Oct 15, 2013 | Non classifié(e)
La Parole de Vie d’octobre nous encourage à “être les premiers à aimer chaque personne que nous rencontrons, à laquelle nous téléphonons ou écrivons, ou avec laquelle nous vivons. Que notre amour soit concret, qu’il sache comprendre et prévenir, qu’il soit patient, confiant, persévérant, généreux”. Les expériences de vie vécue qui suivent mettent en évidence la réciprocité qui peut en jaillir.
Se réveiller la nuit – “Je travaille dans une école, alors que ma femme Betty reste à la maison tout le temps avec les enfants. La nuit, ils se réveillent souvent et commencent à pleurer. C’est un poids pour moi. J’essaye de me réfugier sous les couvertures, je me couvre aussi la tête pour ne pas entendre le bruit, en me répétant que ma femme peut se débrouiller toute seule. En considérant que Betty continuait à se lever et à prendre soin des petits, et réfléchissant à l’amour du prochain, je me suis cependant rendu compte, une nuit, que mon prochain immédiat est ma femme et mes enfants. Jusqu’à ce moment-là, mon amour avait été partiel: j’aimais seulement lorsqu’il n’y avait pas de difficultés. Alors j’ai décidé de commencer immédiatement. Et cette même nuit, lorsque les enfants se sont à nouveau réveillés, je suis allé les aider à se rendormir. C’était difficile, mais j’ai réussi. Je l’ai fait pendant quelque temps, jusqu’à ce que les petits arrêtent de pleurer la nuit.” B. – Ouganda
Réfugiés – “Je suis une musulmane qui a fui la Bosnie, où j’ai laissé mon mari, catholique. Deux cousines, dont une qui était enceinte, avaient déjà fui à Split et elles m’ont demandé de les aider. C’est pour cela que je suis en Dalmatie. J’ai essayé de tout faire pour résoudre cette situation. Un jour, une autre femme, âgée et malade, est arrivée dans ce petit appartement. Les forces m’ont manqué; je pensais à mon mari, à ma famille à Tuzla… Lorsque je ne voyais plus de porte de sortie, la femme qui nous avait accueillies dans sa maison m’a invitée à une rencontre durant laquelle j’ai entendu parler de l’Évangile pour la première fois. J’ai compris qu’en aimant les autres, je peux changer moi-même et les situations autour de moi. J’ai ainsi commencé à chercher aussi les autres réfugiés dans la ville. Un groupe qui grandissait toujours plus est né. Ensemble, nous nous aidions pour trouver des médicaments, envoyer des lettres à la famille, garder les enfants. Maintenant, nous sommes 87. Nous nous sentons comme une unique vraie famille, même si nous sommes de nationalités, ethnies et religions différentes.” T. – Bosnie
Une semence d’unité – “À l’hôpital pour une petite intervention, j’ai lu un livre que ma fiancée m’avait donné. C’étaient des faits d’Évangile vécu, magnifiques, mais je me disais: “Il est impossible de vivre vraiment ainsi”. Ensuite, elle m’a fait connaître certaines de ces personnes et, en parlant avec eux, j’ai compris et j’ai vu qu’au contraire c’était possible. À partir de là, une nouvelle voie s’est ouverte pour nous. Nous nous sommes mariés pour former une famille ouverte aux autres. Avant je n’étais pas religieux, même si j’appartiens à l’Église évangélique, alors qu’Anna est catholique. Commençant à réfléchir, j’ai compris que, pour aimer mon Église, je devais essayer d’amener là mon témoignage. C’est ce que j’ai fait. J’ai noué des relations et, maintenant, je fais partie du conseil paroissial. Nous aimerions montrer à nos enfants et à tous, avec notre vie, la beauté du christianisme, étant une semence d’unité comme famille.” D.J.K. – Allemagne
Source: L’Évangile du jour, octobre 2013, Città Nuova Editrice.
Oct 14, 2013 | Non classifié(e)
J’ai besoin de Dieu. Tu as besoin de Dieu. Tout le monde a besoin de Dieu. Cette pensée m’a poussé à me poser une question: comment faire pour rencontrer Dieu? Comment faire pour avoir un rapport personnel avec Lui?
En lisant l’évangile et en écoutant certaines personnes qui se sont posé les mêmes questions, j’ai compris qu’il est important de prier et d’aimer le prochain. Deux choses qui ont révolutionné ma vie. Sans la prière et l’amour envers le prochain le “Projet Toujours Personne” ne serait de fait pas né. De quoi s’agit-il? Il y a environ 18 ans un ami m’a demandé un service: “J’ai reçu 6 adresses de détenus, nous pourrions nous partager: 3 pour toi et 3 pour moi, ainsi on pourrait leur donner un peu de “réconfort”. J’ai tout de suite accepté cette proposition parce que je me suis souvenu de la phrase de Jésus: “j’étais en prison et vous êtes venus me rencontrer” (Mt 25,36)
J’ai écrit les lettres et après quelques jours l’un d’entre eux, Giorgio, m’a répondu: “Je suis vraiment content de faire amitié avec toi, c’est Dieu qui t’envoie…”. Il me demandait entre autre un service: “Pourrais-tu te rendre chez ma mère? Elle est malade, fais-lui un gros bisou de ma part”.
J’y suis allé. On m’avait dit qu’elle habitait au quatrième étage. Dans l’ascenseur, je me demandais: “qu’est-ce que je vais lui dire? Comment m’accueillera-t-elle?”. Mais je m’étais jeté dans cette aventure et je voulais la porter à terme coùte que coûte.
“Madame, je suis un ami de votre fils – lui ai-je dit – nous nous écrivons. Il m’a demandé de vous rendre visite et de vous embrasser de sa part”. Elle s’est émue et en pleurant: “Mon fils est bon, mon fils est bon; il est un peu vivace – m’a-t-elle dit. Il a aussi fait beaucoup d’erreurs. Les compagnies l’ont amené à faire des erreurs, mais il n’est pas méchant! J’ai une tumeur et il ne me reste que peu de temps à vivre. Je vois que vous aimez bien mon fils, soyez proche de lui. Aidez-le, je vous en prie!”.
Une semaine avant sa mort, je suis allé lui rendre visite à l’hôpital: il y avait beaucoup de monde à son chevet. “Restez proche de Giorgio, Giorgio, Giorgio!” me dit-elle. Ce sont ses dernières paroles dont je me souvienne.
En allant voir Giorgio, quelques uns de ses amis m’ont demandé de parler ensemble. Ainsi j’en ai connu beaucoup d’autres dans tous les secteurs de la prison. Beaucoup m’ont parlé de leur famille dispersées dans les quartiers de Rome et dans les villages autour. Je me suis senti poussé à aller les trouver. J’apportais des vivres aux plus pauvres; des couches et des pots là où se trouvaient des enfants. Les détenus se sont sentis plus sereins, sachant que quelqu’un aidait leur famille, et de leur côté les parents se sentaient soulevés parce que quelqu’un allait rendre visite à leur fils ou leur mari.
Par la suite, à ma grande joie, j’ai reçu la demande de certains ex détenus de vouloir collaborer avec moi. Maintenant nous sommes une trentaine (volontaires et ex détenus), qui nous engageons à porter des biens de première nécessité à 170 familles environ, qui habitent dans les quartiers à risque de Rome et des villages alentour.
Nous ne recevons de subvention de personne; tout ce que nous distribuons nous arrive de quelques paroisses de Rome et des alentours, comme fruit des témoignages de vie que nous partageons. Les fond que nous récoltons, nous les transformons en vivres et en biens utiles. Nous constatons continuellement que Dieu est généreux et nous envoie toujours ce dont nous avons besoin.
Merci de votre écoute! Je suis sûr que si nous prions et servons le prochain, nous rendrons heureux beaucoup de gens, nous serons heureux nous-mêmes et nous changerons le monde qui nous entoure (Alfonso Di Nicola).
Oct 13, 2013 | Non classifié(e)

«Aujourd’hui l’Eglise plus que jamais insiste en nous proposant l’imitation de Marie par l’écoute de la parole de Dieu et en la mettant en pratique en toute situation. L’imitation de Marie se résume en cette attitude caractéristique face à la volonté de Dieu et aux paroles de Jésus: “elle conservait avec soin toutes ces choses, en les méditant en son cœur” (Lc 2, 19).
Elle faisait du cœur un paradis des choses divines: une chambre du Verbe incarné et parlé. C’était celle qui, comme elle gardait Jésus en son sein, gardait la sagesse dans le cœur. Elle se fit capable d’accueillir en elle Dieu parce qu’elle s’était habituée à se vider d’elle-même pour se remplir l’esprit de Lui. Marie œuvra dans le monde en menant “une vie commune”, celle de la plupart, accablée des “sollicitudes familiales et du travail”, comme il arrive à la plupart. Pour se faire toute à tous elle a traduit en matière première de la sainteté les vicissitudes de la vie de tous les jours, en montrant qu’on peut s’élever à Dieu sans sortir du milieu d’une existence commune. De cette manière elle est modèle pour tous les vivants, et tous les vivants en condition de reproduire – prolonger – sa mission à elle dans l’humanité, et la reproduire à partir de n’importe quelle condition humaine.
Toute âme peut copier Marie. Elle doit uniquement se comporter de telle manière que quiconque voit ses expressions reconnaisse Marie, ou découvre Marie: c’est à dire celle qui donne au monde le Rédempteur. En Marie tous se retrouvent: les pauvres, les ouvriers, les malades, les personnes âgées; en Elle se retrouvent avec la même facilité aussi les doctes, les scientifiques, les hommes d’état: pensons à Bernard, à Thomas d’Aquin, à Dante, à Milton, à Manzoni… nombreux sont ceux qui ne savent pas définir le christianisme, ils en ignorent même les formulations secondaires. Mais à partir de la maman, de l’école ils ont extrait et conservent une image de Marie. En Elle ils comprennent que le christianisme est un ensemble de bonnes choses: amour, pitié, solidarité, force, innocence, joie, beauté… C’est l’ensemble des vertus les plus désirées avec en plus ceci: qu’elles sont vécues dans une simplicité qui les rend accessibles à tous: il suffit comme pour elle de s’appuyer sur Dieu, de s’en remettre entre ses mains (…).
Si tu regardes avec tes yeux le prochain et si tu considères la politique, l’économie, toutes les formes de la vie ensemble, tu en ressortiras sans doute avec de l’amertume. Mais si tu regardes les personnes et les choses avec les yeux de Marie, ils se rempliront sans doute de pitié. Leurs larmes s’imprègnent d’amour, et dans la lumière divine ce qui paraît grandiose ou terrible ou mortel se rapetisse, et les gestes retournent dans la mesure de leur petitesse. (…) Si tu regardes le monde avec ses yeux à elle, des visages même les plus sombres, des événements les plus obscures, jaillissent des étincelles d’humanité, de sympathie, de poésie. Le divin sort, celui que l’incarnation a inséré dans l’humain.
Marie est la créature simple, l’imiter comporte un démembrement de paroles difficiles, de gestes étudiés, de rapports tissés en clé de diplomatie (…) en somme le lavage de tous les trucs collés à l’âme, au point de redécouvrir son soi propre, celui que Dieu a fait. On objectera que de cette manière on s’expose aux embuches des gens malins ou sophistiqués. Mais face à de telles gens peut-être que la défense – presque la meilleure astuce – se trouve dans la simplicité, qui la démonte. La vérité est la plus subtile diplomatie. Marie va tout droit sur sa route, elle dit ce qu’elle pense, fait ce qu’elle doit. En Marie on retrouve toutes les âmes qui utilisent les armes du bien de la prière, du repentir, du pardon. En imitant Marie, ou mieux en s’unissant à Marie, la marche de l’existence devient une montée au Ciel. Les âpretés de la vie se font douceur si l’on se laisse prendre par sa main à elle, sa main pure de mère qui ne connaît pas la fatigue”.
Igino Giordani dans: Maria modello perfetto, Città Nuova, 2001 (1967).
Oct 12, 2013 | Focolare Worldwide

«Dieu écrit droit avec des lignes courbes; il nous reste qu’à nous abandonner à son amour, malgré nos limites”. Livio Bertola, entrepreneur de Marene, Cuneo, conclut ainsi l’interview donnée le 30 septembre dernier 2013 à la journaliste Gabriella Facondo, conductrice de la rubrique Au cœur des jours sur la chaine italienne TV 2000.
Livio raconte comment, jeune militaire, à Rome il avait perçu dans la rencontre avec un prêtre de son terroir, la voix subtile d’un appel, que par la suite il avait senti s’affirmer plus puissante, en 1995 dans les Focolari. Depuis ce moment la spiritualité de l’unité devient pour Livio un style de vie qui engage la réalité de la famille mais en plus les rapports à l’intérieur de l’entreprise, organisée depuis lors selon les principes de l’Economie de Communion (EdC), avec des résultats inattendus et souvent surprenants.

Avec Chiara Lubich (1995)
La Bertola srl, fondée en 1946 par Antonio, le père de Livio et deux de ses oncles, est leader dans le secteur du chromage, compte une trentaine d’employés et parmi ses clients Ferrari, Volvo, Kia, Nissan, Ducati, Guzzi, Piaggio. En 1991 Livio en assume la direction et quatre ans plus tard, en 1995, un tournant se passe: “Quand au début des années quatre-vingt-dix j’entends parler d’Economie de Communion – raconte-t-il – je veux approfondir de quoi il s’agit”. Livio se rend à Loppiano, ville pilote des Focolari proche de Florence, où il rencontre Chiara Lubich, fondatrice du mouvement. “Je l’entends parler à un groupe de personnes composé de non-croyants, agnostiques, chrétiens. ‘ La chose la plus importante dans la vie – disait-elle – c’est d’aimer. Aimer tout le monde, aimer en premier, aimer en se mettant dans la peau de l’autre, mais surtout aimer sans intérets’ “.

Un momento di festa con tutti gli impiegati dell’azienda
La vie de Livio change et la centralité de la personne le pousse à regarder d’un œil différent les employés, les fournisseurs, les clients, jusque même les concurrents. Même la manière de travailler à l’intérieur de la Bertola n’est plus la même. “Avec tous les employés de l’entreprise s’est établie une belle amitié – affirme Livio à une autre occasion – qui continue en dehors des horaires de travail. Divers ouvriers sont musulmans. A eux aussi, dès le début, j’ai proposé de vivre la ‘règle d’or’ appréciée par toutes les religions et les personnes de bonne volonté: “tout ce que vous voulez que les hommes vous fassent à vous, faites-le vous aussi pour eux”. Souvent je me suis rendu chez eux, en m’intéressant à leurs situations personnelles; “Avant de vous connaître – me disaient-ils – ici en Italie on se sentait seulement des étrangers: aujourd’hui, après avoir connu avec vous cette réalité de l’amour évangélique, nous nous sentons en famille!’ “. Une fois Livio a appris que deux extracommunautaires avaient des difficultés. Il n’y avait pas beaucoup de travail à ce moment-là, “mais j’ai voulu faire confiance à Dieu – raconte-t-il – et je les ai pris. Nous avons même réussi à leur procurer un logement avec son mobilier. Pour ces jeunes la vie a changé en mieux, mais pour l’usine aussi les choses se sont améliorées: presque sans pouvoir se l’expliquer, une grande commande est arrivée, ce qui a permis d’augmenter le personnel”.
Et la crise? «Naturellement j’essaie de trouver des alternatives de travail pour acquérir une nouvelle clientèle – affirme Livio – mais surtout j’essaie d’avoir confiance en misant sur les rapports de fraternité; en essayant de bien faire les choses pour les autres on finit par les faire toujours mieux, et même le marché s’en ressent. Un exemple? Une grande entreprise qui avait décidé de nous quitter pour confier la production à l’étranger à cause des coûts plus bas, est maintenant revenue chez nous parce qu’elle s’est rendu compte que la qualité prime toujours”.
Même la Bertola est depuis des années reliée au réseau des entreprises qui adhèrent à l’EdC et en 2012 quelques entrepreneurs EdC épars en Italie, ont vu l’opportunité de fonder l’Association italienne des Entrepreneurs Pour une Economie de Communion (AIPEC), ouverte à tous ceux qui ont l’intention d’y adhérer. Livio Bertola a été élu et en est le président actuel (pour information, www.aipec.it).
Oct 11, 2013 | Focolare Worldwide
Le 23 octobre 1988, Chiara Lubich recevait le prix “pour la grande fête de la paix d’Augsbourg”. 25 ans après, le 20 septembre dernier, 250 personnes se sont donné rendez-vous dans la salle du prestigieux Centre de l’Église luthérienne d’Augsbourg. Parmi les personnes présentes, de nombreuses personnalités de la vie publique et ecclésiastique, des amis appartenant au réseau des communautés chrétiennes “Ensemble pour l’Europe” et des membres du Mouvement des Focolari. C’est la doyenne évangélique-luthérienne, Susanne Kasch, qui a reçu et salué chaleureusement les participants, se déclarant “fière parce que vous êtes venus chez nous”.
Objectif de la rencontre: dresser un bilan sur ce qu’il s’est passé ces 25 dernières années. “La vision de la fondatrice des Focolari sur notre ville n’est-elle restée qu’une prophétie, ou l’expérience de ces 25 dernières années met-elle en évidence que, en réalité, des pas concrets vers l’unité et la fraternité universelle ont été faits?” Une question qui était au centre de l’événement.
En 1988, Chiara Lubich avait mis en évidence, dans son discours, l’importance d’Augsbourg comme ville de la paix, et avait encouragé tout le monde à développer la fameuse “parité d’Augsbourg” (entre réformés et catholiques) vers un objectif plus élevé: “l’unité d’Augsbourg”.
Après un rapport exhaustif de l’engagement concret des Focolari à Augsbourg, dans le domaine social, politique et œcuménique, le bourgmestre, Dr Kurt Gribl, a pris la parole: “Le seul fait que vous soyez venus ici pour vous interroger sur la manière dont vous avez correspondu à la vision exprimée par Chiara Lubich est le signe qu’elle a été un exemple… En réalité, Chiara Lubich était, en 1988, seulement à la moitié de son action. Il suffit de penser qu’elle a reçu, en 1996, le prix UNESCO pour la paix et, en 1998, le prix européen pour les droits de l’homme. Augsbourg a su reconnaître et apprécier son talent pour la paix. Et il s’est demandé: “Avons-nous réussi à réaliser, comme elle le souhaitait, une vie sociale basée sur une vie religieuse et chrétienne?”
Le bourgmestre a énuméré ce qui a été réalisé dans la ville ces 25 dernières années. Parmi de nombreuses actions en faveur de l’unité, ressortait la grande ouverture vers les réfugiés qui trouvent à Augsbourg une seconde patrie. Actuellement, des personnes de 150 provenances différentes vivent dans la ville, qui sont soutenues et aidées par un réseau de spécialistes travaillant dans le secteur de l’immigration.
Pour l’occasion, différents groupes de la ville engagés dans le social se sont spontanément offerts pour héberger et accompagner les nouveaux réfugiés de la Syrie. Ce geste d’accueil a donné beaucoup de joie au bourgmestre, qui a conclu: “La vision de Chiara Lubich, son message, est tombé sur un terrain fertile… Donc Augsbourg est une ville en chemin vers l’unité. Un chemin toujours en devenir, et nous n’arrêterons pas de marcher en première ligne”.
Oct 10, 2013 | Non classifié(e)
L’idée d’«A shout for peace» est née des jeunes de la Jordanie. Une semaine pour la paix à partir du 7 septembre et, comme conclusion, une soirée à laquelle inviter tous ses amis. Une idée bientôt partagée avec les Jeunes pour un Monde Uni du Moyen-Orient, dont certains se trouvaient justement en Jordanie pour participer à une rencontre avec la présidente et le coprésident des Focolari, Maria Voce et Giancarlo Faletti. Tous ont ainsi décidé de faire quelque chose pour la paix, le même jour, chacun dans son propre pays, et, ensuite, de se retrouver, grâce à une conférence téléphonique, et prier ensemble pour la PAIX.
Et voici le panorama de ce qu’il s’est passé simultanément dans les différents pays:
Jordanie – 35 jeunes musulmans et chrétiens commencent une liaison téléphonique avec les jeunes de Fortaleza, au Brésil: “Ils nous ont assurés – expliquent-ils – qu’ils prient pour la paix avec nous, avec de nombreux jeunes d’autres mouvements catholiques”. Ensuite, c’est l’Irak qui est en ligne: “Une occasion spéciale pour nous assurer réciproquement que nous sommes toujours unis et que nous travaillons pour le même but”. Ensuite, des méditations des textes sacrés respectifs, Bible et Coran, et des pensées spirituelles de Chiara Lubich, Igino Giordani, Mère Teresa et d’autres. La soirée se conclut par une prière pour la Syrie et pour tout le Moyen-Orient, grâce à une conférence téléphonique avec le Liban, la Terre Sainte et l’Algérie. “Quel moment spécial! La démonstration vivante que l’unité grandit, malgré la guerre dans nos pays.”
Terre Sainte – “Montrer à nos amis que nous ne sommes pas seuls à vouloir vivre pour la paix”, c’est le sens de la soirée en Terre Sainte, avec la liaison téléphonique en direct. Le matin suivant: un approfondissement sur “mettre Dieu à la première place” et une promenade tranquille.
Egypte – Le couvre-feu empêche les jeunes de se rencontrer le soir pour la liaison téléphonique. Mais le sentiment d’être unis avec les autres ne faiblit pas. C’est ainsi que l’exprime Sally, qui vient de rentrer de la Jordanie: “Je suis retournée en Egypte, apportant avec moi cette unité. Je sens qu’entre nous, malgré les distances qui nous séparent, il y a cette forte unité qui m’a aidée à avoir la paix dans les événements de chaque jour et aussi la diffuser partout”.
Irak – Grande émotion pour la liaison téléphonique avec la Jordanie. Anmar, Syrienne, rapporte: “J’étais vraiment émue par la force et par l’efficacité de la prière. Durant ces dernières semaines, nous recevons beaucoup de mauvaises nouvelles concernant mon pays, et l’attaque semblait imminente. Mais, ensuite, grâce aussi à la force de nos prières, j’ai remarqué que les politiques ont commencé à négocier… C’est vraiment un miracle. Continuons à prier!”
Algérie – Pour la première fois reliés avec les jeunes des autres pays arabes, les Jeunes pour un Monde Uni algériens sont heureux. “Nous avons vraiment senti l’atmosphère de la présence de Dieu parmi nous”.
Liban – 40 JPMU du Liban et de la Syrie (quelques jeunes syriens vivent au Liban) se sont retrouvés dans une église à Beyrouth: “La paix est notre but, mais, parfois, nous sentons que c’est difficile à réaliser. Voir ces jeunes de tout le Moyen-Orient, réunis pour prier pour la paix, nous donne la certitude et la force pour continuer à la construire autour de nous”.
Tous ont en commun l’engagement du Time Out, à midi: un moment de silence ou de prière pour la paix.
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Álbum de fotos en Facebook
Oct 9, 2013 | Focolare Worldwide
“Ma mère, octogénaire, a commencé à marcher sur la route fleurie:
petit à petit, elle arrêtait de réfléchir et voyait les choses avec le cœur.
À la fin, son cœur aussi a flanché, et seuls ses yeux purs sont restés.
Souvent, elle devient une fillette de six ou sept ans et demande des nouvelles de ses copines:
parfois, elle pleure, parce qu’elle veut voir sa maman et son papa;
mais elle sourit, innocente, entrant et sortant de la route fleurie.
De temps en temps, en suivant maman, je marche moi aussi sur la route fleurie,
et les poids tourmentant le monde deviennent des nuages dans le ciel,
moi aussi je deviens une fleur entre les bras sûrs de ma mère.”

La remise du prix a eu lieu le 16 septembre 2013, dans la salle de conférence de Coex, à Séoul,
C’est ainsi que commence la préface de “La route fleurie de ma mère”, un recueil d’épisodes qui réchauffent le cœur, de l’auteure coréenne Maria Goretti Jeung Ae Jang, poète et infirmière, qui raconte le temps vécu avec sa mère souffrant d’Alzheimer.
Le livre-témoignage a reçu le prix national 2013: une reconnaissance décernée par le Ministère de la Santé et du Bien-être de la Corée du Sud, pour ses bonnes pratiques dans l’accompagnement de personnes atteintes d’Alzheimer. La remise du prix a eu lieu le 16 septembre, dans la salle de conférence de Coex, à Séoul, des mains du ministre.
“Lorsque j’écrivais les épisodes vécus avec ma mère – raconte, surprise, l’auteure – je ne connaissais même pas l’existence d’un prix de ce genre. Je désirais seulement que ce livre puisse devenir une petite aide pour les familles qui ont les membres atteints par cette grave maladie. C’est un don que jamais je n’aurais imaginé recevoir. J’ai seulement aimé ma mère atteinte d’Alzheimer et, ensuite, j’ai pensé partager ces expériences avec les autres. Mais je suis très contente, parce que c’est une occasion de faire connaître ce livre au plus grand nombre de personnes qui pourront réfléchir sur le fait qu’aucune maladie ne peut faire abstraction de la dignité humaine.”

Droite: l’auteure coréenne Maria Goretti Jeung Ae Jang
“La maladie d’Alzheimer – continue l’auteure coréenne – est un parcours pénible, tant pour la personne qui la vit, que pour la famille. Mais je suis convaincue que la douleur nous purifie. Je voudrais suggérer de ne pas avoir peur de l’Alzheimer, mais de l’accepter comme une maladie, dont n’importe qui peut être atteint; d’essayer d’aborder les soins adaptés et de regarder la situation avec les yeux des personnes malades.” Elle conclut, avec force et conviction – résultat d’une expérience vécue: “Nous enlevons les pensées négatives de notre cœur et nous nous occupons de ces malades avec amour. Ainsi, l’Alzheimer devient un aspect de la vie, avec lequel il est possible d’habiter.”
“Je remercie de tout cœur Chiara Lubich, que je considère comme ma mère spirituelle – confesse Jeung Ae Jang – parce qu’elle m’a enseignée comment aimer. La spiritualité de l’unité m’a aidée, en effet, à m’entraîner à voir un visage souffrant de Jésus en ma mère, au-delà de la maladie qui la rendait toujours plus limitée. C’était le secret qui m’a fait reconnaître en elle une personne vraiment précieuse et pleine de dignité. Les paroles de Chiara, entendues quelques années auparavant, résonnaient en moi: “Vous devez être mères de votre mère…” Pour moi, c’était un vrai mandat.”
Oct 8, 2013 | Focolare Worldwide
En plus de Milan, même en Serbie – où se trouve Niš, ville natale de Constantin – ont eu lieu et encore maintenant sont en cours des initiatives pour rappeler le jubilé de l’important Edit de Constantin. Dans le pays serbe, de fait, toute l’année est dédiée à l’Edit de Milan: l’Etat et les Eglises se chargent de l’organisation de différents rendez-vous culturels, expositions, conférences, célébrations. Un bon nombre de membres du mouvement des Focolariest engagé en première personne. Ce souvenir historique qui fait réfléchir sur la nécessité de l’unité spirituelle de l’Europe, sur les valeurs culturelles et religieuses, est avant tout significatif pour le dialogue dans la région balkanique. Même si l’événement jubilaire est célébré séparément, chaque Eglise invite des représentants de l’autre à participer à ses propres initiatives. Le président de la République serbe a institué un Comité national, présidé par le chef de l’Etat, composé des membres de l’Eglise catholique et de la communauté protestante locale, et dont le président est le Patriarche orthodoxe de la Serbie. Les célébrations centrales de l’Edit de Constantin se passeront à Niš. Le 21 septembre une messe solennelle a été célébrée dans le stade communal présidé par le cardinal Angelo Scola envoyé du Pape, avec la participation des pèlerins des différents pays limitrophes. Le mouvement des Focolari était présent par l’engagement des adultes, des jeunes qui ont préparé des chorégraphies, et des familles ont apporté des cadeaux à l’offertoire en vêtements traditionnels et les diverses communautés de la région (Serbie, Croatie, Macédoine, Bulgarie) ont pris une part active à la célébration. Ce fut un événement unique en son genre, parce qu’il a vu pour la première fois réunis ces peuples avec un seul but: porter une forte contribution à la réconciliation. Ces jours-ci, du 4 au 8 octobre, la Serbie a été le siège d’un autre événement extraordinaire, le premier de l’histoire de l’Eglise serbe orthodoxe: en Serbie, pour les célébrations, des représentants de toutes les Eglises parmi lesquelles le Patriarche œcuménique Bartholomée I, le Patriarche de Jérusalem Théophile III, le Patriarche de Moscou et de la Russie Cyrile, de même que des primats ou des représentants des autres Eglises orthodoxes, des représentants du Vatican et d’autres Eglises, et du monde politique et culturel. La Liturgie solennelle célébrée la dimanche 6 octobre, à Niš, en grec, slave-ecclésial, serbe et arabe, présidée par le Patriarche Bartholomée, a réuni plus de 15.000 personnes dans une atmosphère de recueillement et de sacralité. Dans son discours Sa Sainteté Bartholomée a souligné la valeur de la croix, que tout doit partir de la vérité de la Croix et de l’évangile. Sans le dialogue constructif il n’est pas possible de réaliser ce qu’a apporté l’Edit de Milan; seul celui qui fait le dialogue en toutes les circonstances de la vie suit la Volonté Divine. “Cette année imprime dans le cœur de tout le monde une joie due aux pas déjà faits vers la réconciliation – affirme Nina, focolarine orthodoxe russe qui vit en Serbie – de même que l’espérance que l’on réussisse à faire les pas pour dépasser les divisions qui permettent aux chrétiens de se présenter unis et offrir un témoignage commun. C’est sans aucun doute une manière efficace de répondre aux défis de la société contemporaine. Le charisme de l’unité de Chiara Lubich, vécu par les communautés des Focolari présents dans la région, est déjà un apport valide”.
Oct 7, 2013 | Focolare Worldwide
Un regard de l’Italie et pour l’Italie, dans la délicate conjoncture que travers le pays européen, mais avec des occasions qui ne peuvent pas ne pas concerner d’autres pays européens et pas seulement.
« Communautés locales contre institutions nationales? Le ministre pour les Affaires régionales et l’Autonomie locale, Graziano Delrio n’a aucun doute. “C’est des petites communautés et du local que proviennent aujourd’hui les meilleures ressources pour le changement de notre pays.” Il l’a affirmé à LoppianoLab, répondant aux questions des étudiants de l’Institut universitaire Sophia, au cours du rendez-vous “Protéger l’homme”.
Sur la scène, deux professeurs étaient également présents: l’urbaniste Elena Granata et le politologue Alberto Lo Presti ont offert des stimuli à la réflexion, à partir de leurs compétences disciplinaires respectives. Le modérateur de la soirée était Michele Zanzucchi, directeur du magazine Città Nuova qui a inséré le programme de la soirée dans le plus vaste cadre de la manifestation.
“La ville est un lieu très délicat – a poursuivi Delrio – et très aimé. Pour cette raison, je crois qu’aujourd’hui la culture de la communauté et de la ville est repensée. Durant les 20 dernières années, la priorité a été donnée aux espaces privés, mais il faut reconsidérer le rôle et le soin des espaces publics, qui créent une communication, des relations.” Et sur les attentes de solution de la crise placées dans la politique nationale: “Nous demandons des réponses à un niveau institutionnel, duquel elles ne peuvent pas arriver. Les réponses sont dans la société qui a la capacité de provoquer de grandes choses”.
Abordant le grand thème de l’identité des jeunes dans le panorama social actuel, il a affirmé que notre société doit surmonter un défaut culturel envers les jeunes. “Une société qui veut investir dans les jeunes doit avoir le courage de les laisser se tromper.” Il dénonce ensuite le manque d’espaces et de ressources qui les encouragent à s’engager et à prendre des risques, mais il ne nie pas, en même temps, que la société doit être exigeante avec eux: “parce qu’autrement cela signifie que l’on n’a pas d’estime pour eux”.
Du panorama italien, on est passé à la perspective européenne: pour surmonter localismes et nationalismes en Europe, le ministre s’est montré optimiste concernant la contribution des jeunes et a risqué un défi: “Une génération d’enfants, de jeunes fondateurs de l’Europe naîtra bientôt. Ils abandonneront le concept de nation, embrassant celui de patrie”.
Il explique à un étudiant égyptien, sur les manifestations place Tahrir: “Nous devons demander pardon aux jeunes arabes de l’autre côté de la Méditerranée. Nous devrions faire plus pour aider une transition démocratique de leurs pays. Il faut redécouvrir la vocation de notre territoire national à être un pont dans le cœur de la Méditerranée, vers les cultures de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient.” »
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Source: Institut universitaire Sophia online
Galerie d’images sur:flickr
Oct 6, 2013 | Non classifié(e)

Après avoir passé en revue, ces dernières années, quelques points de la spiritualité de l’unité (Dieu Amour, la volonté de Dieu, la Parole, l’amour du prochain), considérons maintenant le “commandement nouveau” de Jésus : “Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés” (Jn 13,34).
Au fil des ans, Chiara Lubich comprend toujours davantage son importance et sa nouveauté. Elle le considère également comme la grande attente de notre temps.
Nous proposons un bref extrait sur ce sujet, tiré d’un discours du 24 octobre 1978 s’adressant aux responsables du mouvement des Focolari :
« Le Seigneur a utilisé une pédagogie pour nous apprendre à aimer le frère en restant dans le monde sans être du monde. Il nous a tout de suite fait comprendre qu’il était possible d’aimer le frère sans tomber dans le sentimentalisme ou en d’autres erreurs, parce que Lui-même pouvait aimer en nous, par la charité. […]
La charité est une participation à l’« agape » divine. […]
Saint Jean, après nous avoir dit que Dieu nous a aimés, ne conclut pas – comme il aurait été plus logique de le faire – que, si Dieu nous a aimés, nous devons nous aussi l’aimer en retour ; mais il dit : « Mes bien-aimés, si Dieu nous a aimés ainsi, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres » (1 Jn 4,11).
Ce n’est que parce que la charité est une participation à l’« agape » de Dieu que nous pouvons aller au-delà des limites naturelles, aimer nos ennemis et donner notre vie pour nos frères.
Pour cette raison, l’amour chrétien appartient vraiment à l’ère nouvelle ; le commandement est radicalement nouveau et introduit dans l’histoire humaine et l’éthique humaine, une « nouveauté absolue ».
« Cet amour – écrit Augustin – nous renouvelle afin d’être des hommes nouveaux, héritiers du Testament Nouveau, interprète d’un cantique nouveau (cf. Io. Evang. tract. 65, 1 ; PL 34-35) ».
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Extrait de Chiara Lubich, L’amore reciproco, a cura di Florence Gillet, Editrice Città Nuova, Roma 2013, pp. 38-39.
Oct 5, 2013 | Focolare Worldwide
“Etre porte-parole des plus nécessiteux et de ceux que personne n’écoute”; de ce profond désir débute l’engagement politique de Charity Chege, volontaire du mouvement des Focolari de Juja, Kenya. Assistante sociale, mère de 4 enfants, son quotidien lui fait toucher du doigt la souffrance de ses propres concitoyens: enfants orphelins, personnes âgées qui doivent prendre en charge leurs petits enfants parce que les parents sont morts du Sida, personnes qui vivent dans la pauvreté la plus complète.
“La veille des élections 2007 – raconte-t-elle – j’ai exprimé à Chiara Lubich le désir de servir les gens de mon pays et la décision de me présenter comme candidate au conseil communal. Elle m’a encouragée, en me rappelant que “la politique est l’amour des amours”. Charity n’a pas vu son nom parmi les élus, “mais – commente-t-elle- je sens que pour moi rien ne change, je pouvais et devais continuer à servir et aimer”. Malheureusement les occasions ne manquent pas, aux élections se sont succédés des désordres et des conflits entre les membres d’ethnies différentes: ‘beaucoup de gens y ont perdu la vie, d’autres ont tout perdu, et d’autres encore ont dû abandonner leur terre à cause de la violence”.
En 2013 Charity choisit de se présenter de nouveau, dans un groupe qui respecte ses valeurs et ses idéaux: “A ceux qui, surpris, me demandent pourquoi je n’ai pas préféré un groupe où la majorité des membres est de ma tribu, je réponds: je vis pour la fraternité universelle!”.
La campagne électorale se révèle une occasion pour connaître et accueillir les malaises et les besoins: “quand nous sommes allés trouver les SDF victimes des violences des élections du passé, je sentais qu’il était plus important de les aimer comme je pouvais plutôt que d’exposer mon programme. J’ai rencontré beaucoup de colère et je leur ai parlé de pardon. Deux collègues m’ont demandé pourquoi je me comportais de la sorte, et j’ai répondu que notre rapport avec les gens est la chose la plus importante et que si nous voulons leur bonheur, nous devons les aider à pardonner”.
Cette fois encore l’élection n’a pas abouti, mais beaucoup, connaissant son engagement, se sont tournés vers Charity, surs de son aide et de sa disponibilité: “Un jour j’étais au marché – raconte-t-elle – et une dame s’approche de moi et me demande si je peux faire quelque chose pour elle parce qu’elle était malade. Elle ajoute que de nombreux autres habitants du village sont dans les mêmes conditions qu’elle; j’ai l’intuition qu’il s’agit du Sida. Cette circonstance m’a fait entrer en contact avec une trentaine de personnes qui vivent avec le virus. Dans nos villages il y a un préjugé très fort contre eux, voilà pourquoi ils font l’expérience d’attitudes négatives, d’abus et de mauvais traitements. Souvent ils se sentent éloignés et rejetés même par leur propre famille, quelquefois ils se rendent face à la maladie et ne cherchent même pas les médicaments nécessaires.
J’ai décidé de donner moi-même mon aide en les aimant concrètement un à un, et en impliquant aussi les jeunes du mouvement. Avec eux nous faisons tout pour que nos amis se sentent surtout acceptés et ensuite nous essaierons de faire quelque chose de beau avec et pour eux”.
Oct 4, 2013 | Focolare Worldwide
“Prions pour avoir un cœur qui sache embrasser les immigrés”: c’est ainsi que s’est exprimé le Pape François le 8 juillet dernier, durant la visite pastorale à Lampedusa, ému par l’incessant exode de réfugiés fuyant la faim, la guerre, les problèmes de tous genres qui amènent depuis des décennies sur les côtes de l’Italie méridionale des histoires de désespoir et de peur.
L’histoire de Cristina, Elena et Maria Norena, volontaires du Mouvement des Focolari, commence avec un cours d’italien, elles qui se sentent appelées personnellement en raison de la présence grandissante de frères en difficulté. “Nous sommes en mai 2011 – raconte Elena – les arrivées en bateau s’étaient succédé à un rythme soutenu, environ 25 000 personnes ayant débarqué de la Libye en guerre. Dans notre province de Trente (nord de l’Italie) 200 réfugiés sont arrivés, presque tous de jeunes hommes, musulmans, entre 18 et 30 ans.” “Colombienne, j’ai vécu moi aussi le manque de relations et de vie sociale – poursuit Maria Norena. Ces jeunes racontaient leur solitude et souffraient parce qu’ils ne savaient pas l’italien. Immédiatement, les autres personnes de notre groupe m’ont soutenue et nous avons commencé ensemble cette aventure.”
L’expérience fait tache d’huile et les institutions aussi commencent à se sentir impliquées. “Cela nous intéressait d’assurer un futur à ces jeunes – affirme Cristina – donc, avec tous ceux qui offraient leur disponibilité, nous avons commencé à intervenir dans les journaux locaux, surtout dans le journal diocésain mis à notre disposition pour laisser s’exprimer ceux qui ne pouvaient pas. L’évêque aussi a sollicité la communauté chrétienne de Trente pour s’occuper de ces jeunes, nos frères.”
Entretemps, l’administration provinciale décide de prolonger le projet, garantissant à chaque réfugié deux ans d’aide et de soutien depuis son arrivée. Cependant, au bout des deux ans, les jeunes devront quitter les logements.
“Avec l’intention de garantir aux jeunes une demeure stable – se souvient Maria Norena – nous avons impliqué les réalités paroissiales et les communautés locales du Mouvement des Focolari, tant pour la collecte de fonds, que pour la recherche de travail et l’intégration de ces jeunes dans la société.”
“Actuellement, nous avons obtenu un toit pour nos 16 amis que nous connaissons personnellement – commente Cristina. Nous expérimentons l’aide de la Providence, qui nous accompagne dans les petites ou les grandes exigences: nous avons reçu quatre vélos, nécessaires parce qu’un des appartements est loin de la ville et inaccessible en bus, et aussi un lave-linge qui était indispensable.”
Un jeune, habitant dans un des logements gérés par le groupe de volontaires, nous a écrit: “Je vous remercie pour tout ce que vous faites, pour la confiance que vous me témoignez et l’honnêteté que vous avez vue en moi. Je vous aime beaucoup.”
Oct 3, 2013 | Focolare Worldwide
“Je suis debout près d’un brancard aux urgences, lorsque je vois arriver deux femmes élancées, parfaitement maquillées et habillées. Elles sont suivies par un enfant, portant un survêtement un peu trop grand, hésitant dans sa démarche, le regard inquiet, un avion serré contre lui. Je me demande qui est la mère, parce qu’il ne ressemble à aucune des deux, qui, d’ailleurs, répondent en chœur à chaque question personnelle et sur la santé du petit… pendant que Vito, raide sur le fauteuil médical, refuse fermement l’échange avion/album de figurines, proposé par l’infirmière dans une tentative de lui faire étendre le bras pour la prise de sang.”
C’est le récit de Marina D’Antonio, un médecin italien, “amoureuse de l’Évangile”, comme elle se décrit, qui a collectionné une infinité d’épisodes avec des patients de tous âges et provenances. Le fil conducteur: mettre de côté règles et obligations qui, souvent, se cachent derrière la blouse blanche, et regarder la personne devant soi, endossant son humanité. Nous racontons l’histoire de cet enfant, alors que quelques centaines de médecins et professionnels de la santé s’apprêtent à se retrouver à Padoue (Italie) les 18 et 19 octobre, pour deux jours de congrès sur la signification de la médecine aujourd’hui, entre mondialisation, développement durable et personnalisation des soins.
“Souvent, dans ces cas-là – continue la doctoresse – on demande la collaboration de la mère… et les voilà qui entourent Vito, une à droite et une à gauche. Une fait remarquer à l’enfant que l’avion doit aller sur la piste d’atterrissage, mon bureau, pour faire monter le deuxième pilote, un petit homme en plastique noir et rouge qui, comme par magie, surgit de son sac. Vito accepte, car la tour de contrôle a autorisé le décollage. Le deuxième tour de magie, qui devrait pousser Vito à laisser l’infirmière enfoncer l’aiguille-papillon dans son avant-bras, est l’œuvre de l’autre jeune fille. Elle sort une fleur en tissu jaune et un papillon en tissu rouge. “Regarde Vito, Léon le petit papillon boit un peu de nectar de cette petite fleur… et cet autre petit papillon vert préfère boire sur le petit bras de Vito…” L’enfant se tourne pour regarder et l’infirmière, très rapide, d’un geste professionnel, enfile l’aiguille-papillon.
L’enfant arrête de pleurer et suit le vol du papillon rouge, qui descend en piqué vers son avant-bras, atterrissant délicatement un instant après que l’infirmière a appliqué un pansement coloré sur l’endroit du prélèvement et jeté l’aiguille-papillon dans la poubelle des déchets spéciaux. Je suis en admiration devant les actions de ces deux mères exceptionnelles. L’infirmière, étonnée par une affirmation des deux femmes, demande: “Mais…pourquoi… combien d’enfants avez-vous?!!!”
Elles sourient. “Eh bien… maintenant nous en avons 15.” Elles expliquent être des éducatrices engagées dans une Maison Famille du territoire de notre ASL (autorités sanitaires). La mère de Vito est morte du SIDA. Le père est actuellement en cure de désintoxication. Le juge des mineurs garde l’enfant à la Maison Famille, jusqu’à ce que les conditions soient réunies pour le déclarer adoptable ou pas. Bizarrement, Vito, quatre ans, ne sait pas encore parler
Une fois mon travail fini, je ne vais pas manger, je ne rentre pas à la maison et j’annule mes rendez-vous de l’après-midi. J’écris l’adresse de la Maison Famille dans le GPS, j’arrive, je sonne, impatiente, et je demande si je peux faire quelque chose, n’importe quoi. C’est ainsi qu’a commencé mon aventure de bénévole auprès d’enfants abandonnés, maltraités, effrayés… mais qui acceptent toujours mon défi: malgré tout, peu importe ce qu’il se passe ou se passera, nous continuons à jouer.
Je commence à jouer avec eux. Un après-midi, dans le grand parc autour de la Maison Famille qui, pour des raisons de sécurité, a été construite dans un lieu isolé, un homme a atterri avec son deltaplane coloré. Vito m’a regardée et, montrant le deltaplane, a prononcé “Papa”.
Son premier mot, dense comme un discours entier, touchant comme des années d’attente à scruter le ciel. Son premier mot, qu’il m’a offert. Vito voulait partir, avec son papa qui serait descendu des nuages. Et, finalement, il y a quelques jours, cela s’est vraiment produit.”
Oct 2, 2013 | Focolare Worldwide
Jeunes et adultes des Focolari de Córdoba (Argentine), avec un groupe de la paroisse de Saint-Nicolas de Bari, s’engagent depuis environ quatre ans dans la Pastorale rom avec la communauté locale.
“Les débuts n’ont pas été faciles – raconte Teresa. Nous devions surmonter peurs et préjugés pour entrer dans la zone habitée par les Roms. Cependant, ensuite, nous sommes allés visiter leurs maisons, pour les connaître, apprendre leurs noms, organiser des fêtes d’anniversaire, aller les voir à l’hôpital lorsqu’ils étaient malades ou lorsqu’un bébé naissait.”
Ces simples gestes ont, petit à petit, construit des rapports d’amitié. “Nous avons découvert – continue Eduardo – que la majorité des Roms aiment beaucoup écouter la parole de Dieu, mais, étant en grande partie analphabètes, ils ne pouvaient pas la lire. Nous avons donc traduit dans leur langue quelques-unes des principales prières, comme le Notre Père et l’Ave Maria. Un autre défi, toujours dans ce domaine, a été de poursuivre le projet de scolarisation pour les enfants. Quelques enseignants et le groupe de la pastorale rom travaillent ensemble pour ce projet.”
Le 8 avril est la fête internationale du peuple rom, une fête méconnue, jusqu’à ce que le groupe paroissial commence à profiter de cette journée pour leur donner plus de visibilité avec une messe spéciale pour eux.
“Nos nouveaux amis – continue Teresa – ont un profond sens de la vie communautaire et, ainsi, chaque année, deux ‘rencontres pont’ sont réalisées, qui deviennent des moments importants de communion entre Roms et ‘Créoles’ (c’est ainsi qu’ils nous appellent en Argentine).”
Durant ces rencontres, un fort climat de fraternité se crée, favorisé par des moments de fête ou de réflexion, souvent organisés avec d’autres institutions, comme le Centre communal ou l’Institut de Cultures originelles. “L’année dernière – se souvient Eduardo – enfants et jeunes, tant Roms que Créoles, ont peint un pont sur un mur et ont écrit: ‘Roms et Créoles: en Jésus nous sommes frères’.”
Pour continuer ce chemin avec une meilleure préparation, différents membres du groupe ont participé à l’École sociale organisée par les Focolari, à la cité-pilote argentine “Mariapolis Lia“. Ils ont aussi organisé une rencontre avec Lucas Cerviño, focolarino missiologue, pour réfléchir sur ce que signifie dialoguer en commençant par des espaces sapientiels et interculturels.
Actuellement, d’autres paroisses qui ont sur leur territoire des communautés rom ont été contactées.
C’est un groupe de pionniers, dans le panorama de l’engagement “pastoral” avec les Roms en Argentine, qui fait encore ses premiers pas.
Oct 1, 2013 | Non classifié(e)
La Parole de Vie d’octobre propose le thème de l’amour envers le prochain, qui possède une infinité de nuances. Une, en particulier, semble être suggérée par les mots du texte:
“Si, comme le dit saint Paul, l’amour réciproque est une dette, notre amour devra être un amour qui aime en premier comme Jésus l’a fait avec nous. Un amour qui prend l’initiative, qui n’attend pas, qui ne renvoie pas à plus tard.” Dans les expériences qui suivent, simples faits de vie quotidienne, émerge le choix d’«un amour concret, qui sait comprendre, prévenir, qui est patient, confiant, persévérant, généreux».

La tante “effacée” – “J’ai une tante à laquelle j’étais très attachée. Durant les vacances, j’allais chez elle avec quelques amies pour l’aider dans les travaux des champs. J’étais sa nièce préférée, mais, lorsque je me suis mariée, les choses ont changé: elle n’a jamais voulu venir chez moi et n’a jamais vu mes enfants. J’étais tellement fâchée que, pendant quinze ans, je n’ai plus mis les pieds chez elle. Je l’avais complètement effacée de ma vie. Dernièrement, en lisant dans l’Évangile “Aime ton prochain”, je me disais: il me manque quelque chose d’important, le pardon de ma tante. Je suis retournée au village et j’ai convaincu ma maman de m’accompagner chez elle, parce que je ne me souvenais plus de la route. Lorsque nous sommes arrivées, je me sentais comme le fils prodigue. Nous avons toutes les deux pleuré de joie. Elle a accepté avec joie ce que je lui avais amené. Nous séparer a été difficile et elle m’a dit au revoir plusieurs fois. La paix est revenue entre nous et, maintenant, je m’efforce de garder toujours allumé le feu de l’affection en famille et autour de moi.” S.P. – Afrique
Accueil – “Nous avions reçu une lettre de notre fils marié qui nous demandait de l’héberger, sans nous dire la raison qui le poussait à quitter sa famille et revenir chez nous. Notre surprise a été grande, mais, malgré les interrogations et les préoccupations qui nous tourmentaient, nous avons commencé à préparer la chambre pour l’accueillir le mieux possible. Nous l’avons reçu avec sérénité, respectant sa douleur. Après quelque temps, il a commencé à s’ouvrir, nous communiquant ses problèmes, ses difficultés. Nous l’avons écouté le cœur ouvert, sans nous en mêler ni donner des conseils. Entouré par l’amour et la confiance, il a réussi à réfléchir avec tranquillité et à prendre la décision de retourner chez lui. Dieu s’est peut-être servi de nous pour l’aider à recomposer sa famille.”
N.C.L. – Pérou
Après-skis – “Un matin, une jeune albanaise frappe à la porte, me demandant des vêtements et des chaussures. Je prépare immédiatement quelque chose sous les yeux des enfants, qui me voient aller et venir dans le couloir. Après, je remarque, près de la porte, une paire d’après-skis à laquelle mon fils Gianni tient beaucoup. Je lui demande pourquoi elle est là: “Je l’offre à la dame – explique-t-il – pour ses enfants, parce que maintenant il ne neige plus”. Nous sommes début octobre. Il est vrai que la générosité naît chez les enfants, s’ils la voient chez leurs parents.” F.P. – Italie
Le sac – “Immigré en Europe, un jour, je remarque dans la rue une femme avec des sacs lourds: “Madame, je peux vous aider?” Et elle: “Non, j’y arrive seule”. “Mais je veux vous aider.” “D’accord, prenez ce sac.” Elle m’invite chez elle pour dîner. Grâce à cette famille qui m’a bien accueilli, j’ai ensuite trouvé du travail. Souvent, les gens comme moi ont des problèmes concrets: trouver du travail, un logement, des moyens de subsistance. Mais, parfois, il suffit d’une discussion, d’un numéro de téléphone, pour demander de l’aide dans les moments difficiles. La solidarité que j’ai trouvée auprès des familles chrétiennes m’a fait comprendre que Dieu est le père de tous, qu’Il aime tout le monde comme ses enfants.” L.E. – Maroc
Source: L’Évangile du jour, octobre 2013, Città Nuova Editrice
Sep 30, 2013 | Non classifié(e)
Aldo Stedile, ‘Fons’, nous a quittés dans la nuit du 30 septembre, à l’âge de 88 ans. Avec Marco Tecilla et deux autres jeunes, il avait commencé à Trente – avec très peu de moyens – le premier focolare masculin de l’histoire. Ceux qui l’ont connu se souviennent de lui à travers son sourire, sa vitalité débordante, sa passion pour l’Idéal de l’unité, son optimisme.
“Celui qui croit en moi, selon le mot de l’Écriture: de son sein couleront des fleuves d’eau vive” (Jn 7,38): de cette phrase qui a guidé sa vie lui a été attribué le nom de ‘Fons’ (source en latin), avec lequel il est connu par tous dans le Mouvement.
Fons, deuxième d’une famille de dix enfants, est né dans la vallée du Terragnolo, dans le Trentin, le 3 juillet 1925. Il avait un certain talent artistique en tant que peintre et, si la Seconde Guerre mondiale n’avait pas éclaté, il serait allé étudier les Beaux-arts à Florence.
En 1948, il rencontre, grâce à Valeria Ronchetti (Vale), l’expérience du Mouvement des Focolari. Lui-même raconte: “La rencontre avec elle a été pour moi une révélation, une vraie rencontre avec Dieu. Tout a changé à partir de ce moment”. Et, ensuite, après que Vale lui a parlé de Jésus Abandonné: “Maintenant, j’ai tout compris, c’est ça la solution. C’est ce qui me manquait! J’ai compris qu’allaient venir les difficultés, les épreuves, les doutes, les incompréhensions, les échecs, mais plus rien n’allait me fait peur. Je sentais au-dedans de moi une force nouvelle et sereine”.
Au début des années 60, il a été pionnier de la diffusion des Focolari en Belgique, Suisse, Autriche et Allemagne, où il a vécu pendant 20 ans. Avec Bruna Tomasi, coresponsable avec lui du Mouvement en Europe centrale, il a consacré sa vie à la cité-pilote œcuménique d’Ottmaring, près d’Augsbourg, en Allemagne. En 1963, il a été ordonné prêtre avec Antonio Petrilli.
Dans les années 80, il a assumé à Rome la direction de la branche des Volontaires de Dieu et, depuis le début des années 2000, il s’est occupé de différentes charges au Conseil général du Mouvement.
Ces dernières années, une maladie s’est déclarée, qui l’a petit à petit affaibli, “mais sans jamais ronger les cordes les plus profondes de son âme”, écrit Maria Voce en transmettant la nouvelle aux membres du Mouvement. “Lorsqu’en février 2010, devant faire un test pour évaluer ses capacités cognitives, le médecin lui a demandé d’écrire d’une traite une phrase au sens précis, il a immédiatement écrit: aimer toujours, partout, tout le monde!”.
Fons nous a quittés alors que sont présents à Rocca di Papa plus de 200 participants à la rencontre annuelle des délégués des Focolari des différentes régions du monde. Dans la chapelle ardente installée dans la chapelle du Centre international à Rocca di Papa, il reçoit un hommage ému et reconnaissant du monde entier, pour son témoignage de joyeux et authentique disciple du charisme de l’unité.
Les funérailles auront lieu mercredi, 2 octobre 2013, à 15 heures, au Centre Mariapolis de Castel Gandolfo (Via S. Giovanni Battista De La Salle).
Sep 30, 2013 | Focolare Worldwide
Du 6 au 9 septembre s’est déroulé à la Mariapoli Lia, ville pilote du mouvement des Focolari en Argentine, le Séminaire intitulé “En dialogue, pour une Anthropologie Trinitaire pour nos peuples” organisé par la CELAM (Conseil épiscopal latino-américain).
Une vingtaine d’experts venant du Mexique, Brésil, Nicaragua, Bolivie, Argentine, Paraguay, Uruguay et Italie. A souligner la présence de deux évêques et de Mgr Piero Coda, recteur de l’Institut Universitaire Sophia (IUS), ayant son siège à Loppiano (Italie).
Les travaux ont été ouverts par Piero Coda qui, par la suite, a offert un apport très significatif, dont le titre : “Trinité et Anthropologie, notes pour une phénoménologie théologique”, basé sur l’expérience mystique de Chiara Lubich.
Dès le début, un défi a caractérisé la rencontre, celui d’adopter une méthodologie de travail basée sur le dialogue et la communion. Après la présentation des différents thèmes, de fait, un espace de partage avec réflexions des participants a toujours suivi. Le séminaire est devenu de cette manière un véritable et propre laboratoire “du penser ensemble”.
La ville pilote Lia, témoin de vie évangélique, s’est montré le lieu idéal pour vivre une expérience de ce genre. “Cet endroit est très important pour le thème proposé, parce qu’il est devenu réalité”, a commenté, touché par ce qu’il a vécu, un expert de la Bolivie. Les participants, de fait, ont été entouré de l’amour réciproque vécu par les habitants de la ville pilote, comme expression concrète des “rapports trinitaires”.
Le Séminaire s’est révélé important aussi parce qu’il a donné la possibilité à la lumière du charisme de Chiara Lubich, étudié et exprimé de façon académique par l’Institut Universitaire Sophia, d’être reconnu dans les Eglises d’Amérique Latine.
Les participants ont aussi manifesté leur intéret à garder contacts avec Sophia, en établissant des accords spécifiques.
Durant la messe de clôture le P. Scannone, jésuite bien connu en Amérique Latine, a affirmé: “Je remercie Dieu de cette communion de pensée qui s’est établie parmi nous, des rapports ‘pericorétiques’ que nous avons vécus, où nous sommes morts à notre moi et ressuscités, où nous avons pensé et vécu une réelle communauté”. Le Séminaire s’est ensuite terminé par un bref hommage à Mgr Klaus Hemmerle, précurseur dans les développements de l’Anthropologie Trinitaire.
La CELAM a déjà programmé un autre événement de ce genre pour 2014 et a décidé la publication des travaux de celui qui vient de se tenir cette année.
Sep 29, 2013 | Focolare Worldwide
Après mes études de styliste, j’ai travaillé pendant plusieurs années dans le secteur de l’habillement. La Providence a voulu par la suite, que je commence à travailler dans une organisation humanitaire avec une religieuse du mouvement des Focolari. Ensemble nous avons réalisé des projets d’enseignement de couture, de broderie et du métier de styliste pour les femmes réfugiées, pour les aider ainsi à trouver un travail et soutenir financièrement leurs familles.
En septembre 2012, 45 femmes se sont inscrites au cours. Elles appartenaient aux différentes confessions religieuses présentes dans le pays (sunnite, shiite, chrétienne, alaouite, druse) et avaient diverses orientations politiques. Elles n’avaient qu’une seule chose en commun : elles étaient réfugiées et avaient tout perdu. Entre elles, les tensions étaient très fortes et évidentes ; elles refusaient même de se trouver au même endroit.
Un jour, dans la Parole de vie, Parola di Vita j’ai trouvé la réponse qui s’est révélée être un avertissement : si je veux faire la volonté de Dieu “qui fait lever son soleil sur les bons et sur les méchants” et nous aime sans faire de différences, ma charité, elle non plus, ne devait pas faire de différences. Ma priorité était de traiter chacune d’elles comme une personne digne de respect. Nous avons vu que, peu à peu, ces femmes ont commencé à se saluer, à parler l’une avec l’autre, à avoir un certain contact, une relation qui se développait.
Au fil des semaines, ces femmes ont commencé à accepter leurs différences et à dépasser les diversités qui, par contre, s’accentuaient dans le pays. Elles partageaient préoccupations et souffrances et une relation d’amour vrai est née entre elles.
Le jour de la fête du Ramadan, à ma grande surprise, les jeunes chrétiennes ont préparé une petite fête surprise pour les musulmanes, une fête pleine d’amour fort et simple. Les musulmanes ont fait la même chose à Noël.
Quand le time-out pour la paix en Syrie a été lancé, time-out j’ai eu l’idée de proposer à toutes ce moment de silence et de prière pour la paix. Le lendemain, j’ai été très surprise en entendant presque tous les portables sonner à midi pour rappeler le time-out !
En juin 2013, le jour de la remise des diplômes, en présence de membres de l’Association internationale et des représentants de la “Demi-Lune rouge”, il leur a été demandé quels ont été les moments les plus difficiles de cette année. L’une d’elles, au nom de tout le groupe, a répondu que le jour le plus difficile était le jour même parce que c’était leur dernier jour dans le Centre. “C’est le seul endroit – a-t-elle dit – où nous parvenons à respirer et qui nous a toujours aidées à avancer en mettant la paix dans nos familles et dans nos cœurs”.
Sep 28, 2013 | Non classifié(e)

Je participe par hasard à un congrès sur le handicap. Là, je rencontre divers jeunes qui n’ont pas de handicap bien grave, mais qui n’ont pas la possibilité d’une insertion normale dans la société. S’il n’y avait pas leur famille et les associations, ils seraient abandonnés à eux-mêmes. J’enseigne dans un centre d’éducation pour adultes : je comprends que mon école doit s’occuper d’eux. Mais de quelle manière ? Une intuition me vient à l’esprit : enseigner à ces jeunes l’utilisation de l’appareil photo, une vieille passion.
L’objectif n’est pas d’en faire des photographes, mais de leur donner la possibilité de fixer certains moments de la vie. Je convoque les jeunes avec leur famille et nous commençons l’aventure : quatre d’entre eux y participent et quatre adultes disposés à faire ensemble le parcours. C’est en septembre 2007.
Premier cours, l’utilisation de leur appareil photos simple et digital. Devoir de classe : photographiez votre maison. M.G. m’apporte ses photos : une chaussette colorée, le bord du drap brodé, le pommeau d’une poignée bien travaillée… Je m’étonne et elle timidement m’explique que ce sont les objets de chez elle qui lui plaisent.
J’apprends ainsi que mon travail n’est pas d’enseigner quelque chose qui me semble important pour eux, mais de découvrir ce qu’ils possèdent en eux-mêmes et de le faire sortir au jour. Le temps passe et des jeunes font émerger des passions et des capacités impensables : savoir cueillir des particularités, le sens de la composition, de l’encadrement pour cette fille malvoyante, capable de rester sans bouger même 15-20 minutes avant de prendre une photo pour en saisir le moment opportun… L’un d’entre eux n’exprime pas de passions prononcées ni particulières, mais le rapport construit avec le groupe lui permet de participer sans se sentir exclu.
Je prends le risque d’insérer dans le programme le thème: “photo d’un mariage”. Mais je ne sais vraiment pas où trouver deux mariés assez fous pour confier leurs photos à un groupe de jeunes « handicapés ». La Providence me fait rencontrer Matteo et Beate qui, pour leur mariage, veulent couper tout ce qui est superflu, y compris le photographe. Et voilà qu’ils se retrouvent avec la bande de photographes la plus disparate qu’on n’ait jamais vue.
Le contacte avec ces jeunes déchaine une émotion profonde et ainsi, peu à peu, le groupe grandit. Un photographe à qui je demande de l’aide pour ces jeunes me remercie pour la leçon qu’il a reçue justement d’eux et pour avoir appris que la « diversité » existe à cause d’un préjugé et qu’après cette expérience il ne réussit plus à voir la différence.
Par la suite, grâce à l’aide d’un jeune artiste, naît « des YEUX DIFFERENTS », une expo de photos constituée de 100 belles photos particulières, imprégnées d’un sens de passion et de pureté qui laisse une trace chez les nombreux visiteurs. Dans le livre d’or beaucoup remercient pour avoir cueilli derrière cette photo, l’amour de Dieu.
Rien de ce qui est arrivé n’a été projeté autour d’une table. Ce qui est né est le fruit d’un véritable amour réciproque entre tous les participants, dont plusieurs n’ont même pas une foi religieuse. Je me suis souvent trouvé à affronter des situations qui auraient demandé bien d’autres compétences, j’ai été contraint par les événements à jeter par la fenêtre les contenus à transmettre pour laisser place à l’écoute, au jeu, au geste d’affection, à la liberté de s’exprimer même de manière incohérente. En un mot : pour laisser place à la relation.
Alberto Roccato
Sep 28, 2013 | Non classifié(e), Parole di vie
« N’ayez aucune dette envers qui que ce soit, sinon celle de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son prochain a pleinement accompli la loi. »
Cette Parole de Vie met en évidence deux choses.
Tout d’abord l’amour nous est présenté comme une dette, c’est-à-dire comme une chose face à laquelle on ne peut pas rester indifférents, que l’on ne peut pas écarter ; elle nous pousse, nous presse, ne nous laisse pas en paix tant qu’on ne l’a pas payée.
Cela revient à dire que l’amour réciproque n’est pas un « supplément », fruit de notre générosité, dont – strictement parlant – nous pourrions nous dispenser sans encourir les sanctions de la loi positive. Cette Parole nous demande expressément de le mettre en pratique sous peine de trahir notre dignité de chrétiens, appelés par Jésus à être un instrument de son amour dans le monde.
En second lieu, la Parole nous dit que l’amour réciproque est le mobile, l’âme et le but de tous les commandements.
Il s’ensuit que, si nous voulons bien accomplir la volonté de Dieu, nous ne pourrons pas nous contenter d’une observance froide et juridique de ses commandements. Il nous faudra toujours considérer le but qu’à travers eux Dieu nous propose. Par exemple, pour bien vivre le septième commandement, on ne pourra pas se limiter à ne pas voler : il faudra s’engager sérieusement à éliminer les injustices sociales. Alors seulement nous prouverons que nous aimons notre semblable.
« N’ayez aucune dette envers qui que ce soit, sinon celle de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime son prochain a pleinement accompli la loi. »
Comment vivre la Parole de Vie de ce mois ?
Le thème de l’amour du prochain, qu’elle nous propose à nouveau, présente mille nuances. Cette fois-ci nous en soulignerons surtout une qui nous semble suggérée par les mots mêmes du texte.
Si, comme le dit saint Paul, l’amour réciproque est une dette, notre amour devra être un amour qui aime en premier comme Jésus l’a fait avec nous. Un amour qui prend l’initiative, qui n’attend pas, qui ne renvoie pas à plus tard.
Agissons donc ainsi au cours de ce mois. Cherchons à être les premiers à aimer chaque personne que nous rencontrons, à laquelle nous téléphonons ou écrivons, ou avec laquelle nous vivons. Que notre amour soit concret, qu’il sache comprendre et prévenir, qu’il soit patient, confiant, persévérant et généreux.
Nous nous apercevrons que notre vie spirituelle fera un saut de qualité, sans parler de la joie qui remplira notre cœur.
CHIARA LUBICH
Parole de vie publiée en 1990
Sep 27, 2013 | Focolare Worldwide
L’engagement commun pour la paix. Voilà ce qui a déclenché l’immédiate entente entre la délégation des Jeunes pour un Monde Uni (JPMU) et le Prix Nobel pour la Paix 1987, Óscar Arias Sánchez, ancien président du Costa Rica. Arias se trouvait à Rome pour une conférence de la communauté Sant’Egidio concernant le Traité international sur le commerce des armes adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies et pour l’audience avec le pape François.
L’objectif de la rencontre était de trouver une forme de collaboration avec la “Fondation Arias pour la paix et le progrès de l’humanité”, puisque les JPMU aussi travaillent pour la paix et la fraternité. Les jeunes présents, de différentes nationalités, ont donc retracé l’histoire de ce travail pour la paix, en partant de la remise des 350 mille signatures récoltées durant la guerre froide aux Ambassades de l’URSS et des États-Unis à Genève (novembre 1985), le lancement du Time-Out par Chiara Lubich (septembre 1990) durant la crise du golf Persique, le prix UNESCO pour l’Éducation à la paix, reçu par Chiara Lubich (décembre 1996), le rendez-vous annuel de la Semaine Monde Uni, le Genfest de Budapest en 2012, durant lequel a été lancé le United World Project (Projet Monde Uni) et la récente rencontre de Maria Voce avec les communautés des Focolari au Moyen-Orient, qui s’est déroulée à Amman en Jordanie, avec le concert pour la paix organisé par les JPMU de pays en conflit.
Le Prix Nobel a présenté aux jeunes ce que la “Fondation Arias pour la paix et le progrès de l’humanité” a réalisé depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui, leurs difficultés actuelles et leurs rêves. Par exemple, vu que de nombreux musées de la guerre existent, il faudrait construire un “Musée de la Paix”. En outre, Óscar Arias Sánchez leur a proposé de collaborer pour le projet, récemment approuvé par l’ONU, “Arms Trade Treaty” (Traité sur le Commerce des Armes) visant l’arrêt de la commercialisation d’armes de petit calibre qui, selon lui, sont la cause du plus grand nombre de victimes au niveau mondial.
Convaincu par son expérience de président d’une nation qui, par constitution, n’a pas d’armée, il a affirmé que la réduction de la course aux armements permettrait à de nombreux pays de partager des ressources économiques pour résoudre des questions sociales comme: l’accès à l’éducation, aux services de santé, à la sauvegarde de l’environnement et, enfin, à régler le drame de la pauvreté dans le monde. En conclusion, il a souligné la nécessité que les jeunes s’engagent dans les études pour se préparer à construire une culture de paix et de fraternité, et cela parce que: “dans un monde où semblent prévaloir l’égoïsme et l’avarice – a-t-il ajouté – les jeunes sont les premiers à être appelés à apporter de nouvelles valeurs dans la société, comme la solidarité, l’empathie, la générosité et l’amour”.
“
Avant de nous dire au revoir, dans une atmosphère plus que cordiale – raconte Olga du Costa Rica – il a voulu adhérer personnellement à notre projet (UWP), signant l’engagement de vivre une culture de la fraternité, s’unissant ainsi aux 62 000 autres signataires du monde entier qui ont soutenu ce projet.” “Pouvoir rencontrer une personne de ce niveau n’arrive pas tous les jours – ajoute Iggy des New Zealand: cultivé, sage, pragmatique, mais surtout un homme très simple. Avec lui, je me suis vraiment senti comme en famille.” La conversation s’est prolongée pendant une heure durant laquelle ont pu être partagés objectifs et initiatives.
Le prochain rendez-vous important pour les Jeunes pour un Monde Uni est le Forum des jeunes de l’UNESCO en octobre prochain. “Ce sera une école – concluent les jeunes, qui participeront au nom des JPMU, la section des jeunes de New Humanity – pour raconter notre idéal de fraternité.”
Sep 26, 2013 | Focolare Worldwide
« Caritas Jordanie est un organisme affilié à l’Église catholique, présidé par le Patriarche de Jérusalem. Il est présent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationale ». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continue : « Caritas Jordanie a répondu à l’appel de l’Église de s’occuper des réfugiés syriens. Nous avons enregistré 1 million et 300 mille Syriens, entrés en Jordanie ; parmi eux 130 mille sont inscrits à la Caritas. Nous leur offrons l’assistance médicale, les services éducatifs et des aides humanitaires. Il est évident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de réfugiés en raison du peu de ressources du pays en eau et en pétrole, et de tous les problèmes économiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonné que les frontières restent ouvertes afin de servir nos frères syriens. En ce moment, nous cherchons tous à vivre la solidarité ».
Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : «L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariat : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bénévoles, chrétiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencé à visiter les camps à la recherche des réfugiés syriens les plus nécessiteux ».
Carole fait partie de ces bénévoles : « Je suis très heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donné la possibilité de travailler à la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils éprouvent ; c’est une compréhension réciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de choses : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu résoudra la situation ».
« Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualité, vécue ici, à la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide à sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le monde ; En vivant la spiritualité de l’unité, une “cellule” s’est formée à l’intérieur de la Caritas et a soutenu tout ce développement si bien que ceux qui viennent, expérimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacents ».
Sep 26, 2013 | Focolare Worldwide
http://vimeo.com/75469804
« Caritas Jordanie est un organisme affilié à l’Église catholique, présidé par le Patriarche de Jérusalem. Il est présent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationale ». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continue : « Caritas Jordanie a répondu à l’appel de l’Église de s’occuper des réfugiés syriens. Nous avons enregistré 1 million et 300 mille Syriens, entrés en Jordanie ; parmi eux 130 mille sont inscrits à la Caritas. Nous leur offrons l’assistance médicale, les services éducatifs et des aides humanitaires. Il est évident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de réfugiés en raison du peu de ressources du pays en eau et en pétrole, et de tous les problèmes économiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonné que les frontières restent ouvertes afin de servir nos frères syriens. En ce moment, nous cherchons tous à vivre la solidarité ».
Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : «L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariat : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bénévoles, chrétiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencé à visiter les camps à la recherche des réfugiés syriens les plus nécessiteux ».
Carole fait partie de ces bénévoles : « Je suis très heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donné la possibilité de travailler à la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils éprouvent ; c’est une compréhension réciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de choses : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu résoudra la situation ».
« Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualité, vécue ici, à la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide à sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le monde ; En vivant la spiritualité de l’unité, une “cellule” s’est formée à l’intérieur de la Caritas et a soutenu tout ce développement si bien que ceux qui viennent, expérimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacents ».
Sep 26, 2013 | Focolare Worldwide
http://vimeo.com/75469804 « Caritas Jordanie est un organisme affilié à l’Église catholique, présidé par le Patriarche de Jérusalem. Il est présent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationale ». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continue : « Caritas Jordanie a répondu à l’appel de l’Église de s’occuper des réfugiés syriens. Nous avons enregistré 1 million et 300 mille Syriens, entrés en Jordanie ; parmi eux 130 mille sont inscrits à la Caritas. Nous leur offrons l’assistance médicale, les services éducatifs et des aides humanitaires. Il est évident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de réfugiés en raison du peu de ressources du pays en eau et en pétrole, et de tous les problèmes économiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonné que les frontières restent ouvertes afin de servir nos frères syriens. En ce moment, nous cherchons tous à vivre la solidarité ». Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : «L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariat : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bénévoles, chrétiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencé à visiter les camps à la recherche des réfugiés syriens les plus nécessiteux ». Carole fait partie de ces bénévoles : « Je suis très heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donné la possibilité de travailler à la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils éprouvent ; c’est une compréhension réciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de choses : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu résoudra la situation ». « Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualité, vécue ici, à la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide à sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le monde ; En vivant la spiritualité de l’unité, une “cellule” s’est formée à l’intérieur de la Caritas et a soutenu tout ce développement si bien que ceux qui viennent, expérimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacents ».
Sep 26, 2013 | Focolare Worldwide
« Caritas Jordanie est un organisme affilié à l’Église catholique, présidé par le Patriarche de Jérusalem. Il est présent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationale ». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continue : « Caritas Jordanie a répondu à l’appel de l’Église de s’occuper des réfugiés syriens. Nous avons enregistré 1 million et 300 mille Syriens, entrés en Jordanie ; parmi eux 130 mille sont inscrits à la Caritas. Nous leur offrons l’assistance médicale, les services éducatifs et des aides humanitaires. Il est évident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de réfugiés en raison du peu de ressources du pays en eau et en pétrole, et de tous les problèmes économiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonné que les frontières restent ouvertes afin de servir nos frères syriens. En ce moment, nous cherchons tous à vivre la solidarité ».
Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : «L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariat : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bénévoles, chrétiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencé à visiter les camps à la recherche des réfugiés syriens les plus nécessiteux ».
Carole fait partie de ces bénévoles : « Je suis très heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donné la possibilité de travailler à la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils éprouvent ; c’est une compréhension réciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de choses : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu résoudra la situation ».
« Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualité, vécue ici, à la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide à sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le monde ; En vivant la spiritualité de l’unité, une “cellule” s’est formée à l’intérieur de la Caritas et a soutenu tout ce développement si bien que ceux qui viennent, expérimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacents ».
Sep 26, 2013 | Focolare Worldwide
http://vimeo.com/75469804
« Caritas Jordanie est un organisme affilié à l’Église catholique, présidé par le Patriarche de Jérusalem. Il est présent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationale ». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continue : « Caritas Jordanie a répondu à l’appel de l’Église de s’occuper des réfugiés syriens. Nous avons enregistré 1 million et 300 mille Syriens, entrés en Jordanie ; parmi eux 130 mille sont inscrits à la Caritas. Nous leur offrons l’assistance médicale, les services éducatifs et des aides humanitaires. Il est évident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de réfugiés en raison du peu de ressources du pays en eau et en pétrole, et de tous les problèmes économiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonné que les frontières restent ouvertes afin de servir nos frères syriens. En ce moment, nous cherchons tous à vivre la solidarité ».
Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : «L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariat : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bénévoles, chrétiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencé à visiter les camps à la recherche des réfugiés syriens les plus nécessiteux ».
Carole fait partie de ces bénévoles : « Je suis très heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donné la possibilité de travailler à la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils éprouvent ; c’est une compréhension réciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de choses : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu résoudra la situation ».
« Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualité, vécue ici, à la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide à sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le monde ; En vivant la spiritualité de l’unité, une “cellule” s’est formée à l’intérieur de la Caritas et a soutenu tout ce développement si bien que ceux qui viennent, expérimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacents ».
Sep 26, 2013 | Focolare Worldwide
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« Caritas Jordanie est un organisme affilié à l’Église catholique, présidé par le Patriarche de Jérusalem. Il est présent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationale ». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continue : « Caritas Jordanie a répondu à l’appel de l’Église de s’occuper des réfugiés syriens. Nous avons enregistré 1 million et 300 mille Syriens, entrés en Jordanie ; parmi eux 130 mille sont inscrits à la Caritas. Nous leur offrons l’assistance médicale, les services éducatifs et des aides humanitaires. Il est évident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de réfugiés en raison du peu de ressources du pays en eau et en pétrole, et de tous les problèmes économiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonné que les frontières restent ouvertes afin de servir nos frères syriens. En ce moment, nous cherchons tous à vivre la solidarité ».
Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : «L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariat : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bénévoles, chrétiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencé à visiter les camps à la recherche des réfugiés syriens les plus nécessiteux ».
Carole fait partie de ces bénévoles : « Je suis très heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donné la possibilité de travailler à la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils éprouvent ; c’est une compréhension réciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de choses : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu résoudra la situation ».
« Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualité, vécue ici, à la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide à sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le monde ; En vivant la spiritualité de l’unité, une “cellule” s’est formée à l’intérieur de la Caritas et a soutenu tout ce développement si bien que ceux qui viennent, expérimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacents ».
Sep 26, 2013 | Focolare Worldwide
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« Caritas Jordanie est un organisme affilié à l’Église catholique, présidé par le Patriarche de Jérusalem. Il est présent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationale ». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continue : « Caritas Jordanie a répondu à l’appel de l’Église de s’occuper des réfugiés syriens. Nous avons enregistré 1 million et 300 mille Syriens, entrés en Jordanie ; parmi eux 130 mille sont inscrits à la Caritas. Nous leur offrons l’assistance médicale, les services éducatifs et des aides humanitaires. Il est évident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de réfugiés en raison du peu de ressources du pays en eau et en pétrole, et de tous les problèmes économiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonné que les frontières restent ouvertes afin de servir nos frères syriens. En ce moment, nous cherchons tous à vivre la solidarité ».
Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : «L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariat : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bénévoles, chrétiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencé à visiter les camps à la recherche des réfugiés syriens les plus nécessiteux ».
Carole fait partie de ces bénévoles : « Je suis très heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donné la possibilité de travailler à la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils éprouvent ; c’est une compréhension réciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de choses : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu résoudra la situation ».
« Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualité, vécue ici, à la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide à sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le monde ; En vivant la spiritualité de l’unité, une “cellule” s’est formée à l’intérieur de la Caritas et a soutenu tout ce développement si bien que ceux qui viennent, expérimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacents ».
Sep 25, 2013 | Focolare Worldwide
Trois ans sont passés depuis ce 25 septembre 2010 où Chiara Luce Badano a été proclamée bienheureuse dans le sanctuaire du Divin Amour de Rome. Il semble que c’était hier, tellement les souvenirs de cet événement extraordinaire sont vivants, on aurait dit que se réalisait la lettre écrite par Chiara Luce à ses amis : « je suis sortie de votre vie un instant. Oh, comme j’aurais voulu arrêter ce train en pleine course qui m’éloignait toujours plus … mais maintenant je suis immergée dans un dessein splendide qui petit à petit est en train de se révéler à moi ».
Nous voudrions rappeler la réalisation du “splendide dessein” que Chiara Luce a réalisé durant sa vie, avec quelques paroles des parents Maria Teresa et Ruggero, tirée du livre de Franz Coriasco en route avec les Badano.
“N’avez-vous jamais pensé, au cours de ses derniers mois, avoir à faire à une sainte?
Maria Teresa: «Non, nous n’y avons jamais pensé, pas le moins du monde. On vivait dans une « extraordinaire normalité » continuelle, même si Chiara avait perdu l’usage de ses jambes et qu’elle était contrainte à rester au lit. Il y avait une grâce, évidemment, que sans doute nous n’avions même pas le temps de réaliser pleinement, mais que nous vivions chaque jour. Qui a continué après et qui continue maintenant. C’était, si l’on peut s’exprimer ainsi, la « spécialité » de Chiara : ne pas s’être fait sainte au milieu de souffrances atroces (même s’il y en a eu), mais s’être fait sainte dans la joie d’aimer Dieu ».
Ruggero: «En somme, en repensant à la période de la maladie de Chiara nous ne pouvons pas ne pas répéter chaque fois que ce furent deux années de notre vie les plus bénies de Dieu”.
(Tiré de F. Coriasco, en route avec les Badano. Chiara Luce et sa famille : les secrets d’un secret, Città Nuova, Rome, 2011).
Sep 25, 2013 | Centro internazionale, Focolare Worldwide, Focolari nel Mondo, Spiritualità
Visite en Jordanie – version française from focolare.org on Vimeo.
Sep 24, 2013 | Focolare Worldwide
Sep 24, 2013 | Focolare Worldwide

“Je travaille dans une école primaire comme enseignante de soutien scolaire. Dans ma classe, il y a F., un enfant avec un appareil auditif. Il a des problèmes de comportement et des rapports difficiles avec ses camarades, qui parfois le taquinent et l’excluent des jeux. En général, dans la classe, il y a une rivalité entre les enfants, qui jouent à souligner l’erreur ou le défaut de qui se montre plus faible. Donc j’ai pensé les impliquer dans une activité qui les gratifie, les aidant à voir le bien qu’il y a en chacun d’eux et j’espérais qu’ils voient le bien aussi en F.
C’est ainsi que naît le “Courrier de l’Amitié”. Un matin, sur le bureau, est apparue une boîte colorée munie d’une fente comme une boîte aux lettres. Sur le couvercle de la boîte, j’ai collé une vignette de Gibi et DoppiaW qui se disaient, souriants: “J’ai une surprise pour toi!” J’ai proposé aux enfants d’utiliser la boîte durant la semaine pour se dire l’un l’autre les bonnes choses qu’ils avaient vécues ou les aspects positifs qu’ils avaient observés chez l’un ou l’autre durant la journée. Les lettres pouvaient être anonymes ou signées, adressées à n’importe qui. Ils pouvaient s’envoyer des dessins, des poésies, de petits cadeaux. Nous avons décidé de participer nous aussi, les enseignantes, pour écrire aux enfants qui, presque certainement, n’allaient rien recevoir. Le courrier allait être lu ensemble à la fin de chaque semaine. Les enfants ont accepté la proposition avec enthousiasme et se sont lancés dans l’écriture de lettres, petits billets et poésies.
À la fin de la première semaine, toute la classe frémissait d’impatience. L’ouverture du courrier a été un moment de partage durant lequel finalement tous se sont concentrés sur le positif et non sur le négatif. Chaque enfant a reçu une lettre et s’est déclaré prêt à répondre à l’expéditeur.
Nous, les enseignants, ayant contrôlé par avance qui avait reçu quelque chose et qui rien, avons écrit à certains de brèves pensées et à d’autres nous avons remis, plié en quatre, un dessin de Gibi et DoppiaW. Les destinataires des dessins ont posé des questions sur ces sympathiques personnages et j’ai pu expliquer leur signification. Un dialogue beau et profond est né. À partir de ce moment, recevoir la bande dessinée allait devenir un privilège, un don spécial que tous conservaient jalousement.
Les semaines suivantes, l’atmosphère en classe a considérablement changé: les enfants étaient plus gentils entre eux, un peu par désir de recevoir des lettres, un peu pour les liens positifs nés des compliments reçus par les camarades.
F., par contre, a plus de peine que les autres à retirer un avantage du “courrier de l’amitié”: il refusait d’écrire des lettres aux autres, disant qu’il n’allait certainement pas en recevoir, sauf des maîtresses. C’était ainsi pendant les deux premières semaines. Cependant, durant la troisième, une fillette lui a écrit un billet, lui disant qu’il était son ami, parce qu’il lui prêtait les choses. F. a éclaté en pleurs et a déchiré le billet avec colère. Mais, la semaine suivante, il m’a demandé de l’aide pour écrire quelques lettres et, ensuite, il a reçu d’autres billets pleins de compliments qui l’ont rempli d’étonnement.
Alors, il a décidé d’écrire à tous un billet. Pour lui, si sélectif dans ses rapports, c’était une grande étape qui l’a rempli d’émotion. Le “courrier de l’amitié” a continué à être utilisé jusqu’à la fin de l’année, devenant partie intégrante de notre vie scolaire, véhicule d’affection et de réciprocité pour tous.”
(M. T. – Italie)
Sep 23, 2013 | Focolare Worldwide

© Sean Scaccia
La communauté du Mouvement des Focolari en Sardaigne a adhéré à l’invitation des évêques sardes pour une communion des biens en argent pour la Caritas de Buenos Aires, unie par des liens historiques à l’île italienne.
En effet, le nom originel de la capitale argentine, Santa Maria del Buen Ayre, dérive de sainte Marie de la Bonaria, très vénérée par les Sardes.
“De la Caritas sarde, un don pour les ‘derniers’ de Buenos Aires“ est le titre donné à l’initiative.
Les Focolari sardes, en outre, ont offert au pape François un cadeau symbolique: une toile (1 m x 70 cm), intitulée “Confiance”, réalisée par l’artiste Sean Scaccia. La toile était accompagnée d’un bref texte de l’auteur:
“La Confiance
est un saut dans l’obscurité
d’une âme dans la Lumière
qui, ne tenant pas compte de l’obscurité autour,
plonge dans une embrassade au Ciel”.
|
Sep 23, 2013 | Focolare Worldwide
Du 20 au 22 septembre, 2000 personnes – entrepreneurs, jeunes, familles, professeurs, institutions – ont envahi la cité-pilote internationale de Loppiano (Florence), plus les 3000 environ qui ont suivi la manifestation sur les réseaux sociaux. LoppianoLab 2013 n’offre pas de conclusions, mais plutôt des actions et des projets à commencer ou à continuer, fruits de quatre ans de travail en réseau dans tout le pays.
Aux travailleurs sardes, le pape a dit que l’Italie a besoin “d’un nouvel élan pour recommencer” et “d’une nouvelle génération de laïcs chrétiens engagés, capables de chercher avec compétence et rigueur morale des solutions de développement durable”. Les participants de LoppianoLab lui font écho, eux qui ont essayé de projeter une Italie nouvelle, en dialogue avec une trentaine de professeurs universitaires, deux ministres et un sous-secrétaire du Gouvernement italien, trois magistrats, une cinquantaine de journalistes et les étudiants de l’Institut universitaire Sophia.
Une vingtaine d’initiatives sont présentées. Comme l’action de Familles Nouvelles qui, chaque année, récolte plus de six millions d’euros pour les projets d’adoption à distance; le réseau de jeunes réalisateurs qui ont la formation sociale a cœur; le travail de nombreux religieux qui descendent dans la rue vers les immigrés et les défavorisés; les communicateurs au service de la légalité et du bien commun; la constitution de synergies entre citoyens et institutions au niveau territorial et national pour des projets formateurs et de bonnes pratiques en réponse à l’urgence immigration.
Du monde de l’économie et du travail, la proposition de l’École d’Économie civile, renforcée par l’existence de plus de 200 entreprises qui, en Italie, ont embrassé le projet d’Économie de Communion: la proposition d’un style entrepreneurial différent émerge, capable de contribuer au renouvellement de l’économie italienne.
Sur le front de l’urgence légalité: un projet de loi pour la règlementation des jeux de hasard, associé à la campagne Slotmob (campagne de mobilisation des citoyens “pour le bon jeu” et “contre les nouvelles pauvretés et la dépendance aux jeux de hasard”); la promotion de choix d’achat et de consommation critique; la réalisation de réseaux et d’espaces de coopération sont la réponse “au pluriel” au racket, à l’usure, à l’illégalité répandue. Institutions et citoyens, associations et entrepreneurs réalisent – ensemble – un parcours commun vers une culture répandue de la légalité.
En ouverture de LoppianoLab, la présidente des Focolari, Maria Voce, reconnaissant la portée nationale de l’événement, “laboratoire pour excellence” parce que construit par beaucoup de forces vitales du pays, en avait souligné les finalités: “donner des réponses à la complexe et difficile situation de l’Italie”. Avec le souhait – partagé – que puissent toujours plus émerger des propositions et des actions qui aient en elles la force novatrice du “penser, agir, vivre dans et pour la ‘terre promise’: la fraternité universelle”.
Sep 23, 2013 | Focolare Worldwide, Senza categoria

“Enlever la centralité à la loi du profit et de la rente et replacer au centre la personne et le bien commun”, a dit de manière péremptoire le pape François devant des milliers de chômeurs lors de sa visite en Sardaigne. Ce sont les “jeunes chômeurs, les personnes au chômage partiel ou en situation précaire, les entrepreneurs et les commerçants qui s’efforcent d’aller de l’avant” qui lui tiennent le plus à cœur.
Dans ce contexte de précarité préoccupante, où le souverain pontife n’hésite pas à affirmer avec force qu’«il n’y a pas de dignité sans travail”, lui sont présentés quelques témoignages qui veulent être déjà une réponse à son appel. C’est le cas de la Coopérative Printemps 83 qui naît d’une initiative de la Division des Services sociaux de la Commune de Cagliari, qui désirait utiliser le financement d’une loi régionale sur l’emploi pour donner du travail à un groupe de jeunes avec des problèmes sociaux, leur confiant la réalisation des jardins dans les écoles.

Cagliari
Maria Grazia Patrizi, au nom des entrepreneurs sardes, raconte: “Nous avons créé une coopérative qui a fait ses premiers pas, faisant de la cohésion et de la cohérence son vrai capital. Nous étions jeunes et, avec passion et ténacité, nous avons surmonté de nombreux échecs, recommençant à chaque fois.
En 1993, la formation et le professionnalisme nous ont permis d’obtenir le mandat pour l’entretien des espaces verts de notre ville, Cagliari. En 1994, Printemps 83 a présenté une proposition pour valoriser, avec un jardin, le quartier de Sant’Elia, un hameau de pêcheurs qui était devenu le plus dégradé de la ville. Tous pensaient qu’investir là serait de l’argent gaspillé, mais, au contraire, ce jardin est aujourd’hui l’un des plus beaux de la ville. Il est utilisé avec fierté par les habitants, comme endroit pour les albums photos matrimoniaux.”
En 1999, les associés et les travailleurs de Printemps 83 engagés dans l’entretien des espaces verts d’Oristano, interprétant de manière innovante le contrat des travailleurs, ont décidé d’offrir une partie de leurs vacances pour permettre à un de leurs collègues d’assister son fils atteint d’une maladie chronique, sans perdre de jours de salaire.
En 2008, pour fêter les 25 ans d’activité, la coopérative a offert à la commune de Cagliari l’aménagement du rond-point devant le cimetière en espace vert. Il est consacré à la mémoire des associés de Printemps 83 qui, dans les années 90, sont décédés à cause du SIDA.
“Aujourd’hui, après 30 ans de vie – continue Maria Grazia Patrizi – la coopérative, qui adhère à l’Économie de Communion, offre du travail à 110 personnes et œuvre pour l’entretien des espaces verts dans d’autres communes de la Province, facturant plus de trois millions d’euros. Nous sommes en concurrence avec les plus importantes entreprises régionales du secteur. Les accords de collaboration avec les services sociaux territoriaux nous permettent d’inclure plus d’un tiers de travailleurs “vulnérables”, dont des personnes handicapées physiques et mentales, des prisonniers et des toxicodépendants. Pour nous, la coopérative sociale est une entreprise qui, à travers la solidarité, répond aux critères du marché: professionnalisme, efficacité et qualité. Elle valorise et responsabilise le potentiel de tous, associés et travailleurs. En cette période de crise – conclut l’entrepreneuse – nous sentons que cet entraînement, dans la recherche pour inclure des personnes qui n’ont pas les qualités requises d’efficacité et d’efficience, est devenu un avantage pour toute la société, transformant les financements pour l’assistance aux chômeurs en un pilier pour le développement de la Sardaigne.”
Une parmi les nombreuses réponses au “courage” que le pape a demandé aux Sardes au chômage, un “courage qui vient du dedans et vous pousse à tout faire (…) pour affronter avec solidarité (…) et intelligence ce défi historique”.
Sep 21, 2013 | Non classifié(e)
“Je souhaite vous rencontrer à Cagliari!” Ces paroles, prononcées par le pape François le 15 mai dernier place Saint-Pierre, s’adressent en particulier aux jeunes, mais toutes les tranches d’âges du peuple sarde se préparent depuis longtemps au rassemblement autour de l’évêque de Rome. “Aujourd’hui, notre terre a particulièrement besoin d’espérance”, affirment les évêques de la Sardaigne dans une lettre envoyées aux fidèles le 8 septembre, “et le pape François nous répète: “ne vous laissez pas voler l’espérance” (Homélie du 24 mars 2013)”. En rappelant les grandissantes difficultés que, sur des fronts toujours plus nombreux, doit vivre ce peuple courageux, les évêques remercient le pape qui, avec son pèlerinage, “nous prend par la main et nous guide vers Marie, afin que tous nous puissions toujours la redécouvrir comme modèle de vie chrétienne et Mère de l’Espérance”.
Ils écrivent depuis la Sardaigne: “Les jeunes en particulier l’attendent avec grand enthousiasme et espérance. Ces derniers mois ont été caractérisés par des moments profonds de réflexion, dialogue, travail de groupe. Un parcours fait d’étapes, qui a mis en évidence l’importance du service, du don envers l’autre, de la réponse à un appel”. Mettre en évidence particulièrement des raisons et des expériences qui permettent d’alimenter l’espérance est donc un des piliers du programme. Ainsi, par exemple, au nom des entrepreneurs de l’île, est présentée au pape l’histoire de la Coopérative Printemps 83, entreprise de Cagliari de services sociaux qui adhère au projet de l‘Économie de Communion, attentive à la solidarité et à la qualité du travail. Durant ces dernières années, son chiffre d’affaires a augmenté, malgré la crise. La communauté des Focolari est présente et active avec des expériences de solidarité et de soutien aussi sur le territoire minier du Sulcis (Iglesias, sud de la Sardaigne), imprégné par la douleur à cause du drame du chômage.
Expériences et dialogue profond se succèdent à la prière et à la réflexion, ainsi qu’à des moments joyeux de fête. La préparation et l’animation de la rencontre du pape avec les jeunes ont été confiées au groupe musical international Gen Rosso. Durant les jours précédents, les 18 artistes du groupe, provenant de neuf nations différentes, ont proposé trois ateliers thématiques: communication, chorégraphie et chant. “Deux jours d’ateliers – écrivent-ils – auxquels beaucoup de jeunes ont adhéré; une explosion de joie et de fête qui prépare au grand événement”, pour accueillir le souverain pontife avec leur performance, artistes et jeunes ensemble, et enrichir le programme avec des chants, chorégraphies et extraits musicaux.
Sep 20, 2013 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Plus de 500 personnes de tous âges, laïcs et prêtres, et aussi trois évêques – Mgr Secchia, évêque de Teramo, Mgr Petrocchi, archevêque de l’Aquila et Mgr De Luca de Termoli – sont arrivés à Nocera Umbra, venant de trois régions de l’Italie centrale (Ombrie, Marches et Abruzzes).
Tous ont été convoqués par un congrès du Mouvement diocésain des Focolari qui s’est déroulé du 29 août au 1er septembre, et qui a rassemblé des participants de six diocèses italiens pour un échange d’initiatives sous le signe de la nouvelle évangélisation: penser ensemble une méthodologie de travail pour mieux affronter les défis et les nouvelles perspectives qui s’ouvrent pour les églises locales.
Il a été question d’églises ouvertes, comme le pense le pape François, capables de rassembler beaucoup de personnes dans une unique famille au service de tous. Séparés selon l’âge, les participants ont échangé des expériences réalisées dans différents domaines pour s’ouvrir au territoire. Éducation intégrale à commencer par les enfants, accompagnant le parcours jusqu’à l’âge adulte. Des actions de partage impliquant une ville entière, parfois aussi un diocèse. Comme à Ascoli, où l’évêque a envoyé ses vœux aux nouveaux maires élus: depuis ce petit geste est née une collaboration “effective et affective”. Dans cette ville, diverses sont les actions de solidarité en faveur des plus défavorisés en collaboration ou avec le soutien de la commune. Ou à Pesaro, où depuis des années existent des échanges avec le monde orthodoxe, avec des groupes de jeunes (surtout provenant de la Roumanie), qui amènent un souffle d’espérance pour l’œcuménisme. À Fermo et Teramo, par contre, sont nés des groupes musicaux, Eis et Hope, qui proposent à beaucoup des messages de paix et d’espérance.
Visitant les différents ateliers, est ressorti le fait que la communauté influence l’endroit et est née la question: pourquoi ne pas appliquer ces expériences à plus grande échelle? Ce serait une contribution pour accroître la fraternité dans un diocèse.
L’invitation des évêques présents a été unanime: pour s’ouvrir aux périphéries existentielles, il faut se laisser interroger, confirmer par les frères, accroître l’unité entre tous.
Et quelles sont les propositions qui sont ressorties? Travailler en réseau pour s’enrichir et s’aider, pour échanger des actions et des idées et pour trouver ensemble des routes nouvelles, dans la conscience qu’en mettant les forces en synergie l’incidence sur le territoire sera plus grande.
Le Mouvement diocésain des Focolari est né dans les années 70 et s’est surtout développé dans quelques diocèses du centre de l’Italie. Avec tout le Mouvement, il propose de “coopérer à la réalisation du testament de Jésus “que tous soient un” (Jn 17, 21) animant, au moyen de la spiritualité de l’unité, les structures de l’Église particulière: paroisses, organismes et milieux diocésains”.
Sep 19, 2013 | Focolare Worldwide

Gaffar, Afghan, a dû demander l’asile en Hollande avec les siens. La vie dans le camp de réfugiés n’est pas facile, avec une chambre pour toute la famille, et donc les jeunes sont tous dehors à jouer, s’ennuyer et importuner les autres. Gaffar essaye d’inventer quelque chose chaque jour pour les garder occupés de manière positive.
Et pour garder son esprit entraîné (il était journaliste), il se met à traduire un livre. Un jour, Frank, un ami, lui apporte une machine à écrire. Gaffar a l’impression de toucher le ciel avec un doigt. Maintenant, il peut taper sa traduction à la machine. Son voisin de chambre, la voyant, s’exclame: “Comme j’aimerais en avoir une moi aussi!” Et Gaffar de répondre: “Prends-la, elle est à toi”.
Plus tard, Peter arrive chez lui avec un ordinateur encore performant de son bureau, où ils ont tous été changés. Le soir, arrive le directeur du camp de réfugiés, lui aussi avec un ordinateur pour Gaffar: “Vu que tu t’occupes beaucoup des jeunes, j’ai pensé qu’il peut te servir pour préparer les programmes pour eux”. La Parole de Vie, qu’on essayait de vivre ce mois-là, était: “Donnez et on vous donnera“.
(Sur la photo: des réfugiés afghans alors qu’ils quittent leur pays)
Source: Città Nuova online
Sep 19, 2013 | Focolare Worldwide

4 jours pour donner la parole à l’économie, la culture, au territoire et à la politique, aux jeunes. Beaucoup de faits de ‘’citoyenneté active’’ ont été racontés à Loppiano, dans un programme qui s’est articulé à travers des laboratoires, des séminaires, des témoignages d’entrepreneurs, un espace à l’Economie de Communion, à l’école de de participation politique du Mouvement politique pour l’unité, à l’Institut Universitaire Sophia. Un zoom sur ‘’que font et que pensent les focolarini après Chiara Lubich’’, avec la présentation en avant-première du livre-interview de Maria Voce : ‘’L’enjeu d’Emmaüs’’. Les premiers chiffres de cette troisième édition parlent de 3.000 participants provenant de toutes les régions italiennes, auxquels ajouter les 5.000 liaisons téléphoniques en direct streaming des différents moments du programme et tous ceux qui sont passées à Loppiano seulement pour une journée. Une rédaction sociale a permis au public des réseaux sociaux (surtout sur la bande18-34) de participer et inter-réagir : 300.000 contacts.
Quels sont les thèmes abordés durant ces jours ? La loi électorale, l’inculture, la légalité, l’art, le développement durable, et bien d’autres, dans 15 laboratoires, convergeant dans l’après-midi du samedi avec l’événement ‘’Italie Europe. Un unique chantier entre jeunes, travail, innovation’’. Une confrontation animée a suivi avec les experts sur l’économie, la formation et l’Europe où les jeunes ont offert leur propre contribution pour la renaissance de l’Italie. Sur les rapports entre les générations, la journaliste Tiziana Ferrario a confirmé l’importance de grandir ensemble, jeunes et adultes, dans un échange réciproque entre les passions et l’expérience. « Il faut davantage une Europe des citoyens – a déclaré Paolo Ponzano, conseiller spécial de la Commission Européenne. Lui a fait écho Stefano Zamagni, économiste, rappelant la nécessité au niveau national d’une forme plus mature de démocratie délibérative, où les citadins participent quotidiennement à la gestion de la chose publique.

Le moment le plus important de ces 4 jours a été la double interview de Maria Voce, présidente des Focolari, qui vient d’être nommée auditrice au prochain synode des Evêques sur la Nouvelle Evangélisation. Elle a répondu aux questions un peu provoquantes de Lucetta Scaraffia (Osservatore Romano) et Marco Politi (Le Fait quotidien), sur les grandes questions de l’Eglise et de la société ; Le rôle de la femme, l’engagement des laïcs catholiques, la visibilité des Focolari aujourd’hui, le problème œcuménique, le dialogue inter-religieux et les rapports avec les personnes de convictions différentes.
A Loppiano Lab citadins, experts, professionnels, ont parlé de l’Italie de la crise, mais aussi l’Italie de la remontée, avec un unique et commun dénominateur : la passion pour la participation civile. Un laboratoire bondé : « Le siège des partis. La politique des techniciens. Et les citadins ? » Là s’est débattu la question de la loi électorale, thème très chaud en Italie. En pleine syntonie le séminaire des Ecoles de la participation politique ; aujourd’hui elles sont 24 dans toute la péninsule, avec 500 jeunes impliqués. « Donnez-nous de vrais éducateurs et nous vous donnerons un monde meilleur » est le titre du laboratoire dans lequel s’est confirmé la centralité du fait éducatif comme ressource pour le futur.

Des histoires de lutte et d’espérance ont illuminé le laboratoire sur la légalité, comme celle de Salvadore Cantone, entrepreneur engagé en première ligne avec une association anti-racket et Giuseppe Gatti, magistrat anti-mafia et sous escorte, qui ont mis en lumière que c’est seulement de la fraternité que peut naître la légalité. Communic@ando, le workshop sur les médias a présenté un éventail d’initiatives : laboratoires civils, usage critique des médias, jusqu’à un projet européen qui a vu de jeunes italiens en partnership avec des jeunes du même âge de quatre autres nations. Au pôle Lionello, dans le domaine de LoppianoLab, a eu lieu la 3ème convention nationale d’Economie de Communion. Nouveauté de cette année, la naissance d’AIPEC, l’association italienne des entreprises EDC, et la voix des jeunes : bilan d’une année et demi d’activité de la pépinière de l’entreprise du Pôle, qui a soutenu le début de 52 idées d’entreprises ; le projet Policoro, réponse au chômage des jeunes du sud de l’Italie. L’événement conclu, maintenant les laboratoires civils ‘’rouvrent’’ sur le territoire. La participation active est la clé pour regarder vers 2013.
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Sep 18, 2013 | Non classifié(e)
Sep 18, 2013 | Focolare Worldwide
Où arrivent les cercles d’un caillou jeté dans le lac? Voici quelques échos qui mettent en évidence comment l’amour vécu mène à un changement radical dans la vie, aussi chez les petits, et comment l’engagement à aimer tout le monde les soutient dans leur croissance, restant, ensuite, comme un signe distinctif.
“Je m’appelle Karam et j’ai douze ans. Quand j’ai connu les Focolari, j’avais cinq ans et j’ai été un gen4. Parmi les plus belles choses que j’ai apprises, je pense au “dé de l’amour”. Chaque jour, je jouais avec le dé et j’essayais de vivre la face qui sortait. Parmi mes premières expériences, je me souviens qu’à l’école, il y avait un enfant que personne n’aimait, et trois autres enfants se moquaient de lui. Et j’étais l’un d’eux. Un jour, j’ai jeté le dé et la phrase “aimer son ennemi” était sortie. Alors, je suis allé à l’école et je me suis réconcilié avec cet enfant. Les deux autres qui se moquaient de lui étaient étonnés de ce que j’avais fait. Je leur ai parlé du dé de l’amour et de comment beaucoup de choses avaient changé dans ma vie après que j’ai commencé à vivre l’Évangile à travers cet instrument. Chaque jour, alors, nous lançons le dé ensemble et nous essayons de vivre la phrase qui sort. Et, avec nous, il y avait aussi cet enfant dont nous nous moquions. Maintenant, je suis un gen3 et, encore aujourd’hui, chaque jour, je joue avec le dé de l’amour et cela m’aide beaucoup à vivre l’Évangile de façon concrète dans les milieux dans lesquels je me trouve.
Après une série de témoignages d’adolescents, les enfants aussi (les gen4) ont donné leur contribution. Tous sont venus avec leur famille pour les différentes rencontres avec la présidente et le coprésident des Focolari.
“Je m’appelle Marian et avec Fadi, mon frère, nous avons fait une petite expérience. Nous aimons beaucoup regarder le dessin animé qui s’appelle “Barni”. Un jour, alors que nous le regardions, nous avons appris que “Barni” devait venir ici, à Amman, pour faire une soirée de fête pour les enfants, et nous étions enthousiastes de pouvoir participer à cette fête. Cependant, le billet était un peu cher. Alors, avec maman et deux autres sœurs, nous nous sommes mis d’accord de ne pas aller à cette soirée de fête pour voir “Barni”, et donner aux pauvres la même somme que nous aurions dépensée pour les billets.”
L’un d’eux essaye ensuite de demander à Maria Voce: “Que pouvons-nous faire nous, les gen4 de la Jordanie, pour stopper les problèmes politiques du monde et ainsi le laisser plus propre et plus beau?” Maria Voce répond: “Vous pouvez faire beaucoup, parce que le monde n’est pas seulement celui qui est loin, le monde est aussi celui de notre maison, de notre école, dans les endroits où nous allons jouer, dans les places… Alors, si nous soignons ces endroits, nous soignons le monde. Si, lorsque quelqu’un vient voir où nous jouons et trouve un endroit beau et harmonieux, il pense: “on voit que les personnes qui jouent ici s’aiment. Regarde comme c’est beau, tout rangé, pourquoi ne le faisons-nous pas aussi?” Et ainsi ils le font eux aussi, et ensuite d’autres… d’autres… Vous êtes comme ceux qui jettent un caillou dans un lac. On peut se demander: “Qu’est-ce qu’un caillou? C’est rien”. Mais, où tombe ce caillou, un cercle se forme. Ensuite, autour de ce cercle, un autre plus grand, puis un autre plus grand, jusqu’à arriver à tout le monde. Donc c’est très important. Si vous ne commencez pas, les autres ne commencent pas.”
Sep 16, 2013 | Focolare Worldwide
Sep 16, 2013 | Focolare Worldwide
Nick & friendNick & friends. Nick et ses amis, dispersés à travers le monde, sont 40 et écrivent des chansons avec un rythme prenant et entraînant, non seulement à cause de la musique, mais aussi pour la profondeur des textes. “Tu m’as changé quand tu es entré dans ma vie, je veux seulement t’aimer, tu es mon nouveau départ.”
New beginning, c’est-à-dire “Nouveau départ”, est le titre du CD et de la chanson homonyme qui mélange mélodie soft et rap, écrit par le Canadien Nick Cianfarani. L’idée est née parce que, pour Nick, la musique, l’amitié, les relations sont un possible véhicule de solidarité. L’occasion est le séisme d’Haïti en janvier 2010: des centaines de milliers de morts et des millions de sans-abris. Une catastrophe naturelle qui aggrave la situation d’un des pays les plus pauvres du monde, où la moitié de ses habitants vit avec moins d’un dollar par jour.
“Je ne suis pas riche – explique Nick – et je n’ai pas de ressources financières, mais je sais jouer, je compose des chansons et, pendant trois ans, j’ai fait partie du groupe international Gen Rosso. Pourquoi ne pas impliquer quelques-uns des musiciens que j’ai rencontré durant ma carrière?” Nick & friends composent gratuitement les chansons, parce que tout le produit de la vente est dévolu à un projet promu par les Focolari pour construire des maisons populaires à Haïti.
Depuis 2009 déjà, en effet, quelques amis des Focolari avaient reçu en don un terrain et la collecte de fonds avait commencé. Le séisme et l’urgence ont donné des ailes au projet qui, grâce aux contributions de l’AMU, ont permis de construire 20 petites maisons, une salle pour la communauté, une cuisine et un petit magasin. Quelques-uns des déplacés y ont trouvé refuge et aujourd’hui 17 familles extrêmement pauvres vivent dans les habitations, 175 enfants sont aidés avec l’adoption à distance, trois écoles et une garderie avec environ mille étudiants sont nées de l’œuvre des Focolari. C’est une contribution pour un nouveau départ pour Haïti.
“Dès que j’ai présenté cette idée – raconte Nick – tous étaient d’accord: Giovanni de Naples, Maria et Brian de New York, Renan du Brésil, les Chinois Leonard, Jane, Adrian, Eva, maintenant Canadiens, qui font partie d’un quatuor renommé.” Le dernier extrait du CD Risalet Salam est chanté en arabe par quatre musiciens du groupe Jeel, de la Jordanie: Yousef, Laith, Anwar et Amer, qui sont devenus très populaires. Leur clip vidéo a gagné un prix national de la meilleure chanson pour promouvoir la paix. La collecte de fonds continue, aussi à travers la vente d’A new Beginning, parce qu’est en projet la reforestation d’une zone avec des plantations de mangues, oranges, citrons et ananas, qui offrira du travail à de nombreuses personnes.
Lien vidéo Gen Rosso
Pour plus d’information: livingcitymagazine
nick.cianfarani@focolare.org
Source: Città Nuova online
Sep 15, 2013 | Non classifié(e)
Un laboratoire ne ferme pas, au besoin il se relance. Il en est d’autant plus ainsi lorsque son objectif consiste à mettre en oeuvre des solutions concrètes pour faire naître l’espérance et faire repartir l’Italie aujourd’hui. Les organisateurs n’ont pas voulu que la discussion soit close en conclusion de la deuxième édition de LoppianoLab (18 septembre 2011), le laboratoire national qui, pendant quatre jours, a examiné les thèmes de l’économie, de la culture, de la formation, de l’art et de la communication en réseaux pour l’Italie, dans un dialogue rigoureux à la recherche non du futur du pays, mais d’un présent repensé et partagé.

Le bilan de cet événement multiple est positif: il a confirmé sa vocation d’espace national de rencontre entre le monde du travail, les acteurs culturels, les citoyens et les institutions. Ce rendez-vous a invité à se réunir dans le centre international de Loppiano (province de Florence) environ 3.000 personnes et 70 organismes italiens. Il a donné lieu à 56 événements: tables rondes, rencontres, littéraires et manifestaions artistiques ainsi que spécialités gastronomiques multiculturelles.
Parmi ces événements, il convient de relever l’importance particulière qu’a représenté la deuxième Convention nationale de l’Économie de communion, 20 ans après sa naissance: ensemble, économistes et opérateurs économiques se sont réunis pour déterminer des pistes de travail pour le futur. Alberto Ferrucci, de la Commission internationale ÉdeC, a indiqué que serait présenté à l’ONU un document énonçant des propositions que le projet d’Économie de Communion formule pour affronter la crise et créer un nouveau modèle de développement. Ces journées ont vu la recension de multiples histoires d’entrepreneurs qui ont choisi de ne pas seulement penser au résultat final et au bénéfice, mais aussi aux différentes personnes qui représentent les forces de travail.
“La Trinité, Voie de la vie?” Tel a été le thème de la soirée-dialogue entre théologie, philosophie et art à partir de l’ouvrage du théologien Coda “Partir de la Trinité” (“Dalla Trinità”). À l’Institut universitaire Sophia (Ius) Loppiano Lab a développé deux autres étapes: la présentation de la revue Sophia, expression des recherches développées à l’Institut ainsi que de la revue Nuova Umanità – depuis trente ans expression de la culture du Mouvement des Focolari; les participans ont pu en outre prendre connaissance du projet académique de la Ius, qui se présente comme un parcours de vie, d’étude et de recherche qui permet d’acquérir et d’approfondir toujours plus une culture inspirée par le christianisme, capable d’illuminer et d’innerver les multiples dimensions de l’humain et les différentes disciplines.
La rencontre du Groupe éditorial de Città Nuova s’est produite d’abord en session plénière et ensuite en groupes de travail régionaux, journalistes et agents, lecteurs et collaborateurs à titre divers de la revue “Città Nuova”, tous protagonistes engagés à dynamiser le réseau national qui promeut la culture de l’unité.

Dans le même temps, la citadelle de Loppiano, qui accueillait l’événement, a présenté l’”Open City”, un parcours original de connaissance des lieux et des personnes: les 50 ans du Centre Ave Arte présentés dans une exposition, des lectures artistiques sur des morceaux de textes d’Igino Giordani et de François Neveux, musique, danse et saveur du monde, rencontre avec des étudiants et des professeurs de Sophia, mini-présentation de livres et d’autres choses encore.
Dans la matinée du dimanche 18, le laboratoire en a conclu “Espérer avec l’Italie. En réseaux pour le Bien commun lors du cent cinquantième anniversaire de l’Unité” a mis en lumière les résultats obtenus dans les différents domaines indiquant des pistes à suivre pour la poursuite de la réflexion et des expérimentations, repris dans quatre propositions destinées à faire réespérer l’Italie: le soutien à l’entrepreneuriat des jeunes, avec une attention particulière accordée au Sud, lors de l’Exposition des entreprises Edc au Pôle Bonfanto; l’ouverture nécessaire aux autres réseaux, organisations et institutions, dans les laboratoires proches du Groupe Città Nuova; École d’été en Argentine et au Chili et et trois nouveaux masters au sein de l’Institut Universitaire Sophia, instrument et opportunité pour relancer l’humanisme nouveau; Loppiano comme un laboratoire permanent. Quel est sa contribution pour l’Italie? Montrer que, dans nos cités, l’unité est aussi possible dans la vie quotidienne.
Sep 13, 2013 | Non classifié(e)

©Osservatore Romano – Maria Voce et Giancarlo Faletti pendant l’audience avec le pape François
“Une entrevue amicale” – déclare Maria Voce en conclusion de l’audience. “Cela nous a montré combien le pape tient à un christianisme engagé et de communion”.
“Le pape François a particulièrement à cœur la vie de l’Évangile – poursuit la présidente. Il nous a dit d’aller de l’avant avec courage et avec joie, parce qu’un christianisme sans joie n’obtient rien. Donc un christianisme engagé, de communion et joyeux.”
La rencontre a permis de parler de la présence et des initiatives du Mouvement des Focolari dans les différentes zones du monde, mettant en évidence l’apport spécifique qui émerge sous les différentes latitudes. “Le pape François nous a remerciés pour le travail que le Mouvement fait dans le monde entier”, continue Maria Voce.
Ils ont pu retracer l’engagement des Focolari sous différents aspects: de l’action diffuse, matérielle et spirituelle, en faveur des familles et des jeunes dans de nombreuses localités de la Syrie, aux initiatives culturelles promues en Chine; du dialogue interreligieux avec des représentants bouddhistes, musulmans et juifs, à l’engagement dans le projet “Amazonie” lancé par la Conférence épiscopale du Brésil pour l’évangélisation de cette immense zone; des témoignages de pardon et de réconciliation dans différents pays d’Afrique blessés par la guerre, à la revitalisation de rapports de fraternité et de réciprocité dans les quartiers anonymes de différentes métropoles d’Occident, en passant par l’entreprise d’initiatives dans la sphère sociale, comme l’Économie de Communion.

© Le pape François reçoit Maria Voce en audience privée
Le voyage en Jordanie à peine terminé, où ils ont rencontré les communautés des Focolari du Moyen-Orient et du Nord de l’Afrique, Maria Voce a pu communiquer au pape l’expérience de ces jours de tension et d’incertitude. Là aussi, ils ont vécu la journée de jeûne et de prière pour la paix le 7 septembre dernier, avec les personnes du Mouvement présents à Amman, qui appartiennent à différentes Églises et religions. “On sentait la grande ouverture du pape à toute l’humanité et son désir de l’embrasser avec cette prière”, continue Maria Voce. “Et le Moyen-Orient entrait dans cette embrassade.”
“À travers ce qu’il nous a dit – conclut Maria Voce – on ressent combien le pape apprécie l’appartenance aux mouvements. En parlant de l’une ou l’autre situation, il disait combien il est important que les mouvements le soutiennent. On sent que le pape reconnaît la capacité de remettre au premier plan la radicalité de la vie évangélique.”
Sep 13, 2013 | Non classifié(e)

Compte tenu du succès de la première édition, le Mouvement des Focolari a de nouveau convoqué un groupe important de personnes intéressées pour présenter et approfondir le projet de l‘Économie de Communion.
L’événement a eu pour cadre la cité pilote mexicaine des Focolari, “El Diamante”, à Puebla, et a réuni plus d’une centaine de personnes provenant des États-Unis, d’Argentine, du Costa Rica, du Brésil, de l’Italie et de différentes régions de la République mexicaine. Particulièrement important était le groupe des jeunes, étudiants et entrepreneurs, qui par leur vitalité ont donné espoir aux personnes présentes, permettant d’entrevoir un avenir prometteur pour le développement de l’ÉdeC au Mexique.
Dans cette deuxième édition, la conférence s’est tenue les 24 et 25 Août et a reçu la contribution de différents spécialistes et entrepreneurs qui ont adhéré, avec leurs sociétés, au projet de l’Économie de Communion.

La rencontre qui avait pour thème “Personne et communion, pour une refondation de l’Économie” a pu compter sur la présence de John Mundell, de la commission internationale pour l’Économie de communion, qui a développé avec succès le modèle de l’ÉdeC dans son entreprise, la Mundell & Associates Inc.

L’entrepreneur de l’Amérique du Nord a mis en évidence que dans le monde il y a environ un millier d’entreprises qui adhèrent au modèle de l’ÉdeC, avec une forte concentration en Europe et une croissance remarquable en Amérique latine et en Afrique. En outre, il a profité de cette occasion pour lancer officiellement pour toute l’Amérique de langue espagnole, le «Dé des entreprises» (The Cube Company), dans sa version en espagnol. C’est un outil sympathique qui aide à mettre concrètement en pratique le style de vie propre à l’Économie de Communion.
D’autres conférences ont été tenues par les entrepreneurs argentins Mònica Salazar (Nogales Maderas), Germàn Jorge (Dimaco SA) et Francisco Cerviño (Sushi Soul). Chacun d’eux a exposé sa propre expérience, en expliquant comment il a adhéré aux règles de ce modèle économique attractif. Avec eux, d’autres entrepreneurs et de jeunes mexicains ont partagé leurs expériences, leurs préoccupations et les défis de l’environnement économique, en montrant comment l’ÉdeC est une clé pour le maintien de relations économiques fraternelles et équitables et pour contribuer à rétablir un ordre économique plus juste au niveau mondial.
L’Économie de communion, en fait, essaie de construire une société plus fraternelle et plus solidaire, où les entreprises -piliers du projet- décident librement de mettre en commun les bénéfices pour soutenir les personnes en situation de pauvreté, pour diffuser la culture du donner et pour développer l’entreprise, en créant des emplois et de la richesse, contribuant ainsi au bien commun.
Christopher Jimènez
Sep 13, 2013 | Non classifié(e)

© Le pape François reçoit Maria Voce en audience privée
Sep 12, 2013 | Senza categoria

Baignée par deux océans, le Pacifique et l’Atlantique, la République du Panama est située à l’extrême sud-est de l’Amérique centrale et est connue grâce à son canal interocéanique. Ce petit pays de 75 517 km2, avec une population de près de 3,5 millions d’habitants, est une terre d’accueil avec une riche culture multiethnique et de profondes racines chrétiennes (cette année est le 500e anniversaire de la création du premier diocèse du continent américain: Santa Maria La Antigua en 1513). Le Panama est le lieu de rencontre et le pont reliant “Les Amériques”.
C’est le 31 Juillet dernier, avec l’arrivée de trois focolarini, qu’a commencé le “focolare temporaire”, qui, comme son nom l’indique, est un focolare qui se constitue pour une période déterminée, là où il y a une communauté du mouvement, en profitant de la disponibilité de quelques focolarini. Cette expérience se renouvelle au Panama pour la septième année consécutive et cette fois, le focolare temporaire était formé par trois focolarini arrivés d’Allemagne, du Paraguay et du Venezuela.
Ce fut une belle et intense période, dans laquelle de nombreux rapports se sont tissés et s’est approfondie la spiritualité de l’unité selon le style de vie évangélique des Focolari: des réunions avec des enfants, des adolescents, des jeunes et des familles, des visites aux communautés dans les banlieues de la ville, comme ce fut le cas de Pacora Chorrera à 60 km de la capitale. En outre, la présence d’Emmanuel, un prêtre focolarino, a permis la célébration de l’eucharistie et la bénédiction de plusieurs maisons dans des communautés où le prêtre réussit à venir seulement une fois par mois.

Des journées simples et joyeuses, où beaucoup ont été en mesure d’approfondir l’idéal de l’unité, comme disait le père Cela: ”parmi les meilleurs moments de ma vie, il y a ces conversations avec les personnes du focolare”; ou bien le père M., curé de paroisse, qui effectue sa mission pastorale à Arco Seco dans la péninsule d’Azuero à 250 km de la capitale, qui a remercié parce qu’on est allé jusque là seulement pour le saluer. De ce simple salut est née la possibilité d’organiser par la suite une autre réunion avec plus de personnes.
Importante a été aussi la présence de familles entières dans les différentes activités qui ont été organisées durant ce mois, y compris celles qui traversent des moments difficiles et qui, durant ces jours, ont trouvé un réconfort les encourageant à aller de l’avant. Enfin, il convient de souligner également la présence généreuse de quelques membres de la communauté des Focolari du Costa Rica.

En remerciement pour Nuccio Santoro, Michael Wegmann et Emanuele Colombo, la communauté panaméenne a organisé une merveilleuse grillade, spontanée et familiale réunissant 80 personnes, dont beaucoup sont venues, à cette occasion, pour la première fois en contact avec le focolare. Ce fut une nuit animée par le rythme typique des tambours et des chants du folklore local.
Maintenant que les focolarini sont repartis, dans l’âme de chacun reste une saveur de vie de famille, de gratitude et un nouvel élan pour être des bâtisseurs “en première ligne” d’une société plus proche de l’homme, fraternelle et unie, pour arriver jusqu’aux “périphéries existentielles” de l’humanité.
De Panama, Javier Lombardo T.
Sep 11, 2013 | Focolare Worldwide
Sep 11, 2013 | Non classifié(e)
Nombreuses ont été les rencontres de Maria Voce et Giancarlo Faletti à Amman durant ces deux semaines, du 28 août au 10 septembre: la rencontre avec les communautés du Mouvement des Focolari des différents pays du Moyen-Orient, avec des personnalités des différentes Églises chrétiennes, une rencontre interreligieuse musulmano-chrétienne, l’audience avec le roi Abdallah II, qui a déclaré la présidente des Focolari “amie de la Jordanie”. Enfin, et en conclusion du voyage, une soirée en famille avec des Jordaniens et des Irakiens.
C’est un moment intense de partage entre les membres des Focolari d’Amman et l’importante délégation venue d’Irak pour l’occasion. La soirée entière a été enrichie par des interventions spontanées qui révèlent une vie profonde, souvent conquise à cause des nombreuses souffrances, surtout en Irak. Le Père Eimad, Irakien de Bassora, raconte que, malgré la petite présence chrétienne dans un environnement musulman, il a été possible de construire des rapports d’amitié avec des responsables de la communauté islamique. Un rapport qui se fonde sur le respect et l’appréciation réciproque.
Maria Voce adresse des paroles d’affection et de remerciement justement au groupe provenant d’Irak: “Vous rencontrer en premier à l’aéroport a été pour moi une grande joie. Je voudrais vous remercier, sachant ce que vous avez vécu à cause de la guerre, et aussi la décision difficile que vous avez dû prendre: quitter votre pays ou rester. Je voudrais vous remercier pour votre choix et pour ce que vous avez fait pour soutenir l’Église et les chrétiens”.
Omar, musulman, souligne l’importance prioritaire du rapport avec Dieu. Si on désire dialoguer, il est nécessaire de le faire sur une base solide et, donc, il affirme: “Nous devons commencer par nous-mêmes. Depuis que je connais les Focolari, j’ai commencé à prier plus et mieux. Cela m’a aidé à aller de l’avant dans le rapport avec tous”.
Dans le cours de la soirée, le témoignage de Mgr Shlemon Warduni, évêque auxiliaire chaldéen de Bagdad, a été particulièrement touchant: “C’est une grande joie d’être ici avec vous. Nous avons vu combien a grandi le Mouvement aujourd’hui en Jordanie et en Irak. Sans cela, je n’aurais pas pu faire ce que j’ai fait au séminaire et en tant qu’évêque”.
Le récit de la rencontre avec le roi, la princesse Alia et le prince El Hassan bin Talal, remplit toute l’assistance d’une grande joie et de fierté.
Maria Voce, rappelant le rêve que Chiara Lubich avait défini comme ‘fou’, celui de porter à Dieu le monde entre ses bras, conclut: “Alors, porter à Dieu l’Irak et la Jordanie. L’homme est né ici, les civilisations aussi. Nous pourrions dire qu’ici est née l’humanité et le rêve de Chiara a les dimensions du monde et de l’humanité. Et ce que vous réussirez à faire à travers votre amour réciproque aura des conséquences sur l’humanité. Près d’Amman se trouve le mont Nébo, depuis lequel Moïse a vu la Terre promise, Jérusalem. Nous sommes ici pour construire ensemble cette Jérusalem!”
“Ces jours ont été si beaux que je vous souhaite de protéger cette vie, mais en regardant dehors. Jusqu’à ce qu’il reste quelqu’un qui ne connaît pas l’amour de Dieu, nous ne pouvons pas dormir tranquilles. Nous avons reçu, donnons.” Giancarlo Faletti synthétise ainsi son souhait pour l’avenir du Mouvement des Focolari en Jordanie.
Par Roberto Catalano