Juin 9, 2012 | Non classifié(e)
«Cela a été un “pèlerinage de la Vérité”, tel que Benoît XVI avait définit l’évènement d’Assise en 2011», commente un des organisateurs du cinquième symposium organisé à Castel Gandolfo par le Mouvement des focolari. Une centaine de personnes, bouddhistes et chrétiens de différentes provenances, courants et expériences religieuses.
Les bouddhistes – arrivés de Thaïlande, Japon, Taiwan, Sri Lanka, Malaisie, Corée – représentaient divers courants du bouddhisme: theravada avec un groupe de moines Thaï, mahayana du Japon, ainsi quela Rissho Kosei-kai, association bouddhiste qui depuis plus de trente ans collabore avec le Mouvement des focolari. Etaient également présents, des membres des écoles traditionnelles comme la Tendai-shu, la Nichiren-shu, et la Hosso-shu . Le bouddhisme chinois était représenté par des moniales venues de Taiwan, Sri Lanka et Malaisie appartenant à deux nouvelles associations: le Dharma Drum Mountain et le Fo Guang Shan. De la Corée, un représentant du Won Buddhism.
Les chrétiens, une quarantaine en tout, provenaient de Thaïlande, Japon, Corée, Taiwan, Etats-Unis, Autriche, Suisse, Angleterre et Italie, avec la participation du cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux et de la présidente des Focolari, Maria Voce.
« L’aspect extraordinaire de ce symposium, qu’on retrouve difficilement ailleurs, n’est pas seulement de trouver les points communs, mais de construire ensemble un monde plein d’amour et de compassion, tout en restant fidèle à l’identité de chaque religion », écrivait le président de la Rissho Kosei-kai, Nichiko Niwano, dans son message qui résumait très bien le climat de profonde confiance construite au cours du temps, que l’on respirait pendant le symposium et qui a entraîné les nouveaux arrivés.
Le titre du congrès : « Interpréter et vivre les Ecritures pour construire l’harmonie et la paix universelle », a été approfondi par différents spécialistes qui se sont alternés dans les diverses présentations. Dès la phase préparatoire, il y a eu une grande collaboration tant pour le contenu des interventions que pour la traduction en quatre langues. Tout ce travail a permis qu’après chaque présentation, il y ait eu assez de temps pour le dialogue exprimé plutôt comme une communion personnelle des participants.
Dans ce climat spécial de profonde spiritualité, les différences, pas seulement entre christianisme et bouddhisme, mais aussi entre les courants bouddhistes eux-mêmes, ne créaient pas de difficultés ou de tensions. Bien au contraire, elles devenaient un précieux don réciproque qui renforçaient en même temps la propre foi de chacun.
« En écoutant les Ecritures de chaque religion, j’ai vu qu’il y a des points communs et des divergences. Cependant, le symposium a été un supplément de sagesse pour chacun de nous réciproquement », disait Phrakhru Suphan, maître de méditation Vipassana et abbé du Temple Wat Ram Poeng à Chiang Mai (Thaïlande).
Un fait à signaler est l’intérêt des moines des écoles traditionnelles pour les mouvements modernes bouddhistes. La présence parmi les chrétiens d’un prêtre anglican, d’un pasteur réformé et d’une laïque luthérienne a aussi été appréciée.
Durant la rencontre, beaucoup ont souligné «l’atmosphère spéciale» qu’ils percevaient, au point de rappeler les paroles prophétiques de Jean-Paul II en 1986 lors de la rencontre avec les représentants des religions non chrétiennes à Madras (Inde): « Que Dieu soit présent au milieu de nous, puisqu’en nous ouvrant les uns aux autres dans le dialogue, nous nous ouvrons aussi à Dieu ».
Juin 5, 2012 | Focolare Worldwide
« Je m’appelle Jay, je suis d’origine jamaïquaine et je suis comptable. Voici mon épouse Anna, qui est enseignante spécialisée. Et voici nos six enfants, âgés de 2 à 12 ans. »
C’est avec ces mots que la famille Rerrie s’est présentée au pape Benoît XVI lors de la « Fête des témoignages », retransmise en direct de Milan, samedi 2 juin, durant la 7e Rencontre mondiale des Familles.
La spiritualité de l’unité a aidé Jay et Anna Rerrie à maintenir des rapports solides entre eux et a gardé leur famille unie, aussi dans les moments difficiles.
Au début 2006, en effet, lorsque le marché du travail est entré dans une crise sévère, Jay a dû se trouver un autre emploi. Décidés à maintenir vivant entre eux – malgré les obstacles – l’amour réciproque, en affrontant ce moment avec courage, même si Anna, enceinte de leur quatrième enfant, se demande avec une préoccupation certaine, comment ils s’en sortiraient lorsque Jay a été licencié.
Ils décident ensemble que, malgré sa grossesse, elle pourrait enseigner à nouveau, et ils déménagent dans une autre ville, où une école avait accepté de l’engager.
Là, Jay aussi trouve du travail dans un bureau, où il passe de longues heures, essayant d’expédier les très nombreux dossiers ouverts, étant donné que personne ne s’en était occupé pendant quatre mois. Il a ainsi gagné l’estime de son nouveau chef.
Mais à la maison ce n’est pas pareil. « Ma femme et mes jeunes enfants à l’école : une recette pour le désastre ! » explique Jay. « Nous n’avions pas assez de temps pour être ensemble. »
Pour Anna, il est difficile d’accepter cette situation, elle qui a grandi dans une maison où la famille s’est toujours réunie pour le dîner, alors que Jay rentre souvent lorsque tous sont endormis.
Entre-temps, toujours suite à la crise, cette entreprise aussi commence à avoir des difficultés qui se traduisent, cette fois encore, par son licenciement. La réaction compréhensive d’Anna face à cette douloureuse nouvelle réconforte Jay. Comme conséquence, ils expérimentent une unité plus profonde entre eux. « Les deux mois suivants – se souvient Anna – ont été à la fois agréables et déconcertants. Mais c’était fantastique d’avoir Jay à la maison ! »
Au fil des mois, leurs économies se réduisent, mais ils n’arrêtent pas de croire et d’espérer pour autant et, finalement, le téléphone sonne. C’était une offre pour un meilleur poste, beaucoup plus près de la maison, aux horaires assez compatibles avec la vie de famille.
« Ce qui est important, c’est essayer de maintenir l’harmonie et le rapport d’unité entre nous avec l’amour réciproque. Même si la vie n’est pas facile. De continuelles courses contre la montre, des soucis et un emploi du temps très compliqué… expliquent-ils au pape. Chez nous aussi, aux États-Unis, une des priorités absolues est de garder son travail et, pour ce faire, il ne faut pas tenir compte des horaires, et les relations familiales en pâtissent souvent».
« Je pense comprendre ce dilemme, leur répond le Saint-Père. Je souhaiterais donc ici inviter les employeurs à penser à la famille, afin que les deux priorités puissent être conciliées. Il me semble qu’il faut naturellement chercher une certaine créativité. Mais, au moins chaque jour, il faut apporter quelques éléments de joie dans la famille, de l’attention, un renoncement à la volonté propre pour être ensemble une famille. Et finalement, il y a le dimanche, la fête, le jour du Seigneur, aussi le « jour de l’homme », parce que nous sommes libres. C’était, dans le récit de la Création, l’intention originale du Créateur : qu’un jour tous soient libres. Dans cette liberté d’être l’un pour l’autre, pour soi-même, on est libres pour Dieu. Et ainsi je pense que nous défendons la liberté de l’homme, en défendant le dimanche et les fêtes comme des jours de Dieu et donc des jours pour l’homme. Mes meilleurs vœux ! Merci».
Juin 2, 2012 | Non classifié(e)

Carroponte (Milan) 2 juin 2012
Très chers toutes et tous,
Je suis très heureuse d’être ici avec vous à Milan pour apporter, en tant que mouvement des Focolari, notre contribution à ce grand événement de l’Église. Avant tout, merci d’être ici en si grand nombre. Vraiment merci !
Il y a des manifestations dans lesquelles notre présence est un témoignage important. Par notre seule présence, nous montrons que nous croyons aux valeurs chrétiennes de la famille et nous affirmons notre engagement à les vivre et à les soutenir, reconnaissant leur importance, spécialement dans un moment comme celui-ci, qui n’est pas facile pour la famille partout dans le monde. Par notre présence ici, nous témoignons aussi notre unité au Saint Père. Cela nous tient particulièrement à cœur – comme ce l’était pour Chiara – de pouvoir exprimer au Pape notre affection et notre reconnaissance ! Lire tout
Mai 31, 2012 | Non classifié(e), Parole di vie
La « nourriture qui ne périt pas », c’est la personne-même de Jésus et c’est aussi son enseignement, puisque l’enseignement de Jésus ne fait qu’un avec sa personne. En continuant à lire l’Evangile, on voit ensuite que ce pain non périssable s’identifie aussi avec le corps eucharistique de Jésus. On peut donc dire que le « pain qui se garde » est Jésus en personne, qui se donne à nous dans sa Parole et dans l’Eucharistie. « Il faut vous mettre à l’œuvre pour obtenir non pas cette nourriture périssable, mais la nourriture qui demeure en vie éternelle, celle que le Fils de l’homme vous donnera ». L’image du pain revient souvent dans la Bible, comme celle de l’eau. Le pain et l’eau représentent les aliments de base, indispensables à la vie de l’homme. En s’appliquant à lui-même l’image du pain, Jésus veut dire que sa personne et son enseignement sont indispensables à la vie spirituelle de l’homme, de même que le pain est indispensable à la vie du corps. Le pain matériel est absolument nécessaire. Jésus lui-même le procure miraculeusement aux foules. Mais il ne suffit pas. L’homme porte en soi – peut-être sans s’en rendre vraiment compte – une faim de vérité, de justice, de bonté, d’amour, une faim de pureté, de lumière, de paix, de joie, d’infini, d’éternel, que rien au monde ne peut satisfaire. Jésus se propose lui-même comme le seul capable de rassasier cette faim intérieure de l’homme. « Il faut vous mettre à l’œuvre pour obtenir non pas cette nourriture périssable, mais la nourriture qui demeure en vie éternelle, celle que le Fils de l’homme vous donnera ». Cependant, en se présentant comme le « pain de vie », Jésus ne se limite pas à affirmer la nécessité de se nourrir de lui, c’est-à-dire de croire en ses paroles pour avoir la vie éternelle ; il veut aussi nous pousser à faire l’expérience de (vivre) sa personne. En déclarant : « Il faut vous mettre à l’œuvre pour obtenir non pas cette nourriture périssable…. », il nous lance une invitation pressante. Il nous dit qu’il faut agir, utiliser tous les moyens pour se procurer cette nourriture. Jésus ne s’impose pas, mais il veut qu’on le découvre, il veut que l’on expérimente qui il est. Evidemment, l’homme n’est pas capable d’atteindre Jésus uniquement par ses propres forces. Mais il le peut grâce au don de Dieu. Jésus invite continuellement l’homme à se mettre dans la disposition d’accueillir le don de sa personne. Et c’est en s’efforçant de mettre en pratique sa Parole, que l’homme parvient à la plénitude de la foi en Jésus, jusqu’à savourer sa Parole comme un pain délicieux. « Il faut vous mettre à l’œuvre pour obtenir non pas cette nourriture périssable, mais la nourriture qui demeure en vie éternelle, celle que le Fils de l’homme vous donnera ». La Parole de ce mois n’a pas pour objet un point particulier de l’enseignement de Jésus (par exemple le pardon des offenses, le détachement des richesses, etc.), mais elle nous ramène à la racine-même de la vie chrétienne, c’est-à-dire à notre relation personnelle avec Jésus. Je pense que celui qui a commencé à vivre sérieusement sa Parole, surtout le commandement de l’amour du prochain, synthèse de toutes les paroles de Dieu et de tous les commandements, se rend compte, au moins un peu, que Jésus est le « pain » de sa vie, capable de combler les désirs de son coeur, qu’il est la source de sa joie, de sa lumière. Celui qui met la Parole en pratique, arrive à la considérer, au moins un peu, comme la vraie réponse aux problèmes de l’homme et du monde. Et étant donné que Jésus « pain de vie » fait le don suprême de lui-même dans l’Eucharistie, celui qui le suit, va spontanément recevoir avec amour l’Eucharistie qui occupe alors une place importante dans sa vie. Il faut que ceux d’entre nous qui ont fait cette expérience surprenante, ne gardent pas pour eux leur découverte mais la communiquent à d’autres, avec le même empressement que met Jésus à nous inciter à nous procurer le « pain de vie ». Beaucoup trouveront ainsi en Jésus ce que leur coeur cherche depuis toujours. C’est un très grand acte d’amour envers nos frères pour qu’ils connaissent, eux aussi, ce qu’est la vraie vie, dès cette terre. Et ils auront la vie qui ne meurt pas. Que peut-on leur souhaiter de plus ?
Chiara LUBICH
* Parole de vie publiée en août 1985
Mai 31, 2012 | Focolare Worldwide
« La peur est le sentiment le plus fort qui ressort chez de nombreuses personnes et qui est le plus difficile à combler. Nous sommes tous très secoués. La proximité et le partage sont les aides les plus souhaitées. » Ce sont les paroles de Maria Palladini et Franco Monaco, les responsables des communautés du Mouvement des Focolari de la région italienne (l’Émilie-Romagne) touchée en l’espace d’une semaine par une série de tremblements de terre qui a fait 17 morts, plus de 350 blessés et 15 000 déplacés. La situation est en continuelle évolution, en raison des fortes répliques qui se succèdent encore. La zone la plus touchée se situe entre les provinces de Modène et de Ferrare. Les séismes ont provoqué de graves dommages aux édifices historiques, aux usines ; de nombreuses églises ont été détruites et beaucoup sont inutilisables. De nombreuses histoires se succèdent ces derniers jours. Par exemple, une personne n’a pas réussi à sortir de chez elle, ce qui s’est révélé providentiel, parce qu’une corniche tombée devant sa porte aurait pu la toucher. Une autre personne a souffert de la perte de ses collègues ouvriers, morts dans l’effondrement d’un hangar. Et une autre personne encore qui a été évacuée de l’hôpital. Tous expérimentent « avec force ce qui, en un instant, peut tout changer » et, immédiatement après la première secousse, « une chaîne téléphonique pour prendre des nouvelles les uns des autres a débuté ». Adriana Magnani et Stefano Masini, du Mouvement « Humanité Nouvelle », font le point de la situation concernant l’aide humanitaire. « La Protection civile – expliquent-ils – est désormais prodiguée dans tous les villages et hameaux touchés et a commencé l’accueil de différentes façons (centres d’accueil, campements, quelques hôtels) pour environ 9000 personnes. » Des volontaires de la Protection civile sont arrivés de pratiquement toute l’Italie. Adriana et Stefano listent les besoins prioritaires : « La nécessité d’un soutien psychologique, parce que tous sont durement éprouvés ; la possibilité d’avoir un camping-car ou une caravane pour rendre moins pénible le fait de passer la nuit hors de la maison, pour cela nous sommes actifs dans toute la région ; l’urgence d’inspecter les bâtiments des petites et grandes entreprises pour accélérer la reprise du travail. 15 000 personnes risquent de rester sans travail… ».
« La priorité – ajoutent les deux référents d’Humanité Nouvelle – est d’avoir des experts qui peuvent aider. » Psychologues, médecins et ingénieurs sont utiles : mais pour tous ceux qui veulent se rendre dans ces zones, la consigne est de se mettre d’accord avec la Protection civile locale, parce que c’est la Protection civile qui coordonne tous les types d’intervention à mettre en œuvre. Avec une petite équipe, Adriana et Stefano sont le point de référence pour recueillir les demandes et les disponibilités pour aider, « de façon à ce que les aides appropriées et coordonnées correspondent le plus possible aux besoins ; sensibiliser ceux qui, au niveau politique, social, peuvent contribuer à la résolution de problèmes bureaucratiques qui pourraient bloquer la reprise des activités ». Cependant, à côté de la dévastation qui a mis la population de la région à rude épreuve, un fleuve de solidarité coule dans ces terres blessées par le séisme. Maria Palladini et Franco Monaco le confirment : « De nombreuses personnes ont ouvert leurs maisons pour héberger les déplacés. Dans les villages, il y a une compétition de fraternité et de solidarité qui fait tache d’huile. L’expérience de Chiara Lubich et des premières focolarines durant la destruction de la Seconde Guerre mondiale est très présente : tout s’écroule, seul Dieu reste, seulement l’Amour ». Pour contribuer : TITULAIRE DU COMPTE : Associazione Solidarietà BANQUE : Cariparma Crédit Agricole IBAN : IT34F0623012717000056512688 MENTION : Séisme en Émilie-Romagne Avec une carte de crédit : Versement au moyen de PAYPAL avec les liens sur le site, avec la Mention :Séisme en Émilie-Romagne.
Mai 31, 2012 | Non classifié(e)
Interview de Maria Voce, présidente des Focolari, par Lucetta Scaraffia (Osservatore Romano)
Depuis juillet 2008, Maria Voce est la présidente du mouvement des Focolari. Fondé par Chiara Lubich en décembre 1943, le but de ce mouvement laïc est de réaliser l’unité entre les personnes, comme Jésus l’a demandé. En 1962, Jean XXIII a donné la première approbation au mouvement, dont les statuts ont été approuvés par Jean-Paul II en 1990. En même temps, les Focolari ont obtenu du pape le rare privilège de pouvoir être toujours dirigés à l’avenir par une femme. Présents sur tous les continents, les membres des Focolari sont aujourd’hui environ deux millions de personnes. Nous tenions à ce que vous soyez la première personne interviewée pour inaugurer ce nouveau supplément mensuel de L’Osservatore Romano consacré aux femmes : vous êtes la seule femme à la tête d’un mouvement d’une telle importance. Cette singularité vous pèse-t-elle dans les contacts avec la hiérarchie ecclésiastique ? Non seulement elle ne me pèse pas, mais elle est une particularité de plus en plus reconnue par le pape, par les cardinaux et les évêques, selon le sens originel exprimé par Jean-Paul II : être signe et garantie de ce profil marial qui dit la primauté de l’amour surnaturel, de la sainteté, co-essentiel au profil apostolico-pétrinien. Dimensions qui concourent, a dit Jean-Paul II, « à rendre présent le Mystère du Christ et son œuvre salvifique dans le monde ». Il n’en a pas été ainsi durant les vingt premières années de notre histoire : c’était une telle nouveauté ! Derrière cela, il y a un long parcours assez douloureux. La succession de Chiara Lubich a été elle aussi différente de la pratique courante : pas de désignation, mais un vote démocratique. Dans le mouvement, les décisions semblent elles aussi être prises selon un processus démocratique. Est-ce qu’il en allait de même du vivant de Chiara ? La succession s’est déroulée au moyen d’une élection, mais on ne peut pas dire que l’on ait suivi un processus démocratique. Si cela avait été le cas, nous aurions dû accepter un compromis pour composer avec des avis différents, ce qui aurait été en contradiction avec notre charisme qui demande l’unité. Depuis ce moment, nous avons mieux compris le sens de l’héritage de Chiara : Jésus qui se rend présent quand « deux ou trois se trouvent réunis en mon nom » (Mt 18,20). A cette heure capitale, nous en avons expérimenté la force transformante et la lumière qui est guide. Il nous est demandé cet amour réciproque qui ne mesure pas, ou plutôt, qui vise à la mesure même de Jésus : donner sa vie. Aujourd’hui, nous ne connaissons pas d’autre manière de prendre des décisions : ce qui veut dire écoute, partage des fardeaux, conquêtes, expériences, points de vue, prêts à tout perdre dans l’autre. Surtout fidélité à l’Époux, Jésus crucifié, pour transformer douleur, doutes, divisions, et recomposer l’unité. Lorsqu’Il est présent, les dons de l’Esprit resplendissent : paix, force nouvelle, lumière ; l’égalité resplendit, sans invalider « le don de l’autorité ». Il me semble que parmi les mouvements, vous êtes les plus réticents à la publicité : « humilité et discrétion, ne jamais se mettre en avant », disait Chiara. Les personnes vous connaissent lorsqu’elles entrent en contact avec l’un de vous dans une relation personnelle. Cette modestie vous rend peu connus à l’extérieur : cela a-t-il quelque chose à voir avec le fait que la responsable soit une femme ? Nous sommes réticents à la publicité, pas à la communication ! Il est significatif que Chiara ait voulu que la grande parabole pour nos liaisons intercontinentales soit installée dans son jardin : c’était pour elle le « monument à l’unité ». C’est vrai, il y a eu une longue période de silence, quand le mouvement était à l’étude de la part de l’Église. Mais dans les années qui ont suivi, il y a eu plusieurs grandes manifestations internationales diffusées dans le monde par satellites, les revues et sites web se sont multipliés et nous avons un service de presse. Ce qui nous motive, ce n’est pas la recherche de notoriété, c’est la parole de l’Évangile qui dit de ne pas garder la lampe sous le boisseau, mais de la mettre sur la table pour éclairer la maison. L’esprit des Focolari se ressent de sa matrice féminine. Quelles autres caractéristiques féminines peut-on trouver dans votre charisme ? Le focolare a une matrice féminine parce qu’il est « œuvre de Marie ». Marie, la plus haute expression de l’humanité sauvée, « type » du chrétien et de l’Église tout entière, comme l’a établi le Concile. C’est elle qui a imprimé sa marque à tout le mouvement : intériorité qui laisse place à Dieu et aux frères, force, foi sans tergiversations, Parole vécue, chant du Magnificat qui annonce la plus puissante révolution sociale et cette maternité possible aujourd’hui dans le fait d’engendrer partout la présence mystérieuse, mais réelle, du Ressuscité qui fait toutes choses nouvelles. Il y a dans votre mouvement, en tant que membres ou sympathisants, des représentants des hiérarchies ecclésiastiques. Comment résolvez-vous la confrontation entre autorité de la responsable du mouvement et autorité des hiérarchies qu’ils représentent ? Dans les relations avec les évêques, il n’y a jamais eu de conflit d’autorité, mais un échange de dons : dans le charisme de l’unité, les évêques puisent cette spiritualité encouragée par les papes, pour donner à l’Église le visage tracé par le Concile, l’Église communion. Dans le charisme propre aux hiérarchies ecclésiastiques, nous reconnaissons la parole de l’Évangile : « qui vous écoute, m’écoute » (Lc 10,16). A part les écrits de la fondatrice, dont vous vous inspirez évidemment, quelle relation avez-vous avec les saintes et les textes qu’elles ont écrits ? Deux exemples : Chiara a pris le nom de la sainte d’Assise parce qu’elle était fascinée par sa façon radicale de vivre l’Évangile. Pendant des années, pour la fête de sainte Claire, nous avons approfondi des aspects parallèles des deux spiritualités. Thérèse d’Avila nous a éclairés pour lire, dans le nouveau charisme donné à l’Église, un chemin authentique de sainteté, qui a pour but d’édifier non seulement le « château intérieur », mais aussi le « château extérieur », au centre duquel se trouve la présence de Jésus dans la communauté. « Le sourire est notre devise » est une de vos maximes inspiratrices. Le modèle de référence, Chiara, semble mieux réalisé par les femmes, qui toutes lui ressemblent, par leur façon de s’habiller et de se coiffer, mais surtout par la luminosité affectueuse de leur visage. Pour les hommes, est-ce que cela semble plus difficile ? Ce n’est pas une question de difficulté, mais de différence : « homme et femme il les créa ». Appelés à être don l’un pour l’autre, pour que se réalise la « plénitude de l’humain » possible seulement dans la « complémentarité entre féminité et masculinité ». Le mouvement lui-même peut être vu comme un exemple de cette unité : si la présidente est une femme, et bien qu’elle ait une fonction spécifique vis-à-vis de tout le mouvement, elle a à ses côtés un co-président. Tous les autres niveaux de responsabilité sont partagés en pleine parité. Ce n’est que dans la pleine unité entre les deux que le charisme s’exprime dans son authenticité. C’est une dimension d’unité qui a sa racine en Jésus crucifié et exige une mesure d’amour qui sait contenir les différences sans les annuler. Cette lumière qui transparaît sur les visages en est aussi une conséquence. Vous établissez des relations fraternelles avec des croyants d’autres religions dans lesquelles les femmes sont souvent opprimées et privées de liberté : avez-vous déjà abordé ce sujet avec eux ? La question est très complexe, parce qu’enracinée dans des cultures millénaires. Et nos catégories occidentales n’ont pas toujours cours. Plus que les paroles, c’est la vie qui importe. Voici un épisode significatif. A Fontem, au cœur de la forêt camerounaise, la polygamie est encore en vigueur. Une des femmes du chief d’un village n’avait pas obéi à un ordre de son mari. La réaction a été violente et publique. Juste après, le chief participe à une rencontre où l’on parle de la parole de l’Évangile : « Ce que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». (Mt 25,40). En totale contradiction avec la tradition, le chief réunit la famille élargie et, devant tous, il se met à genoux aux pieds de sa femme pour lui demander pardon. Un fait éclatant qui a eu un grand écho hors du village et une influence sur le changement. Chiara vous a donné ce beau nom d’Emmaüs. Le nom d’un lieu, d’une rencontre. De quelle manière vous semble-t-il le réaliser ? Emmaüs est le nom d’un lieu, d’une rencontre qui coïncide avec le cœur du charisme : ma tâche spécifique est de le garder vivant. Mon premier engagement est de chercher à vivre la première les exigences de l’amour qui le rendent opérant. C’est avec un étonnement toujours nouveau que je touche du doigt une grâce qui me dépasse tant. Ces dernières années, l’Eglise a dû traverser des moments de grandes difficultés. Croyez-vous qu’un rôle et une présence différente des femmes en aurait facilité la résolution? C’est difficile à dire. Je dirais qu’il faut regarder le présent, alors qu’une profonde crise traverse non seulement l’Église, mais toute l’humanité. Si, comme le répète le pape, à la racine de la crise, il y a une crise de la foi, la femme, où qu’elle soit, a la vocation spécifique d’être porteuse de Dieu, de cet amour surnaturel qui est la valeur la plus grande et la plus efficace pour renouveler l’Église et la société. Lire le texte complet en pdf Éditorial Osservatore Romano
Mai 30, 2012 | Focolare Worldwide
« La famille : le travail et la fête. » C’est le thème de la VIIe Rencontre mondiale des Familles, qui se déroule du 30 mai au 3 juin 2012, à Milan (Italie). Promue par le Saint-Siège à travers le Conseil Pontifical pour la Famille et l’archidiocèse de Milan, l’organisation du Congrès mobilise des dizaines d’associations, œuvres et mouvements actifs dans le domaine de la famille. La rencontre s’est ouverte le 30 mai par le Congrès théologique pastoral, avec une introduction du professeur Luigino Bruni, de l’Université Bicocca de Milan, sur le thème porteur de l’événement. Durant la soirée du 1er juin, aura lieu un concert à la Scala sous la direction du maestro Daniel Barenboim. Les familles du Mouvement des Focolari collaborent dès le début à l’organisation de l’événement, comme membres du Conseil Pontifical pour la Famille ou par une présence de longue date dans les institutions religieuses et civiles lombardes, actives dans le domaine familial. Pour préparer la rencontre commune avec Benoît XVI en soirée, elles se sont donné rendez-vous le matin du samedi 2 juin au Carroponte de Sesto San Giovanni, d’où elles rejoindront ensemble l’Aéroport de Bresso. Au programme, les « témoignages des familles, en attendant le pape ». La rencontre prévoit la participation et l’intervention de la présidente des Focolari, Maria Voce, et des conjoints Anna Maria et Danilo Zanzucchi, parmi les initiateurs du Mouvement Familles Nouvelles. Pour Benoît XVI, cette édition de la Rencontre mondiale des Familles est « une occasion privilégiée de repenser le travail et la fête dans la perspective d’une famille unie et ouverte à la vie, bien insérée dans la société et dans l’Église, attentive à la qualité des relations ainsi qu’à l’économie de la cellule familiale elle-même ». de radiodiffusion directe
Mai 28, 2012 | Focolari nel Mondo, Spiritualità
Mai 28, 2012 | Non classifié(e)
Mai 27, 2012 | Focolare Worldwide

L’Espagne a une longue histoire. En 218 avant JC. L’Empereur romain jette les bases pour une unité culturelle et territoriale entre les populations celtique et ibérique, installées déjà depuis quelques siècles. Le peuple basque, dans la zone nord-occidentale du pays, ne subit pas cette influence. La langue latine évolue en castillan – langue officielle -, en catalan et en galicien, qui, avec le basque constituent les trois autres langues co-officielles. Dans les siècles qui ont suivi, l’islam arrivera à conquérir pratiquement toute la Péninsule. La vie en commun des cultures musulmane, chrétienne et hébraïque (les juifs étaient aussi présents) a déterminé les conditions nécessaires à la transmission du patrimoine scientifique et culturel de l’antiquité et de la science arabe à l’Occident chrétien.
Aujourd’hui l’Espagne se présente comme une société qui veut tenir compte de la diversité de ces cultures, rassemblée dans la Constitution, mais qui a encore tellement de défis à résoudre, comme les fortes tensions entre les communautés autonomes et l’Etat. Une société qui a eu dans les dernières années un grand développement économique et social, mais qui subit maintenant les conséquences de la crise économique et sociale actuelle.

Une des premières Mariapolis à Seo d’Urgell
Le Mouvement des Focolari arrive à Barcelone en 1959, à travers Piero Pasolini, focolarino italien. « Dieu est tellement présent dans cette nation – dira-t-il – et il me semble qu’Il l’aime d’un amour tout particulier. » Ensuite, de nombreuses personnes de tous les âges, dans toute l’Espagne, sont attirées par la spiritualité de l’unité : les Mariapolis se succèdent, à Solsona, Seo d’Urgell, Avila… Quelques pionniers laissent une profonde empreinte de leur passage sur cette terre. Pour en citer seulement quelques-uns, rappelons les italiens Nunziatina Cilento et Gino Bonadimani, et les argentins Margarita Bavosi et Carlos Claria.
La vie évangélique des Focolari s’incarne durant les années, dans de nombreux domaines sociaux et culturels, donnant naissance au Mouvement politique pour l’Unité et à des entreprises qui adhèrent à l’Economie de Communion. Dès la publication en 1964 du premier livre de Chiara Lubich, ‘’Méditations’’, se développe l’activité éditoriale avec deux revues : Ciutat Nova (en catalan) et Ciudad Nueva (en castillan), en plus d’une nombreuse collection de livres dans divers secteurs de la spiritualité, de la théologie, de la patristique, des témoignages.
Actuellement en Espagne, environ 25.000 personnes, à titres divers font leur la Spiritualité de l’unité.
Les étapes fondamentales pour la vie et le développement du Mouvement des Focolari en Espagne, sont les deux visites de Chiara Lubich en 1989 et en 2002 : la première à Santiago de Compostelle à l’occasion des JMJ, où elle a tenu une des catéchèses devant des milliers de jeunes ; la seconde avec une visite aux villes où ont vécu de grands mystiques qui ont tellement influencé Chiara : Thérèse d’Avila, Jean de la Croix (Ségovie) et Ignace de Loyola (Manresa). Au monastère de Montserrat, elle affirme : « Les Mouvements peuvent offrir l’exemple de la fraîcheur évangélique et charismatique… De leur côté, les Mouvements peuvent apprendre beaucoup du témoignage de la vie consacrée, qui garde de multiples trésors de sagesse et d’expérience ». Toujours durant ce voyage, Chiara lance un défi à tous les membres des Focolari : « Pour l’Espagne, il faut miser sur l’unité parce qu’il y a déjà la distinction » (justement de par la variété des peuples, des cultures et des langues).
Ainsi surgissent les cités-pilotes en Espagne ‘’Loreto à Castell d’Aro (Girona) et Castello Esteriore’’ (Château Extérieur) à Madrid. De même croissent le désir et la disponibilité pour se connaître et vivre les uns pour les autres, comme le sens d’appartenir à la même famille. Le ‘’Château Extérieur’’ devient bien vite un espace de rencontres pour tous, où se rend visible le témoignage de l’unité dans la diversité et la multiplicité typiques de la spiritualité de l’unité.
En 2011, durant la visite de Maria Voce, présidente des Focolari, et du co-président Giancarlo Faletti, elle rappellera comment « chacun de ces peuples qui forment l’Espagne a quelque chose à donner à tous les autres », les encourageant tous à être un don les uns pour les autres, justement grâce à la particulière identité de chacun.
Mai 27, 2012 | Focolare Worldwide
« La Miniera » est née en 2003 avec le désir d’adhérer aux principes de l’Économie de Communion lancée par Chiara Lubich en 1991. C’est elle qui a donné le nom au projet, « La miniera d’oro » (La mine d’or), en référence à la valeur des personnes auxquelles il s’adressait : les personnes âgées. C’est avec cette conscience que l’on travaille. « Nous essayons de faire en sorte que les personnes soient au centre de notre travail, non pas le profit – racontent Elena Bravo et José Alonso, respectivement directrice et administrateur de l’entreprise dont, avec Miguel Muñoz et Ana Vera, ils sont les fondateurs. Nous faisons tout notre possible pour que chaque personne qui arrive se sente accueillie et valorisée au-delà de ses conditions physiques ou psychiques. »
L’importance centrale de la personne âgée se vit concrètement en de nombreuses occasions : « Une fois – se souvient José Alonso – un de nos employés nous a fait remarqué que deux de nos résidents auraient été mieux dans une maison de retraite. Même si, à ce moment-là, la perte de deux places représentait un vrai problème économique, nous nous sommes dits : “Nous devons penser à eux avant nos propres intérêts”, et nous avons cherché et trouvé une nouvelle résidence pour eux. »
« Nous avons traversé des moments difficiles – continue Elena Bravo –, des maladies aux problèmes familiaux, mais l’amour réciproque nous a toujours fait aller de l’avant, en faisant, lorsqu’il est nécessaire, le travail les uns des autres. » Et c’est vrai, entre les 18 employés de La Miniera, on ressent un climat de partage et de joie.
Cette atmosphère se transmet aux 50 personnes âgées du Centre et à tous ceux qui viennent : « Dernièrement – raconte encore Elena – différents groupes de jeunes sont venus avec leurs professeurs d’économie. » « Certains d’entre eux – continue José – ont été touchés par la joie des personnes âgées, par l’atmosphère de famille et par l’enthousiasme des employés. Précisément les choses qui sont importantes pour nous. »
L’existence et le développement de La Miniera sont dus en grande partie à « son Associé caché », grâce à qui ils ne manquent de rien. En effet, la divine providence arrive précisément au moment où ils en ont le plus besoin : matériel de bureau, tissu, nappes, mannequin pour apprendre à s’habiller… et même des outillages spécialisés. « Nous avions besoin d’une machine pour soulever les personnes âgées – nous expliquent-ils – mais nous n’avions pas l’argent pour la payer. Nous avons tout de même décidé de l’acquérir, en pensant à la peine ressentie par le personnel et aux personnes âgées. Le vendredi, on nous livre une machine à l’essai. Le dimanche, nous recevons un appel : le directeur d’un centre pour handicapés psychiques, qui sait comment nous travaillons, voulait nous donner une machine électrique. Je vais la chercher et, à notre grande surprise, elle était identique à celle qu’ils nous avaient laissée à l’essai! »
Après presque dix ans de fidélité aux principes de l’Économie de Communion et à la « culture de la légalité », en mettant toujours au centre de leurs actes la personne, aussi dans les moments difficiles, Elena et José peuvent affirmer que « malgré toutes les difficultés, même en partageant les profits avec les plus nécessiteux, les entreprises ÉdeC croissent et se maintiennent sur le marché, dans les moments de crise aussi ».
Mai 25, 2012 | Focolare Worldwide

« Nous avons expérimenté que notre diversité n’est pas un motif de division, mais qu’elle représente une multiplicité de dons et de potentiel » C’est un extrait du Manifeste qui a été lu au Square Meeting Center de Bruxelles, à la fin de la journée Ensemble pour l’Europe 2012.
Plus d’un millier de personnes rassemblées à Bruxelles, en provenance de toute l’Europe, et des dizaines de milliers reliées par satellite dans 22 pays, ont envoyé un message d’espoir, d’unité et de paix à l’Europe.
“Ensemble pour l’Europe” a une caractéristique inédite, qui la rend originale au regard de toutes les autres manifestations européennes: – en simultané avec celui de Bruxelles- un réseau capillaire d’événements organisés dans 144 villes de toute l’Europe
Petites et grandes manifestations réalisées en des lieux de haute signification symbolique pour les pays et les villes. Elles ont tracé des chemins de collaboration entre mouvements et communautés ecclésiales. Des rapports qui ouvrent des spirales d’espoir pour de futures initiatives à promouvoir ensemble, pour le bien commun des communautés locales.De Wroclaw, en Pologne, à Belfast, en Irlande. D’Oslo, en Norvège, à Valetta (Malte). Nombreuses ont été les initiatives qui ont impliqué des personnes de tout âge, de toutes les conditions et convictions

A Augsbourg, en Allemagne, le programme a commencé par un flashmob sur la place centrale de la ville où l’on a fait décoller sept ballons géants . Chacun représentait un des sept « OUI » qui ont caractérisé jusqu’à aujourd’hui l’engagement des mouvements et des communautés pour la famille, la vie, la paix et une économie plus juste .
A Wroclaw, en Pologne, l’initiative a voulu mettre l’accent sur le délicat processus de rencontre et de réconciliation entre les peuples de la Pologne et de l’Allemagne ( une blessure de la Deuxième Guerre mondiale) . La manifestation avait pour titre : « Les chrétiens de l’Allemagne et de la Pologne ensemble pour l’Europe ».
A Ischia, en Italie, une chaîne humaine “a embrassé” le périmètre de l’île, telle un symbole de protection pour l’environnement et d’accueil. Toujours en Italie, à Florence, c’est dans la Salle des Cinq cents, au Palazzo Vecchio, que s’est déroulée la « directe » avec le Square Meeting Center de Bruxelles.
Si, pour quelques-uns des Mouvements et des Communautés chrétiennes, le chemin de fraternité de «Ensemble pour l’Europe” est une expérience de plusieurs années, pour d’autres, l’édition de 2012 a été l’occasion d’expérimenter sur le vif la signification de se connaître mieux et de travailler ensemble. C’est ce que dit un couple de Landau, en Allemagne: « Bruxelles 2012 a été l’occasion de mieux se connaître, de s’intéresser à des mouvements dont on ne connaissait même pas le nom. On ressent un grand enthousiasme et le désir de concentrer nos forces pour renforcer l’âme chrétienne de l’Europe en commençant dans notre ville. »
Ces expériences de coopération et de fraternité permettent de croire aujourd’hui qu’il est possible de donner à l’Europe cette espérance dont Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de Sant’Egidio, a parlé dans son intervention à Bruxelles: « la plus grande misère européenne est l’absence d’espérance ». C’est pour cela qu’ « il nous faut créer un climat de sympathie et de solidarité, le sens d’une communauté de destin doit renaître, les réseaux sociaux doivent se reconstruire. »
« Ensemble pour l’Europe – comme l’a souligné Maria Voce dans son discours – est une entreprise fascinante ; nous avons la possibilité, avec la manifestation d’aujourd’hui, de témoigner ceci aux femmes et aux hommes de notre temps : habiter la terre dans un esprit de communion ouvre un avenir de fraternité et de paix pour les personnes , les peuples, pour notre continent et toute l’humanité. »
Flickr photostream: www.flickr.com/photos/together-for-europe/
Mai 23, 2012 | Focolare Worldwide
23 mai 1992 : le juge italien Giovanni Falcone meurt dans un attentat de la mafia avec sa femme et ses gardes du corps. 57 jours plus tard, le 19 juin, un autre juge, Paolo Borsellino, qui, comme lui, enquêtait sur les connexions entre mafia et politique, meurt dans un second attentat. Ces tristes événements marquent un réveil civil, en commençant par les nouvelles générations, qui aujourd’hui vit une nouvelle phase.
À l’occasion du 20e anniversaire du massacre, 2000 étudiants arrivent à Palerme avec les navires de la légalité. Nombreuses sont les initiatives à travers la ville, dont celle des Juniors pour un Monde Uni, les adolescents des Focolari, qui diffuseront sur les places publiques et près de l’Arbre Falcone (l’arbre qui a poussé devant la maison du juge et qui est désormais devenu un symbole), durant la commémoration solennelle, un message qui présente la « Règle d’Or » comme fondement de la culture de la légalité.
« Notre mot d’ordre est la Règle d’Or, présente dans tous les livres sacrés des plus grandes religions du monde et à la base du Droit naturel », peut-on lire sur le manifeste.
- Dans l’Évangile, elle dit : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous mêmes pour eux » (Mt 7,12)
- Dans l’Ancien Testament : « Ce qui est détestable pour toi, ne le fais pas à ton prochain. C’est là toute la loi » (31e Shabbat, Talmud de Babylone)
- Dans le Coran : « Aucun d’entre vous ne croit vraiment tant qu’il n’aime pas pour son frère ce qu’il aime pour lui-même » (Prophète Mahomet, Hadith 13 d’An-Nawawi, dans Les 40 Hadiths d’An-Nawawi)
- Dans le Livre sacré des bouddhistes : « N’offensez pas les autres, de sorte que vous ne soyez pas offensés » (Bouddha, Udana-Varga 5, 18).
« Vivre la Règle d’Or dans nos villes signifie aussi vivre la légalité », continue l’appel des Juniors pour un Monde Uni. L’engagement signifie donc ne pas accepter les recommandations, réagir aux actes de violence, essayer de prendre part à la vie de sa ville et refuser toute attitude « mafieuse » et la corruption.
Leur aspiration est que la légalité « ait toujours à l’esprit le plus petit et le dernier de nos communauté », « qu’elle ait à l’esprit le sang des martyrs qui a été versé ces dernières années sur nos terres », dans le désir que ce message puisse parvenir aux Juniors pour un Monde Uni de toute l’Italie et aux plus de jeunes et de personnes possibles pour être ensemble « la réponse et le fruit de ce sang des martyrs pour construire un meilleur futur pour l’Italie et pour le monde ».
En conclusion de ce parcours sur la paix et la légalité, les Juniors pour un Monde Uni invitent, le 2 juin prochain, tous les jeunes de Palerme et de différentes villes de la Sicile à un rendez-vous dans un lieu symbolique : le quartier Brancaccio. C’est là que le prêtre tué par la mafia, Père Pino Puglisi, a donnée sa vie pour les siens, dans sa difficile mission de rééducation. Le matériel scolaire récolté ce jour-là sera offert au collège « Puglisi ».
Mai 21, 2012 | Focolare Worldwide

C’est finalement dans l’après-midi du samedi 19, que la rencontre très attendue avec Maria Voce et Giancarlo Faletti pour la grande fête commune a eu lieu. Rendez-vous à quelques kilomètres de la capitale, près du Multiversum de Schwechat, moderne structure multifonctionnelle qui accueille concerts, événements culturels et sportifs, foires. Ils étaient environ 700 cents participants et provenaient de 9 régions de l’Autriche.
Dans leurs salutations du début, les responsables nationaux du Mouvement des Focolari, Maria Magerl et Andeas Amann, ont exprimé la joie, mais surtout la gratitude envers Dieu, pour Chiara Lubich et pour la spiritualité de l’unité qui ont donné un nouveau sens, une profondeur et une plénitude à la vie de nombreuses personnes. Gratitude aussi envers tous ceux et celles qui, durant ces cinquante années, ont contribué, chacun à sa place, au développement du Mouvement. Un motif particulier de joie dans cette célébration était la présence, parfois après des années d’absence, de nombreux ‘’constructeurs et compagnons de voyage’’ durant une période de leur vie.
Durant la première partie de la rencontre, à travers des photos historiques et des témoignages filmés comme en feuilletant un album de famille, ont été passées en revue les étapes fondamentales de l’histoire des Focolari en Autriche. Pour en arriver en 2001, année où Chiara a séjourné dix jours en Autriche, en donnant d’importantes indications sur les champs d’action dans lesquels engager les forces de la communauté focolarine. Un enregistrement vidéo avec des extraits de son discours au ‘’Congrès des maires ‘’1000 villes pour l’Europe’’ (Innsbruck), a fait revivre à de nombreuses personnes présentes cet événement très spécial. Le souvenir plein de gratitude des nombreux membres du Mouvement de chaque état de vie et de vocations, déjà arrivés à la Patrie céleste, a conclu cette rétrospective.
Ensuite a suivi l’’’aujourdhui des Focolari en Autriche ‘’, à commencer par la présentation de la Mariapolis permanente Giosi et du Centre Mariapolis ‘Am Spielgeln’. Parmi les ‘trésors de famille’, le témoignage de Reinhard Domig : victime, en août 2008, d’un violent cambriolage de son bureau postal et qui a pardonné à son agresseur. Les expériences de ‘dialogue’ furent diverses : à l’intérieur de l’Eglise catholique, dans la relation avec les chrétiens des autres Eglises, mais aussi avec les fidèles d’autres religions (en particulier musulmans), et d’autres personnes de convictions non religieuses. Depuis des années ce dialogue est vécu aussi avec des membres du parti communiste. C’est un dialogue surtout ancré dans la vie, à travers l’échange et la participation à des actions communes comme des projets d’intégration pour des personnes démunies, ou des projets de pédagogie. D’autres initiatives également, au plan culturel, concernent les milieux de l’économie, de l’écologie, du sport et de la communication.
Des plus jeunes ont senti d’illustrer les Socialday pour les sans-abris, les anciens et les enfants de réfugiés, le relais mondial Run4unity pour la paix, et les actions pour permettre à dix jeunes indonésiens de participer au prochain Genfest de Budapest. Et tout cela dans un seul but : contribuer à la fraternité dans un pays toujours davantage pluraliste comme l’Autriche.
En réponse au désir de tous ceux qui voulaient la connaître personnellement, Maria Voce a pris la parole pour une brève salutation. La fête a continué depuis la scène avec des chansons, des jeux, et d’autres numéros artistiques, suivis d’un riche buffet.

Le matin du dimanche 20, nouveau rendez-vous au Multiversum, cette fois avec les plus engagés de la communauté. Le programme prévoyait, après une messe animée par les chants des gen, une rencontre-dialogue avec Maria Voce et Giancarlo Faletti. Leurs réponses à quelques questions posées par des jeunes et des adultes sur les arguments concernant le témoignage à donner parmi les défis de ce temps, afin d’avoir une incidence plus efficace dans les différents milieux de la société, étaient simples, éclairantes et encourageantes.
Dans une joie commune explosant dans une grande ovation, la présidente des Focolari a conclu avec un souhait : « L’idée que notre spiritualité est une vie et non pas une organisation m’a toujours accompagnée durant ces années et m’a fait comprendre ce qu’est la liberté des fils de Dieu. Je ne sais pas si c’est une chose hasardeuse, mais je voudrais faire un vœu pour vous, un souhait de liberté, qui veut dire : libérez-vous aussi du désir d’être efficaces, de l’exigence de faire bien les choses, du souvenir des choses qui ne sont pas allées comme vous l’auriez désiré, de la situation historique. Libérez-vous, pour avoir la joie de dire oui à Dieu et savoir qu’Il attend votre collaboration, pour faire de cette Autriche ‘’idéale’’ un exemple de liberté vraie, profonde : liberté qui vient aussi du fait de reconnaître et d’accepter ses propres limites, de penser que malgré elles, nous pouvons faire quelque chose de bon, de beau, (cela est encore plus difficile !) de croire qu’au-delà d’elles et avec elles, Dieu agit. Il agit si nous Lui disons oui. Il porte ce feu dont parle la Parole de vie de ce mois-ci qui se termine bientôt, mais nous avons encore quelques jours pour entretenir l’incendie. Mon souhait le voici : que vous soyez libres de mettre le feu ! »
Envoyé par Oreste Paliotti
Mai 21, 2012 | Focolare Worldwide
Avec ses 93 millions d’habitants et ses 70 dialectes, répartis sur une archipel de plus de 7000 îles, les Philippines – l’unique pays catholique d’Asie du sud – sont parmi les nations les plus peuplées du monde. Malgré la richesse de ses traditions et ses ressources naturelles, une grande partie de la population vit dans la pauvreté. Sa structure sociale peut être comparée à une pyramide: 80% de la richesse est entre les mains de 5% de la population, et la classe moyenne est quasi inexistante
Les Philippins sont un peuple très accueillant, joyeux, généreux, qui sait supporter la souffrance et lui donner de la valeur, grâce à ses racines chrétiennes. Depuis 1966, il a accueilli la spiritualité du Mouvement des Focolari, qui a pénétré peu à peu dans de nombreux milieux, religieux et civils. Aujourd’hui, ses membres les plus proches sont environ 5000, et les adhérents et sympathisants plus de 100 000.
Chiara Lubich a visité les Philippines à deux reprises: en 1982 où elle a souligné quel “puits de pétrole spirituel” étaient les Philippines pour le reste de l’Asie, et en 1997 où elle a reçu de la part de l’Université Saint Thomas à Manille un doctorat « honoris causa » en théologie, première femme et laique à être ainsi honorée. Cela a permis d’établir des relations de coopération, en particulier dans le domaine de l’économie de communion.
Les centres des Focolari sont présents à Manille, Cebu et Davao. Les diverses communautés du Mouvement disséminées dans les milliers d’îles sont unies par le même style de vie : malgré les distances, un véritable esprit de famille, qui s’accorde si bien à la culture locale.
La Mariapolis Pace de Tagaytay, l’une des citadelles, fondée par Chiara Lubich en 1982, témoigne qu’un un amour concret et réciproque est possible aussi avec des amis musulmans, indous et boudhistes.
Elle est le siège de la School for Oriental Religions, qui organise régulièrement des formations sur le dialogue dans le respect mutuel. Une riche communion de vie avec les chrétiens des autres églises et communautés ecclésiales est aussi bien présente .
Il faut souligner la participation de nombreux prêtres et séminaristes à la vie du Focolare, et la présence de plusieurs évêques amis, grâce aux « écoles de formation pour les prêtres » à Tagaytay.
L’esprit des Focolari s’est affirmé comme une réponse possible aux divers problèmes sociaux. A noter l’expérience des 6 centres de Bukas Palad, qui touchent des milliers de pauvres, le Pag-asa Social Center à Tagaytay, Sulyap ng Pag-asa, la Focolare Carpentry à Cainta, l’un des principaux projets développés par l’AMU aux Philippines, qui a donné une formation professionnelle à des centaines de jeunes . Et l’adoption à distance, en collaboration avec le mouvement Familles Nouvelles, qui permet d’aider plus de 1800 enfants.
Nombreuses sont les expériences d’actions concrètes dans les villes et villages ;depuis les aides après les catastrophes naturelles, comme lors du typhon Ondoy en 2010, jusqu’aux interventions en faveur de lois plus justes . C’est le cas de la communauté d’Antipolo, une ville de plus d’un demi-million d’habitants, à l’extrême périphérie de la capitale. Elle s’est engagée dans une campagne de sensibilisation visant à protéger la famille et la vie, suite à un décret sur ce qu’on appelle la « santé reproductive ».

De particulière importance est l’engagement des entreprises qui participent au projet de l’économie de communion – les plus connues sont le Bangko Kabayan et l’APCEI à Manille, l’entreprise “Filo d’Oro ” à Cebu- , l’action de volontaires hospitaliers ( Sinag Volunteers) dans diverses structures sanitaires publiques, celle de plusieurs journalistes dans les médias et de nombreuses initiatives dans le monde de l’éducation.
Teresa Ganzon, une des premières jeunes à avoir connu les Focolari dans les années turbulentes entre 60 et 70, animent avec son mari, et maintenant avec ses deux filles, aujourd’hui professionnelles, la Bangko Kabayan, déjà mentionnée, une banque rurale, avec dix mille clients. 85% sont des femmes d’origine pauvre: avec courage et ingéniosité, elles ont conquis une dignité sociale grâce aux programmes de micro-crédit. Même la récente crise n’a pas ébranlé la confiance dans la Bangko Kabayan , qui, en collaboration avec d’autres établissements bancaires dans les zones rurales et même avec certains concurrents, a contribué de manière décisive à sauver l’industrie sur le territoire dans lequel elle opère
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Philippines – Focolare Worldwide
Flickr photostream: Viaggio di Maria Voce nelle Filippine nel 2010
Mai 20, 2012 | Focolare Worldwide

Tacloban City se trouve sur l’Ile de Leyte, au Nord Est des Philippines. Dans cette ville, habite Placido Mega, connu de tous sous le nom de “Plash”. Depuis 1991, il vit l’idéal de l’unité, en cherchant à concrétiser cet engagement dans la vie quotidienne.
En 1996 Placido a commencé à travailler comme guitariste, apprenant à jouer aux enfants de plusieurs écoles élémentaires. L’enseignement devient ainsi pour lui une occasion d’aimer et de servir le prochain.
En marchant sur les routes d’Ormoc, une des villes de sa province, Placido aperçoit quelques enfants étendus au bord de la route. Ils utilisent des cartons et des journaux comme tapis et abris. Certains n’ont même pas de vêtement pour se protéger du froid. Ils n’ont rien à manger, et dorment presque toujours le ventre vide.
Impressionné par cette situation, il achète un peu de nourriture et décide d’y revenir : eux, les plus oubliés, mais aussi les plus fragiles de la ville, ont trouvé un nouvel ami. Une phrase de Chiara Lubich lui tourne dans la tête : «Quand nous donnons quelque chose de nous, en mettant de l’amour dans chaque action, la vie grandit en nous ». Et la joie de cette soirée, avec la rencontre de ces enfants, en est la preuve.
Placido tient sa promesse. Mais il pense devoir faire plus, prendre soin d’eux, en cherchant une solution digne et solide. Cet Idéal, reçu des années auparavant, trouve aujourd’hui la possibilité de s’actualiser, de devenir concret en prenant en charge ceux à qui personne ne pense.
Il présente le problème à la Mairie, contacte les Organisations non Gouvernementales sur place. Sans crainte d’être moqué ou incompris, il continue à chercher une solution. Il réussit ainsi à impliquer d’autres personnes dans son projet, et s’aperçoit que lorsque l’amour évangélique devient “la règle” de notre vie, nous devenons tous plus créatifs, plus courageux et quelquefois plus héroïques.
Comment ensuite mettre les enfants dans les conditions de pouvoir donner quelque chose eux aussi ? En apprenant à jouer d’une petite guitare, l’Ukulélé, et en créant ainsi un petit répertoire que les enfants présentent au cours de deux spectacles.
Aujourd’hui, les enfants vivent au Centre Lingap, une ancienne maison de rééducation transformée en abri du Département de Santé Sociale. Placido continue à rendre visite aux petits, leur apprenant non seulement à jouer, mais aussi à prier, restant très proche d’eux.
Tiré du site : www.umanitanuova.org
Mai 19, 2012 | Non classifié(e)
15 mai – 22 mai: Maria Voce en Autriche
Mai 19, 2012 | Focolare Worldwide
Avertissement : toutes les informations géocodifiées figurant sur ce site sont purement indicatives. Les objets représentés (par exemple les lieux de rencontre et autres) et les systèmes de localisation ou de navigation peuvent être imprécis ou erronés pour la recherche d’adresses, de positions, de distances, d’indications et d’orientation.
Mai 19, 2012 | Focolare Worldwide

Le séjour de la présidente et du co-président du Mouvement des focolari en Autriche, jeudi 17 mai, a été l’occasion de trois rendez-vous très différents et très significatifs : la visite, avec la messe et le déjeuner, à l’abbaye cistercienne de l’Heiligenkreuz, coeur mystique de la forêt viennoise; la rencontre suivante à l’archevêché de Vienne, avec le cardinal Christoph Schőnborn ; et enfin, près du Centre Mariapolis « Am Spiegeln », la soirée avec un groupe important de « Jeunes pour un monde uni » arrivés de différentes régions du pays, intitulée « Let’s Bridge Österreich » (construire des ponts en Autriche), une des étapes préliminaires vers le prochain Genfest de Budapest (31 août-2 septembre 2012).
Passant en revue les évènements de la journée, le co-président Giancarlo Faletti nous a confié «la profonde impression ressentie durant la visite à l’Heiligenkreuz, abbaye millénaire liée à un charisme – bénédictin – qui exprime toute sa vitalité à travers les murs eux-mêmes, à travers la liturgie et à travers l’accueil véritablement fraternel de la part de l’Abbé et des principaux responsables de la communauté cistercienne».

La présidente Maria Voce, à propos de l’entretien également très ouvert et cordial qu’elle a eu avec le primat de Vienne, a commenté: «Le cardinal a une grande estime du Mouvement pour ce qu’il réalise en Autriche et pour le témoignage donné par le Centre Mariapolis; il a également remercié les focolarines et les focolarini de Vienne d’avoir tout de suite accueilli et mis en acte son appel pour une école de formation pour devenir disciples du Christ. A mon tour, je l’ai remercié pour la possibilité qu’il a donné à nos prêtres de former un focolare dans la cité-pilote naissante. La vie commune entre prêtres est un sujet auquel le cardinal nous a semblé particulièrement sensible, car il a très à coeur la solitude dans laquelle ils vivent souvent. Entre autre, il a rappelé Chiara Lubich, qu’il a vu pour la première fois au Synode du vingtième anniversaire de Vatican II, auquel elle avait été invitée avec mère Teresa de Calcutta. Il était alors un jeune théologien et n’avait pas osé approcher ces deux figures, dont il admirait toute la force charismatique».
Les deux, ensuite, à propos de l’effervescente soirée passée au Centre Mariapolis – deux heures et plus de témoignages, moments musicaux et dialogue entre générations – se sont accordés pour dire: «Cela a été merveilleux, un vrai bain de vitalité. Par l’ouverture et la liberté de tant de schémas, les jeunes de toutes les parties du monde se ressemblent. C’était intéressant de voir leurs yeux, leurs visages, de les sentir projetés vers le futur mais aussi à notre écoute, car nous avons plus d’expérience derrière nous. Quand le cardinal a été informé sur eux et du Genfest, il en a été heureux. Il a fait remarqué que les jeunes ont besoin de ces manifestations de masse pour ne pas se sentir seuls et peu nombreux, mais ensemble être encouragés à témoigner leur foi en Christ».
De notre envoyé Oreste Paliotti
Mai 18, 2012 | Focolare Worldwide

2012 marque pour le Mouvement des Focolari en Autriche une date importante : voici 50 ans que l’Idéal de l’unité en commençant à Insbruck, est arrivé dans ce petit pays d’une grande et riche histoire. A cette occasion, la présidente Maria Voce et le co-président Giancarlo Faletti sont venus pour rencontrer la communauté autrichienne et pour fêter ensemble cet anniversaire.
Le programme du 15 mai prévoyait une visite au Centre Mariapolis Seminarzentrum (Centre de conférences) ‘’Am Spilgeln’’ et la Cité-Pilote Giosi, tous les deux situés près du château de Schönbrunn, résidence estivale des Habsbourg au sud de Vienne.
Lieu de rencontre pour tous les membres du Mouvement, pour sa proximité de la capitale, le Centre Mariapolis est aussi un lieu recherché pour les conférences et les congrès, mais également lieu de vacances pour le tourisme. « Cette structure moderne immergée dans la nature, est une voie privilégiée pour la nouvelle évangélisation à laquelle cette année l’Eglise nous appelle » a défini Maria Voce.

Dans l’après-midi, visite à la Cité-Pilote dédiée à Giosi Guella, une des premières focolarine : une centaine d’habitants (des familles, une communauté de prêtres, des focolarine et des jeunes) parmi lesquels Gerda et Hans Schwinger ; la septantaine, mais toujours jeunes d’esprit, ils se sont transférés dans la cité-pilote pour participer activement à sa construction, en laissant maison et habitudes pour commencer, en vrais pionniers, une aventure nouvelle. Ils ont raconté leur parcours lors d’une soirée festive dédiée à la présentation de la vie qu’ils mènent et de son rayonnement externe.
« En préparant le déménagement – ont-ils dit entre autre – nous nous sommes rendu compte des nombreuses choses accumulées durant les années. Nous devions choisir lesquelles garder et lesquelles donner, car dans le nouvel appartement il n’y aurait pas de place pour tout. Un détachement réel de tout cela n’est certainement pas facile (spirituellement il nous semblait l’avoir toujours eu présent), et cela a demandé chaque fois une solution commune. Mais l’effet a toujours été d’expérimenter une liberté nouvelle. Maintenant depuis trois ans nous sommes citadins de la Mariapolis Giosi et depuis le premier moment nous nous sommes sentis à la maison. Cette vie en commun qui comprend des activités et des moments divers, est une croissance continuelle. Souvent nous accueillons des personnes de passage. Nous sommes aussi en contact avec quelques couples attirés par notre style de vie. Nous voudrions donner notre temps surtout pour construire des relations personnelles authentiques ».
Oreste Paliotti
Mai 15, 2012 | Focolare Worldwide

Burgos, Jerez de la Frontera, Granada, Jaen, Madrid, Talaveira de la Reina, Vigo et Canarie ! Ce sont les villes qui, de part et d’autre de l’Espagne, ont vu le Gen Verde en scène avec leur nouveau spectacle, centré sur la figure de Marie, de laquelle il prend le titre. « Déjà dès les premiers accords – écrit Javier Rubio dans la revue espagnole Ciudad Nueva – le spectacle annonce le fil qui tisse une séquence de chansons inspirées par Marie. Mais plus que l’expression d’une dévotion, ce que le spectateur perçoit est un continuel passage de la figure de Marie à l’expérience de chaque personne, de façon à ce que l’histoire de la Mère de Jésus touche l’histoire de chacun, et que les épisodes de sa vie jettent une lumière sur les vicissitudes du temps présent ».
Après une ouverture poétique qui définit Marie comme l’étoile qui guide dans l’obscurité, le spectacle alterne les étapes de sa vie, et présente la Mère de Jésus avec les caractéristiques et les sentiments des différentes cultures. Rythmes brésiliens, coréens, africains, celtiques, composent une invocation unique, et tendent à souligner que le lien qui unit les personnes est vraiment celui de la fraternité.
Enfin, ajoute encore le directeur de la revue espagnole, « On est surpris par l’intense conjoncture entre l’expérience de chaque mère d’aujourd’hui et le moment vécu par Marie aux pieds de la croix, où elle a été capable de dépasser la douleur la plus aigüe et la plus absurde. L’ultime parole est la Résurrection du Fils, qui transforme pour toujours Marie en Mère de tous les hommes ».

Un aspect surprenant est le travail du Gen Verde en dehors du spectacle. Il s’agit d’une série de workshop, selon les différentes formes artistiques, qui figurent une photographie d’un monde uni, à partir de l’intégration entre cultures que le groupe démontre déjà avec sa même internationalité.
Durant le séjour entre chaque ville, le groupe offre en fait un vaste panorama d’activités multidisciplinaires : chants liturgiques, dialogue avec les étudiants, ou dans les prisons, et rencontres pour approfondir les valeurs universelles. L’objectif proposé, à travers la musique et l’art, est la fraternité universelle comme modèle de société. Ainsi en Espagne l’écho de milliers de personnes qui ont pris part au spectacle et celui de centaines d’étudiants dans les workshops, démontrent que cet objectif est proche.
Mai 13, 2012 | Focolare Worldwide
L’Autriche, un petit pays (84.000 km²) au cœur de l’Europe, a une grande et longue histoire.
Ses 8,6 millions d’habitants parlent, en majorité, l’allemand, mais il existe aussi six groupes linguistiques reconnus. L’Autriche a toujours eu un rôle de pont entre l’Est et l’Ouest, en particulier dans les périodes historique difficiles, comme celle du « rideau de fer ». Le territoire présente un relief très varié : des plateaux secs à l’Est, de hautes régions montagneuses alpines à l’Ouest, des forêts, collines, lacs et fleuves .On connaît bien sa grande richesse culturelle, spécialement dans la musique, le théâtre et bien d’autres domaines.

Un pays riche d’histoire: le premier document dans lequel l’Autriche est mentionnée (Ostarrichi) remonte à 996. L’Autriche a connu des hauts et des bas : depuis les grandeurs de l’empire austro-hongrois au 19ème siècle (il comprenait non seulement l’Autriche et la Hongrie, mais aussi les autres républiques Tchèques, Slovaques, Slovènes, Croates, la Bosnia-Erzegovine, une partie de l’Italie, la Serbie, le Monténégro, la Roumanie, la Pologne et l’Ucraine) on est passé à l’écroulement de la monarchie, et à l’inclusion, pendant la période du nazisme, dans la zone allemande de l’Ostmark. Devenue un des pays les plus pauvres d’Europe après la Deuxième Guerre Mondiale, il connaît, les années suivantes, un grand développement qui l’a placé parmi les pays les plus riches du monde. En 1995,l’Autriche devient membre de l’Europe.
Les premiers signes des Focolari en Autriche remontent en 1952, avec la présence temporaire de quelques’ uns des premiers focolarini à Innsbruck. C’est en 1962 que s’est ouvert le premier focolare à Vienne. Ces jours-ci nous nous rappelleront les 50 ans de vie des Focolari dans ce pays d’Europe centrale, et en cette occasion la présidente Maria Voce, en visite en Autriche pour une semaine, sera présente.
La spiritualité s’est diffusée rapidement parmi les prêtres, les jeunes et les familles, et en 1963 a eu lieu à Watens (Tyrol) la première Mariapolis pour les pays de langue allemande. Depuis, cette manifestation caractéristique des Focolari est devenue un point fixe pour beaucoup ( de 500 à 1000 personnes). La Mariapolis est une expression importante du Mouvement en Autriche, avec des programmes pour tous les âges.
La spiritualité collective fait naître en beaucoup de lieux des communautés locales où jeunes et enfants, personnes de toutes les professions et de diverses traditions religieuses se sentent « chez eux ». Ils donnent ainsi une contribution à la fraternité universelle à un niveau local. Il existe actuellement 60 communautés locales.
Depuis des dizaines d’années les focolari en Autriche sont engagés dans le dialogue eucuménique, maintenant de profonds contacts avec les membres des différentes églises, en particulier avec le métropolite grec-ortodoxe M. Staikos. Parmi les membres du Mouvement, il y a aussi des chrétiens évangélistes. Dans le projet commun « Ensemble pour l’Europe » se retrouvent des mouvements catholiques, des chrétiens évangélistes et des membres des Eglises libres. Aussi avec quelques musulmans, s’est développé une relation profonde, qui a commencé avec des membres de la mosquée de Linz. Un projet-pilote ,exemplaire et sur le long terme, est le « petit déjeuner des femmes »à Hall. En 2010 en coopération avec l’université de Innsbruch a été organisé un séminaire chrétien –musulman qui se répètera.

Avec des personnes de convictions non religieuses un dialogue s’est aussi construit. Parmi celles-ci, les dirigeants du parti communiste autrichien, dès les années 90 ; une autre coopération est née dans le cadre du Forum Social Mondial Européen.
La citadelle naissante du Mouvement en Autriche, la « Mariapolis Giosi » est située au sud de Vienne. Ses habitants, des familles, une communauté de prêtres, des membres du focolare, et des jeunes. Le Centre Mariapolis « Am Spiegeln » est un lieu de rencontre aussi bien pour tous les membres du Mouvement que pour les initiatives sociales et les séminaires sur l’économie locale.
Avec une attention particulière aux nouvelles générations est né ARGE-Pédagogie, qui organise entr’autres des congrès européens de pédagogie. Pour le sport, l’usage du dé Sports4peace accompagné des règles du fairplay s’est répandue, des écoles et associations de diverses régions l’utilisent ( teamtime.net). Avec les enfants et les jeunes, diverses activités et rencontres sont nées :
Social-day, Run4unity, peace-worker, des camps d’été, des musicals et la traditionnelle fête de la fin de l’année.
Chiara Lubich a visité l’Autriche deux fois: en 1997, elle a traité un des thèmes principaux sur la spiritualité de réconciliation durant la deuxième Assemblée Eucuménique Européenne à Graz.
En 2001, invité par le maire de Innsbruck Van Staa, elle a parlé de la fraternité en politique au congrès «1000 cités pour l’Europe ». Auparavant Chiara avait rencontré 6000 jeunes dans la cathédrale de Vienne, avec le cardinal Schönborn, pour une rencontre sur l’appel à suivre Jésus.
Mai 12, 2012 | Non classifié(e)
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Mai 12, 2012 | Focolare Worldwide
Pour la journée du 12 mai, la mosaïque de l’édition 2012 d’Ensemble pour l’Europe est presque définie, à laquelle adhèrent les jeunes et les adultes de plus de 300 mouvements et communautés chrétiennes. Cette troisième édition internationale voudrait donner une visibilité à un dynamisme de fraternité qui traverse le continent et qui se décline sous forme d’expériences et de propositions qui touchent l’économie et le travail, la justice et la paix, l’intégration, la famille en plus d’autres thèmes.
Le moment central sera la rencontre au Square Meeting Centre de Bruxelles qui, avec les représentants des mouvements et des communautés de toute l’Europe, accueillera des personnalités du panorama politique, institutionnel et culturel européen.
Partie intégrante de la journée sont les 130 événements réalisés contemporainement dans autant d’autres villes de tout le continent, qui seront reliées par satellite et internet avec la rencontre de Bruxelles. (plus)
Site officiel – http://www.together4europe.org
Programme du 12 mai à Bruxelles – http://www.together4europe.org/fr/51-ipe-2012/154-programma-12-maggio-2012.html
Zone presse
Mai 11, 2012 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Scène, lumière, couleur, danse, musique et beaucoup de mouvement sont quelques caractéristiques du Projet « Arts & Culture reshaping urban life – Art et Culture pour revitaliser la ville » qui maintenant arrive dans sa dernière étape en Belgique avec « du Gen Rosso. 5 au 13 mai, à Bruxelles, le groupe international avec ses membres de huit nationalités met en relief l’importance de la créativité en faveur d’un monde uni. Donc, pour 120 jeunes qui participent, c’est une expérience d’unité dans la diversité.
Bruxelles est une ville vivante, mélange de nationalités et cultures diverses. Dans ce beau décor, le Gen Rosso a proposé, durant les deux premiers jours de la tournée, quelques ateliers adressés aux jeunes en vue de la représentation de la comédie musicale Streetlight sur une grande scène dans le Tour&Taxis, renommé petit palais de la ville. Les jeunes provenaient d’au moins trois souches linguistiques – flamand, français, allemand – sans compter ceux qui venaient de plus loin : Moyen Orient, Afrique, Asie. Sous le slogan « l’un pour l’autre » les travaux de préparation de la comédie musicale ont commencé dans les ateliers de danse hip-hop, musique instrumentale, Broadway, chœur, décors et danse brésilienne.
« Streetlight – The Musical » raconte un fait véridique qui s’est produit en 1969. Deux jeunes, Charles et Jordan, vivent des réalités opposées et, dans un moment important de leur vie, voient leurs histoires s’entremêler. L’un d’eux, Charles, avec ses amis du Streetlight Band, qui promeut les valeurs d’un monde uni à travers la musique, sera dans son milieu – un ghetto de Chicago – un signe de contradiction.
Voici quelques impressions recueillies auprès des jeunes :
Beaucoup de langues différentes, noms, nations, idées et attitudes, et, malgré toute cette différence, il y avait un battement de cœur commun l’un pour l’autre. Je n’oublierai jamais cela !
Je voudrais dire merci, parce qu’avant de venir ici je ne me sentais pas en paix, comme un panier vide. Mais, maintenant, je me sens comme un panier plein, plein d’amour et d’espérance, et j’aimerais les emmener chez moi. Merci !
Les derniers jours de la tournée du Gen Rosso sur le sol belge sont le 12 et 13 mai, dans le cadre de l’événement « Ensemble pour l’Europe ». La participation de la présidente des Focolari, Maria Voce, est prévue.
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Together4peace à Bruxelles est cofinancé par la Commission européenne, ) comme sous-projet du grand projet européen « Arts and Culture reshaping urban life ». Ce dernier a pour but de favoriser les relations entre les personnes à travers l’art, dans le contexte urbain. Des rencontres artistiques ont déjà eu lieu dans différentes villes, en Allemagne (Schwerte), Italie (Udine, Venise) et République tchèque (Sternberk, Olomouc), avec la collaboration du Gen Rosso. Ces rendez-vous comprennent des tables rondes, des conférences et des échanges internationaux. Together4peace est une initiative des Jeunes pour un Monde Uni du Mouvement des Focolari en Belgique (focolare.be), en étroite collaboration avec le groupe Gen Rosso et le Mouvement des Focolari à Solingen.
Mai 11, 2012 | Focolare Worldwide
Mai 11, 2012 | Non classifié(e)

La 15ème édition de la Semaine Monde Uni (SMU) ayant pour titre ‘’We are ready to bridge’’ (Nous sommes prêts pour construire des ponts) a commencé le 1er mai à Loppiano avec une liaison téléphonique mondiale. En bref, le web a été envahi de photos, vidéos, nouvelles, propositions et de messages à vivre durant les jours de la SMU. Cette manifestation se réalise tous les ans depuis 1996 et laisse toujours son empreinte dans la vie de nombreux jeunes impliqués dans des actions de fraternité et de sensibilisation de l’opinion publique, non seulement au niveau communautaire, mais avant tout au niveau personnel. Les échos se sont prolongés de la Syrie au Kenya, de Mexico à Singapour, de l’Argentine à l’Italie, de la cité-pilote de Loppiano à Budapest, la ville des ponts.
Cette semaine Monde Uni a été une étape fondamentale pour la préparation du Genfest qui se déroulera à Budapest du 31 août au 2 septembre 2012, avec pour titre ‘’ Let’s bridge’’ (construisons des ponts). Le moment central de la SMU a été, le premier jour, une liaison directe et mondiale à travers le site officiel, et aussi à travers les contenus diffusés sur Twitter, Facebook, Youtube et Blogs.
Chaque jour des milliers de Jeunes pour un Monde Uni (GMU) sont allés sur les réseaux proposés, qui allaient de l’écologie à la spiritualité. L’année du Genfest finira avec la 16ème SMU le 1er mai 2013.
Effectuons maintenant un tour du monde pour connaître la réponse créative de tous ceux, qui, de différentes cultures, ont adhéré à l’invitation à prendre part à cette manifestation.
Voici quelques flashs :

PANAMA – Dans la communauté de Pacora, le 29 avril, la journée d’ouverture de la SMU réunissait 500 jeunes. Méditations de Chiara Lubich, Mère Thérésa de Calcuta et Gandhi. La vie de Chiara ‘Luce’ Badano a été présentée. Mgr. Yovko Pishtiyski (secrétaire de la Nonciature Apostolique au Panama) a célébré l’Eucharistie.
BRESIL – Les JPMU de Manaus ont préparé une minestra (soupe de légumes italienne) pour la porter tôt le matin au centre-ville et l’offrir aux plus démunis. Ils ont ainsi parlé à beaucoup d’entre eux, en accueillant leurs difficultés.
CONGO – à Kinshasa les JPMU ont visité un centre pour handicapés, et proposé un programme d’une journée pour les jeunes, ayant pour titre : ‘’construire des ponts de fraternité‘’.
TERRE SAINTE et ITALIE – les JPMU de Terre Sainte et d’Italie se sont engagés dans le ‘’Projet – Ways of peace’’ (Chemins pour la paix). Un groupe de jeunes de Terre Sainte en visite dans les Marche et en Emilia Romagna y a participé pour construire des ponts entre les religions et les cultures différentes.
ITALIE – à Turin s’est déroulé ‘’Enjoy the Fluo’’ Volley-ball, un tournoi de volley-ball nocturne, avec une particularité : ils ont joué éclairés seulement de quelques lampes qui rendaient fluorescents les maillots et les lignes de champ, balle et filet précédemment traités avec du verni spécial. Les équipes inscrites étaient au nombre de 7 avec environ 90 participants, sans compter tous ceux qui sont venus seuls ou en supporteurs.
Sant’Anastasia (NA) – Avec l’association ‘’Lucincitta’’ les JPMU ont organisé la représentation ‘’Something Bright’’ une comédie musicale, pour raconter la vie de Chiara Luce Badano. La soirée à laquelle ont participé environ 500 personnes, a été sponsorisée par la Commune.
Poggio Mirteto (RI) – les JPMU ave le ‘’Bloccoverde Greenaction’’ ont porté de l’avant d’intéressantes initiatives pour l’amélioration et la sauvegarde des espaces verts publics.

SUISSE – à Montet a eu lieu pour la troisième fois la Journée Uni’’ à laquelle ont participé 120 jeunes de la Suisse française, avec workshop qui avait comme arguments : la réponse chrétienne à la souffrance ; quel sens donner à la vie ; un regard social, et comment aider un ami en difficulté.
De cette SMU, qui a mis en lumière des initiatives déjà existantes et en a produit de nouvelles, a émergé un projet qui veut ‘’raconter’’ les actions de fraternité qui se réalisent dans le monde. Nous l’avons appelé ‘United World Project’. Nous voudrions créer un observatoire permanent, qui mesure à 360° le développement des pratiques de fraternité’’ dit Letizia qui fait partie de l’équipe des organisateurs du Genfest. Le rendez-vous que les JPMU ont eu avec les Nations Unies à New York, le 30 avril, a encouragé à aller de l’avant pour faire en sorte que ce projet soit reconnu comme une pierre fondamentale pour la paix et le développement des peuples.
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The Genfest 2012 project has been funded with support from the European Commission.
This communication reflects the views only of the author, and the Commission cannot be held responsible for any use which may be made of the information contained therein.
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Mai 10, 2012 | Focolare Worldwide

Serenella Silvi aux côtés de Chiara Lubich, à la sortie de la mosquée, le 18 mai 1997
« Un moment lumineux dans la relation entre chrétiens et musulmans. » C’est le titre qu’a donné un journal new-yorkais à l’événement qui se produira précisément à New York, le 20 mai prochain, dans la mosquée de Malcom Shabbaz, intitulé « Our Journey Towards the Excellence of the Human Family ». C’est le souvenir de ce pacte sans précédent conclu entre deux leaders, l’imam W.D. Mohammed et Chiara Lubich, de travailler ensemble pour la réalisation de la fraternité dans la famille humaine. Approfondissons ce qu’il s’est passé alors, grâce au récit de Serenella Silvi, témoin direct de ces événements.
Ce jour-là, à Harlem, aux côtés de Chiara. « 18 mai 1997. Le souvenir de ce jour restera pour toujours dans mon âme. J’étais à côté de Chiara lorsque nous avons franchi ensemble le seuil de la Mosquée Malcolm Shabazz, toutes deux portant un tchador. La foule était nombreuse. Chiara s’était préparée avec grand soin. Elle sentait que nous allions vivre un moment très important. En entrant, l’atmosphère avait quelque chose d’incroyable. Ensuite, durant son discours, c’était comme si elle parlait à un groupe de personnes qu’elle connaissait depuis des années.
À la fin du programme, nous marchions vers la sortie ensemble, lorsque tout d’un coup elle m’a prise par le bras. “Viens”, a-t-elle dit, “j’ai besoin que tu traduises pour moi.” Je l’ai suivie dans le bureau de l’imam Izak-El M. Pasha, où l’imam W.D. Mohammed venait également d’entrer. “Imam Mohammed”, a dit Chiara, “faisons un pacte, au nom du Dieu unique, de travailler assidument pour la paix et l’unité.” La réponse de l’imam Mohammed a été immédiate. “Ce pacte est scellé pour toujours, a-t-il déclaré. “Dieu m’est témoin que tu es ma sœur. Je suis ton ami et je t’aiderai toujours.“ C’était un moment très fort. C’étaient deux grands leaders qui répondaient à un appel de Dieu, celui de donner vie à un monde de paix et d’amour. Ils avaient compris qu’en travaillant ensemble ils pourraient contribuer à le rendre réalité.
L’imam Mohammed et Chiara Lubich provenaient de deux cultures et de deux religions très différentes. Ils avaient connaissance l’un de l’autre, mais ce jour-là ils se rencontraient pour la première fois en personne. En invitant Chiara, l’imam avait accompli un grand acte de confiance, sûr qu’elle aurait été en mesure d’aider sa communauté.
“Laisse-moi marcher au milieu de ces personnes”, a-t-elle confié. Elle aimait déjà les partisans de l’imam W.D.
Dans la voiture avec elle, certains d’entre nous commentaient cet événement extraordinaire, lorsque Chiara a soudainement demandé du papier et un stylo. Elle voulait écrire au Mouvement des Focolari dans le monde qu’il s’était passé quelque chose d’important ce jour-là. Elle cherchait les bons mots, lorsque lui sont venues à l’esprit quelques expressions des Gen 3, les jeunes du Mouvement, utilisées pour décrire leur récent congrès : “C’était super… c’était méga !”.
Imam Pasha avait tout préparé avec beaucoup de soin et, par la suite, il a continué à maintenir vivante, dans sa communauté, la réalité vécue.
À partir de ce jour, chaque fois que je me rendais à la mosquée, j’avais l’impression que toute personne que je rencontrais dans la rue connaissait Chiara, savait ce qu’il s’était passé et nous reconnaissait comme ses partisans. Les gens nous demandaient toujours comment elle allait, ce qu’elle faisait, où elle voyageait.
Un moment de Dieu ! Un grand moment de Dieu même ! Cela n’arrive pas tous les jours, et je sens que nous devons tout faire pour que cela continue à travers notre vie, pour poursuivre les fruits d’unité que cette rencontre a produits ».
Par Sharry Silvi
Ancienne éditrice de la revue américaine Living City, Sharry Silvi a été coresponsable du Mouvement des Focolari de la région de la Côte est des États-Unis en 1997.
Mai 8, 2012 | Focolare Worldwide

« L’Institut de Technologie de Costa Rica est l’unique université spécialisée dans l’enseignement de la technologie dans notre pays. En 2003, on m’a demandé de préparer un cours pour la formation humaniste des étudiants auquel j’ai donné ce titre: “La culture de l’altérité: une espérance pour le monde d’aujourd’hui”.
La méthodologie du cours s’appuie sur l’éducation en tant que processus de transformation dans la société. L’altérité produit la liberté, avec la possibilité de toujours recommencer. Elle développe le sens de la vie, l’interdépendance et la solidarité. Il s’agit de la capacité pour l’être humain de développer “l’intelligence de l’amour” qui permet de comprendre et de promouvoir des initiatives concrètes en faveur des autres: s’occuper de quelqu’un, manifester de la tendresse, de la sympathie, de la compréhension, rendre service.
Pour atteindre ce but, on utilise des techniques traditionnelles comme le cours magistral, le théâtre, le ciné forum, la lecture guidée en groupes, dans lesquels les jeunes réfléchissent sur l’actualité et la façon dont ils peuvent réaliser des actions positives pour les autres. Le cours comprend quatre modules hebdomadaires de trois heures. Plus de mille élèves l’ont déjà fréquenté. En dehors de l’Institut, les élèves mettent en pratique ce qu’ils apprennent et durant la leçon suivante ils racontent aux autres comment cela s’est passé.
En mettant en pratique l’altérité, une étudiante a commencé à dédier de son temps à sa petite soeur trisomique: elles se sont parlées, sont allées au cinéma, ont dansé, mangé à l’extérieur. Elle a découvert une personne intelligente, avec des goûts semblables aux siens et avec qui il était agréable de rester.

Une autre étudiante: “J’étais assise dans le bus, lorsque est montée une dame chargée de sacs. Au début, je ne voulais pas lui céder ma place, car j’étais fatiguée. Puis je me suis rappelée que j’avais décidé de mettre en pratique ce que j’avais appris en cours, alors je lui ai proposé ma place. Nous sommes descendues au même arrêt. Comme il pleuvait, je l’ai accompagnée avec mon parapluie jusqu’à chez elle, en l’aidant à porter ses sacs. J’étais heureuse et elle aussi, au point qu’elle m’a fait entrer, m’invitant à prendre un café. Depuis, nous sommes devenues amies”.
Avec un des groupes, nous allons dans une maison de retraite. La semaine suivant cette expérience, je me souviens qu’un jeune nous a dit: “Je ne voulais pas y aller car je ne me sens pas bien avec les personnes âgées. Cependant, j’y suis allé pour relever ce défi de vivre l’altérité là où ça me coûtait le plus. Au début, cela a été difficile, mais en voyant mes camarades, cela m’a encouragé. Cela a été un beau moment. J’ai ressenti une plénitude et un bonheur si grands que, ce jour-là, je n’ai pas eu besoin de me droguer pour me remonter, comme je le fais parfois”.
Cette proposition éducative est aussi une réponse à la crise que nos pays traversent actuellement dans toutes ses dimensions: économique, politique, sociale, culturelle et environnementale. Pour cette raison, nous approfondissons aussi le projet de l’Economie de Communion, l’expérience du Mouvement politique pour l’unité, l’art en communion et la protection de la nature. »
(Témoignage raconté lors du Symposium international sur la fraternité le 4 avril 2012, à l’Université Manuela Beltrán de Bogotá, en présence de Giancarlo Faletti, co-président du Mouvement des focolari).
Mai 7, 2012 | Non classifié(e)

« Les Mouvements ecclésiaux et Nouvelle évangélisation » est le titre du quatrième rendez-vous des membres du Mouvement des Focolari engagés dans la communion et la collaboration à différents niveaux avec les réalités charismatiques qui enrichissent l’Église.
Les représentants proviennent en grande partie d’Italie, mais aussi d’autres pays européens : Espagne, Suisse (sa première participation), Allemagne et République tchèque. Le timbre international est aussi donné grâce aux nouvelles parvenues d’Argentine et du Brésil, qui disent tout le ferment et toute l’impulsion qui existent partout de la part des laïcs, à contribuer activement dans l’Église et dans l’humanité. Elles confirmaient en ce sens la valeur des charismes dans leur particularité la plus authentique : signes des temps et réponses aux besoins de chaque époque. Un exemple est ce qu’il s’est passé en Amérique centrale, lorsque les responsables de différents mouvements ecclésiaux se sont réunis dans la ville de Guatemala.
Parmi les arguments centraux, un rendez-vous a été fixé par l’Église catholique, pour octobre prochain, avec l’Assemblée générale du Synode des Évêques sur le thème : « La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne », approfondi aussi à travers l’étude des Lineamenta, le document de travail qui introduit au Synode.
En passant en revue les points des Lineamenta, on a constaté l’implication des Mouvements ecclésiaux, amplement appelés en cause, en tant que promoteurs de l’évangélisation, et donc cités dans certains passages : « … le printemps des mouvements (…) sont des signes visibles d’un sentiment religieux qui ne s’est pas éteint » (n°8). « (…) Il faut reconnaître comme un don de l’Esprit la fraîcheur et les énergies que la présence de groupes et de mouvements ecclésiaux ont pu inspirer dans cette tâche de transmission de la foi » (n°15).

Guatemala mars 2012 : Maria Voce rencontre les responsables des mouvements éclésiaux
Dans les Lineamenta, on met en évidence, encore, l’importance d’être un peuple qui annonce l’Évangile : jeunes et familles, l’ensemble des fidèles, témoins personnels et globaux, capables de diffuser un style communautaire qui va au-delà des propres limites pour s’ouvrir au dialogue avec tous les hommes, croyants et non-croyants, porteurs d’une vie imprégnée d’Évangile dans les scenarii du monde.
Les scenarii du monde n’ont pas pu mettre de côté celui de la politique et, lors de la conclusion de la première journée, un moment pour regarder l’Europe, le rendez-vous où des Mouvements catholiques et des différentes Églises chrétiennes en sont les promoteurs : « Ensemble pour l’Europe » (www.together4europe.org). Le programme s’est poursuivi par une réflexion sur Igino Giordani, avec diapositives et vidéos : « Igino Giordani – La politique comme prophétie ». La vision de l’Europe de Giordani, qui, même en vivant durant les années de l’après-guerre lorsque la reconstruction de l’Italie était une priorité, élargissait son regard par-delà les Alpes pour regarder l’Europe dans son unité en arrivant à inclure, en des temps politiquement difficiles, la Russie également.
D’autres suggestions pour continuer la réflexion sur les Mouvements ecclésiaux : « Paroles » qui évangélisent ont été offertes par les textes de Chiara Lubich, choisis pour aider à comprendre que chaque mouvement dans l’Église est une parole de l’Évangile traduite en vie.
Il en est résulté une compréhension renouvelée de la beauté du « jardin » de l’Église : faire en sorte que les nombreuses « Paroles » et les nombreux charismes vivent en communion entre eux pour ensuite se déverser sur le plan civil, en filtrant toute la fascination de l’Évangile qui devient vie.
Mai 7, 2012 | Non classifié(e)

Quatre ans après sa naissance, l’Institut universitaire Sophia (Loppiano, Florence – Italie) renouvelle le graphisme et le contenu de son portail.
Avec le récent étoffement de la proposition formative et l’introduction de nouveaux domaines de spécialisation – trois nouveaux cours : Études politiques, Économie et management, Ontologie trinitaire – le site reflète maintenant plus fidèlement les objectifs : fournir à la femme et à l’homme d’aujourd’hui les instruments pour comprendre et contribuer à recomposer la complexité de l’époque moderne.
« Nous avons voulu créer une plateforme qui communique de la façon la plus claire possible ce qu’est et ce que fait Sophia, explique José Luis Bomfim, Brésilien, designer responsable du projet. Les pages se révèlent graphiquement plus épurées, et nous visons à fournir une information plus accessible pour permettre à l’utilisateur une plus grande navigabilité et richesse de contenus, en donnant des instruments supplémentaires pour suivre les principaux événements soutenus par l’Institut. De plus, l’intégration avec les réseaux sociaux, comme Facebook et Twitter, a été optimisée.
Les nouveautés du portail. Parmi les différentes nouveautés, une « Media Gallery » plus riche en vidéos et images qui décrivent au mieux la vie de l’Institut et la page « News et Événements » qui donnera prochainement la possibilité de s’enregistrer en ligne et de recevoir un courriel qui rappelle le rendez-vous le jour précédent. En outre, il sera possible de télécharger le calendrier des événements au moyen de Google Calendar et de ressources similaires.
Un important espace est dédié à l’offre académique, ainsi qu’aux témoignages d’étudiants et anciens étudiants (enrichies par des contenus multimédia), afin de favoriser une plus grande compréhension de la particularité de Sophia au niveau académique et du vécu.
Une page est en outre dédiée à la synergie éditoriale renouvelée avec la maison d’édition Città Nuova. Il est possible de visionner la version numérique de la Revue Sophia, en plus des collections de livres publiés en collaboration avec Città Nuova, qui peuvent être achetés en ligne sur le site de l’éditeur.
Mai 7, 2012 | Non classifié(e)
“ La grandeur de Marie est le reflet de la grandeur de Dieu : image et ressemblance, comme on pouvait s’attendre d’une créature qui voulait être seulement la volonté de Dieu en acte. Une grandeur en parfaite unité avec la simplicité. On ne trouve rien de compliqué en elle : tout est droit et limpide et régulier. Paroles recherchées et gestes étudiés sont inutiles pour s’approcher d’elle. Il suffit de dire sa pensée, et qu’elle dise la sienne, en toute vérité et complètement.
C’est pour cela qu’elle est libre. Déjà libre des innombrables précautions et attentions avec lesquelles l’homme s’approche de son semblable, avec une charge intérieure de peurs et de calculs, de fantasmes et de désirs. Marie aime : elle est libre. Elle aime en Dieu et pour Dieu : c’est pourquoi elle n’a pas peur, elle est libre de la peur. Ne l’épouvantent ni Hérode, ni les gardes du prétoire, ni la foule déchaînée : elle fait la volonté du Père, le reste compte-t-il ? Si Dieu est avec elle, qui sera contre elle ?
Ainsi elle est une créature qui a compris la vie et l’a vécue: elle n’a pas passé les années à cultiver des illusions et attendre les occasions, et à gémir sur les désillusions, s’éveillant chaque matin avec une nouvelle angoisse, pour s’endormir le soir avec une nouvelle défaite. Marie a cueilli de l’existence ce qu’elle peut donner de plus beau : la foi en l’Eternel, la décision de vivre, instant après instant, l’union avec l’Eternel ; et dans cette communion, les personnes et les choses se présentent dans une lumière limpide, et dans l’amour, elles perdent leurs complications spectroscopiques.
Dans son portrait, il n’y a aucun signe de complaisance personnelle, d’amour de soi, d’orgueil ou d’ennui: elle recevait de la part de Dieu, et de Jésus sur terre, et de Joseph l’amour le plus grand et elle le redistribuait autour d’elle. Pour définir sa conduite, il suffirait de dire qu’elle aimait tous, qu’elle aimait chacun, qu’elle aimait toujours : servante de Dieu en personne, des fils de Dieu.
En dehors de Nazareth, bien peu de gens la connaissaient: et à Nazareth, bien peu parlaient d’elle. Sa journée était enveloppée de silence. D’ailleurs, habituellement, on ne parle pas de ceux qui vivent de leur travail, dans la chasteté, dans l’obéissance à leurs devoirs : les journaux débordent d’articles sur les truands et les killers, sur ceux qui violent l’intimité, les règles, la liberté. Dans les chroniques, ce sont les stars et les démagogues, anormaux et criminels,- deux ou trois cents noms répétés- qui ont une place immensément plus grande, et non pas les milliers de mères et de travailleurs, de sœurs et de missionnaires, la foule des humbles qui font vivre la société.
Et Marie fut le prototype de cette vie pleine, réelle: si par la passion de Jésus elle vécut les souffrances les plus atroces, dans la mission de Jésus, à laquelle elle avait lié sa propre existence sur la terre, elle vit les joies les plus sublimes. Son amour pour Dieu et pour les hommes la nourrit d’extases ; pour qui fut proche d’elle sur terre comme pour ceux qui la recherchent au ciel, elle fut source de joie : cause de notre joie. La joie était Dieu en elle : Dieu qui donnait sens et valeur à tout ce qu’elle vivait : aussi à la souffrance.
Et voilà ce qui est beau : en Marie et avec Marie, elle qui met « sur nos routes » Jésus, et donc Dieu Tout-puissant, notre existence peut devenir un avant-goût de paradis : une expérience de béatitude divine qu’il vaut la peine, et même plus, la joie, de vivre. »
Extrait de : Maria modello perfetto, Città Nuova, 20017, pp.214-219
Mai 6, 2012 | Focolare Worldwide
Pain parfumé et sel sont les cadeaux que la Russie offre à qui arrive sur cette terre immense qui s’étend de l’Europe à l’Asie, de l’océan Arctique à l’océan Pacifique. Les blessures de l’histoire soviétique brûlent encore : des souvenirs très vifs du socialisme et de ses tentatives pour effacer, rayer Dieu, et la mémoire du sang versé par les orthodoxes pour rester fidèles à leur foi.
Cependant, derrière ce sombre rideau de fer impénétrable au monde, les visites touristiques de quelques focolarini, le déplacement d’une famille hongroise et les rencontres en Occident avec quelques prêtres ont silencieusement diffusé la spiritualité de Chiara Lubich, dans cette terre.
Aujourd’hui, il y a des communautés animées par cette spiritualité de part et d’autre de l’Oural, en Sibérie, à Tcheliabinsk, Novossibirsk, Omsk, Divnogorsk et Krasnoïarsk.
En parcourant à nouveau les étapes de cette histoire – à partir des premiers contacts dans les années 70 avec des personnes de l’Union soviétique à l’époque, grâce à des focolarini présents en République démocratique allemande – on arrive au moment où toute la communauté du mouvement se rassemble pour la première fois de tout le pays, à l’occasion de la visite de la présidente Maria Voce et du coprésident Giancarlo Faletti à Moscou, en mai 2011. Deux cents personnes sont présentes, venant de Saint-Pétersbourg à Krasnoïarsk, après avoir affronté des voyages de 42 heures pour ceux qui viennent de Tcheliabinsk, qui ont traversé 3500 km de steppes et forêts en train.
« Arrivée en Russie, je me suis retrouvée immergée dans une unité plus profonde avec Dieu – raconte la présidente des Focolari en ces jours-là – et je me suis rappelé une expression, peut-être étudiée en littérature, qui disait : La sainte Russie. Je me suis senti portée par cette vie de sainteté qui se respire dans cette nation, dans l’histoire de son christianisme. J’ai compris que le don pour moi et pour l’humanité que la Russie peut faire est cette sainteté, grâce aussi aux martyrs de toutes les Églises. »

Les histoires des pionniers fascinent encore aujourd’hui : ce sont les détails des rendez-vous secrets, mais aussi les souvenirs des persécutions, racontés par Oleg, un des disciples du prêtre orthodoxe Alexandre Men, tué en 1990.
Men avait créé une petite communauté d’étude de l’Évangile, avec une grande ouverture œcuménique, et ses disciples sont nombreux à s’être rapprochés de l’expérience des Focolari. Ensuite, c’est la surprise de la découverte d’une spiritualité évangélique qui va au-delà de la différence et de la méfiance entre les Églises. Père Vladimir, prêtre orthodoxe de Saint-Pétersbourg, rappelle que ses « préjugés sur le catholicisme ont été effacés par la fascination, l’attrait de la vie spirituelle du focolare, qui ne connaît pas les frontières confessionnelles et incarne le christianisme, l’amour réciproque au quotidien ».
Parmi les pionniers de ce défi, Eduardo Guedes, focolarino portugais, qui a dépensé ici aussi dans ce territoire, forces, enthousiasme, intelligence ; il est mort en janvier 2011, et beaucoup ici présents se souviennent de lui : sans proclamation, avec douceur il a témoigné d’un Dieu qui n’abandonne pas, n’oublie pas, mais sait toujours accueillir, les malheureux et les puissants, et faire grandir dans cette « sainte Russie », le désir d’une sainteté moderne et pour tous.
Et aussi Régine Betz, focolarine allemande, qui a vécu à Moscou de 1990 à 2008, tissant des relations vraies et durables avec de nombreuses personnes.
Après l’effondrement du régime soviétique, on remarque dans la société russe une recherche d’identité. Dans cette démarche, la manière d’agir du Mouvement a toujours été appréciée, en particulier dans la relation avec l’Église orthodoxe russe. Aux manifestations des Focolari participent aussi de temps en temps des représentants officiels du Patriarcat de Moscou. La présence de Giancarlo Faletti, coprésident du Mouvement des Focolari à l’intronisation du patriarche Cyrille 1er en février 2009 a été très importante pour la communauté. Le projet « Ensemble pour l’Europe », auquel ils participent depuis 2004, est suivi avec un grand intérêt par un certain nombre de membres d’associations orthodoxes.
La majorité des membres de la communauté des Focolari à Moscou est orthodoxe. Elle compte de nombreuses familles, dans une société où l’institution familiale est mise à rude épreuve, et beaucoup de jeunes, qui savent s’engager de façon radicale pour l’Évangile.
À l’occasion du troisième anniversaire du départ de Chiara Lubich, le 18 avril 2008, à la basilique Sainte-Marie-Majeure, à Rome, l’une de ces jeunes, Nina Vyazovetskaya, s’est exprimée ainsi : « Je viens de Moscou, j’appartiens à l’Église orthodoxe russe. Je suis médecin et j’ai travaillé pendant deux ans comme interne à l’hôpital de Moscou. J’ai grandi dans une famille non croyante, comme la plupart des gens en Russie. En 1990, on m’a baptisée un peu « par hasard », parce que, avec l’effondrement du communisme, il y avait une période de grands changements et tout le monde cherchait quelque chose de nouveau. Mais, après ce jour là, je ne suis jamais allée à l’église. La rencontre avec le Mouvement des Focolari a marqué un tournant : J’ai rencontré Dieu et ma vie a changée. Pour le connaître, je me suis adressée aux focolarines, qui sont catholiques, et elles m’ont amenée vers mon Église orthodoxe. Ainsi, j’ai commencé à découvrir la beauté et la richesse de l’Église, le fait d’être chrétienne, de vivre pour Dieu. Et maintenant, j’ai pris la décision de suivre Dieu, derrière Chiara, dans le focolare ».
Focolare Worldwide – Russie
Mai 5, 2012 | Focolare Worldwide
Le premier congrès international en Afrique pour les fillettes membres des Focolari s’est déroulé au Kenya, dans la « cité-pilote Piero » (Nairobi), durant les jours de Pâques, et a rassemblé les gen 4 provenant du Rwanda, Ouganda, Tanzanie et Kenya.
Comment a-t-il été possible de réunir des fillettes de pays qui, jusqu’il y a peu, étaient en guerre entre eux ? Comment vaincre les distances avec le manque de communication ? Comment trouver les moyens économiques pour couvrir les dépenses ?
Seule une grande motivation pouvait surmonter toute difficulté : la découverte de l’Évangile par ces fillettes et leur désir de se retrouver ensemble pour partager les expériences faites en le mettant en pratique et la joie qu’il produit.
« L’Évangile, le plus beau des livres » a été choisi comme slogan du congrès, parce qu’il est le fruit d’une expérience déjà faite avant de venir. En effet, les gen 4 sont habituées à vivre « l’art d’aimer », c’est-à-dire toutes les phrases de l’Écriture qui soulignent l’amour : aime ton prochain comme toi-même, aimez-vous les uns les autres, aime ton ennemi…
De nombreuses gen 4 ont écrit de petites lettres qu’elles ont voulu adresser à Jésus : « C’était un grand succès ! » ; « Je suis très contente de participer à ce congrès. Jésus, aide-moi à comprendre ce que tu attends de moi » ; « Cher Jésus, merci pour tout ce que tu as fait pour moi. Je te donne tous mes actes d’amour. Je veux être comme toi, aide-moi à faire les choses comme toi » ; « Cher Jésus, j’ai compris que nous devons aimer les autres comme nous-mêmes, que nous devons partager ce que nous avons avec ceux qui n’ont pas » ; « J’ai aidé ma sœur à ranger ses vêtements. Et j’ai été aidée par mon amie kenyane à ranger mes vêtements. Je t’en remercie » ; « Merci de nous avoir donné la vie. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne… ». Et on pourrait continuer indéfiniment.
La Semaine sainte, vécue aussi intensément dans l’amour réciproque, a été une vraie rencontre avec Jésus : du Vendredi saint vécu avec l’attitude de consoler qui souffre, qui est pauvre, marginal… jusqu’au jour de Pâques, où nous avons organisé une grande fête. En présence des habitants de la cité-pilote Piero et de quelques parents de Nairobi, dans un climat incandescent de joie, les gen 4 ont exprimé, par des danses et des chants, l’immense joie procurée par la présence du Ressuscité au milieu d’elles.
Maria Voce, présidente des Focolari, leur avait écrit, entre autres : « Ce seront certainement de magnifiques jours durant lesquels vous pourrez mieux connaître Jésus et les moments importants de Sa vie. Ouvrez vos cœurs à Jésus, gen 4, et dites-Lui : “Je t’aime, Jésus. Merci pour tout ce que tu fais pour moi et pour chacun. Apprends-moi à aimer toujours plus comme Tu le fais.” Il vous aidera sûrement et vous rentrerez chez vous heureuses et prêtes à amener partout Son amour et Sa joie ». Et c’est ce qu’il s’est passé.
Mai 4, 2012 | Focolare Worldwide

« Il y a environ quatre ans, lorsque la Sclérose latérale amyotrophique (SLA) a été diagnostiquée à Fernando, un frisson a parcouru tout mon corps, raconte Maria. J’étais effarée et emplie de peur. Lui, pressentant mon état d’âme, m’a chuchoté : “Je suis prêt. Tu verras, Dieu nous donnera la grâce pour ce moment précieux”. Je me suis sentie renaître : moi aussi je veux adhérer au dessein d’amour que Dieu a préparé pour nous. Ainsi, nous commençons cette aventure.
Quelque temps après, Fernando est hospitalisé en Unité de Soins intensifs pour une crise respiratoire, mais notre façon d’affronter la maladie sereinement et l’attitude d’amour qu’il avait envers les médecins et infirmiers ont fait que l’approche rigidement professionnelle devienne familiale et affectueuse.
Toute la famille du Mouvement des Focolari et les personnes rencontrées durant toute notre vie sont à nos côtés. Autour de nous, une authentique compétition d’amour se développe : je n’ai jamais pris les transports publics, un tournus est organisé pour m’accompagner à l’hôpital et pour régler les nombreux papiers nécessaires pour mettre en place les soins à domicile.
Lorsque Fernando est rentré à la maison, j’ai affronté les difficultés de la vie quotidienne pour l’assister jour et nuit, et j’ai appris à utiliser les instruments nécessaires pour garantir sa vie. La nuit, mes oreilles sont toujours vigilantes et mon sommeil, souvent interrompu. Mais, si quelques fois je suis un peu tendue, le regard amoureux de Fernando me soutient toujours.
Durant ces quatre ans, j’ai expérimenté continuellement que Dieu est Père et est présent chaque jour, de la plus inattendue des manières, surtout à travers les frères. Un matin, le docteur venu pour les soins à domicile me trouve au lit, parce que je me sentais mal. Alors, après avoir accompli son travail, elle prépare la soupe, remplit le lave-linge et donne à manger à Fernando.
De petites actions similaires se produisent chaque jour. Un dimanche, la réserve de gants nécessaires pour les services d’assistance était épuisée et, à ce moment-là, arrive la voisine qui, sans rien savoir, m’apporte une boîte de cent gants. Les petites formalités de tous les jours trouvent aussi une solution, parce que quelqu’un sonne à la porte et dit : “Tu as des factures à payer ?”.
Fernando n’est pas un malade difficile : avec ses 87 ans, la joie et la bonne humeur envers tous prédominent en lui. Il se tient informé et continue à suivre plus particulièrement la politique et surtout l’école du Mouvement politique pour l’unité. Il a été maire de Ghilarza (Oristano) pour trois mandats et directeur du CED (Centre de traitement des données, Région Sardaigne). Il a spécialement dans son cœur les jeunes, auxquels il suggère de s’engager en politique et recommande : “Il est nécessaire de faire la purification de la pensée”.
Pendant ce temps, la maladie évolue et empêche les actions les plus simples et élémentaires, mais il vit cette réalité dans une dimension “céleste”, en cherchant à faire la volonté de Dieu avec simplicité, comme lorsqu’il allait bien. Sa foi soutient nous tous qui l’entourons. Si quelqu’un vient lui rendre visite et le plaint, il me confie ensuite : “Eux parlent de mort, moi je sens la vie qui déborde !” et il n’hésite pas à communiquer à des croyants et non-croyants son expérience et philosophie de vie : “Je me remets complètement à Dieu, comme Jésus. Lorsque j’ai peur, je ne crains pas. La peur détruit la vie”. »
Mai 2, 2012 | Focolare Worldwide
Une initiative avant-gardiste en Amérique latine. Elle prend le nom de “Projet Innocence” et est soutenue par la Faculté de Droit de l’Université Manuela Beltrán de Bogotá. Le projet vise à rouvrir, gratuitement, des affaires de personnes condamnées injustement, mais privées des ressources économiques nécessaires pour payer leur défense.
L’initiative naît en 2007. « En général, les affaires que nous affrontons le plus fréquemment – explique Juan Carlos Cárdenas C., directeur du “Projet Innocence” – sont celles qui concernent une négligence ou une erreur dans l’identification des auteurs des infractions. Ce sont des affaires dans lesquelles les fonctionnaires judiciaires omettent de faire correctement leurs devoirs et, en raison d’actes de négligence, formation insuffisante, faute de preuves ou faux témoignages, mais aussi corruption, de mauvaises décisions sont prises, qui condamnent injustement une personne. »
Le “Projet Innocence” est composé d’une équipe interdisciplinaire de travail, dont font partie des avocats, des psychologues, des détectives et, naturellement, des étudiants de tous ces domaines d’étude.
Divisés en groupes de travail, les représentants du Projet Innocence visitent les Centres pénitentiaires de Bogotá (pour hommes et femmes) deux fois par semaine. Dans ces Centres, les détenu(e)s s’inscrivent sur une liste d’attente pour être reçu(e)s. Les déclarations d’innocence de la part de parents ou amis affluent, ainsi que les demandes d’aide par courrier électronique à travers la page web .
Un avocat professionnel, un surveillant et, en général, des étudiants en droit et en psychologie participent à l’entretien : « On ne perd jamais de vue – souligne le directeur du Projet – le fait qu’il pourrait s’agir de l’unique opportunité qu’a cette personne d’être écoutée ».
« Normalement – explique l’avocat Cárdenas – les détenus affirment que, lors du procès et du jugement, il y a eu des erreurs. Pour cette raison, il est important d’avoir une formation professionnelle sérieuse et profonde. On part du respect et de la conviction que tous les jugements rendus par les juges sont fondés sur le principe de légalité et de rectitude. Il est donc encore plus difficile de démontrer à l’administration de la justice qu’elle s’est trompée, après qu’un jugement a été rendu en dernière instance. Par principe, notre travail ne consiste pas à chercher à identifier le fonctionnaire qui s’est trompé, mais plutôt à démontrer où et quelle a été l’erreur commise à l’interne de ce procès qui a amené à la condamnation d’un innocent. »
Au “Projet Innocence” parviennent des affaires comme des enlèvements, homicides, crimes sexuels, extorsions, blanchiment d’argent, mais derrière lesquelles il y a des personnes injustement accusées et privées de liberté. Comme l’affaire de Manuel Mena, condamné à 17 ans de prison pour un homicide qu’il n’a pas commis. Après trois ans et demi en prison et un travail rigoureux accompli par l’équipe de l’Université, pour analyser preuves et faits, la Cour constitutionnelle a annulé le jugement de condamnation, en ordonnant la libération immédiate.
« Les détenus – conclut le professeur – sont parmi les plus nécessiteux de la population ; ils ont besoin d’aide et de solidarité. Mais ceux qui vivent un procès de réhabilitation ont aussi besoin d’un soutien amical, d’un conseil, d’une écoute. Le monde de la justice doit aussi être renouvelé par l’Évangile et par la vérité, et cette initiative, pour nous qui sommes engagés, représente un petit grain de ce renouveau. »
(Témoignage raconté lors du Symposium international sur la fraternité le 4 avril 2012, à l’Université Manuela Beltrán, avec la présence de Giancarlo Faletti, coprésident du Mouvement des Focolari.)
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Juan Carlos Cárdenas C., directeur du “Projet Innocence”, enseigne le Droit à l’Université Manuela Beltrán de Bogotá (Colombie). Il est engagé dans le Mouvement des Focolari depuis que, dans sa jeunesse, il a fait sienne la spiritualité de Chiara Lubich.
Pour lire d’autres expériences sur ce domaine, visitez : Comunione e diritto
Avr 30, 2012 | Non classifié(e), Parole di vie
« C’est un feu que je suis venu apporter sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! »
Jésus nous donne l’Esprit. Mais comment l’Esprit Saint agit-il ? En répandant l’amour en nos cœurs. Cet amour qu’il nous faut maintenir allumé en nous, selon son désir.
Quelle est la nature de cet amour ?
C’est l’amour évangélique qui n’est ni terrestre, ni limité, mais universel comme celui du Père du ciel qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et tomber la pluie sur les justes et les injustes »[3], y compris sur les ennemis.
Cet amour n’attend rien des autres. Il prend toujours l’initiative, il aime en premier.
Cet amour ‘se fait un’ avec chaque personne. Il souffre et se réjouit avec elle, se préoccupe ou espère avec elle et il le fait en agissant concrètement si c’est nécessaire. C’est un amour qui n’est pas seulement un sentiment et qui ne se contente pas de mots.
Cet amour nous fait aimer le Christ en chaque frère et sœur rencontrés, nous rappelant qu’il a dit : « C’est à moi que vous l’avez fait. »[4]
Il tend à la réciprocité, à réaliser avec les autres l’amour réciproque.
Expression visible, concrète de notre vie évangélique, cet amour accrédite, donne toute sa portée à la parole qu’ensuite nous pourrons et devrons annoncer pour évangéliser.
« C’est un feu que je suis venu apporter sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! »
L’amour est comme un feu, l’important, c’est qu’il reste allumé. Pour cela, il lui faut toujours quelque chose à brûler. Avant tout, notre moi égoïste, et cela se réalise car en aimant, nous sommes complètement projetés en dehors de nous-même, soit vers Dieu, en accomplissant sa volonté, ou vers le prochain, lorsque nous l’aidons.
Un feu qui brûle, même petit, peut devenir un grand incendie s’il est alimenté. C’est l’incendie d’amour, de paix, de fraternité universelle que Jésus a apporté sur la terre.
Chiara LUBICH
* Parole de Vie publiée en août 2001
Avr 30, 2012 | Focolare Worldwide
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Foto – Flickr
À une époque marquée par des crises globalisées de tous genres qui font trembler économies, styles de vie et certitudes acquises concernant le présent et le futur, les Jeunes pour un Monde Uni des Focolari (JPMU) réunissent ceux qui désirent être les protagonistes d’un vrai changement et construire des ponts de fraternité dans nos sociétés.
Et ils se donnent un an pour travailler, entrecoupé d’étapes dont le moment central sera le genfest de Budapest, du 31 août au 2 septembre 2012. La manifestation mondiale accueillera des jeunes de plus de 150 pays, tous mus par la même idée, qui est aussi une expérience de vie et une action sociale : la fraternité universelle.
La 42e édition de la Rencontre de Loppiano sera une étape fondamentale. « Cette année, le 1er mai veut s’orienter vers le Genfest » – déclare Jacopo Casprini, du secrétariat Jeunes pour un Monde Uni et de la commission de travail à Loppiano – « et le moment central de la journée sera justement la vidéoconférence mondiale, durant laquelle sera officiellement ouverte l’année du Genfest. » Durant la Rencontre s’ouvrira également la Semaine Monde Uni, rendez-vous annuel des JPMU. La vidéoconférence mondiale en streaming live à 12h (GMT +1) permettra à des milliers de jeunes, de la Syrie au Japon, à Nairobi et Sidney, d’échanger des témoignages et des projets avec les 2000 jeunes présents à Loppiano, en vue du rendez-vous à Budapest. La vidéoconférence avec les jeunes de la Syrie est très attendue, ainsi que l’annonce du Projet Monde Uni : réseau mondial de jeunes pour donner vie à un Observatoire permanent qui « mesure », en degrés, le développement d’expériences de fraternité, en demandant aux Institutions internationales un engagement précis dans cette direction.
« Que dirais-je aux jeunes qui viendront à Loppiano et à ceux qui suivront l’événement à travers les réseaux sociaux du Genfest ? – continue Jacopo – « Que la préparation voit participer tous les jeunes présents dans la cité-pilote et dans les environs, le climat que l’on respire est un climat de joie, sérénité et volonté de rendre cette journée un moment de témoignage véritable. À tous les jeunes, je dirais seulement une chose : il vaut vraiment la peine de vivre pour un monde uni ! »
Et Rafael, jeune brésilien qui fait partie de l’organisation du Genfest, explique encore : « Dans le monde, un témoignage de paix, d’unité et de fraternité universelle est nécessaire : nous ne pouvons pas nous dérober. Le slogan du Genfest est “Let’s bridge” et représente pleinement notre engagement de construire des ponts entre hommes, entre cultures, entre peuples, dans les réalités les plus diverses ».
Le programme du 1er mai se poursuivra l’après-midi avec des ateliers thématiques conduits par des experts et des professionnels : choix de vie, famille aujourd’hui, ville et cohabitation multiculturelle, engagement politique et citoyenneté seront les thèmes traités. À relever les deux ateliers artistiques de musique et de danse avec le Groupe international Gen Rosso.
Pour en savoir plus et pour suivre la retransmission mondiale en direct (active dès 11h GMT+1) :
www.genfest.org (en cliquant sur ‘LIVE’ dans la barre du menu principal)
www.loppiano.it
live.focolare.org
LIVE STREAMING EVENT
Avr 29, 2012 | Focolare Worldwide
Aujourd’hui, après sa réunification en 1990, l’Allemagne, avec plus de 81 millions d’habitants, est le pays le plus peuplé de l’Union Européenne et en constitue un des pays fondateurs. Par rapport au produit national brut, l’économie allemande est considérée parmi une des plus importantes du monde. Par ailleurs, elle a développé, après la seconde guerre mondiale, une solide démocratie parlementaire.
Le passé dramatique de la dictature nazie, autant que la division du pays est-ouest pendant 40 ans, ont marqué fortement le pleuple allemand. Etant un des pays de la Réforme, avec une forte présence d’Eglises protestantes, aux cotés de l’Eglise catholique et des Eglises orthodoxes, il a en plus souffert de la division des Eglises. En même temps, il découvre les richesses inhérentes à ces différentes églises et donne un témoignage plus incisif de la vie chrétienne dans la societé.
Ils sont plus de 30.000 ceux qui se disent amis du Mouvement des focolari en Allemagne. Parmi eux, environ 5000 – adultes, jeunes et enfants – sont engagés et participent régulièrement à des groupes de familles, de jeunes ou des groupes d’intérêts et arguments spécifiques. Les premiers contacts avec l’Allemagne remontent déjà à 1955. Peu de temps après, l’évêque catholique de Meißen, Mgr Otto Spülbeck et le cardinal Alfred Bengsch de Berlin, demandent à la fondatrice des Focolari, Chiara Lubich, d’envoyer des focolarini également en Allemagne de l’Est. Le manque de médecins en DDR facilitait l’entrée d’étrangers avec des formations médicales. C’est ainsi que huit focolarini médecins, allemands et italiens, arrivent à Berlin et Lipsia. Avec eux, il y avait aussi Natalia Dallapiccola, une focolarine proche de Chiara Lubich depuis les débuts des Focolari à Trente. De là, la spiritualité du Mouvement des focolari se répand dans les autres pays du bloc de l’Est, surtout en Pologne, en Tchéchoslovaquie et en Hongrie.
Dans le pays de la Réforme, le dialogue œcuménique est d’une importance capitale aussi pour le Mouvement des focolari.
Une des caractéristiques des Focolari en Allemagne depuis le début, sont les rencontres avec des chrétiens évangéliques (les fraternités, la communauté des soeurs évangéliques de Marie à Darmstadt). Durant les années 60 ont lieu de nombreuses rencontres avec des personalités et membres de différentes Eglises. Depuis, et jusqu’à aujourd’hui, des chrétiens de ces Eglises ont trouvé leur place dans les différents groupes du Mouvement des focolari. Ils y puisent l’inspiration pour leur vie, et la motivation pour promouvoir et approfondire l’unité parmi les chrétiens.
A partir de ces rapports personnels parmi des chrétiens de différentes Eglises se sont développées des initiatives communes et d’intenses parcours communautaires. Parmi eux, le Centre de Vie Œcuménique de Ottmaring, près d’Augsburg. Ses fondateurs et promoteurs sont membres de la Fraternité de vie commune et du Mouvement des focolari. Ottmaring devient ainsi une des « cités-pilotes » des Focolari, avec une forte empreinte œcuménique. Construite avec la bénédiction des respectives autorités ecclésiastiques, environ 120 personnes y vivent de manière stable et y sont engagées et reliées de différentes façons.
Durant les mois d’été, des jeunes, européens, participent pour une période déterminée à la vie de la cité-pilote. C’est en 1999, à partir de l’expérience œcuménique, qu’a débuté à Ottmaring l’initiative « Ensemble pour l’Europe », regroupant plus de 300 mouvements et communautés de chrétiens, évangéliques, catholiques, orthodoxes, anglicans et d’églises libres.
En Allemagne, se trouvent d’autres centres de rencontres du Mouvement des Focolari à Solingen et à Zwochau.
Là où les membres du Mouvement des focolari s’engagent encore est dans le dialogue avec des fidèles d’autres religions et avec des personnes sans convictions religieuses. La réalisation de ce dialogue se fait grâce aux efforts en commun pour la paix, la justice et dans les initiatives sociales.
Dans l’histoire des Focolari d’autres personnes – aux cotés de Chiara Lubich – ont apporté un contribution importante au développement du Mouvement. Une de ces figures est l’évêque allemand d’Aix-la-Chapelle, Klaus Hemmerle (1929-1994).
Il donne l’impulsion décisive au développement d’une théologie née du charisme de Chiara Lubich et prend régulièrement part aux rencontres du centre d’études interdisciplinaires dénommé “Ecole Abba”. Il contribue de plus à la naissance d’un parcours spirituel oecuménique avec des évêques, de différentes nationalités et Eglises, qui s’inspirent de la spiritualité de l’unité.
A l’occasion du dixième anniversaire de la mort de Klaus Hemmerle, le Mouvement des focolari en Allemagne a institué un prix attribué, tous les deux ans, à des personnes qui se sont distinguées comme « bâtisseurs de ponts » dans l’esprit de l’évêque d’Aix-la-Chapelle et qui se sont par conséquent engagées dans le dialogue entre les Eglises, les religions et les différentes convictions (parmi les primés, nommons le Patriarche Bartolomé I).
Avr 27, 2012 | Focolare Worldwide
Alberto et Carlo sont deux jeunes de Gênes (Italie) pour lesquels la cause de béatification – originale parce que conjointe – a été ouverte en 2008. L’amitié entre eux et l’amitié avec les autres a été l’une des caractéristiques marquantes de leur vie : dans ce sentiment humain précisément, vécu chrétiennement, l’Église a vu un élément de sainteté, surtout en raison de la volonté de s’aider réciproquement pour porter à tous l’idéal évangélique du monde uni, de la fraternité universelle. Le visionnage et le téléchargement du documentaire en italien « Insieme possiamo » (Ensemble c’est possible), réalisé par Mario Ponta, sont disponibles gratuitement sur le nouveau site qui leur est consacré : un groupe de jeunes d’aujourd’hui, sur les traces d’Alberto et Carlo, suivant leur parcours, rencontrant leurs amis d’alors, découvre l’authenticité d’une expérience qu’il est possible de vivre aussi aujourd’hui. La version sous-titrée en différentes langues est en phase d’élaboration. Le Comité Alberto Michelotti et Carlo Grisolia vous invite à visiter le site et à laisser vos impressions : www.albertoecarlo.it
Avr 24, 2012 | Focolare Worldwide
« Ciao Chiara ! Quelle joie de vivre avec toi cet après-midi.
Te rappelles-tu la phrase que je t’ai écrite ce 16 décembre, quelques heures avant ce fameux accident de mobylette – j’avais 18 ans – accident qui m’a mené proche de la mort ? : « Je n’aurais jamais imaginé qu’être profondément touché par l’amour de Dieu puisse être aussi beau… ».
Là, se révélait – en réalité s’accomplissait – le mystère de ma vie. Ces paroles étaient denses de stupeur, pour la joie de la paix retrouvée uniquement par la Grâce de l’amour de Dieu pour moi. C’est cette stupeur qui, au cours de toutes ces années, a nourri ma créativité, mon expressivité, ma socialité et ma toute nouvelle matérialité et corporéité… en un développement inattendu !
Un matin, alors que je me coiffais devant un miroir, le cœur plein de joie, je me suis demandé ce qui était le plus vrai : que les trois quarts de mon corps ne bougeaient plus ou que mes bras fassent encore acte de donation ? Les deux choses étaient vraies et avaient la même valeur. Il y avait donc en moi l’unité et avec elle la perception de ma pleine intégrité psychophysique. Et, bien que vivant dans ma chair toutes les limites relatives à ma condition, la fracture de mon identité n’avait pas eu lieu. J’étais ‘Un’ [unifié] en moi ! Ce jour-là, je me suis dit : « Chacune des fibres de tous mes muscles encore innervés doit servir à aimer ».
Plus tard, stupéfait et ébahi par le fait que ma joie soit stable en moi malgré les innombrables difficultés, je compris Jésus dans Son cri : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? », cette grande attraction expérimentée quelques années avant l’accident en rencontrant l’Idéal de l’unité. Il me semblait que c’est Jésus qui avait porté en moi l’« évidence » de la complexité et que, justement en vertu de cette dynamique, il est possible de mettre dans une relation positive et constructive – en un jeu d’amour – limites et ressources.
La condition de personne handicapée est illuminée par une vision toute nouvelle de sagesse, si bien que cette situation, retenue par beaucoup uniquement souffrance, drame, tragédie qui ne suscite que piétisme, assistanat et larmes agaçantes, devient non seulement vivable et piédestal pour la sainteté, mais aussi une « véritable occasion » de transformation de ce ‘social’ qui peut être considéré à partir de la nouvelle perspective culturelle qu’est le handicap de l’homme, que tout handicap soit toujours une occasion d’accueillir Jésus dans son Cri.
Le « Handicap » – dit la doctrine scientifique – représente la socialisation des problèmes, des besoins. Connu et accueilli, il ne peut qu’être aimé par la société, en modifiant les structures, les transformant, les changeant de façon radicale, afin que le social soit le lieu de l’accueil de Jésus présent en chaque homme ; d’où la nécessité qu’urbanisme et architecture – sciences mères – reportent Jésus dans « Sa ville », le seul lieu des relations.
Le « Handicap », qui naît toujours comme un malaise social, dans le rapport néfaste entre le handicap de l’homme et la société du refus, du « non-amour », n’existe plus puisque l’infirmité est aimée par qui en est porteur et le handicap qui en dérive est aimé et accueilli par la société non seulement renouvelée, mais devenue tissu d’accueil de la souffrance de l’Homme-Jésus.
Ainsi, la souffrance de l’infirmité, aimée par qui en est porteur et aimée par la société, est vainqueur du handicap, permettant que la souffrance devienne, dans cette relation réciproque, un joug suave et léger, mais aussi source de lumière et étincelle de transformation sociale véritable.
Tu sais, Chiara, durant ces 42 ans, dans chaque souffrance, je n’ai jamais trouvé de croix vide, mais j’ai toujours trouvé un homme de chair sur la croix. Mon Jésus, ton Jésus… Le révolutionnaire de Dieu. Au revoir, Chiara ! »
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Beppe Porqueddu est Technologue en rééducation, enseignant pour la formation et le perfectionnement de médecins, personnel de la rééducation, architectes et techniciens de projets, ainsi que de personnes avec un handicap.
Avr 23, 2012 | Focolare Worldwide
Avr 22, 2012 | Focolare Worldwide
Le Paraguay, anciennement appelé ‘’province géante des Indes’’, naît de la rencontre pas toujours facile des ‘’conquistadores’’ espagnols et les Guarani natifs. Donc, un pays bilingue. Avec une superficie de 406.752 km2, il est divisé en deux régions : la région Orientale, désertique, et la région Occidentale, riche d’une végétation subtropicale. Sa population est de 6 millions d’habitants. Il ne possède aucune côte maritime, mais il est arrosé par deux grands fleuves : le Panama et le Paraguay. Dans son sous-sol, l’acquifero guarani, la plus grande réserve d’eau douce de la planète. La capitale, Asuncion, avec 600.000 habitants, est une ville cosmopolite encore à taille humaine.
Au début du XVIème siècle, le Paraguay constitue le principal carrefour vers les autres régions du continent. Asuncion est appelé ‘’Mères des villes’’ puisque les caravanes espagnoles partent de là pour fonder de nouvelles villes.
Dans la seconde moitié du XVIème siècle, arrivent les franciscains, qui fondent des centres habités à l’intérieur du Pays. Leur influence est très grande. Un chapitre très important de l’histoire du Paraguay est la présence de la Compagnie de Jésus (1609-1768), avec les marques des missions jésuitiques ou ‘’Reducciones’’, (Réductions), villes organisées sur la base des principes de la réciprocité et de la redistribution. De ce moment historique restent les ruines de Trinidad, de Jésus, San Ignacio Guazu et autres, aujourd’hui déclarées patrimoine de l’Humanité. L’art et la musique ont durant cette période un grand développement et laissent comme exemple le barocco guarani. En 1811 le Paraguay devient une nation indépendante de l’Espagne.
L’histoire paraguayenne est une alternance continuelle de grands moments tragiques, mais aussi de grands héroïsmes. Le résultat : un peuple simple, qui se réjouit chaque jour des petits actes quotidiens, spécialement fruit de la foi semée un jour dans le plus profond de son cœur.
Le Mouvement des Focolari se présente comme une grande famille formée de communautés éparpillées sur tout le territoire national, bien intégrées dans la vie civile, religieuse et dans la culture du pays. La joie, la profonde religiosité, l’accueil typique des paraguayens ont facilité la diffusion de la spiritualité des Focolari.
L’idéal de l’unité est arrivé au Paraguay en 1964, par deux prêtres qui ont été en contact avec les Focolari alors qu’ils étudiaient à Rome. En rentrant dans leur patrie, ils diffusent cette nouvelle spiritualité spécialement parmi les membres de leurs paroisses respectives. Les premiers adhérents du Mouvement participent à une ‘’Mariapolis’’ sur les montagnes de Cordoba (Argentine), à environ 1200 km. Ils reviennent avec le cœur ‘’incendié’’ par ce qu’ils ont expérimenté durant ces jours. Ils font comme Chiara Lubich et ses premières compagnes : ils choisissent Dieu comme unique idéal de leur vie.
Ils se réunissent avec régularité pour lire la Parole de Vie et pour se communiquer les expériences, fruits de la Parole vécue et ainsi s’aider réciproquement. En novembre 1964 arrive la première focolarine, Ada Ungaro (Fiore), et ensuite Anna Sorlini, pour visiter la communauté naissante. L’année suivante un beau groupe s’est déjà constitué. Daniel Galenao sera le premier focolarino marié du Paraguay, et le principal animateur de la communauté jusqu’à ce que s’ouvrent les centres focolari.
En 1967 s’organise la première Mariapolis du Paraguay, avec trois cents personnes, à laquelle participent Lia Brunet et Vittorio Sabbione, deux des premiers compagnons et compagnes de Chiara.
De la vie de l’amour réciproque surgit spontanément le désir d’aider les plus pauvres. Naissent ainsi les premières initiatives en leur faveur, qui ensuite s’étendent dans d’autres villes. Les jeunes aussi se sentent attirés par cet idéal radical. En 1970 quarante jeunes participent aux ‘’vacances Gen’’ en Argentine. Deux ans plus tard d’autres jeunes les rejoignent. La consigne de Chiara aux gen ‘’mourir pour son peuple’’ les poussent à mettre en commun leurs biens matériels et spirituels ‘’afin qu’aucun ne manque du nécessaire’’. En juin 1981 s’ouvre le focolare féminin à Asuncion et en février de 1988 arrivent aussi les focolarini. Naissent alors les différentes vocation qui constituent les piliers du Mouvement : focolarine et focolarini, consacrés et mariés, volontaires masculins et féminins, prêtres et séminaristes, religieux et religieuses, jeunes et adolescents, adhérents et sympathisants.
A cause des fortes inondations, en 1983 les membres du Mouvement prennent contact avec les habitants d’un des quartiers les plus inondés et pauvres d’Asuncion. Animés par les valeurs de la fraternité et de la solidarité ils acquièrent un terrain à Capiata (24 km. d’Asuncion) où une vingtaine de familles se transfèrent, améliorant notablement leur qualité de vie. Actuellement ces familles sont au nombre de 70 et ‘’San Miguel de Capiata’’ se présente comme un village serein, avec des activités éducatives, sanitaires, économiques et récréatives.
En 2003 est inauguré le Centre Mariapolis ‘’Marie, Mère de l’Humanité ‘’ tant attendu (18 km. de la capitale), pour la formation des membres du Mouvement, mais ouvert à tous.
Dans le domaine politique se développe le Mouvement politique pour l’unité (MppU) ; dans le domaine économique, le projet de l’Economie de Communion se répand. L’Idéal de l’unité pénètre aussi dans le domaine de la Santé, de l’Education, de l’Art, des moyens de Communications, etc.
Aujourd’hui, ils sont environ 9.000 entre les membres, les adhérents et les sympathisants qui vivent la spiritualité de l’unité, appartenant à toutes les classes sociales.
Avr 22, 2012 | Focolare Worldwide
Tout commence en 1983, en réponse à une demande de l’Église locale. Quelques personnes du Mouvement des Focolari commencent à se rendre dans le « Barrio Republicano », quartier périphérique d’Asunción où se dresse une immense décharge. L’humidité constante et les ordures déversées chaque jour sont la cause de maladies qui touchent surtout les enfants. Les familles vivent sur les rives de la rivière Paraguay dans des baraques en carton, bâches en plastique et vieilles tôles. Les fréquentes inondations emportent souvent tout le quartier, obligeant les personnes à se déplacer continuellement.
« Face à une situation aussi grave, nous ne pouvions pas rester inactifs » – raconte quelqu’un qui a vécu personnellement cette expérience. « Nous nous sommes donc mis au travail pour trouver une solution qui résolve en même temps le problème des maladies et celui des habitations, en cherchant un lieu où les familles les plus à risque puissent déménager. » Les petites économies sont mises en commun et, avec d’autres aides, on réussit à acquérir un terrain à Capiatá, à 24 km d’Asunción. On trace les rues, on commence à construire le premier lot de maisons, on creuse un puits, on installe un réservoir pour l’eau potable et, enfin, on amène l’électricité.
Entre 1992 et 1993, les 20 premières familles y emménagent ; c’est la naissance officielle du quartier « San Miguel ». Entre-temps, l’Association UNIPAR (Unité et Participation) est constituée, une association sans but lucratif qui coordonne les différentes actions sociales. Actuellement, les familles qui ont déménagé sont au nombre de 70, soit environ 300 habitants. Pour faire face aux besoins sanitaires, la « Clinique San Miguel » est créée, un dispensaire qui pourvoit au soin des infections les plus répandues, à diffuser des pratiques nutritionnelles correctes, à réaliser des campagnes de vaccination et prophylaxie, à offrir des consultations obstétricale et pédiatrique, ainsi qu’une assistance dentaire.
Une école maternelle est mise sur pied en 2002, suivie par une école primaire en 2004. Reconnue par le gouvernement, l’école a comme objectif l’éducation à la paix, à la fraternité et à la solidarité. Le Ministère de l’Éducation la considère comme une école « modèle », au point d’y envoyer les enseignants publics de la région pour compléter leur formation professionnelle.
Pour donner une continuité aux actions entreprises et garantir la subsistance et l’instruction des enfants, naît le projet « Santé – Éducation – Alimentation », auquel contribue AFN – Association Action pour Familles Nouvelles avec l’adoption à distance.
Mais il existe beaucoup d’autres activités en faveur des habitants de San Miguel et des quartiers voisins : une bibliothèque ouverte à tous, une librairie et papeterie qui permet aux familles d’acheter directement à des prix avantageux, des cours d’alphabétisation pour adultes, des consultations professionnelles variées (assistance juridique, protection contre des cas d’abus sur mineurs, aide psychopédagogique, campagnes ophtalmiques et distribution de lunettes, etc.). Il s’agit d’une action incisive et coordonnée avec les habitants mêmes, les autorités locales, les organismes et les institutions nationales.
Un aspect fondamental, présent depuis les origines de San Miguel, est de veiller à favoriser de petites activités productives pour donner une autonomie économique aux familles. Au fil des ans, l’AMU – Association Action pour un Monde uni a contribué à la naissance de ces activités et est toujours engagée au Paraguay dans le soutien de micro-entreprises. Ce sont des projets qui ont de solides bases et de bonnes perspectives pour les grandes capacités qui caractérisent le peuple paraguayen. Il suffit de penser que, précisément au Paraguay, il y a l’entreprise d’Économie de Communion, Todo Brillo, avec le plus grand nombre d’employés au monde : plus de 600 !
Qui souhaite participer aux interventions pour le développement de micro-entreprises, réalisées par l’AMU au Paraguay et dans d’autres pays de l’Amérique latine, peut verser sa contribution sur le compte bancaire courant suivant, au nom d’« Association Action pour un Monde uni » : Banca Popolare Etica, filiale de Rome. IBAN : IT16G0501803200000000120434 Code SWIFT/BIC : CCRTIT2184D Mention : « Développement d’activités productives en Amérique latine ».
Avr 20, 2012 | Focolare Worldwide
Samedi 24 mars, un concert organisé en collaboration avec la Kadhampa Buddhist Society a eu lieu à Melbourne, dans un centre du Mouvement des Focolari.
Une centaine de personnes y ont assisté, permettant une recette de 840 dollars destinée au projet AMU sur la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie : un programme scolaire et alimentaire pour les enfants des réfugiés birmans.
Une famille soudanaise présente au concert, également arrivée en Australie comme réfugiée, a exprimé sa joie de participer à la récolte de fonds et pouvoir ainsi aider d’autres réfugiés.
Le concert s’est réalisé en concomitance avec le « Jour de l’Harmonie » (Harmony Day), une initiative du gouvernement australien pour célébrer la richesse des différentes cultures présentes en Australie et partager ce que les Australiens ont en commun. Avec le groupe de la Kadhampa Buddhist Society, des amis de différentes communautés musulmanes et juives étaient aussi présents.
Les jeunes du Mouvement des Focolari ont contribué au concert en invitant leurs amis à se produire et, au cours de la soirée, ils ont servi des amuse-gueules à tous, en faisant que chacun se sente chez lui. Ils ont représenté le slogan du Monde uni avec un fond où la terre est entourée de personnes qui se tiennent par la main.
Les personnes présentes ont suivi avec attention une présentation Powerpoint qui a illustré le projet de récolte de fonds et a mis en évidence la collaboration entre Focolare et Kadampha au cours de l’année dernière.
À la fin du concert, une des invitées musulmanes a déclaré avoir beaucoup apprécié l’ambiance de famille qui a caractérisé la soirée, alors qu’un couple de religion juive, touché par l’accueil reçu à leur arrivée, a été surpris en bien en voyant autant de jeunes mettre à disposition leurs talents pour une bonne cause. Leur belle conversation avec un jeune palestinien qui s’était produit durant le concert résume mieux que toute chose l’esprit d’unité construit durant la soirée.
Avr 19, 2012 | Non classifié(e)
Visita di Maria Voce e Giancarlo Faletti alla cittadella – 16 aprile 2012
Avr 18, 2012 | Non classifié(e)
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Avr 18, 2012 | Focolare Worldwide
« La multitude de ceux qui étaient venus à la foi avait un seul cœur et une seule âme et personne ne se disait propriétaire de ce qui lui appartenait mais ils mettaient tout en commun ». Cette phrase de l’Évangile nous inspire, nous Gen, à vivre la communion des biens. Dans notre groupe, nous avons commencé à faire une sorte d’inventaire de tous nos biens de façon à pouvoir les mettre à la disposition des autres. Chacun de nous a une situation économique différente : Il y a celui qui est étudiant avec une entrée fixe, mensuelle. Ensemble et librement nous décidons comment dépenser et destiner cet argent. Avec Federico, par exemple, nous avons compris qu’il aurait pu moins dépenser pour acheter des jeux pour son PC et que nous pouvions utiliser cet argent pour abonner André à une revue de photographie, pour son travail. Dans un cas comme dans l’autre il n’est jamais question du « combien » mais du « comment » nous dialoguons ouvertement et sincèrement. Et c’est extraordinaire de constater que la conscience parle à chacun de nous en nous faisant comprendre ce qui est important. Gabriel, diplômé de géologie avec une bourse de post-doctorat, ne recevait plus de salaire depuis plusieurs mois à cause des fortes coupes dans l’université italienne. À ce moment-là il avait des échéances impérieuses : il devait participer à un cours de remise à niveau à Cagliari et payer la vignette de la voiture. Il était un peu gêné de nous communiquer qu’il n’avait plus d’argent ! Mais l’amour réciproque et le fait d’être un seul cœur et une seule âme lui ont fait surmonter l’incertitude et la crainte de nous en parler. Une bombe de générosité a éclaté entre nous : « J’ai un livret d’épargne avec quelque chose dessus… », « J’ai quelques économies…». Nous avons donc pu avancer ce qu’il fallait. Et Gabriel a perçu la beauté et la responsabilité d’utiliser ce petit capital. Ce fait nous a rendus davantage frères. L’un de nous, à peine diplômé, a commencé un stage au barreau pour devenir avocat. Il reçoit un petit remboursement pour ses frais mais insuffisant pour former une famille. Il rencontre un jour un ami qui lui propose de gagner tout de suite et beaucoup grâce à des pratiques de dédommagements pour les dommages et intérêts après des accidents de la route. Il doit seulement mettre sa signature sans trop vérifier ni se demander si l’accident a eu lieu ou non. La tentation est forte mais en se réveillant pendant la nuit, une phrase de l’Évangile lui revient : « Votre Père sait de quoi vous avez besoin encore avant que vous ne le lui demandiez ». Le matin, il appelle son ami en lui disant qu’il n’accepte pas. Quelques mois plus tard, il reçoit un coup de téléphone inattendu d’une Compagnie d’Assurances pour un entretien d’embauche. Aux questions du dernier entretien il réussit à répondre grâce à l’expérience faite durant le stage non rétribué au barreau. Et il est embauché comme inspecteur liquidateur des sinistres de la Compagnie d’assurances qu’il avait précédemment refusé pour être cohérent et honnête. Les gen de Naples
Avr 17, 2012 | Focolare Worldwide
Avr 16, 2012 | Non classifié(e)
À l’occasion de ces deux événements, des vœux du monde entier parviennent à notre pape Benoît XVI. Nous nous unissons nous aussi, du mouvement des Focolari, aux prières de tous – comme l’a demandé le pape lui-même – pour que Dieu lui accorde la force d’accomplir la mission qu’il lui a confiée. De l’Argentine où, actuellement, elle rend visite aux communautés des Focolari, la présidente Maria Voce exprime au Saint Père ses vœux les plus fervents au nom du Mouvement tout entier. Elle souhaite que la présence du Ressuscité, toujours plus resplendissante dans Son Eglise, puisse le combler de lumière et de force. Que nos vœux lui parviennent avec notre reconnaissance pleine d’affection pour son témoignage courageux, son magistère éclairé et le grand soutien qu’il a toujours accordé à tous les mouvements dans lesquels il reconnaît « la force de l’Esprit-Saint qui offre de nouvelles voies et redonne toujours, de façon inattendue, une nouvelle jeunesse à l’Église ». Ce sont les paroles que Benoît XVI, en mars 2010, a adressées au cardinal Cordes, auteur du livre : « Benoît XVI inspire les nouveaux mouvements et les réalités ecclésiales », publié récemment par les Éditions Vaticanes et dédié – parmi d’autres personnes – aussi à Chiara Lubich. |
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Pour adresser des vœux personnels, directement au Saint Père, une adresse de courrier électronique a été créée : auguri.benedettoxvi@vatican.va, accessible également sur la ‘home page’ du Saint Siège : www.vatican.va |