Des priorités à ajuster

 

Je suis enseignant d’informatique dans l’enseignement supérieur. Il y a peu, le coordinateur de section nous a demandé de nous réunir afin de réfléchir sur l’adéquation entre le contenu de nos cours et les besoins des entreprises pouvant engager nos étudiants.

A la suite d’une enquête auprès des anciens et des entreprises, il en était ressorti que nous devions renforcer des cours, en créer de nouveaux et réfléchir sur la nécessité (ou pas) d’en maintenir d’autres.

Lors de cette réunion, les cours et les matières étaient au centre de la discussion et le fait de devoir supprimer des cours créait un énorme malaise auprès des collègues ayant en charge ces cours. La réunion tournait en rond et j’ai demandé de prendre la parole pour voir s’il était possible de ne pas mettre les matières au centre de nos discussions mais d’y mettre nos collègues. J’ai donc pris l’exemple d’un cours qu’un collègue perdant éventuellement des heures aurait pu donner. J’ai demandé au collègue ayant en charge ce cours s’il acceptait de le laisser à cet autre collègue en souffrance. La réponse fut oui et soudainement tous les autres collègues ont fait la même démarche et la situation s’est débloquée en peu de temps. Un climat de sérénité était à nouveau présent entre nous.

Sur le chemin de retour à la maison, un collègue présent à la réunion m’a contacté en me disant : « C’est Dieu qui t’a inspiré ces paroles durant la réunion »

J’ai été très touché car à ce moment je me suis rendu compte que c’est Dieu qui avait agi à travers moi. J’avais été son instrument pour amener l’unité entre nous.

Manu