Le parapluie

 

J’avais un parapluie aux couleurs de l’arc-en-ciel, un cadeau de mon mari. Lors d’un voyage avec des personnes qui connaissent le mouvement des Focolari, j’ai utilisé ce parapluie. Il a plu énormément à une dame…

Quelques semaines plus tard, c’était son anniversaire. J’ai pensé lui donner mon parapluie. Mais ce jour-là, je n’ai pas pu faire le pas : j’y étais attachée. C’était un cadeau de mon mari défunt, voilà l’excuse que je me donnais. Puis j’ai lu le livre sur la vie de Duccia Calderari, qui a tout donné à Dieu. Duccia a été l’une des premières amies de Chiara Lubich. C’est elle qui lui a donné les chaussures taille 42, pour lesquelles Chiara avait prié parce qu’une personne pauvre en avait besoin. Dans une conversation avec Chiara, Duccia avait compris que sa vocation était celle du bon samaritain : vivre et rayonner l’Evangile dans sa famille, mais aussi dans le centre social où elle était active.

Et moi je suis attachée à mon parapluie ?

Quelques semaines plus tard, cette dame est revenue chez moi. Quand elle est partie, je lui ai donné le parapluie. Le lendemain, je suis allée rendre visite à une amie. Elle me dit : « J’ai quelque chose pour toi ! Nous étions en vacances et quand nous avons vu ce parapluie multicolore – aux couleurs de l’arc-en-ciel – nous avons immédiatement pensé à toi ». Elle n’a pas saisi l’expression de surprise sur mon visage. Je lui ai alors tout raconté, et nous sommes arrivées à la conclusion que le centuple dont parle l’Evangile, c’est une réalité.

P. R.

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