Quatre jours en crescendo, une météo de rêve, une atmosphère de famille et de simplicité joyeuse, environ 300 participants de tous les âges (beaucoup de jeunes familles avec enfants et de nombreux ados), des portes qui se sont ouvertes vers nous-mêmes, vers l’autre, vers Dieu, pour être artisans de paix là où nous vivons, être témoins de l’espérance, comme l’intitulé du Jubilé de l’Eglise catholique l’indique.
La symboliq
ue de la porte et des clés nécessaires pour l’ouvrir a été chaque matin l’objet d’un sketch joué devant tous les participants réunis dans les salles du Centre
Le thème du samedi était celui de la Paix, autour de la course relais ‘Run4Unity’. Une panoplie de témoignages ont montré que la paix commence par de petits gestes et peut transformer l’atmosphère d’un groupe, d’une classe, d’un quartier. Le dé de la paix avec des mots d’ordre sur ses six faces a démontré une fois de plus son efficacité.
portes à ouvrir. Une fois n’est pas coutume, pour commencer l’accent a été mis sur l’amour de soi-même (« Aime ton prochain comme toi-même »). S’accepter tel qu’on est, se réconcilier avec son passé, s’encourager. En fait, en utilisant la bonne clé on ouvrait une porte à l’intérieur de laquelle était fixé un miroir. L’injonction était : regarde dans le miroir qui est la personne digne d ‘être aimée … Pendant la promenade du vendredi, il y avait des moments très fructueux de méditation et échange sur » ouvrir la porte vers Dieu ». Un autre jour l’accent était mis sur la dimension du rapport avec l’autre. Et celle de la paix à construire en nous et autour de nous.
A ce sujet un patchwork formé d’une quarantaine de carrés de tissus colorés pendant un des ateliers, sera envoyé en Italie où d’autres bannières venant d’autres pays du monde seront rassemblées. En septembre, le tout sera présenté au Siège des Nations Unies à New York en témoignages de demande de paix de la part des enfants du monde.
A la fin de la Mariapolis les participants ont été invités à partager en quelques mots ce que cette rencontre avait été pour eux. Plusieurs petits enfants ont tenu à dire combien ils avaient aimé la Mariapolis. Un garçon de 11 ans : « A un certain moment, avec un ami, on s’est mis à débarrasser les tables après le repas et ce petit geste a provoqué la surprise et la joie des personnes ». Un adulte : » La qualité des échanges, l’écoute avec le cœur, le partage m’a beaucoup marquée. J’ai été comblée. » Et encore : « En écoutant les autres, j’arrivais à écouter la voix de Jésus ».
Le message de la paix que Margaret Karram, la présidente du mouvement des Focolari, avait donné lors du dernier journal Focolari (en vidéo) le 28.6.25 couronnait le tout.