Gerta Vandebroek (7.2.1938 – 17.12.2020)

 

Ces paroles de remerciement arrivées après son décès disent peut-être le mieux qui était cette focolarine belge flamande.

« Merci Gerta pour ta vie donnée à Dieu, pour ton amour particulier pour les enfants, pour les plus petits. Tu savais voir toute la beauté intérieure de leur âme et les mettre en valeur… »

 « Je voudrais te remercier pour toi, pour tout ce que tu as donné. Pour ton enthousiasme, ta créativité, ta simplicité dans l’amour, ton talent de te faire ‘un’ avec les plus petits ».

« Tu as transmis à tous ces enfants la joie de l’amitié avec Jésus. Ils en parlaient avec enthousiasme et ‘ensemble’ ils rapprochent le monde du Ciel, de Dieu ».

Avec la radicalité qui était typique pour elle, Gerta a mis ses talents – le dessin, un savoir-faire pédagogique et une créativité extraordinaires – au service de Dieu. « Ce n’est pas moi qui ai choisi Dieu mais Lui qui m’a choisie, et emplie d’un grand amour pour Lui », disait-elle peu après qu’elle avait connu la spiritualité de l’unité en 1963. Et elle partit pour un temps de formation en Italie. Quand Chiara, la fondatrice, voulut transmettre aux enfants cette spiritualité, elle confia à Gerta sa traduction pédagogique en un langage et des formes appropriées aux petits. Pendant une trentaine d’années Gerta a été sa main droite pour la génération des 4 à 8 ans. Elle a édité un journal et des publications variées pour enfants et a même tenu plusieurs ‘congrès’ mondiaux pour enfants. L’objectif étant de porter à Dieu les enfants qui lui étaient confiés.

Les dernières années ont été vécues en Belgique, à la Mariapolis Vita où l’atelier de bricolage Riziki qu’elle avait mis sur pied était un point de rencontre pour d’innombrables enfants, et aussi des adultes qui passaient par là. Beaucoup ont à travers elle pu expérimenter quelque chose de l’amour de Dieu pour eux.

Puis la maladie, ultime épreuve. Dans le temps Chiara lui avait donné une phrase à vivre : « Mets-moi comme un sceau sur ton cœur » (Cantique des Cantiques 8, 6). Désormais c’était le fil d’or de sa vie. « Ce qui compte, c’est le NOUS. Cela inclut tout, même nos échecs et notre petitesse », répétait-elle, en guise de testament. La maladie a été une période de détachement profond qui a abouti à une grande paix intérieure.

Ses funérailles ont été suivies par 300 points d’écoute en Belgique et de par le monde. Merci Gerta !

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