Message de la Présidente pour le 16 juillet

 

« C’est avec des sentiments de grande joie et de gratitude que je voudrais arriver jusqu’à chacun et chacune d’entre vous en ce jour spécial !

Le 16 juillet marque toujours une FÊTE pour nous tous de l’Œuvre de Marie. Plus ce jour approchait, plus j’ai senti résonner fortement dans mon cœur le récit que Chiara elle-même fait du 16 juillet 1949, de ce Pacte d’unité avec Foco qui a donné le départ de l’expérience de lumière qui a ouvert les réalités du Paradis et aussi la vision du dessein de Dieu sur l’Œuvre qui était en train de naître.

Cette fois, deux aspects en particulier ont attiré mon attention.

Le premier : lorsque Foco sent qu’il veut se lier étroitement à Dieu et demande à Chiara de faire vœu d’obéissance, comme les disciples de sainte Catherine de Sienne le faisaient avec elle, Chiara confie : « Sur le moment je ne compris ni le pourquoi de cette obéissance, ni cette unité à deux (…) car je me sentais appelée à vivre la parole : ‘‘Que tous soient un‘‘ (Jn 17, 21)1.»

C’est cette « ouverture universelle » qui m’a énormément frappée et le Pacte m’est apparu comme une aide puissante pour nous faire saints ensemble, pour élargir notre cœur et chercher à raffiner notre amour envers chaque prochain, et être ainsi un don pour l’humanité entière, canal de l’amour de Dieu pour tous.

Le deuxième aspect : Chiara ne laisse pas passer la grâce qu’elle perçoit en Foco, mais elle transforme sa question en une proposition, demander à Jésus Eucharistie de sceller Lui-même cette unité. Elle le prie : « Fais en sorte, Jésus, que s’établisse entre nous le lien que tu veux »,

nous disposant à L’accueillir comme « en un calice vide». Et elle demande à Foco de faire de même. Foco y croit et le fait !

Cette compétition d’amour qui s’instaure dans le Pacte, où l’on est libre de s’exprimer et, en même temps, capable de s’écouter et de faire place à l’autre, m’est apparue comme le modèle de la façon dont nous devons vivre entre nous, comme un nouvel encouragement. Foco accueille immédiatement la proposition de Chiara sans beaucoup de raisonnements et se met dans une attitude d’écoute profonde afin que Dieu agisse.

Je m’engage à vivre ainsi avec vous tous, en croyant plus que jamais que c’est Lui qui nous inspire, Lui qui fait l’unité et qui peut nous aider à réaliser Son dessein sur l’Œuvre. Dans cette nouvelle tension à la sainteté et avec le désir ardent d’améliorer la qualité de notre amour réciproque, renouvelons aujourd’hui le Pacte de manière sincère et solennelle.

Je vous salue de tout cœur, et mes vœux de bonne fête à vous tous dans le monde. »

Margaret Karram

 

1 Cf. Il Patto del ’49 nell’esperienza di Chiara Lubich, Città Nuova, Rome, 2012, pp.17-18.

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