Movimento dei Focolari
Argentina: con gli amici ebrei del Cono Sud

[:de]Kolumbien: “Das Leben aus dem Wort macht uns eins”[:fr]Colombie : « La Parole vécue nous fait être un”[:pt]Colômbia: «A Palavra vivida nos faz ser todos “um”»[:]

[:it] [:de]20120407_dsc_0094Die antike Kultur Südamerikas reicht weit zurück in die Geschichte der Menschheit, sie begann nicht etwa mit der Ankunft der Spanier. Tiefe Traditionen und Kulturen verschiedener Völker, die hier zusammen leben, vermischen sich zu einem der reichsten Kulturgüter der Welt. „Es geht nicht nur darum, wirtschaftliche Ungleichheiten zu beseitigen. Ich denke, dieser Kontinent kann eine Gesellschaft ins Licht rücken, in der sich verschiedene Völker und Kulturen gegenseitig bereichern und der Welt zeigen, dass dieses Zusammenleben die Vergangenheit einholt und zur Erfüllung bringt“. In diesem Satz ist die Botschaft der Präsidentin der Fokolar-.Bewegung an die rund 1000 Mitglieder aus Kolumbien, Costa Rica, Ekuador, Panama, Peru und Venezuela zusammen gefasst, die sich über Ostern in Bogotà getroffen haben unter dem Motto: „Das gelebte Wort macht uns eins“. Der Kopräsident Giancarlo Faletti ist live mit dabei, während Maria Voce sich über eine Videokonferenz aus Guatemala zugeschaltet hat. Die Bevölkerung. Kolumbien, neue Etappe der anstrengenden Reise nach Südamerika. Auch hier gibt es kaum Lücken im intensiven Besuchsprogramm. Im Lauf der Jahre ist es der Fokolar-Bewegung vor Ort gelungen, die Geschichte und das Leben der hier ansässigen Volksgruppen mit zu beeinflussen, indem sie die Herausforderung Chiara Lubichs aus den 70er Jahren aufgegriffen haben: „Das Leben geben für die eigenen Leute“. Giancarlo Faletti, de aus Mexiko kam, durchläuft die Geschichte der Bewegung in Kolumbien in all ihren Phasen. Der erste wichtige Programmpunkt ist das „Sozialzentrum Unidad“ in Los Chircales, einem sozialen Brennpunkt am Rande von Bogotà, in dem die sozial Benachteiligten Bevölkerungsschichten medizinische und zahnmedizinische Versorgung finden, einen Secondhand-Shop, in dem Kleider zu annehmbaren Preisen angeboten werden, und Kindern und Jugendlichen Nachhilfeunterricht erteilt wird. 20120406-giovani-dsc_0263Die Kultur. „Der Dialog mit der Kultur. Weg der Geschwisterlichkeit” war der Titel eines Symposiums an der Universität Manuela Beltràn in Bogotà, an dem Politiker, Akademiker, Künstler und führende Vertreter verschiedener christlicher Kirchen auch aus Venezuela, Ekuador und Peru teilgenommen haben. Miguel Niño, Koordinator des Symposiums, hat deutlich gemacht, dass nach Chiara Lubich der Dialog eine kulturelle Dimension besitzt und Plattform ist für den Austausch von Denkansätzen und Handlungsmustern auf interpersonaler und interkultureller Ebene in den verschiedenen Wissensbereichen. Jede Form von Dialog öffnet reiche Zukunftschancen, wie sich auch aus dem wachsenden Einfluss des freien Lehrstuhls Chiara Lubich ergibt, der vom Rektor der Katholischen Universität von Maracaibo in Venezuela, Prof. Lombardi, eingerichtet wurde. Die Jugend. Rund 200 Jugendliche sind zu dem Treffen mit Giancarlo Faletti ins Mariapolizentrum von Kolumbien nach Tocancipà gekommen. Sie sind eine Abordnung der Jugendlichen der Bewegung aus Kolumbien, Ekuador, Peru, Venezuela, Panama und Costa Rica. Großen Raum nahmen im Programm die vielen sozialen Initiativ en ein, die seit Jahren von den Jugendlichen der Bewegung zugunsten der Ärmsten der Armen durchgeführt werden und viel Leid lindern. Beim abschließenden Gespräch mit Giancarlo und Maria Voce, die über Internet zugeschaltet war, ging es um die Hoffnungen, die Enttäuschungen, die Probleme der jungen Menschen. „Ihr seid das lebendige Wort Chiaras“, ermutigt Faletti sie, „ihr gebt Chiara die Möglichkeit, ihre Botschaft in eure Welt zu tragen. Man sieht, dass Gott in eurer persönlichen Lebensgeschichte die Hauptrolle spielt“. Eine neue Evangelisierung. Am Treffen der Bewegung über die Osterfeiertage hat auch Mons. Octavio Ruiz teilgenommen, Sekretär des Päpstlichen Rates für die neue Evangelisierung, der 2010 von Benedikt XVI. eingerichtet wurde und zu dem auch Maria Voce gehört. „Das typische Merkmal der neuen Evangelisierung“, betonte er in seinem Redebeitrag, ist die frische Lebendigkeit, die aus dem Leben des Wortes entsteht…Aber man braucht dazu neue Menschen mit neuen Herzen, mit neuer Überzeugung, mit innerer Kraft und Begeisterung. Wenn ihr dem Charisma Chiara Lubichs folgt, könnt ihr diese Menschen sein. Ihr alle seid gefragt“.[:es]  [:fr]20120407_dsc_0094L’Amérique centro-méridionale, terre à l’histoire riche, ancienne, multiple, fonde ses racines bien avant l’arrivée des Espagnols. Traditions et cultures profondes parcourent et traversent des peuples divers qui cohabitent ici. « Il ne faut pas seulement résoudre les inégalités économiques. Il me semble que ce continent peut devenir une société harmonisée de peuples qui font un don réciproque de leurs racines, de leurs événements historiques et culturels pour montrer au monde le témoignage d’une cohabitation qui récupère tout le passé. » Se concentre dans ces paroles la « consigne » que la présidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce, laisse aux membres des communautés de Colombie, Costa Rica, Équateur, Panama, Pérou et Venezuela, réunis durant les jours de Pâques dans le Palais des Sports à Bogotá pour trois jours de rencontre et de fête au titre évocateur : « La Parole vécue nous fait être un ». Il y a un millier de personnes. Le coprésident Giancarlo Faletti est présent. Maria Voce suit le congrès en vidéoconférence depuis le Guatemala. « Il y a du chemin à parcourir – dit-elle – j’ai confiance en chacun de vous. Jésus au milieu de nous nous aidera à avancer pas après pas. » Le peuple. La Colombie. Nouvelle étape du voyage engagé que Giancarlo Faletti et Maria Voce font en Amérique latine. Ici aussi, le programme est chargé de rendez-vous. Au fil des ans, les personnes qui ont suivi la proposition des Focolari ont réussi à entrer dans l’histoire et dans la vie de ces peuples, en s’appropriant le défi osé lancé dans les années 70 par Chiara Lubich : « mourir pour son peuple ». Arrivé du Mexique, Faletti parcourt à nouveau, étape après étape, les fruits de cet engagement : le premier rendez-vous est avec le « Centre social Unidad » qui se trouve à Los Chircales, un quartier de la périphérie sud de Bogotá et qui aujourd’hui peut compter sur un centre médical et un cabinet dentaire, une boutique qui récupère et vend des vêtements à des prix accessibles, des devoirs surveillés pour les enfants du quartier. 20120406-giovani-dsc_0263Die KulturLa culture. « Le dialogue avec la culture. Voie de la fraternité » est le titre d’un symposium international qui s’est déroulé à l’Université Manuela Beltràn de Bogotá, auquel ont participé des politiques, des académiciens, des artistes et des représentants de différentes Églises chrétiennes provenant aussi du Venezuela, d’Équateur et du Pérou. Miguel Niño, coordinateur des travaux, a mis en évidence le dialogue comme catégorie culturelle et dimension existentielle qui se réfèrent à Chiara Lubich et comme plateforme de pensée et action à décliner au niveau interpersonnel, multiethnique et interculturel entre les différents savoirs. Qu’il s’agisse d’une frontière riche en futur a aussi émergé de l’influence grandissante qui œuvre en milieu universitaire la Chaire libre Chiara Lubich, introduite par le recteur, prof. Lombardi, à l’université catholique de Maracaibo, au Venezuela. Les jeunes. « Bonjour, Amérique latine ! Nous voulons que ce soit une avant-première du Genfest. » Presque 200 jeunes remplissent la salle du Centre Mariapolis de Tocancipà, près de Bogotá. Ils viennent d’Équateur et du Pérou, du Venezuela et du Costa Rica, du Panama et de la Colombie, pour représenter les jeunes engagés dans le Mouvement des Focolari. Ils se succèdent sur la scène pour parler de leurs expériences : des initiatives, aussi sociales, qu’ils poursuivent pour contribuer à soulager les douleurs, la pauvreté et les marginalisations de leurs concitoyens. Un dialogue profond, qui fait ressortir problèmes, attentes et espérance, naît aussi avec Maria Voce, reliée par Internet. « Vous êtes la parole vivante de Chiara – a déclaré Faletti en prenant la parole – et vous lui permettez de crier son message encore plus fort. On voit que Dieu est le protagoniste de votre vie personnelle et communautaire. Pour cette raison, j’affirme que le Genfest a commencé aujourd’hui. » Une nouvelle évangélisation. À la rencontre des communautés du Mouvement des Focolari de l’Amérique centrale, qui s’est déroulée à Bogotá durant les jours de Pâques, a aussi participé Mgr Octavio Ruiz, secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, l’organisme créé par Benoît XVI en 2010, dont Maria Voce aussi est consultrice. « La caractéristique de la nouvelle évangélisation – a-t-il dit – est dans la fraîcheur qui vient de la Parole. » Mais – a-t-il ajouté – « il faut des hommes nouveaux, avec des cœurs nouveaux, avec une conviction nouvelle, avec force intérieure et ardeur ». « En suivant le charisme de Chiara Lubich, vous pouvez contribuer à réaliser la nouvelle évangélisation. Vous tous êtes des protagonistes. »[:pt]20120407_dsc_0094O sul da América Central, uma história rica, antiga, vária, que afunda suas raízes bem antes da chegada dos espanhóis. Os povos que convivem aqui possuem tradições e culturas profundas. «Não são apenas as desigualdades financeiras que precisam ser resolvidas. Parece-me que este continente pode tornar-se uma sociedade harmonizada de povos que doam-se reciprocamente as próprias raízes, as próprias vicissitudes históricas e culturais, para dar ao mundo o testemunho de uma convivência que recupera todo o passado». Palavras que resumem o “mandato” que a presidente do Movimento dos Focolares, Maria Voce, deixou aos membros das comunidades da Colômbia, Costa Rica, Equador, Panamá, Peru e Venezuela, reunidos durante a Semana Santa em um Ginásio de Esportes de Bogotá, em três dias de encontro e de festa, com um título sugestivo: «A Palavra vivida nos faz ser todos “um”». Cerca de mil pessoas, com a presença do copresidente, Giancarlo Faletti. Maria Voce acompanhou o encontro por meio de uma conexão direta, da Guatemala. «É preciso seguir este caminho – ela disse – eu confio em cada um de vocês. Jesus entre nós nos ajudará a prosseguir, passo a passo». O povo. A Colômbia foi a nova etapa da desafiadora viagem que Giancarlo Faletti e Maria Voce estão fazendo à América Latina. Também aqui uma programação repleta de compromissos. As pessoas que seguiram a proposta dos Focolares conseguiram entrar na história e na vida desses povos, assumindo o corajoso desafio lançado por Chiara Lubich nos anos 1970: «morrer pela própria gente». Ao chegar do México, Faletti conheceu as várias etapas deste empenho. O primeiro encontro foi com o «Centro Social Unidade», em Los Chircales, um bairro da periferia sul de Bogotá e que hoje conta com um consultório médico e um odontológico, um bazar que recupera e vende roupas a preços acessíveis, uma escola de reforço para as crianças do bairro. A cultura. «O diálogo com a cultura. Caminho da fraternidade», foi o título do simpósio internacional realizado na Universidade Manuela Beltràn, de Bogotá, do qual participaram políticos, acadêmicos, artistas e expoentes de várias Igrejas cristãs, provenientes também da Venezuela, Equador e Peru. Miguel Niño, coordenador dos trabalhos, salientou o diálogo como categoria cultural e dimensão existencial, segundo Chiara Lubich, e como plataforma de pensamento e ação declinável em nível pessoal, multiétnico e intercultural, entre os vários âmbitos do conhecimento. A crescente influência que a Cátedra livre Chiara Lubich – instituída pelo reitor, prof. Lombardi, na universidade católica de Maracaibo, na Venezuela – está operando no âmbito acadêmico, demonstrou o quanto tal diálogo seja uma fronteira rica de futuro. 20120406-giovani-dsc_0263Os jovens. «Boa tarde América Latina! Queremos que esta seja uma antecipação do Genfest!». Eram quase 200 os jovens que lotavam o auditório do Centro Mariápolis de Tocancipà, próximo a Bogotá. Provinham do Equador, Peru, Venezuela, Costa Rica, Panamá e Colômbia, representando todos os seus coetâneos envolvidos no Movimento dos Focolares. Subiam ao palco para narrar as suas experiências: iniciativas, também sociais, que realizam para ajudar a aliviar os sofrimentos, a pobreza e a marginalização de seus povos. Um diálogo profundo, que trazia à tona problemas, expectativas e esperanças, foi o que se estabeleceu com Maria Voce, em conexão na Internet. «Vocês são a palavra de Chiara viva – afirmou Giancarlo Faletti, tomando a palavra – e permitem que ela grite a sua mensagem ainda mais alto. É visível que Deus é o protagonista da vida de vocês, pessoal e comunitária, por isso digo que o Genfest começou hoje!». Uma nova evangelização. Do encontro das comunidades do Movimento dos Focolares da América Central, realizado em Bogotá, participou também D. Octavio Ruiz, secretário do Conselho Pontifício para a promoção da nova evangelização, órgão criado por Bento XVI em 2010, e do qual Maria Voce é consultora. «A característica da nova evangelização – disse – está no frescor que vem da Palavra». Mas – acrescentou – «são necessários homens novos, com corações novos, com uma nova convicção, com força interior e ardor». «Seguindo o carisma de Chiara Lubich vocês podem contribuir para realizar a nova evangelização. Todos vocês são protagonistas». [:zh]  [:ot]  [:]

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Viaggio in Colombia: 6 Paesi, stessa rivoluzione

David è uno studente di economia a Quito, Ecuador. La famiglia ha un’azienda di divise da lavoro e lui è coinvolto nella gestione. Ottenere una  consistente fornitura in un’altra città è un affare insperato, ma, alla prima riunione, il direttore dell’ente in questione, chiede una tangente. La madre di David rifiuta e così iniziano le difficoltà: frequenti viaggi, continue richieste, controlli meticolosi. Salgono i costi ma la produzione e il servizio sono di qualità e tutto va a buon fine. Eppure si chiedono:”Cosa Dio vuole da noi in questa città?”. Tra le altre cose, vengono a conoscenza delle difficoltà di una famiglia del posto e assicurano una borsa di studio per uno dei bambini. L’azienda cresce nel fatturato e nella considerazione generale per il rispetto delle norme e dei valori. Il progetto è entrare a far parte delle imprese dell’Economia di Comunione, mentre David tra pochi mesi giungerà alla laurea. Altre testimonianze fanno vedere gente mite ma ferma sui principi in cui credono, coraggiosa e radicata nel Vangelo. Qui in un palazzetto dello sport a Bogotà si è radunato, da venerdì 5 aprile alla Pasqua, oltre un migliaio di persone, rappresentanti delle comunità del Movimento della Colombia, Costa Rica, Ecuador, Panama, Perù e Venezuela. Presenti anche Mons. Ruiz, segretario del Pontifico consiglio per la promozione della nuova evangelizzazione, e il nunzio mons. Cavalli che sono intervenuti al convegno offrendo contributi di valore. I tre giorni d’incontro ruotano attorno al tema “La Parola vissuta ci fa uno” ed è l’occasione per fare il punto sulla presenza dei Focolari in contesti assai variegati, ma spesso segnati da disgregazione, violenza, corruzione, impunità. Sembrano inutili gocce di acqua azzurra in oceani inquinati, ma sorprende la determinazione di queste persone, nutrite di Vangelo e di spiritualità dell’unità. «Sin dai primi tempi – indica Chiara Lubich in un video che apre i lavori – la Parola vissuta è stata centrale nella nostra vita. È via di santità aperta a tutti. E Maria è il modello, perché ha vissuto la Parola in modo incomparabile». Cristopher, del Panama, un diciassettenne dei Focolari, è stato ucciso con una pugnalata al petto, vittima di una rapina. Lascia una scia di luce e tanti coetanei stanno seguendo il suo esempio. Interpellato da un fuoco di fila di domande, Giancarlo Faletti indica la necessità di tenere accesa la fiamma dell’amore reciproco e dell’unità e di portarla in ogni ambiente. Invita a raccogliere le sfide complesse del mondo d’oggi, anche in questa parte d’America. Suggerisce di attingere insieme al Vangelo, ma anche di essere preparati e aggiornati sui temi d’attualità per dare ragione della propria condotta e della propria cultura. È un appassionante preludio al dialogo con la presidente Maria Voce, che, come sempre, segue gli appuntamenti in collegamento video dal Guatemala. Ma, prima della riflessione, la ricreazione e le tradizioni artistiche dei sei Paesi conquistano il palco e il gradimento dei presenti: che ritmi, che danze, che abiti! Maria Voce compare sul grande schermo e parte un’ovazione come fosse qui. «Perché dobbiamo obbedire a Gesù e non a Maria?», le chiede serafica Sharik, sette anni. «Maria – replica la presidente – vuole che obbediamo a Gesù, come ha indicato alle nozze di Cana. Questo è il suo desiderio, per cui, obbedendo a Gesù, obbediamo a Maria». È la prima di nove domande, che culminano con una richiesta ardita: stai conoscendo le Americhe, cosa può offrire il carisma dell’unità ai nostri popoli? «Ho visitato il Nord America – premette Maria Voce -, popoli giovani, arditi, amanti della libertà, sempre in cerca di nuove soluzioni e di nuove frontiere. Qui in America Centrale sto invece scoprendo la sua storia: ricca, antica, esistente ben prima dell’arrivo degli spagnoli. Ci sono radici profonde che percorrono secoli e secoli di questi popoli che, in queste terre, convivono». E ancora: «Non c’è solo da risolvere le disuguaglianze economiche. Mi sembra che questo continente possa diventare una società armonizzata di popoli che fanno dono reciproco delle proprie radici, delle proprie vicende storiche e culturali per mostrare al mondo la testimonianza di una convivenza che recupera tutto il passato». Infine un augurio: «C’è da camminare su questa strada, mi fido di ciascuno di voi. Gesù tra noi ci aiuterà a procedere passo dopo passo». Giorni di riflessione e di festa. Insomma è Pasqua! Proprio in quella mattina Alberto Lo Presti, direttore del Centro Igino Giordani, parla di Giordani stesso. Figura poliedrica, anticipatrice dei tempi odierni e cofondatore dei Focolari. È lui che, per primo, mise in luce le novità portate dalla Lubich e le implicazioni culturali, civili e sociali. Anche ora è capace di portare dalla contemplazione all’azione, di far convergere sul “qui e ora”, di far atterrare propositi e impegni di questi giorni nei Paesi dei presenti. Giancarlo Faletti chiude la “tre giorni”. Lo fa in spagnolo, ringraziando per l’indimenticabile esperienza di comunione. «Il Risorto ci ha portato i doni dello Spirito e voi mi avete fatto entrare nella vita dei vostri Paesi. Il cuore ci arde in petto, come ai discepoli di Emmaus. Andiamo verso tutti, incendiamo ogni cuore. Felice Pasqua!». Di Paolo Lòriga, inviato (altro…)

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Messico: il piccolo Gabriel e un Paese da rinnovare

20120401_mg_2698«La cittadella diventerà ancora di più un punto di riferimento per i vostri coetanei se i giovani del Movimento manifesteranno la loro amicizia con Chiara Luce Badano, che ha vissuto la spiritualità dell’unità sino alla santità». Giancarlo Faletti parla in mezzo ai giovani, stipati pur di essergli vicino. Da poco è terminata la celebrazione della messa della domenica della Palme che celebra, come di consueto, la Giornata mondiale della gioventù. Anche in Messico è conosciuta la diciottenne beata italiana. Se per la cittadella si aprono nuovi orizzonti, per le comunità dei Focolari in Messico la giornata d’incontro ha regalato non minori prospettive per il futuro. Un appuntamento atteso, quello di oggi, iniziato nel più post-moderno dei modi, un’icona di un tablet su cui Giancarlo ha fatto pressione con l’indice. Così ha avuto inizio il suo viaggio in tutte le regioni del Paese. Niente di miseramente virtuale, però, perché su ogni prato della cittadella lo aspettavano rappresentanze delle diverse comunità, con costumi dai colori sgargianti, canzoni e carta geografica alle spalle. Danze, cori, abiti dalle fogge più diverse si sono alternati anche sul palco sotto la grande tenda bianca che ospitava oltre 1.200 persone, venute anche da Torrion (16 ore di pullman), per non perdere il culmine del ricco programma, ovvero il dialogo con Giancarlo, prima, e quello, successivo, con la presidente Maria Voce, in collegamento skype dal Guatemala. 20120401_mg_2515Le domande hanno spaziato sui grandi argomenti d’attualità e sulla vita del Movimento, ma la prima questione posta alla presidente da Gabriel, un piccoletto di Guadalajara sovrastato da un sombrero nero, ha drizzato l’animo di tutti: Come fare a essere santo? Maria Voce gli ha risposto come in un colloquio tu a tu: «Devi puntare a non essere santo, ma ad essere Gesù. Gesù era figlio di Dio, era tutto amore. Allora devi amare, devi imparare tutti i punti dell’arte di amare. Più ami, più sarai santo». Gabriel ha annuito convinto. A tutti la presidente, nei saluti finali, ha confidato: «Vi ripeto il mio grazie. L’augurio è che la vostra vita di testimonianza del carisma dell’unità trasformi sempre più gli ambienti in cui vivete per contribuire come Movimento a rinnovare il Messico». Il silenzio nella sala era profondo, le teste annuivano. La nuova frontiera li aspettava. Poi l’esplosione del folclore. Ma descriverlo è arduo. Meglio venire in Messico. di Paolo Lòriga, inviato

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Guatemala: la comunità che testimonia

mg_7537Se la storia recente dei Paesi del Centroamerica (Guatemala, Belize, El Salvador, Nicaragua e Honduras) racchiude il capitolo doloroso di atroci guerre civili, registra anche la crescita civile di società ricche di etnie e tradizioni. In questo contesto bisogna registrare anche il provvidenziale susseguirsi di episodi che hanno permesso il nascere e lo svilupparsi del Movimento dei focolari. Due sacerdoti, uno in El Salvador – Massimiliano Martini, ancora nel 1954 – e uno in Guatemala – don Vitale Traina, nel 1969 – sono stati fra i primi a introdurre il carisma dell’unità in questa regione. Appena formate, le prime comunità sono state visitate dai focolarini della Colombia prima e dal Messico poi. Anche Nicaragua e Honduras vedono l’arrivo dello spirito dei focolarini, e nascono gruppi tutti generalmente incentrati sulla Parola di vita. Due famiglie, Pinella e Paolo Macciotta in Guatemala e Fiorella e Andrea Turatti in Honduras, contribuiscono alla crescita delle comunità. È una storia, quella del nascente Movimento in Centroamerica, che ha dello straordinario, per le avverse condizioni della guerra, per le difficili condizioni economiche, per le distanze ragguardevoli. Ma è pure una storia che esprime un senso di gratitudine a Dio, da parte di tutti i membri delle comunità di quei Paesi, durante la festa realizzata il 24 marzo in onore di Maria Voce e Giancarlo Faletti all’apice della loro visita in Guatemala e in Centroamerica. La parola “comunità” è quella che emerge dalla festa: rispecchia esattamente lo spirito con cui si alternano i vari numeri artistici: le danze folcloristiche, i costumi dai colori sgargianti, le musiche ritmate e avvolgenti accompagnano movimenti che esprimono il senso del rispetto, del rapporto armonioso fra gli uomini e con la natura. In mille variazioni, tutto ciò riempie di gioia e di emozione la sala del Centro Mariapoli che accoglie più di 600 persone. È una festa esuberante e allo stesso tempo raccolta, ancorata nella naturale apertura al trascendente di queste popolazioni e nello spirito gioioso di questi popoli. Maria Voce e Giancarlo Faletti ne sono affascinati, riconoscenti per tale manifestazione di affetto e stima. mg_7734La stessa festa si è vissuta nell’incontro con i giovani, tra i 15 e i 25 anni, più di 200: una testimonianza evidente della principale risorsa dei Paesi del Centro America. Gioia ed esuberanza, ma anche capacità di ascolto, si sono alternati senza soluzione di continuità: la sala s’accendeva in un battibaleno e si calmava in pochi istanti. I giovani hanno presentato ogni Paese con guizzi di originalità, mostrandosi all’università, nei luoghi della povertà, nel lavoro per la pace, nelle loro comunità… Emergeva anche la fatica di una condotta controcorrente, quando la società pare sprofondare spesso nella corruzione, nel relativismo etico, nella droga: «Non siete soli – ha detto loro Maria Voce –, ogni volta che vi trovate a fare una scelta pensate che non siete soli, ma tutti i giovani che hanno scelto il mondo unito sono con voi». E ha precisato: «Non si tratta solo di fare o non fare qualcosa, ma anche di capire cosa succede, le conseguenze di un dato atto. Non tutto è uguale, non tutto va bene. Fatevi aiutare a capire e poi agite di conseguenza». E non poteva mancare un appuntamento ad hoc per i tanti bambini, un centinaio. Anche con loro presidente e copresidente hanno uno scambio di domande e risposte. Dopo la festa coloratissima, Maria Voce e Giancarlo Faletti hanno dialogato coi 600 presenti, rispondendo a domande impegnative. La presidente ha commentato a caldo, sottolineando le grandi diversità esistenti in ogni popolo: «I vostri popoli mi sembra che abbiano un destino: quello di mostrare come sarebbe l’umanità se tenesse conto delle ricchezze di ognuno. Ogni esperienza è infatti necessaria agli altri, per costituire un mosaico dalla bellezza impareggiabile». In questo contesto, emerge anche la giovinezza di questi Paesi, come testimonia la stessa sala. Maria Voce e Giancarlo Faletti sottolineano come i giovani qui non stiano sempre per conto loro, come accade in altri contesti, ma siano perfettamente inseriti nelle comunità nelle quali vivono, contribuendo a una testimonianza di cosa fa la presenza di Gesù in mezzo ai suoi, di come una comunità che vive sia molto più convincente della testimonianza del singolo, pur necessaria. Questo dà speranza, grande speranza, una delle tre virtù teologali, essenziale per la vita cristiana. L’esuberanza e la gioia s’esprimono nella festa finale, fuochi d’artificio. Non a caso.   Di Felipe Casablanca e Michele Zanzucchi, dal Guatemala (altro…)