolari, dans lequel elle souhaite que le nom de Chiara, donnĆ© Ć cette Ć©cole, puisse inciter tous ceux qui la frĆ©quenteront Ć suivre son exemple.
Source: CittĆ Nuova online.
FƩv 17, 2014 | Non classifiƩ(e)

Lampedusa, symbole de lāimmigration: de douleur et dāaccueil. Les nouvelles dāarrivĆ©es de migrants ne cessent pas, tout comme lāengagement de la Commune et de ses habitants. De lĆ “LāActe de Lampedusa“, signĆ© sur l’Ile par des centaines d’associations internationales et par des milliers de citoyens. Un vĆ©ritable vade-mecum pour un accueil respectueux des droits humains de tous les habitants du globe, “dans toutes les Lampedusa du monde”, comme le maire, Giusi Nicolini, lāa affirmĆ©.
Pour cette raison, lāAssociation Villes pour la FraternitĆ© a choisi dāattribuer le Prix “Chiara Lubich pour la fraternitĆ©” Ć la Commune de
Lampedusa pour sa 5e Ć©dition. InspirĆ©e par la pensĆ©e de Chiara Lubich, fondatrice des Focolari, lāAssociation est nĆ©e en 2008 sur proposition du maire de Rocca di Papa, Pasquale Boccia, Ć lāoccasion du 65e anniversaire de la fondation du Mouvement des Focolari. ComposĆ©e aujourdāhui de 133 communes italiennes qui ont adhĆ©rĆ© Ć lāinitiative, elle exprime lāintention de crĆ©er un rĆ©seau de dialogue et dāĆ©change entre communes et dāautres collectivitĆ©s locales avec lāobjectif fondamental de promouvoir la paix, les droits humains, la justice sociale et surtout la fraternitĆ©, Ć travers des comportements et actes administratifs.

La PremiĆØre Citoyenne de lāIle a encouragĆ© les promoteurs Ć poursuivre avec des actions qui renforcent la fraternitĆ©, parce quāil faut “crĆ©er et cultiver la sensibilitĆ© envers des thĆØmes aussi importants”. Le but du Prix, en effet, est de mettre en Ć©vidence, chaque annĆ©e, une Commune qui sāest particuliĆØrement distinguĆ©e pour des actes et des comportements de fraternitĆ©. La remise du prix s’est passĆ©e Ć Ariccia (Rome), au Palazzo Chigi, samedi 8 fĆ©vrier 2014. Pour dĆ©cerner les honneurs, Emilio Cianfanelli, maire dāAriccia, et Pasquale Boccia, maire de Rocca di Papa et prĆ©sident de l’Association Villes pour la FraternitĆ©. Autre promoteur de lāĆ©vĆ©nement, le Mouvement politique pour lāunitĆ©, reprĆ©sentĆ© par le prĆ©sident de la section italienne, Silvio Minnetti.
Comme pour les autres Ć©ditions, un congrĆØs de rĆ©flexion et formation a prĆ©cĆ©dĆ© la remise du prix. La thĆ©matique abordĆ©e cette annĆ©e Ć©tait: “Ćconomie et CommunautĆ© riment-elles avec FraternitĆ©? La pensĆ©e dāAdriano Olivetti comparĆ©e Ć celle de Chiara Lubich.” Une excellente occasion pour remarquer lāactualitĆ© brĆ»lante de quelques principes communs entre le mouvement CommunautĆ© dāOlivetti et lāĆconomie de Communion.
Dāun grand intĆ©rĆŖt ont Ć©tĆ© les interventions de Melina Decaro, du Centre dāĆtudes “Fondation Adriano Olivetti” et professeur Ć lāuniversitĆ© LUISS de Rome; de Luigino Bruni, professeur ordinaire dāĆconomie Ć lāuniversitĆ© LUMSA de Rome et coordinateur de la Commission internationale Ćconomie de Communion; et de lāentrepreneur Giovanni Arletti, vice-prĆ©sident de lāAssociation dāEntrepreneurs pour lāĆconomie de Communion.
FƩv 16, 2014 | Focolare Worldwide

 Les contacts des Focolari avec des fidèles musulmans ont commencé déjà au cours des années 60.
En AlgĆ©rie, dans les annĆ©es 70, a fleuri une profonde amitiĆ© entre chrĆ©tiens et musulmans, qui sāest progressivement rĆ©pandue dans la ville de Tlemcen, donnant vie Ć une communautĆ© du mouvement des Focolari presquāentiĆØrement musulmane qui est passĆ©e au travers des barriĆØres Ć©levĆ©es entre Islam et Christianisme, mais aussi des annĆ©es difficiles de la guerre civile.
Cette expérience a mis les bases des 8 rencontres internationales des « musulmans amis des Focolari » entre 1992 et 2008.
Aux Etats Unis, Ć la fin des annĆ©es 90, sāest ouverte une nouvelle page de relations entre chrĆ©tiens et musulmans. Chiara Lubich, femme chrĆ©tienne, fut invitĆ©e par lāImam W. Q. Mohammed, leader charismatique des musulmans afro-amĆ©ricains, Ć adresser son message aux fidĆØles rĆ©unis dans la mosquĆ©e Malcom X Ć Harlem. En conclusion de cette journĆ©e, en mai 1997, lāImam affirmaĀ : « Aujourdāhui ici Ć Harlem, New York, une page dāhistoire a Ć©tĆ© Ć©criteĀ Ā». Les deux leaders ont Ć©tabli un pacte de fraternitĆ© qui sāest ensuite Ć©tendu Ć tout le mouvement. Depuis lors, aux USA, se dĆ©roulent des rencontres rĆ©guliĆØres de communautĆ©s chrĆ©tiennes et musulmanes, blancs et noirs, qui visent Ć construire la fraternitĆ© universelle avec retombĆ©e sur la ville et sur le quartier. Plus de 40 mosquĆ©es et communautĆ©s des Focolari y sont engagĆ©es dans diffĆ©rentes villes.

Le chemin dans lāapprofondissement entre la spiritualitĆ© de lāunitĆ© des Focolari et lāIslam suit quelques Ć©tapes importantesĀ : la rencontre pour les amis musulmans qui sāest dĆ©roulĆ© en 2008 Ć Rome, a pris comme thĆØme dāapprofondissement « Amour et MisĆ©ricorde dans la Bible et dans le CoranĀ Ā». Lāintervention dāAdnane Mokrani, professeur musulman, sur « lire le Coran avec lāÅil de la MisĆ©ricordeĀ Ā», fut trĆØs apprĆ©ciĆ© par les participants.
En 2010Ā une rencontre sāest tenue Ć Loppiano avec la participation dāenviron 600 musulmans et chrĆ©tiens. Nombreux ont Ć©tĆ© les PrĆ©sidents et Imams des communautĆ©s islamiques dāItalie. La rencontre fut, comme lāa affirmĆ© lāImam Layachi, un point dāarrivĆ©e et de dĆ©part de beaucoup dāexpĆ©riences vĆ©cues en divers endroits dāItalie.
A Tlemcen (AlgĆ©rie) ā une des capitales de la culture islamique pour lāannĆ©e 2011 ā en juin 2011 sāest dĆ©roulĆ© le congrĆØs des musulmans du mouvement, dont le titre « Vivre lāUnité ». Les participants, environ quatre-vingts, venaient dāune dizaine de pays. La prĆ©sence de professeurs musulmans a Ć©tĆ© trĆØs importante parce que, prenant comme base la vie vĆ©cue, ils ont commencĆ© Ć dĆ©velopper des thĆØmes sur la spiritualitĆ© de lāunitĆ© Ć partir de leur point de vue.
Ces derniĆØres dĆ©cennies, la prĆ©sence musulmane a augmentĆ© en Italie suite Ć lāimmigration.
DansĀ de nombreuses villes italiennes, du nord au sud de la PĆ©ninsule, sāest dĆ©veloppĆ©e une vĆ©ritable amitiĆ© avec beaucoup de fidĆØles et communautĆ©s musulmanes. Comme Ć Brescia, où le 25 novembre 2012 environ 1300 chrĆ©tiens et musulmans se sont donnĆ© rendez-vous pour une journĆ©e au titre de « Parcours communs pour la familleĀ Ā»,organisĆ©e ensemble par le mouvement des Focolari et diverses associations et communautĆ©s islamiques. Ou bien Ć Catane, où le 23 avril 2013, un congrĆØs avait pour titre  « La famille musulmane, la famille chrĆ©tienneĀ ; dĆ©fis et espoirsĀ Ā»,Ā rĆ©unissant sur les 500 personnes sous le drapeau du dialogue.
Le 20 mars 2014, auprĆØs de lāUniversitĆ© Urbaine de Rome, se dĆ©roulera un Ć©vĆ©nement dĆ©diĆ© à « Chiara et les religionsĀ : ensemble vers lāunitĆ© de la famille humaineĀ Ā». Il voudrait mettre en Ć©vidence, aprĆØs six ans de sa disparition, son engagement pour le dialogue interreligieux. La manifestation coĆÆncide avec le 50° anniversaire de la dĆ©claration conciliaire « Nostra AetateĀ Ā» sur lāEglise et les religions non chrĆ©tiennes. On prĆ©voit la participation de personnalitĆ©s religieuses du monde musulman.
Voir la video
FƩv 15, 2014 | Non classifiƩ(e)

“Durant lāune de nos longues soirĆ©es dāhiver, aprĆØs dāabondantes chutes de neige, la cour de lāĆ©cole est complĆØtement couverte de neige. Je me rends compte que, le jour suivant, les enseignants ne pourront pas entrer avec leur voiture, ni les fonctionnaires qui ravitaillent la cantine. Je tĆ©lĆ©phone Ć diffĆ©rentes entreprises et Ć des privĆ©s, mais tous me rĆ©pondent quāils viendront dĆ©blayer la neige seulement aprĆØs quelques jours et pour une somme considĆ©rable. AprĆØs une derniĆØre tentative, jāaccepte lāoffre dāun voisin qui met Ć disposition son camion avec une remorque.
Cependant, en commenƧant le travail, nous nous rendons compte que, sur le bord de la remorque, tant de neige sāaccumule quāil faut dĆ©blayer Ć la main.
Ć cette heure tardive, il nāy a plus personne dans lāĆ©cole pour nous aider, Ć part une vieille gardienne, qui māannonce que, derriĆØre le bĆ¢timent scolaire, un groupe de jeunes sāest rassemblĆ© pour fumer. Mais ils sont considĆ©rĆ©s comme les casse-cou de lāĆ©cole, plusieurs fois distinguĆ©s Ć cause du nombre dāabsences, de vols et bagarres, et qui risquent lāexpulsion.
Lorsque je lui demande dāaller les inviter Ć nous aider, elle refuse, effrayĆ©e: elle craint que ces dĆ©linquants puissent lui faire du mal. Alors je me dĆ©cide: je vais personnellement, mais sans māattendre Ć ce quāils māaident, et en Ć©tant prĆŖt Ć dĆ©blayer moi-mĆŖme la neige de la remorque.
Au dĆ©but, les jeunes sont confus en me voyant, mais ils me saluent cordialement. Je leur dis quāils sont lāunique espoir pour que lāĆ©cole, quāeux aussi aiment beaucoup, puisse fonctionner normalement.
Ne prononƧant aucun mot, ils dĆ©blayent la neige en travaillant une heure entiĆØre! Lorsque je les remercie pour leur aide, ils rĆ©pondent qu’ils ne sont pas aussi mĆ©chants que certains enseignants le pensent…
CāĆ©tait une preuve supplĆ©mentaire quāil y a du positif Ć saisir en chacun et qui attend seulement de trouver la bonne occasion pour se manifester. Une relation plus confiante et ouverte a commencĆ©.”
Cāest le rĆ©cit de Paulius Martinaitis, volontaire des Focolari de la Lituanie; la maniĆØre avec laquelle il aborde son activitĆ© professionnelle de directeur dāune Ć©cole supĆ©rieure de Vilnius.
“En effet jāai compris ā conclut Paulius ā quāoffrir aux jeunes un espace de confiance leur permet de sortir de la spirale des comportements transgressifs dans laquelle ils s’enferment parfois et de lāĆ©tiquette que nous-mĆŖmes leur collons.”
FƩv 14, 2014 | Non classifiƩ(e)

ā On a passĆ© une soirĆ©e spĆ©ciale et riche de significationsā; « Je me suis sentie enveloppĆ©e dans un climat de famille, mĆŖme dans la simplicitĆ© dāun dĆ®ner partagĆ© où je me suis sentie chez moi » ; « Un trĆØs beau spectacle, qui rĆ©pond aux exigences dāaujourdāhui » ; « Je regrette seulement de ne pas avoir invitĆ© dāautres personnes » ; « Nous faisons des enregistrements courts et nous nous y entendons un peu en rĆ©citation. La rĆ©gie a Ć©tĆ© phĆ©nomĆ©naleĀ : rĆ©citer ce texte Ć un rythme si rapide, a contribuĆ© Ć le rendre plus vivant. Ce nāa pas Ć©tĆ© lourd du tout, et pourtant les sujets sont trĆØs engageantsĀ !Ā Ā». Ce sont lĆ quelques unes des nombreuses expressions des acteurs et de certaines personnes prĆ©sentes Ć la soirĆ©e dāun théâtre de Prato, le 14 dĆ©cembre 2013.
ā La piĆØce que nous avons choisie ā expliquent les acteurs et le metteur en scĆØne ā est trĆØs particuliĆØre: āle visiteurā, du franƧais Eric-Emanuel Schmitt, un texte qui interpelle avec lĆ©gĆØretĆ©, ironie et originalitĆ© tout spectateur par des questions fondamentales de lāhomme. Elle est donc bien adaptĆ©e au but du dialogueĀ».
Le spectacle, imaginĆ© comme Ā«théâtre forumĀ», a Ć©tĆ© organisĆ© par le groupe de Prato du dialogue de personnes de convictions diffĆ©rentes, liĆ© au mouvement des Focolari avec la compagnie siennoise « La SvegliaĀ Ā» (Ć but non lucratif) active depuis 35 ans, qui lāa mise en scĆØne.
Ā« Au moment crucial du spectacle, dans la Vienne de 1938 ā soulignent-ils ā Sigmund Freud dialogue avec un mystĆ©rieux visiteur quāon entrevoit ĆŖtre DieuĀ : un dialogue jamais banal dans lequel nāimporte qui peut sāidentifierĀ Ā». De fait lāattention des quelque 100 personnes a Ć©tĆ© profonde, pendant deux heures elles sont restĆ©es clouĆ©es Ć leur chaise pour en suivre les paroles et lāinterprĆ©tation passionnante.

Ć la fin de la reprĆ©sentation, le āforumā sāest ouvert de maniĆØre spontanĆ©e dans un climat familier avec des rĆ©flexions suscitĆ©es Ć partir de la piĆØce. Des personnes dĆ©jĆ engagĆ©es dans ce dialogue sont intervenues mais aussi dāautres, nouvelles Ć cette expĆ©rience de rencontre.
Les mĆŖmes acteurs de la comĆ©die ont expliquĆ© ce que signifie pour eux cette Åuvre théâtrale, la genĆØse de sa mise en scĆØne et leur joie de la reprĆ©senter dans un contexte semblable.
Les mĆŖmes acteurs de la comĆ©die ont expliquĆ© ce que signifie pour eux cette Åuvre théâtrale, la genĆØse de sa mise en scĆØne et leur joie de la reprĆ©senter dans un contexte semblable.
Lāinitiative a Ć©tĆ© la construction de tout le mondeĀ : un vĆ©ritable groupe de dialogue tous azimutsĀ ! lāun sāest occupĆ© des invitations et de lāorganisationĀ ; lāautre de faire la publicité ; un autre de la pensĆ©e de Chiara Lubich offerte aux participants pendant le dĆ®ner pris ensemble et qui a conclu la soirĆ©eĀ ; un autre encore a mis Ć disposition le camion pour le transport des dĆ©corsĀ ; un cordon bleu, du groupe de dialogue, a prĆ©parĆ© « les pĆ¢tes Ć la sorrentinaĀ Ā» pour le dĆ©jeuner de la compagnieĀ ; un autre sāest chargĆ© de lāenregistrement vidĆ©oĀ ; dāautres encore sāĆ©taient occupĆ©s des contacts avec le théâtre et la SIAE (pour les droits dāauteur), en plus de ceux qui ont donnĆ© leur contribution avec leur propre culture et leur sensibilitĆ© Ć la rĆ©ussite de la discussion finale.
Le consensus pour lāinitiative a Ć©tĆ© unanime: « Non seulement une soirĆ©e au théâtre mais une possibilitĆ© de rencontre et dāĆ©coute, tout dāabord avec soi-mĆŖme, pour ensuite sāouvrir aux vrais dialoguesĀ Ā».
Etant donnĆ© que la compagnie sāest mise Ć disposition pour dāautres reprĆ©sentations, une des personnes prĆ©sentes, engagĆ©e auprĆØs des prisonniers a mĆŖme proposĆ© au metteur en scĆØne une reprĆ©sentation derriĆØreĀ les barreaux et quelquāun a suggĆ©rĆ© à « La SvegliaĀ Ā» de mettre en scĆØne aussi dāautres textes, dāune mĆŖme profondeur.