Jan 27, 2016 | Non classifié(e), Parole di vie
Qui n’a jamais vu un enfant pleurer et se jeter dans les bras de sa maman ? Quoi qu’il lui soit arrivé, que ce soit important ou sans conséquence, la maman essuie les larmes, l’entoure de sa tendresse et, peu à peu, l’enfant retrouve le sourire. Il lui suffit de ressentir la présence et l’affection maternelles. C’est ainsi que Dieu agit avec nous, en se comparant à une mère. Par ces paroles Dieu s’adresse à son peuple, qui rentre de l’exil à Babylone. Après avoir vu démolir ses maisons et le Temple, après avoir été déporté en terre étrangère, où il a éprouvé déception et désespoir, le peuple rentre dans son pays et doit reconstruire sur les ruines de la destruction qu’il a connue. La tragédie vécue par Israël est celle que vivent bien des populations en guerre, victimes d’actes terroristes ou d’une exploitation inhumaine : maisons et rues éventrées, lieux symboles de l’identité d’un peuple rasés, déprédations, lieux de culte détruits. Combien de personnes enlevées ! Des millions de gens contraints à fuir, des milliers qui trouvent la mort dans le désert ou sur les mers. Cela ressemble à une apocalypse. La Parole de vie de ce mois est une invitation à croire à l’action aimante de Dieu, même si nous avons l’impression qu’il est absent. Elle est annonce d’espérance. Dieu est aux côtés de ceux qui subissent la persécution, l’injustice et l’exil. Il est avec nous, avec notre famille, avec notre peuple. Il connaît notre souffrance personnelle et celle de l’humanité entière. Il s’est fait l’un de nous, jusqu’à mourir sur une croix. C’est pour cette raison qu’il sait nous comprendre et nous consoler. Exactement comme une maman qui prend son enfant sur ses genoux et le console. Il nous faut ouvrir les yeux et le cœur pour “le voir”. Dans la mesure où nous faisons l’expérience de la tendresse de son amour, nous parviendrons à la transmettre à ceux qui vivent dans les souffrances et les épreuves. Nous deviendrons ainsi instruments de paix et de consolation. L’apôtre Paul le suggère d’ailleurs aux Corinthiens : « Il nous console dans toutes nos détresses, pour nous rendre capables de consoler tous ceux qui sont en détresse, par la consolation que nous-mêmes recevons de Dieu » (2 Co 1,4). C’est aussi l’expérience concrète et intime de Chiara Lubich : « Seigneur, donne-moi ceux qui sont seuls… J’ai éprouvé dans mon cœur la passion qui envahit le tien pour l’abandon qui submerge le monde entier. J’aime chaque être malade et solitaire. Qui console leur peine ? Qui pleure leur mort lente ? Et qui presse, sur son propre cœur, le cœur désespéré ? Donne-moi, mon Dieu, d’être dans le monde le sacrement tangible de ton amour, de ton être d’amour : être tes bras, qui étreignent et consument en amour toute la solitude du monde (1). » Texte préparé sous la direction de Fabio Ciardi (1) Chiara Lubich, Méditations, Nouvelle Cité 2000, p. 21.
Jan 27, 2016 | Non classifié(e)
Suite au témoignage de la foi, présenté le 7 décembre 2013 par le mouvement des Focolari à l’Évêque de Frascati, Mgr Raffaello Martinelli, la cause de canonisation de Chiara Lubich a été ouverte le 27 janvier de l’an dernier. La présidente des Focolari, Maria Voce avait dit à cette occasion : « Notre seul désir est d’offrir à l’Église et à l’humanité le don que Chiara a été pour nous et pour de très nombreuses personnes. En accueillant le charisme que Dieu lui donnait […], Chiara s’est généreusement prodigué pour que cette vie évangélique soit parcourue par beaucoup. Dans une détermination toujours renouvelée elle a aidé tous ceux qu’elle rencontrait à mettre Dieu à la première place [dans leur vie] et à “se faire saints ensemble ». Son regard et son cœur étaient poussés par un amour universel, capable d’embrasser tous les hommes au-delà de toute différence, toujours tendus à réaliser le testament de Jésus : “Que tous soient un” (“Ut omnes unum sint”) ».
Au cours de cette année, le Tribunal Diocésain a écouté des dizaines de personnes retenues en mesure de contribuer à faire connaître, le plus pleinement possible, la vie et le charisme de Chiara. Parmi les témoins, il y a beaucoup des premières compagnes et des premiers compagnons de Chiara, des autorités religieuses et civiles, des membres de sa famille, des personnes d’autres Mouvements, d’autres Églises et des personnes de convictions diverses. Nous rappelons cet anniversaire par un extrait de l’intervention prononcée par Chiara en 1987 à Loppiano, où elle souligne la « sainteté de peuple » ou « sainteté collective » qui naît du charisme de l’unité. « Nous sommes toujours en chemin pour réaliser notre sanctification. Du reste, sans cet objectif, la vie n’aurait pas beaucoup de sens car Dieu, qui nous a créés, nous a aussi appelés à la sainteté. Tous les hommes doivent poursuivre ce but. L’appel à la sainteté est universel. […] Tous devraient parvenir à la perfection. Ceux qui s’y engagent atteignent cette ligne d’arrivée en prenant des voies diverses.
Nous aussi, nous avons notre route. […] Pour nous, Dieu veut que nous avancions sur une voie de sainteté collective. Pour ce faire, nous devons avoir présent à l’esprit deux éléments de notre spiritualité dont on ne peut pas faire abstraction. Nous, nous ne pouvons pas devenir saints si nous ne gardons pas vivant, le Ressuscité en nous et le Ressuscité parmi nous. Nous sommes au milieu du monde et, quel que soit le côté vers lequel nous nous tournons, nous trouvons quelque chose qui est l’antithèse du Christ et de sa mentalité. Dans le monde, on respire partout l’atmosphère de la société de consommation, de l’hédonisme, du matérialisme, de la société sécularisée. Comment porter efficacement et constamment et toujours plus au large la présence de Dieu dans la société actuelle ? Comment se défendre des pièges du monde, toujours prêts à nous frapper et à nous décourager ? Comment maintenir les résolutions que nous prenons dans des moments de grâce ? Avec son Œuvre, Marie nous a offert une possibilité fabuleuse : elle a construit partout, de différentes façons, de petites ou moins petites communautés qui ont pour vocation de garder Jésus présent au milieu d’elles. Elle demande donc, non seulement de surmonter les difficultés personnelles en étreignant Jésus abandonné pour que le Ressuscité soit en nous mais également de construire l’unité avec nos frères pour que le Ressuscité soit au milieu de nous. Marie sait que, tout seuls, dans un monde comme le nôtre, il serait difficile d’y parvenir. Pour cette raison elle a « inventé cette spiritualité que l’on dit collective, justement parce qu’elle est vécue par plusieurs personnes ensemble […] ».
Jan 27, 2016 | Focolare Worldwide
Tout a commencé en 2002, lorsque la communauté locale du Mouvement des Focolari a rencontré Mustapha Baztami, Imam de la communauté de Teramo. Un homme de Dieu touché par la spiritualité de l’unité, jusqu’à devenir un infatigable diffuseur. Depuis lors, beaucoup de moments en commun ont suivi, avec des approfondissements et des réflexions, par exemple la famille vue par le Coran et par la Bible, pour ensuite partager nourriture et saveurs, voir couleurs et parfums qui se mélangent, comme les personnes qui les savourent. Mais le vrai défi est de réussir à faire ensemble – musulmans et chrétiens – l’expérience de la fraternité. Un jour, sa femme est victime d’un très grave accident. Les hospitalisations prolongées, aussi dans d’autres villes d’Italie, permettent à la communauté des Focolari d’être soudés, comme des frères. C’est comme une compétition d’amour entre qui donne et qui reçoit, et qui devient un humus fertile pour d’autres initiatives comme l’élaboration d’un concours littéraire “Différents… mais un”, qui depuis quinze ans les fait travailler côte à côte dans un engagement hebdomadaire qui dure toute l’année. “Être fils de Dieu est ce qui unit – affirme Donato des Focolari. C’est ce qui donne la liberté de prendre le micro et de raconter son histoire, ou simplement sourire à cause d’une blague, ou en laissant couler quelques larmes sans honte.” “Vos yeux me regardent sans préjugés”, déclare une femme musulmane. Dans la région, les effets de ce dialogue ne passent pas inaperçus. Une association catholique invite Mustapha et Donato à intervenir pendant un séminaire islamo-chrétien. Tout va pour le mieux, mais les positions de quelques participants sur la femme dans l’Islam créent de fortes tensions dans la salle. Mustapha et Donato décident d’intervenir en racontant comment leur amitié est fondée sur la volonté réciproque de s’aimer au-delà de la culture et de la religion. En recherchant ce qui unit plutôt que ce qui pourrait diviser. “Ma vie a profondément changé – affirme Mustapha – depuis que j’ai rencontré Chiara Lubich, femme chrétienne, blanche et occidentale. Elle m’a enseigné à aimer tout le monde et à le faire en premier.” Après cette intervention, le séminaire prend une autre tournure. Un des organisateurs l’enlace et lui dit: “Mon frère, j’ai compris que la raison de l’homme n’est rien par rapport à l’amour”. L’été arrive, avec l’envie d’une excursion en montagne organisée par les communautés avec les familles au complet. À peine arrivés, les hommes musulmans déposent semoule, viande, légumes, épices, casseroles et vaisselle, et les femmes prennent place dans la cuisine d’un presbytère. Les chrétiens ne sont pas en reste: pain fait maison, olives, spécialité de poisson. Dans la normalité d’une journée entre amis, chaque moment a sa place: le jeu des enfants, l’échange spirituel, le thé, le couscous, le goûter, la promenade. Bien que non programmé, chaque moment est précieux pour continuer et consolider une amitié qui petit à petit s’approfondit. Le jour suivant, Mustapha envoie un message: “…demandons au Très-Haut de continuer à illuminer nos parcours communs”. Et lorsque l’évêque doit fournir à la Préfecture les données sur les rapports de son diocèse avec la communauté islamique, il raconte cette expérience de dialogue véritable.
Jan 26, 2016 | Focolare Worldwide
C’est Szeged, ville du sud de la Hongrie, qui accueille dans son parc urbain “la plus grande manifestation de l’année, gratuite et en plein air”, le Festival Espace ouvert, comme l’annonce le communiqué de presse. Le Festival s’est caractérisé par le grand nombre de participants et par les performances. Mais quelle a été la nouveauté de cet événement? “Lorsqu’il y a quelques années, a été annoncée pour la première fois une possible manifestation chrétienne dans la ville, on ne pensait pas qu’un projet ambitieux pouvait se réaliser dans notre pays”, écrit Új Város, revue des Focolari en Hongrie. “Ce n’était pas le rêve d’une seule personne, mais du groupe œcuménique des pasteurs de cette ville. Un rêve qui, il y a un an et demi, a commencé à prendre forme, en impliquant différentes associations religieuses, civiles et politiques”, jusqu’à donner naissance, du 25 au 27 septembre dernier, au Festival. Comme l’affirme Orsolya Szlaukó, pasteure évangélique: “A Szeged, le groupe œcuménique des pasteurs a lancé l’idée d’organiser quelque chose qui annonce le christianisme. Le logo à quatre couleurs et aussi tout le Festival s’est inspiré d’un psaume: ‘Le Seigneur m’a mis au large’ (Ps 18). Nous l’avons rêvé et réalisé pour faire un cadeau aux habitants de Szeged, montrer que les églises chrétiennes et les valeurs de ces communautés sont unies.” “Notre mission s’adresse à la ville et pas seulement à nos communautés”, affirme un des organisateurs. “Notre rôle était d’assurer le bon déroulement, pas d’être au premier plan”, affirme Sándor Tari, autre organisateur. “Durant le Festival, le programme était adapté à chacun, des jeunes aux plus âgés”, continue la pasteure. “Nous avons donné de l’espace à des concerts, tables rondes, ludothèques et stands de différentes organisations.” “Les 60 stands, des petites maisons placées le long du chemin du parc, ont formé quatre quartiers urbains pour montrer aux visiteurs les initiatives mises en œuvre: un électricien a monté un laboratoire pour enfants, un stand sur la santé a accueilli 700 personnes, don du sang, des professeurs universitaires ont proposé des leçons. Les paroisses et les communautés ecclésiales ont interpellé les passants avec une grande variété d’initiatives créatives.”
Sándor Tari a travaillé une année entière à l’installation de la zone stand. “Le but était que chaque secteur de la ville soit présent: les agriculteurs, les ouvriers, la culture, la santé… La condition imposée aux exposants était d’être ouverts à l’amitié avec les organisateurs et entre eux. La police et les pompiers ont aussi participé.” Sándor raconte que, parmi les projets, il y a aussi la volonté de continuer et une initiative similaire se répètera probablement dans deux ans. “J’ai bien aimé le climat de famille, avec beaucoup de parents et d’enfants”, a déclaré un père de famille. Mais aussi les jeunes avaient de quoi choisir entre les différents groupes qui se sont alternés sur scène, dont le Gen Verde, Hillsong et des groupes de musique hongrois. “Ici, il y a une atmosphère qu’on ne trouve pas tous les jours et, en les écoutant jouer, on peut percevoir la paix au fond du cœur”, racontait un jeune. TV Duna a demandé à l’évêque évangélique Péter Gáncs pourquoi il a tenu à y participer: “D’abord, j’ai aimé le titre du Festival, Espace ouvert. Parfois, j’ai l’impression que les Églises ont peur de sortir. 25 ans après la fin du régime, nous voyons que les personnes n’entrent pas facilement à l’église. Nous, nous devons sortir. Pour cette raison, j’ai beaucoup apprécié le fait de se mettre ensemble œcuméniquement pour sortir dans la rue, sur les places”. Source: Új Város n°1/2016
Jan 25, 2016 | Focolare Worldwide, Senza categoria
”J’enseigne dans une école catholique de ma ville, Salta, dans le nord de l’Argentine – raconte Gabriela Carral -. Au début d’octobre 2015, j’avais rencontré Misael, un élève de 10 ans, après un moment de prière entre orthodoxes et catholiques pour la paix en Syrie. A ce moment-là, la photo du petit Aylan avait suscité une vive émotion à travers les médias. Misael m’a confié qu’il aurait voulu faire quelque chose pour la paix dans son école, en ajoutant que, ce qui le faisait souffrir plus que tout, c’était de savoir que beaucoup d’enfants étaient devenus orphelins à cause de la guerre. Nous nous sommes donnés rendez-vous au moment de la récréation et il m’a dit qu’il était en train de participer à la vie de la communauté orthodoxe et qu’il était convaincu que nous aurions pu prier ensemble pour la paix : catholiques et orthodoxes. Quelques jours après, il m’a montré un petite lettre qu’il avait dans son cartable. Le texte disait :”Nous sommes la Syrie, prions pour la paix”. Ce fut pour moi une surprise : voir qu’un enfant, au milieu de presque 800 élèves, entre l’école primaire et les moyennes secondaires, avait à l’esprit la souffrance de personnes qui souffrent à des milliers de kilomètres de distance. Faisant écho à son désir, je l’ai encouragé à l’exprimer lui-même aux responsables de l’école. Une proposition est ainsi née, celle d’organiser une prière œcuménique pour la paix. Pour la première fois dans les couloirs de cette école, la parole œcuménisme résonnait parmi les responsables, les enseignants et les étudiants. Afin de concrétiser cette initiative, je me suis mise en contact avec un religieux de l’institution qui partage avec moi l’idéal de contribuer à réaliser la prière de Jésus :”Que tous soient un ”. Nous avons aussi impliqué le père Adolfo, de l’Église Orthodoxe d’Antioche et, ensemble, nous avons organisé chaque détail de la célébration. Dans un deuxième temps, l’Église Luthérienne s’est aussi ajoutée, vu que notre communauté éducative accueille un jeune volontaire allemand luthérien. Puis cela a été le tour du président de l’Union Syrio-Libanaise de la ville, du consul de l’Allemagne et de la vice-consul de l’Italie, un représentant du Ministère de l’Instruction, quelques organes de presse et d’autres écoles. Le premier pas du projet de Misael, a été celui de construire la paix dans nos rapports quotidiens, et cela a donné vie à beaucoup de nouvelles expériences vécues entre les élèves auxquels nous avons aussi proposé l’initiative des Jeunes pour un Monde Uni : le Time Out.
C’est ainsi que le 18 novembre, avec comme arrière-fond les attentats de Paris, cette initiative est devenue, en plus d’un moment de prière pour la paix dans le monde, aussi un témoignage d’unité. A travers l’homélie des célébrants, nous avons connu quelques récits de chrétiens en Syrie et en Afrique ; les intentions pour la paix ont été exprimées par une fille de la Jeunesse Orthodoxe ; une femme a récité le Notre Père en arabe et les drapeaux des différents pays nous ont dilaté le cœur, nous faisant sentir membres de l’unique famille humaine. Cela a été en somme, une célébration qui a laissé dans le cœur de chacun, la saveur de quelque chose que nous n’avions jamais expérimenté avant d’une manière aussi forte : rapports fraternels, liens impensables. Les responsables de l’école l’ont définie, une journée historique. ”Remercions Dieu pour notre liberté – concluaient les juniors présents – et nous nous engageons à ne pas nous ranger ni d’un côté ni de l’autre, mais à rester du côté de la paix”. Gustavo Clariá
Jan 24, 2016 | Non classifié(e)
« Cela s’est passé parmi les chrétiens comme dans un couple. Dans une vie de couple les difficultés sont inévitables. Uniquement si l’amour existe, elles peuvent servir à maintenir et faire grandir l’unité. Lorsque l’amour n’y est plus les problèmes deviennent un obstacle insurmontable et sont motifs de séparation. Mais en réalité, ce ne sont pas les problèmes qui ont détruit la famille, mais plutôt le manque d’amour. Il en va de même pour les Eglises. La division est survenue non seulement pour des motifs religieux ou théologiques, mais aussi – souvent et surtout – politiques, économiques, culturels. Dans la mesure où grandira l’amour, la désunité deviendra insupportable et les problèmes seront surmontés. Je pense qu’un jour les différentes Eglises, sans abandonner leur propre tradition et toutes les expressions légitimes qu’elles ont développées à travers l’histoire, pourront participer, quand Dieu voudra, à un Concile réunificateur pour faire en sorte que l’Eglise, même dans la diversité des expressions, soit une. C’est peut-être pour l’instant encore prématuré, mais Dieu en un jour peut nous faire vivre mille ans. Ce serait un événement qui toucherait profondément même tous les membres des grandes religions ». Du livre “COLLOQUI” – Pasquale Foresi – Città Nuova – pag. 155-156-161
Jan 23, 2016 | Focolare Worldwide
”Le sport peut réellement changer le monde et le rendre plus uni”. Patsy Furtado, une entraîneuse de hockey de Mumbai, qui, alors qu’elle était adolescente, a joué dans l’équipe nationale indienne de hockey, parle avec une forte conviction qui vient d’une expérience toute aussi forte, vécue avec des enfants de la rue de cette immense métropole. En 2005, elle a rencontré les Focolari et le projet Sportmeet par le biais d’un événement de Run4unity. Sa passion pour le sport et l’expérience d’unité qu ‘elle a vécue ce jour-là, ont provoqué en elle le désir d’unir les forces avec d’autres entraîneurs qui pensent comme elle et de contribuer à changer son milieu, où l’on voit souvent les enfants vivre dans la rue. Elle avait à peine eu l’occasion de connaître une maison pour les pauvres avec 240 enfants que la société rejette. Elle a alors eu l’idée de commencer à les entraîner dans différentes disciplines sportives : le football, basket, hockey, athlétisme…Elle a ainsi commencé avec une session d’entraînement d’une heure chaque matin à 6.30. Au début, 20 filles et 30 garçons étaient présents, sans chaussures ni vêtements sportifs adéquats ; aujourd’hui, au contraire, dans cette maison il y a différentes équipes, et tous les enfants ont des chaussures sportives, avec le matériel adéquat et un sac à dos personnel pour le sport. En 2007, les enfants ont commencé à concourir dans les compétitions inter-scolaires de Mumbai et l’équipe de football under-12 est arrivée à la huitième position parmi plus de 300 écoles. Ce résultat a aussi été rapporté par l’ Hindustan Times, un des principaux quotidiens de Mumbai, intitulé ”United We Stand”. Énumérant les nombreuses réalisations de ce projet, Patsy soulignait le fait que le comportement des enfants s’est considérablement amélioré : le sport leur a enseigné à être disciplinés et, après avoir pratiqué un sport ou l’autre, toute leur énergie s’est canalisée d’une juste manière. Considérant qu’il est naturel d’être violents et agressifs dans le milieu duquel ils proviennent, ils sont en train d’acquérir une nouvelle conviction en commençant par avoir du respect pour eux-mêmes, à soigner davantage leur propre hygiène et à prendre sur eux des responsabilités. Ils pratiquent plusieurs religions mais ils ne voient pas de différences entre eux : les enfants jouent ensemble comme une seule équipe.
En 2009, le premier séminaire sur Sports4Peace a eu lieu à Mumbai. Organisant le dé avec les 6 règles qui éduquent à la paix par le biais du sport, ce projet a capté l’attention de différents entraîneurs et d’autres personnes engagées dans le milieu sportif à Mumbai et dans d’autres villes de l’Inde. “Play well”, “Hang in there”, “Look out for others”: de simples règles qui sont entrées dans la vie de nombreux jeunes et adultes amants du sport, en les encourageant à les appliquer avec passion dans leurs disciplines. L’idée du sport en fonction de l’éducation à la paix est devenue partie intégrante des activités culturelles interreligieuses organisées par différentes universités ainsi que dans des événements diocésains de Mumbai et Pune, une ville proche connue justement pour les nombreuses universités. Sports4Peace a été présenté dans les éditions successives de Run4Unity aussi à New Delhi et à Mumbai au cours de la Semaine Monde Uni internationale qui s’est tenue en mai 2015. A cette occasion, on a installé, toujours à Mumbai, un dé de Sports4Peace, permanent, dans le parc public du bord de mer à Bandstand : il rappelle à tous que le sport, vécu et bien joué, peut aider à promouvoir la paix et la fraternité universelle. Gustavo Clariá
Jan 23, 2016 | Focolare Worldwide
”Cette maison construite sur le roc, nous rappellera avec son nom (Parole de Vie), la maison bâtie sur le roc dont parle Jésus. Des vents et des tempêtes surviennent, mais elle ne s’écroule pas” dit Chiara Lubich le 24 mai 1986 inaugurant le Centre Mariapolis de sa ville natale. 23 janvier 2016 : jour de fête au Centre, portant aujourd’hui le nom ‘Chiara Lubich’, pour se souvenir de trente année d’histoire, de témoignage, de dialogue et de communion, à la lumière du charisme de l’unité. L’événement s’ouvre avec un message de Maria Voce et une vidéo qui retrace ces trente années d’histoire. S’ensuivent quelques témoignages de la présence locale du Mouvement dans le domaine civil et ecclésial et les salutations de l’archevêque de Trente Mgr Luigi Bressan, du maire Alessandro Andreatta et d’autres autorités. Après trente ans, le Centre de Cadine a tenu sa promesse de sa propre vocation : celle d’être un lieu de rencontre et de formation pour ceux qui souhaitent s’engager et diffuser la vie de l’Évangile et à reporter la présence de Dieu dans le monde avec l’amour réciproque. Un peu d’histoire. Dans les années ’70, le Mouvement des Focolari, répandu dans la région, ressent la nécessité d’avoir un centre de formation. Après de nombreuses recherches infructueuses, on se concentre sur Trente. Mise au courant de cette idée, Chiara répond :”Je l’ai toujours pensé là : c’est une ville choisie par Dieu”. Quelques mois après, dans tout le Mouvement on vit la Parole de Vie : ”Vendez tout ce que vous possédez, donnez-le en aumône”. Le désir de mettre en pratique cette Parole de l’Évangile, encourage Nostra Fadanelli, adhérente du Mouvement, à donner 9 hectares de bois justement pour la construction du Centre Mariapolis. On confie le projet à Carlo Fumagalli, focolarino architecte, qui, conscient d’édifier un Centre dans la ville où le Mouvement est né, parcourt à nouveau les pas de son histoire à Trente et dans la vallée de Primiero, reproduisant quelques particularités dans l’architecture de la construction. Le projet est présenté à l’archevêque de Trente de l’époque, Mgr Gottardi, qui dit : ”Ceci doit être un ‘monumentum’ à Chiara Lubich, logiquement quand elle sera au Paradis. Et ce sera le meilleur monument si, par rapport à l’histoire de Trente, ce sera…une Mariapolis ayant aussi une saveur œcuménique”, faisant allusion au mandat œcuménique qu’a la ville de Trente exprimé par le pape Paul VI en 1964. Et il conclut : ”Vous avez cette mission !”. A partir de ce moment-là, on met en route la générosité de chacun dans le Mouvement, d’après ses possibilités et la créativité de celui qui construit sa ”propre” maison. Au mois d’octobre 1980, alors que les démarches pratiques sont en cours, on apprend la nouvelle qu’à Rome, on cherche une maison pour le Centre Mariapolis international. Une fois tout le monde d’accord, on décide de donner tout ce qui a été récolté jusqu’à présent : une somme importante qui étonne Chiara elle-même. Cela semble être une folie, mais au moment de recevoir les permis pour commencer la construction, une nouvelle somme consistante arrive, trois fois plus grande que celle qui a été donnée, ce qui fait expérimenter les promesses de l’Évangile : ”Donnez et il vous sera donné’. En 1982, on commence la construction de la partie ‘jour’ : le hall d’entrée, les salles de réunions, la cuisine et la salle à manger. Beaucoup de personnes veulent collaborer en donnant du temps et des forces, et la dernière année du chantier, environ 800 personnes s’alterneront en contribuant pour tous les travaux artisanaux, de finitions et de main d’œuvre. Mémorable fut le travail de placement du dallage pavé de la route et de la place, ordonné la nuit avant l’inauguration.
Le 24 mai 1986, en présence d’environ 2000 personnes, parmi lesquelles les représentants des églises les plus importantes présentes en Europe, Chiara elle-même inaugure le Centre Mariapolis, tout en soulignant la vocation formative et œcuménique, et en le nommant ”Parole de Vie”. Après la mort de Chiara, en 2008, le 24 janvier 2009, avec une cérémonie de grande importance œcuménique, avec la présence de Maria Voce, ayant succédé à Chiara comme Présidente du Mouvement des Focolari, et en présence de nombreuses personnalités civiles et religieuses, le nom du Centre fut attribué à Chiara Lubich. Au cours de ces trente années, des dizaines de milliers de personnes ont été accueillies dans le Centre, en grande partie, des membres du Mouvement, mais non seulement, étant donné qu’ il a ouvert ses portes à des rencontres organisées par le diocèse, par des Mouvements Catholiques et d’autres réalités associatives laïques de la région. Le Centre accueille en particulier, des congrès, des écoles de formation, différents groupes du Mouvement originaires du monde entier, qui viennent pour revivre à Trente et dans la vallée de Primiero, l’expérience des premiers temps, quand tout a commencé. Ce que le Centre témoigne, comme au tout début du Mouvement, c’est l’urgence de garder présente à l’esprit, une ” plate-forme du dialogue” entre les individus, entre les peuples, entre les églises et entre les grandes religions, afin de donner de l’espace à la fraternité.
Jan 22, 2016 | Senza categoria
« Avec nos frères et sœurs des différentes Églises, en nous efforçant de vivre l’Évangile ensemble, en apprenant à nous connaître et en renforçant notre amour réciproque, nous avons découvert toute la grandeur des richesses de notre patrimoine commun : le baptême, l’Ancien et le Nouveau Testament, les dogmes des premiers conciles que nous partageons, le Credo (le symbole de Nicée-Constantinople), les Pères grecs et latins, les martyrs et bien d’autres choses encore, telles que la vie de la grâce, la foi, l’espérance, la charité, sans oublier une multitude de dons intérieurs de l’Esprit Saint. Outre cela, nous sommes unis par la spiritualité de l’unité. Auparavant, nous vivions comme si tout cela n’était pas entièrement vrai, ou bien nous n’en avions absolument pas conscience. Or, aujourd’hui nous nous rendons compte que ce sont au contraire les conditions indispensables à l’instauration d’un dialogue particulier, le dialogue de la vie. Ce dialogue nous fait nous sentir d’ores et déjà comme une famille ; nous sentons que nous formons ensemble un « peuple chrétien » qui intéresse les laïcs, mais aussi les prêtres, les pasteurs, les évêques etc. Même si, bien sûr, il nous reste à réaliser la pleine communion visible entre nos Églises, nous pouvons déjà exister ainsi. Il ne s’agit pas d’un dialogue qui part de la base et s’oppose ou se juxtapose au dialogue pratiqué dans les plus hautes sphères ou entre responsables d’Église, mais d’un dialogue auquel tous les chrétiens peuvent prendre part. Ce peuple, qui agit comme un levain au sein du mouvement œcuménique, ravive en nous le sentiment que, parce que nous sommes chrétiens, baptisés et capables de nous aimer, nous pouvons tous œuvrer à la réalisation du Testament de Jésus. Nous nous prenons même à espérer que d’autres formes de dialogue telles que le dialogue de la charité, du service commun et de la prière, ou encore le dialogue théologique, parviendront à se développer grâce au « dialogue de la vie ». Du volume Chiara Lubich L’unità (a cura di Falmi/Gillet) – Città Nuova 2015 pagg. 89-90 ; Traduit en français in Chiara Lubich, L’unité, (textes choisis par D. Falmi et F. Gillet) Nouvelle Cité 2015
Jan 21, 2016 | Non classifié(e)
”Un contact de la communauté du Mouvement des Focolari aux frontières avec la Syrie, nous a mis au courant de la situation critique dans laquelle ils se trouvent. Il fait très froid en Syrie maintenant, ils n’arrivent pas à réchauffer les maisons et n’ont pas les vêtements adaptés pour supporter les basses températures. Ils n’ont même pas la possibilité de les acheter, que ce soit à cause des difficultés économiques ou à cause de l’ embargo qui empêche que ce type de vêtement n’arrive. Après une rapide concertation entre nous, nous avons compris que nous pouvions et voulions, faire tout de suite quelque chose pour ces frères. A travers un groupe de facebook, qui rassemble sur les réseaux tous les jeunes des Focolari en Italie, nous avons élargi cette demande d’aide à tous, en la diffusant avec l’hashtag #riscaldiamolasiria. La solution la plus immédiate pour aller à la rencontre de leurs exigences était celle d’expédier un colis avec des vêtements adaptés. Nous avons commencé nous les jeunes, par ouvrir nos armoires jusqu’à organiser des lieux de récolte dans toute l’Italie pour récolter des vêtements. La générosité de chacun ne s’est pas fait attendre ! Avec l’aide également de la partie adulte du Mouvement et de toutes les communautés, en quelques jours, beaucoup de paquets sont en train d’arriver en Syrie. Au début, notre enthousiasme pour les aider, semblait être freiné par le coût élevé de l’expédition des vêtements , mais d’après les différentes nouvelles de toute l’Italie en temps réel, nous avons réussi à identifier le tarif le plus économique et le plus sûr. Notre aide ne veut pas s’arrêter ici, nous continuerons à être présents concrètement pour eux à l’aide de tous les moyens qui sont à notre disposition ! Pour le moment nous ferons arriver le nécessaire en Syrie, et le reste ira à ceux qui en ont le plus besoin dans nos villes”. Maria Chiara De Lorenzo
Jan 20, 2016 | Non classifié(e)
Dans la motivation du prix, la reconnaissance pour son travail et au travail de la communauté de Sant’Egidio dans la lutte contre l’AIDS, et à la capacité, en tant que femme musulmane, à créer d’une manière exceptionnelle des ponts entre chrétiens et musulmans, démontrant avec sa vie, qu’une vie en commun pacifique et une collaboration efficace entre chrétiens et musulmans est possible. Parmi les personnes présentes à la cérémonie de l’attribution, il y a aussi Annette Schavan, ambassadrice allemande auprès du Saint Siège, qui tiendra la Laudatio. En mémoire à la personne et à l’héritage spirituel de l’Évêque catholique d’Aix-la-chapelle, Klaus Hemmerle (1929 – 1994), le Mouvement des Focolari attribue un prix aux personnalités qui se distinguent en tant que ”constructeurs de ponts”, de dialogue entre les églises, les religions et les visions du monde. Le prix est attribué tous les deux ans. www.fokolar-bewegung.de Dream Project
Jan 20, 2016 | Focolare Worldwide
Le 2 février, le Père Susai Alangaram célébrera les 25 ans de son sacerdoce. Il était prêtre depuis six ans à Tiruchirapally, Tamil Nadu, l’état le plus au sud de l’Inde sur l’Océan Indien, quand il s’est lancé dans un projet ayant pour but de soulager les enfants de sa paroisse de la pauvreté. Il y a plusieurs années, il avait connu le Mouvement des Focolari et s’était engagé à vivre et témoigner l’unité avec d’autres compagnons prêtres, dans une société paralysée par le problème des castes. Avec deux de ses amis, il a aussi commencé un projet de soutien à distance pour 50 enfants, en lui donnant le nom de Ilanthalir, qui dans la langue Tamil signifie ”tendres bourgeons”, pour se rappeler les soins tendres nécessaires pour la croissance et le développement de ces enfants. Aujourd’hui les enfants pauvres de différents villages des cinq districts de Tamil Nadu, reçoivent le soutien d’Ilanthalir, sur un territoire qui va de 125 km au sud de Tiruchirapally à 70 km au nord. Après le tsunami de 2004, quelques enfants de deux villages sur la côte ont été adoptés et maintenant, ils étudient à l’université.
Le climat dans le pays est très chaud et les moussons sont imprévisibles, détruisant souvent les cultures, et créant de la pauvreté parmi les paysans. Cette année, il y a eu des inondations dans le nord et la sécheresse au centre. Ilanthalir cherche à assurer aux enfants les premières nécessités, en sponsorisant leurs études jusqu’à ce qu’ils trouvent un travail et peuvent ainsi subvenir aux besoins de leurs propres familles. Cette année, 456 enfants bénéficieront directement du soutien à distance de Familles Nouvelles et 300 autres recevront l’assistance d’ Ilanthalir.
Appartenant à différentes religions, on s’assure que tous les enfants fêtent ensemble les principales festivités comme Diwali (la fête de la lumière), Pongal (la fête de la récolte), Noël, etc. Le mois d’octobre est dédié au soin de l’environnement et chaque centre organise des programmes pour planter des arbres, nettoyer des lieux publics, etc. Ce qui touche dans l’expérience d’Ilanthalir, c’est l’impact de la spiritualité de l’unité dans un contexte qui autrement se prête à favoriser une culture de survie et d’isolement. La Parole de Vie des Focolari, un commentaire qui suggère comment vivre les phrases de l’Évangile, est traduite dans la langue Tamil et diffusée parmi les enfants et leurs parents, qui une fois par mois se rencontrent pour partager comment ils essaient de les vivre en renouvelant leur engagement. Chaque année, on vit ensemble une journée de Mariapolis avec environ 300 personnes à Tiruchirapally, encourageant un échange fraternel entre tous. L’engagement des enfants d’Ilanthalir à vivre de cette manière avec leurs ‘petits’ actes d’amour, les transforme en agents d’unité dans leurs familles et dans leurs milieux, apportant ainsi une nouvelle espérance pour beaucoup.
https://vimeo.com/155689892
Jan 18, 2016 | Non classifié(e)
Dans le même site, il sera aussi possible d’accéder aux éditions intégrales et aux nouvelles particulières des liaisons précédentes.
https://vimeo.com/154703542
Jan 18, 2016 | Non classifié(e)
Parmi les centaines de communautés qui, au cours des années, se sont formées dans tous les coins du monde autour de la spiritualité des Focolari, celle des Emirats Arabes a son originalité et unicité. Il s’agit en effet, d’un groupe composé de gens du Mouvement, dont personne n’est originaire du lieu. Ce sont des personnes, souvent des familles entières, provenant de différents pays de l’Asie ou du Moyen-Orient, mais aussi de l’Europe et de l’Amérique latine, qui sont arrivées dans le Golfe Persique pour des motifs professionnels et qui, une fois leurs contrats expirés, quitteront cette partie du monde. Les étrangers, en effet, constituent presque les 90 % de la population des Émirats, mais sont une présence fluctuante et le groupe des personnes des Focolari fait partie de cette section du pays. Dans un hôtel de cette capitale mondiale de la finance, se sont rencontrées – le vendredi 15 janvier – environ 80 personnes. Les professions et les emplois les plus divers : ingénieurs civils, employée d’ambassade, instituteurs et enseignants des écoles supérieures, infirmières, informaticiens, chercheurs universitaires mais aussi des ouvriers, qualifiés ou pas. Certains sont là depuis des années, ont grandi dans ce monde, et en ont vu le développement vertigineux, d’autres sont arrivés depuis peu. Certains ont des enfants nés ici, d’autres, peut-être, partiront vite. Les raisons de ces transferts sont souvent liées à des situations difficiles du point de vue économique dans les pays d’origine, avec des salaires qu’ils ne pourraient jamais rêver dans leur pays. Une situation complexe, souvent surréaliste, une vie faite de travail, au centre d’un monde au sommet du de la surconsommation.
Ici, les chrétiens se retrouvent selon les communautés linguistiques et selon leurs pays d’origine et surtout, dans les églises de Dubaï, chaque vendredi, jour de fête étant donné qu’il s’agit d’un pays musulman. Les personnes qui se retrouvaient ces jours-ci, provenaient aussi d’autres coins de la région : Doha au Qatar ou Abu Dhabi, Sharja et Fujera toujours dans les Émirats, de Oman et du Bahreïn. L’occasion de cette rencontre, a été l’escale dans les Émirats, de Maria Voce et de Jesús Morán, au début de leur voyage en Inde. Un moment de partage avec cette communauté originale. La matinée est vite passée, entre la présentation de l’histoire de la présence de personnes du Mouvement, présence caractérisée aussi par les visites de focolarini du Pakistan, de l’Inde ou des Philippines ou des pays du Moyen-Orient. Quelques expériences ont ensuite suivi. Elles ont révélé la véritable réalité de la manière avec laquelle on vit dans ce paradis apparent de la surconsommation dominante, loin de la propre culture, avec le danger d’être aspirés par une mentalité faite de commodités, gains et intérêts. On a souvent laissé de côté les expériences vécues dans les années de jeunesse inspirées par la spiritualité de communion, pour retrouver ensuite, d’une façon inattendue et dans des moments de grandes difficultés, d’autres frères et sœurs qui partagent le charisme de Chiara Lubich. Difficultés de rapports au travail, mais aussi risques de familles qui se détériorent à cause de la surconsommation et de l’éloignement des valeurs du pays d’origine, de la solitude. Et pourtant, même dans ce coin du monde, un groupe de personnes a continué à se rencontrer autour de la Parole de Vie au nom de l’esprit du Focolare.
A partir de là , un deuxième moment de dialogue avec Maria Voce et Jesús Morán, centré sur ces défis et souffrances, sur les risques que l’on court et sur la nécessité d’une communauté vive qui sache être le berceau de valeurs de communion, fraternité et sobriété évangélique. La présidente et le coprésident des Focolari ont rappelé que les premières communautés chrétiennes étaient dispersées dans le grand empire romain et que les chrétiens, souvent seuls et isolés, réussirent à résister aux flatteries de ce monde grâce à leurs communautés, même petites. L’image des fleurs dans le désert a souvent été remise en évidence dans le cours du dialogue, rappelant que ce fut Chiara elle – même dans les années quatre-vingt-dix à comparer avec cette image, les premiers du Mouvement des Focolari à s’être retrouvés à vivre dans les Émirats Arabes. Et ensuite, en plus de la nécessité de concourir pour la primauté de l’amour dans un milieu qui comptera des primautés bien différentes, le défi a émergé comme important : celui de rester bien enracinés dans le présent. On ne peut pas penser faire autrement commentait Maria Voce à la conclusion du dialogue. Le pays ne garantit rien sur le long terme, les contrats de travail peuvent s’arrêter, un employé peut disparaître par les jeux financiers. Alors, il est important de mettre des racines profondes aussi pour ceux qui viendront, peut-être lorsque ceux qui vivent maintenant dans les Émirats ne seront plus là. Cette communauté doit continuer. C’était impressionnant de voir à la conclusion de la matinée, l’émotion qui se lisait sur beaucoup de visages, mais aussi la joie et l’enthousiasme : le fait d’avoir trouvé et retrouvé une famille spirituelle et savoir qu’ici aussi, on fait partie de cette grande famille mondiale.
Jan 18, 2016 | Non classifié(e)
Igino Giordani fut un précurseur de l’œcuménisme. Sa sensibilité œcuménique est née lorsque, au cours de l’année 1927, il s’embarqua pour les Etats Unis d’Amérique, afin d’étudier la façon de gérer une bibliothèque pour le compte du Vatican. Il y découvrit ce qu’il ne connaissait pas encore : les chrétiens de différentes dénominations et resta frappé par leur ferveur. Dans de nombreux écrits postérieurs, Giordani affirma que le dialogue, et donc le dialogue œcuménique, a son modèle dans les relations trinitaires, raison pour laquelle tout le monde se situe sur le même plan d’amour. La communion appelle tout le monde au dialogue et il faut se donner avec la même mesure pour créer l’unité. “Pour éliminer les divisions, dans le passé on avait recours à la polémique ; aujourd’hui on préfère se parler face à face respectueusement, on recherche ce qui converge, la réconciliation. On comprend mieux aujourd’hui que l’unité n’est pas statique, mais dynamique, et qu’elle grandit en quantité et en qualité. Voilà pourquoi, avec le dialogue, qui marque un « tournant historique » et novateur, la polémique s’évanouit, ainsi que le heurt, l’excommunication, en revanche c’est le début de la compréhension, et l’acquisition des vérités et des vertus des autres. Le dialogue, qui fait rencontrer des représentants de deux ou plusieurs Eglises, ne relève ni de la propagande ni de la rhétorique. Posséder la vérité n’empêche pas la pénétration inépuisable des mystères, ni le progrès réel des dogmes. Le dogme doit être approfondi, réinterprété.
“Le dialogue œcuménique ne naît pas des différences doctrinales qui existent entre deux ou plusieurs, mais de l’unité qui se trouve déjà entre eux, du patrimoine commun à tous. Le climat psychologique du dialogue est la sympathie, ou mieux la charité. Maritain dit : « Une parfaite charité envers le prochain et une fidélité parfaite à la vérité non seulement sont compatibles, mais s’appellent mutuellement ». De par la fonction prophétique du peuple de Dieu, le chrétien doit communiquer les vérités qu’il possède et se laisser communiquer les vérités que l’autre possède. A cause de cette fonction prophétique, le chrétien ne doit pas limiter le dialogue à l’aspect théologique (et en faire un travail de spécialistes). L’unité n’est pas uniquement un problème technique ou théologique, c’est un problème de charité. « Les interlocuteurs doivent se traiter d’égal à égal. Estime réciproque, absence de tout sous-entendu ou fourberie, aucune parole offensive. Une telle parité ne veut pas dire confusion ni amalgame de doctrines. Cela implique leur conscience d’appartenir tous les deux au Corps Mystique du Christ. Ils doivent accepter le pluralisme, en reconnaissant toute diversité légitime. Ce qui unit les fidèles est plus fort que ce qui les divise (Gaudium et spes, 92). Autrement le dialogue se réduit à une alternance de monologues. Tous les chrétiens sont appelés à l’exercice du dialogue. Ils peuvent dans ce but profiter de toute rencontre (travail, tourisme, étude, etc.). Aucune barrière n’est admise entre une confession et une autre : mais on ouvre les portes pour arriver à la rencontre et au dialogue. L’œuvre est longue et difficile, mais Dieu la veut ».
Jan 17, 2016 | Focolare Worldwide
« Nous voulons donner le témoignage d’une expérience qui nous a transformés et que nous avons vécue, du 11 au 13 décembre 2015 ; nous étions quelques membres de la communauté juive Bet-El et les habitants de la cité pilote des Focolari à prier les uns pour les autres », écrivent la rabbine argentine Silvina Chemen, Carlos Becaria et Nanni Espinosa de la cité-pilote Lia. Un Shabbat spécial. “Nous avons commencé par réunir le pain pour le rituel – raconte Silvina – puis nous avons participé au moment où l’on allume les bougies de Hanuka, et nous avons rappelé le pacte historique que nous avons fait, Chiara Lubich et les juifs à Buenos Aires, en 1998. Sous les arbres, nous avons attendu en chantant ensemble, le coucher du soleil pour recevoir les étoiles qui annonçaient l’arrivée du Shabbat ; de cette manière, en s’embrassant, nous sommes entrés dans le salon qui s’est transformé pour l’occasion en synagogue. Nous avons prié ensemble les vêpres du Shabbat et le samedi partagé la prière du matin et la lecture du rouleau de la Torah. Ce fut un moment sacré.
Partage et dialogue. « Dans l’après-midi, un moment tout aussi important pour les juifs – raconte Carlos – celui de participer à la célébration de la messe, dont l’horaire avait été anticipé pour appuyer leur désir d’y prendre part. Durant la prière des fidèles une intention toute spéciale : demande pour la paix et le dialogue entre nous (Communauté Bet-El et Focolari) qui nous a tous émus. Cette impression d’unité s’est prolongée pendant tout l’après-midi au cours d’un workshop sur le dialogue, avec la participation de tous les jeunes chrétiens qui fréquentent les écoles de la cité-pilote. Nous avons échangé nos questions, nos doutes, nos souhaits sur le dialogue et nos différentes traditions de manière libre et profonde. Nous avons conclu en décorant ensemble l’arbre de Noël où étaient suspendus nos désirs par écrit ». Le moment de quitter le Shabbat. « Nous nous sommes retrouvés une autre fois ensemble dehors – raconte Nanni – pour allumer les bougies les uns des autres jusqu’à former un cercle de lumière ; le son du cor de Shofar, comme explique la bible, accompagnait le rite, un autre instant sacré ». On n’a pas uniquement prié, mais aussi partagé nos talents artistiques au cours « d’une soirée pleine de joie, d’harmonie, où de nouveau Chiara Lubich était présente par un cadre que Sofia, de la communauté Bet-El, a offert comme cadeau à la cité-pilote. Elle avait aussi participé à la rencontre l’année dernière et s’était sentie interpellée par le message et la figure de Chiara », ajoute Carlos. Dimanche visite à la cité-pilote. “Après avoir approfondi quelques points de l’histoire et de la spiritualité du mouvement – c’est encore Nanni qui parle – la visite aux divers secteurs de la cité-pilote et la conclusion dans l’Auditorium Vittorio Sabbione. Une dimension nouvelle cette lecture du Premier Testament et la présence de Dieu parmi nous. Nous qui restons dans la cité-pilote, nous ne sommes plus les mêmes qu’il y a trois jours, et ceux qui retournent à Buenos Aires partent avec la joie d’avoir trouvé d’autres frères. Et pour confirmer ce que nous avons vécu voilà l’expression d’une participante juive : « C’est la troisième fois que je viens à la Mariapoli Lia. Chaque fois je suis partie avec le désir d’y retourner. Aujourd’hui par contre, je me sens partie intégrante de cette expérience, cette cité-pilote fait maintenant partie de moi et moi d’elle ». Le rendez-vous pour l’année prochaine est déjà fixé ! ». Gustavo Clariá
Jan 16, 2016 | Focolare Worldwide
La présentation de l’édition italienne du volume du chercheur chinois ne pouvait pas passer inaperçu surtout grâce au lieu où elle s’est déroulée, le siège de la Radio Vaticane à Rome le 8 janvier dernier. Il travaille sur ces thèmes depuis des années et conclut son doctorat de recherche auprès de l’IUS. De plus, la contribution des participants qui sont intervenus, est d’un intérêt tout particulier, à côté de l’auteur : Mgr. Claudio Maria Celli, président du Conseil Pontifical pour les Communications Sociales, le directeur de la Salle de Presse du Saint Siège et de la Radio Vaticane le père Federico Lombardi, l’historien Agostino Giovagnoli et le vaticaniste Gianni Valente. Mais ce que l’on retrouve surtout dans les nombreux articles sortis les jours suivants dans la presse et en ligne est principalement le thème du développement du christianisme en Chine, et le regard avec lequel Chiaretto Yan lit l’évolution des relations avec le Saint Siège à la lumière de la confiance et de l’ouverture au dialogue, dans son volume « l’évangile au-delà de la Grande Muraille. Une lecture qui s’est vue confirmée par l’intervention du père Lombardi. Il a rappelé quelques expressions du pape François, riches de significations, qui a souligné publiquement en plusieurs occasions « son désir de se rendre en Chine » : « il existe une grande liberté quand on peut dire qu’il y a une recherche de voies de dialogue avec les autorités » afin de trouver des solutions aux questions encore ouvertes, il existe « un grand désir de progresser ».
Les trois derniers pontificats ont montré une continuité substantielle de projets concrets, depuis Jean Paul II jusqu’à François. Parmi les idées offertes par Mgr Celli, un épisode vécu à la première personne en dit plus long que beaucoup d’affirmations, sur la profonde attention et la participation avec laquelle Jean Paul II a toujours accompagné la vie des chrétiens de Chine. « Il était déjà en fauteuil roulant quand il m’a dit : ‘Pensez-vous que j’arriverai à aller en Chine ? ». « Le dialogue n’est pas facile – a affirmé Mgr Celli – mais le chemin est d’aller absolument de l’avant ». L’historien Agostino Giovagnoli a souligné « la nouveauté de la continuité” que représente l’approche plus libre de François en parlant de la Chine. « Les Chinois perçoivent sa détermination à vouloir changer les relations entre Chine et Saint Siège, a-t-il observé. Cela rassure et efface certaines incertitudes du passé ». Même le journaliste Gianni Valente a fait la liste d’une série d’ouvertures récentes. La recherche de Chiretto Yan met en lumière les différentes phases par où sont passées les relations. Mis à part des incidents de parcours et des moments quelquefois dramatiques qui ont rouvert les blessures, il parle en même temps d’un adoucissement progressif des tensions et la perception d’un dialogue qui est en train de murir. De plus grandes possibilités de communication directe l’ont aussi rendu possible, après le blackout qui avait marqué les années de la persécution.
Au cours des vingt dernières années, l’exigence la plus forte était de mettre fin à la fracture entre les différentes communautés ecclésiales, au nom « d’une unique Eglise et une communauté plus forte ». La lettre historique aux catholiques chinois de Benoit XVI date de 2007. Elle demande haut et fort d’abandonner les conflits internes et externes pour favoriser le dialogue. Le pape François, en approuvant lui aussi ce document, ne fait que confirmer son intention de poursuivre dans la même voie. « Le défi pour l’Eglise – conclut Chiaretto Yan en répondant à un journaliste – est toujours le même : témoigner de l’unité dans la distinction ; dans cette perspective, cela peut aussi vouloir dire soutenir la vie des différentes communautés ecclésiales à l’intérieur de la même expérience solide de communion. www.iu-sophia.org
Jan 15, 2016 | Non classifié(e)
Sur les traces des voyages effectués par Chiara Lubich en 2001 et 2003, Maria Voce, présidente du Mouvement des Focolari, et Jesús Morán, coprésident, sont en Inde du 15 janvier au 10 février pour rendre visite aux communautés des Focolari dans quelques régions du pays. Les principales étapes prévues sont New Delhi, Bangalore, Trichy, Coimbatore et Mumbai. Ces semaines auront notamment une dimension interreligieuse, dialogue lancé en son temps par la fondatrice des Focolari.
Jan 15, 2016 | Focolare Worldwide
« J’aime beaucoup la nage et la voiture ; dès que je serai guéri je prendrai le permis. J’ai une sœur que j’aime énormément et mon frère ainé est mon modèle. J’écoute presque tous les genres de musique, surtout la techno. Je voudrais avoir un chien… Avant je ne lisais pas, mais maintenant lire est devenu très intéressant, aussi parce que le temps passe plus vite à l’hôpital ». Un soir, au cinéma avec sa sœur, il a eu tout d’un coup mal à une dent. Il ne pouvait pas imaginer que ce serait le premier symptôme de quelque chose de grave. Les jours suivants la joue gauche commence à enfler et il n’arrive presque plus à ouvrir la bouche. « Ça me faisait très mal, mais au lieu d’aller chez le dentiste, j’ai essayé de me soigner tout seul en me mettant des compresses et de la pommade. Aucun résultat et c’était même pire. A la fin je vais chez le dentiste qui est choqué et m’envoie tout de suite chez un chirurgien qui m’hospitalise. Je suis surpris, mais je ne me préoccupe pas plus que ça. Je pense revenir à la maison deux jours après ». Les analyses montrent que quelque chose ne va pas dans le sang. On me change de département, puis je vais dans une autre clinique. A la fin le diagnostic est sérieux : leucémie. “Je n’avais aucune idée sur cette maladie – raconte Nikola – mais je n’imaginais pas que j’aurais dû être soumis à la chimiothérapie et que les soins auraient été longs. J’ai commencé les premières séries de chimio et il me semblait perdre la tête. Les pensées les plus sombres me montaient à l’esprit. J’ai commencé à douter de l’existence de Dieu et à me demander pourquoi ça m’était arrivé justement à moi. Qu’est-ce que j’avais fait de mal, peut-être m’avait-Il abandonné ? J’ai cherché la réponse et j’ai trouvé que cette maladie est un message de Dieu pour moi. J’ai fait l’expérience de Sa présence de manière plus forte, Il était toujours à mes côtés ; ayant l’intuition qu’Il voulait quelque chose de moi, j’ai beaucoup pensé à ce que cela pourrait être. Tout m’est venu à l’esprit, peut-être que je devais me donner aux autres ? La maladie m’a réveillé d’un vide que je vivais et qui se déroulait devant moi, elle m’a fait changer ma vision du monde et maintenant je vois tout d’une manière plus sereine. J’ai commencé par ne plus fumer et j’en suis très fier ! Ici à l’hôpital j’ai connu des personnes très chères et fait deux ou trois bons amis. Un jour bien ensoleillé j’ai ouvert la fenêtre et j’ai vu passer une fille. Je l’ai regardée et elle m’a souri avec beaucoup d’amour. Plus tard j’ai découvert que c’était une infirmière. J’ai alors compris que le bonheur réside dans de petits signes d’attention comme celui-ci. Un garçon m’a dit : tout ce qui est à moi est aussi à toi. Personne ne m’avait jamais dit quelque chose de ce genre. J’ai éprouvé une grande joie ».
“J’ai eu de la chance parce qu’avec mes frères les résultats étaient compatibles avec moi pour la greffe de la moelle. Le temps de soin était donc plus court et moins de probabilités que la maladie revienne. Je suis vraiment reconnaissant pour toutes les prières et tous les messages qui m’arrivent du monde entier par Facebook. A l’hôpital on se fait compagnie et lorsque nous nous retrouvons avec un groupe de jeunes, le temps passe plus rapidement. J’ai aussi un frère qui est sympa, il m’a laissé son ordinateur ! Je peux donc voir des films, naviguer sur internet… Je passe beaucoup de temps en prière. Les conditions dans lesquelles je suis ne me rendent pas la vie facile, mais on s’habitue à tout… ». On lui a demandé ce qu’il dirait aux jeunes du même âge que lui, voilà ce que Nikola répond : « Je dirais : vous pouvez apprendre du passé, même faire des projets pour le futur, mais le plus important c’est de vivre le moment présent, c’est ça que j’ai appris. Sachez qu’on arrive au vrai bonheur par de petits gestes d’attention et ne vous préoccupez pas du lendemain, parce que lorsque vous avez appris à réaliser cela, vous vous sentirez bien mieux. Si des pensées négatives vous encombrent la tête, changez-les tout de suite par d’autres positives. Faites-le chaque fois et avec le temps elles passeront. Aimez celui qui passe à côté de vous et soyez toujours reconnaissants pour tout ce que vous avez ». Source: Novi Svet 1-2. / 2,015
Jan 13, 2016 | Focolare Worldwide
« Une société est bonne lorsque le dernier et le plus petit ont accès à une vie digne ». C’était l’idée-force qui a poussé en 1986 le docteur Aram et sa femme Minoti, avec une commission d’amis gandhiens, à donner le point de départ du Shanti Ashram de Coimbatore dans le Tamil Nadu. Alphabétisation, développement de la condition de la femme, santé, politique environnementale, lutte contre la pauvreté, programme de leadership pour la jeunesse et projets pour l’enfance sont les actions engagées par l’Ashram, dont fait partie le projet Bala Shanti né en 1991 pour aider les enfants très pauvres dans les villages environnants. Madame Minoti écrivait en 2013 : “Tagore, le poète tant aimé et prix Nobel dit : ‘Tout enfant, garçon ou fille, est porteur du message que Dieu ne s’est pas encore découragé en regardant l’homme’. C’est dans ce contexte que je vois notre travail envers nos enfants : pouvoir offrir un des dons les plus précieux de Dieu à l’humanité ». Au début, le projet Bala Shanti visait à fournir nourriture, éducation et aides sanitaires à un petit groupe d’enfants de 3 à 5 ans. Aujourd’hui le projet s’adresse à des milliers d’enfants de 17 villages, les entraînant à leur tour directement dans la lutte contre la pauvreté, en suscitant en eux et dans leurs familles une participation active au sein de la société.
Après les contacts démarrés en 2002 avec les Focolari et les deux visites de Chiara Lubich en Inde, le programme ‘Soutien à Distance’ de Familles Nouvelles est lepoint de départ d’une collaboration avec le projet Bala Shanti qui se poursuit encore maintenant, pour le soutien d’une centaine d’enfants. L’un des programmes du Bala Shanti est un parlement d’enfants, né en 2006 et composé d’ex-élèves du projet : plus de 800 enfants et jeunes de 6 à 18 ans qui se retrouvent régulièrement pour mettre en lumière des thèmes qui les touchent directement, comme le développement de l’hygiène, l’éducation permanente, l’adhésion sociale et le service envers la communauté. L’initiative la plus récente : la Banque des Enfants a fait mouche, elle a été conçue par les enfants pour les enfants. Cette initiative fut lancée en mai 2013 dans le but d’enseigner aux enfants la valeur de l’épargne et de la planification financière pour leur propre éducation, et aussi à donner une partie de ce qu’ils ont mis de côté pour aider d’autres enfants plus pauvres qu’eux. En 2015 plus de 1500 enfants, petits épargnants, ont participé au projet. Cette année marque l’anniversaire de Bala Shanti 25˚ avec une telle joie et un solde positif net. Info : Projet Bala Shanti
Jan 12, 2016 | Focolare Worldwide
“A la Villa des Querce (Chênes), on n’y allait pas pour guérir, mais seulement pour mourir. Je ne le savais pas parce que j’étais un garçon de 15 ans qui vadrouillait tout heureux sur sa bicyclette et aussi parce que l’on tenait cachés ces horribles endroits. Je m’y étais cependant intéressé : il semblait que certains petits vieux marchaient sur les arbres. Mais c’était le septième étage d’un hôpital « long séjour » caché par les arbres et qui avait une terrasse où se promenaient les patients. J’entrai par curiosité, mais je fus assailli par cinq personnes âgées qui hurlaient contre moi. Parmi eux un jeune paralysé et avec l’excuse d’aller lui rendre visite, ils me laissèrent passer. Il y avait aussi des malades mentaux, mais tous avaient un grand respect pour celui qu’ils appelèrent Gianni. Heureux d’avoir la visite d’un jeune, il m’a tout de suite parlé de la maladie qui l’avait frappé à 24 ans, après une carrière dans la marine et aussi dans le cinéma. Adieu les belles filles et le porte-monnaie bien garni ! Désormais c’était la solitude et la mort à coup sûr au bout de quelques mois. Il me demanda de lui apporter du poison pour qu’il puisse en finir avec la vie. Je revins le trouver au bout d’une semaine et déjà il ne parlait plus. Je réussissais à le comprendre par le mouvement de ses lèvres. On me dit qu’avec son fauteuil roulant il s’était hissé jusqu’au 7ème étage pour se jeter en bas, mais après une dégringolade sur les escaliers il s’était arrêté et désormais il ne pouvait plus se lever du lit. Devant son désespoir je l’invitais avec insistance à croire que Dieu l’aimait et j’ai vu descendre cette grâce dans son cœur lorsque soudain ses yeux se sont mis à briller comme un fond de mer qui reflète le soleil. Et il a commencé à éclater de rires, tandis que notre dialogue se prolongeait uniquement grâce au mouvement de ses cils, que je savais déchiffrer. Je luis posais des questions ou lui faisais des propositions et il me répondait en remuant les cils ou me lançait de merveilleux sourires. J’ai commencé à amener chez lui les personnes les plus originales: une fille anarchiste, qu’il a transformée en une parfaite infirmière à vie avec seulement deux sourires. Une de celles-ci a fait comprendre le véritable motif de sa rébellion : ce n’était pas pour des raisons « politiques », mais à cause de la haine profonde qu’elle éprouvait envers la forme de son corps qu’elle n’acceptait pas. Et c’est à ce moment précis qu’elle a décidé de changer complètement de vie. Venaient le voir des athées, des protestants, des missionnaires et de façon inexplicable sa vie communiquait et se prolongeait. Après une opération les médecins ne voulaient pas faire des points pour fermer l’incision parce qu’il était mort… et quand ils l’ont vu se reprendre et leur lancer des sourires, ils l’ont recousu. J’ai aussi une belle photo de Gianni avec le pape Paul VI qui lui demandait de prier. Maintenant qu’ils sont ensemble ils sont une force pour nous, celle qui sait aussi sourire au cœur de la souffrance ». (Don Marco S. – Italie)
Jan 11, 2016 | Focolare Worldwide
Hermine Schmölz, autrichienne, raconte: « Il y a une dizaine d’années je me suis rendu compte de la nécessité de faire quelque chose pour l’intégration des immigrés musulmans, en particulier les femmes, avec lesquelles, bien qu’elles vivent et travaillent ici depuis de nombreuses années, nous ne nous connaissons pas ». Elle en parle avec une personne de la paroisse. D’autres amis aussi manifestent leur enthousiasme pour cette idée et ils vont ensemble voir le curé pour lui faire part de leur projet et lui demander un lieu de rencontre pour démarrer cette expérience. Depuis, c’est une aventure vraiment passionnante qui se vit, autant pour les femmes musulmanes qui participent à cette initiative que pour les membres de l’équipe qui l’organise : une femme luthérienne, trois musulmanes, une qui se dit sans conviction religieuse, et trois catholiques qui font partie des Focolari. Il apparaît très vite que la première attention doit être de comprendre ce qui intéresse vraiment ces femmes. Ce n’est pas facile, étant donné leur difficulté à s’exprimer dans une nouvelle langue. Aussi les animateurs du groupe font-ils tout pour que chaque femme se sente bien accueillie, en créant une atmosphère cordiale et joyeuse. “La date des rencontre est toujours publiée sur le journal – précise Hermine – ce qui permet au groupe de s’ouvrir toujours plus. Chaque fois nous cherchons quelque chose de différent et d’intéressant : nous invitons des personnes engagées dans la politique, l’éducation, des assistantes sociales, une sage-femme, une doctoresse, en leur demandant de faire une large place au dialogue avec ces femmes que nous encourageons à s’exprimer. Un programme adapté aux enfants se déroule dans la pièce à côté, ainsi peuvent-ils eux aussi faire l’expérience, dès le plus jeune âge, de l’importance des relations interculturelles. Chaque rencontre se termine par un buffet préparé aussi par ces femmes musulmanes. Parfois nous organisons des promenades et des fêtes. Chaque année, avant Noël, en tant que groupe interreligieux, nous apportons des cadeaux aux personnes sans abri, invitant les femmes à établir à leur tour des relations avec des personnes d’une autre culture. C’est comme un jeu: chaque fois qu’un contact s’établit, nous les invitons à enfiler une perle sur un collier et à la fin de l’année nous cherchons à deviner combien de perles il y a. Nous avons aussi la chance de pouvoir communiquer avec des personnes des Focolari dans d’autres Pays qui font un parcours interculturel semblable, et ainsi il nous vient toujours de nouvelles idées. Ces femmes apprécient visiblement beaucoup cette forme de dialogue et d’intégration réciproque. Et leurs époux aussi s’en réjouissent». “Le 20 décembre – nous écrit le focolare de New York – nous avons été invités à la Mosquée Malcom Shabazz de Harlem – celle où s’était rendue Chiara Lubich en 1997 – pour intervenir à la Seerah Conference». Il s’agit d’une journée annuelle de réflexion pour approfondir la vie et les enseignements du Prophète et de l’Imam W.D. Mohammed qui fut naguère leader des musulmans afro-américains. L’accueil chaleureux réservé aux deux invités de la part de l’Imam Pasha et des 200 personnes présentes, sont le signe évident que la semence de dialogue jetée il y a maintenant des années, continue à porter ses fruits. Ce n’est pas par hasard que le sujet choisi pour cette journée était l’unité, développé à partir des pensées de l’Imam W.D. et de Chiara. Le tout s’est conclu par une brève transmission vidéo de Chiara Lubich, suivi d’un très fort applaudissement qui laisse à penser que nous sommes vraiment tous dans cette aspiration à l’unité qu’elle propose.
Jan 10, 2016 | Non classifié(e)
« Il existe une expérience de vie du premier focolare où nous avons appliqué cette manière d’être les ‘premiers à aimer’. Particulièrement, au tout début, il n’était pas facile, pour le groupe de jeunes filles que nous formions, de vivre l’amour de manière radicale. Nous étions comme les autres, même si Dieu nous soutenait par une grâce particulière pour faire naître le Mouvement, et un peu de poussière pouvait s’interposer entre nous et l’unité en souffrait parfois. Cela se produisait notamment lorsque, en découvrant les défauts et les imperfections des autres, nous nous mettions à les juger ; l’amour réciproque, alors, se refroidissait. Nous avons décidé de voir chaque matin, d’un regard tout neuf, tous ceux que nous allions rencontrer et de ne plus nous souvenir de leurs défauts mais de tout recouvrir d’amour. Ainsi, nous approchions chacun en ayant dans le cœur une amnistie totale, un pardon universel. C’était une résolution exigeante, mais nous l’avons prise tous ensemble, et cela nous aidait à être toujours les premiers à aimer, comme Dieu qui est miséricordieux, qui pardonne et oublie nos fautes. Nous avons aujourd’hui la certitude que, sans ce pacte quotidien de pardon, le Mouvement n’aurait pas pu progresser, même de Trente à Rovereto, pourtant situé à une demi-heure de route ; car il n’aurait pas eu l’énergie nécessaire pour se répandre. Chiara Lubich, L’amour pour le prochain, à la rencontre des amis musulmans, Castel Gandolfo, 1 novembre 2002 (extrait).
Jan 9, 2016 | Focolare Worldwide
”Dans les jours qui ont précédé Noël, nous sommes allées à Gostilya, un village au nord de la Bulgarie, pour rencontrer quelques amis qui sont venus ces dernières années à Sofia pour la Mariapolis. Nous voulions leur témoigner notre reconnaissance et notre affection, en allant leur rendre visite dans l’endroit où ils habitent”. C’est ce que nous écrivent M.Lucia, Majda, Julia et Ildiko, originaires d’Italie, Slovénie, Allemagne et Roumanie et qui actuellement, composent l’unique centre du Mouvement des Focolari en Bulgarie. ”Nous ne nous attendions pas à trouver un village presque mort”, continuent-elles. Sur les 1500 habitants qu’il comptait au du début des années ’90, il n’ en reste aujourd’hui plus qu’une centaine à cause de la forte émigration. Les jeunes sont une vingtaine. L’école, le jardin d’enfants, la bibliothèque et d’autres lieux publics ont été fermés. L’église catholique a ouvert à nouveau ses portes il y a trois ans, depuis qu’un diacre âgé qui vit la spiritualité de l’unité a été ordonné.
”Nous avions préparé une tombola avec des cadeaux pour chacun et apporté en cadeau, des statuettes de l’Enfant Jésus en plâtre, réalisées par les enfants. Nous n’aurions pu imaginer que leur joie serait si grande : ils étaient reconnaissants que quelqu’un soit venu chez eux. Une famille qui habite à 30 km de là et d ‘autres personnes à trois heures de voiture étaient aussi arrivées. Le maire a voulu que nous soyons ses hôtes et nous a proposé ”une visite guidée” du village”. ”Tout le monde s’est mis en dix pour nous offrir quelque chose: une dame âgée, très pauvre et malade, qui n’a pas pu venir à la rencontre, a fait une focaccia sucrée pour le petit-déjeuner. Avant de partir, nous sommes passées chez elle pour la remercier et lui offrir un Enfant Jésus. Émue, elle a écouté nos chants de Noël à la porte. Et nous avons aussi reçu un énorme poulet pour le repas de Noël, des pots de miel, et d’autres conserves faites maison ”écologiquement propres” – comme ils ont tenu à préciser”.
Après Gostilya, c’est au tour de l’extrême périphérie de la capitale bulgare. A Sofia, le 24 décembre, les focolarine rendent visitent à une famille rom de 7 enfants. Elles les connaissent depuis des années, et essaient de les aider comme elles le peuvent. Une d’entre elles, Majda, les a préparés au baptême et une autre a été leur marraine. Pour manifester son amour et son estime, la maman a voulu appeler leur dernière fille Majda, un nom slovène, qu’on ne trouve pas en Bulgarie. Julia, qui travaille dans une école allemande, a parlé de cette famille à ses collègues qui ont voulu donner des vêtements, des denrées alimentaires et des jeux. ”Nous avons ainsi pu préparer des cadeaux personnalisés pour chacun – racontent-elles-. Une enseignante a voulu que ses trois enfants viennent avec nous (de 8, 11 et 13 ans), pour mieux connaître une réalité différente de celle à laquelle ils sont habitués. Soutenues par toute cette solidarité, nous sommes parties pour Botunetz, nom de la banlieue où vit notre famille. Nous avions acheté un petit sapin de Noël, afin de le décorer ensemble. La maman avait nettoyé la maison et bien habillé les enfants, mais il y avait beaucoup d’humidité, de froid et de moisissures. Nous sommes restées chez eux quelques heures, en préparant le sapin,avec des chants de Noël, coloriant des dessins de la crèche, ouvrant les cadeaux. Tout le monde était heureux et il y avait parmi nous l’atmosphère d’un vrai Noël”. Il en a été de même à la Messe traditionnelle dans les prisons de Sofia, où un groupe du Mouvement des Focolari va chaque année avec les Sœurs de Mère Teresa ; et aussi pour la fête d’un club de retraités…Aux dires de ceux qui l’ont vécu, ce Noël a permis de vivre un partage, sous le signe de la joie, de la sobriété et de la solidarité. Maria Chiara De Lorenzo
Jan 8, 2016 | Non classifié(e)
Traditionnellement, la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens est célébrée, dans l’hémisphère nord, du 18 au 25 janvier. Dans l’hémisphère sud, où le mois de janvier est une période de vacances, les Églises célèbrent la Semaine de prière à d’autres dates, par exemple durant le temps de Pentecôte. Ici vous trouverez les textes préparés par un groupe de travail œcuménique de la Lettonie, nommé par l’Église catholique et par le Conseil œcuménique des Églises. Les Églises chrétiennes invitent à “trouver d’autres occasions, au cours de l’année, pour exprimer le niveau de communion que les Églises ont déjà atteint et pour prier ensemble en vue de parvenir à la pleine unité voulue par le Christ”, selon la prière de Jésus au Père: “Afin que tous soient un” (Jn 17). Le Mouvement des Focolari dans le monde est engagé à promouvoir et à soutenir les différents événements locaux au programme pour les célébrations de la semaine de prière, y compris à travers les témoignages directs de vie œcuménique entre ses membres. La Parole de Vie du mois de janvier: “Appelés à proclamer les hauts faits de Dieu” (1 Pierre 2,9), coïncide avec celle choisie pour la Semaine de prière 2016:
Jan 8, 2016 | Focolare Worldwide
“Epuisés, mais toujours résolument accrochés à l’espérance, celle-là même qui les avait soutenus dès le début de leur long et fatigant voyage, cinquante jeunes africains sont arrivés dans notre ville. Après des jours de traversée en mer, ils ont trouvé non seulement une lumière, mais les trois couleurs de notre drapeau. Ils étaient partis de la Libye, les uns pour fuir les conflits religieux entre chrétiens et musulmans fondamentalistes, les autres pour échapper à la misère de contrées trop exploitées. Amassés sur les plages, tabassés, dévalisés, contraints, finalement, à devoir prendre le large sur des embarcations bondées, à fleur d’eau… pour aller on ne sait où. Beaucoup n’avaient pas résisté. Ceux qui n’avaient pas perdu la vie nourrissaient encore quelque espérance. Après une étape à Lampedusa, une île au cœur généreux, mais devenue rapidement trop petite pour accueillir une émigration de masse, ils avaient été répartis dans diverses communes italiennes. Parmi celles-ci la nôtre, Pomigliano d’Arco, dans la province de Naples. Le plus âgé a 36 ans, le plus jeune 18. “Nous, jeunes de la paroisse de San Felice in Pincis, ainsi que nos prêtres, nous avons couru leur rendre visite. Ils ne nous connaissaient pas et pourtant ils nous ont accueillis en nous cédant leurs places, tous désireux de nous écouter. Nous n’avions rien à leur offrir, sinon notre amour : cette rencontre a changé notre vie. La paroisse, le quartier les ont adoptés. Nous nous sommes tous mobilisés avec les nombreux bénévoles de diverses communautés paroissiales, mais aussi beaucoup d’autres qui font tout ce qu’ils peuvent. La première chose à faire était une collecte de vêtements : ces jeunes étaient arrivés pieds nus, sans autres habits que ceux qu’ils portaient. Nous avons rapidement mis sur pied des cours d’italien, organisé des échanges culturels ouverts aux habitants, sans oublier leur formation spirituelle. “Nous avons été frappés par le fait que ceux qui étaient catholiques avaient avec eux une Bible: dépossédés de tout, ils avaient sauvé ce qui leur tenait le plus à cœur. Nous avions le sentiment d’avoir beaucoup à apprendre d’eux : lorsque tout manque, la foi en Dieu ne doit jamais manquer. La célébration du dimanche, transformée en une messe en trois langues – l’anglais et le français en plus de l’italien -, finit par des danses et des applaudissements, sur le rythme des bongos. En les voyant danser et chanter, non seulement nous percevons leur joie, mais nous la partageons avec eux, c’est presque une scène de résurrection. Les musulmans ont reçu la visite de l’Imam. Les jeunes de l’Action catholique ont organisé une veillée de prière: blancs et noirs, catholiques et musulmans, voilà qui est déjà un signe tangible de paix entre les peuples et les religions ! . “Dans l’hôtel qui accueille ces jeunes africains, chants, voix et salutations résonnent de partout. Chaque fois ils nous remercient et nous bénissent, « God bless you » aiment-ils répéter. Un journaliste de la presse locale fait observer:” Quiconque entre en contact avec eux en sort bouleversé. Leur politesse, leurs valeurs, leur sociabilité, leurs dramatiques parcours personnels, abattent d’un coup les plus solides barrières de préjugés et transforment la « stérile » solidarité envers les démunis en aide fraternelle et proximité amicale». Un témoignage qui montre la force contagieuse de l’Amour ». (Ilaria et Salvatore, Mouvement Paroissial, Pomigliano d’Arco, Italie) Extrait de “Una buona notizia, gente che crede gente che muove”, (La bonne nouvelle de gens qui croient, de gens qui bougent) Chiara Favotti (ed.) – Città Nuova Ed., Roma.
Jan 7, 2016 | Non classifié(e)
Salvator noster natus est! Nos vœux d’un Saint Noël à tous les chrétiens qui fêtent le 7 janvier la Naissance du Sauveur. JOYEUX NOËL BUON NATALE РОЖДЕСТВО ХРИСТОВO ΚΑΛΆ ΧΡΙΣΤΟΎΓΕΝΝΑ عيد ميلاد سعيد!
Jan 5, 2016 | Focolare Worldwide
L’étoile ne s’est pas trompée, lorsqu’elle a appelé celui qui était le plus éloigné, pour qu’il s’achemine vers le Dieu qui lui est proche. L’étoile ne s’est pas trompée, en indiquant la voie du désert, la plus humble, la plus dure. L’étoile ne s’est pas trompée, en s’arrêtant au-dessus de la maison de gens humbles : c’est là qu’est né le grand futur. Ton cœur ne s’est pas trompé, lorsqu’il s’est mis en chemin, à la recherche de l’inconnu. Ton cœur ne s’est pas trompé, en ne cédant pas à la vaine impatience. Ton cœur ne s’est pas trompé, en s’agenouillant devant l’Enfant. Klaus Hemmerle – DIEU S’ EST FAIT ENFANT – (Dio si è fatto Bambino) pag.11 – Città Nuova 2007
Jan 4, 2016 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Il y avait un air de fête à Resita, une Commune roumaine de presque 90.000 habitants située à la frontière avec la Serbie. Déjà hier soir, les premiers, arrivés d’Italie – des jeunes catholiques – accueillis avec une cérémonie officielle dans l’église orthodoxe la plus ancienne de la ville et logés auprès des familles de jeunes roumains de leur âge. Aujourd’hui, ce sont plutôt les jeunes orthodoxes du coin qui arrivent : il y a celui qui vient en car, en auto mais aussi à pied. L’administration communale a organisé un moment de salutation avant que le groupe au complet ne se dirige vers Baile Herculane, un village touristique dans le sud ouest du pays, où aura lieu un ”camp œcuménique ”. Les paroles du maire – adjoint parlent de contentement et de félicitations pour l’expérience de jumelage entre la paroisse roumaine de l’Assomption et celle de Borgo s. Maria, à Pesaro (Italie), qui dure désormais depuis 8 ans. Les interventions se succèdent, aussi bien de la part des jeunes italiens que roumains. La note dominante est la joie de se redécouvrir frères, unis dans la même foi chrétienne. Un lien qui est renforcé par l’objectif commun de vouloir construire un monde plus uni et qu’ils veulent approfondir avec un échange vrai et sincère pendant les journées du ‘camp’. En les connaissant plus en profondeur, on découvre qu’entre eux, il n’y a pas seulement des catholiques et des orthodoxes. Gabor, par exemple, est calviniste, d’autres sont évangéliques. Mais ici, ils sont seulement chrétiens guidés par le sage et affectueux accompagnement de leurs curés. Venir à Resita n’a pas été un choix fait au hasard. Cette ville se trouve dans la région du Banat, dont la vocation particulière, depuis des décennies, est la tolérance et l’ouverture. Il y a ici 18 ethnies différentes, appartenant à diverses églises chrétiennes. Anna est venue parce qu’elle croit dans l’unité entre les chrétiens et veut donner sa propre contribution pour que celle-ci se réalise le plus tôt possible. Joseph étudie la médecine mais, une fois sa formation terminée, il voudrait se préparer au sacerdoce. Emile veut devenir metteur en scène. Quant à Matteo, il n’a encore aucune certitude sur ce qu’il veut étudier et encore moins sur ce qu’il veut faire dans la vie. Il sait seulement qu’il veut faire partie de ce projet de construire l’unité à tous les niveaux. Ils ne savent pas comment sera leur futur mais ils croient dans l’idéal qui les rassemble. Ce sont des jours de partage et d’amitié profonde qui les attend, amitié basée sur le même amour de chacun pour Jésus et pour ‘son rêve’ : que tous soient une seule chose.
En Chine, l’initiative concerne plutôt la paix et la fraternité. Ceux qui ouvrent la piste, c’est encore eux, les jeunes. Avec l’intention cependant d’impliquer des personnes de tous âges. Leur proposition est vite exprimée : le 11 de chaque mois, de novembre à avril, celui qui veut, peut renoncer à un repas ou à une collation ou à quelque chose qui lui est superflu mais qu’il voudrait acheter, pour donner l’argent correspondant aux pauvres. Le montant peut être envoyé à travers un ”red pocket” via social network. Afin de le rappeler à tout le monde, ils ont prévu des pochettes d’abonnement de bus avec dessus, le logo des Jeunes pour un Monde Uni et six ”thumbs up” (le pouce levé en signe d’ ‘ok’) à colorier chaque fois qu’on adhère à l’initiative. Avec surprise et joie, en quelques heures à peine, ils sont arrivés à un bon nombre de ”red pockets” accompagnés de messages de remerciement et d’encouragement. On aurait dit un tam-tam qui diffusait la paix, la générosité et l’engagement. Jusqu’à présent le montant récolté s’élève à 844 euros, une petite contribution si on veut, mais pleine de signification pour les messages qui accompagnaient les donations. Le 11 novembre, en Chine était célébrée la journée dédiée aux personnes célibataires et au shopping. Qui avait renoncé à la collation, qui à un repas plus somptueux. Une jeune fille a écrit : ”Je n’ai rien trouvé à acheter car tout était très cher. J’ai ensuite été contente de connaître votre initiative qui me permet d’offrir ma petite contribution pour celui qui est plus dans le besoin”. Gustavo Clariá
Jan 3, 2016 | Non classifié(e)
https://vimeo.com/148631350
Jan 1, 2016 | Focolare Worldwide
Le message du pape François, en cette année jubilaire de la Miséricorde, nous demande plus que jamais de vivre pour le don immense de la Paix. Un appel fort, qui secoue les consciences et invite à la conversion. Paix et Miséricorde : deux éléments indispensables pour vivre en accord avec les hommes et avec la Création. Deux mots dont nous prenons aujourd’hui davantage conscience en raison des effets de leur absence. Dans le message du Pape, un passage qui parlait de Jésus m’a transporté dans ma terre.C’est frappant pour moi – arabe, catholique, d’origine palestinienne – de revoir la façon d’agir de Jésus en suivant cette invitation: «Surmonte l’indifférence et remporte la paix ! ». En parcourant à nouveau ces lieux, je peux affirmer qu’Il a vécu comme l’Homme au milieu des hommes et enseigné à l’aide de paraboles divines tirées de la vie quotidienne. Hélas, aujourd’hui encore mon Pays est une terre où l’on ne connaît pas encore la Paix véritable, et pourtant c’est le berceau des trois grandes religions monothéistes. L’Etat d’Israël compte huit millions d’habitants et les Territoires Palestiniens quatre. Dans ces deux pays les chrétiens ne représentent que 2% de la population et appartiennent à diverses Eglises : catholique, orthodoxe, arménienne, syro-orthodoxe, copte, luthérienne et autres. Une Terre dont la superficie est petite mais qui est vaste en raison de ses dimensions multiculturelles, pluri-religieuses et confessionnelles. La possibilité de vivre en paix est un chemin qui reste tout à parcourir. Même si ici ou là des tentatives pour trouver une solution politique juste et durable ne manquent pas. Peurs et méfiances réciproques ont construit des murs de division de part et d’autre, mais ce sont surtout l’hostilité et la méfiance inscrites dans les cœurs qui sont difficiles à abattre. Je suis très touchée par les paroles du Pape : «Au niveau personnel et communautaire l’indifférence envers le prochain, fille de celle envers Dieu, revêt l’aspect de l’inertie et du désengagement, qui alimentent et font durer les situations d’injustice et de grave déséquilibre social. Celles-ci, à leur tour, peuvent conduire à des conflits ou, de toute façon, engendrer un climat d’insatisfaction qui risque de déboucher, tôt ou tard, sur des violences et de l’insécurité ». Au cours des années que j’ai passées à Jérusalem, je me suis engagée, avec beaucoup d’autres personnes, à promouvoir l’esprit d’un dialogue vrai et sincère entre le monde arabe et le monde juif, à travers l’amitié et l’affection que seules les relations humaines peuvent créer : parler de paix, en effet, seulement au plan politique n’est pas très efficace si l’on ne construit pas au préalable des relations entre les personnes. De là sont nés des moments de rencontre entre jeunes, familles, intellectuels appartenant aux deux cultures , qui ont permis des gestes concrets de rapprochement, de solidarité et de respect réciproque. “Surmonte l’indifférence et remporte la paix ! ». Ce message fait jaillir dans l’âme une nouvelle espérance. Le Pape nous avertit en disant : « Quelques personnes préfèrent ne pas chercher, ne pas s’informer et vivent dans le bien-être et le confort, sourdes au cri de douleur de l’humanité souffrante. Sans presque nous en apercevoir, nous sommes devenus incapables d’éprouver de la compassion pour les autres, pour les drames qu’ils vivent, nous n’éprouvons aucun intérêt envers eux, comme si ce qui leur arrivait relevait d’une responsabilité extérieure à nous, qui ne nous concerne pas ». Que le message du Pape François nous encourage à un réel changement. Que 2016 nous voie tous engagés avec détermination et confiance, à tous les niveaux, pour faire œuvre de justice et de paix. Certes, celle-ci est un don de Dieu, mais elle est confiée à tous les hommes et toutes les femmes du monde. Il revient à chacun de nous de réaliser cet objectif.
Déc 31, 2015 | Focolare Worldwide
Déc 30, 2015 | Non classifié(e)
“Bruni savait très bien où l’aurait conduit sa réflexion sur les organisations complexes dont la raison d’être est essentiellement matérielle : aux confins de l’humain et de l’inhumain et même au-delà. Il savait parfaitement que traiter ce sujet, autrement dit analyser les organisations de la « production » et du « marché » et donc , de la créativité, des relations humaines et du travail, l’aurait conduit à se pencher aussi sur des organisations mues par un idéal et sur d’autres courants suscités par l’esprit humain », en les mettant en présence « du même défi : se renouveler sans perdre ses propres racines et son âme ». C’est ce qu’écrit Marco Tarquinio, directeur du quotidien catholique Avvenire, dans l’introduction du nouvel ouvrage « La distruzione creatrice » (La destruction créatrice), de l’économiste et philosophe Luigino Bruni. Il s’agit d’un petit volume paru aux éditions “Città Nuova”, qui rassemble une sélection d’articles publiés au cours de l’année 2015 sur Avvenire et tirés des rubriques « Le levatrici d’Egitto » (Les sages-femmes de l’ Egypte) et « Rigenerazioni » (Régénérations) “C’est dans les périphéries qu’on apprend à ressusciter”, c’est le titre du dernier chapitre dans lequel Bruni aboutit aux conclusions de son travail et aux défis de la réflexion, qui a duré quelques mois. La phrase choisie pour introduire ses propositions est du poète allemand Friedrich Hölderlin : « Dieu a créé l’homme comme la mer crée les continents : en se retirant ». En guise de présentation, voici quelques passages : “Un mouvement devenu avec le temps une organisation peut connaître un nouveau printemps charismatique, il peut renaître, si quelque part en marge de son « règne » des minorités créatives commencent à reconstituer les conditions pour revivre le miracle vécu lors de la première fondation du charisme : avec le même enthousiasme, la même joie, les mêmes fruits. Le vrai processus qui conduit ces minorités à devenir la majorité s’appelle réforme […]. Un processus décisif qui se ferait sans hâte et qui devrait mobiliser et dynamiser les lieux de créativité vivante, en les rejoignant « aux confins de l’empire ». Tout cela est certainement et avant tout un don (charis), mais va aussi de paire avec une sagesse susceptible d’ordonner les choses, avec une intelligence spirituelle et profonde, prophétique et transformatrice. […] De nombreuses nouvelles “évangélisations” se produisent lorsqu’en transmettant aux autres la bonne nouvelle nous la sentons revivre aussi en nous, de façon nouvelle et différente. C’est alors que renaît une nouvelle-ancienne histoire d’amour, un nouvel éros, de nouveaux désirs, de nouvelles capacités génératives, de nouveaux enfants. […] Le charisme peut alors refleurir et aller à la rencontre des personnes le long des routes, désencombré de ses propres organisations pour s’occuper des blessures des hommes et des femmes d’aujourd’hui, surtout des plus pauvres […] en réinterprétant de façon créatrice sa propre mission dans le temps présent ».
Déc 29, 2015 | Focolare Worldwide
”J’ai rêvé d’un focolare dans les mocambos – écrit Chiara Lubich dans son journal du 21 avril 1964 pendant son voyage au Brésil – fait comme un mocambo. Parce que notre maison doit être faite à l’image de l’environnement dans lequel se vit l’apostolat principal”(1). Même si ce fut longtemps après, le rêve se réalisa. Lucival, Helson, Keles (brésiliens), Estimable (haïtien), Fabrizio (italien), ont depuis presque un an, quitté leur habitation de la capitale Florianopolis pour se transférer dans le morro, une des nombreuses ”périphéries existentielles” du monde. ”Comment cela se passe-t-il ?” demandons-nous à ces focolarini. ”Nous essayons surtout de nous insérer dans ce nouvel environnement. Keles travaille dans l’école Mariste, qui dans le morro joue un grand rôle éducatif et social auprès des enfants et les adolescents. Lucival – qui travaille dans la Fazenda da Esperança, un foyer d’accueil pour les jeunes toxicomanes – s’est engagé dans l’Associaçao de Moradores ”Alto da Caieira”, un organisme dont le but est de protéger les droits des habitants du morro”. Nous savons qu’il n’est pas toujours facile de se faire accepter par les gens des favelas. Ces cinq jeunes sont en train d’essayer, aidés par don Vilson Groh, qui offre ses services dans le morro depuis plus de trente ans. ”C’est en étant avec les gens – disent-ils – que viennent les idées. Par exemple, quelqu’un a lancé la proposition de célébrer la messe dans les maisons, à tour de rôle. C’est ainsi que depuis deux mois, chaque jeudi, on le fait. Tandis que le mercredi, toujours dans des maisons différentes, on récite le chapelet des hommes (une pratique assez commune au Brésil). Il n’y a pas beaucoup de personnes (environ 10 à 12 personnes) mais c’est une semence qui est lancée. Qui est déjà en train de porter ses fruits dans le sens qu’on voit petit à petit augmenter la connaissance et la confiance, aussi bien vis-à-vis de nous que réciproquement, entre eux. Le sens de la responsabilité communautaire grandit, le fait de sentir siens les besoins et les nécessités de l’autre”.
Quelques faits qui aident à comprendre ? ”Il y avait un alcoolique qui dormait dans une décharge. Don Vilson en a parlé avec la communauté, qui s’est démenée pour qu’il soit inséré dans un centre d’accueil. Ils lui ont littéralement reconstruit son habitation (une cabane en bois d’environ 3 mètres sur 4), qu’ils ont meublée : qui a fourni un bec de gaz, qui un lit, qui le frigo etc…Il y a deux semaines il était également présent au milieu des15 adolescents confirmés. Et jeudi dernier la messe a été célébrée chez lui. Nous avons aussi appris la situation tout aussi dramatique d’une femme: la communauté a tout fait pour l’aider. Ce sont eux-mêmes aussi qui distribuent ce que nous réussissons à procurer à ceux qui en ont le plus besoin, en vêtements et en nourriture”. Et, signe que les rapports sont en train de s’approfondir réellement, ils racontent que le dernier vendredi, une vingtaine de personnes se sont retrouvées au focolare pour la ”confraternizaçao”, un moment de fête de Noël. Chacun avait apporté quelque chose. Là aussi, dans le morro, non seulement on a mangé ensemble le ”churrasco”, célèbre plat brésilien à base de viande, mais on a fêté Jésus qui une fois de plus, ne refuse pas de naître – comme à Bethléem – dans la pauvreté d’une favela. 1 Chiara Lubich – Journal de 1964/65 – Città Nuova 1967
Déc 29, 2015 | Non classifié(e), Parole di vie
Quand le Seigneur agit, il accomplit des œuvres magnifiques. Dès qu’il eut créé l’univers, « Dieu vit que cela était bon » (Gn 1,25). Puis, après avoir créé l’homme et la femme et leur avoir confié la création, « Dieu vit tout ce qu’il avait fait. Voilà, c’était très bon (Gn 1,31). Pourtant son œuvre qui dépasse toutes les autres est celle qu’accomplit Jésus : par sa mort et sa résurrection, il crée un monde nouveau et un peuple nouveau. Un peuple auquel il donne la vie du Ciel, la possibilité d’une fraternité authentique, dans l’accueil réciproque, dans le partage, dans le don de soi. La lettre de Pierre rend les premiers chrétiens conscients que l’amour de Dieu les fait devenir « race élue, communauté sacerdotale du roi, nation sainte, le peuple que Dieu s’est acquis » (lire le passage entier des versets 9 et 10). Si, comme les premiers chrétiens, nous nous rendions compte de ce que nous sommes, de ce que la miséricorde de Dieu a opéré en nous tous, nous ne pourrions contenir notre joie. Nous aurions besoin de la partager et de “proclamer la beauté des œuvres du Seigneur”. Pourtant il est presque impossible de témoigner de la beauté de la nouvelle société à laquelle Jésus a donné vie, si nous demeurons isolés les uns des autres. Il est donc normal que l’invitation de Pierre soit adressée à tout le peuple. Impossible de nous quereller, de nous déchirer entre factions, ni même de nous montrer indifférents les uns envers les autres si nous voulons proclamer ensuite :« Le Seigneur a créé un peuple nouveau, il nous a libérés de l’égoïsme, de la haine et des rancœurs, il nous a donnés comme loi l’amour réciproque, qui nous rend un seul cœur et une seule âme… ». Dans le peuple chrétien que tous nous formons, il existe des différences dans nos modes de pensée, dans nos traditions et cultures respectives, mais ces diversités doivent être accueillies avec respect. Reconnaissons la beauté de cette grande variété, conscients que l’unité ne signifie pas uniformité. C’est le chemin que nous parcourrons pendant la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens : cette Parole de vie nous invite à mieux nous connaître entre chrétiens d’Églises et de communautés différentes. Elle nous invite à nous raconter les uns aux autres la beauté des œuvres du Seigneur. Alors nous pourrons « proclamer » ces œuvres de façon crédible, en témoignant justement que nous sommes unis entre nous, dans cette diversité, et que nous nous soutenons concrètement les uns les autres. Chiara Lubich encourageait avec force un tel cheminement : « L’amour est ce qu’il y a de plus puissant au monde : il déclenche autour de celui qui en est animé une révolution chrétienne pacifique, si bien que les chrétiens d’aujourd’hui peuvent, comme les premiers chrétiens, redire : « Nous sommes nés hier et nous avons déjà envahi le monde » […] « L’amour ! Comme le monde a besoin d’amour ! Et nous, chrétiens, aussi ! Tous ensemble, de toutes les Églises, nous sommes plus de deux milliards ! C’est beaucoup et cela devrait se voir. Pourtant nous sommes si divisés que beaucoup ne nous voient pas et surtout ne voient pas Jésus à travers nous. « Jésus a affirmé que le monde nous reconnaîtrait pour ses disciples et, à travers nous, le reconnaîtrait lui, grâce à notre amour réciproque, grâce à l’unité : “A ceci, tous vous reconnaîtront pour mes disciples, à l’amour que vous aurez les uns pour les autres” (Jean 13,35). […] Notre époque demande donc de chacun de nous amour, unité, communion, solidarité, et elle appelle les Églises à reconstruire l’unité brisée depuis des siècles . » Texte préparé sous la direction de Fabio Ciardi
Déc 28, 2015 | Focolare Worldwide
Se connaître, dialoguer, approfondir la communion. C’était déjà l’exigence qui avait poussé la faculté de Théologie Orthodoxe de Cluj Napoca et les membres du Mouvement des Focolari à engager un fructueux échange spirituel et d’expériences vécues. Au fil du temps cettecommunion s’est enrichie d’un cours d’œcuménisme, pour aboutir ensuite, au cours de ces dernières années, à un dialogue sur le plan théologique. Dans un désir commun de faire se rencontrer la théologie orthodoxe et le charisme de l’unité, de Chiara Lubich. Et de réaliser – cette année – après le partenariat conclu entre la faculté roumaine et l’Institut Universitaire Sophia (IUS) de Loppiano (Florence), un Symposium entre ces deux institutions, qui s’est tenu à Cluj-Napoca du 26 au 28 novembre. Le Symposium a été ouvert par le métropolite de Cluj-Napoca, Andrei Andreicut qui a eu des paroles d’encouragement pour le précieux chemin de communion en cours. L’évêque Vasile Somesanul, protagoniste de cette communion depuis des années, a voulu lui aussi être présent. Les interventions étaient confiées, en ce qui concerne le Mouvement, aux professeurs de l’Institut Sophia, parmi lesquels le président Piero Coda. Côté orthodoxe, au doyen, le Père Vasile Stanciu assisté par des spécialistes de trois facultés, celle de Cluj, de Sibiu et d’Alba Iulia. Quelques cours ont été dispensés à deux voix, comme celui sur l’Œcuménisme et l’Ecriture Sainte qui ont eu lieu ensemble.
Les divers exposés portaient sur le thème de l’Esprit Saint, en référence à l’intitulé du Symposium: la grande doxologie de l’Esprit Saint dans la théologie de Saint Basile le Grand. L’Action de l’Esprit Saint dans l’Eglise et dans la Création. Aux dire des participants « la présence de l’Esprit Saint a été tangible, autant pour la clarté des exposés que pour l’expérience de la communion en Dieu ». « Nous avons touché du doigt que lorsqu’il y a l’intention d’être un don, la rencontre est possible », a dit l’un des participants. Et un autre de souligner « la grande harmonie entre tous et la joie de pouvoir partager les richesses de chacun ». De nombreuses personnes ont participé aux cours de Piero Coda à la Faculté de Théologie Orthodoxe, en particulier des étudiants des trois autres facultés de théologie présents à Cluj: romaine-catholique, grecque-catholique et évangélique. A noter l’importance du débat sur l’avenir de l’Europe organisé par le Centre Œcuménique de Sibiu avec comme rapporteurs principaux le professeur Piero Coda et l’écrivain Andrei Plesu, intellectuel roumain de premier plan. Le symposium a été aussi l’occasion de faire des projets, en particulier d’intensifier ce partenariat. Pour la prochaine année universitaire on prévoit un échange de professeurs entre la Faculté Orthodoxe et l’Institut Universitaire Sophia (IUS). Un séminaire commun est aussi envisagé à Sophia au cours du premier semestre 2017.
Déc 26, 2015 | Non classifié(e)

Dori Zamboni
”J’écris, (en dictant) mon souvenir pour vous. La main ne va plus, mais la tête pense et prie pour vous tous, au fur et à mesure que vous me venez à l’esprit, avec vos joies, avec vos douleurs et avec vos problèmes”. C’est l’incipit d’une lettre de Dori, écrite il y a quelques jours, pour Noël 2015, à ses ”chers amis”, ceux connus tout au long d’une vie, et qu’elle a voulu rejoindre dans le monde entier. Doriana Zamboni, simplement connue sous le nom de ”Dori”, était née à Trente en 1926 et avait rencontré Chiara Lubich, très jeune, encore étudiante – rebelle – à l’école supérieure, à laquelle elle donnait des leçons de philosophie. C’était en 1943, date du début de l’aventure spirituelle qui allait amené la naissance du Mouvement des Focolari. ”Marie et Jésus vous aideront aussi à travers ma prière – continue-t-elle dans sa lettre – Jésus a dit : ”Demandez et vous recevrez”…Et même si je ne connais pas vos besoins, je les mets dans son cœur (de Marie) afin que vous mainteniez fidèle, l’amour à Jésus en croix, abandonné”. Cette ”fidélité” a marqué la vie de Dori : elle a été, en effet, la première à laquelle Chiara – le 24 janvier 1944 – a confié l’intuition sur la plus grande douleur de Jésus, celle de l’abandon sur la croix, qui deviendra vite le secret et le fondement de la vie de Chiara, et de tous ceux qui allaient partager ce chemin. ”Restez dans mon amour” (Jn 15,9) est la parole de l’Évangile que Chiara lui avait indiquée, comme guide pour sa vie et qui reflétait le mieux sa personne, sa manière d’être. Et c’est dans cet amour, ancré en Dieu, que Dori a voyagé dans le monde pour témoigner et diffuser l’idéal de l’unité : en 1956, elle est en France, en 1965, en Angleterre, en 1971, en Belgique, ouvrant avec de nouveaux Focolare, de nouvelles voies dans le cheminement œcuménique et dans le dialogue avec la culture. Elle a suivi des milliers de personnes dans leur parcours humain et spirituel : en 1976, la fondatrice des Focolari lui confie l’accompagnement de la branche des Volontaires de Dieu – laïcs engagés dans le social – et le développement du Mouvement Humanité Nouvelle. Dans l’équipe qui a donné vie, en 1956, à ‘Città Nuova’, elle est donc parmi les pionniers de la maison d’édition et de la revue des Focolari et parmi les premières signataires de ces pages-là. Dori a toujours encouragé et soutenu le travail de la rédaction, jusqu’aux derniers jours. ”Où que vous soyez, souvenez-vous de moi, parce que ma santé rétrograde et je voudrais que celle-ci soit dans la prière de beaucoup de personnes pour m’aider sur cette montée…Je vous sens tous très proches et désireux de m’aider à supporter et offrir ce que Dieu m’envoie.”, écrit encore Dori. C’est ainsi qu’entourée par l’affection et par les prières de ceux qui l’ont assistée jusqu’au bout, elle s’est éteinte sereinement au début de la matinée du 26 décembre. La présidente Maria Voce annonce la nouvelle à tout le Mouvement des Focolari, en exprimant la reconnaissance pour sa vie et l’invitation à s’unir à cette prière faite ensemble. Les funérailles se dérouleront au Centre Mariapolis de Castel Gandolfo (largo G.B. De la Salle) ce lundi 28 décembre à 10.30.
Interview faite à Dori sur ”la découverte de Jésus Abandonné”
https://vimeo.com/98557359
Déc 26, 2015 | Focolare Worldwide
Même dans ce petit pays d’Amérique centrale, dont l’ascendance indigène est très forte et donc sensible aux contrastes sociaux, on trouve neuf entrepreneurs guatémaltèques qui se sont inscrits au cours de l’EdC depuis juin dernier. Ils approfondissent ainsi, à raison d’une fois par mois, les fondements du projet, en faisant des rapprochements avec des expériences déjà en acte en d’autres parties du monde. « Le texte de base – explique Sandra Macario, coordinatrice du cours – est le livre de Bruni ‘le prix de la gratuité’, mais nous nous relions souvent par skype avec d’autres entrepreneurs EdC de la ville de Mexico et d’autres pays d’Amérique Latine ». Le 26 novembre le cours a organisé un open day, en invitant tous ceux qui pouvaient être intéressés par un ‘buffet de fin d’année’ typique de ces pays, riches en arômes caractéristiques de maïs et de haricots. 40 personnes y étaient présentes. Maria Luisa Altamirano du Mexique y était l’invitée d’honneur ; elle a partagé son expérience d’entrepreneur et a suscité des questions et des approfondissements chez les participants. En plus des présents, l’entrepreneur brésilien Ismaël Yos a pris la parole, il avait participé au même cours au Brésil. Parmi les témoignages, le récit de l’architecte guatémaltèque Jorge Mario Contreras a été particulièrement touchant. Il ne peut pas toujours compter sur des commandes permanentes, alors il a une réserve de travailleurs à qui s’adresser de temps en temps. Eux, savent bien qu’il n’y a pas beaucoup de travail et comprennent que, lorsqu’ils n’ont pas de contrat avec lui, ils doivent chercher ailleurs là où ils peuvent trouver du travail. Quelquefois on leur demande des travaux de toute urgence. Une fois par exemple ils devaient restructurer et rééquiper un centre de dialyse. Ils ont annulé le contrat avec une autre entreprise et donc suspendu le service, afin de répondre à l’urgence du début des travaux. Ils avaient besoin de maçons pour arranger les locaux, de techniciens pour remettre en route les machines. Contreras a présenté son offre, dont les conditions ont toutes été retenues favorables, sauf les temps de la remise des clés qui devaient être divisés par deux. Sinon le travail ne leur était pas assigné.
Un problème impossible à résoudre. La dernière carte à jouer était le dialogue avec les ouvriers. Un concept, celui du dialogue, que Contreras avait depuis longtemps compris et introduit comme pilier et de son activité. Un style de vie qui en ces moments de crise a montré toute son efficacité. Il a proposé aux ouvriers de faire deux tours, qui ont accepté à l’unanimité non seulement pour ne pas laisser échapper un travail mais aussi parce qu’ils avaient confiance en lui et entre eux. Contre toutes les prévisions techniques, le travail fut consigné à temps, et les patients en attente ont reçu leur traitement au moment prévu. A une autre occasion, Contreras a reçu un coup de fil d’un de ses employés. C’était le matin de bonne heure, où normalement on ne devrait pas déranger le boss. Mais la situation était grave : la petite fille allait mal et avait urgemment besoin d’un médicament couteux et l’ouvrier n’avait l’argent pour l’acheter. Contreras l’a écouté comme un frère : « Je commence par prier pour ta fille, – lui dit-il – et dès que les banques ouvrent je ferai le versement nécessaire ». Contreras raconte qu’il a senti que son entreprise « était devenue une famille ».
Déc 24, 2015 | Non classifié(e)
Si aujourd’hui je devais quitter cette terre et qu’une dernière parole m’était demandée pour exprimer notre idéal, je vous dirais, sûre d’être comprise de façon exacte : « Soyez une famille. » Certains parmi vous souffrent-ils parce qu’ils traversent des épreuves spirituelles ou morales ? Ceux-là, comprenez-les comme une mère, davantage même qu’une mère. Éclairez-les par la parole ou par l’exemple. Ne leur laissez pas manquer de la chaleur de la famille, faites-la grandir même autour d’eux. Certains parmi vous souffrent-ils physiquement ? Qu’ils soient vos frères préférés. Souffrez avec eux. Essayez de comprendre leurs douleurs jusqu’au fond. Faites-les participer aux fruits de votre vie apostolique, afin qu’ils sachent qu’ils y ont contribué plus que d’autres. Certains parmi vous sont-ils proches de la mort ? Imaginez d’être à leur place et faites pour eux tout ce que vous voudriez que l’on fasse pour vous, jusqu’au dernier instant. L’un de vous se réjouit-il d’une conquête ou d’autre chose ? Réjouissez-vous avec lui, pour que son réconfort soit sans ombre de tristesse, que son cœur ne se referme pas, mais que la joie soit de tous. L’un de vous part-il ? Laissez-le partir, non sans avoir empli son cœur d’un seul trésor : le sens de la famille, pour qu’il l’emporte là où il doit aller. Ne faites jamais passer une activité quelle qu’elle soit, ni spirituelle ni apostolique, avant l’esprit de famille qui doit vous unir aux frères avec qui vous habitez. Et là où vous irez porter l’idéal du Christ, […] vous ne pourrez faire mieux que de chercher à créer avec discrétion et prudence, mais surtout avec décision, cet esprit de famille. L’esprit de famille est plein d’humilité, il désire le bien des autres, ne s’enorgueillit pas. En somme, il est la charité véritable et entière. Bref, si je devais vous quitter, je laisserais en fait Jésus en moi vous répéter : « Aimez-vous les uns les autres… afin que tous soient un ». Chiara Lubich (La dottrina spirituale – Città Nuova Ed. pp.92-93)
Déc 22, 2015 | Non classifié(e)
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« Je souhaite à tous un Noël de partage en rappelant les paroles du Pape François : justice, solidarité et sobriété. Justice : considérer ceux qui souffrent, ceux qui manquent du nécessaire, non pas comme une catégorie sociale à aider mais comme des frères à aimer. Solidarité : ne pas avoir peur d’ouvrir son cœur, ses poches, son portefeuille pour vivre comme une seule famille. Sobriété : ne pas abîmer ce qui doit être mis à la disposition de tous, à commencer par les beautés de la création. J’espère, j’espère en la grâce de Noël ! C’est un temps de miséricorde que tout le monde peut vivre. Dieu croit en nous et dépose dans le cœur de tout homme une étincelle de son amour. Alors Noël peut être magnifique pour tous. Noël sera beau si c’est un Noël d’amour ».
Maria Voce
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Déc 21, 2015 | Focolare Worldwide
”La vie de chaque jour varie parce que le danger est variable. Pendant quelques jours, il ne se passe rien et tu peux même oublier qu’il y a la guerre. D’autres jours en revanche, il peut arriver que, lorsque tu te rends au travail, tu sois touché par des balles perdues ou qu’il y ait des affrontements ou même des bombes sur les gens et sur les quartiers de civils”. C’est Pascal qui parle, libanais, du Focolare d’Alep, qui vit en Syrie depuis quelques années. Malgré la guerre. ”Comment nous préparons-nous à Noël ? Que ce soit à Alep, à Kfarbo ou à Damas, nos communautés ont surtout pensé aux enfants, parce que les familles, bien qu’il s’agisse d’une fête importante et très ressentie en Syrie, ne réussissent plus à vivre la joie de Noël. C’est ainsi que les jeunes ont fait beaucoup d’activités pour récolter des fonds qui, en plus des aides reçues de l’étranger, ont permis d’élargir leur projet de redonner un sens de Noël aux enfants et à leurs familles. A Alep par exemple, on fera une fête pour soixante-dix familles, à Kfarbo, on visitera les maisons en petits groupes, en apportant des cadeaux et de la nourriture. A Damas, où il y a plus de potentiel, ils ont organisé un concert de Noël et entre-temps, ils visiteront des familles en leur apportant cadeaux et nourriture avec des chants et des jeux…”. Mais pourquoi les syriens quittent-ils leur Pays? “Principalement pour deux raisons, explique Pascal. La première c’est la peur de l’avenir. Beaucoup de gens ont tout perdu et n’ont plus la possibilité de vivre dignement. Ils partent chercher du travail ailleurs, car les syriens sont de grands travailleurs.La deuxième raison c’est que cette guerre dure depuis presque cinq ans et qu’elle a déjà fait 250 000 morts. Chaque jour on se bat pour que l’Etat islamique n’envahisse pas toute la Syrie et beaucoup d’hommes perdent la vie.Les gens voient l’absurdité de cette guerre. Ils entendent beaucoup de “puissants” parler de paix et continuer ensuite à soutenir l’Etat islamique. Les jeunes syriens voudraient défendre leur terre, mais ils savent qu’ils vont vers une mort certaine”. Et ces derniers mois, avec l’escalade de la violence, vous les focolarini, vous n’avez jamais repensé au choix de rester en Syrie ? ”Non, jamais. Elle est tellement importante, la présence du focolare ! Sa seule présence, même sans rien faire ! C’est le signe que tout le Mouvement, dans le monde, est avec eux, avec le peuple syrien. Je ne sais pas comment l’expliquer…Nous ne sommes pas obligés de rester, on pourrait aussi s’en aller. Mais pendant ces années, nous avons partagé tant de péripéties qu’ils sentent que nous faisons partie d’eux-mêmes et nous, nous les sentons comme faisant partie de nous. Les raisons ne sont pas rationnelles mais affectives, du cœur, parce que, pour trouver la force de rester dans des endroits comme Alep, il n’ y a rien de rationnel. Les familles syriennes qui restent le font aussi en raison de leur lien avec leur terre, avec leur peuple, parce que tout pourrait nous inciter à dire : pars ! Ici, jour après jour, les choses se réduisent toujours plus, le futur est de moins en moins envisageable, surtout celui des enfants. J’ai vu en revanche des personnes choisir de rester par amour, pour donner un témoignage. Par exemple, pour porter de l’avant une école de sourds et muets ou pour soutenir la Caritas (le Secours Catholique), le Croissant Syrien ou d’autres ONG qui agissent pour rendre leur dignité aux personnes. Vivre pour les autres te donne le sens de l’existence, donne un sens à ton être”.
Déc 20, 2015 | Focolare Worldwide
Parmi les premiers à critiquer la politique du troisième Reich, on trouve Bonhoeffer qui est aux Etats Unis lorsque la seconde guerre mondiale éclate. Il rentre dans sa patrie pour souffrir avec son peuple, même s’il était conscient du risque qu’il affrontait en raison de son esprit libre et de son sens aigu de la justice. Théologien et pasteur luthérien, il meurt en camp de concentration, à Flossenbürg, le 9 avril 1945, condamné pour son opposition au régime nazi. Nous le rappelons à notre souvenir avec cette pensée brève sur la miséricorde, publiée dans “La fragilità del male, raccolta di scritti inediti”. (La fragilité du mal, récolte d’écrits inédits). “Chaque jour la communauté chrétienne chante : « J’ai reçu la miséricorde », j’ai eu ce don, même lorsque j’ai fermé mon cœur à Dieu ; lorsque j’ai emprunté la route du péché ; lorsque j’ai aimé mes fautes plus que Lui ; lorsque j’ai rencontré misère et souffrance en échange de ce que j’ai commis ; lorsque je me suis perdu et que je n’ai pas trouvé la route du retour. Alors c’est la parole du Seigneur qui est venue à ma rencontre. Alors j’ai compris : lui, il m’aime. Jésus m’a trouvé, il est resté à côté de moi, uniquement Lui. Il m’a réconforté, m’a pardonné toutes mes erreurs et il ne m’a pas accusé du mal fait. Quand j’étais son ennemi et que je ne respectais pas ses commandements, il m’a traité comme un ami. Quand je lui ai fait du mal, il ne m’a rendu que du bien. Il ne m’a pas condamné pour les méfaits que j’ai accomplis, mais il m’a cherché sans se fatiguer et sans rancune. Il a souffert pour moi et il est mort pour moi. Il a tout supporté de ce que j’ai fait. J’ai du mal à comprendre pourquoi le Seigneur m’aime de cette manière, pourquoi je suis si cher à ses yeux. Je ne peux pas comprendre comment il a réussi et a voulu vaincre mon cœur avec son amour, je peux seulement dire : ‘ J’ai reçu la miséricorde ‘ ». Dietrich Bonhoeffer,“La fragilità del male, raccolta di scritti inediti”. (La fragilité du mal, récolte d’écrits inédits) (Piemme, 2015)
Déc 19, 2015 | Non classifié(e)
https://vimeo.com/139352758 Vidéo en italien ”Moi j’avais seulement entendu parler du Père Noël, mais personne ne m’avait raconté la vraie histoire de Noël, l’histoire de Jésus qui naît !”, raconte une fille. ”Eh oui, les gens l’ont un peu oubliée, mais nous pouvons la leur rappeler ! ”Comme le font déjà beaucoup d’enfants dans le monde”, répond un autre. Ce sont les gen4, garçons et filles ”qui aiment tous comme Jésus l’a fait et qui font voir à tous que c’est Lui le don le plus grand !”, comme ils l’expliquent eux-mêmes. C’est Chiara Lubich qui le leur a enseigné, la fondatrice du Mouvement des Focolari, qui leur avait adressé ainsi cette invitation : ”Faites naître Jésus au milieu de vous avec votre amour ; ainsi, c’est toujours Noël! […] Nous pouvons offrir Jésus, Jésus au milieu de nous au monde entier, apporter notre amour, cette joie dans les rues, dans les écoles, aux petits et aux grands…partout !”. Il y a des années, Chiara, se promenant avant Noël dans les rues de Zurich, en Suisse, avait vu les vitrines avec les lumières, des jeux, la neige sur les arbres, Père Noël…et elle s’était demandée : Où est Jésus ? Jésus n’était pas là. ”Ce monde riche s’est pris Noël, mais il a délogé Jésus”, écrivit-elle. ”Que veut dire ‘délogé’ ?” demande une fillette. ”Cela signifie que Jésus n’a pas d’endroit où habiter, comme lorsqu’il est né, ils ne trouvèrent pas de place pour Lui”. ”Alors Chiara nous a dit : faisons-Lui, au moins nous, la fête ! Nous gen4 du monde, voudrions faire comme ça et inviter tous à le faire”. L’idée naît ensuite de réaliser des petites statuettes de Jésus enfant et des crèches et de les offrir aux personnes qui peut-être ne savent pas ou ne se souviennent pas que Jésus est plus important que les achats de Noël. ”Nous voulons rappeler que Noël est la fête de Jésus. Et nous disons aux personnes : tu veux l’amener chez toi ? Quelqu’un répond non, un autre passe mais ne s’arrête même pas, mais d’autres s’arrêtent et nous donnons ces statuettes ou ces crèches, fabriquées de nos mains. Nous sommes sur les places principales des grandes villes et dans les centres commerciaux, nous les donnons à nos maires, et nous allons dans les maisons de repos des personnes âgées ; nous attirons l’attention avec nos étalages, les concerts musicaux ; nous organisons des fêtes de Noël pour beaucoup d’enfants. C’est comme une vague de bonheur qui fait participer tout le monde et remet le ‘fêté’ au centre de Noël”. Le dimanche 20 décembre, on célèbre le Jubilé des enfants sur la place Saint Pierre et le pape François bénira les petits enfants. Le même jour, la retransmission ‘ A sua Immagine’ (Rai Uno à 10.30), dans une émission dédiée aux enfants, enverra sur les ondes un service sur l’action ‘Ils ont délogé Jésus’.
Déc 18, 2015 | Focolare Worldwide
La cité pilote “Mariapolis Piero” au Kenya, près de Nairobi, accueillera en mai 2016 la onzième édition de l’Ecole de formation à l’Inculturation, née de l’intuition prophétique de Chiara Lubich. Le sujet sur lequel travailleront les 250 délégués en provenance de l’Afrique subsaharienne verte est « La famille africaine ». On y approfondira la relation « homme-femme », le rôle et la responsabilité de chacun d’eux dans la vie de famille et les défis de l’éducation aux valeurs. Elle s’insérera dans la rencontre panafricaine des Familles Nouvelles du continent. Les commissions nationales travailleront les contenus et prépareront des exposés enracinés dans les cultures locales avec à l’appui des expériences vécues, éclairées par le charisme de l’unité. On attend avec une joie particulière la venue de Maria Voce et de Jesús Morán, respectivement présidente et coprésident du Mouvement des Focolari, ainsi que celle de quelques uns de leurs conseillers.
Déc 18, 2015 | Non classifié(e)
Cette année, le rendez-vous promu par les jeunes des Focolari et qui vise à mobiliser le plus grand nombre de personnes et d’institutions sur le chemin de la fraternité, aura son centre à Quito (Equateur). Le thème de l’événement est l’interculturalité, avec une manifestation de jeunes qui se déroulera juste sur « la ligne équatoriale » (Mitad del Mundo ), où l’on peut mettre un pied dans l’hémisphère Nord et l’autre dans l’hémisphère Sud. Des journées de dialogue entre jeunes de diverses cultures, à travers le travail, le partage, le tourisme communautaire, dans une nature exubérante. Sur le site www.mundounido2016.com on trouve toutes les informations concernant le programme équatorien. “Link Cultures – un camino para la paz” est le titre qui regroupe les initiatives les plus diverses en faveur de la fraternité : elles se dérouleront simultanément dans le monde entier, en réunissant générations et cultures dans un unique « laboratoire» et qu’on pourra retrouver à travers le mot-dièse #4peace. Run4Unity – Autre nouveauté : cette année les juniors y sont associés. L’événement sportif mondial Run4Unity, course de relais mondiale pour la paix qui au cours de ses précédentes éditions a touché des milliers de jeunes, aura lieu désormais chaque année et sera inséré dans le programme de la Semaine Monde Uni. L’édition Run4Unity 2016 aura lieu le 8 mai prochain. Les Jeunes pour un Monde Uni espèrent que cette expo internationale et itinérante, qui a vingt ans d’existence, soit reconnue aussi par l’ONU. Les actions qui ont lieu au cours de l’année et que la Semaine Monde Uni met en lumière, sont regroupées sur la plateforme United World Project. Les Jeunes d’Amérique du Sud ont lancé un concours pour trouver l’hymne officielle de la Semaine Monde Uni: http://www.mundounido2016.com/concurso-de-musica/
Déc 18, 2015 | Non classifié(e)
De 11 heures à midi, sur tous les fuseaux horaires, des juniors du monde entier courent pour la paix (un trajet effectué à pied ou à bicyclette, en roller, canoë) avec un passage de relais original depuis la ville située dans un fuseau horaire à une autre. Comment ? Par téléphone ou en envoyant un SMS ou au moins en se « reliant idéalement » avec les autres. A midi le Time-Out, une minute de silence ou de prière pour la paix. La journée choisie pour Run4Unity s’intitulera « Journée mondiale de la Règle d’or » : en la vivant et en la promouvant, on contribue à édifier silencieusement, mais efficacement, un monde plus uni et fondé sur la Paix. Le site web http://www.run4unity.net est l’instrument qui donne visibilité à la manifestation mondiale, toujours en lien avec les réseaux sociaux, ce qui permet aux jeunes d’être associés à la construction et à la diffusion de l’Evénement. On compte quatre éditions internationales : 2005, 2008, 2012 et 2015. R4U est un événement unique en son genre, parce qu’il met en lien des ados du monde entier: en l’espace de 24 heures, ils se mobilisent d’un fuseau horaire à l’autre pour un même objectif, l’unité de la famille humaine. Il attire naturellement l’attention des médias, des autorités civiles, politiques et religieuses. Run4Unity est un événement inséré dans la Semaine Monde Uni et fait partie de United World Project. Info: http://www.run4unity.net/ https://www.youtube.com/watch?v=SYR8R-_Rg_M
Déc 18, 2015 | Non classifié(e)
“L’unité”, thème central de la spiritualité du Mouvement des Focolari, sera approfondie au cours de ces journées, avec l’éclairage d’expériences vécues dans différentes villes, ayant un impact sur la vie locale. C’est le cas des communautés de Szeged en Hongrie, ou de Loppiano dans le Val d’Arno (Toscane) ; et parmi d’autres, citons aussi celles de l’Angleterre pour l’œcuménisme et du Brésil dans le domaine social. Parmi les questions traitées, on abordera celle de la communication envisagée comme moyen pour arriver à l’unité; celle des dialogues, en particulier œcuménique et interreligieux; et l’engagement du Mouvement des Focolari en faveur de la paix. Se sont déjà annoncées des personnes en provenance des Pays Baltes, du Luxembourg, de la République Tchèque, de la Suisse, de l’Allemagne, du Liban, des Pays hispano-américains, du Brésil, du Canada. Renseignements et inscriptions: info@focolare.org www.centromariapoli.org
Déc 18, 2015 | Non classifié(e)
“L’unité”, thème central de la spiritualité du Mouvement des Focolari, sera approfondie au cours de ces journées, avec l’éclairage d’expériences vécues dans différentes villes, ayant un impact sur la vie locale. C’est le cas des communautés de Szeged en Hongrie, ou de Loppiano dans le Val d’Arno (Toscane) ; et parmi d’autres, citons aussi celles de l’Angleterre pour l’œcuménisme et du Brésil dans le domaine social. Parmi les questions traitées, on abordera celle de la communication envisagée comme moyen pour arriver à l’unité; celle des dialogues, en particulier œcuménique et interreligieux; et l’engagement du Mouvement des Focolari en faveur de la paix. Se sont déjà annoncées des personnes venant pour la plupart d’Italie, mais aussi de France, de Hongrie, de Grèce et d’Angleterre. Un prochain congrès, sur le même thème, aura lieu du 3 au 5 mars. Renseignements et inscriptions: info@focolare.org
Déc 18, 2015 | Non classifié(e)
Une soixantaine d’évêques, en provenance de différentes régions du monde, se retrouveront à Castel Gandolfo pour approfondir la communion entre eux, partager des expériences et réfléchir sur le thème de « L’unité », élément central du charisme des Focolari. Le programme se prolonge, pour qui le désire, jusqu’au 28 février après-midi, avec une visite de la Cité pilote internationale de Loppiano.
Déc 18, 2015 | Focolare Worldwide
C’est le moment du bilan dix ans après le Sommet mondial sur la Société de l’information (Tunis, 2005): construire une société de l’information centrée sur la personne, qui soit inclusive et orientée vers le développement, contribuer à atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire, trouver des formes de financement adaptées à un développement équitable des infrastructures de communication, identifier des mécanismes partagés et efficaces de gestion d’internet. Quelle évolution sur ces points au cours des dix dernières années ? L’Assemblée générale des Nations Unies a essayé de répondre à cette question au cours du Meeting dédié au “WSIS+10”, sur la société de l’information, au quartier général des Nations Unies à New York, les 15 et 16 décembre derniers. Le travail d’évaluation a été complexe, en raison de l’apport de nombreux analystes et a abouti à la rédaction d’un document final adopté à l’unanimité par les délégations des divers pays. Nous en parlons avec l’ingénieur Cesare Borin, membre de la délégation de New Humanity, (l’ONG en lien avec le Mouvement des Focolari), qui a participé au Forum. “A la suite du WSIS de Genève(2003) et de Tunis (2005), le travail des Nations Unies a adopté une approche ouverte à la collaboration de divers acteurs, incluant la société civile, dont New Humanity fait partie, le secteur privé, les gouvernements et organisations internationales. A Tunis nous avions déjà travaillé dans un beau groupe de NetOne, en collaboration avec les projets expérimentaux de ESA et Alcatel ; en tant que New Humanity nous avons aussi affiné la traduction italienne et portugaise des documents définitifs. Au cours des années suivantes nous avons participé aux divers IGF (Forums sur la Gouvernance d’Internet, créés précisément à l’occasion de WSIS), toujours en qualité de New Humanity, en établissant des contacts avec diverses personnes ».
Et aujourd’hui? Quelle est la contribution de New Humanity aux questions spécifiques en cours? « Notre délégation était composée de six représentants : la brésilienne Maria Luiza Bigati, la mexicaine Maria del Rocio Ortega, toutes deux ingénieures en informatique, Betsy Dugas des USA, elle aussi ingénieure informaticienne, Joe Klock et Anne-Marie Cottone, de la délégation permanente de New Humanity auprès du siège de l’ONU de New York, ainsi que moi-même». New Humanity, au cours de ces derniers mois, a envoyé sa propre contribution à la rédaction du rapport final: ce document est le résultat d’une médiation qui a travaillé sur de grandes questions actuelles comme le terrorisme, la protection des droits humains, la protection des libertés individuelles. Mettre en présence les grandes différences de sensibilité propre à chaque pays et trouver un point partagé par tous constitue un résultat significatif. Le WSIS est devenu un lieu de dialogue qui, même s’il est laborieux, permet d’envisager de nouvelles formes de gouvernance ». L’ONG internationale New Humanity a travaillé pendant plus de dix ans à des projets de développement des capacités des pays les plus pauvres d’Afrique Subsaharienne, d’Asie et d’Amérique Latine… « L’accès à l’information est devenu l’un des droits fondamentaux de l’homme de notre millénaire. Cette prise en compte est tout aussi importante que de répondre à des besoins comme l’instruction et la santé. Dans nos projets nous avons essayé d’avoir toujours comme premier objectif d’associer les communautés locales auxquelles ils sont destinés, pour confirmer que les principes énoncés ne se réduisent pas à un simple espoir ».