Déc 30, 2010 | Focolare Worldwide
« Deo gratias ! s’est exclamé le Patriarche de Constantinople au terme de l’audience. Deo gratias pour votre amitié, pour votre visite, pour les fruits de votre mouvement, pour la poursuite de cette œuvre de Dieu qui rend gloire à Son nom. » Bartholomée Ier a réservé un accueil chaleureux et solennel à Maria Voce, présidente du mouvement des Focolari, lors de la rencontre qui s’est déroulée ce lundi à 11h00, au Fanar, le siège historique très évocateur du patriarcat orthodoxe.
Sa Sainteté a accueilli dans son bureau privé la présidente des Focolari, venue avec les responsables du mouvement pour la Turquie, Angela Caliaro et Carmine Donnici, et les membres des deux focolares d’Istanbul. « Nous sommes douze, comme les apôtres », a fait observer le Patriarche amusé. Le métropolite Apostolos, de l’île de Halki, et le père Dositheos, directeur du bureau de communications du patriarcat, étaient également présents. Dans son message de bienvenue, Bartholomée Ier a rappelé avoir été témoin « de l’estime, de l’affection et de l’admiration que mon prédécesseur, le Patriarche Dimitrios, avait pour vous et pour l’œuvre accomplie par le focolare ». Maria Voce a en effet vécu dans cette ville de 1978 à 1988. C’est au cours de ces années que Bartholomée (alors secrétaire du Patriarche) et Maria Voce se sont connus. « Le focolare unit en particulier les Églises de l’ancienne et de la nouvelle Rome, a-t-il poursuivi. Vous êtes aujourd’hui tous des collaborateurs enthousiastes du pape Benoît, que nous aimons beaucoup, et de notre modeste personne ». Il a ensuite souligné « les fruits déjà visibles produits par le focolare : de Chiara Lubich à la jeune Chiara Luce, la première des Focolari à avoir atteint le but de la sainteté ». En revenant sur le thème des rapports entre les croyants, Bartholomée Ier a voulu souligner comment, en se fondant sur le simple témoignage de vie, « le dialogue ne reste pas un exercice académique creux et stérile, facilement contestable par ceux qui continuent à s’opposer au dialogue œcuménique et interreligieux ».
Maria Voce a rendu hommage au riche album photographique retraçant les principaux événements, voyages internationaux et rencontres de ses deux premières années et demie de présidence. « J’ai dit aux focolarini que je viendrais à Istanbul pour une seule rencontre, celle avec vous, Sainteté, sans prendre d’autres engagements. » « Comme Chiara », a-t-il aussitôt répliqué. Tous deux, visiblement joyeux, se sont échangé leurs cadeaux dans une vraie ambiance de fête de Noël. Maria Voce a fait savoir qu’elle apportait les salutations, la gratitude et la prière du mouvement du monde entier, parce que tous étaient au courant de ce rendez-vous. « Je sais bien que votre réseau de communication fonctionne toujours », a commenté le Patriarche. « À présent nous vous saluons, Sainteté, parce que vous avez sûrement d’autres engagements. » « Du travail, il y en a toujours, mais ce n’est tous les jours que Maria Voce est ici », a répondu le Patriarche au terme des 55 minutes d’audience. De notre envoyé spécial Paolo Lòriga
Déc 29, 2010 | Focolare Worldwide
Déc 28, 2010 | Focolare Worldwide
Déc 28, 2010 | Focolare Worldwide
Déc 20, 2010 | Non classifié(e)
Déc 19, 2010 | Senza categoria
Déc 19, 2010 | Non classifié(e)
Déc 18, 2010 | Senza categoria

Dieu nous a aimés jusqu’à se faire l’un de nous.
Qu’il dilate notre cœur à la mesure du sien pour nous rendre capables d’apporter dans le monde une nouvelle invasion d’amour et de paix.
Voici ma prière et mon souhait pour chacun à l’approche des fêtes de Noël.
Maria Voce (Emmaüs)
Déc 10, 2010 | Non classifié(e)
« J’ai appris qu’il existe une bonne méthode pour guérir un alcoolique : il faut le faire arrêter de boire pendant 24 heures. Et en général, il y arrive. Puis, de 24 heures en 24 heures, il résiste plusieurs semaines, puis plusieurs mois, puis une année. Les bonnes habitudes finissent par revenir, et la santé avec.
J’ai pensé que cela peut être une bonne méthode pour nous aussi, qui sommes intoxiqués par l’humain, enivrés du désir de posséder, peu enclins au renoncement et à la mortification qui est vie, tournés vers tout autre chose que la sainteté, qui est une vertu héroïque. Si nous nous fixons comme objectif d’essayer une journée, nous y arrivons. Peut-être est-ce pour cela que Jésus veut que nous ne portions que les soucis de chaque jour. Puis, jour après jour, on tient plusieurs semaines…

Vivre le ‘toujours, tout de suite et avec joie’ pendant une journée, nous le pouvons. Quand nous nous levons le matin, nous devons regarder en face la journée qui nous attend, avec les efforts que cela nous coûte, avec les imprévus qui arriveront, comme un athlète devant un obstacle, profondément recueilli en pensant à ce qu’il devra surmonter.
Alors, nous y arriverons, avec l’aide de Dieu et de Marie. »
Chiara Lubich, Journal, 5 février 1981
Déc 10, 2010 | Non classifié(e)
Déc 10, 2010 | Focolare Worldwide
Il naît à Tivoli, en 1894, dans une famille d’origine modeste, profondément catholique, qui ne peut lui assurer une instruction régulière, et l’oriente vers un travail manuel. Mais le petit Igino se fait remarquer par son intelligence, et l’homme fortuné pour lequel il travaille, touché par sa finesse, prend en charge ses études au Séminaire, où Igino n’étudiera pas pour devenir prêtre mais pour devenir un des plus brillants diplomates de son temps. A la fin de ses études, la première guerre mondiale éclate, et Igino la passera dans les tranchées.
Il ne tirera jamais contre l’ennemi, parce que le christianisme interdit de tuer, et à cause de ce choix courageux il sera grièvement blessé. Pendant son séjour dans les hôpitaux militaires, il obtient un diplôme en lettres et philosophie. En 1920, il épouse Mya. Ils auront 4 fils. Il commence à travailler pour le tout nouveau parti politique chrétien italien, fondé par Luigi Sturzo. Le régime fasciste détruit la liberté et les droits, et Igino est même persécuté. Pendant cette période, quelques uns de ses écrits de dénonciation des violences fascistes seront célèbres.
Après un séjour aux USA, il rentre en Italie et devient directeur d’une branche de la Bibliothèque Vaticane. De là, il dirige aussi la revue Fides, largement diffusée dans les milieux catholiques du monde entier. C’est parmi eux que se prépare la renaissance du parti catholique après le fascisme, la Démocratie Chrétienne. Au cours des premières élections qui ont lieu après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il est élu au Parlement.
1948 est une année décisive pour sa vie : il a 54 ans, c’est un homme considéré sur le plan politique et culturel, et il rencontre Chiara Lubich, une jeune fille de 28 ans en qui il reconnaît une inspiration spirituelle extraordinaire. Il adhère pleinement au Mouvement des Focolari et, aux côtés de Chiara, joue un rôle important pour la construction du Mouvement et l’approfondissement spirituel de la doctrine, au point d’être plusieurs fois désigné par Chiara comme co-fondateur. En particulier, le rapport d’unité spirituelle avec la fondatrice est à l’origine de cette intense période mystique de Chiara, appelée « Paradis 49 ». La visibilité de son profil humain est également décisive. Aux yeux de Chiara, elle se traduit par la confirmation que l’idéal d’unité est fait pour tous, qu’il est un don pour l’humanité entière.
En particulier, Igino est le premier focolarino marié du Mouvement des Focolari. En même temps, par quelques uns de ses choix politiques courageux (le pacifisme et l’unité avant tout, malgré les différences idéologiques), énoncés au Parlement, il est considéré comme un démocrate chrétien trop loin des schémas, et donc il n’est pas réélu. C’est pour lui le moment de se consacrer davantage au Mouvement des Focolari, d’intervenir dans le débat dans l’Eglise en proposant des thèses qui seront acceptées au Concile Vatican II (surtout autour de la mission des laïques). Il devient directeur de la toute nouvelle revue « Città Nuova » (1959), et à partir de 1961 il obtient un poste à la direction du Centre Un, organisme du Mouvement des Focolari qui s’occupe de l’œcuménisme. En 1965, il est nommé président de l’institut international Mystici corporis à Loppiano. Après le décès de sa femme, et avec l’accord de ses fils, il passe les sept dernières années de sa vie dans un « focolare ». Il quitte cette terre le 18 avril 1980. Actuellement, sa cause de canonisation est en cours.
Déc 9, 2010 | Non classifié(e)
« Face aux nombreux défis qui se posent à l’humanité, chacun de nous est appelé à mettre à profit sa propre spiritualité pour nourrir les rêves de paix de notre temps. » Le secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises de Genève, le révérend Olav Fykse Tveit, conclut par ces mots sa visite qui s’est déroulée dans une atmosphère très chaleureuse au centre international du mouvement des Focolari, à Rocca di Papa.
Peu avant, ayant fait une présentation du mouvement à plusieurs voix, M. Olav Fykse Tveit avait montré « l’engagement du cœur », « la grande attention accordée à chaque personne » et « le lien très fort entre l’engagement personnel et l’engagement à grande échelle » que l’on remarque chez les Focolari.
« Cela est bien le pilier du mouvement œcuménique », avait-il alors ajouté. Faisant référence au Conseil œcuménique des Églises, il avait évoqué le cheminement sur la voie de la fraternité, dans lequel les 349 Églises de 110 pays œuvrent « continuellement à la recherche de nouvelles voies de collaboration ».
Le secrétaire général était accompagné d’une délégation de chefs des différents départements du Conseil œcuménique des Églises. Cette délégation a été accueillie par Maria Voce, présidente des Focolari, par Giancarlo Faletti, coprésident du mouvement, par les responsables du « centre Uno », le secrétariat pour le dialogue œcuménique, ainsi que par quelques membres du Conseil général. Dans son discours de bienvenue, Maria Voce a rappelé les liens de profonde amitié qui unissent le Conseil œcuménique des Églises et le mouvement des Focolari depuis plusieurs décennies. Évoquant sa première visite à Genève en 2009, elle a rappelé l’importance de promouvoir l’héritage de Chiara Lubich, qui avait établi les premiers contacts dès 1967. « Nous sentons que nous ne faisons qu’un avec le Conseil œcuménique des Églises dans la diffusion de l’idéal d’unité et de fraternité universelle », a-t-elle dit.
L’occasion de cette rencontre a été fournie par la visite du révérend Olav Fykse Tveit à Rome, au Vatican, où il a été reçu en audience par Benoît XVI pour la première fois et a rencontré le cardinal Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens. Il a également rencontré, à Rome, la communauté méthodiste, l’Église vaudoise et la communauté Sant’Egidio.
Déc 7, 2010 | Non classifié(e)
Déc 6, 2010 | Non classifié(e)
Déc 4, 2010 | Focolare Worldwide
Déc 2, 2010 | Non classifié(e)
« La Corée du sud, un pays conditionné par ses relations avec les États-Unis, avec les pays d’Asie proches (Chine et Japon) et avec la Russie. Et par la question de la Corée du Nord, avec les tensions qui ont éclaté tout récemment. Des tensions provoquées par le gouvernement de Pyongyang et qui semblent remettre sérieusement en question l’armistice en vigueur depuis la fin des hostilités de la guerre de Corée. Comme tous les pays industrialisés, la Corée du Sud n’a pas été épargnée par les répercussions négatives de la crise internationale sur l’économie réelle. Mais le pays semble bien résister à la crise et le sentiment que l’on éprouve en le visitant est que, contrairement aux autres pays les plus industrialisés, dans l’ensemble, la population vit bien : le chômage n’atteint pas un taux préoccupant et la pauvreté est visiblement limitée. Un Européen est (agréablement) surpris en constatant l’absence des scènes dramatiques auxquelles il a l’habitude d’assister chez lui : pas de mendiants dans les rues, personne en train de fouiller dans les poubelles à la recherche de nourriture… Lorsque nous visitons un des palais royaux, un guide bénévole passe deux heures à nous décrire chaque détail, de façon très compétente et avec passion. À la fin, non seulement il ne nous demande aucun pourboire, mais il nous offre de nous faire visiter un autre palais le lendemain !
Tout va-t-il bien pour autant ? Un chiffre impressionnant nous ramène à une dure réalité. Dans la tranche d’âge des 20-40 ans, la première cause de mortalité est le suicide : il s’en produit un toutes les demi-heures. Il tue plus que les accidents de la route et plus que le cancer. Un triste record mondial que la Corée du Sud a ravi à la Hongrie ces dernières années. Un fait alarmant qui interpelle aussi la classe politique de Corée du Sud. Des projets de loi sont actuellement à l’étude au Parlement, afin d’encourager la prévention des suicides chez les jeunes.
Dans cette perspective et sous le patronage de l’Assemblée nationale, le Political Forum for Unity (Forum politique pour l’unité), le groupe de recherche parlementaire soutenu par les députés qui adhèrent au MPPU des Focolari, a organisé une école de formation politique s’adressant aux jeunes de Séoul et à laquelle ont participé 26 étudiants, pour une moyenne d’âge de 22 ans. Le samedi 27 novembre a eu lieu la cérémonie de clôture du premier cycle, avec une conférence tenue par Mme le Pr. Ahn Myong Och, intitulée « La politique de l’amour comme moyen de résoudre les conflits ». Cette conférence a été suivie par la remise officielle des attestations, en présence des professeurs. Certains d’entre eux, qui enseignent dans des universités étrangères, à Moscou ou à Tokyo, ont tenu à honorer ce rendez-vous. Les impressions recueillies auprès des jeunes ayant participé à cette école témoignaient de l’espérance d’un véritable capital social pour le pays. « Je voudrais vraiment que cette semence fleurisse » ; « j’ai compris que chacun des choix que je fais est un acte politique » ; « cette nouvelle vision de la politique peut apporter le bonheur à beaucoup de personnes » ; « j’ai compris que les conflits peuvent être résolus par l’amour et par le dialogue » ; « j’ai découvert ce que signifie la vocation à s’engager en politique : c’est un appel qui s’adresse à tout le monde » ; « la responsabilité en politique ne doit pas reposer uniquement sur les épaules des professionnels de la politique, mais aussi sur les miennes » ; « dorénavant, partout où j’irai, je serai un ‘politique’, autrement dit, j’aurai le bon état d’esprit pour être un citoyen actif » ; « en participant à cette école, j’ai compris qu’il est vraiment possible de vivre la fraternité en politique, même dans ce climat de tension en Corée. » Ce n’est pas tous les jours que l’on voit des jeunes sourire lorsqu’ils se lancent en politique. Ici, il y en avait. » Marco Fatuzzo (MPPU)
Nov 30, 2010 | Focolare Worldwide
« La vie de Christopher me fait penser à celle de Chiara Luce. » Ainsi s’exprime Francisco, du Panama, qui a participé, en Italie, à la cérémonie de béatification de la jeune Italienne. Et il ajoute : « Ils étaient tous les deux jeunes et simples et menaient une
vie normale, mais ils recherchaient Dieu en toute chose. Deux jeunes qui donnaient Dieu à tous ceux qu’ils rencontraient et qui, par un seul sourire, transformaient ta vie. »
Christopher Amaya était né au Costa Rica. Il n’avait qu’un an quand, en 1994, sa famille s’est installée au Panama, qui deviendra leur seconde patrie.
Ses parents se sont séparés alors qu’il était encore enfant et, même si cette situation le faisait souffrir, il est devenu un point d’ancrage pour l’un comme pour l’autre. Après avoir connu la spiritualité des Focolari et avoir compris que, derrière chaque épreuve, il y la a présence de Jésus au paroxysme de sa souffrance, au moment où il crie son abandon sur la Croix, Christopher prend conscience que la situation douloureuse vécue par sa famille est « son » visage à lui de Jésus Abandonné.
C’est grâce au projet Donner, mis en place dans son école, qu’il a connu le focolare. Devenu bien vite un des chefs de file dans cette action qui met en avant la culture du don et les valeurs de paix et de solidarité, il commence à fréquenter les gen3. Ils lui parlent de Chiara Lubich, la fondatrice du mouvement, avec laquelle il tisse une relation personnelle. En effet, il la considère comme une mère et une amie, une personne en qui il peut avoir confiance dans sa recherche de la vérité.
Un jour, alors qu’il vivait un moment difficile avec sa famille, il a confié : « Chiara, ma mère, m’a appris à pardonner et à aimer vraiment les membres de ma famille. » Souvent, il parlait de sa vie et de ses choix avec les autres gen, car il sentait qu’auprès d’eux, il pouvait expérimenter la présence de Jésus, selon sa promesse : « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18,20). Ses paroles étaient profondes et il confiait, entre autres, que Dieu l’appelait à faire un choix de vie radical, même s’il ne savait pas encore lequel.
Christopher participait activement à la vie de sa paroisse et, au cours des derniers mois, il avait tout mis en œuvre pour unifier les différents groupes de jeunes. Beaucoup d’entre eux se souviennent de lui comme quelqu’un qui jetait des ponts entre les divers groupes de la paroisse, afin de construire l’unité entre tous.
Cette année, il avait été choisi pour faire partie de la garde d’honneur, un privilège que les établissements du Panama accordent seulement aux meilleurs élèves. Lors des cérémonies de la fête nationale, on porte une écharpe tricolore en escortant le drapeau du pays. Christopher a été tué avant d’avoir le temps de participer aux défilés, mais ses amis ont souhaité qu’il soit présent, en portant une banderole où figuraient sa photo et un slogan contre la violence.
Sharlin, une de ses voisines, qui était à ses côtés dans les derniers instants de sa vie, affirme : « Je peux témoigner de son oui à Dieu et vous assurer qu’il a aimé jusqu’au bout. Qui de nous aurait pu dire à sa mère, comme lui, après avoir été blessé en plein cœur : “Sois tranquille, n’aie pas peur” ? »
Au moment de son enterrement, de nombreux messages sont arrivés des quatre coins du monde. Sa mère commentait : « Je suis heureuse parce que je me rends compte à quel point mon fils a été bon, et que ce qu’il a semé continuera de grandir dans le cœur de tous ceux qui l’ont connu et suivront son exemple de vie. »
Nov 30, 2010 | Non classifié(e), Parole di vie
Lorsqu’à l’annonce de l’ange, Marie demanda : « Comment cela se fera-t-il » , elle reçut cette réponse : « Rien n’est impossible à Dieu ». Et l’ange lui donna l’exemple d’Élisabeth qui avait conçu un fils dans sa vieillesse. Marie crut et devint la Mère du Seigneur.
Dieu est tout puissant : on le désigne d’ailleurs souvent sous ce nom dans les Écritures pour exprimer la puissance de Dieu qui bénit, juge, dirige le cours des événements et réalise ses desseins.
Il n’est qu’une seule limite à la toute puissance de Dieu : notre liberté qui a le pouvoir de s’opposer à Sa volonté, retirant alors à l’homme toute puissance, alors qu’il serait appelé à partager la force même de Dieu.
« Rien n’est impossible à Dieu »
(…) Cette Parole nous ouvre à une confiance illimitée en l’amour de Dieu-Père.
Si Dieu existe et si son être est Amour, avoir en lui une totale confiance n’en est que la conséquence logique.
Il dispose de toutes les grâces : temporelles et spirituelles, possibles et impossibles. Il les accorde à qui les lui demande et même à qui ne les lui demande pas, car, comme le dit l’Évangile, le Père « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons » . Il nous demande à tous d’agir comme lui, animés du même amour universel, soutenus par la foi que :
« Rien n’est impossible à Dieu ».
Comment vivre alors cette Parole ?
Nous connaissons tous des situations difficiles, même douloureuses, dans notre vie personnelle ou dans nos relations avec les autres. Nous mesurons parfois l’étendue de notre impuissance, en découvrant en nous des attachements à des objets, des situations ou des personnes qui nous rendent esclaves de liens dont nous voudrions nous libérer. Nous nous heurtons souvent à des murs d’indifférence et d’égoïsme, et le découragement nous envahit face à des événements qui semblent nous dépasser.
C’est dans ces moments-là que la Parole de vie peut nous venir en aide. Jésus nous laisse constater notre incapacité, non pas pour nous décourager, mais pour nous aider à mieux comprendre que « rien n’est impossible à Dieu » et nous préparer ainsi à reconnaître l’extraordinaire puissance de sa grâce. Elle se manifeste justement dans la prise de conscience de nos pauvres forces.
« Rien n’est impossible à Dieu »
En nous répétant cela dans les épreuves, nous puiserons dans la Parole de Dieu l’énergie qu’elle contient, et elle nous fera participer à la toute puissance même de Dieu. À condition, toutefois, de vivre sa volonté, cherchant à faire rayonner cet amour déposé dans nos cœurs. Nous serons ainsi à l’unisson avec l’Amour tout puissant de Dieu pour ses créatures. Pour lui tout est possible, tout ce qui concourt à réaliser ses plans sur les individus et sur l’humanité.
Le moment le plus favorable pour vivre cette Parole et nous rendre compte de son efficacité est celui de la prière.
Jésus a dit qu’il nous accorderait tout ce que nous demanderions au Père en son nom. Demandons-lui alors tout ce qui nous tient le plus à cœur, avec foi, avec la certitude que rien ne lui est impossible : la solution de cas désespérés, la paix du monde, la guérison de maladies graves, la résolution de conflits familiaux et sociaux.
Et si nous sommes plusieurs à exprimer la même demande, en plein accord grâce à l’amour réciproque, Jésus lui-même, présent au milieu de nous, priera le Père et, selon sa promesse, nous serons exaucés.
C’est avec une telle foi en la toute-puissance de Dieu et en son Amour, que nous avons demandé nous aussi un jour que la tumeur décelée chez une amie sur une radiographie, « disparaisse », qu’elle s’avère n’être qu’une erreur ou un fantasme. Et cela se réalisa.
Cette confiance infinie, qui nous donne la certitude d’être dans les bras d’un Père pour qui tout est possible, doit nous accompagner toute notre vie.
Il n’est pas dit que nous obtiendrons toujours tout ce que nous demanderons. Sa toute puissance est celle d’un Père et il ne l’utilise que pour le bien de ses fils, qu’ils en aient conscience ou non.
L’important est de vivre dans la certitude que rien n’est impossible à Dieu, et nous expérimenterons une paix encore jamais éprouvée.
Chiara Lubich
Nov 28, 2010 | Non classifié(e)
L’Ombrie, la Vénétie et la Sicile sont les régions où ont été développés les projets récompensés lors de la deuxième édition du prix Chiara Lubich pour la fraternité. Un horizon étendu au monde entier grâce à ce prix international décerné à la ville de Catamarca, avec une mention spéciale pour la commune de Pollica, pour sa lutte contre la criminalité.
La remise des prix à trois localités italiennes s’est déroulée en présence de plusieurs autorités civiles et religieuses, notamment de nombreux maires et habitants. Ont été récompensés : la commune de Massa Martana, ainsi que celles de Deruta, Montefalco et Spolète, pour le projet Città in rete (Villes en réseau), situées dans la région Ombrie ; la commune de Marsala, pour un projet de développement de réseaux entre les citoyens, et enfin, le projet de trois communes des collines Berici autour de Vicence, Castegnero, Longare e Nanto, à travers une nouvelle association qui développe les moyens de faire face aux urgences écologiques et à celles engendrées par la pauvreté.
Daniela Ropelato, professeur de sciences sociales à l’Institut Sophia et représentante du MPPU à l’échelle internationale, a fait une intervention percutante ayant pour thème « Participation, villes, fraternité ». Des questions très actuelles et difficiles à mettre en actes. Elle évoque avec enthousiasme quelques pistes : prise en compte des attentes des jeunes, équilibre entre droits individuels et bien commun, gestion participative du territoire, responsabilité des politiques et des citoyens.
Lors de l’édition précédente, c’était la ville hôte, Ascoli, qui avait été récompensée pour son projet passionnant, « Amo la mia città » (J’aime ma ville). Et c’est précisément la salle médiévale du conseil de l’hôtel de ville qui a accueilli la deuxième assemblée annuelle de l’association Villes pour la fraternité, à l’origine de l’initiative. L’association, créée en 2008, rassemble environ soixante-dix communes d’Italie, qui s’inspirent de la fraternité pour agir en politique.
Il y a eu deux nouveautés cette année : la remise d’un prix spécial à la commune de Pollica, en hommage à Angelo Vassallo, son « maire martyr qui a donné sa vie pour les habitants de sa ville », et celle d’un prix international à la ville de Catamarca (Argentine), en récompense de son engagement dans l’éducation des populations les plus marginalisées de la société, à travers les projets de soutien scolaire mis en place sur tout son territoire. En outre, l’assemblée de l’association Villes pour la fraternité a lancé l’idée de « régionaliser » leur action en organisant des rencontres régulières entre les villes adhérentes appartenant à une même région, dans le but de coordonner leur action sur le territoire et de la rendre ainsi plus efficace.
La fraternité va d’Ascoli à Catamarca, ou des Apennins à la Cordillère des Andes, puisque la ville du travertin est entourée par les montagnes de l’Apennin et que Catamarca se dresse aux pieds des Andes, dans le nord-ouest de l’Argentine. Toutes ces villes sont reliées par un fil idéal, celui des valeurs de fraternité proposées par Chiara Lubich dans l’action en politique, la fraternité qu’elle aimait à définir comme « l’amour des amours ».
Ce prix international a envoyé un signal clair d’ouverture sur le monde à travers lequel s’exprimait la conviction des communes associées : même si elles apportent une réponse efficace aux besoins de leur territoire commun, « une ville ne suffit pas », pour reprendre la formule de Chiara Lubich, qui exprime son idéalisme ouvert à la fraternité universelle.
Nov 24, 2010 | Focolare Worldwide
Les faits sont connus. Ces derniers jours, la Corée du Nord a attaqué à coups de canon, sans motif apparent, l’île de Yeonpyeong, près de la frontière maritime avec la Corée du Sud, faisant 4 morts parmi les militaires et les civils, et Séoul a répliqué en déployant son artillerie sur la Corée du Nord.
« Dans les rues, la vie semble se dérouler normalement, mais en réalité, le pays est en état d’alerte », écrit Marco Fatuzzo, président du MPPU, qui se trouve justement en Corée du Sud en ces jours de tension, pour une série de rencontres et de manifestations publiques. Les responsables politiques sont mobilisés dans leurs bureaux, les partis politiques ont convoqué, leurs « comités de sécurité » de façon permanente, et une séance extraordinaire s’est déroulée au Parlement, au cours de laquelle un document a été rédigé pour condamner sans appel l’acte d’agression subi.
Jusqu’au dernier moment, on pensait qu’il faudrait annuler les manifestations publiques programmées à Séoul par le MPPU de Corée, mais la situation a évolué favorablement et tout a pu se dérouler normalement.
Celles-ci ont commencé le 24 novembre, avec le Centre national MPPU, dont font également partie quelques parlementaires, et 3 d’entre eux étaient présents. « Cela a été un événement important, d’environ trois heures, où il y a eu un dialogue engagé et intense, raconte Marco Fatuzzo. Comme on peut le deviner à partir des événements récents, le discours était centré sur la confiance. » Est-il possible de vivre concrètement la fraternité entre la Corée du Sud et la Corée du Nord ? Comment décliner la fraternité dans les domaines du dialogue, de la réconciliation, du pardon, du dépassement des conflits historiques et actuels ? Tous ont confiance dans le fait que c’est la seule voie possible, et ils sont soutenus dans leur espérance en sachant que, dans le monde entier, le MPPU vit ces moments d’expectative douloureuse à leurs côtés.
Il y a même eu un moment de fête lorsqu’un nouveau jeune a été admis comme membre du Centre du MPPU : Emilia Heo, qui a étudié les relations internationales à Genève et travaille actuellement au Japon.
Puis, le 25 novembre, ont eu lieu deux autres rencontres au siège du Parlement coréen. La première, avec le Political Forum for Unity, un groupe de recherche parlementaire, constitué d’environ 30 députés de la majorité et de l’opposition, appartenant à différentes religions et cultures – des chrétiens de diverses confessions, des bouddhistes, des won-bouddhistes, des confucéens, des taoïstes – ou ne se réclamant d’aucune religion. Ces rencontres ont été suivies d’un séminaire public sur « La politique qui plaît au peuple », avec la participation de 150 personnes, dont une vingtaine de députés des trois principaux partis : Le Grand parti national, actuellement au pouvoir, le Parti démocratique uni et le Parti progressiste de la liberté, qui figure dans l’opposition. La présence de nombreux jeunes et médias est également significative. Les deux conférences d’introduction et la table ronde à laquelle ont participé 3 députés, deux professeurs d’université et une jeune étudiante, tout comme le débat qui a suivi, ont révélé une vision de la politique capable d’ouvrir les cœurs à l’espérance, même dans le contexte actuel d’expectative et de crise.
Le samedi 27 était prévue la cérémonie de clôture de la première école de formation politique, à laquelle ont participé 26 jeunes. L’événement s’est également déroulé dans une salle du Parlement, avec le cours de clôture et la remise des attestations de participation.
Nov 19, 2010 | Focolare Worldwide
Nov 18, 2010 | Non classifié(e)
Nov 15, 2010 | Non classifié(e)
Les « volontaires », principaux animateurs du mouvement Humanité Nouvelle (la branche sociale des Focolari), sont des hommes et des femmes qui s’engagent en première ligne à mettre en actes les paroles de l’Évangile dans les environnements sociaux, culturels, économiques et politiques les plus divers, afin d’apporter des réponses concrètes aux défis posés par la société d’aujourd’hui.
Leurs initiatives sont très variées : elles recouvrent l’engagement quotidien de chacun sur son lieu de travail, en famille ou à l’école, les différentes formes d’association et de volontariat, jusqu’aux grandes actions qui mobilisent des communautés entières, visant à améliorer la vie dans nos villes et le tissu civil de la société.
Du 18 au 21 novembre, les cinq cents participants venus du monde entier auront l’occasion d’approfondir des aspects particuliers de la spiritualité de l’unité, avant d’engager un dialogue fécond sur la façon de « décliner » les valeurs proposées par l’idéal de la fraternité dans l’action sociale.
Les moments d’approfondissement culturel, comme celui qui tournera autour de l’actualité de la doctrine sociale de l’Église, et les témoignages vécus dans différentes parties du monde, ne manqueront pas.
Le moment le plus important du congrès sera le dialogue avec Maria Voce, prévu pour le vendredi 19 novembre. La présidente des Focolari, qui répondra à plusieurs questions, proposera un regard particulier sur l’actualité de l’action sociale du mouvement, afin de définir les priorités d’action aux quatre coins de la planète.
Nov 14, 2010 | Non classifié(e)
Marcin Zygmunt, Polonais, est un mathématicien spécialisé dans la théorie des jeux et enseigne à l’université de Cracovie :
« Nous, mathématiciens, nous sommes habitués à raisonner dans notre seule discipline. Ici, nous mesurons l’importance de l’interdisciplinarité. » Maria Do Socorro Malatesta, professeur de psychologie et de sociologie, vient de recevoir un prix de l’Université de Cabo Frio (Rio de Janeiro) récompensant la recherche qu’elle a menée dans un endroit pauvre de la région pour étudier les facteurs socio-anthropologiques qui influent sur l’usage de substances psycho-pharmaceutiques. Le père Gennaro Cicchese, qui passe 7 mois de l’année en Italie et les 5 autres au Sénégal, fait la navette depuis plus de 5 ans entre les deux continents pour enseigner l’anthropologie philosophique à Rome et à Dakar. Yukiko Yamada, 31 ans, Japonaise, vit en Espagne où elle s’occupe de coopération internationale.
Ce sont quelques-uns des visages et quelques-unes des voix des trois cents participants venus de pas moins de 26 pays (y compris d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Australie). Venus représenter différentes disciplines, ils se sont réunis ces derniers jours en Italie, au centre d’études interdisciplinaire des Focolari, fondé par Chiara Lubich en 1990 et portant le nom d’école Abba.
L’objectif de ce centre d’études consiste à approfondir, par une approche scientifique, les intuitions originelles du charisme de l’unité, en lien avec l’expérience mystique vécue par Chiara Lubich au cours de l’été 1949. En utilisant une méthodologie qui lui est propre : l’« immersion » totale dans la pensée les uns des autres, afin de parvenir à pénétrer les arguments et le patrimoine culturel de chacun et, ainsi, à « penser » en nous laissant éclairer par la présence de Jésus au milieu de ceux qui sont unis en son nom (Mt 18, 20).
C’est donc sur cette « méthode » que se fonde l’expérience culturelle originale faite par les 300 participants venus d’horizons totalement différents, des chrétiens appartenant à diverses Églises et spécialisés dans 22 domaines disciplinaires : littérature et arts figuratifs, architecture et droit, médecine et politique, psychologie et sciences de la communication, économie, pédagogie et sciences de la nature, sans compter toutes les disciplines se rapportant à la philosophie et à la théologie, ou encore au dialogue œcuménique et interreligieux.
Le programme s’est déroulé en faisant alterner une série de « cours » donnés par Chiara Lubich elle-même aux membres de l’école Abba entre 2002 et 2004, centrés notamment sur l’aspect anthropologique, et des panels au cours desquels plusieurs chercheurs ont approfondi certains aspects de leur discipline. La philosophe Anna Pelli a par exemple présenté des « Pistes de réflexion sur le noyau ontologique de la personne », le théologien irlandais Brendan Leahy a évoqué l’« Anthropologie ecclésiale dans la pensée de Chiara Lubich en 1949 », le spécialiste des médias Michele Zanzucchi s’est penché sur le thème « La personne communique à la fois par le silence et par la parole », et Simonetta Magari a étudié « La personne en tant que relation dans une perspective psychologique ».
D’autres réflexions originales ont abordé l’aspect linguistique, avec Maria Caterina Atzori : « Du langage à l’anthropologie de Chiara Lubich », l’aspect économique, avec Luigino Bruni et ses « Suggestions d’idées autour du sujet en tant qu’agent économique », ainsi que l’aspect artistique, avec la compositrice Thérèse Henderson : « La créativité de la personne, écho de la créativité de Dieu », pour ne citer que quelques exposés. Les panels ont été entrecoupés de moments de réflexion en groupe, interdisciplinaires mais aussi par thèmes.
Maria Voce, présidente des Focolari, membre pendant des années de l’école Abba et chargée du droit – elle est avocate –, a invité les 300 chercheurs à travailler pour définir les lignes doctrinales qui se dégagent de ce charisme, « sans avoir la prétention de finir, mais de commencer, en étant bien conscients d’avoir entre les mains un don pour le bien de l’humanité ». « Un engagement sérieux » dont les résultats se verront, parce que c’est aussi le fruit de la vie vécue dans tout le mouvement des Focolari. Un lien indispensable entre vie et pensée.
Une proposition vraiment accessible à toutes les cultures ? Philippe Hu, Chinois de Hong Kong, professeur de linguistique générale à la Fu-Jen University de Taïwan, a entrepris, ces derniers mois, de traduire certains textes de Chiara Lubich, datant de 1949. « C’est accessible, mais il faut une méthode. Et la méthode est celle qui se pratique au sein de cette communauté de chercheurs. Ainsi, le miracle arrive : nous parvenons à nous comprendre. Cela, les Chinois le savent bien et l’apprécient. » La composition internationale et multiculturelle de l’assistance le confirme.
Nov 10, 2010 | Non classifié(e)
« J’ai 34 ans, je suis brésilien, marié et père de deux enfants, et je travaille au service des plus pauvres en les aidant à faire valoir leurs droits fondamentaux. » Anisio Caixeta Junior, jeune adhérent au mouvement des Focolari, se présente par ces mots. Il exerce le métier de défenseur public, une fonction prévue par le système brésilien pour assurer la défense même de ceux qui n’ont pas les moyens de se payer un avocat. On comprend bien vite qu’Anisio ne se contente pas de faire son travail avec professionnalisme, il est aussi animé de grands idéaux : « Depuis que je suis petit, l’idéal d’unité de Chiara Lubich m’a toujours enthousiasmé et j’ai toujours cherché à aider mon prochain gratuitement, et je voyais que je m’y réalisais. Encore maintenant, je continue à faire la même chose dans mon métier. Cet idéal m’aide à me remettre présent à l’esprit, avant chaque audience, que ce n’est pas une simple procédure bureaucratique qui m’attend mais que, face à moi, j’ai avant tout une personne à respecter et à aimer. » Et ses convictions morales n’entrent pas seules en ligne de compte : « Dans l’histoire du droit, à la reconnaissance de certains droits fondamentaux les plus inaliénables, tels que le droit à la vie et à la propriété, se sont ajoutés, par la suite, le droit à la liberté et à l’égalité, proclamés à la Révolution française, affirme Anisio. La Déclaration universelle des droits de l’homme a mis de nouveau en évidence un autre pilier : vivre dans un esprit de fraternité. La Constitution brésilienne a voulu elle aussi reprendre le principe de fraternité, qui n’est donc pas une simple aide apportée de temps à autre aux nécessiteux, mais un pilier que même la Constitution s’engage expressément à protéger et à défendre. Donc, lorsque j’agis poussé par cet idéal de fraternité, au fond, je ne fais rien d’autre qu’appliquer une loi fondamentale de ma Constitution ! » Les expériences qu’Anisio a l’occasion de vivre tous les jours « en appliquant simplement la loi » sont très nombreuses. Voici une de celles qu’il aime le plus raconter : « Un jour, alors que je me trouvais à l’extérieur du tribunal près d’un feu rouge avec un collègue, un petit garçon s’est approché de nous pour quêter. Imaginez sa tête quand nous lui avons répondu : “Mais nous, nous pouvons faire bien plus que te donner quelques pièces ! Si, par exemple, tu n’as pas de famille, nous pouvons t’aider à trouver une structure sociale prévue pour cela, et ce sera la même chose si tu vis dans la rue et que tu n’as pas d’argent. Voilà les droits que l’État doit s’engager à te garantir, parce que c’est la Constitution qui exige de créer des institutions capables de protéger tous ces droits qui sont les tiens. Et moi, je travaille justement dans une de ces institutions ! » Une figure héroïque que celle du défenseur public ? Anisio n’est pas de cet avis : « Bien sûr, je ne pense pas pouvoir changer le monde avec mon travail. Mais en même temps, l’idée que même un verre d’eau n’est pas donné en vain me fascine beaucoup, et je suis convaincu que ce simple geste peut contribuer à créer cette nouvelle humanité, tournée vers la fraternité, que le droit peut certes encourager, mais que nous devons d’abord construire nous-mêmes ! »
Nov 9, 2010 | Non classifié(e)
Samedi 6 novembre ont eu lieu, en présence de plus de 600 personnes, les obsèques de Christopher, gen3 de dix-sept ans et un des animateurs du « club du don », un projet éducatif soutenu par les Juniors pour un monde uni dans plusieurs écoles du Panama.
Christopher a été victime d’un vol à main armée le 31 octobre dernier. Il rentrait chez lui lorsqu’un malfaiteur l’a poignardé en plein cœur pour s’emparer de son téléphone portable. Peu avant de mourir, il a réussi à parler à sa mère et, même s’il se rendait bien compte qu’il était sur le point de partir pour le ciel, il a essayé de la rassurer et lui a souri.
Sa vie, bien que brève, l’avait préparé à ce moment. Toujours disponible lorsqu’il s’agissait de venir en aide à quelqu’un, il affichait invariablement ce sourire qui lui était caractéristique.
Sa mère raconte qu’elle n’était pas croyante ; c’est Christopher qui lui a donné la foi et l’envie de participer à la vie de la paroisse. De plus, il était une référence et un point d’appui pour ses deux parents, même après leur séparation.
En 2005, il entre en contact avec le « club du don » et y adhère aussitôt, devenant très vite une des personnes les plus engagées dans les différentes initiatives destinées à diffuser la culture du don et à aider les plus pauvres. Au bout d’une année d’essai, il reçoit, au cours d’une cérémonie officielle, la carte de membre du club. C’est une grande joie pour lui, une joie pourtant empreinte de gravité, car il est conscient d’avoir fait un choix de vie. Il s’engage à vivre l’Évangile avec les gen3 de sa ville.
Malgré la douleur, ses obsèques se sont déroulées dans une ambiance de fête. Il y avait de très nombreux jeunes, qui avaient préparé des chansons, des vidéos et des banderoles, et toutes les personnes présentes – des membres du mouvement des Focolari, des salésiens, des paroissiens, des camarades de lycée et des amis – étaient conscients que Christopher continuait à sourire du ciel et leur passait à présent le flambeau de l’amour inconditionnel de Dieu et du prochain.
On pourrait écrire une infinité d’épisodes pour raconter la vie de Christopher, qui était un don permanent, à tel point que même la presse nationale a tenu à souligner ce trait de sa personnalité, affirmant qu’il avait le « don d’être personne ». Ses amis ont organisé une manifestation pour prôner la non-violence. Lucy Molinar, ministre de l’Instruction publique, y a participé, et a présenté Christopher comme un modèle pour les jeunes d’aujourd’hui. D’autres journaux ont également parlé de lui, et deux chaînes de télévision se sont rendues dans son établissement lors de la manifestation.
La présidente des Focolari, Maria Voce, a écrit à la mère de Christopher pour l’assurer de ses prières et de sa sympathie, au nom de chacun. En outre, en rappelant qu’une autre jeune du mouvement, Chiara Luce Badano, a été récemment déclarée bienheureuse, elle laisse entendre qu’« à travers ces événements, le Seigneur semble vouloir mettre en avant des exemples de jeunes qui L’ont choisi de façon radicale, dans ce monde aujourd’hui si tourmenté ».
Christopher laisse derrière lui un témoignage d’amour concret et de nombreux jeunes bien décidés à suivre son exemple.
Nov 8, 2010 | Non classifié(e)
Le samedi 6 novembre, le pôle entrepreneurial de l’Économie de communion (ÉdeC) portugais a été inauguré à la cité-pilote des Focolari, dans la commune d’Abrigada-Alenquer.
250 personnes étaient présentes, dont le maire d’Alenquer, quelques députés, entrepreneurs et économistes.
Le Pr. Luigino Bruni, économiste, et l’entrepreneur Alberto Ferrucci, de la commission centrale de l’ÉdeC, ont relevé, lors de leur intervention, l’importance d’un pôle de l’ÉdeC dans une cité-pilote du mouvement des Focolari (il en existe actuellement 35, répartis sur les 5 continents), pour témoigner d’une culture économique nouvelle, capable de faire s’écrouler les murs du capitalisme et de l’individualisme d’aujourd’hui.
Mme le Pr. Manuela Silva, économiste, a souligné l’importance vitale de ce pôle, mettant en évidence la vision prophétique de Chiara Lubich, fondatrice des Focolari, à propos de l’Économie de communion. « Quand elle est mise en actes, elle est appelée à devenir une lumière qui porte loin, comme un phare dans la nuit de la société d’aujourd’hui », a-t-elle ajouté. Elle a donc mis chacun au défi de rester fidèle à l’intuition première de Chiara sur l’ÉdeC.
Quelques entrepreneurs adhérant au projet ont retracé l’histoire de la construction de ce pôle, qui a débuté en 2004 et pour laquelle de nombreuses personnes ont uni leurs efforts, jusqu’à ce que ce rêve devienne réalité. Il y a eu des actes de générosité, petits et grands, des souffrances, des renoncements sur le plan matériel et spirituel. Ils ont été de vraies « pierres » apportées à cette « cathédrale », comme quelqu’un a défini le nouveau pôle, destiné à témoigner de la présence de Dieu dans le monde de l’économie.
Actuellement, 3 entreprises sont installées au pôle « Giosi Guella », et beaucoup d’autres, qui ont adhéré à ce projet et sont réparties dans tout le pays, y sont reliées. Il s’agit de petites et moyennes entreprises commerciales qui, grâce à l’idéal de l’Économie de communion, œuvrent pour le bien commun.
À l’issue du programme, une liaison internet a été assurée avec le pôle Lionello Bonfanti, à Loppiano (Italie), ce qui a donné une plus grande envergure à cet événement. On a rappelé, entre autres, une phrase prononcée par Chiara au sujet du pôle installé en Italie : « Une lueur au milieu des ténèbres, qui, même faible, se voit de loin. » Un encouragement à relever ce défi.
Le maire d’Alenquer, Jorge Riso, a procédé officiellement à l’inauguration. Au cours de sa brève intervention, il a remercié le mouvement et la cité-pilote Arco-Iris de leur apport positif sur le terrain, non seulement à travers le centre de physiothérapie, mais aussi pour les rapports qu’ils ont su établir avec la population. « Ce pôle est une chance pour la commune d’Alenquer. C’est un projet qui va bien au-delà des limites de notre commune », a-t-il dit.
Nov 4, 2010 | Non classifié(e)
« Les Focolari : une prophétie d’unité. » Ainsi s’intitule l’article de 32 pages paru dans cette revue de culture et d’actualité religieuse publiée par la maison d’édition italienne San Paolo. Il cherche à comprendre les raisons du succès du mouvement, désormais présent dans les milieux les plus divers. Ce dossier retrace les étapes de l’histoire du mouvement, la vie des Focolari aujourd’hui, leur engagement dans le domaine social et leur foi vécue au quotidien. « En faisant parler les simples militants comme les responsables du mouvement, à commencer par Maria Voce », peut-on lire dans introduction de l’article signé de la plume de Vittoria Prisciandaro. Le numéro de novembre de cette revue fondée en 1979 et tirant à 37000 exemplaires, est accompagné d’un supplément – le premier d’une série de cinq livres audio – consacré pour l’occasion à Chiara Lubich. Il s’agit de l’anthologie « L’Amour triomphe de tout », où sont réunies quelques pensées de Chiara, lues par des acteurs italiens. Les Focolari, un idéal de fraternité. Outre la présentation des lieux importants, des étapes de l’histoire du mouvement et des « petits faits » du quotidien inspirés par l’Évangile, ces 32 pages consacrées aux Focolari rapportent les questions posées au coprésident et à la présidente, comme par exemple : « Quelle est la place des prêtres, des paroisses et des évêques au sein du mouvement ? », ainsi que la synthèse des questions posées à Giancarlo Faletti. Mouvements ecclésiaux, fédéralisme, éducation, inculturation, réforme de la justice, dialogue interreligieux et société pluriethnique, sont, en revanche, quelques-uns des sujets abordés dans l’interview de Maria Voce, « Emmaus, la théologienne avocate qui a pris la suite de Chiara ». La revue mensuelle Jesus est en vente en kiosque. En outre, d’ici quelques jours, une interview enregistrée de Maria Voce, qui reprend l’article dans ses grandes lignes, sera disponible sur le site http://www.stpauls.it/jesus/default.htm. Vous trouverez également, sur les pages du site focolare.org – et cela s’adresse en premier à ceux qui ne lisent pas l’italien –, un résumé de quelques points particulièrement intéressants du dossier. Bonne lecture !
Nov 1, 2010 | Non classifié(e)
Une journée nationale organisée conjointement par le mouvement des Focolari et les communautés musulmanes d’Italie, « afin de montrer que la vie ensemble et l’intégration sont possibles, face à la montée de l’intolérance et à la radicalisation du repli communautaire dans nos villes ». Les 600 musulmans et chrétiens présents venaient de toute l’Italie. Il y avait une cinquantaine de personnalités appartenant aux deux religions, dont une vingtaine d’imams et de représentants d’autres communautés musulmanes, réparties sur tout le territoire. Les jeunes et les enfants, qui avaient un programme conçu spécialement pour eux, étaient nombreux. « Maman, est-ce qu’on est déjà morts ? » avait demandé un petit enfant lors d’une rencontre similaire, qui se déroulait il y a quelques années à New York. « Pourquoi tu me poses cette question ? » avait demandé sa maman. Et il avait répondu : « Parce que j’ai l’impression d’être déjà au Paradis. » Et ceux qui étaient à Loppiano n’auront sans doute pas trouvé cette question enfantine, à en juger par l’atmosphère de fraternité, « d’un autre monde », que l’on y respirait. Pourtant, on a bel et bien abordé les problèmes brûlants qui envahissent notre société.
« L’objectif de cette journée est de faire un pas de plus sur le chemin parcouru jusqu’à aujourd’hui pour nous sentir comme une seule famille, parce que même si nous naissons frères, à présent, nous savons que nous pouvons aussi le devenir », ont expliqué Luisa Gennaro et Mario Ciabattini, des Focolari. L’imam Kamel Layachi, chef des communautés musulmanes de Vénétie, a aussitôt répondu : « L’amour est le fondement de l’union des cœurs, c’est un point d’arrivée et un point de départ. » Shahrzad Houshmand, théologienne iranienne, qui animait la table ronde « Les défis du dialogue », a introduit ainsi le sujet : « Cela faisait des années que nous rêvions de ce jour où nous pourrions nous rencontrer entre musulmans et chrétiens d’Italie, pour construire ensemble l’avenir du pays. » Voici quelques extraits des différentes interventions. Paul Lemarié, des Focolari : « Dieu nous aime immensément, et c’est comme cela que l’expérience des Focolari a débuté. » Izzidin Elzir, imam de Florence et de Toscane : « Notre dialogue avec les Focolari s’est engagé il y a 20 ans dans leur centre international La Pira, et aujourd’hui, nous en voyons les résultats ici. » Judith Povilus, vice-présidente de l’Institut universitaire Sophia : « Le dialogue est une dimension profondément anthropologique, comme la dimension transcendantale. » Adnane Mokrani, théologien musulman, professeur à l’Université pontificale grégorienne : « Le dialogue est lié à l’essence même de l’être musulman. Croire que Dieu est un, qu’il est unique, revient à croire qu’il existe un seul genre humain. » Roberto Catalano, du Centre de dialogue interreligieux des Focolari : « Je ne peux plus être italien sans chacun de vous. Pour nous, membres des Focolari, la fraternité est importante, mais la fraternité universelle, ouverte à tous sans exception, dans le monde entier. » Et il raconte comment s’est amorcé le dialogue pratiqué par les Focolari en Algérie dans les années 60, puis au Liban, où est née une école dans un village qui, pendant la guerre, a accueilli aussi bien des musulmans que des chrétiens. « Nous avons vu naître une fraternité si contagieuse que, durant le conflit de 2006, elle a permis d’accueillir des milliers de réfugiés appartenant aux deux religions, et ils ont vécu ensemble pendant longtemps. » Diverses réponses ont été trouvées pour agir comme antidotes à la « peur de la différence » : coresponsabilité sociale, citoyenneté active et travail en réseau, dialogue interreligieux non pas en « option », mais en tant que nécessité première.
Les témoignages de dialogue au quotidien étaient très concrets : « Dans le Triveneto, où nous habitons, mais pas seulement, nous avons noué des amitiés qui nous font cheminer vers une vraie fraternité. Le dialogue de la vie est entré dans nos maisons, grâce à nos enfants… Aujourd’hui, nous marquons ce chemin d’une pierre blanche. » Parmi les nombreux messages qui sont arrivés, il y eu celui de Maria Voce, présidente des Focolari : « Nous confions à Dieu ce chemin que nous parcourons ensemble, afin qu’il soit un don pour notre pays » ; celui de Mgr Mansueto Bianchi, chargé des questions autour de ce dialogue par la Conférence épiscopale italienne : « Notre témoignage doit être en accord avec nos paroles pour défendre la vie humaine et nous ouvrir à la transcendance » ; celui des maires de Florence et de Padoue, ainsi que du maire de Rocca di Papa, présent dans la salle. Au milieu d’une telle atmosphère, les paroles de Chiara Lubich, prononcées lors d’une vidéoconférence le 12 novembre 2000 à Washington, devant 6000 personnes, ont été accueillies avec enthousiasme : « Si nous vivons selon ce que nous enseignent nos religions, une communion en Dieu naîtra entre nous. Aujourd’hui, ‘nous’ sommes tous présents ici comme une seule chose. Nous devons propager ensemble cette révolution pacifique pour réaliser la fraternité universelle. »
Oct 31, 2010 | Non classifié(e), Parole di vie
La prédication de Jésus débute par le discours sur la montagne. Sur une colline des environs de Capharnaüm, face au lac de Tibériade, Jésus, assis comme le faisaient les maîtres, annonce aux foules l’homme des béatitudes. Déjà à plusieurs reprises, l’Ancien Testament citait le terme « bienheureux » qui magnifiait ainsi celui qui accomplit la Parole du Seigneur.
Pour les disciples, les béatitudes de Jésus en évoquent donc certaines qu’ils connaissent déjà. Mais là, ils entendent dire pour la première fois que ceux qui ont le cœur pur, non seulement sont dignes de gravir la montagne du Seigneur, comme le chantait le psaume , mais peuvent même voir Dieu. Quelle est donc cette pureté si élevée qu’elle mérite une telle récompense ? Jésus va l’expliquer plusieurs fois au cours de sa prédication. Cherchons à le suivre, pour puiser à la source de l’authentique pureté.
« Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu. »
Pour Jésus, un moyen de purification l’emporte sur tous les autres : « Déjà vous êtes émondés par la parole que je vous ai dite » . Ce ne sont pas tant les exercices rituels qui purifient l’âme, mais sa Parole. Celle de Jésus n’est pas comme celle des hommes. Le Christ y est présent, comme il l’est – quoique d’une façon différente – dans l’Eucharistie. Par sa Parole, le Christ entre en nous et, si nous la laissons agir, elle nous libère du péché, purifiant ainsi notre cœur.
La pureté est, par conséquent, le fruit de la Parole vécue. Les Paroles de Jésus nous libèrent des inévitables attachements qui nous menacent si notre cœur n’est pas orienté vers Dieu et ses enseignements. Quels attachements ? Tout simplement aux biens, aux personnes ou à nous-mêmes. Mais si notre cœur est centré sur Dieu seul, tout le reste disparaît.
Pour y parvenir, tenons à dire souvent à Dieu, à Jésus, au cours de la journée, cette invocation du psaume : « C’est toi, le Seigneur ! Je n’ai pas de plus grand bonheur que toi ! » Répétons-la souvent, surtout lorsque les tentations risquent d’entraîner notre cœur vers des images, des sentiments et des passions qui peuvent occulter en nous la conscience du bien et nous priver de notre liberté.
Sommes-nous tentés de regarder certaines affiches publicitaires, de suivre certains programmes télévisés ? À ce moment-là, disons-lui : « C’est toi, le Seigneur ! Je n’ai pas de plus grand bonheur que toi ! » Ce premier pas nous fera sortir de nous-mêmes, en re-déclarant à Dieu notre amour. Nous aurons ainsi grandi dans la pureté.
Une personne, ou une activité, s’interposent-t-elles entre Dieu et nous, faisant obstacle et même altérant notre rapport avec Lui ? C’est le moment de lui redire : « Tu es, Seigneur, mon unique bien ». « C’est toi, le Seigneur ! Je n’ai pas de plus grand bonheur que toi ! » Cela nous aidera à purifier nos intentions et à retrouver la liberté intérieure.
« Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu. »
Vivre la Parole nous rend libres et purs parce qu’elle est amour. Et le feu divin de l’amour purifie nos intentions et notre être profond, car, d’après la Bible, le « cœur » est le siège de l’intelligence et de la volonté.
Et Jésus nous commande une façon d’aimer qui nous permet de vivre cette béatitude.
C’est l’amour réciproque, l’amour de celui qui est dans la disposition de donner sa vie pour les autres, à l’exemple de Jésus. Ce style d’amour suscite un courant, un échange, une atmosphère dont la caractéristique dominante est justement la transparence, la pureté. En effet, dans cet amour-là, Dieu est présent et Lui seul peut créer en nous un cœur pur. Lorsque nous vivons l’amour réciproque la Parole agit, apportant purification et sanctification.
Un individu isolé est incapable de résister de manière durable aux sollicitations du monde. En revanche, l’amour réciproque constitue un excellent terrain où chacun peut rester pur et vivre sa vie chrétienne de façon authentique.
« Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu. »
Et quel est l’effet de cette pureté, qu’il faut toujours conquérir ? On peut « voir » Dieu, ce qui signifie comprendre son action dans notre vie et dans l’histoire, entendre sa voix dans notre cœur, savoir saisir sa présence là où elle se trouve : dans les pauvres, dans l’Eucharistie, dans sa Parole, dans la communion fraternelle, dans l’Église.
C’est un avant-goût de la présence de Dieu qui nous est donné dès ici-bas, dans cette vie où nous « cheminons par la foi, non par la vue », en attendant de pouvoir le voir « face à face » , éternellement.
Chiara Lubich
Oct 30, 2010 | Non classifié(e)
Qui est allé à Assise n’est certainement pas resté indifférent à la spiritualité qui transpire de ses murs. Outre les millions de pèlerins qui viennent chaque année chercher de quoi nourrir leur âme, on voit s’y succéder sans relâche de nombreux événements placés sous le signe de l’esprit. Comme, par exemple, celui qui vient de se dérouler, du 28 au 31 octobre, au théâtre des Stuoie : la XIVème conférence internationale de la Catholic Fraternity* (C.F.), vingt ans après sa fondation. Le thème choisi pour cette édition était : « Jésus Christ est le même hier et aujourd’hui et pour les siècles » (cf. He 13,8).
Environ 400 représentants de diverses associations, expressions d’autant de charismes de l’esprit et venus du monde entier, étaient présents. Des journées vécues dans une joie contagieuse qui émanait des chants, et dans l’harmonie des différentes langues et cultures.
Le programme s’articulait autour de moments de prière, de réflexion et de témoignages. C’est le cardinal Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, qui a célébré la messe d’ouverture, et Mgr Domenico Sorrentino, évêque d’Assise, a prononcé le discours de bienvenue.
La plus importante table ronde de la journée, axée sur le thème : « Communion et mission des mouvements ecclésiaux au troisième millénaire », offrait un grand intérêt. Sont intervenus Maria Voce et Michelle Moran, respectivement présidente du mouvement des Focolari et de l’ICCRS, et Adriano Roccucci, vice-président de la communauté Sant’Egidio. En tant que modérateur, Guzman Carriquiry, sous-secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs, a rappelé le soutien accordé par les derniers papes aux nouveaux charismes. En présentant les intervenants, il s’est arrêté sur Maria Voce, « qui a la lourde tâche de diffuser le charisme de Chiara Lubich, charisme qui a déjà donné un premier fruit de sainteté : la jeune Chiara Luce Badano, récemment béatifiée par le Pape Ratzinger ».
Maria Voce a évoqué « avec émotion » le premier rassemblement des différents mouvements et des communautés nouvelles autour de Jean-Paul II, ce jour où « a jailli de notre cœur, dans un élan spontané, un hymne de louange à l’Esprit Saint qui, en déferlant en quelque sorte dans l’Église de notre temps, a suscité en elle les charismes les plus divers afin de répondre, en vivant l’évangile de façon authentique et radicale, aux nombreux besoins de l’humanité d’aujourd’hui. Une floraison surprenante qui faisait penser à un nouveau printemps de l’Église ». La présidente des Focolari s’est alors demandé « vers quels horizons nous pousse l’Esprit Saint pour que la communion entre les divers mouvements ecclésiaux se renforce de façon à réaliser le dessein de Dieu et à répondre aux attentes du monde. Il me semble, a-t-elle poursuivi, qu’il faille chercher la réponse dans ces paroles : vivre toujours plus intensément pour l’unité. » Et après avoir évoqué Celui qui se trouve au cœur de la spiritualité de l’unité, « l’Abandonné, qui exprime dans son cri celui de l’humanité de toutes les époques… », elle a conclu en souhaitant que « l’humanité se rapproche de l’heure de son unité avec chaque jour qui passe ».
Michelle Moran a mis en lumière le travail d’amitié et de communion entre les mouvements, accompli depuis plus de dix ans. Elle a ajouté, faisant référence au Renouveau charismatique (ICCS) : « Tout cela est né de l’Esprit Saint, c’est un courant de grâces pour l’Église entière, comme un grand fleuve et ses nombreux affluents… »
Adriano Roccucci, de Sant’Egidio, a invité tous les participants à devenir des « bâtisseurs d’amitié et de communion. La communion permet la réalisation de l’universalité, parce que l’amitié ouvre à l’autre, à Dieu et à l’homme », a-t-il ajouté.
La conférence a été conclue par le cardinal Paul Josef Cordes, président émérite du Conseil pontifical « Cor Unum », et Matteo Calisi, l’actuel président de la C.F., qui ont ouvert une perspective sur les « défis qui attendent la Catholic Fraternity ».
Nota : La C.F. est une fédération de communautés et d’associations regroupant diverses communautés charismatiques catholiques, qui encourage les communautés membres à rester fidèles à leurs charismes. Elle a été reconnue par le Saint Siège le 30 novembre 1990 sous le nom de Catholic Fraternity of Charismatic Covenant Communities and Fellowships. Les communautés et associations qui la composent sont présentes dans différents pays d’Asie, d’Europe, d’Amérique et d’Océanie.
Oct 28, 2010 | Non classifié(e)
“Le phénomène Chiara Luce Badano”: c’est par ces mots que le journaliste Rosario Carello, animateur de l’émission “A sua immagine” (À son image), diffusée sur la chaîne Rai Uno le 10 octobre, a défini tout ce qui se passe autour de la jeune fille de Sassello, proclamée bienheureuse le 25 septembre dernier.
“Le phénomène, ce n’est pas tant elle, qui a certes vécu de façon extraordinaire, mais plutôt le phénomène mondial qu’elle a déclenché par sa vie exemplaire, même si elle a mené la vie normale d’une jeune d’aujourd’hui”, dira Maria Voce, présidente des Focolari.
Le Pape l’a proposée comme modèle de sainteté aux jeunes du monde entier, en les invitant à la connaître: “…Une vie brève mais un formidable message. 19 années remplies de vie et de foi. Deux années, les dernières, marquées par la souffrance, mais vécues dans la foi et dans la joie qui naissait dans son cœur plein de Dieu… Une grâce de Dieu aidée par les personnes qu’elle côtoyait”, a poursuivi le Saint Père, avant de rendre hommage d’abord à ses parents, à sa communauté paroissiale et au mouvement des Focolari, dont elle faisait partie.
Le soir du 25 septembre, la salle Paul VI est devenue le théâtre d’une explosion de joie et d’un “désir de sainteté”, manifesté par des milliers de jeunes à l’intérieur comme à l’extérieur de la salle. Des jeunes qui se sont exprimés par des chants, des danses, des chorégraphies, des images et des expériences de vie. Tous avaient envie de dire quelque chose d’elle, comme un groupe de jeunes d’Amérique latine: “Chiara Luce est un modèle pour les jeunes. Elle a réussi à surmonter de nombreux obstacles jusqu’à devenir sainte. Elle est un très grand exemple pour nous tous.” Et des jeunes du Liban déclaraient: “Chiara Luce nous dit que nous pouvons suivre son exemple par notre vie. La sainteté n’est pas un but éloigné pour nous, les jeunes.” Une jeune africaine ajoute: “Pour moi, le moment le plus touchant de la journée a été sa béatification. C’était la première fois que je participais à une cérémonie de béatification, c’était très émouvant.” Et une jeune italienne résume ainsi cette journée intense: “J’ai compris que pour devenir saint, il faut toujours aimer.” “Pour nous, les jeunes, la sainteté semble très difficile à atteindre aujourd’hui, affirme un jeune au nom d’un groupe de l’Inde. Mais si nous essayons de marcher sur ce chemin, ce sera une expérience merveilleuse.” Et, pour finir, l’enthousiasme des Mexicains: “Cela a été très fort de connaître la vie de Chiara Luce, et cet événement a été très beau. Grâce à son exemple, nous sommes sûrs de réussir à avancer sur la voie de la sainteté.”
Mais qui est cette jeune fille nouvellement béatifiée et répondant au nom de Chiara?
Comment s’explique ce “phénomène” déclenché par une jeune fille née dans un petit village de Ligurie, Sassello, devenue la “sainte des jeunes”?
“Ce qui me touche chez elle, c’est qu’elle a transformé l’ordinaire en aventure extraordinaire”, confie un jeune italien.
Et 400 de ces jeunes venus du monde entier sont restés quelques jours de plus en Italie pour approfondir la spiritualité de l’unité, grâce à laquelle Chiara Luce est montée sur les autels.
“Désir de sainteté” chez les jeunes: c’est cela, le phénomène que sa béatification a révélé à la face d’un monde qui semble tourné vers tout autre chose.
Oct 26, 2010 | Non classifié(e)
«Depuis 35 ans, je me consacre à travers mon métier à la communication dans différents domaines, et pourtant, je peux affirmer être “née” à la vraie communication en mars 1995 seulement. C’est là que, lors de la conférence de presse organisée pour la remise du prix UELCI au meilleur écrivain catholique de l’année, à Milan, j’ai connu Chiara Lubich pour ne jamais l’abandonner.» C’est par ces mots qu’Alma Pizzi a débuté son intervention pour se présenter, lors du dernier séminaire de NetOne, en juin 2010.
Journaliste convaincue, consultante pour les relations avec la presse, professeur de journalisme et écrivain, originaire de Lombardie et présidente de l’UCID (Unione Cristiani Imprenditori Dirigenti, Union des chefs d’entreprise chrétiens), elle apportait également son soutien actif à NetOne, le réseau international d’opérateurs inspiré par le charisme de l’unité.
Au mois de juin dernier, elle disait encore d’elle: «J’ai vécu ma deuxième “naissance”, encore plus décisive, en juin 2000, ici à Castelgandolfo, lors du premier séminaire international de NetOne, qui voyait le jour à cette occasion. Depuis, je considère NetOne comme ma maison, et j’ai toujours répondu présente. Mais j’ai surtout découvert une nouvelle façon d’être journaliste, une approche révolutionnaire comparée à ce que j’avais connu auparavant. J’ai commencé à mettre mes rapports avec les autres à la première place, à les faire passer avant le produit de mon travail.»
(On peut également consulter la vidéo de cette intervention dans son intégralité sur le site de NetOne.)
«J’ai été frappée et émue en lisant ses derniers articles, écrit une journaliste qui l’a connue et a travaillé avec elle. Plusieurs portent sur la sainteté, comme celui sur Chiara Luce Badano ou le tout dernier, sur Clarles Ier d’Autriche, bienheureux “grâce” et non pas “malgré” la politique, publié le 24 octobre 2010, veille de sa mort, sur le site du journal en ligne qu’elle dirigeait. Elle rapporte entre autres ces mots tirés du journal de Charles Ier: “J’aspire toujours et totalement à décerner le mieux possible, en toute chose, la volonté de Dieu et de l’accomplir, et de la manière la plus parfaite qui soit”.»
Collaboratrice à Città Nuova, la revue des Focolari, elle avait conclu son article sur le journaliste Giuseppe De Carli, disparu récemment, par ces mots: “Nous ignorions tout de son mal et, à présent, nous pensons qu’il est arrivé au but, à ce but que nous voudrions atteindre nous aussi, avec le même sens du travail accompli consciencieusement.”
Nous lui rendons hommage sur ses dernières paroles et nous renvoyons le lecteur à l’article de Città Nuova qui permet d’en savoir plus sur elle.
Oct 25, 2010 | Non classifié(e)
Oct 25, 2010 | Non classifié(e)

La rencontre organisée conjointement par les Focolari et par les communautés musulmanes d’Italie a pour objectif de réunir chrétiens et musulmans, qui se sont rencontrés dans différentes régions d’Italie ces dernières années, grâce à des expériences de dialogue, inspirées par la spiritualité de communion de Chiara Lubich.
Des initiatives importantes de collaboration sur le terrain ont été prises dans différentes régions de la péninsule, à Trente, Vérone, Trévise, Padoue, Trieste, Rovigo, Turin, Milan, Gênes, Parme, Reggio d’Émilie, Florence, Rome et Teramo, pour ne citer que les principales. Inspirées par le désir d’aller à la rencontre de l’autre, comme le propose la Règle d’or, elles se sont souvent traduites en actions conjointes qui offrent des modèles d’intégration sur le terrain.
La journée du 31 octobre s’inscrit dans le sillage de la journée de l’amitié islamo-chrétienne, célébrée le 27 octobre dans toute l’Italie, et se veut également un temps de réflexion sur l’expérience vécue jusqu’à ce jour dans ce domaine.
Le programme, préparé par un comité organisateur composé de chrétiens et de musulmans, prévoit des temps d’approfondissement aussi bien du Coran que de l’Évangile, des expériences vécues et une table ronde sur les défis posés par le dialogue. Les différentes parties du programme seront entrecoupées de moments artistiques proposés par des groupes musulmans et chrétiens, ainsi que par une présentation de la cité-pilote de Loppiano, qui accueillera la rencontre.
La participation de représentants d’autorités religieuses et civiles est également prévue.
Oct 23, 2010 | Non classifié(e)
Oct 22, 2010 | Non classifié(e)
Oct 21, 2010 | Non classifié(e)
Oct 20, 2010 | Non classifié(e)
C’est dans une “atmosphère de famille” que s’est déroulée, le dimanche 17 octobre, près du Vatican, la rencontre organisée par le mouvement des Focolari destinée aux participants au Synode spécial du Moyen-Orient (10-24 octobre), qui avait pour thème “L’Église catholique au Moyen-Orient: communion et témoignage”. Le but de l’initiative était d’approfondir le charisme de Chiara Lubich, axé sur la spiritualité de communion, et de se familiariser avec une expérience forte de 40 ans de présence dans les différents pays du Moyen-Orient.
Une vingtaine d’évêques d’Orient ainsi que d’autres membres du Synode ont participé à cette rencontre. Ce sont don Antonio Borges, délégué du mouvement des Focolari pour le Moyen-Orient, et Son Éminence le cardinal Ennio Antonelli, président du Conseil pontifical pour la famille, qui ont prononcé le discours de bienvenue. Ce dernier a fait part de sa réflexion théologique et de son expérience au sujet de “L’évêque et la communion avec le presbytère”. Philippe Ehrenzeller, coresponsable des Focolari en Égypte, a donné, quant à lui, les grandes lignes de “La spiritualité de communion à la lumière du charisme de Chiara Lubich”.
Les évêques ont suivi avec grand intérêt les différents exposés: l’histoire et la présence des Focolari au Moyen-Orient, évoquée par Nadine Chehab (Turquie), la vie du mouvement au sein de l’Église locale, décrite par l’évêque maronite Simon Atallah (Liban), l’expérience œcuménique faite par Fadia Haddad (Égypte) et l’expérience du dialogue interreligieux expliquée par Arlette Samman (Liban), le tout sur fond d’images de la vie et des activités du mouvement dans ces régions.
C’est le patriarche d’Alexandrie des coptes catholiques, Sa Béatitude Antonios Naguib, relateur général au synode, qui a conclu la rencontre. Il commentait qu’il avait beaucoup été question de communion au synode, “tout à fait celle qui se pratique ici”. Il faisait également observer combien il est important de mettre l’accent sur l’amour comme le fondement de la communion, affirmant que seule la communion vécue dans l’amour, en unité, peut transmettre Dieu-Amour.
Tard dans l’après-midi, les participants se sont rendus à la basilique Sainte-Marie-du-Transtévère où ils ont participé, avec la communauté Sant’Egidio, à une prière solennelle pour la paix.
Oct 20, 2010 | Non classifié(e)
Oct 20, 2010 | Non classifié(e)
“L’éducation, un acte d’amour”: tel est le titre du congrès international sur la pédagogie, qui s’est tenu à Trente les 9 et 10 octobre derniers. Les participants étaient au nombre de 420 et venaient de toute l’Europe, mais aussi d’Inde, d’Argentine, du Brésil, de Cuba, du Zimbabwe et du Burundi. Deux journées organisées par l’EdU (Éducation et Unité), placées sous le haut patronage de la province de Trente et des représentants de la Commission européenne en Italie.
L’EdU est un réseau formé de professionnels du monde de l’éducation et de la formation, qui développe une réflexion et un travail de recherche destinés à élaborer une théorie de l’éducation à partir du charisme de l’unité de Chiara Lubich. Des professeurs d’université et des enseignants travaillant avec des classes de tous niveaux, mais aussi des étudiants et des administrateurs, en font partie. Ils étudient la question du rôle central de la personne, qu’ils placent au cœur du défi de l’éducation, afin d’expérimenter dans quelle mesure la formation et l’éducation sont non seulement des “urgences”, mais aussi de vraies occasions de tendre à cette fraternité universelle qui permet à la personne de se réaliser. Les impressions de Serena, étudiante en première année de sciences de l’éducation, nous en donnent la preuve. “J’ai trouvé les exposés des intervenants et les témoignages très intéressants. (…) Cela a été un moment de partage, de collaboration, de découverte et, surtout, m’a procuré une sensation de tranquillité et de paix avec tout et avec tous. Ce congrès restera gravé dans mon cœur!” Un enthousiasme partagé par Wiletov, Polonais, qui a quelques années de plus. “Je suis maintenant un pédagogue de 70 ans, mais après ce congrès, je me sens comme le soleil, qui peut donner sa chaleur tant qu’il n’est pas couché.”
L’art d’aimer, proposé par Chiara Lubich dans un enregistrement vidéo, a servi de point de départ. À partir de là, en cherchant à concilier méthodologie et vie pratique, il y a eu plusieurs temps de travail pour approfondir les méthodes et les instruments, mais également des témoignages percutants, qui ont mis en évidence la force de l’amour vrai dans la pédagogie et encouragé chacun à proposer les mêmes méthodes éducatives dans son milieu de travail. Tout ceci avec une confiance renouvelée dans le difficile métier d’éducateur, à en juger par les impressions que quelques-uns des éducateurs présents ont livrées lors de la conclusion: “Merci, ce congrès m’a permis de réorienter ma boussole.” “Pour moi, cela a été comme un examen de conscience: Qui suis-je? Pourquoi suis-je éducateur?…” “L’éducateur est le premier destinataire de l’éducation même”. “Je suis arrivé avec un grand poids dans mon cœur, la peur de ne plus arriver à enseigner. À présent, je me sens prêt à recommencer.”
Oct 19, 2010 | Non classifié(e)
Oct 19, 2010 | Non classifié(e)
«L’Œuvre de Marie, ou mouvement des Focolari, est présente au Moyen-Orient depuis 1967.
Enracinée dans la culture de cette région, en communion étroite avec l’Église universelle et les églises locales, elle jouit de la bienveillance et de la bénédiction des patriarches et des évêques du lieu.
Elle compte environ 15000 membres et adhérents catholiques appartenant à divers rites.
Par ses liens vivants avec la Parole de Dieu, qui la poussent à se réévangéliser constamment, elle cherche à affronter les souffrances et à relever les défis qui se posent au Moyen-Orient, à la lumière de celle-ci.
En suivant les enseignements de l’Église, ses membres s’engagent à témoigner de l’Évangile au sein de la société où ils vivent.
La spiritualité de communion qui la caractérise amène ses membres à faire l’expérience du Ressuscité, qui leur redonne courage face aux innombrables défis à relever.
Nombreuses sont les familles qui, après avoir été tentées d’émigrer, ont finalement décidé, grâce au soutien de leur communauté, de rester dans leur pays afin de construire, avec les autres, un avenir meilleur.
Nombreuses sont les histoires d’actes courageux de pardon et de réconciliation, qui entraînent beaucoup d’autres personnes.
Jésus crucifié et abandonné, source inépuisable d’amour et de vie nouvelle, est la réponse et le chemin, le moyen irremplaçable pour répandre une culture de la Résurrection.
Beaucoup de nos frères orthodoxes partagent la spiritualité de l’Œuvre de Marie avec ses membres de confession catholique. Fortement liés par l’amour du Christ tout en demeurant chacun au sein de sa propre église, ils vivent et œuvrent ensemble à la réalisation du testament de Jésus: “Que tous soient un” (Jn 17,21).
Avec des amis musulmans et juifs, les membres de l’Œuvre vivent une expérience profonde de “dialogue de la vie” et une expérience religieuse, en vivant et en travaillant ensemble pour la paix et la fraternité universelle.
Oct 19, 2010 | Non classifié(e)
Oct 15, 2010 | Non classifié(e)
Oct 15, 2010 | Non classifié(e)
Oct 15, 2010 | Non classifié(e)
Oct 15, 2010 | Non classifié(e)
Oct 14, 2010 | Focolare Worldwide
Oct 14, 2010 | Non classifié(e)
La cérémonie de béatification, qui s’est déroulée dans l’après-midi du 25 septembre au sanctuaire du Divin Amour, a ouvert les célébrations en l’honneur de Chiara Luce Badano, une jeune fille de 18 ans née à Sassello (région de Savone) en 1971 et morte en 1990 d’un ostéosarcome, au terme d’une vie marquée par une foi lumineuse et par l’adhésion à la spiritualité du mouvement des Focolari. La cérémonie de béatification, joyeuse et toute en profondeur, a été présidée par le préfet pour les causes des saints, Son Excellence Mgr Angelo Amato, envoyé spécialement par le Pape Benoît XVI. “Une jeune fille au cœur cristallin”: c’est ainsi que Mgr Amato définit Chiara Luce dans son homélie. “Une jeune fille moderne, sportive, positive, qui, dans un monde plein de bien-être, mais aussi souvent malade de tristesse et d’absence de bonheur, nous transmet un message d’optimisme et d’espérance”, poursuit-il. Environ 25000 personnes y ont assisté, notamment des jeunes, venus de 57 pays répartis sur les cinq continents. Une foule innombrable se pressait aussi dehors, où des écrans géants avaient été installés. Parmi les personnes présentes, le maire de Rome, Gianni Alemanno. Mais la fête ne s’est pas arrêtée là: en effet, elle s’est prolongée jusqu’à dimanche, avec des moments inédits, qui s’adressaient plus particulièrement aux jeunes. Étaient présents également les parents de la bienheureuse, qui constitue un cas plus unique que rare: la béatification de Chiara a été possible grâce à son jeune âge et à la brièveté remarquable de l’instruction de sa cause. Samedi soir, au Vatican, dans la salle Paul VI s’est déroulée une fête mêlant musique et témoignages, et des milliers de personnes ont pu suivre l’événement depuis la place Saint-Pierre, grâce, là encore, à des écrans géants. Dimanche matin, à 10h30, le secrétaire de l’État du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, a célébré une messe de remerciement en la basilique Saint-Paul-hors-les- Murs. À 12 heures, lors de l’Angélus, le Pape a adressé ses salutations aux personnes présentes reliées depuis Castel Gandolfo. Des rencontres en liaison télévision ou internet étaient prévues en même temps dans plusieurs pays du monde.
Lors de la conclusion de la messe, Maria Voce, présidente du mouvement des Focolari, a exprimé ses remerciements par ces mots: “Je remercie tout d’abord, au nom du mouvement des Focolari, représenté ici par des personnes de 69 pays répartis sur les cinq continents, Mgr Amato qui a présidé, au nom du Saint Père, cette cérémonie solennelle et émouvante. Je remercie et je salue les autorités religieuses et civiles, toutes les personnes présentes dans ce sanctuaire ou dans le parc qui l’entoure, ainsi que tous ceux qui suivent ce moment à travers les médias. J’adresse un remerciement spécial aux techniciens, grâce auxquels nous pouvons donner à cet événement une dimension planétaire. C’est pour moi une grande émotion de voir se réaliser le dessein magnifique et lumineux de Dieu sur cette jeune fille de dix-huit ans, qui s’est progressivement révélé d’abord à elle-même puis à nous tous, de le voir reconnu aujourd’hui par l’Église comme le premier fruit mûr de notre mouvement. C’est un moment historique, une confirmation, de la part de l’Église, que la spiritualité de l’unité vécue conduit à la sainteté.
Comme nous sommes reconnaissants envers Dieu du charisme qu’il a envoyé sur la terre à travers Chiara Lubich, et quelle joie nous avons dans le cœur en voyant le don que l’Église nous fait aujourd’hui! Le Ciel aussi doit être en fête! C’est un nouvel engagement que nous prenons. Chiara Luce nous pousse à aller de l’avant, et même à ‘courir’ sur la voie de la sainteté. Que son exemple éclaire le plus grand nombre de personnes possible, et qu’il en contamine beaucoup.”