Ouvrir des portes – une Mariapolis pas comme les autres

 

Quatre jours en crescendo, une météo de rêve, une atmosphère de famille et de simplicité joyeuse, environ 300 participants de tous les âges (beaucoup de jeunes familles avec enfants et de nombreux ados), des portes qui se sont ouvertes vers nous-mêmes, vers l’autre, vers Dieu, pour être artisans de paix là où nous vivons, être témoins de l’espérance, comme l’intitulé du Jubilé de l’Eglise catholique l’indique.

 

La symbolique de la porte et des clés nécessaires pour l’ouvrir a été chaque matin l’objet d’un sketch joué devant tous les participants réunis dans les salles du Centre Unité. Suivait un programme selon les tranches d’âge. En fait, les journées étaient émaillées de temps libres pour se rencontrer et échanger en profondeur, se (re)poser, passer un moment à la chapelle. L’après-midi, après les groupes d’échange il y avait une célébration eucharistique très appréciée dans la grande salle. En soirée, un film, des jeux de société etc. Et le vendredi deux balades en petits groupes, grands et petits ensemble, l’une de 7, l’autre de 11 km. Et pour ceux qui préféraient ne pas marcher, une excursion en voiture au sanctuaire de Montaigu.

Le thème du samedi était celui de la Paix, autour de la course relais ‘Run4Unity’.  Une panoplie de témoignages ont montré que la paix commence par de petits gestes et peut transformer l’atmosphère d’un groupe, d’une classe, d’un quartier. Le dé de la paix avec des mots d’ordre sur ses six faces a démontré une fois de plus son efficacité. La méthodologie est simple : il suffit de lancer le dé le matin et de choisir de vivre la parole indiquée sur la face d’en haut (par exemple : écouter, faire le premier pas, se réconcilier, etc.) puis à un certain moment partager le vécu de la journée. Une enseignante engagée dans le projet ‘Give Peace a Hand’ a raconté ce qui s’est vécu dans sa classe et dans son école. Grâce au dé, une petite fille a réussi à ce que sa classe inclue l’élève qui était laissé de côté. Ont ensuite été présentées les équipes de la course relais qui chacune se composait de coureurs et de supporters enthousiastes à l’idée de défendre la bannière d’un des pays choisis : la RD du Congo, la Syrie, la Palestine, l’Ukraine, la Turquie, la Corée du nord, pays marqués par des guerres et par l’oppression. Pour la course, les équipes et les spectateurs se sont déplacés en haut de la colline, au Centre St Paul. Les coureurs de tous âges ont fait plusieurs fois le parcours à travers la forêt puis ont joué le jeu de l’unité à fond, en faisant une ronde, les jambes liées à un autre participant. La solidarité avec les peuples en souffrance était le maître mot.

Retour au thème des

portes à ouvrir. Une fois n’est pas coutume, pour commencer l’accent a été mis sur l’amour de soi-même (« Aime ton prochain comme toi-même »). S’accepter tel qu’on est, se réconcilier avec son passé, s’encourager. En fait, en utilisant la bonne clé on ouvrait une porte à l’intérieur de laquelle était fixé un miroir. L’injonction était : regarde dans le miroir qui est la personne digne d ‘être aimée … Pendant la promenade du vendredi, il y avait des moments très fructueux de méditation et échange sur  » ouvrir la porte vers Dieu ». Un autre jour l’accent était mis sur la dimension du rapport avec l’autre. Et celle de la paix à construire en nous et autour de nous.

A ce sujet un patchwork formé d’une quarantaine de carrés de tissus colorés pendant un des ateliers, sera envoyé en Italie où d’autres bannières venant d’autres pays du monde seront rassemblées. En septembre, le tout sera présenté au Siège des Nations Unies à New York en témoignages de demande de paix de la part des enfants du monde.

A la fin de la Mariapolis les participants ont été invités à partager en quelques mots ce que cette rencontre avait été pour eux. Plusieurs petits enfants ont tenu à dire combien ils avaient aimé la Mariapolis. Un garçon de 11 ans : « A un certain moment, avec un ami, on s’est mis à débarrasser les tables après le repas et ce petit geste a provoqué la surprise et la joie des personnes ». Un adulte : » La qualité des échanges, l’écoute avec le cœur, le partage m’a beaucoup marquée. J’ai été comblée. » Et encore : « En écoutant les autres, j’arrivais à écouter la voix de Jésus ».

Le message de la paix que Margaret Karram, la présidente du mouvement des Focolari, avait donné lors du dernier journal Focolari (en vidéo) le 28.6.25 couronnait le tout.

N. b. : celui qui préfère que la photo sur laquelle il figure ne soit pas publiée, peut le faire savoir à focolare.info@focolare.be et nous l’enlèverons au plus vite.

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