Sep 26, 2013 | Focolare Worldwide
« Caritas Jordanie est un organisme affilié à l’Église catholique, présidé par le Patriarche de Jérusalem. Il est présent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationale ». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continue : « Caritas Jordanie a répondu à l’appel de l’Église de s’occuper des réfugiés syriens. Nous avons enregistré 1 million et 300 mille Syriens, entrés en Jordanie ; parmi eux 130 mille sont inscrits à la Caritas. Nous leur offrons l’assistance médicale, les services éducatifs et des aides humanitaires. Il est évident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de réfugiés en raison du peu de ressources du pays en eau et en pétrole, et de tous les problèmes économiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonné que les frontières restent ouvertes afin de servir nos frères syriens. En ce moment, nous cherchons tous à vivre la solidarité ».
Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : «L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariat : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bénévoles, chrétiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencé à visiter les camps à la recherche des réfugiés syriens les plus nécessiteux ».
Carole fait partie de ces bénévoles : « Je suis très heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donné la possibilité de travailler à la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils éprouvent ; c’est une compréhension réciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de choses : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu résoudra la situation ».
« Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualité, vécue ici, à la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide à sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le monde ; En vivant la spiritualité de l’unité, une “cellule” s’est formée à l’intérieur de la Caritas et a soutenu tout ce développement si bien que ceux qui viennent, expérimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacents ».
Sep 26, 2013 | Focolare Worldwide
http://vimeo.com/75469804
« Caritas Jordanie est un organisme affilié à l’Église catholique, présidé par le Patriarche de Jérusalem. Il est présent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationale ». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continue : « Caritas Jordanie a répondu à l’appel de l’Église de s’occuper des réfugiés syriens. Nous avons enregistré 1 million et 300 mille Syriens, entrés en Jordanie ; parmi eux 130 mille sont inscrits à la Caritas. Nous leur offrons l’assistance médicale, les services éducatifs et des aides humanitaires. Il est évident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de réfugiés en raison du peu de ressources du pays en eau et en pétrole, et de tous les problèmes économiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonné que les frontières restent ouvertes afin de servir nos frères syriens. En ce moment, nous cherchons tous à vivre la solidarité ».
Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : «L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariat : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bénévoles, chrétiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencé à visiter les camps à la recherche des réfugiés syriens les plus nécessiteux ».
Carole fait partie de ces bénévoles : « Je suis très heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donné la possibilité de travailler à la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils éprouvent ; c’est une compréhension réciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de choses : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu résoudra la situation ».
« Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualité, vécue ici, à la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide à sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le monde ; En vivant la spiritualité de l’unité, une “cellule” s’est formée à l’intérieur de la Caritas et a soutenu tout ce développement si bien que ceux qui viennent, expérimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacents ».
Sep 26, 2013 | Focolare Worldwide
http://vimeo.com/75469804
« Caritas Jordanie est un organisme affilié à l’Église catholique, présidé par le Patriarche de Jérusalem. Il est présent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationale ». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continue : « Caritas Jordanie a répondu à l’appel de l’Église de s’occuper des réfugiés syriens. Nous avons enregistré 1 million et 300 mille Syriens, entrés en Jordanie ; parmi eux 130 mille sont inscrits à la Caritas. Nous leur offrons l’assistance médicale, les services éducatifs et des aides humanitaires. Il est évident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de réfugiés en raison du peu de ressources du pays en eau et en pétrole, et de tous les problèmes économiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonné que les frontières restent ouvertes afin de servir nos frères syriens. En ce moment, nous cherchons tous à vivre la solidarité ».
Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : «L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariat : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bénévoles, chrétiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencé à visiter les camps à la recherche des réfugiés syriens les plus nécessiteux ».
Carole fait partie de ces bénévoles : « Je suis très heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donné la possibilité de travailler à la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils éprouvent ; c’est une compréhension réciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de choses : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu résoudra la situation ».
« Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualité, vécue ici, à la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide à sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le monde ; En vivant la spiritualité de l’unité, une “cellule” s’est formée à l’intérieur de la Caritas et a soutenu tout ce développement si bien que ceux qui viennent, expérimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacents ».
Sep 26, 2013 | Focolare Worldwide
http://vimeo.com/75469804
« Caritas Jordanie est un organisme affilié à l’Église catholique, présidé par le Patriarche de Jérusalem. Il est présent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationale ». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continue : « Caritas Jordanie a répondu à l’appel de l’Église de s’occuper des réfugiés syriens. Nous avons enregistré 1 million et 300 mille Syriens, entrés en Jordanie ; parmi eux 130 mille sont inscrits à la Caritas. Nous leur offrons l’assistance médicale, les services éducatifs et des aides humanitaires. Il est évident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de réfugiés en raison du peu de ressources du pays en eau et en pétrole, et de tous les problèmes économiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonné que les frontières restent ouvertes afin de servir nos frères syriens. En ce moment, nous cherchons tous à vivre la solidarité ».
Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : «L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariat : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bénévoles, chrétiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencé à visiter les camps à la recherche des réfugiés syriens les plus nécessiteux ».
Carole fait partie de ces bénévoles : « Je suis très heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donné la possibilité de travailler à la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils éprouvent ; c’est une compréhension réciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de choses : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu résoudra la situation ».
« Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualité, vécue ici, à la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide à sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le monde ; En vivant la spiritualité de l’unité, une “cellule” s’est formée à l’intérieur de la Caritas et a soutenu tout ce développement si bien que ceux qui viennent, expérimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacents ».
Sep 25, 2013 | Focolare Worldwide
Trois ans sont passés depuis ce 25 septembre 2010 où Chiara Luce Badano a été proclamée bienheureuse dans le sanctuaire du Divin Amour de Rome. Il semble que c’était hier, tellement les souvenirs de cet événement extraordinaire sont vivants, on aurait dit que se réalisait la lettre écrite par Chiara Luce à ses amis : « je suis sortie de votre vie un instant. Oh, comme j’aurais voulu arrêter ce train en pleine course qui m’éloignait toujours plus … mais maintenant je suis immergée dans un dessein splendide qui petit à petit est en train de se révéler à moi ».
Nous voudrions rappeler la réalisation du “splendide dessein” que Chiara Luce a réalisé durant sa vie, avec quelques paroles des parents Maria Teresa et Ruggero, tirée du livre de Franz Coriasco en route avec les Badano.
“N’avez-vous jamais pensé, au cours de ses derniers mois, avoir à faire à une sainte?
Maria Teresa: «Non, nous n’y avons jamais pensé, pas le moins du monde. On vivait dans une « extraordinaire normalité » continuelle, même si Chiara avait perdu l’usage de ses jambes et qu’elle était contrainte à rester au lit. Il y avait une grâce, évidemment, que sans doute nous n’avions même pas le temps de réaliser pleinement, mais que nous vivions chaque jour. Qui a continué après et qui continue maintenant. C’était, si l’on peut s’exprimer ainsi, la « spécialité » de Chiara : ne pas s’être fait sainte au milieu de souffrances atroces (même s’il y en a eu), mais s’être fait sainte dans la joie d’aimer Dieu ».
Ruggero: «En somme, en repensant à la période de la maladie de Chiara nous ne pouvons pas ne pas répéter chaque fois que ce furent deux années de notre vie les plus bénies de Dieu”.
(Tiré de F. Coriasco, en route avec les Badano. Chiara Luce et sa famille : les secrets d’un secret, Città Nuova, Rome, 2011).
Sep 25, 2013 | Centro internazionale, Focolare Worldwide, Focolari nel Mondo, Spiritualità
Visite en Jordanie – version française from focolare.org on Vimeo.
Sep 24, 2013 | Focolare Worldwide
Sep 24, 2013 | Focolare Worldwide

“Je travaille dans une école primaire comme enseignante de soutien scolaire. Dans ma classe, il y a F., un enfant avec un appareil auditif. Il a des problèmes de comportement et des rapports difficiles avec ses camarades, qui parfois le taquinent et l’excluent des jeux. En général, dans la classe, il y a une rivalité entre les enfants, qui jouent à souligner l’erreur ou le défaut de qui se montre plus faible. Donc j’ai pensé les impliquer dans une activité qui les gratifie, les aidant à voir le bien qu’il y a en chacun d’eux et j’espérais qu’ils voient le bien aussi en F.
C’est ainsi que naît le “Courrier de l’Amitié”. Un matin, sur le bureau, est apparue une boîte colorée munie d’une fente comme une boîte aux lettres. Sur le couvercle de la boîte, j’ai collé une vignette de Gibi et DoppiaW qui se disaient, souriants: “J’ai une surprise pour toi!” J’ai proposé aux enfants d’utiliser la boîte durant la semaine pour se dire l’un l’autre les bonnes choses qu’ils avaient vécues ou les aspects positifs qu’ils avaient observés chez l’un ou l’autre durant la journée. Les lettres pouvaient être anonymes ou signées, adressées à n’importe qui. Ils pouvaient s’envoyer des dessins, des poésies, de petits cadeaux. Nous avons décidé de participer nous aussi, les enseignantes, pour écrire aux enfants qui, presque certainement, n’allaient rien recevoir. Le courrier allait être lu ensemble à la fin de chaque semaine. Les enfants ont accepté la proposition avec enthousiasme et se sont lancés dans l’écriture de lettres, petits billets et poésies.
À la fin de la première semaine, toute la classe frémissait d’impatience. L’ouverture du courrier a été un moment de partage durant lequel finalement tous se sont concentrés sur le positif et non sur le négatif. Chaque enfant a reçu une lettre et s’est déclaré prêt à répondre à l’expéditeur.
Nous, les enseignants, ayant contrôlé par avance qui avait reçu quelque chose et qui rien, avons écrit à certains de brèves pensées et à d’autres nous avons remis, plié en quatre, un dessin de Gibi et DoppiaW. Les destinataires des dessins ont posé des questions sur ces sympathiques personnages et j’ai pu expliquer leur signification. Un dialogue beau et profond est né. À partir de ce moment, recevoir la bande dessinée allait devenir un privilège, un don spécial que tous conservaient jalousement.
Les semaines suivantes, l’atmosphère en classe a considérablement changé: les enfants étaient plus gentils entre eux, un peu par désir de recevoir des lettres, un peu pour les liens positifs nés des compliments reçus par les camarades.
F., par contre, a plus de peine que les autres à retirer un avantage du “courrier de l’amitié”: il refusait d’écrire des lettres aux autres, disant qu’il n’allait certainement pas en recevoir, sauf des maîtresses. C’était ainsi pendant les deux premières semaines. Cependant, durant la troisième, une fillette lui a écrit un billet, lui disant qu’il était son ami, parce qu’il lui prêtait les choses. F. a éclaté en pleurs et a déchiré le billet avec colère. Mais, la semaine suivante, il m’a demandé de l’aide pour écrire quelques lettres et, ensuite, il a reçu d’autres billets pleins de compliments qui l’ont rempli d’étonnement.
Alors, il a décidé d’écrire à tous un billet. Pour lui, si sélectif dans ses rapports, c’était une grande étape qui l’a rempli d’émotion. Le “courrier de l’amitié” a continué à être utilisé jusqu’à la fin de l’année, devenant partie intégrante de notre vie scolaire, véhicule d’affection et de réciprocité pour tous.”
(M. T. – Italie)
Sep 23, 2013 | Focolare Worldwide

© Sean Scaccia
La communauté du Mouvement des Focolari en Sardaigne a adhéré à l’invitation des évêques sardes pour une communion des biens en argent pour la Caritas de Buenos Aires, unie par des liens historiques à l’île italienne.
En effet, le nom originel de la capitale argentine, Santa Maria del Buen Ayre, dérive de sainte Marie de la Bonaria, très vénérée par les Sardes.
“De la Caritas sarde, un don pour les ‘derniers’ de Buenos Aires“ est le titre donné à l’initiative.
Les Focolari sardes, en outre, ont offert au pape François un cadeau symbolique: une toile (1 m x 70 cm), intitulée “Confiance”, réalisée par l’artiste Sean Scaccia. La toile était accompagnée d’un bref texte de l’auteur:
“La Confiance
est un saut dans l’obscurité
d’une âme dans la Lumière
qui, ne tenant pas compte de l’obscurité autour,
plonge dans une embrassade au Ciel”.
|
Sep 23, 2013 | Focolare Worldwide
Du 20 au 22 septembre, 2000 personnes – entrepreneurs, jeunes, familles, professeurs, institutions – ont envahi la cité-pilote internationale de Loppiano (Florence), plus les 3000 environ qui ont suivi la manifestation sur les réseaux sociaux. LoppianoLab 2013 n’offre pas de conclusions, mais plutôt des actions et des projets à commencer ou à continuer, fruits de quatre ans de travail en réseau dans tout le pays.
Aux travailleurs sardes, le pape a dit que l’Italie a besoin “d’un nouvel élan pour recommencer” et “d’une nouvelle génération de laïcs chrétiens engagés, capables de chercher avec compétence et rigueur morale des solutions de développement durable”. Les participants de LoppianoLab lui font écho, eux qui ont essayé de projeter une Italie nouvelle, en dialogue avec une trentaine de professeurs universitaires, deux ministres et un sous-secrétaire du Gouvernement italien, trois magistrats, une cinquantaine de journalistes et les étudiants de l’Institut universitaire Sophia.
Une vingtaine d’initiatives sont présentées. Comme l’action de Familles Nouvelles qui, chaque année, récolte plus de six millions d’euros pour les projets d’adoption à distance; le réseau de jeunes réalisateurs qui ont la formation sociale a cœur; le travail de nombreux religieux qui descendent dans la rue vers les immigrés et les défavorisés; les communicateurs au service de la légalité et du bien commun; la constitution de synergies entre citoyens et institutions au niveau territorial et national pour des projets formateurs et de bonnes pratiques en réponse à l’urgence immigration.
Du monde de l’économie et du travail, la proposition de l’École d’Économie civile, renforcée par l’existence de plus de 200 entreprises qui, en Italie, ont embrassé le projet d’Économie de Communion: la proposition d’un style entrepreneurial différent émerge, capable de contribuer au renouvellement de l’économie italienne.
Sur le front de l’urgence légalité: un projet de loi pour la règlementation des jeux de hasard, associé à la campagne Slotmob (campagne de mobilisation des citoyens “pour le bon jeu” et “contre les nouvelles pauvretés et la dépendance aux jeux de hasard”); la promotion de choix d’achat et de consommation critique; la réalisation de réseaux et d’espaces de coopération sont la réponse “au pluriel” au racket, à l’usure, à l’illégalité répandue. Institutions et citoyens, associations et entrepreneurs réalisent – ensemble – un parcours commun vers une culture répandue de la légalité.
En ouverture de LoppianoLab, la présidente des Focolari, Maria Voce, reconnaissant la portée nationale de l’événement, “laboratoire pour excellence” parce que construit par beaucoup de forces vitales du pays, en avait souligné les finalités: “donner des réponses à la complexe et difficile situation de l’Italie”. Avec le souhait – partagé – que puissent toujours plus émerger des propositions et des actions qui aient en elles la force novatrice du “penser, agir, vivre dans et pour la ‘terre promise’: la fraternité universelle”.
Sep 23, 2013 | Focolare Worldwide, Senza categoria

“Enlever la centralité à la loi du profit et de la rente et replacer au centre la personne et le bien commun”, a dit de manière péremptoire le pape François devant des milliers de chômeurs lors de sa visite en Sardaigne. Ce sont les “jeunes chômeurs, les personnes au chômage partiel ou en situation précaire, les entrepreneurs et les commerçants qui s’efforcent d’aller de l’avant” qui lui tiennent le plus à cœur.
Dans ce contexte de précarité préoccupante, où le souverain pontife n’hésite pas à affirmer avec force qu’«il n’y a pas de dignité sans travail”, lui sont présentés quelques témoignages qui veulent être déjà une réponse à son appel. C’est le cas de la Coopérative Printemps 83 qui naît d’une initiative de la Division des Services sociaux de la Commune de Cagliari, qui désirait utiliser le financement d’une loi régionale sur l’emploi pour donner du travail à un groupe de jeunes avec des problèmes sociaux, leur confiant la réalisation des jardins dans les écoles.

Cagliari
Maria Grazia Patrizi, au nom des entrepreneurs sardes, raconte: “Nous avons créé une coopérative qui a fait ses premiers pas, faisant de la cohésion et de la cohérence son vrai capital. Nous étions jeunes et, avec passion et ténacité, nous avons surmonté de nombreux échecs, recommençant à chaque fois.
En 1993, la formation et le professionnalisme nous ont permis d’obtenir le mandat pour l’entretien des espaces verts de notre ville, Cagliari. En 1994, Printemps 83 a présenté une proposition pour valoriser, avec un jardin, le quartier de Sant’Elia, un hameau de pêcheurs qui était devenu le plus dégradé de la ville. Tous pensaient qu’investir là serait de l’argent gaspillé, mais, au contraire, ce jardin est aujourd’hui l’un des plus beaux de la ville. Il est utilisé avec fierté par les habitants, comme endroit pour les albums photos matrimoniaux.”
En 1999, les associés et les travailleurs de Printemps 83 engagés dans l’entretien des espaces verts d’Oristano, interprétant de manière innovante le contrat des travailleurs, ont décidé d’offrir une partie de leurs vacances pour permettre à un de leurs collègues d’assister son fils atteint d’une maladie chronique, sans perdre de jours de salaire.
En 2008, pour fêter les 25 ans d’activité, la coopérative a offert à la commune de Cagliari l’aménagement du rond-point devant le cimetière en espace vert. Il est consacré à la mémoire des associés de Printemps 83 qui, dans les années 90, sont décédés à cause du SIDA.
“Aujourd’hui, après 30 ans de vie – continue Maria Grazia Patrizi – la coopérative, qui adhère à l’Économie de Communion, offre du travail à 110 personnes et œuvre pour l’entretien des espaces verts dans d’autres communes de la Province, facturant plus de trois millions d’euros. Nous sommes en concurrence avec les plus importantes entreprises régionales du secteur. Les accords de collaboration avec les services sociaux territoriaux nous permettent d’inclure plus d’un tiers de travailleurs “vulnérables”, dont des personnes handicapées physiques et mentales, des prisonniers et des toxicodépendants. Pour nous, la coopérative sociale est une entreprise qui, à travers la solidarité, répond aux critères du marché: professionnalisme, efficacité et qualité. Elle valorise et responsabilise le potentiel de tous, associés et travailleurs. En cette période de crise – conclut l’entrepreneuse – nous sentons que cet entraînement, dans la recherche pour inclure des personnes qui n’ont pas les qualités requises d’efficacité et d’efficience, est devenu un avantage pour toute la société, transformant les financements pour l’assistance aux chômeurs en un pilier pour le développement de la Sardaigne.”
Une parmi les nombreuses réponses au “courage” que le pape a demandé aux Sardes au chômage, un “courage qui vient du dedans et vous pousse à tout faire (…) pour affronter avec solidarité (…) et intelligence ce défi historique”.
Sep 21, 2013 | Non classifié(e)
“Je souhaite vous rencontrer à Cagliari!” Ces paroles, prononcées par le pape François le 15 mai dernier place Saint-Pierre, s’adressent en particulier aux jeunes, mais toutes les tranches d’âges du peuple sarde se préparent depuis longtemps au rassemblement autour de l’évêque de Rome. “Aujourd’hui, notre terre a particulièrement besoin d’espérance”, affirment les évêques de la Sardaigne dans une lettre envoyées aux fidèles le 8 septembre, “et le pape François nous répète: “ne vous laissez pas voler l’espérance” (Homélie du 24 mars 2013)”. En rappelant les grandissantes difficultés que, sur des fronts toujours plus nombreux, doit vivre ce peuple courageux, les évêques remercient le pape qui, avec son pèlerinage, “nous prend par la main et nous guide vers Marie, afin que tous nous puissions toujours la redécouvrir comme modèle de vie chrétienne et Mère de l’Espérance”.
Ils écrivent depuis la Sardaigne: “Les jeunes en particulier l’attendent avec grand enthousiasme et espérance. Ces derniers mois ont été caractérisés par des moments profonds de réflexion, dialogue, travail de groupe. Un parcours fait d’étapes, qui a mis en évidence l’importance du service, du don envers l’autre, de la réponse à un appel”. Mettre en évidence particulièrement des raisons et des expériences qui permettent d’alimenter l’espérance est donc un des piliers du programme. Ainsi, par exemple, au nom des entrepreneurs de l’île, est présentée au pape l’histoire de la Coopérative Printemps 83, entreprise de Cagliari de services sociaux qui adhère au projet de l‘Économie de Communion, attentive à la solidarité et à la qualité du travail. Durant ces dernières années, son chiffre d’affaires a augmenté, malgré la crise. La communauté des Focolari est présente et active avec des expériences de solidarité et de soutien aussi sur le territoire minier du Sulcis (Iglesias, sud de la Sardaigne), imprégné par la douleur à cause du drame du chômage.
Expériences et dialogue profond se succèdent à la prière et à la réflexion, ainsi qu’à des moments joyeux de fête. La préparation et l’animation de la rencontre du pape avec les jeunes ont été confiées au groupe musical international Gen Rosso. Durant les jours précédents, les 18 artistes du groupe, provenant de neuf nations différentes, ont proposé trois ateliers thématiques: communication, chorégraphie et chant. “Deux jours d’ateliers – écrivent-ils – auxquels beaucoup de jeunes ont adhéré; une explosion de joie et de fête qui prépare au grand événement”, pour accueillir le souverain pontife avec leur performance, artistes et jeunes ensemble, et enrichir le programme avec des chants, chorégraphies et extraits musicaux.
Sep 20, 2013 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Plus de 500 personnes de tous âges, laïcs et prêtres, et aussi trois évêques – Mgr Secchia, évêque de Teramo, Mgr Petrocchi, archevêque de l’Aquila et Mgr De Luca de Termoli – sont arrivés à Nocera Umbra, venant de trois régions de l’Italie centrale (Ombrie, Marches et Abruzzes).
Tous ont été convoqués par un congrès du Mouvement diocésain des Focolari qui s’est déroulé du 29 août au 1er septembre, et qui a rassemblé des participants de six diocèses italiens pour un échange d’initiatives sous le signe de la nouvelle évangélisation: penser ensemble une méthodologie de travail pour mieux affronter les défis et les nouvelles perspectives qui s’ouvrent pour les églises locales.
Il a été question d’églises ouvertes, comme le pense le pape François, capables de rassembler beaucoup de personnes dans une unique famille au service de tous. Séparés selon l’âge, les participants ont échangé des expériences réalisées dans différents domaines pour s’ouvrir au territoire. Éducation intégrale à commencer par les enfants, accompagnant le parcours jusqu’à l’âge adulte. Des actions de partage impliquant une ville entière, parfois aussi un diocèse. Comme à Ascoli, où l’évêque a envoyé ses vœux aux nouveaux maires élus: depuis ce petit geste est née une collaboration “effective et affective”. Dans cette ville, diverses sont les actions de solidarité en faveur des plus défavorisés en collaboration ou avec le soutien de la commune. Ou à Pesaro, où depuis des années existent des échanges avec le monde orthodoxe, avec des groupes de jeunes (surtout provenant de la Roumanie), qui amènent un souffle d’espérance pour l’œcuménisme. À Fermo et Teramo, par contre, sont nés des groupes musicaux, Eis et Hope, qui proposent à beaucoup des messages de paix et d’espérance.
Visitant les différents ateliers, est ressorti le fait que la communauté influence l’endroit et est née la question: pourquoi ne pas appliquer ces expériences à plus grande échelle? Ce serait une contribution pour accroître la fraternité dans un diocèse.
L’invitation des évêques présents a été unanime: pour s’ouvrir aux périphéries existentielles, il faut se laisser interroger, confirmer par les frères, accroître l’unité entre tous.
Et quelles sont les propositions qui sont ressorties? Travailler en réseau pour s’enrichir et s’aider, pour échanger des actions et des idées et pour trouver ensemble des routes nouvelles, dans la conscience qu’en mettant les forces en synergie l’incidence sur le territoire sera plus grande.
Le Mouvement diocésain des Focolari est né dans les années 70 et s’est surtout développé dans quelques diocèses du centre de l’Italie. Avec tout le Mouvement, il propose de “coopérer à la réalisation du testament de Jésus “que tous soient un” (Jn 17, 21) animant, au moyen de la spiritualité de l’unité, les structures de l’Église particulière: paroisses, organismes et milieux diocésains”.
Sep 19, 2013 | Focolare Worldwide

Gaffar, Afghan, a dû demander l’asile en Hollande avec les siens. La vie dans le camp de réfugiés n’est pas facile, avec une chambre pour toute la famille, et donc les jeunes sont tous dehors à jouer, s’ennuyer et importuner les autres. Gaffar essaye d’inventer quelque chose chaque jour pour les garder occupés de manière positive.
Et pour garder son esprit entraîné (il était journaliste), il se met à traduire un livre. Un jour, Frank, un ami, lui apporte une machine à écrire. Gaffar a l’impression de toucher le ciel avec un doigt. Maintenant, il peut taper sa traduction à la machine. Son voisin de chambre, la voyant, s’exclame: “Comme j’aimerais en avoir une moi aussi!” Et Gaffar de répondre: “Prends-la, elle est à toi”.
Plus tard, Peter arrive chez lui avec un ordinateur encore performant de son bureau, où ils ont tous été changés. Le soir, arrive le directeur du camp de réfugiés, lui aussi avec un ordinateur pour Gaffar: “Vu que tu t’occupes beaucoup des jeunes, j’ai pensé qu’il peut te servir pour préparer les programmes pour eux”. La Parole de Vie, qu’on essayait de vivre ce mois-là, était: “Donnez et on vous donnera“.
(Sur la photo: des réfugiés afghans alors qu’ils quittent leur pays)
Source: Città Nuova online
Sep 19, 2013 | Focolare Worldwide

4 jours pour donner la parole à l’économie, la culture, au territoire et à la politique, aux jeunes. Beaucoup de faits de ‘’citoyenneté active’’ ont été racontés à Loppiano, dans un programme qui s’est articulé à travers des laboratoires, des séminaires, des témoignages d’entrepreneurs, un espace à l’Economie de Communion, à l’école de de participation politique du Mouvement politique pour l’unité, à l’Institut Universitaire Sophia. Un zoom sur ‘’que font et que pensent les focolarini après Chiara Lubich’’, avec la présentation en avant-première du livre-interview de Maria Voce : ‘’L’enjeu d’Emmaüs’’. Les premiers chiffres de cette troisième édition parlent de 3.000 participants provenant de toutes les régions italiennes, auxquels ajouter les 5.000 liaisons téléphoniques en direct streaming des différents moments du programme et tous ceux qui sont passées à Loppiano seulement pour une journée. Une rédaction sociale a permis au public des réseaux sociaux (surtout sur la bande18-34) de participer et inter-réagir : 300.000 contacts.
Quels sont les thèmes abordés durant ces jours ? La loi électorale, l’inculture, la légalité, l’art, le développement durable, et bien d’autres, dans 15 laboratoires, convergeant dans l’après-midi du samedi avec l’événement ‘’Italie Europe. Un unique chantier entre jeunes, travail, innovation’’. Une confrontation animée a suivi avec les experts sur l’économie, la formation et l’Europe où les jeunes ont offert leur propre contribution pour la renaissance de l’Italie. Sur les rapports entre les générations, la journaliste Tiziana Ferrario a confirmé l’importance de grandir ensemble, jeunes et adultes, dans un échange réciproque entre les passions et l’expérience. « Il faut davantage une Europe des citoyens – a déclaré Paolo Ponzano, conseiller spécial de la Commission Européenne. Lui a fait écho Stefano Zamagni, économiste, rappelant la nécessité au niveau national d’une forme plus mature de démocratie délibérative, où les citadins participent quotidiennement à la gestion de la chose publique.

Le moment le plus important de ces 4 jours a été la double interview de Maria Voce, présidente des Focolari, qui vient d’être nommée auditrice au prochain synode des Evêques sur la Nouvelle Evangélisation. Elle a répondu aux questions un peu provoquantes de Lucetta Scaraffia (Osservatore Romano) et Marco Politi (Le Fait quotidien), sur les grandes questions de l’Eglise et de la société ; Le rôle de la femme, l’engagement des laïcs catholiques, la visibilité des Focolari aujourd’hui, le problème œcuménique, le dialogue inter-religieux et les rapports avec les personnes de convictions différentes.
A Loppiano Lab citadins, experts, professionnels, ont parlé de l’Italie de la crise, mais aussi l’Italie de la remontée, avec un unique et commun dénominateur : la passion pour la participation civile. Un laboratoire bondé : « Le siège des partis. La politique des techniciens. Et les citadins ? » Là s’est débattu la question de la loi électorale, thème très chaud en Italie. En pleine syntonie le séminaire des Ecoles de la participation politique ; aujourd’hui elles sont 24 dans toute la péninsule, avec 500 jeunes impliqués. « Donnez-nous de vrais éducateurs et nous vous donnerons un monde meilleur » est le titre du laboratoire dans lequel s’est confirmé la centralité du fait éducatif comme ressource pour le futur.

Des histoires de lutte et d’espérance ont illuminé le laboratoire sur la légalité, comme celle de Salvadore Cantone, entrepreneur engagé en première ligne avec une association anti-racket et Giuseppe Gatti, magistrat anti-mafia et sous escorte, qui ont mis en lumière que c’est seulement de la fraternité que peut naître la légalité. Communic@ando, le workshop sur les médias a présenté un éventail d’initiatives : laboratoires civils, usage critique des médias, jusqu’à un projet européen qui a vu de jeunes italiens en partnership avec des jeunes du même âge de quatre autres nations. Au pôle Lionello, dans le domaine de LoppianoLab, a eu lieu la 3ème convention nationale d’Economie de Communion. Nouveauté de cette année, la naissance d’AIPEC, l’association italienne des entreprises EDC, et la voix des jeunes : bilan d’une année et demi d’activité de la pépinière de l’entreprise du Pôle, qui a soutenu le début de 52 idées d’entreprises ; le projet Policoro, réponse au chômage des jeunes du sud de l’Italie. L’événement conclu, maintenant les laboratoires civils ‘’rouvrent’’ sur le territoire. La participation active est la clé pour regarder vers 2013.
Diaporama Flickr
Sep 18, 2013 | Non classifié(e)
Sep 18, 2013 | Focolare Worldwide
Où arrivent les cercles d’un caillou jeté dans le lac? Voici quelques échos qui mettent en évidence comment l’amour vécu mène à un changement radical dans la vie, aussi chez les petits, et comment l’engagement à aimer tout le monde les soutient dans leur croissance, restant, ensuite, comme un signe distinctif.
“Je m’appelle Karam et j’ai douze ans. Quand j’ai connu les Focolari, j’avais cinq ans et j’ai été un gen4. Parmi les plus belles choses que j’ai apprises, je pense au “dé de l’amour”. Chaque jour, je jouais avec le dé et j’essayais de vivre la face qui sortait. Parmi mes premières expériences, je me souviens qu’à l’école, il y avait un enfant que personne n’aimait, et trois autres enfants se moquaient de lui. Et j’étais l’un d’eux. Un jour, j’ai jeté le dé et la phrase “aimer son ennemi” était sortie. Alors, je suis allé à l’école et je me suis réconcilié avec cet enfant. Les deux autres qui se moquaient de lui étaient étonnés de ce que j’avais fait. Je leur ai parlé du dé de l’amour et de comment beaucoup de choses avaient changé dans ma vie après que j’ai commencé à vivre l’Évangile à travers cet instrument. Chaque jour, alors, nous lançons le dé ensemble et nous essayons de vivre la phrase qui sort. Et, avec nous, il y avait aussi cet enfant dont nous nous moquions. Maintenant, je suis un gen3 et, encore aujourd’hui, chaque jour, je joue avec le dé de l’amour et cela m’aide beaucoup à vivre l’Évangile de façon concrète dans les milieux dans lesquels je me trouve.
Après une série de témoignages d’adolescents, les enfants aussi (les gen4) ont donné leur contribution. Tous sont venus avec leur famille pour les différentes rencontres avec la présidente et le coprésident des Focolari.
“Je m’appelle Marian et avec Fadi, mon frère, nous avons fait une petite expérience. Nous aimons beaucoup regarder le dessin animé qui s’appelle “Barni”. Un jour, alors que nous le regardions, nous avons appris que “Barni” devait venir ici, à Amman, pour faire une soirée de fête pour les enfants, et nous étions enthousiastes de pouvoir participer à cette fête. Cependant, le billet était un peu cher. Alors, avec maman et deux autres sœurs, nous nous sommes mis d’accord de ne pas aller à cette soirée de fête pour voir “Barni”, et donner aux pauvres la même somme que nous aurions dépensée pour les billets.”
L’un d’eux essaye ensuite de demander à Maria Voce: “Que pouvons-nous faire nous, les gen4 de la Jordanie, pour stopper les problèmes politiques du monde et ainsi le laisser plus propre et plus beau?” Maria Voce répond: “Vous pouvez faire beaucoup, parce que le monde n’est pas seulement celui qui est loin, le monde est aussi celui de notre maison, de notre école, dans les endroits où nous allons jouer, dans les places… Alors, si nous soignons ces endroits, nous soignons le monde. Si, lorsque quelqu’un vient voir où nous jouons et trouve un endroit beau et harmonieux, il pense: “on voit que les personnes qui jouent ici s’aiment. Regarde comme c’est beau, tout rangé, pourquoi ne le faisons-nous pas aussi?” Et ainsi ils le font eux aussi, et ensuite d’autres… d’autres… Vous êtes comme ceux qui jettent un caillou dans un lac. On peut se demander: “Qu’est-ce qu’un caillou? C’est rien”. Mais, où tombe ce caillou, un cercle se forme. Ensuite, autour de ce cercle, un autre plus grand, puis un autre plus grand, jusqu’à arriver à tout le monde. Donc c’est très important. Si vous ne commencez pas, les autres ne commencent pas.”
Sep 16, 2013 | Focolare Worldwide
Sep 16, 2013 | Focolare Worldwide
Nick & friendNick & friends. Nick et ses amis, dispersés à travers le monde, sont 40 et écrivent des chansons avec un rythme prenant et entraînant, non seulement à cause de la musique, mais aussi pour la profondeur des textes. “Tu m’as changé quand tu es entré dans ma vie, je veux seulement t’aimer, tu es mon nouveau départ.”
New beginning, c’est-à-dire “Nouveau départ”, est le titre du CD et de la chanson homonyme qui mélange mélodie soft et rap, écrit par le Canadien Nick Cianfarani. L’idée est née parce que, pour Nick, la musique, l’amitié, les relations sont un possible véhicule de solidarité. L’occasion est le séisme d’Haïti en janvier 2010: des centaines de milliers de morts et des millions de sans-abris. Une catastrophe naturelle qui aggrave la situation d’un des pays les plus pauvres du monde, où la moitié de ses habitants vit avec moins d’un dollar par jour.
“Je ne suis pas riche – explique Nick – et je n’ai pas de ressources financières, mais je sais jouer, je compose des chansons et, pendant trois ans, j’ai fait partie du groupe international Gen Rosso. Pourquoi ne pas impliquer quelques-uns des musiciens que j’ai rencontré durant ma carrière?” Nick & friends composent gratuitement les chansons, parce que tout le produit de la vente est dévolu à un projet promu par les Focolari pour construire des maisons populaires à Haïti.
Depuis 2009 déjà, en effet, quelques amis des Focolari avaient reçu en don un terrain et la collecte de fonds avait commencé. Le séisme et l’urgence ont donné des ailes au projet qui, grâce aux contributions de l’AMU, ont permis de construire 20 petites maisons, une salle pour la communauté, une cuisine et un petit magasin. Quelques-uns des déplacés y ont trouvé refuge et aujourd’hui 17 familles extrêmement pauvres vivent dans les habitations, 175 enfants sont aidés avec l’adoption à distance, trois écoles et une garderie avec environ mille étudiants sont nées de l’œuvre des Focolari. C’est une contribution pour un nouveau départ pour Haïti.
“Dès que j’ai présenté cette idée – raconte Nick – tous étaient d’accord: Giovanni de Naples, Maria et Brian de New York, Renan du Brésil, les Chinois Leonard, Jane, Adrian, Eva, maintenant Canadiens, qui font partie d’un quatuor renommé.” Le dernier extrait du CD Risalet Salam est chanté en arabe par quatre musiciens du groupe Jeel, de la Jordanie: Yousef, Laith, Anwar et Amer, qui sont devenus très populaires. Leur clip vidéo a gagné un prix national de la meilleure chanson pour promouvoir la paix. La collecte de fonds continue, aussi à travers la vente d’A new Beginning, parce qu’est en projet la reforestation d’une zone avec des plantations de mangues, oranges, citrons et ananas, qui offrira du travail à de nombreuses personnes.
Lien vidéo Gen Rosso
Pour plus d’information: livingcitymagazine
nick.cianfarani@focolare.org
Source: Città Nuova online
Sep 15, 2013 | Non classifié(e)
Un laboratoire ne ferme pas, au besoin il se relance. Il en est d’autant plus ainsi lorsque son objectif consiste à mettre en oeuvre des solutions concrètes pour faire naître l’espérance et faire repartir l’Italie aujourd’hui. Les organisateurs n’ont pas voulu que la discussion soit close en conclusion de la deuxième édition de LoppianoLab (18 septembre 2011), le laboratoire national qui, pendant quatre jours, a examiné les thèmes de l’économie, de la culture, de la formation, de l’art et de la communication en réseaux pour l’Italie, dans un dialogue rigoureux à la recherche non du futur du pays, mais d’un présent repensé et partagé.

Le bilan de cet événement multiple est positif: il a confirmé sa vocation d’espace national de rencontre entre le monde du travail, les acteurs culturels, les citoyens et les institutions. Ce rendez-vous a invité à se réunir dans le centre international de Loppiano (province de Florence) environ 3.000 personnes et 70 organismes italiens. Il a donné lieu à 56 événements: tables rondes, rencontres, littéraires et manifestaions artistiques ainsi que spécialités gastronomiques multiculturelles.
Parmi ces événements, il convient de relever l’importance particulière qu’a représenté la deuxième Convention nationale de l’Économie de communion, 20 ans après sa naissance: ensemble, économistes et opérateurs économiques se sont réunis pour déterminer des pistes de travail pour le futur. Alberto Ferrucci, de la Commission internationale ÉdeC, a indiqué que serait présenté à l’ONU un document énonçant des propositions que le projet d’Économie de Communion formule pour affronter la crise et créer un nouveau modèle de développement. Ces journées ont vu la recension de multiples histoires d’entrepreneurs qui ont choisi de ne pas seulement penser au résultat final et au bénéfice, mais aussi aux différentes personnes qui représentent les forces de travail.
“La Trinité, Voie de la vie?” Tel a été le thème de la soirée-dialogue entre théologie, philosophie et art à partir de l’ouvrage du théologien Coda “Partir de la Trinité” (“Dalla Trinità”). À l’Institut universitaire Sophia (Ius) Loppiano Lab a développé deux autres étapes: la présentation de la revue Sophia, expression des recherches développées à l’Institut ainsi que de la revue Nuova Umanità – depuis trente ans expression de la culture du Mouvement des Focolari; les participans ont pu en outre prendre connaissance du projet académique de la Ius, qui se présente comme un parcours de vie, d’étude et de recherche qui permet d’acquérir et d’approfondir toujours plus une culture inspirée par le christianisme, capable d’illuminer et d’innerver les multiples dimensions de l’humain et les différentes disciplines.
La rencontre du Groupe éditorial de Città Nuova s’est produite d’abord en session plénière et ensuite en groupes de travail régionaux, journalistes et agents, lecteurs et collaborateurs à titre divers de la revue “Città Nuova”, tous protagonistes engagés à dynamiser le réseau national qui promeut la culture de l’unité.

Dans le même temps, la citadelle de Loppiano, qui accueillait l’événement, a présenté l’”Open City”, un parcours original de connaissance des lieux et des personnes: les 50 ans du Centre Ave Arte présentés dans une exposition, des lectures artistiques sur des morceaux de textes d’Igino Giordani et de François Neveux, musique, danse et saveur du monde, rencontre avec des étudiants et des professeurs de Sophia, mini-présentation de livres et d’autres choses encore.
Dans la matinée du dimanche 18, le laboratoire en a conclu “Espérer avec l’Italie. En réseaux pour le Bien commun lors du cent cinquantième anniversaire de l’Unité” a mis en lumière les résultats obtenus dans les différents domaines indiquant des pistes à suivre pour la poursuite de la réflexion et des expérimentations, repris dans quatre propositions destinées à faire réespérer l’Italie: le soutien à l’entrepreneuriat des jeunes, avec une attention particulière accordée au Sud, lors de l’Exposition des entreprises Edc au Pôle Bonfanto; l’ouverture nécessaire aux autres réseaux, organisations et institutions, dans les laboratoires proches du Groupe Città Nuova; École d’été en Argentine et au Chili et et trois nouveaux masters au sein de l’Institut Universitaire Sophia, instrument et opportunité pour relancer l’humanisme nouveau; Loppiano comme un laboratoire permanent. Quel est sa contribution pour l’Italie? Montrer que, dans nos cités, l’unité est aussi possible dans la vie quotidienne.
Sep 13, 2013 | Non classifié(e)

©Osservatore Romano – Maria Voce et Giancarlo Faletti pendant l’audience avec le pape François
“Une entrevue amicale” – déclare Maria Voce en conclusion de l’audience. “Cela nous a montré combien le pape tient à un christianisme engagé et de communion”.
“Le pape François a particulièrement à cœur la vie de l’Évangile – poursuit la présidente. Il nous a dit d’aller de l’avant avec courage et avec joie, parce qu’un christianisme sans joie n’obtient rien. Donc un christianisme engagé, de communion et joyeux.”
La rencontre a permis de parler de la présence et des initiatives du Mouvement des Focolari dans les différentes zones du monde, mettant en évidence l’apport spécifique qui émerge sous les différentes latitudes. “Le pape François nous a remerciés pour le travail que le Mouvement fait dans le monde entier”, continue Maria Voce.
Ils ont pu retracer l’engagement des Focolari sous différents aspects: de l’action diffuse, matérielle et spirituelle, en faveur des familles et des jeunes dans de nombreuses localités de la Syrie, aux initiatives culturelles promues en Chine; du dialogue interreligieux avec des représentants bouddhistes, musulmans et juifs, à l’engagement dans le projet “Amazonie” lancé par la Conférence épiscopale du Brésil pour l’évangélisation de cette immense zone; des témoignages de pardon et de réconciliation dans différents pays d’Afrique blessés par la guerre, à la revitalisation de rapports de fraternité et de réciprocité dans les quartiers anonymes de différentes métropoles d’Occident, en passant par l’entreprise d’initiatives dans la sphère sociale, comme l’Économie de Communion.

© Le pape François reçoit Maria Voce en audience privée
Le voyage en Jordanie à peine terminé, où ils ont rencontré les communautés des Focolari du Moyen-Orient et du Nord de l’Afrique, Maria Voce a pu communiquer au pape l’expérience de ces jours de tension et d’incertitude. Là aussi, ils ont vécu la journée de jeûne et de prière pour la paix le 7 septembre dernier, avec les personnes du Mouvement présents à Amman, qui appartiennent à différentes Églises et religions. “On sentait la grande ouverture du pape à toute l’humanité et son désir de l’embrasser avec cette prière”, continue Maria Voce. “Et le Moyen-Orient entrait dans cette embrassade.”
“À travers ce qu’il nous a dit – conclut Maria Voce – on ressent combien le pape apprécie l’appartenance aux mouvements. En parlant de l’une ou l’autre situation, il disait combien il est important que les mouvements le soutiennent. On sent que le pape reconnaît la capacité de remettre au premier plan la radicalité de la vie évangélique.”
Sep 13, 2013 | Non classifié(e)

Compte tenu du succès de la première édition, le Mouvement des Focolari a de nouveau convoqué un groupe important de personnes intéressées pour présenter et approfondir le projet de l‘Économie de Communion.
L’événement a eu pour cadre la cité pilote mexicaine des Focolari, “El Diamante”, à Puebla, et a réuni plus d’une centaine de personnes provenant des États-Unis, d’Argentine, du Costa Rica, du Brésil, de l’Italie et de différentes régions de la République mexicaine. Particulièrement important était le groupe des jeunes, étudiants et entrepreneurs, qui par leur vitalité ont donné espoir aux personnes présentes, permettant d’entrevoir un avenir prometteur pour le développement de l’ÉdeC au Mexique.
Dans cette deuxième édition, la conférence s’est tenue les 24 et 25 Août et a reçu la contribution de différents spécialistes et entrepreneurs qui ont adhéré, avec leurs sociétés, au projet de l’Économie de Communion.

La rencontre qui avait pour thème “Personne et communion, pour une refondation de l’Économie” a pu compter sur la présence de John Mundell, de la commission internationale pour l’Économie de communion, qui a développé avec succès le modèle de l’ÉdeC dans son entreprise, la Mundell & Associates Inc.

L’entrepreneur de l’Amérique du Nord a mis en évidence que dans le monde il y a environ un millier d’entreprises qui adhèrent au modèle de l’ÉdeC, avec une forte concentration en Europe et une croissance remarquable en Amérique latine et en Afrique. En outre, il a profité de cette occasion pour lancer officiellement pour toute l’Amérique de langue espagnole, le «Dé des entreprises» (The Cube Company), dans sa version en espagnol. C’est un outil sympathique qui aide à mettre concrètement en pratique le style de vie propre à l’Économie de Communion.
D’autres conférences ont été tenues par les entrepreneurs argentins Mònica Salazar (Nogales Maderas), Germàn Jorge (Dimaco SA) et Francisco Cerviño (Sushi Soul). Chacun d’eux a exposé sa propre expérience, en expliquant comment il a adhéré aux règles de ce modèle économique attractif. Avec eux, d’autres entrepreneurs et de jeunes mexicains ont partagé leurs expériences, leurs préoccupations et les défis de l’environnement économique, en montrant comment l’ÉdeC est une clé pour le maintien de relations économiques fraternelles et équitables et pour contribuer à rétablir un ordre économique plus juste au niveau mondial.
L’Économie de communion, en fait, essaie de construire une société plus fraternelle et plus solidaire, où les entreprises -piliers du projet- décident librement de mettre en commun les bénéfices pour soutenir les personnes en situation de pauvreté, pour diffuser la culture du donner et pour développer l’entreprise, en créant des emplois et de la richesse, contribuant ainsi au bien commun.
Christopher Jimènez
Sep 13, 2013 | Non classifié(e)

© Le pape François reçoit Maria Voce en audience privée
Sep 12, 2013 | Senza categoria

Baignée par deux océans, le Pacifique et l’Atlantique, la République du Panama est située à l’extrême sud-est de l’Amérique centrale et est connue grâce à son canal interocéanique. Ce petit pays de 75 517 km2, avec une population de près de 3,5 millions d’habitants, est une terre d’accueil avec une riche culture multiethnique et de profondes racines chrétiennes (cette année est le 500e anniversaire de la création du premier diocèse du continent américain: Santa Maria La Antigua en 1513). Le Panama est le lieu de rencontre et le pont reliant “Les Amériques”.
C’est le 31 Juillet dernier, avec l’arrivée de trois focolarini, qu’a commencé le “focolare temporaire”, qui, comme son nom l’indique, est un focolare qui se constitue pour une période déterminée, là où il y a une communauté du mouvement, en profitant de la disponibilité de quelques focolarini. Cette expérience se renouvelle au Panama pour la septième année consécutive et cette fois, le focolare temporaire était formé par trois focolarini arrivés d’Allemagne, du Paraguay et du Venezuela.
Ce fut une belle et intense période, dans laquelle de nombreux rapports se sont tissés et s’est approfondie la spiritualité de l’unité selon le style de vie évangélique des Focolari: des réunions avec des enfants, des adolescents, des jeunes et des familles, des visites aux communautés dans les banlieues de la ville, comme ce fut le cas de Pacora Chorrera à 60 km de la capitale. En outre, la présence d’Emmanuel, un prêtre focolarino, a permis la célébration de l’eucharistie et la bénédiction de plusieurs maisons dans des communautés où le prêtre réussit à venir seulement une fois par mois.

Des journées simples et joyeuses, où beaucoup ont été en mesure d’approfondir l’idéal de l’unité, comme disait le père Cela: ”parmi les meilleurs moments de ma vie, il y a ces conversations avec les personnes du focolare”; ou bien le père M., curé de paroisse, qui effectue sa mission pastorale à Arco Seco dans la péninsule d’Azuero à 250 km de la capitale, qui a remercié parce qu’on est allé jusque là seulement pour le saluer. De ce simple salut est née la possibilité d’organiser par la suite une autre réunion avec plus de personnes.
Importante a été aussi la présence de familles entières dans les différentes activités qui ont été organisées durant ce mois, y compris celles qui traversent des moments difficiles et qui, durant ces jours, ont trouvé un réconfort les encourageant à aller de l’avant. Enfin, il convient de souligner également la présence généreuse de quelques membres de la communauté des Focolari du Costa Rica.

En remerciement pour Nuccio Santoro, Michael Wegmann et Emanuele Colombo, la communauté panaméenne a organisé une merveilleuse grillade, spontanée et familiale réunissant 80 personnes, dont beaucoup sont venues, à cette occasion, pour la première fois en contact avec le focolare. Ce fut une nuit animée par le rythme typique des tambours et des chants du folklore local.
Maintenant que les focolarini sont repartis, dans l’âme de chacun reste une saveur de vie de famille, de gratitude et un nouvel élan pour être des bâtisseurs “en première ligne” d’une société plus proche de l’homme, fraternelle et unie, pour arriver jusqu’aux “périphéries existentielles” de l’humanité.
De Panama, Javier Lombardo T.
Sep 11, 2013 | Focolare Worldwide
Sep 11, 2013 | Non classifié(e)
Nombreuses ont été les rencontres de Maria Voce et Giancarlo Faletti à Amman durant ces deux semaines, du 28 août au 10 septembre: la rencontre avec les communautés du Mouvement des Focolari des différents pays du Moyen-Orient, avec des personnalités des différentes Églises chrétiennes, une rencontre interreligieuse musulmano-chrétienne, l’audience avec le roi Abdallah II, qui a déclaré la présidente des Focolari “amie de la Jordanie”. Enfin, et en conclusion du voyage, une soirée en famille avec des Jordaniens et des Irakiens.
C’est un moment intense de partage entre les membres des Focolari d’Amman et l’importante délégation venue d’Irak pour l’occasion. La soirée entière a été enrichie par des interventions spontanées qui révèlent une vie profonde, souvent conquise à cause des nombreuses souffrances, surtout en Irak. Le Père Eimad, Irakien de Bassora, raconte que, malgré la petite présence chrétienne dans un environnement musulman, il a été possible de construire des rapports d’amitié avec des responsables de la communauté islamique. Un rapport qui se fonde sur le respect et l’appréciation réciproque.
Maria Voce adresse des paroles d’affection et de remerciement justement au groupe provenant d’Irak: “Vous rencontrer en premier à l’aéroport a été pour moi une grande joie. Je voudrais vous remercier, sachant ce que vous avez vécu à cause de la guerre, et aussi la décision difficile que vous avez dû prendre: quitter votre pays ou rester. Je voudrais vous remercier pour votre choix et pour ce que vous avez fait pour soutenir l’Église et les chrétiens”.
Omar, musulman, souligne l’importance prioritaire du rapport avec Dieu. Si on désire dialoguer, il est nécessaire de le faire sur une base solide et, donc, il affirme: “Nous devons commencer par nous-mêmes. Depuis que je connais les Focolari, j’ai commencé à prier plus et mieux. Cela m’a aidé à aller de l’avant dans le rapport avec tous”.
Dans le cours de la soirée, le témoignage de Mgr Shlemon Warduni, évêque auxiliaire chaldéen de Bagdad, a été particulièrement touchant: “C’est une grande joie d’être ici avec vous. Nous avons vu combien a grandi le Mouvement aujourd’hui en Jordanie et en Irak. Sans cela, je n’aurais pas pu faire ce que j’ai fait au séminaire et en tant qu’évêque”.
Le récit de la rencontre avec le roi, la princesse Alia et le prince El Hassan bin Talal, remplit toute l’assistance d’une grande joie et de fierté.
Maria Voce, rappelant le rêve que Chiara Lubich avait défini comme ‘fou’, celui de porter à Dieu le monde entre ses bras, conclut: “Alors, porter à Dieu l’Irak et la Jordanie. L’homme est né ici, les civilisations aussi. Nous pourrions dire qu’ici est née l’humanité et le rêve de Chiara a les dimensions du monde et de l’humanité. Et ce que vous réussirez à faire à travers votre amour réciproque aura des conséquences sur l’humanité. Près d’Amman se trouve le mont Nébo, depuis lequel Moïse a vu la Terre promise, Jérusalem. Nous sommes ici pour construire ensemble cette Jérusalem!”
“Ces jours ont été si beaux que je vous souhaite de protéger cette vie, mais en regardant dehors. Jusqu’à ce qu’il reste quelqu’un qui ne connaît pas l’amour de Dieu, nous ne pouvons pas dormir tranquilles. Nous avons reçu, donnons.” Giancarlo Faletti synthétise ainsi son souhait pour l’avenir du Mouvement des Focolari en Jordanie.
Par Roberto Catalano
Sep 10, 2013 | Focolare Worldwide
L’éducation, voie privilégiée à la recherche de la paix. Avec ce fil rouge se sont entremêlés les parcours de familles et d’écoles, d’animateurs de groupes et de spécialistes en pédagogie, et aussi de jeunes et d’enfants de différents contextes culturels, engagés quotidiennement pour discuter de la question éducative, présents à Learning Fraternity (Castelgandolfo, Rome – 6-8 septembre 2013).
Deux jours denses, tombant durant un moment extrêmement dramatique, et où des voix affligées s’élèvent pour demander que ne prévale pas la logique de la violence et de la guerre, mais celle de la paix et de la fraternité. Dans une lettre au pape François, les 650 éducateurs, provenant du monde entier, écrivent: “En tant que chrétiens et citoyens, nous pressentons notre responsabilité et le devoir de recomposer les rapports de cohabitation dans la justice et dans l’amour, avec le témoignage personnel et avec l’action éducative, destinés à construire et à diffuser la culture de la rencontre et du dialogue comme unique route vers la paix.”
35 pays d’origine, 20 stands nationaux et locaux et 35 ateliers (des médias sociaux au développement durable) qui ont offert un riche instantané du principe de la fraternité sous toutes les latitudes qui traverse les expériences éducatives les plus diverses. Elles vont de la prévention de la violence dans les stades à des projets d’école dans les périphéries les plus pauvres du monde, comme Saint-Domingue, Nairobi, Recife.
Comme le projet “Forts sans violence“, développé par la collaboration entre le groupe international Gen Rosso, l’association Starkmacher, la Caritas de Cologne et le Ministère fédéral allemand du Travail et des Affaires sociales. Y adhèrent des écoles en Allemagne, des institutions sociales pour des jeunes à risque, des immigrés, des prisons et des orphelinats, touchant jusqu’à maintenant plus de 25 000 jeunes.
Ou comme l’école de Dalwal dans le Pendjab, au Pakistan. Après différents événements, elle compte aujourd’hui 209 étudiants, dont seuls quatre sont chrétiens. L’engagement éducatif – raconte la directrice Valentina Gomes – est celui de former, sans irénismes, “des consciences ouvertes à des valeurs universelles, comme le respect pour la liberté religieuse, le pardon, le partage”.
Parmi les participants, se trouvait aussi un groupe provenant d’Égypte. Elhamy Naguib, artiste, a dirigé un atelier sur l’art des peintures murales. Il fait partie de la Fondation “Koz Kazah” (arc-en-ciel) et raconte avoir utilisé cette forme d’expression artistique aussi le 7 février dernier durant les manifestations place Tahrir. “Je suis allé sur cette place et j’ai commencé à dessiner en proposant à nouveau les grandes aspirations du peuple égyptien.” C’est ainsi que la justice sociale a pris la forme d’une balance et la liberté, d’un oiseau. “N’arrêtons pas d’espérer un avenir de démocratie pour notre pays”, confie Naguib. “Où tous soient égaux.”
Pour promouvoir l’initiative: Humanité Nouvelle, l’association Éducation Unité, l’ONG AMU et le Mouvement Juniors pour un Monde Uni, avec toutes les agences éducatives du Mouvement des Focolari, des enfants aux familles. Le parcours ne se conclut donc pas avec Learning Fraternity, mais il continue dans la pratique éducative expérimentée sous toutes les latitudes, pour former des personnes capables de créer des relations avec les autres dans l’époque toujours plus complexe dans laquelle nous vivons. Un engagement exprimé dans la lettre et la signature d’un “manifeste”, un pacte éducatif en dix points, remis au pape François: “éduquer avec la vie”, “apprendre ensemble pour pouvoir enseigner ensemble”, “créer des réseaux de relations”, “aider à réaliser son propre chemin”, “accueillir la limite, pour en faire une occasion de croissance et de dialogue, en recommençant toujours” sont une synthèse du défi entrepris.
Rejouer le streaming: http://live.focolare.org/
Photos: flickr
Sep 10, 2013 | Focolare Worldwide
“Permettez-moi de vous dire ma joie d’être avec vous et de vous remercier pour votre présence chrétienne dans cet environnement. Je me sens honorée d’en faire partie avec vous.” C’est l’introduction immédiate et spontanée de Maria Voce à l’occasion de la rencontre avec des représentants de l’Église locale, le 5 septembre dernier, au Rosary College d’Amman.
En plus de Mgr Giorgio Lingua, nonce apostolique en Jordanie et en Irak, étaient présents: Mgr Selim Sayegh, évêque émérite latin, Mgr Yasser Ayash, évêque gréco-catholique, Mgr Shlemon Warduni, évêque auxiliaire chaldéen de Bagdad, quelques archimandrites, des religieux et des religieuses – dont le supérieur des Frères chrétiens, la supérieure des Sœurs du Rosaire, celle des Sœurs dominicaines – et, surtout, des laïcs de l’Église catholique (latine, melkite et chaldéenne) et des Églises orthodoxe, luthérienne et anglicane. Plus de 300 personnes qui ont offert un instantané de la réalité ecclésiale de ce pays. La soirée, insérée dans le chemin ecclésial à l’intérieur de l’Année de la Foi, avait été organisée pour offrir la contribution que la spiritualité de communion peut conduire à la foi.
Deux jeunes ont présenté le Projet Monde Uni avec les dernières expériences vécues à Amman, qui visaient un engagement de la ville avec des activités, surtout à caractère écologique et environnemental. Un couple a partagé son expérience d’engagement chrétien dans le mariage, caractérisé, les premières années, par la souffrance en raison de l’absence d’enfants, mais aussi par l’engagement dans le domaine ecclésial, en particulier celui de la famille. “Après six ans, durant lesquels beaucoup d’autres couples ont prié avec nous, une fille est née. Dans le Mouvement, nous avons appris que tous nous sommes appelés à la sainteté et nous essayons de nous engager sur cette route.”
Zena, 18 ans, a raconté l’expérience d’être atteinte d’une tumeur à l’âge de 17 ans. “Tous avaient de la compassion pour moi, mais je me sentais chanceuse, parce que Dieu m’avait choisie pour porter sa croix”. Zena reconnaît avoir eu peur, mais, à l’hôpital, elle a essayé de rendre heureux surtout les enfants qui étaient avec elle. “J’ai vu beaucoup de personnes souffrir et j’ai vu combien était grande la foi de certains. Un jour, je me suis sentie seule. J’ai téléphoné au Focolare et elles m’ont raconté que Jésus aussi s’était senti abandonné.” Zena va mieux maintenant. Elle est pleine de vie et a provoqué des applaudissements assourdissants dans la salle, lorsqu’elle a dit que, malgré les traitements intensifs, elle a brillamment réussi l’examen de maturité.
C’est sur cette base que Maria Voce a présenté, ensuite, sa contribution. Elle a souligné quelques points de la spiritualité pour arriver à mettre en évidence comment la spiritualité de communion permet de vivre profondément l’Année de la Foi. Elle a aussi rappelé comment “l’urgente invitation du pape Benoît XVI a trouvé en nous un profond écho, dans laquelle il demande d’offrir un témoignage public de la foi, de la parole vécue “comme expérience d’un amour reçu”, “communiquée comme expérience de grâce et de joie.
La présidente des Focolari – en visite en Jordanie du 28 août au 10 septembre – a rappelé comment certains aspects de cette spiritualité étaient vraiment prophétiques à son apparition sur l’horizon ecclésial. “Durant les premières années de vie du Mouvement des Focolari, la communion des expériences de la vie de la Parole était une nouveauté. Celles-ci étaient irréfutables, parce que ‘vie’, et fécondes, capables de générer la rencontre vivante avec Jésus, de faire de personnes dispersées une communauté.” Elle a, ensuite, souligné ce que le pape François a affirmé dans sa récente encyclique Lumen Fidei: “Il est impossible de croire seuls. La foi n’est pas seulement une option individuelle que le croyant prendrait dans son intériorité, elle n’est pas une relation isolée entre le “moi” du fidèle et le “Toi” divin, entre le sujet autonome et Dieu. Par nature, elle s’ouvre au “nous”, elle advient toujours dans la communion de l’Église”.
“Grâce à cette spiritualité de communion – a conclu Maria Voce – nous avons vu fleurir la communion à l’intérieur de l’Église entre les différents Mouvements qui l’enrichissent; entre les différents charismes anciens et nouveaux. En outre, nous avons vu à quel point elle contribue à l’unité des chrétiens et, aussi, à ouvrir ce dialogue avec des personnes d’autres religions, qui représente une des frontières les plus prenantes et urgentes du troisième millénaire.”
La question d’un prêtre, suite à un message posté sur Facebook, était très stimulante. “Mon cœur est chrétien, mais mon esprit ne croit pas à la religion. Ne me considère pas comme athée, parce que je n’accepte pas ton évaluation. Qui es-tu pour m’évaluer?” “Et que disons-nous à nos jeunes?” s’est demandé le prêtre.
Giancarlo Faletti, coprésident des Focolari, a proposé l’option vie. “Ce que dit cette jeune fille est significatif: une expérience chrétienne divisée entre esprit et cœur. L’expérience chrétienne, vécue ensemble, conduit à une présence: le Christ dans la communauté. C’est là que nous pouvons dire: mon secret est une personne, Jésus, qui s’est fait vivant pour moi et pour les autres. Nous sommes appelés à transmettre ce témoignage aussi sur les moyens de communication modernes.”
Par Roberto Catalano
Voyage en Jordanie
Sep 9, 2013 | Focolare Worldwide
“Que cesse le bruit des armes! La guerre est toujours une défaite pour l’humanité.” Des paroles sévères du pape François durant la veillée pour la paix en Syrie et dans le monde entier, samedi 7 septembre, place St-Pierre. Les jours précédents, des adhésions étaient arrivées de partout. Depuis Amman, en Jordanie, où elle se trouvait, Maria Vocea aussi adhéré au nom des Focolari.
Cent mille personnes prient avec le pape durant quatre heures, dans un silence imposant. Partout, recueillement et sérénité. Seule la prière compte.
Le pape accueille et vénère l’icône de la Salus Populi Romani. Ensuite, un chapelet qui semble récité par une seule voix. On perçoit que peu à peu s’instaure une entrevue avec Marie, qui reflète la confiance en Elle, mère de tous, reine de la paix.
Dans la foule, au moins un millier de musulmans. Une dizaine, en dehors des barrières, récite des versets du Coran. Il règne une atmosphère d’universalité, tous écoutés par l’unique Dieu.
La méditation du pape François est dense. Son visage est grave, concentré. Il s’inspire de la Genèse, parle de l’harmonie de la Création voulue par Dieu et du chaos déchaîné par l’homme pour la violence et la querelle, et “demande à la conscience de l’homme: ‘Où est Abel ton frère?’». “Cette question nous est aussi adressée, et il serait bien que nous nous demandions: Suis-je le gardien de mon frère? Oui, tu es le gardien de ton frère! Être une personne humaine signifie être les gardiens les uns des autres!” Et au contraire, lorsque se rompt l’harmonie, “le frère à garder et à aimer devient l’adversaire à combattre, à supprimer”.
“Aujourd’hui aussi, nous levons la main contre celui qui est notre frère.” “Nous avons perfectionné nos armes, notre conscience s’est endormie, nous avons rendu plus subtiles nos raisons pour nous justifier… La violence, la guerre apportent seulement la mort, parlent de mort! La violence et la guerre ont le langage de la mort!”
“Pouvons-nous sortir de cette spirale de douleur et de mort?” se demande le pape. “Oui, c’est possible à tous!” Des applaudissements assourdissants lui donnent raison. Et il continue: “Je voudrais que, de toutes les parties de la terre, nous criions: Oui, c’est possible à tous! Ou mieux, je voudrais que chacun de nous, du plus petit au plus grand, jusqu’à ceux qui sont appelés à gouverner les nations, réponde: Oui, nous le voulons!”
Et il poursuit: “Comme je voudrais que, pendant un moment, tous les hommes et les femmes de bonne volonté regardent la Croix! On peut y lire la réponse de Dieu: là, à la violence on n’a pas répondu par la violence, à la mort on n’a pas répondu par le langage de la mort. Dans le silence de la Croix, se tait le bruit des armes et parle le langage de la réconciliation, du pardon, du dialogue, de la paix”.
Le pape François invite chacun à regarder au fond de sa conscience, “vaincs tes raisons de mort et ouvre-toi au dialogue, à la réconciliation, regarde la douleur de ton frère et n’ajoute pas une autre douleur”. Il conclut: “Pardon, dialogue, réconciliation sont les paroles de la paix: dans la bien-aimée nation syrienne, au Moyen-Orient, dans le monde entier. Devenons tous, dans tous les milieux, des hommes et des femmes de réconciliation et de paix.”
La prière continue ensuite. Silences prolongés, prières, chants. Une longue adoration. Tous tournés vers cette hostie dans l’ostensoir, vers ce Dieu, qui là semblait être le cœur du monde.
Le lendemain, 8 septembre, durant l’Angélus, il a reparlé de paix “en ce moment durant lequel nous prions fortement” pour elle. Il a exhorté à “dire ‘non’ à la haine fratricide et aux mensonges dont il se sert, à la violence sous toutes ses formes, à la prolifération des armes”. Et, spontanément, il a insisté: “Cette guerre-là, une autre là-bas – parce qu’il y a partout des guerres – est vraiment une guerre pour des problèmes ou c’est une guerre commerciale pour vendre ces armes dans le commerce illégal?”.
Il est temps de dire ‘non’ aux conflits, à la haine, aux violences envers les frères. Mais, pour prononcer ce ‘non’, “il est nécessaire que chacun de nous prenne la décision forte et courageuse de renoncer au mal et à ses séductions, et de choisir le bien, prêts à payer de sa personne”.
“Allons de l’avant avec des prières et des œuvres de paix” afin que “cesse immédiatement la violence et la dévastation en Syrie, et afin de travailler avec un engagement renouvelé pour une juste solution au conflit fratricide. La recherche de la paix est longue. Elle requiert patience et persévérance.”
Par Victoria Gómez
Sep 9, 2013 | Focolare Worldwide
Roberto Catalano, notre envoyé spéciale à Amman, a recueilli des témoignages parmi les nombreux Syriens présents dans la capitale jordanienne pour une rencontre avec Maria Voce, présidente du Mouvement des Focolari.
Comment les événements tragiques qui déchirent le pays sont-ils perçus et vécus par les chrétiens syriens? Est-ce sensé de parler de dialogue entre les religions dans ce contexte?
“En Syrie, il y a toujours eu un dialogue, au niveau officiel, promu par le Grand Mufti, par d’autres personnalités musulmanes et par les Églises, qui ont toujours été respectées dans leur travail. Ces trois dernières années, il a cependant aussi payé le prix de l’intégrisme qui s’est manifesté avec le meurtre de représentants de l’islam sunnite modéré. Des personnes de grande valeur, comme le chekr El Boudi, président du Conseil international des professeurs de loi islamique. Quelques amies m’ont raconté que, depuis leur enfance, elles écoutaient très volontiers ses prédications du vendredi, parce qu’il les imprègne de sentiments d’amour, compassion, respect réciproque. Tout cela jusqu’à son meurtre barbare survenu à Damas quelques mois auparavant.”
Et les chrétiens?
“Avec le début des violences, la peur a commencé à s’insinuer parmi les chrétiens, fruit, d’une part, de celle que nous pourrions appeler la ‘mémoire historique’ (par exemple la guerre libanaise) et d’autre part, depuis l’entrée dans les différentes villes syriennes de groupes armés terroristes ouvertement hostiles aux chrétiens. Tout n’était pas rose avant, mais ce qui est sûr, c’est que les chrétiens étaient respectés et pouvaient accéder aussi à des postes à responsabilité dans l’administration publique et dans le monde académique. En tout cas, bien que ce qui arrive en Syrie ne soit pas une attaque directe envers les chrétiens, de fait cela les met face au drame de l’émigration comme unique voie pour fuir les violences et pour assurer un futur à leurs enfants. Le dialogue interreligieux ne concerne pas seulement la question syrienne”.
Comment vit-on au quotidien sous les attentats et les bombes?
“À Alep, les prix ont encore augmenté. Dans la partie qui se trouve sous le contrôle de l’armée syrienne, le pain est introuvable, parce que les routes d’accès aux silos de farine sont contrôlées par les rebelles. La route qui relie les villes Alep-Homs-Damas est très dangereuse. Surtout sur le premier tronçon, où on risque réellement sa vie. Mais voyager dans tout le pays, à l’exception de la côte, est devenu très problématique: des parcours qui avant duraient trois heures, il en faut 36 maintenant. Il y a dix jours, des terroristes de Jabat el Nouszra sont descendus du Krak des Chevaliers vers la zone chrétienne de Wadi Nazara, ont éliminé les soldats à deux postes de contrôle, sont entrés dans le premier village chrétien et ont fauché 18 passants dans la rue principale. Les familles ont plongé dans la terreur, beaucoup d’entre elles avaient déjà fui d’autres endroits de la Syrie.”
L’espérance d’une solution pacifique ou politique au conflit existe-t-elle?
“Durant ces dernières semaines, il n’y a pas eu de signaux positifs. Au contraire, les combats se sont intensifiés dans différents lieux du pays et, par conséquent, la peur chez les civils a augmenté. L’impression que j’ai eue à Damas la semaine dernière m’a fait penser aux paroles du Isaiah: ‘Comme un agneau conduit à l’abattoir’. Comme jamais auparavant, j’ai compris la réalité de l’Agneau innocent qui ne peut rien faire face à la mort imminente et injuste. C’est la réalité des personnes, surtout après la menace de l’attaque de la part des USA: effroi et désolation. On se regarde dans les yeux incrédules, comme pour dire: ‘Attaqueront-ils vraiment?’”.
Source: Città Nuova online
Sep 8, 2013 | Focolare Worldwide
En Thaïlande, le projet “Droit à l’École pour les enfants birmans” garantit l’éducation primaire aux enfants birmans immigrés avec leur famille, qui ont fui les persécutions et les conditions de vie très pauvres. Durant la dernière année scolaire, 640 enfants ont été concernés.
Les parents, qui souvent n’ont rien emporté avec eux, travaillent comme paysans, avec des salaires non garantis et salutaires. Souvent, les enfants doivent rester à la maison pour aider les parents dans les champs. L’impossibilité de payer les frais scolaires et les autres coûts pour l’école décourage les familles, contribuant à l’abandon scolaire précoce.
Le projet est promu par l’ONG AMU (Action pour un Monde uni), en collaboration avec l’association locale Good Friend Center, qui travaille dans la province thaïlandaise de Mae Sot depuis 2006.
Le Good Friend Center garantit, à travers huit écoles situées le long de la frontière entre la Thaïlande et le Myanmar, l’accès gratuit à l’instruction à des centaines d’enfants qui, autrement, ne pourraient pas se permettre d’étudier. Pour aider les écoles à atteindre une plus grande autonomie économique, des activités productives ont été entreprises, dont les recettes servent à couvrir une partie des frais scolaires (salaires et cours de formation pour les enseignants, un repas pour les enfants, uniformes et matériel scolaire).
En 2011, près de l’école New Blood, l’AMU a soutenu un projet d’élevage de poulets et de porcs: une première aide au soutien des 450 enfants qui la fréquentent.
Depuis quelques mois, près de l’école, un terrain de cinq hectares a été loué pour commencer une culture de maïs et de haricots, qui devrait apporter une contribution supplémentaire à la pérennité du projet. Pour cette nouvelle année scolaire, deux activités productives ont aussi commencé pour soutenir les écoles de Mae Wah Khee et Pa Lu Gyi, fréquentées par 190 enfants: un élevage de poissons et un de porcs.
Le projet prévoit un investissement initial pour l’acquisition de 3000 poissons et 10 porcs, et le salaire du personnel pendant un an. L’élevage de porcs devrait devenir rentable après 15 mois, alors que l’élevage de poissons devrait donner les premières contributions aux écoles après cinq mois déjà. Ces activités ont pour objectif d’affranchir les écoles des aides extérieures, en continuant ainsi à fournir un service gratuit à des mineurs qui, autrement, n’auraient pas accès à l’école.
Source: AMU Informations
Sep 7, 2013 | Focolare Worldwide
Une quarantaine de sportifs parmi lesquels bon nombre d’entraîneurs et d’enseignants, de 8 pays différents, se sont retrouvés du 29 août au 1er septembre à Rotselaar au Centre de Rencontres ‘Unité’ : quatre journées de séminaire, allant de la rencontre de responsables politiques à la Commission européenne à l’intervention d’experts du monde de la compétition, sans oublier les visites culturelles et gastronomiques de Bruxelles et de Leuven. SPORTMEET est en fait un réseau mondial de sportifs et de personnes engagées dans le domaine du sport. Il s’agit d’une expression du Mouvement des Focolari, qui vise à construire un monde plus fraternel. Un premier moment important fut la rencontre avec le Dr Monte, un des dirigeants du Service des Sports de la Commission européenne qui a illustré le travail et les projets de son service. Puis le Prof. Bart Vanreusel (KU Leuven), sociologue du sport, a fait un exposé approfondi des aspects sociologiques de la compétition dans le sport, suivi avec grand intérêt par ce public multiculturel. Le témoignage de Frans Verbeeck, ex-professionnel du cyclisme, a mis en évidence les défis qu’il a affrontés dans les nombreuses courses dont Eddy Merckx est sorti vainqueur.
Une intervention de poids a également été celle du Dr Michel D’Hooghe – Membre du Comité Exécutif de la FIFA et président de la Commission Médicale de la FIFA et de l’UEFA. Son thème était « Le monde du football professionnel : compétition et valeurs humaines » : un tour d’horizon sur le football au niveau mondial, son histoire, ses enjeux économiques, les projets sociaux promus par la plus grande organisation mondiale du football. Enfin, la visite au Centre de Fitness RESPIRO de Rotselaar, qui unit la compétence professionnelle à la valorisation de la dignité humaine, a permis aux participants d’expérimenter sur le terrain le plus que constitue la dimension de la fraternité dans le sport.Au dire des participants du séminaire : des journées « riches, intenses, intéressantes et enthousiasmantes ». Le prochain rendez-vous de SPORTMEET, c’est le congrès international « Live your challenge » qui aura lieu à Pise, en Italie, du 4 au 6 avril 2014.
Sep 7, 2013 | Focolare Worldwide
Durant les mois de juillet et août, dans de nombreux pays de l’hémisphère nord, se sont déroulées les Mariapolis, rendez-vous annuel caractéristique du Mouvement des Focolari. Pendant quelques jours, adultes, jeunes et enfants, personnes de provenances les plus variées, se retrouvent dans le but de vivre une expérience de fraternité, à la lumière des valeurs universelles de l’Évangile. Certains pays ont comme ligne directrice la “règle d’or“, qui invite à faire aux autres ce que l’on voudrait qu’on nous fasse.
C’est le cas de l’Algérie, qui a vécu sa Mariapolis du 4 au 6 juillet au “Centre Ulysse”, à Tlemcen, avec le titre original et prenant “L’autre est moi”.
La communauté du Mouvement en Algérie est en grande partie de confession musulmane et la proximité avec le Ramadan – qui requiert une préparation soignée – a poussé l’organisation à réaliser une Mariapolis de seulement trois jours.
Malgré la brièveté, les journées ont été vécues de manière intense, afin de permettre de découvrir complètement l’amour envers le frère, selon la spiritualité de l’unité et aussi selon le Coran.
Les personnes qui ont déjà participé aux mariapolis précédentes désirent toujours plus faire connaître cette vie à leurs amis et à leur famille. C’est ainsi que, cette année, quelques inscriptions ont été refusées par manque de place: 140 participants, presque tous musulmans, provenant de différents lieux de l’Algérie, y compris le Sahara. Beaucoup de familles et de nombreux jeunes. La contribution de ces derniers a été d’une grande importance dès la préparation, démontrant leur adhésion à cet idéal de fraternité.
Aussi, les jeunes et les enfants présents ont pu faire l’expérience de ce que signifie aimer le prochain: “J’ai compris tout le bien que peut faire l’amour envers le frère”; “Je me suis toujours sentie aimée”, disaient deux d’entre eux.
Quelques familles, participant à leur première Mariapoli, étaient étonnées devant ce grand idéal de fraternité: “Il m’a semblé toucher Dieu avec la main ces derniers jours”, commentait une participante. “J’ai découvert comment aimer Dieu sans se compliquer la vie”; “J’ai trouvé une grande sérénité”; “Vous êtes ma seconde famille”… Beaucoup d’impressions qui manifestent la soif d’une vie fraternelle tant nécessaire pour relâcher les tensions, surtout en ce moment.
C’était cet amour concret envers le frère qui a contribué à la formation d’une communauté dans ce pays, dans laquelle l’amour et le respect l’emportent sur les différences de culture, religion et traditions.
Sep 6, 2013 | Focolare Worldwide
Le Royal Institute for Inter-Faith Studies (RIIFS), fondé à Amman en 1994 sous le haut patronage du prince El Hassan bin Talal, offre, au niveau académique, une contribution pour éliminer les tensions entre les religions et les cultures, en promouvant la paix. Étant donné l’humus culturel et géopolitique dans lequel elle naît et l’actuel sérieux du problème, l’objectif principal du RIIFS est l’étude des rapports entre islam et christianisme.
L’Institut s’est, en outre, engagé dans le projet “Promotion du Message d’Amman”, tiré du discours prononcé par le Sheikh Izz-Eddine Al-Khatib Al-Tamimi, président de la Cour suprême du Royaume hachémite de Jordanie, le 9 novembre 2004: une déclaration d’engagement au dialogue de la part du monde musulman jordanien.
C’est dans ce contexte que le professeur Amer Al Hafi, directeur associé et responsable du Comité de recherche du RIIFS, a invité, ces derniers jours en Jordanie, la présidente des Focolari, Maria Voce, à s’adresser à un groupe compétent de représentants institutionnels, pour offrir la contribution que le Mouvement apporte dans le domaine du dialogue interreligieux, avec une attention particulière aux rapports avec l’islam.
La rencontre s’est tenue à l’Arab Thought Forum (Forum de la pensée arabe) en présence d’environ 70 invités. Dr Kamel Abu Jamer, ancien ministre des Affaires étrangères, a ouvert la soirée en présentant Maria Voce comme une amie “de notre pays, l’unique nation de la région où toutes les religions sont libres d’être pratiquées, en accord avec le véritable esprit de l’islam, qui est un esprit de paix”.
L’intervention de Maria Voce était axée sur l’expérience de dialogue née grâce à la figure charismatique de Chiara Lubich, soulignant que la Jordanie est un “pays où des musulmans et des chrétiens vivent depuis des centaines d’années côte à côte, offrant un grand témoignage de bonne coexistence”. Elle a aussi manifesté son appréciation “des innombrables initiatives promues par Son Altesse le roi Abdallah II ben Al-Hussein pour renforcer la coexistence, dont l’initiative accueillie par l’ONU de fixer chaque année une semaine consacrée à l’entente entre personnes de différentes fois”.
Ensuite, retraçant le développement de la contribution des Focolari au dialogue, après avoir souligné l’amour comme méthodologie typique qui se réalise à travers celle que Chiara Lubich avait défini comme l’art d’aimer, la président a mentionné les expériences les plus significatives de dialogue islamo-chrétien, dont les Focolari ont été témoins ces dernières décennies. Il a été fait référence au rapport né en Europe avec de nombreux musulmans arrivés dans ce continent en raison de flux migratoires, l’expérience de Tlemcen en Algérie, celle aux USA avec les partisans de l’imam W.D. Mohammad et d’autres dans le contexte du Proche-Orient. “Souvent, le dialogue interreligieux – a affirmé Maria Voce – requiert de vaincre les incompréhensions du passé pour se redécouvrir frères […]. Travailler ensemble sur la base de l’amour et de la miséricorde apporte de nombreux fruits. On expérimente souvent que le chrétien devient un meilleur chrétien, que le musulman devient un meilleur musulman, et que la société, fruit de cette collaboration, devient elle aussi meilleure.”
“Merci pour ce discours de cœur à cœur – a commenté Dr As Sadeq AlFapiq, secrétaire général du Forum de la pensée arabe. Nous avons perdu notre courage, mais ce mouvement est né dans un moment de découragement comme la guerre. Dans les moments tragiques naît toujours une nouvelle espérance.”
“Le sacrifice est une méthode d’aimer qui peut unir les personnes – a été la réflexion du professeur Amer Al Hafi – et votre présence ici nous fait sentir que le Christ est encore vivant et qu’il envoie des signes à travers des personnes qui aiment.”
“Ce que nous avons écouté ce soir est un fait vécu et concret – a ajouté Dr Azmy Shaheen. Le changement commence par soi-même. L’obectif est comment transformer cela en modèles concrets de paix et être des missionnaires de vie et pas seulement de paroles.”
Des commentaires sur le moment que l’islam traverse n’ont pas manqué, avec toutes ses critiques sur le rôle de l’occident, pas du tout perçu de manière positive. Maria Voce s’est précisément adressée à eux, lors de la conclusion de la soirée, en remerciant pour la sincérité des analyses faites, qui ont mis sur le tapis aussi des problèmes et de la souffrance. “Je suis occidentale et je viens de l’occident, et si je pouvais faire quelque chose pour réparer l’injustice qui a été faite par cette partie du monde à vos pays, je le ferais vraiment avec tout mon cœur.”
Par Roberto Catalano
Sep 6, 2013 | Non classifié(e)
On parle beaucoup du devoir de témoigner que le chrétien a dans la vie sociale: témoigner le Christ. Cela signifie, en pratique, que le monde, en voyant comment le chrétien parle, œuvre, écrit, souffre ou se réjouit, comprend qui est le Christ, à condition que ce chrétien fasse chaque chose de manière à faire honneur à Dieu à travers le Christ. La chose semblera si ardue qu’elle empiétera sur l’utopie. Au contraire, puisqu’elle est demandée par le Christ même, cela signifie que c’est possible. Il l’a considérée possible, et exige de chacun de nous que nous soyons parfaits sur terre, comme Notre Père dans les Cieux: rien que ça!
À notre époque, le témoignage est surtout exigé dans le secteur social, économique et politique, puisque en lui, plus communément, on nie Dieu et on trahit l’Évangile avec des idéologies matérialistes, avec des égoïsmes atroces, avec des abus démagogiques. C’est au chrétien de purifier cet environnement, en œuvrant avec la pureté de la vie, la liberté de son patrimoine étique, le sacrifice de soi. En effet, la manière sûre pour soigner les maux sociaux est dans le soin de la conscience en nous du bien social et, ensuite, l’affirmer, avec la parole, avec l’action, avec le vote, à la maison, au bureau ou à l’atelier, à des postes de responsabilité et d’exécution, entre grands et petits. Peu importe ce que l’on fait, même si on mange ou on boit, on le fait de manière à honorer Dieu. Les personnes sceptiques, incrédules ou indécises se convertissent si elles reconnaissent en nous le Christ.
La fascination éternelle et l’action salutaire d’un saint François dérivent du fait que l’on reconnaît en lui le modèle du Christ. Un devoir énorme nous est assigné: un devoir divin. On exige de moi d’être le Christ vivant, aussi quand je m’assieds dans la chaire, quand j’écris dans un journal, quand j’assiste un cancéreux à l’hôpital. Nous devons être à chaque moment en relation avec les frères, même s’ils sont détestables et adverses. Nous aimons le frère, et le frère nous ouvre le passage vers Dieu. Ainsi, le divin s’incarne dans la structure humaine, dans la politique, dans l’économie, dans l’art, au travail. Puisque chacun de nous vit son temps avec ses besoins, attentes et problèmes, de cette façon, il porte l’âme du Christ, l’inspiration de l’Évangile dans la solution de la crise de son époque, en la transformant en processus de purification, en un moyen pour redevenir libres.
Igino Giordani in: Parole di vita, Società Editrice Internazionale, 1954
Sep 5, 2013 | Non classifié(e)
Photos on Flickr
Echanger des expériences pratiques positives et des initiatives mises en œuvre dans des contextes culturels très diversifiés, pour faire émerger des lignes pédagogiques communes dans le moule de la fraternité et de la paix. Tel est l’objectif de “Learning Fraternity” (Castel Gandolfo – Rome, 6-8 septembre), un congrès-laboratoire auquel participent 650 éducateurs de 35 pays, et qui comprend conférences, expériences pratiques positives, ateliers, stands et panneaux.
La conférence assume un relief et une finalité particulière alors que le pape François se fait le porte-parole du ”cri pour la paix” qui s’élève “de l’unique grande famille qu’est l’humanité“. Ainsi s’expriment les promoteurs de la conférence dans une lettre adressée au pape.
Les protagonistes du congrès seront ceux qui, à divers titres, sont quotidiennement confrontés avec la tâche d’éduquer: les familles, le domaine scolaire, les animateurs de groupes, les chercheurs dans ce secteur, les jeunes eux-mêmes.
Pour parler de «Education et Globalisation” et des connotations qu’elles assument en Amérique latine, en Afrique et en Europe, trois experts: Nieves Tapia, coordinatrice du programme national d’éducation solidaire du ministère de l’éducation, de la science et de la technologie de l’Argentine, Justus Mbae Gitari , professeur de pédagogie à l’université catholique de l’Afrique de l’Est à Nairobi, Giuseppe Milan, professeur de pédagogie interculturelle et sociale à l’université de Padoue.
Le thème ”Education et Relation” est approfondi par Paula Luengo Kanacri, chilienne, chercheur au CIRMPA, université La Sapienza de Rome et par Teresa Boi, italienne, enseignante et pédagogue.
Dans les ateliers s’affronteront des thèmes transversaux: de la culture de la légalité aux relations parent-enfant, de la prévention des violences physiques à l’école à la communication avec les nouveaux médias, de l’intégration sociale à l’ouverture de l’école à la ville, du sport à la danse.
Les stands présentent des expériences pratiques positives dans les contextes culturels de 20 pays, dont le Congo, le Pakistan, la Colombie et l’Egypte.
En commençant sous un arbre dans un quartier parmi les plus pauvres dans la ville de Saint-Domingue, nait l’école “Café con Leche” (Café au lait), avec actuellement 500 enfants et un parcours de découverte de soi-même et des autres dans la diversité et la richesse des groupes ethniques. Commencé en Egypte, le projet “La Paix commence avec moi” compte aujourd’hui plus de 1.500 jeunes, professeurs et directeurs de 82 écoles dans 40 pays, qui promeuvent le Festival international pour la Paix. En Italie, le “Progetto Pace” lance des initiatives depuis 23 ans qui impliquent 100.000 jeunes dans plus de 400 écoles, en réseau avec des jeunes de certains pays d’Europe de l’Est grâce à des voyages humanitaires annuels, la solidarité envers des pays ravagés par la guerre ou les catastrophes, l’interaction avec les étrangers et les handicapés.
Samedi 7 septembre est prévue une retransmission en direct sur internet avec plusieurs pays (http://live.focolare.org). Le programme sera idéalement relié à la journée de jeûne et de prière, convoquée par le pape François pour la paix en Syrie et dans le monde.
Avec New Humanity (ONG dotée du statut consultatif général auprès de l’ECOSOC à l’ONU), sont promoteurs de l’évènement 4 organismes éducatifs des Focolari: le mouvement Humanité Nouvelle, l’association EDU (Education et Unité), l’ONG Action pour un Monde Uni (AMU) et le mouvement Juniors Pour un Monde Uni. L’événement est parrainé par la Commission nationale italienne pour l’UNESCO.
Ci- joints: Programme de ”Learning Fraternity”
Liste des promoteurs
Liste des publications
Lettre des promoteurs au pape François
Sep 4, 2013 | Focolare Worldwide

La nouvelle, presque inattendue, qui confirmait l’audience, était arrivée tard hier après-midi et avait rempli de satisfaction les membres des Focolari en partance pour leur pays, au terme des différents événements auxquels ils avaient participé ces derniers jours.
Voici les premières impressions de Maria Voce, recueillies au terme de la rencontre.
Maria Voce, un premier commentaire à chaud…
“Sa Majesté nous a accueillis chaleureusement, nous disant être honoré de cette visite, et a désiré savoir comment s’était passé notre travail ici, en Jordanie. Je l’ai donc remercié pour l’accueil que le pays nous a réservé, soulignant que le motif de ma visite était précisément celui de lui transmettre mes remerciements et ceux de tous les membres du Mouvement. J’ai, ensuite, pu l’informer que nous étions de différents pays, chrétiens et musulmans, tous liés par cet esprit de fraternité universelle. Il m’a semblé important de mettre aussi en évidence qu’une série de rencontres de ce type a pu se dérouler justement en Jordanie, grâce à l’esprit d’ouverture et de tolérance qui caractérise le pays.”
Quelle a été la réaction du roi Abdallah II?
“Il m’a demandé: “Et nous, que pouvons-nous faire pour continuer ce travail?” Il a exprimé sa préoccupation concernant la situation dans la région, les grands défis, et il n’a pas caché sa préoccupation concernant les communautés chrétiennes. Cependant, il m’a surtout dit qui nous devons affronter ensemble cette crise et ces incertitudes.”
Y a-t-il eu des allusions à sa récente visite au pape François?
“J’ai communiqué au roi notre joie d’avoir vu ses photos avec le pape dans les journaux et les différents services de presse. Et il a immédiatement souligné que c’était une des plus belles visites qu’il a faites ces dernières années. Se référant au pape, il m’a dit: “Nous nous sommes sentis comme des frères”.”
Et à la conclusion de la visite?
“Pour ma part, je l’ai remercié, parce que le fait même de m’avoir reçue a donné de la visibilité à notre présence ici. Pour sa part, il m’a dit que nous pouvons nous adresser à lui à n’importe quel moment et pour n’importe quel motif. “Demandez n’importe quoi et nous sommes à votre disposition. Je suis votre frère et je me mets à votre disposition”.”
Par Roberto Catalano
Sep 4, 2013 | Non classifié(e)

“Deux choses s’imposent en ces heures extrêmement dramatiques et dangereuses: engagement total à répondre au pape François par la prière et le jeûne et notre gratitude envers lui pour avoir donner la parole aux cœurs de millions de personnes de toutes les confessions et de toutes les latitudes “.
C’est ainsi que Maria Voce exprime le sentiment du mouvement des Focolari depuis Amman, en Jordanie, où elle rencontre la communauté des Focolari des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Une mosaïque d’Eglises (catholiques, orthodoxes coptes, orthodoxes et catholiques grecs, maronites, arméniens, chaldéens, orthodoxes et catholiques syriens) et une importante délégation de musulmans d’Algérie, du Maroc, de la Turquie et de la Jordanie.
Le pape François affirme dans son appel passionné que «ce n’est pas la culture de l’affrontement, la culture du conflit qui construit la vie collective dans un peuple et entre peuples, mais c’est la culture de la rencontre, la culture du dialogue: c’est l’unique voie pour la paix “. Et c’est émouvant d’entendre l’écho provenant de familles et de jeunes de la communauté des Focolari d’Alep: «Nous continuons malgré tout à construire des ponts d’amour et d’unité avec les autres […] nous semons l’espoir dans l’humanité souffrante autour de nous, nous remplissons les coeurs tristes avec la présence de Dieu, nous faisons tout pour apporter l’amour aux autres. […] Et nous prions pour la paix tellement menacée dans le monde et au Moyen-Orient, notamment en Syrie, en Egypte, au Liban et en Irak afin que triomphe l’amour de Dieu dans le monde. “
Avec tous les hommes de bonne volonté, les membres des Focolari intensifient leur engagement personnel en diffusant et en multipliant des “gestes de paix” en commençant dans leur propre milieu, comme le pape François encourage à le faire. Ils se rassemblent aussi dans la prière quotidienne pour la paix, à midi de chaque fuseau horaire, dans les 194 pays où le mouvement est enraciné. Maria Voce en synthétise ainsi la motivation: «Pour nous mettre face à Dieu et à son service, de sorte qu’il puisse nous utiliser comme des instruments de paix dans tous nos pays.“
Les membres des Focolari participeront à la journée convoquée par le Pape le 7 Septembre prochain pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde entier, se joignant aux diverses formes de prière, dans les paroisses, dans les communautés, dans les rues et dans les maisons, dans des centaines de villes à travers le monde.
Communiqués de presse
Sep 3, 2013 | Non classifié(e)
Dans le contexte enchanteur de la ville suisse d’Einsiedeln, avec ses vertes praires, le lac et l’abbaye millénaire, s’est déroulée la rencontre annuelle des responsables des prêtres volontaires appartenant au Mouvement des Focolari. 60 participants de onze nations européennes, plus un représentant du Brésil et un des Philippines.
Einsiedeln représente la dernière étape d’un pèlerinage idéal à la redécouverte des racines du charisme de l’unité et de l’évolution de la vocation des prêtres volontaires en tant qu’une des nombreuses branches des Focolari.
Trente (2009), Ottmaring (2010), Lorette (2011), Budapest (2012), Einsiedeln (2013), chacune de ces villes représente une étape significative dans l’histoire du Mouvement. En particulier Einsiedeln et sa voisine Oberiberg, où Chiara Lubich et ses premières compagnes, au début des années 60, ont compris d’une nouvelle manière les différents aspects du charisme qui, aujourd’hui, caractérisent la vie des Focolari.

À travers les méditations et la visite des lieux parcourus par Chiara et par le premier groupe, “J’ai redécouvert la beauté de l’Idéal de l’unité – a raconté un des participants – et je veux le diffuser avec la vie et le témoignage de l’amour réciproque vécu au quotidien”.
Dans cette optique, s’est produite une plus grande compréhension de la signification de ces lieux, qui les a poussés à choisir d’aller encore “dans les périphérie existentielles” pour irradier la lumière de l’Évangile, dans l’Église et dans l’humanité. “C’était comme avoir écouté un concert – s’est exprimé un autre participant – dont les notes nouvelles qui s’y dévoilent t’étonnent. Nous voulons repartir de l’Évangile, comme essence de notre vie, et non pas des nombreuses activités à faire. Ces jours sont devenus pour moi comme une “rampe de lancement” pour entraîner beaucoup de personnes vers Dieu.”
Un autre point important de la rencontre: l’aujourd’hui du Mouvement des Focolari et du rôle spécifique des prêtres volontaires. Les différentes interventions faites par Maria Voce, présidente des Focolari, durant cette dernière année ont servi de guide pour cet approfondissement.
Avec les “lieux de la mémoire” du Mouvement, les visites de quelques lieux historiquement et culturellement significatifs de la Suisse ont été d’un grand intérêt: l’Abbaye bénédictine, avec ses siècles de tradition spirituelle et théologique; le village natal de saint Nicolas de Flüe et de son expérience mystique. Le saint patron de la Suisse a surpris tout le monde avec son rôle symbolique dans l’histoire de la Confédération helvétique, dans une synthèse surprenante entre spiritualité, culture et politique; encore, le Zurich “réformé” d’Ulrich Zwingli, avec son appel vivant à une unité que l’on ne peut proroger entre les confessions qui se rappellent à l’unique Évangile.
“En tant que prêtres de l’Église – ont-ils conclu – liés spirituellement à un charisme des temps modernes, nous avons ressenti de manière nouvelle la responsabilité dans les confrontations de l’humanité d’aujourd’hui: une aventure divine que l’Esprit nous encourage à parcourir.”
Sep 3, 2013 | Focolare Worldwide
Lorsque Jean-Paul II a visité l’île en 1988, il a dit: “Que Cuba s’ouvre au monde et que le monde s’ouvre à Cuba”. Aujourd’hui, de nombreux Cubains ajoutent: “Que Cuba s’ouvre à Cuba”, presque en faisant écho aux paroles de José Martí: “Pour être grands, il suffit de chercher la grandeur”.
Depuis quelque temps, un projet pour réaliser des entreprises avec la logique de l’Économie sociale durable et de l’ÉdeC (Économie de Communion) est en marche dans différentes localités de Cuba. Le projet s’intitule “Formation à la culture de la fraternité, soutien et assistance à de petites entreprises économiques et initiatives socioculturelles”.
Patricia Silva et Marisol Cuadrado, Argentines, ont réalisé des manuels adaptés au contexte cubain, qui s’adressent à des formateurs et à des entrepreneurs. Fin juillet dernier, Marisol est allée à Cuba avec Carolina Carbonell, de la Commission nationale argentine de l’ÉdeC.
“Après avoir vécu de belles journées intenses, on se sent différent lorsqu’on retourne chez soi – nous raconte Carolina. Avec Ernesto et Kike, deux économistes cubains ayant une passion pour l’ÉdeC, nous avons commencé une série d’ateliers à La Havane, Camagüey et Florida. Ces dernières villes se trouvent au centre du pays.”
“Nous pensions que nous aurions travaillé avec des entrepreneurs en parlant d’affaires, mais, lorsque tu comprends Cuba, tu te rends compte que tu dois revenir un peu en arrière pour commencer avec les rêves et avec la construction de rapports basés sur la confiance. Pour cette raison, les ateliers commençaient toujours par une dynamique de présentation à deux: chacun avait à disposition quelques minutes pour connaître l’autre, l’écouter, s’ouvrir à son tour et ensuite présenter son compagnon. Les expériences constatées ont été magnifiques, comme si depuis toujours ils avaient l’habitude de la communion.”
Dans les travaux en groupe, sur l’expérience des premiers entrepreneurs de l’Économie de Communion, il a été question des débuts, des décisions à prendre pour organiser les entreprises selon ces principes.
Carolina nous surprend: “La dynamique de notre atelier s’est révélée être un jeu: la chasse au trésor. À travers différentes étapes, nous les aidions à découvrir leurs rêves, leurs talents, leur projet de vie, leur plus grand trésor… Nous avons vécu une expérience forte à Florida, avec un merveilleux groupe de citoyens”.
“Nous avons certainement découvert le meilleur de Cuba: ses habitants, beaucoup plus beaux que les splendides plages envahies par les touristes – affirme Carolina. Nous avons expérimenté que la culture, la chaleur et la générosité de ce peuple n’ont pas de prix, ni de limites. De nombreuses fois, un entrepreneur risque son entreprise pour sauver un voisin. Ils ont les mêmes rêves que nous: liberté, égalité, développement et le meilleur capital pour réussir.”
“Durant notre voyage dans l’île – conclut-elle – nous n’avons pas trouvé d’amis, nous avons trouvé des frères.”
Sep 2, 2013 | Focolare Worldwide
1er septembre: le “cri” bouleversé du pape François pour la paix au Moyen-Orient.
30 et 31 août: à Amman se rencontrent 500 jeunes et adultes, laïcs et prêtres, religieux et évêques, qui représentent le Mouvement des Focolari dans cette partie du monde. Ils sont arrivés de la Grèce jusqu’à l’Algérie (à l’exception de la Lybie et Tunisie). Des participants venaient aussi du Maroc, de la Syrie, de l’Irak et de quelques pays du golf Persique, des Émirats arabes unis. Certains pays vivent des moments pas du tout faciles, et beaucoup ont fait l’impossible pour être présents à la visite de Maria Voce et Giancarlo Faletti.
De la Syrie est arrivée une lettre accueillie par des salves d’applaudissements. “Vous savez que nous vivons des moments difficiles. […] Au milieu de cette douleur, nous continuons malgré tout à construire des ponts d’amour et d’unité avec les autres, […] nous semons l’espérance dans l’humanité souffrante autour de nous, nous remplissons les cœurs tristes avec la présence de Dieu, nous faisons tout pour apporter l’amour aux autres. […] Nous prions aujourd’hui avec vous pour la Paix tant menacée dans le monde et au Moyen-Orient, surtout en Syrie, Égypte, Liban et Irak, et afin que triomphe l’amour de Dieu dans le monde.”
Il y avait des chrétiens d’une mosaïque d’Églises (catholiques, coptes orthodoxes, grecs orthodoxes et gréco-catholiques, maronites, arméniens, chaldéens, syriaques orthodoxes et syriaques catholiques) et une importante représentation de musulmans provenant d’Algérie, mais aussi du Maroc, Turquie et Jordanie. Cet instantané montre que l’idée de l’unité n’est pas une utopie, comme l’a déclaré Maria Voce: “En vous voyant, impossible de douter du monde uni!” Pendant deux jours, un air de fraternité vraie a pu être respiré.
Chiara Lubich avait été en visite à Amman en novembre 1999. Mais, en 1969 déjà, elle avait affirmé que “dans tout le Moyen-Orient, il y a les foyers de guerre, c’est pour cela que la paix est toujours en danger: que pouvons-nous faire, nous qui portons l’idéal de l’unité? Nous devons faire en sorte que ces frères s’aiment, ce corps doit guérir. La santé de l’humanité doit être ici”.
Les expériences des différents pays ont souligné comment les pas franchis par les Focolari visent cette finalité: apporter le dialogue comme chemin vers la paix. Turcs et Algériens ont raconté comment s’est développé le dialogue avec les musulmans et celui œcuménique avec les orthodoxes. Cela n’a pas été un chemin facile: bien au contraire! Qui participe à cette expérience ne craint pas de mettre en évidence les critiques, mais aussi la décision d’aller de l’avant. Jusqu’en février 2012, au moment de sa visite à Tlemcen, Maria Voce a confirmé qu’en Algérie, il y a la présence de musulmans des Focolari.
Les petites grandes histoires des débuts du Mouvement en Turquie, Grèce, Chypre, Liban, Terre Sainte, Jordanie, Syrie, Irak et Égypte ne sont pas moins prophétiques. Il s’agit de pays déchirés à un moment ou à un autre par la guerre, où, malgré les difficultés, cet esprit a trouvé les chemins pour se développer aussi avec des activités d’assistance sociale, en plus d’engagements au quotidien pour guérir des blessures douloureuses. Et comme l’a fait remarquer Mgr Giorgio Lingua, nonce pour la Jordanie et l’Irak, le dialogue est un risque, mais il construit des rapports de confiance réciproque qui se concrétisent dans le temps. De son côté, le professeur Amer Al Hafi, musulman, vice-directeur du prestigieux Royal Institut for Inter-faith Study d’Amman, a affirmé: “Le dialogue est une grâce de Dieu pour nous. À travers le dialogue, je comprends combien Dieu est grand, Il nous permet de savourer la diversité”.
La rencontre avec Maria Voce et Giancarlo Faletti a abordé les problématiques actuelles de cette partie du monde… qui touchent tout le monde de près, comme les difficultés quotidiennes et la mort, pour arriver à des problèmes que la guerre crée à des familles et à leur avenir. Les barrières existantes entre les différents pays de la région ont aussi émergé et le rapport entre musulmans et chrétiens s’est approfondi, ainsi que le rôle des musulmans à l’intérieur des Focolari.
Lors de la conclusion, Maria Voce a invité tout le monde à un moment de silence pour demander le don de la paix: “en nous plaçant face à Dieu pour nous mettre à son service, lui disant de nous utiliser comme instruments de paix […] dans tous ces pays”.
Par Roberto Catalano
Photos: Claude Gamble
Sep 1, 2013 | Non classifié(e)
Douleur partagée
Une amie de ma fille avait perdu son père et une sœur dans un accident. Je connaissais seulement la maman de vue. L’idée était d’aller la voir, mais j’ai compris qu’une visite ne suffirait pas: je devais faire quelque chose de plus. Je suis passée au marché, j’ai acheté différentes denrées alimentaires et les lui ai amenées. Cependant, je n’avais pas le courage de lui parler. Que pouvais-je lui dire? Comment trouver le moyen de la consoler? J’ai pris mon courage à deux mains et je suis retournée la voir plusieurs fois. Ayant appris aussi qu’elle avait besoin d’argent, je lui ai apporté un petit montant. Après quelques jours, je l’ai trouvée plus forte, avec une plus grande confiance dans la vie, et reconnaissante pour cette amitié née d’une douleur partagée. (P.G. – Bolivie)
Licenciement
Dans l’entreprise où je travaillais depuis 25 ans, un nouveau directeur, jeune et sans expérience, était arrivé. En tant que porte-parole des appréhensions des salariés, je devais signaler ses erreurs au conseil d’administration, dont faisait partie aussi ma femme. Je risquais de perdre ma place, mais j’estimais que la vérité devait être dite. En même temps, je ne voulais pas interrompre le rapport. Pour cette raison, je cherchais les mots justes, pour ne pas envenimer la situation. Après presque deux ans passés ainsi, un matin, le directeur m’a signifié mon licenciement. Malgré le choc, j’ai répondu que j’allais faire ma part jusqu’au dernier jour de travail. Peu avant cette date, il m’a offert de rester. Sa décision, disait-il, avait été irréfléchie. Entretemps cependant, ma femme et moi avions décidé de lancer une nouvelle entreprise. Pour cette raison, je l’ai remercié et décliné l’offre. Le dernier jour a été riche en surprise. L’entreprise a organisé une fête, avec des cadeaux et une lettre de remerciement. Les employés aussi m’ont exprimé leur gratitude pour ce que j’avais fait pour eux. (E.C. – Suisse)
Au lavoir
Il y a quelques jours, je suis allée au lavoir public, près de chez moi, pour faire la lessive. Il faisait beau et beaucoup de femmes lavaient leur linge. Nous bavardions joyeusement, lorsqu’un homme âgé est arrivé. Il voyait à peine. Il avait deux draps, une chemise et son turban à laver, et demandait qu’on lui fasse un peu de place. Aucune ne voulait se pousser. Je lui ai dit: “Baba – comme on s’adresse habituellement aux personnes âgées – donne-moi tes affaires, je te les lave moi”. Les autres se sont mises à rire: “Avec cette montagne de linge, tu ne parles pas sérieusement…?” J’ai réitéré l’invitation au Baba et j’ai commencé à laver ses draps. Il était très content, m’a donné sa bénédiction paternelle et, avant de s’éloigner, il a voulu me laisser de force son petit morceau de savon qu’il gardait jalousement. Les autres ne riaient plus. Dans le silence, quelque chose de nouveau est arrivé. Une femme prêtait sa bassine à sa voisine, une autre tendait la cruche pleine d’eau à celle plus éloignée… Une chaîne de collaboration avait commencé. (F.N. – Pakistan)
Sep 1, 2013 | Non classifié(e)
© Chiara Lubich Centre
Alors que quelques pays du Moyen-Orient – où cohabitent des fidèles de différentes religions – vivent des situations difficiles, nous proposons l’extrait d’une conversation de Chiara Lubich durant un congrès de chrétiens et musulmans amis du Mouvement des Focolari. C’était le 1er novembre 2002.
Le thème abordait “Quelques caractéristiques de l’amour envers le prochain” et, dès le début déjà, on saisit le rapport fraternel entre les nombreux participants, un actuel et fort témoignage d’une amitié entre chrétiens et musulmans qui non seulement est possible, mais est aussi déjà réalité entre beaucoup de personnes qui habitent dans les pays actuellement en conflit.
“Très chers frères et sœurs, c’est avec une grande joie que je vous souhaite la bienvenue. Que le Seigneur bénisse ce congrès et qu’Il lui donne de porter d’excellents fruits”, sont les paroles avec lesquelles Chiara salue le joyeux auditoire.
Elle commence son intervention en offrant, tout d’abord, l’expérience de sa rencontre avec Dieu: un Dieu qui est Amour et qui pousse à aimer les frères.
Elle souligne avec force que l’amour du prochain, fait de miséricorde, bienveillance, compassion, solidarité, charité… “est d’une importance capitale, si nous voulons construire cette fraternité dont le monde a tant besoin”.
Voir la vidéo: L’amour envers le prochain
Août 31, 2013 | Non classifié(e)
État de l’Afrique occidentale, le Burkina Faso, “Pays des hommes intègres”, est un des pays les plus pauvres du monde. La population est concentrée dans le centre-sud du pays, mais, à cause du fort taux de chômage, beaucoup migrent quelques mois dans les pays limitrophes. Une grande partie de son économie est financée par des aides internationales.
Bobo-Dioulasso est une ville multiethnique et multiculturelle à cause de son rôle historique de carrefour des routes commerciales transsahariennes. Dans un de ses quartiers les plus peuplés et pauvres, Sarfalao, l’Association Teens4Unity promeut, depuis 2005, le projet Semence de Fraternité, qui s’adresse aux jeunes. L’initiative, insérée dans le projet de partenariat entre jeunes du Nord et du Sud du monde Schoolmates, offre un soutien scolaire et des bourses d’étude à qui n’a pas la possibilité de fréquenter l’école à cause de la situation économique et des conditions de pauvreté.
Au fil des ans, le projet s’est ensuite développé en offrant à un nombre toujours plus grand de jeunes des leçons de soutien scolaire et une formation humaine et sociale, organisées selon les différents niveaux scolaires: un jeune a besoin d’être aidé en anglais, un autre en mathématique, ou en français… Le but: les aider à réussir les examens finaux.
Grâce à la bourse d’étude, deux jeunes filles ont fréquenté un cours de formation professionnelle: une suit des cours de couture et l’autre étudie pour devenir coiffeuse.
Aux jeunes et aussi aux familles des plus pauvres est fourni un repas qui, souvent, pour beaucoup d’entre eux, est l’unique de la journée.
Dans la zone réservée au sport, avec l’aide de la Chancellerie du sport de l’Autriche, ont pu être réalisés un abri, un grillage et un dépôt de matériel.
À travers le projet, les enseignants peuvent acheter le couteux matériel scolaire qu’ils revendent ensuite aux familles à prix réduit, rendant l’achat possible. Cela permet aux parents de se sentir actifs dans l’éducation de leurs enfants.
On essaye de faire tout, toujours, avec une profonde attention à la dignité de la personne, dans un échange réciproque basé sur le don, et en essayant de faire grandir le rapport entre enseignants, jeunes et parents. Quelques mamans, par exemple, cuisinent avec joie pour tous. De temps en temps, on donne une petite récompense en argent, qui leur permet de pourvoir aux besoins de leur famille. Un jeune qui reçoit l’aide du projet, voulant à son tour aider les autres, a fabriqué une balançoire pour les plus petits.
Les moments de jeu et de vie ensemble ne manquent pas, durant lesquels on cuisine, on apprend à faire des fleurs en papier, des bonbons, des gâteaux, des confitures, etc. et on s’amuse avec des chants, dans la joie!
Durant une rencontre avec les jeunes, on a parlé des droits et devoirs des enfants et des jeunes. Un dialogue est né. À la question si quelqu’un pouvait citer un droit des jeunes, un jeune a répondu: “Aimer”!
Source: www.school-mates.org
Août 30, 2013 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Août 29, 2013 | Focolare Worldwide, Senza categoria

«Mon entreprise, la Tecnodoor sas, projette et réalise des systèmes de fermeture automatique et manuelle à usage industriel à Isera (TN). Elle adhère à l’Économie de Communion (ÉdeC) depuis 1994, conformant son activité à une nouvelle manière de faire l’entreprise : nouveaux types de relations, collaboration maximum à tout niveau, à l’interne avec les employés et entre les associés, comme à l’externe avec les clients.
La crise actuelle nous a touchés dans ce qui représente la vie et la santé d’une entreprise : le crédit. Après un examen attentif des impayés, nous décidons de prendre des mesures pour rééquilibrer nos bilans et nous cherchons de nouvelles stratégies pour que les clients paient ce qu’ils nous doivent. Mais comment ? Nous avons toujours travaillé honnêtement, mais surtout nous avons construit des rapports de confiance avec la clientèle : comment ne pas les endommager tout en demandant de régler les impayés ?
Une nuit je n’arrivais vraiment pas à dormir et je ruminais dans ma tête. La question de fond était celle-ci : comment doit s’y prendre un entrepreneur qui se veut cohérent avec le « projet ÉdeC)» pour récupérer légitimement ses impayés ? Je cherche quels points fondamentaux, quels garde-fous je dois respecter et quelques modalités opératives me viennent peu à peu à l’esprit :
a) ne pas gérer cette démarche comme une affaire personnelle mais comme une charge qui m’est confiée
b) ne pas rompre les relations, au contraire chercher à les renforcer
c) écouter toutes les souffrances de l’autre entreprise ou de l’autre client
d) exposer objectivement la « souffrance » de notre entreprise et ses conséquences.

Après cette nuit d’insomnie j’ai voulu mettre en pratique tout de suite le fruit de mes réflexions. Dans une attitude de détachement de cette tâche ardue et avec la conviction que chaque prochain – fut-il un débiteur, un employé ou un fournisseur – est un « frère », je me suis mis à écouter à fond chacun au téléphone, ou à le rencontrer personnellement.
Résultat ? Nous avons commencé à recevoir les paiements en totalité ou en plusieurs fois. Mais le plus important est qu’aucun rapport ne s’est brisé ou abîmé, et qu’au contraire avec tous les clients se sont renforcées la confiance et l’estime».
(Pietro Comper)
Août 28, 2013 | Focolare Worldwide, Senza categoria
“La rencontre avec d’autres charismes est quelque chose qui me fascine. La réaliser dans les lieux où Chiara Luce Badano a vécu l’Évangile avec radicalité lui a donné une pointe de nouveauté et de jeunesse.” C’est ce qu’a écrit Alessandro, jeune religieux des Oblats de Marie Immaculée, un des 22 jeunes qui se sont donné rendez-vous à Sassello, village natal de la jeune bienheureuse, du 19 au 23 août.
La rencontre “De Lumière en Lumière – Chiara Luce pour les jeunes consacrés” a été un espace pour jeunes religieuses et religieux de différents charismes. C’était un laboratoire dans lequel les participants ont découvert ce qu’ils ont en commun et se sont interrogés sur leur jeune vocation à la vie consacrée.
Sept congrégations étaient représentées: Frères mineurs, Oblats de Marie Immaculée, Sœurs franciscaines des Pauvres, Missionnaires de sainte Paola Frassinetti, Frères et Sœurs franciscains missionnaires, Petits Frères de Jésus ressuscité des Nouveaux Horizons et Missionnaires de la Joie. “C’était une expérience forte, écrit frère Andrea. Nous nous sommes laissé “bouleverser par l’Esprit”, qui nous poussait à créer une communion entre nos charismes pour faire resplendir avec une beauté nouvelle le visage jeune de l’Église.”
“Une splendide occasion d’échange, en tant que jeune consacrée proche de la spiritualité des Focolari, commente sœur Cinzia, des Franciscaines des Pauvres. Une très riche expérience de communion et une excellente formation, une occasion pour réfléchir sur la sainteté du quotidien à laquelle nous sommes tous appelés. J’ai vraiment expérimenté que si l’on vit en relation d’amour et connaissance réciproques entre différents charismes, on s’approche de Dieu.”
La rencontre était structurée autour des trois mots qui ont composé le slogan de la béatification de Chiara Luce: life, love, light.
Durant la journée life, le père Theo Jansen a illustré comment la vie du Christ, qui anime l’Église, est florissante dans les différents charismes et comment elle les pousse maintenant à la communion et à l’amour réciproque. Dans les ateliers, nous nous sommes interrogés sur la façon dont les charismes répondent à la mission de Jésus: “Je suis venu pour qu’on ait la vie et qu’on l’ait surabondante” (Jn 10, 10). Face au mal-être des jeunes et à la crise économique, deux expériences enrichissantes: Matteo Zini (Nouveaux Horizons) a montré comment le charisme de la joie, comme vie en plénitude, apporte la résurrection dans l’enfer de la rue (drogue, alcool, prostitution, délinquance…) et Livio Bertola, entrepreneur ÉdeC, comment la vie de l’Évangile renouvelle aussi le monde de l’économie. Le soir, place aux talents: une très sympathique soirée-talent, composée de jeux, chansons et cabaret.
Durant la journée love, frère Andrea Patanè a parlé de la découverte de l’amour et de ses implications, comme ressenti et vécu par Chiara Lubich et par ses compagnes. Le père Jacopo Papi a essayé d’actualiser l’expérience de Chiara Luce dans la vie de jeunes consacrés. Quant au père Donato Cauzzo, secrétaire du Préfet de la Congrégation des Religieux, il a souligné la force de l’Esprit qui pousse les charismes à la communion pour faire resplendir encore plus le visage du Christ.
Durant la journée light, ont eu lieu les témoignages de Silvia, qui a vécu l’expérience gen avec Chiaretta; de Lorenza, du groupe des familles nouvelles; et de Giuliano, gérant de bar, un de ses grands amis. Un moment fort: la visite guidée de Sassello avec Simona, camarade de classe de Chiara, et l’intense moment de prière devant la tombe de la jeune bienheureuse.
Frère Andrea, des Frères franciscains missionnaires, résume les cinq jours intenses vécus ensemble: “Un moment de Ciel, au-delà de toute attente. Le Seigneur et Chiara Luce nous ont tant transformés durant ces journées! Et la communion entre nous était très vivante, aussi dans la diversité de nos appels!”
Les participants sont partis avec ce désir de communion, pour apporter à beaucoup le “flambeau” que Chiara Luce a voulu passer aux jeunes. Prochain rendez-vous: Loppiano 2014.
Août 27, 2013 | Focolare Worldwide
Dans la ville pilote argentine des Focolari, les 18 et 19 août, 70 juifs et chrétiens ont vécu deux journées intenses d’étude et de dialogue à l’occasion de la XVII Journée de la Paix.
Le thème de cette année : « l’amour envers le prochain dans la tradition juive et dans la tradition chrétienne ». L’ouverture des travaux s’est faite autour de témoignages présentés par 6 juifs et 6 chrétiens, qui avaient participé à une rencontre interreligieuse organisée pas les Focolari à Castelgandolfo (Rome) en mai dernier. Leurs expériences ont mis en évidence les pas importants dans le développement de la compréhension réciproque.
Quel est le secret du succès de la continuité de ces Journées de la Paix ? Laissons parler les participants eux-mêmes : « l’espace d’échange sincère qui se crée, où règnent l’affection et le respect réciproque, où l’on est sûr de la confiance, de l’écoute et de l’accueil des autres ».
De nombreux moments saillants. En tout premier le rappel de la rencontre avec le Pape François qui a suscité une grande émotion.
Lidia Erbetta, focolarine théologienne, et la rabbine Silvina Chemen de la communauté Bet El, ont proposé ensuite, l’étude du texte tiré du chapitre 4 du Livre de la Genèse.
Il s’agit du passage bien connu de Caïn et Abel, et la question fatidique : « Où est ton frère ? » Erbetta et Chemen ont proposé une dynamique de groupe dans le style de la « hevruta », c’est-à-dire l’étude entre égaux, selon la tradition de l’école talmudique pour l’analyse des textes bibliques. Une hevruta qui – cette fois – ne s’est pas déroulée entre deux membres mais bien entre six membres : une étude de groupe et de communion, avec une réflexion finale très intéressante des exposants.

Le schéma s’est répété le jour suivant: cette fois avec Francesco Canzani, des Focolari et le rabbin Ernesto Yattah, sur le texte de l’évangile de Marc 12,28-33; ce passage évangélique où Jésus rappelle que ce qui compte le plus est d’aimer Dieu et le prochain.
La Journée s’est conclue par la bénédiction autour de l’olivier, apporté de Nazareth il y a 15 ans par un ami juif, Ignazio Salzberg. Cet arbre est devenu un symbole du dialogue juif-chrétien dans l’enceinte de la ville pilote Mariapoli Lia.
Cette année aussi, selon l’opinion de beaucoup, il s’est créé un certain enthousiasme, fruit d’un dialogue respectueux, qui a comme conséquence le désir de le revivre dans le contexte social où chacun œuvre quotidiennement.
Août 26, 2013 | Non classifié(e), Parole di vie
Aimer en actes. La vraie foi, dit l’apôtre, c’est celle qui se prouve en aimant comme Jésus a aimé et nous l’a enseigné. Or, la première caractéristique de cet amour, c’est qu’il est concret. Jésus ne nous a pas aimés en prononçant de beaux discours. Il est passé au milieu de nous en faisant le bien, en guérissant tout le monde (Ac 10, 38), en étant pleinement disponible envers ceux qui se présentaient à lui – à commencer par les plus faibles, les plus pauvres, les plus marginaux – et en donnant sa vie pour nous.
« N’aimons pas en paroles et de langue, mais en actes et dans la vérité. »
Nous devons aimer non seulement en actes, dit l’apôtre, mais aussi dans la vérité. L’amour chrétien, tout en cherchant à se traduire en faits concrets, a le souci de s’inspirer de la vérité de l’amour, que nous trouvons en Jésus. Il a le souci d’accomplir des actes conformes à ses sentiments et à son enseignement. Il s’agit donc d’aimer dans la ligne et avec la mesure que nous a manifestées Jésus.
« N’aimons pas en paroles et de langue, mais en actes et dans la vérité. »
Comment vivre la Parole de Vie de ce mois ?
Le message est des plus clairs. C’est un rappel à cette authenticité chrétienne, sur laquelle Jésus a tant insisté. Mais n’est-ce pas aussi la grande attente du monde ? N’est-il pas vrai que le monde d’aujourd’hui veut voir des témoins de l’amour de Jésus ?
Alors aimons en actes et non en paroles, en commençant par les humbles services que nous demandent chaque jour les personnes qui vivent à côté de nous.
Et puis, aimons dans la vérité. Jésus agissait toujours selon la volonté du Père. De la même façon, nous devons toujours agir en suivant la ligne de la parole de Jésus. Il souhaite que nous le reconnaissions en chaque prochain, car ce que nous faisons pour les autres, il le considère comme étant fait à lui-même.
Il veut également que nous aimions les autres comme nous-mêmes et que nous nous aimions réciproquement en étant prêts à donner notre vie l’un pour l’autre.
Aimons donc de cette manière afin d’être, nous aussi, des instruments de Jésus pour sauver le monde.
CHIARA LUBICH
______________________________
Parole de Vie publiée en mai 1988
Août 26, 2013 | Focolare Worldwide

A la limite orientale de la méditerranée, point de rencontre entre l’Asie, l’Europe et l’Afrique, le Moyen Orient a été le berceau des grandes civilisations et des 3 religions monothéistes. Durant des millénaires les peuples de ces terres ont exercé une influence notable sur l’Asie mineure et sur l’Europe méditerranéenne. Egyptiens, Assyriens, Babyloniens, Hittites, phéniciens, Grecs, Arabes, Turcs ont laissé une empreinte indélébile dans leur culture, leur art, leur religion.
C’est dans cette région que sont nées les trois fois monothéistes : la foi hébraïque, le christianisme, l’islam ; et c’est là que surgit la Ville Sainte (des trois religions), Jérusalem.
Jordanie, 27 novembre 1999. Une date qui restera pour toutes les personnes qui appartiennent aux Focolari de cette terre, impossible à oublier. La fondatrice Chiara Lubich, en visite au Moyen Orient, rencontra à Amman, environ un millier de membres du mouvement. Ils proviennent de plus de 20 pays (du Moyen Orient et même au-delà), certains ont fait plus de vingt heures de bus, d’autres en voiture et en avion, dépassant des obstacles inimaginables. Un millier de personnes représentant les quelque 25.000 adhérents du mouvement présent sur ces terres. Pour l’occasion, devant une foule en fête, Chiara a dit : « c’est merveilleux d’être avec vous. Nous sommes tant de peuples mais un seul peuple ici dans cette salle ».
Et deux jours plus tard, le 29 novembre, durant la VII° assemblée de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix (WCRP), réunie toujours à Amman, dans son intervention la fondatrice des Focolari a présenté « l’art d’aimer » (avec ses caractéristiques d’aimer tout le monde sans distinction, en prenant l’initiative, en entrant dans la « peau de l’autre », sachant que toute femme et tout homme est fait à l’image de Dieu), comme une voie efficace pour construire la paix entre les personnes et entre les peuples
Jordanie, 28 août 2013. L’actuelle présidente des Focolari, Maria Voce, avec le co-président Giancarlo Faletti, sont attendus toujours à Amman par la communauté des Focolari en Jordanie. Un voyage qui se prolongera jusqu’au 10 septembre et qui, même s’il est préparé depuis longtemps, revêt aujourd’hui un caractère important et délicat vue les derniers événements douloureux qui ont investi la région, l’Egypte en particulier.
Toujours au cours de l’Assemblée de la WCRP de 1999, Chiara Lubich avait affirmé : « Nous sommes ici parce que nous sommes convaincus, malgré tout, que la paix est possible, et même que c’est le seul chemin à suivre pour un futur digne des plus hautes valeurs humaines ». Ces paroles pourraient être sans doute la meilleure clef de lecture de la prochaine visite de la présidente des Focolari en Jordanie.