Mouvement des Focolari
Argentine : inauguration du nouveau cours annuel pour les jeunes à la Mariapolis Lia

Argentine : inauguration du nouveau cours annuel pour les jeunes à la Mariapolis Lia

Un après-midi ensoleillé à la fin de l’été austral. Dans la Mariapolis Lia, il y a une atmosphère sereine de fête. On célèbre les quatre ans de la naissance au Ciel de Chiara Lubich et, dans le programme, précisément cette année, on veut mettre l’accent sur la relation particulière de la fondatrice du Mouvement des Focolari avec les jeunes. Il n’y avait pas de meilleure opportunité pour réaliser la Leçon d’ouverture du « Cours de base de la culture de l’unité » pour les jeunes gen qui sont arrivés de 17 nations différentes pour participer, en 2012, à cette école très originale ! Ils sont 80, de toutes les nations du continent américain et quelques uns de l’Europe, à avoir interrompu leurs études, pendant une année, et à venir se former dans cette cité-pilote au milieu de la pampa argentine pour devenir des constructeurs de fraternité dans les milieux où ils iront vivre par la suite. « Toute la vie, tous les moments de la journée, du travail dans les différents ateliers au sport, du temps consacré aux leçons à la liturgie, tout comme à l’attention et l’accompagnement des hôtes qui viennent visiter la Cité-pilote, tout est considéré formatif », nous explique Adriana Otero, spécialiste en microbiologie et environnement, responsable de l’école des gen filles. « En effet, ajoute Omar Diaz, diplômé en Sciences de l’éducation, responsable de son côté de l’école des gen garçons, comme l’avait déjà suggéré Chiara, la vie de cette école doit tourner autour de quatre « communions » quotidiennes : l’Eucharistie, la Parole vécue à chaque instant et en toutes situations, le frère et Jésus au milieu de la communauté, une présence qui devient palpable lorsqu’il y a la réciprocité de l’amour. » La majeure partie des jeunes a à peine terminé le lycée et vit ici sa première expérience de travail. Ils habitent en groupes de 7 à 10 jeunes, avec tout ce que comporte la cohabitation : cuisiner, maintenir l’ordre et l’harmonie de la maison, être attentif aux besoins des autres… le tout, naturellement, assaisonné avec la saveur typique que seule l’internationalité peut donner ! « C’est beau de constater ensuite que chaque année des adolescents arrivent alors que, au moment de retourner dans leur ville d’origine, ce sont des personnes adultes qui partent, avec l’âme et l’esprit dilatés sur toute l’humanité » explique Silvana Verdún, psychopédagogue bolivienne, professeur de l’école. Quelles sont les attentes de ces jeunes ? Luce – 17 ans, de l’Argentine – a l’intention de grandir en tant que personne et pense que cohabiter avec des jeunes filles de différents lieux est une riche opportunité. Andrés – 19 ans, du Venezuela – espère apprendre et grandir intégralement. Thomas – 21 ans, de la Slovaquie – veut approfondir sa relation avec Dieu et avec ses frères. Ils ont une année entière à vivre. Un chemin sur lequel ils rencontreront des routes droites, des virages, des montées et des précipices. Un parcours qui, même s’il est bien défini, pourra aussi comporter des surprises inattendues ! Un objectif qui sera atteint avec l’engagement de chacun de traduire en vie, en faits concrets, tout ce que chacun découvrira jour après jour.

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Guatemala, « endroit avec beaucoup d’arbres »

Le Guatemala, dont le nom vient du mot náhuatl Quauhtemallan, « endroit avec beaucoup d’arbres », se trouve à l’extrême nord-ouest de l’Amérique centrale, avec une culture autochtone fruit de l’héritage maya et de l’influence espagnole durant l’époque coloniale. Le pays possède une grande beauté naturelle. La langue officielle est l’espagnol, et il existe 23 dialectes maya, plus le dialecte xinka et le garifuna. Il a une superficie de 108 889 km2 et une population d’environ 14 millions d’habitants, dont un tiers sont des populations autochtones. Sur cette page, nous parlerons aussi brièvement des pays voisins du Guatemala, qui seront intéressés par le voyage de la présidente et du coprésident des Focolari. L’idée d’une Amérique centrale unie fait en effet son chemin dans beaucoup de secteurs de la société et en politique, avec l’effort d’unifier les frontières, et dans la recherche de l’identité centroaméricaine. Guatemala, Belize, Salvador, Honduras et Nicaragua constituent un territoire riche en diversités multiethniques. Ces peuples ont enduré de nombreuses souffrances, autant celles imposées par les gouvernements militaires, pendant plus de 40 ans au pouvoir, dont les guerres civiles durant les années 70-80, que le « conflit armé interne », déclaré au Guatemala en même temps que la Guerre froide en Europe. Il y a eu plus de 36 ans de combat, avec des milliers de victimes, un génocide, des persécutions de l’Église, des exécutions sommaires, des assassinats de prêtres et de catéchistes (dont, parmi tant d’autres, Mgr Romero et Mgr Gerardi), des terres dévastées et des violations des droits humains. Dans les années 80, 90% de la population du Guatemala était indigène, alors qu’aujourd’hui le taux est de 51%. Dans les années 90, on consolide la paix et on débute une nouvelle étape, pas facile à cause des conséquences de l’après-guerre : insécurité, désagrégation familiale, forte émigration pour chercher du travail. Des difficultés qui se mêlent aujourd’hui à de nouvelles plaies comme le trafic de drogue, la guerre des gangs, les extorsions. Ce sont des pays dont l’Indice de développement humain (IDH) est parmi les plus bas, mais, malgré tout, les peuples de ces contrées conservent l’espérance qui naît de la foi en Dieu, des peuples généreux, qui ne baissent pas les bras. L’Idéal de l’unité est arrivé dans ces pays durant les années 80 et, parmi les défis qui demeurent et interpellent chacun, il amène une contribution au dialogue entre cultures et ethnies différentes, et à l’accueil réciproque. Au Guatemala, avec le père Vitale Traina, prêtre italien, naît une petite communauté des Focolari. Quelque temps après, certaines de ces personnes participent à une Mariapolis au Mexique, de laquelle elles reviennent enthousiastes et décidées à porter cette vie à d’autres. Ainsi, en 1981, deux Mariapolis ont lieu au Guatemala même. 1986 est une année importante : le premier focolare s’installe. Durant un voyage, Valeria Ronchetti – une des premières compagnes de Chiara Lubich – pose les bases pour la naissance d’un Centre Mariapolis et une famille de focolarini mariés italiens, Paolo et Pinella Maciotta, s’installe. En plus de la capitale, l’idéal de l’unité se diffuse dans une région indigène de l’ouest, dans les environs de Patzun. En février 1992 est inauguré le Centre Mariapolis « Sainte Marie des Focolarini » qui, par la suite, deviendra un centre de formation pour toutes les nations de cette région. Avec l’aide de l’Action pour un Monde Uni (AMU), ONG internationale des Focolari, prend forme, près du Centre Mariapolis, une « École de promotion humaine » qui sera d’une grande aide pour de très nombreuses personnes qui ont un extrême besoin d’apprendre un métier pour gagner leur vie. Par la suite, naît le Centre éducatif Fleur (écoles maternelle et primaire). Actuellement, les membres du Mouvement sont environ 3100. Le Salvador a vécu sa première Mariapolis en 1982, avec environ 600 personnes : un vrai miracle compte tenu des conditions extrêmement difficiles du pays à cause de la guerre civile commencée deux ans auparavant. On pourrait dire que cette Mariapolis a marqué la consolidation du Mouvement avec l’adhésion de nombreuses personnes qui seraient devenues ses étapes capitales. À San Salvador, la capitale, se trouvent aujourd’hui les centres qui coordonnent la vie du Mouvement des cinq pays centroaméricains. Au Honduras, le Mouvement des Focolari est arrivé par une circonstance fortuite. Une personne, se rendant au Mexique à la recherche de littérature catholique, a connu le focolare par hasard. En juin de la même année (1981), elle est retournée au Mexique avec deux autres personnes pour participer à la Mariapolis. Dès 1982, les focolarines du Mexique ont commencé à se rendre au Honduras et, dans la capitale, la petite communauté qui vivait la Parole de vie a connu un important développement avec l’arrivée de la famille Turatti, italienne, qui est restée pendant 10 ans. 1995 a marqué une étape importante : 250 personnes ont assisté à la première Mariapolis, avec la présence de l’évêque, Mgr Oscar Andrés Rodríguez – maintenant cardinal – qui a encouragé le fait de porter la Spiritualité de l’unité à tous, en demandant plusieurs fois à Chiara Lubich l’ouverture d’un centre du Mouvement. Ce rêve s’est réalisé en février 2010 avec l’arrivée des focolarines à Tegucigalpa. Les membres du Mouvement au Honduras sont au nombre de 900. En décembre de cette année, Maria Voce dialoguait avec les focolarines du Guatemala, durant un congrès à Castelgandolfo, et, face à la situation difficile de leurs populations, les exhortait à faire comme Jésus : « Jésus ne désespérait pas. Parce qu’il regardait au-dedans de lui. C’est-à-dire qu’il se tournait vers son rapport avec Dieu et il savait que Dieu aurait accompli son dessein dans cette situation aussi ». « Un dessein qui passe, peut-être, par la croix, par la persécution, qui passe aujourd’hui par ces catéchistes tués, par ces prêtres tués, qui passe par ces narcotrafiquants, mais qui fait partie de cette histoire que Dieu – malgré tout – construit dans l’humanité. Une histoire qui a des pages lumineuses, des pages douloureuses, de beaux moments, des moments difficiles, mais qui sont histoire de Dieu. » Que faire alors ? « Nous aussi nous faisons partie, comme Jésus en son temps, de cette histoire de Dieu », affirme encore Maria Voce. « Que fais-je au Salvador avec cet Idéal aussi grand face à ces situations ? Que fais-je au Guatemala avec cette puissance de Jésus au-dedans de moi, entre nous, dans cette situation ? » « Je fais ce que lui a fait, c’est-à-dire que je passe à travers ces routes, mais je me tourne davantage vers Dieu et vers ce que Dieu fait. Donc je pense que notre force est celle-là. »

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Philippines : jeunes URL

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URL. Cette fois, il ne s’agit pas de Unique Resource Location, qui permet de localiser de façon univoque l’adresse d’un site internet, mais de United in the Revolution of Love, Unis dans la Révolution d’Amour, celle inspirée par l’Évangile, celle que des milliers de jeunes dans le monde entier ont appris des enseignements et de la vie de Chiara Lubich, dont on fête en ces jours le quatrième anniversaire de son décès.

C’est le titre donné par les jeunes philippins à la manifestation de samedi dernier, 10 mars, jour choisi pour leur hommage à la personne de Chiara et à l’impact de son charisme sur les jeunes, d’aujourd’hui et d’hier. Le lieu est aussi symbolique : le pavillon ancien, de 400 ans, de l’Université Saint Thomas, l’université pontificale royale qui a conféré le doctorat en Théologie à Chiara en 1997, à Manille.

Frère Rolando de la Rosa, le 95e recteur de l’université, dans son discours de bienvenue, a partagé sa rencontre personnelle avec Chiara cette année-là, en la présentant comme une personne qu’il vaut la peine d’imiter, parce qu’elle propose la sainteté comme objectif à la portée de tous.

Les gen – les jeunes engagés des Focolari – aux côtés de la partie adulte du Mouvement donnaient un témoignage de la « constellation d’étoiles » selon l’intuition de Chiara qu’il aurait existé au sein du Mouvement une « deuxième génération », après celle qui avait commencé. Ce sont eux les vrais protagonistes de la « révolution d’amour ».

Parmi les 2000 jeunes qui occupaient le pavillon, il y avait un groupe bouddhiste qui a présenté une chanson sur l’unité. Des religieuses et religieux de différentes congrégations et quelques séminaristes étaient aussi présents, touchés par le message que Chiara a adressé aux jeunes : « Vous n’avez qu’une seule vie, ça vaut la peine de bien la vivre ! » et par la radicalité de vie qui leur a été proposée. Un jeune a écrit : « C’est le plus beau moment que j’ai vécu dans ma vie. Connaître Chiara Lubich est la plus grande chance qui m’ait été donnée, parce que, comme beaucoup de personnes qui l’ont rencontrée, moi aussi j’ai pu découvrir Dieu, qui est Amour ».

Un des participants synthétise ainsi les deux heures de programme : « Célébrer le quatrième anniversaire de la naissance au Ciel de Chiara : les discours et les vidéos sur elle parlaient de la capacité de donner le feu vert à une révolution capable de changer les vies de milliers de personnes. Les interviews de personnes d’âge, de profession et orientations culturelles différents soulignaient l’effet révolutionnaire de l’Évangile, s’il est mis en pratique. Les chansons, les danses, les expériences étaient toutes axées sur l’impact de Chiara sur la société, sur l’Église et sur l’humanité, et on pouvait se faire une idée sur l’impact de son Idéal sur la vie des personnes, sur leurs différentes cultures, sur les rapports interpersonnels, les vocations, l’art, la politique, le commerce… sur tous les aspects de la vie humaine ».  

En conclusion, une célébration solennelle de la messe, présidée par Mgr Gerard Alminaza et concélébrée par Mgr Antonio Tobias, chargé du travail œcuménique à la Conférence épiscopale philippine. Enfin, les responsables des Focolari aux Philippines se sont adressés à tous en rappelant les paroles imaginées par Chiara au moment de sa rencontre avec Dieu : « Si tu me demandais qui je suis, je ne dirais pas mon nom, je dirais que je suis MERCI, pour tout et pour toujours ». C’était la pensée que chacun a portée dans son cœur en sortant du Pavillon.

L’homme de paix n’ignore pas la lutte

Une société qui partirait de rien, arriverait au rien, conduite par des impulsions d’annihilation. Une société qui partirait de la soif de l’argent en arriverait aux querelles violentes pour le conquérir. Une autre qui partirait du ventre, finirait dans un canal. Mais la vie avance sous l’impulsion de la vie. La politique est guidée par la justice. Mais si elle n’était que justice elle demeurerait stérile pour les citoyens qui auraient échoué aux épreuves de l’existence. Vice-versa, la charité la complète si bien que l’autorité devient service, un service rendu de façon respectueuse à la personne humaine se sentant débitrice face à la misère. Ainsi conçue, la politique se sent responsable du bien de tous les citoyens y compris des plus petits : elle ne se limite pas à empêcher le mal, à maintenir l’ordre extérieur mais elle s’efforce de susciter le bien selon un ordre intérieur, devenant une activité qui fait le bien au plus haut degré. En dehors de la loi de Dieu, la politique se transforme, pour les administrés, en une malédiction. Avec la loi de Dieu, elle devient un soutien vigoureux pour réaliser les buts individuels, familiaux et professionnels. Et si elle traduit la loi de Dieu, elle édifie la cité de Dieu. En elle, la charité exclut l’égoïsme de celui qui se tient à l’écart et elle donne à chacun le devoir d’assister la communauté ; et elle voit l’intérêt public non pas comme une catégorie externe mais en tant qu’intérêt commun dans lesquels sont compris les destins, respectivement, des personnes et des familles. Il s’appelle en effet : « bien commun ». L’homme de paix n’ignore pas la lutte ; l’homme de la charité n’ignore pas la haine. Dès qu’il sort de la « cellule de son propre moi » il rencontre l’adversaire. C’est un frère, mais devenu ennemi. Il reçoit souvent autant de mal que de bien qu’il fait : il est souvent poussé à la vengeance ; et peut-être que pendant dix, seize, vingt heures, il ne vit que stimulé par l’ambition et séduit par la corruption. Si bien qu’il doit toujours lutter contre la luxure et la haine : mais combattre c’est : vivre à contre-courant.

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Deux enfants adoptifs et une adoption à distance

Roberto et Patrizia vivent dans la province de Naples (Italie) et, comme beaucoup de familles italiennes, ils sont durement touchés par la crise économique. Il y a dix ans, ils avaient adopté une fille. Maintenant, leur famille s’est agrandie avec l’adoption d’un petit Chinois de 5 ans, A. X., nécessitant des soins médicaux et une urgente intervention chirurgicale. Cette expérience d’accueil leur donne une grande joie, mais exige aussi des sacrifices. Alors qu’ils revoient le budget familial, se pose la question de suspendre le parrainage à distance d’une fillette au Brésil qu’ils soutiennent depuis plusieurs années. « La vie n’est pas facile, écrivent-ils aux amis de l’École Santa Maria d’Igarassu à Recife. Nous aussi, Italiens, nous perdons nos certitudes économiques et notre tranquillité de pays industriel avancé. De nombreux parents perdent leur emploi, les jeunes ne réussissent pas à en trouver un, ceux d’un âge avancé n’ont plus la certitude de la retraite, l’assurance maladie n’est plus complètement gratuite et le coût de la vie a énormément augmenté. Face à ce scénario, beaucoup de familles réduisent les dépenses, écourtent leurs vacances, et nous aussi nous avons dû faire des sacrifices. » Les jours passent et une impression de vide grandit en eux. Leurs pensées vont à la « Escola Santa Maria » qui naît en 1967 dans une zone parmi les plus pauvres du nord-est du Brésil, marquée par le chômage, l’alcool, la drogue et la violence. Beaucoup d’enfants, provenant de familles qui vivent sous le seuil de pauvreté, ont été sauvés durant ces années grâce à la générosité et à la constance de nombreux parraineurs à distance. Et toute la communauté a pu faire des progrès importants. « Nous nous sommes regardés dans les yeux, nous en avons reparlé et nous avons compris que nous faisions une erreur en nous repliant sur nous-mêmes, que nous devions dilater le cœur et continuer le parrainage à distance (lien http://actions-familles-nouvelles.org) de la fillette brésilienne. Elle et l’École Santa Maria sont notre famille au Brésil : jamais il ne serait juste de les abandonner. » Les circonstances demandent d’avoir une plus grande attention économique et acquérir un style de vie essentiel, mais surtout « de changer le point de vue avec lequel nous regardons nous-mêmes et les autres », disent-ils. Pendant ce temps, le petit A. X. subit la première intervention chirurgicale, qui dure six heures. « Nous l’avons surmontée avec beaucoup de sérénité et de courage. Qui sème l’amour, récolte l’amour. Nous souhaitons pour lui, sa sœur proche et celle « à distance » un futur positif dans lequel l’amour reçu, qui émanera d’eux, puisse à son tour aider le prochain. »

Maria Voce: une confiance totale, convaincante

Reliés en direct de tous les points du globe – Cote d’Ivoire, Zambie, Sud Afrique, Brésil, Venezuela, Corée, Vietnam, Thaïlande, Macao, Russie, Suisse… – nombreux sont ceux qui ont participé au rendez-vous avec Chiara et les jeunes générations, ce 11 mars à Castel Gandolfo. A la fin de cet après-midi intense la présidente des Focolari, Maria Voce, est intervenue en remerciant cordialement tous ceux venus le construire et en saluant ceux connectés par internet. Parmi les nombreuses manifestations organisées par le Mouvement des focolari pour célébrer le  quatrième anniversaire du départ de la fondatrice, Chiara Lubich, plusieurs impliquent les jeunes – comme en Pologne, à Lublin ou à Manille le 10 mars et prochainement à Costa Rica. L’intervention de Maria Voce a “fait le bilan” de l’après-midi, en soulignant : la valeur de la “seconde génération” des Focolari; le rapport de Chiara avec les jeunes – en puissance, avec tous les jeunes du monde – basé sur la réciprocité et sur une confiance « totale et convaincante »; le fait de savoir « oser » de Chiara, pour présenter aux jeunes le révolutionnaire par excellence, Jésus, « l’homme-monde » qui offre la clé pour « embrasser, sans crainte, l’humanité dans ses contradictions ». Non pas deux heures de souvenirs, mais de vie, « tremplin pour prendre notre élan », pour repartir – ensemble – sur la route vers la fraternité universelle. « Nous le devons à Chiara et au charisme qu’elle nous a transmis. Nous le devons à l’humanité que nous aimons. » Intervention de Emmaüs Nous voici arrivés à la conclusion de notre rencontre. Merci de tout cœur, à vous tous qui êtes venus ici pour la construire et une chaleureuse salutation à tous ceux qui sont connectés. Au cours de ces deux heures nous avons pu nous plonger non seulement dans « la pensée de Chiara sur les jeunes » – c’est ce à quoi le titre pouvait nous faire penser – mais à pénétrer et presque à revivre une expérience extraordinaire que nous souhaiterions voir se multiplier : celle qui, à travers la vie de Chiara, a brillé d’une lumière particulière lorsqu’est née une seconde génération au sein du Mouvement. La seconde, par rapport à la première génération de personnes qui, avec elle, avait fondé le Mouvement. Une génération nouvelle : elle n’existait pas et, à un moment donné, elle est apparue. Qu’avons-nous admiré aujourd’hui ? Bien sûr, le rapport de Chiara avec elle. Ce rapport particulier qu’elle a établi avec des jeunes de formation, de cultures, d’appartenances, de sociétés, d’époques historiques très différentes. Un rapport qui, tout en s’adressant à de petits groupes ou à des foules dans un stade, s’adressait toujours, pour Chiara, à tous les jeunes du monde. Et je pense que, de façon toute spéciale, nous avons été touchés intérieurement par la réciprocité que sa façon d’aimer a engendrée chez les jeunes et qui a tout autant suscité en eux, en retour, amour, confiance, espérance, concrétisation. En effet, Chiara leur a tout donné, toute cette lumière et ces horizons universels, concrets et exigeants que Dieu avait tout grand ouverts devant elle. Et elle a accompagné de près ces nouvelles générations de jeunes pour qu’elles en fassent directement l’expérience. Sa confiance a été, ou plutôt, est totale, convaincante. Totale, comme celle qu’elle sentait que Dieu avait en elle. Confiance qui était aussi la certitude que les jeunes sont faits pour être les premiers à contribuer à l’unité du monde, au rêve d’un Dieu qui fait l’histoire avec nous. D’où l’espérance sans condition qu’elle déposa en eux. Chiara a su oser ; oser regarder le ciel pour comprendre quoi construire sur la terre. De là son courage de mettre devant notre cœur, avant de le mettre sous nos yeux, le modèle des rapports qui garantissent la fécondité. Pour indiquer le rapport entre la première et la seconde génération elle nous fait regarder là-haut, la relation entre le Père et le Fils dans La Trinité ; paradigme qui représente l’ouverture maximale de l’amour des deux côtés, la démonstration la plus évidente de ce qu’est : donner et recevoir ; recevoir et donner. Elle s’est toujours inspirée à ce modèle qu’elle nous invite tous à incarner. Chiara n’a pas hésité à parler aux jeunes de « révolution ». Révolution, changement total, conséquence de vivre avec confiance et sans calcul les Paroles de Jésus. Et la contestation de nos modes de vie pour d’autres, plus simples et plus pauvres. Elle a même créé un langage nouveau qui séduit, comme par exemple lorsqu’elle indique comme modèle pour les jeunes d’aujourd’hui : « l’homme-monde », Jésus, qui nous offre la clé et la capacité de transformer la souffrance en amour et pour cette raison d’embrasser sans crainte l’humanité dans ses contradictions. Aujourd’hui tout cela est passé dans notre âme, dans notre esprit, et notre cœur s’est renouvelé. Nous avons reçu le témoignage de personnes concrètes, de jeunes d’hier et d’aujourd’hui, qui avec fidélité – sans fuir la souffrance -, avec engagement et imagination ont construit et construisent sur le roc un monde nouveau, pierre sur pierre. C’est un héritage très précieux que nous avons en main. Un héritage qui s’enrichira en permanence avec la succession de nouvelles générations. Prenons alors cette journée comme un tremplin pour prendre notre élan. Aujourd’hui nous ne nous sommes pas ‘souvenus’ ou nous n’avons pas ‘célébré’ mais nous nous sommes à nouveau laissés prendre tous ensemble par la grâce du charisme. Du ciel, Chiara nous voit une seule chose et j’ose le dire, elle nous voit déjà ainsi. Sentons-nous tous ensemble, à nouveau investis de sa confiance pour affronter les nouveaux défis qui nous attendent et être dans l’humanité, un courant d’amour. Nous pourrons ainsi témoigner la révolution de l’Évangile en actes ; nous pourrons être semence de Paradis, semées de partout dans le monde, un peuple bigarré et pluriel qui, décidé, construit avec tous ceux qui s’emploient pour le bien commun : ‘que tous soient un’, la fraternité universelle. Nous le devons à Chiara et au charisme qu’elle nous a transmis. Nous le devons à l’humanité que nous aimons.

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Avec Chiara : une constellation de générations

Jeunes d’aujourd’hui, d’hier et de demain : le 11 mars à Castel Gandolfo, des personnes de tous les âges étaient présentes pour l’après-midi consacré à Chiara et les nouvelles générations, pour le quatrième anniversaire de la disparition de Chiara Lubich. Témoins des premiers temps de la relation unique que la fondatrice des Focolari a tissée avec une génération qui respirait la contestation de  mai 68, et qui n’ont pas hésité à la suivre sur la voie d’une autre révolution : la révolution évangélique. Auprès des compagnes de la première heure se trouvaient les derniers arrivés qui ne l’ont jamais connue, mais qui se sont faits réalisateurs de ce projet de fraternité universelle ; ils travaillent dans de nombreuses parties du monde : du Vietnam à l’Argentine, des Etats Unis à la Hongrie. C’est ici, en Hongrie, que se déroulera le Genfest, le meeting mondial de ces jeunes. Le message au potentiel révolutionnaire proposé à ces générations, s’est déroulé l’après-midi en six cadres : le premier a été consacré au thème du changement, trait distinctif des jeunes, hier comme aujourd’hui. De Valerio Cipri qui a exprimé son désir de changement –  inhérent à  la contestation des années soixante-dix – dans le groupe musical du Gen Rosso,  à Antonio de l’Egypte qui voit aujourd’hui dans son Pays une révolution en cours. Ils sont nombreux à dire  leur merci à Chiara. Parmi eux il y avait aussi Pasquale Ferrara, aujourd’hui diplomate engagé dans divers projets de paix et Joao Braz de Avis, cardinal appelé à Rome depuis le Brésil, comme préfet pour la congrégation des religieux. Liberté et justice se concrétisent dans une conception diverse des biens matériels, comme l’a rappelé Chiara elle-même dans une des nombreuses vidéos projetées –toutes très actuelles – : « nous n’avançons pas seuls ». Mais donner son temps ou ses biens n’est pas l’unique façon de « susciter le paradis terrestre » – comme Chiara incitait à le faire en ’70. Giuseppe Milan l’a démontré qui a donné une ‘’empreinte communautaire ‘’ à quelques cours du département des Sciences de l’éducation de l’université de Padoue dont il est le directeur ; Emmanuel Pili, étudiant à l’institut Universitaire Sophia, qui a instauré une synergie intéressante avec l’université de sa ville, Gênes. Patience Molle, ingénieur, première femme à avoir la charge de directeur au ministère des Travaux publics au Cameroun : dans son action administrative elle a agi dans la légalité pour rester fidèle aux valeurs apprises toute jeune à travers le focolare ; Maria Chiara Campodoni, qui, à 30 ans, se retrouve assesseur au sport de la commune de Faenza (Ravenna). Une autre ‘pierre angulaire’ de l’héritage de Chiara est la grande valeur donnée à  la souffrance : point de départ pour d’autres buts, d’autres objectifs. Beppe Porqueddu, en chaise roulante après un accident de moto à 17 ans, l’a exprimé de manière émouvante. Il a découvert dans le handicap « une lueur de transformation sociale » dans un monde qui semblait refuser les limites et la maladie. Il est aujourd’hui technologue de la réhabilitation et enseignant pour les kinésithérapeutes. Le message de Chiara, très enraciné dans la vision de Dieu comme amour, n’est pas pour autant réservé seulement aux chrétiens : se sont succédés sur l’estrade Habib, jeune musulmane ; Metta, bouddhiste, qui a expérimenté comme ce message l’a aidée à « s’approcher de la vérité » ; et Andréa, « non croyant, plus que athée », qui a souligné l’accueil et le respect trouvés. Pour clore l’après-midi, l’intervention de la présidente des Focolari, Maria Voce ! Elle a mis en évidence  le fait que « nous ne nous sommes pas souvenus, nous n’avons pas célébré, mais nous avons vécu », et comme Chiara dans son message aux jeunes, elle a donné cette consigne : « ici et maintenant » ; jeunes qui sont appelés à le cueillir et à s’engager à la première personne : « Nous le devons au charisme et à l’humanité ». 12-03-2012 de Chiara Andreola – Source : Citta Nuova

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La Hongrie : « Un Pays-Pont »

La Hongrie, avec son identité bien affirmée est depuis toujours un pont important entre l’Est et l’Ouest de l’Europe. Après des décennies de communisme elle se trouve aujourd’hui dans un moment de changement d’époque. Le Pays est à la recherche d’un nouvel équilibre entre la sauvegarde de ses propres caractéristiques et l’ouverture à une dimension universelle. S’adressant à la communauté hongroise durant sa récente visite, Maria Voce – actuelle présidente des Focolari – l’avait invitée à « s’apercevoir des nombreux talents qui sont ici. Les donner et accueillir ceux des autres peuples, apprenant toujours plus à collaborer ».

La Hongrie, grâce à son stratégique emplacement géographique et aux événements historiques, a eu un rôle important aussi pour les Focolari. Déjà en 1956, à la suite des tragiques événements de la révolution qui a éclaté cette année-là, le pape d’alors, Pie XII, avait lancé un appel aux fidèles du monde entier, pour « remettre Dieu  dans la société ». A cet appel, Chiara Lubich  répond, donnant naissance à l’aventure des Volontaires de Dieu.  En 1996 Budapest accueille le 40ème anniversaire de cette naissance, et en 2006 le « Volontarifest », avec les 12.000 personnes présentes venues de 92 nations.

En 1961, Chiara Lubich, en visitant Budapest, reste impressionnée par la situation de l’Eglise condamnée à vivre dans la clandestinité. Cette année-là, le focolare s’ouvre à Vienne ; de là s’effectueront des voyages en Hongrie, entre les années 1970 et 1980, pour prendre contact avec ceux qui avaient connu le Mouvement en Italie et en Autriche. Les premières communautés des Focolari en Hongrie remontent aux années du communisme, quand, dans les années 81-82 s’ouvriront aussi les focolare masculin et féminin à Budapest.

Le Mouvement des Focolari durant cette difficile période historique, a joué un rôle important pour tisser des liens entre les personnes et les associations catholiques, contribuant ainsi à maintenir et développer la foi dans le Pays. Vient en relief le rôle de quelques familles qui, en venant habiter en Hongrie pour quelques années, avec générosité, ont porté la spiritualité de l’unité dans différentes villes de Hongrie et bien au-delà. Grâce aussi à l’engagement de quelques prêtres, la spiritualité du Mouvement a pénétré dans d’autres milieux, en gardant la fraicheur et l’authenticité de la vie évangélique.

La souffrance commune a aussi renforcé les relations entre les chrétiens des trois Eglises historiques hongroises (catholique, réformée, luthérienne), aujourd’hui engagées à témoigner d’un dialogue œcuménique bénéfique. Comme fruits, les deux rendez-vous historiques : en 2000 la première rencontre œcuménique des jeunes, organisée par les Mouvements de jeunes avec 3000 participants, et un second, en 2003, avec 16.000. La spiritualité de l’unité se répand aussi à travers les livres et la revue Uj Varos. La Parole de Vie, imprimée en 15.000 exemplaires, est publiée sur les journaux, sur le web, et est retransmise par la radio.

L’histoire a ensuite préparé aussi les Focolari des Pays hongrois à être les promoteurs de quelques initiatives qui témoignent du désir de construire des morceaux de fraternité  au niveau local et international, préparées par des enfants, des juniors, des jeunes et des adultes : « 72 heures sans compromis », « Filets Projets Paix », « Forts sans violence » « Missions pour la ville ». « Run for Unity », « Semaine Monde Uni ». Cette dernière initiative s’est déroulée en 2010 dans la ville symbole Esztergom, où trois cents jeunes hongrois et slovaques – en direct par internet – ont témoigné d’un fort signe de paix entre leurs nations, dans un moment de tension politique et sociale.

A 50 années de la visite de Chiara en Hongrie, Maria Voce, en 2011, a visité les communautés du Mouvement, rencontrant les prêtres, les familles, et les jeunes. Elle a pu constater l’engagement de familles Nouvelles, avec les jeunes couples en collaboration avec les autres associations et les Eglises pour travailler ensemble à soutenir le mariage et la famille. Elle s’est aussi  retrouvée avec les engagés d’Humanité Nouvelle qui rassemble les personnes travaillant dans des domaines communs : la santé, l’économie, la politique, le sport, la pédagogie.

Mais un des moments les plus importants a été la rencontre avec les jeunes. Le Mouvement en Hongrie se prépare à accueillir 12.000 jeunes de différents pays du 31 août au 2 septembre, pour la dixième édition du Genfest. Ainsi Budapest deviendra un laboratoire d’unité pour le monde entier. ‘’Let’s bridge’’ est le nom de la manifestation, qui donnera la possibilité aux pays de l’Europe de l’est de ‘’construire des ponts’’ en faisant connaître leurs propres valeurs et caractéristiques. « Ce devrait être une grande fête – a dit Maria Voce aux jeunes hongrois à cette occasion – qui devrait donner un très grande joie aux jeunes qui la vivront… faire sentir, goûter que rien n’est plus beau que la révolution évangélique. Parce que des révolutions nous en avons vues aussi d’autres types : dans le domaine artistique, dans le domaine  musical… mais une révolution a changé notre vie et peut changer la vie de tant de personnes… la révolution de l’Evangile, la seule que Dieu nous a fait voir vraiment avec cette force… donnons tout pour la faire voir aussi aux autres ! »

Visitez la page de la Hongrie sur Focolare Worldwide !

Site web : Genfest : www.genfest.org

Argentine : inauguration du nouveau cours annuel pour les jeunes à la Mariapolis Lia

Hongrie: berceau des volontaires de Dieu

« Dieu ! Dieu ! Dieu ! Qu’il résonne ce Nom ineffable, source de tout droit, de toute justice, de toute liberté, dans les Parlements et sur les places, dans les maisons et dans les bureaux… ». Dans son désir de répondre à cet appel lancé par Pie XII le 10 septembre 1956 dans un message radiodiffusé, à la suite de la répression sanglante en Hongrie ; Chiara Lubich écrit une lettre qui deviendra la charte d’une nouvelle vocation dans le Mouvement des Focolari : les « volontaires de Dieu ». Des hommes et des femmes du monde entier – partout où le Mouvement est présent – formés par la spiritualité de l’unité, qui s’engagent à porter Dieu dans la société, par leur vie, dans les milieux où ils évoluent. « Il y a eu une société – écrit Chiara le 15 janvier 1957 – capable d’arracher du cœur des hommes le nom de Dieu… Il faut qu’il y ait une société qui lui redonne sa place. […] Il faut des disciples de Jésus authentiques qui soient au cœur du monde, et pas seulement dans les couvents. Des disciples qui Le suivent volontairement, mus uniquement par leur amour envers Lui, un amour éclairé en cette heure de ténèbres, et mus par leur amour pour Son Église. Une armée de volontaires, parce que l’amour est libre. […] Il faut… édifier une société nouvelle, renouvelée par la Bonne Nouvelle, où l’amour fait resplendir la justice et la vérité. […] Une société qui témoigne un seul nom : Dieu.

Szeged

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Elek

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Jánoshalma

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Genfest 2012 : le monde se prépare

Les dates, 31 août-2 septembre, sont fixées depuis longtemps et le compte à rebours sur le site www.genfest.org nous le rappelle : il manque 24 semaines, quatre jours et… Les heures, les minutes, les secondes s’égrainent. Le programme prend forme et, sur la planète Terre, en différents points du globe, on s’organise pour aller à Budapest.

Voici quelques exemples de ce qui a été réalisé durant la dernière période seulement.

Radio Varsovie

Durant deux heures d’émission consacrées aux jeunes, les JPMU de la Pologne ont pu raconter, à l’une des principales radios nationales, leurs idéaux, leurs expériences et leur invitation à tous les jeunes polonais à s’unir sur le chemin vers Budapest. Ils écrivent : « Pour nous, c’était la première occasion d’annoncer le Genfest et enflammer le cœur de nombreux jeunes ! ».

Le café de Milan

En Italie, « Coffee Bridge » est l’initiative lancée par les JPMU de la Lombardie. Ils ont obtenu un prix spécial chez un distributeur en gros, ils ont appliqué le logo du Genfest sur les paquets de café reçus et ils se sont organisés pour les vendre. But de l’initiative : promouvoir les idéaux des JPMU et récolter des fonds pour le voyage à Budapest ! Plus d’info : coffee@genfest.tk

Nazareth en fête

Quarante jeunes de religions différentes ont donné vie à une journée sous l’enseigne de chants, jeux et… une grande joie. On n’a pas manqué cette occasion pour parler du Genfest et lancer l’invitation – immédiatement acceptée – d’être tous des constructeurs de « ponts ». Prochain rendez-vous en avril pour un nouveau week-end ensemble.

Spectacle Indonésie

À Yogyakarta, les JPMU de la deuxième ville de l’île de Java ont organisé un concert pour commémorer les 90 ans de la plus grande maison d’édition catholique de l’archipel, devant plus de 500 personnes. « C’était une magnifique occasion pour nous présenter et raconter comment nous nous engageons à construire un monde plus uni, écrivent-ils, en vivant le moment présent, en aimant le prochain et en surmontant ainsi chaque moment difficile. »

Repas chinois

De Macao, ils racontent : « Nous avons invité nos amis à venir manger une fondue chinoise ». Après avoir présenté leurs expériences et le Genfest, « en signe de gratitude envers ceux qui étaient venus, nous avons préparé un petit cadeau pour souhaiter à tous « une prospère nouvelle année chinoise ! » ».

Expériences, activités, curiosités… et la nouvelle vidéo sur l’histoire des Genfest sont disponibles sur les sites du Genfest et des Jeunes pour un Monde Uni.

(lien du programme : http://www.genfest.org/program)

This project has been funded with support from the European Commission.

This communication reflects the views only of the author, and the Commission cannot be held responsible for any use which may be made of the information contained therein.

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École : laisser l’initiative aux jeunes

« Je suis arrivée dans une école hôtelière comme remplaçante, alors que l’année avait déjà commencé, catapultée au milieu d’interminables conseils de classe, sans avoir aucun élément qui puisse m’aider à distinguer les noms, les visages et les situations. Je me suis retrouvée devant un cadre peu encourageant, avec la difficulté exprimée par les collègues de motiver et « scolariser » les élèves, surtout ceux des premières années. Et j’avais six classes de première année ! Je devais oublier l’expérience riche et intéressante faite l’année précédente avec les jeunes du lycée et changer d’attitude et de méthode. C’est ainsi qu’a commencé une aventure enthousiasmante, qui m’a obligée à entrer tout de suite dans le jeu. Je suis une religieuse. Cela suscite chez mes élèves, excepté la surprise, une myriade de questions. Je ne m’arrête pas face aux provocations, aux moqueries. Je me retrouve ainsi à partager une partie de ma vie, de ma vocation, du motif qui me pousse à enseigner. C’est le premier pas pour entrer en relation, pour commencer un chemin. Petit à petit, on dévoile toujours plus nos cartes et je presse les jeunes de questions. Je ne pars pas des raisons philosophiques, mais de la réalité quotidienne qui invoque une réponse à la question de sens. Pourquoi je dois me lever le matin, pourquoi je dois étudier, vivre dans le réel, aimer, souffrir… Avons-nous conscience de ce que nous vivons ? Cette question tombe sur les jeunes comme un éclair et faire naître une grimace entre le sourire et la douleur. Une brèche ouverte dans leur apathie, j’insiste : la valeur de la personne, la responsabilité du moi, la recherche de Dieu dans l’homme et dans l’histoire. Un collègue, surpris parce que la classe écoute, ironise sur le fait que « Quelqu’un s’est mis à penser ! ». Toutefois, avec une collègue, une estime réciproque naît et nous cherchons une ligne commune en partant de nos cours respectifs. Nous commençons ainsi à choisir des passages dans la littérature ou la poésie qui parlent du désir d’un bonheur vrai… Et les jeunes répondent, se sentent pris au sérieux et deviennent eux-mêmes les premiers acteurs de la leçon. Pour expliquer le sens religieux, je propose des extraits musicaux qui expriment l’attitude de l’homme par rapport à la question de sens. En suivant les textes, les élèves tombent sur la « réponse suspendue » de Bob Dylan, le « scepticisme » exprimé par Francesco Guccini, la « question et la recherche » de Bono, de U2, et je leur demande : « Vous, à qui vous identifiez-vous ? ». Un élève lève la main : « J’écris des poèmes, voulez-vous en entendre un ? ». Avec l’aide d’un camarade, il commence, dans un style de rap, à raconter l’expérience douloureuse de la mort d’un ami d’école. C’est un cri : quelle est la réponse humaine à la douleur, à la limite, à la mort ? En rappelant Jean-Paul II, je propose la réflexion faite durant le jubilée des artistes. En répondant précisément à Bob Dylan, le pape avait dit que la réponse ne souffle pas dans le vent. Quelqu’un a dit que la réponse est : Jésus Christ. Et, à partir de là, j’ai commencé le parcours christologique. Je fais continuellement l’expérience que ce n’est pas vrai que les jeunes sont indifférents face à la beauté, à la vérité. Beaucoup vivent des situations difficiles et, peut-être justement pour cette raison, ils sont plus sensibles à la recherche du vrai, du juste, du bien, à un regard d’amour pour leur destin. Je l’ai appris par les personnes qui m’ont transmis la passion de l’éducation, parmi lesquelles mon Fondateur, Nicolas Barré : on éduque dans la mesure où on se laisse éduquer par l’autre. Mais je sens qu’il faut conserver chaque jour la surprise du début, sans perdre la curiosité et le désir d’une aventure toujours nouvelle, qui commence chaque matin en classe. En préparant les leçons, je suis mue par le désir de tout essayer pour rencontrer le visage de chacun et transmettre ce message : « Je suis contente parce que tu existes ! Merci, parce que tu es devenu le compagnon de mon chemin ! ». » Sœur Marina Motta

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Institut universitaire Sophia : Open Day 2012

« Au moment où les universités sont aussi touchées par cette crise culturelle, économique et sociale, qu’est-ce qui vous a incité à commencer ce projet, et quelle est la nouveauté de Sophia ? » demande Giorgia, Italienne, représentante des étudiants, au recteur de l’IUS, le théologien Piero Coda. Elle s’exprime au nom des nombreux étudiants, jeunes intéressés et futurs inscrits, présents à Loppiano ou en liaison par Internet des quatre coins du globe, pour le premier « IUS Open Day », le 1er mars dernier. Une nouveauté, laquelle ? Conjuguer une formation scientifique rigoureuse à la Sagesse – d’où le nom Sophia – entendue comme un regard transdisciplinaire qui puise dans les racines de la révélation chrétienne. C’est la nouveauté et la « mission » de cet Institut universitaire (IUS) qui a pour objectif de former des hommes et des femmes capables de redécouvrir le destin de l’humanité, comme le recteur, Piero Coda, l’a mis en évidence dans l’entretien vidéo retransmis en direct. Jusqu’à aujourd’hui, environ 150 étudiants ont fréquenté et suivent les cours de l’IUS, dont une trentaine de titulaires d’un doctorat. « L’expérience de Sophia a commencé il y a des années avec les écoles d’été, se souvient le professeur Coda, et l’objectif était de mettre en relation des disciplines différentes à la lumière du charisme de Chiara Lubich pour surmonter la fragmentation qui se ressentait entre elles. Aujourd’hui, l’Institut en est à sa quatrième année de vie et propose un parcours de formation qui vise à surmonter la « schizophrénie » qui est expérimentée entre la formation académique et les défis sociaux, politiques et économiques du monde d’aujourd’hui. » Diverses sont les nouveautés dans le parcours de formation, présentées par les professeurs Judith Povilus, vice-rectrice de l’IUS, Antonio Maria Baggio, professeur de Philosophie politique, Alessandro Clemezia, théologien et Giuseppe Argiolas, économiste. À partir de septembre prochain, le diplôme universitaire en « Fondements et perspectives d’une culture de l’unité » s’articulera en quatre domaines de spécialisation : études politiques, ontologie trinitaire, économie et management et, enfin, « culture de l’unité ». Ce dernier s’adresse à des étudiants provenant de n’importe quel domaine de spécialisation, ouverts à la construction d’un monde nouveau et qui privilégient la dimension relationnelle. Quelques étudiants de Sophia provenant de différents pays des cinq continents ont ensuite pris la parole. Metta, Thaïlandaise de religion bouddhiste, engagée dans les études dans un environnement d’inspiration chrétienne : « Pour moi, étudier ici est principalement une relation de fraternité et ces rapports sont le langage qui nous rapproche tous, étudiants et professeurs, aussi dans notre diversité, une dimension que je retrouve également dans ma religion ». Marco, Italien diplômé en Sciences du sport, fréquente la première année à l’IUS : « En ce qui concerne les perspectives futures, mon choix de fréquenter Sophia n’est pas tant né du désir d’approfondir une discipline spécifique, mais plutôt de l’exigence de recevoir une formation qui me permette d’élargir le plus possible mes horizons culturels et cognitifs pour mieux affronter un monde du travail qui maintenant ne m’offre pas de certitudes et qui pour cela requiert que je prenne l’initiative ».

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Message de la Présidente des Focolari, Maria Voce

« Le 14 mars est tout proche, jour de fête pour l’anniversaire de la naissance au Ciel de Chiara Lubich. Nous voudrions cette année dédier de façon particulière ces célébrations à l’impact de son charisme sur les nouvelles générations : dans différentes régions du monde, des jeunes d’aujourd’hui et d’hier témoigneront de ce qu’a suscité dans leur vie, leur rencontre avec elle. Chiara fait confiance aux jeunes et à chacun de nous. Ensemble, tous ‘un’, nous voulons regarder vers un avenir plein d’espérance parce que Dieu nous a donné un grand Idéal. Ce sera aussi l’occasion d’exprimer notre reconnaissance à celle qui, en correspondant pleinement à la lumière que Dieu avait mise en elle, a ouvert la voie à beaucoup afin d’être porteurs d’un esprit nouveau. Faisons de cette date un point de départ : reconnaissants d’un tel don, communiquons-le à notre tour à ceux qui nous entourent pour contribuer à l’édification de la fraternité universelle : la réalisation de son rêve, l’ardent désir de Jésus : « Que tous soient un » Maria Voce, 5 mars 2012

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Burundi, petit cœur de l’Afrique

« Un cœur qui est serré seulement pour ceux qui ne s’aiment pas » (proverbe kirundi). Le Burundi est un petit pays, situé au cœur de l’Afrique, entre deux pays immenses : le Congo et la Tanzanie. Doté d’un paysage naturel d’une richesse et d’une beauté extraordinaires, il est pourtant l’un des pays les plus pauvres de la planète. Trois ethnies : Hutu, Tutsi et Twa, qui parlent une seule langue et partagent la même culture. Ses collines verdoyantes cachent en outre le cri de douleur de tous ceux qui ont connu la violence et la mort durant des décennies de conflits et de dictature. En 2002 seulement, le Burundi est sorti d’un conflit politique et ethnique qui a provoqué un million de réfugiés et plus de 300 000 morts. Ici aussi, au cœur de l’Afrique, quelques kilomètres au sud de l’Équateur, l’Idéal du Mouvement des Focolari est arrivé. Ses racines historiques remontent à 1968, lorsqu’une famille belge, ayant déménagé à Bujumbura pour le travail, a amené, à travers son témoignage de vie, une nouvelle lumière sur le message chrétien. Presque simultanément, un autre noyau se forme autour du Père Alberton des Missionnaires d’Afrique, dans la paroisse de Mubimbi. 1979 est une année importante pour l’histoire des Focolari dans ce pays : à la demande des évêques locaux, s’ouvre le focolare à Gitega. Mais, suite aux premières persécutions, le focolare est transféré d’urgence à Bujumbura. Commence alors une période particulièrement difficile, autant pour le Mouvement que pour l’Église entière : interdiction complète d’exercer n’importe quelle activité, églises fermées durant la semaine, impossibilité de diffuser la Parole de Vie. En septembre 1987, avec le coup d’État et l’avènement de la Troisième République, la liberté a été retrouvée et on a pu sortir sans crainte. Peu à peu, on reprend contact avec les personnes qu’on avait connu, découvrant avec émotion que certaines communautés, situées loin de la capitale, avaient continué à se rencontrer régulièrement pour partager les expériences de l’unique Parole de Vie conservée pendant des années. En vivant une seule Parole de l’Évangile, elles étaient allées de l’avant pendant des années. Le Mouvement comprend aujourd’hui plus de 24 000 personnes dans plus de 290 groupes disséminés dans tout le pays. L’Idéal de l’unité est aujourd’hui une véritable espérance pour le Burundi. Dans le climat de tension de l’après-guerre, les membres du Mouvement se sont engagés pour contribuer avec toute l’église locale au processus de « Réconciliation ». Il existe quelques réalisations intéressantes dans le domaine économique, ainsi que des expériences innovatrices dans le domaine de la santé et de l’éducation. En 1999, un groupe de volontaires du Mouvement des Focolari fonde l’association CASOBU (Cadre Associatif des Solidaires du Burundi), dans le but de créer des solutions durables face aux problèmes de la pauvreté, à travers la participation et le soutien réciproque. Est également né un Centre social « Chiara Luce Badano » qui s’occupe d’enfants orphelins ou extrêmement pauvres du quartier de Kinama (périphérie de Bujumbura), un quartier complètement détruit par la guerre. Dans le cœur des membres des Focolari au Burundi demeurent les paroles que Chiara Lubich leur a écrit le 7 octobre 1996 : « Misez toujours sur notre « unique bien » ; vous serez heureux et dans la paix, aussi dans les innombrables difficultés dans lesquelles vous vous trouvez. Jésus est toujours présent au milieu de vous pour toucher les cœurs, réveiller la foi en Son amour, amener l’unité. Je suis avec vous dans cet engagement constant renouvelé instant après instant… ».

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Inde: maternelles qui éduquent à la paix

Vaikalpalayam est un petit village composé d’humbles maisons et de petites rues goudronnées, même si pleines de trous. A l’entrée du village se dresse une construction modeste, en pierre, égayée par les cris d’une vingtaine d’enfants. Elle abrite une des dix maternelles ou balashanti, que l’institution gandhienne Shanti Ashram a ouverte au fil du temps dans la région de Coimbatore, près de la nationale qui conduit vers le Kerala. Il y a vingt ans, à ses débuts, l’école maternelle avait un objectif précis: mettre en route un modèle éducatif avec les dalit (les plus pauvres) pour leur offrir la possibilité d’espérer une vie plus digne. Quelqu’un a appelé ce qui s’est passé depuis : une vraie révolution. Dans les villages indiens, les dalit vivent en marge des habitations. Ils ne peuvent pas puiser l’eau dans les mêmes puits où se désaltèrent les autres et jusqu’à il n’y a pas plusieurs dizaines d’années, il était impensable qu’ils entrent dans les mêmes temples. Aujourd’hui, à Vaikalpalayam, les enfants dalit et des castes supérieures étudient, mangent et prient ensemble. Leurs mères se trouvent côte à côte lors des rencontres de parents des 220 enfants qui fréquentent les maternelles fondées et animées par cette organisation gandhienne qui a commencé il y a vingt-cinq ans par le Dr Aram, membre honoraire du Parlement indien, pacifiste et éducateur indien de premier niveau. Dans les balashanti, on tend à donner une formation qui allie les bases de l’écriture et de la lecture avec le jeu, le chant et l’apprentissage des valeurs religieuses et humaines, en plus d’une aide à l’alimentation quotidienne restreinte. Les familles du lieu, en fait, avec un salaire qui tourne autour de 60 dollars par mois, ne peuvent pas se permettre plus d’un repas par jour. Ces dernières années, avec le grand développement industriel de Coimbatore, sont venus s’installer des travailleurs précaires du bâtiment. Beaucoup parmi eux sont musulmans. Même dans ces zones Shanti Ashram a ouvert quelques balashanti, où les enfants contribuent à l’intégration de leur famille dans le tissu social de la région. L’idée d’impliquer les mères a permis de commencer des rencontres où l’on donne des conseils en hygiène, des règles sanitaires et où on apprend aux femmes comment cuisiner avec le budget limité dont elles disposent et des aliments avec des propriétés nutritives suffisantes pour les enfants. Pour remédier au problème de l’alcoolisme qui gaspille les misérables budgets familiaux, un groupe de ces mères a été intégré au projet du micro crédit. Même les enfants reçoivent, durant leur formation, des enseignements pour économiser. Karuna, quatre ans, a réussi l’an passé à mettre dans sa tirelire trois mille roupies, qui équivallent au salaire mensuel de son père. En plus, dans les balashanti on apprend les règles d’hygiène pour éviter les maladies liées à la pauvreté. Le Dr Aram et sa femme Minoti avaient, pour construire une paix durable, la vision claire qu’il était nécessaire de commencer par les enfants. C’est de là qu’est née l’idée de fonder des maternelles qui puissent former des enfants de paix. «Souvent – raconte M. Murthy qui a suivi le projet pendant vingt ans – se sont les enfants qui contribuent à rompre le cercle de la violence familiale. Récemment Divya, une enfant qui étudie au balashanti, durant une querelle familiale, est allée s’asseoir sur les genoux de son père et lui a dit: “Papa, la violence c’est comme le diable!”». Les enseignants apprennent aussi aux enfants le respect de chaque croyance. Le matin on commence avec les prières indous, musulmanes et chrétiennes. Par conséquent, les enfants grandissent sans les barrières et préjugés qui ont divisé groupes et communautés de cette partie de l’Inde pendant des siècles, créant des tensions sociales qui ont souvent débouché en conflits violents et sanglants. Les Focolari travaillent à ce projet depuis la fin des années quatre-vingt-dix, quand Minoti Aram avait ressenti la nécessité de fournir des compléments alimentaires aux enfants des balashanti. A ce moment-là, les projets de Famille Nouvelle et ceux des gandhiens de Shanti Ashram se sont rencontrés, ce qui a donné vie à une fraternité entre les deux mouvements qui s’est ouverte au dialogue interreligieux et à la formation à la paix des jeunes générations. Gandhi, en fait, avait affirmé: «Si on désire enseigner la vraie paix (…), il faut commencer par les enfants». Roberto Catalano (Du supplément à la revue Città Nuova n.5 – 2012)

Basilicate

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Afrique du Sud : avec l’Evangile, tout devient possible

Je m’appelle Maria, je travaille pour le Gouvernement de mon pays, dans le secteur de la santé.  Chaque jour, et j’en fais l’expérience, les paroles de l’Evangile nous aident à mieux servir le prochain et aussi à résoudre les problèmes de la société. En cherchant à mettre ces paroles en pratique, les rapports dans le service sont radicalement changés : toujours plus familiers, ouverts, libres. Avec trois collègues, nous partageons cet idéal de vie et nous cherchons ensemble à faire de notre travail un service aux personnes, à notre ville ; ce qui présente un grand défi. En Afrique du Sud il existe deux niveaux de gouvernement : un plus traditionnel, ayant à sa tête les Kgosi, (chief) qui ont des attentes déterminées sur le territoire et un niveau gouvernemental avec les représentants élus qui ont d’autres attentes.  Notre défi est celui de réaliser l’accord entre les deux niveaux, de façon à ce que chaque décision prise le soit pour le bien réel de la communauté, qu’elle soit toujours plus participante aux projets proposés. Par exemple, nous avons réalisé six dispensaires pour notre district. Tout le travail a été fait avec le plein accord des deux niveaux de gouvernement, de façon à ce que chaque structure soit pleinement reconnue sur le territoire. A la cérémonie d’inauguration sont intervenues les différentes autorités, ainsi que des membres du comité exécutif du Gouvernement. Peu de jours avant cet événement, un des Kgosi nous avait appelés, nous disant qu’il ne viendrait pas à la cérémonie, évoquant d’une disparité de traitement prévue entre les membres du gouvernement local et les chefs traditionnels. On voyait se profiler un vrai désastre, à tous les points de vue. Le danger résidait aussi dans le fait que les gens des villages ne participent plus à la cérémonie. Pour résoudre la situation,  nous sommes allés trouver le ‘’chief’’ chez lui. Nous lui avons présenté un profil détaillé de chaque dispensaire. Grâce à ce geste, son attitude a changé et il a enfin donné  son accord pour assister à la cérémonie qui s’est ensuite révélée un succès, un moment important pour toute la communauté. Nous continuons également aujourd’hui à vivre chaque tâche qui nous est confiée comme une occasion de rencontres et de croissance pour la ville. Et, lentement, nous voyons que les liens entre les citadins et les fonctionnaires s’améliorent. La confiance grandit entre les uns et les autres. Les leaders traditionnels et les conseillers élus sont en train de discerner de plus en plus leur propre rôle dans le respect tout entier de celui de l’autre. Ainsi, tandis que le projet pour la santé de l’enfance est aujourd’hui confié aux responsables traditionnels, celui pour les jeunes est suivi par les conseillers municipaux. Il n’est même plus nécessaire d’expliquer nos choix aux diverses autorités parce qu’ils ont confiance, et l’union entre tous grandit, et se développe au service de la communauté. Nous expérimentons que lorsqu’on cherche à mettre l’Evangile en pratique, rien n’est vraiment impossible !