Mouvement des Focolari

La force de ne pas céder au mal

Après l’attaque terroriste subie par Israël, l’horreur de la violence qui s’est déchaînée, la vague de peur qui a secoué les deux peuples, l’angoisse pour les otages et l’incertitude pour le sort de la population de Gaza : des nouvelles des communautés des Focolari en Terre sainte et un appel mondial à la prière et au jeûne pour la paix le 17 octobre prochain. « Nous avons quitté nos maisons et tous les chrétiens se sont réfugiés dans les églises. C’est le bref message que nous avons reçu ce matin de la part de quelques membres de la communauté des Focolari de Gaza ; ce sont les dernières nouvelles que nous avons reçues d’eux. Selon le père Gabriel Romanelli, curé de la paroisse catholique de la Sainte Famille à Gaza, 1017 chrétiens vivent encore dans la bande de Gaza et parmi eux se trouvent plusieurs adhérents du Mouvement des Focolari, avec lesquels la communication est de plus en plus sporadique et difficile. Et malgré cela, un message de l’une d’entre eux a circulé ces jours-ci pour remercier tout le monde de la proximité et des prières pour la petite communauté de Gaza.  « Vous m’avez donné la force de ne pas céder au mal, écrit-elle, de ne pas douter de la miséricorde de Dieu et de croire que le bien existe. Au milieu de toute obscurité, il y a une lumière cachée. Si nous ne pouvons pas prier, vous, priez ! Nous, nous offrons et notre action, ensemble, est complète. Nous voulons crier au monde que nous voulons la paix, que la violence engendre la violence et que notre confiance en Dieu est grande. Mais si Dieu nous appelle à Lui, soyez assurés que du Ciel nous continuerons à prier avec vous et à L’implorer avec plus de force d’avoir compassion pour Son peuple et pour vous. La paix, la sécurité, l’unité et la fraternité universelle, c’est ce que nous désirons et c’est la volonté de Dieu et la nôtre aussi.» Margaret Karram : au milieu de la haine, des nouvelles de fraternité. Il faut du courage pour dire cela aujourd’hui, tandis que l’horreur et la violence occupent tout l’espace médiatique, mais ce ne sont pas les seules nouvelles. Il y a celles que l’on crie moins, mais que l’on ne peut pas faire taire, comme le réseau mondial de prière qui est en place sur tous les points de la terre, sans distinction de croyance ou d’appartenance religieuse, de même que les gestes et les paroles de fraternité. C’est ce qu’a déclaré hier Margaret Karram, Présidente du Mouvement des Focolari, lors du traditionnel briefing du bureau de presse du Vatican, en marge du Synode de l’Église catholique en cours, auquel elle participe en tant qu’invitée spéciale. « Des amis juifs que je connais en Israël, raconte-t-elle, m’ont appelée, moi qui suis une arabe palestinienne, pour me dire qu’ils s’inquiétaient pour ceux qui vivent à Gaza. Pour moi, c’est une très belle chose. Tout le monde connaît les histoires négatives entre ces deux peuples, mais beaucoup de personnes, de nombreuses organisations travaillent à construire des ponts et personne n’en parle. On ne parle que de haine, de division, de terrorisme. Nous nous faisons des images collectives de ces deux peuples qui ne correspondent pas à la réalité. Nous ne devons pas oublier qu’aujourd’hui encore, de nombreuses personnes travaillent à construire des ponts. C’est une semence jetée, même en cette heure si difficile. » De la part de nos amis juifs : faire une communauté de prière Pour confirmer cela, depuis une localité du district de Tel Aviv, une amie juive nous écrit : « Si vous êtes en contact avec les amis du focolare à Gaza, envoyez-leur mon amour et ma proximité. J’espère qu’ils sont tous en sécurité. Ces jours-ci, je suis à la maison avec ma famille, les écoles sont fermées et nous restons près des abris. Les réseaux sociaux relaient un flux constant d’appels et de propositions d’aide pour les familles qui ont fui, pour les soldats et leurs familles. Il y a aussi des demandes d’aide pour les funérailles, pour honorer les morts comme il se doit. Il semble que tous les jeunes ont été appelés à se battre et nous craignons pour nos amis et nos parents. Nous avons peur de ce qui nous attend. J’essaie de protéger mes enfants de la peur, mais notre horreur est insignifiante comparée à ce qui est arrivé à nos frères et sœurs du Sud. Je pense à mes amis arabes en Israël qui courent vers les abris comme nous. J’essaie de prier à la même heure que mon ami musulman, pour que nous soyons une communauté de prière même si de nombreuses choses nous divisent. J’apprécie que vous soyez avec nous, ensemble, et votre prière, plus que je ne saurais le dire. » Que pouvons-nous faire ? Lors de la conférence de presse, Margaret Karram a confié la souffrance et l’angoisse qu’elle ressent pour son peuple, des deux côtés : « Je me suis demandé ce que je faisais ici ? Ne devrais-je pas faire autre chose pour promouvoir la paix en ce moment ? Mais ensuite, je me suis dit : ici aussi, je peux m’unir à l’invitation du pape François et à la prière de tous. Avec ces frères et sœurs provenant des quatre coins du monde, nous pouvons demander à Dieu le don de la paix. Je crois en la puissance de la prière.» Elle a ensuite parlé de l’action « Plus de guerres !!! CONSTRUISONS LA PAIX ! » que les enfants, les adolescents et les jeunes du Mouvement des Focolari ont lancée avec l’association « Living Peace ». Ils appellent leurs pairs à prier pour la paix à midi, tous les jours et sur tous les fuseaux horaires ; ils proposent aussi de remplir la journée de gestes qui construisent la paix dans le cœur de chacun et autour d’eux ; ils invitent à envoyer des messages de soutien aux enfants, aux adolescents et aux jeunes de Terre sainte et les encouragent à demander aux gouvernants de leur pays de tout mettre en œuvre pour parvenir à la paix. Le Mouvement des Focolari adhère également à l’appel du Patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pizzaballa, pour une journée de jeûne et de prière pour la paix le 17 octobre : « Organisons des moments de prière avec l’adoration eucharistique et le chapelet à la Sainte Vierge. Probablement dans de nombreuses parties de nos diocèses, les circonstances ne permettront pas de grands rassemblements. Dans les paroisses, dans les communautés religieuses, dans les familles, il sera toujours possible d’organiser des moments de prière communs, simples et sobres ».

Stefania Tanesini

Corée : le dialogue est la culture de la famille humaine

Corée : le dialogue est la culture de la famille humaine

Margaret Karram et Jesús Morán, Présidente et Coprésident du Mouvement des Focolari, viennent de terminer l’étape coréenne de leur premier voyage officiel en Asie et en Océanie, qui se poursuivra par des visites au Japon, aux îles Fidji, en Australie et en Indonésie, jusqu’au 25 mai. Voici une brève mise à jour de ce qui s’est passé en Corée.

« Apprends-nous, Seigneur, à marcher ensemble le regard tourné dans la même direction, unis par le même objectif, à la recherche des mêmes valeurs vers Celui qui nous aime et nous attend c’est le fondement de toute nouvelle amitié. »

Cette prière, qui a ouvert la rencontre de 160 focolarini et focolarines de la zone de l’Asie de l’Est (avec plusieurs personnes en ligne) le 22 avril, exprime bien le sens du premier voyage officiel de Margaret Karram et Jesús Morán en Asie et en Océanie. Première étape : la Corée, puis ils visiteront le Japon, les îles Fidji, l’Australie et enfin l’Indonésie. Ils sont accompagnés par Rita Moussallem et Antonio Salimbeni, conseillers de la zone et coresponsables du dialogue interreligieux des Focolari. En Asie de l’Est (qui comprend la Corée, le Japon et l’aire géographique de langue chinoise), le Mouvement est présent depuis la fin des années 1960 – en Corée, le Père Francis Shim a introduit la spiritualité de l’unité en 1967 et, à Hong Kong, le premier focolare a été ouvert en 1970. Entre membres internes et adhérents, environ 10 000 personnes vivent la spiritualité de l’unité dans cette partie de l’Asie.

Margaret Karram : repartir du dialogue

« Pourquoi avez-vous choisi l’Asie pour votre premier voyage ? » a demandé à Margaret, un journaliste de « Catholic Chinmoon« , le principal hebdomadaire catholique de Corée. « Je suis ici pour écouter, pour connaître, apprendre, mais surtout pour aimer le « continent de l’espérance » », a-t-elle répondu. « La richesse spirituelle de ces peuples sera un don pour tous. Je pense qu’il est très important de raviver dans le Mouvement la voie du dialogue, l’instrument par excellence pour construire la paix, le bien dont le monde a tant besoin aujourd’hui. »

Corée : entre contradictions et espoir de paix

Avec quasiment 10 millions d’habitants, la capitale Séoul montre le visage d’un pays qui, depuis 50 ans, avance à plein régime et qui est devenu l’un des États les plus avancés et technologiques de la planète. Rapidité, efficacité et compétitivité sont les caractéristiques de la société coréenne moderne –  explique Matthew Choi, journaliste et focolarino coréen -, tant du point de vue économique que culturel, mais cela s’accompagne de nombreuses contradictions. « Ici, l’accent est mis sur le résultat – ajoute Kil Jeong Woo, délégué du Mouvement politique pour l’Unité en Corée -, avec un système universitaire hautement compétitif et une forte éthique du travail. Nous avons des problèmes d’inégalité sociale et nous nous efforçons d’y remédier par des réformes sociales et politiques, mais les progrès sont lents à venir. »

L’Église coréenne, pont dans une société divisée

L’archevêque de Séoul, Mgr Peter Chung Soon-taek, souligne également parmi les défis sociaux, les conflits intergénérationnels et le vieillissement de la population. « Dans l’Église, explique-t-il, le risque est de nous enfermer dans nos communautés. Il est nécessaire de s’ouvrir et c’est la contribution que les Focolari peuvent apporter. » Margaret Karram et Jesús Morán ont rencontré ensuite Mgr Thaddeo Cho, archevêque de Daegu, Mgr Augustino Kim, évêque de Daejeon et Mgr Simon Kim, évêque de Cheng-ju. Dans le climat social et politique de fortes polarisations entre progressistes et conservateurs, l’Église cherche à être un pont et un antidote à la sécularisation qui touche particulièrement les jeunes

Dialogues et inondations : le processus est lancé

Le Mouvement des Focolari en Corée apporte sa contribution au dialogue œcuménique et interreligieux, et dans les différents milieux culturels. Un exemple en a été l’événement du 14 avril à Séoul, intitulé : « Le dialogue devient la culture de la famille humaine. » Sont intervenus des représentants de différentes Églises chrétiennes, de différentes Religions, des représentants des milieux sociaux, animés par un esprit constructif de collaboration pour la réconciliation sociale et la paix. « Il est très important que chacun puisse créer des espaces qui ouvrent les portes au ‘’dialogue de la vie’’ – a dit Margaret Karram dans son intervention – en mettant en pratique les enseignements de sa propre confession religieuse. » Jesús Morán les a encouragés à poursuivre ce chemin ensemble : « Peu importe que les choses que vous faites soient grandes ou petites. L’important est qu’elles portent la semence de la nouveauté. Les témoignages que vous avez présentés sont porteurs de cette empreinte. » Sa Young-in, directrice du Bureau des Nations unies pour le bouddhisme Won, a déclaré que lorsqu’elle était jeune, elle rêvait d’un « village religieux » où les croyants de différentes religions pourraient partager l’amour, la grâce et la miséricorde. « Ce que j’imaginais, a-t-elle dit, j’ai l’impression de le voir se réaliser ici aujourd’hui. »

Gen 2 : « Courage, allez de l’avant ! »

Le 15 avril, 80 Gen étaient présents au Centre Mariapolis : 70 Gen de Corée, 9 de Hong Kong et d’autres reliés depuis le Japon et les régions de langue chinoise. Ils ont apporté à Margaret Karram et Jesús Morán le résultat de leur travail effectué dans quatre ateliers : la manière d’incarner la spiritualité de l’unité dans la vie de tous les jours ; les relations à l’intérieur et à l’extérieur du Mouvement, les difficultés à trouver leur identité humaine et spirituelle et la manière dont ils « rêvent » le Mouvement. « Nous avons une seule identité », leur a dit Margaret. Nous ne sommes pas d’abord Gen, puis nous devenons quelqu’un d’autre lorsque nous allons, par exemple, à l’université. Le don de la spiritualité que nous avons reçu fait de nous des personnes libres ; il nous donne le courage et la force de proclamer ce que nous sommes et ce en quoi nous croyons, et je voudrais aussi vous dire ce que le Pape m’a dit lorsque j’ai été élue Présidente : « Courage, allez de l’avant. » « Après le départ de Chiara, a raconté un Gen, j’ai eu des moments de nostalgie et d’obscurité. Aujourd’hui, la proximité, la confiance et l’écoute de Margaret et de Jesús m’encouragent beaucoup. Ils me font comprendre une fois de plus que l’héritage de Chiara est un don de Dieu adapté à chaque époque. »

Cité-pilote Armonia (Harmonie)

Le 16 avril dernier, Margaret Karram et Jesús Morán se sont rendus sur le terrain que le Mouvement a reçu en don à une soixantaine de kilomètres au sud de Séoul, pour réaliser un rêve déjà exprimé par Chiara lors de sa visite en Corée en 1982 : la naissance d’une cité-pilote de formation et de témoignage de la vie de l’Évangile et de la spiritualité de l’unité pour cette partie de l’Asie. En présence d’environ 200 personnes – membres des Focolari, bienfaiteurs et amis qui ont apporté leur contribution de différentes manières – le terrain a été béni et une médaille de la Vierge y a été déposée en guise de sceau. « Confions-Lui cette Œuvre – a conclu Margaret Karram – et demandons-Lui de nous aider à adhérer aux plans de Dieu que nous ne connaissons peut-être pas, mais Il est plus grand que nous et si nous Lui donnons notre disponibilité et générosité, Il pourra agir. »

En visite à Sungsimdang

Tout a commencé en 1956, avec deux sacs de farine pour faire du pain à la vapeur et le vendre devant la gare de Daejeon. Aujourd’hui, Sungsimdang est devenue l’entreprise de restauration la plus fameuse de la ville et, avec ses 848 employés, elle vit pleinement l’esprit de l’Économie de Communion (ÉdeC) depuis 1999. Margaret Karram et Jesús Morán l’ont visitée, une rencontre joyeuse avec Fedes Im et son épouse Amata Kim, propriétaires et Volontaires du Mouvement. « Je n’ai pas étudié l’administration ou la gestion – raconte Fedes – mais j’ai suivi Chiara ». « Cherchez à faire ce qui est bien devant tous les hommes », est la devise que Chiara a donnée à l’entreprise qui sert 10.000 clients par jour et vit depuis toujours le partage, apportant quotidiennement du pain à 80 centres d’assistance sociale. Mais ce qui frappe, c’est le style des relations et du travail : « Pour nous – raconte sa fille Sole, responsable du secteur restauration – toutes les personnes ont la même valeur : hommes et femmes, riches et pauvres, dirigeants et employés, fournisseurs et clients. Nous essayons de mettre la personne au centre de chacune de nos décisions.» Jesús a souligné l’importance de l’impact de l’entreprise sur le territoire, prérogative des entreprises qui opèrent selon le style de l’ÉdeC, et Margaret a comparé le témoignage de cette entreprise à celui d’une cité-pilote dont on peut dire « venez et voyez ». « Et cela – a-t-elle ajouté – est le plus grand remède que le monde attend ».

Écouter, connaître, partager

Les journées coréennes de Margaret Karram et Jesús Morán ont été intenses et variées : ils ont également trouvé le  temps de faire une halte touristique sur l’ancien site de Bulguksa, pour connaître les racines de la culture bouddhiste nationale. Avec ses temples millénaires, immergés dans une nature fraîche, une journée vraiment régénérante ! Puis il y a eu les nombreuses rencontres avec les membres du Mouvement de cette vaste zone, comme le joyeux après-midi avec les focolarini et quelques membres des territoires de langue chinoise. Le moment avec 80 prêtres, consacrées et religieux a été une expérience de ‘Cénacle’, avec des témoignages de fidélité et de vie évangélique authentique, dans un échange intime avec Margaret Karram et Jesús Morán. Puis, le 23 avril, ce fut le tour de la rencontre très attendue de tous les membres du Mouvement ; 1 200 personnes étaient présentes, avec 200 personnes reliées depuis différents pays. Une fête extraordinaire, qui a rassemblé des peuples et des cultures que l’on verrait difficilement danser et chanter sur la même scène, et se réjouir réciproquement de la beauté et de la richesse des autres. C’est peut-être la raison pour laquelle quelqu’un a qualifié l’événement de « miracle » et de semence d’une société renouvelée par l’unité. Au cours du dialogue, Margaret Karram et Jesús Morán, avec les conseillers Rita Moussallem et Antonio Salimbeni, ont répondu sur différents arguments : le « dessein » du continent asiatique, l’actualité du dialogue entre les religions. À la question de savoir comment approfondir la relation avec Jésus Eucharistie, Jesús a expliqué qu’il ne s’agit pas de « sentir » la relation avec Lui, mais de « la vivre », car l’Eucharistie alimente toute notre personne et nous fait vivre comme un corps, dans l’amour pour les autres. Quant à la baisse des vocations dans le Mouvement, Margaret a affirmé que les relations personnelles et le témoignage authentique des adultes sont importants pour les jeunes. « Si notre vie est le fruit de l’union à Dieu, si elle est cohérente avec l’Évangile, ils seront attirés, parce qu’ils s’inspirent de ceux qui « osent » vivre pour Dieu et ils comprendront ainsi où Il les appelle. » À la dernière question sur ce que doivent être nos relations pour pouvoir dialoguer avec tous, Margaret répond par une expérience : « Cette année, nous avons approfondi notre vie de prière et l’amour envers Dieu, un amour « vertical » pourrions-nous dire, comme ces pins dont les branches s’élancent vers le haut. L’autre jour, en me promenant, j’ai vu un arbre qui m’a beaucoup plu : ses branches étaient ouvertes, elles s’étendaient vers l’extérieur ; elles s’entrelaçaient avec d’autres arbres. C’est ainsi que devraient être nos relations : nos bras devraient toujours être ouverts, aller vers les autres ; nous devrions avoir le cœur grand ouvert aux joies, aux peines et à la vie de toutes les personnes qui nous croisent. »

« C’est l’heure de l’Asie » avait déjà écrit Chiara Lubich en 1986, lors de son premier voyage sur ces terres ; des paroles qui manifestent aujourd’hui toute leur actualité et leur valeur prophétique.

Stefania Tanesini

Ukraine : soutien à la population

Ukraine : soutien à la population

Les dons, recueillis par l’intermédiaire des ONG Action pour un Monde Uni (AMU) et Action Familles Nouvelles (AFN), seront utilisés pour fournir à la population ukrainienne des produits de première nécessité, également en collaboration avec les Églises locales.

La coordination Urgences du Mouvement des Focolari a lancé une campagne extraordinaire de collecte de fonds en faveur de la population ukrainienne, par l’intermédiaire des ONG Action pour un Monde Uni (AMU) et Action Familles Nouvelles (AFN).

« Kiev » par le peintre Michel Pochet

Les dons versés seront gérés conjointement par l’AMU et AFN afin de fournir à la population ukrainienne les produits de première nécessité en matière de nourriture, de soins médicaux, de logement, de chauffage et d’hébergement dans différentes villes du pays, également en collaboration avec les Églises locales. Il est possible de faire un don en ligne à l’adresse suivante :
AMU : www.amu-it.eu/dona-online-3/ AFN : www.afnonlus.org/dona/ ou par virement bancaire sur les comptes suivants :

Azione per un Mondo Unito ETS (AMU) IBAN: IT 58 S 05018 03200 000011204344 auprès de Banca Popolare Etica – Code SWIFT/BIC: ETICIT22XXX

Azione per Famiglie Nuove ETS (AFN) | Banca Etica – filiale 1 di Roma – Agenzia n. 0 | Codice IBAN: IT 92 J 05018 03200 000016978561 | BIC/SWIFT: ETICIT22XXX

Communication : Urgence Ukraine

Des avantages fiscaux sont disponibles pour ces dons dans de nombreux Pays de l’UE et dans d’autres Pays du monde, selon les différentes réglementations locales. (suite…)

Restyling et nouveauté chez focolare.org

Restyling et nouveauté chez focolare.org

Nouveauté en vue pour les lecteurs de focolare.org. Prochainement, le site des Focolari vous accueillera avec un aspect renouvelé et d’ultérieures opportunités de navigation. Il s’agit d’un projet, mûri depuis presque deux ans de travail au Centre International des Focolari de Rocca di Papa (Rome), qui a tenu compte des développements advenus dans le panorama de la communication mondiale et du Mouvement des Focolari lui-même. Ce projet a pour intention d’intégrer le travail de communication qui s’est effectué jusqu’à présent par quatre rédactions distinctes (Site web, Service Information, Journal Mariapolis et Collegamento CH) en donnant vie à un unique ‘’Bureau communication’’. Déjà opérationnel depuis février dernier, ce Bureau recueille les nouvelles de la vie du Mouvement dans le monde entier et les transmet à travers différents médias. Parmi ses objectifs, il y a celui de promouvoir les activités, faire connaître à un large public la vie du Mouvement des Focolari et contribuer à une communion de vie et de nouvelles toujours plus grande parmi les différentes communautés du monde. Le développement de nouvelles technologies et de modalités de communication, a rendu nécessaire un restyling du site web qui, en plus d’un nouvel aspect graphique, se présentera particulièrement simplifié dans la structure et avec une nouvelle approche quant à la logique de navigation. L’utilisation de nouvelles applications permettra une plus grande intégration avec également, les réseaux sociaux et potentialisera l’offre des contenus auxquels les utilisateurs pourront accéder d’une manière diversifiée et personnalisée. La nouvelle structure sera en effet mobile-friendly, c’est-à-dire qu’elle tiendra compte de l’utilisation toujours plus grande des smartphones dans notre vie quotidienne. Elle visera à des contenus plus courts et variés avec différentes formes de présentation (textes, info-graphiques, fiches-vidéo…). Les contenus du site actuel cependant, ne seront pas perdus. Les textes des pages fixes seront récoltés dans quelques e-book et les nouvelles seront dans le futur, rendues accessibles dans les archives. Un espace privilégié sera consacré à la communication des multiples aspects de la vie du Mouvement des Focolari. Ce sera la rubrique ‘’Mariapolis’’, qui portera le même nom que celui des traditionnelles rencontres d’été des Focolari dans le monde entier et du périodique qui sera publié en format papier jusqu’à fin décembre 2018. Un espace ‘’community’’, ouvert à quiconque souhaite le visiter. Un système de notifications permettra aux utilisateurs de choisir quand, à propos de quel sujet, et à partir de quel canal (computer, tablette ou smartphone) ils voudront être informés. Tous les deux mois, un journal ‘’Mariapolis’’ en format pdf offrira une récolte des principales nouvelles. Bonne navigation ! Joachim Schwind

Du Congo à la Belgique, le voyage de Belamy

Du Congo à la Belgique, le voyage de Belamy

Video – http://www.youtube.com/watch?v=ymXHLfOal4U

Belamy Paluku est originaire de Goma, mais il se trouve en Belgique pour trois mois. Dans son pays,  le Congo, il fait partie du groupe « Gen Fuoco », un orchestre qui s’inspire de la spiritualité de l’Unité. Il est aussi responsable du « Foyer Culturel », un centre culturel de sa ville. Ses talents musicaux lui ont valu une bourse d’études offerte par le Centre Wallonie-Bruxelles pour travailler le chant à Verviers (Belgique) Belamy compose des chansons qui mettent en lumière la paix, le dialogue, la valeur de la souffrance. Sa chanson la plus connue, « Nos couleurs et nos saveurs », est une invitation à apprécier la diversité des couleurs et des goûts des différents peuples, parce que « un monde où il n’y aurait qu’une seule couleur et qu’un seul type de nourriture serait très pauvre ». Nous proposons cette vidéo de l’interview à un jeune musicien congolais et à une jeune belge. Belamy, tu es de Goma au Congo, et en ce moment tu vis en Belgique dans le cadre d’un échange pour te spécialiser comme musicien. Comment te sens-tu dans un monde si différent? Je découvre plusieurs personnes de différentes origines, et je réalise que tout le monde a toujours quelque chose à offrir ou à recevoir des autres. Et ni culture, ni langue ne peut être un prétexte pour ne pas cohabiter et communiquer.

Belamy Paluku

Elisabeth, tu es née en Belgique, que signifie pour toi l’accueil et la présence, dans ton pays, de  nombreux ressortissants   provenant du monde enter? C’est vrai, en Europe, et à  Bruxelles plus particulièrement,   il y a une extraordinaire richesse de cultures et de nationalités. J’ai vécu avec des jeunes du Mouvement venant de Syrie, de Slovaquie, d’Italie… L’art d’aimer m’ouvre une voie qui m’aide à surmonter la peur de ce qui est différent. Vivre en paix les uns à côté des autres ne suffit pas. Nous sommes plutôt réservés et le défi pour nous européens, je le dis aussi pour moi, c’est de prendre l’initiative d’aller à la rencontre de celui qui est différent jusqu’à nous reconnaître frères l’un de l’autre. Belamy,  c’est à partir de cet échange de richesses que tu as composé une chanson. C’est bien cela? Venant d’une région où la guerre entre ethnies fait rage, cet échange m’est apparu comme une voie vers un monde de partage et de tolérance, et je suis parti de nos différences pour crier au monde qu’ensemble réunis, nous saurons dévoiler le puzzle de l’humanité.  Belamy Paluku sur facebook :  Belamusik (le centre culturel de Goma)