Dans mon parcours
Depuis tout petit je me suis toujours posé beaucoup de questions, notamment sur mon avenir, de ce que je veux faire de ma vie. C’est une question que je me pose toujours d’ailleurs. Comme beaucoup de jeunes, j’ai eu du mal à trouver mon orientation au sortir des études secondaires. Ainsi, aAprès avoir fait deux ans de médecine, je me rends compte que ça ne me correspond pas vraiment.

C’est alors un peu par hasard que je me lance en communication, dont le cursus me semble intéressant. Petit à petit, c’est la révélation : la communication me correspond parfaitement, je me sens comme un poisson dans l’eau et veux me donner à fond.

Même surprise quelque temps plus tard, au moment de choisir mon master. Je me lance par élimination dans la communication commerciale. Moi qui pensais tomber dans un monde de requins, c’est de nouveau un coup de cœur. Je sens que l’environnement dans lequel je me trouve me permet vraiment de m’épanouir. Dans les deux cas, je sens bien que ce n’est pas un hasard, je sens au fond de moi que l’Esprit Saint agit.

Les Philippines
À la fin de mes études, je me dis qu’il y a peut-être mieux à faire que de me lancer immédiatement dans le monde professionnel. Je pense notamment au volontariat à l’étranger. Je commence à me renseigner mais le choix de la mission n’est pas facile. C’est alors que je me dis : « écoute Saint Esprit, moi je suis prêt à me mettre à ton service, si tu veux de moi, trouve-moi un endroit où aller». Dans les 10 minutes qui suivent, je tombe sur une ONG à la recherche d’un jeune diplômé en communication commerciale situé aux Philippines. Quelques jours plus tard tout était réglé et mon billet d’avion était sur mon bureau.

Jusqu’à aujourd’hui
En revenant des Philippines, je me retrouvais à nouveau à la case départ : que vais-je faire de ma vie ? J’ai commencé à chercher du boulot en startups, pour finalement me rendre compte que ça ne m’intéressait pas tant que ça. Je discute avec des amis, notamment quelqu’un qui me parle de la consultance. Pour clarifier mes idées et digérer mon expérience aux Philippines, je fais une retraite d’une semaine sans aucune connexion avec l’extérieur. Cela me permet de me rapprocher intérieurement de l’Esprit Saint, c’est-à-dire de lui faire de la place dans mon cœur et dans mon esprit, de renouveler ma volonté de le suivre. À nouveau

Mes petites pistes pour construire une relation forte avec l’Esprit Saint

Accepter de donner notre vie à l’Esprit Saint

Je crois que la première étape, c’est d’arriver à lâcher prise et à donner notre vie à l’Esprit Saint. C’est quelque chose de difficile, on ne donne pas sa vie comme ça. Je me souviens que quand j’étais petit, je n’osais pas toujours dire « que ta volonté soit faite » dans le Notre Père en me disant que parfois je préférais que ma propre volonté soit faite. C’est tout un cheminement, donner sa vie.

Rerchercher l’Esprit Saint
Jésus nous a dit : « cherchez et vous trouverez », ce qui veut dire qu’il faut chercher. Chercher l’Esprit Saint peut passer par plein d’actions différentes : la prière, la formation, la relation avec l’autre, l’amour au quotidien, la lecture, les engagements etc. C’est important, et c’est important au quotidien. Dans la relation avec l’Esprit Saint comme dans n’importe quelle relation, il n’y a pas de pauses. Soit on avance, soit on régresse. Accepter de se laisser guider et rechercher l’Esprit Saint.

Il n’y a pas si longtemps, un ami, engagé comme moi à vivre la spiritualité de l’unité,  m’a dit : « c’est beau parce qu’on voit que tu es à la recherche d’un idéal » et ça m’a marqué parce que je n’en avais pas tout à fait pris conscience, en tout cas je n’avais jamais mis de mots sur cette recherche d’un idéal. Je crois que la raison pour laquelle je partage mon expérience, c’est justement parce que cette recherche m’a amené à découvrir le mouvement des Focolari il y a 2 ans, à la Mariapolis. J’y découvre beaucoup de choses qui me font grandir, beaucoup de personnes qui me font avancer dans ma foi et dans ma relation avec l’Esprit Saint.

Construire cette relation avec l’Esprit Saint passe aussi et pour moi surtout dans les petites choses. Pour moi, le fait que Jésus ce soit fait homme rend son Esprit beaucoup plus accessible.

Être patient et accepter de ne pas comprendre
Comme je vous l’ai dit, je me suis senti guidé dans mon orientation d’études, et j’ai rapidement compris pourquoi. La communication me correspond parfaitement. Quand j’ai senti cet appel à partir aux Philippines, je m’attendais là aussi à comprendre pourquoi, une fois sur place, comprendre quel était le plan de l’Esprit Saint et la raison pour laquelle il m’envoyait aux Philippines. Et pourtant, même si j’ai vécu une expérience forte là-bas, je n’y vois pas encore tout à fait clair ;. Je crois qu’accepter de donner une place centrale à l’Esprit Saint dans nos vies, c’est aussi accepter de ne pas toujours tout comprendre, mais de simplement faire confiance.

Pour terminer, je trouve que ce passage d’Evangile où Jésus dit au jeune homme riche : « lâche tout et suis-moi » est très beau et très approprié. Arriver à nous détacher totalement de nos richesses matérielles, mais aussi de nos plans pour l’avenir ou du contrôle qu’on essaie d’avoir sur notre vie et sur la vie de nos proches parfois. Ce n’est pas facile de tout lâcher, mais je crois vraiment que ça vaut le coup.