Notre expérience a commencé il y a cinq ans. À cette époque, j’ai découvert que dans une crèche de mon quartier, on livrait chaque jeudi du pain qui n’était jamais consommé à la fin de la journée mais jeté à la poubelle. J’ai donc commencé à collecter les restes de pain et à les donner aux familles qui en avaient besoin. À un moment donné, jusqu’à 15 familles mangeaient ce pain délicieux et sain chaque semaine et économisaient de l’argent. Lorsque j’apporte le pain aux gens, je reçois souvent un peu d’argent pour de l’essence, du chocolat, des fruits, des légumes en guise de remerciement. Entre-temps, il y a eu des contacts mutuels et il existe également un système de partage où d’autres denrées alimentaires et même des vêtements circulent.
Donc… le partage est une situation gagnant-gagnant : durabilité et contacts. Un sentiment de solidarité et parfois même d’amitié s’est développé parmi les gens. Ainsi, le pain donne plus que du pain. Il favorise l’amour mutuel, encore et encore.

Angela Oorthuizen, publié dans Nieuwe Stad Nederland