En retraite avec les jeunes : les deux focolares de Louvain dans les Ardennes

 

I’ve –  We’ve got HOPE

Prends un weekend ensoleillé de début avril – samedi 5 et dimanche 6 –, prends les deux communautés des Focolari de Rotselaar/Louvain-la-Neuve (les garçons) et de Leuven (les filles), ajoute les couples de focolarini mariés de différents âges (de vie et de mariage), les plus jeunes avec leurs enfants, et les jeunes engagés dans le mouvement des Focolari de Belgique – une équipe internationale avec une belle présence venue de Syrie. Enfin, place le tout dans le cadre verdoyant de la Communauté de Tibériade à Beauraing, qui a accueilli pendant ce weekend en autogestion ce « cocktail » dynamique de plus de cinquante personnes. Le résultat ? Une retraite originale, profonde, nourrie par la recherche spirituelle, le partage familial, la nature… et surtout par le défi – réussi – de vivre ensemble entre générations différentes.

Le titre du weekend ? « I’ve got hope », J’ai de l’espérance. Et en effet, l’espérance a été le fil rouge de ces deux journées riches et vivantes.

Les activités ont été nombreuses, créatives et porteuses de sens. Dès l’arrivée, un pique-nique a permis de briser la glace, suivi d’un jeu de connaissance pour tisser les premiers liens. Puis, place à l’exploration : introduction et visite de la Communauté de Tibériade, avant de plonger dans une activité artistique collective – un collage intitulé « Peurs et espérance : deux faces d’une même médaille ». Chacun a pu créer sa propre médaille en bricolant avec des images, des phrases, du matériel symbolique, avant de partager en petits groupes : quelles images ai-je choisies ? Pourquoi ? Que racontent-elles de mon chemin ?

Un escape room original a ensuite mis tout le monde au défi : il fallait retrouver des indices sur l’espérance pour obtenir une clé. Surprise ! La clé ne permettait pas de s’évader d’une pièce, mais ouvrait… une boîte de chocolats.

Les enfants de 4 à 11 ans ont quant à eux préparé une petite mise en scène évangélique pour le dimanche, encadrés avec attention. Le samedi soir, un moment particulièrement fort a rassemblé tous les participants : une veillée de prière autour d’un grand feu de camp. Chacun était invité à confier ses peurs – symboliquement brûlées dans les flammes – et à déposer ses espérances sous forme de petites lumières devant Jésus Eucharistie, dans la chapelle au cœur de la maison.

Le dimanche, une interview des sœurs de Tibériade a permis de découvrir leur vision de ce que signifie être des instruments d’espérance aujourd’hui.

Un weekend qui a semé des graines de lumière dans les cœurs et montré que l’espérance se vit… ensemble.

Maria Chiara

 

 

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