Le 29 octobre, c’était l’nauguration dans la cité-pilote des Focolari à Loppiano (Italie) de la nouvelle année académique de l’Institut Universitaire. Au centre du débat, l’écologie intégrale et ses implications pour l’université.
L’Institut Universitaire Sophia a une ambition : réintroduire dans le système pédagogique universitaire le modèle utilisé par les philosophes grecs avant Jésus-Christ, comme le Gymnase ou le Lycée, où la coexistence entre enseignants et étudiants était le ressort éducatif fondamental, mais en introduisant les valeurs chrétiennes de la personne et de la communion. Ce n’est pas une mince affaire dans un lieu de recherche et d’’écologie intégrale’. Federico Rovea, ancien élève de Sophia, aujourd’hui enseignant, déclare : « Sophia signifie ‘faire université’, chercher la vérité dans une atmosphère d’amitié ». Tout cela a été vécu le 29 octobre 2021, à Loppiano (Italie), à l’Institut Universitaire Sophia, lors de la cérémonie d’inauguration de l’année académique 2021-2022. Thème : « Quelles implications pour l’université à l’ère de l’écologie intégrale ? ».

La cérémonie était axée sur l’écologie intégrale. Le professeur Sergio Rondinara a voulu relever le défi écologique en le reliant à un défi anthropologique plus profond et plus invasif : « Si dans un passé récent le rapport entre l’homme et la nature a été équilibré et souvent en collaboration (il suffit de penser à la société agricole et paysanne), aujourd’hui il a pris une configuration critique à laquelle nous donnons communément le nom de crise environnementale ». Il a expliqué comment sortir d’une telle crise, en travaillant sur quatre niveaux : « Le niveau anthropologique culturel, le niveau de la pensée, le niveau éthique et le niveau religieux, c’est-à-dire autant de voies d’un parcours éducatif personnel et social ».
Une conviction est commune : l’écologie intégrale n’est pas seulement un objectif scientifique ou politique, mais une manière d’« être au monde ».
Michele Zanzucchi, focolare.org




