Nov 17, 2018 | Non classifié(e)
“Si deux ou trois, se réunissant au nom de Jésus, appellent Jésus et Christ est au milieu d’eux, ceux-ci composent sans nul doute une société parfaite : deux hommes et l’Homme-Dieu, et voici comme un embryon de société humaine et divine : l’Église. Mais il est important de remarquer qu’il demande ce fait de se réunir, c’est-à-dire se mettre ensemble ; ce « dialogue » comme le dit la philosophie sociale d’aujourd’hui. Là où quelqu’un reste tourné vers lui-même, d’une manière individualiste, ségrégué des autres, il arrive ce qui se passe avec un pôle qui n’a pas de contact avec l’autre pôle : il ne génère pas de lumière. Comme la grâce de Dieu emploie aussi des moyens humains pour passer, et aussi des moyens naturels : l’eau (Baptême), le pain (Eucharistie) etc…, presque pour promulguer et répéter l’incarnation, ainsi, en mettant à côté de l’homme, le frère, cela déclenche l’amour : cela allume la lumière sur la terre, qui est le Christ, l’Amour, et ouvre l’accès à la source. Venu rompre l’isolement, qui accroît l’angoisse de l’exil, Jésus n’a pas constitué des individualités mais une société, c’est-à-dire une cohabitation organique : pour laquelle, comme pour toute forme de vie, il a déposé cette loi, l’amour. Pour aimer il faut être au moins à deux ; et pour s ‘associer l’un l’autre, il faut aimer. Puisque « l’amour vient de Dieu » (1 Jn.4,7) aimer signifie faire vivre Dieu en nous : mettre Dieu parmi nous. Aimer donc, et donc le fait de mettre en commun (communiquer) la propre âme avec l’âme de la personne aimée, ne sert pas tellement pour en tirer de la joie et de la paix pour soi ou pas tellement pour donner de la paix et de la joie à l’autre, mais bien pour que vive Dieu entre les deux âmes : et donc le couronnement de l’amour c’est se faire un, l’Un qui est Christ : on arrive ainsi à construire en celui qui aime et en celui qui est aimé, le Christ mystique. Avec cette construction, nous espérons accomplir la plénitude du Christ : à faire le Christ total. De la sorte, qui aime une personne, en Christ, fait circuler l’Esprit Saint, entre soi et l’autre ; et c’est l’Esprit lui-même qui circule entre du Père au Fils : c’est donc se mettre à vivre en eux la vie de la Sainte Trinité. Et alors on voit que, pour toutes les vingt-quatre heures de la journée nous accomplissons contemporainement une autre œuvre mystérieuse, immense dans la profondeur de l’Esprit : la construction, pierre par pierre, de l’Église, comme Corps mystique de Christ ; et en cela, nous collaborons avec Dieu, tandis que nous en utilisons les forces et nous en vivons la vie : et entre-temps, nous réalisons la communion des saints. Dans une telle entreprise, chacun est Christ pour son frère : et chaque frère est Christ pour chacun. Cette société avec la Trinité est l’Église : et s’aimer en Christ est vivre avec l’Église, vivre l’Église et en même temps la compléter, en arrivant à la plénitude de celle-ci. La perfection du christianisme consiste dans le fait de comprendre et surtout de vivre le Corps mystique, dont le fonctionnement ordinaire dépend, proportionnellement, de la propre hygiène de vie de tous les membres : et s’il y introduit la santé, les frères eux aussi se réjouissent ; s’il inocule des toxines, les autres souffrent aussi. Ni les discours, ni les lamentations ne soignent les maux dans le corps de l’Église : mais la propre sainteté, et c’est-à-dire les globules sains, que chaque cellule émet dans l’appareil circulatoire commun. Le Corps mystique réagit sur le corps social comme l’âme sur le corps. Tout le bien que le Corps mystique réalise sur terre est esprit de Dieu qui s’insère dans l’humanité : c’est Dieu qui vit parmi les hommes et les récupère à lui. Mais oui que l’Église est le véhicule pour ramener la création au Créateur.” Igino Giordani, La divina avventura, Città Nuova, Rome, 1993, p.47-64.
Nov 16, 2018 | Non classifié(e)
Le dimanche 18 novembre on célèbre la deuxième Journée Mondiale des Pauvres, instituée par le Pape François en 2016, au terme du Jubilé de la Miséricorde, intitulée:”Ce pauvre crie et le Seigneur l’écoute” (Ps 34,7) Le Pape écrit dans le texte prévu à cette occasion:” Ce Psaume nous permet aujourd’hui aussi, en présence des nombreuses formes de pauvreté, de comprendre qui sont les vrais pauvres vers lesquels nous sommes appelés à tourner notre regard. […] Qu’est-ce qu’exprime le cri du pauvre sinon sa souffrance et sa solitude, sa désillusion et son espérance? Nous pouvons nous demander: comment donc ce cri, qui monte jusqu’au cœur de Dieu, ne réussit-il pas à arriver à nos oreilles et nous laisse indifférents et impassibles? Cette Journée nous appelle à un sérieux examen de conscience pour comprendre si nous sommes vraiment capables d’écouter les pauvres”. A l’occasion de cette Journée des Pauvres se répète l’invitation à ouvrir nos maisons en partageant notre repas de manière simple et fraternelle, en signe de proximité et pour remédier aux nombreuses formes de pauvreté qui sont sous nos yeux.
Nov 16, 2018 | Focolare Worldwide
En avance de quelques jours sur la date établie par la fête liturgique, fixée au 29 octobre, trois cents jeunes et juniors, le long des routes d’Acatzingo, dans l’État de Puebla, au Mexique, ont défilé dès le matin en honneur de la bienheureuse Chiara Luce Badano, la ‘’bienheureuse de notre époque’’. Entre musique et danses, le 20 octobre dernier, a ainsi commencé, sous l’enseigne de la joie et des décibels, la célébration organisée par la communauté des Focolari avec la participation de cinq groupes des écoles du lieu. Depuis 2012, dans la cité-pilote ‘’El Diamante’’, cœur battant de la communauté, une chapelle a été intitulée à la jeune, béatifiée en 2010. De là, la proposition contagieuse d’une pleine et joyeuse adhésion à la volonté de Dieu – ‘’un splendide dessein qui, peu à peu se révèle à moi’’, selon les propres paroles de Chiara Luce elle-même – qui recueille chaque année de nombreux jeunes. En faisant participer ‘’la tête, le cœur, les mains’’.
En s’inspirant des paroles du Pape François, qui également au cours du récent Synode a indiqué beaucoup de jeunes comme modèles de sainteté, les jeunes impliqués ont fait connaître des pensées et des moments de la vie de Chiara Badano, dans un climat de fête et d’amitié. A quelques kilomètres à peine de ‘’El Diamante’’dans la ville d’Acatzingo, meurtrie ces derniers mois par une vague de violence, les spectateurs ont été invités à participer à une initiative, celle de ‘’lancer le dé de l’amour’’. Comme dans de nombreux autres pays du monde, le geste, porteur d’une forte importance symbolique, représente une invitation à chacun et à la population, à entreprendre des initiatives de paix. Les célébrations ont ensuite été poursuivies dans la cité-pilote, avec un programme de danses, de musique, de théâtre, de témoignages de vie et de jeux préparés par les jeunes eux-mêmes qui participent à l’école de formation, programme suivi par plus de cinq cents personnes. ‘’Chiara Luce est pour nous comme un phare qui nous pousse à vivre pour un grand idéal’’. D’autres collèges et écoles d’Acatzingo ont déjà adhéré au projet en vue des futures célébrations. Mariapolis El Diamante, 20 octobre 2018
Nov 15, 2018 | Non classifié(e)
Depuis 2002, chaque année, le troisième jeudi de novembre est devenu la Journée Mondiale de la Philosophie. Lors de sa proclamation, l’UNESCO a souligné l’importance de son rôle pour le développement de la pensée humaine. Aussi Irina Bokova, ex Directrice Générale, a-t-elle précisé:”La réflexion philosophique est un appel à l’humilité, à la réflexion et au dialogue raisonné, pour construire ensemble des aux défis qui échappent à notre contrôle […] Plus les difficultés sont grandes, plus la philosophie est utile pour donner du sens aux questions concernant la paix et le développement durable”. A l’occasion de cette journée, tous les partenaires de l’Unesco – Gouvernements nationaux, institutions et organismes publics, ONG, universités, écoles, mais aussi les citoyens et les associations – sont appelés à conduire une libre réflexion collective, argumentée et documentée sur les défis de notre époque. La valeur authentique de la philosophie – a affirmé Moufida Goucha, ancien responsable de la “Section Sécurité humaine, démocratie et philosophie”, à l’occasion de la première Journée – consiste à “établir un dialogue qui ne doit jamais s’interrompre sur l’essentiel, avec comme objectif de nous restituer une grande partie de la dignité humaine, quelle que soit notre condition”.
Nov 15, 2018 | Focolare Worldwide
D’après les dernières estimations, ils seraient plus de 440 mille, des plus de 2 millions et 300 mille personnes enfuies du Venezuela, de 2014 à aujourd’hui, les gens qui ont passé la frontière avec le Pérou. Ils y arrivent après un voyage exténuant, avec beaucoup d’inconnues sur le futur et au milieu de mille dangers, parmi lesquels aussi dernièrement, celui de la nécessité de traverser un fleuve à la frontière. « Si l’eau est trop haute et qu’ils n’y arrivent pas, ils sont chargés sur les épaules d’un homme, en payant naturellement ». Une fois de plus, c’est Silvano, de la communauté des focolari de Lima qui écrit : « Dès le début de cet exode d’ ‘’arrivées forcées’’ nous avons commencé à nous occuper de l’accompagnement d’un nombre toujours plus élevé de personnes. Jusqu’à présent, elles sont une soixantaine, les personnes avec lesquelles on a un contact personnel. Dans le sens spirituel, humain et professionnel ». La situation de celui qui arrive est extrêmement difficile : « Ils ne possèdent que les habits qu’ils ont sur eux. Et ils ont froid, car malgré le fait que le printemps soit commencé, les températures sont encore froides. Nous avons vu l’émotion dans leurs yeux, lorsqu’ils ont trouvé les vêtements mis à leur disposition à travers une communion des biens ». Les centres opérationnels d’accueil sont au nombre de deux : le focolare de Lima et le ‘’Centre Fiore’’ à Magdalena del Mar, dans la province de la capitale. « Ici sont accueillis trois noyaux familiaux parmi lesquels celui d’Ofelia, que de nombreux vénézuéliens enfuis au Pérou appellent désormais ‘’la mère’’. Pendant le premier quadrimestre de cette année – raconte Silvano – nous avons été en contact avec une psychologue, Irene, qui elle aussi a débarqué depuis quelques mois. Invitée dans notre siège opérationnel, qui est en fait le focolare, elle avait porté avec elle ses parents et quelques amis. A cette occasion, elle avait connu l’esprit qui anime le focolare, et en connaissant les nécessités de nombreux de ses concitoyens, à traiter le traumatisme subi, elle s’est offerte de proposer gratuitement son service en tant que psychologue à ceux qui en ont fait la demande. Un petit projet a tout de suite été mis sur pied, comme réponse immédiate à la promesse évangélique ‘’Donnez et il vous sera donné’’ ». Après une conférence sur le thème des émotions, tenue par Irene le mois de juillet dernier, suivie quelques semaines après par un second workshop, nous avons ouvert un cabinet de consultation dans un local du ‘’Centre Fiore’’ de Magdalena del Mar. « Le ‘’Projet de développement psycho-émotionnel pour des populations vulnérables’’ est né ainsi, afin de répondre à la massive réalité migratoire que nous sommes en train d’affronter. Dans la présentation du projet, qui s’adresse d’une manière particulière aux catégories les plus fragiles, comme les femmes, les enfants, les jeunes et les personnes âgées – explique Silvano – on comprend que ‘’fournir les instruments pour faire face à la situation et permettre de s’intégrer’’ avec la communauté péruvienne, ‘’est un impératif’’. Pour cela, le projet, comme c’est écrit, rentre dans les objectifs des focolari, afin de ‘’collaborer à la construction d’un monde plus uni, guidé par la prière de Jésus au Père (Que tous soient Un, Jn, 17,21), dans le respect et l’appréciation de la diversité en privilégiant le dialogue comme méthode et l’engagement constant à construire des ponts et des relations de fraternité entre individus, peuples et domaines culturels’’. Les cas les plus communs sur lesquels on a pu intervenir sont les formes de dépression développées dans des situations de précarité, ou d’anxiété générée par les préoccupations pour survivre, des mauvais traitements subis, ou encore des troubles dans le développement. Le projet offre un support une information, une éducation, avec des parcours individuels ou de groupe, des conférences sur les thèmes du contrôle émotionnel, de la violence de genre, de l’estime de soi, de l’amour pour soi-même et pour les autres, sur les stratégies de coaching ». Quelques-unes des personnes suivies ont trouvé du travail, d’autres en cherche encore un, d’autres encore ont le projet de rentrer dans leur pays d’origine ou de chercher une autre destination. « Jusqu’à présent, au total, ont été réalisées 35 sessions d’attention et de soins psychologiques. Grâce à l’aide d’amis, de parents, et de toute la communauté, nous comptons continuer à offrir ce service gratuit aux migrants vénézuéliens en difficulté ».
Nov 14, 2018 | Non classifié(e)
Replay streaming: http://collegamentoch.focolare.org/
Nov 14, 2018 | Focolare Worldwide
De quelle manière l’Esprit Saint agit-il aujourd’hui dans l’Église ? Parler de chemin œcuménique a-t-il encore du sens par les temps actuels marqués pour les chrétiens aussi, par des divisions, complexités, scandales et défis humanitaires ? Deux ans après l’événement de Lund, qui a donné une nouvelle impulsion au dialogue œcuménique, 40 évêques de différentes Églises, venant de 18 pays, se sont rencontrés à Sigtuna (Suède) du 6 au 9 novembre dernier. Quatre jours d’échanges, de partages organisés par le mouvement des Focolari autour du thème « le souffle de l’Esprit, l’Église dans le monde d’aujourd’hui ». La Présidente des Focolari Maria Voce et le Coprésident Jesús Morán, étaient présents avec quelques représentants de la communauté du mouvement qui vivent en Suède. Maria Voce a traité le thème « le souffle de l’Esprit, âme de l’Église, dans l’expérience et la pensée de Chiara Lubich », alors que Jesús Morán proposait une lecture des défis du monde actuel à la lumière de la spiritualité de l’unité. La rencontre, qui en était à sa 37ème édition, est le fruit d’une expérience synodale et de communion qui est partie d’un désir de Jean Paul II, proposé à l’évêque d’Aix-la-Chapelle, Klaus Hemmerle.
« En plus des différents compte-rendus, nous avons voulu dédier un large espace au dialogue et au partage sur les défis œcuméniques que nous vivons quotidiennement dans nos contextes nationaux et continentaux » – a expliqué le cardinal Francis Kriengsak Kovithavanij, archevêque de Bangkok et modérateur du congrès. Le grand thème de la réconciliation a été traité par Mgr. Brendan Leahy, évêque catholique du diocèse de Limerick (Irlande). Au cours d’une intervention sur le pouvoir du pardon et de la pacification, suite aux scandales qui ont frappé l’Église irlandaise, il a affirmé que : « l’Esprit nous pousse à ne jamais nous laisser dérober l’espérance (cf Rm 8). Une des grandes tentations est celle de se décourager, mais c’est l’Esprit qui maintient en vie l’espérance, en nous aidant toujours à recommencer par un nouvel engagement dans l’aventure chrétienne de l’unité et la réconciliation ». L’évêque anglican Williams, irlandais, a offert son propre témoignage de pasteur, responsable durant plusieurs années de la communauté œcuménique de Corrymeela, en Irlande du Nord, celle qui a contribué au parcours de réconciliation entre les différentes factions en conflit. «La réconciliation n’est pas une option, mais une nécessité, si nous voulons trouver une paix qui dure. Nous vivons dans un monde du ‘eux’ et ‘nous’. La vérité est qu’il n’existe que le ‘nous’. Révéler cette vérité est œuvre de Réconciliation, œuvre de l’Esprit Saint ». Le pasteur évangélique lutérien allemand Jens-Martin Kruse a partagé son expérience pastorale à Rome, laboratoire œcuménique en acte, grâce aussi à l’action du pape François.
Le chemin de réflexion commune, qui s’est poursuivi après la commémoration des 500 ans de la Réforme a été parcouru par l’archevêque Antje Jackelén, le primat dell’Eglise de la Suède, par l’évêque catholique de Stockholm, card. Anders Arborelius, e par l’évêque Munib Youman, alors président de la Fédération luthérienne Mondiale, qui avait présidé avec le pape François la liturgie œcuménique historique à Lund ‘Suède). « Je vous assure que l’Esprit Saint nous a guidés et continue à nous guider vers un printemps œcuménique. C’est à nous maintenant à recueillir les fruits de l’unité. Aujourd’hui nous disons : voyageons ensemble comme des témoins vivants dans ce monde fragmenté, afin que le monde croie ». Un des moments les plus intenses du congrès a été la prière œcuménique dans l’ancienne église de Sigtuna et la signature du « pacte d’unité », qui a permis aux évêques de s’engager à faire route ensemble dans la communion effective et affective, « en aimant l’Église de l’autre comme la sienne propre ». Engagement que chacun a scellé de sa propre signature et par une étreinte fraternelle. Stefania Tanesini
Nov 13, 2018 | Focolare Worldwide
Un lac tellement limpide et dont le fond est si visible qu’on pourrait en boire l’eau dans le creux de la main, directement depuis la barque. Un monde apparemment parfait. Et pourtant, ça et là, on trouve quelques bouteilles en plastique sur la rive, retenues par des branchages. Un vrai coup de poing dans l’œil au milieu de ce paysage extraordinairement beau. Le récit d’Alek, l’un des quatre protagonistes de l’expérience du “focolare temporaire” vécue à Whatì, au Canada, du 19 juillet au 20 août dernier, ne manque pas de pittoresque. “Nous sommes en train de parler du grand nord, presque au cercle polaire arctique. Et d’une petite ville de 800 habitants. Mais ils semblaient moins, parce que depuis peu s’était conclue la rencontre du peuple Tlicho (Tlicho dans la langue originale), et de ce fait nombre de ses habitants était parti en vacances. Les Tlicho appartiennent aux Amérindiens (les “First Nations” comme on les appelle au Canada) répandus dans toute l’Amérique d Nord. Ils font partie des Dene, “Association des Indiens des Territoires du Nord-ouest”, et ils habitent un territoire appelé Tlicho Land, composé de quatre petites villes regroupant un total d’environ 2000 habitants.
Parmi elles Whatì (Wha Ti dans la langue originale) située au bord du magnifique lac La Martre, long de 70 km au point de sa plus large extension”. Avec un groupe de jeunes, Alek et frère Alain ont organisé le nettoyage d’une partie de son rivage: “Une action significative. Nous avons appris par la suite qu’un habitant du lieu a sensibilisé le responsable du village afin que cette opération devienne régulière tout au long de l’année”. Ceci aussi a été le fruit de l’expérience du “focolare temporaire” à Whatì. L’équipe, en plus d’Alek (italien sur le point de partir à Birmingham, Alabama) et du Frère Alain, prêtre à Montréal, était composée aussi de Lioba, coréenne (focolare de Vancouver) et de Ljubica (Focolare de Toronto). Motif du voyage: la demande de l’évêque de Yellowknife, chef-lieu des Territoires du Nord-ouest, désireux de faire venir sur place quelques personnes de la communauté des Focolari pour offrir aux habitants, au moins un mois par an, la possibilité d’une proximité spirituelle et d’une formation à la vie évangélique. En même temps une autre équipe s’est rendue au village de Fort Résolution pour une expérience analogue.
“Au cours des premiers jours nous avons été à Yelloknife, chacun en provenance de nos villes respectives et après des voyages assez mouvementés à cause du mauvais temps. Notre équipe a pris le temps de se connaître et de recevoir la bénédiction de l’évêque. Arrivés ensemble à Whatì, nous y avons séjourné quatre semaines pour renouveler les contacts déjà construits l’année précédente à l’occasion d’une expérience du même genre, pour connaître les autorités locales et nous engager dans quelques initiatives du gouvernement de la tribu. La deuxième semaine nous avons organisé un “Camp biblique” pour les enfants et la troisième, à la demande des responsables du village, nous avons été rendre visite à quelques personnes âgées. La prière partagée avec elles demeure pour nous une expérience très marquante: nous avions le sentiment d’une communication qui allait au-delà de la difficulté de compréhension de la langue.”
La population locale vit difficilement le passage de la tradition à la modernité. ”En une génération – explique Alek – elle s’est trouvée privée des racines qui avaient constitué son identité la plus profonde, probablement pendant des milliers d’années. Les personnes de ma génération sont nées et ont vécu dans le “teepee” ( la tente traditionnelle, bâtie sur un nombre variable de poteaux selon sa grandeur, couverte de peaux qui laissent une ouverture en haut afin de permettre l’évacuation de la fumée) et parlent le Tlicho. Leurs petits-enfants ne connaissent plus la langue traditionnelle, utilisent le téléphone portable, sont attirés par la société de consommation avec toutes ses conséquences, y compris l’alcool et la drogue.Toutefois la communauté est animée d’une foi simple et profonde, fondée sur la lecture de la Bible et sur la religiosité naturelle du peuple qui est encore sensible aux réalités spirituelles. Ce fut pour moi l’occasion de recueillir dans un face à face, quelques unes de ces histoires. Je me suis senti “à ma place” au milieu d’eux, peut-être comme jamais auparavant, en étant moi aussi l’expression d’une caresse de Dieu”. Chiara Favotti
Nov 12, 2018 | Focolare Worldwide
Avec un bilan provisoire de 31 victimes, l’énorme incendie qui s’est développé en Californie a rejoint le triste record de la pire destruction par le feu de l’histoire du Golden State. 220 autres personnes sont portées disparues. Le principal des incendies, celui qui s’est développé au Nord de la capitale Sacramento, est en partie encore hors contrôle. Dans cette région de la Sierra Nevada, la dévastation est très grave : la petite ville de Paradise, 27 mille habitants, a été balayée par les flammes, avec un lourd tribut de victimes, au moins 14. Plus au Sud, entre le comté de Los Angeles et celui de Ventura, font rage deux autres fronts de feu, de dimensions plus réduites. Au total, du Nord au Sud du pays, les personnes évacuées sont plus de 300 mille. Dans les zones les plus touchées, la scène apparaît fantomatique, avec des forêts et des villages réduits à des tas de cendres et les rares zones épargnées par le feu sont complètement désertes. Les vents forts, jusqu’à plus de 110 kilomètres à l’heure, génèrent des ‘’fire tornado’’ aussi spectaculaires que dévastatrices tornades de feu qui réduisent en cendres chaque chose sur leur passage. L’énième des désastres environnementaux qui malheureusement se passent dans le monde entier, causés par les changements climatiques mais aussi par le manque de soins apportés à l’environnement.
Nov 12, 2018 | Focolare Worldwide
La méfiance et l’appréhension naissent souvent de la peur et du peu de connaissance. Face à des tensions identitaires toujours plus fortes qui minent la cohésion sociale, nombreuses et fructueuses ont été les occasions de dialogue et de partage spirituel créées par des associations ou institutions religieuses. C’est le cas de « Ensemble avec Marie » (www.ensembleavecmarie.org), née d’une expérience au Liban et qui s’est diffusée en France, en Belgique et dans différents pays d’Afrique, dans le but de faciliter et promouvoir, « avec une approche spirituelle et populaire », une société plus fraternelle. Ouverte à tous les citoyens qui cherchent des manières de vivre pacifiquement ensemble, respectueuse de la liberté de culte et du droit à être différents, l’association « Ensemble avec Marie » part justement de l’unique femme mentionnée 34 fois par son nom dans le Coran (une sourate tout entière sur les 114 du texte, lui est dédiée) et du récit de l’Annonciation, reconnu comme véritable moment de contact entre le Coran et l’Évangile. Les deux traditions, chrétienne et musulmane, reconnaissent en effet la conception virginale de Jésus dans le sein de Marie (Mariam), suivie par l’annonce de l’ange Gabriel (Jibril). La journée de Lausanne s’est ouverte par la lecture en arabe et en français de la sourate sur Marie, suivie du récit biblique. « Nous collaborons à la construction d’une civilisation de l’amour et de la paix, dans le respect de l’identité de chacun », affirme le président de l’association, Gérard Testard. Le mouvement des Focolari, lui aussi actif dans le dialogue œcuménique et interreligieux au niveau local et international, participe à l’initiative. « Les mots dialogue, rencontre, communion sont essentiels pour moi. Sur le plan vertical autant qu’horizontal. C’est le motif pour lequel je m’engage dans tout ce qui contribue à l’unité et au renouvellement de l’Église » affirme Martin Hoegger, membre de la communauté des Focolari, pasteur de l’Église évangélique réformée du canton de Vaud, en Suisse, un des participants de la rencontre.
Et Gwenaëlle Dalalande, engagée dans le dialogue interreligieux : « Parler de Marie comme modèle était un sujet très vaste. J’ai fait un choix et je n’en ai souligné que quelques aspects. Quelques moments de sa vie peuvent aussi enrichir les étapes qui se trouvent dans la nôtre. A propos de l’Annonciation j’ai demandé : ‘N’y a-t-il pas aussi dans notre vie des moments d’annonciation ?’. Ce sont ceux dans lesquels Dieu se manifeste et où nous sommes appelés à Lui répondre. Chiara Lubich souligne le lien entre la Parole de Dieu et Marie, en la présentant comme celle qui est ‘toute revêtue de la Parole’. A la fin j’ai partagé une expérience personnelle. L’exemple de Marie et de sa persévérance dans la souffrance m’ont aidée à dépasser une période très difficile. En renouvelant mon oui à Dieu, comme elle l’a fait, j’ai retrouvé une nouvelle vie ». Naceur Ghomraci, Imam et assistant spirituel dans la prison du canton de Vaud: “La force et l’engagement de Chiara Lubich sont une grande découverte pour tous les fidèles. Son invitation à mettre à la base de nos actions la règle d’or (‘fais aux autres ce que tu aimerais qu’on te fasse à toi-même’, présent dans toutes les religions), m’a beaucoup frappé. C’est un projet de Dieu auquel tous doivent contribuer ». Dans sa communauté une nouvelle mosquée est en construction. « Je voudrais la dédier à Marie » affirme l’Imam, qui a aussi participé au congrès international islamo-chrétien organisé par le mouvement des Focolari, en avril dernier. Le responsable du centre qui accueille la rencontre, l’Imam Abdel Ahid Kort, définit Marie comme “Un mystère, un océan sans fond”, traduisant ainsi l’opinion de nombreux exégètes musulmans : « Une prophétesse et une femme réalisée, qui nous mène d’une spiritualité individuelle, sa communion avec Dieu, à une spiritualité engagée, la rencontre avec les autres. Animée continuellement par l’amour. Comment a-t-elle dépassé ses épreuves ? Dans le silence, la prière et l’altruisme. Elle a vécu le vrai jeûne : celui du cœur, des paroles et de la vanité mondaine ». Qui est pour l’Imam, son fils, Jésus ? « C’est le sourire et l’humilité de mes frères chrétiens. Il m’enseigne le pardon et l’amour envers l’ennemi ».
Nov 11, 2018 | Non classifié(e)
Le 11 novembre on célèbre le centenaire de la fin de la Première Guerre Mondiale, suivie de la Conférence de Paix de Paris (18 janvier 1919 – 21 janvier 1920). Mais durant au moins cinq ans dans toute l’Europe continueront des révolutions violentes en tout genre: en Finlande tout comme en Anatolie, au Caucase et en Irlande, en Allemagne et en Grèce. « Les guerres sont toujours tragiques », a déclaré le Président de la République italienne Sergio Mattarella, le 4 novembre dernier, reprenant les propos de l’écrivain Claudio Magris : chaque pays pensait donner une belle petite leçon à son ennemi le plus proche, en en retirant des avantages territoriaux ou autres. Personne n’imaginait que cette guerre puisse être aussi terrible, ni durer aussi longtemps. En ces temps où soufflent encore une fois des vents de guerre, que la célébration de ce centenaire nous incite à persévérer dans le processus d’intégration et d’unification européenne, uniques garanties en vue d’une paix durable ».
Nov 10, 2018 | Focolare Worldwide
« La fraternité universelle a été également promue par des personnes qui ne puisaient pas à des principes religieux, mais mues par le désir de faire du bien à l’humanité. La découverte du concept de fraternité est fondamentale comme le souligne le grand événement historique qui constitue la charnière entre deux époques : la Révolution Française. Par sa devise – « Liberté, Égalité, Fraternité » – elle synthétise le grand projet politique de la modernité. Un projet qui a échoué en partie. En effet, si de nombreux pays ont réussi à réaliser en partie au moins la liberté et l’égalité en se dotant d’institutions démocratiques, la fraternité en est restée davantage au niveau des mots que des faits. Celui qui, plus que tout autre, a proclamé la fraternité universelle et nous a donné le moyen de la réaliser, est Jésus. En nous révélant la paternité de Dieu, il a détruit les murs érigés entre ceux qui sont « égaux » et ceux qui sont « différents », entre amis et ennemis. Il a libéré l’homme des liens qui le rendaient prisonnier, des multiples formes de dépendance, d’esclavage, d’injustice. Il a accompli ainsi une véritable révolution existentielle, culturelle et politique. (…) Or l’instrument que nous a offert Jésus pour réaliser cette fraternité universelle est l’amour, un amour fort, un amour nouveau, un amour différent de celui que nous connaissons généralement. Il a répandu sur la terre la façon d’aimer du Ciel. Cet amour exige que nous aimions tous les êtres humains, non pas seulement nos parents et nos amis. Il exige que nous aimions ceux que nous trouvons sympathiques et ceux qui nous sont antipathiques, nos compatriotes et les étrangers, les Européens et les immigrés, ceux de notre Église et ceux d’une autre Église, ceux qui ont la même religion et ceux qui en ont une différente. Il demande aux pays d’Europe occidentale d’aimer les pays d’Europe centrale ou de l’Est et réciproquement. Il demande à tous de s’ouvrir aux autres continents, dans la visée des fondateurs de l’Europe unie. Cet amour demande que nous aimions nos ennemis et que nous pardonnions quand on nous fait du mal. Après les guerres qui ont ensanglanté notre continent, de nombreux Européens ont été des modèles d’amour envers leurs ennemis et des modèles de réconciliation. (…)
L’amour dont je parle ne fait pas de discrimination et s’adresse à tous ceux que nous rencontrons, directement ou indirectement : ceux qui nous sont proches physiquement, ceux dont nous parlons ou dont il est question ; ceux pour qui nous accomplissons notre travail quotidien, ceux dont parlent les journaux ou la télévision… C’est ainsi en effet que Dieu Père nous aime, lui qui fait briller le soleil et tomber la pluie sur tous ses enfants, bons et méchants, justes et injustes (cf. Mt 5,45). (…) L’amour apporté par Jésus n’est pas non plus un amour platonique, sentimental, fait de mots. C’est un amour concret. Il demande que nous passions aux faits, que nous nous « retroussions les manches ». Cela n’est possible que si nous nous faisons tout à tous, malades avec ceux qui sont alités ; joyeux avec ceux qui sont dans la joie ; soucieux, dépourvus de sécurité, affamés, pauvres avec ceux qui le sont. Une fois que nous ressentirons en nous ce qu’ils éprouvent, il nous faudra agir en conséquence. Que de nouvelles pauvretés de nos jours en Europe ! Pensons, pour ne donner que quelques exemples, à la marginalisation des handicapés et des malades du Sida, à la traite des femmes contraintes à se prostituer, aux SDF, aux mères célibataires. Pensons à ceux qui courent après les fausses idoles de la recherche du plaisir, de la société de consommation, de la soif de pouvoir, du matérialisme. Jésus en chacun d’eux attend notre amour concret et agissant. Il a affirmé que ce que nous faisons de bien ou de mal aux autres, c’est à lui-même que nous le faisons. Au jugement final, a-t-il dit, il précisera aux bons et aux méchants : « C’est à moi que vous l’avez fait » (cf. Mt 25,40). (…) En outre, lorsque cet amour est vécu à plusieurs il devient réciproque. C’est ce que Jésus souligne davantage : « Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. » (Jn 13,34). Ce commandement, il le dit « sien » et « nouveau ». Un tel amour réciproque n’est pas demandé seulement aux individus, mais aussi aux groupes, aux Mouvements, aux villes, aux régions, aux États… Notre temps exige en effet que les disciples de Jésus acquièrent une conscience « sociale » du christianisme. Plus que jamais il est urgent et nécessaire que nous aimions le pays d’autrui comme le nôtre : la Pologne comme la Hongrie, le Royaume-Uni comme l’Espagne, la République Tchèque comme la Slovaquie. L’amour apporté par Jésus est indispensable pour l’Europe, pour qu’elle devienne la « maison commune européenne », une famille de nations ». Chiara Lubich, Stuttgart, 8 Mai 2004
Nov 9, 2018 | Non classifié(e)
Après le succès de la 1re édition, le Gen Rosso (International performing arts group) présente la 2e édition du “Gen Rosso Music and Arts Village“, une expérience d’approfondissement artistique et de partage des valeurs à la lumière du charisme de l’unité. Le Village, qui aura lieu dans les studios de production Gen Rosso à Loppiano du 27 décembre 2018 au 5 janvier 2019, vise à impliquer les jeunes professionnels et des étudiants de disciplines telles que la musique, la danse, le chant, le théâtre, les techniques de son et de lumière, à partir de l’âge de18 ans. A la fin un certificat de participation sera émis. La méthodologie d’enseignement est conçue et gérée par les tuteurs du Gen Rosso et des enseignants avec des compétences reconnues et une expérience artistique. Le programme comprend l’étude de thèmes spécifiques du monde de l’art, l’échange d’expériences, des espaces créatifs et des ateliers pratiques qui convergeront vers une performance finale. Des contributions d’artistes connus seront programmées certains soirs. Le Gen Rosso, par le secrétariat du Village, est disponible pour fournir plus d’informations et toute la documentation nécessaire pour l’iscription (nombre limité). Contacts Secrétariat VILLAGE: tel +390558339821 (9.00 à 13.00 heures) port Franco Gallelli +393806592166 (h24) e-mail village@genrosso.com
Nov 9, 2018 | Non classifié(e)
Une nuit inoubliable, celle d’il y a 29 ans, lorsque les citoyens de Berlin Est commencèrent à rompre à coups de pioches le mur qui les avait divisés pendant 28 ans du côté Ouest de la ville, depuis le 13 août 1961. Le mur de Berlin était seulement un tronçon d’une longue ligne de frontière qui coupait en deux parties l’Europe entière durant la guerre froide : la zone d’influence des États-Unis à l’Ouest, celle soviétique à l’Est. Aujourd’hui, d’autres murs sont encore debout, comme celui entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, et de nouveaux ont été construits. Ce sont des murs qui violent les droits fondamentaux à la santé, à l’éducation, au travail, à l’eau, à la nourriture . Et qui aussi, séparent des communautés et des familles. Comme celles entre Israël et la Palestine, entre l’Égypte et Israël, entre les USA et le Mexique, entre l’Inde et le Bangladesh, entre le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie. En Europe également, de nouveaux murs divisent comme ceux entre Ceuta et Melilla, ou entre la Grèce et la Turquie. Un autre mur enfin, est celui de la Méditerranée, qui continue à engloutir des victimes. L’écroulement inattendu du mur de Berlin, toutefois, a allumé il y a 29 ans, une espérance encore actuelle : que tous les murs, grâce à l’engagement de tant d’hommes et de femmes de bonne volonté, puissent un jour s’écrouler.
Nov 8, 2018 | Non classifié(e)
Nov 7, 2018 | Focolare Worldwide
Ces jours, en Inde, on célèbre la fête la plus importante de l’année: Diwali, la fête de la Lumière. On rappelle le retour victorieux de Rama, manifestation de la divinité Vishnu, dans sa capitale Ayodhya, après 14 ans d’exil et de tribulations. Symboliquement, donc, on fête le retour de la Lumière dans sa maison d’origine: la victoire du bien sur le mal. Au cours de cette fête on a l’habitude d’allumer des chandelles et des lampes, appelées traditionnellement diya. Dans de nombreuses régions de l’Inde le programme des festivités prévoit des spectacles pyrotechniques. Le “Projet Udisha”, qui nous arrive de Bombay, nous invite à “ illuminer la façade de notre maison en souvenir de la victoire de l’Amour qui est dans notre cœur et que nous voulons faire grandir chaque jour envers tous, à commencer par notre propre famille”. Voir la page Facebook UDISHA PROGETTO MUMBAI INDIA https://www.facebook.com/udishaprogetto.mumbaiindia
Nov 7, 2018 | Non classifié(e)
Une communauté éducative Je suis directrice d’école dans un village pauvre et isolé, où le taux de chômage et d’absentéisme scolaire est très élevé. Après avoir construit des rapports profonds avec les élèves, leur famille, les collègues et les employés de l’école, j’ai eu la joie de voir naître une « communauté éducative » caractérisée par la promotion de la dignité de la personne et l’ouverture aux autres. Afin d’aider les enfants à ne pas abandonner l’école, en plus de parrainages d’élèves élèves et de leur famille, nous avons démarré un centre de production artisanale. Ce projet a aussi reçu l’aval présidentiel. Depuis quelque temps je dois limiter mon activité pour raison de santé, mais tant que je serai en vie je lutterai pour que l’éducation aide chacun à découvrir ses propres valeurs et l’amour de Dieu. I.-Argentine) La souffrance de l’autre Après le suicide de mon frère, la famille a subi un grand contrecoup. La vie n’était plus la même. J’ai commencé à avoir des doutes sur la foi. Mes journées devenaient toujours plus vides. Un jour je me suis rendu compte que mon attitude n’aidait pas mes parents. Alors j’ai rassemblé toutes mes forces pour accueillir leur souffrance et faire en sorte qu’ils sentent moins le poids de cette tragédie. C’est ainsi que,lentement, j’ai senti mes blessures se refermer. Cette conquête m’aide encore maintenant que je suis devenue maman à mon tour. (O.M. – Allemagne) J’ai laissé de la place aux autres A 24 ans je me suis mariée avec Marcello. Une profonde entente nous unissait ainsi que le projet de former une belle famille dans une foi partagée. 15 ans plus tard, à cause d’un incident, Marcello m’a quittée. Pendant six ans je suis restée enfermée dans mon « pourquoi ? », jusqu’à ce que j’accepte l’invitation à une rencontre. Entendre parler de Dieu Amour m’a bouleversée. Petit à petit quelque chose a changé en moi. Puis lorsque j’ai entendu que, par amour pour nous, « Jésus a éprouvé sur la croix la souffrance de se sentir abandonné du Père, alors mon cri a commencé à acquérir du sens ». Ma situation n’avait pas changé, je restais veuve, mais l’amour recommençait à prendre vie en moi. En regardant autour de moi, j’ai rencontré beaucoup de personnes qui faisaient elles aussi l’expérience d’un grand vide. Plus je leur laissais la place, plus Dieu me remplissait de paix. (A. – Italie) Pour celui qui entre après moi Je suis enseignant. A la fin du cours, j’essaie de faire en sorte que la salle soit accueillante pour celui qui entrera après : je laisse le bureau en ordre, le tableau effacé, les fenêtres ouvertes pour changer l’air. Nous avons à disposition deux corbeilles, une pour les papiers et l’autre pour le reste. Il m’arrive parfois de les trouver en désordre, j’essaie alors de trier les déchets et les remettre à leur place. Même si je perds quelques minutes de pause qui me seraient utiles pour récupérer de l’énergie, je crois que c’est cependant un temps bien « perdu ».(A– Suisse) (A. – Suisse) La relation avant tout Au cours de leur adolescence, les premières incompréhensions ont commencé avec nos enfants. Des tensions ont aussi surgi entre mon mari et moi car nous avions des manières différentes d’affronter les situations. Lorsque nous nous sommes aperçu que nous étions en train de perdre la relation avec les enfants, en particulier avec l’un d’entre eux, nous avons compris qu’il valait mieux aller au-delà de nos propres idées, et nous mettre à aimer en premier en essayant de construire une bonne relation entre nous et avec eux. Ils sont maintenant tous adultes, mais nous sommes conscients que notre rôle éducatif n’est pas terminé, au contraire. (Mariolina – Italie)
Nov 6, 2018 | Focolare Worldwide
Avec une économie en croissance très rapide, l’Inde est un Pays qui va vers une amélioration constante de l’espérance de vie, du taux d’alphabétisation et de l’état de santé. Mais, parmi ses 1,2 milliards d’habitants, les conditions de vie de ceux qui vivent dans les régions les plus pauvres sont encore difficiles. Bien que figurant au rang des puissances économiques, elle est encore confrontée à la mortalité due à la malnutrition.Chaque soir, en Inde, 200 millions de personnes cherchent à s’endormir malgré les crampes que procure la faim. Chaque jour 3000 enfants meurent de faim. A Bombay, d’où nous écrit Sunny, de la communauté des Focolari, arrivent chaque jour des milliers de personnes atteintes du cancer. “Leurs familles, pendant l’hospitalisation, dorment à la belle étoile, aux abords de l’hôpital, privées de tout”. Il s’agit de situations de pauvreté alarmantes, surtout quand on pense aux grandes quantités de nourriture gaspillée, des denrées alimentaires tout à fait comestibles, carrément jetées, après les mariages, les banquets, les cérémonies, les fêtes de famille. Le Pays compte parmi les plus grands producteurs mondiaux de produits alimentaires, mais en même temps il en gaspille une bonne partie. Parmi les causes il y a aussi le dysfonctionnement du système de transport et de stockage en magasin, ainsi que celui de la “chaîne du froid”: en 2017, selon les estimations du Ministère de l’Agriculture de l’Inde, le montant des pertes résultant du gaspillage alimentaire (pas seulement en termes de produits agricoles et alimentaires, mais aussi de consommation d’eau et d’énergie) s’élève entre 8 et 15 milliards de dollars par an.
Depuis 2017 l’ONG RotiBank travaille au ramassage de la nourriture écartée ou à peine préparée par des établissements, comme les hôtels et les restaurants, pour les acheminer de façon sûre vers les bidonvilles ou les personnes qui vivent dans la rue. “Roti” est un pain rond typiquement indien, un mélange d’eau et de farine complète, qu’on peut aussi faire cuire sur la pierre. Après avoir reçu en don un fourgon, la RotiBank est en train de travailler à l’augmentation du nombre de moyens et de personnes mobilisés. Parmi elles beaucoup d’enfants ou de travailleurs qui n’ont pas un salaire suffisant pour réussir à survivre. Cette action à but non-lucratif se double d’un réseau de bénévoles qui, après une journée de travail normal, prennent part au ramassage et à la distribution des restes de nourriture. “Il est essentiel – peut-on lire dans la présentation de cette initiative – de réorienter l’excès de nourriture parfaitement comestible et destinée à la poubelle vers les personnes qui en ont réellement besoin”.
Sunny précise: “ Nous avons décidé d’aller sur le terrain et de faire une campagne de sensibilisation pour soutenir cette ONG. Environ 45 personnes de la communauté du Focolare de Bombay se sont mises à disposition pour servir les repas. Ce fut aussi l’occasion de vérifier notre propre façon de faire nos achats et de comprendre que chaque jour nous pourrions mettre de côté quelque chose pour permettre à ces familles de manger. Il était émouvant de voir combien de personnes attendaient de recevoir un peu de quoi manger. Un des participants a dit:” Je suis heureux d’être venu faire cette expérience. Je n’oublierai jamais l’expression des visages des personnes qui faisaient la queue” Nous devrions peut-être tous les voir. Chiara Favotti
Nov 5, 2018 | Focolare Worldwide
Ils ont choisi la Suède pour son impact profond dans le cheminement œcuménique. Les 40 évêques de différentes Eglises chrétiennes, amis des Focolari se réuniront du 6 au 9 novembre prochain. La rencontre se déroulera deux ans après la précédente de Lund qui a donné une nouvelle impulsion au dialogue œcuménique : dans la déclaration commune signée par le pape François et l’évêque Munib Younan, alors président de la Fédération Luthérienne Mondiale. On peut y lire entre autre : « Nous nous engageons à témoigner ensemble de la grâce miséricordieuse de Dieu, rendue visible en Christ crucifié et ressuscité. Nous nous engageons à grandir par la suite dans la communion enracinée dans le baptême, et en même temps nous essayons d’effacer les obstacles restants qui nous empêchent de retrouver la pleine unité conforme à la volonté du Christ qui désire que nous soyons une seule chose, afin que le monde croie (cf Jn 17,22) ». Tisser une communion qui devienne témoignage est la portée de ces congrès périodiques des évêques amis des Focolari qui désirent aussi approfondir la spiritualité de l’unité née du charisme de Chiara Lubich.
Après les étapes de Jérusalem, Constantinople (Istanbul), Londres, Augsbourg, Katowice et d’autres villes significatives dans le chemin œcuménique, les participants des 12 Eglises chrétiennes, venant de 18 pays se réuniront pour réfléchir sur le thème : “Le souffle de l’Esprit, l’Eglise et le monde d’aujourd’hui”. Maria Voce, présidente des Focolari, sera présente et développera le thème : « L’Esprit Saint, âme de l’Eglise, dans l’expérience et la pensée de Chiara Lubich ». D’autres thématiques dans le domaine : du défi œcuménique aujourd’hui dans les différentes régions géographiques, au sens de la réconciliation dans la culture contemporaine, au renouvellement de l’Eglise, à la synodalité. Un espace sera dédié à la commémoration commune de la Réforme (2017) et à sa signification pour les Eglises aujourd’hui. Stefania Tanesini
Nov 3, 2018 | Non classifié(e)
«En Jésus, Dieu s’est fait tout simplement notre frère, il ne s’est pas contenté de se mettre à nos côtés, mais il est entré en nous, dans notre cœur, dans nos plaies. Il a fait siennes les plaies de l’homme, de sorte que la plaie de Dieu qui brûle en l’homme est devenue, en cet homme Jésus de Nazareth, plaie de Dieu. Et lorsqu’il dit : ‘Je suis le chemin’, nous ne pouvons que nous tourner vers son côté ouvert, sa plaie, et y trouver le chemin. Ce n’est certes pas facile, encore moins évident. Mais si l‘on essaie, si l’on tente, et qu’on risque, nous nous rendons compte que le chemin c’est Lui ». (tiré d’une homélie de 1993) “En Jésus il est manifeste que le Dieu qui jusqu’alors dans l’histoire de son peuple semblait s’être tu, ne s’est pas endormi, n’est pas devenu muet. Il vient, prend ses pauvres, les accueille. Il ne le fait cependant pas dans un geste éclair, fruit de sa toute-puissance, mais par la petite route, le chemin de Jésus, la voie de l’effacement, du service : le chemin de la croix ». (tiré d’un discours à la radio du 17.9.1978) “Jésus fut accusé d’être l’ami des publicains et des pécheurs, d’avoir vécu en ‘mauvaise compagnie”. Bien entendu, son comportement prêtait à des sous-entendus, comme si, à son propos, on pouvait se limiter à lui attribuer une simple critique envers l’ordre établi, une simple et sympathique extravagance, une simple protestation contre l’establishment et les valeurs bien établies. Non : pour Jésus, dans lequel bat le cœur de Dieu, tout l’intéresse, tous l’intéressent. La marginalité ne l’intéresse pas en tant que telle, mais en tant que faisant partie du tout. « Lui aussi est fils d’Abraham » (Lc 19,9) : par cette phrase Jésus justifiait, face aux aux hommes soi-disant ‘bien pensants’ et à tous ceux qui se drapaient de légalisme extérieur, sa propre amitié avec Zachée, le publicain ». (Tiré d’un article, décembre 1973)
Nov 1, 2018 | Non classifié(e)
Les saints sont des grands. Ils ont vu leur grandeur dans le Seigneur et, enfants de Dieu, ils jouent pour lui tout ce qu’ils ont. Ils donnent sans demander, leur vie, leur âme, leur joie, tout ce qui les lie à la terre, toute richesse. Libres et seuls, projetés vers l’infini, ils attendent que l’amour les introduise dans les royaumes éternels. Mais, dès ici-bas, leur cœur s’emplit d’amour, du véritable amour, du seul amour qui rassasie et console, l’amour qui brise toute résistance et fait jaillir des larmes nouvelles. Ah ! Aucun homme ne sait ce qu’est un saint. Il a donné, maintenant il reçoit, et un flot incessant passe entre ciel et terre, lie la terre au ciel, coule des abîmes, ivresse rare, source céleste qui ne s’arrête pas au saint, mais déborde sur ceux qui sont fatigués, mortels, aveugles et paralysés et pénètre, irrigue, soulage, attire et sauve. Si tu veux connaître l’amour, demande-le aux saints. Chiara Lubich : Pensée et Spiritualité, Nouvelle Cité, 2003, p.168
Oct 31, 2018 | Non classifié(e)
Maria Voce Emmaüs et Jesús Morán, respectivement président et coprésident du mouvement des Focolari, se rendront en Belgique pour le 60e anniversaire de l’arrivée des Focolari dans ce pays. Official Focolare website https://www.focolare.org/belgium/news/60-ans-du-mouvement-des-focolari-en-belgique/
Oct 31, 2018 | Non classifié(e)
Elle s’appelle « Temps Sans Tension, TST », programme de conciliation entre travail et famille qui a donné comme fruit, au sein de la Coopérative sociale adhérant à l’Edc, « Le Sentier d’Ariane » (dans les environs de Gênes, au nord de l’Italie), le premier prix de la 41ème édition des Usines Family Friendly décerné par le Forum des associations familiales du Lazio. La coopérative, qui fait partie du réseau du Consortium Tassano Servizi Territoriali, œuvre principalement dans le domaine de l’assistance à domicile, de l’éducation, des services scolaires et de l’orientation professionnelle. Le programme TST prévoit une série de services spécifiques pour les employés (Guichet Conciliation, Guichet Famille, Service conseil, Télétravail, Travail à distance, Banque pour l’amélioration des horaires, Actions d’information pour la gestion, Figure Jolly, sans oublier les Parcours en vue de favoriser la réinsertion après une période d’absence de travail sur la base d’accord préalable). Ces services ont été d’une grande efficacité pour créer un climat positif au sein de l’entreprise, fondé sur des rapports authentiques de collaboration et de coopération. Née en 1996 d’une initiative de neuf jeunes femmes qui ont mis en commun pendant un an leur salaire, en le réinvestissant dans la formation et le développement, aujourd’hui le Sentier d’Ariane compte plus de 130 associés, dont 85% de femmes. La cohésion du groupe de départ et la rencontre avec quelques-uns des pionniers de la coopération locale, inspirés des valeurs du projet de l’économie de communion, lancé par Chiara Lubich en 1991, ont constitué les bases sur lesquelles l’entreprise s’est développée. La Coopérative Le Sentier d’Ariane a intégré dès sa constitution, les politiques d’entreprise “family friendly” qui ont influencé positivement les autres réalités au sein des entreprises qui sont reliées à elle. Une organisation où la nouvelle d’une grossesse est toujours une bonne nouvelle, où l’on peut vivre sereinement la maternité et le retour au travail. Mais c’est aussi une entreprise où les femmes qui ne sont pas mères, créent des nouveautés parce qu’elles savent amorcer des processus positifs d’amélioration de l’organisation pour une harmonisation entre temps de travail et temps dédié à la famille. Parce que les nécessités des personnes et des familles sont nombreuses.
“ Si nous retournons aux origines du mot “économie” on trouve le mot “maison”. Pour nous dans l’entreprise, nous ne pouvons pas nous sentir des personnes séparées. On ne peut pas être des travailleurs et lorsqu’on rentre à la maison, être des parents. La personne est unique et en tant que telle doit pouvoir vivre aussi l’expérience de travailleur » a commenté la présidente, Simona Rizzi, en recevant le prix le 9 octobre dernier, auprès de la chambre des députés à Rome. La motivation du prix mentionnait entre autre : « Une réalité dotée d’une vision particulièrement attentive à la personne qui, en partant des nécessités de ses employés, a institué une organisation flexible nouvelle et articulée. Elle a organisé un réseau concret aussi bien à l’intérieur de l’entreprise que sur le territoire en construisant un tissu de relations sociales et économiques afin de trouver des solutions appropriées aux exigences d’harmonisation de la vie de travailleur et la vie familiale ». “Ce résultat est le fruit d’un long parcours fait par la coopérative, depuis ses origines jusqu’aujourd’hui. Un parcours qui s’est développé à travers beaucoup d’expériences significatives durant ces dernières années, a ajouté Simona Rizzi. Ce sont les femmes qui ont gagné le prix, leur capacité de constituer une entreprise à taille humaine et de faire de l’économie à mesure de communauté ». « Les entreprises qui adoptent la conciliation comme praxis de base, ont comme effet une élévation de la productivité, mais pas seulement. Les femmes qui y travaillent occupent avant les autres des postes de responsabilité dans l’organisation à haut niveau » a commenté le Ministre pour la Politique de la famille et du handicap, qui est intervenu durant la remise du prix. Source: www.edc-online.org
Oct 30, 2018 | Non classifié(e)
‘’C’est souvent au plus jeune que le Seigneur révèle la solution la meilleure’’. Ce sont les paroles de Saint Benoît, contenues dans la ‘’Règle’’. Les mêmes reprises par le Pape François, à l’occasion de l’annonce de la XVème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques du 3 au 28 octobre, qui s’est à peine terminée. Précédé par l’élaboration d’un Document préparatoire (janvier 2017), d’un questionnaire dans différentes langues et d’une Réunion pré-synodale, (mars 2018), avec la participation d’environ trois cent jeunes, et plusieurs milliers à travers les réseaux sociaux, le Synode a été le moment final d’un cheminement long et articulé. Un cheminement d’écoute réciproque, d’attention, de dialogue ouvert et franc ’’avec’’ et ‘’sur’’ les nouvelles générations. Une donnée : seulement de l’Ouganda sont arrivées 16 mille réponses aux questions. En ligne directe avec les précédentes Assemblées, le Synode a eu un fil conducteur : le renouvellement de l’Église et de la société à partir – comme l’a expliqué le cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire Général du Synode des Évêques, lors de la conférence de presse inaugurale – de ses fondements : ‘’la famille et les jeunes qui garantissent les générations futures’’. « La jeunesse ne dure pas toute la vie – a affirmé Mgr. Rino Fisichella, président du Conseil Pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation – la jeunesse selon l’état civil se termine à un certain moment. Mais ce qui reste, c’est de l’avoir vécue avec intensité. La chose la plus importante est de donner un sens au grand don de la vie qui a été déposé entre nos mains ».
Un célébration solennelle et la publication d’un Document final ont conclu, dimanche passé, l’Assemblée. Plus de 250 Pères synodaux y ont participé, dont deux, issus pour la première fois de la Chine continentale. Une quarantaine les jeunes en-dessous de 30 ans, en tant qu ‘auditeurs libres. Une présence significative, exubérante, et parfois bruyante, toujours active sur les canaux numériques avec la publication de post et selfies avec le Pape ou les Pères, rencontrés d’une manière informelle le long des couloirs, dans les moments de pause, ou dans les lieux officiels comme celui des cercles mineurs. Toujours disponibles pour un échange d’égal à égal et pour offrir une contribution, faite de critiques constructives ou de propositions concrètes. Sans aucune crainte des titres ronflants ou des cheveux blancs, en faisant propre l’invitation du Pape à « s’agripper à la barque de l’Église qui, malgré le fait qu’elle traverse les tempêtes impitoyables du monde, continue à offrir à tous, refuge et hospitalité ». Cela vaut la peine, avait-il dit, de « se mettre à l’écoute les uns des autres ». « Un Synode à la signification très particulière – a affirmé le Cardinal Reinhard Marx, Archevêque de ‘München und Freising’, président de la Conférence Épiscopale allemande, dans un des nombreux briefing avec les journalistes – un lieu d’apprentissage concernant la jeunesse », que les pères synodaux ont voulu sonder sous tous ses aspects, grâce à la contribution des personnes directement intéressées. Rapport entre le monde virtuel et réel, migration, rôle de l’école et de l’université, vie dans les paroisses et les formations des catéchistes, relations et amitiés sont seulement quelques-uns des thèmes traités. « On a aussi parlé de la pastorale numérique, de comment l’Église peut s’y retrouver dans le monde des réseaux sociaux », a dit Paolo Ruffini, Préfet du Ministère pour la Communication. « Nous avons les mêmes problèmes – a souligné Mgr. Andrew Nkea Fuanya, Évêque de Mamfe au Cameroun – mais nous les affrontons à partir de points de vue différents. Les Églises au Cameroun sont pleines à craquer, mais les jeunes ne sont pas contents à cause des nombreux problèmes que rencontre l’Afrique. Comment les aider ? Nous sommes tous occupés à chercher la même solution ». Un Synode sur les jeunes avec les jeunes – a affirmé aux micros de Vatican News, Mgr. Tadeusz Kondrusiewicz, archevêque de Minsk-Mohilev et président de la Conférence Épiscopale de Biélorussie – qui le rend particulièrement dynamique car les jeunes sont toujours en chemin ». « Je vis la surprise de la proximité des thèmes qui s’affrontent dans les défis de l’Église d’aujourd’hui tout en étant dans la diversité des situations » a affirmé le Pasteur Marco Fornerone, de l’Église Évangélique de Rome, présent en qualité de délégué fraternel (huit en tout sont présents). Au cours de l’Assemblée, le 6 octobre, a eu lieu une rencontre particulière entre les jeunes, le Pape et les Pères synodaux, dans le cadre de l’Auditoire Paul VI, avec comme titre ‘’Nous, Uniques, solidaires, créatifs’’. Comme fil conducteur, trois thèmes : la recherche de la propre identité, les relations et la vie comme service et la donation. Nombreux ont été les témoignages de vie, d’étude, de travail et sur la difficulté de faire des choix pour le futur, le tout, entrecoupé par des moments musicaux et artistiques. Et enfin, au terme du Synode, un dernier don du Pape aux jeunes auditeurs, le petit volume ‘’Docat’’ (Éditions San Paolo), avec un recueil de la doctrine sociale de l’Église, depuis la ‘’Rerum Novarum’’ de Léon XIII (1891) jusqu’aux derniers textes de François. Un manuel, structuré en questions et réponses autour du thème du rôle de l’homme dans l’Église et dans la société, qui sera certainement un guide pour le chemin qui s’ouvre maintenant. Chiara Favotti
Oct 29, 2018 | Focolare Worldwide
Je suis médecin généraliste et j’appartiens à l’Église orthodoxe russe. En tant que personne et croyante j’ai été formée par mon curé et la spiritualité de Chiara Lubich. J’étais encore jeune lorsque, au contact avec les focolarines de Moscou, j’ai senti l’appel à suivre Dieu de manière radicale et depuis sept ans j’habite au focolare de Belgrade (Serbie). En Serbie il existe une fête particulière, unique : la fête de la Slava, que les familles célèbrent le jour du saint protecteur de cette famille : pour le peuple serbe, la Slava est aussi ancienne que le christianisme lui-même. Aucune nation chrétienne n’a ce genre de célébration, à part les orthodoxes serbes. Pour une famille serbe, la Slava vient tout de suite après Pâque et Noël par ordre d’importance. Les missionnaires chrétiens orthodoxes, qui ont converti les serbes à la foi orthodoxe, ont aussi christianisé leurs coutumes. En devenant chrétiens orthodoxes, les Serbes acceptèrent le saint ou les saints du jour où ils étaient baptisés. En ce qui concerne la culture serbe, la Slava s’est transmise de manière unique et ininterrompue dans toute l’histoire du peuple serbe orthodoxe. Puisque les Serbes se trouvaient dans une région entre l’Orient et l’Occident, entre des cultures différentes, la Slava est devenue une fête avec son identité, son nom et sa propre existence. Même des organisations culturelles et sociales de la ville et jusqu’à des unités militaires en observent les rites ; la maison est ouverte à tous ceux qui viennent. Notre focolare est composé de focolarines catholiques de différentes nations et de moi-même. Depuis longtemps nous désirions faire nôtre cette si belle tradition du peuple serbe et la vivre avec nos frères et sœurs. Pour choisir le saint protecteur, dans l’esprit œcuménique du focolare, notre ami moine, le père Djordje, nous a aidées et nous a proposé de fêter les saintes femmes « mironosices » (les « femmes qui se sont rendues au sépulcre avec les arômes »), auxquelles l’Église orthodoxe dédie une semaine entière à partir du deuxième dimanche de Pâques. Nous avons pu ainsi commencer à célébrer la Slava du focolare depuis quatre ans. Nombre de nos amis orthodoxes ont été enthousiastes de notre décision et nous aident à préparer ce qui est nécessaire pour la fête. Chaque année, le dimanche des saintes femmes qui se sont rendues au sépulcre, nous accueillons au focolare nos amis des différentes Églises, parmi lesquels aussi nos voisins, quelques collègues de travail, ouvriers ou médecins. Le moment le plus important – le rite du partage du pain de Slava – est célébré par notre ami le père Djordje, devant l’icône des femmes du sépulcre. On commence par une prière dans le recueillement, accompagnée de chants, puis dans l’émotion, nous tenant tous par la main, nous prions selon la tradition de la fête de la Slava. La première fois que le père Djordje a prononcé la bénédiction, il a indiqué les saintes femmes du sépulcre comme modèles et protectrices du focolare en nous encourageant, à l’exemple des femmes qui ont suivi Jésus, à être « comme le sel qui transforme la société et le monde tout autour ». Le rite est suivi par l’agape, avec différentes spécialités culinaires, dans une atmosphère de fête et de communion, comme dans une famille. Une de nos connaissances nous a dit qu’elle voyait dans ce pas « une véritable inculturation qui apprécie et s’approprie la culture de l’autre : un christianisme authentique ». Nuova Umanità, n. 231, p. 75
Oct 28, 2018 | Non classifié(e)
Il y a 53 ans, le 28 octobre 1965, le Pape Paul VI, récemment canonisé, signait un document historique, la “Déclaration sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes”, connue sous le nom de Nostra Aetate (En notre temps). Dans cette Déclaration il est affirmé que “L’Église catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Elle considère avec un respect sincère ces façons d’agir et de vivre, ces préceptes et ces enseignements qui, quoiqu’ils diffèrent sous bien des rapports de ce qu’elle-même tient et propose, cependant reflètent souvent un rayon de cette vérité qui illumine tous les hommes”. Elle souligne cependant que l’Église “est tenue d’annoncer le Christ qui est “chemin, vérité et vie” (Jn 14, 6), en qui les hommes doivent trouver la plénitude de la vie religieuse et en qui Dieu a réconcilié avec lui toutes choses”. La Déclaration encourage les chrétiens “afin, qu’avec prudence et charité, au moyen du dialogue et de la collaboration avec les fidèles des autres religions, et tout en témoignant de la foi et de la vie chrétiennes, ils reconnaissent, préservent et fassent grandir les valeurs spirituelles, morales et socio-culturelles qui se trouvent en eux”. Lire le texte intégral
Oct 26, 2018 | Non classifié(e)

Photo d’archive: Pasquale Foresi avec les jeunes du Mouvement des Focolari
Les passages de l’Évangile qui s’y rapportent se trouvent au chapitre 17 de l’Évangile de Jean, elles sont denses d’expressions aux nombreuses significations: leur lecture conduit Chiara Lubich et ses premières compagnes à faire d’elles la “ Grande Charte “ du Mouvement des Focolari qui était alors en train de naître. “Afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’ils soient eux aussi en nous une seule chose, afin que le monde croie que tu m’as envoyé”. “Afin que tous soient un”. C’est une phrase qui se rapporte au verset précédent, où Jésus prie aussi pour ceux qui à travers la parole des apôtres auront cru en lui: aussi est-ce la Parole qui nous fait un: Unité des esprits autour de la puissance unifiante de la Parole qui est le Christ. Cette Parole franchira le cours des siècles, à travers les cultures les plus variées, elle pourra s’ouvrir à de nombreuses interprétations, mais elle restera toujours une et fera de ceux qui l’accueilleront une seule chose. Une autre caractéristique de cette unité: tandis que, par exemple, dans les écoles philosophiques, pour rester unis il suffit de ne pas s’éloigner des intuitions fondamentales du maître, l’unité chrétienne est vitale. Elle est unité de l’esprit et du cœur, elle est famille. “Tous”. Le mot indique la plus absolue et la plus ample universalité sans exceptions […]. Dans le verset, “tous” est lié à “une seule chose”. Ce sont deux points caractéristiques de l’Église: la catholicité et l’unité. Paul insiste sur cette vocation chrétienne à l’unité quand il écrit aux Éphésiens: “Un seul corps, un seul esprit, comme une seule est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, celle de votre vocation; un seul Seigneur, une seule foi, une seul baptême. Un seul Dieu Père de tous, qui est au-dessus de tous, qui agit au moyen de tous et qui est présent en tous”. (Eph. 4, 4-6). Pasquale Foresi, Luce che si incarna (Lumière qui s’incarne). Commentaire aux 12 points de la spiritualité de l’unité, Città Nuova editrice, 2014 p.131
Oct 25, 2018 | Focolare Worldwide
“Cet été j’ai participé au programme de stage du réseau des entreprises qui adhèrent à l’Économie de Communion aux États Unis. C’est ainsi que, comme complément de mes deux années de formation auprès de l’Institut Universitaire Sophia, dans la cité pilote internationale de Loppiano (Italie), je me suis rendue, en juillet et en août, dans l’État de l’Indiana. Je pensais que cela aurait été seulement une expérience de recherche scientifique. Mais je me suis retrouvée immergée non seulement dans bon nombre d’activités, mais aussi dans une aventure personnelle passionnante qui me sera utile à l’avenir: il est nécessaire de laisser nos propres attentes pour accueillir en profondeur chaque expérience. Le programme du stage destiné aux jeunes se déroulait auprès de Mundell & Associates Inc. (www.mundellassociates.com) dont le siège est à Indianapolis. Mais cette année il y avait quelque chose en plus: les stagiaires avaient du temps pour partager aussi leurs compétences professionnelles au sein du Project Lia (www.projectilia.org), une autre entreprise EdC qui se développe selon deux axes: l’impact social et l’impact environnemental. Ce fut une aubaine de pouvoir me familiariser aussi avec cet aspect du business. Et je n’ai pas perdu les occasions qui se sont présentées à moi!
Je voudrais partager deux idées. Avant tout, je retiens que l’un des aspects les plus importants pour étudier, observer, et promouvoir l’EdC est la volonté de collaborer. Pour entrer dans les dynamiques relationnelles de cette proposition, il est nécessaire d’ouvrir son cœur, son esprit et ses yeux sur ces petits détails qui rendent chaque journée extraordinaire: l’encouragement réciproque et l’accueil souriant, la reconnaissance de la valeur et de l’humanité de l’autre, la rencontre avec des personnes inconnues, la capacité de s’émerveiller, la recherche de l’équilibre entre les divers aspects de la vie, le choix de privilégier chaque occasion d’apprentissage, intégrer de nouvelles informations, reconnaître et soutenir le changement en acte, participer à la transformation des concepts obsolètes. L’EdC est une proposition différente des autres, parce que gérée par des personnes différentes. Ce n’est pas le modèle en soi, ce sont les personnes qui constituent le centre de l’action.
Tandis que je me préparais à partir je me demandais en fin de stage: comment décrirai-je cette expérience? Ce stage a été très mobilisateur: la rencontre avec Project Lia, une expérience d’entreprise innovante, m’a beaucoup apporté. Entre autres, en travaillant très étroitement avec Elizabeth Wallin, qui est à l’origine du projet, je me suis projetée dans le futur et me suis vue en train de surmonter des défis et des moments difficiles. J’apprécie beaucoup d’avoir eu le temps de connaître son histoire: cela m’ a permis de comprendre le business, mais aussi d’entrer en contact avec le cœur d’une entreprise qui a un objectif social. J’ai pu constater que la mise en route d’une startup est un parcours très enrichissant. Tout le monde sait que démarrer une entreprise conduit à découvrir en permanence des réalités toujours nouvelles, c’est un véritable combat. En observant Elizabeth, jour après jour, j’ai admiré sa capacité de naviguer sur une mer toujours changeante. Donner vie à une entreprise est une affaire d’intelligence mais aussi de cœur. Pour projeter une société EdC, il faut savoir sortir de son propre espace de confort pour aller à la rencontre des autres, tels qu’ils sont. Cela demande de la patience, de l’humilité, de la flexibilité. Lorsque viendra le moment de me lancer à mon tour dans cette aventure, je me rapprocherai davantage de celle que je suis vraiment”. Source: sophiauniversity.org Lire aussi: Project Lia : transformer des vies
Oct 24, 2018 | Focolare Worldwide
Du 2 au 4 novembre se déroulera à Castel Gandolfo (Rome Italie) l’événement international Prophetic Economy, organisé par divers mouvements et institutions internationales avec l’objectif d’ouvrir de nouvelles voies de collaboration entre change-makers (personnes physiques, organisations privées et publiques) dans le monde entier. Il s’agit “d’opérateurs de changement” qui, en adoptant des solutions durables au plan environnemental et social, travaillent et s’engagent dans des formes nouvelles et créatives d’Économie Prophétique” au service des personnes, spécialement les plus défavorisées, de l’environnement et de l’avenir. “ Notre monde – affirment-ils – affronte une crise écologique et sociale. Les changements climatiques et l’augmentation des inégalités sont alimentés par des structures économiques injustes, par des politiques à court terme et des façons de venir en aide obsolètes. Dans le monde entier de nombreuses personnes croient fermement dans le développement humain et durable, travaillent sans relâche pour changer les règles et pour plus de justice. Il est temps e nous mettre ensemble et d’être davantage que la somme des courants que nous sommes”. L’événement a été précédé par un concours Prophetic practices award 2018, auquel ont participé 135 change-makers et organisations de 35 Pays. Les expériences des finalistes, choisies par un jury international d’experts (Vandana Shiva, Jeff Sachs, Cristina Calvo et Stefano Zamagnani), seront présentées en direct au cours de l’événement. Lire: www.propheticeconomy.org
Oct 24, 2018 | Focolare Worldwide
Au cœur de l’Europe, la Suisse, avec ses 7,8 millions d’habitants sur un territoire de 41 mille km, est un petit pays à la grande variété linguistique, culturelle et religieuse, souvent montré comme un modèle réussi d’intégration. La spiritualité de l’unité, particulièrement indiquée à un tissu social déjà orienté aux rapports et à l’accueil réciproque, s’est ici rapidement diffusée dès les débuts des années ‘60 et s’est enracinée avec de profondes racines. Plusieurs des intuitions à propos des développements successifs de la spiritualité des Focolari, sont liées à des séjours estivaux de Chiara Lubich dans les vallées de la Suisse. Depuis 1975 est actif, à Baar, dans le canton de Zoug, un Centre de Formation, ouvert à tous, devenu avec le temps, le cœur de la cité-pilote des focolari ‘’Eckstein’’ (pierre angulaire) où travaillent quelques petites entreprises. Le Centre favorise des moments de contact et de rencontre, non seulement entre catholiques et réformés.
A la fin du mois de septembre, dans la petite ville suisse, tout d’abord dans la Salle de la Commune, et donc dans les locaux du Centre, pour un groupe plus restreint de supérieurs et de responsables, a eu lieu, (avec une contribution ‘’dans les coulisses’’des membres du focolare) une rencontre pour environ 400 religieux et religieuses appartenant à quatre-vingt communautés, parmi lesquelles une dizaine de l’Église de la Réforme et une communauté orthodoxe, ainsi que des représentants des instituts séculiers, des mouvements, des communautés et familles ecclésiales. « Aujourd’hui, nous avons besoin de nous aider à être un à côté de l’autre, à ne pas regarder nos barrières et nos diversités qui doivent rester. Mais nous devons faire de manière à ce que toutes nos diversités, resplendissent en une seule grande expérience, à la suite du Christ, et de nos fondateurs » a affirmé le cardinal João Braz de Aviz, présent à la rencontre. Lors d’une interview, le Préfet pour la Congrégation de la Vie Consacrée, a expliqué : « Toutes les différentes structures qui forment l’Église, les religieux, les religieuses, les ermites, les moines, les moniales, les frères et sœurs, les instituts séculiers, tous sont en train de chercher une voie commune. Dans la culture actuelle, tout s’est rapproché ».
« En ce moment – explique-t-il – nous avons besoin d’un chemin à faire ensemble, et nous aussi, des ordres, des congrégations, de la vie consacrée, nous avons besoin d’un instrument, d’un type de vie qui nous rapproche de toutes les manières possibles. Il ne s’agit pas du chemin parcouru auparavant qui devrait se conserver, celui d’une spiritualité individuelle. On doit passer à une capacité à regarder ensemble, de regarder l’autre avec la même attention que nous nous regardons nous-mêmes. Tout cela, nous sommes en train de l’apprendre, en commençant par nous, les cardinaux ». Et il a conclu : « Je voudrais que nous tous nous puissions en ce moment, faire la somme de toutes nos beautés, et former cette grande unité, en rappelant ce que le Pape François dit : ‘’L’unité ne se construit pas en détruisant, amis en harmonisant la diversité’’. C’est un chemin qui de temps à autre crée un peu de fatigue, car nous devons apprendre à sortir vers les autres, ‘’le premier mouvement que nous devons faire pour aller vers l’autre’’, comme dit le Pape. Si nous ne sortons pas de nous-mêmes, nous restons au centre. C’est ce qui est en train de naître, ici, en Suisse, avec simplicité, comme si nous étions tous à l’école de Marie ».
Oct 23, 2018 | Focolare Worldwide
Les 27 et 28 octobre prochains, dans la cité pilote internationale de Loppiano (Italie), c’est à nouveau le rendez-vous « 24 heures de Lumière », dédié à la bienheureuse Chiara Luce Badano. Deux jours de prières, de représentations, de témoignages et musique, en mémoire de la bienheureuse Chiara Luce Badano, morte âgée de 18 ans à peine, à la suite d’un ostéosarcome, proposée parmi les jeunes témoins au Synode des jeunes. Avec elle, protagoniste de cette année, l’Évangile qu’elle a défini comme « l’unique but de ma vie ». Le rendez-vous est ouvert à tout le monde et commencera le samedi 27 octobre par la messe de midi auprès du sanctuaire de Marie Théotokos. « 24 heures de Lumière » est organisé par les jeunes des Focolari qui vivent à Loppiano et suivent les Écoles Gen, centres de formation pour des jeunes du monde entier.
Oct 23, 2018 | Non classifié(e)
La Joie de servir Lorsqu’à la suite de nombreux soins inutiles notre fils est mort, une période de dépression a commencé pour ma femme: même la vue d’autres enfants la faisait souffrir. Nous nous sommes peu à peu isolés et notre vie a perdu toute saveur. Un jour nous avons rencontré une communauté qui lisait l’Évangile et le mettait en pratique. Une phrase a particulièrement changé la vie de mon épouse: “Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir”. Elle l’a touchée en profondeur. Après une période de réflexion, elle a repris son travail comme assistante dans un centre de pédiatrie oncologique. Depuis elle s’est rapidement rétablie. Un jour elle m’a confié sa joie d’être au service d’autres enfants. R. A. – France Le meuble à chaussures J’avais été obligé de rester quelques semaines à la maison pour des raisons de santé. Pour m’occuper, j’avais fabriqué un meuble à chaussures qui a eu pour effet de me déprimer tant il me semblait plein de défauts. Ma femme au contraire n’en faisait que des éloges, et mes enfants aussi. Peut-être n’était-il pas si mal. Encouragé par les miens, je me suis mis à fabriquer d’autres objets utiles. Quand je suis retourné au travail, j’ai éprouvé une grande joie en retrouvant mes collègue. L’amour m’avait guéri. S. V. – République Tchèque Nouvelle voiture Cela ne valait plus la peine de réparer notre vieille voiture, mais nous ne pouvions pas nous permettre d’en avoir une nouvelle. Nous avons une fille autiste qui ne peut pas emprunter les transports publics, ni faire de longs trajets à pied. Avec la foi qui croit avoir déjà obtenu, nous avons prié pour trouver une solution. Quelque temps après, les amis de la paroisse ont trouvé pour nous une voiture d’occasion, mais en très bon état. Une fois de plus l’aide de Dieu ne nous a pas manqué. R. C. – Grande Bretagne Sans les clés En raison de la grande pauvreté et du chômage il y a beaucoup de voleurs sur notre île. Un soir la petite Nanou est allée à une rencontre de la paroisse pendant que ses parents étaient sortis. N’ayant pas les clés de la maison, elle a fermé la porte à l’aide d’une brique et s’est confiée à Jésus. A son retour elle a rencontré ses parents sur la route qui comme elle rentraient à la maison. Son père s’est mis en colère quand il a vu la maison ouverte. Mais devant la foi de sa fille, qui l’invitait à avoir confiance en Jésus, il n’a pas pu répliquer. D’autant plus que rien de mal ne s’était produit. D. R. – Madagascar Je Suis Libre d’Aimer J’avais sous-estimé les premiers symptômes. Affaiblissement de la voix, mal de dos, déglutition laborieuse, perte d’équilibre, chutes accidentelles, altération de la cloison nasale. A la suite de quoi, le 13 juin 2016, à Bologne, on m’a annoncé que j’avais la SLA, la Sclérose Latérale Amyotrophique (maladie de Charcot). Peu de commentaires de la part du médecin, une lettre succincte, accompagnée d’un code. Et pourquoi moi ? Pendant des journées entières me sont revenues à l’esprit les paroles de Paul de Tarse: “ Nous sommes persécutés mais non pas écrasés; déstabilisés mais non pas désespérés…” En relisant pour la énième fois cette abréviation, j’ai pensé: SLA, autrement dit: “Je Suis Libre d’ Aimer”. Lorsque mes muscles ne répondent plus, que je ne perçois plus les odeurs, que mon sens du toucher a disparu, ainsi que celui du goût, je peux toujours aimer. Si tu transformes la douleur en un don d’amour, la vie te sourira. L’homme n’est pas fait pour la défaite. F.S. – Italie
Oct 22, 2018 | Focolare Worldwide
Oct 21, 2018 | Focolare Worldwide
Ana a 19 ans et vit en Espagne. Elle commence à raconter tout en s’avançant, sans timidité, vers le podium de l’Auditoire Paul VI. « Afin de connaître davantage le secteur sanitaire et social, je me suis rendue dans un hôpital de ma ville au début du mois de mars » raconte-t-elle. A l’hôpital, elle est accueillie par un assistant social qui, au lieu de s’éterniser avec de longs discours, lui prête une blouse d’infirmière et lui met dans les mains un dossier médical, puis l’accompagne dans la chambre d’un patient : Lorsque je suis entrée et que je l’ai vu, un frisson m’a parcouru tout le corps. J’ai dû sortir un moment pour respirer profondément ». Sur le lit, il y a un jeune homme, à peine plus âgé qu’elle, en phase terminale d’un cancer. Ana prend son courage à deux mains et entre à nouveau dans la chambre : « Comment vas-tu ? » Lui l’a regarde surpris et lui fait répéter la question. « En premier lieu, je me présente – lui dit-il – je suis ici depuis deux mois, j’ai un ostéosarcome, il me reste peu de temps à vivre et je sens que je suis en train de tout perdre : la famille, le travail, la fiancée. Ma vie n’a plus de sens ». Ana est en état de choc. Des millions d’émotions et de pensées lui traversent le cœur et l’esprit. Toutefois, elle tente de meubler une conversation en lui racontant quelque chose d’elle et de sa vie. Après quelques minutes de silence, le jeune homme lui demande : « Crois -tu en Dieu ? ». Encore une fois, Ana est prise par surprise mais elle lui répond avec un beau ‘’Oui’’. « Moi au contraire, non, parce qu’il m’a abandonné –ajoute-t-il – parce que d’ici quelques mois, il m’enlèvera la vie. Il m’a laissé très seul ». La jeune andalouse donne toute sa confiance à Dieu avant de répliquer : « Ce que tu ressens maintenant porte un nom, c’est ‘ La jeune andalouse donne toute sa confiance à Dieu avant de répliquer : « Ce que tu ressens maintenant porte un nom, c’est ‘Jésus Abandonné’. Dieu ne t’a pas abandonné. Il continue à être à côté de toi, plus proche que jamais. Il te met à l’épreuve et avec ce que tu vis, il te pose une question à laquelle tu n’as peut-être pas encore de réponse : ‘’Es-tu en grade de me suivre même dans la plus grande douleur ?’’. Lui a choisi cette croix pour toi, et seulement pour toi, pour une raison, parce qu’il veut que tu donnes le témoignage de son amour. Il veut que tu sois saint. Tu peux devenir saint si tu acceptes et accueilles la douleur si tu la prends comme quelque chose qui vient de Dieu et non comme quelque chose à toi. Puis, sans y penser, commence à aimer les personnes qui sont les plus proches de toi, tes parents, ta fiancée, tes amis, en leur faisant voir que tu ne crains pas la mort car tu as trouvé quelque chose de précieux qui t’aide à vivre moment après moment , sans penser à ce qui se passera avec toi demain ». « A travers l’assistant social, j’ai su que quelques jours après ma visite, sa santé s’est détériorée – raconte Ana – et qu’il a demandé à recevoir l’onction des malades, pour pouvoir s’en aller en paix. Peu de temps après, j’ai reçu cette lettre… ». Sur le podium de l’Auditoire Paul VI, c’est un très jeune acteur qui prête sa voix à Hugo : « Ciao Ana, je te raconte quelque chose de moi. Ces jours-ci ont été difficiles parce que le cancer a avancé plus vite que prévu, j’étais plus fatigué, plus faible, mais ce sont ces occasions-là qui m’ont permis d’aimer davantage. C’était des journées difficiles parce que je voyais la mort toujours plus proche et cela me faisait un peu peur, mais quand cela arrivait je me rappelais que ce n’est pas la mort qui appelle, mais Dieu : il m’appelait pour aller avec Lui au Paradis et cela me donnait la force de sourire, d’aimer. Désormais, il me reste peu de temps ici, Ana, mais je dois te dire que maintenant je n’ai pas peur parce que je sais que là, je serai bien. Merci de m’avoir retiré de ce trou profond dans lequel j’étais, de m’avoir écouté, mais surtout merci d’avoir porté Dieu à nouveau dans ma vie. Je veux qu’ à partir de maintenant , tu vives pour tous les deux, que tu t’amuses pour tous les deux, et que tu réalises tous tes rêves. Je serai toujours à tes côtés, et, du Paradis, je prendrai soin de toi chaque jour, je serai comme ton petit ange gardien. J’ai donné une croix à l’assistant social, pour qu’il te la remette de ma part, je la porte depuis que j’ai fait ma première communion, mais je veux que ce soit toi qui la gardes pour que, quand tu la regardes, tu te souviennes que c’est la croix que Dieu a voulu pour toi, que tu peux porter avec joie, en aimant toujours. Je t’attends au Paradis, Ana ». Tamara Pastorelli Source : www.cittanuova.it
Oct 20, 2018 | Non classifié(e)
« Si nous sommes unis, Jésus est au milieu de nous. Voilà ce qui compte. Plus que tous les trésors de notre cœur. Plus que père et mère, frères ou enfants. Plus que la maison et le travail. Plus que la propriété. Plus que toutes les œuvres d’art d’une grande ville comme Rome. Plus que nos affaires. Plus que la nature qui nous entoure avec ses fleurs et ses prés, la mer et les étoiles. Plus que notre âme ! C’est Lui qui, inspirant à ses saints ses vérités éternelles, a marqué chaque époque. L’heure présente aussi est son heure. Non pas tant l’heure d’un saint que la sienne, l’heure de Jésus au milieu de nous, Jésus vivant en nous, qui édifions, en unité d’amour, son Corps mystique. Cependant il faut déployer le Christ, le faire grandir en des membres nouveaux. Devenir comme lui porteurs de feu. Faire que tous soient un et qu’en tous soit l’Un ! Vivons alors, dans la charité, la vie qu’il nous donne instant après instant. L’amour de nos frères est le commandement de base, de sorte que tout acte qui est expression d’une charité fraternelle sincère a de la valeur. Alors que, sans amour pour nos frères, rien de ce que nous faisons n’a de valeur. Car Dieu est Père : il a dans le cœur toujours et uniquement ses enfants ». Source: Centre Chiara Lubich
Oct 19, 2018 | Focolare Worldwide
Cherylanne (Doni) Menezes, indienne de Bombay, fait partie de la délégation des 11 personnes qui représentent le continent asiatique, au Synode des jeunes, en cours jusqu’au 28 octobre. Elle a grandi dans une famille très active au sein de la paroisse de son quartier, dans une communauté multiconfessionnelle. Après avoir fait des études d’économie et de commerce, elle commence à travailler dans la gestion. Mais ses centres d’intérêt sont nombreux et la conduisent à faire un master à l’Institut Universitaire Sophia de Loppiano: elle a rédigé une thèse sur le dialogue entre hindous et chrétiens dans le Mouvement des Focolari où elle est toujours engagée, spécialement auprès des jeunes de son Pays. Je la rencontre au cours de la pause du déjeuner. La délégation de l’Inde est accompagnée par le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay, et composée de neuf évêques ( de l’Église latine, syro-malabare et syro-malankare) et d’un autre laïc, Perceval, président de l’Indian Catholic Youth Movement. Cherylanne participe au Synode comme représentante du Mouvement des Focolari en Inde. Elle a rencontré deux fois le Pape François, avec la délégation. La première, au début des travaux (“Les jeunes hindous de la communauté des Focolari prient aussi pour vous et cet événement”), avait-elle dit au Pape qui n’avait alors pas caché sa joie) et la seconde en plein travaux du Synode.
17 octobre: c’est le jour du rendez-vous très attendu. A 16h la délégation est ponctuelle, à l’entrée de la Salle Nervi, en même temps que celle de l’Amérique du Sud. L’après-midi la session commence à 16h30, et au cours de la demi-heure qui la précède le Pape François rencontre les divers groupes, pour un face à face joyeux et informel qui fait partie intégrante de l’esprit de ce Synode. Perceval offre au Pape une croix en bois de santal sur laquelle est imprimée une image du Bon Pasteur, œuvre d’un artiste hindou. Cherylanne intervient: “J’ai aussi des lettres pour vous, Saint Père!”. Ce sont de très belles lettres, débordantes d’affection, écrites par des jeunes et des familles de l’Inde. Entre autres celles de deux jeunes, un hindou et un musulman. Tout en s’y présentant, ils promettent de prier pour le Pape et pour le Synode. “Oui, parce que – explique Cherylanne – c’est le Synode de tous les jeunes”. Après avoir remis au Pape la croix et les lettres, Cherylanne se risque à lui demander: “Saint Père, voudriez-vous répondre à ces deux jeunes par un vidéo-message?” “Mais bien sûr!” lui répond le Pape François. Elle sort de sa poche son téléphone portable et le Pape regarde droit vers l’écran. “Je vous remercie beaucoup pour votre salutation. Moi aussi je vous salue. Je prie pour vous et vous priez pour moi. Nous sommes unis par l’amitié. L’unité est toujours plus forte que les guerres. Travailler à l’unité entre les personnes, respecter l’identité de chacun, quelle que soit la religion qu’il professe. Que le Seigneur vous bénisse. Priez pour moi!”. Ce très bref message capte une dernière image, celle du sourire du Pape François après sa mission accomplie. Je lui fais remarquer que ce n’est pas tous les jours qu’on prend en photo avec son propre téléphone portable les salutations du Pape. “ Mon geste n’a rien eu de courageux – me répond-elle – je n’ai fait que saisir l’occasion, le Pape François est toujours très disponible”. “Comment avance l’expérience du Synode?, lui dis-je. “Nous sommes en train de vivre une expérience de discernement où l’Esprit Saint est au travail en faisant toute chose nouvelle. L’expérience des disciples sur la route d’Emmaüs décrit bien ce que nous sommes en train de vivre. L’Église est en train de prendre conscience non seulement des défis à relever, mais aussi des richesses et de son grand potentiel interne. Ici au Synode, je vois une convergence croissante entre nos pensées. Il est urgent de cheminer ensemble, jeunes et évêques, clercs et laïcs, mouvements religieux et associations pour aller ensemble à la rencontre du monde et lui montrer notre amour en acte”. Chiara Favotti
Oct 18, 2018 | Focolare Worldwide
Le prochain rendez-vous avec les Amis d’ ‘’Ensemble pour l’Europe’’ se tiendra à Prague, terre des ‘’hussites’’, du ‘’printemps de Prague’’, de la ‘’révolution de velours’’. La grande histoire du peuple tchèque sera la toile de fond au dialogue entre les participants. Il s’agit d’une histoire, caractérisée par de grands réveils idéalistes et spirituels, de la recherche de la justice et de la vérité, qui s’est souvent pourtant terminée par de très fortes désillusions. C’est le cas des trois moments mentionnés : le mouvement hussite s’est déchaîné après la mort du prêtre Jan Hus, brûlé sur le bûcher en 1415, considéré par ses disciples, martyr de la vérité ; malheureusement, les guerres qui ont suivi, dans lesquelles il ne s’agissait plus de vérité, mais du pouvoir, ont complètement dévasté le pays. Il en fut de même aussi, de nombreux siècles après, en 1968, lorsque les acteurs principaux du ‘’printemps de Prague’’, avec le grand soutien enthousiaste de toute la nation – chose jamais vue auparavant – voulaient installer un régime socialiste ‘’au visage humain’’, libéré de tous les mensonges et les cruautés du passé récent ; malheureusement, cette espérance a été détruite sous les roues des chars et s’est terminée dans la résignation générale. Et puis, la ‘’révolution de velours’’ de 1989, dont beaucoup se souviennent très bien, a été portée de l’avant par le leitmotiv du protagoniste principal, Vaclav Havel : ‘’l’amour et la vérité doivent vaincre, contre le mensonge et la haine’’. Personne cependant ne s’attendait à ce qu’une lutte aussi dure n’éclate : les valeurs spirituelles des premiers mois, vivement ressenties pendant les manifestations populaires sur les places, se sont peu à peu éteintes, et ont été remplacées par le pragmatisme de la ‘’technologie du pouvoir’’. Le drapeau du Président de la République chèque porte la mention’’La vérité vaincra’’. Toutefois, deux paroles ont été enlevées par rapport à la version originale : ‘’La vérité de Dieu vaincra’’. Nous sommes certains que Sa vérité vaincra à la fin de l’histoire..

Jiři Kratochvil
‘’Ensemble pour l’Europe veut donner une contribution pour construire l’unité entre l’Europe de l’Est et de l’Ouest. Quel rôle a la Tchéquie ? La Tchéquie est un pays très sécularisé. La majorité de la population ne veut pas s’identifier avec une Église. Mais, d’une façon surprenante, le nombre d’athées déclarés diminue. Entre les gens, les jeunes et les intellectuels, il existe une très forte sensibilité envers les valeurs spirituelles et culturelles. La façon chaleureuse avec laquelle, en 2009, le Pape Benoît XVI a été accueilli à Prague l’a démontré. Les laïcs sécularisés, avec des caractéristiques différentes, se trouvent dans tous les coins d’Europe. La Tchéquie pourrait devenir un petit ‘’laboratoire’’ de dialogue. En pensant au futur de l’Europe, quels ultérieurs défis se présentent pour rejoindre l’unité ? On dit que chaque pays – et cela vaut aussi pour un continent – vit de ces idées à partir desquelles il est né. Il suffit de se rappeler d’où l’Europe est née : de Jérusalem (la foi), d’Athènes (la raison) et de Rome (du Droit). A partir de cette base-là se sont développées, sa grandeur et sa richesse culturelle, spirituelle et matérielle. Aujourd’hui, nous sommes en train d’affronter la situation d’une migration de peuples, semblable à celle du début du Moyen-Age : le défi le plus grand consiste à savoir vivre avec l’altérité des nouveaux arrivés. Nous ne devons pas nous illusionner : l’Europe, comme nous la connaissons, tôt ou tard disparaîtra, aussi pour des raisons de dénatalité croissante. En tant que chrétiens, nous devons être la ‘’minorité créative’’, nous devons retourner aux racines de notre tradition et à toutes les valeurs qui en sont nées. Sur cette base spirituelle, en demandant toujours la grâce de Dieu, nous pouvons chercher une nouvelle unité dans la nouvelle Europe. Jiři Kratochvil, né en 1953, diplômé en économie à Prague, a travaillé dans le secteur financier de différentes administrations de l’État. Après la chute du communisme, il a aidé Caritas International à se renouveler . Il a vécu au Canada, en Italie et en Allemagne, mais également en Tchéquie, et en Slovaquie, actuellement, il travaille à Prague comme traducteur pour la Conférence épiscopale tchèque. Source : Ensemble pour l’europe
Oct 17, 2018 | Non classifié(e)
Autour des tables dressées avec goût et simplicité, on entend le bruit de conversations en diverses langues. Au cours de trois soirées, les jeunes des Focolari leur ont fait l’honneur d’un dîner dans une salle proche de celle où se déroulent, jusqu’au 28 octobre, les travaux du Synode. Après quelques chaleureux mots de bienvenue, chacun de ces trois dîners a permis d’échanger, de favoriser la connaissance réciproque et de partager de façon informelle. Au moment du dessert présentation du dernier Genfest et de quelques expériences: des parcours sous le signe de l’engagement et de la cohérence, en vue de favoriser un contact plus étroit avec les Pères synodaux, dans le prolongement d’ une rencontre qui avait eu lieu quelques jours auparavant. Des questions avaient été proposées, des incertitudes, des choix, dans l’attente que puisse émerger du Synode quelques réponses. Au cours de la deuxième soirée, František, de la République Tchèque, prend le micro. Il ne cache pas son authentique passion pour la politique, ni son engagement concret en vue des prochaines élections du Parlement européen. “Je vous demande de me soutenir par votre prière, afin que je puisse rester toujours fidèle au choix de servir mon peuple, sans aucun intérêt personnel”. Puis c’est le tour de Nicolas, 33 ans, originaire d’un village proche de Rome, thérapeute en pédiatrie dans une structure hospitalière universitaire. “Je m’occupe de pathologies rares dans un service pédiatrique, aussi je suis continuellement en contact avec des situations souvent aux confins de la mort. Parfois la difficulté est de communiquer aux proches le pronostic et les chances de vie d’un enfant. Dans ces moments-là, je me confie à Dieu, afin qu’Il me suggère les mots et l’attitude justes. Il arrive que ma foi soit mise à l’épreuve, mais ensuite je n’ai même pas le temps de réfléchir, “contraint” de m’occuper des personnes qui sont devant moi et de les aimer. C’est vraiment un visage de Jésus Abandonné. Si je parviens à l’accueillir ainsi, pauvre et misérable, cela rempli mon vide intérieur. Elles sont très nombreuses les situations auxquelles je dois faire face.
Les familles de l’Est sont parfois les plus désespérées parce qu’elles n’ont pas un service sanitaire approprié, tant sur le plan économique que proprement clinique, qui puisse les aider. C’est la raison pour laquelle elles font ces voyages de l’espérance vers nos hôpitaux, à la recherche de soins qui sont parfois très coûteux car réservés seulement aux citoyens qui résident en Italie. Ce sont des situations qui font réfléchir: parfois, naître dans telle ou telle partie du monde n’est qu’une question de chance. Et dans ces cas-là Dieu se montre encore plus grand et demande l’impossible. Nous ne pouvons pas, bien sûr, transgresser les lois, mais nous pouvons chercher à aider par d’autres moyens, par exemple en proposant des supports pour contenir au mieux les malformations des articulations, ou bien en étant toujours proche et disponible”. Le temps a très vite passé. Les invités semblent ne plus vouloir s’en aller. Le pari d’une écoute profonde et réciproque entre générations, qui est le motif même de tout le Synode, a pris forme et consistance au cours du dîner…qui se termine par le chant dédié à la Vierge Marie, Très haut Silence d’amour. Chiara Favotti et Gustavo Clariá
Oct 16, 2018 | Focolare Worldwide
L’histoire de Margarita Ramírez De Moreno, originaire de Santa María di Catamarca, au Nord Ouest de l’Argentine est connue des lecteurs. Descendante des aborigènes calchaquíes (du nom de leur leader Juan Calchaquí), peuple d’excellents artisans, elle en avait hérité l’esprit d’initiative et l’art de la filature. Jeune diplomate à l’ ’’École Aurora’’ de sa ville, institution reconnue par le gouvernement argentin pour la contribution éducative offerte dans la récupération des techniques et des symboles de la culture ‘’ quechua’’, mais au chômage, elle ne s’est pas découragée face aux difficultés personnelles et de beaucoup d’autres femmes comme elle, et avait décidé de commencer une filature afin de fournir à nouveau l’atelier de tissage de l’école. Une occasion de rachat de la discrimination et de récupération de la propre identité culturelle. Le 1er octobre dernier, à Tucumán, Margarita a obtenu une reconnaissance à l’occasion de la ‘’Première rencontre internationale des femmes pour la paix’’, organisée par la ‘’World Federation of Ladies Grandmasters’’, association opérant dans le monde entier, qui soutient des femmes, des associations et des fondations qui avec leur effort, aident d’autres femmes à créer des liens d’amitié, de fraternité, et d’aide réciproque, en en favorisant la participation politique, la paix, la sécurité, la protection.
« Sans justice, il n’y a pas de paix, et sans paix, il n’y a pas de justice » a affirmé Mariela Martin Domenichelli, coordinatrice de la fédération en Amérique Latine. « C’est très important d’écouter les situations dans lesquelles se trouvent les femmes, qui peuvent transformer les idées en futures politiques publiques ». La manifestation a voulu rendre visibles les actions positives de quelques femmes qui travaillent dans différents domaines. Après avoir visité la province, Margarita a aussi été choisie comme visage symbole de l’engagement pour la pleine intégration des femmes et de toute la communauté aborigène à laquelle elles appartiennent. « Cela n’avait pas été facile au début, de convaincre les femmes de ma terre, discriminées depuis toujours, à reprendre le travail de filature – raconte Margarita, qui est maintenant mère de sept enfants – vu que pour arriver à la filature, il fallait traverser des fleuves et faire chaque jours plusieurs kilomètres. Nous n’avions pas les moyens. Peu à peu, chacune a mis à la disposition ce qu’elle avait : un fuseau, de la laine, la propre habilité dans un art traditionnel ou l’autre ».
« Restait le problème du coût important des machines. Un jour, j’ai été obligée de demander à quelqu’un de me conduire quelque part et j’ai confié ma préoccupation au chauffeur. Il me répondit qu’il savait fabriquer des machines pour filer la laine et que nous aurions pu le payer par la suite, quand cela aurait été possible pour nous ». Obstacles en tous genres mais aussi confirmations inattendues. « Pendant un déménagement, nous avons trouvé une image de Marie. Cela me sembla fort significatif et je proposai aux autres de faire un pacte : travailler chaque jour dans l’amour réciproque. Peu après, nous avons reçu une donation avec laquelle il a été possible acheter un bâtiment et des équipements ». ‘’Tinku Kamayu’’ qui dans l’idiome local signifie ‘’Réunies pour travailler’’ est le nom donné à l’atelier. « Nous avons retrouvé notre identité et avec celle-ci, l’espérance, le développement culturel, la possibilité de travail pour nous et pour d’autres, et la richesse des origines de notre peuple. Maintenant nous nous sentons être des personnes utiles, non plus humiliées, mais valorisées et capables d’exprimer notre pensée ». Regardez aussi EdC online
Oct 15, 2018 | Non classifié(e)
Dans la pampa argentine, “Lia” continue à attirer des jeunes de tous les points du monde. La cité Pilote du Mouvement des Focolari, qui porte le nom de Lia Brunet, pionnière des Focolari en Amérique du Sud, a fêté depuis peu, malgré l’hiver qui sévit en juillet, le 50ème anniversaire de sa fondation. Et la voilà en train d’ouvrir à nouveau ses portes en ce mois de septembre plus doux, qui annonce une saison plus chaude, avec une proposition originale qui s’adresse aux jeunes: l’invitation à devenir protagoniste de sa propre vie. “Jusqu’à la dernière minute”. “Une expression – au dire des habitants de la Mariapolis Lia – lié au souvenir de Guillermo Curti, un focolarino prêtre mort subitement au début de l’année. Pour tous, mais en particulier pour les jeunes, Guillermo a été un modèle de fidélité et d’amour jusqu’à ses derniers instants”. Les 22 et 23 septembre la cité pilote a rouvert ses portes à 800 jeunes, dont 350 sont arrivés le premier jour et les 450 autres le jour suivant. Ils viennent du Paraguay, de l’Uruguay et de l’Argentine. “Le premier jour ils se sont divisés en groupes selon leurs Pays d’origine et ont préparé des stands répartis sur tout le territoire de la Mariapolis, pour présenter leurs cultures respectives et créer des liens plus personnels. Le soir spectacle très réussi de danses et de manifestations folkloriques. Les jeunes, en véritables protagonistes, se sont généreusement lancés dans la préparation de la seconde journée, celle du dimanche, qui a vu l’arrivée des jeunes provenant des différentes provinces argentines”.
Le programme du 23 septembre prévoit que les participants soient accueillis dans un véritable studio de cinéma, où commencent les reprises de divers films, se situant à diverses époques (années 70, 80, 90, 2000) et appartenant à divers genres (horreur, musical, fiction, science-fiction). “Les cinq décades représentaient le 50ème anniversaire de la Cité pilote. Chaque film traitait d’un défi pour les jeunes d’aujourd’hui: addictions, consumérisme, choix de vie, médias, illustré par des expériences et des récits adaptés à chaque thématique. Ensuite la remise d’un prix et le discours de clôture, suivis non seulement par les jeunes présents dans la cité pilote, mais aussi depuis 200 points d’écoute reliés en direct. Sans oublier les milliers de séquences visualisées au cours des jours suivants. A la fin du week-end une grande joie régnait parmi nous. Nous avions fait, malgré de grandes difficultés, une profonde expérience d’unité qui nous a changés et fait expérimenter la présence de Jésus au milieu de nous. Le lundi, après un sommeil réparateur, nous tous, habitants de la Mariapolis Lia, nous avons dîné ensemble , dans un climat de famille. Puis nous avons à nouveau dansé et chanté car, après une telle expérience, nos cœurs débordaient de joie”.
Oct 14, 2018 | Focolare Worldwide
“JEUNES GEN! C’est avec grande joie que nous vous accueillons! Comme des fils, des frères, des amis! […] Chercher est le propre de la jeunesse. A peine l’œil de la conscience s’ouvre-t-il sur la scène du monde qui nous entoure qu’une inquiétude se réveille dans l’âme de la jeunesse: celle-ci veut connaître, veut surtout essayer, tenter. Mais chercher quoi? […] Vous, la jeunesse de cette époque, vous avez déjà un avis négatif et presque rebelle dans le cœur: nous ne voulons pas, dites-vous, du monde tel qu’il se présente à nous! Phénomène étrange: ce monde qui vous offre les fruits les plus beaux, les plus perfectionnés, les plus appréciés de la civilisation contemporaine, ne vous satisfait pas, ne vous plaît pas. Vous profitez des conquêtes, des commodités, des merveilles que le progrès moderne met à votre disposition, mais un sens critique, une contestation qui va jusqu’à la nausée vous font remettre en cause cette évolution. Celle-ci vous porte en dehors de vous-mêmes, c’est donc une aliénation, parce qu’au fond c’est une voie matérialiste, hédoniste, égoïste. Elle ne comble pas vraiment votre âme, elle ne résout pas vraiment les problèmes essentiels et personnels de la vie. […] Vous avez fait un autre choix. C’est la raison pour laquelle vous vous appelez Gen. Génération Nouvelle. Un choix, avant tout, libérateur. Libérateur du conformisme passif qui guide une grande partie de la jeunesse de notre époque… Au fonde de votre psychologie il y a une décision personnelle et souveraine de libre détermination. Le choix du Christ. […] Jésus-Christ a croisé vos pas; c’est pourquoi vous êtes ici aujourd’hui. Oui, la rencontre avec Lui, le Christ Jésus. Mais qui est le Christ Jésus? Quelle question sans fin! […] Eh bien: d’abord, en soi, le Christ est le Verbe de Dieu fait homme; pour nous le Christ est le Sauveur de l’humanité. Deux océans: la divinité de Jésus-Christ, et la mission de Jésus-Christ dans le monde. […] Il nous semble que vous, Focolarini, vous avez affronté ce double interrogation: qui est-il Lui, le Christ? Et qui est-Il, Lui, le Christ, pour nous? Et voilà que le feu de la Lumière, de l’enthousiasme, de l’action, de l’amour, du don de soi et de la joie s’est allumé dans vos cœurs et que dans une plénitude intérieure nouvelle vous avez tout compris: Dieu, vous-mêmes, votre vie, les hommes, notre temps, l’orientation centrale à donner à toute votre existence. Oui, telle est la solution, telle est la clé, telle est la formule, antique et éternelle, et, quand elle est découverte, nouvelle. Vous l’avez bien saisie, et vous avez, à juste titre, donné à votre mouvement le nom de “Génération Nouvelle”, Gen!
A vous donc, chère jeunesse Gen, de rencontrer, de connaître, d’aimer le Christ Jésus! C’est votre programme. C’est la synthèse de votre spiritualité, que vous voulez réaffirmer dans vos consciences et traduire dans votre vie en célébrant le Jubilé de l’Année Sainte. Avec deux conclusions. La première: pour condenser en une seule pensée centrale et féconde le secret de votre Mouvement cherchez à avoir toujours Jésus comme Maître. Ensuite la seconde conclusion qui nous vient pareillement de la bouche de notre Maître Jésus: “Soyez tous des frères”. Ayez la sagesse et le courage d’arriver à cette conclusion, qui est la racine de la solidarité chrétienne. Il est souvent déconcertant de voir de nombreuses personnes se réclamer de l’Évangile et être incapables de déduire de cet Évangile même une socialité fondée sur l’amour. […] Vous, Génération Nouvelle, soyez fidèles et cohérents. Si vous avez choisi le Christ comme votre Maître, mettez votre confiance en Lui et en l’Église qui vous conduit vers lui et vous le présente. Démontrez par des actes la force réalisatrice de la charité, de l’amour social, instauré par le Maître. Voilà qui sera une expérience assurément nouvelle, génératrice d’un monde plus juste et meilleur. Ce sera une expérience forte; elle exigera résistance, sacrifice, et peut-être de l’héroïsme; elle vous demandera d’être votre tour de robustes et généreux Cyrénéens, qui offrent leurs propres épaules pour soutenir la Croix de Jésus. Oui, vous devrez aussi souffrir avec Lui, comme Lui, pour Lui! Mais ne craignez pas Gen! Soyez confiants! Vous aurez travaillé à votre salut et à celui du monde actuel. Et vous serez toujours, comme aujourd’hui, bons et heureux!” .Lire le texte complet
Oct 14, 2018 | Non classifié(e)
“Nos actions sont notre futur”, c’est le thème de la Journée mondiale de l’alimentation, que la FAO (Food and Agriculture Organization) célèbre chaque année le 16 octobre. Cette journée fait participer des organisations internationales en plus des écoles, usines, média, organisations de recherche et instituts de la société civile: un programme riche en événements et en manifestations qui visent à sensibiliser l’opinion publique sur les thèmes de la pauvreté, de la faim et de la malnutrition, en vue d’arriver à l’objectif Faim Zéro inscrit à l’Agenda ONU pour 2030. Les jeunes du mouvement des Focolari en ont fait un point central de leur formation et leur action durant toute l’année. Au mois de juin dernier, une délégation de jeunes filles a participé à un entretien auprès du siège international FAO de Rome, qui à la fin leur a délivré le passeport « Citoyennes Faim Zéro ». Dans le monde entier elles ont organisé des initiatives pour sensibiliser des jeunes du même âge et des adultes, elles ont aussi consacré le numéro 2/2018 de la revue bimensuelle « Teens » (Città Nuova) au même sujet.
Oct 12, 2018 | Non classifié(e)
La femme est aujourd’hui présentée comme un symbole de la civilisation. Dans les revues, sur les écrans, la publicité et l’art, elle s’impose comme une reine. Mais il est facile de voir combien cette royauté est fausse : ces divas, qui se pavanent aujourd’hui, sont oubliées demain. En ce sens, par contraste, les biographies des plus grandes saintes du christianisme et leurs enseignements redeviennent d’actualité. Thérèse, la réformatrice du Carmel, en pleine révolution protestante, sous le regard suspicieux et hautain des rois et des grands d’Espagne, face aux menaces de l’inquisition de son pays, a vécu la liberté dans la pauvreté : l’unique liberté des enfants de Dieu. Et elle refit de l’existence une aventure prodigieuse qui entraînel’humain dans le divin. Elle remit la beauté et la poésie de la sainteté au centre de l’existence individuelle et sociale. Une certaine forme de pharisaïsme prévalait à cette époque qui pourrait se définir comme misogyne. Catherine de Sienne en avait déjà souffert. On la reléguait dans le silence parce que femme, elle qui ne finissait pas de conseiller les hommes, y-compris les grosses pointures, en ne se comportant pas comme une femmelette. Saint Thérèse s’est donnée totalement à Dieu et attira dans ce don d’autres femmes. La hantise de notre époque réside dans la quête acharnée, frénétique, obsessionnelle des honneurs et des richesses. Thérèse enseigne à s’émanciper de cet esclavage et récupère la sérénité et la paix. Dans ses écrits elle en explique les raisons avec une évidence, une lumière qui enchante les cœurs, même des hommes d’aujourd’hui les plus accrochés aux affaires. C’est la femme forte, qui parle dans le seul désir de servir Dieu, avec ténacité et vigueur. Elle avait conscience de l’influence que la femme consacrée à Dieu pouvait exercer dans la société. Sa vie et ses écrits font ressortir l’essence de la révolution évangélique, dans les cœurs et les masses, répandant l’essence de l’amour qui, par le frère, ouvre l’accès à Dieu : il permet à Dieu d’entrer dans les esprits, les lois, les institutions, les habitudes. Thérèse, avec la grâce d’une mère enseignante, éduque à s’entretenir avec Dieu sans cesse, un entretien auquel tout le monde peut arriver, dans le temple de son âme, même dans la rue, même au milieu du bruit. Je crois que de jour en jour grandira le nombre des hommes et des femmes qui, guidés par la sagesse de Thérèse retrouveront des raisons de vivre en remontant avec elle à la source. L’action fleurira toujours davantage sur la contemplation. Mais là – dirions-nous avec la Sainte – Marthe et Marie sont toujours d’accord parce que l’intérieur a toujours une action sur l’extérieur… Quand les œuvres extérieures jaillissent de cette racine, ce sont des fleurs admirables et très parfumées qui éclosent sur l’arbre de l’amour divin. Thérèse était une cosmonaute audacieuse du divin ; mais c’était aussi une femme pratique, qui connaissait le monde. Et parce qu’elle connaissait le monde elle s’élevait au paradis. Si son enseignement sublime se répand, notre maison même, le syndicalisme tout comme la politique, la ferme et le monde pourront devenir une sorte de Carmel où Thérèse fera régner la royauté féminine de celle qui est bénie entre toutes les femmes. Igino Giordani, « Fides », n. 7-12, 1962, pp.185-187
Oct 11, 2018 | Focolare Worldwide
Un groupe de jeunes présents à la manifestation annuelle LoppianoLab, conclue depuis peu, et un mot clé à l’esprit: participation. C’est sur cette base que l’Assemblée Jeunes EdC a lancé sur les réseaux sociaux et auprès de ses amis “Into the LABel”, (à l’intérieur de l’étiquette), un laboratoire “hors siège” inséré dans le programme de l’événement LoppianoLab. A la fin de la journée, que le Pôle Bonfanti a consacrée aux problèmes de l’économie et du travail, après avoir quitté la salle de rencontre, ils ont chargé les voitures à destination du supermarché Coop de Figline, la ville voisine. Tables, urnes et bulletins de vote sont installés à l’entrée du supermarché. Commence alors une expérience innovante de deux heures, une véritable campagne électorale. A la place des candidats, cinq catégories de produits: des pâtes, du café, du chocolat, du thon en boîte, du jus d’orange. “Mais qu’est-ce-que la démocratie a à voir avec un supermarché? demande quelqu’un. “Elle a beaucoup à voir”, répondent les organisateurs. Chiara explique: “Avec notre porte-feuille nous exerçons notre “pouvoir d’achat”. Ce “vote avec le porte-feuille” est un exemple de responsabilité civique. Lorsque nous achetons un produit nous exprimons une préférence, nous soutenons le travail de l’ entreprise qui le fabrique, un style de business particulier, une mission, une série de processus internes, un certain type de gestion des relations entre clients et fournisseurs, un certain impact sur l’environnement”.
“A la suite d’une rencontre avec Luigino Bruni sur la relation entre démocratie et marché – raconte Stefania – nous avons travaillé environ trois mois en cherchant à approfondir les “conceptions” et les “missions” des petits et des grands marchés, environ 20 entreprises. Selon des critères comme la transparence, la filière de production, le respect de l’environnement, la responsabilité sociale, la forme juridique et le siège social, nous avons recueilli des informations et des données publiées sur les sites web, des bilans de développement durable, des articles et des enquêtes”. “C’est un défi enrichissant et intéressant – poursuit Francesca – qui a révélé la complexité des repères éthiques, des valeurs, des avantages qui influencent nos achats quotidiens. Cette prise de conscience a mûri chemin faisant et nous a poussés à imaginer une initiative à partager. Le rôle de la responsabilité des citoyens concernant la consommation réfléchie et la certitude que nos achats peuvent orienter le comportement des entreprises, petites ou grandes, ont été nos motivations pour réaliser ce projet que nous avons appelé “Into the Label”. La dernière édition de LoppianoLab nous a semblé la meilleure occasion pour la proposer”. Andrea intervient: “Sur la base du matériel recueilli, nous avons choisi pour chaque catégorie trois marques différentes en cherchant à mettre en évidence diverses nuances en termes de transparence, de prix, de qualité et d’engagement. Nous avons laissé les participants choisir le produit à acheter, après avoir partagé avec eux les clés pour repérer aussi, à l’intérieur des étiquettes, les “calories morales” et les “sucres éthiques”. Une initiative au résultat incertain, mais qui colle à la réalité”.
Comme toute toute campagne électorale qui se respecte, les votes sont précédés d’un talk-show préparé et mis en scène par les organisateurs à l’entrée de la Coop. Chacun d’eux présente son “candidat”, avec l’intervention d’un citoyen-consommateur. On remet ensuite aux participants un sachet pour l’achat, un bulletin de vote et les coordonnées d’un site web créé pour l’occasion. Les allées de la Coop, bondées de familles comme chaque samedi, se remplissent de clients occupés à lire attentivement les étiquettes. Après le passage à la caisse, un dernier geste démocratique de citoyen responsable: le produit choisi est coché et le bulletin introduit dans l’urne. Suivent les interviews, les photos et les traditionnels sondages à la sortie des urnes! En fin de soirée on compte le nombre de votants et on recueille les données: environ une centaine, mais les commentaires sont bien plus nombreux. En attendant l’Assemblée des Jeunes EdC Italie pense déjà au second rendez-vous “Into the Label”, qui aura lieu à Castel Gandolfo du 2 au 4 novembre, à l’occasion de l’événement international Prophetic Economy. Parce qu’au fond nous sommes tous des “change-makers”(acteurs du changement). Source: EdC online
Oct 11, 2018 | Focolare Worldwide
La cérémonie d’inauguration de la 11ème année académique de l’Institut Universitaire Sophia (IUS) de Loppiano (Florence) se tiendra le 22 octobre, à 17h, dans l’Auditorium. Après les salutations du Grand Chancelier, le Cardinal Giuseppe Betori, Archevêque de Florence, du Vice Grande Chancelière la Professeure Maria Voce, Présidente de l’Œuvre de Marie, et du Professeur Egidio Sgrulloni, Président de la Fondation pour Sophia, suivra une série d’interventions “En duplex : Sophia et l’Université de Pérouse”, avec les interventions du Prof. Piero Coda, Recteur de l’Institut Universitaire Sophia, du Prof. Franco Moriconi, Grand Recteur de l’Université des Études de Pérouse, et de la Professeure Mary Elisabeth Trini, à la fois diplômée de l’I.U. Sophia et de l’Université de Pérouse. En conclusion une table ronde intitulée “Le défi de la fraternité dans la politique et le droit”, présentée par le Centre de Recherche “Sophia Center for Research on Politics and Human Rights”. Interviendront les professeurs Antonio Maria Baggio (IUS), Adriana Cosseddu (Université de Sassari), Antonio Márques Prieto (Universidad de Malaga).
Oct 10, 2018 | Focolare Worldwide
Les grandes évolutions de l’Europe Centrale – et en particulier du peuple tchèque – serviront de toile de fond à cette nouvelle étape du chemin d’Ensemble pour l’Europe, qui prône un accueil réciproque entre les différentes identités culturelles et politiques. En novembre 2017, la rencontre européenne des Amis d’Ensemble pour l’Europe s’est déroulée à Vienne (Autriche), ville pont entre l’Est et l’Ouest. Un pas de plus et nous nous trouverons au Centre-Est de l’Europe, avec le désir commun de faire face aux difficultés, préjugés et craintes qui, actuellement, pèsent lourdement dans et entre les pays membres de l’Union Européenne, et au-delà. Par la vie de l’Évangile, nourrie et éclairée par la présence du Christ dans les communautés chrétiennes et entre elles, cette rencontre veut témoigner que le chemin vers une Europe « maison des nations et famille des peuples » n’est pas une utopie. Sur les traces de la « Révolution de velours » Le 17 novembre, la République Tchèque commémorera le début de la « sametovà revoluce » (révolution pacifique, dite « de velours »), qui a fait de ce pays un des protagonistes de la réunification de l’Europe, processus qui dure encore. Cette coïncidence interpelle les Amis d’Ensemble pour l’Europe, et les invite à renouveler leur engagement commun : porter dans la culture post-séculière l’esprit de l’humanisme chrétien, offrant ainsi leur contribution pour donner vie et forme à une Europe plus unie. Thomas Halik, théologien et philosophe, ami personnel de Vaclav Havel, Jaroslav Sebek, membre de l’Institut d’Histoire de l’académie des Sciences de République Tchèque, et Pavel Fischer, homme politique tchèque émergent, ainsi que des responsables et représentants de divers Mouvements, Communautés et Associations, ouvriront par des réflexions et témoignages ce congrès à l’objectif audacieux : rappeler une autre Europe, celle des grands espoirs et des promesses. Ils sont issus du riche patrimoine d’une multiplicité ethnique, sociale et culturelle qui tend à la communion et au dialogue. Le rendez-vous de Prague devient ainsi une étape importante dans l’histoire d’Ensemble pour l’Europe, qui cette fois encore, s’engagera pleinement pour une Europe plus unie, plus juste et plus fraternelle. Belle occasion pour se préparer ensemble aux prochaines élections du Parlement européen. La rencontre se terminera par une soirée ouverte aux représentants de Mouvements et Communautés des différentes Églises présentes en République Tchèque. Lieu de la rencontre : Mariapolis Centre, Mladoboleslavská 667, 190 17 Prague 9 – Vinoř, République Tchèque – Tel. +420 286 007 711; e-mail : cmpraha@espol.cz, www.centrummariapoli.cz Source: Ensemble pour Europe Foto: Canva
Oct 9, 2018 | Focolare Worldwide
En septembre dernier, Mayur et ses amis ont visité un bidonville à Bhandup et une école à Kanjur (Mumbai). Ils ont rencontré environ 110 enfants. Mayur et son groupe Mayur’s Dance Académy ont organisé des ateliers de danse pour les enfants d’une école municipale dans le quartier de Bhandup. En conclusion, la distribution attendue de nourriture substantielle comme le lait, les fruits… pour la plus grande joie de tous ! Ces derniers mois, malgré les fortes pluies, nous, Juniors pour l’Unité de Andheri (Mumbai), avons fait du porte à porte pour récolter de vieux journaux à recycler chez plus de 50 familles de notre quartier. Nous avons aussi distribué des lettres à tous les résidents du quartier pour leur demander la même chose. Beaucoup nous ont donné généreusement leurs journaux; d’autres, qui n’en avaient pas, ont voulu quand même nous aider en nous offrant des céréales et des cahiers pour l’école ; d’autres, enfin, nous ont donné de l’argent pour acheter du matériel scolaire. Quelques-uns des parents et des amis se sont joints à nous pour soutenir l’initiative même dans ses aspects les plus pratiques. Nous avons ainsi ramassé 383 kg de papier ! La personne qui l’a acheté nous a fait un bon prix et il a même voulu nous donner une somme en liquide « parce qu’il s’agit d’une bonne cause », nous a-t-il dit.
L’argent recueilli nous a permis d’acheter une grande quantité de céréales que nous avons données aux sœurs Ursulines qui s’occupent des enfants malades de SIDA et de leur famille. Même si c’était fatigant, dans nos cœurs la joie d’avoir réalisé quelque chose de concret l’a emporté. Nos efforts, même modestes, ont permis de faire un petit pas en avant dans le « Projet Faim Zéro » progetto-famezero lancé par la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations – http://www.fao.org/home/en/) et dans lequel nous nous sommes engagés en tant que Juniors de l’unité du monde entier. Nous sommes heureux que tout ait bien marché – concluent Anu et Alvin, juniors pour l’unité d’Andheri – mais maintenant nous voulons continuer à faire quelque chose de plus pour construire un monde meilleur, en supprimant la faim, à commencer par notre voisinage.
Voir le vidéo de Mayur Jayram Mandavkar https://vimeo.com/275832408
Oct 9, 2018 | Non classifié(e)
Les grandes évolutions de l’Europe Centrale – et en particulier du peuple tchèque – serviront de toile de fond à cette nouvelle étape du chemin d’Ensemble pour l’Europe, qui prône un accueil réciproque entre les différentes identités culturelles et politiques. En novembre 2017, la rencontre européenne des Amis d’Ensemble pour l’Europe s’est déroulée à Vienne (Autriche), ville pont entre l’Est et l’Ouest. Un pas de plus et nous nous trouverons au Centre-Est de l’Europe, avec le désir commun de faire face aux difficultés, préjugés et craintes qui, actuellement, pèsent lourdement dans et entre les pays membres de l’Union Européenne, et au-delà. Par la vie de l’Évangile, nourrie et éclairée par la présence du Christ dans les communautés chrétiennes et entre elles, cette rencontre veut témoigner que le chemin vers une Europe « maison des nations et famille des peuples » n’est pas une utopie. Sur les traces de la « Révolution de velours » Le 17 novembre, la République Tchèque commémorera le début de la « sametovà revoluce » (révolution pacifique, dite « de velours »), qui a fait de ce pays un des protagonistes de la réunification de l’Europe, processus qui dure encore. Cette coïncidence interpelle les Amis d’Ensemble pour l’Europe, et les invite à renouveler leur engagement commun : porter dans la culture post-séculière l’esprit de l’humanisme chrétien, offrant ainsi leur contribution pour donner vie et forme à une Europe plus unie. Thomas Halik, théologien et philosophe, ami personnel de Vaclav Havel, Jaroslav Sebek, membre de l’Institut d’Histoire de l’académie des Sciences de République Tchèque, et Pavel Fischer, homme politique tchèque émergent, ainsi que des responsables et représentants de divers Mouvements, Communautés et Associations, ouvriront par des réflexions et témoignages ce congrès à l’objectif audacieux : rappeler une autre Europe, celle des grands espoirs et des promesses. Ils sont issus du riche patrimoine d’une multiplicité ethnique, sociale et culturelle qui tend à la communion et au dialogue. Le rendez-vous de Prague devient ainsi une étape importante dans l’histoire d’Ensemble pour l’Europe, qui cette fois encore, s’engagera pleinement pour une Europe plus unie, plus juste et plus fraternelle. Belle occasion pour se préparer ensemble aux prochaines élections du Parlement européen. La rencontre se terminera par une soirée ouverte aux représentants de Mouvements et Communautés des différentes Églises présentes en République Tchèque. Lieu de la rencontre : Mariapolis Centre, Mladoboleslavská 667, 190 17 Prague 9 – Vinoř, République Tchèque – Tel. +420 286 007 711; e-mail : cmpraha@espol.cz, www.centrummariapoli.cz Beatriz Lauenroth
Oct 9, 2018 | Non classifié(e)
Au cours du mois d’octobre, à la demande explicite du Pape François, tous les fidèles du monde sont unis dans la communion et dans la pénitence, en tant que peuple de Dieu, pour demander à la Sainte Mère de Dieu et à Saint Michel Archange de protéger l’Église contre les assauts du diable, principal artisan de la division entre les hommes et Dieu, et de la rendre en même temps toujours plus consciente des fautes, des erreurs et des abus commis aujourd’hui et dans le passé. Il propose de conclure la récitation Chapelet par l’antique invocation “Sub Tuum Praesidium” – qui dit: “Sous ta protection nous cherchons refuge , Sainte Mère de Dieu. Ne méprise pas nos supplications, éprouvés que nous sommes, mais libère-nous de tout danger, Ô Vierge Glorieuse et Bénie” – et par la prière à Saint Michel Archange, composée par Léon XIII, qui demande , entre autres: “ Saint Michel Archange, défends-nous dans la lutte: sois notre aide contre la malice et les embûches du démon”.
Oct 8, 2018 | Focolare Worldwide

Photo: Pontifical Council for Culture
On sent l’urgence de l’évangélisation et on comprend combien la musique peut y jouer un grand rôle”, affirme Nancy Uelmen, qui compose et interprète des chants pour le Gen Verde International Performing Arts Group et qui participe à ce congrès au nom du groupe musical du Mouvement des Focolari. Ce congrès de trois jours, à l’initiative du Conseil Pontifical de la Culture, sous la conduite du cardinal Gianfranco Ravasi, avait pour titre: “Église et Compositeurs: Paroles et sons”. En plus des divers intervenants, il y avait environ 110 inscrits représentant plusieurs conférences épiscopales et instituts universitaires de nombreux pays, parmi lesquels quelques compositeurs. La session a débuté par une réflexion sur “Musique et Paroles”, en traitant les questions concernant la mémoire, l’intelligibilité et de le sens; ensuite sur “Musique et Évangile”, qui a permis de présenter quelques expériences de vie personnelle et communautaire, ainsi que l’impact des divers styles de musique et de composition; enfin sur “Musique et Instruments”, à caractère plus technique et centrée sur les diverses sonorités, en culminant avec la voix humaine. 
Photo: Pontifical Council for Culture
“Il a été aussi question du grand besoin d’évangéliser avec la musique, en dehors de l’espace liturgique”, rappelle Uelmen. “ C’est l’heure du courage expressif”, déclarait Mgr Marco Frisina, directeur du Chœur du Diocèse de Rome. “Le deuxième jour, on m’a confié – raconte Nancy – un atelier que j’ai intitulé “Spiritualité et Composition dans la Nouvelle Évangélisation”. J’ai voulu prendre en considération la situation des jeunes aujourd’hui et l’appel que nous ressentons de “sortir vers les périphéries” à travers nos projets “Start Now”, en particulier pour rejoindre les plus défavorisés. J’ai aussi donné quelques éléments de la spiritualité de l’unité qui nous m’aide et peut nous aider à passer du Moi au Nous dans le processus de composition, en illustrant cette démarche avec quelques uns de nos textes les plus récents”. 
Photo: Pontifical Council for Culture
“Dans l’après-midi – poursuit Nancy Uelmen – il y avait un temps dédié aux Mouvements ecclésiaux, avec une table ronde ouverte à tous les participants du congrès. Nous étions trois à intervenir: Luciana Leone, du Renouveau charismatique, le compositeur Pippo Molino, de Communion et Libération et moi-même qui représentais les Focolari. Nous avons pu échanger sur nos approches et perspectives sur la vie musicale au sein de l’Église; à propos de la liturgie, mais aussi dans d’autres domaines. J’ai fait une brève communication sur le rôle de la musique dans notre Mouvement et ensuite j’ai raconté de façon plus spécifique l’expérience que nous vivons en tant que Gen Verde, en faisant de la musique pour et avec les jeunes”. “En plus des riches exposés des personnalités internationales de la musique au sein de l’Église, il y a eu de nombreuses occasions d’échanges et de dialogue avec les divers participants. En particulier avec quelques représentants des mouvements et associations, avec lesquels on partageait le désir de collaborer davantage entre nous. On percevait en effet le besoin de “sortir” ensemble pour aller vers ceux qui ne fréquentent pas l’Église, et nous pensons que l’on peut faire beaucoup à travers la musique”. Le congrès s’est conclu à Assise par un Concert dans la Basilique supérieure, dans le cadre du Prix “Francesco Siciliani”, concours international pour une composition de musique sacrée, exécuté par le St. Jacob’s Chamber Choir, Stockholm, dirigé par Gary GRADEN. Voir le programme: (http://www.theologia.va/content/cultura/it/eventi/major/compos.html )