Juin 27, 2014 | Non classifié(e), Parole di vie
« Je vous le déclare encore, si deux d’entre vous, sur la terre, se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père qui est aux cieux. Car, là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux. »
Tu as sans doute lu dans l’Évangile que Jésus recommande souvent la prière et enseigne comment faire pour être exaucé. Mais cette phrase qui nous intéresse aujourd’hui est vraiment originale. Elle dit que, pour obtenir une réponse du ciel, elle requiert plusieurs personnes, une communauté : « …si deux d’entre vous… ». Deux. C’est le nombre le plus petit pour former une communauté. Pour Jésus, l’important n’est pas le nombre des croyants, mais qu’ils soient plusieurs. Dans le judaïsme – tu le sais peut-être – on sait que Dieu apprécie la prière de la collectivité, mais Jésus précise quelque chose de nouveau : « si deux d’entre vous… se mettent d’accord… ». Jésus souhaite plusieurs personnes, mais unies, il insiste sur leur unanimité : qu’elles soient une seule voix. Elles doivent, évidemment, se mettre d’accord sur la demande à exprimer, mais la requête doit s’appuyer avant tout sur une union des cœurs. Pratiquement, Jésus affirme que la condition pour être exaucé est l’amour réciproque entre les personnes.
« Je vous le déclare encore, si deux d’entre vous, sur la terre, se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père qui est aux cieux. Car, là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux. »
Pourquoi les prières faites en unité atteignent-elles davantage le Père ? Seraient-elles plus purifiées ? De fait, notre prière se réduit souvent à une série de demandes égoïstes évoquant plutôt des mendiants s’adressant à un roi que des fils à leur père ! En revanche, lorsqu’on demande avec les autres, la prière devient moins entachée d’intérêt personnel. On est amené à mieux ressentir leurs besoins et on les partage. Et à deux ou trois, il est aussi plus facile de mieux comprendre ce qu’il est bon de demander au Père. Si l’on veut donc que notre prière soit exaucée, il est préférable d’en rester exactement à ce que dit Jésus :
« Je vous le déclare encore, si deux d’entre vous, sur la terre, se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père qui est aux cieux. Car, là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux. »
Où réside le secret de l’efficacité de cette prière. Jésus lui-même nous le dit. Il est tout entier dans cette expression : « réunis en mon nom ». Lorsque l’on est ainsi, unis entre nous, Jésus est présent parmi nous et, avec lui, il est plus facile d’obtenir tout ce que l’on demande. En étant présent là où l’amour réciproque unit les cœurs, c’est lui-même qui demande avec nous les grâces au Père. Peut-on imaginer que le Père n’écoute pas Jésus ? Le Père et le Fils ne sont qu’un. Cela ne te semble-t-il pas merveilleux ? Cette parole de Jésus ne donne-t-elle pas certitude et confiance ?
« Je vous le déclare encore, si deux d’entre vous, sur la terre, se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père qui est aux cieux. Car, là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux. »
Sais-tu ce que Jésus veut que tu demandes ? Il le dit clairement : « Quoi que ce soit ». Il n’y a donc aucune limite. Alors mets cette prière au programme de ta vie. C’est peut-être parce que tu ne les as encore jamais demandées que ta famille, toi-même, tes amis, tes activités associatives, ton pays, le monde qui t’entoure manquent de nombreuses aides. Mets-toi d’accord avec tes proches, avec ceux qui te comprennent ou partagent tes idéaux. Et une fois disposés à vous aimer comme l’Évangile le commande, unis au point de mériter la présence de Jésus parmi vous, demandez. Demandez le plus possible, au cours de l’assemblée liturgique, à l’église, n’importe où ; demandez avant de prendre des décisions, demandez quoi que ce soit. Et surtout faites en sorte que Jésus ne soit pas déçu par votre négligence, alors qu’il vous a donné de telles possibilités. Les hommes seront plus souriants, les malades garderont l’espoir ; les enfants grandiront plus en sécurité, les foyers plus en harmonie, certains grands problèmes pourront même être abordés dans l’intimité des maisons… Et vous gagnerez le paradis car la prière pour les besoins des vivants et des morts fait partie de ces « œuvres de miséricorde », ces actes d’amour dont on nous demandera compte à l’examen final.
Chiara LUBICH
*Parole de vie publiée en 1981
Juin 27, 2014 | Focolare Worldwide
Point d’orgue d’une année de célébrations, cette soirée avait donc l’ambition de passer 60 années au filtre de l’analyse d’experts à la fois « maison » et externes, en répondant à un certain nombre de questions du grand public : « Qui sont les Focolari ? » « Quelle est leur implication dans le monde d’aujourd’hui ? » « Il y a bien des Mouvements qui n’ont pas atteint soixante ans d’existence ou alors avec une santé plus délabrée », déclarait Jean-Louis Schlegel, sociologue des religions, à l’issue de l’avant-dernière intervention de la soirée.

Frère François-Marie Léthel
Le colloque avait commencé par un éloge appuyé de Frère François-Marie Léthel, Carme, professeur de théologie au Teresianum la fondatrice du Mouvement, se livrant à des allers-retours entre Sainte Thérèse d’Avila et son célèbre « château intérieur », (l’oraison, le centre de l’âme) et Chiara Lubich et son « château extérieur » (l’amour du prochain). N’hésitant pas à désigner cette personnalité comme « une des plus grandes mystiques de tous les temps ».
Laurent Villemin, professeur de théologie à l’Institut catholique de Paris, évoqua, lui, la passionnée du dialogue entre chrétiens, « très tôt engagée dans l’œcuménisme pratique » et qui « jusqu’à la fin de sa vie ne renonça pas à cette Unité visible de l’Église ». Apportant l’exemple concret de la dynamique « Ensemble pour l’Europe » , Gérard Testard, membre du Comité international, alla jusqu’à déclarer : « Les Focolari ont une influence et un apport décisif pour la communion entre les Mouvements (…). » Mgr Teissier, archevêque émérite d’Alger, a évoqué ce qui se vit dans ce pays où les musulmans et, en particulier les jeunes, « ont trouvé dans ce Mouvement une réponse à leur attente intérieure », tout en restant « fidèles à leur identité de musulmans ».
Jérôme Vignon, président des Semaines Sociales de France, souligna le caractère « précurseur et fécond de l’Économie de communion », en même temps qu’il qualifiait de « vue révolutionnaire » la contribution des Focolari à l’évangélisation : non pas de « faire chrétiens nos frères », mais de leur faire goûter à la joie de l’amour réciproque, du souci du prochain… ». Toutes choses dont les Focolari peuvent enrichir le christianisme social à la française, à condition de ne pas les mettre sous le boisseau ! « N’ayez pas peur de mettre en avant cette recherche d’une vraie spiritualité pour de vrais laïcs », les interpella Laurent Villemin.
Chantal Joly
Juin 26, 2014 | Focolare Worldwide
« Grâce à mon travail de diplomate, nous avons, avec ma famille, appris à reconnaître la richesse d’une humanité élargie, à aimer la patrie des autres comme la nôtre, à aimer Dieu dans l’homme de nationalité et de culture différentes de la nôtre. Beaucoup me demandent si c’est possible de vivre en tant que chrétien dans un milieu qui te porte à vivre au contact avec les richesses, mais aussi avec les souffrances les plus variées de l’humanité. C’est mon défi quotidien. Dans mon travail, j’essaie de m’inspirer de l’idéal de la fraternité proposé par Chiara Lubich. Il y a un écrit sur la diplomatie, qui est un peu mon guide. Il dit entre autre : « Se faire un avec le prochain, dans cet oubli complet de soi qu’il possède- sans s’en apercevoir et sans s’en préoccuper- celui qui rappelle l’autre, le prochain. Ceci est la diplomatie de la charité(…). La diplomatie divine(…) est mue par le bien de l’autre et privée donc de toute ombre d’égoïsme ». Et encore : « Si chaque diplomate dans ses propres fonctions sera encouragé dans sa façon d’agir, par la charité envers l’autre Etat comme envers sa propre patrie, il sera illuminé par l’aide de Dieu à tel point qu’il pourra concourir à actualiser les rapports entre les Etats comme doivent être ceux entre les hommes ». Je trouve cette affirmation très vraie et concrète et j’ai pu l’expérimenter à plusieurs occasions. Par exemple, tandis que je regardais les cérémonies d’ouverture des jeux Olympiques et Paralympiques, j’ai pensé envoyer un message à mon collègue homologue : « Votre Pays montre toute sa beauté ». Il m’a tout de suite répondu : « Merci ». Avec ce simple geste, j’avais exprimé le fait d’apprécier sa patrie. Il arrive parfois que le travail se transforme en une véritable lutte. Je me souviens que lorsque mon pays a dû assumer la présidence de l’Union Européenne, j’ai été chargé de présider un groupe de travail auquel une proposition d’adoption d’un « Programme Diplomatique Européen »a été proposée.
Il s’agissait d’un programme de formation professionnelle adressé aux jeunes fonctionnaires diplomatiques au service des diplomaties nationales des Pays Membres. Il avait un soutien fort de la part de quelques pays et de fortes oppositions de la part d’autres. Le programme prévoit l’inclusion d’une langue au détriment d’autres langues nationales qui auraient pu, au point où on en était, être tout aussi bien prises en considération. C’était à moi de trouver une solution dans cette situation-là. J’ai parlé avec les représentants de chaque nation en écoutant en profondeur les raisons de chacun : comme président, je voulais agir au service de tous. Je me convainquais cependant petit à petit que cela aurait été plus avantageux pour tous d’avoir un programme de formation commune, et que cela aurait été utile d’aller de l’avant avec les deux langues officielles qui n’auraient pas créé de difficultés de réalisation. J’ai fait ma proposition qui a été approuvée par tous et le Programme Diplomatique Européen est aujourd’hui une réalité confirmée. J’accomplis ma mission dans un pays désagrégé, divisé, avec des problèmes bien connus, à tous points de vue. Je lutte, ces temps-ci, pour aimer concrètement les personnes, vivre les divisions, ne pas les fuir, aimer la femme et l’homme sans Dieu et le témoigner là où Il n’existe pas, être avec ma vie, un pont qui unit. Mais pour devenir des « ponts », il n’est pas nécessaire d’être des ambassadeurs. Quand nous aimons l’autre, nous pouvons tout faire ; Saint Augustin nous le rappelle et le témoignage de Chiara Lubich et de nous tous qui voulons vivre son idéal d’unité dans le monde, en est la preuve tangible ». Source : Umanità Nuova online ( Humanité Nouvelle online)
Juin 25, 2014 | Focolare Worldwide
Juin 24, 2014 | Focolare Worldwide
Juin 24, 2014 | Focolare Worldwide
Ils sont au nombre de 500 et ont l’âge en commun : celui de l’adolescence. Ils proviennent de tous les continents et se sont donnés rendez-vous en Argentine, à la Mariapolis Lia, la citadelle des Focolari dans la province de Buenos Aires. Ils sont une petite représentation du laboratoire dont font partie tous les Juniors pour L’Unité dans le monde. La page facebook documente les préparatifs : « Il y a une mobilisation mondiale aussi bien pour tous ceux qui parmi nous se préparent à partir (du 14 au 21 juillet dans la Mariapolis Lia), soit pour ceux qui du 21 au 28 juillet attendent depuis des mois et organisent les activités afin d’accueillir les juniors qui arriveront dans leur propre ville ; soit pour ceux qui sont en train d’organiser localement les initiatives les plus variées. Ce sont tous des laboratoires de notre chantier de fraternité globale qui nous fera devenir citoyens du monde ! De ce que nous entendons comme nouvelles, il apparaît clairement que les préparatifs sont une occasion de partager avec beaucoup d’autres : autorités, institutions, associations, amis, communautés et églises locales, le don le plus beau que nous ayons : l’idéal du Monde Uni ». Pourquoi ce titre de Chantier ? Un écrit des années ’70 de Chiara Lubich, adressé aux jeunes l’explique : « Voilà, l’homme de demain, la personne de demain est l’homme de l’unité, l’homme-monde. Un homme qui réussit à accueillir dans son cœur les trésors que donnent les autres des différents continents et qui réussit à donner ses propres trésors aux autres. L’homme de demain, donc, est l’homme de l’unité, est l’homme-monde ».
Voici quelques flashes de différents pays. Du Paraguay : « Ici, nous sommes occupés à préparer les juniors de l’Irlande. Sur la photo, vous me voyez en train de raconter aux auditeurs de Radio Caritas, les activités que nous vivrons ensemble durant la deuxième semaine du Chantier. Les villes où nous nous rendrons sont au nombre de trois : Asuncion-Lambaré, Capiata e Caazapa, celle-ci étant à 230 km de la capitale ». De l’Autriche : « Nous partirons à 5 et dans la deuxième partie du Chantier, nous nous déplacerons en Bolivie, au Centre de Cochabamba « Rincon de Luz ». En Bolivie toujours, des juniors de la Suisse arriveront ». « A Salta (Argentine) on se prépare depuis longtemps à accueillir des juniors italiens. Nous travaillons avec les institutions, les communautés et les églises locales et avec d’autres groupes de jeunes afin de mettre au point les activités de Colorions la ville(ColoriAMO) que nous vivrons ensemble. Les points noirs les plus préoccupants parmi ceux que nous avons identifiés sont l’injustice, la corruption, les différences entre ceux qui ont et ceux qui n’ont rien … Et puis la drogue et la violence qui sont en train de devenir des réalités normales chez nous adolescents. Les communautés dans lesquelles se dérouleront les activités de la seconde phase sont trois: Tartagal, General Mosconi et Yacuy. Dans ces zones, la richesse matérielle fait défaut, mais il y a certainement une grande richesse culturelle et le fort désir de construire le monde uni. Les possibilités d’approfondir l’amitié entre des groupes de juniors pour l’unité qui appartiennent à ces communautés sont nombreuses ! Il s’agit en effet de localités habitées par des populations originaires de l’Argentine : wichi et guarani ». Le 19 juillet, un « SPECIAL DAY » se réalisera à la Mariapolis Lia durant lequel s’ajouteront d’autres juniors. Nous fêterons alors les 30 ans du Mouvement des Juniors pour l’Unité. A cette occasion, on prévoit une liaison en streaming de 11 heures à 12 heures, heure argentine ( heure 15 GMT). http://vimeo.com/98558321
Juin 23, 2014 | Focolare Worldwide
Barcelone, capitale de la Catalogne qui palpite d’expérimentations et d’innovations, a été le lieu idéal pour explorer de nouveaux domaines et de nouvelles frontières de l’Architecture dans le workshop international Arquitecturalimite qui s’est déroulé du 15 au 18 juin. Ils y ont participé au nombre de 30 entre jeunes architectes, professeurs, étudiants en architecture, provenant de l’Espagne, de l’Italie, de la Colombie et avec la contribution de professeurs du Polytechnique de Barcelone- EPSEB-UPC, de l’ « Université sans frontières », de l’Université de ‘La Salle’ de Barcelone, de bureaux d’études professionnels et d’écoles techniques de bio-architecture (par exemple la construction de briques avec seulement des matériaux écologiques).
Le programme a permis d’analyser des thématiques et des techniques low cost pour affronter des solutions de projets dans des contextes extrêmes. On a approfondi le concept de limite, les techniques low tech (technologies simples), la gestion des processus participatifs et de coopération. La réponse a été importante à différents niveaux, que ce soit au niveau des professeurs ou des étudiants, qui exprimaient l’exigence de se maintenir en réseau, tout en remettant en cause, en ces temps de grands changements de la société, celles qui sont les certitudes de la discipline. Qu’emportes-tu dans ton sac à dos et où allons-nous maintenant ? Voilà les deux questions auxquelles les participants ont répondu en travaux de groupes : «L’architecture doit être pour les gens et construite avec eux d’une manière partagée : c’est un changement culturel ». « J’emporte avec moi un sens éthique profond : je ne suis pas en train de construire des écoles, mais de l’éducation ; pas un centre de santé seulement physique mais de santé globale de la personne ». Et encore : « Changer la parole : « travailler » pour les pays en voie de développement, avec « allons partager ». Chacun est reparti, chargé d’expériences, de valeurs, de rêves. On a identifié et désigné quelques scenarios possibles d’interventions dans quelques projets de Coopération Internationale à concrétiser en 2015, en collaboration avec l’Ong Action pour un Monde Uni (AMU). On pense à Haïti, Madagascar et aux Philippines. Le prochain rendez-vous des Dialogues en Architecture, promoteur de l’évènement espagnol, est le workshop interdisciplinaire national « I ‘Varchi’ », une semaine pour des musiciens, architectes, cinéastes, écrivains, en Italie, à Montefalcone Appennino, du 27 au 2 août.
Juin 21, 2014 | Focolare Worldwide
En direct en streaming, à partir de 15.30: http://live.focolare.org/loppiano
« Merci Eletto ! » : un voyage entre histoire et perspectives dans la vie d’Eletto Folonari, dans les développements de la citadelle de Loppiano qui, à partir d’octobre prochain, fêtera ses 50 premières années d’existence et du Mouvement Gen duquel il a accompagné les premiers pas. Dans une lettre à Chiara Lubich, Eletto écrivait : « J’ai choisi Dieu pour toujours et seulement Lui ! Absolument aucune autre chose ! ». Il lui communique donc vouloir mettre en commun avec le Mouvement des Focolari tous les biens reçus en héritage- parmi lesquels 80 hectares sur lesquels se trouve aujourd’hui la citadelle de Loppiano (Florence)- en ajoutant : « Je n’avais aucun mérite de les posséder car je les avais reçus gratis ». Une des caractéristiques d’Eletto ensuite, était son rapport avec les enfants et les jeunes du Mouvement que Chiara elle-même lui avait confiés au début des années ‘60. « Pourquoi voulons-nous dire merci à Eletto ? »- expliquent les gen qui sont en train d’organiser le rendez-vous du 21 juin prochain à Loppiano- « avant toute chose pour son Oui à Dieu, inconditionnel, qui est à l’origine de ce qu’ensuite le Père Eternel a œuvré à travers lui, c’est-à-dire la naissance de la première des 33 citadelles des Focolari et du Mouvement Gen aujourd’hui répandu dans le monde ». Oui, car ce fut cela son mérite fondamental : Eletto a su se mettre complètement au service de l’action divine comme l’a si bien exprimé Igino Giordani, qui en a été le premier biographe. Dans la conclusion du volume de 1965 qui porte justement le titre « Vincenzo Folonari », il écrit que sa caractéristique la plus connue fut l’humilité et : «qu’il reste le type de cet apostolat des laïcs modernes(…). C’est au fond la sainteté qui est requise dans une société démocratique, de type communautaire, globalement désacralisée: évangélisation de l’intérieur, sans apparat, mue seulement par l’amour (…) ». L’après-midi (avec au début à 15.30 en direct en streaming) offre un voyage entre histoire et perspectives dans la vie d’Eletto. Seront présents des membres de la famille et quelques-uns des «premiers popetti », comme on les appelait dans le dialecte de Trente, qui participaient aux premières Mariapolis de Fiera di Primiero (Dolomites) et qu’Eletto suivait et aimait. De la musique et des danses de différents pays ne manqueront pas à l’appel ainsi que la présence de nombreux gen témoins de l’action et de la diffusion du Mouvement Gen des années ’60 à aujourd’hui, dans les cinq continents.
Juin 20, 2014 | Focolare Worldwide
« A Ascoli Piceno, ville du Centre de l’Italie, les Focolari sont présents dans de nombreuses paroisses de la ville, dans plusieurs organismes ecclésiaux, en plus de plusieurs milieux de vie professionnelle et civile. Plusieurs de nos concitoyens ont connu l’Idéal de l’unité en effet dans les rencontres proposées par le Mouvement diocésain des Focolari. Nous rêvons notre ville comme une ville fraternelle, nous visons surtout les relations qui l’animent, le bien qui y circule, l’engagement pris par plusieurs personnes dans différents secteurs et nous en sommes émerveillés. Nous essayons de tisser un filet de relations entre les personnes, entre les institutions laïques et religieuses, les associations, les mouvements, en mettant en lumière chacun de leurs aspects spécifiques dans le but de réaliser le bien commun. La ville devient ainsi un laboratoire de fraternité. Nous avons ainsi constitué pour cet objectif, une association qui, déjà dans son intitulé, explicite notre but « J’aimemaville » onlus. Autour de celle-ci se constitue un accord transversal entre associations et mouvements de la société civile qui commencent avec nous à travailler pour la fraternité. Les institutions publiques commencent aussi à collaborer avec nous à travers ce nouvel instrument que nous nous sommes procurés. Nombreuses sont les initiatives qui prennent vie, impliquant les différentes réalités ecclésiales présentes dans la ville, ensemble avec les membres du Mouvement et beaucoup d’autres personnes de la ville. Comme la « Semaine Monde Uni » des jeunes, les « Foires du printemps » des adolescents, les « Fêtes de la fantaisie » durant la période du carnaval, la « Semaine de la famille », « La Ville sur la scène » avec l’implication des écoles des différents arts présents dans la ville, les vacances à la neige « Skier ensemble, c’est mieux », la «Salle des merveilles », dans laquelle la beauté profondément partagée devient « lieu » de connaissance des merveilles du monde. Le projet « Et comme école…la ville », les campagnes contre les jeux de hasard, le « Nouvel An de tous », peut-être une vraie icône de tout le projet « J’aime ma ville ». Au Nouvel An en effet, nous voyons la ville fraternelle telle que nous la voudrions, caractérisée par le sens de la famille qui rend proches les distances, éloignées les peurs et belles les diversités. Un fruit de toute cette vie qui inonde la ville, nous le vivons en 2009 lorsque le prix « Chiara Lubich pour la fraternité » a été octroyé à Ascoli Piceno pour le projet « J’aime ma ville ». Le Conseil communal dans ses interventions, exprime le désir que l’attribution du prix marque une nouvelle manière de travailler pour la ville, un « compromis » des positions personnelles et de parti en vue du bien commun. La ville d’Ascoli est connue aussi pour la précieuse dentelle qui se construit en tressant ensemble, de mains expertes, beaucoup de fils fins qui parfois deviennent de vrais chefs d’œuvres. Nous sentons que liés par l’amour réciproque, nous pouvons tisser beaucoup de liens de fraternité avec tous et contribuer à ouvrir notre ville au monde uni ». (R.C. Ascoli Piceno)
Juin 19, 2014 | Non classifié(e)
« Nous voici à Qum, la capitale de l’Islam chiite iranien. Une ville que l’on peut décrire avec quelques chiffres : un peu moins d’un million d’habitants, une centaine d’universités, d’instituts académiques, de séminaires religieux, parmi lesquels ressort celui des filles qui compte presque 12000 étudiantes. Environ 40000 étudient le Coran et d’autres aspects de l’Islam.
« La première matinée dans cette « ville sainte » se conclut par un moment de grande spiritualité et un événement qui nous investit d’une intense émotion justement en ce lieu. Nous nous apprêtons à entrer en ce que tous considèrent comme l’un des lieux les plus visités de la tradition chiite dans le monde : le sanctuaire dédié à Fatima Masumah, une femme morte jeune, n’ayant pas encore atteint la trentaine.
Fatima était la sœur de l’Imam Ali ibn Musa Rida (le huitième imam, selon la tradition chiite) et la fille du septième imam (Musa al Kdhim). La tradition de cette partie de l’Islam considère souvent saintes les femmes, surtout lorsqu’elles sont parentes d’un de ces imams. Ici nos guides, très gentils, s’exprimant dans un anglais parfait, nous disent que le nombre des pèlerins peut monter jusqu’à 15 million par an. Ce qui frappe le plus dans ce milieu c’est la foi, la spiritualité et la profondeur du sens du sacré. Vivre une journée dans cette atmosphère, veut dire se plonger dans le monde de la mystique et de l’esprit au-delà des paroles et de ce qui se voit, de ce qui se touche : on en fait l’expérience ! ».
“Sérénité et paix! L’Iran, au-delà de toute attente. La vie de Qum qui est austère et bien remplie, est sereine. Chaque personne applique tout son cœur et son esprit à connaître, à étudier, à suivre la vie de la sagesse islamique et de ses lois avec d’évidents effets sociaux. Le nombre de bibliothèques est impressionnant, et celui des librairies de même. Les gens s’y bousculent !
« Je parcours en esprit ce que les médias en Europe nous proposent de ce peuple, les clichés, les regards sinistres de leurs leaders. Tout est possible évidemment, mais faire l’expérience de la vie est bien autre chose. Le contact réduit en miettes ces clichés. Sincèrement, j’ai rarement trouvé cette paix et cette sérénité. Je comprends pourquoi la mystique soufie (ndr : de « soufisme », ou dimension mystique de l’Islam) a trouvé sa racine parmi les ancêtres de ces personnes.
« Au terme de la journée, sous le soleil chaud de Qum qui en été peut faire monter la température jusqu’à 45-50°, reste imprimé dans le cœur la conscience que la mystique et la spiritualité sauvent véritablement l’humanité et représente la possibilité de la rencontre entre les différentes traditions religieuses ».
Source : blog de Roberto Catalano
Juin 18, 2014 | Focolare Worldwide
Un autre pas en avant pour Slot Mob (nom qui évoque la flashmob et les machines à sous, slot en anglais), campagne contre les jeux de hasard soutenue par de nombreuses associations et médias, aussi grâce aux jeunes: elle est arrivée à Catane (Italie), où la commune se mobilise contre les machines à sous, approuvant un amendement à l’interne de la délibération sur l’impôt unique communal sur les ordures, qui réduit de 50% la taxe sur les ordures pour les commerçants qui enlèvent les machines à sous de leur établissement. Il s’agit d’une réduction pendant deux ans, avec l’engagement de ne pas installer d’autre machine de jeux de hasard pendant 10 ans. La manifestation pour promouvoir les établissements publics qui n’ont pas de machines à sous et de poker vidéo est arrivée à Catane le 22 février dernier. À cette occasion, les Juniors pour un Monde Uni, dans leur revue Grafoteens – bulletin d’information des Juniors de Sicile, Calabre et Malte – s’étaient interrogés sur “une étique qui manque au monde des jeux de hasard en général, qui touche toujours plus les classes pauvres de la ville” – mineurs compris, malgré les interdictions – et, au contraire, sur “une étique qui émerge forte dans l’utilisation des biens confisqués à la mafia, et que la ‘ndrangheta continue à attaquer en Calabre”. De là, on comprend le sens du chapeau de l’article, “Mais de quel côté est l’État?” Une demande précise donc aux institutions de prendre une décision, pour soutenir cette étique qui, malgré tout, est vivante. Et la réponse est arrivée en juin, avec la délibération de la commune. Compréhensible est la “grande satisfaction” non seulement du comité “Mettiamoci in gioco” (Mettons-nous en jeu) qui avait promu Slot Mob, mais aussi les Juniors pour un Monde Uni mêmes, qui s’étaient à leur tour engagés à poursuivre le mouvement. “C’est un signe d’indifférence des logiques de clientèle et des lobbys très forts des gérants des machines à sous – écrit Giancarlo Morello dans l’éditorial du numéro de juin de Grafoteens. Enfin, nous apprécions l’engagement et le maintien de la promesse que quelques conseillers communaux avaient faite durant la réalisation du Slot Mob, qui se sont engagés dans la logique de récompenser qui enlèverait ces machines. Un premier signe pour réaliser l’objectif du comité “Mettiamoci in Gioco” et aussi celui de Grafoteens, d’une “Ville sans machines à sous”. La ville de Catane travaille, en outre, sur un règlement communal pour empêcher la propagation des jeux de hasard pathologiques. Comme Catane, les communes sont nombreuses où la lutte contre le jeu de hasard, avec la mobilisation civile, a pris des formes différentes à travers la campagne Slot Mob. L’initiative est soutenue, entre autres, par la revue Città Nuova et par Économie de Communion. Pour en savoir plus ou pour organiser un Slot Mob dans ta ville: http://www.nexteconomia.org/le-attivita/slot-mob http://www.edc-online.org/it/home-it/slotmob.html http://vimeo.com/98447448
Juin 17, 2014 | Focolare Worldwide
La dernière fête de Pentecôte a permis encore une fois de faire l’expérience de l’unité avec les divers charismes, en particulier ceux qui, au cours des siècles, se sont développés au sein des nombreuses églises chrétiennes. Et c’est précisément pour souligner l’esprit de Pentecôte, qui unit les chrétiens, que les églises de l’hémisphère sud ont choisi cette période de l’année pour vivre la Semaine de Prière pour l’Unité. A Porto Alegre, par exemple, les rencontres ont privilégié l’expression artistique: une soirée musicale, appelée “Nuit Musicale Œcuménique” a réuni des groupes d’acteurs et de spectateurs provenant de toute la ville. Un intense travail de communication de deux mois a permis d’associer tous ceux qui au cours des années précédentes avaient participé à des initiatives œcuméniques. La date tant attendue est enfin arrivée : le 4 juin 2014. Environ 300 personnes ont assisté à un concert de violons, avec la participation des enfants des écoles, le chœur de Porto Alegre, composé de personnes de toute la ville et de confessions différentes…ainsi qu’à d’autres représentations artistiques. La récitation du Notre Père a été un moment important, scellant d’authentiques relations fraternelles et témoignant ainsi d’une unique foi dans le Christ. Comment témoigner de cette unité? A Modène (Italie), lors d’une réflexion au cours de la Semaine de Prière de l’hémisphère nord (janvier 2014), Joan Patricia Back, qui œuvre pour l’œcuménisme au Centre du Mouvement des Focolari, avait dit: « L’exhortation à l’unité est en contradiction avec la situation : depuis des siècles les chrétiens vivent divisés et ils se présentent au monde qui ne connaît pas le Christ avec cette anomalie. Jésus affirme cependant que le monde le reconnaîtrait grâce à l’unité de ceux qui le suivent : comment vivre aujourd’hui de manière à ce que le monde voie le Christ en nous ? Nous sommes appelés à vivre en communion, dans le Christ, qui est le fondement de l’unité : si nous fondons notre vie sur Lui, si nous vivons comme Il nous l’a enseigné, nous sommes son peuple et nous serons alors UN. Il nous invite à nous aimer comme Lui nous a aimés afin qu’à ce signe nous soyons reconnus comme ses disciples. Et nous pouvons nous aimer même si nous appartenons à des Eglises différentes ».
Juin 16, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
«Après une année intense de collaboration et de connaissance réciproques avec nos amis musulmans de la mosquée de Harlem – écrivent quelques membres de la communauté des Focolari de New York – le 29 mai dernier, nous avons réalisé la rencontre connue sous le titre « Our Journey towards the Excellence of the Human Family » (ndr : « notre voyage vers une nouvelle humanité ») ». Avant de raconter au 200 participants le parcours réalisé ensemble durant toutes ces années, les jeunes musulmans et ceux du mouvement des Focolari ont récité le pacte de respect, fraternité et amour réciproque, qui se trouve à la base de cette progression ensemble. « C’était très fort – raconte Lumi – de voir la conviction de ces jeunes qui prenaient de manière responsable et sérieuse la consigne de construire la fraternité universelle, en faisant référence au pacte établi entre Chiara Lubich et W.D. Mohammed ». En mai 1997 aux Etats Unis, une nouvelle page s’est ouverte dans les relations entre chrétiens et musulmans. Chiara Lubich, femme chrétienne, était invitée par l’Imam W.D. Mohammed, leader charismatique de musulmans afro-américains, à adresser son message aux fidèles réunis dans la mosquée de Malcolm X, qui se dresse dans le quartier de Harlem. En conclusion de cette journée spéciale, l’Imam affirmait : « Aujourd’hui, ici, à Harlem, New York, une page d’histoire a été écrite ». C’est alors que les deux leaders ont fait ce pacte de fraternité.
Alors que les images de l’histoire de ce cheminement jusqu’aujourd’hui défilaient, quelqu’un semblait « revivre la puissance de cet extraordinaire rencontre de 97 dans ma mosquée ; mon souhait est qu’ensemble nous gardions cette flamme allumée, elle peut communiquer la lumière à beaucoup… ». Pour nombre de gens, par contre, ce fut une découverte la connaissance de ses origines, mais aussi le développement de cette expérience originale de fraternité entre afro-américains musulmans et chrétiens américains. Les expressions des participants parlent d’elles-mêmes : « J’ai été frappé par l’atmosphère de famille et de réconciliation entre certains musulmans de diverses communautés ». « Nous devons continuer à travailler ensemble, parce que ceci n’est pas un rapport superficiel, il ouvre à l’espérance ». « Nous avons eu la nette impression que les paroles de Chiara et de l’Imam étaient plus vives que jamais, prophétie d’un miracle qui continue ! ». Le père McWeeney, directeur du dialogue interreligieux de l’archidiocèse de New York, a transmis la salutation du Cardinal Dolan en soulignant que Chiara et l’Imam W.D. ont fait ce pacte « pour toujours ». Il a invité à transmettre cette expérience aux jeunes. Aujourd’hui aux USA, plus de 40 mosquées et communautés des Focolari sont impliquées, elles se rencontrent régulièrement en communautés chrétiennes et musulmanes, blancs et noirs, et visent à construire la fraternité ; un esprit fraternel qui devient concret en différentes initiatives en faveur de leur propre ville ou quartier.
Juin 14, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria

www.focolare.org/collegamentoch
“Le Collegamento CH (Liaison téléphonique). Une famille dans le monde. Connectée.” C’est l’annonce avec laquelle le Collegamento se présente sur internet, une des caractéristiques originales des Focolari sous l’aspect de la communication. Voici l’explication: Quand. Il naît en 1980, le 11 août, fête de sainte Claire d’Assise. Le jour de sa fête donc, Chiara Lubich se trouve en Suisse avec quelques personnes qui lui présentent leurs vœux: c’est une fête de famille. Une communion profonde se crée. Qui. Les jours suivants, depuis la maison de Chiara, s’active une chaîne d’appels téléphoniques qui alimente la réalité perçue, celle d’être une unique famille. Les nouvelles qui proviennent des communautés des Focolari dans les différents pays du monde sont communiquées. Chiara propose, à ce groupe de personnes, une pensée spirituelle pour vivre ensemble, avec une intensité croissante, la spiritualité de l’unité. Comment. À cette période, on découvre l’existence en Suisse (CH) du service “conférence téléphonique collective” qui est immédiatement utilisé. Durant les semaines suivantes, ce collegamento s’étend à d’autres nations, jusqu’à atteindre tous les pays où sont présents les Focolari.
Pourquoi. Au fil du temps et avec l’évolution rapide des télécommunications, on passe de la conférence téléphonique au streaming et au satellite, parce que, affirmait Chiara, “une Œuvre, qui a pour idéal l’unité”, une famille “désormais disséminée sur toute la planète” doit partager “entre tous, avec les moyens les plus rapides et adéquats”, “joies, douleurs, espérances, projets”, expérimenter “l’amour qui va et qui revient”, faire ensemble le voyage, “le saint voyage” de la vie. Pour un monde uni. C’est l’expérience forte et joyeuse de l’«unité et de l’universalité» qui lie des centaines de milliers de personnes, disséminées sur les cinq continents, orientées vers la fraternité universelle. Pour en savoir plus, visitez www.focolare.org/collegamentoch
Juin 13, 2014 | Non classifié(e)
“S’il est vrai qu’à la fin de cette coupe du monde, une seule équipe nationale soulèvera la Coupe du vainqueur, il faut apprendre les leçons que le sport nous enseigne : nous serons tous gagnants si nous renforçons les liens qui nous unissent », a affirmé le Pape François au cours de son message vidéo à l’occasion de la Coupe 2014. Une culture de la défaite pour une nouvelle culture de la victoire, était aussi le titre provocateur de la réflexion de Sportmeet, toile mondiale de sportifs et d’opérateurs sportifs, à laquelle Chiara Lubich avait adressé ces paroles :
« Pour le christianisme, celui qui perd connaît la valeur de la souffrance et de la défaite car le Fils de Dieu les a valorisées. Pour celui qui perd, une joie plus profonde peut naître du fait d’avoir donné, de s’être donné soi-même au cours des entraînements ou dans les rapports réciproques pour construire une équipe, d’avoir tout donné de soi face au public. Ce n’est que de la donation, de l’amour que naît la joie intérieure la plus limpide, la plus pure pour le vainqueur (s’il a lutté et gagné par amour) et pour le perdant (s’il a également lutté et perdu par amour). Le sport devient alors authentique et sera élevé à sa dignité sociale. Il pourra contribuer à recréer les hommes dans cette civilisation trop stressante, à être un élément d’affinité, de fraternité et de paix entre peuples et nations. Dans la Grèce antique, pendant les Olympiades, on interrompait toutes les guerres. Ne nous montrons pas aujourd’hui au dessous du niveau d’alors ! ». Chiara Lubich, 10 septembre 2005, message au troisième congrès international de “Sportmeet“
Juin 12, 2014 | Non classifié(e)
Burundi«En 1994 cette région a été le théâtre d’événements dramatiques – racontent ceux qui travaillent pour l’AMU –: la population a fait l’objet d’homicides, de représailles, de vols, de destructions massives de maisons et de biens. Les conditions de vie et d’hygiène sont encore aujourd’hui déplorables, et ce sont surtout les femmes et les enfants qui sont les plus touchés. Les familles vulnérables de ces municipalités sont très nombreuses et un bon nombre de leurs enfants ne va pas à l’école ; elles sont souvent formées de la mère seule avec ses enfants, affaiblies par des années de guerre et de privations. Ils n’ont aucune ressource, et pas de perspective d’amélioration ». Au cours de l’année 2014 , avec l’association « partner » CASOBU , un nouveau projet a été lancé dans la zone métropolitaine de Bujumbura, en collaboration avec l’Association Homme Monde de Trévise (Italie), financé par la région italienne de Venise. Pendant l’élaboration du projet, en dialogue avec les bénéficiaires, les institutions et le personnel de CASOBU, ont centré leur attention sur quelques nécessités prioritaires, auxquelles une série d’activités essaiera de répondre en faveur de 250 familles vulnérables, pour un total de 1.500 personnes.
Cameroun. Le forage du puits d’eau à Nega (Cameroun) est terminé, il est devenu lieu de rencontre et de partage. “On peut dire que tous, grands, petits et anciens du village ont participé au forage du puits –AMU Notizie n. 4/2013– sous l’aspect de la main-d’oeuvre et du transport des pierres et du sable. À chaque famille on demande une petite aide annuelle pour l’entretien, qui donne selon les possibilités de chacun, grâce à la vente du cacao ou d’autres produits de la terre. Cet apport direct encourage tout le monde à sentir que le puits lui est propre; un bien à entretenir”. Précédemment les habitants du village avaient été informés et formés, par des rencontres de la communauté, sur la manière de s’occuper du puits et d’utiliser l’eau avec responsabilité. Le puits, en plus, a été creusé sur un point de passage, ainsi les voyageurs peuvent l’utiliser. Le père Simon Pierre, prêtre de la paroisse, écrit: “Sans exagérer nous pouvons dire que le forage du puits a porté des fruits visibles dans le village. Tout le monde boit de l’eau potable et donc au niveau de la santé on voit une amélioration; par exemple les personnes affectées de douleurs abdominales ont diminué. Le puits est devenu un lieu de rencontre et de partage entre les personnes et cela contribue à unir la communauté”. Source: AMU Notizie n. 2/2014
Juin 11, 2014 | Non classifié(e)
Les premières années. 1960... la Sicile (Italie) semblait très éloignée de Trente, voire inaccessible. Et pourtant dès cette époque, grâce à un premier groupe de focolarini, la spiritualité de l’unité se fraie un chemin dans l’île, à l’extrême sud de l’Italie, dans de nombreuses villes. Parmi elles Scicli, 25000 habitants, perle de l’art baroque, déclarée patrimoine de l’humanité. Une ville qui, comme Agrigente, Pozzallo et d’autres est citée à l’occasion de l’arrivée de migrants en provenance de l’Afrique du Nord. Elle donne sur le Canal de Sicile et se trouve au centre du nouveau flux migratoire de ces dernières années. La population de cette région est naturellement accueillante, mais la prière de Jésus “Que tous soient un” (Jean, XVII, 21) et les suggestions de Chiara Lubich pour qui veut conquérir à l’amour de Dieu sa propre ville, incitent, au cours des années, la communauté des focolari de Scicli à saisir toutes les occasions de pour aller à la rencontre de nombreuses personnes : dialogue avec des chrétiens appartenant à d’autres Eglises, soutien à de jeunes immigrés, une fête du jour de l’an pour que personne ne reste seul, des cours d’italien, un centre d’accueil de jour pour enfants animé par des jeunes, un repas offert qui est à l’origine du projet « une table, une famille » et de nombreuses autres initiatives !
“Dans notre ville nous avons des frères qui appartiennent à l’Eglise Méthodiste”, raconte Ignazio Ventura de Scicli. Dès les années 90 naît avec eux un profond dialogue, une communion, un partage d’idées. Nous décidons ensemble d’organiser un repas pour les nombreux immigrés présents dans notre ville ». “Hichem et Samia, un jeune couple tunisien, sont arrivés depuis peu à Scicli. Nous les aidons à bâtir leur modeste maison. Préoccupés par la précarité économique, ils nous confient qu’ils attendent un enfant et grâce à l’amour concret de nombreuses personnes ils ont vécu cette grossesse avec confiance. La naissance de Deyssem, après les premiers instants de joie, se transforme en une course contre la montre angoissante à cause d’une malformation : il faut intervenir dans les heures qui suivent ! Nous sommes avec eux pour vivre ce moment délicat. Il faut organiser le transfert du bébé à Rome. Une personne de la communauté se propose d’accompagner l’enfant et son papa. L’opération est un vrai succès et le petit est sauvé ! » C’est aussi à cette époque que le Centre d’accueil interculturel « La Source » voit le jour, grâce à la collaboration avec d’autres associations, en réponse à l’appel de la commune demandant des cours d’italien pour les jeunes immigrés : trois fois par semaine, pendant deux années consécutives. De cette expérience naîtra un spectacle où les jeunes nord-africains et de Scicli donneront le meilleur d’eux-mêmes.
Depuis 2005, en s’inspirant du “Manifeste” transmis par Chiara aux nouvelles générations – “Une ville ne suffit pas” – les Juniors pour l’Unité s’occupent des enfants accueillis dans un Centre de jour, tenu par des religieuses. Ces enfants, qui vivent des situations particulières, y déjeunent et y passent l’après-midi. Des équipes sont organisées pour qu’à tour de rôle elles passent avec eux les temps réservés aux jeux et aux devoirs. L’assistante sociale et la psychologue soulignent le rôle important de ces jeunes auprès des enfants. En 2006 des familles du Mouvement des Focolari sont sollicités pour aider à la formation des familles et des enfants du Centre : des familles albanaises, de culture et de religion différente, des familles séparées où les parents sont en prison ou en liberté surveillée… « Notre présence auprès du Centre et des religieuses nous a donné de nombreuses occasions de vivre une relation d’aide et de soutien réciproques, même lorsqu’on ne pouvait rien faire d’autre que de les écouter ou d’accueillir leurs souffrances. C’est de là qu’est né le projet « Une table, une famille » : un repas offert à une soixantaine de personnes un dimanche par mois » « Nous sommes en train d’expérimenter – conclut Ignazio – que cet esprit de famille permet de dépasser les barrières culturelles. Et c’est vrai qu’en se donnant aux autres on expérimente la paix de l’âme, la liberté des enfants de Dieu »
Juin 10, 2014 | Focolare Worldwide
Arabe chrétienne, elle est née en Israël. Elle a reçu le prix Mount Zion 2013 avec la juive Yisca Harani pour « l’apport important au développement du dialogue entre religions et cultures en Terre Sainte et à la compréhension entre juifs, chrétiens et musulmans ». Margaret Karram, déjà membre de la Commission épiscopale pour le dialogue interreligieux de l’Assemblée des Ordinaires catholiques de la Terre Sainte, et collaboratrice avec la direction de l’ Interreligious Coordinating Council en Israël (ICCI), est maintenant au Centre international du mouvement des Focolari et c’est elle qui prêtait sa voix pour dire la prière de saint François quand c’était le tour des chrétiens d’invoquer Dieu pour la paix voulu par l’évêque de Rome avec Shimon Peres et Abu Mazen, en présence aussi du patriarche Bartholomée I. Nous reportons d’amples extraits de l’interview qu’elle a donnée à Victoria Gomez de Città Nuova. Quelle impression t’est restée de cette rencontre? « La première est de m’être trouvée dans une oasis de paix. Je connais bien les contrastes qui l’en empêchent, et pourtant durant ces deux heures passées ensemble à prier, il me semblait que, pendant que l’on invoquait Dieu pour le don de la paix, on Lui donnait la manière de voir « d’en haut », pour ainsi dire, le résultat des efforts humains. Certes le dessein n’est pas encore complètement réalisé, cependant il ressemblait à la trame d’un tapis : en dessous les nœuds que nous devons dénouer, mais celui qui regardait la trame était Dieu et Lui, voyait le dessin. Pendant que se déroulaient les prières en hébreu et en arabe je pensais : « Dieu les connait et les comprend. Lui sait agir dans l’histoire ». J’ai perçu la puissance de la prière et j’ai compris que seul Dieu peut changer le cœur des hommes. Ton histoire est une sorte de passeport qui te donnait la possibilité de participer à cet événement… «J’ai vécu dès mon plus jeune âge en rêvant à la paix. Encore enfants, nous nous demandions : « Quelle est ma patrie, quelle est ma place, qui suis-je ? ». Maintenant, à 50 ans, je ne vois pas encore le rêve de cette patrie très proche, mais nous avons semé et beaucoup. Nous devons continuer à le faire. C’est un devoir vis-à-vis des nouvelles générations. Nous devons leur transmettre la certitude d’un futur possible, sans perdre l’espoir ni rester abattus par la fatigue. Hier c’était la fête de Pentecôte et l’action de l’Esprit Saint « baigne ce qui est aride, guérit ce qui saigne, plie ce qui est rigide… »
Tu représentais le mouvement des Focolari sur invitation personnelle du pape François… Depuis la présidente Maria Voce jusqu’aux amis de Bethleem et de Jérusalem, beaucoup m’ont assurée de leur pensée particulière. J’ai trouvé des paroles de joie même parmi diverses personnalités chrétiennes, juives ou musulmanes, rencontrées dans les jardins. Il me semblait qu’à partir de l’intervention du pape ressortait un nouvel élan pour s’engager pour la paix avec plus de courage. Je sentais qu’il nous était adressé à nous aussi qui appartenons au Focolari : être plus présents, plus actifs, plus courageux à défaire les « nœuds » que nous rencontrons partout. La salutation personnelle du pape ensuite me l’a confirmé, de même que la rencontre avec d’autres autorités. Tu étais la seule femme à prêter ta voix pour une des prières. Comment l’as-tu ressenti ? Cette prière, j’ai essayé de la lire en me faisant l’interprète de l’humanité qui croit, souffre et espère. Nous aussi les femmes avons un rôle à jouer en faveur de la paix. L’un des participants m’a dit : « c’est important que vous soyez là. Je sais ce que veut dire la richesse d’une femme ! ». Pendant que j’écoutais ces belles prières et les musiques, je me suis rappelé les paroles du pape à l’Angelus, quelques heures avant : la Mère Eglise et la Mère Marie sont ‘toutes les deux mères, toutes les deux femmes’. Et dans les émotions surement pas homogènes, qui circulaient parmi les présents, l’on percevait la nécessité d’une mère. Quels sentiments as-tu cueillis chez les gens de Terre Sainte qui t’ont manifesté leur proximité ? Il y avait une grande attente et maintenant une grande espérance. Evidemment les sceptiques ne manquaient pas. Palestiniens et israéliens retiennent que cette rencontre a marqué une étape vers laquelle on peut regarder à partir d’aujourd’hui et continuer à le faire dans le futur. En plus, c’est un signe fort pour l’Eglise qui prend en charge la souffrance et les attentes des peuples. Ce fut une démonstration que la Terre Sainte n’est pas occultée et que le pape ne laisse pas ces deux peuples tout seuls, il marchera à leur côté. Il faut voir cet événement sur le long terme. En attendant, il faut continuer à tisser en défaisant les nœuds et en s’engageant à tous les niveaux possibles, avec courage et délicatesse. Beaucoup pensent que le chemin sera long, mais nous ne connaissons pas l’action de Dieu dans l’histoire. Nous pouvons toujours espérer ». Source : Città Nuova online
Juin 9, 2014 | Focolare Worldwide
C’est, en résumé, le projet du Centre Rincón de Luz (Coin de Lumière), créé il y a trois ans, géré par l’Association locale Unisol, en collaboration avec les Associations AMU (Action pour un Monde Uni) et AFN (Action Familles Nouvelles). Pour contrôler l’avancement du projet et étudier ensemble de nouvelles solutions de développement, Anna Marenchino, du secteur des projets AMU, s’est rendue en Bolivie, à Cochabamba. Parmi les nombreuses personnes rencontrées durant le voyage, il y a Mari Cruz, la nouvelle directrice de l’école du Centre. Elle-même l’avait fréquenté enfant, même si ce n’était pas la structure accueillante d’aujourd’hui, et a pu terminer ses études grâce au Soutien à Distance de Familles Nouvelles. La voir aujourd’hui en coordonner le domaine scolaire peut être un encouragement pour tous les enfants et les familles à croire qu’une vie meilleure est possible. “J’ai dû supporter beaucoup de souffrances dans ma vie – raconte Mari Cruz. Lorsque j’étais petite, mon papa buvait, et le voir ainsi me faisait beaucoup de peine. Il n’était pas violent, mais dur. Je me souviens que ses punitions consistaient à nous faire tourner autour de la maison depuis quatre heures du matin jusqu’à sept heures, lorsque nous allions à l’école. Pour moi, le Centre était un point de repère. Ils m’aidaient dans les matières où j’avais le plus de difficulté et, une fois comprises, j’étais parmi les meilleurs de ma classe. En outre, ils me donnaient la possibilité d’étudier grâce à un soutien financier pour payer l’école. Après quelques années, nous avons déménagé loin du Centre. Mon père allait mieux, et nous travaillions tous avec lui le week-end pour aménager notre maison. C’était difficile au début, parce que nous n’avions rien à la maison: électricité, eau, toilettes. Mais nous ne nous plaignions pas. Nous regardions papa et, avec un ton rassurant, nous lui disions: ne t’inquiète pas, va travailler, ainsi nous mangerons du poulet demain!
Durant les moments plus difficiles, j’ai trouvé le courage de recommencer, grâce à quelques personnes du Mouvement des Focolari qui, en plus de m’avoir aidée par le biais du Centre, m’ont soutenue et aidée à retrouver confiance en moi-même et en autrui. J’enseignais dans le centre Rincón de Luz depuis quelques années et, lorsqu’en décembre ils m’ont demandé de devenir la nouvelle directrice de l’école, je ne pouvais pas y croire. Ils avaient vraiment pensé à moi? J’ai immédiatement accepté, parce que je veux m’engager pour donner une opportunité à ces enfants, comme celle que j’ai eue. Aujourd’hui, je suis vraiment heureuse, parce que chaque expérience, belle ou triste, m’a rendue très forte et m’a donné la possibilité de comprendre profondément les autres personnes, parce que j’ai senti leurs souffrances dans mon cœur. Je peux dire aux enfants et à leur famille: courage, il est possible de changer!” Source: AMU, Nouvelles n°2/2014 – www.amu-it.eu
Juin 8, 2014 | Focolare Worldwide
«Dans le coeur de Chiara Lubich se trouvait un rêve » – celui qui parle c’est Marco Tecilla, entré dans l’histoire comme le « premier » focolarino. Devant lui : un public de quelques centaines de personnes venant de 50 pays, représentant des communautés locales des Focolari répandues dans le monde. Jeter un coup d’œil en arrière sur ce qui s’est passé dans la ville où le charisme de l’unité a fait ses premiers pas, Trente, pour aussi en tirer un éclairage sur notre temps, est naturel. « En regardant par sa fenêtre qui dominait Trente, Chiara aurait voulu résoudre le problème social de la ville. Mais nous n’avions pas encore les forces. Et voilà qu’en décembre 1947 elle nous convoqua tous dans la salle Cardinal Massaia pour nous communiquer quelque chose. Elle avait remarqué que parmi les personnes de notre communauté il y en avait qui étaient obligées de vivre dans une grande restriction économique. Et ça, pour elle, c’était inconcevable. Dans les premières communautés chrétiennes de Jérusalem aux premiers temps de l’Eglise – comme le racontent les Actes des Apôtres – « tout était en commun et il n’y avait parmi eux aucun indigent » parce que l’évangile était vécu à la lettre. Chiara, justement, décida de nous parler de la communion des biens et de nous lancer ce défi à nous tous, qui formions cette première communauté de Trente. Semblable et différente de celle des premiers chrétiens ». Chacun devait donc vendre tous ses biens? « Non. Même si l’on arrivait de fait au même but que la communauté chrétienne, on ne demandait à personne de vendre ce qu’il avait pour l’apporter à la communauté, mais de donner ce tout que l’on possédait en propre et dont on pouvait se priver sans que cela nuise ni à nous-mêmes ni à la famille ».
Comment fonctionnait cette forme de charité “organisée”? « Chacun apportait ce qu’il avait en plus, surtout en argent, et s’engageait à donner une somme fixe qu’il décidait mois par mois. Le donateur et le chiffre restaient confidentiels. Avec l’argent reçu, une focolarine que Chiara elle-même avait mandatée, aurait aidé, mensuellement et discrètement, des familles indigentes de la communauté. Elle exerçait cette tâche délicate avec toute la charité et la réserve nécessaires. Le but était : arriver à ce que parmi nous il n’y ait plus aucun indigent, mais que tous aient de quoi vivre. Le résultat de la somme obtenue et l’engagement mensuel furent impensables et elles réussirent dès le premier mois, à régler les problèmes d’une trentaine de familles ».
Qu’en pensait Chiara ? « En regardant notre monde elle disait : ‘On dirait que c’est quelque chose d’impossible de nos jours, dans un monde si avide et égoïste… et pourtant c’est possible. Devant des faits comme ceux-là, émus et reconnaissants, nous crions : La Charité c’est Dieu ! Et Dieu est le Tout-Puissant. Dans l’esprit de charité et d’unité (qui n’est pas la simple aumône, mais le don total de soi à la volonté de Dieu) tout le monde trouverait quelque chose à donner. Mais il faut, avant de demander ce qui appartient en propre, former les cœurs, parce qu’à la différence des premiers chrétiens, il circule chez les gens un esprit du monde trop grand, il règne la désunité et l’indifférence. Seule une formation évangélique solide et profonde peut faire vivre une société idéale de charité fraternelle. Cela se vérifiera certainement entre nous parce que, tant que nous serons unis, Christ est au milieu de nous, et ce que lui bâtit, reste ». De fait, ce que l’on remarquait beaucoup dans les premiers temps du mouvement des Focolari c’était l’importance de la vie de l’évangile ».
Expérience, celle de la communion des biens, qui ne s’est pas arrêtée à la première communauté de Trente, mais s’est prolongée au cours des années, autant dans les choix de vie des membres des Focolari, que dans des actions concrètes (comme les « liens fagot ») où l’on faisait circuler les biens sous une forme qui rappelle le troc d’avant, avec une forte dose de solidarité et de justice sociale.
Juin 7, 2014 | Focolare Worldwide
Mettez ensemble 21 jeunes femmes venant de 13 pays du monde entier, ajoutez tous leurs talents, les richesses de leurs cultures et leur désir de transmettre la fraîcheur du message évangélique. Déclinez le tout selon les divers modes d’expression et de communication…. et voilà le Gen Verde ! Ce fut un moment extraordinaire pour notre ville, un grand jour pour les jeunes et tous les passionnés de musique et d’Evangile. Un double rendez-vous : le vendredi 30 mai pour un atelier de création musicale avec les jeunes et le dimanche 1er juin au soirpour le concert donné sur l’esplanade du Sanctuaire de la Vierge des Grâces, à « L’Oasis de Nazareth ». Les 21 artistes animées par le charisme du Mouvement des Focolari ont chanté l’amour de leur vie sur une musique de notre époque, moderne, riche de sound, avec de l’écho, expression de nombreuses nationalités et émaillée des paroles de l’Evangile. Comme l’a chanté Soeur Cristina à l’émission The Voice: “Ho un dono ve lo dono” (J’ai un don je vous en fais don) , ces jeunes femmes n’ont pas eu peur d’incarner le commandement de l’amour de leur prochain et de partager leur joie d’avoir répondu à l’appel de Dieu, au son des guitares, des percussions, des basses et des violons. « La musique est un don: nous ne pouvons pas nous vanter d’avoir des talents, mais nous pouvons les mettre à disposition et ainsi ils se multiplient », ont-elles déclaré.
Au cours de l’atelier, elles ont parlé d’elles, elles ont partagé avec les jeunes des épisodes de leur vie, des vies parfois difficiles ou extrêmement simples où, à un certain moment, des mots comme unité, fraternité, partage ont cessé d’être des rêves pour devenir une réalité familière grâce à leur mise en pratique quotidienne. « Chaque matin, avant de commencer la journée – ont-elles expliqué- nous renouvelons un pacte : celui de nous aimer réciproquement. Cela conduit à aimer l’idée de l’autre comme si c’était la mienne, en accueillant l’étincelle créatrice qu’elle apporte, dans le libre partage de nos idées. Etre prêtes à recommencer, à donner d’abord de l’espace aux relations et ensuite à l’art. Lorsque je suis disposée à déplacer mon idée pour m’ouvrir à celle de l’autre, c’est tout un monde qui s’ouvre, avec de nouvelles possibilités ». Le projet“Start Now” porté sur la scène de Corato (Bari) est né au cours d’un voyage en Terre Sainte, où juifs, musulmans et chrétiens se côtoient mais souvent sans dialoguer. “Nous avons pensé –poursuivent-elles- que les disciplines artistiques sont un instrument au service du dialogue: l’accueil réciproque des talents est au cœur de notre communication. Dans la Cité Pilote internationale de Loppiano (Florence), où nous habitons, nous organisons des « workshops » de théâtre, de percussions, de chant et de danse : ce sont des laboratoires grâce auxquels des jeunes du monde entier mettent en commun leurs talents, se confrontent et dialoguent en expérimentant la valeur de l’unité et de la fraternité » “Au contact de ces jeunes filles – c’est le commentaire d’un prêtre – personne ne peut rester indifférent. Nous l’avons vérifié chez beaucoup de personnes, aussi bien vendredi que dimanche. Le Gen Verde a voulu se donner à ces nombreux jeunes en leur partageant des moments de la vie ordinaire rendus extraordinaires à la suite d’une rencontre, celle du Christ ressuscité qui vient habiter les diverses situations, pas toujours roses, et les transfigure en les rendant belles, au point de ne pouvoir les taire »
“Au dedans de moi, une lumière qui ne m’abandonne jamais”, c’est le refrain d’une de leurs chansons. « Elles nous ont donné le secret pour garder constamment l’enthousiasme dans tout ce qu’on fait – a souligné Antonella D’Introno, en charge de la communication de l’événement pour la Pastorale des Jeunes de la ville – dans la vie il faut avoir le regard fixé sur une personne : Jésus sur la Croix qui nous aime immensément » Source: Coratolive https://www.youtube.com/watch?v=ZIh8ythF0kI
Juin 6, 2014 | Senza categoria
Le pape François a invité le 25 mai dernier les présidents de l’Etat de Palestine et de l’Etat d’Israël à « faire monter une prière intense en demandant à Dieu le don de la paix ». En offrant sa maison au Vatican il a donné un nouvel espoir au monde, en faisant faire un grand pas en avant et croire que la paix se crée et doit être invoquée. Depuis cet instant la prière commune de ceux qui s’inspirent de l’idéal de l’unité des Focolari, de diverses religions et cultures, s’est intensifiée. Par des expressions différentes, par la multiplication d’actions en faveur de la paix chez les petits comme chez les grands, et par une relance du Timeout quotidien à midi de chaque fuseau horaire, ils font monter cette prière pour la paix dans le monde entier. La joie était grande de savoir que s’unira au pape François et aux présidents Peres et Abu Mazen, le patriarche œcuménique Bartholomée I de Constantinople lors de l’ « invocation pour la paix » de dimanche au Vatican. Un stimulant de plus pour cheminer ensemble vers le « que tous soient un afin que le monde croie » de Jésus, qui est plus que jamais ressenti aujourd’hui comme Son commandement. Le mouvement des Focolari répond donc à la requête insistante du pape François de « ne pas nous laisser seuls » ; et des cinq continents, en particulier là où se vit la plus grande souffrance, il s’unira à la prière au Vatican « pour que le Seigneur nous donne la paix sur cette Terre bénie ! »
Juin 5, 2014 | Non classifié(e)
Juin 5, 2014 | Focolare Worldwide
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Tout a commencé il y a vingt ans par l’initiative d’un des membres de la paroisse qui avait reçu la visite d’un groupe de jeunes gitans lui demandant avec insistance d’aller voir une image de la Vierge dans leur faubourg qui, disaient-ils, pleurait. C’était le premier contact avec la communauté gitane, et cela a entrainé quelques paroissiens à se réunir tous les jours pour prier sur cette place avec les enfants. Malgré plusieurs initiatives qui ont porté leurs fruits, le groupe de prière s’est dissous deux ans plus tard ; il a fallu dix ans pour le reprendre. C’est le Groupe de Prière et Mission « Ceferino Jiménez Malla » qui lui a redonné son élan, il se rencontre tous les lundis pour prier dans la Grotte de Notre Dame de la Vallée, au centre de la place du faubourg gitan. « Il faut dépasser la peur, les préjugés, l’indifférence, le refus né d’un rapport erroné avec eux – raconte Marie Thérèse Sosa, volontaire du mouvement des Focolari – ; mais ensuite les barrières sont tombées, nous avons découvert que les gitans aiment écouter la Parole de Dieu qu’ils ne peuvent souvent pas lire parce que la majorité est analphabète. D’autres membres des Focolari se sont joints au groupe. « L’expérience veut créer un rapport par de simples gestes de ‘réciprocité’ – continue Marie Thérèse – se connaître par son nom, se regarder dans les yeux, s’écouter, se faire un avec l’autre. Je pense par exemple à la fête à laquelle on peut participer pour la naissance d’un enfant, ou visiter les malades à l’hôpital. Nous avons même porté l’onction des malades à l’un d’entre eux. » On cherche ensuite d’ouvrir des routes d’inculturation, en traduisant en leur langue des prières comme le Notre Père, le Je vous salue Marie, ou le Gloria. « Quand ils nous écoutent prier les enfants disent : ‘on dirait que vous êtes gitans’ » Un autre pas important a été de célébrer ensemble la Journée Internationale du Peuple Gitan, dont ils n’avaient pas entendu parler, pour donner visibilité à la communauté. Un parcours qui continue le 8 avril de chaque année grâce aussi aux médias : les gitans participent régulièrement à une transmission sur Radio Maria où ils peuvent faire connaître leurs coutumes, et un journal a publié une page sur l’expérience de la Mission Gitane. La visibilité acquise a permis de démarrer un projet d’alphabétisation en ligne avec un Institut de formation des professeurs.
Mais le pont se crée aussi du côté de la communauté argentine : dans une école secondaire qui a des gitans comme voisins sans aucun rapport entre eux, un enseignant a ouvert le débat sur les préjugés contre les minorités ethniques, alors que certains étudiants en journalisme ont réalisé un reportage « Créoles et gitans, le début d’un dialogue » (dans ce contexte, ‘créoles’ veut dire argentins). En mars, avec l’ouverture de l’année scolaire, ils ont commencé à travailler pour garder des places dans les salles de classe pour des enfants gitans, souvent discriminés et le groupe a participé à la journée d’insertion à l’école. Les initiatives sont nombreuses, depuis le cours de couture pour les filles au catéchisme pour les enfants, mais impossible de les nommer toutes ici. « Notre désir serait – conclut-elle – de créer au niveau national un réseau de communautés-ponts ». Les 5 et 6 juin, Marie Thérèse est à Rome pour la Rencontre mondiale des promoteurs épiscopaux et directeurs nationaux de la Pastorale pour les gitans, sur invitation du cardinal Vegliò, président du Conseil Pontifical pour les Itinérants et les Migrants.
Juin 4, 2014 | Focolare Worldwide
La première chose que Giorgio La Pira faisait le matin, c’était d’aller acheter le journal. Puis, une fois rentré dans son bureau, il ouvrait l’ Evangile et le posait à côté des nouvelles du jour. Pour ce maire de Florence, considéré comme un saint homme, les deux textes n’étaient pas éloignés, au contraire ! Son travail consistait justement à appliquer concrètement l’ Evangile dans les réalités humaines et sociales, en suscitant des actions éclairées et innovantes, qui puissent répondre aux questions des périphéries existentielles de sa ville, et ensuite du monde entier. Aujourd’hui son œuvre est reprise par de nombreuses initiatives qui portent son nom.
L’une d’elles vient de souffler ses 35 bougies, c’est le Centre International d’ Etudiants Giorgio La Pira qui a fêté cet anniversaire le 25 mai, en présence de nombreux amis venus pour l’occasion à l’Auditorium de Loppiano (Fi). La journaliste Maddalena Maltese leur a fait parcourir l’album de famille, une rétrospective très éloquente de toutes ces années au service des jeunes les plus divers. Au cours des années 70, à Florence aussi, on notait un phénomène nouveau pour l’Italie : de nombreux étudiants arrivaient de l’étranger, en particulier d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine. Mais l’Italie n’était pas prête, ni sur le plan administratif, ni au plan culturel et humain à accueillir toutes ces personnes. Le Cardinal Benelli, archevêque de la ville, se mobilisa en s’inspirant précisément des idées de Giorgio La Pira et demanda à Chiara Lubich de l’aider. Quelques jours plus tard trois jeunes du mouvement des focolari se présentèrent à lui pour aller visiter au cœur de Florence des lieux susceptibles d’accueillir ces étudiants et où ils puissent se sentir chez eux. C’est de là que tout a commencé.
Aujourd’hui le diocèse de Florence est confié à Giuseppe Betori. Dans son intervention il a souligné la dimension prophétique de l’idée du Cardinal Benelli et de Chiara Lubich car elle a conduit le Centre La Pira à être un lieu à la pointe du dialogue avec la diversité des cultures et des situations, en particulier avec le monde qui souffre, ceux qu’on oublie souvent ou qu’on relègue au dernier rang. Quant à Joseph Levi, le Rabbin responsable de la communauté juive de Florence, il a trouvé dans cette culture du dialogue et de la réciprocité une vraie richesse offerte à la ville et à la croissance de son tissu social dans un esprit de fraternité. En témoignent de nombreuses expériences, comme celle de Jean-Claude Assamoi de la Côte d’Ivoire : « Le Centre m’a aidé alors que je passais un moment difficile en m’hébergeant sous son toit, ainsi que d’autres étudiants. Je suis ensuite entré dans l’équipe comme formateur dans le domaine de l’éducation à la mondialisation…De nombreux étudiants africains ont suivi mon parcours et se sont transférés ailleurs en développant des relations de travail entre leur pays d’origine et celui qui les a accueillis, fidèles à l’esprit de dialogue et d’unité vécu à Florence »
Les périphéries que La Pira affectionnait et qu’aujourd’hui le pape François nous invite à connaître, sont au cœur d’une prophétie qui devient chaque jour concrète et actuelle, grâce à cette fraternité en actes.
Juin 3, 2014 | Focolare Worldwide
« En général, la situation de la capitale Bangui s’améliore. Dans le reste du pays, il y a des réalités très variées, nos communautés sont dans des zones relativement calmes, mais depuis décembre dernier, il y a une zone de la ville où des petites représailles mais aussi des meurtres ont été perpétrés. Il s’agit du quartier musulman et des alentours. Les gens ne peuvent pas retourner dans leurs propres maisons et ils continuent à vivre dans les camps de réfugiés, autour de l’aéroport, dans les églises et dans la mosquée centrale ». «La journée du 28 mai a commencé normalement, avec les activités d’un jour quelconque de la semaine. Au courant de l’après-midi, il y a encore eu des échauffourées dans les quartiers « chauds ». A un certain moment, un groupe armé a fait irruption près de l’église de Notre Dame de Fatima, a ouvert le feu sur les gens qui étaient réfugiés là et a pris en otage une quarantaine de personnes. Il y a eu une quinzaine de morts et beaucoup de blessés. Sur les quarante otages, on a retrouvé 39 cadavres… ». « Les gens n’en peuvent plus. Le jeudi 29, c’était la fête de l’Ascension de Jésus. Il y avait des barricades dans les rues principales et les quartiers de toute la ville pour empêcher les voitures de passer. Le jour après, à 4 heures du matin, nous avons été réveillées par un bruit assourdissant…Des milliers de personnes qui ont défilé pacifiquement au son de couvercles de casseroles et ce, jusqu’à 7 heures. Dans d’autres parties de la ville, on continue à
entendre des tirs, parfois d’une façon plus sporadique, parfois plus intense, peut-être pour contenir la manifestation ». « Les manifestants demandent la démission du gouvernement de transition, le départ des troupes étrangères. Après six mois, elles sont accusées par la population de ne pas avoir effectué un réel désarmement des zones dites « chaudes » de la ville. Et on interprète ce fait comme une volonté de maintenir le désordre politico-militaire de la part des pays qui font partie des troupes qui sont censées pacifier le Pays, alors que l’exploitation de nos ressources continue d’une manière illégale. Le gouvernement de transition n’a pas la force de s’imposer, ni les finances pour réorganiser les forces armées nationales, qui pourraient plus efficacement défendre les intérêts de la population ».
Le jour du massacre dans l’église de Fatima, nous avons cherché avec anxiété, à avoir des nouvelles concernant les personnes de notre communauté, surtout de ceux qui vivent proches de la zone touchée. Willy, un jeune que nous connaissons a été tué et d’autres ont été légèrement blessés. Tous les autres sont saufs et réfugiés autre part. Nous tentons de nous soutenir mutuellement à travers le téléphone et quelques jeunes sont passés chez nous pour trouver un peu de réconfort ». « C’est depuis le début du conflit que nous essayons d’aider ceux qui nous sont proches, spécialement les familles, les enfants et ce, avec de l’aide concrète qui nous arrive des Jeunes pour un Monde Uni, du Soutien à distance des Familles Nouvelles et autres. Ici sur place, nous sommes également engagés à sensibiliser les jeunes à la paix, à travers les Jeunes pour un monde uni et toute la communauté ». « Nous sommes certains- conclut Monica- que Dieu a un plan d’amour aussi pour notre Pays et au milieu des graves difficultés que nous traversons, nous cherchons à être les témoins de son amour pour tous ceux qui nous entourent ».
Juin 2, 2014 | Focolare Worldwide
“Des salutations cordiales par les presque deux cents participants à notre sixième Mariapolis au Myanmar! La majorité des participants a fait de longs voyages pour rejoindre le séminaire de Taunggyi dans les montagnes de l’Est du pays: douze heures de voyage depuis Yangon, environ vingt heures pour ceux du sud, certains ont marché depuis leur village pendant trois bonnes heures pour prendre le bus et ensuite continuer le voyage pendant dix autres heures.” Vivienne et Roberto nous écrivent du Myanmar, en conclusion de quelques jours vécus ensemble début mai pour la “Mariapolis”, rendez-vous typique des Focolari, durant lequel des personnes de tous âges et milieux sociaux essayent d’expérimenter la fraternité qui naît de l’Évangile, aussi lorsque – comme dans le cas du Myanmar – il n’y a pas que des chrétiens. “Nous étions des catholiques, avec une représentation de chrétiens d’autres confessions et quelques bouddhistes.” “Le climat froid de Taunggyi – continue le témoignage – en contraste avec la chaleur de 40 degrés de Yangon, nous a déjà fait sentir dans un petit ‘paradis’. Mais c’était surtout la température de notre amour réciproque – qui se mesurait avec un thermomètre de nos “actes d’amour” personnels et ceux reçus – qui a augmenté chaque jour.” Pour aider dans la préparation et dans le déroulement, quelques focolarini sont venus de Thaïlande qui, ces derniers jours, vit des moments difficiles en raison de la tension politique, ainsi que quelques séminaristes qui se trouvaient là en vacances.
“Je suis responsable d’une association de mamans dans mon village”, raconte Felicita Khin San Moe. “Avant de venir, il y avait un problème, parce que quelques membres se disputaient entre elles. Durant ces trois jours de Mariapolis, j’ai changé d’idée. J’ai décidé de demander pardon aux mamans à mon retour, comme signe d’amour.” “Même si je suis de l’Église baptiste, je pense être ici grâce à Marie, Notre Mère”, déclare Eden Htoo, 19 ans. “Je ferai de mon mieux pour faire grandir la graine de l’amour réciproque qui a été plantée dans mon cœur et pour la partager aussi avec les autres.”Michael confie qu’il s’est senti “encouragé à avoir plus de respect pour des personnes d’autres religions.” Et Paulina, 18 ans: “Cette phrase m’a plu: “Si tu veux être aimé, tu dois aimer en premier”. Je n’ai jamais essayé de demander pardon après m’être disputée avec quelqu’un, je pensais que cela aurait été un coup à mon ego. Au contraire, j’ai compris qu’il est important de demander pardon. Avant, je détestais ceux qui me haïssaient, mais, maintenant, j’essayerai de faire ainsi: plus ils me détesteront, plus je les aimerai”.
Mgr Matthias U Shwe était parmi les participants, lui qui avait connu le Mouvement des Focolari encore séminariste, grâce aux premiers focolarini italiens arrivés au Myanmar en 1966: “Il nous a surpris en arrivant quelques heures avant la messe de clôture. Il nous a encouragés et poussés à revenir l’année prochaine. Nous sommes partis emplis de joie – concluent Vivienne et Roberto – et avec le désir d’apporter dans notre entourage l’expérience d’unité vécue ces derniers jours.” 
Juin 1, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Le Seigneur est grand! Un jour, en me rendant au travail, je rencontre dans le train une dame que je connais de vue, parce qu’elle fréquente la même église que moi. Nous nous saluons et commençons à discuter. Elle me dit: “Je vois que vous êtes marié. Avez-vous des enfants?” “Je réponds oui, que je suis père de deux magnifiques filles dont je suis fier. Lorsqu’à mon tour je lui demande si elle a des enfants, elle éclate en sanglots devant tous les passagers, à mon grand embarras. Je m’excuse, et elle me raconte sa situation: “Hier, après avoir examiné le résultat de mes analyses, mon gynécologue m’a annoncé que je ne pourrai pas devenir maman. Pour moi, qui suis mariée depuis neuf ans, c’est une grande douleur.” Je l’écoute avec beaucoup d’attention, ensuite je l’invite à ne pas se résigner, mais à continuer à avoir foi en Dieu. Moi aussi, je m’unirai à sa prière. Trois semaines après, je revois la même dame à la sortie de la messe: radieuse, elle m’attendait pour m’annoncer une bonne nouvelle: “Je suis enceinte de trois semaines. Le Seigneur est grand!” Après neuf mois est né Emanuele, un magnifique bébé. W.U. – Rome Traductions J’avais besoin d’argent et j’avais réussi à trouver un travail: faire des traductions. Un jour, une amie m’a confié qu’elle traversait un moment difficile économiquement. Je lui ai alors offert de partager avec moi le travail que je faisais. Le même jour, est arrivée l’offre d’un travail qui me permettait de gagner le double de ce que j’avais partagé avec mon amie. E.M. – Açores Le camarade de classe Un jour, un de mes camarades de classe a commencé à jeter en l’air livres et cahiers, pestant contre Dieu: “Pourquoi n’es-tu pas là quand j’en ai besoin? Que fais-tu là-haut?” Je ne comprenais pas pourquoi il faisait cela, jusqu’à ce que j’apprenne que sa mère devait être opérée du cancer. Je me suis rapprochée de lui, partageant avec lui cette grande douleur et, à la fin, ensemble, nous avons demandé à Jésus que l’intervention se passe bien. Les autres élèves ont aussi prié. La classe semblait transformée: cet épisode nous avait rendus plus unis. L’intervention a réussi et nous avons tous remercié Dieu. J.S. – Allemagne
Mai 31, 2014 | Non classifié(e)
« En cette fin d’année universitaire, il est particulièrement significatif que l’Institut Sophia (IUS) accueille, dans le cadre des “Chaires de Sophia”, M. Donald Mitchell, professeur émérite de philosophie asiatique et comparée de la Purdue University (Indiana – USA) », c’est ainsi que Paolo Frizzi, le premier chercheur à conclure le cycle de Doctorat auprès de l’Institut Sophia par une étude sur le dialogue interreligieux, a introduit la soirée. « C’est une année spéciale – a-t-il poursuivi – en raison des perspectives qui se sont ouvertes dans ce secteur d’études. Depuis quelques mois nous avons mis en place un cours à plusieurs voix sur la Théologie des religions et le dialogue interreligieux, en offrant une proposition de recherche interdisciplinaire originale. Et il y a à peine deux mois, l’Institut Universitaire Sophia (IUS) a accueilli deux délégations bouddhistes venues de la Thaïlande et du Japon. Nous voici donc engagés à poursuivre l’exploration d’un horizon de grande actualité »
Le 16 mai, plus de 150 personnes intéressées et engagées étaient réunies pour connaître la vie passionnante et les chantiers de grande envergure ouverts par le professeur Mitchell : c’est d’abord sa découverte de la méditation zen, puis son rapprochement avec l’Eglise catholique et enfin sa rencontre avec la spiritualité des focolari et Chiara Lubich à Loppiano, où se trouve précisément l’Institut Universitaire Sophia (IUS). C’est au cours des années 70 qu’il devient spécialiste du bouddhisme, du christianisme et du dialogue entre bouddhistes et chrétiens, une période décisive où ce type d’échanges est progressivement apparu comme une méthode privilégiée pour la rencontre entre les religions. A partir de ce moment il a mis son expérience et ses compétences au service de nombreuses instances qui œuvrent dans ce domaine. Au fil des ans, son activité l’a conduit à des qualifications de très haut niveau. C’est aujourd’hui l’un des experts les plus prisés dans son domaine et l’on fait appel à lui pour diriger d’importants colloques internationaux entre Chrétiens et bouddhistes, ce qui permet de nouer de précieux liens avec des personnalités reconnues au sein des divers courants du bouddhisme. Parmi ceux-ci Gishin Tokiwa, professeur de bouddhisme Zen au Japon et président de la F.A.S. Society, fondée par Shin’ichi Hisamatsu, dont la vie et la pensée présentent de profondes affinités avec la parcours et la spiritualité de Chiara Lubich et des focolari. De frappantes ressemblances ont aussi caractérisé les rencontres et les échanges avec Keiji Nishitani, l’un des plus célèbres philosophes japonais du XXème siècle, ainsi qu’avec beaucoup d’autres personnalités, dont le Dalai Lama.
Les travaux scientifiques du professeur Mitchell font preuve d’un sage équilibre entre les défis d’ordre théologique et l’expérience de terrain, ce qui leur confère une originalité propre : de fait, ce qui manque très souvent dans la production écrite et les discussions concernant les relations interreligieuses, c’est précisément cet équilibre qui est essentiel pour comprendre ce que signifie rencontrer réellement l’autre. En ce sens l’exposé du professeur Mitchell a démontré avec pertinence comment le dialogue interreligieux auquel fait souvent référence l’actualité de graves situations conflictuelles, est porteur de grandes potentialités de paix, de progrès social et spirituel, à condition – comme l’a affirmé il y a quelque temps déjà le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux – que celui-ci devienne l’affaire de tous et non d’une élite »
“Mon espérance – a conclu le professeur – c’est qu’aujourd’hui, au sein de toutes les religions, les mouvements de simples fidèles, qui ont en commun beaucoup de valeurs, puissent travailler ensemble à l’unité de la famille humaine, en prenant particulièrement soin des enfants et de la nature. Chiara Lubich l’a écrit : « Soyez une famille », je pense que nous devons prendre au sérieux cet appel prophétique » Source: Institut Universitaire Sophia
Mai 30, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
WARAY ngaRUN, c’est à dire « sans nom » : un jeu de mots qui passe du dialecte philippin waray-waray au mot anglais « run » qui veut dire « course ». Un marathon en souvenir des victimes sans nom, des héros inconnus qui sont venus et continuent à venir offrir leur aide. C’est le sens de la course solidaire qui aura lieu le 28 juin à Tacloban, à l’occasion de la fête de cette ville, une des plus touchées par le terrible typhon qui s’est abattu sur les philippines en novembre 2013. WARAY ngaRUN se propose de faire connaître les besoins actuels des personnes des régions sinistrées, mais aussi de les encourager à repartir et à aller de l’avant. Un objectif important : associer les jeunes et les inviter à être en première ligne pour reconstruire la vie du pays. La journée commencera avec le marathon dès 6h du matin et proposera, au fil des heures, une foire et des expositions. Elle se terminera avec une nuit blanche pour la solidarité. Ce sera l’occasion de partager des expériences et des initiatives, individuelles ou collectives, qui, d’une manière ou d’une autre, ont été véritablement héroïques pendant et après le typhon. On prévoit la participation active de nombreux groupes: des artistes waray de la région, des orchestres, des personnes désireuses de partager leurs talents, des étudiants et des enseignants appartenant à des associations privées ou publiques… Les bénéfices de cette journée iront à “Start Again Project”, une action promue par les Jeunes pour un Monde Uni, en faveur des communautés touchées par le typhon dans la région des Îles Visayas. Un plan d’action en 7 points :
- Reconstruction des toitures des écoles
- Collecte de matériel scolaire
- Un mémorial appelé “Yolande”
- L’installation de systèmes d’adduction d’eau potable
- Des programmes d’études supérieures
- Une soupe populaire
- Une mission médicale
L’idée a pris forme après l’expérience faite avec les membres du groupe international Gen Rosso, lors du workshop (ateliers musicaux) réalisé avec eux et du spectacle donné à Tacloban, dans le cadre de leur “Philippines Solidarity Tour 2014”. Une initiative déjà suivie d’effets : « Lorsque le projet « Start Again » est venu en aide à Leyte, en incluant notre communauté dans Tacloban, nous avons senti fortement la nécessité de répondre à ce geste en organisant une activité qui puisse aider financièrement leurs divers projets. Avec ce WARAY ngaRUN, nous sentons que nous ne sommes plus seulement des bénéficiaires, mais aussi des partenaires actifs ».
Mai 29, 2014 | Non classifié(e)
Pour la conclusion du voyage du Pape François en Terre Sainte, nous rapportons un écrit d’Igino Giordani, qui dévoile la grande trépidation et attente pour ces journées réellement historiques d’il y a 50 ans. Notre auteur insère le pèlerinage de Paul VI dans le cadre plus ample de l’événement conciliaire qui justement en ces jours-là, concluait la seconde session de ses travaux. La ressemblance entre ce que vit l’Eglise aujourd’hui et l’actualité de la vision et des points de réflexion d’alors est extraordinaire :
« Jean XXIII a introduit un esprit de jeunesse dans la cohabitation ecclésiale et Paul VI résume d’une manière jeune, tous les apports plus spirituels innovateurs, amenant avec puissance le Concile vers des conclusions vitales, pour les catholiques et non catholiques, pour les personnes de toutes origines, pour les baptisés, les juifs, les non-croyants de chaque pays ou caste. Son initiative géniale de se rendre en Terre Sainte est bien représentative de l’esprit avec lequel il attend de lancer un pont sur le monde. En Palestine, à Bethleem, à Nazareth, à Jérusalem, le Pape retourne aux origines : là où Jésus prêcha la vérité simple, entière, le grand commandement nouveau, institua les sacrements et donna sa vie pour nous redonner à nous, la vie. Là, dans cette origine des religions, il n’existe pas de contrastes entre les chrétiens : ceux-ci sont arrivés par après. Au Cénacle, autour de Pierre et de Marie, les fidèles formaient un seul cœur et une seule âme : ceux-ci écoutaient le testament prononcé par Jésus, afin que « tous soient un ». Et dans un certain sens, il n’y a pas de contrastes entre chrétiens, juifs et musulmans pour qui ces lieux restent sacrés. Paul VI va prier dans les églises et près des monuments dont les hommes ont fait des centres de discorde, en allant chercher des nouvelles de conflits armés et de haines fratricides à partir de souvenirs de paix et de pardon. Au contraire, le Saint Père va demander des inspirations pour susciter des forces de renouveau et d’union, du Cénacle, où Jésus proclama la loi de l’unité et où l’Esprit Saint anima la première Eglise, et avec l’union, fruit du renouveau des esprits, la paix, évoquée à nouveau aux yeux du monde par l’Encyclique Pacem in terris de Jean XXIII. « Nous verrons ce sol béni, duquel Pierre est parti et où plus aucun successeur ne retourna- écrit Paul VI – : avec humilité et brièvement, nous y retournerons en signe de prière, de pénitence et de renouveau spirituel pour offrir au Christ, son Eglise, pour appeler à elle unique et sainte, les frères séparés, pour implorer la miséricorde divine en faveur de la paix entre les hommes, laquelle apparaît encore ces jours-ci, faible et tremblante pour supplier le Seigneur Jésus pour le salut de toute l’humanité ». Et donc, les objectifs du pèlerinage sont les objectifs du Concile, qui par la personne du Pape se déplace en Palestine : renouveau, unité, paix…. Son pèlerinage de prière et de pénitence, le tout pour de seuls motifs religieux, démontre la volonté de l’Eglise des pauvres à se remettre sur le fondement des vertus évangéliques, conditionnées par l’humilité, cette humilité qui, dans la maison de Nazareth, trouva la plus pure expression et l’exaltation la plus émue du « Magnificat de l’Ancilla Domini ». C’est à partir de cette base que fleurit la charité : le Christ, qui donne de l’amour et veut de l’amour : « M’aimes-tu plus que ceux-ci ?… ». Cet amour plus grand de Pierre, explique l’acte d’humilité par lequel Paul VI a demandé pardon aux frères séparés si fautes il y a eu de la part catholique, dans le discours des observateurs du Concile. Revenir aux origines (…) c’est reprendre force : renaître ».
Mai 28, 2014 | Focolare Worldwide
Ruth Pfau, un médecin qui a assuré un service engagé au Pakistan, avec un travail pour la paix qui allait plus loin que les soins de santé. Une chrétienne qui – selon l’évêque évangélique Christian Krause – “a surmonté les fossés entre hommes et femmes dans une société dominée par les hommes, entre riches et pauvres, entre tradition et modernité, entre cultures étrangères”. Une sœur qui a fait expérimenter l’Amour du Christ à des personnes aux convictions différentes, comme l’a souligné Mgr Joseph Coutts, président de la Conférence épiscopale pakistanaise, en la remerciant au nom de l’Église pakistanaise. Avec l’aide de l’Association allemande de lutte contre la lèpre et la tuberculose (DAHW), Ruth Pfau a construit un hôpital dans la métropole pakistanaise de Karachi. En raison de son programme de contrôle de la lèpre et de la tuberculose, elle a été nommée conseillère nationale par le gouvernement du Pakistan. Depuis plus de 20 ans, elle collabore avec la mission de “Christoffel” pour aider les non-voyants, gagnant une grande estime dans une société presque entièrement musulmane. Une considération pour cette femme née en 1929, aussi de la part de l’évêque d’Aix-la-Chapelle, Heinrich Mussinghoff, et par la présidente des Focolari, Maria Voce, qui la considère comme un “témoin de l’amour de Dieu et artisane d’une société plus juste et fraternelle”. Qu’est-ce qui la rapproche du théologien Klaus Hemmerle, évêque d’Aix-la-Chapelle, son concitoyen disparu en 1994, dont le prix décerné tous les deux ans par le Mouvement des Focolari rappelle la figure et le patrimoine spirituel? C’est le journaliste de télévision et professeur de théologie Michael Albus qui le souligne, lors de l’éloge dans la cathédrale d’Aix-la-Chapelle, où s’est tenue la cérémonie de la remise du prix, le 8 mai dernier.
“Avoir le courage d’oser sauter, ‘j’ai décidé d’aider immédiatement où cela est nécessaire. Sans justifications théoriques, politiques ou même théologiques. Et sans demander – comme on le fait dans le monde capitaliste – quelle sera ma récompense?’, c’est un trait commun aux deux, comme l’est le désir de construire ‘une église qui sauve Dieu dans le monde de la mort par hypothermie’ – comme le rappelait saint Martin”. Ruth prend la parole: “Nous pouvons nous aider réciproquement à être des hommes et à rester pleins d’humanité”, affirme-t-elle. Un signe de cette humanité pour elle signifie “perdre du temps” – c’est ce que l’Asie lui a enseigné. Dans les hôpitaux et dans les maisons de retraite en Allemagne, on le trouve rarement. Pour elle, c’est un signe de perte d’humanité. Je suis heureuse que le prix fasse honneur à cette “perte de temps”, même si, dans la motivation, est mise en évidence sa capacité de “construire des ponts, instrument d’unité à travers sa donation radicale aux pauvres, à commencer par sa foi vécue avec force et conviction dans un environnement plein de conflits”.
Mai 27, 2014 | Non classifié(e), Parole di vie
Jésus pensait aussi à nous tous qui devrions vivre les difficultés de chaque jour. Lui, l’Amour incarné, aura pensé : ‘j’aimerais rester toujours parmi les hommes, je voudrais partager leurs préoccupations, les conseiller, marcher avec eux sur les routes, entrer dans leurs maisons, les combler de joie par ma présence’. Voilà pourquoi il a voulu rester avec nous, nous faire sentir qu’il était proche de nous, et nous donner sa force et son amour. L’Évangile de Luc raconte qu’après l’avoir vu monter au Ciel, les disciples « retournèrent à Jérusalem, pleins de joie » (cf. Luc 24,52). Comment était-ce possible ? Ils avaient expérimenté la vérité de ses paroles. Nous aussi, nous serons remplis de joie, si nous croyons vraiment à la promesse de Jésus : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. » Ces paroles, les dernières de Jésus, marquent à la fois la fin de sa vie terrestre et le début de celle de l’Église. Il y reste présent de bien des manières : dans l’Eucharistie, dans sa Parole, dans ses ministres, dans les pauvres, les petits, les laissés pour compte…, dans chacun de nos prochains. Nous aimons souligner une présence particulière de Jésus, indiquée dans l’Évangile de Matthieu : « Là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (cf. Mt 18,20). Jésus désire, par ce mode de présence, s’établir partout. Si nous vivons ce qu’il nous demande, spécialement son commandement nouveau, nous pouvons donc faire l’expérience de sa présence même en dehors des églises, au milieu des personnes, partout où elles vivent, au cœur du monde, n’importe où. Ce qui nous est demandé, c’est l’amour réciproque, un amour de service, de compréhension, qui nous fait participer aux douleurs, aux angoisses et aux joies de nos frères ; cet amour, caractéristique du christianisme, qui couvre tout, qui pardonne tout. Vivons de cette manière, afin que chacun ait, déjà sur cette terre, la possibilité de rencontrer Dieu.
Chiara Lubich
* Parole de Vie publiée en 2002.
Mai 27, 2014 | Focolare Worldwide
L’histoire de Trente– ville natale de Chiara Lubich– n’oublie pas ce bombardement dévastateur du 13 mai 1944, qui rasa au sol des vies, des maisons, des idéaux. Le même jour, 70 années après, la ville a vu un « bombardement d’actes d’amour ». Quelques enfants qui étaient présents le racontent. C’est toujours le mois de mai. La place du Dôme à Trente, cet énorme salon rafraîchi, accueille cette année encore plus de 2500 enfants, provenant de 23 écoles de la ville. Avec eux, des étudiants des degrés inférieurs et supérieurs du secondaire, des enseignants, des parents, des grands-parents, des représentants des institutions, le maire et différents assesseurs. Il s’agit d’un rendez-vous qui a commencé à faire partie de l’histoire des 11 dernières années de la ville. Toutes les écoles y convergent afin de se raconter de mille façons différentes comment on a essayé de vivre les phrases du “dé” pendant l’année et comment on a réussi à être de « acteurs de paix ». Le programme s’est développé autour du thème du conflit : comment l’habiter, comment l’affronter, comment le résoudre. Le moment du Time out fut particulièrement touchant, une minute de silence et de prière pour se souvenir des pays bouleversés par les conflits, avec une pensée particulière pour les 300 étudiantes environ, enlevées au Nigeria. Une longue minute qui, avec la touche des cloches du Dôme à midi, a recueilli la place pourtant très vivante. Fête lors d’une splendide journée de soleil. Le résultat est que la ville a été inondée d’une vague de paix, avec des milliers de messages et de récits d’ « actes d’amour », écrits et distribués aux passants, commerçants, touristes. Avec des centaines de dessins qui coloriaient la principale artère du centre historique. Protagonistes furent donc aussi lors de cette édition, les enfants, enthousiastes et convaincus que « la paix commence par moi ». Un titre en première page du journal « L’Adige » disait ainsi : « La place envahie de porteurs de paix ». Et le quotidien de Trente : « Quelle belle injection d’espérance que de voir des milliers d’enfants habillés avec une casquette et des t-shirts de toutes les couleurs, devenir presqu’un arc-en-ciel vivant et crier à l’unisson « paix ». La Rai, ainsi que d’autres télévisions et radios régionales ont voulu raconter cette espérance.
La fête « Trente, ville de la paix » conclut le parcours annuel de l’éducation aux valeurs, actualisé dans les écoles de la ville et partagé par une centaine d’enseignants, de différents types d’écoles, dans les rencontres mensuelles de la « Table Tuttopace». L’initiative a commencé il y a 11 ans, avec une classe d’enfants de troisième primaire (CE2), leur enseignante et le dé de la paix joué chaque matin pour vivre une de ses 6 faces. Avec ce journal Tuttopace, à travers lequel véhiculer et raconter à d’autres enfants leurs faits vécus pour la paix, dessins, poésies, chansons, et aujourd’hui, inséré dans le journal de la Commune, arrive dans les maisons de toutes les familles de Trente. Et en plus, le fait de réaliser ensemble avec le maire de l’époque Alberto Pacher, ce « Parterre de la Paix » avec le dé au centre, afin que les passants puissent « observer et apprendre ». Le projet « Trente, une ville pour éduquer » a également vu le jour aujourd’hui. Il intéresse les 7 instituts de la ville avec les écoles de la petite enfance, les écoles primaires, secondaires, écoles paritaires, instituts supérieurs, écoles de la Province auxquelles se relient celles d’autres villes. Les familles suivent elles-mêmes un propre parcours formatif, ensemble avec des enfants et des enseignants. Et avec elles, le territoire, l’administration communale et provinciale ainsi que d’autres institutions et associations. http://vimeo.com/69260155
Mai 26, 2014 | Focolare Worldwide
« Ut unum sint », que tous soient une seule chose : c’est le slogan de François en Terre Sainte, pour répéter l’engagement à « cheminer ensemble vers l’unité » des chrétiens, tout en cherchant aussi « un dialogue authentique avec le Judaïsme, l’Islam, et les autres religions traditionnelles » [De la déclaration commune signée par le Pape François et le Patriarche Bartholomée]. Si en effet, le nœud du voyage était la rencontre au Saint Sépulcre avec le patriarche grec orthodoxe de Constantinople Bartholomée et les responsables des églises de Jérusalem, afin de renouveler l’unité exprimée par le Pape Paul VI et le patriarche Athénagoras, il y a de cela 50 ans à Jérusalem, la présence du Pape en Terra Sainte a eu sans aucun doute un revers important dans le dialogue entre les religions et un nouvel élan dans le cheminement vers la paix. Les attentes du rabin David Rosen, directeur international des Affaires interreligieuses de l’Américain Jewish Committee en témoignent. Interviewé par Paolo Loriga, porte-parole de Città Nuova, dans sa maison de Jérusalem, déclare que « la majorité des juifs et des rabins évaluent cette visite d’une manière très positive », et que la présence de François « peut produire un impact profondément positif dans la conscience juive et dans la conception des chrétiens ». Rosen est un des 400 signataires –parmi les rabins et les personnalités juives – d’un message de bienvenue au Pape, un geste qui n’est pas seulement un geste de courtoisie mais bien un « signe de la « redécouverte de la Fraternité entre juifs et catholiques. Je suis certain – ajoute-t-il – que la visite sera un évènement merveilleux, une occasion de fête et de joie ».
Le cri de joie en témoigne, à la fin de l’invitation du Pape François à Peres et Abbas : « J’invite le président palestinien Mahmoud Abbas et le président israélien Simon Peres à élever ensemble une prière intense, demandant à Dieu, le don de la paix ». Le Pape parle à partir de Bethléem, le 25 mai, après avoir célébré la messe sur la Place de la Mangeoire ; « J’offre ma maison au Vatican pour accueillir cette rencontre de prière ». « Une surprise pour nous tous », déclare Mgr William Shomali, vicaire pour la Palestine du patriarche catholique latin, grand tisserand de relations, vues les tentatives d’arriver à une prière commune durant la visite mais qui n’avaient pas abouti. Tana Imseeh vient de Ramallah et travaille au ministère de Welfare : « Nous avons entendu un communiqué historique, qui, j’en suis certaine, portera des fruits de paix », déclare le porte-parole.
Le Pape était arrivé à Bethléem de la Jordanie , où il a été chaleureusement accueilli par le Roi Abdallah II. Là, le Pape s’est rendu dans le lieu du baptême de Jésus, rencontrant 600 personnes, parmi lesquelles des réfugiés syriens, jeunes blessés et handicapés. Une fois arrivé en Palestine, défiant le protocole, il a adressé aux autorités palestiniennes le souhait que « les épées puissent se transformer en charrues et que cette terre puisse refleurir dans la prospérité et la concorde ». Avec force, il a soutenu qu’ « il est temps de mettre un terme à cette situation de conflit toujours plus inacceptable », indiquant que « le moment est arrivé pour tous d’avoir le courage de la paix ». Sur le parcours vers la Place de la Mangeoire, on passe près du mur qui divise Bethléem d’Israël. Le Pape demande d’approcher la jeep pour s’approcher du mur : il s’y est arrêté devant, se recueillant en prière pour quelques minutes. Puis il s’est avancé jusqu’à y appuyer la tête, à partager physiquement la souffrance d’un peuple. Cet arrêt n’était pas prévu au programme, mais le Pape François confie : « Il est difficile de construire la paix mais vivre sans la paix c’est un tourment ». Site du Vatican : http://w2.vatican.va/content/francesco/it/travels/2014/outside/documents/papa-francesco-terra-santa-2014.html Site officiel de la visite en Terre Sainte : http://popefrancisholyland2014.Ipj.org/ Site officiel de la visite en Jordanie : http://popevisit.jo/
Mai 26, 2014 | Non classifié(e)
Mai 24, 2014 | Focolare Worldwide
« Le dialogue peut conduire à une action bénéfique conjointe. C’est la conviction du Roi Abdallah II de Jordanie. Des propos simples mais incisifs, qui reflètent la grande envergure humaine et spirituelle du souverain et de toute la famille Hachémite. Ce roi croit vraiment au dialogue et ne ménage pas ses efforts pour le mettre en œuvre dans cette partie du globe qui depuis désormais des dizaines d’années doit relever de nombreux défis et où rien n’est gagné pour ceux qui maintiennent haut le drapeau de la coexistence pacifique et de la tolérance.
L’accueil du pape François est encore une preuve concrète que le Roi Abdallah II veut créer des liens ou les renforcer, qu’il est déterminé à travailler avec tous pour la concorde et la paix. Et il est impressionnant de voir à quel point ce petit Etat, dont les ressortissants sont en grande majorité musulmans, met tout en œuvre pour que le plus haut dignitaire catholique puisse se sentir chez lui. Dans les rues d’Amman on peut voir depuis plusieurs jours des posters géants affichant les visages souriants de François et Abdallah II en train de se serrer la main. Juste à côté on peut lire « maan », ce qui veut dire « ensemble ». Le Nonce Apostolique, Mgr Giorgio Lingua, enthousiaste, nous confirmait que l’on sent la famille royale pleine de ferveur et d’attention à l’approche de cet événement. Assurément rien d’artificiel dans cette réception, même s’il est évident que le pays y gagnera en visibilité et aussi sur le plan économique, il suffit de penser à la promotion du tourisme. Mais c’est le fruit d’une action conduite intelligemment et sans arrière-pensée. Le Pape François ne pouvait que commencer son pèlerinage en Terre Sainte par cette étape ! Déjà, en 1964, Paul VI avait été accueilli par le jeune Roi Hussein, quant au Roi Abdallah II il a reçu Jean-Paul II en 2000 et Benoit XVI en 2009. Dans cette région du monde où l’instabilité s’est installée, la vie est loin d’être facile. Le conflit qui sévit dans la Syrie voisine secoue les pays limitrophes à bien des égards. Il suffit de penser aux réfugiés syriens sont plus d’un million en Jordanie ou aux milliers d’irakiens qui y ont trouvé refuge et sécurité. L’accueil de toutes ces populations par un pays qui fait partie de ceux qui souffrent le plus du manque d’eau suffit à démontrer la générosité de ses habitants. Sans parler de la difficulté pour les jordaniens à trouver du travail…un problème qui s’aggrave maintenant que population, selon les estimations, a augmenté d’au moins 30% en deux ans.

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Depuis plusieurs mois l’église locale prépare dans les moindres détails le programme de ce samedi 24 mai : après son arrivée à l’aéroport, le Pape célèbrera la messe au Stade de Amman puis se rendra en pèlerinage sur les rives du Jourdain, à l’endroit où Jésus a été baptisé. C’est là qu’il rencontrera quelques dizaines de personnes handicapées, des travailleurs bénévoles, des réfugiés. Dimanche matin il quittera la Jordanie et poursuivra son pèlerinage à Jérusalem. A l’aéroport nous avons vu une femme très âgée qui arrivait de Bagdad, ainsi que de nombreux autres chrétiens en train d’accourir des pays voisins. Cette femme nous a fait grande impression : elle avait de la difficulté à marcher, une santé affaiblie… des conditions physiques suffisantes pour se dispenser de faire un voyage aussi engageant. Mais une très grande foi émanait de sa personne, comme si elle sentait l’importance d’apporter sa propre vie, son propre peuple, l’avenir de cette région aux pieds du vicaire du Christ, le seul capable de susciter une nouvelle espérance en un avenir meilleur fondé sur la coexistence pacifique entre tous » Source: Mouvement des Focolari en Jordanie
Mai 24, 2014 | Non classifié(e)
« Une femme musulmane racontera l’expérience des réfugiés de la Syrie, à Béthanie Outre le Jourdain. Après elle, un chrétien irakien parlera. Oui, car – même si plus personne n’en parle – ici en Jordanie il y a encore 500 mille réfugiés irakiens. Leur pays est encore un pays dans lequel on continue à mourir, justement comme en Syrie ».
En Terre Sainte, qui attend le Pape, il y a un antécédent qui rend inopportune l’organisation d’une fête avec podiums et drapeaux : c’est celui de ceux qui ont été dans l’obligation de quitter leur terre à cause de la guerre. Weil Suleiman, directeur de Caritas Jordanie, le raconte : un focolarino laïc de 40 ans qui s’occupe depuis désormais trois ans des histoires et des tragédies de ceux qui fuient la Syrie. Juste ces jours-ci, qui précèdent l’arrivée du Pape, le président de Caritas Internationalis est déjà arrivé d’Amman ainsi que le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga accompagné du comité exécutif de l’organisme qui regroupe les organismes caritatifs des conférences épiscopales du monde entier. Ils sont occupés à faire le point sur l’intervention d’urgence en Syrie mais également sur les dramatiques blessures qui restent ouvertes. Depuis la fin de 2012 en Jordanie, la Caritas est active avec le camp de réfugiés de Mafraq à côté duquel s’est également accolé celui de Zarqa.
« Combien sont-ils les réfugiés syriens en Jordanie ? Le chiffre du gouvernement parle désormais de 1.350.000 personnes – nous répond Suleiman – Mais vous ne pouvez pas comprendre à fond ce que signifie pour nous jordaniens cette histoire si vous ne tenez pas également compte de tout le reste. Car dans mon pays, jadis, des réfugiés palestiniens étaient déjà arrivés en 1967. Puis il y avait eu le tour des libanais dans les années quatre-vingts et des irakiens dans les années quatre-vingt-dix. Et le saviez-vous qu’au cours des deux dernières années, le nombre d’Egyptiens ayant un visa de travail est passé du simple au double? Oui, il y avait un accord entre nos deux pays si bien que nombreux sont ceux qui ont fui Le Caire à cause des violences et qui sont arrivés chez nous ». C’est pour cela également que seront présents des pauvres et des handicapés de Jordanie, dans la délégation d’environ quatre cents personnes qui rencontreront le Pape à Béthanie Outre le Jourdain – site archéologique où l’on se souvient du baptême de Jésus. Il est impossible désormais de tracer des frontières entre les différentes souffrances : « On dit : vous les Jordaniens, vous n’avez pas eu la guerre, et c’est vrai- continue encore le directeur de Caritas Jordanie- mais toutes les destructions créées par les conflits dans les pays alentours ont de lourdes répercussions ici chez nous. Je pense par exemple aux écoles où aujourd’hui, nous avons cinquante élèves par classe ou aux difficultés énormes à garantir l’eau ou l’électricité pour tous. La Jordanie souffre elle aussi. Et nous nous posons la question : quel est le futur de notre pays ? ».

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C’est aussi pour cela qu’à Béthanie Outre le Jourdain, nous attendons une parole d’espérance de la part du Pape. La rencontre avec les pauvres se déroulera dans une église qui est encore en chantier : dans ce site que le royaume de Jordanie a voulu mettre en valeur pour les pèlerins chrétiens en acceptant de construire une nouvelle église, latine cette fois, de laquelle fut posée la première pierre par Benoît XVI en 2009- est arrêtée à la structure murale essentielle. Mais déjà au mois de janvier, le patriarche latin de Jérusalem Fouad Twal, a présidé ici la liturgie du pèlerinage annuel au Jourdain des chrétiens locaux lors de la fête du baptême de Jésus. Un chantier qui deviendra probablement un symbole aussi de la reconstruction humaine que les pauvres et les réfugiés cherchent aujourd’hui dans cette très dure périphérie du monde. « Beaucoup parmi les chrétiens de Syrie que nous accueillons ici nous demandent : « Mais Dieu, existe-t-il encore ? »- nous raconte Suleiman – . C’est une question dans laquelle se trouve tout leur désespoir. Et également aussi notre difficulté à donner une réponse ». Sources : Vatican Insider Regarde aussi : Servizio sulla Caritas- Giordania
Mai 23, 2014 | Non classifié(e)
http://vimeo.com/95726095 Jérusalem, 24 mai: la rencontre avec le Pape François et le Patriarche Bartholomée rappelle l’accolade historique, 50 ans auparavant, entre Paul VI et le Patriarche œcuménique de Constantinople Athénagoras Ier, début d’une nouvelle histoire après des siècles d’éloignement. Nous retraçons cette page de dialogue œcuménique avec des images inédites.
Mai 21, 2014 | Focolare Worldwide
Après les inondations qui ont frappé la Croatie, la Serbie et la Bosnie-Herzégovine, le pire de la catastrophe est probablement passé. Pour l’instant on compte une cinquantaine de victimes, mais il s’agit d’un bilan provisoire ; la situation reste particulièrement critique dans les régions arrosées par la Sava – y compris à Belgrade – où 25000 personnes sur 400000 habitants ont dû être évacuées. Les premières aides de l’étranger commencent à arriver; mais la solidarité est plus forte que jamais entre les populations des régions sinistrées. Zeljka de Slavonski Brod – une des villes situées au bord de la Sava – nous écrit : « Les réseaux sociaux ne cessent de nous encourager et de nous soutenir et les personnes se proposent de s’aider les unes les autres. Ceux qui ne peuvent rien faire prient ; les autres portent à boire et à manger à ceux qui remplissent des sacs de sables pour faire des digues » Il y a des milliers de volontaires qui jour et nuit les construisent et recueillent des aides pour ceux qui ont tout perdu et se trouvent dans des centres d’hébergement. Dans toute la Croatie de nombreuses instances – le Secours Catholique, les entreprises, les paroisses, les mouvements – se sont mobilisés : ceux qui transportent des aides ne paient pas l’autoroute, les appels téléphoniques et internet sont gratuits dans les régions touchées. Quelques membres du mouvement des focolari se sont offerts pour aller porter secours dans le sud du pays : « Il y aura encore davantage besoin d’aides concrètes lorsqu’il faudra réparer les maisons – expliquent-ils – mais hélas beaucoup d’entre elles ne sont plus habitables » Les initiatives individuelles ne manquent pas non plus : le patron d’un bar a mis son local à disposition pour recueillir les aides et a donné son salaire d’une journée en associant ses clients aux actions engagées. La Bosnie, l’Herzégovine et la Serbie ont été encore plus frappées, au point que la Croatie, confrontée à la même difficulté, a tout de suite rassemblé et envoyé des aides. La ville serbe la plus touchée est Obrénovac, ses 20000 habitants ont tous dû être évacués. « Les risques sont toujours présents – nous écrivent les communautés locales des focolari – surtout en raison de la menace de glissements de terrain. A cela s’ajoute la destruction de la production agricole qui va entraîner, au cours des prochains jours, un manque de nourriture » Heureusement qu’ici aussi un grand nombre de volontaires se sont tout de suite mobilisés et que des aides arrivent de la Russie, de l’Union Européenne et des pays voisins. « Cette solidarité fait vraiment impression – poursuivent-ils – L’Eglise catholique aussi, minoritaire dans le pays, s’est engagée à travers la Caritas (Secours Catholique) en recueillant des aides et en distribuant, à travers les services de l’Etat, pour 30000 euros de vivres aux personnes les plus démunies. Ici personne ne regarde si tu es orthodoxe, catholique ou d’une autre religion » Quelques paroisses ont mis à disposition leurs propres locaux, c’est le cas à Sid où les réfugiés – des orthodoxes pour la plupart – sont accueillis à l’évêché, une maison spacieuse, tandis que les paroissiens leur préparent à manger. Le dimanche 25 mai, dans les cinq diocèses de Serbie, le produit de la quête des messes a été envoyé pour aider les régions les plus touchées. Pour aider les populations frappées par les inondations, on peut effectuer un versement sur le compte-courant de L’AMU, avec la mention: EMERGENZA BALKANI (1) Associazione Azione per un Mondo Unito – Onlus Conto corrente presso Banca Popolare Etica, filiale di Roma Codice IBAN: IT16G0501803200000000120434 Codice SWIFT/BIC CCRTIT2184D (1)ETAT D’URGENCE, BALKANS
Mai 21, 2014 | Focolare Worldwide
Focolari et Rissho Kosei Kai: un pont qui continue à tenir, heureusement, construit il y a des années par leurs fondateurs respectifs, Chiara Lubich et Nikkyo Niwano. En effet, depuis le début des années 80, ils ont lancé, à partir d’une simple amitié personnelle, un chemin d’initiatives communes entre les deux mouvements religieux: les Focolari, chrétien, et la Risho Kosei Kai (RKK), bouddhiste.
Les 3 et 4 mai derniers, une délégation de sept jeunes du Mouvement des Focolari provenant du monde entier a ainsi participé, à Tokyo, au Symposium des jeunes bouddhistes et chrétiens organisé par les deux Mouvements, sur le thème “Conservons notre foi dans la vie quotidienne et transmettons-en la joie”.
Un voyage – du 30 avril au 8 mai – qui n’avait pas pour unique but d’assister à une conférence: “Nous avons préparé le programme avec la RKK et les Focolari du Japon, qui nous ont ensuite hébergé – expliquent les participants – et nous avons vécu la préparation et le voyage même comme une occasion pour connaître plus en profondeur l’histoire de l’amitié avec la RKK et la consolider. Un petit pas dans le dialogue avec nos amis bouddhistes, mais important dans le plus grand domaine du dialogue interreligieux.”
Des moments d’échange ont eu lieu dans le cadre du Symposium: le 2 mai, la délégation internationale des jeunes a passé une journée avec les étudiants du Séminaire de Gakurin et rencontré le doyen de l’école, alors que le 6 mai, c’était au tour de la communauté des Focolari de Tokyo, dont font aussi partie quelques bouddhistes, avec des moments de dialogue et d’expériences.
Connaître un pays signifie aussi s’approcher de son histoire et de sa culture: ainsi, le 5 mai, le groupe a visité la capitale, et le 7, le sanctuaire d’Enoshima Hase-dera. Concernant le Symposium, les participants ont parcouru l’histoire de l’amitié entre la RKK – qui compte six millions d’adhérents, c’est le deuxième mouvement bouddhiste en nombre d’adhérents – et les Focolari, présentés chacun à leur tour par les deux parties. Les interventions sur le thème choisi pour l’échange se sont succédé, accompagnées par les expériences des jeunes des Focolari et de la RKK, ainsi que différents moments de dialogue et des ateliers.
Le second jour du Symposium, les jeunes ont apporté leurs salutations à l’actuel président de la RKK, Nichiko Niwano, qui est intervenu avec sa femme pour le memorial day (la commémoration de la mort du fondateur, célébrée le 4 de chaque mois).
Nombreux ont été les témoignages laissés par les jeunes des deux Mouvements à la fin du Symposium: “Une nouvelle collaboration est née: nous voulons aller de l’avant ensemble – a affirmé une jeune japonaise. C’est un jour historique et, dans dix ans, je serai fière de dire: moi aussi j’y étais!” “Nous avons trouvé une famille”, ont conclu d’autres. “Nous sommes rentrés avec, dans le cœur, une grande gratitude envers Chiara et une grande passion pour le dialogue interreligieux – ont déclaré les jeunes des Focolari de retour dans leurs pays respectifs. Nous avons redécouvert que c’est une route très importante dans notre course vers le Monde Uni.”
Mai 20, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria
“La spiritualité de l’unité m’aide à me connaître davantage et à m’enraciner dans ma vocation de franciscain conventuel […]. Je fais partie d’un ordre qui met en valeur la fraternité, aujourd’hui je l’ai vue réalisée ici » « La journée d’aujourd’hui m’a rappelé mon engagement à vivre pour la fraternité au sein de ma communauté. J’habite dans une maison d’étudiants où chacun est souvent absorbé par ses études et nous oublions combien elle est importante ! » Ce sont les réflexions de deux religieux à la fin de la rencontre du 3 mai dernier, organisée par le Mouvement des Focolari pour de jeunes religieux et religieuses de diverses congrégations à Yogyakarta (Indonésie), une ville où les focolarini se sont récemment transférés : ils ont récemment quitté Singapour pour se mettre au service de la communauté indonésienne, plus nombreuse et moins aisée.

Le thème principal “rôle du charisme dans la vie consacrée en vue d’une Eglise plus belle et d’un monde plus uni », a été introduit par le Père Piero Trabucco de l’ordre de la Consolata, venu spécialement de Rome, envoyé par le Centre des Religieux reliés aux focolari. Il a été suivi d’un riche échange d’expériences et de questions qui ont permis de bien faire comprendre le lien spirituel qui s’est instauré très tôt entre les religieux et les Focolari. Rappelons au passage que la grande diffusion de l’esprit d’unité propre au charisme de Chiara Lubich est dû en grande partie à l’action de religieux et religieuses qui, l’ayant eux-mêmes rencontré en Italie, l’ont ensuite fait connaître dans les nombreux pays où ils étaient envoyés.
Les impressions positives et souvent enthousiastes des 80 participants de 18 congrégations différentes ont essentiellement souligné la volonté de revenir à la source de son propre charisme, tel qu’il existe dans la pensée du fondateur. D’où l’engagement à le vivre, chacun au sein de sa propre communauté, avec un plus grand esprit de fraternité et d’unité.
Sary John, jésuite, se dit touché par l’idée “d’aimer en premier” et souligne la richesse de l’expérience vécue au cours de la journée avec des religieux de diverses congrégations.
Sœur Valentina donne ce témoignage: « Cette rencontre m’a poussée à “sortir” de ma congrégation pour en connaître d’autres et apprendre à les aimer comme la mienne » Et sœur Novianti : « L’exemple de Chiara Lubich, prophète de paix et d’amour au milieu du monde, m’a beaucoup touchée » Sœur Pasifica (OSF), écrit:” Le Focolare répond aux défis que rencontre la vie consacrée aujourd’hui. Cette rencontre m’a beaucoup apporté parce qu’elle a ravivé en moi la foi et l’amour pour le charisme de ma congrégation »
On peut lire encore: “Une très belle rencontre, surtout lorsqu’on a mis l’accent sur la nécessité de revenir aux racines de la spiritualité de notre propre fondateur. Cela me pousse à m’approprier sa pensée et ses sentiments » « Je me suis rendue compte que jusqu’ici je ne vivais pas pleinement l’amour et je souhaite que cette rencontre me permette de commencer à partager cet amour avec les autres » Dans le sillage de cette journée vécue sous le signe de la spiritualité de l’unité, beaucoup souhaitent de nouvelles occasions pour grandir ensemble sur ce chemin de communion et de fraternité entre charismes différents.
Galerie de photos
Mai 19, 2014 | Focolare Worldwide
Mai 19, 2014 | Non classifié(e)

« Finalement nous réussissons à vous faire signe, avant tout pour vous remercier tous de vos prières qui nous soutiennent en ce moment critique pour notre pays… » C’est par ces mots que débute la lettre de Friederike et George, de la communauté des focolari au Nigéria. Elle nous est parvenue quelques jours après la précipitation des événements survenus dans leur Pays.
« Les deux bombes qui ont explosé à Abuja – dans un endroit très fréquenté par lequel plusieurs d’entre nous doivent passer chaque jour – et l’enlèvement des lycéennes à Borno, ont déclenché une vague de douleur et de désespoir chez le peuple nigérian. Les réactions de la population sont diverses : peur, résignation, colère, vengeance… »
Mais le témoignage de nos deux amis parle de paix: “Nous compatissons à la douleur des familles des nombreuses victimes. Nous cherchons à vivre bien enracinés dans le moment présent, conscients que la fraternité vécue avec tous est le chemin qui conduit à la Paix »
“C’est une coïncidence providentielle qui a fait que la Semaine Monde Uni (1er-11 mai) a débuté au milieu de cette crise » Chaque année, à cette époque, les Jeunes pour un Monde Uni se rendent présents à la société à travers des manifestations publiques pour sensibiliser le plus grand nombre de personnes à la paix et à la solidarité. Cette année ils ont présenté la Carte mondiale de la Fraternité.
Et au Nigéria? « Avec les jeunes – poursuivent Friederike et George – et les membres du mouvement des focolari, nous avions prévu diverses activités, aussi bien à Onitsha qu’à Abuja et Jos. Mais le lendemain de l’explosion de la deuxième bombe, nous nous sommes retrouvés avec les membres de la communauté d’Abuja en nous demandant s’il fallait poursuivre la préparation de la Semaine Monde Uni. A l’unanimité nous avons pensé qu’il fallait, plus que jamais, vivre pour la paix et apporter l’espérance ! »
Aussi le 4 mai, au Millenium Park d’Abuja, nous étions 80, musulmans et chrétiens, pour vivre une journée intitulée « Accueil et Fraternité » A midi une pause pour le Time Out : un moment de prière pour la paix.
A Onitsha, au cours de la même semaine, les jeunes ont passé une journée au service d’un orphelinat, puis une autre sur le marché où ils ont travaillé à assainir l’environnement et fait une brève animation pour inviter toutes les personnes à la journée de conclusion.
« Avec les focolari – écrivent-ils encore – nous nous engageons avec une foi renouvelée dans la prière du Time Out pour la paix; nous nous sommes organisés pour envoyer à toutes nos connaissances, à 11h55, un rappel via SMS. De plus, chaque semaine nous diffusons, toujours par SMS, à des milliers de personnes (à partir des numéros de téléphone des différentes régions du pays) une phrase qui invite à vivre pour la paix. Une façon de contribuer à faire émerger au sein de l’opinion publique une culture du respect de l’autre »
Mai 18, 2014 | Non classifié(e)
Igino Giordani «anticipait réellement d’au moins un quart de siècle, certains aspects du processus communautaire mis en route après la deuxième guerre mondiale : il voyait la réelle interdépendance des économies des états européens, vainqueurs et vaincus, et les risques communs de se réduire, comme débiteurs des USA, « au protectorat de L’Amérique (USA Dominion) ». Il discernait un mouvement croissant de solidarité sociale et d’européanisation de la culture, exhorté justement par les sanglantes expériences de la guerre. Afin de s’éloigner du « bord du suicide collectif » et de se sauver d’un nouveau carnage imminent, et pour éviter la « décadence » il indiquait aux peuples du vieux continent un devoir historique incontournable : le dépassement des nationalismes en une Fédération des Etats Unis d’Europe. Il retenait cependant comme condition indispensable, le passage de tous les états à la démocratie ; il le voyait ainsi un objectif que les « diplomaties ne savent pas obtenir ». C’est ainsi qu’il invoquait une « force spirituelle » qui puisse servir d’« élément d’unification » […] ». « La claire distinction – mais non séparation – entre religion et politique, était alors déjà un point fixe de sa conception sur la laïcité de l’Etat. Dans le profond respect d’une telle distinction, il exposait son « utopie » européenne ayant des bases spirituelles, « utopie » qui se présente aujourd’hui comme une ligne beaucoup moins irréelle, en apparaissant finalement – si elle est bien dimensionnée – comme une vraie intuition. L’historien ne peut exagérer et parler de prophétismes ; mais il ne peut ignorer les prémonitions déjà dites de Giordani de ce 1925 sur les risques, les prospectives et les problèmes de la future Europe; ni non plus sous évaluer sa certitude d’une fonction européenne du christianisme et, particulièrement du rôle unificateur des valeurs morales et culturelles, facteurs indispensables afin que sous les intérêts économiques communs et des formes institutionnelles nécessaires, se rejoigne une harmonie de substance entre les différentes identités des peuples pour la naissance d’une « conscience » européenne ». Tommaso Sorgi, Igino Giordani. Storia dell’uomo che divenne Foco (L’histoire de l’homme qui devint Foco), Città Nuova Ed., Roma 2014, pp.109, 111.
Mai 17, 2014 | Non classifié(e)
http://vimeo.com/95298225
À Trente, ville tranquille du nord de l’Italie, le phénomène du racisme se ravive de façon inattendue, jusqu’à arriver à des épisodes d’intolérance extrême. Dans ce décor est mise en évidence la vie d’une famille, d’une communauté et de quelques jeunes qui se retrouvent engagés, malgré eux, dans une réalité plus grande qu’eux. La tolérance, l’accueil, l’écoute réciproque et la recherche d’une amitié vraie sont des ingrédients utiles pour défaire le nœud de la discorde, de la haine et la peur de la différence.
Mai 16, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria

© Foto: AFP
“Pour notre petite communauté bigarrée– nous écrivent-ils – composée de chrétiens de différentes Églises et de musulmans, il est temps de prier, d’être solidaires, de partager la souffrance de nos frères et sœurs. Et de confier à Dieu, avec foi, le futur de notre pays, encore. Aussi le Pape François a prié ‘pour la mine en Turquie, et pour ceux qui sont pris au piège dans les galeries’. La communication a été transmise dans le pays, avec une reconnaissance profonde.”
Jusqu’ici, 282 victimes ont été officiellement recensées, mais le nombre pourrait encore augmenter (et est peut-être beaucoup plus élevé). L’explosion s’est produite il y a trois jours, lors du changement d’équipe, ce qui a malheureusement doublé le nombre d’hommes restés dans les profondeurs de la mine de charbon de Soma, à 120 km de Smirne, Au moins 80 mineurs sont blessés, alors que plusieurs dizaines manquent à l’appel. Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national, pour ce qui est la pire tragédie industrielle survenue en Turquie.
Les images qui proviennent du lieu de la catastrophe touchent, en particulier la dignité de ces personnes, dont les hommes et les jeunes, parfois très jeunes, sont habituées au travail très dur. Un mineur, venant de sortir du tunnel, est aidé pour monter sur la civière de l’ambulance: “Est-ce que je dois enlever mes bottes?”, demande-t-il, craignant de salir le drap blanc.
Le pays proteste: ces accidents de travail sont trop fréquents et, cette fois encore, les données, les circonstances et les implications de ce qui est arrivé semblent être plutôt confuses, alors que le gouvernement n’arrive pas à donner l’image d’une réelle préoccupation et proximité envers le peuple. Le nombre de morts sur le lieu de travail en Turquie a un triste record: selon les syndicats, 5000 personnes sont mortes en 2013, dont 19% dans les mines. La Turquie est le premier pays européen en termes d’accident sur le lieu de travail et le troisième au niveau mondial.
Cette catastrophe survient en outre dans un moment extrêmement délicat de la vie sociale et politique en Turquie, après que les dernières élections administratives ont vu de nouveau le parti d’Erdogan sortir en tête et le pays se prépare pour les présidentielles du mois d’août. La tension de l’époque, Place Taksim en juin dernier, est latente et les protestations explosent de nouveau. Les syndicats ont déclaré un jour de grève générale, chose rare dans ce pays, où la défense des droits des travailleurs a beaucoup de chemin à parcourir.
“L’évêque de l’Église latine catholique d’Istanbul – concluent-ils – a exprimé, par un message aux autorités, sa participation à la douleur de la nation et sa proximité envers les familles des victimes.”
Source: Mouvement des Focolari
Mai 16, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria

Le Comité Humanité Nouvelle, expression sociale du mouvement des Focolari, depuis trente ans œuvre aussi dans le centre historique de Gènes en faveur des personnes les plus marginalisées. Il a développé une série d’initiatives liées au sujet de la migration. Avec le parrainage de diverses institutions et associations de la région ligurienne un réseau de relations toujours plus étroit s’est formé, qui a enrichi le tissu de liens dans la ville. Le lieu choisi a été Galata Musée de la Mer, où, en ajoutant les nombreux témoignages de la vie marine, ont été reconstitués des scènes historiques de la migration italienne : des paquebots remplis de passagers d’il y a quelques années aux quartiers de la Boca à Buenos Aires ou Ellis Island aux Etats Unis.
Voilà ce qui a tenu lieu de corniche à l’exposition, au début de 2014, dont le titre : « En profondeur : voyage entre mémoire et migration », focalisé sur le thème des migrations intérieures, c’est-à-dire sur l’état d’âme qui coïncide avec le nomadisme culturel de l’art contemporain. Des artistes de différentes provenances y ont exposé comme Ignacio Llamas d’Espagne ou Claire Morard de France, mais aussi Piero Gilardi, un des premiers artistes pop italiens, célèbre au niveau international.
Le sujet de la migration a été un lieu de convergence pour le dialogue multiculturel, interreligieux, œcuménique, de rencontre et d’étroite collaboration entre quelques mouvements catholiques déjà engagés auparavant dans les manifestations liées à « Ensemble pour l’Europe » (Cursillos, Sant’Egidio, Equipes Notre Dame, Rencontres Conjugales et Renouveau de l’Esprit), les migrants eux-mêmes y ont participé directement comme acteurs. Le mouvement Familles Nouvelles a ensuite présenté les sujets du soutien à distance et de l’intégration scolaire, qui fait participer 200 étudiants des écoles supérieures de Ligurie. Un millier de personnes y a participé, y compris un laboratoire d’écriture créative et le concert-Finissage, bien préparé par la classe de Jazz du Conservatoire Paganini de Gènes. Ils ont ainsi donné la possibilité de se rencontrer à une vingtaine d’artistes ce qui a donné vie à trois jours de dialogue, dans un nouvel élan et de nouvelles énergies pour continuer sur la route de la communion artistique.
<img class="alignright size-full wp-image-105791" style="margin-left: 10px;" title="Desert Refugees" src="https://www.focolare.org/wp-content/uploads/2014/05/20140515-02.jpg" alt="" width="319" height="224" /
Dignité et valeur de la personne ont caractérisé le débat tout en laissant la place à des expériences touchantes comme celle de Chaia, jeune Saharawi qui a raconté son expérience douloureuse et celle de jeune maghrébin qui, après avoir traversé le désert, a débarqué à Lampedusa mais qui maintenant se trouve intégré dans le milieu genevois.
Il y eut des moments de dialogue significatifs qui ont eu des intervenants de valeur dans le monde religieux et associatif, tel le président des Migrants, le pasteur de l’Eglise Evangélique d’Amérique du Sud, l’Imam de la communauté musulmane et l’abbé d’un temple bouddhiste. Voici un commentaire qui semble exprimer la réalité vécue par la plupart : « Il me semblait que cet endroit avait acquis une sacralité et devenait un temple, une pagode, une salle, une mosquée, parce que l’on accomplissait une unique prière envers l’unique Dieu de tous les hommes, et ce n’était pas une question de sentiments uniquement, mais d’intelligence et de cœur qui devenaient un ».
Mai 15, 2014 | Non classifié(e)

Le Sud-Est européen, une mosaïque de peuples. En Serbie, pays majoritairement orthodoxe, il reste des villages catholiques, surtout à proximité de la frontière avec la Hongrie, où vivent des serbes et des populations d’origine magyare, mais aussi des minorités tziganes et ruthènes.
Don Nagy Jozsef a connu la spiritualité de l’unité en 1978. Lorsqu’on lui a confié les paroisses de Szenta et de Gornji Breg (près de la frontière avec la Hongrie) il a commencé son ministère en cherchant à vivre l’Evangile et à aider les autres à faire de même.
Son témoignage: “Après l’écroulement du communisme et durant la guerre dans les Balkans, toutes les usines ont fermé à cause du chômage et de la crise économique. La population s’est trouvée dans des conditions de vie de plus en plus précaires. Un grand nombre d’enfants, mal nourris, s’évanouissait en classe: ils ne mangeaient pas depuis deux ou trois jours! Au début les enseignants leur apportaient quelque chose, mais lorsqu’eux-mêmes n’ont plus eu de quoi manger, la commune s’est adressée à moi. C’est ainsi que la Caritas s’est développée. On a commencé par distribuer un repas chaud pour 50 enfants, puis deux. Par la suite se sont ajoutés des adultes.

Depuis 20 ans une cuisine populaire est en place et offre un repas chaud, du lundi au vendredi, à 520 personnes. Nous le distribuons dans trois écoles pour les enfants qui sont dans le besoin, dans un centre qui accueille les personnes âgées en journée et aussi à des personnes seules ou malades. Cette cuisine fonctionne uniquement grâce à la providence. Dieu intervient à travers la générosité de nombreuses personnes. Les difficultés ne manquent pas. A plusieurs reprises on a failli la fermer, mais le visage de Jésu, qui crie son abandon à travers ces personnes, nous donne toujours le courage de continuer, en croyant dans l’Amour de Dieu.
Les personnes engagées dans cette expérience évangélique avancent de plus en plus. Elles échangent leurs expériences, partagent joies et difficultés. Joseph Varga, diacre marié permanent et père de quatre enfants, raconte: “Notre groupe assure de nombreux services auprès des deux paroisses avec un esprit d’unité que nous expérimentons tout particulièrememnt lorsque nous réussissons à prendre des décisions à l’unanimité. Certains d’entre nous sont au conseil pastoral, font le catéchisme ou travaillent dans le bureau paroissial. D’autres s’occupent de l’église, du cimetière, des œuvres caritatives. L’un est chauffeur, l’autre chargé d’approvisionner la cuisine populaire, sans parler de tous ceux qui aident à la distribution des repas”
Eva est infirmière, responsable du service à domicile auprès d’une centaine de personnes âgées ou malades : « Je cherche à organiser le travail – dit-elle – en privilégiant les liens tant avec mes collègues qu’avec les patients. La Parole de vie m’aide beaucoup. Les personnes à visiter sont nombreuses et le temps toujours bref. Souvent je suis tentée de faire les choses en vitesse. Mais je découvre l’importance, pour ces personnes, d’être écoutées, consolées. J’ai aussi conscience d’avoir à mes côtés une communauté qui me soutient et m’encourage »
Don Nagy conclut en disant: “Toutes ces expériences nous font ressentir la force que possède la communauté paroissiale dans la mesure où nous tendons constamment à nous renouveler et à la renouveler en vivant l’amour réciproque. Nous constatons que lorsque Jésus est pésent, c’est de Lui que jaillit sa lumière qui éclaire nos périphéries »
Mai 14, 2014 | Non classifié(e)
Cité Pilote Arco Iris. Le jour du lancement de la Semaine pour un Monde Uni, les jeunes, garçons et filles, en provenance de tout le Portugal, ont été accueillis par la fanfare du village et par une vingtaine de groupes qui ont animé l’après-midi en proposant diverses activités : judo, musique – de nombreuses chansons avaient été composées pour la circonstance – chorégraphies… les joueurs de gamelan, instrument typique de l’ Indonésie, et 90 danseurs venus du Cap Vert ont contribué à la dimension internationale de cette journée. La presse, la radio et deux chaînes de télévision ont couvert l’événement. Les autorités civiles aussi y ont été sensibles: le président et le vice-président de la Région étaient présents, ainsi que le maire de la ville. De nombreux prêtres ont accompagné des groupes de jeunes de leurs paroisses. Parmi eux le responsable de la pastorale des jeunes du diocèse de Lisbonne.
Les focolari n’ont pas été les seuls acteurs de cette journée: plus de 20 groupes et associations ont contribué à l’Expo de la fraternité, une façon très vivante de concrétiser United World Project (Projet Monde Uni): les participants étaient appelés à partager leur expérience sur le sujet. Un parlementaire, un musicien, un acteur, un chercheur et un maire ont mis leurs compétences au service de tous. Cinq points au programme de la journée pour approfondir le thème de la fraternité à l’aide de témoignages, musiques et chorégraphies: “Qu’est-ce que c’est?”, « Pourquoi ? », « Comment ? », « Toujours ? », « En réseau », montrant ainsi que cette culture nouvelle concerne tous les domaines, aussi bien l’art que l’économie. Notons à ce propos l’interview très éclairante faite à l’économiste Luigino Bruni. Les workshops (ateliers) qui ont suivi ont invité les jeunes à s’engager de manière plus active au sein de la société en vue de construire un monde plus solidaire, comme en témoignent les impressions laissées par quelques uns d’entre eux: “Changer le monde dépend de nous: c’est la certitude la plus forte que j’emporte. Merci de nous avoir donné votre expérience, parce que si nous avons la clé pour affronter les difficultés, le Monde Uni devient alors vraiment possible » « Cette rencontre a été ma première expérience avec les Jeunes Pour un Monde Uni. Je suis très attirée par cet esprit de partage, d’aide réciproque et d’amour vrai que j’ai eu l’occasion de connaître et de vivre. J’emporte avec moi cette vie nouvelle ! » « A une époque marquée par l’individualisme et l’indifférence, il est beau de voir qu’il y a de nombreuses personnes qui luttent pour un monde meilleur et qui ne se laissent pas abattre par les obstacles. Aujourd’hui j’ai compris que la fraternité est vraiment à la portée de chacun, qu’elle se vit au quotidien. C’est aussi à moi d’embrasser le monde et de chercher à le changer ».
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