Juin 26, 2017 | Non classifié(e)
Introduite en 1987 par l’Assemblée Générale de l’ONU, la journée mondiale du 26 juin contre l’abus et le trafic illicite de drogue entend renforcer toutes les actions possibles pour combattre l’un des pires drames de notre planète. Selon le rapport 2016 de l’UNODC (United Nations Office on Drugs and Crime), 250 millions de personnes d’un âge compris entre 15 et 64 ans ont déjà utilisé des stupéfiants l’année précédente. La campagne s’adresse à tout le monde, mais en particulier aux jeunes qui parlent souvent des « effets hallucinants » des drogues, tout en oubliant les nombreux « effets négatifs ». L’utilisation des stupéfiants est préoccupante et représente une plaie sociale qui pèse lourdement sur la santé publique, autant en termes de prévention que de traitement et de soins des troubles liés à l’utilisation de la drogue
Juin 26, 2017 | Non classifié(e)
Sur l’ile de ‘Santa Teresina’ « Lorsqu’on vit dans un état de misère extrême, ou on tombe dans l’inertie, ou il n’y a que la violence comme alternative. Grâce au charisme de l’unité, j’ai compris que je pouvais devenir un agent de transformation sociale de mon milieu : chercher du travail pour les habitants, aider à reconstruire un mocambo, travailler pour que toutes les familles puissent accéder à l’eau potable. Après deux ans, j’ai été élu président de l’Association des habitants de Santa Teresina. J’ai donné la continuité au travail de mes prédécesseurs, je me suis occupé de la transparence de la gestion publique en faisant comprendre aussi que si chacun aidait l’autre, Dieu aurait aidé tous ». (J.- Brésil) Agent des taxes « Je travaillais comme agent des taxes, un travail difficile que j’ai essayé de porter de l’avant comme service rendu au pays. J’essayais de servir Jésus en chaque personne, en créant un rapport avec chacun. Il y a quelques années, j’ai été assigné au Département d’Enquête et d’Exécution. Pratiquement, je devais convaincre celui qui n’était pas en règle, de payer les taxes afin de ne pas encourir des sanctions. Cela est d’autant plus difficile et demande une grande dose de patience. Peu à peu j’ai gagné le respect des personnes que je rencontrais, beaucoup parmi elles ont pris conscience de la nécessité et de l’avantage à être en règle ». (A.N.-Kenya) Solidarité contagieuse « Il y a de nombreuses années, une amie assistante sociale nous avait demandé d’accueillir pendant une semaine une jeune fille de 17 ans, presque aveugle, qui pour différentes raisons, ne pouvait pas rester dans l’Institut où elle était ni retourner à la maison dans sa famille. Après en avoir parlé avec nos enfants désormais adolescents, nous avions décidé d’un commun accord de l’accueillir, même si ce choix allait représenter quelques sacrifices pour chacun : la maison était déjà petite pour les quatre enfants étudiants qui avaient besoin d’espace. Miriam vint donc chez nous et, aidée par tout le monde, elle s’inséra tellement bien qu’elle aida pour la préparation de la fête d’anniversaire d’un des fils. Et à la place d’une seule semaine, celle-ci se prolongea en trois semaines. On s’en souvient comme d’un moment fort vécu en famille. Cette expérience d’accueil a ensuite été aussi efficace des années après. Notre fille, mariée et mère de deux enfants a accueilli un enfant souffrant d’un handicap qui serait resté seul dans son institution pendant les fêtes de Pâques. Un autre de nos fils, lui aussi marié et père de trois enfants, a accueilli pour le repas de Noël, en plus de sa belle-mère, une personne souffrante de maladie mentale. La solidarité est contagieuse ». (H.G. Autriche)
Juin 25, 2017 | Non classifié(e)
A la lumière de la foi chrétienne l’homme apparaît tel qu’il est : semblable à Dieu. Le Créateur – enseigne l’Ancien Testament – le fit à son image et à sa ressemblance. Cette origine confère à ses misères et à ses plaies, à son visage, et à son esprit, une beauté surhumaine. Celle-ci devient encore plus manifeste dans le christianisme qui considère l’homme non seulement comme image de Dieu, mais aussi comme Sa créature, et la créature est digne de son Créateur, tout comme l’œuvre d’art est digne de l’artiste. Le Tout- Puissant ne pouvait que créer des êtres dignes de Lui. En l’homme il suscita un chef d’œuvre, dont la contemplation a de quoi donner le vertige: Il l’a doté d’une constitution admirable, faite pour durer et engendrer, d’une intelligence pour être éclairé, d’un cœur pour se projeter vers les autres, d’une âme pour s’affranchir des limites de l’espace et du temps et se fixer, avec les anges, dans l’éternité. L’homme a chuté, il est vrai, en abusant de sa liberté; mais il est tout aussi vrai que sa chute est associée au prodige le plus incommensurable de l’amour divin: la Rédemption, par le sang du Christ. L’homme, dans cette perspective, – que ce soit le clochard qui se traîne à nos côtés sur le trottoir ou l’indigène qui vit à des milliers de kilomètres – est un être si grand, si noble, si divin qu’on voudrait, tremblant et ému, s’incliner en sa présence, en reconnaissant en lui la majesté de Celui qui l’a imaginé et en a fait le prodige de la création, le privilégié de la Rédemption, l’objet de la vie surnaturelle dans la nature. On comprend donc qu’ une telle vision des choses fait qu’il est absurde et impossible d’exploiter l’homme, de le dénigrer, de lever la main sur lui, de le supprimer, sans faire violence à l’œuvre de Dieu, sans porter atteinte au patrimoine du Créateur.Il est enfant de Dieu ; et l’offense envers l’enfant devient outrage envers le Père : l’homicide devient tentative de déicide, s’apparente au meurtre de Dieu en effigie. L’homme pervertit sa dignité lorsqu’il cède au mal et l’accomplit. Et parmi les péchés il y a l’orgueil mis à la place de l’humble gratitude de l’homme qui se reconnaît chef d’œuvre de Dieu. De l’orgueil naît l’exploitation, qui va à l’encontre de la vie en société; tandis que de l’humilité chrétienne naît le service; et en cela aussi l’homme est semblable à cet autre, « Fils de l’homme », « venu non pour être servi, mais pour servir ». Et c’est là que se fait la jointure de l’homme avec la société : son intégration, son évolution. L’homme en soi, abstrait, n’existe pas : existent le père, le citoyen, le croyant etc.… Autrement dit l’homme en tant qu’animal social. Mais il entre dans la société par un élan d’amour. Du fait qu’il aime, il sort de la gangue de son propre moi et il prend son essor – s’intègre – participe à la vie des autres. Et, pour autant qu’il aime déjà, l’homme se révèle naturellement chrétien. Ensuite la foi chrétienne élève et soutient cet amour ; dire que l’amour le projette dans la société, revient à affirmer que le principe vital de la société est l’amour : sans quoi la société, au lieu de protéger la personne, d’être pour elle une valeur ajoutée, une occasion d’épanouissement, l’asphyxie et la mutile. Elle peut devenir une menace pour sa dignité. L’exploitation sociale commence lorsqu’on n’aime plus l’homme; lorsqu’on ne respecte plus sa dignité, parce qu’on ne considère que ses muscles et qu’on ne voit plus son âme. Igino Giordani, La società cristiana, Città Nuova, Rome, (1942) 2010, p. 32-36
Juin 24, 2017 | Non classifié(e)
Le Ramadan s’achève aujourd’hui, 24 juin, après une période de 29 ou 30 jours durant laquelle les fidèles musulmans font mémoire “du mois au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. (Coran, sourate II, verset 185). Au cours de cette période, le jeûne pratiqué depuis l’aube jusqu’au coucher du soleil, constitue le quatrième des cinq piliers de l’Islam. La signification spirituelle du jeûne associé à la prière et à la méditation, de l’abstinence sexuelle et du renoncement en général, se réfère, selon de nombreux théologiens, à la capacité de l’homme à se maîtriser, à s’entraîner à la patience et à l’humilité et à ne pas oublier d’aider les personnes dans le besoin et celles qui ont moins de chance. Le Ramadan est donc une sorte d’exercice de purification contre toutes les passions mondaines, dont les bienfaits retombent sur le fidèle tout au cours de l’année.
Juin 23, 2017 | Non classifié(e)
115 parlementaires de la Interparliamentary Assembly on Orthodoxy (I.A.O.) partecipano alla loro 24ª Assemblea generale, ospiti il 26 e 27 giugno 2017 del Parlamento italiano (I.A.O.) participent à leur 24ème Assemblée générale, hôtes les 26 et 27 juin 2017 du Parlement italien à Montecitorio. Ils proviennent des Parlements de 46 pays des 5 continents. Sont particulièrement consistantes, les délégations de Chypre, Géorgie, Kazakhstan, Fédération Russe, Syrie et Hongrie. Ils ont voulu faire précéder les débuts des travaux par une visite, dimanche 25 juin, au Monastère Byzantin de San Nilo à Grottaferrata (Rome), et par une rencontre du Bureau International de l’I.A.O., avec Maria Voce, présidente des Focolari, au Centre international de Rocca di Papa (Rome). Lisez le communiqué de presse
Juin 23, 2017 | Non classifié(e)
L’événement a suivi une méthode inédite rythmée par trois moments distincts. Le lieu où il s’est déroulé, tout autant que le contexte religieux, en ont fait une sorte de pèlerinage sous le signe du dialogue, entendu comme un chemin commun, une expression chère au pape François qui suggère souvent de continuer à cheminer ensemble, collaboration essentielle à ce grand chantier qu’est le dialogue interreligieux. La première partie de l’événement s’est déroulée à la Fu Jen University, prestigieuse université catholique de cet Etat insulaire. Le titre – Bouddhistes et chrétiens en dialogue : des écrits des missionnaires au dialogue interreligieux – était en soi attrayant. Il invitait à une réflexion sur les changements qu’a connus le monde des religions depuis l’arrivée, au XIVème siècle, des missionnaires en Orient, jusqu’à nos jours, ce qui intéresse particulièrement ceux qui travaillent à l’un des besoins fondamentaux de l’humanité : le dialogue entre les hommes et les femmes qui croient, quelque soit leur crédo.
La journée de réflexion était organisée tout à la fois par l’Université Catholique de Taiwan, par l’Institut Universitaire Sophia associée au Centre du Dialogue Interreligieux du Mouvement des Focolari, et par le Dharma Drum Mountain, monastère et université bouddhiste, qui représente un des centres de renouveau fondamental du Bouddhisme Chan de la Chine. Environ soixante dix participants très qualifiés : un nombre important de moines theravada et laïcs bouddhistes venus avec des catholiques de la Thaïlande, un groupe de Taiwan, le Président du Dharma Drum Institute for Liberal Arts, sans oublier la présence d’universitaires de haut niveau. Les travaux ont présenté d’emblée un grand intérêt. Les exposés sur les écrits des missionnaires ont surtout ciblé la période allant du XIVème au XIXème siècle. Mais le cœur des débats a porté sur Matteo Ricci : jésuite, grand apôtre du christianisme dans cette partie du monde, reconnu pour sa grande capacité d’adaptation qui lui a permis de rejoindre l’âme des populations chinoises. Et pourtant, Ricci a retenu l’attention en raison de sa position tout autre qu’accommodante à l’égard du bouddhisme, considéré par lui et beaucoup de ses contemporains, comme un ramassis de rites et de manifestations païennes. Du XVème siècle au XXème siècle, les missionnaires ont fait preuve de peu d’ouverture à l’égard des disciples de Bouddha, déterminés avant tout, lors des discussions, à démontrer qui suivait le vrai Dieu et la vraie religion. Les travaux ont aussi révélé la position critique des disciples de Bouddha à l’égard es chrétiens. Il en est ressorti qu’à ce sujet les sentiments éprouvés étaient réciproques. Ce contexte historique précisément, qui nous conduit, en tant que catholiques, à la nécessité de faire un examen de conscience approprié en raison des erreurs dictées par des attitudes discriminatoires, a du même coup mis en évidence la valeur des expériences de ces soixante dernières années. Le dialogue, aujourd’hui, est bien engagé et repose sur des relations de confiance réciproque, même s’il reste nécessaire de clarifier et éventuellement de défendre certains points, pour assurer les identités précises et éviter les syncrétismes. Au cours des travaux, des expériences concrètes de dialogue vécues à Hong Kong, en Corée, en Thaïlande et aux Philippines ont été présentées, mais aussi des exemples d’acteurs nouveaux, comme les mouvements ecclésiaux, ainsi que des protagonistes reconnus comme les pionniers d’une expérience de dialogue qui a ensuite été relayée par d’autres. L’exemple de l’amitié spirituelle qui lie Chiara Lubich et Nkkyo Niwano, respectivement fondateurs du Mouvement des Focolari et de la Rissoh Kosei Kai, a mis en relief le rôle des mouvements de renouveau, qui caractérisent depuis environ un siècle les diverses religions. Bien qu’ayant des approches différentes et des caractéristiques propres à leurs cultures et crédos respectifs, ils sont des facteurs de rencontre et d’amitié entre personnes et communautés. Ces deux sentiments ont caractérisé les travaux de la première journée du symposium-pèlerinage. Ils ont favorisé une confrontation sereine sur le chemin parcouru ces derniers siècles et débouché sur l’espérance d’un futur de partage réciproque et de collaboration en vue de relever les grands défis de l’humanité : la justice sociale, l’environnement et la paix. (À suivre) par Roberto Catalano