Sep 20, 2012 | Non classifié(e)

« Nous pensions que la première période après le mariage était la continuation de la lune de miel », racontent Luca et Giulia, mariés depuis peu. « En effet, nous sommes très heureux. Toutefois, en raison des nombreuses différences de caractère et d’habitudes entre nous qui ressortent dans la vie quotidienne, ce temps initial représente aussi un banc d’essai. »
« Par exemple, en rentrant à la maison le soir – explique Luca – j’ai besoin de me remettre de la fatigue du travail. Giulia, au contraire, a attendu toute la journée pour me raconter ce qu’elle a vécu. Vivre l’Évangile nous enseigne aussi à aimer concrètement. Avec délicatesse, nous essayons de nous expliquer et de nous mettre dans une attitude d’écoute et d’accueil réciproque. »
« Le plus intéressant – au tour de Giulia de parler – c’est que quand je réussis à me forcer à laisser tomber ce que je voulais dire ou faire à ce moment-là, c’est Luca qui me demande ensuite comment s’est passée ma journée. Il en découle un dialogue serein et très enrichissant pour tous les deux. »
« Lorsque nous avons été à Madagascar, pour le voyage de noces, nous avons rencontré un jeune du lieu et sa famille. Nous avons pu voir par nous-mêmes les difficultés économiques qu’ils vivaient », explique Luca. « Ils attendaient un enfant, mais, pour pouvoir accoucher à l’hôpital, ils avaient besoin d’une somme importante et ils étaient préoccupés parce qu’ils n’avaient pas cet argent. Cette situation nous a fait réfléchir, même s’ils ne nous avaient rien demandé. »
« Comme j’aime beaucoup le football – poursuit Luca – j’avais l’intention de m’abonner à une chaîne payante, pour pouvoir regarder les matches à la maison. Nous avons cependant fait nôtre le besoin de cette famille. J’ai spontanément estimé que l’abonnement était superflu. Nous leur avons donc envoyé le montant correspondant, avec de l’argent prévu pour des dépenses non nécessaires.
Si, au premier abord, il nous a semblé avoir perdu quelque chose, maintenant nous pouvons dire que nous y avons gagné. En effet, des amis ou voisins nous invitent souvent pour regarder les matches, créant ainsi des occasions pour instaurer des rapports d’amitié toujours plus profonds. »
Sep 20, 2012 | Non classifié(e)

On ne maintient pas une societé sans justice. Or, pour la societé, la charité, qui dépasse la justice sans l’annuler, compte encore plus.
La justice fonde la societé, la charité la nourrit. L’une est la tête, l’autre est le coeur; l’une le squelette, l’autre le sang.
Rome, avec son droit, a permis à la civilisation de bien progresser avec: donne à chacun ce qui lui revient. Mais elle n’est pas arrivée là où parvient le Christ, qui dit: donne aux autres aussi ce qui t’appartient.
La justice dit: ne vole pas les affaires des autres. La charité enjoint de donner à qui a besoin tes propres affaires. Avec la justice nous donnons aux autres ce qui est à eux. Avec la charité, nous donnons à ceux-ci également ce qui est à nous.
Il s’agit donc, pas seulement d’un rétablissement de l’équilibre préexistant ou présupposé, mais de son accroissement et de son amélioration, vers une équité auquel le droit n’arrive pas. Un patron, qui donne à l’ouvrier la récompense convenue, est dans la justice. Mais si, au salaire insuffisant pour la famille, il ajoute un plus à ce qu’il a convenu, il entre dans la charité. Cela ne retire rien, mais ceci ajoute. Enfin, dans le droit, tel qu’il est codifié et tel qu’il est entendu, on peut mourir de faim et d’abandon. Dans la charité, ce n’est pas ainsi: tant que quelqu’un mange et vit, il donne de son pain et vient en aide aussi aux autres. Et si la force de la justice maintient les hommes à leur place avec sang froid, comme des élements dans des cases, la force de la charité les lie dans une solidarité familiale, abattant les cloisons de séparation et faisant circuler chaleur et sourire.
Force expansive et cohésive, plus riche et plus nourrissante que la justice, la charité ne se contente pas de maintenir chacun à sa place dans le monde, elle tend à leur donner une place pour tous – une famille – toujours ouverte et prête à recréer les sources de la vie et de l’espérance.
C’est pourquoi, alors que la Justice est représentée par la balance dans la main et les yeux bandés, la Charité a, au contraire, les yeux bien ouverts pour aussi voir là où le regard des distraits et des heureux n’arrive pas. Elle ne mesure pas ce qu’elle donne et offre à pleines mains, sans trop raisonner sur les mérites de la personne, du frère, à qui elle donne.
Ce service – le fait de nous prodiguer pour les frères, leur transférer notre succès, nos forces et notre sang, au point que notre vie devienne leur – habituellement, dans l’identification chrétienne, ce service rendu aux frères, l’est au Christ lui-même, et – par la réversibilité du corps mystique – est un service, le plus vrai, le plus visible, fait à nous-même. Nous nous occupons de nos intérêts en nous occupant de ceux des autres: en servant. Le père sert ses enfants, le citoyen sert la communauté, le prêtre sert les fidèles, celui qui commande sert celui qui obéit, et ainsi de suite. Tous, nous sommes serviteurs du Christ, qui donne la vie pour tous.
Cet amour naît de l’ordre de la grâce: mais ne s’arrête pas là. On est chrétiens, on est frères, on est dans l’Eglise, toujours. Donc chaque societé, même civile, même économique, si elle est composée de chrétiens, est incluse dans ce cycle du divin, et en bénéficie. Animée par la charité, elle simplifie les propres problèmes humains et participe à la résolution des problèmes de tous temps.
C’est cela la charité vue comme une grande vertu sociale. Or le Christ est un débiteur qui paye cent pour un. Il peut donner l’éternité pour un modeste, même vieux, billet de banque.
Traduction de l’italien: La società cristiana, Città Nuova, 2010, pp.98-101.
Sep 19, 2012 | Non classifié(e)
Ruski Krstur (Voïvodine) est une petite ville d’environ 4000 habitants, cœur de la minorité ruthène en Serbie. C’est une région agricole, appauvrie par la guerre. Sans subsides du gouvernement, l’émigration – surtout vers le Canada – a énormément augmenté ces dernières années. Mais, un groupe de jeunes n’a pas voulu quitter son village. Avec ténacité, ils ont essayé et réussi à construire un futur, pour eux et pour beaucoup d’autres. Voici leur histoire. Durant les années 90, deux entrepreneurs, Slavko Rac et Janko Katona, qui avaient déjà des activités en cours, décident d’ouvrir un stand de glaces. Puisque l’initiative a du succès, ils continuent, ouvrant un deuxième stand dans une autre ville et donnant ainsi du travail à six autres jeunes. Mais ils ne s’arrêtent pas là : ils fondent l’entreprise Juarbis, dans le secteur de l’agriculture, qui croît rapidement, aussi grâce aux investissements de l’État pour le développement. En 2008, elle compte déjà 40 employés et occupe la première place de son secteur dans la région. « Mais la crise frappe encore, – raconte Marija Majher, directrice actuelle de Juarbis – et, en 2009, avec la réduction de la production de lait, l’entreprise perd la plus grande partie de ses recettes. C’est un coup dur, mais notre groupe est uni. Nous travaillons ensemble depuis dix ans et nous voulons nous relever ensemble. Durant toutes ces années, nous avons essayé de maintenir toujours ouverte la communication avec les 500 coopérateurs qui nous fournissent le lait et les produits agricoles. Notre source d’inspiration dans la construction de l’entreprise a été l’« art d’aimer », qui prend ses racines dans l’Évangile, comme Chiara Lubich nous l’a proposé. Nous avons ainsi construit des rapports profonds et vitaux avec tous. » En développant l’intuition de Chiara de répartir les profits de l’entreprise en trois parts, en plus de créer de nouveaux postes de travail, l’entreprise a promu la “culture du don” et la communion, ce qui a conduit à la création, dans la ville, de différentes initiatives éducatives et culturelles. Enfin, il y a eu des interventions dans les situations d’urgence, par des aides concrètes et des projets de développement. « À notre grande surprise, – continue Marija Majher – deux des nôtres ont été élus à une large majorité aux élections communales. C’était l’occasion de faire quelque chose de plus pour nos concitoyens, dont nous connaissions bien la situation de pauvreté et de souffrance. Encore une fois, l’expérience de Chiara durant l’après-guerre à Trente nous a guidés, elle qui voulait résoudre les problèmes sociaux de la ville, en commençant par les plus pauvres et en impliquant la communauté. Donc, nous faisons de même avec nos trois entreprises. Avec d’autres amis de la Caritas locale, nous essayons de sponsoriser quelques activités pour la ville, comme promouvoir des actions écologiques ou chercher du bois pour chauffer les maisons des personnes malades ou âgées. Ensuite, ces dernières ont participé à des rendez-vous hebdomadaires de dialogue et de divertissement. Nous nous mettons également à disposition pour les accompagner aux visites médicales, par exemple. Un projet qui est encore un rêve consiste à utiliser les hectares de terre abandonnée autour de bon nombre de leurs maisons pour construire une maison de retraite qui réponde à leurs besoins. Nous avons aussi pensé aux enfants et aux jeunes, en proposant des ateliers de journalisme, théâtre, cuisine, décoration, et beaucoup d’animation, avec jeux et fêtes. La famille reste au centre de nos activités. Des actions extraordinaires ont été réalisées pour certaines de ces familles dont la maison a brûlé, à d’autres les factures d’électricité ont été payées et un lave-linge a été acheté pour une famille nombreuse. Le dernier projet “La famille pour la famille” est la proposition, adressée à toute la communauté locale, de mettre à disposition ses forces et capacités, pour s’aider réciproquement. »
Sep 18, 2012 | Non classifié(e)

Je m’appelle Magued, j’ai grandi dans une famille chrétienne. J’avais trois ans quand on a découvert que ma mère avait une sclérose en plaques. Sa maladie a évolué jusqu’au moment où elle est devenue paralysée et non-voyante. Depuis tout petit, j’ai appris à l’aider avec mon père, mon frère et ma sœur. Je rêvais que ma maman soit en bonne santé comme celle de mes amis, qu’elle puisse venir me chercher à la sortie de l’école ou préparer mon petit-déjeuner… mais avec le temps, j’ai compris que mon rêve était irréalisable.
Avec mon frère et ma sœur, j’ai appris à accepter cette volonté de Dieu, à croire que tout concourt au bien pour celui qui aime Dieu. Nous sommes devenus plus unis entre nous ; nous sentions qu’une grâce nous accompagnait en permanence.
Il y a six ans, nous avons découvert que ma sœur avait une tumeur. À ce moment-là, je me suis rebellé contre Dieu ; je n’arrivais pas à accepter que ma sœur, elle aussi, soit malade. Alors j’ai demandé à Dieu de prendre sa place parce que pensais que je supporterais mieux cette douleur.
Avec le temps j’ai également accepté la maladie de ma sœur qui, malgré les traitements, ne guérissait pas.
Il y a quatre ans, maman est partie pour le paradis et à ce moment-là, j’ai ressenti une grande souffrance et un grand vide dans ma vie. C’était comme une partie de mon cœur qui s’était détachée et s’en était allée avec elle.
Il y a deux ans, en faisant des examens pour un problème à un œil, j’ai découvert que j’avais moi aussi la même maladie qu’elle.
Je venais de finir mes études à l’université et je voyais l’avenir grand ouvert devant moi… soudain, tout s’est écroulé. J’étais angoissé à l’idée qu’un jour je me réveillerais paralysé ou que je perdrais la vue comme ma mère. J’ai senti que le diable me tentait et me disait de tout faire, tout de suite, même ce qui est mal parce qu’ensuite je ne pourrais plus rien faire… Les tentations sont passées quand j’ai compris ce qui me rendait heureux : vivre chaque jour comme si c’était le dernier, dans un rapport profond avec Dieu.
J’ai alors commencé un nouveau travail et j’ai fait la connaissance d’une jeune, un ange, prête à porter avec moi toutes les difficultés que je pourrai rencontrer à l’avenir.
Beaucoup de mes amis me disent qu’ils prient pour moi, pour que je guérisse mais je leur réponds que moi aussi je prie pour eux parce que chacun de nous est malade de quelque chose.
Il y a quelques mois, ma sœur m’a appelé un soir – j’étais sorti avec mes amis – elle me demandait de revenir parce qu’elle se sentait mal.
Je suis rentré, je me suis assis près d’elle et nous avons commencé à prier ensemble. Nous n’avions pas l’habitude de le faire. C’était comme si une voix me disait : « Prie avec elle, Magued ». Peu après, elle s’est sentie encore plus mal ; elle a posé sa tête sur moi et a expiré.
Ces derniers mois, j’ai fait plusieurs rechutes. Je n’arrivais pas à tenir un stylo ou encore je perdais la sensibilité d’un bras. Pendant une période, je ne voyais plus très bien ce qui m’a créé des problèmes au travail.
Quand cela arrive, je me souviens de ma mère et de ma sœur qui, malgré la douleur, avaient les yeux pleins de joie et de paix. C’est comme si elles me disaient : « N’aie pas peur mais continue à croire à l’Amour de Dieu et à en témoigner par ta vie ».
Sep 17, 2012 | Focolare Worldwide

Le public
« Assis sous une tente de la communauté de Poggio Renatico nous écoutons l’aventure des personnes qui ont vécu le séisme et n’ont pas perdu l’espérance, les efforts et les projets futurs, leur façon inlassable de se donner. » Ecrit Tomek Mikusinski du Gen Rosso à la veille du spectacle.
Le groupe est accueilli sous la bâche en face de l’église encore impraticable – les images de l’explosion contrôlée du campanile de Poggio Renatico ont fait le tour du web. « Mais l’Eglise c’est aussi eux – continue Tomek – Vous nous donnez la possibilité de raconter notre vie, la trajectoire qui nous a menés jusqu’ici, à choisir Dieu et le suivre, les expériences faites et les attentes qui guident notre chemin… » L’une d’entre eux nous confie : « Je remercie tout le groupe pour le témoignage de vie et d’amour que vous avez porté parmi nous. Les derniers événements nous ayant un peu découragés, nous en avions vraiment besoin ! C’est une joie pour nous d’avoir pu réaliser ce grand rêve. »
Séances
Le 14 septembre, le jour d’avant le spctacle, on enregistre une nouvelle, légère, secousse sismique. Parmi les localités les plus proches de l’épicentre, se trouve aussi Poggio Renatico. Mais le spectacle ne s’arrête pas, comme ne s’est pas arrêté le projet déjà visualisé avant le séisme de mai. Et le soir du 15 il y avait un millier de spectateurs sur le terrain de sport. Considérant le nombre d’habitants, une famille sur trois était présente ! Etait prévu aussi un terrain gratuit pour passer la nuit avec des tentes de camping.
« Partages, admiration, espérance, gratitude, amour, unité, amitié, ce sont seulement quelques adjectifs qui spontanément voudraient exprimer ce que nous avons vécu durant cette dernière fin de semaine. » Tomek écrit encore au nom du groupe « S’écroulent les montagnes et les villes, l’amour ne s’écroule jamais, l’amour ne s’écoule jamais ; beaucoup de monde aide, ce qui donne espérance et sérénité… Le texte de notre chanson a résonné profondément. Dans la communauté de Peggio Renatino existe surtout une réalité tangible. Nous avons vécu des jours de vraie fraternité ! Parce que là où l’amour et l’espérance sont fondés sur la souffrance, Dieu passe et la Vie renaît ! Tellement de Vie ! »
« Je me suis beaucoup rechargée pour reprendre mon parcours personnel, souvent empli d’obstacles et de difficultés qui me mettent à l’épreuve – commente une fille au moment de repartir – Merci d’avoir démontré qu’ensemble on peut aller loin. »
« Au nom d’une reconstruction historique du groupe musical international.» On lit cela sur Ferrara24heures. « Le groupe, défini ‘‘international performing arts group’’ (groupe artistique international), est actif depuis 1966 avec une profonde attention au social et pour ce motif a accueilli avec enthousiasme l’invitation à se produire sur notre territoire pour remonter le moral de la population bouleversée par le tremblement de terre. Il est devenu un collaborateur dans l’organisation, vu les difficultés du moment. Le groupe lutte pour la construction d’un monde vivable, plus juste, pacifique et solidaire. Il n’y a pas de concept meilleur pour faire repartir Poggio Renatico. »
Sep 16, 2012 | Focolare Worldwide

« À l’âge de dix ans, un événement a provoqué un tournant décisif dans la vie de ma famille et dans ma vie personnelle : mon père a été soumis à une très sérieuse opération du foie. Je me rappelle quelques matins d’été lorsque je l’accompagnais, avec ma mère, pour une promenade au bord de la mer, à Syracuse (Italie). Après une brève période durant laquelle il semblait s’être remis, la crise survient comme un orage imprévu. Et, une nuit, il s’est endormi pour toujours. Lorsque j’ai vu ce corps immobile, au visage plus pâle que d’habitude, je n’ai pas réussi à pleurer. J’étais comme pétrifié. Âgé de 10 ans, la pensée de demander pourquoi ne m’a jamais traversé l’esprit. Je n’étais pas non plus capable de prier. Les années suivantes, je me suis aperçu que tous mes amis avaient un papa qui les protégeait, mais pas moi. Cette situation d’orphelin était très lourde.
Cinq ans plus tard, à travers un de mes amis, j’ai rencontré des personnes qui avaient fait de l’Évangile leur code de vie. Un soir, dans leur appartement – le Focolare – j’ai rencontré Marco, le premier jeune qui avait suivi Chiara Lubich, qui m’a parlé de l’aventure de l’unité. Ses paroles pleines de vie, d’Évangile vécu au quotidien, m’ont réellement touché. Je ne me sentais plus orphelin, maintenant moi aussi j’avais un Père qui prenait soin de moi. En fait, durant les années suivantes, j’ai trouvé cent pères, cent mères, cent frères et sœurs (cf. Mt 19,29). J’ai immédiatement compris que je devais mettre l’Évangile en pratique, j’ai donc commencé à l’école, en écoutant avec amour ce professeur un peu ennuyeux, en prêtant mes notes aux amis qui en avaient besoin…
Quelques années plus tard, incité par cette merveilleuse découverte de l’amour personnel de Dieu, le désir de me donner à Lui a muri en moi et l’expérience du focolare a commencé pour moi. J’ai vécu 26 ans au focolare de Vienne et, depuis là, de brefs mais continuels voyages en Tchécoslovaquie et en Hongrie pour rencontrer nos amis du Mouvement. C’étaient les années durant lesquelles un mur nous séparait, mais l’Évangile nous unissait, parce qu’ils avaient soif d’Évangile, encore plus que de liberté.

Nous avons eu notre part d’aventures durant ces voyages. Une fois, au poste frontière, en ouvrant le coffre de la voiture pour les contrôles habituels, je me suis aperçu avec effroi que, par erreur, nous avions chargé une grosse valise pleine de films, écrits, diapositives de la vie de nos communautés. Que du matériel « interdit ». Étrangement, la police a donné un coup d’œil rapide (sans remarquer mon visage terrorisé) et nous a dit que nous pouvions avancer. Tout s’est bien terminé pour nos amis de Budapest, qui ont pu obtenir ces documents nécessaires pour connaître la diffusion de l’Évangile dans le monde entier. Dans cette situation, comme dans beaucoup d’autres, j’ai vu l’amour de Dieu me suivre pas à pas et toujours corriger ce que je n’avais pas bien fait.
Début septembre, le Genfest a précisément eu lieu à Budapest. C’était pour moi une grande joie. Je me suis rappelé les rencontres dans les « catacombes » avec les jeunes, chez une famille. Les rassemblements de plus de cinq personnes étaient officiellement interdits. Durant la saison touristique, avec quelques familles, jeunes et prêtres, nous pouvions nous rencontrer, durant certains week-ends, dans une maison de campagne ou au lac Balaton. Là, au milieu des touristes, nous avions la possibilité de parler de la spiritualité de l’unité et des expériences de vie évangélique. Aujourd’hui, bon nombre de ces jeunes, familles et prêtres sont engagés dans cette nouvelle vie du Mouvement. Jésus, avec sa force, est la lumière qui brille toujours, même lorsque les portes sont fermées, hier comme aujourd’hui. »
Sep 15, 2012 | Focolare Worldwide

“ Il y a eu beaucoup de joie et d’attente pour ce voyage de Benoît XVI déclare Arlette Samman, libanaise, avec l’italien Giorgio Antoniazzi responsables du Mouvement des Focolari au Liban, là où le Mouvement est présent depuis 1969. Arlette et Giorgio se trouvent ces jours-ci près du centre international des Focolari pour la rencontre annuelle des délégués. Nous les avons interviewés.
“Tout le peuple libanais était en fête, les musulmans ont très bien accueillis la nouvelle de la venue du Pape et ont exprimé clairement leur joie à travers leurs leaders religieux. Nous avons vu dans cette visite comme une bénédiction surtout en ce moment très délicat que traverse toute la région”, explique Arlette. “ Le Moyen Orient qui a accueilli le Pape n’est plus celui d’octobre 2010, date à laquelle s’est déroulé le Synode pour le Moyen Orient. A ce moment diverses secousses politiques, sociales, populaires ont fait trembler et mis à genoux quelques uns des pays de la région. ‘’
Quel était le message attendu ? ‘’ Les grandes lignes sont déjà apparues dans les recommandations du Synode, il y a eu des paroles nouvelles, comme une lumière nouvelle ‘’, continue Giorgio. ‘’ Le coeur de tout a été la présence chrétienne minoritaire et la relation avec l’Islam, la question de la liberté religieuse, de la liberté de la foi et du culte, celle du dialogue. Il a parlé de la paix tellement nécessaire et plus que jamais menacée. Et puisque le titre du Synode était Communion et témoignage, cela sera le vrai défi pour les Eglises locales, à la veille du Synode sur l’Evangélisation. ‘’
Comment la population s’était préparée à vivre ces journées ? ‘’ Le 12 septembre, en préparation à la visite du Pape a eu lieu une marche pour la paix, chrétiens et musulmans – à laquelle nous avons participé – jusqu’à la place de la Réconciliation à Beyrouth. L’Eglise catholique s’y est préparée, dans les diocèses et les paroisses avec des prières et des neuvaines ; les rues étaient décorées de photos de Benoît XVI avec des slogans d’accueil à l’homme de paix.
A l’occasion de la signature et de la publication de l’Exortation Apostolique Post-Synodale de l’Assemblée Spéciale pour le Moyen Orient du Synode des Evêques, Benoît XVI a rencontré le Président de la République ainsi que les autorités civiles et religieuses chrétiennes et musulmanes, et les jeunes près du siège du Patriache maronite. Dimanche matin il a célébré l’Eucharistie au centre de Beyrouth.

Le Mouvement des Focolari est présent dans toutes les régions du Pays ; des chrétiens de différentes Eglises Orientales ainsi que quelques musulmans y adhèrent. Durant la visite du Pape comment avez-vous été actifs ? ‘’ Nous sommes insérés dans les paroisses et nous avons suivi moment par moment, les diverses manifestations. Nous avons offert au Saint Père un cadeau en lui faisant savoir notre immenses joie et notre gratitude pour sa venue dans notre Pays ; nous l’avons assuré de notre accompagnement dans la prière constante pour chaque étape de sa visite ; nous lui avons souhaité qu’elle porte des grâces abondantes de paix et d’espérance pour nos populations ainsi éprouvées. Nous l’avons aussi assuré de notre fidèle engagement à être partout porteurs d’unité et de fraternité ‘’, nous dit Arlette. ‘’ A la présentation du document le 14 septembre, il y avait un focolarino pour représenter le Mouvement – explique Giorgio Antoniazzi – tandis qu’une centaine de nos jeunes, engagés aussi dans les différents services demandés, ont participé à la soirée des jeunes le 15 septembre ‘’. Arlette conclut : ‘’ Cette visite est sans doute un moment très important pour l’unité de l’Eglise et pour tous les pays du Moyen Orient. ‘’
Sep 14, 2012 | Non classifié(e)
La rencontre annuelle des Délégués du Mouvement des Focolari a commencé par le message introductif de la présidente, Maria Voce. Ils sont environ 300 participants, entre les responsables du Centre et ceux provenant des différents pays du monde où le Mouvement est présent.
Le congrès se poursuivra jusqu’au 6 octobre et il est prévu trois jours de ‘’retraite spirituelle’’, centrée sur un des points de la spiritualité de l’unité : l’amour pour le frère. Le thème sera approfondi en puisant aux textes et aux discours de Chiara Lubich, avec une réflexion de Maria Voce et les témoignages des participants. Ces derniers donneront les expériences de la vie de l’Evangile approfondie et vécue durant l’année qui se termine. Est prévue aussi une réflexion sur l’année de la foi – fixée par Benoît XVI pour le mois d’octobre prochain – faite par le théologien irlandais d. Brendan Leahy et Lida Ceccarelli, focolarina. La première phase de la rencontre se terminera avec une liaison par internet qui sera suivie par les nombreuses communautés éparpillées dans de nombreux pays.
Lundi 17 septembre commenceront les travaux centrés sur les différents sujets et en particulier : les New Medias et la transformation de la société, l’identité du ‘focolarino’ et sa contribution spécifique – à la lumière du charisme de l’unité – à l’Eglise et à la société, la présentation du développement du Mouvement dans quelques pays (Canada, USA, Amérique Latine…). Le bilan sur le Genfest qui vient de se terminer en Hongrie avec les jeunes comme protagonistes sera aussi évoqué. C’est le signe de l’importance avec laquelle les Focolari regardent les nouvelles générations comme un futur déjà présent et stimulant pour tout le Mouvement. La célébration de l’Eucharistie du 26 septembre sera présidée par l’évêque de Frascati, Mons. Raffaello Martinelli.
En concomitance avec cette rencontre, sortie à Citta Nuova du livre ‘’Le pari d’Emmaus, ce que font et ce que pensent les focolarini dans ‘l’après Chiara’. Nous en aurons un aperçu ces jours.
Sep 11, 2012 | Non classifié(e)

« Si chacun d’entre nous s’engageait à communiquer à au moins cinq jeunes ce que nous avons vécu ces jours-ci à Budapest, alors peut-être que nous pourrions vraiment changer le monde. » C’est ce qu’a déclaré avec courage et détermination un jeune musulman palestinien de Jérusalem, qui a conclu : « N’oubliez pas de prier pour la situation en Palestine ». Un Algérien, lui aussi musulman, lui a fait écho : « S’il a été possible de vivre ces jours avec des jeunes d’ethnies, de cultures, de langues et de religions différentes, alors cela peut aussi être possible là où nous vivons ». Ce sont quelques-unes des réactions à chaud, lors de la conclusion de la dernière matinée du Genfest, consacrée au monde du dialogue interreligieux.
Parmi les protagonistes de l’événement Genfest qui s’est déroulé à la SportArena, étaient en effet présents des jeunes musulmans, bouddhistes et hindous qui se sont engagés, personnellement, dans le déroulement de la manifestation.
Dimanche matin, alors que les jeunes catholiques participaient à la messe sur la grande Place Saint-Etienne, les jeunes d’autres dénominations chrétiennes ont pu participer à différents services selon l’Église à laquelle ils appartiennent : orthodoxes – de 8 Patriarcats et Églises – coptes-orthodoxes, anglicans, méthodistes, baptistes et pentecôtistes. La sainte-cène, que luthériens et réformés ont souhaité célébrer ensemble, était présidée par le secrétaire général du synode de l’Église réformée hongroise, le pasteur Zoltan Tarr.
Pour les fidèles d’autres religions, un programme alternatif, qui leur permettait de se rencontrer pour échanger des expériences de vie vécue et d’engagement dans le dialogue, leur a été proposé.

Cette rencontre interreligieuse a pris le cœur et l’esprit de toutes les personnes présentes. Un moment spécial qui a renforcé les ponts entre les diversités religieuses et culturelles. Les modérateurs étaient un musulman algérien, un bouddhiste japonais et une chrétienne jordanienne.
La salle était un kaléidoscope vivant : les participants provenaient des États-Unis, Uruguay, Japon, Thaïlande, Inde, Algérie, Liban, Israël et Territoires palestiniens, Macédoine, Bosnie, Bulgarie, France, Italie et d’autres pays encore. Parmi eux, il y avait des juifs, musulmans, bouddhistes mahayana et theravada, hindous, une jaïniste et des représentants de Tenrikyo, une des religions nées dans le Japon du XIXe siècle. Quelques jeunes catholiques souhaitant partager ce moment avec leurs amis étaient aussi présents.
Les représentants des différentes traditions religieuses racontent ce qu’ils font déjà pour construire la paix et la fraternité universelle : le travail pour les droits humains d’organisations juives de jeunes en Uruguay laïc, l’engagement de jeunes musulmans algériens et macédoniens qui vivent la fraternité au quotidien au travail et à l’université ; des actions sociales avec les organisations gandhienne dans le sud de l’Inde. Il y a les jeunes de Tenrikyo, qui expliquent comment ils essayent d’apporter la joie dans le monde, les bouddhistes Myochikai, avec une proposition pour l’éducation étique des jeunes à travers un réseau interreligieux, et les jeunes de la Rissho Kosei-Kai, avec leurs activités pour la paix, dont la campagne « offre un repas ».

Après presque deux heures, le programme s’est conclu par une minute de profond silence durant laquelle chacun a prié au fond de son cœur avec les mots et la sensibilité de sa foi pour la paix dans le monde et l’engagement en faveur de la fraternité, pour vraiment être des constructeurs de ponts. En sortant, deux jeunes juifs de l’Uruguay ont commenté : « Une expérience incroyable ! Nous devons travailler ensemble pour amener cet esprit où nous nous trouvons ». Deux jeunes hindous ont expliqué : « Il n’existe pas de mots pour exprimer ce que nous avons vécu ces derniers jours ». Une bouddhiste japonaise a confié : « J’ai trouvé la force d’affronter les situations difficiles avec amour ». Et elle a crié avec les autres : “Let’s bridge !”
Sep 10, 2012 | Focolare Worldwide

« Vous avez illuminé l’Egypte », une phrase qui s’adresse ici comme une parole de bienvenue à l’hôte en visite chez vous. Ce sont peu de paroles, mais elles sont dictées par la sagesse d’une culture millénaire, qui voit dans l’hôte la présence de Dieu, et donc, qui le considère comme un don. Ce sont des paroles qui synthétisent les différents moments de dialogue que Maria Voce et Giancarlo Faletti ont eues avec différents groupes du Mouvement des Focolari en Egypte. Il y avait en fait le désir, pour beaucoup d’entre eux, de pouvoir établir un contact personnel, surtout à la lumière des défis que le pays doit affronter aujourd’hui, mais aussi dans la prospective de problématiques liées aux rapports entre les Eglises.
Que signifie dans ce contexte, vivre l’Evangile aujourd’hui ? Comment être ouverts à tous, dans une société dans laquelle existent les discriminations ? Comment comprendre le choix de vie pour son avenir lorsqu’on est jeune, ou celui concernant sa propre famille ? Est-il possible de vivre cet esprit de communion dans une société complexe et en rapide évolution, mais aussi avec un futur aussi nébuleux ? Ce sont autant de demandes brûlantes surtout dans l’Egypte de 2012, deux ans après la révolution de la Place Tahrir, pour une population jeune, où les chrétiens regardent le futur avec appréhension : C’est une communauté qui descend de l’Eglise apostolique, fondée par Marc l’Evangéliste, mais qui vit en situation de minorité, bien qu’elle soit profondément ancrée et partie prenante dans la société et dans l’histoire socioculturelle du Pays.

Les occasions pour un dialogue avec la présidente et le coprésident ont été variées : Il y a eu la rencontre des 350 membres et adhérents les plus proches des Focolari, le moment passé avec les focolarini et les focolarine qui vivent dans les communautés du Caire et de Sohag, la soirée avec une centaine de jeunes qui animent les diverses activités juvéniles dans l’Esprit des Focolari. Maria Voce et Giancarlo Faletti ont avant tout écouté et apporté des réponses imprévues et particulièrement provocantes par la radicalité de leurs propositions, se référant toujours à l’Evangile comme prospective pour une lecture concernant autant le présent que le futur. Mais ils ont surtout exprimé leur gratitude à tous ceux qu’ils ont rencontrés pour leur engagement à vivre le message de l’amour évangélique sous le signe de l’unité pour laquelle Jésus a prié avant de mourir.
« On ressent qu’il y a dans votre vie beaucoup de provisoire » a reconnu le coprésident Faletti. « C’est en acte, un moment de changement historique qui contient des imprévus. Nous partageons avec vous cette insécurité. Nous vous considérons comme des frères préférés. Vous n’êtes pas seuls. Dans nos voyages, nous avons trouvé des pays dans des situations comparables à la vôtre, mais aussi dans des situations plus graves, où la sécurité était minimale. Je ressens une grande gratitude pour la vie que vous menez ». Après avoir rappelé l’expérience de Chiara Lubich, dans les premiers jours du Mouvement au cours de la seconde guerre mondiale, il a conclus : « … Chiara est retournée dans sa ville, dépourvue de sécurités et de certitudes. Dieu l’appelait là … Quand il vous est possible de rester dans la ville où Dieu vous a placés, vous contribuez au chemin de Dieu dans l’Humanité ».
D’autre part les défis sont le propre du quotidien. A un jeune père de famille qui demandait : « Comment enseigner aux enfants à affronter la société de façon évangélique sans être un faible» ? Maria Voce a rappelé que c’est dans cette société que Jésus a vécu, portant une loi nouvelle, celle de l’amour fraternel et du pardon. Ce n’est pas une faiblesse mais un signe de force. Le souvenir des journées de la place Tahrir est présent chez tous, ainsi que celui de la révolution qui a fait rêver des millions d’Egyptiens. « Comment être un vrai révolutionnaire pour être lumière qui fait voir ? » A demandé un jeune. Profitant de cette question, Maria Voce a lancé un défi. « L’unique réponse est la vie de Jésus. La révolution, dans la vie d’un jeune qui veut vivre la spiritualité des focolari est de vivre Jésus qui a dit : « Je suis la lumière du monde » [Jean. 8,12]. C’est cela la vraie révolution : se demander ce que ferait Jésus ici, aujourd’hui. « Vous ferez des choses plus grandes que moi » [Jean. 14,12], Il l’a dit et nous pouvons le faire. Nous devons être des révolutionnaires par excellence ».
Sep 9, 2012 | Focolare Worldwide

«Pharaons, grecs, bédouins, nubiens, chrétiens, musulmans …. L’Egypte d’aujourd’hui est la synthèse de ces cultures qui ont conduit à l’unicité du caractère égyptien, avec ses beautés, ses originalités et, aussi, ses contradictions». Sally, une jeune du Caire, a accompagné Maria Voce, Giancarlo Faletti et toutes les personnes présentes dans un excursus sur l’histoire religieuse et culturelle de ce pays fascinant.
C’est vendredi après-midi, jour férié pour l’Egypte, à majorité musulmane. Nous sommes dans le grand Collège des Jésuites près de la gare centrale et non loin de la place Tahrir.
La présidente et le co-président entrent dans la salle dans l’obscurité: ils semblent pénétrer dans le coeur des pyramides antiques entre mystère et présence du divin. Les 350 personnes présentes retiennent avec grande peine leur désir de les accueillir avec leur enthousiasme qu’ils libèrent dès que s’allument les lumières: une véritable fantasmagorie de couleurs et de sons apparaît pour exprimer la joie devenue tout à coup irrésistible.
Peu auparavant, un groupe d’enfants avait remis à Maria Voce la clé d’Ânkh, symbole qui, dans la tradition de l’Egypte antique, représente l’immortalité. C’est justement avec la clé d’Ânkh et l’aide de Sally qu’une heure s’écoule à travers des millénaires d’histoire de ce peuple: de la civilisation qui a pris sa source le long du Nil, jusqu’à la révolution de la place Tahrir, symbole du printemps arabe, qui représente la réalité dans laquelle le pays et ses habitants se trouvent confrontés aujourd’hui.

Dans cette histoire millénaire, s’insère aussi la petite histoire du Mouvement des Focolari, qui a commencé avec l’arrivée d’Aletta Salizzoni, Mariba Zimmermann et Marise Atallah, le 26 janvier 1981. Il s’agit d’un moment qui transformera la vie de beaucoup à l’intérieur de la communauté chrétienne, produisant, aussi sur cette terre, la naissance d’un groupe de personnes qui vivent pour construire des communautés dans lesquelles, par l’amour réciproque, le Christ peut être présent.
Aujourd’hui, la spiritualité de l’unité s’est diffusée à Sohag, Louxor, Assouan, Alexandrie, Ismaïlia et dans d’autres villes, jusque dans de petits villages. Des représentants du Soudan, de l’Erythrée, de l’Ethiopie, de la Syrie et de l’Irak ne manquent pas. Des groupes provenant de ces pays et d’autres endroits se trouvent rassemblés au Caire pour saluer Maria Voce et Giancarlo Faletti et pour racconter les dernières pages de l’histoire de leur pays, celles écrites à partir de la “révolution”, comme tous l’appellent ici. Durant ces semaines-là, rappelle encore Sally, «c’était difficile de sortir de chez soi. Il n’y avait aucune sécurité et nous nous sommes ancrés dans l’instant présent. Nous avons d’avantage prié et cherché à aider les autres. De cette vie, est né des rapports avec nos voisins et entre chrétiens et musulmans. La peur s’est transformée en amour réciproque et communion joyeuse. Nous avons expérimenté l’unité de notre grande famille toute entière».
Enfin, un aperçu de folklore, de musique entraînante, de couleurs vives, comme les visages qui s’alternent sur la scène. L’atmosphère se réchauffe en attendant le dialogue avec Maria Voce et Giancarlo Faletti, mais de cela nous parlerons demain, parce que durant ces jours les rencontres avec les enfants, les jeunes, les familles se sont succédées, toutes intéressantes, stimulantes, sincères et directes.
De Roberto Catalano
Sep 8, 2012 | Non classifié(e)

Transmission de Telepace – Salut en anglais
Ils étaient 1.700 jeunes de 41 Pays du monde à l’audience du mercredi pour représenter les 12.000 qui, du 31 août au 2 septembre, ont participé au Genfest, manifestation promue à Budapest par le Mouvement des Focolari avec pour titre ‘’Let’s Bridge’’, soit ‘’construisons des ponts’’. Dans ses mots de bienvenue, en langue anglaise, faisant référence au titre du Genfest, le Pape a adressé aux jeunes l’appel à « promouvoir l’unité de la famille humaine, en construisant des ponts avec courage ». « Puissent – a ajouté le Saint-Père – la joie simple, l’amour pur et la paix profonde qui proviennent de la rencontre avec Jésus, faire de vous des témoins radieux de la Bonne Nouvelle aux jeunes de vos Pays. » Aux paroles du Pape – qui durant le Genfest leur avait déjà envoyé un message – les jeunes de Budapest ont répondu en agitant les mêmes écharpes et banderoles qu’ils avaient au défilé du samedi dans les rues de la capitale hongroise avec un flashmob sur le pont des Catene. Ensuite à la fin de l’audience, une petite délégation de 4 jeunes – de Mexico, Iraq et Pakistan – a pu saluer personnellement le Saint Père au nom des 12.000 jeunes du Genfest. Ils ont offert à Benoît XVI le CD du Genfest avec les chants de leur ensemble musical international. Les jeunes des Focolari ont poursuivi avec une école de formation au centre Mariapolis de Castel Gandolfo et à Sassone qui s’est terminée le dimanche 9 septembre. Au programme étaient approfondis les thèmes de la ‘’fraternité ‘’ qui ont servi de toile de fond à la manifestation de Budapest. En particulier les jeunes ont cherché comment porter de l’avant le projet ‘’United World Project que prévoit la constitution d’un Observatoire international permanent pour prendre en examen les actions et les initiatives qui ont, de fait, produit ou engendré un développement, un accroissement de fraternité. L’Observatoire devra en outre promouvoir la ‘catégorie de la fraternité’ à travers des initiatives culturelles spécifiques. Il restera ensuite à faire la demande à l’ONU pour que soit reconnu l’intérêt international de la Semaine Monde Uni, confirmant et élargissant encore davantage ce rendez-vous annuel. Rendez-vous qui voit depuis plus de quinze ans les jeunes des Focolari – avec beaucoup d’autres – engagés à donner leur voix ‘’à la fraternité universelle’’. (Source Sir). Pour adhérer au projet on peut signer la pétition online sur http://www.unitedworldproject.it/2/i_commit_myself_329906.html. Regarde la vidéo de l’audience.
Sep 6, 2012 | Non classifié(e)

Depuis ce lundì 3 septembre, au Caire en Egypte, se déroule la rencontre annuelle des évêques de différentes Eglises, animée par la spiritualité de communion du Mouvement des focolari. La rencontre, qui en est cette année à sa 31ème édition, a rassemblé, dans la mégapole égyptienne, des évêques provenent de 22 Eglises chrétiennes et de tous les continents. Le choix du siège au Caire représente, en ce moment de transformation tumultueuse et de conséquences souvent incertaines, une signification toute particulière. En effets, les évêques ont souhaité témoigner leur solidarité et leur proximité aux frères chrétiens de tout le Moyen Orient, et particulièrement à l’Eglise copte d’Egypte, donnant, par leur présence, un signe qui, face aux difficultés extérieures, concrétise une plus grande unité et un impératif incontournable.
Le programme est marqué par des moments de réflexion sur le “rapport fraternel entre des personnes diverses” préconisé par l’Evangile dans l’amour du prochain, par des moments de partage ecclésial et personnel et par des célébrations liturgiques avec les différentes communautés chrétiennes. Lors de la journée de jeudi, a eu lieu la présentation de Maria Voce, présidente du Mouvement des focolari, et de Giancarlo Faletti, coprésident. La présidente des Focolari a développé en particulier une réflexion sur le thème du congrès – “Rencontrer le prochain dans l’amour” – répondant ensuite aux questions des participants.

Lors de la première journée du congrès, le petit groupe des évêques animateurs de l’initiative a rendu visite au patriarcat copte orthodoxe, où il a rencontré Anba Bakhomios, administrateur actuel de l’Eglise, en attente de l’élection du successeur du pape Shenouda III. La rencontre, en la cathédrale Saint-Marc, a été chaleureuse. En effet, Anba Bakhomios a parlé de l’importance de l’unité et de la centralité de la croix dans la vie chrétienne, en particulier de la communauté copte. Bien que cela soit souvent passé sous silence, la vie de la communauté chrétienne en Egypte a fait l’objet, au cours des siècles, de différentes formes de discrimination et de persécution. Aujourd’hui, il y a une pression sociale souvent subtile mais insupportable étant donné les injustices qui conduisent à même des meurtres de chrétiens en différents cas de violence qui se sont produits dans diverse parties du pays. Les évêques des différentes Eglises ont saisi l’occasion pour remercier l’Eglise copte orthodoxe pour sa fidélité à la tradition qui remonte à l’évangéliste Marc et pour son engagement et son courage dans le maintien de l’intégrité de la foi. Eglises d’Orient et d’Occident se sont embrassées, dans la prière et dans l’amour: d’une part l’estime et la reconnaissance pour une foi défendue au cours des millénaires face aux erreurs doctrinales, aux persécutions et, d’autre part, la gratitude pour la prière, le soutien et la proximité au moment de l’épreuve et de la souffrance.

Par cette expérience de communion interecclésiale, la journée du mardi 4 septembre, les évêques ont visité deux monastères situés à quelque trois heures du Caire pour découvrir le patrimoine du monachisme copte, qui remonte au troisième siècle. C’est justement du style de vie monastique, si typique, que provenait le pape Shenouda III, très aimé de son peuple. «Toute l’expérience de ces jours entre les évêques a été celle d’une solidarité active» a affirmé Anba Thomas, collaborateur de l’administrateur de l’Eglise. «Les chrétiens d’Egypte ont senti l’unité des chrétiens du monde. Et l’Esprit vit en nous, démontrant que, si nous nous engageons et si nous avons confiance dans les autres, l’unité entre les Eglises est réellement possible». Il es apparu clairement que l’expérience de l’unité comme réalité spiritue prime toujours ses aspects institutionnel et théologique. En effet, l’aspect spirituel reste essentiel et, sans cet aspect, rien n’est possible.
En sortant du grand complexe de la cathédrale Saint-Marc et du patriarcat, on ne peut ne pas penser au proverbe arabe: «Celui qui boit l’eau du Nil retournera en Egypte». Et c’est précisément ce qu’a voulu exprimer Anba Bhakomios en prenant congé de Giancarlo Faletti, qui l’assurait de la prière des Focolari pour l’élection du nouveau pape copte:«nous vous inviterons, nous vous inviterons», a répondu l’administrateur de l’Eglise copte, confirmant que le lien né est réellement celui de frères et soeurs, membres de l’unique Eglise du Christ.
de Roberto Catalano
Sep 6, 2012 | Non classifié(e)

Ces dernières années, Hurgada, surla MerRouge, Luxor et les alentours d’Alexandrie ont accueilli les Mariapolis du Mouvement des Focolari en Egypte. Ce sont des lieux présentant des richesses artistiques et naturelles, symboles du peuple égyptien profondément religieux, ouvert, joyeux, hospitalier, doté d’un équilibre fondé sur une grande capacité de souffrir et de supporter l’adversité. Il l’a montré au monde par ce qui est arrivé depuis décembre 2011.
L’histoire de la spiritualité de l’unité en Egypte remonde à la fin des années ‘50 quand Marco Tecilla, le premier focolarino, débarque à Alexandrie pour rencontrer l’un des premiers franciscains qui avait connu le Mouvement, le père Nazareno Beghetto. A la fin des abbées ’60, les focolarines venues d’Algérie viennent en Egypte, pour quelques jours seulement; mais en ‘75, Aletta Salizzoni, une des premières focolarines, se rend sur la terre des pharaons, accompaggnée des époux Matta, du Liban, invités par les religieuses du Bon Pasteur. Après avoir participé à une Mariapoli dans ce pays, elles ont commencé une communauté focolarine.
Vers la fin des années, les “groupes de Parole de Vie” se répandent. Et c’est justement grâce à cette vie que, en 1980, un groupe de gen a partecipé à un congrès international à Rome. Rentrant dans leur patrie, elles ont demandé l’ouverture d’un focolare. Leur rêve devint réalité le 26 janvier 1981: Aletta arrive au Caire avec deux focolarines et trouve une maison à Shoubra. Le 13 octobre 1983 voit aussi l’ouverture d’un focolare masculin.
En 1982, le père Morcos Hakim est élu évêque de Sohag (Haute Egypte). Cela donnera vie à une communauté florissante de jeunes et adultes dans la ville et les villages aux alentours, qui accueillent et vivent la Parole de Vie dans sa totalité. Pendant ce temps, les voyages des focolarines et des focolarini se multiplient, dans différentes régions du pays. Des Mariapolis se déroulent au Caire et à Sohag. Quelques étudiants se mettent aussi à diffuser l’idéal de l’unité à Assiut et, observant cette floraison de vie inattendue, Monseigneur Morcos demande l’ouverture d’un focolare également dans le sud. En 1995, trois focolarines, au nombre desquelles figure la première focolarine égyptienne, s’établissent à Sohag. De là, par des voyages réguliers, elles transmettent à de nombreuses personnes la spiritualité du Mouvement à Minia, Luxor et Assouan. Au cours des années ’80, à Alexandrie, s’est formée une petite communauté autour de soeur Cecilia, une salésienne, groupe qui continue même après le départ de la religieuse, se rencontrant autour dela Parole et échangeant les expériences.

Si, dans l’entre-temps, toutes les expressions des Focolari se sont développées – nombreux sont, par exemple, les prêtres et les séminaristes qui adhèrent à la spiritualité de l’unité – ce sont les familles qui ont un impact sur le territoire et une visibilité appréciée. Autour d’un couple italo-libanais, s’est formé un groupe de couples, dont l’expérience conduira à la création d’un centre de formation de fiancés et de jeunes couples préparant à la vie matrimoniale et à la maternité et à la paternité responsables, ainsi que à l’accueil du don de la vie. Ce centre, encouragé parla Conférence épiscopale et par le patriarche Stephanos II, a été hébergé au sein même du siège du Patriarcat.
En Egypte, à l’heure actuelle, les Focolari présentent clairement un visage oecuménique: c’est une communauté composée de membres de l’Eglise catholique de différents rites orientaux et de l’Eglise copte orthodoxe. Nombreux sont ceux qui redécouvrent la beauté de leur Eglise et s’engagent en première ligne pour travailler pour la rendre toujours plus conforme au plan de Dieu. Le visage oecuménique montre que le dialogue de vie permet de dépasser les préjugés existant souvent depuis des siècles. On observe l’établissement de rapports nouveaux non seulement entre chrétiens (environ 10% de la population) mais aussi avec des musulmans et cela encourage et fonde l’espérance et donne la certitude de pouvoir construire un monde uni au delà de toute différence.
De notre envoyé Roberto Catalano
Sep 5, 2012 | Focolare Worldwide

Nous sommes le 4 Septembre, il est 14 heures : Après 20 heures d’autobus, nous sommes rentrés chez nous, à Castelli Romani (Italie), différents de lorsque nous sommes partis. Combien étions-nous ? 96 dans l’autobus, 20 venus en avion, et ensuite …combien nous sommes-nous retrouvés à Budapest ? 4 sont venus en voiture pour dépenser moins, d’autres en camping-car, il y avait ceux qui étaient dans le sous sol du « Sport Arena » pour différents services rendus en coulisses, le metteur en scène, le coordinateur de l’émission en direct sur internet, les jeunes des réseaux sociaux et beaucoup d’autres. Quelques centaines, en provenance de cette petite partie du monde. Le groupe est bien assorti, il provient du Genfest : varié par l’âge (il y a celui qui n’a pas encore 14 ans, la mascotte du groupe, et celui qui a plus de 30 ans et qui ne veut pas perdre cette occasion unique, aux extrémités d’un groupe central formé d’universitaires et de lycéens), différents au niveau de la foi (beaucoup de catholiques en particulier des pratiquants, d’autres à la recherche d’une expérience nouvelle, il y a aussi des agnostiques et des non croyants, et parmi nous, une religieuse et un prêtre.

Nous pouvons lire la chronique du Genfest sur différents media (voyez la quantité de revues de presse, l’explosion des réseaux sociaux, la rediffusion du direct), mais comment recueillir ce que cet évènement, qui n’avait plus eu lieu depuis 12 ans, a pu être pour chacun des participants ? Seul, le temps le dira, mais nous en avons eu un avant goût. A Budapest, avant de repartir, en face de « l’Eglise du Centre » à quelques mètres du Pont des Chaines, théâtre du plus grand flash mob de l’histoire jamais réalisé sur un pont (qui tremblait sous le poids des 12 mille qui exultaient !) ce groupe fouineur et typiquement italien s’est assis sur le pré sous les 35° de cet après midi hongrois, et a arrêté le temps.
L’on n’entendait plus le bruit du trafic, ni la voix des passants, on ne ressentait ni la chaleur ni la soif, mais seulement le fleuve de vie partagée par celui ou celle qui dépassant sa timidité, se levait pour dire à voix haute ce qui s’était passé au fond de lui ou d’elle. « J’ai eu le courage de me laisser blesser par la douleur de l’autre, sans passer outre » nous dit Tiziana, 22 ans, étudiante en économie, et François, qui n’a pas encore 18 ans : « Je suis venu en me décidant au dernier moment, pour faire quelque chose d’intéressant à la fin de l’été. Je ne me serais jamais attendu à un tel changement. Cela s’est produit quand j’ai ramassé une pomme qui m’a roulé sur les pieds, et que j’ai donnée avec un sourire à la fille qui était en face de moi. Ces jours-ci, j’ai seulement cherché à aimer celui qui était à côté de moi, et je ne me suis jamais senti aussi vif comme maintenant ». Anna elle, a 14 ans, et nous confie : « Cette année, j’étais un peu triste, en pensant à toutes ces amies auprès desquelles j’avais essayé de communiquer ce grand idéal, et qui, l’une après l’autre, sont allées ailleurs. Aussi, lorsque j’ai su qu’il y avait le Genfest, j’ai tout fait pour pouvoir y aller, et avec l’énergie reçue ces jours-ci, en voyant combien nous sommes, à croire que le monde uni est possible, je veux retourner chez moi en criant à tous que ce grand rêve est possible». Freddy, 18 ans : « Dans le groupe que je fréquente, nous sommes tous agnostiques, athées, non croyants. Mais pour nous, l’accueil de l’autre est fondamental. Ces jours-ci, nous avons fait ensemble cette expérience, de nous sentir tous frères, malgré les différences ».

Maintenant oui, nous pouvons partir, et le pari du Genfest a été gagné. Il y a un an, quand le voyage a été projeté, les jeunes leaders du groupe avaient dit : nous avons besoin d’une semaine, parce que pour nous, la chose fondamentale est de construire des rapports, des liens forts avec nos amis. C’est ainsi que ce voyage s’est construit, qui nous a vus passer par Vienne, pour une première étape, et rester à Budapest encore un jour et demi de plus pour découvrir les merveilles de cette ville. Les moments les plus forts ont été les deux jours passés au « Sport Arena », au Pont des Chaînes, et sur la place en face de la Cathédrale de Saint Etienne. « Dès que j’ai mis les pieds dans le « Sport Arena », il s’est passé quelque chose », nous dit Paul ; il y avait le concert du 31 Aout au soir, le langage de la musique qui unit les jeunes du monde entier, le besoin de s’éclater, de s’embrasser, de transmettre ses émotions. Mais l’émotion ensuite se transforme en vie (les expériences communiquées l’ont démontré), par des choix, par du courage. Le courage de retourner chez soi et d’être « Un Pont », un pont vivant pour quiconque nous rencontrerons.
Sep 4, 2012 | Non classifié(e)

Je m’appelle Sam et je viens de la Thaïlande.
Comme vous l’avez vu dans ces images, l’année dernière en octobre, mon pays a été frappé par une inondation. Les destructions ont été énormes et incalculables ; il faudra beaucoup de temps pour récupérer ce que nous avons perdu : maisons, usines, villages et villes ont été entièrement submergés pendant plusieurs mois, dans plusieurs parties du pays !
La chose extraordinaire est que cette terrible catastrophe a provoqué un grand sens de solidarité parmi le peuple thaïlandais ; un phénomène inattendu. Le pays sortait d’une longue période de combats politiques, parfois violents à cause des élections. Vous vous souvenez peut-être des fusillades avec les militaires et des morts dans les rues. Mais l’inondation nous a tous rassemblés.
Il y avait des personnes âgées comme des enfants ; certains avaient quitté leur maison n’emportant que les vêtements qu’ils avaient sur eux, ne pouvant rien emporter d’autres : certains étaient en état de choc, d’autres sérieusement malades : des scènes terribles !
Nous avons alors essayé d’apporter une aide matérielle, mais aussi de redonner du courage aux personnes démoralisées. Nous avons distribué des vivres et des jeux pour les enfants et nous avons joué avec eux. En somme, nous avons partagé leur désespoir.
Mais à ce moment-là, la chose la plus urgente était celle de sauver la ville de Bangkok, la capitale.

Les étudiants et beaucoup d’autres personnes se sont mobilisés pour renforcer les berges des canaux et des rivières et construire quelques barrières pour dévier l’eau qui arrivait. Nous sommes donc nous aussi allés remplir les sacs de sable qui étaient acheminés par de gros camions […] Arrivés sur le lieu où l’on préparait les sacs de sable, nous avons travaillé jour et nuit. Le sable était sale et sentait très mauvais : c’était une véritable course contrela montre. Lesgens venaient de tous les coins de la ville, à toutes les heures. Ce fut un travail exténuant et usant et il fallait sauter quelques repas et des heures de sommeil. L’Idéal du monde uni nous a soutenu. Nous avons construit et réparé les berges des canaux qui ont épargné Bangkok, la capitale mais le plus beau fut encore le rapport d’amitié et de fraternité qui s’est construit avec tout le monde et qui perdure. À la fin, l’inondation s’est arrêtée mais il est resté la joie de s’être donné pour construire un monde plus solidaire ; ce qui signifie parfois se salir les mains dans la boue ; mais le plus beau a été le bonheur de donner et d’aimer !
Sep 3, 2012 | Non classifié(e)
Sep 3, 2012 | Non classifié(e)
Sep 3, 2012 | Senza categoria

Il y a quelques dizaines d’années, les manifestations de jeunes avaient une valeur surtout pour eux-mêmes. Aujourd’hui, les jeunes peuvent faire des expériences internationales qui ont une réelle valeur. Par les réseaux sociaux, ils se rencontrent au nom d’idéaux communs. Dans ce contexte ; comment voyez-vous le rôle et le sens du Genfest ?
Douze ans après la dernière édition, ce Genfest était très attendu. Et les jeunes se sont donné un an de Genfest, du 1er mai 2012 au 1er mai 2013, pour signifier qu’il revêt deux aspects : la grande manifestation internationale et la continuité dans la vie quotidienne, qu’ils vivent aussi sur la toile.
Dans son message pour la journée des communications sociales de 2011, […] le pape fait une analyse lucide des potentialités et des limites des réseaux sociaux dans lesquels vivent les jeunes et invite les chrétiens à y être présents avec créativité, « parce que ce réseau fait partie intégrante de la vie humaine ». « Le web – dit le pape – contribue au développement de formes nouvelles et plus complexes de conscience intellectuelle et spirituelle, de conscience partagée ». Il souligne d’autre part que « le contact virtuel ne peut et ne doit remplacer le contact humain direct avec les personnes à tous les niveaux de notre vie ». Nous en sommes convaincus nous aussi […], les jeunes ont soif de relations authentiques, « globalisantes » dirais-je, qui englobent la personne tout entière. Ce n’est que dans un contact direct que l’on peut expérimenter pleinement la joie de la rencontre avec l’autre, le défi et la richesse de la diversité, la force d’un idéal partagé pour lequel se donner ensemble. Le Genfest est un moment où l’on peut voir déjà réalisées cette unité et cette fraternité en lesquelles les jeunes croient et pour lesquelles ils s’engagent.
Le mouvement des Focolari se place devant ce défi avec la conscience que le don que Dieu lui a donné, le charisme de l’unité, est plus que jamais en accord avec l’appel de l’humanité à vivre comme une seule famille, dans une interdépendance et une solidarité que cette nouvelle situation culturelle accélère et souligne […]. Ce Genfest – non seulement comme manifestation, mais aussi comme phénomène de partage que les jeunes ont commencé avec la préparation et qui se poursuit par des projets concrets – est un pas très important, une expérience qui nous donnera des idées précieuses. Et il est intéressant de continuer cette réflexion ensemble, jeunes et adultes.
Jusqu’à présent, les Genfest se sont toujours déroulés à Rome. Le choix d’un pays d’Europe centrale, de la ville de Budapest, contient-il un message particulier ?
Certainement, un message très fort ! Avant tout, pour le Mouvement, il s’agit vraiment d’une nouvelle phase, où l’on sent la nécessité de découvrir tous ensemble les richesses et les particularités que peut offrir chaque peuple, chaque pays, dans le concert global. […] La Hongrie et en particulier la ville de Budapest possèdent dans les gènes de leur histoire la recherche de l’unité dans la diversité : Budapest est une ville-pont par excellence. Je crois que c’est un lieu favorable pour lancer aujourd’hui un message de fraternité possible, tout en sauvegardant les richesses de chacun.
Le Genfest vient de se terminer, quel bilan pourriez-vous en faire ?
[…] Il me semble qu’une des caractéristiques de ce Genfest est d’avoir donné une nouvelle impulsion à une confiance réciproque et à une complémentarité entre générations qui a beaucoup de choses à nous apprendre. […] Je peux dire qu’il me laisse une grande joie et une grande espérance parce que j’ai vu l’authenticité et l’engagement concret de ces jeunes. Ils ont accueilli à bras ouverts l’invitation à viser haut, à se mettre du côté de Dieu et à apporter à la société leur contribution irremplaçable, risquant tout et commençant concrètement à aimer chaque prochain sans attendre. Leur passage joyeux et lumineux a transformé Budapest, beaucoup s’en sont aperçu et les ont remerciés en s’unissant à leur marche. Leur retour dans leurs pays d’origine apportera une nouvelle vague d’amour et de joie dans le monde.
Source : Tünde Lisztovszki/Magyar Kurír: http://www.magyarkurir.hu/node/41764
Sep 2, 2012 | Non classifié(e)

Comment s’est déroulé le programme de la deuxième journée du Genfest au Sport Arena ? Les interventions, les musiques et les chorégraphies, dans une grande variété de sons, couleurs et mouvements, ont filé la métaphore de la construction d’un pont. Le slogan « Let’s bridge », si souvent scandé ou échangé, a acquis une autre profondeur.
Fais tes calculs, c’est la première étape. Au milieu des conflits, comme le raconte Bassem, d’Égypte, dans son expériences suite aux événements de la place Tahrir ; de l’exclusion sociale, dont parle Plinio, du Brésil ; dans ces contextes de violence qui appellent… la vengeance… ou bien des choix possibles pour prendre la décision d’un engagement destiné à faire face aux situations difficiles.
Se salir les mains, creuser dans la boue, constitue la deuxième étape. C’est ce que peuvent dire littéralement les jeunes de Thaïlande quand ils racontent l’aide qu’ils ont apportée aux sinistrés des inondations dans leur pays. Un engagement qui consistait à aller personnellement se porter volontaires dans les situations les plus urgentes. C’est aussi ce que racontent, de façon différente, Ricardo, du Chili et les jeunes d’Indonésie et de Suède.
Troisième étape : planter les piles du pont, les fondations. C’est le moment de revivre l’expérience de Chiara Lubich, grâce à un monologue théâtralisé et à la synthèse d’une intervention qu’elle a faite à L’ONU. Le message est clair : le choix de Dieu qui est Amour et qui pousse à aimer. La Règle d’or, exprimée par les Écritures chrétiennes, dit ceci : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux » (Mt 7,12). Avec des nuances diverses, les textes sacrés des autres grandes religions le disent aussi. C’est ce que viennent confirmer les expériences des jeunes de l’Inde, des chrétiens et des hindous, de deux jeunes mariés de Suisse et de Nacho, un jeune Argentin, qui décide de laisser une prometteuse carrière de footballeur pour choisir de vivre à plein temps pour les autres. Des choix courageux, souvent à contre-courant, toujours porteurs de plénitude de vie.

La réalisation du pont est l’étape suivante, image de l’unité qui passe par des actions concrètes dans tous les domaines du quotidien. Sans oublier la clef de voûte qui permet à l’arche du pont de ne pas s’écrouler : aimer même dans la douleur. C’est ce qu’illustrent des jeunes Italiens engagés dans un centre d’accueil pour immigrés clandestins, apportant avec eux les images et la voix de leurs amis. Adhelard et Ariane, du Burundi, partagent aussi leur vie dans un camp d’anciens réfugiés, à la périphérie de Bujumbura. Kaye, des Philippines, donne sa dure expérience de séparation familiale. Ce sont des histoires qui n’ont pas eu jusqu’à présent de fin heureuse, mais qui, vécues dans l’amour, permettent d’expérimenter la plénitude de la vie, même dans des situations douloureuses.
Il se crée ainsi des bases solides qui permettent de traverser le pont, dernière étape de ce parcours imaginaire. Le pont permet une ouverture vers de nombreuses routes. Issa, chrétien de Nazareth, et Noura, musulmane de Jérusalem, le savent bien. Ils se rencontrent régulièrement, avec d’autres jeunes chrétiens, musulmans et juifs pour approfondir leur connaissance réciproque et prier pour la paix.
Nous avons déjà parlé de l’intervention de la présidente des Focolari, Maria Voce, et du lancement du Projet Monde Uni. Le soir, la joie des 12 000 jeunes est grande lorsqu’ils quittent le Sport Arena pour marcher jusqu’au pont des Chaînes, hautement symbolique. Après 30 secondes de silence, c’est le flash mob le plus international de l’histoire. Au signal, les jeunes s’échangent des foulards colorés sur lesquels chacun a écrit une phrase, son nom ou une consigne. Un nouveau signal et, dans un joyeux brouhaha, tous tendent le foulard au-dessus de leur tête pour laisser découvrir « le cadeau que Dieu a voulu me faire », comme l’exprime une jeune Italienne en larmes après avoir découvert le message reçu : « Dieu t’aime immensément ». Sur un autre foulard, on peut lire : « Aujourd’hui, on commence à vivre pour la paix ». « Let’s bridge » est recopié dans toutes les langues. « Le bracelet, signe du pacte, je ne le porte pas par conformisme, mais parce que je m’engage », dit un autre.
A voir leurs visages, c’est du sérieux. Budapest pourra écrire dans son histoire cette révolution insolite et non violente renouvelée ici.

Conclusion du Genfest le dimanche 2 septembre au matin, place Saint-Étienne, en centre ville, avec la messe pour les jeunes catholiques présidée par le cardinal Peter Erdő, archevêque de Budapest. Les jeunes appartenant à d’autres Églises se trouvent dans d’autres lieux de culte pour leur propres célébrations et un espace approprié est prévu pour les 160 musulmans, bouddhistes et hindous. A la fin, tous se rassemblent pour un moment de silence et de recueillement pour la paix : le Time out.
Prochain rendez-vous à Rio de Janeiro, aux JMJ 2013, et tous partent avec l’engagement à construire des relations de fraternité entre les personnes et les groupes, dans les 104 pays d’où venaient les participants. De Budapest au monde entier !
Sep 1, 2012 | Non classifié(e)
Lire le texte intégral – Maria Voce
Sep 1, 2012 | Non classifié(e)

L’intense journée d’hier, 31 août, a commencé au Parlement hongrois, où a été accueillie une délégation internationale des jeunes présents au Genfest ; suivie dans l’après-midi par une grande fête sur l’esplanade de Sport Arena, l’ouverture d’une « Expo de l’Est européen », performances et activités sportives et interviews transmises en direct. Le soir un joyeux concert nocturne avec de jeunes artistes provenant des cinq continents ; concert précédé des salutations du maire de Budapest Tarlos Istvan, du président de la Conférence Générale de l’Unesco M. Katalin Bogyay.
Benoît XVI a envoyé un message avec ses « chaleureuses salutations à tous les jeunes ». En se référant au titre du Genfest « Let’s bridge » et aux ponts sur le Danube détruits durant la seconde guerre mondiale, le pape affirme que « des cendres de ce terrible conflit est née la détermination de construire la paix sur des fondements durables, une détermination qui allait être l’inspiration à la base de la fondation du Mouvement des Focolari ». Il souhaite que « cette belle ville soit un signe d’espérance pour inciter tous les jeunes présents à tendre la main de l’amitié à ceux qui viennent d’autres contextes et cultures ‟ afin de donner forme à la cité terrestre dans l’unité et dans la paix, en en faisant dans une certaine mesure une anticipation et une préfiguration de la cité indivise de Dieu” (Caritas in Veritate,7) ».
Aujourd’hui 1er septembre : présentation des différentes délégations nationales et la première partie du ‘’Let’s bridge’’, métaphore de la construction d’un pont dans ses différentes phases. Se sont alterné réflexions et témoignages des jeunes de différentes parties du monde, engagés à réaliser la fraternité universelle.
Un moment solennel : le lancement officiel du United World Project et l’adhésion personnelle et collective des jeunes qui veulent s’engager pour de bon. Le projet a pour but de mettre en évidence et de promouvoir la fraternité mise en actes par des personnes, des groupes et des pays, en mettant en place un Observatoire international permanent reconnu par l’ONU.
C’est à ces jeunes que s’adresse Maria Voce, dans l’après-midi, en leur lançant un défi : « Regardez en haut. Regardez loin, c’est là que vous trouverez le point d’appui sûr. Regardez l’amour qui est Dieu. Lui, c’est le seul qui ne vous décevra pas… Mettez-vous de son côté, en cherchant à voir les choses et le monde avec ses yeux, et vous serez des piliers solides de ponts nouveaux sur lesquels vous cheminerez en sécurité, heureux, et beaucoup d’autres vous suivront. »
L’intense écoute des jeunes semblait approuver chacune de ses paroles.

« Ensuite n’ayez pas peur ! – continue la présidente. Soyez vous-mêmes et entrez personnellement dans la société en mettant à la disposition des petits et des grands, votre personne, votre compétence et vos talents. Votre contribution est unique, unique, différente de celle des adultes… Vous êtes appelés maintenant à vous dépenser pour quelque chose d’immense, laissant derrière vous quelque chose d’immortel. »
A ce point, Maria Voce se fait pressante : « Il faut pour cela passer tout de suite à l’action… Commencez donc par aimer concrètement. Le premier pas n’est pas celui des grandes actions, mais celui de petits actes d’amour qui font que la vie est belle et grande ; ils ont le pouvoir de changer le monde et d’avoir une incidence sur la société… Ne laissez pas les ponts construits aujourd’hui s’abîmer. Le premier pont a vraiment été construit entre vous tous… Vous avez édifié ensemble un morceau du monde uni et chacun porte maintenant en lui la force de cette expérience. Ainsi peut partir de ce Sport Arene une unique flamme d’amour. »
Elle conclut en rappelant une phrase de la fondatrice, Chiara Lubich : « Il faut dans le monde un supplément d’âme, un supplément d’amour. C’est cela que nous devons porter ! ». Et elle leur souhaite : « Courage alors ! Tous unis dans cette belle aventure ! ».
Le soir, un grand et symbolique ‘’Flashmob’’ – en direct streaming et multiplié dans de nombreuses parties du monde – sur le Pont des Chaines sur le Danube historique, pour montrer l’engagement des ‘’Jeunes pour un monde Uni’’ à construire des ponts entre les hommes, les pays, les religions et les cultures.
Lire le texte intégral – Maria Voce
Message de Benoît XVI
Sep 1, 2012 | Non classifié(e)

Le Mouvement des Focolari s’arrête aussi un instant pour se souvenir avec gratitude du Cardinal Carlo Maria Martini, remerciant Dieu d’avoir donné en sa personne un grand témoignage à l’Eglise et à l’humanité. Nous voulons considérer comme un trésor son amour extraordinaire pour la Parole de Dieu ainsi que sa capacité et son investisseent dans le dialogue avec la culture contemporaine. Deux perles qu’il faudrait pouvoir reccueillir pour les nouvelles générations, alors que nous nous apprêtons à donner le départ au Genfest, avec les 12 000 jeunes des cinq continents, arrivés à Budapest.
Août 31, 2012 | Non classifié(e), Parole di vie
« Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie éternelle. »
À qui s’adressent les paroles de Jésus ? À nous, à tous les assoiffés de ce monde, conscients de leur aridité spirituelle et qui ressentent encore la morsure de la soif ; mais aussi à ceux qui ne ressentent même plus le besoin de s’abreuver à la source de la vraie vie et des grandes valeurs humaines.
Au fond, c’est à nous, hommes et femmes d’aujourd’hui, que Jésus adresse son invitation nous révélant où trouver la réponse à nos questions et la pleine satisfaction de nos désirs.
Puisons donc à ses Paroles, laissons-nous pénétrer par leur message.
Comment ?
En ré-évangélisant notre vie, en la confrontant avec ses Paroles, en essayant de penser avec l’esprit de Jésus et d’aimer avec son cœur. Alors, chaque instant est une goutte de cette eau vive que nous buvons.
Chaque geste d’amour envers notre prochain est une gorgée de cette eau. Oui, car cette eau vive si précieuse jaillit dans notre cœur chaque fois que nous l’ouvrons à l’amour envers les autres. Cette source – qui vient de Dieu – jaillit en nous dans la mesure où sa veine profonde sert à désaltérer les autres au moyen de gestes d’amour petits ou grands.
« Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie éternelle. »
Pour ne pas souffrir de la soif, donnons, nous aussi, l’eau vive que nous puisons en nous-mêmes et qui vient de Lui.
Il suffira parfois d’une parole, ou même juste d’un sourire, d’un simple geste de solidarité, pour nous redonner un sentiment de plénitude, de paix profonde, un jaillissement de joie. Et si nous continuons à donner, cette fontaine de paix et de vie prodiguera une eau toujours plus abondante, sans jamais se tarir.
Et Jésus nous a révélé un autre secret, une sorte de puits sans fond où nous pouvons puiser.
Lorsque deux ou trois sont réunis en son nom, en s’aimant du même amour dont il nous a aimés, il est là au milieu d’eux[3]. C’est alors que nous nous sentons libres, ‘un’, remplis de lumière et que des fleuves d’eau vive jaillissent de notre coeur[4]. C’est la promesse de Jésus qui se réalise, car c’est de Lui-même, présent au milieu de nous, que jaillit l’eau qui désaltère pour l’éternité.
Chiara LUBICH
Fondatrice du Mouvement des Focolari (1920-2008)
[1] PdeVie publiée en 2002
[2] Dans la tradition d’autres confessions chrétiennes, on dirait plutôt : « …les semences déposées en nous par l’Esprit saint ».
Août 31, 2012 | Non classifié(e)
Août 31, 2012 | Focolare Worldwide

Après un an de préparatifs et de grande attente, le coup d’envoi du Genfest 2012 à Budapest a été donné!
L’ambiance dans les rues de la capitale hongroise est à la fête et aux amis qui se retrouvent enfin en direct et non plus en réseau.
Le matin du 31 août, avec la présidente Maria Voce, une délégation internationale de jeunes du Mouvement des Focolari a été accueillie au Parlement hongrois. Le Ministre des Affaires étrangères, Martonyi Jànos, a adressé un message de bienvenue, dans lequel il a souligné que: « Les défis sont mondiaux et les réponses universelles, liées aux valeurs universelles ». Il ajoute que: « à la culture de la haine, il faut répondre par la culture de l’amour ». Il a remercié les Jeunes Pour un Monde Uni « qui ont porté, ici, cette extraordinaire initiative. A travers leur amour, nous redécouvrons le notre ».
Dans l’après-midi d’hier, a eu lieu l’inauguration de « l’espace de la fraternité », dans un jardin public de la capitale que les jeunes ont voulu et réalisé avec la collaboration de la municipalité de Budapest. « Nous voulons donner de l’espoir à notre ville », a dit Rita, hongroise de 25 ans, devant les autorités et une foule colorée de plusieurs centaines de jeunes présents à l’inauguration.

Gergő Jedlicsita est architecte. Il a presque trente ans et c’est lui qui a réalisé le projet de cet espace dans le cœur du movida jeune de Budapest. Il s’agit de cinq blocs de marbre ivoire, rectangulaires, de différentes tailles, installés sur une plateforme dans un angle du parc. Ils représentent les cinq continents. Sur chaque face est sculptée la règle d’or – faire aux autres ce que nous voudrions qu’il nous soit fait – dans les principales langues de la planète, y compris en braille. Un signe tangible qui veut rappeler le message qui, du Genfest 2012, partira par le monde entier.
Le musical « Streetlight » du groupe international Gen Rosso, avec la présence de plus de 4.000 personnes, a conclu la journée. Se sont produits sur scène, avec les artistes, 120 adolescents hongrois qui ont réalisé avec eux un workshop de deux jours.
104 pays des cinq continents sont représentés, d’où se distingue le groupe des 250 jeunes du Moyen-Orient. Nombreux sont les chrétiens de différentes Eglises. Une centaine de jeunes environ appartiennent à d’autres religions et la présence de jeunes sans option religieuse est conséquente.
Août 30, 2012 | Focolare Worldwide
Comment se relier :
A quelques heures de l’événement attendu, on nous demande du monde entier comment faire pour suivre le Genfest en direct.
Voici quelques indications utiles :
Internet : http://www.genfest.org/live
Sur internet il sera possible de suivre en direct le programme au Sport Arena sur huit canaux (international, hongrois, anglais, français, espagnol, portugais, arabe et italien), avec les horaires suivants :
* vendredi 31 août de 19h30 à 22h00 ;
* samedi 1er septembre de 10h30 à 12h30 et de 15h30 à 17h00 ; le ‘’ flashmob ‘’ au Pont des chaines entre 21h00 et 22h00.
Médias sociaux
En plus des 14.000 participants, est prévue l’utilisation des canaux officiels du Genfest 2012 sur Facebook, Twitter, Youtube et Vimeo.




Transmissions dans le monde
Les transmissions seront en audio international, c’est-à-dire dans les diverses langues utilisées durant l’événement (l’italien, le hongrois et l’anglais).
1/9/2012 -10h00 en différé ‘’Ouverture du Genfest 2012’’ (synthèses du jour précédent) ;
– 10h30 en direct de Sport Arena ;
– 15h30 en direct de Sport Arena ;
– 17h30 en différé ‘’ Concert Genfest 2012’’ (programme du jour précédent).
Paramètres de réception
Pour connaître les paramètres de réception des diverses aires géographiques dans le monde :
http://dunaworld.hu/eng/reception.html
Pour l’Italie, Telepace transmettra la plus grande partie du programme.
Et vendredi 31 août, TV2000 donnera une place au Genfest durant l’émission ‘’Dans le cœur des jeunes’’, de 17h00 à 18h00.
Rendez-vous alors très bientôt, tous à Sport Arena de Budapest !
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The Genfest 2012 project has been funded with support from the European Commission.
This communication reflects the views only of the author, and the Commission cannot be held responsible for any use which may be made of the information contained therein.
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Août 29, 2012 | Focolare Worldwide

Vidéo (italienne) de Chiara Lubich au Genfest 1990
Quel est votre rôle, Jeunes Pour un Monde Uni ? […] Vous voulez partager les aspirations et les combats de votre génération, afin que triomphent les grandes valeurs qu’elle défend : la liberté, les droits de l’homme, la démocratie, l’égalité… Vous êtes fermement décidés à apporter aussi votre contribution concrète aux divers problèmes, en soutenant ou en suscitant de nouvelles initiatives et des micro-réalisations. Vous témoignez ainsi aux adultes de ce que vous serez capables de faire, à vaste échelle, lorsque vous posséderez les instruments, la compétence, l’expérience et la maturité nécessaires. […] Vous pouvez donner ce qu’il y a de plus important : vous pouvez offrir un idéal à ceux qui travaillent sur cet immense chantier qu’est notre planète, […] rassasier la faim de sacré et de spirituel que chacun porte au fond de son cœur. Comment faire ? Nous savons que Dieu, pur esprit, est Amour. L’amour est donc l’élément spirituel dont le monde a le plus besoin : c’est cet amour que Dieu a apporté sur la terre en se faisant homme. Imaginons de voir défiler devant nos yeux quelques scènes symptomatiques de notre monde actuel. Observons la situation des pays d’Europe de l’Est, où de grands changements se sont produits. On voit des gens exulter de joie parce qu’ils ont retrouvé la liberté. D’autres, au contraire, ont peur et sont déçus, abattus, parce qu’ils ont vu s’écrouler les idéaux auxquels ils croyaient. On lit sur les visages des menaces de revanche, de vengeance, voire de haine. Nous nous demandons alors : que leur dirait Jésus, s’il apparaissait au milieu d’eux ? Nous en sommes sûrs : tout comme il y a deux mille ans, il leur parlerait d’amour. « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (cf. Jn 15,12) : voilà ce qu’il leur dirait. On ne peut construire un avenir solide qu’en étant ensemble, unis par la concorde et le pardon. Transportons-nous maintenant, en imagination, dans d’autres lieux, par exemple en Amérique latine. D’un côté, des gratte-ciel, sortes de cathédrales érigées par notre époque au dieu consommation ; de l’autre, des baraques, des mocambos, des favelas, un océan de misère physique et morale, où sévissent toutes sortes de maladies. Que dirait Jésus, face à ce spectacle désolant ? Il dirait : « Je vous avais dit de vous aimer. Vous ne l’avez pas fait, et voilà les conséquences. » Et si d’autres tableaux s’offraient à notre vue, comme dans un collage, on apercevrait des villes, connues comme les plus riches au monde, et d’autres, possédant les techniques les plus avancées, et des lieux désertiques où des hommes, des femmes et des enfants meurent de faim. Que dirait Jésus, s’il apparaissait au beau milieu de tout cela ? « Aimez-vous. » Ou bien, si nous pouvions voir les images des luttes raciales, avec leur lot de tragédies et de violations des droits de l’homme… ou ces interminables conflits qui frappent le Moyen-Orient, détruisent les maisons, blessent et tuent par une pluie incessante de bombes et d’autres engins de mort ?… Là encore, demandons-nous : que dirait Jésus, face à tant de situations dramatiques ? « Je vous l’avais dit, de vous aimer. Aimez-vous comme je vous ai aimés. » Oui, c’est ce que dirait Jésus, face à des maux aussi graves, dont souffre notre monde aujourd’hui. Mais sa parole n’est pas destinée à nous faire regretter ce qui n’a pas été fait dans le passé. Il nous la répète réellement aujourd’hui. Il est mort, mais il est ressuscité et, comme il l’a promis, il est avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Les paroles qu’il nous dit sont donc d’une importance capitale. Ces mots, « Aimez-vous comme je vous ai aimés », sont la clef pour résoudre tous les problèmes. Ils sont la réponse fondamentale à tous les maux dont l’homme souffre. […] Ils sont très exigeants, mais ils ont le pouvoir de changer le monde. […] C’est donc un amour qui engage notre vie. Ce que Jésus nous demande, c’est d’aimer nos frères en étant prêts à donner notre vie pour eux. Il ne se satisfait pas de notre amitié ou de nos bons sentiments envers les autres. Il ne se satisfait pas d’une vague philanthropie, ni d’une simple solidarité. L’amour qu’il exige ne se limite pas à la non-violence. Cet amour est un principe actif, extrêmement actif. Il nous demande de ne plus vivre pour nous-mêmes, mais pour les autres. Cela exige des sacrifices, des efforts. Cela exige de nous une transformation. Que nous ne soyons plus des êtres pusillanimes et égoïstes, qui ne voient que leur intérêt personnel et leurs petites affaires, mais de petits héros au quotidien, des êtres qui, jour après jour, se mettent au service de leurs frères et sont prêts à donner leur vie pour eux. […] Allez de l’avant, sans hésitation. La jeunesse ne connaît pas les demi-mesures, elle est généreuse. Mettez à profit cette jeunesse qui est la vôtre. Allez de l’avant, vous, chrétiens qui croyez au Christ. Allez de l’avant, vous qui avez une autre religion, et qui vous appuyez sur des principes nobles. Allez de l’avant, vous qui vous réclamez d’une autre culture. Vous ne connaissez peut-être pas Dieu, et cependant vous sentez en vous l’exigence de mettre tous vos efforts à réaliser l’idéal d’un monde uni. Tous, main dans la main, soyez-en sûrs : la victoire vous appartient. Chiara Lubich
Août 28, 2012 | Non classifié(e)

Qui a eu le privilège de connaître Valeria Ronchetti (Vale), peut parler de l’extraordinaire force d’esprit de cette femme exceptionnelle. Exceptionnelles, le sont – cependant de façon très diverses – toutes les premières focolarine qui ont commencé, à côté de Chiara Lubich ‘’l’aventure de l’unité’’ comme elles aimaient définir l’idéal qui les avaient séduites : faire du monde une famille ; contribuer à réaliser la prière de Jésus : ‘ « Que tous soient un (Jn 17, 21) ».
« Il est impossible de synthétiser la richesse, la variété de la vie de Vale qui l’a vue actrice aux côtés de Chiara, dans de nombreuses zones de l’Europe et des autres continents, ainsi que dans les domaines les plus variés du Mouvement » écrit Maria Voce dans son message envoyé aux Focolari du monde entier pour annoncer la disparition de Valeria Ronchetti.
Nous l’avons vue se prodiguer pour le développement de la branche des religieuses qui adhèrent à la Spiritualité de l’Unité ; pour la communion entre les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles ; dans le monde de l’art et dans celui du sport et des médias… pour n’en citer que quelques-uns.
« Vale a raconté souvent son histoire en diverses circonstances. On recueillera tout, avec les nouvelles et les témoignages, afin de pouvoir écrire sa biographie », écrit encore la présidente. C’est vraiment lorsqu‘elle racontait son histoire, en particulier sa rencontre avec Chiara Lubich, que celui qui l’a écoutée, ne pourra jamais oublier sa façon de saluer : ‘’Lumière et flamme’’ ! Cela en référence à la forte découverte qu’elle avait faite – tandis que la seconde guerre faisait rage – : « Dieu est Amour et nous aime immensément. »
« Nous avons préparé un profil – nous communique encore la présidente – qui sera lu durant la célébration de ses funérailles, à laquelle vous pouvez tous vous unir par internet. »
Et comme ces jeunes le rêvaient au milieu des décombres de la guerre, Vale reposera avec ceux du premier groupe ‘’déjà arrivés’’, dans le cimetière de Rocca di Papa, dans une tombe sur laquelle est gravée une phrase de l’Evangile : « Nous, nous avons cru à l’Amour (1Jn 4, 16), pour témoigner ensemble leur foi dans l’amour de Dieu.
« Sont arrivées du monde entier de nombreuses lettres – écrit Maria Voce – de nombreuses personnes qui partagent ce que la rencontre avec elle a réalisé dans leur vie. C’est un chœur de remerciements à Dieu ! »
« Avec une immense gratitude –conclut la présidente dans son message – nous offrons les prières et les messes à l’intention de Vale, certains que de là-Haut elle continuera à nous aider à maintenir allumée dans nos cœur la flamme de l’Idéal et à porter sa lumière dans le monde.
Août 28, 2012 | Non classifié(e)

Mon premier contact avec le père Andrea Balbo et un autre frère franciscain de l’ordre des Frères Mineurs a été sur les escaliers de S. Giovanni in Laterano (St Jean de Latran) à Rome, en 1953 : une rencontre spontanée, idéale avec l’invitation à la rencontre estivale du Mouvement des Focolari. Je ne sais pas quand il a pu arriver là-haut sur les Dolomites, mais au retour étions avec beaucoup d’entre nous, dans le même train pour Rome. En se rendant dans son compartiment, Chiara lui a donné le nom de p. Novo.
Je me souviens ensuite, en 1954, comme ses paroles ont été décisives pour la participation de Chiara – elle vivait alors des épreuves spirituelles et physiques – à l’ordination sacerdotale de Pascale Foresi à Trente.
Plus tard, les supérieurs de l’ordre ont envoyé p. Novo en Terre Sainte et ce fut vraiment par amour pour lui qu’en 1956, Chiara s’y rendit. Nous étions un petit groupe : Mons. Pavel Hnilica (p. Maria), p. Angelo Beghetto (Nazareno), don Pascale Foresi, Guido Mirti (Cengia), Aletta et moi. La Terre Sainte était alors pour la plus grande partie, territoire palestinien. Avec une grande compétence, le père nous a accompagnés sur les lieux de Jésus : Jérusalem, Bétania, Bethléem, Emmaüs, Jéricho, sur la mer Morte…
Après une semaine, au départ de Beyrouth – où le père nous avait accompagnés – en le voyant avec les larmes aux yeux, Chiara se tourne vers moi et me dit : ‘’vous resterez ?’’
Et nous sommes restés en Terre Sainte encore quelques mois, donnant l’Idéal aux pères franciscains et à leurs connaissances.
Ces années-là, le Mouvement étant encore sous étude de l’Eglise, l’évêque Gawlina, p. Maria, p. Nazareno et p. Novo ont donné vie à la Ligue du Corps Mystique, et sous cette apparence le Mouvement a pu continuer à développer ses propres activités.
Des années particulièrement difficiles ont suivi pour nos prêtres et nos religieux.
Je me souviens encore qu’après le Concile Vatican II, p. Novo a travaillé comme archiviste pendant trois ans avec le Cardinal König au secrétariat pour les non-croyants qui venait d’être institué par Paul VI (maintenant Conseil Pontifical pour la Culture).
En 1962 il y a eu une première approbation (du Mouvement), mais c’est seulement suite aux colloques entre Chiara et Paul VI et ensuite Jean-Paul II que le Mouvement des Focolari ou Œuvre de Marie a pu acquérir sa vraie physionomie. En 1990 Chiara a déclaré que l’Œuvre de Marie était accomplie et Marie contient toutes les vocations.
C’est le charisme de l’unité, tout évangélique, auquel sentent d’adhérer aussi des personnes qui suivent des charismes anciens et actuels. L’Œuvre de Marie veut être une ‘’autre Marie’’ qui met Jésus en lumière et en Lui chaque expression particulière que les saints ont mis en relief, soulignant les différentes beautés de l’Eglise corps du Christ.
Durant ce temps sont nées les diverses branches du Mouvement : focolarine/i, volontaires, prêtres et religieux/es liées au Mouvement de différentes façons, mais toutes porteuses du charisme de l’unité.
En 1980, laissé libre par ses supérieurs pour se consacrer aux religieux du Mouvement, p. Novo put en suivre plus concrètement les développements, avec une école de formation au charisme pour l’unité pour les religieux dans la Cité-Pilote de Loppiano, la promotion des rencontres d’été, la constitution des secrétariats de zone, où les religieux étaient présents dans les différentes zones du Mouvement dans le monde.
Grande était l’amitié de p. Novo avec don Silvano Cola, responsable des prêtres diocésains du Mouvement.
Lorsqu’est née l’Ecole Abba, avec l’évêque Klaus Hemmerle, Chiara invita aussi différents religieux à en faire partie portant la richesse de leurs charismes : p. Jesus Castellano carmélitain, p. Fabio Ciardi de l’OMI et tout d’abord p. Novo, franciscain.
P. Novo est resté au Centre des religieux, fidèle à l’Idéal, tant que sa santé le lui a permis. Il avait un rapport personnel avec Chiara, aussi comme son confesseur. Dans les moments difficiles de longues épreuves, il l’a suivie avec une exceptionnelle disponibilité. C’est lui aussi qui lui a donné le sacrement des malade à la Policlinique Gemmelli.
Maintenant au Paradis nous l’imaginons accueilli, non seulement par la Trinité, mais aussi par Marie, comme constructeur de son Œuvre et par Chiara, par Foco, par p. Maria, par p. Nazareno, par p. Massimei, par p. Savastano, par p. Cik, par p. Leonardi composant le premier Centre des religieux, mais aussi par tant de focolarini, de focolarine et d’autres encore qui ont bénéficié de ses conseils.
Nous remercions p. Novo, pour sa fidélité à l’Œuvre. Ces derniers temps, il désirait revenir au Centre et maintenant il repose à Rocca di Papa dans la tombe commune qui porte l’inscription ‘’Nous, nous avons cru à l’Amour’’.
Août 28, 2012 | Focolare Worldwide
Août 27, 2012 | Non classifié(e)

A quelques heures du début du Genfest, l’attente est grande. Cette année, c’est la dixième édition de la manifestation née en 1973 à Loppiano (Italie) à partir d’une intuition prophétique de Chiara Lubich(1920 – 2008). Aux nouvelles générations, présentes dès les débuts du mouvement des Focolari, Chiara a consigné son « rêve » d’un monde uni sans réserve: « J’ai toujours eu une grande confiance dans les jeunes – disait-elle – ils sont le futur du monde! Ils sont faits pour de grands idéaux et ils savent les suivre avec radicalité. La découverte d’un Evangile, qui devient vie et qui actualise ce qu’il promet, est ce qui les attire le plus. C’est l’ideal d’un monde uni qui les fascine».
Les jeunes des Focolari travaillent depuis plus d’un an, avec les adultes du Mouvement, dans une communion d’idées et d’expériences professionnelles. Sont impliqués 3.000 volontaires et 600 entre acteurs, techniciens et autres provenant du monde entier. Nous vous en faisons connaître quelques-uns.
Ark des Philippines: «Je suis infirmière et je n’ai pas l’expérience d’un professionnel qui organise les grands évènements. Cependant le fait de chercher à vivre l’Evangile m’aide à saisir chaque moment, positif ou négatif, comme une opportunité pour aimer et construire des rapports de fraternité avec celui qui est à côté de moi».
« Je travaille dans la commission qui s’occupe de la production générale – dit Luca, italien, étudiant en optométrie – savoir pardonner quand c’est nécessaire et réussir à maintenir l’aiguille de notre boussole toujours fixée vers le haut, est extraordinaire».
Zsolt, hongrois et économiste, responsable d’un des logements où seront hébergés les jeunes, ne retient pas son enthousiasme: « Je ne vois pas l’heure de donner un coup de main au bar, pendant les répétitions générales! »
Et puis Lisa, de l’Autriche, qui chantera un des 21 chants, composés par les jeunes des Focolari de différents pays du monde vainqueurs du concours du Genfest; Andrea, italien et journaliste, qui sera un des trois présentateurs du Genfest; Rafael, 27 ans, pigiste, qui depuis plus d’un an a quitté le Brésil et son travail pour se consacrer complètement à la préparation de cet évènement dont il est co-responsable dans le secteur de la « communication ».
Maru, argentine, nous confie: « En faisant ce travail – elle s’occupe de la page du Genfest sur Face book en espagnol – j’ai découvert que, non seulement le monde uni pourra se réaliser à Budapest, mais que l’on commence, durant la préparation, à le vivre avec l’équipe de travail ».
Et encore Adélard burundaise, qui jouera dans l’orchestre avec 16 autres jeunes et Pelusa argentin, un des 4 musiciens du groupe “Anima Uno” (« Un seul coeur »). Et on ne s’arrêterait plus…
Fabricio, péruvien et ingénieur civile exprime l’expérience de tous: “Nous avons fortement à coeur que la fraternité universelle n’est pas une utopie, c’est un style de vie auquel nous avons adhéré et que nous voulons porter de l’avant dans les petits actes concrets jusqu’aux grandes manifestations. Nous sommes conscients d’être jeunes et nous n’avons pas beaucoup de possibilités individuellement, mais nous essayons de faire de notre mieux. Nous sommes déjà en route! ».
Ils sont nombreux les fan (entre 18 et 24 ans) qui sont branchés sur les canaux officiels de l’évènement, sur les réseaux sociaux, dans les différentes langues. Le nombre de personnes atteintes est d’environ 76.000 chaque semaine.
Pour suivre l’évènement sur Twitter, l’hashtag est: #genfest.
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The Genfest 2012 project has been funded with support from the European Commission.
This communication reflects the views only of the author, and the Commission cannot be held responsible for any use which may be made of the information contained therein.
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Août 23, 2012 | Non classifié(e)
Août 22, 2012 | Senza categoria
Celebration with the Focolare Community
Août 22, 2012 | Non classifié(e)

Fatima, 19 août. C’est le grand moment de la visite de Maria Voce et Giancarlo Faletti au Portugal : la rencontre avec les membres des Focolari, en provenance de tous les coins du Portugal, y compris les îles les plus lointaines. Une journée reportée de huit mois, donc très attendue. Une vraie fête dans l’atmosphère d’« exultation » qui a accompagné chaque jour intense de cette visite.
“Je suis venue à Fatima pour confier le Mouvement des Focolari à Marie, avec vous tous”, révèle la présidente. Peu de personnes savent que le Mouvement des Focolari a été reconnu par l’Église catholique aussi sous le nom d’« Œuvre de Marie », de par sa nature laïque et “mariale”. Le lien avec la mère de Jésus est par conséquent très fort, comme il l’est pour ce peuple et pour chaque Portugais. Un lien qui fait l’identité même des Portugais et qui va au-delà des convictions religieuses ou laïques ; qui imprègne la musique, la culture, l’art, l’architecture, leur façon de s’exprimer, d’être. Des personnes qui s’engagent, avec discrétion, sobriété et harmonie. Le rapport ancestral du peuple portugais avec “Nossa Senhora” (Notre Dame) impressionne. En 1646 déjà, le roi Dom João IV a offert sa couronne à la Vierge Immaculée, lui confiant son peuple et la proclamant “Rainha de Portugal” (Reine du Portugal). Dès lors, plus aucun roi n’a voulu endosser la couronne, qu’Elle seule continue à porter.
Dans la matinée, après un joyeux dialogue avec 140 Gen3 engagés avec les adultes à vivre pour un monde plus uni, Maria Voce et Giancarlo Faletti sont accueillis, dans l’Auditoire Paul VI, par le chant d’un chœur intergénérationnel et par 1800 membres du Mouvement, animateurs d’environ 25 000 personnes qui se sentent, en quelque sorte, membres de la grande famille des Focolari dans ce pays.
Dans un climat grandissant de joie, les différentes communautés disséminées sur tout le territoire se présentent et racontent des témoignages et des initiatives entreprises pour aider, en ce moment de crise, ceux qui sont dans le besoin. Une vraie leçon d’Évangile vécu. Maria Voce s’exclame : “Il me semble voir de nombreuses lumières, de nombreux feux allumés disséminés partout, qui illuminent et réchauffent qui est proche de vous”. Puis, un moment solennel : sur le grand écran défilent les visages de nombreux membres du Mouvement (adultes, prêtre, religieuses, jeunes) qui ont déjà terminé leur voyage terrestre et qui continuent à témoigner, avec leur vie, que la Spiritualité de l’unité est un nouveau chemin de sainteté.
Ensuite, arrive le moment du dialogue. Miguel (9 ans) demande à Maria Voce ce qu’elle a pensé lorsqu’elle est devenue présidente. “Il me semblait – répond-elle avec simplicité – que Jésus me demandait : est-ce que tu m’aimes ? Tu veux m’aider à poursuivre l’Œuvre de Chiara ? Si tu m’aides, Je t’aide ! Toi, à ma place, qu’aurais-tu répondu ? Mais nous le faisons ensemble !” En réponse, les Gen4 filles et garçons lui remettent leurs économies destinées aux enfants les plus pauvres du monde.
Suivent les questions des jeunes et des adultes : sur la signification de la douleur, sur la contribution à donner dans les communautés paroissiales, sur comment harmoniser les différents engagements au travail, dans le Mouvement et dans la famille. Fort est le désir d’imiter Marie, de mener une vie plus sobre, de découvrir sa propre vocation. On parle aussi de l’inculturation et du rôle du Portugal dans le contexte européen et, en particulier, sur quelle peut être la contribution spécifique du Mouvement. La présence massive et l’engagement des jeunes fait dire à Maria Voce : “Le Portugal peut dire que les jeunes sont là ! Et, ensuite, on sent ici une présence particulière de Marie que vous pouvez témoigner comme personne”.
Dans l’après-midi, une spectaculaire “comédie musicale” a été interprétée par petits et grands. La trame livre un aperçu de l’histoire du Portugal et de l’arrivée – dans les années 60 – du Mouvement. Les principaux éléments de la culture lusitanienne sont présents : la sacralité du fado, les chœurs de l’Alentejo (région au centre-sud), les danses populaires colorées des différentes régions et des îles, chorégraphies modernes, chansons des jeunes. Les images sur l’écran géant accompagnent le récit captivant.
La journée intense est passée en un clin d’œil. Tous partent de Fatima avec le désir d’amener partout l’« exultation » expérimentée, le feu de l’amour évangélique qui brûle dans le cœur de chacun.
De l’envoyé Gustavo Clariá
Août 21, 2012 | Non classifié(e)
« Nous voulons aujourd’hui, sincèrement, vous assurer de notre proximité et amitié, ainsi que renouveler notre engagement pour la diffusion d’une culture de la paix. » C’est un extrait du message qu’environ 300 Juniors pour un Monde Uni du Mouvement des Focolari ont adressé au vénérable Kojun Handa, 256e Prêtre suprême de la dénomination du bouddhisme Tendai. Le message a été lu lors de la conclusion de la 25e Rencontre interreligieuse de prière pour la paix qui s’est tenue à Kyoto du 3 au 4 août, à l’initiative de l’École Tendai, en collaboration avec différentes organisations religieuses du Japon. Le congrès – intitulé “Raging Natural Disasters and the Role of Religious Leaders” (Violence des catastrophes naturelles et rôle des responsables religieux) – voulait être un moment de réflexion sur le rapport des hommes avec la nature après le séisme, le tsunami et les tragiques conséquences nucléaires à Fukushima en 2011.
À la cérémonie solennelle d’ouverture étaient présentes plus de 1200 personnes, parmi lesquelles 16 représentants de différentes religions de l’étranger, en plus de nombreux responsables des religions du pays du Soleil-Levant. Benoît XVI a envoyé un message au vénérable Kojun Handa, lu par l’archevêque Pier Luigi Celata, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. Le message dit, entre autres : “L’engagement pour la cause de la paix de la part des responsables religieux est de la plus haute importance. (…) Je suis certain que l’œuvre du Sommet et le symposium qui étudie la réponse des responsables religieux aux catastrophes naturelles conduiront à une plus grande solidarité et collaboration réciproque”.
Il y a eu un moment de prière en silence pour les victimes de guerre et de catastrophes naturelles. L’appel à l’aide et à la prière de Mar Gregorios Ibrahim, métropolite orthodoxe, qui a réussi à venir depuis la Syrie, était émouvant. Ont suivi différentes présentations sur comment secourir les victimes des catastrophes naturelles et sur la position des religions concernant l’énergie nucléaire après l’incident de la centrale nucléaire de Fukushima.
La Rencontre s’est conclue le 4 août au Temple Enryaku-ji sur le mont Hiei, avec la cérémonie de prière pour la paix. Outre les participants à la Rencontre, de nombreux adolescents et jeunes de l’École Tendai étaient présents. C’est dans ce contexte qu’a été lu le message des 300 Juniors pour un Monde Uni par Christina Lee, qui participait au nom du Mouvement des Focolari. “Le thème choisi pour le congrès de cette année – écrivent les Juniors – nous tient particulièrement à cœur. En effet, nous les jeunes sommes conscients que notre futur et celui des prochaines générations dépendra d’un rapport respectueux de l’homme envers l’environnement et la nature.” Ensuite, en rappelant la Règle d’or présente dans tous les livres sacrés des plus grandes religions et inscrite dans le cœur de tout homme – “Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux” (Mt 7,12) –, ils concluent : “Nous nous engageons à la vivre dès maintenant personnellement et nous demandons votre soutien pour diffuser cet appel à de nombreux jeunes de toutes les religions, certains que chaque petit pas vers la paix, si uni à beaucoup d’autres, nous rapproche toujours plus de cet objectif”.
Août 20, 2012 | Non classifié(e)
Un mélange explosif : 150 gen de tout le Portugal (y compris les îles de Madère et des lointaines Açores), avec les moteurs allumés depuis environ un an, en préparation pour l’imminent Genfest qui verra 200 d’entre eux réunis à Budapest avec 12 000 autres jeunes du monde entier. Si nous y ajoutons un lieu unique comme la cité-pilote Arco-Iris et l’additionnons à la présence spéciale de Maria Voce et de Giancarlo Faletti, voici le mélange explosif de joie et d’« envie de révolution » expérimenté le 18 août 2012.
Ce sont les jeunes des Focolari qui commencent, offrant à la présidente et au coprésident du Mouvement les nombreuses initiatives pour récolter les fonds nécessaires pour ne pas manquer le rendez-vous mondial de Budapest : un café-concert à Porto (au nord du pays) avec 300 amis, avec lesquels ils ont partagé le rêve d’un monde plus uni ; un « festival de la glace » à Faro (au sud), une journée ouverte avec plus de 700 participants ; et ensuite : ventes, lavage de voitures, jardinage, service de baby-sitting… tout est utile pour atteindre l’objectif, même s’ils tiennent à dire qu’en réalité : « Tout a été une occasion pour nouer des rapports plus vrais avec nos amis et avec beaucoup de jeunes filles et garçons qui maintenant connaissent et veulent partager avec nous l’idéal d’un monde uni ».
Un intermède musical : le groupe « Contrasto » interprète, en exclusivité, la chanson qu’il jouera à Budapest, avec 21 autres chansons gagnantes du concours ouvert exprès pour les groupes gen du monde entier. Tout de suite après, les questions fusent. Elles dévoilent leurs rêves, et vont de la crise économique et sociale au chômage, du manque d’engagement à l’individualisme… Ils veulent comprendre le sens profond de ce qu’il se passe dans le monde dans lequel ils vivent et quelle contribution ils peuvent donner.
« Dieu est Amour, toujours ! – répond Maria Voce. Lorsque Chiara Lubich, avec ses jeunes amies, a fait cette découverte, c’était la guerre, mais cette certitude était si forte que l’on surmontait les difficultés… Et, aujourd’hui, précisément cette certitude peut devenir espérance pour les autres. Voici votre contribution : en témoigner avec la vie, en mettant en évidence les valeurs de la solidarité, de l’unité. » Et Giancarlo Faletti : « Mettons en route l’imagination. La foi en Dieu Amour nous aidera à trouver de nouvelles solutions».
« Ces temps-ci, nous communiquons l’Idéal de l’unité à de nombreux jeunes – expliquent les gen de Porto –, mais nous sommes peu… as-tu un conseil à nous donner?» Maria Voce n’a aucun doute : « Ne jamais se laisser arrêter par l’idée que nous n’y arrivons pas, parce que c’est Dieu qui fait avancer les choses. Sans peur, communiquez l’Idéal de l’unité à pleines mains ! ».
« L’athéisme et l’agnosticisme sont très présents chez les jeunes – racontent les gen de Faro – même s’ils veulent fonder leur propre vie sur les vraies valeurs. Comment réussir à dialoguer, à nous rencontrer ? » « Notre idéal évangélique est universel – met en évidence la présidente – . Dialoguer avec les faits, avec notre cohérence et aussi avec un langage adapté. Nous devons savoir donner les raisons de notre foi. Mais il faut le faire en vivant d’abord l’Évangile, et ensuite en trouvant les bons mots».
« Quelle est la chose la plus importante que nous devons faire, aujourd’hui, en tant que Mouvement Gen ? » « Être tous voués à cette merveilleuse cause, le monde uni – répond Maria Voce. Les nouveaux moyens de communication aident à la communion, mais attention à ne pas lâcher le radicalisme de l’amour qui est personnel, qui exige toutes nos énergies. » Giancarlo Faletti ajoute, puisant dans les origines du Mouvement Gen : « Chiara, lorsqu’elle a fondé la deuxième génération – vous les gen –, elle a parlé de “révolution évangélique” ! Aidons-nous à vivre en étant toujours cette révolution vivante ».
De l’envoyé Gustavo Clariá
Août 20, 2012 | Non classifié(e)
Là où il faut du courage, les jeunes accourent. S’ils ne sont pas amollis par des tares morales, ils aiment la beauté suprême qui est Dieu, ils affrontent la bataille la plus rude, qui est celle de la foi, ils aiment les risques les plus ingrats de la pureté, du renoncement, du dévouement. S’ils hésitent devant le Christ, c’est peut-être parce qu’ils en connaissent une image déformée, si la religion leur a été présentée sous des apparences mornes empreintes de mondanité et de médiocrité, habillée de compromis et étriquée par des adaptations, comme une activité secondaire ou marginale, ou carrément semi-clandestine. En somme, quelque chose de vieux et d’ennuyeux, qui s’essouffle pour rester dans la course des générations. Au contraire, les jeunes, s’ils découvrent le vrai visage du Christ, s’ils saisissent la véritable nature de l’Église, sont assurément attirés par le risque de l’Évangile. « C’est courir un risque que de se tourner vers Dieu », disaient les premiers Pères d’une Église à son adolescence. Et les jeunes et désirent ardemment risquer le tout pour le tout et courir cette aventure dangereuse de l’amour de Dieu au milieu du monde. Ils n’ont rien à faire d’un christianisme amoindri, réduit à la mesure de l’homme du jour, comme la mode d’une saison. Ils veulent un christianisme grand. Ils le veulent immense. Ils n’aiment donc pas une petite Église de rien du tout : ils veulent une Église grande, sans limites, dans laquelle puisse entrer normalement toute l’humanité, peuple de Dieu. Si les vocations font défaut, c’est aussi parce que les jeunes ne se suffisent pas de la somme de difficultés et de courage externes qui s’offrent à eux. Ils veulent la chasteté dans un monde incestueux, la pauvreté au milieu des orgies de Mammon, l’amour dans une société divisée par les haines. Ils s’ennuient dans des communautés où l’on évite de parler – ou hésite à le faire – d’union à Dieu, de mérites de la Vierge Marie, de prière et de pénitence, où ne vit pas constamment la vie du Corps mystique, comme communion surnaturelle avec les frères et avec Dieu, comme concitoyenneté avec Dieu vécue parmi les citoyens du monde, pour incarner dans l’épisode de l’existence humaine les grâces de la vie divine. Pour être Christ parmi les frères, pour les frères. Les jeunes ne peuvent donc se contenter d’une religion réduite à la culture, à une organisation, à des techniques d’apostolat, à des débats et élucubrations esthétiques, métaphysiques ou littéraires.

Photo © Centre Igino Giordani
Les jeunes aiment les missions les plus ardues, ils accourent à l’appel d’un don Orione, d’une Canossa, d’une Cabrini, de quiconque est en mesure de leur proposer une aventure de sacrifice et de pureté, de service et de dévouement. Parce qu’au fond, ils aiment l’héroïsme de la croix, la folie de la croix. Jésus passe et, s’ils le voient, les jeunes le suivent : si leur vue n’est pas gênée par l’apparition de créatures humaines, superbes, c’est-à-dire placées au-dessus (super), plus haut que les autres, à cause de l’argent, du pouvoir politique ou de l’enflure de la vanité. Sitôt qu’ils aperçoivent Son visage jeune, pur et divin, ils laissent père et mère, fiançailles et revenus, confort et adulations, et ils le suivent, d’abord sur les chemins de l’apostolat, puis sur celui du calvaire. Ils aiment le Christ, et le Christ crucifié. Et Jésus passe. Si nous le suivons, sans nous retourner, sans demander la permission d’aller ferrer les chevaux ou acheter des bœufs, faire des salamalecs à droite et à gauche, nous devenons jeunes ipso facto : nous devenons ces enfants à qui le royaume des cieux est destiné. Alors se convertir, nous le voyons bien, c’est trouver le chemin et découvrir que l’on a perdu du temps à cultiver des illusions et à retaper des baraques branlantes. Au fond de ce nouveau panorama resplendit une croix, mais elle est le signe de la victoire sur la mort. En Lui, nous avons découvert la vie éternelle. Igino Giordani, dans «Fides», août 1955, pp. 242-245
Août 18, 2012 | Non classifié(e)
18.8.2012 Rencontre avec les jeunes
Août 17, 2012 | Non classifié(e)
Vidéo en portugais avec sous-titres en italien. 14 ‘ 23″
Août 17, 2012 | Non classifié(e)
Août 17, 2012 | Non classifié(e)
L’arrivée le 15 août à la cité-pilote portugaise de la présidente des Focolari, accompagnée du coprésident, coïncide avec la fête de l’Assomption de Marie. La liturgie parle de l’exultation de l’enfant dans le ventre d’Elisabeth. Un signe qui fait dire à la présidente : « Ce sera le voyage de l’exultation ! ». L’accueil à l’aéroport et, ensuite, à la cité-pilote semble le confirmer. Un groupe nombreux les accueille, avec une chorégraphie digne de la “créativité de l’amour” : une arche recouverte de fleurs éclatantes, deux campinos (gardiens de taureaux à cheval, avec des costumes traditionnels colorés), la musique, les familles, les enfants…
Le 16 août est consacré à la visite de la cité-pilote Arco-Íris(Arc-en-ciel), qui fête ses 15 ans d’existence. En effet, en 1996, le terrain est acheté à Abrigada, localité située à environ 50 km de Lisbonne, avec la contribution de toutes les communautés portugaises.
On commence par le petit cimetière, pour visiter les “véritables pierres vivantes” de la cité-pilote. Elles sont désormais huit, semblant indiquer que la Spiritualité de l’unité au Portugal a des racines profondes. On s’arrête devant le visage rayonnant d’Eduardo Guedes, focolarino et premier gen portugais. Maria Voce – comme elle l’avait fait quelques jours avant qu’Eduardo nous quitte – lui confie les jeunes et, en particulier, l’imminent Genfest.
On poursuit avec la visite du siège de la maison d’édition et journal Cidade Nova : 12 personnes engagées, plus des collaborateurs externes ; 3000 abonnements au journal ; une bonne production de livres. « Les bureaux sont beaux, sobres, essentiels », commente la présidente, soulignant l’importance de l’unité entre tous, qui donne la vie et diffuse un message valable et crédible.
Vient le tour des gen : une explosion de joie parmi la trentaine de gen réunis pour l’occasion. Maria Voce et Giancarlo Faletti rencontrent les gen filles et garçon portugais dans les deux “maisonnettes”, points de repère pour tous, où quelques-uns y habitent pour une certaine période. Ils étudient ou travaillent à Lisbonne ou dans les alentours. Monica est physiothérapeute à la clinique dans la cité-pilote : « Pour moi, c’est un grand don d’être ici. La présence de Jésus au milieu de nous, dans la maisonnette, avec les habitants de la cité-pilote, au travail… me pousse à vivre l’idéal de l’unité, aussi lorsque j’échange avec d’autres personnes ». Tiago, 24 ans, bientôt diplômé en médecine : « Mon engagement est de chercher à vivre toujours dans la volonté de Dieu. Ainsi, je sens qu'”ensemble, nous sommes Jésus”, qui construit la cité-pilote et la vie de chacun de nous ». Maria Voce les encourage à donner la vie de l’Évangile vécu à tous, « qu’il explose partout ». Sans oublier que chaque 1er mai, environ un millier de jeunes se donne rendez-vous dans la cité-pilote.
Prochaine étape, les familles ! Elles sont cinq, dont deux dans la cité-pilote et les autres dans les environs. « Nous sommes ici depuis 10 ans, nous avons vu naître la cité-pilote », expliquent José et Conceição Maia, première famille à y avoir emménagé avec leurs six enfants. « Nous sommes ici depuis trois ans, racontent Tonì et Idalina Nogueira, avec leurs cinq enfants. Nous sommes heureux ! Nous faisons une expérience nouvelle, comme famille et comme communauté. Chaque jour, certains d’entre nous partent ensemble pour Lisbonne, pour le travail ou pour les études, et nous rentrons ensemble, concluant la journée avec la messe dans la cité-pilote. » Maria Voce souligne l’importance des familles, non seulement pour la cité-pilote, mais aussi pour l’Église et l’humanité. Elle affirme : « Ce qui compte c’est la nouveauté, jamais tenue pour acquise, de la vie évangélique ; c’est pourquoi il faut toujours recommencer, chaque jour, sans se préoccuper ». Et Giancarlo Faletti : « Les maisons sont très belles, mais le chemin que vous avez parcouru en tant que famille, surmontant les difficultés, est encore plus important ».
Dans l’après-midi, visite du Pôle “Giosi Guella”, inauguré en 2010, avec trois entreprises d’Économie de Communion en fonction et une dizaine éparpillée dans le pays et liées au Pôle.
Et encore, la visite à l’harmonieux Centre Mariapolis, qui possède une salle pour 200 personnes, 60 lits et accueille en moyenne 5000 visiteurs par année.
De prochains développements sont présentés, témoignage de la croissance du Mouvement au Portugal : la visite du terrain où se tiendra la maison des femmes “volontaires de Dieu”, avec la pose de la médaille de Marie, dans un climat de joie et d’émotion ; et les projets (réalisés par deux jeunes femmes architectes) d’une série de petits appartements.
L’intense journée se conclut avec la messe, animée par les chants interprétés dans le style du Fado, âme du peuple portugais, comme le dira Maria Voce lors des salutations finales : « Nous avons vécu le premier jour au Portugal avec une joie toujours plus grande » et, se référant aux chansons, elle met en évidence la valeur de l’interprétation. En rappelant ensuite que Chiara Lubich invitait à interpréter sur terre le rôle de Jésus, elle souhaite qu’émerge de ce peuple le “Jésus portugais”, don pour tous les autres peuples. Giancarlo Faletti ajoute : « Une journée pleine de Dieu… Nous avons des raisons pour exulter ! ». Et la présidente de conclure : « Maintenant, nous vivons la joie. Maintenant, Marie chante encore une fois le Magnificat ».
De l’envoyé Gustavo Clariá
Août 17, 2012 | Non classifié(e)
Au Genfest, rencontre internationale des jeunes des Focolari qui se tiendra à Budapest du 31 août au 2 septembre, on vivra aussi un moment d’échange sur les expériences concrètes où les jeunes sont engagés depuis des années.
Nous vous en présentons quelques unes, en avant-première, qui montrent comment chacun d’eux est en première ligne, là où il vit, avec les problèmes et les défis qu’il rencontre chaque jour.
En Colombie, où la pluie ne cesse de tomber depuis plus d’un an, avec plus de 500 morts et disparus et presque trois millions de personnes qui ont subi des dommages, les jeunes ont commencé par Soacha, une ville à la périphérie de Bogotá, et avec les adultes ils ont organisé une campagne pour récolter des vivres et des vêtements. Ils ont reçu en plus 200 paires de bottes et quantité d’aliments qu’ils ont distribués aux familles qui en avaient le plus besoin. Aujourd’hui, la situation s’est aggravée en raison de maladies et de problèmes de la vie en commun dans les camps. Ils continuent à récolter des aides et à rester proche des gens.
Catania-Bujumbura – Le pont entre les jeunes de ces deux villes s’est matérialisé dans un clavier électronique. À partir d’une vidéo skype dans laquelle l’ensemble africain “Gen Sorriso” (qui se produira aussi à Budapest) a chanté en kirundi, les jeunes lycéens du “Galilei” de Catane ont eu l’idée de leur offrir un clavier électronique. Dans ce but, ils ont lancé l’opération “Une glace pour le Burundi”. À la liaison suivante, concert virtuel intercontinental de tam-tam et de guitare (au Burundi) et de clavier électronique, qui pour le moment est encore à Catane, mais qui est destiné au groupe de musique burundais.
Le défi de la diversité – Des jeunes bouddhistes et chrétiens ont organisé 3 symposiums d’échange et de confrontation sur des sujets tels que l’engagement pour la paix, vivre et transmettre la foi, en créant ainsi un réseau d’amitié et de fraternité interreligieuse, interculturelle et internationale.
72 musulmans et chrétiens de cinq pays du Moyen Orient et d’Afrique du Nord se rencontreront à Budapest pour la première fois et, en un temps record, ils devront monter ensemble la chorégraphie que les groupes ont préparée dans leurs pays respectifs, grâce aux conseils virtuels passés d’un pays à l’autre sur Youtube.
Les jeunes de l’Inde aussi : des hindous du mouvement gandhien Shanti Ashram et des chrétiens ont travaillé ensemble pendant des mois à leur danse qui veut exprimer la diversité des religions et des castes présentes dans leur pays, dans le classique style indien.
Ce sont quelques-unes des multiples expériences de dialogue interreligieux. Num, bouddhiste de Thaïlande, en parlera le 1er septembre prochain au Genfest, et ce sont un chrétien de Nazareth et une musulmane de Jérusalem qui raconteront aux 12 000 participants ce que signifie vivre pour la fraternité au cœur du conflit israélo-palestinien et de cohabitation difficile de trois religions, judaïsme, christianisme et islam.
Parmi eux, il y a aussi des jeunes qui n’ont aucun credo religieux, mais qui partagent l’engagement à vivre pour un monde plus uni.
Sans oublier le projet United World Project, conçu et développé par les jeunes des Focolari et ouvert à la collaboration avec tous, qui sera lancé dans sa première phase précisément à Budapest. Il a pour but de mettre en évidence et de promouvoir la fraternité mise en actes par des individus, des groupes, des nations. Il créera aussi un Observatoire international permanent, reconnu par l’ONU.
Service d’Information Focolari – SIF
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The Genfest 2012 project has been funded with support from the European Commission.
This communication reflects the views only of the author, and the Commission cannot be held responsible for any use which may be made of the information contained therein.
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Août 16, 2012 | Non classifié(e)
Août 16, 2012 | Non classifié(e)
Août 16, 2012 | Non classifié(e)
Août 16, 2012 | Non classifié(e)
Août 16, 2012 | Focolare Worldwide

L’heure pour les Focolari du Portugal a enfin sonné!
C’est vraiment le cas de le dire, surtout si on considère le temps de préparation d’une visite autant attendue que celle de la présidente et du co-président du Mouvement des focolari pour la première fois en terre lusitanienne. Le voyage, prévu en janvier dernier, avait été reporté pour des raisons de santé. Mais ni l’agenda bien rempli de Maria Voce, ni même la forte chaleur de l’été, ont empêché, en plein milieu du mois d’août, que la communauté des Focolari lusitanienne se retrouve pour accueillir, avec « chaleur », la présidente accompagnée du co-président Giancarlo Faletti.
Il y a deux événements « précurseurs » que les Focolari portugais comptent avec orgueil dans leur histoire.
Le premier remonte carrément à la fin 48, quand Igino Giordani – connu sous le nom de Foco, et alors député de l’état italien – avait tenu à Lisbonne une conférence à la « Société Géographique ». Igino Giordani, qui avait fait connaissance avecChiara Lubichtrois mois auparavant et était resté fasciné par la spiritualité de l’unité, avait rencontré, à cette occasion, le Cardinal Patriarche de Lisbonne de l’époque, Mgr. Manuel Cerejeira.
Le deuxième événement « précurseur » est particulièrement cher aux Focolari portugais: la visite de Chiara au sanctuaire de Fatima en 1955, alors que le Mouvement n’était pas encore arrivé au Portugal. Elle-même le rappellera dans son journal intime trois ans plus tard: « C’était en septembre 55 quand une occasion vraiment exceptionnelle nous a procuré la chance de rencontrer Soeur Lucia de Fatima… nous nous rappelons peu de ce voyage si cher, étalé entre le 8 septembre (fête de la naissance de Marie) et le 12 septembre (celle du nom de Marie). Peut-être parce que le coeur était toujours à la “Cova da Iria”, là où Marie a donné son message au monde ».

Beaucoup d’années devront s’écouler avant que Chiara ne puisse rencontrer en personne, à Santiago de Compostelle en 1989, la communauté portugaise avec celle d’Espagne. Puis, en novembre 2003, elle se préparait à se rendre à Lisbonne, quand la santé l’en a empêché. A cette occasion, elle écrivait aux membres des Focolari réunis pour la fête: « Chers tous, je pense à vous qui êtes tous rassemblés à Fatima (…). Même s’il ne m’est pas encore possible de venir vous voir, sentez-moi là avec vous, comme et plus que si je l’étais en personne. Je suis certaine que vous cueillerez cette occasion pour renouveler l’unité entre vous… afin de diffuser l’Amour dans le monde ».
Maria Voce et Giancarlo Faletti sont à présent au Portugal, pour tenter de réaliser le désir explicite de la fondatrice.
Durant ces jours, nous serons spectateurs attentifs pour accompagner et raconter ce qui se passera à tous ceux qui, nous le savons, de tous les points de la planète, voudrons suivre avec intérêt cette visite dans le pays lusitanien.
De notre envoyé, Gustavo Clariá
Photo © M. Conceicao / M. Freitas
Août 15, 2012 | Non classifié(e)
Très Saint- Père, (…) Les volontaires hommes et femmes sont l’ame du “Mouvement Humanité Nouvelle”. Leur vocation est de se donner totalement à Dieu, tout en n’ayant aucune consécration particulière. Plongés dans le monde, lieu privilégié de leur rayonnement, ils vivent l’Evangile à l’exemple des premières communautés chrétiennes avec lesquelles ils désirent rivaliser en ce siècle, étant un seul coeur et une seule âme, avec pour conséquence la communion des biens spirituels et matériels. Dans notre monde glacé par le matérialisme et par la société de consommation, appauvri et dévié par l’hédonisme, la violence et tous les maux existants, les volontaires tâchent de porter le feu, la lumière et la force, richesse du Ressuscité. Ils s’efforcent donc de Le faire resplendir en eux-mêmes: étreignant les croix de chaque jour, et s’engagent à engendrer, par l’unité la plus profonde entre eux, Sa présence dans les maisons, les hôpitaux, les écoles, les parlements, les usines, partout, afin que les différents “mondes” puissent être éclairés, guidés et soutenus par Lui, dans le cheminement vers le renouvellement (…). Chiara Lubich
Août 15, 2012 | Non classifié(e)
«Très chers qui êtes réunis à Budapest, pour célébrer le 40ème anniversaire de la naissance des “volontaires”, je vous envoie à tous mon salut le plus cordial. Ce n’est pas un hasard si, pour cette rencontre importante, vous avez voulu choisir Budapest, la capitale de la Hongrie, pays d’où est partie la première étincelle de cette réalité – une des branches les plus florissantes du mouvement des Focolari – qui devait bien vite se répandre en Italie, en Europe et dans le monde entier. Ce fut notre réponse à cette soif de liberté, domptée dans le sang par ceux qui voulaient déraciner Dieu de la société et du cœur des hommes. Ce fut aussi notre réponse en écho à l’appel attristé lancé par le pape Pie XII à cette occasion : « Dieu ! Que ce nom, source de tout droit, de toute justice, de toute liberté, résonne dans les parlements, sur les places, dans les habitations et les ateliers… » Ce fut alors que des femmes et des hommes de tous âges, de toutes nationalités, races et conditions, liés par le lien de l’amour réciproque, s’unirent pour former une armée de volontaires : les “volontaires de Dieu“. L’histoire, vous la connaissez ou elle vous sera racontée ces jours-ci. Il y en a peut-être parmi vous qui ont vécu “cette histoire” à la première personne. “Volontaires”, votre vocation est splendide ! A l’exemple des premiers chrétiens, vous vous êtes, par amour, de libres faits esclaves de Jésus, qui attend votre témoignage dans le monde, là où il n’est pas connu ou pas aimé.
Vous êtes “volontaires de Dieu”, donc rien ne vous est impossible, parce qu’il est avec vous. Profitez de cette circonstance pour lui demander de grandes choses et les décider entre vous. Demandez-lui de pouvoir continuer à déchaîner, à travers votre vie, cette révolution évangélique basée sur l’amour, que le monde attend. Et ne considérez pas votre vocation simplement comme quelque chose de spirituel ou d’intimiste. Déjà la spiritualité de l’unité vous ouvre aux frères ! Mais vous êtes appelés à introduire dans les structures de la société, qui vous entoure, le levain divin qui peut en faire une Humanité nouvelle dans ses différents mondes, ainsi que dans le monde familial et ecclésial. Si vous n’en êtes pas empêchés par l’âge ou par d’autres raisons, lancez-vous donc dans cette splendide vocation laïque qui est justement confiée aux laïcs. Demandez à Dieu que ce monde puisse changer aussi grâce à vous, et ne restez pas en paix tant que vous ne constatez pas l’existence en lui de bourgeons durables. Nous tous, de l’Œuvre, nous sommes avec vous, au cours de cette fête, pour vous souvenir, faire des projets, vous lancer. Comme Marie, lors de l’Assomption, porta dans son corps le créé au paradis, ne cherchez pas à y entrer sans un monde renouvelé. Que vivent les volontaires, colonnes de l’Œuvre de Dieu dans ses expressions les plus belles ! Avec vous, Chiara Message a l’occasion du 40e anniversaire de la naissance des volontaires Lu par Dori Zamboni, à Budapest, le 23 novembre 1996